israël actualités n°231

20
GRATUIT - Numéro 231 - Edition du Mercredi 5 Novembre 2012 Journal Israélien en langue française Johnny en Israël « Vous êtes un peuple magnifique ! » Yan Le Floch Zal, tu nous as quitté ven- dredi brutalement. Nous venons de l’apprendre avec une trés grande tristesse. Toi qui était présent par- tout, nous avons perdu un véritable ami. Toutes nos condoléances à ta famille et à tes collè- gues et amis. Tu nous manqueras. Repose en paix. Baroukh dayan haemet.

Upload: epsilon-media-associes

Post on 26-Mar-2016

220 views

Category:

Documents


5 download

DESCRIPTION

Toute l'Information en Provenance d'Israël

TRANSCRIPT

Page 1: Israël Actualités n°231

GRATUIT - Numéro 231 - Edition du Mercredi 5 Novembre 2012 Journal Israélien en langue française

Johnny en Israël« Vous êtes un peuple magnifique ! »

Yan Le Floch Zal,tu nous as quitté ven-dredi brutalement. Nous venons de l’apprendre avec une trés grande tristesse.Toi qui était présent par-tout, nous avons perdu un véritable ami.Toutes nos condoléances à ta famille et à tes collè-gues et amis.Tu nous manqueras.Repose en paix.Baroukh dayan haemet.

Page 2: Israël Actualités n°231
Page 3: Israël Actualités n°231

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :

Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00

L’élection du prochain président américain est toujours indécise au moment où je vous écris cet édito. En effet, la tension est palpable entre les deux camps, démocrate et républicain, où les supporters de chaque candidat gesticulent de toute part pour convaincre les derniers électeurs indécis de choi-sir leur poulain ... En Israël, la préférence, d’après les derniers sondages, serait plutôt en faveur du candidat républicain Mitt Rom-ney qui a toujours affiché son coté pro-israélien et qui n’a pas hési-té à déclarer dans ses différents déplacements, son attachement à la sécurité d’Israël. Contraire-ment au Président en place, Barak Obama, le candidat démocrate qui n’a fait pendant son mandat que le minimum syndical en mettant, à quelques rares occasions, Israël dans des situations tendues avec son ami et allié Américain. Aucun Président américain avant lui n’avait osé le faire ! Les deux can-didats, malgré l’importance qu’a pour eux Israël, axeront leurs prio-rités plutôt vers le rétablissement de l’économie américaine, la baisse du chômage et la sécurité, plus particulièrement contre les risques d’attentats aux Etats-Unis.

Il faut donner aussi saluer le premier ministre israélien Benjamin Netanya-hu, reçu par le Président de la Répu-blique François Hollande, en visite officielle à Toulouse, en France. Ils se sont déplacés à Toulouse pour rendre hommage aux victimes de l’attentat perpétré dans l’école Ozar Hatorah où des enfants avaient été exécutés

par un extrémiste islamiste parce qu’ils étaient Juifs ... Le Président Hollande a poursuivi : « La France combattra sans relâche l’antisémi-tisme car la sécurité des Juifs est une cause nationale », a déclaré le chef de l’Etat au collège-lycée Ohr Torah (ex-Ozar Hatorah), devant lequel ont péri Gabriel et Arieh Sandler (4 et 5 ans), leur père Jonathan (30 ans) et Myriam Monsonego, une fillette de 8 ans. Ensuite, le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a pris la parole en rendant hommage, bien évidemment, aux victimes de l’école mais est également revenu sur l’as-sassinat des soldats français, musul-mans et chrétiens ; après quoi le pre-mier ministre, devant les caméras du monde entier, a commencé à chanter AM ISRAEL HAI, suivit de la Tikva et de la Marseillaise reprises en cœur ... Am Israel HAi, Am Israel Hai ... sous les yeux du président François Hollande.

Et un dernier coup de chapeau, mais vraiment un très grand coup de cha-peau à Johnny Halliday qui a assu-mé son concert en Israël malgré les menaces des mouvements anti-Israé-liens qui avaient mis la pression pour que Johnny ne fasse pas son concert. Mais il a fait mieux en allant à Jéru-salem et en déclarant qu’en 1967, il avait voulu rejoindre Israël pendant la guerre des 6 jours pour s’engager mais la guerre était déjà finie. Il a enfin déclaré dans une foule immense venue acceuillir Johnny : « vous êtes un peuple formidable »

Alain Sayada

Am Israel Hai - Am Israel Hai

Page 4: Israël Actualités n°231

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Le Président de l’Autorité palesti-nienne a accordé le deux novembre dernier une interview à la deu-xième chaîne israélienne. Au micro du journaliste Udi Segal, Mah-moud Abbas a assuré qu’il n’avait pas l’intention de revivre dans la maison de son enfance à Tsfat. « Je veux voir Tsfat. C’est mon droit de voir, mais pas de vivre là-bas » a-t-il déclaré en anglais.par:Victor perez

« Je suis un réfugié, je vis à Ramallah, je crois que la Cisjordanie et Gaza sont la Palestine et que les autres par-ties sont Israël ». « La Palestine pour moi, maintenant, ce sont les fron-tières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale », a-t-il insisté. Cha-cun conclura de ces quelques mots que l’exigence d’un ‘’droit’’ de retour de quelques millions de « réfugiés pa-lestiniens » au sein de l’Etat d’Israël est abandonnée et que celui-ci sera le pays du peuple juif.

Aussitôt la gauche israélienne, avec le Président Shimon Pérès, à sa tête salua « Les mots courageux d’Abou Mazen (qui) prouvent qu’Israël a un vrai partenaire pour la paix ». « Ce sont des mots importants. Nous devons, tous, les traiter avec le plus grand respect ». « Les positions de M. Abbas sont parfaitement en ligne avec celles d’Israël et de la grande majorité de la population, qui soutient la solution de deux Etats pour deux peuples » a-t-il ajouté.

Le Premier ministre Benjamin Neta-nyahou, sceptique, assura en conseil hebdomadaire des ministres que « Ces propos montrent à quel point des pourparlers directs et sans condi-tions préalables sont nécessaires ». « Seuls de tels pourparlers montreront si Abou Mazen est vraiment sérieux », a-t-il ajouté en se déclarant « prêt immédiatement à un tel dialogue ».

Le Hamas, en revanche, a condamné les propos de Mahmoud Abbas qui ont provoqué des manifestations de protestation dans la bande de Gaza. Plusieurs milliers de Palestiniens ont manifesté et scandé « Dehors, dehors, Abou Mazen » en brûlant des portraits du président de l’Autorité palestinienne.

Le Premier ministre Ismaël Haniyeh, a affirmé que M. Abbas n’avait « pas le droit de renoncer aux droits des réfugiés ». « Il ne parle pas en leur nom ». Devant ce tollé les ‘’belles paroles’’ du Président de l’AP furent contredites par lui-même lors d’une nouvelle interview accordée le trois novembre à une télévision égyp-tienne.

Celui-ci a précisé qu’il n’avait pas abandonné la revendication du « droit de retour », que sa déclaration précé-dente devait être considérée comme son point de vue sur sa situation per-sonnelle, et que « le droit du retour est sacré et que personne ne peut l’enle-ver » aux ‘’palestiniens’’. En un mot du vent pour pas grand-chose.

Il est vrai que Mahmoud Abbas est un habitué du genre. Déjà, lors de la précédente campagne législative israélienne de 2008-2009 l’Autorité palestinienne s’était autorisé l’achat d’encarts publicitaires dans des journaux israéliens pour assurer, là encore, qu’Israël avait un ‘’partenaire pour la paix’’.

Une paix évidemment saoudienne qui exigeait de la part de l’Etat juif un retrait total de tous les territoires conquis suite à la guerre de légitime défense des six jours, y compris Jéru-salem, mais aussi un accord sur une « solution juste au problème des réfu-giés palestiniens, conformément à la résolution 194 ». Une ‘’solution’’ visant explicitement un « droit de retour » au sein de l’état hébreu.

En échange, les cinquante-sept pays musulmans s’engageraient à consi-dérer le conflit israélo-arabe comme terminé et à établir des relations nor-males avec un Israël étréci, de fait, aux frontières d’Auschwitz, sommé de reconnaître le problème des « réfu-giés palestiniens » et de le solution-ner en son sein. Ce qui s’apparente à une paix des cimetières. C’est à ces simples raisonnements que chacun jaugera les gesticulations de Mah-moud Abbas.

Des contorsions verbales servant l’espoir de pouvoir influer sur le choix des électeurs israéliens en leur faisant miroiter la Paix dès lors que Benjamin Netanyahou et la droite ne seront plus en place. Une invite sour-noise qui n’empêcha pas ceux-ci de présider le Conseil israélien en 2009 et qui, probablement ne les gênera pas pour être une nouvelle fois réé-lus. La seule question intelligible qui se pose est de savoir si le Président de l’AP sera encore en place lors de la prochaine campagne électorale et s’il nous remettra encore une fois ce même plat indigeste à une paix juste et durable pour la région ?

Publié par Victor PEREZ

Mahmoud Abbas remet le couvert

L’administration Obama et l’Union Européenne poussent le président des arabes de Judée et Samarie, Mahmoud Abbas, de reporter sa demande de reconnaissance aux Nations Unies.

L’un des arguments utilisés dans les pourparlers avec les palestiniens est que lancer une telle action avant les élections israéliennes jouera en fa-veur du premier ministre Benyamin Netanyahou et du ministre des af-faires étrangères Avigdor Lieberman, affaiblissant par la même occasion les forces du centristes et gauchistes.

Les diplomates occidentaux craignent que les élections israéliennes se tra-duisent par un durcissement de la réponse d’Israël à la demande de reconnaissance arabe à l’ONU, allant jusqu’à imaginer qu’Israël annexe des territoires, annule les accords d’Oslo et adopte le rapport Lévy.

Les responsables israéliens estiment que, malgré les pressions américaines et européennes, les arabes de Judée Samarie sont déterminés a présenter leur candidature à l’ONU, soit le 15 novembre, le jour où Arafat a procla-mé l’indépendance en 1988, ou le 29 novembre, la jour où l’ONU a voté en faveur du plan de partage, et «journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien».

Des informations suggèrent que la Norvège a élaboré un projet de réso-lution à l’assemblée générale qui pro-pose que l’AP reçoive le statut d’état non-membre en échange de son enga-gement à reprendre immédiatement les pourparlers de paix. La Norvège espère obtenir le soutien de tous les 27 membres de l’Union Européenne, mais il semble que toutes les nations européennes ne soient pas d’accord sur la question.

Pendant ce temps, l’autorité palesti-nienne se prépare à la possibilité que son statut à l’ONU soit mis à jour et prépare un certain nombre de mesures diplomatiques contre Israël.

Les palestiniens travaillent auprès de la cour internationale de justice pour charger le premier ministre Netanya-hou, le ministre des affaires étran-gères Lieberman et les dirigeants de implantations juives de Judée Sama-rie de crimes de guerre. Le ministère des affaires étrangères s’efforce pour sa part de contenir l’effet de la candi-dature palestinienne, les ambassades israéliennes ont été chargées de pré-senter aux dirigeants étrangers les dé-clarations des dirigeants palestiniens promettant qu’ils reprendront les né-gociations sans conditions préalables si leur offre était acceptée.

L’administration Obama et l’Union Européenne poussent Abbas à reporter sa demande à l’ONU

Cela se produit tous les quatre ans, alors que l’élection présidentielle américaine ballotte : j’ai l’impres-sion d’être un étranger. Ceci c’est parce que les bulletins de nouvelles qui sont déversés n’ont aucun inté-rêt: des statistiques sans significa-tion (171 000 emplois créés en oc-tobre, taux de chômage en hausse de 0,1 pour cent à 7,9 pour cent), par Daniel Pipes

Des informations biographiques non

pertinentes (des affirmations préten-dant que Romney a délocalisé vers d’autres pays quand il était chez Bain Capital), et des bévues mémorables (Obama disant que «Le vote est la meilleure vengeance»).

Cette discussion limitée rate deux points essentiels: d’abord, les phi-losophies tout à fait contraires des Démocrates et des Républicains. Où est le débat sur l’égalité contre la li-berté, le gouvernement fédéral contre le fédéralisme, et sans parler de débat sur des sujets tels que l’éducation, l’immigration et l’islamisme? Quels sont les critères des candidats pour la nomination des juges fédéraux, leurs moyens pour résoudre la crise de la dette, ou leurs directives pour l’utili-sation de la force à l’étranger?

Qu’en est-il de la réaction scanda-leuse du gouvernement face aux événements de Benghazi le 11 sep-tembre 2012? On dirait presque que

les candidats tacitement se sont mis d’accord pour ignorer les problèmes les plus importants et les plus inté-ressants. Deuxièmement, le débat ne tient pas compte du fait que les can-didats ne sont pas des individus isolés mais des chefs à la tête de grandes équipes.

Quels sont les candidats au secréta-riat d’État, à la défense, et à la tré-sorerie, et pour le poste de procureur général? Qui sont les chefs probables du Conseil national de sécurité et du Conseil des conseillers économiques? Quelles sont les implications [poli-tiques] de chaque équipe entrant en fonction? Espérons que les électeurs puissent trouver leur voie à travers cette atmosphère putride de superfi-cialité.

Version originale anglaise: Super-ficiality Reigns Before the ElectionAdaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

La superficialité règne en maître avant l’élection à la présidence

Page 5: Israël Actualités n°231

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Le BNVCA salue le geste admi-rable, et plein de sens, accompli par Mr HOLLANDE Président de la République française qui a décidé d’ accompagner à Toulouse le Premier Ministre Israélien Ben-jamin NATANYAOU, pour par-ticiper ensemble à une cérémonie où se sont exprimés avec émotion a la fois soutien et solidarité aux victimes juives de l’école Or Torah , et à toute la communauté juive de France.

par:Sammy Ghozlan

Après les interventions très émou-vantes des parents des victimes les deux hommes d’état ont évoqué éga-lement les assassinats des trois sol-dats français. Le Président du BNV-CA Sammy Ghozlan présent à cette cérémonie , témoigne de la détermi-nation du Président de la République Française à lutter par tous les moyens contre le fléau de l’antisémitisme .

Le BNVCA applaudit ces déclara-tions sans ambiguité de François HOLLANDE; Sammy Ghozlan pré-sident du BNVCA a eu le sentiment

que le courant est bien passé entre les deux hommes d’état ,dont le but est désormais de lutter ensemble, cote à cote, contre le terrorisme qui met en danger les citoyens des deux pays. Le BNVCA soutient que la propagande palestinienne reste depuis 12 ans,la source essentielle de l’antisémitisme. Elle est de surcroît instrumentalisée par l’islam radical.

Le BNVCA considère que cette forme d’antisémitisme peut être éradiquée, si des décisions fortes sont prises, comme l’expulsion de prédicateurs et prêcheurs radicaux, la dissolution d’associations extrémistes, la mise en résidence surveillée de certains individus qui prônent la haine , ou endoctrinent de jeunes français pour en faire des Fofana et des Merah.

Pour le président du BNVCA une nouvelle ère est née à Toulouse ,très prometteuse pour les relations en la France et Israel. Le BNVCA est favo-rable à l’ouverture d’une enquête de nature à connaître la vérité sur le dos-sier de l’auteur de la tuerie antijuive de Toulouse Le BUREAU

Le BNVCA salue le geste admirable du Président de la République F.HOLLANDE

La DCRI est à nouveau critiquée pour son inaction dans l’affaire Merah suite à de nouvelles révéla-tions. Selon Libération, qui publie des extraits des auditions de deux policiers toulousains, la Direc-tion centrale du renseignement intérieur (DCRI) aurait volontai-rement ralenti les investigations concernant Mohamed Merah. Et ce alors même qu’elle avait été alertée de la dangerosité du jeune homme.

Les policiers toulousains du Ren-seignement avaient envisagé de transmettre le dossier de Mohamed Merah au parquet antiterroriste dès juin 2011, a révélé Libération. Mais les supérieurs hiérarchiques de la

DCRI n’auraient pas réagi à cette requête. Dans un rapport datant du 15 juin 2011, le directeur de la DCRI de Toulouse, Christian Ballé-Andui, et l’agent chargé du suivi de Merah évoquent un « potentiel de dange-rosité élevé ». Les deux hommes ne reçoivent alors aucun retour de la part de leur hiérarchie.

C’est seulement 5 mois plus tard qu’un « debriefing préventif » est réalisé par la DCRI. Mais là encore, aucun lien « entre Mohamed Merah et un éventuel réseau jihadiste » n’est fait. D’après les policiers toulousains, ce débriefing débouche sur une dimi-nution du « degré de surveillance relative à Mohamed Merah ».

« On ne travaillait plus directement sur lui », confie un des deux policiers. La DCRI suit une mauvaise piste Mais, selon le journal, ce ne sont pas les seules erreurs de la DCRI. Après la tuerie de Montauban, Christian Ballé-Andui alerte ses supérieurs d’une probable piste islamiste.

L’homme sait en effet que le régi-ment de Montauban, qui a été pris pour cible par Merah, « revenait de rotation en Afghanistan ». Mais là en-core, sa hiérarchie ne se fie pas à son intuition et examine avec attention « la piste de l’ultra-droite », mettant en attente la piste sur le salafisme.

© Jean-Patrick Grumberg

Merah : le refus de la DCRI de suivre la piste islamiste a été fatal aux enfants juifs de Toulouse

Page 6: Israël Actualités n°231

Pari réussi pour la société expodience et son président Marc Assous à l’occasion de l’organisation du premier salon Immobilier de Luxe en Israël qui se déroulait pour la premier fois à Deauville dans le prestigieux hotel le Normandie ou étaient présent une dizaine de promoteurs proposants leur projet du Nord au sud d’Israël, de nombreux visiteurs avaient fait le déplacement pendant ces deux jours, pari audacieux mais gagné ... Bravo Marco, maintenant à quand le prochain ...

Le Salon de l’Immobilier de luxe en Israël a rencontré un franc succès les 20 et 21 Octobre 2012 à Deauville

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Des électeurs des États du Nevada, de l’Ohio, du Kansas, de Caroline du Nord, du Missouri et du Colo-rado – dont quatre sont des swing states, ont eu une drôle de surprise, en allant voter. Ils ont choisi Mitt Romney sur une machine électro-nique, mais leur vote est arrivé sur Barack Obama. Ils ont entré de nouveau leur choix, mais le nom du président est apparu obstinément. Puis un troisième essai.

Est-ce un dysfonctionnement inno-cent … ou autre chose ? Cette ano-malie n’a pas échappé à l’attention du Comité national républicain, qui vient d’envoyer une lettre exposant ses préoccupations au secrétaire d’État. Sans être parano, s’il s’agit simple-ment d’erreurs innocentes, pourquoi vont-elles dans une seule direction : Barack Obama ?

Si ce n’est pas le cas, et que ces dys-fonctionnements vont dans les deux sens, où sont les reportages télévisés ? Après tout, si les votes d’Obama avaient été remplacées par Romney, ne croyez-vous pas que les grands médias libéraux en feraient leurs pre-mières pages ? Avez-vous eu vent de tels articles ? Ensuite, nous utilisons tous des distributeurs automatiques de billets, et presque tout le monde a

un iPad. Avez-vous déjà vu une inver-sion ?

Non bien sûr. Comment se fait-il que dans notre univers high-tech, seules les machines à voter sont sujettes à « erreur » ? Un début de réponse : la société espagnole Scytl compte les votes pour la Floride, West Virginia, Virginia, Mississippi, Alabama, Ari-zona, Caroline du Nord, Caroline du Sud, Kentucky, Arkansas (2), et des rumeurs circulent sur internet, et je dis bien des rumeurs, selon lesquelles le milliardaire d’extrême gauche George Soros serait actionnaire de Scytl.

Pour mémoire, George Soros, a été condamné pour délit d’initié dans l’affaire de la Société Générale, remontant à 1988. D’ailleurs Scytl compte aussi les votes de la France.

Le 7 novembre, regardez les son-dages en sortie des urnes. Ces son-dages sont si précis que les résultats doivent désigner les candidats. Ainsi, si les chiffres montrent une victoire de Romney dans un état, mais qu’elle va tout de même à Obama, on peut parier que les chances qu’il y a eu fraude sont importantes.

© Jean-Patrick Grumberg

Alerte ! Possible fraude électorale pour Obama dans les swing states

Page 7: Israël Actualités n°231

Une femme sur 10 est victime de violences conjugales (enquête EN-VEFF 2005).

Une femme décède tous les 2,5 jours sous les coups de son compagnon (Ministère de l’Intérieur 2009). Telles sont les informations qui ont fait prendre conscience à l’opinion pu-blique que la violence conjugale est un fléau social, un problème de so-ciété que les pouvoirs publics doivent prendre en compte.

En Israël aussi ces violences faites aux femmes sont en régulière aug-mentation, et finissent trop souvent en drame!. Notre communauté hélas n’est pas épargnée par ce phénomène.

La situation économique en berne en France est ailleurs n’est pas le seul facteur déstabilisant dans le couple, il existe bien d’autres raisons.

Depuis 1992 La F.N.S.F. gère le ser-vice téléphonique national d’écoute « Violences Conjugales - Femmes Infos Services ». Depuis mars 2007, le service VCI répond au 3919.

C’est un numéro d’écoute anonyme. Ce n’est pas un numéro d’appel d’urgence. En cas d’urgence, il faut évidemment appeler la police ou la gendarmerie, en composant le 17 (ou

le 112 d’un portable, appel gratuit).Une équipe de 20 écoutantes profes-sionnelles assure une écoute bien-veillante.L’écoutante instaure un climat de confiance qui permet à la personne victime de parler de la situation qui l’amène, de clarifier l’analyse qu’elle en fait.

L’objectif de cette écoute est de per-mettre à la personne d’agir, grâce à une information appropriée sur les démarches à suivre et sur le rôle des intervenants sociaux.

Si la personne le désire, elle peut être aussi orientée vers une association spécialisée qui pourra l’accompagner dans ses démarches comme l’associa-tion noaoserledire.fr.

Le 26 novembre prochain à l’ini-tiative de l’association NOA Nom-mer-Orienter-Aider un colloque sera organisé à l’Espace Rachi – Guy de Rothschild 39 rue Broca Paris 5éme. Tél : 01.47.07.39.55.

Les thèmes abordés : Violences Conjugales «Comprenons-Agissons» «Le Couple au sein du Judaïsme et Violences Psychologiques».

Les principaux intervenants seront : Nicole Silber, Madame Joëlle Berheim Psychanalyste, Le Rabbin Michael Azoulay de Neuilly,Yael Scemama journaliste, Madame An-nie Rose Cohen, Docteurs Robert Neuburger et Marie France Hiri-goyen.

Saluons cette initiative qui permet-tra de jeter un coup de projecteur sur ce sujet préoccupant, qui ne doit pas demeurer tabou dans notre commu-nauté.

Yvan Lellouche

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

On serait tenté de répondre par l’affirmatif ! La preuve est que selon la presse locale qui cite des «sources sûres et convergentes», les services de police de Médenine et de Gabès dans le sud tunisien viennent de démanteler la semaine dernière, un dangereux réseau qui préparait des actions terroristes ciblées (anti-juives), en kidnappant des juifs de la «Hara» de Zarzis, qui est le quartier où ils résident. Ces rapts avaient été préparés pour réclamer de fortes rançons à la communauté. La presse locale, clairvoyante, affirme qu’il s’agit là aussi de faire fuir les juifs de Tuni-sie par des moyens de pression vers l’étranger !

Le cerveau de ce groupe, un agent de la sécurité chargé de la protection des juifs dans le sud tunisien, a entre-pris de recruter des jeunes désœuvrés après avoir obtenu un prêt bancaire. Il se serait fait remboursé ses dépenses en recevant les premières rançons.

Il faut dire que depuis le départ de Ben Ali beaucoup d’individus à Tunis et dans d’autres villes, se sont trouvé une nouvelle vocation : celle «d’agent de sécurité», en particulier sur les personnes d’origine juive. Un marché juteux!. Pour ce qui est du cerveau du groupe de Zarzis, ce der-nier avait acquis une voiture immatri-culée en Libye, ainsi que des armes à feu sophistiquées de même qu’il avait loué plusieurs autres véhicules en son nom. Bref, la bande devait, sous la houlette du policier connu pour son appartenance à la mouvance islamiste extrémiste (et paradoxa-lement, en charge de la sécurité des juifs!), mettre à exécution son plan un vendredi soir, après l’entrée du chabat, au moment précis où les juifs aiment sortir parait-il se promener sur les bords de mer, histoire de ce dé-tendre…On ne sait pas officiellement comment le plan a été déjoué mais se-lon les sources, tous les suspects ont été arrêtés grâce à une «balance» et la communauté juive se sent à présent

rassuré. Mais pour combien de temps encore?

C’est la première fois depuis plu-sieurs décennies qu’un pareil plan a été mis à jour en Tunisie. Depuis la chute de Ben Ali, tout comme depuis la chute de Moubarak en Egypte, les velléités anti-juives de toutes sortes semblent être à l’ordre du jour dans ces pays. Il est également à déplo-rer que depuis ces révolutions dites du «printemps arabe» des hordes de «désœuvrés» de Lampedusa déferlent sur la France et particulièrement à Paris. Conséquences, plusieurs de nos coreligionnaires notamment âgés se font régulièrement attaqués et dé-troussé dans le quartier de Belleville. Ces faits ont été signalés à maintes reprises au SPCJ et à la Police.

Notre communauté est malmenée par ces «sauvageons» d’origine maghré-bine. Les prêches de certains imams sont des appels à l’intolérance et c’est d’ailleurs ce qui a justifié le retour à la frontière de l’un d’entre eux la se-maine dernière. Leur haine anti juive inquiète ! Et les événements semblent donner raison à Benyamin Netanya-hou lorsqu’il affirme depuis Toulouse que le seul pays où les juifs sont en sécurité reste Israël.

Quoi qu’il en soit, disons le clai-rement à nos frères de Tunisie, à force de fermer les yeux et de faire la sourde oreille, on fini par le regretter!.D’ailleurs un vieux pro-verbe judéo-arabe nous apprend : «Ne reste pas sous un mur croulant en réclamant l’aide du ciel!»

Yvan Lellouche

Y a-t-il danger pour les juifs de Tunisie?

Violences Conjugales

Selon les statistiques publiées par l’Administration générale des af-faires civiles de Gaza, le nombre de nouveau-nés dans la bande de Gaza a atteint au cours du mois d’octobre un record de 3 978 nais-sances, soit 128 par jour. Les sta-

tistiques montrent que le prénom «Mohamed» est le plus populaire pour les nouveau-nés dans la bande de Gaza, sur l’année écoulée

Selon le site Web du sondage, « Mohamed » a été donné plus de 300

fois, suivi par le prénom « Ahmed. » Quant aux prénoms féminin, il s’agit de « Jenny », « Lian » et « Rahaf. » Au total, 51,5 % des nouveaux-nés sont des garçons (2 051 naissances) contre 1 927 filles. Des chiffres qui montrent bien que les Gazaouis n’ont pas vraiment l’air de s’inquiéter de la soi-disant « crise économique » qui touche la région.

Si l’on devait comparer Gaza et la France, pays où il y a le plus de nais-sance en Europe pour 1000 habitants, on se rend compte que les gazaouis sont bien plus « actifs » que les fran-çais. Si les populations étaient équi-valentes, les français devraient avoir 5856 bébés par jour, alors qu’ils n’en ont que 2274, pour être au niveau des habitants de Gaza…

Niso Amzar

Gaza enregistre un record de naissances : 128 par jour !

Page 8: Israël Actualités n°231

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Notre paracha commence ainsi : «Voici la vie de Sarah.. » Pourtant aussi surprenant que cela puisse paraitre, elle nous relate sa mort! Ceci vient nous apprendre dit le Talmud : que les sages même après leur mort sont appelés «vivants», car leur enseignement ne s’inter-rompt jamais. Ainsi la vie et la mort de Sarah iménou doivent ser-vir d’exemple à toutes les femmes d’Israël. Mais pourquoi donc Sa-rah représente le modèle parfait de la femme juive? Pour répondre, nous devons d’abord comprendre ce qu’est la féminité juive, telle qu’elle est décrite dans la Thora. Contrairement aux clichés qui sont colportés, le judaïsme a un profond respect de la femme!. D’ailleurs une des principales préoccupations des Sages dans le Talmud a été d’éviter que la femme ne soit considérée comme un objet. Voilà pourquoi il ont institués les Kidouchine et les Nisouim . L’homme a l’obligation d’aimer et de respecter sa femme plus que lui-même ordonne le Tal-mud! Cela aura pour conséquence de grandes bénédictions pour le foyer. Par ailleurs du point de vue des relations intimes, la thora inter-dit formellement à l’homme une relation non consentie de la part de la femme, laquelle doit être consi-dérée pour elle-même.

Hélas ! Beaucoup trop d’entre elles sont maltraitées de part le monde…En fait dit le Zohar la relation entre un homme et une femme est com-parable à la projection, d’une union céleste, celle entre HM et le Klâal Israël, qui est appelée l’épouse d’HM dans le Cantique des Cantiques et le Zohar.

Mais la femme dans la Thora n’est pas que l’épouse, quant bien même son rôle essentiel est de construire le foyer, et de transmettre la tradition et l’éducation aux enfants.Lla Bible énumère de nombreuses femmes au-devant de la scène de l’histoire poli-tique du peuple d’Israël. La Guemara affirme que la libération d’Egypte ne s’est faite que grâce au mérite

des femmes, toutes les femmes de la trempe de Myriam et Yohévét (la sœur et la mère de Moïse). C’est d’ailleurs sous l’impulsion de Myriam que naquit le prophète de tous les temps Moïse et c’est grâce à l’abnéga-tion des sages-femmes juives que le peuple grandit de façon exponentielle en Egypte. C’est elles encore qui font avancer l’histoire du Peuple d’Israël, chaque fois que celle-ci semble dans l’impasse.

Sans la prophétesse Dévorah, qui était juge et Chef national, sans Ruth la Moabite de qui sortira Le Roi Da-vid, et bien sûr Esther qui fit annuler le génocide décrété par Aman (le mé-chant) contre les juifs , le peuple juif aurait disparu! Haz vechalom. Nous retrouvons chez les matriarches ces caractéristiques et parfois même elles iront contre l’opinion de leur mari, pour faire avancer l’histoire dans le sens voulu par D-ieu. C’est ainsi pour Sarah, lorsqu’elle décide de renvoyer Agar et son fils Ichmaël…dont elle comprend le jeu néfaste qu’il entre-tient avec Isaac!. Sarah avait compris la première, qu’Ichmaël pourrait en-traîner Isaac vers des déviances irré-versibles, alors elle demande à Abra-ham de le chasser. Abraham hésite, il ne sait quelle position adopter, alors D-ieu va trancher de façon catégo-rique : «Kol achér tomar élékha Sarah chéma békhola!» «Tout ce que te dira Sarah, tu obéiras à sa voix, car c’est par Itsaac que tu auras une postérité après toi!». Il est écrit dans Ichêt Hail- La femme vertueuse- ce texte rédigé par le Roi Salomon : «Une femme vaillante est une couronne pour son mari». Rabi Aha explique qu’il s’agit d’Abraham, qui ne fut couronné que grâce à Sarah, mais elle ne le fut pas grâce à lui!». C’est grâce à elle aussi qu’il va s’enrichir nous disent les commentateurs. Elle sut imposer ses bonnes décisions à son mari au moment opportun, tout comme Rivka qui prendra l’initiative du choix entre Yaacov qui sera le géniteur du peuple d’Israël et Esaü celui de Rome. Le Talmud affirme que celui qui désire s’enrichir devra honorer son épouse!. Le Talmud précise également qu’une

femme idéale construit sa maison !. Mais d’où donc provient à la femme cette compréhension des choses ou cette anticipation des événements? En fait pour le comprendre, disent les khakhamim, il faut remonter à l’origine même de la création de la femme… Comme il est écrit dans la Thora, elle fut créée à partir de la côte d’Adam, le premier être humain, déjà créé à l’image de D-ieu. Rappelons qu’Adam, fut créé à partir de la pous-sière de la terre, élément évidemment inférieur à l’homme. De plus, ce sera D-ieu lui-même, «sans le consente-ment des anges», qui façonnera la femme contrairement à l’homme. Car en effet D-ieu dit à propos de l’homme : «Naasé Adam !» faisons l’homme à notre image… s’appuyant sur l’avis des anges dit Rachi. Pour la création de la femme, le verset dit : «D-ieu prit la côte de l’homme et forma un tissu de chair à la place, « Vayivén » il édifia en femme la côte, qu’il préleva à l’homme et l’a pré-senta à l’homme..» Pour expliquer la «formation» de la femme, le verset utilise le verbe «Vayivén», qui est tiré de la racine «Bina» qui signifie discernement écrit Rabinou Bahié. Ce qui caractérise la femme, c’est le faite de comprendre une chose par une autre, de posséder une faculté d’intuition.. Bref, d’avoir comme on dit si souvent, un coup d’avance!.

Ainsi l’épisode de la création de la «compagne» de l’homme, nous per-met de comprendre l’intelligence de nos matriarches : La femme, créer à partir de Bina, est dotée de la faculté de comprendre plus vite que l’homme-Adam qui lui est ratta-ché à la terre et donc plus lent à la détente...C’est peut-être aussi la rai-son pour laquelle le mot «îcha» qui veut dire femme, apparaît avant le mot «îch» dans la Thora… Cela vient nous enseigner dit le Zohar que la femme a préséance sur l’homme, car c’est par elle que se fera la rédemp-tion finale. Son nom « îcha » montre en effet que c’est elle qui indique la voie à l’homme, car le suffixe « Hè » collé à un mot indique en général la direction à prendre (comme nous le

voyons à propos des mots «Harana» ou «Misraïma» qui signifie en direc-tion de ..) Îcha (femme) nous indique en réalité «la bonne direction» que devrait emprunter le Îch(homme)… Voilà donc pourquoi Sarah a réussi à dévoiler les rapports entre HM et les créatures.La disparition de Sarah va affecter notre patriarche Abraham et le verset dit : «Vayavo Abraham lispod lé’Sa-rah vélevkota » il vint faire son éloge et la pleurer. Le Keli Yakar nous explique que le mot «vélevkota» (la pleurer) est écrit avec une minuscule lettre «Kof» qui a pour valeur numé-rique 100. Cent est également la hau-teur du Beth Amikdach, qui mesurait 100 Ama…Cela vient nous apprendre dit le Kéli Yakar que la mort de Sarah pour Abraham fut comparable à la destruction du Temple de Jérusalem. Dans cette paracha, il est question également de trouver une épouse à Isaac. Le texte dit : «Et je t’adjure de ne pas prendre une épouse pour mon fils parmi les filles des Cananéens, au milieu desquels je demeure!» Pour-quoi le patriarche Abraham était-il si inflexible vis-à-vis d’Eliezer son serviteur, pour le choix d’une épouse pour son fils Isaac alors que sa propre famille adorait des idoles?.Le Even Ezra explique ceci : il existe en effet une différence fondamentale entre les Cananéens et les gens de Ha-ran ; les Cananéens avaient des mœurs tellement dépravées que la tradition les qualifie «d’abomination de la terre de Canaan», alors que l’idolâtrie des habitants de Haran d’où Abraham était originaire, ne posait apparem-ment qu’un problème idéologique. En règle générale, une idéologie bien qu’elle soit souvent erronée, doit pouvoir être corrigée, contrairement à l’immoralité qui affecte la nature profonde de l’être humain et se trans-met de manière irrémédiable aux générations futures. Voilà pourquoi, Abraham vas être si intransigeant vis-à-vis de son fidèle serviteur Eliezer pour qu’il choisisse une fille de Ha-ran pour son fils, convaincu que ces filles de Haran justement possédaient les qualités requises pour fonder une famille juive. La vie de l’homme

comporte une suite ininterrompue de choix, et celui-ci est, peu ou prou, à suivre une bonne direction et en fonc-tion des sources auxquelles il obéit, et à l’héritage qu’il a reçu… C’est ainsi que nos ancêtres se détournèrent des pratiques des Cananéens, ayant déce-lé l’immoralité qui aurait pu atteindre les générations futures.

Le Kéli Yakar explique le verset : « Vyétsé Itsaac lasoah basadé » Itsaac est allé prier dans le champ. A l’ins-tar d’Abraham qui institua la prière du matin (chahrit) et Yaacov qui institua la prière de la nuit (maariv) Itsaac va instaurer la prière de l’après midi celle de Min’ha. Cette prière dit le Kéli Yakar est d’une extrême im-portance !.Comme nous le voyons à propos du prophète Eliahou qui a vu exaucer sa prière au Mont Carmel.

Abraham et Yaacov n’ont pas obtenu de réponses «rapides» à leurs prières par contre le patriarche Itsaac à peine avait il fait sa prière de Min’ha, le regard tourné à terre, qu’il dressa ses yeux pour voir au loin les chameaux mené par Eliezer de retour au cam-pement, en compagnie de sa future épouse… Cette prière de Min’ha fut une prière sincère dans laquelle il demanda à D-ieu la réussite de la mission d’Eliezer. Il fut exaucé de manière instantanée. Nos Maitres ont toujours insisté sur l’importance de la prière de Min’ha et plus particulière-ment celle du Chabat après midi qui est propice aux doléances express !. Le Keli Yakar dit que contrairement aux prières de Chahrit et de Maa-riv qui sont placées sous le signe de la midat adin – de la rigueur et des «accusateurs», la prière de Min’ha se trouve au centre et donc éloignée des deux nuits, la précédente et celle à venir…Le rav ajoute, à peine le soleil de Sarah va s’éclipser que celui de Rivka va briller ! De manière à ce que le monde ne manque jamais de femmes de cette importance et que la flamme demeure allumée éternelle-ment dans le foyer juif. Yvan Lellouche

Parachat Haié Sarah : Hymne à la Femme vertueuse !

Page 9: Israël Actualités n°231

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Page 10: Israël Actualités n°231

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Les Etats-Unis veulent que la guerre civile sanglante continue en Syrie, a déclaré une figure de l’op-position. Waeel Hafez de la ‘coali-tion nationale pour le soutien à la révolution syrienne’ a exposé ses accusations dans une interview au journal Al-Shurak.

Hafez a répondu à la secrétaire d’état américaine Hillary Clinton, qui a minimisé l’importance du conseil na-tional syrien (CNS) cette semaine en affirmant que le groupe «ne peut plus être considéré comme le chef visible de l’opposition.» Clinton a également mis en garde contre «les extrémistes qui tentent de s’emparer de ce qui a été une révolution légitime contre un régime répressif à leurs propres fins.»

Les commentaires de Clinton révèlent les véritables intérêts de l’Amérique, a déclaré Hafez. Tout d’abord, a-t-il dit, les Etats-Unis ne veulent pas que le conflit syrien se décide maintenant, de peur que les forces islamistes réus-sissent à prendre en charge le pays par la suite comme elles l’ont fait en Tunisie et en Egypte.

Deuxièmement, a-t-il poursuivi, les Etats-Unis aimeraient voir plus de l’infrastructure syrienne détruite. Plus

le président Assad ruine le pays avec ses campagnes de bombardements, a-t-il dit, plus la Syrie d’après guerre dépendra de l’aide étrangère, une situation qui devrait donner à Israël, allié des Etats-Unis, un calme relatif à sa frontière nord. Enfin, a-t-il dit, la tragédie en Syrie sert d’avertissement pour le reste du Proche Orient.

L’administration américaine, ancien-nement enthousiaste au sujet du «printemps arabe», cherche mainte-nant à empêcher que ne continuent les changements de régime, et veut en particulier éviter des menaces aux régimes du Golfe Persique, a-t-il expliqué.

Alors que la Syrie s’enfonce dans la guerre civile, a-t-il dit, elle sert de rappel constant pour le reste de la région sur les risques de chercher à changer de régime. Alors qu’Hafez a critiqué les dernières remarques de Clinton, il a convenu que le CNS ne peut être considéré comme représen-tant vraiment le peuple syrien.

La composition ethnique du CNS ne le reflète pas, a-t-il dit. En outre, a-t-il ajouté, le groupe n’a pas réussi à gagner le soutien international et a été accusé de corruption.

L’islamophobie est une idée raciste qui incite à la haine et doit être com-battue, j’en apporte aujourd’hui la preuve. - Le nouveau parti Islam a gagné deux élus à Bruxelles (An-derlecht et Molenbeek), et déjà l’in-quiétude des citoyens monte. Des groupes islamophobes ont même lancé une pétition pour demander l’annulation des élections.

Répondant aux questions du jour-naliste des quotidiens La Dernière Heure (1) et la Libre Belgique (2), Re-douane Ahrouch qui a été, il convient de le rappeler, élu démocratiquement, tient à rassurer la population belge : « Avec 2 élus sur 685 en Région bruxelloise je ne comprends pas com-ment on peut faire peur. Je crois que c’est le mot Islam qui provoque ça » - Redouane Ahrouch : « l’Islam souffre d’une mauvaise image.

Mais nous sommes des démocrates. L’islam, c’est faire évoluer les men-talités, être dans le dialogue. Ce n’est pas moi tout seul qui vais changer la politique de la commune » - Redouane Ahrouch : « Nous voulons expliquer la loi de Dieu et si le peuple le désire,

nous voulons instaurer la charia à la suite d’un referendum dans 10-15 ou 20 ans. Bien sûr, à l’heure actuelle, il est trop tôt.

La société n’est pas prête. On devrait couper trop de mains » - Lorsqu’il s’est présenté sur la liste du parti islamique Noor en 2009, son pro-gramme, qui a été repris dans le Parti Islam, prévoyait déjà : le retour de la peine capitale pour les crimes “odieux”, l’interdiction de la mixité dans certains lieux publics comme les écoles ou les piscines, la possibilité de se marier dès l’adolescence.

Redouane Ahrouch : « Nous avons maintenant une autre stratégie plus pragmatique. C’était peut-être un peu trop ambitieux. » - Redouane Ahrouch : « Si le mariage (des ado-lescentes) se fait avec le consente-ment des parents, c’est positif. Cela pourrait être une bonne chose au lieu de favoriser les pilules contraceptives dès 12 ans. Il ne s’agit évidemment pas de favoriser le mariage de petites filles avec des vieux hommes

Jean-Patrick Grumberg

Citations du Parti Islam : - N’y a-t-il pas là que des propo-sitions de bon sens, conformes à la Sharia ? N’est-ce pas la preuve de la mauvaise foi flagrante des islamophobes ? Y a t-il un seul mot dans ce programme qui laisse penser que l’islam n’est pas une religion de tolérance, de paix et d’amour ?Aucun !

- D’ailleurs, savez-vous vraiment ce que contient la Sharia ? Ce sont des règles de vie en communauté pour le bien de tous : la lapidation des femmes adultères pour main-tenir la cellule familiale, l’impôt et l’humiliation pour les Juifs et les Chrétiens qui décident de ne pas se convertir à l’islam – car l’islam to-lère les autres religions et n’oblige pas les croyants à renier leur reli-gion, la pendaison des homosexuels pour ne pas engendrer le vice, et l’interdiction pour les femmes de sortir en public dans une tenue immodeste pour ne pas tenter les hommes à commettre le péché.

Le Parti Islam, en Belgique : « La société n’est pas encore prête. On devrait couper trop de mains »

«L’Amérique veut un bain de sang» selon l’opposition syrienne

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a indiqué vendredi à des journalistes que des contacts ont lieu actuellement avec le Ha-mas en vue de sa prochaine visite à Gaza.

Nous sommes encore en discussions avec la partie égyptienne à ce sujet. Rien n’a pour l’instant été décidé», a-t-il dit aux journalistes à Ankara

Turquie : Erdogan bientôt en visite à Gaza ?

Page 11: Israël Actualités n°231
Page 12: Israël Actualités n°231

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Le ministère de la défense a officiel-lement annoncé dimanche qu’une série de test sur le système de dé-fense anti-missile Dôme de Fer a été achevée avec succès, lors d’une étape importante de l’armée israé-lienne pour améliorer le système.

Suite aux essais, les forces de Tsa-hal feront l’acquisition d’une nou-velle batterie du Dôme de Fer, qui arrivera avec des capacités amélio-rées. La nouvelle batterie, qui sera la cinquième déployée en Israël, sera bientôt transférée à la force aérienne israélienne. La série de tests a été conçue pour élargie les activités du système Dôme de Fer et améliorer ses capacités contre une variété de menaces sans précédent.

L’avancement du système lui permet-tra de faire face aux menaces posées par les missiles iraniens Fajr et Zel-zal. Les tests ont été effectués par le personnel de l’administration du

ministère de la défense pour le déve-loppement des armes et de l’infras-tructure technologique. Ils ont testé les mises à niveau, et notamment les améliorations du système radar, qui devraient lui permettre de fonction-ner plus rapidement et en douceur et faire face ont des menaces plus larges que par le passé.

«C’est un nouveau coup d’éclat pour ceux qui sont impliqués dans l’amé-lioration des capacités du système,» a déclaré le ministre de la défense Ehoud Barak.

«L’establishment de la défense inves-tit des sommes importantes dans le système de défense anti-missile mul-ticouches, qui est prévu pour protéger l’ensemble du territoire de l’état d’Is-raël. La réussite de ces tests est une étape importante vers la réalisation de ce système de défense, et dans l’ave-nir, il faudra allouer des ressources supplémentaires pour cette question.»

Le Dôme de Fer amélioré pour répondre à la menace des missiles iraniens

Le Soudan ne cessera pas de sou-tenir le groupe terroriste islamiste Hamas, malgré «l’agression» israé-lienne, a déclaré dimanche un haut responsable soudanais, moins de deux semaines après que Khar-toum ait accusé Israël d’avoir bom-bardé une usine d’armes dans la capitale soudanaise.

Israël accuse le Soudan de transférer des armes en provenance d’Iran pour le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, via le désert égyptien du Sinaï.

Le Soudan nie l’accusation, mais ex-prime régulièrement de la sympathie pour le Hamas contre Israël. Une ex-plosion à l’usine d’armement de Yar-mouk le mois dernier a entraîné les accusations de Khartoum, alléguant qu’Israël était derrière cette attaque. Israël n’a pas fait de commentaire.

Dimanche, le vice-président souda-nais, al-Haj Adam Youssef, a déclaré que l’incident n’arrêtera pas le sou-tien du Soudan au Hamas, dont les terroristes se sont souvent rendus à

Khartoum, selon la radio de l’état, qui a fait passer le message par SMS. «Nous déclarons notre soutien au Ha-mas… l’agression d’Israël ne nous a pas fait peur,» dit le message.

Une visite de deux navires de guerre iraniens à Port Soudan la semaine dernier a souligné les liens étroits entre la dictature islamique et le Soudan génocidaire, entraînant éga-lement la question de savoir si cette visite militaire avait un rapport avec l’explosion de la fabrique d’armes. Le Soudan a nié, affirmant que la vi-site était «de routine». Israël a refusé d’admettre ou de nier sa participation dans une série d’attaques au Soudan que le gouvernement a attribué à des frappes de l’aviation israélienne ces dernières années.

En mai, Khartoum a déclaré qu’une explosion qui a tué une personne à Port Soudan ressemblait à une explo-sion en 2011, accusant une nouvelle fois Israël. L’état hébreu n’a fait au-cun commentaire sur ces explosions, ou sur un incident similaire qui s’est produit en 2009 à l’est du Soudan.

Le Soudan soutien le terrorisme contre Israël

Le général Benny Gantz chef d’état-major de Tsahal s’est rendu ce matin sur le plateau du Golan après l’entrée hier de blindés sy-riens dans la zone démilitarisée entre Israël et la Syrie. Il a indi-qué que le problème interne syrien «peut devenir notre problème».

«C’est une affaire syrienne qui pour-rait devenir notre affaire» a déclaré Benny Gantz, lors d’une visite aux troupes israéliennes stationnées à la frontière entre le plateau du Golan, occupé par Israël, et la Syrie, cité par le site internet de l’armée. Benny Gantz a demandé aux soldats de res-ter en alerte, précise le site sans autre détail. Les soldats israéliens peuvent entendre le bruit des combats qui opposent les forces du régime et les groupes rebelles syriens, a indiqué le porte-parole en chef de l’armée, Yoav Mordechai, qui accompagnait Benny Gantz dans sa visite et qui est égale-ment cité par le site internet.

«De l’autre côté de la frontière, on entend le bruit des tanks et des tirs d’armes légères», a-t-il ajouté avant de préciser : «Les forces israéliennes se préparent à voir les tirs changer de direction à tout moment et se tourner

vers nous.» Plainte L’armée israé-lienne a annoncé avoir déposé une plainte auprès de l’ONU après que trois chars syriens sont entrés samedi matin dans la zone démilitarisée entre les deux pays sur le plateau du Golan.

Selon les médias israéliens, les chars sont entrés dans le village de Beer Ajam, au sud-est de Qouneitra, pour combattre des rebelles luttant contre le régime du président Bachar el-Assad. L’armée a élevé son niveau d’alerte après l’incident, avait indiqué la radio publique israélienne, mais une porte-parole militaire s’était refu-sée à commenter cette information.

La Syrie est officiellement en état de guerre avec Israël, qui lui a pris lors de la guerre des Six Jours en 1967 une partie du plateau du Golan. Depuis un accord conclu entre les deux pays en 1974, quelque 1 200 membres non armés de la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (FNUOD) patrouillent dans la zone de séparation, d’une largeur de 3 à 6 km. En juillet, l’État hébreu avait déjà déposé une plainte auprès du secré-taire général de l’ONU Ban Ki-moon pour dénoncer l’infiltration de soldats syriens dans la zone démilitarisée.

Après l’incursion de chars syriens Israël redoute les répercussions du conflit

Israël et l’Iran se livrent une ba-taille de mots et d’insinuations pour savoir si le drone furtif ira-nien, lancé par le Hezbollah au-dessus d’Israël, le 6 octobre, a ou n’a pas pu obtenir des images de sites sensibles israéliens.

Mercredi 31 octobre, un porte-parole des Gardiens de la Révolution ira-nienne (CGRI) a apporté la contra-diction aux commentaires, faits deux jours plus tôt par le chef du Comman-dement Nord de Tsahal, le Général-Major Yaïr Golan, qui a affirmé que l’aéroplane sans pilote n’était pas parvenu à prendre des photos, comme l’a prétendu l’Iran, parce qu’a-t-il dit : « Je ne crois pas qu’il y ait eu un appareil photo à l’intérieur ».

Le porte-parole du CGRI, le Général de Brigade Ramezan Sharif, a rétor-qué : “Le fait que nous ayons obtenu les images de nombreuses zones qui sont importantes pour nous est la preuve que nous avons conduit une mission couronnée de succès”.

Selon les sources militaires de Deb-kafile : il s’agissait de la première fois qu’un responsable iranien admettait publiquement que le CGRI était ef-fectivement derrière le lancement du drone, depuis le Liban, en direction de l’espace aérien d’Israël, au-dessus de la Méditerranée. Il a été abattu au-dessus du Désert du Néguev plu-sieurs heures après.

Après cette intrusion, le dirigeant du Hezbollah Hassan Nasrallah a décla-ré que son mouvement avait envoyé le drone et que l’engin était “ de fabri-cation iranienne, assemblé au Liban”. Le 16 septembre, le chef du CGRI, le Général Ali Jaafari a annoncé que les unités des Brigades d’Al Qods, son bras des renseignements et du terro-risme avaient pris position au Liban. Le Président libanais, le Général Michel Sleiman, a émis une requête colérique, qui est aussi une demande de clarification de la part de Téhéran, mais n’a jamais obtenu de réponse.

Pas plus, les Etats-Unis ni Israël n’ont réagi à cette violation de la sou-veraineté libanaise, ni au déploiement de soldats iraniens dans des zones frontalières d’Israël. La déclaration officielle du CGRI, mercredi, a, en réalité, confirmé l’accusation selon laquelle l’Iran utilise le territoire liba-nais pour mener ses opérations contre Israël et que l’avion furtif sans pilote était bien le précurseur d’opérations militaires directes.

Selon ses termes : « Ils (les Israé-liens) doivent savoir que nous possé-dons l’information dont nous avons besoin sur les zones qui nous seront nécessaires, au cas où une situation particulière surgirait » – indique que ces zones seraient prises pour cibles, pour des représailles iraniennes, dans l’éventualité d’une attaque israé-lienne sur les sites nucléaires de Té-héran.

Ces commentaires ont été diffusés quelques heures à peine, après que le Président français François Hollande ait reçu le Premier ministre Binya-min Netanyahou à l’Elysée à Paris. Le thème de l’Iran nucléaire était au sommet des préoccupations de leur agenda.

En vue de leur rencontre, Netanyahou a déclaré aux journalistes français : “Cinq minutes après une attaque contre le programme nucléaire ira-nien, un sentiment de soulagement devrait se répandre à travers tout le Moyen-Orient”.

Les sources du renseignement mili-taire de Debkafile pensent que, par l’entremise de ce duel de mots-chocs, Jérusalem et Téhéran s’efforcent de mettre à jour ce que l’autre a décou-vert, à la suite de l’expédition du drone dans l’espace aérien d’Israël : l’Iran veut savoir ce que les experts de la guerre cybernétique et de l’ar-mée de l’air ont appris à partir de l’intrus abattu, alors qu’Israël essaie de concevoir quels renseignements, si jamais il y en a eu, il a transmis aux experts de la guerre électronique et aux gardiens de la révolution contrô-lant l’opération à l’aide du drone depuis les quartiers généraux du Hez-bollah dans le sud de Beyrouth.

Le Général-Major Golan a lancé une allusion, en disant que le véhi-cule aérien iranien “pouvait survoler Israël durant relativement longtemps, ce qui laisse entendre qu’il pourrait développer des capacités de capter des images ». En d’autres termes, les Iraniens pourraient avoir assemblé des images à l’aide d‘un matériel de simulation, autre que de véritables caméras. Le commentaire du porte-parole des Gardiens de la Révolu-tion disant que « nous possédons les informations dont nous avons besoin » correspond bien à la remarque du général israélien.

Les commentaires du général ira-nien suggérait également, selon les sources des renseignements occiden-taux proches de Debkafile, la suspi-cion de Téhéran que l drone n’avait pas été abattu par les missils israé-liens, comme on l’a officiellement prétendu, mais qu’on l’a fait atterrir intact, avec des dégâts très mineurs, au cours d’une opération conjointe de l’armée de l’air israélienne et des experts de la guerre électronique. A présent, Téhéran essaie de reconsti-tuer les éléments que les Israéliens sont parvenus à apprendre à partir de l’équipement que transportait cet engin.

http://www.debka.com/

Israël : le drone iranien n’a pas pu prendre de photos.

Page 13: Israël Actualités n°231
Page 14: Israël Actualités n°231

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Nous assistons depuis quelque temps à une cacophonie dans la dénonciation des actes antisémites. Un service proche des institutions a diffusé, à plusieurs reprises, des informations sans la rigueur néces-saire à une communication sur un sujet aussi sensible.

Nous nous souvenons tous de la triste affaire du RER D, cette fausse alerte sur un acte antisémite qui n’en était pas un, et qui a causé un tort profond à la lutte contre l’antisémitisme en France. Déjà alors, le B.N.V.C.A avait mis en garde sur une hyper-réactivité sans avoir contrôlé les faits. Nous venons d’en faire, à nouveau, les frais cette semaine et la précédente avec trois faux pas et trois messages erro-nés: la première concernait «l’agres-sion présumée» d’un garçon de 12 ans dans le métro parisien alors qu’il attendait le bus qui devait l’emmener à l’école.

Or, après enquête, le BNVCA a pu af-firmer que cette agression n’a jamais eu lieu. Les services de police avaient confirmé au BNVCA que la vidéo disposée sur les lieux ne relevait aucun incident et que, le mineur pré-tendument victime, a reconnu avoir menti. Les raisons de son affabulation seraient dus à des problèmes psycho-logiques et familiaux. Le deuxième dérapage concerne l’annonce d’une agression qui aurait eu lieu vendredi 2 novembre à Nice. Après vérifica-tion, cette agression a bien eu lieu mais le 15 octobre dernier. Il s’agirait d’un différend de voisinage qui aurait dérapé.

L’affaire est audiencée le 13 dé-cembre prochain. La troisième infor-mation erronée concerne le caractere antisémite volontaire d’une agression qui aurait été commise à Sarcelles contre un membre de la communauté juive, et rapportée dans le parisien du 2/11/12, il s’agirait en fait d’un bizu-

tage lié à Haloween. La personne en question ayant été aspergée d’oeufs au même titre que de nombreux autres passants par des enfants.

Le BNVCA dément, dans l’état actuel de l’enquête, le caractère antisémite de cette incivilité, assez courante à l’occasion d’Halowwen. On peut donc s’interroger. Pour quel motif obscur l’agression du 15 octobre est-elle annoncée avec une intense émo-tion plus de 15 jours plus tard? Et s’il n’y a pas de motif, cela est encore plus inquiétant.

A contrario, quand des faits anti-sémites sont avérés, comme dans l’incendie de Gabès(Tunisie), on étouffe l’affaire ! La Confédération des Juifs de France et Amis d’Israël rappelle solennellement que l’infor-mation concernant les agressions antisémites est trop sensible pour être dévoyée. Nous appelons ceux qui sont en charge de cette veille à plus de professionalisme, pour notre part nous ne pouvons qu’être satisfaits de la qualité des informations commu-niquées par le B.N.V.C.A qui se sont toujours avérées exactes comme dans les affaires ci-dessus citées.

Dans ce contexte, il est important que les responsables communautaires ne se précipitent pas à diffuser des infor-mations erronées qui inquiéteraient inutilement une communauté déjà durement éprouvée. La situation est suffisament grave pour ne pas être dévoyée par de fausses alertes .

Pour notre part, nous prenons toutes les mesures nécessaires afin que toutes les informations qui nous par-viennent soient minucieusement véri-fiées, il y va de la crédibilité de notre lutte contre l’antisémitisme. Nous espérons vivement que ces dérapages ne se reproduiront plus à l’avenir !

Richard C. ABITBOL Président

Cacophonie dans la dénonciation d’actes antisémites !

Les idées libérales se portent mal en France. Les économistes qui en sont les représentants sont exclus des grands débats médiatiques français où seuls ont droit de cité des gens qui se sont trompés tout le temps sur tous les sujets depuis des décennies, et dont il importe de ne pas déranger le confort intellectuel factice.

Ainsi, les keynesiens parlent aux keynesiens, les marxistes discutent avec les léninistes, et quelques uns des esprits les plus brillants de ce temps sont priés de rester chez eux. Les idées libérales se portent d’au-tant plus mal qu’il n’existe plus un seul parti politique pour les porter, et plus un seul dirigeant politique d’envergure nationale pour les incar-ner depuis le retrait de la vie politique d’Alain Madelin.

Jean-François Copé tient souvent des propos intelligents, mais, tradition de l’UMP oblige, il doit régulièrement rendre hommage à Charles de Gaulle ou, ce qui est plus navrant, à Nicolas Sarkozy. Pour exister, les idées ont besoin de viviers, ce qu’on appelle aux Etats-Unis les think tanks, et il est extrêmement difficile de faire vivre un think tank libéral en France, j’en ai fait l’expérience en étant Pré-sident de l’Institut Turgot.

Un think tank libéral ne demandera aucune subvention à un gouverne-ment, par définition : dans un pays où la demande de subventions gouver-nementales est un réflexe conditionné omniprésent, cela constitue un han-dicap. Un think tank libéral devrait pouvoir compter sur les entreprises privées puisque le libéralisme repose sur la défense de la liberté d’entre-prendre et de créer, mais les entre-prises françaises sont souvent prises dans les mailles de l’économie mixte, qui les place en interdépendance avec le gouvernement, dirigées par des gens qui craignent les contrôles fiscaux punitifs, ou imprégnées d’un désintérêt profond pour le travail des idées, et tout cela les conduit à ne pas financer quoi que ce soit qui sort de leurs activités propres.

Cette situation d’ensemble est d’au-tant plus triste qu’ailleurs sur la pla-nète, des solutions libérales sont pro-posées et mises en œuvre, et que les seules explications pertinentes des désordres planétaires, des mutations en cours et des opportunités de re-tour au dynamisme qu’elles recèlent, viennent de penseurs libéraux. Même si l’expérience Hollande s’achève par une débâcle Je dois dire que je ne vois guère d’éclaircie venir sur l’horizon.

Même si, comme c’était absolument prévisible, l’expérience Hollande s’achève par une débâcle, cela ne si-gnifiera pas qu’une alternative éman-cipatrice pourra voir le jour. Je dois, par contre, et c’est la raison pour la-quelle j’écris cet article, rendre hom-mage à des gens qui, malgré les tem-pêtes, les difficultés, les attaques, le silence pesant destiné à étouffer, ont fait exister le libéralisme en France. Ils sont peu nombreux. Je les consi-dère comme des résistants au sens le plus noble de ce terme si souvent avili.

Je les considère comme des dissidents au sens que ce mot avait au temps de l’Union Soviétique. Je les considère comme des vecteurs de connaissance, et je leur dois beaucoup dans ma propre trajectoire intellectuelle. Ils appartiennent à une génération qui vieillit et dont il m’arrive de craindre qu’elle ne soit pas remplacée. Si je devais en dresser une liste, j’y inclu-rais Pascal Salin et Florin Aftalion, André Fourçans et Henri Lepage.

J’y inclurais quelques non écono-mistes tels Philippe Nemo, Alain Laurent. Pour être juste, je dirai qu’il s’agit là d’une liste non exhaustive. Je placerai sur la liste, surtout, un homme qui est mon ami depuis plus d’un quart de siècle, et qui ajoute à ses immenses qualités intellectuelles une chaleur humaine et une grande générosité, Jacques Garello. il y a une mémoire libérale de la France, qui va de Turgot à Frédéric Bastiat, de Yves Guyot à Jean-François Revel Jacques Garello fait vivre l’Aleps, Associa-tion pour la liberté économique et le progrès social. Et l’Aleps est la plus ancienne association libérale en France.

Elle fait un travail de think tank, bien qu’elle dispose de peu de moyens. Elle préserve la mémoire libérale de la France, car il y a une mémoire libérale de la France, qui va de Turgot à Frédéric Bastiat, de Yves Guyot à Jean-François Revel. Elle fait paraître des textes et des analyses. Jacques Garello publie une lettre hebdoma-daire dont la lecture est indispen-sable. L’Aleps a un site internet que je recommande très vivement : libres.org.

Et je recommande à tous ceux qui lisent dreuz d’aller aussi sur libres.org. Quelques gens plus jeunes œuvrent à ce que la lumière ne s’éteigne pas : je citerai là Nicolas Lecaussin, Jean-Philippe Feldman, Mathieu Laine, Jean-Philippe Delsol. Partout où vous pourrez voir les signatures de ceux dont j’ai donné ici les noms, vous pouvez lire en toute confiance, et être certain de ne pas gaspiller votre temps. Une autre association fait un travail remarquable et qui doit être salué, j’y reviendrai : Contribuables associés. Je dois dire que lorsque j’assiste à un débat économique à la française en allumant mon téléviseur, j’hésite entre l’envie de rire et l’envie de pleurer. Je regarde le spectacle comme une pathétique pantomime, puis je retourne vers la lecture. Et quand je lis en langue française, et que je ne me tourne pas vers des clas-siques anciens, vous savez désormais quels sont les auteurs que je lis.

© Guy Millière PS.

Je publie ci dessous un texte concer-nant le programme socialiste en train d’être mis en œuvre en France, signé par les économistes dont j’ai donné les noms ici, et diffusé sous l’égide de l’Aleps. J’y souscris pleinement. Le texte date du mois de mai dernier. Il annonce ce à quoi nous assistons au présent : Le programme de François Hollande et de ses amis socialistes re-pose sur des illusions démagogiques, mais illusoires et destructrices : aug-menter le SMIC au lieu de libérer les énergies, punir les riches au lieu d’inciter tout le monde à l’effort productif, dépenser pour stimuler la croissance (en fait pour acheter des clientèles) au lieu d’utiliser au mieux les ressources.

Le socialisme n’a jamais réussi, sous sa forme extrême – le communisme – comme sous sa forme plus modérée – la social-démocratie. Il est en effet incontestable que la prospérité est étroitement corrélée au degré de li-berté économique. Comment peut-on encore, au XXIème siècle, après des décennies et des siècles de réflexion et d’expériences, croire à des recettes qui relèvent plus de la magie incanta-toire que de la science ?

Comment peut-on croire que l’État peut manipuler l’économie comme le ferait un conducteur de locomo-tive en poussant quelques manettes ? Comment peut-on imaginer qu’il suffirait de fabriquer ex nihilo des unités monétaires irréelles pour que les hommes se mettent à produire plus ? Comment croire qu’un État peut promouvoir la croissance par le seul fait qu’il dépense plus, sans se rendre compte qu’il prélève par l’im-pôt ou par l’emprunt les ressources nécessaires à ses gaspillages et à ses dépenses démagogiques ? La crois-sance ne se décrète pas, elle est le résultat non planifiable des décisions et des actes innombrables d’individus capables d’efforts et d’imagination.

Mais pour cela il est indispensable de ne pas freiner leurs élans par des contraintes réglementaires paraly-santes ou des impôts spoliateurs. C’est dire que la politique socia-liste qu’un François Hollande ferait si, malheureusement, il accédait au pouvoir suprême, avec le soutien de ses alliés inévitables – communistes et écologistes – ne pourrait produire que la stagnation économique, un chômage et une pauvreté accrus, un endettement public insupportable. Il est tragique de penser qu’on peut améliorer le sort de certains en punis-sant et en spoliant les autres. Nous sommes tous solidaires dans une so-ciété humaine et il est dans l’intérêt de tous d’inciter chacun à donner le meilleur de lui-même.

La France souffre depuis des décen-nies – et plus particulièrement depuis la désastreuse élection de François Mitterrand – d’une faible croissance, d’un chômage élevé, mais aussi du manque d’espoir qui frappe en par-ticulier les plus jeunes. Malheureu-sement, nous ne sommes pas sortis du socialisme, des socialistes de droite ayant succédé aux socialistes de gauche. Pour rendre l’espoir aux Français, il n’y a qu’une solution : sortir du socialisme. Y rentrer plus profondément ne pourrait être qu’une funeste erreur ».

Les idées libérales en France

Page 15: Israël Actualités n°231

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Une famille juive de Nice s’est vue contrainte de faire déplacer un vé-hicule garé sur leur emplacement réservé, situation gênante pour eux du fait du handicap d’un des enfants. A la suite de l’enlèvement, les propriétaires de la voiture, trois hommes et une femme se sont ren-dus au domicile de la famille.

La mère à l’intérieur de la maison aperçoit par la fenêtre les individus se diriger vers son mari, sa fille et son fils et s’en prendre violement à eux. Elle appelle alors la police. Le groupe très en colère profère à plusieurs reprises des menaces de mort à l’encontre du

père « sale juif, fils de p…. » et de sa fille de 17 ans « tu vas crever sale juive, demain tu seras morte ». Ce à quoi ils ajoutent des propos tels que « vous n’êtes bons qu’à tuer, vous met-tez des bombes de partout et faire des attentats, vous n’êtes bons qu’à tuer des palestiniens », « sale juif on va te n…. demain on va te tuer ».

Des violences ont également été com-mises. Le père de famille a été em-poigné par l’un des individus, alors qu’il se trouvait dans sa voiture, l’un des individus lui assène un coup au visage et le saisi par la gorge, malgré la présence de la police arrivée sur les lieux. Voulant faire entrer son frère dans la maison pour le protéger, la jeune fille de la famille est poursuivie par un autre des individus qui court après l’adolescente, la saisit par le bras et la pousse violemment.

L’entendant crier, la police intervient. Les membres de la famille ont été profondément choqués par cet épi-sode violent. Sur le conseil du Ser-vice de Protection de la Communauté Juive, et en accord avec le père de famille, l’adolescente est mise en re-lation avec une psychologue à Nice.Les deux individus les plus violents ont été interpellés et placés en garde à vue au moment des faits. Ils sont actuellement sous contrôle judiciaire. Une audience a été fixée et le SPCJ a été saisi de l’affaire.

Par le SPCJ

Violente agression antisémite et anti-sioniste à Nice

La marche commencera du bas de l’Avenue du Maréchal Leclerc (point de rendez-vous métro Alesia) jusqu’à la place Denfert Rochereau où il y aura quelques courtes prises de paroles, de personnalités pré-sentes, et de Christine Tasin pour Résistance républicaine, organisa-teur de la marche.

Nous voulons que cette marche soit une marche d’espoir et de confiance dans notre pays Chaque association aura son drapeau ou sa bannière,

chaque participant pourra porter s’il le souhaite un badge/logo rappelant de quelle association il se recom-mande, et nous appelons chacun à venir revêtu de tenues neutres, cor-rectes mais avec des couleurs vives, parce que nous voulons que cette marche soit une marche d’espoir et de confiance dans notre pays, avec si possible des drapeaux français (Ré-sistance républicaine en proposera à la vente pour 3 euros).

Les seules banderoles acceptées se-

ront les deux banderoles officielles apportées par Résistance républicaine « Le fascisme islamiste ne passera pas » et « Unité des patriotes ». Ne pas céder à la violence et au terro-risme

Ce rassemblement des patriotes, indépendamment des différends d’ordre politique, sera le signal de la volonté populaire de ne pas céder à la violence et au terrorisme, moyens dont usent les islamistes pour essayer d’interdire en France la liberté d’ex-pression, la critique des religions et l’application de celles de nos lois qui seraient contraires à celles du coran.

Tous unis, quelles que soient nos divergences Tous unis, quelles que soient nos divergences éthiques, politiques, idéologiques, quelles que soient nos prises de position sur le libéralisme, le communisme, l’avor-tement, le mariage homosexuel, la République, la royauté, le bonapar-tisme, la révolution, les Lumières, le régionalisme, le jacobinisme…

Tous, main dans la main, pour dire non au fascisme. Tous, main dans la main, pour défendre notre pays. Tous, main dans la main, pour faire front face à la résurgence des heures les plus sombres de notre histoire. No pasaran ! Tous les patriotes doivent s’unir face au fascisme du XXIème siècle, l’islamisme. Résistance répu-blicaine a invité tous les patriotes de notre pays à venir manifester avec elle.www.resistancerepublicaine.eu

Les idées libérales en France

Page 16: Israël Actualités n°231

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Dans quelques jours, Yaïr Lapid fêtera ses 49 ans et dans moins de trois mois, il pourrait célébrer son entrée à la Knesset. Sa formation fondée cette année, Il y a un futur («Yesh Atide»), parti champignon dont la vie politique israélienne est coutumière (du Shinouï, dirigé par le père de Yaïr Lapid, à celui des retraités), paraît en effet en mesure de glaner une dizaine de sièges aux élections de janvier.

Surprise, le premier discours à voca-tion nationale prononcé par l’an-cienne figure glamour du journalisme israélien (qui a également essaimé à la tête du Parti travailliste) a été consacré en grande partie au dossier palestinien, avec une exhortation, la nécessité de reprendre les négocia-

tions (que le premier ministre, Be-nyamin Nétanyahou, éviterait selon lui) pour pouvoir se séparer définiti-vement des Palestiniens.

M. Lapid a également tracé des lignes rouges : pas de «droit au retour», ni de partage de Jérusalem, ni de dé-mantèlement des principaux blocs de colonies, nommément Ariel, Maalé Adoumim et le bloc d’Etzion. Sym-boliquement, ce discours a d’ailleurs été prononcé dans l’établissement d’enseignement supérieur contro-versé de la ville d’Ariel, fichée au cœur de la moitié nord de la Samarie israélienne, la Cisjordanie des Pales-tiniens.

Une manière pour ce nouveau venu sur la scène politique de montrer qu’il

considère les Israéliens qui vivent à l’est de la «clôture de sécurité» comme des citoyens à part entière de l’Etat juif.

La colonie d’Ariel se trouve dans une zone sous contrôle israélien (en clair sur la carte, les triangles en bleu re-présentent les colonies situées à l’est de la «clôture de sécurité» source Fmep) Il y a ce que dit Yaïr Lapid, qui ne constitue pas nécessairement une base de négociation jugée acceptable par la partie palestinienne, et ce qu’il ne dit pas explicitement : s’il faut an-nexer les principaux blocs à Israël, ne faut-il pas, par symétrie, démanteler toutes les colonies qui n’en font pas partie ?

Gilles Paris - Le Monde

Yaïr Lapid, l’Israélien qui veut négocier avec les Palestiniens

Quand Israël est attaqué, ça n’inté-resse pas Le Monde ni Libération. En octobre, il y a eu 166 attaques terroristes dirigées contre des en-fants et des familles israéliennes, contre 91 en septembre, selon un rapport communiqué ce matin par les services de sécurité du Shin Bet. Le Monde et Libé n’aiment pas dire que les israéliens se font atta-quer par les palestiniens, parce que leur cerveau ne fonctionne qu’en terme de bons et de méchants où les méchants sont juifs.

Le Monde et Libé préfèrent publier des sondages qui n’existent pas, in-ventés par des gauchistes israéliens anti-israélien comme Gideon Levy, et qui prétend que les israéliens veulent un apartheid – toujours ce serpent de mer. Et quand Gideon Levy se fait corriger par Haaretz lui-même, un média très à gauche, voire à l’extrême gauche, pour son scandaleux sondage qui n’existe pas, Le Monde et Libé, soudainement, sont très pressés de ne pas publier de démenti – ou alors en 7e page, sous les réponses des mots croisés de la semaine passée.

La plupart des attaques terroristes du mois d’octobre se sont produites depuis Gaza, où 116 roquettes ont été tirées lors de 72 attaques diffé-rentes, et 55 obus de mortiers ont été tirés lors de 20 attaques différentes. De plus, 2 attaques terroristes, tou-

jours depuis Gaza, ont été lancées au moyen d’explosifs, 1 attaque par des tirs d’armes légères, et 1 attaque au moyen d’un missile anti aérien.

En tout, 96 attaques terroristes dif-férentes sont parties de Gaza en oc-tobre, plus 39 attaques depuis la Ju-dée Samarie, et 31 attaques terroristes à Jérusalem. La grande majorité (68 sur 70) des attaques à Jérusalem et en Judée Samarie a été déclenchée avec des explosifs. Ces attaques ont fait 5 blessés. 1 civil a été blessé par une explosion en Samarie le 21 octobre, et le commandant Ziv Shilon de la brigade Givati a été blessé le long de la barrière de sécurité avec Gaza le 23 octobre.

Le 24 octobre, trois travailleurs étrangers ont été blessé par une ro-quette tirée depuis la bande de Gaza. je l’ai écrit, je le répète, je persiste et je signe : si les communistes français et les organisation pro-palestiniennes (qui n’ont pas manifesté quand le régime syrien a tué 500 palestiniens en Syrie, mais sont descendu dans la rue pour critiquer la venue de Neta-nyahu) réclament la levée du blocus sécuritaire de Gaza, c’est pour per-mettre aux palestiniens de tuer plus de juifs, et en cela ils sont assimi-lables aux nazis.

© Jean-Patrick Grumberg

Quand Israël est attaqué, ce n’est jamais publié dans la presse: 166 attaques terroristes en octobre

Après New York et Moscou, le chanteur poursuit sa tournée de «premières fois» mondiales à Tel Aviv. Avec, comme toujours, un public conquis d’avance.

Shalom Tel-Aviv ! » a lancé Johnny Hallyday mardi soir, pour son pre-mier concert en Israël, devant des fans franco-israéliens enthousiastes. Dans un grand stade de basket de Tel Aviv, le chanteur français a démarré son show avec «Allumer le feu» avant d’enchaîner ses tubes repris en coeur comme «Quelque chose

de Tennessee» et l’inusable «Que je t’aime».

Un tête-à-tête avec Shimon Peres

Pour sa première visite en Israël, Johnny Hallyday a confié qu’il avait «failli venir» soutenir l’Etat hébreu au moment de la Guerre des Six Jours en juin 1967, «mais c’était fini avant que j’arrive». «C’est une occasion formidable de venir ici. Je regrette de venir si tard mais mieux vaut tard que jamais», a-t-il expliqué à la TV israé-lienne. «Vous êtes un peuple formi-

dable, je ne vous oublierai jamais», a-t-il lancé à la foule après deux heures de rock et trois rappels.

«L’Elvis Presley français» - comme il a été surnommé par les médias lo-caux- était arrivé le week-end dernier en Israël, accompagné de son épouse Laetitia, après un concert au Kremlin. Le rockeur de 69 ans s’est rendu au Mur des Lamentations à Jérusalem, lieu sacré du judaïsme, dans la vieille ville de Jérusalem, et a été reçu par le président israélien, le très francophile Shimon Peres.

Johnny donne son premier concert en Israël

Page 17: Israël Actualités n°231

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Johnny Hallyday a confié lundi qu’il avait «failli» venir soutenir l’Etat hébreu au moment de la Guerre des Six Jours en juin 1967, mais que le temps qu’il arrive, le conflit était terminé.

On ne saurait dire s’il s’agit d’une touche d’humour belge ou d’une réelle tentative de faire plaisir à ses fans israëliens. En tout cas, Johnny Hallyday sait parler à son public étranger.

Dans le cadre de sa tournée mon-diale qui l’amène aux quatre coins du globe, Johnny Hallyday a fait escale en Israël, lundi en compagnie de sa femme Laeticia. Entre deux visites au Mur des Lamentations et un serrage de pince avec Shimon Peres, le prési-dent israélien, notre héros national a confié qu’il était très attaché à ce pays au point qu’il était prêt à se rendre en Israel en 1967, en plein conflit des la Guerre des Six Jours.

«J’ai failli venir au moment de la Guerre des Six jours, mais c’était fini avant que j’arrive»

La veille de son concert, Johnny a fait part de son attachement au pays dans une petite phrase dont on ne sait encore s’il s’agit d’une petite bou-tade ou pas. «J’ai beaucoup d’amis ici. J’ai failli venir au moment de la Guerre des Six jours, mais c’était fini avant que j’arrive», a raconté le roc-keur français à la chaîne privée 10. «C’est une occasion formidable de venir ici. Je regrette de venir si tard mais mieux vaut tard que jamais», a ajouté le chanteur, visiblement ravi de se produire en Israel.

Lundi après-midi, des centaines de fans l’ont acclamé lors d’une récep-tion à la résidence de France à Jaffa, près de Tel-Aviv et le moins que l’on puisse dire, c’est que notre rockeur national a fait des heureux. «Demain, je peux mourir en paix», a assuré à l’AFP Philippe Coubard, 56 ans, un admirateur du chanteur «depuis plus de 50 ans», venu de France pour le concert de mardi à Tel Aviv. «Mon fils s’appelle Jean-Philippe (le pré-nom de naissance du chanteur) et mon chien Johnny... C’est l’un de mes dieux». Une apparition divine en Terre Sainte, finalement.

Vous êtes un peuple Magnifique

Johnny Hallyday : «J’ai failli venir en Israël au moment de la Guerre des Six Jours»

Page 18: Israël Actualités n°231

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Novembre 2012

Aujourd’hui, après deux mille ans, le peuple juif a les moyens de se défendre contre ceux qui veulent nous rayer de la carte.» C’est une des phrases de l’allocution du Pre-mier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, à Toulouse (Haute-Ga-ronne), lors de l’hommage qu’il a rendu, en compagnie de François Hollande, aux victimes de Moha-med Merah dans le collège-lycée Ohr Torah.

Les meurtriers terroristes comme ce-lui qui a sévi à Toulouse veulent briser nos forces, notre esprit et exterminer notre peuple (…). Le peuple d’ Israël vivra», a-t-il ajouté avant d’entamer avec le président de la République les hymnes israélien et français. Lors des obsèques à Jerusalem des quatre victimes juives de Merah, Benyamin Netanyahu avait promis de rendre visite à la communauté toulousaine, la quatrième de France avec 20 000 membres, dont de nombreux sépha-rades d’Afrique du Nord.

Le début de la cérémonie a été mar-qué par la prise de parole du directeur de l’école juive, Yaacov Monsonego, très ému, qui a évoqué un «acte mons-trueux de haine qui a pulvérisé [son] univers». Sa fille de 7 ans, Myriam, a été froidement abattue par Mohamed Merah.

«COMBATTRE SANS RELÂCHE L’ANTISÉMITISME»A la fin de son intervention, il a été chaleureusement étreint par Benja-min Nétanyahou, puis par le prési-dent français, comme l’a été après lui Samuel Sandler, père de l’enseignant, et grand-père de deux des enfants tués. Puis, c’est Eva Sandler, veuve de Jonathan Sandler et mère de deux enfants assassinés, qui a exprimé sa douleur, avec dignité. Auparavant, le président du consistoire régional, Arié Bensemhoun, a tenu à associer à l’hommage les quatre parachutistes – trois morts et un grièvement blessé – visés par Mohamed Merah.

De son côté, le président François

Hollande a affirmé que la France était déterminée à «combattre sans relâche l’antisémitisme» et à «le pourchasser partout». «Les juifs de France doivent savoir que la République met tout en œuvre pour les protéger. La garantie de leur sécurité est une cause natio-nale. Elle n’est pas l’affaire des juifs mais celle des Français dans leur ensemble.» Il a également reconnu des «failles» dans l’enquête et assuré que «toute la lumière» serait faite sur cette affaire.

«MESURES DE SÉCURITÉ EX-CEPTIONNELLES»Il s’agit de la première visite d’un premier ministre israélien à Toulouse, et des mesures de sécurité exception-nelles ont été prises. La circulation sur le périphérique devait être suspendue au passage des deux convois entre l’aéroport et le quartier de la Rose-raie, où des rues devaient être bou-clées et vidées des véhicules garés. Pour Nicole Yardeni, présidente en Midi-Pyrénées du Conseil représen-tatif des institutions juives de France, cette visite conjointe est «un message très fort d’unité contre cette menace qui pèse sur toute l’humanité».

De son côté, l’avocat de familles de victimes de l’école Ohr Torah, Patrick Klugman, a demandé jeudi la «créa-tion d’une enquête parlementaire sur l’affaire Merah», après que Libéra-tion eut révélé que des policiers tou-lousains des services de renseigne-ment avaient alerté la DCRI, quatre jours avant l’attaque de l’école.

Netanyahou à Toulouse : le peuple d’Israël vivra !

La récente fusion entre le Likoud et Israël Beitenou, reflétant un extré-misme omniprésent qui domine la scène politique israélienne actuelle, ne peut être combattu que grâce à l’introduction de sanctions inter-nationales contre Israël, a déclaré dimanche le député arabe Jamal Zahalka dans un article publié dans le journal britannique The Guardian.

Dans l’article intitulé «Il est temps pour des sanctions contre Israël», Zahalka affirme que la récente uni-fication entre le Likoud du premier ministre Benyamin Netanyahou et Israël Beitenou du ministre des af-faires étrangères Avigdor Lieberman est démonstratif d’un déplacement vers la droite dans la politique israé-lienne, dont le résultat est «le fait que le Likoud est devenu plus extrémiste et Lieberman plus influent et plus dangereux.»

Dans l’article, qui se concentre prin-cipalement sur Lieberman, Zahalka dénoncé les récents appels du mi-nistre des affaires étrangères pour le renversement du président Mah-moud Abbas, et la mise en œuvre de sanctions économiques, politiques et sécuritaires contre l’AP en réponse à sa demande unilatérale à l’ONU. Le député arabe a également accusé Lieberman de «racisme» en raison

d’un endossement présumé des «po-litiques hostiles aux citoyens arabes d’Israël», y compris le soutien du ministre des affaires étrangères à la mise en place d’un «serment de fidé-lité» qui «oblige les citoyens arabes de déclarer leur loyauté envers l’état sioniste comme condition de la ci-toyenneté.»

A cet égard, Zahalka a affirmé que «l’objectif de Lieberman est de faire rendre la citoyenneté des arabes conditionnelle et temporaire qui donne finalement lieu à un état juif pur, libre des citoyens arabes.» Za-halka a également comparé Lieber-man à Jorg Haider, un ancien politi-cien d’extrême droite autrichien qui a été largement condamné pour louer les nazis, en disant que plusieurs pays européens avaient imposé des sanc-tions sur le parti de Haider en réponse à son ascension politique.

Le mois dernier, Israël Beitenou a annoncé qu’il allait soumettre une demande d’appel à la commission électorale centrale appelant à l’inter-diction pour le parti Balad de Zahalka de se présenter aux prochaines élec-tions à la Knesset. Le député David Rotem devrait soumettre la demande au nom du parti, au motif que Balad soutien le terrorisme et les actes contre l’existence d’Israël comme état juif et démocratique.

Le député Zahalka appelle à des sanctions internationales contre Israël

Page 19: Israël Actualités n°231
Page 20: Israël Actualités n°231