israël actualités n°282

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GRATUIT - Numéro 282 - Edition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013 Journal Israélien en langue française

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°282

GRATUIT - Numéro 282 - Edition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013 Journal Israélien en langue française

Page 2: Israël Actualités n°282
Page 3: Israël Actualités n°282

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :

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Tél : 01 48 97 46 85

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol

Tel : 06 66 70 09 96

Cette semaine est bien particulière pour ma maman, mes sœurs, ma famille, mes amis, la communauté de Montmagny et pour moi son seul fils. Mon père nous a quittés ce 26

novembre 2013, veille du miracle de Hanouka. Ce n’est pas un hasard si mon père, Dédé David Azoulay nous quitte un 26 (nombre qui représente le nom de d.... ) et veille de hanouca (fête du miracle de la fiole) tout sim-plement parce que mon père était un sage, discret avec un grand cœur qui ne comptait jamais ses efforts tant que c’était pour rendre service. Un père exemplaire pour ses quatre enfants et un mari dévoué pour sa femme !

Tu resteras à jamais dans notre cœur ! On ne t’oubliera jamais.

Tu vas énormément nous manquer et je ferais en sorte de faire monter ta nechama au Gan éden !

AmenYohann Azoulay

D’un fils pour son père

La campagne de L’appel à la TSEA-KA bat son plein et tout le monde est sur le navire en participant à la col-lecte pour les plus démunis. Les par-rains, Steve SUISSA, Francis Huster et Matilda May n’ont pas lésiné sur leur temps pour participer à cette opération. Le spectacle qu’ont offert les artistes ENRICO, MICKAEL MIRO, FREDERIC ZEITOUN, SHIREL, JANE MANSON et CY-RIL HANOUNA pour cette soirée restera dans toutes les mémoires ... Aujourd’hui, la collecte continue car beaucoup de nos frères resteront en-core dans la misère et dans la grande précarité. C’est pour cela qu’il ne faut pas arrêter de donner car un sous est un sous et c’est en donnant que nous pourront vaincre la misère ou du moins apporter un peu de chaleur à ceux qui en ont le plus besoin car les demandes en tant de crise sont de plus en plus nombreuses. Aujourd’hui nos frères ont encore besoin de nous. C’est pour cela qu’il faut donner pour gagner cette bataille car c’est un devoir pour chaque Juif d’aider son frère et plus encore pendant cette période hivernale où les températures avoisinent souvent zéro.

Je voudrais aussi rendre un hommage à David Azoulay Zal décédé dernière-ment, pour m’associer à la douleur de sa famille. David était un homme de la communauté, une personne ayant la bonté sur le visage. Je l’ai accom-pagné en Israël à son enterrement. Beaucoup de personnes, plusieurs centaines, s’étant déplacées à l’occa-sion de la levée du corps. C’est dire combien David était aimé. C’était un homme qui aimait sa famille, ses enfants et sa femme. Je ne l’ai jamais entendu dire du mal de quelqu’un, toujours souriant et pas avare de bla-gues qui faisaient rire tout le monde. Aujourd’hui, David tu es parti. Que D... t’accueille au Gan Eden et que tu puisses maintenant reposer en paix et protéger ta famille et tes petits enfants qui n’ont pas eu le temps de te connaitre mais nous ferons en sorte de leur dire quel grand homme tu étais.

En mon nom, en celui de ma femme Katy, de Jérome, Patrick, Sigale, Jour J et d’Israël Actualités nous présen-tons toutes nos condoléances à toute la famille Azoulay.

Alain Sayada

Bravo Soly, bravo Céline et bravo à tous les bénévoles ...

Page 4: Israël Actualités n°282

Je m’interdis à moi-même de trop consulter la presse française (à quelques exceptions près), car elle me donne vite la nausée. Les « accords » de Genève suscitent un enthousiasme quasi général en ce pays. Ils représentent un « espoir », dit l’un, ils sont un « geste dans la bonne direction » dit un autre. Ils montrent que l’Europe compte puisque c’est « Catherine Ashton qui vient donner la bonne nouvelle », ajoute un troisième. Et je ne parle même pas des erreurs factuelles.

En 1938, au moins, il n’y avait pas ce genre d’unanimité nauséabonde. Je ne parle pas non plus des erreurs flagrantes d’analyse : on croirait que ces gens là n’ont jamais su ce qu’est un régime totalitaire et n’ont jamais croisé un islamiste. Il est vrai que la plupart expriment aussi un regret que Mohamed Morsi, démocratiquement élu, ait été renversé par le général Sisi : que voulez-vous, ils aiment les Frères musulmans, et ils voient en eux des « modérés », comme Leur sympathique prêcheur Youssouf al Qaradawi, qui exprime de temps à autre sa nostalgie (« modérée ») pour Hitler.

La réalité, que ceux qui ne lisent pas l’anglais ne trouveront guère ailleurs que sur Dreuz, et sur des sites israé-liens francophones, est conforme à ce que Stéphane Juffa a écrit pour la Mena : il n’y a pas d’accord for-mellement signé entre l’Iran et les six autres « signataires ». Il y a un brouillon, qui reste inachevé, et qui ne débouchera sans aucun doute sur aucun accord formellement signé, ni maintenant, ni dans six mois. Tous les dirigeants politiques qui parlent d’ « accord » mentent.

Mais ils sont conséquents avec leurs mensonges, et ils parlent d’accord à leurs populations. Et ils se précipitent déjà pour signer des contrats et faire rentrer de l’argent dans les caisses de la république des mollahs, qui ne va, bien sûr, pas le dépenser pour la po-pulation iranienne, dont le niveau de vie est en chute libre, mais pour conti-nuer leurs programmes nucléaires (« civils », bien sûr, comme celui de la Corée du Nord sous Clinton), et pour financer de sympathiques organisa-tions comme le Hezbollah et le Dji-had islamique : dès lors que cela fera rentrer de l’argent en Europe aussi, pourquoi se préoccuperaient-ils du nucléaire iranien et du Hezbollah ou du Djihad islamique ? Tout se passera donc comme s’il y avait un accord.

Seul en Occident, Obama est ren-tré dans de menus détails, et il s’est trouvé immédiatement contredit par les dirigeants iraniens, qui ont rap-pelé qu’ils n’avaient strictement rien concédé, sinon des broutilles, et qui ont souligné qu’ils poursuivaient leur programme atomique (« civil », bien sûr) sans discontinuer. Quelques inspecteurs de l’AIEA feront du tou-risme sur place, regarderont ce qu’on leur dira de regarder et partiront écrire un rapport où ils diront qu’ils n’ont rien vu et rien entendu : c’est ainsi que travaillent les agences de l’ONU, ce club de dictateurs qui vient de faire entrer Cuba à son Conseil des droits de l’homme (car Cuba selon l’ONU est exemplaire en matière de droits de l’homme, et c’est pour cela que les cercles sont carrés).

L’uranium enrichi à vingt pour cent sera dilué à cinq pour cent, disent les dirigeants iraniens, si connus pour leur franchise qu’on peut leur faire confiance pour dire la vérité et ne rien dissimuler, car on se conten-tera de leur promesse : de toute façon toute personne qui n’est pas totale-ment ignorante en la matière (ce qui implique de lire autre chose que la presse française) sait que repasser d’un enrichissement de cinq pour cent à un enrichissement à vingt pour cent, puis à quatre vingt dix pour cent est l’affaire de quelques jours.

Les centrales nucléaires figurant sur le brouillon sont uniquement et seu-lement celles qui ont été découvertes par les services de renseignement israéliens et américains : il en existe sans doute d’autres. Le complexe d’Arak, contrairement à ce qui a été dit de tous côtés, continue à se construire, sous le regard enthou-siaste de Khamenei : et pour cause, c’est un endroit où on peut faire du plutonium. Les services de rensei-gnement américains eux-mêmes considèrent que l’Iran a déjà assez d’uranium enrichi à vingt pour cent (qui peut être converti en uranium enrichi à quatre vingt dix pour cent) pour fabriquer six bombes atomiques opérationnelles.

Khamenei il y a quelques jours a renouvelé ses discours génocidaires contre Israël, on le sait, et je l’ai déjà dit, mais pas un seul dirigeant euro-péen ou pas un membre de l’admi-nistration Obama ne prend cela au sérieux, cela va de soi.

Après Genève, le régime des mollahs est heureux : il a obtenu une recon-naissance internationale sans rien

concéder. Il a obtenu des milliards de dollars, sans rien donner en retour. Il peut continuer à menacer Israël, sans qu’on lui dise quoi que ce soit. Il peut continuer à opprimer la population iranienne, sans qu’on lui fasse la moindre remontrance.

Il peut envisager de déstabiliser l’Arabie Saoudite, qui se sait lâchée par Obama. Il peut continuer à finan-cer le terrorisme international sans qu’on lui fasse une seule remarque. Il sait que l’objectif d’Obama était pré-cisément d’isoler Israël, d’empêcher au maximum Israël de frapper l’Iran (donc de protéger le régime en place à Téhéran) et de lâcher l’Arabie Saou-dite. Il sait que lorsqu’Obama parle de Khameney, il dit Guide suprême, en signe de respect : en allemand, la traduction est intéressante, et s’ils avaient eu affaire à Hitler, ils auraient dû employer un mot qui faisait fureur en Allemagne à l’époque.

Aux yeux d’Obama, Israël est cou-pable d’avoir été si longtemps l’al-lié de « l’impérialisme américain »

Aux yeux d’Obama, Israël est cou-pable d’avoir été si longtemps l’allié de « l’impérialisme américain », tout comme l’Arabie Saoudite. Obama est un « anti-impérialiste » conséquent. Pour lui, la république islamique d’Iran est « anti-impérialiste », et il comprend, et partage largement le point de vue des mollahs. Dinesh D’Souza explique cela remarqua-blement dans son livre The Roots of Obama’s Rage*. Je l’explique aussi dans Le désastre Obama* que, j’en suis sûr, aucun journaliste français n’a lu (à deux ou trois exceptions près). Obama était du côté des Frères musulmans, parce que c’est à ses yeux un mouvement anti-impéria-liste, et le fait que l’Arabie Saoudite ait financé le renversement des Frères musulmans au Caire lui a profondé-ment déplu.

Dans tous ses discours consacrés à l’Iran, Obama n’a cessé de s’excuser de l’action américaine de soutien au shah contre Mossadegh en 1953, et il est clair que s’il avait été Président à l’époque, il aurait été du côté de Mossadegh, et aurait laissé l’Iran de l’époque glisser dans l’orbite sovié-tique. Il est clair qu’il considère le régime des mollahs comme légitime. Il est clair qu’il entend donner à l’Iran l’opportunité de devenir puissance hégémonique régionale. Il est clair aussi qu’il entend laisser la position de puissance tutélaire veillant sur l’hégémonie régionale de l’Iran à la

Russie.

Comprenant ce qui se joue, Erdogan renoue des liens avec l’Iran, ce qui fait qu’un pays membre de l’OTAN se rapproche nettement d’une puissance « anti-impérialiste » islamique. Com-prenant ce qui se joue aussi, l’Ara-bie Saoudite, les émirats du Golfe et l’Egypte se rapprochent eux-mêmes de la Russie, et d’une autre puissance « anti-impérialiste », la Chine.

Le désastre Obama au Proche Orient n’est pas encore complet, mais il avance à grands pas.

J’ai déjà décrit ce que seraient les prochaines étapes : ou bien l’Iran aura la bombe atomique et se sanc-tuarisera, comme la Corée du Nord, et pourra consacrer ses efforts au terrorisme islamique impunément. L’Arabie Saoudite se dotera de l’arme atomique. La Turquie aussi. L’Iran essaiera néanmoins de s’emparer des zones productrices de pétrole de l’Arabie Saoudite, où la population est chiite, et prendra sans doute le contrôle du détroit d’Ormuz.

Ou bien l’Iran s’arrêtera au seuil de l’arme atomique, et Obama soutien-dra un programme de dénucléarisa-tion régionale qui visera Israël, et il aura, dans cette perspective de dénu-cléarisation le soutien des Européens et de l’Organisation de la Conférence Islamique.

Ce qui peut encore empêcher cela ? Une frappe israélienne. Rien d’autre. Ou Israël frappera, ou Israël devra choisir entre vivre avec l’arme ato-mique en Iran, en Arabie Saoudite et en Turquie, et se confronter à des pressions en direction de la dénu-cléarisation. Pour être absolument sûr qu’aucune frappe israélienne ne touchera l’Iran au cours des six pro-chains mois, Obama a programmé des manœuvres militaires israélo-américaines au mois de mai.

Le seul avantage que je vois à cette situation est que j’espère que cela ouvrira les yeux des Israéliens qui auraient encore des illusions. Le pire ennemi d’Israël n’est pas Khamenei, non : le pire ennemi d’Israël est à la Maison Blanche. Israël doit compter sur ses propres forces, je l’ai déjà écrit, et ne peut pas compter sur l’Eu-rope, et moins encore sur quiconque dans l’administration Obama. C’est ignoble et insupportable, je sais. Mais c’est ainsi. Les Etats-Unis peuvent se relever. L’Europe ? Je n’y crois guère. Elle fut le continent d’Hitler, c’est

aujourd’hui, plutôt, le continent des enfants bâtards du maréchal Pétain.

J’ajouterai, pour que l’urgence soit bien comprise, que les dirigeants ira-niens ne sont pas des acteurs ration-nels, et que la perspective de destruc-tion mutuelle assurée, qui prévalait face à l’Union Soviétique ne leur fait pas nécessairement peur. Le chiisme duodécimain est porteur d’un mes-sage apocalyptique, considérant que l’imam caché, le douzième imam, reviendra sur terre dans des flots de sang (cf. frontpagemag.com).

J’ajouterai aussi une donnée jamais prise en compte par les analystes qui se proclament géopolitologues et qu’on rencontre en France : l’Iran est dans une phase de déclin démo-graphique qui provoque un vieillisse-ment très rapide de sa population. Et ce déclin démographique va de pair avec le délabrement de l’économie du pays (cf. iranprimer.usip.org). Les régimes en déclin qui s’imprègnent de discours bellicistes choisissent souvent la fuite en avant, vers la guerre. Celle-ci, comme l’écrit David P. Goldman, dont les analyses se sont toujours révélées pertinentes au cours des deux dernières décennies, est « probable, bien que pas nécessaire-ment inévitable » (cf. pjmedia.com).

David P. Goldman ajoute, « la thé-ocratie iranienne fait montre de la même panique apocalyptique concer-nant son futur démographique que celle exprimée par Hitler concernant le déclin supposé de ce qu’il appelait la race aryenne ». Hitler était para-noïaque, on sait où cela a conduit. Khamenei est paranoïaque, et dire, comme je l’entends ici ou là qu’il ne veut pas l’arme atomique relève de davantage que du simple aveugle-ment.

Dire que l’Iran est un pays du tiers monde moins dangereux que l’Al-lemagne nazie implique de sous estimer gravement des dirigeants paranoïaques. L’arme atomique et le terrorisme ont changé la donne. Khamenei, qui a amassé l’une des plus grands fortunes du monde (96 milliards de dollars selon le maga-zine Forbes), peut, certes, choisir de vivre la fin de son existence sans faire la guerre, mais nul ne peut savoir ce qui l’emportera chez lui, la cupidité, ou le fanatisme. Et je ne parierais pas obligatoirement sur la cupidité.

© Guy Millière

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

L’Iran après les «accords» de Genève

Page 5: Israël Actualités n°282

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

La situation est alarmante ! Les grandes puissances, les États-Unis en tête, ont officiellement trahi Is-raël qui se trouve le dos au mur.

L’accord conclu entre le groupe «5+1» ( États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France, Allemagne) et l’Iran aura comme conséquence de renforcer le fanatisme et le bel-licisme de Téhéran qui sait parfai-tement qu’aucune action militaire menée par les »grandes puissances » ne viendra stopper la République islamique même quand sa duplicité sera étalée au grand jour. Croire les Ayatollahs, c’est comme croire qu’un tueur en série ne récidivera pas !

C’est donc avec raison que le pre-mier ministre Benyamin Netanyhou a déclaré (le dimanche 24 novembre) que cet accord est «une erreur histo-rique ».

Il fallait de toute façon s’y attendre ! J’avais écrit dans un article daté

du 12 novembre 2013 (publié par Jerusalemplus ) : « ll faut dénoncer les honteuses manœuvres du gou-vernement de B. Hussein Obama qui essaye de trouver par les moyens les plus veules un accord (au mieux ban-cal donc incontrôlable) avec la Répu-blique islamique à propos de son pro-jet plus qu’avancé de se doter d’une arme nucléaire effective…Si accord il y a avec l’Iran (quels qu’en soient les termes !),près de six millions de Juifs israéliens se trouveraient alors existentiellement menacés…. » (La Menace nucléaire iranienne et la crise des missiles de Cuba ; un parallèle historique; F. Sroussi).

Israël doit maintenant réagir au plus vite en mettant à exécution sa menace de lancer des frappes préventives . En effet, la menace est gravissime car nous savons tous que l’Iran, à l’ins-tar de la Corée du Nord, ne respectera pas les termes d’un accord qui ne peut être qu’‘‘ontologiquement’‘ mauvais.

Israël n’a plus d’autre choix que d’attaquer l’ Iran. Les cibles de l’ar-mée israélienne doivent être diverses et variées. La guerre commencera par une attaque électronique israé-lienne qui visera le réseau Internet, les communications et les dispositifs de contre-mesures électroniques de l’État iranien.Des attaques contre les personnalités clefs du régime, de l’ar-mée et des groupes paramilitaires de la République islamique devront être menées (y compris au sol) afin d’af-faiblir la chaîne de commandement des iraniens et d’abattre le moral des combattants ennemis. Le territoire is-raélien sera – en partie – protégé par les systèmes de missile anti-missiles

made in Israël.

Israël ne doit pas craindre d’être isolé pendant un certain temps sur le plan international car s’il sort victorieux de ce combat titanesque il se retrouvera craint et respecté par un monde occi-dental désorienté et à bout de souffle (même si l’ UE et les USA gardent un pouvoir de nuisance considé-rable en exerçant des pressions éco-nomiques contre I’État hébreu ) . Il faudra auparavant rassurer les Russes et les Chinois en leur expliquant que cette attaque préventive de nuira pas à leurs intérêts économiques car elle sera brève. Pourquoi ne pas faire aussi miroiter à ces deux puissances la possibilité d’obtenir des secrets militaires américains qu’aurait Israël a en sa possession en échange de leur bienveillante neutralité ?

Il faut qu’Israël fasse comprendre à la République islamique que ses mis-siles à longue portée dotés d’ogives

nucléaires sont pointés vers le terri-toire iranien et qu’ ils serviront si cela est nécessaire. Israël devra frapper fort le Sud-Liban pour éradiquer la menace du Hezbollah qui viendra obligatoirement au secours de l’État terroriste iranien. Il faudra aussi sur-veiller de près la Syrie qui, bien qu’af-faiblie, pourrait utiliser ses missiles contre l’État hébreu. Le Hamas n’a pas assez de puissance pour mettre en danger Israël sur son flanc Ouest et l’Égypte pourrait aider implicitement Israël à calmer les ardeurs du mouve-ment terroriste islamique car le Caire n’a pas du tout envie de voir un État chiite doté de l’arme nucléaire !

Le monde arabe sunnite poussera des cris d’orfraie afin de condamner Israël mais il ne devrait pas faire trop de vagues car les Arabes sunnites savent où se trouve leur intérêt dans cette «affaire».

Il faudra surveiller et contrer les

actions de la cinquième colonne (au sens où le philosophe Alexandre Koyré l’entend) présente dans l’État hébreu.

Il faudra mener des opérations spé-ciales de »tous types » sur le sol de plusieurs États trop rétifs à l’interven-tion israélienne…

Le but sera d’ ‘‘étouffer’‘ en lançant des opérations éclairs et très diversi-fiées afin que l’ Iran se trouve dans la situation du «singe en cage » tel que décrit par Huainanzi : «Place un singe en cage et il se comportera comme un cochon non parce qu’il n’est pas intelligent et rapide, mais parce qu’il n’aura pas la possibilité d’utiliser toutes ses capacités ».

La tâche d’Israël sera-t-elle tita-nesque ? Oui, et alors ?

Frédéric Sroussi (journaliste et es-sayiste – Israël)

Iran : quelles sont les options militaires d’Israël ?

Page 6: Israël Actualités n°282

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Le Hezbollah est la cible d’un mys-térieux site internet.

Le monde des espions bruisse de spéculations pour savoir qui est derrière ce site internet, qui a pour but de débusquer des informations cachées sur les dirigeants opéra-tionnels du Hezbollah. Certains avancent que cette source pourrait être israélienne. Est-ce plausible ? Un tel risque est-il calculé ? Quels effets de bord ?

BEYROUTH—Un mystérieux site internet offrant des récompenses fi-nancières pour toute information sur des membres présumés de la branche du Hezbollah menant des opérations internationales est devenu un des su-jets essentiels des conversations, dans les cercles du renseignement, tout au-tour du Moyen-Orient, de nombreux agents s’interrogeant pour savoir qui se trouve derrière ces efforts de dé-voilement.

Ce site, qui est apparu sans tambours ni trompettes, affirme être le fruit d’une alliance entre agences occiden-tales de renseignements. Mais deux responsables occidentaux de la sécu-rité, familiers du projet, pensent que cela pourrait, probablement, être une opération israélienne, visant à recueillir des données sur l’une des organisations les plus secrètes au monde. Le Hezbollah, mouvement musulman chi’ite, est, depuis long-temps, le point de focalisation des agences de renseignements occiden-tales et israéliennes. Il est accusé d’une longue série d’attentats terro-ristes.

Ce site, qu’on peut trouver au lien

suivant : www.stop910.com, déclare que sa mission est d’attirer l’attention sur les fameuses « Unités 910 et 1800 » du Hezbollah. Le site les accuse d’être les unités coordinatrices des opérations internationales du Hezbol-lah, qui ont pour mission de mener le recueil de renseignements et d’exé-cuter des opérations dans le monde entier.

Le site contient des photographies de dizaines d’agents terroristes présu-més, avec des requêtes, à l’intention des visiteurs, pour qu’ils soumettent toute information qui serait à leur disposition sur ces hommes, clas-sés selon des catégories allant des suspects connus des autorités [ceux impliqués à Burgas, en Bulgarie, par exemple] à des dizaines de membres du Hezbollah, apparemment, pas encore clairement identifiés. Dans de nombreux cas, le site ne fait que mon-trer l’image de ces individus, photos en prise directe, voire portrait-robot, sans autre information supplémen-taire et offre des récompenses pour le partage de numéros de téléphone, la révélation de leur nom réel, voire même, l’adresse du domicile de ces personnages peu fréquentables.

Malgré ses prétentions à être le fruit d’une coopération multinationale pour vaincre les menées du groupe chi’ite libanais, deux responsables des services de renseignements occiden-taux, rompus, aussi bien aux activités de ce site internet qu’aux opérations internationales du Hezbollah, pensent que le site est géré par des services de renseignements israéliens.

“Je l’ai parcouru et je me demande pourquoi ils ont besoin de dissimuler

l’origine de leurs sources », s’inter-roge un responsable basé à Beyrouth. L’homme, qui travaille pour un ser-vice secret européen, a accepté de parler sous couvert de l’anonymat.

“Il s’agit d’un projet israélien, com-parable aux efforts qu’ils ont produits, par le passé, pour tenter d’obtenir des informations sur le sort de soldats et de pilotes disparus au Liban », dit-il.

Un autre responsable des services de renseignements, basé en Europe, a exprimé sa consternation, sur trop de détails que révèle ce site.

“Je ne peux pas croire une chose pareille”, a dit celui-ci. « Il contient réellement une somme significative de données brutes, en matière de ren-seignement, dont la publication à l’in-tention d’un public non-averti serait, littéralement illégale, pour des ser-vices américains ou européens, sans disposer du plus haut niveau requis d’autorisation.

“Actuellement, n’importe qui peut al-ler sur internet et se faire une idée de la somme d’informations dont nous-mêmes ou les Israéliens disposons sur certains de ces types.

“Ce n’est pas du tout notre façon d’opérer en matière de renseigne-ments, en Occident. Je pense que c’est de la folie de le faire de cette manière », ajoute t-il, avec les plus grandes réserves sur la valeur de l’ex-périence menée.

Si c’était le cas, les services israé-liens ont longtemps été entourés d’un halot de secret bien gardé sur leurs modes opératoires. Assiste t-on à un tournant, à l’heure de la cyberguerre, ou s’agit-il d’une simple sonde, lan-cée au tout-venant, au cas où le sens civique et/ou l’attrait d’une récom-pense délierait quelque langue ? Opère t-il dans le cadre d’une guerre psychologique, visant à faire savoir aux individus en question qu’ils font l’objet d’une traque, en espérant les voir commettre des erreurs ? Le risque le plus évident ne correspond t-il pas à une bonne cure de chirur-gie esthétique, un faux passeport et vogue la galère ?…

Par : Mitchell Prothero rédacteur sur McClatchy service étranger.thestar.comAdaptation : Marc Brzustowski.

Un mystérieux site recueille des infos confidentielles sur le Hezbollah

Le Premier ministre israélien Ben-jamin Netanyahu a évoqué lundi « l’héritage commun » entre juifs et chrétiens et a offert au pape Fran-çois un livre de son père soutenant que les catholiques ont défendu les juifs pendant l’Inquisition en Espagne.

Lors de sa première rencontre avec le pape argentin qui a duré 25 minutes, le dirigeant israélien a offert la tra-duction en espagnol du livre de son père Benzion Netanyahu, un historien mort l’an dernier, intitulé « Les ori-gines de l’Inquisition dans l’Espagne du quinzième siècle. »

Netanyahu a rédigé ainsi la dédicace de son livre: « A sa Sainteté le pape François, un grand pasteur de notre

héritage commun ».

Selon des journalistes israéliens, le chef du gouvernement leur avait ex-pliqué dimanche dans l’avion qui le conduisait à Rome, que son père avait défendu dans ce livre, publié en 1995, la thèse selon laquelle les catholiques avaient défendu les juifs pendant l’In-quisition en Espagne.

Netanyahu est venu avec son épouse Sara, sobrement vêtue de noir, et une délégation d’une dizaine de per-sonnes, dont une majorité de hauts gradés de l’armée israélienne.

Interrogée sur une visite du pape en Terre Sainte, Mme Netanyahu a sim-plement aux journalistes présents: « nous l’attendons ».

Netanyahu offre au Pape François un livre écrit par son père sur l’inquisition

Page 7: Israël Actualités n°282

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Dès sa première élection, Barak H. Obama s’est vu adoubé par tous ceux qui se définissent comme ‘’pa-cifistes’’, en opposition aux ‘’guer-riers’’ qui soutenaient Georges W Bush. De ce fait il s’est vu remettre en 2009, par le comité du prix Nobel, celui de la Paix, sans pour autant avoir démontré ses capa-cités ou l’avoir déjà instaurée en quelque lieu sur la planète. Et quel est le meilleur endroit sur terre pour faire ses premières armes, sinon le conflit israélo-arabe ? Cette carence le vit donc exiger publiquement la fin immédiate de la « colonisation » israélienne. Ce qui encouragea le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à ne plus rien faire, sinon à attendre que le fromage lui tombe directement dans le bec !

Ce qui fut une erreur, et le premier échec us !

Bloqué sur ce conflit, il lui était plus aisé de retirer ses troupes d’Irak. On ne compte plus depuis le nombre de morts ! Autre échec !Le retrait militaire de l’Afghanistan annoncé pour 2014 se précise ! Les Talibans se lèchent déjà les babines. Le président afghan actuel, Hamid Karzaï, sentant le vent tourner, a déjà annoncé le rétablissement de la lapidation pour cause d’adultère. Le ‘’progrès’’ est donc en marche ! Mer-ci B.H.O !

Les peuples iranien, égyptien ou encore syrien peuvent également témoigner de l’ardeur ‘’pacifiste’’ du président us !

Le dernier essai en date de Barak H Obama est d’avoir permis et signé les ‘’accords de Genève’’ avec l’Iran. Ce pays annonce déjà, à tout va, son intention de poursuivre l’enrichisse-ment de l’uranium, la construction du réacteur à l’eau lourde d’Arak, voire celle d’une nouvelle centrale nucléaire dès 2014 avec l’aide russe.

Toutes choses évidemment hors ac-cord négocié à Genève !

Mais que nul ne s’y trompe ! L’Iran ne franchira pas le seuil de l’impatience occidentale, et particulièrement celle de l’Etat d’Israël ! En revanche, il s’équipera de tout ce qui lui permettra d’être en position de devenir, dès sa décision prise, un pays doté de l’arme nucléaire. Nul, évidemment parmi les ‘’puissances’’ occidentales n’oseront s’opposer à ces exigences de peur que l’Iran décide de devenir, d’ors et déjà,

un pays …doté de l’arme nucléaire !

C’est l’histoire du vilain canard à qui l’on ne peut rien refuser sauf à endu-rer sa terrible colère. C’est ainsi que l’Iran deviendra une puissance de la terreur que nul n’ose plus affronter sauf à empirer la situation. Pas même l’administration Obama !

Reste l’Etat d’Israël qui, à travers son Premier ministre Benjamin Neta-nyahou, a assuré à plusieurs reprises que « Le régime le plus dangereux du monde ne doit pas avoir l’arme la plus dangereuse au monde. Je vous le dis et vous le promets dans l’esprit des Maccabées, nous ne permettrons jamais que l’Iran se dote de l’arme nucléaire” ».

La seule question qui vaille pour le moment est donc celle de savoir si l’état juif permettra au régime des ayatollahs de diriger un pays doté de moyens de produire l’arme nucléaire à tout moment ? L’Etat d’Israël pourra t-il vivre sereinement avec le glaive du régime des tarés d’Allah pointé en permanence en sa direction ?

Peu l’affirmerait !

Situation qui est, à n’en pas douter, un immense succès de la politique américaine ! Cette ‘’réussite’’ exige, pour le moins, le retrait du prix Nobel de la Paix accordé en 2009 à Barak H. Obama ? Mais après celui accordé à Yasser Arafat, ce prix a-t-il encore une quelconque valeur ?

Publié par Victor Perez

Barak Hussein Obama, l’erreur de casting

La police a tiré des grenades la-crymogènes pour disperser plus de 2.000 étudiants manifestant dimanche sur la place Tahrir au Caire contre la destitution par l’ar-mée du président islamiste Moha-med Morsi, selon un journaliste de l’AFP sur place.

Les forces de l’ordre sont rapidement parvenues à prendre le contrôle de Tahrir, saturant l’air de gaz lacrymo-gène et verrouillant tous les accès à cette place emblématique du Caire, épicentre de la révolte qui avait chas-sé Hosni Moubarak du pouvoir début 2011. Il s’agissait de la première ma-nifestation islamiste sur cette place du centre de la capitale égyptienne depuis l’éviction de M. Morsi le 3 juillet. Les étudiants ont notamment scandé « A bas le régime militaire », dénonçant un « coup d’Etat militaire

» contre le premier président élu dé-mocratiquement du pays.

Ils ont également repris le slogan « Le peuple veut la chute du régime », très entendu lors de la révolte de janvier/février 2011, a rapporté le journaliste. Depuis sa destitution et son arresta-tion le 3 juillet, les partisans de M. Morsi appellent quasi-quotidienne-ment à manifester, défiant une répres-sion ayant fait à ce jour plus d’un mil-lier de morts.

En outre, des milliers d’islamistes ont été arrêtés, dont la quasi-totalité des dirigeants des Frères musulmans qui sont, comme M. Morsi, actuellement jugés pour « incitation au meurtre » de manifestants.

(AFP)

Egypte : gaz lacrymogène pour disperser des centaines d’étudiants pro-Morsi sur Tahrir

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Plus de la moitié des français ac-tifs dépendent de l’Etat, selon les chiffres publiés dans son dernier ouvrage par Jean-Philippe Delsol, un avocat fiscaliste qui cherche à expliquer pourquoi tant de ses clients , entrepreneurs privés , sont en train de quitter la France !

Alors que le pays est au bord de la révolte fiscale, » Pourquoi je vais quitter la France » paru jeudi dernier a mis de l’huile sur le feu en affirmant que 14,5 millions d’actifs sur un total de 28 millions sont d’une manière ou d’ une autre , à la charge des contri-buables.

delsol-livreD’abord 5,2 millions de fonctionnaires ( leur nombre s’est accru de 36% depuis 1983 ) ce qui représente 22% des actifs , pour-centage à rapprocher de la moyenne européenne qui est de 15% et l’auteur en déduit au:il y aurait 1,5 million de fonctionnaires en trop.

Ensuite il faut ajouter 3,2 millions de chômeurs touchant des allocations et il faut tenir compte de 1,3 million de bénéficiaires du RSA ,de 2 millions de salariés des établissements para-publics, pour la plupart des sociétés nationalisées et en fin d’un million d’employés d’associations à but cha-ritable créés ou soutenues par l’a État. Le gouvernement socialiste actuel va créer 750.000 emplois « aidés » . L’auteur rajoute un million de tra-vailleurs agricoles dont les revenus

proviennent pour une large part des subventions de la politique agricole commune (PAC) !

À titre de comparaison , les chiffres de la Grande Bretagne en août dernier sont les suivants : 80,9 % des emplois dans l’industrie et le commerce du secteur privé soit 24,1 millions et seu-lement 19,1 % soit 5,7 millions dans le secteur public .

UN DUVET PROTECTEUR

Christine Kerdellant, dans le maga-zine l’Express écrit que même en reti-rant les chômeurs de ce décompte » il est difficile de ne pas être interpellé par ces statistiques »..

» En 2009, on a félicité le modèle so-cial de la France où la récession était moins forte que partout ailleurs dans le monde puisque l’État français ne procède jamais à des licenciements. Mais ce duvet protecteur installé sur le pays par l’endettement et les im-pôts est maintenant en train d’étouf-fer le pays ».

Le livre est écrit à la première per-sonne , comme s’il s’agissait d’un pa-tron de grosse PME ayant bien réussi qui aurait décidé de s’exiler avec femme et enfants pour éviter d’être » traité comme un ennemi parce qu’il a un train de vie confortable » .

En réalité, le narrateur est un com-posite d’une vingtaine de clients de

Jean-Philippe Delsol , conseiller fiscal qui est également adminis-trateur d’un think tank ,l’Institut de recherches en Économie et en Fis-calité .Ceux qui quittent la France ne veulent s’exprimer que sous le cou-vert de l’anonymat » pour éviter les contrôles fiscaux « , explique-t-il .

Il déclare que l’on pouvait arriver aux chiffres de son étude simplement par un raisonnement de pure logique . » Su vous savez que 57% du PNB tran-site par les caisses de l’ État, il appa-raît logique et normal que plus de la moitié des de la population active soit payée sur fonds publics » a déclaré Jean-Philippe Delsol à The Telegraph

UN VIEUX PAYS RICHE

« L’énorme grand’ mère étatique » dit-il, » a modifié l’esprit de la so-ciété française en transformant les citoyens en fonctionnaires ».Ça a marché jusqu’à présent parce que la France est un vieux pays riche mais bientôt » le système ne fonctionnera plus puisqu’il y aura de moins en moins de gens au travail pour entrete-nir de plus en plus de gens travaillant de moins en moins » fait-il valoir.

Devant la montée de la fronde fiscale , Jean-Marc Ayrault a promis une remise à plat du système des impôts mais en ajoutant aussitôt que cela ne signifierait pas du tout des baisses d’impôts!

M. Delsol s’est senti obligé de faire part de la désespérance qui s’est em-parée de sa clientèle.

À chaque fois qu’il reçoivent leur avis d’impôt , leur déclarations de fortune, chaque fois qu’ils essayent de licencier un employé , ils disent que c’est trop cher, trop compliqué.

Ce sentiment n’a cessé de croître de-puis 12 ou 18 mois . de plus en plus de gens franchissent le pas et on peut estimer que 4 à 5.000 français ont quitté leur pays l’an dernier pour des raisons fiscales. »

Le mouvement avait commencé sous le régime libéral précédent qui avait prévu un impôt à payer par ceux qui voulaient s’exiler. « Malgré cela le raisonnement de mes clients est le suivant » Au moins je sais ce que je dois payer mais j’ignore ce que j’au-rai à payer demain. Je préfère m’en aller ! »

Adapté de The Telegraph

http://www.telegraph.co.uk

« Pourquoi je vais quitter la France », un livre choc

J’exagère, lorsque je parle de l’Obamacare comme d’un bras to-talitaire tendu par Barack Obama ?

Ceux d’entre-vous qui ne s’appuient pas que sur les grands médias pour trouver l’information ont entendu parler de l’Obamacare – et surtout du désastre qu’il provoque, avec son site internet en panne depuis le 1er jour, avec ses 4 millions d’Américains dont les polices d’assurances ont été annulées et qui ne peuvent plus s’assurer parce que l’Obamacare est trop cher pour une moins bonne cou-verture, avec les jeunes – en bonne santé – dont l’adhésion est la condi-tion vitale de l’équilibre du système, et qui préfèrent payer les amendes que s’assurer, sans parler des autres aberrations d’un système de santé par redistribution des richesses qui cache son nom. Les grands médias français restent silencieux me disait Guy Millière, qui se retrouve être le seul grand commentateur français à en parler.

L’Obamacare va mal. C’est un nau-frage. Et si les Républicains n’étaient pas aussi stupides – ils veulent aider à le réparer au lieu de laisser les Démo-crates s’enliser avec, il emporterait la majorité dans son sillage. Chaque jour apporte son lot de très mauvaises nouvelles. Il y a quinze jours, on évo-quait le chiffre de 4 millions d’Amé-ricains dont les contrats d’assurance vont être résiliés – alors qu’Obama a martelé des dizaines de fois, depuis 2010, pour vendre sa réforme de la sécurité sociale : « si vous aimez votre contrat, vous pourrez le garder. Point final » C’est point final qui est important dans la phrase : vous aimez votre contrat, vous pouvez le garder, il n’y a aucune discussion là des-sus. La réalité est tout l’inverse, les contrats sont résiliés par centaines de milles.

Et il vient de se passer un nouvel épi-sode dont les Démocrates se seraient bien passé, même si les médias amé-ricains sont très discrets à son sujet, un épisode qui donne une idée de l’esprit totalitaire qui anime l’admi-nistration et l’esprit d’Obama.

Bill Elliott est un américain atteint du cancer. Il avait une assurance qui prenait en charge sa maladie. Mais comme elle n’est pas conforme au minimum requis par Obamacare (of-ficiellement appelé ACA pour Affor-dable Care Act), elle a été annulée, et celle qui lui est imposée par la nou-velle loi étant trop chère, il ne peut pas la payer. Il était l’invité de Megyn Kelley sur Fox News, et il a expli-qué qu’il ne pouvait plus s’assurer, qu’il avait donc l’intention de payer l’amende, et de « laisser la nature faire son travail ».

C. Steven Tucker, un agent d’assu-rance de Chicago, regardait l’émis-sion. Il a vu Bill Elliot raconter com-ment il a été éjecté de sa compagnie d’assurance à cause des exigences de l’ACA. Il est intervenu, et a aidé Elliot à conserver son contrat, ce qui contrarie l’objectif de l’Obamacare, mais permet à Elliot de continuer ses soins pour soigner son cancer.

Tout est bien qui finit bien ?

Well…

Coïncidence, malchance, hasard ? Après l’émission, Bill Elliott a reçu un courrier de l’IRS (le fisc améri-cain) lui disant qu’il allait faire l’ob-jet d’un contrôle fiscal.

Et C. Steven Tucker a reçu un cour-rier de l’IRS lui indiquant qu’il allait lui aussi avoir un contrôle fiscal.

Comme je le dis, coïncidence, mal-chance, hasard.

Car il est bien entendu impossible que l’IRS, qui est déjà impliqué dans un scandale pour avoir déclenché des contrôles fiscaux sur de nombreuses associations hostiles à Obama et sur des organisations juives qui dénon-cent sa politique au Moyen Orient, serve de bras totalitaire d’Obama contre ceux qui embarrassent l’Oba-macare.

Car Obama est un grand président. Et un grand démocrate.

© Jean-Patrick Grumberg

Obamacare : le bras totalitaire de Barack Obama

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Les nouvelles inquiétantes qui ar-rivent de la frontière libyenne où une concentration de terroristes se préparerait à un assaut contre la Tunisie ne sont certainement pas dénuées de tout fondement. La cible serait choisie dans le sud tunisien pour frapper les esprits et mettre les Tunisiens devant le fait accompli de la terreur qui les vise dans la foulée de la contre-révolu-tion islamiste qui tente de s’empa-rer du pays.

Cette menace intervient alors qu’un autre front à l’Ouest pourrait s’ouvrir devant des raids que prépareraient des jihadistes de retour du Mali et

qui seraient infiltrés en Algérie et font mouvement vers la frontière tuni-sienne.

On dirait ainsi que la Tunisie est quasiment prise en tenailles sur ses deux flancs sud et ouest par la même menace.

Entretemps, le retour des jihadistes tunisiens actuellement en Syrie se précise alors qu’une petite «armée» de 12.500 ex-prisonniers graciés par le président provisoire est disséminée dans le pays, avec parfois des coups d’éclat dans des affaires de droit com-mun (vols, viols, braquages).

Par ailleurs, des caches et des convois d’armes et de munitions, sont réguliè-rement découverts un peu partout en Tunisie. Parfois des sommes impor-tantes en devises liquide sont égale-ment saisies par les forces de l’ordre.

Tout cela se passe alors que la pré-sence terroriste au djebel Chaambi ressemble de plus en plus à une tête de pont, une sorte de poste avancé d’une campagne meurtrière à ve-nir. Pire, d’autres abcès de fixation semblent attendre d’être activés dans les régions du Kef et de Ghardimaou, dans des zones montagneuses diffi-ciles d’accès.

La vie quotidienne des Tunisiens a entretemps changé. Les prix se sont envolés alors que les pseudo-poli-tiques discutaillent sans se rendre compte qu’Ennahdha joue la montre sans se soucier vraiment du dialogue national. Les points de contrôle de sécurité sont apparus un peu partout : sur les routes mais aussi à l’aéroport, dans les supermarchés et plusieurs lieux publics. Nouveauté, la police patrouille les rues portant ostensi-blement des armes lourdes, en plein centre-ville.La Tunisie a peur, se le cache pour le moment tout en s’attendant au pire. Les Tunisiens commencent à peine à se rendre compte que la guerre est à leur portes, qu’ils peuvent basculer dans l’horreur d’un instant à l’autre et

qu’au delà de la Tunisie, cette guerre qui se prépare vise aussi ses voisins algériens en lutte contre le terrorisme islamiste depuis vingt ans.

Dramatiquement, la Troika au pou-voir ne semble pas réaliser l’immi-nence d’un bouleversement régional qui pourrait transformer en brasier l’Afrique du nord orientale et cen-trale. Ennahdha et ses supplétifs s’amusent avec la Tunisie comme si elle était un jouet tombé entre leurs mains, une prise de guerre, un pays étranger soumis et sous occupation.

A moins que tout ce qui se passe sous nos yeux médusés ne fasse partie d’un plan de destruction de la Tuni-sie dont se rendraient complices cer-tains faucons au pouvoir et certains aveugles qui continuent à ne pas com-prendre la complexité des enjeux.

Aujourd’hui, plusieurs experts com-mencent à avancer une théorie d’un complot de l’Internationale islamiste contre une Tunisie punie pour son libéralisme, sa tolérance, le statut de ses femmes, son Islam modéré et son identité plurielle.

Les bruits de bottes se font de plus en plus retentissant et il serait tra-gique que des partis actuellement au pouvoir pensent aux gains politiques qu’ils pourraient retirer d’une guerre ouverte qui ciblerait la Tunisie et

mettrait ce pays en première ligne face à Al Qaida et ses agents locaux.

Ennahdha peut-elle, au nom de la légitimité maintenant douteuse des urnes du 23 octobre 2012, sacrifier la Tunisie sur l’autel de ses ambitions? Le Cheik Ghannouchi et ses alliés auront-ils le nationalisme tunisien relatif au point de laisser leur pays s’enfoncer dans une tourmente régio-nale qu’ils appellent de leurs vœux? A les fréquenter depuis maintenant presque trois ans, les Tunisiens ne seraient surpris de rien de la part d’un parti au cynisme de fer et à la langue fourchue.

En attendant d’y voir plus clair, la Tunisie redoute les agressions terro-ristes qui lui sont promises, l’assaut qui pourrait viser ses frontières et la guerre qui semble se préparer. Las, tristes et déboussolés, les Tunisiens n’ont plus confiance en l’avenir et regardent leurs dirigeants ainsi que leurs opposants avec une inquiétude désormais teintée de méfiance.

La guerre s’installe à aux portes. Le danger est imminent. Que D-ieu pro-tège la Tunisie en ces temps d’incer-titude si ses dirigeants n’ont pas la bonne foi nécessaire pour le faire.

Yves PEREZ

Désormais, la Tunisie vit dans l’imminence d’une attaque terroriste de grande ampleur

Bienvenue au “Cyber-gym”: trois pirates informatiques cagoulés, penchés sur leur écran d’ordina-teur dans la salle de contrôle der-nier cri, testent les réactions d’em-ployés d’entreprises israéliennes à repousser des cyberattaques.

L’action se déroule dans un centre surnommé «cyber-gym», installé dans plusieurs petits bâtiments proches de la centrale électrique de Hadera, la plus importante d’Israël. Il a été inauguré récemment par la Compagnie israélienne nationale d’électricité, cible privilégiée de très nombreuses cyberattaques.

«Israël est le pays le plus visé par les cyberattaques. Et la Compagnie

d’électricité est l’entreprise civile la plus attaquée, ce qui nous donne des possibilités uniques pour entraîner d’autres entreprises dans le monde», déclare le directeur du centre et em-ployé de la compagnie, Ofir Hasson.

Quelque 10 000 attaques par heure visent la Compagnie israélienne d’électricité, explique son président Eli Glickman.

«Nous sommes un groupe de profes-sionnels de l’armée, des services de sécurité, et certains directement de l’université», explique un instructeur portant le pseudonyme de «Mon-sieur», qui refuse de se faire filmer.

Il lance des cyberattaques simulées

contre les systèmes d’exploitation des ordinateurs de ses élèves, qui se trouvent dans un bâtiment voisin.

«C’est un parc de jeu pour simuler de réelles cyberattaques», explique-t-il depuis la salle de contrôle, décorée d’affiches de la Guerre des étoiles et de PacMan, et des files d’écrans diffusant des lignes de code sur des attaques en cours.

L’objectif est de placer ceux qui suivent cette formation dans des situations la plus tendues possibles. Assis dans une pièce, ils doivent gérer en temps réel une offensive, tandis qu’un contrôleur vérifie leurs réactions.

«Chaque attaque est différente, si bien qu’il n’y a pas moyen pour chaque équipe de tricher. Il n’y a pas un scénario prévu d’avance ou d’attaques automatiques. Tout est géré par des hackers en direct qui se trouvent à côté», assure l’instructeur.

«Si les pirates l’emportent, les lu-mières s’éteignent et le système cesse de fonctionner», ajoute-t-il.

DÉGÂTS MATÉRIELS

Plonger la pièce dans l’obscurité n’est qu’un des moyens d’illustrer le résultat d’une cyberattaque.«Une telle attaque peut endomma-ger les équipements ou provoquer un blackout d’Israël», ajoute Ofir Has-son.

«Dans le domaine du cyber, lorsque vous échouez à protéger votre sys-tème, cela peut se traduire par des dégâts matériels», poursuit-il.

Les dirigeants politiques et militaires israéliens ont lancé de multiples mises en garde contre le danger que représentent les pirates.

Le chef d’état-major le général Ben-ny Gantz a évoqué en octobre un scénario d’attaque simultanée sur le terrain doublée d’une offensive dans le cyberespace.

«Il est possible qu’une cyberattaque vise des sites fournissant des ser-vices quotidiens aux civils israéliens, que les feux rouges cessent de fonc-tionner ou que les banques soient paralysées», avait expliqué le général Gantz.

En novembre également, les services de sécurité israéliens avaient repous-sé, selon les médias, une cyberattaque

et une tentative d’espionnage indus-triel qui serait partie de Chine.

Le Premier ministre Benjamin Neta-nyahu a accusé en juin l’Iran d’inten-sifier ses cyberattaques notamment par l’intermédiaire du Hezbollah chiite libanais.

Mais les responsables de la forma-tion et de la Compagnie d’électricité préfèrent rester muets sur l’origine de la plupart des attaques qui visent l’entreprise.

«Cela vient du monde entier», se borne à affirmer Eli Glickman.

Le ministre de l’Energie Sylvan Shalom qui a inauguré le «cyber-gym» est lui aussi resté dans le vague.

«Nous ne pouvons donner aucun dé-tail», a-t-il affirmé.

Dans un premier temps, cette for-mation est destinée aux entreprises israéliennes, mais son activité pour-rait s’étendre.

«Il est possible qu’il s’ouvre à des compagnies américaines, euro-péennes et asiatiques», prévoit le vice-président de la Compagnie d’électricité, Yaakov Haïm.

John Davison

Israël Lance à Hadera une École Anti-piratage Informatique

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Découvrez le premier avion en papier au monde à être télécom-

mandé par un Smartphone. C’est un Israélien qui est à l’origine de ce

projet, aussi stupéfiant qu’inédit : nous permettre de contrôler à dis-tance un avion en papier, comme s’il s’agissait d’un drone, avec notre Smartphone, pour moins de 30 euros.

Le 26 Novembre, Shai Goitein et sa société PowerUp Toys ont introduit le projet sur Kickstarter , la plus grande plateforme de financement du monde pour les projets créatifs. Et le résultat ne s’est pas fait attendre : en 8 heures seulement, l’objectif de PowerUp 3.0 ; « obtenir 50 000 dollars «, était at-teint. Sans compter que la campagne ne s’achèvera que vers la fin du mois de janvier 2014.

PowerUp 3.0 insuffle une nouvelle façon de jouer, en associant le tradi-tionnel avion de papier en origami à la dernière nano-tech et à la technologie mobile. Ce drone motorisé est consti-tué d’un composite très résistant en fibre de carbone qui le protège des crashes, d’une hélice de propulsion, couplée à une ailette orientable pour le contrôle. Il intègre les dernières

technologies Bluetooth ; le système est jumelé à une application mobile qui lui est dédiée et qui envoie des signaux à l’avion en papier via le gy-roscope du Smartphone. La batterie se recharge via un système portable composé de 3 piles standard AA; un jeu de piles fournit plus de cinquante vols à pleine charge.

Si la fibre de carbone permet une meilleure résistance, elle ne rend évidemment pas le module indestruc-tible, comme l’indique Shai Goitein. Ce dernier recommande aux utilisa-teurs de faire voler leur avion dans les champs, par exemple, afin d’éviter qu’il s’écrase sur les arbres, le béton, et tout ce qui pourrait lui être dom-mageable. Il ironise en ajoutant « Le PowerUp n’est pas étanche. Mais les avions en papier ne le sont pas plus ! ».

Le système a été testé sur plusieurs modèles d’avions en papier, mais la société encourage fortement les uti-lisateurs à faire leurs propres expé-rimentations. Il est ainsi possible de

reproduire certains des modèles pro-posés tout comme de concevoir des avions plus originaux, puis de parta-ger le rendu sur la page Facebook de PowerUp Toys . L’avion de papier ne doit pas dépasser 20 cm de longueur, et un pli central est nécessaire afin de fixer le module, mais à part ça, « la seule limite est l’imagination de l’uti-lisateur » selon le créateur, qui pré-cise toutefois : « Power Up 3.0 pourra améliorer les capacités de votre avion uniquement si ce dernier est en me-sure de voler de ses propres ailes ».Après avoir fièrement atteint l’ob-jectif financier nécessaire, Shai est certain que d’ici quelques mois, le PowerUp 3.0 sera disponible chez les revendeurs et les distributeurs du monde entier. Et face au succès de la campagne qui a déjà permis à Powe-rUp Toys de récolter plus de 300 000 dollars, la société envisage une ver-sion pour Android 4.3. Une affaire à suivre de près.

Shani Benoualid

Source: http://siliconwadi.fr/

Un Israélien Transforme les Avions en Papier en Drones Télé-guidables

Le secteur de la high-tech israé-lienne est saisi d’une frénésie d’achats de start-up locales de la part d’investisseurs étrangers, sur-tout américains, sans précédent depuis l’éclatement de la bulle in-ternet en 2000.

Les start-up israéliennes ont levé 660 millions de dollars au troisième tri-mestre 2013, une hausse de 34% par rapport à 2012, selon IVC Research Center, le principal centre de re-cherche israélien consacré au secteur.

Alors que neuf start-up avaient été vendues à des investisseurs étrangers pour plus de 400 millions de dollars entre 2003 et 2011, cette année elles sont déjà au nombre de six.

L’intérêt des géants de la haute-tech-nologie, notamment américains, pour

les petites entreprises israéliennes innovantes ne se dément pas.

Dernière acquisition en date: Apple a acheté fin novembre PrimeSense, une société israélienne qui conçoit des capteurs 3D pour de la reconnais-sance de mouvements. La transaction se monterait à 360 millions de dollars.

Quelques semaines auparavant, Facebook avait acheté la start-up israélienne Onavo, qui développe des applications de service mobile, pour plus de 150 millions de dollars.

En septembre, IBM avait conclu l’ac-quisition du fournisseur de services de sécurité informatique Trusteer pour un milliard de dollars et en août c’est Google qui avait intégré l’appli-cation GPS mobile Waze à sa propre application de cartographie.

Parallèlement, de plus en plus d’en-treprises high-tech d’origine israé-lienne sont cotées sur les marchés boursiers étrangers, notamment au Nasdaq américain et au London Stock Exchange.

«Le secteur dans son ensemble est en pleine expansion, particulièrement aux Etats-Unis ou des fonds impor-tants sont investis dans la high-tech», se félicite Yossi Vardi, un multi-entre-preneur de la high-tech israélienne.

«Les grands acteurs du marché se livrent une compétition acharnée. Ils sont à la recherche de nouvelles entreprises innovantes et viennent en Israël pour les trouver et les acheter», ajoute-t-il.

La majorité des investissements sont

d’origine américaine, souligne Koby Simana, directeur du centre de re-cherche IVC.

«La majorité des fonds investis aujourd’hui dans les entreprises high-tech israéliennes proviennent d’investisseurs étrangers et surtout de fonds de capital-risque américains», explique-t-il.

La «deuxième Silicon Valley»

L’étroite collaboration entre les en-treprises high-tech et des universités comme le Technion (Institut israélien de technologie), à Haïfa, explique en grande partie les succès israéliens dans le domaine.

Une zone située entre Haïfa et le nord de Tel-Aviv et qui s’étend sur une centaine de km a été surnommée la

«deuxième Silicon Valley», en rai-son de la concentration de start-up, de centres de recherche et dévelop-pement -au nombre de 285 installés par des entreprises étrangères et de jeunes diplômés qualifiés, ajoute M. Simana.

Des entreprises comme Intel, IBM, Microsoft et Yahoo! se sont instal-lées aux alentours du Technion et recrutent les étudiants directement à la sortie de l’école ou même au cours de leurs études.

«Ces jeunes sont ambitieux, ils n’ont pas peur de prendre des risques, ils veulent sans cesse innover. C’est cette mentalité, davantage encore que les facteurs cités habituellement l’avance technologique, l’armée, l’af-flux de capitaux publics et étrangers qui explique largement le succès du modèle israélien», estime M. Vardi, un des membres du conseil d’admi-nistration du Technion.

Certains analystes estiment cepen-dant que les rachats massifs de start-up israéliennes par de grands groupes étrangers limitent les retombées positives du dynamisme du secteur pour l’économie israélienne dans son ensemble.

«Il est vrai qu’il y a eu quelques exits (rachats pour des sommes impor-tantes par des grosses multinatio-nales) spectaculaires, mais dans la majorité des cas les entrepreneurs qui ont réussi à mettre ces start-up sur pied, en établissent d’autres et recommencent le cycle, créant des retombées positives pour l’économie israélienne», nuance Koby Simana.

Et d’ajouter: «Je ne connais pas d’autre secteurs économiques en Israël qui attirent des investisseurs étrangers des marchés américain, européen, et asiatique».

Libération et AFPCopyrights

Source: http://www.liberation.fr

Hausse sans Précédent des Achats de Start-Ups Israéliennes

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Le sheikh Omar Abou Saara a pro-noncé un prêche violemment anti-sémite dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem. Il a commencé par accuser l’AP de « traîtrise » pour avoir signé les accords d’Oslo « qui laissent aux juifs le contrôle sur une partie de la Palestine » et a présenté la « seul solution » pour les juifs, qui s’inspire des paroles du pro-phète Mahomet : « Combattez-les ! » Il a cité les différents passages du Coran appelant à tuer les juifs où qu’ils se trouvent.

Tibi: “Aucun risqué qu’Abou Mazen vienne à la Knesset”Après l’invitation faite à Abou Mazen par Netanyahou depuis la tribune de la Knesset, la réaction d’Ahmed Tibi ne s’est pas fait attendre : « Il n’y a aucun risque qu’Abou Mazen ré-ponde positivement à cette invitation, car il ne le fera pas tant que Netanya-

hou exigera de lui qu’il reconnaisse Israël comme Etat du peuple juif ». Saeb Arekat avait fait une déclaration similaire indiquant « que venir à la Knesset équivaudrait à reconnaître Israël comme Etat du peuple juif, ce que ne pouvait faire Abou Mazen ». Au moins c’est clair !

Fatah : « Israël est l’ennemi de l’Humanité »Rifat Shanaah, un officiel du Fatah basé au Liban a rappelé « que Yas-ser Arafat avait été en contact avec de nombreux mouvements de libé-ration nationale à travers le monde », et qu’il leur avait expliqué à tous « qu’Israël était une entité raciste, était l’ennemi de toutes les nations du monde et la cause de nombreux conflits au Proche-Orient». Ce genre d’accusation d’être « les ennemis de l’Humanité » (comme les Juifs dans la propagande nazie) n’est pas nou-

velle. Des publications (du Fatah) pour la jeunesse reprennent de temps en temps ce thème en indiquant « que l’Europe ne pouvait plus supporter ses juifs car ils sont source de des-truction, et Hitler a ainsi débarrassé l’Europe des juifs». Un certain Jibril Rajoub, « chouchou » des médias israéliens et étiqueté comme « mo-déré » a pu dire le 23 mai 2013 à la TV officielle de l’AP : « Le monde commence enfin à comprendre que les Palestiniens sont les victimes et les Israéliens les criminels. Israël se révèle être un corps étranger et mena-çant qui menace l’indépendance de la région, la paix du monde et menace les valeurs et les intérêts du monde entier ».

La TV palestinienne diffuse des messages codés de terroristesAu mois de mai dernier, Nidal Amar faisait passer un message codé à son frère Nour Al-Din Amar, emprisonné en Israël pour faits terroristes. L’ani-matrice de l’émission « Just for you » destinée aux détenus palestiniens en Israël, avait transmis les salutations de Nidal pour son frère avant de lire le message codé suivant : « Le veau sera bientôt dans son enclos et nous célébrerons la libération de tous les prisonniers ». Quatre mois plus tard, Nidal Amar kidnappait le soldat is-raélien Tomer Hazan z.l. et l’assassi-nait sauvagement, pensant monnayer son cadavre en échange de terroristes emprisonnés. Son plan échoua grâce au Shin Bet et à Tsaha qui réussirent à mettre rapidement la main sur lui.

Rajoub : « Bush et Sharon ont as-sassiné Arafat »Jibril Rajoub, l’un des hauts diri-geants du Fatah accuse l’ancien pré-sident américain George W. Bush d’avoir donné le feu vert à Ariel Sha-ron pour faire assassiner Yasser Ara-fat par empoisonnement. Après les conclusions (très controversées) de l’équipe scientifique suisse, des res-ponsables de l’AP s’étaient précipités pour accuser Israël de « l’empoison-nement ».

Antisémitisme des « Rabbins pour les droits de l’Homme »L’organisation israélienne de gauche « Rabbins pour les Droits de l’Homme » a diffusé de la propagande qualifiée d’antisémite par le député Moshé Kalfa (Habayit Hayehoudi). Dans un film produit par cette ONG sur la « loi Praver » qui concerne la reloca-lisation de certains Bédouins du Né-guev, l’ONG établit une comparaison indécente entre les Bédouins et les persécutions et massacres des juifs en Russie fin 19e et début 20e.

La TV officielle du Fatah incite au meurtre de juifs (25.11.13)En pleine période de « pourparlers de

paix », la TV officielle de l’AP, placée sous contrôle d’Abou Mazen diffuse des clips qui vantent le kidnapping de soldats israéliens et le bombardement de civils « pour libérer la Palestine et Jérusalem ». Les images sont de véri-tables appels à la guerre et au terro-risme.

L’ONU fixe une « Journée de soli-darité avec les Palestiniens »L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Proshor a très vivement dénoncé la décision de l’ONU de fixer une journée annuelle de solidarité avec les Palestinien : « Au même moment où ils demandent la solidarité, les Palestiniens éduquent toute une géné-ration à la haine d’Israël ». « Et où est la solidarité de l’ONU avec toutes les victimes du terrorisme palestinien » demande Proshor ? Concernant le vote de l’ONU en novembre 2012 sur l’acceptation de la Palestine comme Etat observateur, l’ambassadeur d’Is-raël a dit : « Mille décision de l’ONU ne pourront changer les faits et la vérité historique, qui est une : en no-vembre 1947, Israël a accepté le plan de partage, et les Arabes l’ont refusé et ont fait la guerre à Israël ».

Prêche à Al-Aqsa : « Juifs, la seule solution pour vous : le glaive ! »

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

En prison, les pédophiles et violeurs britanniques sont accueillis dans l’islam

Dans la hiérarchie qui règne en pri-son, les pédophiles et les informa-teurs occupent le rang le plus bas – souvent le rang de la mort.

« En prison, les pédophiles risquent la mort, leur nourriture leur est enle-vée, on défèque et urine dans leurs cellules », explique Leslie Walker, un militant américain pour les droits des prisonniers. « Leur vie est réellement un enfer ». Pour cela, ils sont souvent placés dans des quartiers pénitenti-aires pour « prisonniers menacés ».

Quand un violeur ou un pédophile est attrapé, « ils le frappent à mort », explique un gardien de prison. « Dans certains endroits, ils peuvent même se retrouver avec la gorge tranchée ».

Mais finalement, il existe mainte-nant un groupe, dans les prisons britanniques (je n’ai trouvé encore aucune information sur les prisons françaises), qui accepte avec joie les pédophiles et les violeurs : ce sont les musulmans, révèle une enquête de l’institut de criminologie de Cam-bridge menée de 2009 à 2010 à la prison Whitemoor et publié en 2011.

Aucune gêne avec les pédophiles, leur prophète a lui-même violé une petite fille de 6 ans

Un prisonnier explique comment les violeurs se convertissent à l’islam :

« C’est comme un racket de pro-

tection. C’est comme ça que les musulmans opèrent. Les violeurs et les pédophiles sont menacés. Les musulmans les mettent en confiance, ils leurs parlent pendant quelques semaines, et puis ils leur disent : « on peut t’offrir la sécurité, et si quelqu’un te menace, on arrange les choses. Mais tu dois devenir musul-man. Ils n’ont aucune gêne avec les pédophiles, leur prophète a lui-même violé une petite fille de 6 ans. »

« Ainsi, dit un autre prisonnier cité dans l’enquête de l’institut de Cam-bridge, certains sont en prison pour viol ou parce qu’ils ont donné des informations. Normalement, ils devraient se retrouver dans les sec-teurs pour prisonniers vulnérables (Vulnerable Prisoners Unit) et tous ces prisonniers, ils deviennent musul-mans, et ensuite ils appartiennent à une confrérie qui les protège, alors ils peuvent se déplacer partout normale-ment. »

« Si vous êtes « dedans » pour un viol ou pour avoir tué une femme, ils vont peut-être vous approcher et vous dire : « si tu rejoins [l’islam], tu seras pro-tégé. Sinon, tu seras regardé comme un ennemi. » témoigne un autre pri-sonnier.

© Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

Sources :The TelegraphMinistère de la justice de Grande Bretagne

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Interview de David Breakstone Vice-Président de l’Organisation Sioniste Mondiale

P.H : Présentez-vous à nos lecteursOSM : Je suis David Breakstone Vice-Président de l’Organisation Sio-niste Mondiale

P.H : Pourquoi êtes-vous à Paris ?OSM : Je suis là pour faire avancer deux projets :o mettre en marche une équipe de jeunes qui sont prêts à faire avancer la défense d’Israël dans la presse et j’es-saye de me mesurer aux problèmes de

l’antisionisme qui est, à mes yeux, le problème antisémite d’aujourd’hui,o également d’examiner la possibi-lité d’ouvrir à Paris un centre au nom de Hertz’el. Si je réussis à ouvrir ce centre, il montrera le sionisme sur son côté le plus positif et ce, malgré que Hertz’el ait dû se mesurer aux problèmes antisémites, qu’il était là à Paris, et il avait vu dans le Sionisme non seulement un moyen de donner un foyer sur au peuple juif, mais éga-

lement de construire une maison pour le peuple juif qui sera une société exemplaire.Aujourd’hui, quand des jeunes Juifs voient que l’on parle du sionisme, ils voient le problème palestinien, les problèmes des territoires, ils voient des choses négatives. C’est pour se rappeler, pour nous même mais aussi pour les autres que le Sionisme, c’était un moyen de se construire un grand idéal.

Donc pour ma visite ici, ce sont les deux faces d’une pièce, d’un côté, c’est surmonter les phénomènes né-gatifs et de l’autre côté, c’est d’accen-tuer les point positifs.

P.H : En quoi pouvez-vous aider un Juif de la diaspora ?OSM : Je crois qu’avant tout c’est de permettre aux Juifs de voir tout ce qui les lie a Israël. Je voudrais présenter une possibilité gagnante, son lien avec Israël d’un côté peut renforcer son identité, sa fierté en temps que Juif et, d’un autre côté, son engage-ment nous renforce là-bas en Israël.- Le lien entre nous doit être double, il n’y a pas si longtemps on demandait aux Juifs de diaspora de nous aider chez nous en Israël et aujourd’hui c’est le sens contraire, Israël veut ai-der les Juif de diaspora. Le sentiment d’identification est que enfin les Juifs se sentent bien dans leur peau et en sécurité.

P.H : Avez-vous des informations complémentaires concernant l’an-tisémitisme ? OSM : Je peux dire qu’en une heure quand je suis arrivé de Hongrie, à Budapest, rien qu’avant-hier, on a détruit deux grandes Hanoukiot qui étaient sur la grande place et personne n’a rien dit.

P.H : Aujourd’hui les gens ont le malheur de mélanger le Juif avec l’argent. Certains disent que tout le malheur de l’Europe est à cause des Juifs.OSM : On m’a raconté en Hongrie qu’il y a eu un questionnaire der-nièrement qui relatait que 50% des jeunes étaient en faveur d’un parti politique néo-nazi. Aujourd’hui ils sont représentés à 18% au parlement. Il y a des élections au mois d’avril et on craint beaucoup que leurs forces augmentent.Je vais vous raconter une autre anec-dote : Il y a 9 ans, j’étais déjà à Buda-pest, c’était la 3e conférence des Juifs d’Europe, et la conférence a eu lieu a quelques centaines de mètres de là où Hertz’el est né à Budapest. Cela s’est passé 100 ans après sa mort. Le diri-geant de cette conférence est monté sur la scène a dit «nous somme à la maison en Europe».Je ne juge pas aujourd’hui si c’est vrai ou non, mais l’ironie est que Hertz’el avait dit exactement à cette place que «jamais nous n’aurions notre place en Europe» et je ne sais pas si l’antisé-mitisme qu’il y a eu en Hongrie et en Europe, je ne sais pas si à la confé-rence quelqu’un aurait dit ces mêmes mots, mais je croie qu’aujourd’hui chaque Juif en Europe doit se poser la question.

P.H : Sans oublier l’antisémi-tisme islamiste de nos jours. Nous sommes conscients qu’ils veulent islamiser la terre …

PH : Que faites-vous si un Juif veut faire son Alya en comparaison de l’Agence Juive, qu’apportez-vous de plus ?OSM : Notre mission ici c’est de faire la promotion de l’Alya et non pas faire les papiers d’Alya, - la deuxième chose, c’est que nous faisons en sorte que la question d’Is-raël et la question de l’Alya soient claires. Nous essayons de nous occu-per d’eux afin que les Juifs de France soient bien intégrés en Israël.- Il est très important de souligner qu’il n’y a aucune concurrence entre l’AJ et l’OSM, ils se complètent, - Les Juifs sont souvent poussés par l’OSM à aller à l’AJ afin de faire leurs démarches pour l’Alya - Tout le processus, c’est l’Agence Juive. Nous nous apportons la pro-motion de dire à tous les Juifs les pro-blèmes qui existent en France et de les pousser à partir en Israël

P.H : Est-il temps pour nous, Juifs de France de partir en Israël ?- Je suis très content que de plus en plus de Juifs en France fassent leur Alya. Les chiffres en France sont très marquants. Nous pensons qu’en 2013, il y aura plus de 3000 Juifs qui monterons en Israël, pareil qu’aux USA, bien qu’en France il n’y ait que 500 000 Juifs qui ne se sentent pas forcément à l’aise en France, - Nous voulons qu’ils voient les op-portunités qu’il y a en Israël, pas seu-lement l’éducation, mais également la satisfaction personnelle qu’on a dans la vie quotidienne. Moi, j’ai fait mon Alya des Etats-Unis il y a 40 ans et ce que j’ai quitté du point de vue économique et social, ce n’est pas moins par rapport aux Juifs de France et je peux dire d’une façon très hon-nête qu’il n’y a pas une journée où je regrette ma décision. Le contraire est plus vrai quand je pense à tout ce que j’ai fait dans ma vie. Cela m’a donné une très grande satisfaction, à moi ainsi qu’à ma femme et mes 5 enfants en Israël, ainsi que mes 4 petit enfants et les deux autres à venir … Je suis très heureux! Je m’inquiète surtout de ce qu’on lit dans les journaux, des différentes études où l’on voit que les Juifs des Etats-Unis s’éloignent du judaïsme. On parle de 70% au-jourd’hui de mariages mixtes parmi ceux qui ne sont pas orthodoxes et c’est très effrayant pour celui qui veut la pérennité du peuple juif. Je suis sur qu’en France, dans quelques années, la situation ne sera pas différente. Merci Mr Breakstone!

Patrick Haddad, journaliste d’in-vestigation pour Israel Actualité,Traduit par M.Simha Felber Délégué de l’OSM en France

Simcha Felber, Président de l’OSM, Patrick Haddad, journaliste Israël Actualités& David Breakstone, vice-Président de l’OSM

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Dans la paracha précédente nous avons été témoins d’une tension ex-trême entre Yossef et ses frères. En effet, après avoir accéder au trône de l’Egypte, Yossef Atsadik utilisera un stratagème pour faire venir son frère Benyamin. La tension atteindra un nouveau paroxysme lorsqu’il mena-cera d’emprisonner ce dernier. Alors interviendra Yéouda pour d’une part sauver une situation désespérée et de l’autre empêcher que son frère ne reste prisonnier entre les mains du vice roi d’Egypte. C’est précisément là que ce dévoile la personnalité de Yéouda qui jouera pleinement son rôle de Leader incontesté de ses frères. Vayégach Yéouda, Lorsqu’il s’avance vers Yos-sef, pour le défier nous dit le midrach, ce fut un duel entre le Chor et l’Arié (le taureau qui symbolise Yossef et le lion qui représente Yéouda). Le Tal-mud affirme que Le monde entier a alors tremblé, car nous avions ici face à face deux «royautés» qui s’affron-taient. Yéouda et Yossef ont en réa-lité deux conceptions bien différentes pour atteindre la Rédemption- La Guéoula. Il ne s’agit pas ici unique-ment de la rencontre de deux indivi-dus lambda, mais bien de la rencontre de deux approches différente de ce que doit être l’histoire du monde et du comportement humain en général. Le Machiah Ben David incarné par Yéouda et le Machiah Ben Yossef in-carné par Yossef. En quoi sont-ils dif-férents ? La Guémara dit que Yéouda

prônait une rédemption qui passerait uniquement par la Kédoucha-la sain-teté, sans passer par les épreuves du mal, de la guerre et son cortège de misères, alors que Yossef lui pensait que pour que le monde puisse accéder à la connaissance de D-ieu, il fallait justement le transformer entièrement, y compris inverser les forces du mal vers le bien. Dés le début de notre pa-racha, Yossef se dévoile à ses frères. Il dit : « Je suis Yossef, est-ce que mon père est encore en vie?» . A ces quelques mots, les frères sont frappés de stupeur ne sachant répondre. Rachi dit « Mipéné aboucha »à cause de la honte qu’ils éprouvèrent. Le Talmud raconte que Rav Eléazar éclatait en sanglot à chaque fois qu’il lisait ce verset. Pourtant selon la cabale un Tsadik ne pleure que de manière ex-ceptionnelle. Rabbi Eléazar auprès de ses élèves faisait le raisonnement suivant : « Si les reproches d’un homme de chair et de sang suscitent la stupeur ou l’effroi, combien sera l’intensité de notre peur lorsque nous serons confrontés aux reproches de l’Eternel Tout puissant !. Les sages nous enseignent : « Oye Lanou Miyom Hadine » Malheur à nous au jour du jugement. Lorsque la journée s’est terminée, on devrait s’inter-roger et s’analyser ? : Qu’as-tu fait de cette belle journée ? As-tu révisé ton étude ? As-tu été honnête dans tes affaires? Dans ton « bénévolat » communautaire? As-tu été bon avec ton entourage? As-tu donné le meil-leur de toi-même? As-tu prié sincère-ment ton créateur pour le remercier de t’avoir rendu ton âme au réveil?.

Mais revenons à notre paracha. Yos-sef s’est révélé être un tacticien, et Yéouda , un homme de conviction, un diplomate avant l’heure. Durant ce face à face, les autres frères ne

bougent pas car ils ne comprennent pas ce qui se passe réellement…voyant que l’ampleur du combat qui s’annonçait devant leurs yeux, les dépassait largement. Mais grâce au ciel, la lutte physique, le corps à corps tant attendu, n’aura pas lieu. Yossef poussé dans ses derniers retranche-ments se fit connaître à ses frères. Ce sont des versets d’une extrême émotion, qu’on ne peut lire sans ima-giner le drame qui se dénoua ce jour là autour de la famille de Yaacov, et qui drainait des tensions accumulées depuis 22ans, depuis précisément la vente de Yossef . On aurait pu imagi-ner que Yossef chercherait à assouvir une vengeance, face à la souffrance que de ses frères lui avaient infligée. Mais tout le stratagème monté par lui n’avait qu’un seul est unique but : leur faire faire «téchouva». Il voulait les amener à une situation identique à celle où il s’était trouvé lui-même à Chekhém, seul contre tous. Cette fois ci, Benyamin était le frère en danger, et Yossef voulait s’assurer que ses frères n’allaient pas l’abandonner lâchement, comme ils l’avaient fait avec lui 22ans auparavant. C’est ainsi que l’on teste la vraie Téchouva d’un homme nous enseigne Maimonide-Rambam dans le Michné Thora dans les lois sur la Téchouva : «Qu’appel t’on une Téchouva «guemoura» entière? C’est justement lorsqu’un homme ou une femme se trouve dans la même situation qui l’avait entrainé à fauter, et qu’il décide cette fois-ci de ne plus fauter, alors qu’il en avait encore la possibilité. Non pas par crainte ou par faiblesse dirait-on, mais bien parce que cet homme ou cette femme sont animé d’un sincère désir de Téchouva.

«Et maintenant ne soyez pas apeuré, ne soyez pas irrités contre vous-

même de m’avoir vendu, car c’est pour notre survie que D-ieu m’a en-voyé avant vous ». Ce verset prouve l’étonnante habilité de Yossef à par-donner à ses frères qui lui avaient causé tant de souffrances.

Non seulement, il leur pardonna de l’avoir jeté dans un puits infesté de serpents et de scorpions, mais il les rassura qu’eux même avaient agi grâce à la volonté de D-ieu et qu’ils avaient été choisis malgré eux pour remplir cette mission «ingrate» et qu’ils trouvaient malgré tout, grâce à Ses yeux. Il n’est pas aisé d’atteindre un tel niveau de mansuétude, mais le fait d’accepter toute épreuve comme une manifestation de la volonté divine prouve combien Yossef était conscient que rien ni personne ne pouvait altérer sa confiance en D-ieu Tout Puissant. Parvenir à un tel niveau d’Emouna réclame à l’évi-dence des qualités exceptionnelles ; c’est pourquoi nous verrons prochai-nement que lorsque le Patriarche Yaa-cov exprimera le souhait que son fils Yossef l’enterre à Kiriat Arba,(pour une multitude de raisons) il lui parut nécessaire de lui expliquer les raisons pour lesquelles Rahel fut enterrée sur la route d’Ephrata, qui est Bethlehem. Rachi explique que Yaacov dit à Yos-sef : «Je sais que tu pourrais avoir des rancœurs à mon égard d’avoir enterré ta propre mère au bord de la route, à Bethléem plutôt qu’à Kiriat Arba, aussi dois-je te dire que je n’ai pas agi me mon propre chef, j’ai suivi les ordres du Tout Puissant. Nous savions que Yossef fils de Yaacov a eu une destiné presque identique à celle son père, mais il a également hérité des qualités exceptionnelles de sa mère Rahel. La grandeur d’âme de Rahel réside notamment dans son aptitude à pardonner toutes les offenses qu’elle

a subit. Elle renonça à son mariage avec Yaacov pour ne pas faire honte à sa sœur Léa et à tant d’autres frustra-tions. L’altruisme de notre matriarche Rahel est rappelé chaque année dans la Haftara que nous lisons le deu-xième jour de Roch Hachana. Rahel sera récompensé, car à la fin des temps, sa prière sera entendue par le Tout Puissant, comme dit le prophète : «Quelle est donc cette voix qu’on entend à Rama? Quelles sont donc ces plaintes amères? C’est Rahel qui pleure ses enfants; elle refuse toute consolation, parce qu’ils sont disper-sés» Ainsi dit l’Eternel : «Ne pleure plus Rahel que tes yeux cessent de répandre des larmes. Ta vertu aura sa récompense, l’Eternel te rassure ; tes enfants reviendront des pays enne-mis. Ta postérité peut l’espérer, c’est D-ieu qui le promet ; ils retourneront dans le pays de leurs ancêtres. Puis-sions-nous êtres animés par ce senti-ment de pardon comme Rahel, pour pardonner ceux qui ont eu à notre égard des comportements malhon-nêtes ou indignes des enfants d’Israël.

Yvan Lellouche

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Parachat Vayégach : Le pardon et la réconciliation

Rébbi Yéchouâ B’sis (1773-9 Té-vét 1860). On raconte que Rébbi Messaoud Elfassi vint assister à la naissance de Rabbi Yéchoua dont la mère se prénommait Mas-séouda. Rebbi Massaoud voyait en lui un futur Sage. Il fut pré-nommé Chouâ. Il était versé dans la Cabala et pratiquait le Tiqqoune «hatsote», la prière de minuit. Il forma de très nombreux élèves. Il fut dayane-juge au tribunal rabbi-nique de Tunis à partir de 1826 et succéda à Rébbi Yits’haq ‘Hayim David HaCohen-Tanudji. On dit même que Rébbi Natane Borgel à qui revenait la charge, y renonça en faveur de Rébbi Yéchoua.

Il fut un grand posséq, (décision-naire). Il signa des autorisations pour imprimer de nombreux livres. Il publia d’ailleurs plusieurs œuvres dont : Avné tsédéq sur le Choulkhane Aroukh, Guénizé chalom, Maâssé béit dine, Mitsvote Kéhouna,... L’ensemble de ses contemporains le louèrent. Son maître fut Rébbi Moché Chalom, auteur de Yisma’h Moché dont les autres élèves furent Rébbi Eliahou Bélaïche, R. Moché Barda, R.Chalom Chimôni de Gafsa (1783-1864), R. Mordéha¨Elguez de Sousse, R. Chlo-mo Scémama décédé en 1806. Les rabbins qui siégèrent avec Rébbi Yéchoua au tribunal rabbinique de Tunis furent : Rébbi Yists’haq ‘Hayiml Achké-nazi, Moché Barda, Natane Borgel,

Mordehaï Guez, Yéhouda HaCohen-Tanudji, Avraham Hagége, Yéhouda Halévi, Yéhouda Nadjar, Mordékhaï Nadjar, Chmouel Sfez, Yéchouâ Sfez, Avraham HaCohen Yits’haqi. De très nombreuses histoires «mira-culeuses» sont rapportées sur la vie de R. Yéchouâ B’sis. Son éloge funé-raire fut prononcé par Rébbi Yits’haq Avrahami (décédé en 1861) et par Rébbi Raphaël Méïr Panigel, chalia’h d’Erets Israël, qui deviendra plus tard le Grand Rabbin de Jérusalem et dé-céda le 14 Tévét 1892. Un jour, arriva à Tunis un émissaire d’un Kollel de Jérusalem. Il fut l’hôte du Caïd (chef de la communauté juive) Ce dernier lui demanda de lui écrire une amulette «chaïmout».

Lorsqu’il eut terminé l’amulette, il la remit au notable. Ce dernier s’empressa de la montrer au rabbin Messaoud Elfassi pour vérification. Le rabbin fit venir alors son protégé Yéchoua B’SIS qui l’examina avec attention et déclara sur le champ : « Il y a des erreurs dans l’emplacement des noms des anges !» et il y apporta la correction. L’émissaire perplexe comprit son erreur et s’étonna qu’un jeune élève puisse posséder autant de connaissance profonde en cabala.

Avant d’occuper la fonction de Grand Rabbin, R.Yéchoua B’SIS ouvrit un petit commerce, mais il n’était pas fait pour cela, car sa largesse et son bon cœur entravaient sa réussite. En 1847 le Rav Yéchoua B’SIS fut nom-

mé Grand Rabbin de Tunisie.

De par sa fonction de Grand Rabbin il traita de plusieurs « responsa » en matière Halakhique. Il forma ainsi des dizaines de futurs rabbins qui vinrent renforcer le corps rabbinique de Tunisie.Cette situation évolua sous le pro-tectorat français. La légende raconte qu’il eut une vision sur l’influence « néfaste » de la culture française sur le judaïsme tunisien. Il se pro-nonça d’ailleurs contre l’action de l’Alliance Israelite Universelle et demanda un jour au rav Chaoul Haco-hen de Djerba de former de nombreux sages. Ainsi la communauté de Jerba demeurera ferme et ne subit aucune influence. Le Rav était aimé et res-pecté dans toute la communauté et sa popularité était grande notamment pour son savoir et sa modestie. Il vécu dans la première moitié du 19° siècle. Les juifs étaient alors soumis à l’auto-rité du Bey de Tunis. Aujourd’hui encore de nombreux pèlerins viennent se recueillir sur sa tombe au cimetière du Borgel qui est aux cotés de celle du très célèbre Rebbi Hai Taieb « Lo meth » . Ces deux grands tsadikim furent les « pro-tecteurs » de la communauté juive de Tunis.Cette année encore en de nombreux endroits la Hilloula Ziara de rebbi Yéchoua Bessis zatsal sera célébré le 9 tévet - jeudi 12 décembre. Que ses mérites veillent sur nous.Yvan Lellouche

Hilloula- Zïara de Rébbi Yéchoua B’sis zatsal

Le dimanche 8 décembre 2013 a 10h30 aura lieu au Mémorial de la Shoah à Paris, la cérémonie tra-ditionnelle d’hommage aux Juifs de Tunisie victimes de la barbarie nazie, à l’occasion du 71é anniver-saire de la rafle des Juifs de Tunis par les S.S. (9 décembre 1942).Cette cérémonie se déroulera en pré-sence des représentants diplomatiques de Tunisie et d’Israël en France, du Maire de Paris et de diverses autres personnalités de la communauté.Durant cette cérémonie, les noms des Juifs de Tunisie tués pendant l’occu-pation nazie que ce soit en déportation ou dans les camps de travail ainsi que les noms des Juifs de Tunisie morts au champ d’honneur seront rappelés.Aujourd’hui encore, beaucoup ignorent le fait que les juifs tunisiens ont bien été victimes des persécutions allemandes pendant l’occupation nazie, de novembre 1942 à mai 1943, alors même que le pays était sous pro-tectorat français.

En six mois d’occupation, sur une population de 75000 juifs, 4000 âmes seront envoyés aux travaux forcés dans des camps -sans compter les« Tunisiens de France » qui seront déportés à Auschwitz. Rien que le 10 décembre 1942, durant la rafle des juifs de Tunis, quelque 2000 juifs furent arrêtés. Les Allemands les ont raflés jusque dans les synagogues. Des centaines d’entre eux ont trouvé la mort et plusieurs d’entre eux ont été déportés.Triste souvenir pour tous les juifs l ‘année 1942 , pour tous les juifs déportés de Tunisie et pour les juifs raflés du Vel’ d’Hiv en juillet 1942 puis déporté aussi à Auschwitz .qu ‘ils reposent en Paix.Cette occasion est aussi un souvenir et une pensée émue au grand Mon-sieur, aimé de tous ses sujets Musul-mans et Juifs, que fut Moncef Bey qui s’opposa à la France de Vichy.

Yvan Lellouche

Nazisme : Hommage aux Juifs de Tunisie

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Pour la 3ème année consécutive, plusieurs centaines de familles sont venues à Sarcelles avec leurs enfants pour cet évènement com-

munautaire unique, créé par son fondateur René Taieb, Président de l’ UCJ 95 (Union des Commu-nautés Juives du Val d’Oise) et son

vice- président ,Thierry Ghenassia. Plus de 35 jeunes des communautés du Val d’Oise étaient aussi présents pour assurer l’encadrement et la sécurité des enfants sur place.

Sous l’œil attentif du SCPJ, plus de 2300 personnes se sont ainsi retrou-vées autour de nombreux jeux en-tièrement gratuits. Les enfants ont pu profiter de trampolines géants et autres voitures de courses avant de recevoir plusieurs centaines de cadeaux, accompagnés de beignets, barbes à papa, pop corn et bonbons !A la fin de ce magnifique après midi, tous auront pu écouté et rencontré le Député-maire de Sarcelles, M. François Pupponi et le Président des Consistoires, Joel Mergui, qui était accompagné de son Vice-président, Elie Korchia.

M. Nadjar, alias «Mémé Hélène», sponsor de cet après midi festif, a aussi pris la parole pour dire son attachement au bonheur des enfants et le célèbre Enrico Macias a fre-donné quelques chansons avec tout le public , dans une ambiance et une osmose parfaite. A noter aussi la pré-sence des présidents Richard Halimi (Sarcelles), Marc Mazouz (Villiers-le-Bel), Alain Bensimon (Garges), et bien sûr du Rabbin Berros et du Rav Bitton. Un évènement qui aura pro-curé une joie immense aux enfants et à leurs parents, afin de célébrer de la plus belle des manières notre belle fête de Hanouka!

My Hanouka : Toujours Exceptionnel !

Pendant 4 ans, Eliezer Shkedi a dirigé la Compagnie aérienne El-Al. À la surprise générale, il aban-donne ses fonctions.

Cette annonce est surprenante, puisque la Compagnie marche bien. Au troisième trimestre 2013, la Com-pagnie aurait battu des records avec 57.9 millions de dollars de recette. Une hausse de 55% par rapport au troisième trimestre de 2012.

Shkedi, un ancien commandant des forces aériennes israéliennes, dirige la Compagnie depuis 2010. D’après le quotidien Globes, son salaire tour-nait autour de 21.5 millions de she-kels.

Dans une lettre destinée au Conseil d’administration, il a déclaré: « Je voudrais vous informer de ma démis-sion après 4 ans de loyaux services au sein de la Compagnie El-Al. C’est 4 ans de travail intense, dans des cir-constances difficiles. Pendant des années, j’ai eu la chance de diriger une entreprise qui représente beau-coup pour les israéliens, les juifs, et ceux qui dans le monde entier aiment Israël.

Un grand merci à ceux qui ont contri-

bué à son développement, une aide qui nous a permis de réaliser les nombreux objectifs que nous nous étions fixés. Certains de ces projets apportent déjà leurs fruits, d’autres sont encore en cours de réalisation mais ne tarderont pas à aboutir.

Je donne ma démission avec beau-coup de fierté et de satisfaction. Je voudrais remercier tous ceux qui ont travaillé chez El-Al, en Israël et dans le monde entier, pour le profession-nalisme avec lequel ils ont accompli leur devoir ».

Shkedi a conclu en disant: « J’ai foi en la Compagnie, en son personnel et en son potentiel. Je continuerai à diriger El-Al, en attendant que soit désigné un nouveau directeur. » Ami-kam Cohen, qui a servi au Conseil d’administration d’El-Al, a déclaré : « Le Conseil d’administration d’El-Al accepte avec regret, la décision d’Eliezer Shkedi. Une chose est sûre, on se rappellera de son caractère, de son sens du leadership, et de sa contribution personnelle au dévelop-pement de l’entreprise ».

Diane CohenSource: http://tel-avivre.com

Inattendu: Le Président de El-Al Abandonne ses Fonctions

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

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Un obus de mortier tiré de Syrie a explosé lundi dans le chef lieu des localités druzes de Majdal Chams dans la partie du plateau du Golan israélien.

L’engin a explosé à une cinquantaine de mètres d’une maison dans la partie ouest de Majdal Chams sans faire ni victime ni dégât. Majdal Chams, qui compte près de 10.000 habitants, est la principale localité druze du Golan.

La situation sur le plateau du Golan est tendue depuis le déclenchement du conflit en Syrie il y a plus de deux ans.

Mais les incidents sont restés mi-neurs, avec quelques tirs à l’arme légère ou au mortier ayant atteint des objectifs de l’armée israélienne qui a souvent répliqué.

Israël est officiellement en état de guerre avec la Syrie. Il est proprié-taire, depuis 1967, de quelque 1.200 km2 du plateau du Golan.

Par ailleurs, un obus est tombé di-manche matin sur l’école française de Damas, alors que la classe avait com-mencé, causant des dégâts matériels mais pas de victimes. «L’obus est tombé sur la classe de 12e (Grande section de maternelle, ndlr). Il y avait quinze enfants âgés de cinq ans. C’est un miracle, personne n’a été touché, ni élèves ni professeurs, ni employés», a expliqué l’infirmière de l’école, Aline Farah.

Par Eric Petrosino

Un obus syrien explose en Israël … Un autre sur l’école maternelle Française de Damas

La police israélienne a fermé le Mont du Temple dimanche après que des visiteurs Juifs sur le Mont, le lieu le plus saint du judaïsme et l’endroit exact des événements de la fête de Hanoukka, ont chanté des chants de Hanoukka, entraînant la colère des musulmans présents.

Suite à la chanson, une bagarre a écla-té entre Juifs et musulmans. Quatre personnes ont été arrêtées.

La police a décidé de fermer le Mont du Temple à tous les visiteurs jusqu’à nouvel ordre.

Le Mont du Temple est le lieu le plus saint du judaïsme, où se tenaient les deux Temples d’Israël avant leur destruction, et où la tradition juive enseigne que la création du monde a débuté. Le site est également l’em-placement du miracle de Hanoukka,

où les Maccabées ont reconsacré le Second Temple après trois années de souillure par les grecs et les sympa-thisants des grecs.

Le Mont du Temple est également le site de la mosquée Al-Aqsa, l’une des plus grandes mosquées de la région.

Le Mont est également souvent fermé aux visiteurs Juifs et est souvent le lieu d’une discrimination anti-juive flagrante. Les Juifs y sont empêchés de prier ou d’y effectuer tout autre rituel religieux, tandis que les musul-mans et les chrétiens peuvent y prier librement.

Il y a à peine deux jours, le cheikh Raed Salah, le chef du mouvement radical islamiste en Israël, a dénoncé les efforts déployés par la Knesset pour ouvrir le Mont à tous les visi-teurs. Ses paroles suivent des inci-tations arabes contre la présence de Juifs sur le Mont, ainsi qu’une hausse marquée de la violence arabo-israé-lienne dans la région.

Le Mont du Temple fermé après que des Juifs y ont chanté des chants de Hanoukka

Des manifestations simultanées se déroulent dans le Néguev, à Haïfa, a Jérusalem et Tayibé sur le plan de réinstallation des bédouins dans le sud du pays. Des centaines de per-sonnes manifestent au carrefour Hura dans le Néguev. Les mani-festants portent des signes contre le projet de loi Praver, agitant des drapeaux palestiniens et lancent des pierres sur les policiers.

Les forces de police ont tiré en réponse des gaz lacrymogènes et emploient d’autres moyens de disper-sion de foule. Neuf personnes ont été arrêtées et quatre policiers ont subi des blessures légères. L’un d’eux a été transporté au centre médical So-roka de Beer Sheva. La route 31 a été fermée.

Dans le nord, plus de 1000 personnes manifestent à Haïfa où des manifes-tants ont bloqué une route. La police a répliqué avec des tirs de grenades lacrymogènes et incapacitantes. Les manifestants scandent « nous sacri-fierons nos vies pour la Palestine » et « nous ne laisserons pas passer Praver ». Huit personnes ont été arrêtées. Le commandant de la police du district côtier, Hagai Dotan, a été légèrement blessé. Simultanément, des habitants de Tira, Tayibé et Qalanswe se sont rassemblées en signe de protestation sur la route 444, près de Tayibé.

Plusieurs dizaines d’arabes ont égale-ment manifesté dans la vieille ville de Jérusalem, jeté des pierres et tenté de bloquer une route. Des canons à eau de la police ont dispersé la foule.

Les manifestants dans le sud du pays ont annoncé une « journée de colère » contre le plan. « L’état d’Israël veut nous expulser de notre patrie et nous ne l’aurons pas, » a déclaré un mani-

festant.

Le gouvernement a présenté la légis-lation de réinstallation des bédouins en s’appuyant sur les recommanda-tions d’un comité présidé par le juge Eliezer Goldberg et l’ancien ministre Benny Begin.

La reforme vise à résoudre les reven-dications de propriété des bédouins sur les terres du Néguev. Le plan pré-voit la relocalisation de résidences et des rémunérations. Le rapport Praver adresse des actes de propriété pro-duits par les bédouins en 1971-1979.

Les modifications apportées au rap-port réduisent la quantité de terres que recevront les bédouins à 100 000 dunams.

L’approbation par le gouvernement du plan a lancé de nouvelles contro-verses. Le centre juridique Adallah affirme que la législation viole les droits fondamentaux des bédouins et verra « des dizaines de milliers déra-cinés de leurs maisons et la destruc-tion de nombreux villages. »

La reforme a également conduit à des protestations de membres de la Knes-set. Beaucoup de députés arabes ont quitté le plenum, le député Ahmed Tibi a versé de l’eau sur le projet de loi, et d’autres ont déchiré le papier.

L’autorité de installation des bé-douins dit pour sa part que « le plan est révolutionnaire et pour la plu-part légalise les résidences actuelles avec la création de modèles d’éta-blissement rural, conformément aux besoins du secteur bédouin. » Elle ajoute que le plan comprend le déve-loppement économique, des infras-tructures, l’éducation et des solutions à l’emploi

Des manifestants affrontent la police sur le plan de réinstallation des bédouins

Des émeutes ont débuté suite à la sentence, la foule accusant le tribu-nal de partialité envers les Arabes

Sept peines de prison légères ont été prononcées jeudi contre les Arabes qui ont lynché, en 2005, un terro-riste juif qui avait ouvert le feu et tué quatre Arabes-israéliens dans un bus.

Le tribunal de Haifa a reconnu cou-pables d’homicide volontaire sept hommes et les a condamné à des peines de prison allant jusqu’à deux ans, pour le lynchage du soldat Eden

Natan Zada.

Eden Natan Zada, un soldat israélien de 19 ans, a ouvert le feu dans un bus du village arabe de Shefa-Amr, tuant quatre Arabes-israéliens et en bles-sant 12 autres. Après avoir été neu-tralisé et menotté, il avait été battu à mort par la foule.

Six des sept hommes qui ont participé au lynchage du terroriste juif ont été condamnés à des peines de prison allant de 11 à 24 mois, le 7ième à été condamné avec sursis.

Tout au long de la procédure, les suspects ont clamé leur innocence, affirmant qu’ils avaient agi pour se défendre et défendre les habitants de leur village.

Le tribunal n’a pas retenu la charge de tentative d’assassinat affirmant que le lynchage avait uniquement été provo-qué par « des actions meurtrières abo-minables » de la part du soldat.

Néanmoins, le tribunal les a reconnu coupables de tentative d’homicide, statuant que « la société et l’Etat d’Israël ne peuvent pas autoriser la vengeance par le sang, même si cette vengeance est faite a l’encontre d’un meurtrier ».

« La vengeance est pour Dieu et la punition est la fonction des autori-tés judiciaires, » à déclaré le juge en charge du dossier.

Des centaines de jeunes Arabes ori-ginaires de Shefa-Amr, dont des proches des condamnés, se sont ras-semblés à l’extérieur du palais de jus-tice de Haifa pour écouter le verdict.

Suite à son annonce, des émeutes ont débuté, la foule accusant le tribunal d’être partial.

Trois des accusés sont musulmans, trois sont druzes et un est chrétien.

Neuf personnes ont été arrêtées dans ces émeutes.

Israël : les lyncheurs du terroriste juif condamnés

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Sous la menace de couteaux, 2 jeunes doivent crier « Allah W’akbar » à Perpignan

Racisme anti-Blancs : cela s’est passé à Perpignan, deux jeunes hommes de 26 et 28 ans marchaient tranquillement lorsqu’un groupe d’une dizaine de voyous maghré-bins a surgi et les a lâchement atta-qués. Ils ont été plaqués au sol et menacés.

En effet, le « chef » de la bande leur aurait déclaré « Soit vous criez « Allah Akbar » soit je vous liquide, bande de sales sous-chiens de blancs ! »

Au début les jeunes auraient protesté mais le chef de la bande aurait hurlé : » Enculés de Français ! » Dites » Allah Akbar » ou je vous arrache les burnes et je vous les fourre dans la bouche pour vous étouffer avec !

» Les autres jeunes auraient sorti des couteaux et auraient relevé les deux jeunes au sol pour les faire s’age-nouiller et puis leur auraient mis lit-

téralement le couteau sous la gorge.

Apeurés, ils auraient donc crié à tue-tête » Allah Akbar ! » Les jeunes musulmans contents d’avoir fait peur à de pauvres jeunes hommes, leur au-raient enlevé leurs vêtements et leur auraient craché dessus aux cris de » sale chien de français ! suce ma **** ! Ta mère est une p*** ! »

Après s’être amusés les jeunes sont partis en emportant les effets person-nels des deux victimes qui ont immé-diatement porté plainte.

Les agresseurs ont été tous identifiés, il s’agit en fait d’un groupe de 16 personnes de 12 à 22 ans (tous mu-sulmans) parmi ces 16 personnes se trouvaient 5 filles (elles aussi musul-manes)

Ils ont tous été déférés devant le par-quet et écroués !

Toulouse : des Algériens arrachent le drapeau français sous les applaudissements, et hissent le drapeau algérien

Il y a une constante en France, c’est sa tolérance envers les humilia-tions provenant des Algériens qui haïssent la France.

Ce mardi 19 novembre 2013, c’est la ville de Toulouse, ou a sévi le barbare terroriste franco-algérien Mohamed Merah, qui s’est laissée insulter par la « racaille arabe ».

Des centaines de supporters de l’Al-gérie qui défilaient pour fêter la vic-toire de leur pays d’origine, qualifié pour le Mondial de football, se sont réunis devant la mairie de Toulouse.

Il arrache le drapeau français sous les applaudissements

Puis, un supporter escalade l’un des murs de l’édifice, se dirige vers le mât où est accroché le drapeau français, et l’arrache sous les applaudissements

de la foule.

Tout en scandant “one two three viva l’Algérie”, un autre jeune a alors his-sé le drapeau algérien sur la mairie.

La vidéo se termine sans que l’on sache ce qui s’est passé, et si la police a finalement identifié le responsable de la violation du drapeau français.

Plus tôt dans la soirée, plusieurs cen-taines de supporters de l’équipe algé-rienne s’étaient rassemblés dans le quartier parisien de Barbès (XVIIIe arrondissement) pour célébrer la qua-lification de leur équipe nationale. Ici aussi, les drapeaux algériens flot-taient sans gêne. Une importante co-lonie algérienne réside à Barbès. Le trafic sur la ligne 2 du métro a dû être interrompu en raison de la présence de plusieurs personnes sur un viaduc au dessus des rails.

Des supporters de l’Algérie se sont également réunis dans le centre ville de Strasbourg en brandissant des drapeaux algériens. A Marseille, des incidents se sont produits dans le quartier du Vieux-Port de Marseille.

Si les Algériens de France continent à violer le symbole de la souveraineté de ce pays qui les accueille, selon un plan manifestement prémédité et d’envergure nationale, c’est parce qu’ils estiment – dans leur fort inté-rieur – que les citoyens français ainsi que leurs hommes politiques (et sur-tout les élus de la République) sont des lâches, des faibles, qui ne peuvent pas réagir. Ces comportements se-raient inimaginables sur le territoire algérien.

La France, par peur des émeutes de sa communauté musulmane, tolère tout ou presque. La loi du plus fort règne, et surtout celle du plus nombreux. A ce jeu, les arabes ont vu juste, il faut le reconnaître.

Depuis plusieurs années, en France, les insultes contre la France faible et passive augmentent, comme la Mar-seillaise, qui est systématiquement sifflée par des Français d’origine maghrébine, notamment au cours de matchs de foot. Lors des mariages, ils agitent, à l’intérieur et à l’extérieur de la mairie, leurs drapeaux algériens.

La gauche les applaudit. Mais si un Français avait le malheur de sortir, avec la même fierté, un drapeau fran-çais, cette même gauche le traiterait de xénophobe.

© Souhail Ftouh

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Antisémitisme : Dieudonné condamné à 28 000 € pour son «Shoah nanas»

La Cour d’appel de Paris a condamné jeudi Dieudonné à 28 000 euros d’amende pour diffa-mation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale pour des propos et une chanson détournée d’Annie Cordy, intitulée “Shoah nanas”. C’est la septième fois que l’ancien candidat du Parti antisioniste est condamné pour des propos à caractère antisémites.

Dans une interview sur un site musul-man, l’antisémite multirécidiviste affirmait que “les gros escrocs de la planète, ce sont des Juifs”.

En première instance, il avait été condamné au total à 20 000 euros d’amende par le tribunal correction-nel de Paris.

Dans l’une des vidéos incriminées, il transformait la chanson d’Annie Cordy «Chaud cacao» en «Shoah nanas». L’humoriste soutient que la chanson, dont il attribue la paternité à des détenus parmi lesquels le terro-riste Carlos, fait en réalité référence à de «Chauds ananas».

Dans ce dossier, la peine de 8 000 euros d’amende a été confirmée par la cour d’appel. Il était aussi poursuivi pour avoir affirmé que «les gros es-crocs de la planète, ce sont des juifs» dans une interview sur un site qui se présente comme ayant pour mission «d’éveiller la conscience des musul-mans».

De 12 000 euros en première ins-tance, la cour a porté sa condamna-tion à 20 000 euros. «Nous sommes

très satisfaits de cette nouvelle condamnation», a déclaré maître Michaël Ghnassia, avocat de SOS Racisme, l’une des associations par-ties civiles. «Nous espérons» que l’alourdissement de la peine pro-noncée en première instance «mettra un terme définitif aux provocations antisémites de Dieudonné, mais nous nous faisons peu d’illusions tant il se sert de cette idéologie pour alimenter son commerce.»

«Je n’ai pas le droit à la prison, c’est évidemment une très très grande dé-ception, parce que je m’y étais prépa-ré, ça faisait partie de ma campagne promotionnelle», a déclaré Dieu-donné. «Il doit y avoir une décision politique derrière tout ça.» L’un de ses avocats, maître Sanjay Mirabeau, a indiqué qu’il formerait un pourvoi en cassation.

L’avocat général avait requis une peine de 20 jours-amende à 600 euros, signifiant qu’il devait s’acquit-ter de 12 000 euros ou alors risquer jusqu’à 20 jours de prison. Le repré-sentant du ministère public avait également rappelé que Dieudonné avait déjà été condamné six fois pour les mêmes motifs et devait toujours régler 36 000 euros au titre des ses précédentes condamnations.

Financer le terrorisme ? La France dit non… Mais oui !

LPM : Un amendement visant à conditionner des accords de dé-fense à l’arrêt du financement du terrorisme a été débattu.

Il est toujours intéressant de se plon-ger dans les débats suscités les amen-dements déposés à l’occasion d’un projet de loi.

En l’occurence, de nombreux ont été déposés pour celui concernant la programmation militaire 2014-2019, actuellement en cours d’examen à l’Assemblée nationale.

Certains sont plus intéressants que d’autres. Comme le n°46, défendu par le député Jean-Jacques Candelier, du groupe Gauche démocrate et répu-blicaine.

Cet amendement visait à compléter l’alinéa 27 de l’article 2 du projet de LPM en précisant que “la France conditionne la conclusion d’accords de défense à l’arrêt du financement souverain du terrorisme internatio-nal”.

Dans l’exposé sommaire, il était expliqué qu’il s’agissait de “condi-tionner les accords de défense de la France, ou les projets d’accords de défense, à l’arrêt du financement souverain des réseaux islamistes radi-caux”.

Une évidence, en somme…

Au cours des débats, le député Can-delier a précisé en introduction que cet amendement, “sage”, ne visait “personne en particulier”.

Mais en poursuivant son argumenta-tion, il a clairement désigné le Qatar et l’Arabie Saoudite.

“Il est établi que le Qatar, je ne pense pas me tromper, et l’Arabie saoudite dépensent des milliards de dollars dans le financement et l’armement des mouvements islamistes, mouve-ments qui sont actuellement au cœur des problèmes que vivent la Tunisie, l’Égypte, le Mali, la Syrie ou encore la Libye”, a ainsi affirmé le parlemen-taire.

“Vous êtes parfaitement informé de cette réalité, non par de simples articles de presse, mais par le biais de notes stratégiques de vos propres services. On ne peut plus fermer les yeux. Nous ne sommes pas dans des allégations, mais dans l’infor-mation produite par nos services de renseignement”, a-t-il poursuivi, en s’adressant à Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense.

Et d’ajouter : “On ne peut pas d’un côté lutter, comme au Mali, contre l’islamisme armé et, de l’autre, sou-tenir et défendre des puissances qui

jouent double jeu. Il faut un monde plus sûr, il faut agir de manière éthique.”

Cet amendement a reçu le soutien du député UMP Nicolas Dhuicq, qui l’a jugé “particulièrement lucide et important”.

“Nous connaissons de véritables guerres civiles au sein du monde musulman, avec l’émir du Qatar qui se voit en nouveau prophète”, a-t-il estimé.

Seulement, cet amendement a été re-fusé par la commission de la Défense et le gouvernement.

“Nous comprenons l’esprit de cet amendement, monsieur Candelier. Mais les accords de défense – do-maine extrêmement sensible – ré-sultent d’un processus diplomatique et stratégique complexe”, a répondu, au nom de la première, Geneviève Gosselin-Fleury.

De son côté, M. Le Drian est allé plus loin.

“En aucun cas, nous ne pourrions engager un accord de défense avec un État dont la politique inclurait le financement du terrorisme internatio-nal”, a-t-il avancé.

“Nous faisons, au contraire, de la lutte contre le terrorisme et contre ce genre de pratique étatique une des conditions de nos relations. Chacun peut partager ce point de vue”, a-t-il poursuivi.

Et de conclure : “Cela étant, je ne peux accepter un amendement qui laisse entendre que nous tolérerions aujourd’hui ce type de comporte-ment de la part d’États auxquels nous sommes liés”.

La France négocie d’importants contrats d’armement avec les pays cités par le député Candelier.

Ainsi, selon la Tribune, et après avoir décroché la modernisation de 4 fré-gates et de 2 pétroliers-ravitailleurs pour 1 milliard d’euros, Paris vise, auprès de Riyad, la commande de 6 FREMM (frégates multimissions) et de 5 à 6 sous-marins dans le cadre du programme Sawari III.

Sans compter les projets en matière de défense aérienne. Même chose avec le Qatar, qui pourrait se décider pour le Rafale, l’hélicoptère NH-90 et le système SAMP/T…

Autant de ventes potentielles que l’amendement n°46 aurait pu torpiller s’il avait été adopté…

Par Laurent Lagneau – Union Ré-publicaine

Augmentation de l’aliya de France, baisse de l’aliya des Etats-Unis

L’immigration juive de France en Israël a augmenté de 49% au cours des neufs premiers mois de 2013 par rapport à l’année dernière.

Jusqu’à septembre, 2 185 juifs fran-çais ont émigré en Israël, par rap-port à 1 469 immigrants au cours de la même période en 2012, selon les chiffres de l’agence juive pour Israël. Le nombre d’immigrants qui sont arrivés de France en Israël au cours de l’ensemble de 2012 a été de 1 907.

En moyenne, l’immigration juive en Israël depuis le reste du monde sous le « droit au retour » a montré une augmentation de 1 pour cent au cours des neufs premiers mois de 2013. Au total, 13 905 personnes ont immigré, ou fait leur aliya, cette année, selon l’agence juive.

Mais l’immigration juive en prove-nance d’Amérique de Nord a dimi-

nué de 8 pour cent, à 2 524 arrivants en 2013, par rapport aux 2 737 qui sont venus entre janvier et septembre 2012.

Septembre a vu arriver 148 immi-grants juifs français en Israël, contre 90 qui sont venus en septembre 2012.

« Les chiffres de septembre sont généralement prédictifs du nombre total de l’année, » a déclaré Howard Flower, directeur de l’aliya pour l’ambassade chrétienne internatio-nale de Jérusalem, un partenaire pour l’aliya de l’agence juive.

Des immigrants en Israël cette année, 3 188 juifs sont arrivés d’Europe occidentale, une augmentation de 26 pour cent par rapport à la même période l’an dernier.

Le 8 novembre, l’agence des droits fondamentaux de l’Union Euro-

péenne a publié les résultats d’une enquête auprès de 5 847 personnes s’identifiant comme juives de neuf pays européens dont environ un tiers ont envisagé d’émigrer au cours des derniers années parce qu’ils ne « se sentent pas en sécurité » dans leur pays en tant que juifs.

Les chiffres pour les juifs qui envi-sagent l’émigration sont particulière-ment élevés en Hongrie, en France et en Belgique, avec respectivement 48, 46 et 40% disant qu’ils envisagent de quitter leur pays.

Des experts sur la communauté juive française ont dit que beaucoup de juifs français ont considéré émigrer ou ont émigré pour des raisons finan-cières depuis la crise financière de 2008, ainsi qu’à cause de la violence antisémite depuis 2009 et la deu-xième intifada dans les années 2000.

25L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Israël a enregistré ses plus bas ni-veaux de précipitations depuis le début de l’hiver par rapport à la moyenne nationale annuelle, selon les chiffres publiés dimanche par le service météorologique d’Israël.

« Par rapport au passé, il faut souligner que la variance de la pluie en novembre est assez grande, et il y a pas mal d’années où il y a très peu de pluie en novembre, » a déclaré le service météo-rologique, selon le site israélien Walla. « Toutefois, l’absence quasi-totale de précipitations sur le mois, comme cela est arrivé dans quelques-unes des sta-tions (de mesure), est rare. »

Le service météorologique a déclaré que dans certaines parties d’Israël, l’hiver 2013 a été jusqu’ici le plus sec depuis 55 à 70 ans.

La plupart des stations de mesure à tra-vers le pays ont enregistré moins de 10 millimètres de pluie pour le mois, par rapport aux moyennes de 80 à 110 mil-limètres dans les montagnes du nord, 70 à 85 millimètres sur la côte, et de 50 à 60 millimètres dans le centre monta-gneux du pays et les vallées du nord.

La plupart des stations ont enregistré moins de deux millimètres, et certaines n’ont enregistré aucune précipitation du tout. Et tandis que certaines régions ont enregistré de bonnes précipitations, dans la plupart des cas, tout est venu en même temps en un ou deux jours au

début du mois.

Le manque de pluie a été plus prononcé dans le nord, où les niveaux comme ceux de cette année n’ont été enregis-trés qu’à trois reprises, en 1946, 1962 et 2010.

Pour octobre et novembre combinés, les niveaux dans la plupart du pays sont à environ un tiers de la moyenne plu-riannuelle, et dans certaines parties de moins de 10 pour cent.

Par exemple, dans le kibboutz de Kfar Giladi, dans le nord, les niveaux sont à leur plus bas depuis 1943, lorsque la pluie a atteint 6% seulement de la moyenne, et dans le kibboutz Kfar Blum, il s’agit de l’année la plus sèche depuis 1949.

Avec le temps sec sont venues des tem-pératures plus chaudes, alors que la plu-part des jours de novembre ont enregis-tré une température plus élevée que la moyenne, et la plaine côtière en parti-culier connaissant le mois de novembre le plus chaud depuis 60 ans.

Toutefois, pour terminer sur une note plus positive, en dépit de la pénurie de pluie, au premier décembre, les eaux du lac de Tibériade (Kinneret) sont un mètre plus haut que ce qu’elles étaient à la même date en 2012. Cela est attribué aux précipitations relativement élevées de l’hiver dernier par rapport à l’année précédente.

Israël connaît l’un des hivers les plus secs jamais enregistrés

Les contribuables israéliens ont versé 940.000 dollars pour finan-cer l’an dernier l’entretien des trois résidences du Premier ministre Ben-jamin Netanyahu, suscitant les cri-tiques des médias qui ont fait leurs gros titres dimanche soir sur ce mon-tant.

Ce chiffre a été rendu public par le bu-reau du Premier ministre à la demande du Mouvement pour la Liberté de l’In-formation.

Les médias ont surtout relevé dans le détail des comptes, la note d’eau de 23.000 dollars pour la villa personnelle équipée d’une piscine de M. Netanyahu à Césarée dans le nord du pays, où le Premier ministre passe une partie de ses

week-ends.

Parmi les autres factures, figurent une note de 1.700 dollars pour des bou-gies odorantes destinées à la résidence officielle à Jérusalem et 5.700 dollars consacrés aux arrangements floraux.

Le montant total des dépenses a dépas-sé le budget prévu de 340.000 dollars, selon les chiffres rendus publics par le bureau de M. Netanyahu. Et c’est sans parler des factures d’eau: plus de 20.000 dollars en un an – avec l’obliga-tion de payer la « taxe sécheresse » qui touche les plus gros consommateurs d’eau du pays.

Dans un communiqué, le bureau du Premier ministre, qui effectue une

visite à Rome, a accusé les médias de se livrer contre lui à « un traitement in-juste », en soulignant que les montants des dépenses de 2012 correspondaient en partie à des impayés qui dataient des années précédentes.

« Il n’est pas possible d’effectuer une séparation totale entre les dépenses liées à la résidence de fonction du Premier ministre (à Jérusalem) et sa propriété familiale privée (…) Les dé-penses pour le logement privé de Césa-rée comprennent notamment des me-sures de sécurité du Premier ministre », a ajouté le bureau de M. Netanyahu en faisant allusion aux salaires des gardes du corps.

Par Antoine Chatrier

Le « coût » de la famille Netanyahu choque les israéliens…

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Chaque année, 1.000 incendies ont en moyenne lieu dans les forêts israé-liennes, forêts qui couvrent un peu plus de 7% du territoire. Le départe-ment de recherche du ministère de la Sécurité publique, en collaboration avec des chercheurs en météorologie et comportement des incendies de forêt, a développé une technologie permettant de prédire la propaga-tion des incendies, appelé Matash.

Une coopération israélo-américaine“C’est le premier système Weather Re-search Forecasting (WRF) opérationnel dans le monde”, explique le gestion-naire de systèmes d’informations géo-graphiques Shai Amram. Le système Matash comprend deux composants principaux. Le premier recueille les données météorologiques telles que la température, l’humidité, les précipita-tions, la direction du vent et sa vitesse. Il recueille également des données sur les infrastructures, telles que les condi-tions topographiques, une carte des matériaux inflammables et le niveau d’humidité de la végétation. Le second composant du système est un modèle de propagation d’incendie. Il s’appuie sur Google Maps et Google Earth et comprend :- une carte bidimensionnelle ;- un modèle en trois dimensions ;- une carte des zones à haut risque ;- les prévisions météorologiques des trois prochains jours ;- les prédictions du comportement de l’incendie.

A eux deux, ces composants créent une image unique et complète. Ces compo-

sants ont été développés par le Natio-nal Center for Atmospheric Research (NCAR) – un institut de recherche amé-ricain – avec l’aide d’autres agences et organismes gouvernementaux, y com-pris l’US Air Force et la Marine.

De nombreux utilisateursEn cas d’incendie, Matash fournit des informations sur deux paramètres prin-cipaux : la vitesse à laquelle le feu pro-gresse et l’intensité de l’incendie sur l’avant et les côtés. Les prédictions à une heure sont fournies en 15 minutes et les prédictions à 6 heures en 30. De plus, il met lui-même à jour ces infor-mations toutes les 6 heures. Cela per-met de décider si une zone doit être évacuée, où doit être combattu l’incen-die et par quels moyens. Le système Matash peut être utilisé par toutes les agences de secours et de protection de l’environnement : les pompiers, la police, les agences de protection des forêts, etc.

Toutes ces qualités devraient séduire de nombreux pays : Israël a récemment présenté son système Matash à des re-présentants de pays comme l’Espagne, la Bulgarie, le Kenya et la Corée du Sud à l’occasion d’une conférence sur la sécurité intérieure à Tel-Aviv l’au-tomne dernier.

Guillaume SicardVolontaire international chercheur au Technion – Israel Institute of TechnologySource: http://www.bulletins-elec-troniques.com

Matash: un système israélien de prévision d’incendies

Des médecins israéliens ont ôté une partie dysfonctionnelle du cerveau d’un patient sans anesthésie

Pour la première fois en Israël, et avec seulement une poignée de précédents dans le monde, les médecins du Centre médical Rambam de Haïfa ont retiré une partie dysfonctionnelle du cerveau d’un patient atteint de tremblement en utilisant des ultrasons au lieu de procé-

der à une chirurgie invasive.

Le tremblement essentiel, souvent ap-pelé « tremblement familial », est une maladie neurologique qui peut toucher les mains, la tête ou les cordes vocales et qui n’a pas de cause établie (d’où le terme d’essentiel).

Un homme agé de 73 ans, incapable d’écrire son nom clairement ou même de tenir une tasse de thé sans la renver-ser, a vu sa condition physique gran-dement améliorée après la procédure indolore d’ablation par la chaleur des tissus profonds du cerveau.

Cette technique d’ablation a été opérée alors que le patient était complètement éveillé et a été rendue possible grâce à

une technologie israélienne ultra déve-loppée utilisée à l’origine pour éliminer les excroissances fibreuses bénignes de l’utérus (fibrome).

Une souris d’ordinateurLe professeur Menashe Zaaroor, du service de neurochirurgie, à utilisé une souris d’ordinateur pour diriger un mil-lier de faisceaux ultrasoniques focalisés sur le thalamus (partie située à l’arrière-centre du cerveau).

Cette technologie a été développée dans le cetre de recherche de l’université du Technion à Haifa et expérimentée au Centre médical Sheba à Tel Hashomer dans la banlieue de Tel-Aviv.

par Rambam

Israël révolutionne la neurologie

Le 30 mars 2014, UP débutera ses opérations. Il s’agit d’une nouvelle compagnie low-cost filiale d’El Al. Elle desservira, dans un premier temps, 5 destinations en Europe.

Le 26 novembre 2013, El Al a annoncé le lancement de sa propre filiale low-cost : UP. Cette nouvelle compagnie devrait débuter ses opérations le 30 mars 2014.

Elle disposera d’un Boeing 737-800 de deux classes : Economy et Economy Plus. Le transporteur devrait desservir des destinations en Europe. D’après une annonce publicitaire, ses premières

liaisons iront vers Berlin, Budapest, Prague, Kiev et Larnaca.

Les 4 premières seront reliées à Tel Aviv par 11 fréquences hebdomadaires. Seuls 6 vols par semaine sont, en re-vanche, programmés sur Larnaca.

Selon le Journal de l’Aviation, deux tarifications seront disponibles : Basic UP, un tarif ultra low-cost avec un seul bagage cabine gratuit et UP Smart qui offre davantage de services comme un bagage en soute et l’accès au lounge d’El Al à Tel Aviv.

source :tourmag

UP : El Al lance sa compagnie low-cost

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 4 Décembre au 10 Décembre 2013

Elie Barnavi trace l’horizon de l’Etat d’Israël

Dans une opinion publiée sur I24news, Elie Barnavi s’interroge : « Où en sera Israël à l’ »Horizon 2020″ ? ». Il s’agit là, bien sûr du huitième programme-cadre de recherche et développement de l’Union Euro-péenne pour la période 2014-2020 dénommé Horizon 2020, lequel l’Etat d’Israël a décidé d’y participer malgré l’oukase européenne d’ex-clure financièrement toutes les enti-tés israéliennes situées au-delà des « frontières de 1967 ». Décision euro-péenne qui trace d’avance les fron-tières de l’état juif alors que l’UE est garante des Accords d’Oslo stipulant que celles-ci doivent être négociées directement entre les belligérants.

« Capitulation » israélienne qui ef-fraie l’ancien ambassadeur d’Israël en France qui conclue :« Mais cela donne un avant-goût de ce qui adviendra le jour où les alliés majeurs d’Israël, les Etats-Unis et l’Eu-rope, décideront que le jour est venu de traduire leurs principes dans les faits.

Ce jour-là, il ne sera plus question d’une poignée d’euros, mais de la sur-vie de l’Etat juif. »

La science fiction n’étant apparemment pas l’art premier de l’auteur, il laisse à l’imagination de chacun ce qu’Israël doit faire pour arrêter de ‘’lasser’’ ses « alliés majeurs » et assurer sa survie ? Y réfléchir semble lui être inintéressant ! Ce qui est plus que surprenant pour

un ancien ambassadeur sensé et habitué à prévoir l’avenir politique immédiat !

Si l’on se fie aux exigences musul-manes et aux sympathies et intérêts diplomatiques et mercantiles de l’UE, chacun se doutera de ce que doit entre-prendre « l’entité sioniste » pour sur-vivre.

L’Autorité palestinienne refuse abso-lument que Tsahal garde les frontières de la « Palestine » à naître. Faut-il, en conséquence, qu’Israël mette entre les mains de l’OLP, voire du Hamas sa sé-curité ? Ces derniers ayant déjà fait fuir les ‘’courageux’’ observateurs onusiens chargés par des accords internationaux de surveiller la frontière égypto-ga-zaouite, chacun doutera fortement que même le plus consensuel israélien ac-cepte cette revendication !

L’Autorité palestinienne (AP) réclame le « droit de retour » pour les « réfugiés » qui désireraient ‘’revenir chez eux’’ en Israël même. Doit-on permettre à des centaines de milliers d’étrangers d’intégrer l’état juif et, ainsi par la dé-mographie, participer volontairement à son éradication ? Des centaines de mil-liers préférant, comme il se doit, habi-ter un pays prospère et démocratique plutôt qu’une dictature où la corruption règne en maître. Le quidam israélien, toujours aussi consensuel, mettra t-il l’avenir de ses enfants entre les mains d’individus n’ayant que de la haine envers ceux qui leur ont ‘’volé‘’ leur

‘’Palestine’’ en 1948 ?

On gage que non !

« Le troisième lieu saint de l’Islam » doit être, dixit les ‘’faiseurs de paix’’ de l’AP, entièrement entre les mains de l’Islam. D’ailleurs, ne se trouve t-il pas hors les limites des « frontières de 1967 », lesquelles doivent-elles être celles de l’état juif ? Le peuple juif doit-il, en conséquence et toujours pour garantir sa survie, renoncer au le lieu le plus saint de sa religion et le céder à l’Ouma alors que cette ville n’est pas même citée dans le Coran ?

Comme chacun peut le voir, trois sujets parmi d’autres qui font que l’Etat d’Is-raël, état du peuple juif, soit se démet et met sa survie en péril et annihile sa raison d’être, soit s’y refuse et met…sa pérennité en danger car lassant ses alliés majeurs occidentaux.

Deux choix mais une seule fin !

Le hic de cette triste conclusion étant, évidemment, que l’ex-ambassadeur contribue, jour après jour, à nuire, par ses articles idéologiques, à l’état qu’il dit aimer ! Une doctrine qui justifie et légitime la contrainte exercée sur le seul peuple incontestablement prêt à une paix réelle.

On aurait cependant tant apprécié qu’il nous donne, de temps en temps, des indications précises quant aux gestes que doivent faire les ‘’Palestiniens’’, ceux-ci refusant jusqu’à reconnaître au peuple juif son droit à l’autodétermina-tion sur la terre ancestrale, voire tout simplement sur la terre attribuée par le droit international dont ils sont prompts à réclamer son application.

Cela sera-t-il pour un prochain article ? Seuls les naïfs le croiront !

Publié par Victor Perez

Iran-Turquie : les échanges de renseignements se démultiplient.

L’ambassadeur d’Iran à Ankara affirme que les deux pays resserrent leurs relations en matière de rensei-gnements. On estime qu’Erdogan se rendra en visite à Téhéran l’an pro-chain, et que Rouhani se rendra à Ankara en janvier.

La Turquie s’est détournée d’Israël et rapproché de l’Iran : En dépit des dé-mentis turcs, concernant le fait qu’An-kara « ait révélé l’identité d’espions israéliens à l’Iran », des voix à Téhéran admettent que les échanges de rensei-gnement entre les deux pays se sont

améliorés et continuent à progresser.

L’Ambassadeur d’Iran en Turquie, Ali Reza Bikdeli a déclaré que Téhé-ran maintient des relations étroites avec les agences de renseignements turques. Selon le journal saoudien As-harq Alawsat, l’ambassadeur iranien a déclaré aux journalistes à Ankara qu’il y a une amélioration importante de la coopération entre les agences de rensei-gnements des deux pays.

Le Washington Post a révélé, le mois dernier, que la Turquie a “vendu” un ré-seau d’espionnage israélien opérant en Iran. L’éditorialiste David Ignatius, qui est en cheville avec des responsables de l’Administration Obama affirmait que la Turquie avait donné aux renseigne-ments iraniens l’identité de dix espions locaux, qui rencontraient leurs officiers traitants du Mossad en Turquie. La Turquie a été prompte à démentir ce reportage, prétendant qu’il était « sans fondement ».

Le Premier Ministre Recep Tayyip Erdogan (Photo : AP)

Cette semaine, le Ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu s’est rendu à Téhéran, quelques jours après la signature d’un accord intéri-maire sur le nucléaire, à Genève. Les

discussions entre les deux parties se sont naturellement retournées, autour de la crise syrienne, sur laquelle les deux pays ont des visions du monde totalement opposées.

Cependant, lorsque la rencontre entre les deux ministres des affaires des deux pays touchait à sa fin, le Ministre ira-nien Zarif a annoncé que la Turquie et l’Iran s’accordent sur la nécessité cde mener la Syrie au cessez-le-feu, en vue des négociations de paix à Genève. Le Ministre turc s’est joint à l’appel de son homologue iranien.

L’Ambassadeur iranien à Ankara a ajouté que Téhéran veut aider la Tur-quie à restaurer ses relations avec le régime syrien, à la suite d’une déterio-ration significative, depuis l’éclatement de la guerre civile en Syrie.

Pendant ce temps, le journal turc Za-man rapportait que le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahou et Er-dogan ne se sont pas adressé la parole depuis mars, c’est—à-dire, le jour où Barack Obama, en visite en Israël, a exigé ce contact, on se demande encore pourquoi.

Roi Kaisynetnews.comAdaptation : Marc Brzustowski.

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