QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 5926 - LUNDI 21 JANVIER 2013 - PRIX : 100 UM

Distributiond'équipementsscolaires en

faveur d’enfantshandicapésLire page 4

Tiris Zemmour :Mise en placed’une base

de données surla famille

Lire page 4HORIZONSHORIZONSHORIZONS

3e sommet économique et social arabe

Arrivée du Président de la République en Arabie SaouditeLe Président de la République,Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, est arrivé, di-manche, à Riyadh en ArabieSaoudite où il doit prendre partau 3e sommet économique etsocial arabe qui doit se tenir les21 et 22 janvier 2013.Le Chef de l'Etat a été accueillià l'aéroport de Riyadh par SonAltesse Mohamed Ben SaidBen Abdel Aziz, vice Emir dela région de Riyadh et SEM.Ahmed Ould Bah, ambassa-deur de Mauritanie en ArabieSaoudite ainsi que par SEM.Saoud Ben Abdel Aziz Al Ja-biri, ambassadeur du Royaumed'Arabie Saoudite accrédité enMauritanie.Le Président de la Républiqueavait effectué une escale tech-nique à N'Djaména où il a étéaccueilli par le Premier minis-tre tchadien, M. EmmanuelNadingar.

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Entrepreneuriat :Première édition de la journée nationale

du jeune dirigeant d'entreprise

La première journée nationale dujeune dirigeant d'entreprise s’estdéroulée, hier dimanche, au palaisdes congrès à Nouakchott. Cettejournée a été organisée par le Cen-tre des jeunes dirigeants d'entre-prises (CJD), en collaboration avecle ministère des Affaires écono-miques et du Développement, sousle thème " réussir par l'entrepre-neuriat et la transformation ".La rencontre visait à encourager

les jeunes opérateurs économiqueset à renforcer leurs capacités en-trepreneuriales ainsi qu’à susciterdes débats dans le cadre d’ateliers.Ces ateliers ont porté sur plusieursthèmes tels que : «la bonne gou-vernance et l'innovation en tantque facteurs de succès de l'entre-preneuriat », « la Mauritanie en2030 », « l'avenir se prépare main-tenant », « la préservation de l'en-vironnement et les énergies

renouvelables » et « entreprendredans la transformation ».Le CJD se fixe, entre autres objec-tifs, la promotion d’idées nou-velles susceptibles de rendrel'entreprise à la fois compétitive etplus humaine. Il projette aussid’accompagner les jeunes entre-preneurs soucieux d’améliorerleurs performances individuelles etcelles de leurs entreprises

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Célébration de la journée nationale de lutte contre l'analphabétisme

La journée nationale de lutte contre l'analphabétisme a été célébrée, cetteannée, sous le thème ''l'alphabétisation est la base du développement dura-ble''.La cérémonie organisée, hier, à l’institut Ibn Abbas de Nouakchott, s'inscritdans le cadre de la lutte contre l'analphabétisme et répond à l’impératif d'en-seignement des adultes afin qu'ils puissent jouir pleinement de leurs droitset contribuer au développement du pays. La journée a été structurée autourd'exposés portant sur l'analphabétisme en Mauritanie, les impacts socioé-conomiques de la lutte contre ce phénomène et sa relation avec l'emploi.

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La première école doctorale au seinde l'université de Nouakchott a étéouverte, dimanche, à la faculté deslettres.L'ouverture de cette école doctoralevient combler un vide dont ont souf-fert les étudiants mauritaniens du-rant de longues années, et qui aentraîné des dépenses considérablespour l'Etat, obligé jusque-là de for-mer ses docteurs à l'étranger.

Sa création vise l'élargissement desenseignements supérieur et tech-nique et leur adéquation avec les be-soins du développement du pays.Elle concrétise, avec de nombreusesautres réalisations, la volonté duPrésident de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, demoderniser l'enseignement et d'amé-liorer sa qualité. Lire page 3

Culture : Ouverture de la première école doctorale

à l'Université de Nouakchott

HORIZONS N° 5926 DU LUNDI 21 JANVIER 2013 Page 2

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighali

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION :Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Tijani Diop dit Sidi Mohamed

MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Mattel vers le 1622

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 525 39 90Brigade Mixte 525 25 18SOMELEC (Dépannage) 525 23 08SNDE 529 84 88Météo 525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 525 23 10Commissariat TZ - 2 524 29 52Commissariat Ksar 1 525 21 66Commissariat Ksar 2 525 27 38Commissariat El Mina 1 525 12 97Commissariat El Mina 2 524 25 24Commissariat Sebkha 1 525 38 21Commissariat Sebkha 2 524 29 82Commissariat Riadh 1 524 29 35Commissariat Riadh 2 524 29 50Commissariat Arafat 1 525 10 13Commissariat Toujounine 1 525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 524 29 53Commissariat Teyarett 1 525 24 71Commissariat Teyarett 2 524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 525 21 83Commissariat Voie publique 525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 525 21 59Police Judiciaire 525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 529 84 98Polyclinique 525 12 12PMI Pilote 525 22 16PMI Ksar 525 20 19PMI Teyarett 525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 525 13 41Clinique Najar 525 49 42Clinique Kissi 525 13 25Clinique Dr. Moumine 525 10 02Clinique Makam Ibrahim 525 57 60Clinique Ben Sina 525 08 88Clinique Tisram 525 87 66Clinique 2000 529 33 33Clinique El Qods 525 82 61Clinique Adama Diani 525 59 34Clinique Bien-être 525 13 35Clinique Chiva 525 80 80

BANQUES

BAMIS 525 14 24BADH 525 59 53BMCI 525 24 69BNM 525 26 02BCI 529 28 76BACIM BANK 529 19 00CHINGUETTI BANK 525 21 73GBM 525 12 62SOCIETE GENERALE MAURITANIE 529 70 00BNP PARIBAS MAURITANIE 529 63 74

HÔTELSNovetel Tfeïla 525 74 00Mercure 529 50 50Halima 525 79 20Monotel Dar El Barka 525 35 26Park 525 14 44

ADRESSES UTILES

COMMUNIQUE

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale informe l'ensem-ble des employeurs qu'ils peuvent, dès à présent, transmettre à la Direction du re-couvrement et du contrôle leurs déclarations trimestrielles à l'adresse électro-niquesuivante:

rimcnss@gmail.com Le Directeur Général

Mohamed Ali OULD DEDEW

Message de la CNSSMesdames et Messieurs les salariés assurez-vous avant qu’il nesoit trop tard que vos employeurs vous déclarent à la CNSS.siége: Immeuble de la Caisse Nationale de Sécurité SocialeBP: Noukchott - MauritanieTél: (+ 222) 4 525 75 84Fax: (+ 222) 4 525 51 11Représantations régionales

Nouakchott - Zoueiratt - Kaedi - Selibaby - Rosso - Aioun - Atar - Kiffa

ANNONCES

HORIZONS N° 5926 DU LUNDI 21 JANVIER 2013 Page 3

ACTUALITE

3e Sommet économique et social arabe :

Arrivée du Président de la Républiqueen Arabie Saoudite

Le Président de la République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, est arrivé dimanche à Riyadh où il doitprendre part au 3e sommet économique et social arabequi doit se tenir les 21 et 22 janvier 2013.Le Chef de l'Etat a été accueilli à l'aéroport de Riyadhpar Son Altesse Mohamed Ben Said Ben Abdel Aziz,vice Emir de la région de Riyadh et SEM. Ahmed OuldBah, ambassadeur de Mauritanie en Arabie Saouditeainsi que par SEM. Saoud Ben Abdel Aziz Al Jabiri, am-bassadeur du Royaume d'Arabie Saoudite accrédité enMauritanie.Le Président de la République avait effectué une escaletechnique à N'Djaména où il a été accueilli par le Pre-mier ministre tchadien, M. Emmanuel Nadingar.Le Chef de l’Etat a été salué à son départ de Nouakchottpar le Premier ministre, Dr. Moulaye Ould MohamedLaghdaf, les membres du gouvernement, le chef d'EtatMajor particulier et le directeur adjoint de Cabinet du

Président de la République, le wali de Nouakchott, leprésident de sa communauté urbaine et le chargé d'af-faires de l'ambassade d'Arabie Saoudite en Mauritanie.Au cours de ce voyage, le Président de la Républiqueest accompagné d'une délégation comprenant notam-mentMM.:- Hamadi Ould Hamadi, ministres des Affaires étran-gères et de la Coopération- Sidi Ould Tah, ministre des affaires économiques et duDéveloppement- Isselkou Ould Ahmed Izid Bih, directeur de Cabinetdu Président de la République.- Ahmed Ould Mohamed Bah, ambassadeur de Mauri-tanie à Ryad- Demane Ould Ahmed Hemar, directeur du Protocolegénéral d'Etat.

EducationOuverture de la première école doctorale

à l'Université de NouakchottLa première école doctorale au seinde l'université de Nouakchott a étéouverte, dimanche, à la faculté deslettres.A cette occasion, la faculté a orga-nisé une cérémonie présidée par leministre d'Etat à l'Education Natio-nale, à l'Enseignement Supérieur et àla Recherche Scientifique, M.Ahmed Ould Bahiya, en présence duministre chargé de l'Enseignementsecondaire, M. Oumar Ould Matal-lah, du président de l'Université etdes doyens des facultés.Dans un mot prononcé à cette occa-sion, le ministre d'Etat a affirmé quel'ouverture de l'école doctorale vientcombler un vide dont ont souffert lesétudiants mauritaniens durant delongues années, et qui a entraîné desdépenses considérables pour l'Etat,obligé jusque-là de former ses doc-teurs à l'étranger. M. Ould Bahiya a

indiqué que cette innovation s'inscritdans le processus de promotion dusystème éducatif et de l'élargisse-ment de l'offre en vue d'une scolari-sation générale soucieuse de laqualité et de l’excellence. La créa-tion de l’école doctorale, a ajouté M.Ould Bahiya, vise l'élargissementdes enseignements supérieur et tech-nique et leur adéquation avec les be-soins du développement du pays.Elle concrétise, avec de nombreusesautres réalisations, la volonté du Pré-sident de la République, MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz, de mo-derniser l'enseignement et d'amélio-rer sa qualitéDe son côté, le doyen de la facultédes lettres et des sciences humaines,M. Hamoudi Ould Hamadi, a louécette initiative dont l’objectif estd'améliorer le niveau de l'enseigne-ment supérieur, resté, pendant des

décennies, incapable de paracheverses structures éducatives. Il a indi-qué que la faculté des lettres a fran-chi, aujourd'hui, des pas importants,notamment en termes d’infrastruc-tures et de disponibilité de tous lescycles de formation.Le doyen a rappelé les réalisationsaccomplies dans le domaine de la re-cherche et de formation depuisl'adoption par sa faculté du systèmeLMD (Licence- Master - Doctorat),fruit d’un parteneuriat avec son ho-mologue de l'Université de Moha-med V de Rabat. Il a, en outre,souligné que ces efforts n'auraientpu être réalisés sans la volonté poli-tique, le sacrifice des professeurs etle sérieux des étudiants. Le doyen a,enfin, remercié le ministère d'Etat àl'Education Nationale pour son ac-compagnement des efforts de l'Uni-versité.

Célébration de la journée nationale delutte contre l'analphabétisme

Le ministre des Affaires islamiqueset de l'Enseignement originel, M.Ahmed Ould Neiny , a supervisé, di-manche, à l'institut Ibn Abbas deNouakchott, la cérémonie de célé-bration de la journée nationale delutte contre l'analphabétisme, sous lethème ''l'alphabétisation est la basedu développement durable''.Dans son allocution d’ouverture, leministre a indiqué que la célébrationde cette journée s'inscrit dans lecadre de la lutte contre l'analphabé-tisme et répond à l’impératif d'en-seignement des adultes afin qu'ilspuissent jouir pleinement de leursdroits et contribuer au développe-ment du pays.M. Ould Neiny a précisé que l'anal-phabétisme, qui concerne 38% denos concitoyens, représente un han-dicap majeur social et économique,source de marginalisation et de pau-vreté.Cette situation a conduit le ministèreà faire de cette journée une occasion

annuelle pour évaluer l’action du dé-partement dans le domaine de lalutte contre l'analphabétisme, selonle ministre qui précise que l’effortentrepris requiert la coordination desinitiatives, la synergie des actions etla mobilisation de tous les moyens.La journée a été structurée autourd'exposés portant sur l'analphabé-tisme en Mauritanie, les impacts so-cioéconomiques de la lutte contre cephénomène, sa relation avec l'em-ploi, ainsi que la méthodologie et lesrésultats de l'action engagée pour lapériode 2010-2012.La cérémonie s'est déroulée en pré-sence de la ministre des Affaires so-ciales, de l'Enfance et de la Famille,du ministre délégué chargé de l'En-seignement fondamental, du direc-teur de la Lutte contre l'Analpha-bétisme et de l'Enseignement desadultes ainsi que du secrétaire géné-ral de l'association des Ulémas etd'autres personnalités.

"Comment traduire dans les faits l'amour dû au SaintProphète (Paix et Salut sur Lui) et comment agissaientses compagnons", tel est le thème de la semaine cultu-relle, scientifique et religieuse organisée, jeudi soir, àNouakchott, par le Regroupement culturel islamique(RCI).La Première soirée de "Nasratou Rassoul", tenue à l'oc-casion de l'anniversaire de la naissance du Prophète, aété l'occasion pour le président du Regroupement cultu-rel islamique de souligner l'importance de l'évènement etde présenter des exemples d'attitudes et de comporte-ments des compagnons du Prophète Mohamed (PSL).Cette soirée avait comporté des concours sur la "Sira",sur la poésie et sur la vénération du prophète. Les résul-tats de ces concours seront rendus publics lors de la clô-ture du Forum, à la mosquée "Ennnour" de Sebkha.

Le ministre des Finances reçoit une délégation euro-péenne

Le ministre des Finances,M. Thiam Diombar, areçu, dimanche à Nouak-chott, une délégation euro-péenne, présidée parl'ambassadeur chef de ladélégation de l'Union Eu-ropéenne (UE) à Nouak-chott, SEM Hans-GeorgGerstenlauer.La rencontre a porté sur lacoopération existant entrela Mauritanie et l'UE ainsique sur les voies et moyens susceptibles de la renforcer et de la développer,particulièrement dans le domaine financier.L'audience s'est déroulée en pré-sence du conseiller technique du ministre des Finances, M. Bouh Ould Tar.

Le ministre de la Santé reçoit l'ambassadeur duJapon

M. Ba Housseynou Ha-madi, ministre de la Santé,a reçu, dimanche à Nouak-chott, l'ambassadeur duJapon accrédité en Mauri-tanie, SEM. HiroshiAzuma. La rencontre s'estdéroulée en présence dudirecteur de la Coopéra-tion et de la programma-tion au ministère et dudirecteur de l'HôpitalCheikh Zayed.

Le ministre du Commerce reçoitl'ambassadeur du Brésil

Le ministre du Commerce,de l'Industrie, de l'Artisa-nat et du Tourisme, M.Bamba Ould Daramane areçu en audience, di-manche à Nouakchott,SEM. Flavio Lima Rocha,ambassadeur du Brésil enMauritanie. Les entretiensont porté sur les relationsde coopération existantentre la Mauritanie et leBrésil et les moyens susceptibles de les renforcer.

Manifestation religieuse : Ouverture de la première soirée de "Nasratou Rassoul"

HORIZONS N° 5926 DU LUNDI 21 JANVIER 2013 Page 4

ACTUALITE

Tiris Zemmour :

Mise en place d'une base de donnéessur la famille

La coordination régionale desAffaires sociales, de l'Enfance etde la Famille dans la wilaya deTiris Zemmour procède à la miseen place d'une base de donnéesglobales sur la situation de lafemme, de la famille et des autresfranges les plus démuniescomme les handicapés et autresainsi qu'à œuvrer pour l'insertionde ces catégories.Dans une déclaration, la coordi-natrice régionale des Affaires so-ciales, de l'Enfance et de laFamille dans la wilaya de TirisZemmour, Mme Zeinebou MintTaleb Ahmed, a évoqué les ac-quis réalisés par sa structure aucours de l'année écoulée ainsique les problèmes rencontrésdans l'accomplissement de samission.Plusieurs problèmes ont été réso-lus et de nombreuses prestationsfournies aux différents bénéfi-ciaires ciblés. Dans le domainede la petite enfance, la coordina-tion gère un jardin d'enfants pu-blic destiné aux catégories lesplus précaires, avec l'encadre-ment, la formation et l'organisa-tion de 30 autres jardins d'enfantsprivés au niveau de la moughataade Zouerate dont 7 ont été équi-pés de tables, de jeux et d'outilspédagogiques avec un effectif es-timé à 3.000 enfants. Cette actions'est traduite positivement parune scolarisation de ces enfantsd'une part et par une améliorationconsidérable du niveau de vie deleur famille, d'autre part. Elle aégalement permis de créer desopportunités d'emploi dans le do-maine de l'enfance au profit de100 femmes. Sur le plan des franges précaireset dans le cadre du partenariatentre le ministère et les associa-tions opérant dans les milieuxhandicapés, la coordination a su-pervisé, au cours de ces derniersjours, la distribution d'outils spé-cifiques à cette catégorie dont 19fauteuils roulants, 22 béquilles, 7cannes d'aveugles ainsi qu'unmontant de 1,2 millions d'ou-guiyas au profit de l'associationTravail au profit des handicapés.Au cours du mois béni du Rama-

dan dernier, 170 paniers repas of-ferts par la fondation SNIM debienfaisance ont été égalementdistribués au profit des famillespauvres prises en charge, pourleur plus grande part, par desfemmes chefs de ménage.Concernant le domaine de la fa-mille, la coordinatrice a réussi àrégler à l'amiable 17 cas de li-tiges et des situations complexes,confiés à l'appréciation de la jus-tice avec l'accompagnement per-manent de ces situations ainsique la demande de leur soutienauprès de certaines structures etorganisations actives dans le do-maine au niveau de Nouadhibouet de Nouakchott.Sur le plan de la promotion de lafemme, la coordination a œuvrépour l'obtention de nombreux fi-nancements dont l'annonce deson Excellence la ministre aucours de sa visite au mois béni duRamadan à Zouérate, de 15 mil-lions destinés aux coopérativesféminines. D'autres parties tellesque le PRISM ou le ministère dé-légué chargé de la Formationprofessionnelle, de l'Emploi etdes Technologies nouvelles ontapporté également des soutiens àce volet.Par ailleurs, la coordination a or-ganisé, en collaboration avec lasociété Xtrata à Zouérate, F'Dé-rick et Touajil des campagnes deformation au profit des coopéra-tives sur l'expression des besoinspour lesquels cette société peutintervenir afin de redynamiser etd’appuyer le travail des femmesdans ces zones.A ces réalisations s'ajoute l'orga-nisation, le 8 mars et au cours dela visite de la ministre dans la wi-laya, d'expositions pour faireconnaître les produits fabriquéspar la femme dans la wilaya, enplus de la participation des coo-pératives de la pierre taillée et dela couture au festival des villesanciennes, pour les mêmes finsde communication et de promo-tion de l'artisanat local aux plansnational et international.La femme dans la wilaya de TirisZemmour exerce plusieurs acti-vités dont le taillage des pierres

qui est spécifique aux femmes decette région puisqu'elles fabri-quent, à partir de roches, des bi-joux et autre produits féminins.D’autres coopératives sont spé-cialisées en couture et en confec-tion des tentes. Certaines unitésféminines de production sont ac-tives dans les domaines de l'in-dustrie, de l'agriculture et de laproduction du couscous. Toutefois, la coordination régio-nale des Affaires sociales, del'Enfance et de la Famille dans lawilaya du Tiris Zemmour, révèleque ces structures féminines sonttoujours confrontées à de nom-breux problèmes notammentd'ordre logistique comme lemanque de ressources humaineset de moyens ainsi que le nombreréduit de partenaires au dévelop-pement au niveau de la wilaya etle manque d'une prise deconscience de l'importance querevêt l'implication de la femmedans les domaines politiques,économiques et culturels.Dans un entretien avec certainescoopératives, Mme El KhiyeraMint Saleck Ould Beheitt, prési-dente du regroupement El Emnpour la production des pierres,qui rassemble 9 associations, aindiqué qu'elles ne reçoivent pasde financement du ministère, nide la coordination, appelant lesautorités concernées à leur ap-porter l'appui nécessaire à leurunité de production qui est leurseule source de vie. Mint Salek Ould Beheitt a évo-qué également le problème dumanque de machine pour tailleret traiter la pierre ainsi que leurexclusion des expositions organi-sées au niveau de la wilaya pourfaire connaître et commercialiserleurs produits."Nous fabriquons à partir desroches des produits esthétiques,des porte-clés et des chapelets" a-t-elle dit, soulignant l'existenced'autres associations spécialiséesdans la fabrication du couscous,appelant à l'appui de la coordina-tion et à plus d'aide à leurs acti-vités.

Plus de deux mille enfants handicapés mauritaniens ont bénéficié, di-manche, de sacs et d’équipements scolaires, offerts dans le cadre d'un par-tenariat liant le département des Affaires sociales, de l'Enfance et la Familleà l'Unicef.Supervisant l'évènement, le Dr. Mohamed Ould Ely Telmoudy, chargé demission au département des Affaires sociales, a souligné l'intérêt accordé àl'enfance par le programme de réformes du Président de la République,Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Il a ajouté que son départementœuvre, dans le cadre d'une approche participative, à la promotion des droitsdes enfants, à travers des cadres institutionnels, juridiques et politiques, à

même de vulgariser la culture de l'enfance.Le chargé de mission a, en outre, rappelé que son département avait orga-nisé, en 2012, plusieurs tables rondes axées sur la lutte contre la violence enmilieu scolaire. "Nous avons assuré l'accès à l'éducation de 3695 enfantshandicapés, au cours des trois dernières années, à l'échelle nationale",a-t-il souligné.Pour sa part, Mme Lucia Eluma, représentante de l'Unicef à Nouakchott, asalué l'initiative du ministère visant à intégrer 2000 enfants handicapés dansles établissements scolaires de Nouakchott.

Distribution d'équipements scolairesen faveur d’enfants handicapés

Incinération de quantité de produits psychotropes et de médicaments périmés

La direction générale des douanes aincinéré dimanche une quantité deboissons alcoolisées et de produitspsychotropes ainsi que des médica-ments périmés d'une valeur de 400millions d'ouguiya.L'opération d'incinération a été ef-fectuée en présence du Procureur dela République M. Saad Bouh OuldSaleck au kilomètre 25 sur la routeNouakchott - Akjoujt. Le bureau desdouanes de l'aéroport de Nouakchottavait récemment saisi ces quantitéslors d'une tentative des auteurs vi-sant à les introduire dans le pays.L'incinération s'est déroulée en pré-sence d'un représentant de la gen-darmerie nationale et de certaines

organisations de protection duconsommateur. Ces dernières ontapprécié le rôle des douanes dans lalutte contre la délinquance et lecrime sur nos frontières terrestres etmaritimes pour protéger le consom-mateur et la société dans son ensem-ble de ces produits nuisibles. Le bureau des douanes de Nouadhi-bou - ville avait cependant saisi lasemaine dernière des quantités deproduits interdits d'usage (plastique)en plus de 140 voitures dont 80%ont été dédouanées. De même, desconteneurs au Port de l'Amitié rem-plis de produits plastiques (zazou)ainsi que médicaments douteux ontété également saisis.

Le wali de l'Adrar, M. Diallo OumarAmadou a présidé dimanche à Atarune réunion qui a regroupé la com-mission régionale de développementet une mission du ministère des af-faires sociales, de l'enfance et de lafamille. La réunion a porté sur la ré-partition d'un crédit de 15 millionsd'ouguiya consenti, pour une duréede 30 mois et une période de grâcede 6 mois, par le ministère des Af-

faires sociales, de l'Enfance et de laFamille pour appuyer les activitésdes coopératives féminines de la wi-laya. Le wali a, au cours de la réu-nion, loué ce geste ainsi que leniveau des débats en plus des résul-tats obtenus, appelant à accélérer lamise en œuvre de cet appui pourqu'il parvienne le plus rapidementaux bénéficiaires.

Adrar :15 millions d'ouguiya pour l'appui des

coopératives féminines Brakna :La culture pluviale enregistre un rendement appréciable

Le wali du Brakna, M. Isselmou Ould Sidi a visité, sa-medi, accompagné du délégué régional du ministère dudéveloppement rural, un certain nombre de champs pri-vés pour la culture des céréales à Anghanatane et Amri-chit Ezzeglane dans les environs de la ville d'Aleg.Au cours de cette visite, le wali s'est informé sur l'ex-cellente production agricole enregistrée cette annéegrâce à l'appui accordé aux agriculteurs par le ministèredu Développement rural, en matière d'intrants agricoles,d'encadrement technique, de lutte contre les dépréda-teurs ou encore du suivi des producteurs agricoles de-puis l'aménagement du sol jusqu'à la récolte. Au terme de cette visite, le wali a loué cet effort, souli-gnant la volonté de l'Etat d'aménager les terres agricolesafin de promouvoir la production et d'encourager l'af-flux des agriculteurs vers le secteur pluvial qui étaitjadis, omis des plans et programmes de développementdu secteur. Ce désintéressement dans le passé a conduit,

selon le wali, à la prolifération des plantes nuisibles et àl'exode des jeunes vers les villes.Il a précisé que l'introduction de la mécanisation agri-cole dans le secteur pluvial constitue en elle-même, unerévolution en termes d'accroissement de la superficiecultivée.Pour sa part, le délégué régional du ministère du Déve-loppement rural, M. Abderrahmane Ould Khayar, a in-diqué que cette zone a bénéficié d'un programmeagricole portant sur l'aménagement de 100 ha, ce qui apermis l'extension des périmètres exploités. Il a fait re-marquer que la wilaya du Brakna dispose de 46.000 hade terres agricoles dont 70% environ ont été exploitéscette année grâce aux quantités de pluies considérablesqui se sont abattues sur la wilaya, et aux mesures que ledépartement a prises dans le domaine de l'aménagementagricole ainsi que la disponibilisation à temps des se-mences traditionnelles.

HORIZONS N° 5926 DU LUNDI 21 JANVIER 2013 Page <#>

ACTUALITE

Entrepreneuriat :

Première édition de la journée nationale du jeune dirigeant d'entreprise

Le Centre des Jeunes Dirigeants de Mauritanie est une organisation

qui a pour objectif de rassembler des jeunes dirigeants d'entreprises

afin de réfléchir et d'agir pour la réussite des jeunes dirigeants d'en-

treprises en Mauritanie, à travers la mobilisation de toutes les res-

sources et conditions susceptibles de leur permettre de réaliser

pleinement le succès de leurs entreprises. L'ambition du CJD est de

promouvoir des idées nouvelles pour rendre l'entreprise à la fois plus

compétitive et plus humaine, et d'accompagner dans sa mission tout

jeune dirigeant soucieux d'améliorer sa performance et celle de son

entreprise.

Le jeune dirigeant rejoint le CJD pour défendre des valeurs, se for-

mer à son métier de dirigeant - entrepreneur, prendre du recul, par-

tager avec d'autres jeunes dirigeants des préoccupations semblables

et profiter de toute la richesse d'un réseau convivial.

Le CJD Mauritanie est membre du CJD International, mouvement

qui compte cinq mille membres à travers le monde, répartis dans

douze pays. C'est un lieu où les jeunes dirigeants viennent rompre

l'isolement, se former et progresser.

Les missions du CJD s’articulent autour de 5 axes : réfléchir pour

anticiper ; se former pour progresser ; s’engager pour influencer ;

expérimenter pour innover ; développer pour pérenniser.

Le Centre des Jeunes Dirigeants d’Entreprises de Mauritanie :Un outil au service de la jeunesse

ment de notre pays. Cela est d’autantplus nécessaire qu’il existe des mil-liers de jeunes mauritaniens porteursde projets viables et bancables qui nesavent pas comment s’y prendre et àqui s’adresser pour concrétiser leursidées . Je peux citer mon cas personnel: j’ai un niveau Bac plus 5 dans uninstitut supérieur à Paris d’où je suissortie majore de ma promotion. J’aitravaillé dans les sociétés les plus pri-sées du pays avec des salaires assezconfortables mais, en aucun momentdurant ce parcours, je ne me suis sen-tie vraiment moi-même. Il fallait donctrouver un travail qui correspondrait àma personnalité, à mes ambitions. Ceque j’ai pu réaliser, à force de travail etd’initiatives : aujourd’hui, je dirigeune entreprise privée qui emploie unpersonnel assez important et qui a pi-gnon sur rue dans le domaine de lacommunication. Pour en revenir à lajournée, je peux dire que plusieurscommunications ont êté présentées,qui, toutes, visaient à baliser la routede l’initiative privée pour les jeunes.Les organisateurs prévoient aussi unprix de « l’entrepreneur espoir »d’une valeur de 1.000.000 ouguiyas.Ce prix sera accordé à l’étudiant quiaura présenté le projet le plus cohé-rent. L’entrepreneur, qui se sera leplus distingué, sera aussi primé. Lesprojets en compétition embrassenttoutes les spécialités : il n’ y a donc au-cune restrictions. Ces projets peuventaller des lettres, aux sciences en pas-sant par la géographie ou l’histoire.N’est-ce pas une excellente façond’encourager la créativité. ?

Limam Ahmed Ould MohamedAhmed, établissement El Khair

« Cette journée donnera à nos déci-deurs une idée assez précise des préoc-cupations de notre jeunesse »C’ est aussi une occasion importantede rencontre de la jeunesse de notrepays. Elle sera certainement une op-portunité d’échanges de points de vueet d’expériences entre les participants,ce qui est actuellement tout à fait à lamode dans notre pays et dans lemonde en général. Les capacités denotre jeunesse ne doivent être laisséesen rade, elles doivent, bien au con-traire, être mises en valeur. Cette ini-tiative permettra également à nosdécideurs d’avoir une idée assez pré-cise des préoccupations de la jeunesse,de concevoir et mettre en œuvre dessolutions adaptées. Ce qui aidera à laprise en charge propre des exigencesde notre développement et à ne plusrecourir systématiquement à des com-pétences étrangères. Il faut enfin noterque notre jeunesse peut contribuer ac-tivement au développement du secteurprivé qui est un ressort important de lacroissance économique dans notrepays.

Sid’Ahmed Ould Beddi, jeune entrepreneur basé en Australie

« La jeunesse peut booster notre éco-nomie par la créativité et le consul-ting »

Je suis basé en Australie et je possèdeplusieurs entreprises en Mauritanie. Jepeux dire que je suis ravi de cette jour-née car elle peut aider la jeunesse àtrouver sa voie, et contribuer au déve-loppement du pays. Cette initiativepermettra aussi aux jeunes entrepre-neurs nationaux de se frotter aux diri-geants d’entreprise venant de l’étran-ger et de profiter de leurs savoir-faireet expériences. Toutes choses qui peu-vent féconder l’esprit d’entreprisedont notre pays a tant besoin par lestemps qui courent. Par ailleurs, le sec-teur pétrolier et minier qui est monsecteur d’activité est très prometteurdans notre pays, et l’action de la jeu-nesse peut le booster davantage, enparticulier dans les domaines duconsulting et de la logistique minière.

Nabi Touré, membre fondateur du CJD, représentant

commercial QNB (Qatar Bank)

« Je souhaite, qu’à travers cette jour-née, l’entreprenariat jeune puisse ef-fectivement prospérer dans notrepays»Cet atelier a pour but de préparer lajeunesse à participer massivement auconcours que le CJD a organisé à leurintention et qui vise à les mettre encompétition dans le domaine de lacréation d’entreprises. Il sera doncquestion de designer le meilleur diri-geant d’entreprise de l’année et de ré-compenser le projet le plus porteurconçu par un jeune étudiant en fin decycle. Cette journée sera aussi une oc-casion de mieux faire connaitre leCJD, ses objectifs, son mode de fonc-tionnement, son pourtour, ses projets.Il y a aussi plusieurs thèmes qui serontpassés au peigne fin et qui touchentdes domaines comme la bonne gou-vernance, le cadre juridique, les fac-teurs de succès de l’entreprise, lesvoies de réussite pour les jeunes. Jesouhaite que la moisson soit bonneafin que l’entrepreneuriat jeune puisseeffectivement prospérer dans notrepays.

Aissata Lam, présidente de la JeuneChambre de Commerce de Maurita-nie.« Je me réjouis de cette rencontre desjeunes dirigeants à laquelle j’ai étéconviée par le CJD. Je voudrai à cetteoccasion présenter la jeune chambrede commerce dont l’objectif est de

créer une sorte de plateforme qui ser-vira aux jeunes professionnels et en-trepreneurs. Ceci est très important,d’autant plus que nous avons un bas-sin de jeunes talentueux regorgeant deressources et ne sachant pas commentles orienter et les utiliser efficacement.La mission de la JCCM est, justement,de fournir aux jeunes mauritaniens lesoutils nécessaires au développementdu leadership, l’entrepreneuriat et laresponsabilité sociale. Notre publiccible est constitué par les jeunes pro-fessionnels et les étudiants. J’ai grandià l’étranger, je suis mauritanienne etaussi citoyenne du monde. Mon séjourà l’extérieur m’a permis d’apprendrebeaucoup, et c’est avec fierté que je

mets ce savoir et cette expérience auservice de mon pays. A la fin de mesétudes, j’ai été agréablement surprisede voir de nombreux jeunes qui ont puse faire des percées dans le domainede l’entrepreneuriat en Mauritanie. Jepense qu’à partir de 2013, le potentielde notre pays va se réaliser pleine-ment. Je suis fière, aujourd’hui, quandje suis à l’étranger, de dire que je suismauritanienne. »

Ismail Ould Sadegh, professeur à l’IUP

« L’Institut Universitaire Profession-nel (IUP), que je représente ici, a étécréé en 2010. Il a pour mission d’or-ganiser des formations profession-nelles pour répondre au marché dutravail. En accompagnement de la dy-namique qui anime notre pays, nousenvisageons de créer, en juillet, unmaster totalement dédié à l’entrepre-nariat. Nous allons également créer unnoyau pour des formations de courtedurée pour des jeunes déjà en action.Je suis très content de cette importanterencontre consacrée aux jeunes entre-preneurs donc à la jeunesse. »Toutou Cheikhani, présidente du Bureau de Developpement

des Affaires ( BDA)« Je me félicite de l’organisation decette journée nationale du jeune diri-geant d’entreprise. Je demande auxjeunes femmes et étudiantes d’avoir lecourage et la volonté d’aller jusqu’aubout de leurs entreprises ou projet. Iln’est certes pas facile pour une femmede percer du fait des pesanteurs socioculturelles. Autrfois, , la femme nepouvait pas prétendre à des postes deresponsabilités ni à la gestion d’uneentreprise. Mais aujourd’hui, il est dé-montré que là où l’homme peut réus-sir, la femme le peut aussi. Donc, jedemande à mes sœurs d’avoir desidées, des initiatives et d’avoir le cou-rage de les réaliser. On ne peut pascontinuer seulement à solliciter desemplois auprès de la Fonction pu-blique. L’Etat ne peut pas embauchertout le monde. Il faut explorer d’autrespistes de réussite telles que l’entrepre-neuriat et les affaires. »Propos recueillis par Sidi MoustaphaOuld BELLALI et Brahim Yahya

Bocoum

La première journée nationale dujeune dirigeant d'entreprise s’est dé-roulée, hier dimanche, au palais descongrès à Nouakchott. Organisée parle Centre des Jeunes Dirigeants d'en-treprises (CJD), en collaboration avecle ministère des Affaires économiqueset du Développement, sous le thème "réussir par l'entreprenariat et la trans-formation, la rencontre visait à encou-rager les jeunes opérateurs économiques et à renforcer leurs capacités en-treprenariales. Il s’agissait égalementde susciter des débats dans le cadred’ateliers sur des sujets tels que la «bonne gouvernance et l'innovation entant que facteurs de succès de l'entre-prenariat » ; « la Mauritanie en 2030»;« l'avenir se prépare maintenant » ; «la préservation de l'environnement etles énergies renouvelables » ; « entre-prendre dans la transformation ».Dans un discours prononcé pour la cir-constance, le ministre des Finances,M. Thiam Diombar, ministre des Af-faires économiques et du Développe-ment par intérim, a mis en exerguel'importance accordée par le gouver-nement mauritanien aux initiativesprivées en raison de leur rôle dyna-mique dans la création et le dévelop-pement des opportunités d'emploi.Les pouvoirs publics ont œuvré danscette perspective à travers des straté-gies de développement visant à ap-puyer et à améliorer les capacités desjeunes par le biais de programmes por-tant sur une formation technique etprofessionnelle adaptée aux exigencesdu marché national ainsi que parl'adoption d'une loi incitative de l'in-vestissement en Mauritanie", a-t-ilajouté.Prenant à son tour la parole, le prési-dent du CJD, M. Dy Ould Zeine, aloué le rôle du centre dans la forma-tion et le développement durable. " La réussite des jeunes mauritanienspasse incontestablement par l'entre-prise et par le secteur privé", a-t-il di.,il a ensuite souligné qu’aucun Etatdans le monde ne peut prendre encharge, à lui seul, le recrutement detous jeunes qui affluent sur le marchéde l'emploi, précisant que cette voca-tion est du ressort du secteur privé.Rappelons que le CJD se fixe, entreautres objectifs, la promotion d’idéesnouvelles susceptibles de rendre l'en-treprise, à la fois, compétitive et plushumaine. Il se projette aussi d’accom-pagner les jeunes chefs d’entreprisessoucieux d’amélioer leurs perfor-mances individuelles et de celles de

leurs entreprises. Les ministres du Commerce, de l'In-dustrie, de l'Artisanat et du Tourismeainsi que le ministre délégué auprès duministre d'Etat à l'Education nationale,à l'Enseignement supérieur et à la Re-cherche scientifique chargé de l'Em-ploi, de la Formation et des Tech-nologies nouvelles et les présidents dela Chambre mauritanienne de Com-merce, d’Industrie et d'Agriculture etde la Communauté urbaine de Nouak-chott ont assisté à la cérémonie de lan-cement de cette première édition de lajournée nationale du jeune dirigeantd'entreprise.En marge des activités de cette pre-mière journée nationale du jeune diri-geant d'entreprise, de jeunes entrepre-neurs ont bien voulu apporter leurstémoignages.

Djinda Baal, directrice générale de Butterfly et chargée de la

Communication au CJD

« Notre objectif est de susciter et nou-rir la fibre entrepreneuriale chez lesjeunes »Cette journée, qui est une initiative ducentre des Jeunes Dirigeants d’Entre-prise de Mauritanie, vient à pointnommé. Etant donné que, dans lecontexte actuel, le taux de chômageest très élevé dans notre pays et lafonction publique ne peut pas absor-ber de manière significative les fluxdes jeunes diplômés sortant de nosécoles, il appartient donc aux privés engénéral et aux jeunes entrepreneurs enparticulier, d’œuvrer dans le sens de larésorption du chômage en encoura-geant la jeunesse à explorer les pistessusceptibles de leur donner du travailou mieux, de faire d’eux des créateursd’entreprises et donc des employeurspotentiels. C’est ce à quoi le CJD s’estattelé ces deux dernières années : à sa-voir impulser la fibre entrepreneurialechez les jeunes mauritaniens afin d’enfaire des agents actifs du développe-

HORIZONS N° 5926 DU LUNDI 21 JANVIER 2013 Page 6

MAGAZINE

Santé :

La dépression et son évolutionLL

a dépression est une véritable maladiequi se caractérise notamment par unegrande tristesse, un sentiment de dé-

sespoir, une perte de motivation et l’impres-sion de ne pas avoir de valeur en tantqu’individu.Dans le milieu médical, le terme dépressionmajeure est souvent employé pour désignercette maladie. La dépression survient géné-ralement sous forme de périodes dépressivesqui peuvent durer de 2 semaines à plusieursannées, voire toute la vie. Selon l’intensitédes symptômes, la dépression sera qualifiéede légère, modérée ou grave. Dans les cas lesplus graves, la dépression peut conduire ausuicide.La dépression affecte l'humeur, les penséeset le comportement, mais aussi les fonctionsorganiques. Ce qui explique qu’une personnequi souffre de dépression soit entre autresplus vulnérable aux rhumes et aux autres in-fections, son système immunitaire étant af-faibli.

Déprime ou dépression?Le terme « dépression », encore tabou, il n'ya pas si longtemps, est souvent employé à tortdans le langage courant pour décrire les iné-vitables périodes de tristesse, d’ennui et demélancolie que tous sont appelés à vivre à unmoment ou à un autre.Par exemple, être triste après la perte d’unproche ou avoir un sentiment d’échec en casde problèmes au travail est tout à fait normal.Mais lorsque ces états d’âme reviennentchaque jour sans raison particulière ou per-sistent exagérément, il peut s’agir d’une dé-pression. La dépression est en fait unevéritable maladie chronique, qui répond à descritères diagnostiques bien précis.Outre la tristesse, la personne dépressive en-tretient des pensées négatives et dévalori-santes : « je suis vraiment nul », « je n’yarriverai jamais », « je déteste ce que je suis». Elle se sent sans valeur et a du mal à seprojeter dans l’avenir. Elle n’a plus d’intérêtpour des activités autrefois appréciées. Par-fois, c’est plutôt l’irritabilité qui prédomine.

Symptômes de la dépression* Une humeur triste, se sentir malheureux etdémoralisé.* Une réduction marquée du plaisir et de l'in-térêt pour presque toutes les activités.* Un sentiment de dévalorisation et de cul-pabilité excessive.* Des pensées morbides ou des idées suici-daires.* Un changement marqué de l'appétit ou dupoids (perte ou gain).* Des problèmes de sommeil (insomnie ouexcès de sommeil).* Une attitude agressive inhabituelle ou unegrande irritabilité.* Une sensibilité émotionnelle excessive(un rien provoque des larmes).* Une fatigue importante ou une perted’énergie.* Des problèmes de concentration et de

prise de décision.* Une agitation ou au contraire l’impressionde penser et d’agir « au ralenti ».* Des maux de tête, des douleurs au ventreou au dos.À noter que la dépression grave est souventaccompagnée d’autres problèmes psychia-triques, comme des troubles anxieux, destroubles de l’alimentation (anorexie, bouli-mie) ou encore un abus de drogues. En effet,de nombreux dépressifs utilisent ces subs-tances pour soulager leurs symptômes, ce quipeut créer d’autres problèmes de santé (men-tale ou physique).Chez les personnes âgées, la dépression estégalement fréquente. Elle passe souvent ina-perçue, car les symptômes (fatigue, perte demotivation, isolement) sont attribués au vieil-lissement. Une part importante de cette po-pulation ne serait pas diagnostiquée ni traitée.Certains symptômes de dépression sont plus

fréquents chez les personnes âgées que chezles plus jeunes, en particulier :* Agressivité et colère.* Douleurs diverses et inexpliquées (maux dedos, de tête...).* Isolement, repli sur soi.* Confusion et troubles de la mémoire.* Sentiment d’être inutile, idées suicidairesfréquentes.Reconnaître la dépression chez les enfants etles adolescentsChez les enfants. La dépression est assez rare(0,5 %) dans leur cas. On doit toutefois êtreparticulièrement attentif à tout changementsoudain de comportement et aux signes sui-vants :- il ne veut plus jouer, sortir ou voir ses amis;- il se montre très irritable et pleure souvent;- il se plaint de maux de tête ou de ventre;- il dit qu’il n’a plus envie de vivre ou qu’iln’aurait pas dû naître;- il subit une exclusion et des échecs àl’école;- il grandit, mais prend très peu de poids.Chez les adolescents. La dépression peut êtredifficile à distinguer des moments de moro-sité ou de confrontation propres à cette étapede la vie. Elle touche de 3 % à 4 % des ado-lescents, surtout les filles. Les signes suivantssont à surveiller :- une tendance à l’isolement;- un désinvestissement dans les études;- des signes d’automutilation;- une verbalisation d’idées suicidaires.

CausesOn ne sait pas avec précision ce qui cause ladépression, mais il s’agit d’une maladie com-plexe faisant intervenir plusieurs facteurs liésà l’hérédité, à la biologie, aux événements dela vie ainsi qu’au milieu et aux habitudes devie.Hérédité.À la suite d'études réalisées à longterme sur des familles ainsi que sur des ju-meaux (séparés ou non à la naissance), on apu démontrer que la dépression comporte unecertaine composante héréditaire, bien quel'on n'ait pas identifié de gènes précis impli-qués dans cette maladie. Ainsi, des antécé-dents de dépression dans la famille peuventêtre un facteur de risque.Biologie. Bien que la biologie du cerveau soitcomplexe et encore mal comprise, on a ob-servé chez les personnes dépressives un dé-ficit ou un déséquilibre de certainsneurotransmetteurs comme la sérotonine. Cedéficit perturbe la communication entre lescellules nerveuses du cerveau. D’autres pro-blèmes physiologiques, comme une pertur-bation hormonale (hypothyroïdie ou méno-pause, par exemple), peuvent aussi contri-buer à la dépression.Milieu et habitudes de vie. Les mauvaises ha-bitudes de vie (tabagisme, peu d’activité phy-sique, excès de télévision ou de jeux vidéo,etc.) et les conditions de vie (conditions éco-nomiques précaires, stress, isolement social)sont susceptibles de nuire profondément àl'état psychologique. Par exemple, l’accumu-lation de stress au travail peut mener à l’épui-sement professionnel et, à terme, à ladépression.Événements de la vie. La perte d’un proche,un divorce, une maladie, la perte de son em-ploi ou tout autre traumatisme peut déclen-cher une dépression chez les personnesprédisposées à la maladie. De même, lesmauvais traitements ou les traumatismesvécus dans l’enfance rendent plus sensiblesà la dépression à l’âge adulte, notammentparce qu’ils perturbent durablement le fonc-tionnement de certains gènes liés au stress.

Plusieurs formes de dépressionDysthymie. Dépression chronique d’intensitémoindre que la dépression clinique. La dys-thymie peut précéder une période de dépres-sion. La thymie se définit comme le vécuémotif et affectif d'une personne.Dépression anxieuse. Aux symptômes habi-

tuels de la dépression peuvent s'ajouter uneappréhension et une anxiété excessives.Troubles bipolaires ou maniacodépression.Ce trouble psychiatrique se caractérise pardes périodes d'euphorie alternant avec despériodes dépressives.Dépression saisonnière. État dépressif qui semanifeste de façon cyclique, habituellementpendant les quelques mois de l'année où l'en-soleillement est à son plus bas.Dépression postpartum. Chez 60 % à 80 %des femmes, un état de tristesse, de nervositéet d'anxiété se manifeste dans le premiermois suivant la naissance. Habituellement,cette dépression se résorbe d'elle-même. Ce-pendant, chez 1 femme sur 8, une réelle dé-pression s’installe.

ComplicationsIl existe plusieurs complications possiblesliées à la dépression :* Abus de drogues.* Conflits familiaux ou professionnels, iso-lement social.* Augmentation du risque de maladies car-diovasculaires et de diabète. En effet, la dé-pression est associée à un risque plus élevéde problèmes cardiaques ou d’accidents vas-culaires cérébraux. Par ailleurs, le fait desouffrir de dépression pourrait accélérer lé-gèrement l’apparition du diabète chez lespersonnes déjà à risque. Les chercheurs sou-tiennent que les personnes dépressives sontaussi moins portées à faire de l’exercice et àbien manger. De plus, certains médicamentspeuvent accroître l’appétit et occasionner ungain de poids. Tous ces facteurs augmententle risque de diabète de type .* Suicide. Avec les accidents, c’est l’une

des deux premières causes de décès préma-turé au Canada chez les personnes de moinsde 45 ans. Les hommes dépressifs de plus de70 ans sont les personnes les plus à risque dese suicider.

Facteurs de risques* Vivre des pertes à répétition (mort d’unconjoint ou d’un parent, fausse-couche, di-vorce ou séparation, perte d’un emploi, etc.).* Vivre un stress chronique. Un emploi du

temps trop chargé, un manque chronique desommeil, etc.* Se sentir constamment débordé et avoir

l’impression de perdre le contrôle sur sonexistence.* Abuser de drogues.* Avoir vécu des événements traumatisantsdans l’enfance (maltraitance, négligence...).* Avoir des carences nutritionnelles. Un dé-ficit en vitamine B6 (surtout chez les femmesprenant des contraceptifs oraux), vitamineB12 (surtout chez les personnes âgées et lesgens qui consomment la drogue), vitamineD’acide folique, fer, acides gras oméga-3 ou

certains acides aminés pourrait engendrerune dépression.* Vivre dans des conditions difficiles, per-cevoir des salaires bas ou l’aide sociale, êtremère ou père monoparental,* Avoir déjà vécu une dépression majeurerend plus susceptible d’en subir une autre.* Vivre avec un conjoint ou un parent dé-

pressif.

La résilience : savoir rebondirLa résilience est cette capacité à surmonterdes expériences difficiles ou tragiques : laperte d’un être cher, un incendie, un viol, etc.Elle nécessite une bonne dose de sécurité in-térieure et de confiance en la vie. Le psy-chiatre Boris Cyrulnik, qui a remis ceconcept sur la place publique, a dit de la ré-silience qu’elle est « l’art de naviguer dansles torrents ».Cette attitude mentale se construit grâce auxliens de confiance créés avec des personnesimportantes. D’après Boris Cyrulnik, la rési-lience « n’est pas un catalogue de qualitésque posséderait un individu. C’est un pro-cessus qui, de la naissance à la mort, nous tri-cote sans cesse avec notre entourage ». Larésilience semble s’acquérir plus facilementdurant les premières années de vie. Plus tard,on peut tout de même y parvenir, mais avecplus d’efforts.

L’opinion du médecinLa dépression majeure représente une entitémédicale véritable, et les patients déprimésméritent les meilleurs soins et une attitudecompatissante. La maladie est à la fois sur-diagnostiquée et sous-diagnostiquée. Durantma carrière, j’ai vu beaucoup de patients avecune étiquette de dépression majeure quin’avaient, plutôt, que de la difficulté à sur-monter diverses épreuves dans leur vie. Etj’ai vu par ailleurs nombre de patients réelle-ment déprimés, avec beaucoup de symp-tômes somatiques très invalidants, quirefusaient malheureusement un traitementqui aurait pu être d’une grande aide.La psychothérapie cognitivo-comportemen-tale est malheureusement sous-utilisée parmanque d’accessibilité. Il serait très bon queson usage puisse être plus répandu. Les anti-dépresseurs ne sont ni bons ni mauvais en soi: tout est dans la façon de les utiliser. Si unepersonne se sent « zombie » en l’utilisant,soit le type de médicament soit sa posologiedoit être révisé par le médecin. Et si une per-sonne me dit qu’elle ne veut pas de cette bé-quille, je réponds que quand on a une jambecassée, une béquille, c’est bien utile. Celapermet de se déplacer plutôt que de rester aulit...

Rassemblé par Sidi Moustapha Ould BELLALI

HORIZONS N° 5926 DU LUNDI 21 JANVIER 2013 Page 7

ECONOMIE

CROISSANCE :L’activité économique en Afrique a progressé

Malgré des difficultés en début dedécennie, l’activité économique enAfrique a tout de même progressé deplus de 5 %, pour atteindre son plushaut niveau depuis huit ans.Selon les dernières Perspectives éco-nomiques en Afrique de l’OCDE,qui propose une analyse approfondiede 29 pays, soit 90 % du PIB afri-cain, ce redressement de la crois-sance est imputable à l’expansionmondiale, à la hausse des cours dupétrole et des métaux, ainsi qu’à uneaugmentation significative de l’aidepublique au développement (APD)accordée à l’Afrique.La maîtrise des prix montre bien ladétermination de cette nouvelleAfrique. En 2004, l’inflation afri-caine a atteint un taux historique-ment bas, soit 7,9 %, la plupart despays continuant d’endiguer la haussedes prix, malgré l’envolée des coursdu pétrole. De meilleures conditionsmétéorologiques ont égalementcontribué à alléger les tensions in-flationnistes. Si l’inflation enAfrique australe a baissé, seuls leZimbabwe, l’Angola et l’Érythréeont affiché des taux d’inflation su-périeurs à 20 %. Alors, pourquoicette croissance forte ? D’abordgrâce au pétrole. Certains pays pro-ducteurs ont bénéficié de l’exploita-tion de plusieurs nouveaux gisements de pétrole en Afrique australeet centrale. À cela s’est ajoutée la re-prise de la production agricole, la sé-cheresse de 2003 en Afrique del’Est, centrale et australe ayant prisfin, de même que l’invasion de cri-quets à l’ouest et au nord en 2004.Riche en pétrole, l’Afrique centrale(Guinée équatoriale, Tchad, etc.) aaffiché la croissance économique laplus robuste sur le continent, avecune progression moyenne du PIB envolume estimée à 14,4 % sur 2004.En 2005-2006, ce rythme devrait re-tomber à des niveaux tendanciels,soit 4 % à 6 % en 2005-2006.En 2004, la croissance moyenne duPIB en volume de l’Afrique orien-tale a nettement progressé, ressor-tant à 6,8 %. De fait, l’Éthiopie aenregistré un rythme de croissancesupérieur à 10 %, grâce à l’amélio-ration des récoltes. L’activité devraitrester soutenue en 2005 et 2006,mais certains pays de la région, no-tamment l’Ile Maurice et Madagas-car, doivent relever les défis quepose l’intensification attendue de laconcurrence dans le textile.Les pays d’Afrique du Nord ontcontinué d’afficher, en 2004, une so-lide croissance de leur PIB en vo-lume (4,6 %), tendance qui devraitse poursuivre jusqu’en 2006, mêmesi l’Algérie, pays producteur de pé-trole, est confrontée à des problèmesde capacité.

La croissance économique a pro-gressé en Afrique australe, passantde 2,6 % en 2003 à 4 % en 2004, cequ’explique l’embellie en Afriquedu Sud et en Angola. Le cours desmétaux a poursuivi son envolée,avec une progression de 16 % en2004, sous l’effet de la forte de-mande chinoise pour le cuivre deZambie ou pour l’or de l’Afrique duSud, le plus grand producteur aumonde.En effet, l’augmentation généraledes cours mondiaux des matièrespremières a amélioré la balancecommerciale de nombreux pays afri-cains, même si la montée des coursdu pétrole nuit aux importateurs dece combustible. Les pays qui en ontle plus bénéficié sont principalementles exportateurs de pétrole et de mi-nerais métalliques. Néanmoins, Perspectives écono-miques en Afrique reste positif, enpariant sur une croissance de l’ordrede 5 %, à condition toutefois quel’activité économique mondiale pro-gresse, que les conflits régionauxcontinuent à s’apaiser, et que lesconditions météorologiques restentfavorables. À ces éléments, qui res-tent incertains, s’ajoute la questiondes échanges commerciaux avec lespays développés. Le rapport requiertune réduction des subventions agri-coles dans les pays développés etune suppression des obstacles auxéchanges, qui empêchent les pro-duits africains d’accéder au marché.Il souligne l’importance des négo-ciations commerciales multilatéralesde Doha, préconisant les mesures,dont l’aide au développement, aveclesquelles les pays en Afrique pour-raient faire face aux défis de la mon-dialisation.

L’Afrique est le continent qui a leplus profité de l’augmentation ré-cente de l’aide. En effet, la part del’Afrique dans l’aide mondiale, quiétait tombée à 36 % du total en1999, est remontée à 46 % en 2003.Au cours des dernières années,l’APD a enregistré une augmenta-tion continue et significative. Selonle Comité d’aide au développement(CAD) de l’OCDE, l’APD a globa-lement progressé de 7 % en termesréels en 2002 et encore de 5 % en2003 pour atteindre un record de 69milliards de dollars. La crainte de nepouvoir lever d’ici 2015 des fondssubstantiels en temps utile pourl’aide « traditionnelle » a conduit àrechercher de nouveaux modes definancement du développement.Parmi les initiatives récentes figu-rent des taxes mondiales, le renfor-cement de la participation du secteurprivé ou encore diverses formesd’ingénierie financière (voir réfé-rences). Ils partagent un même dé-faut : comment trouver un accordinternational à temps. Une aide fia-ble et efficace : voilà ce dontl’Afrique a besoin.Au niveau des entreprises, les défisse multiplient, mais les Perspectiveséconomiques en Afrique mettentl’accent sur un phénomène dit «chaînon manquant » entre les trèsgrandes entreprises, souvent desmultinationales, et le secteur infor-mel, notamment les PME africainesqui souffrent d’un climat d’affairespeu propice. Autrement dit, com-ment combler les trous sur le terrainen Afrique ? Car sans une volontévéritable de consolider les institu-tions, d’investir l’aide efficacementet de stimuler les PME, la croissancene portera pas ses fruits.

BOURSE : Légère baisse del’indice Nikkei

L'indice Nikkei de la Bourse deTokyo a entamé la séance de lundien légère baisse de 0,43%, aprèsavoir fortement augmenté en fin desemaine dernière alors encouragépar la tendance haussière du dollaret de l'euro face au yen.Dans les premières minutesd'échanges, le Nikkei des 225 va-leurs vedettes affichait un repli dequelque 47,16 points pour descen-dre à 10.866,14 points. Au mêmemoment, le dollar évoluait autour de90 yens et l'euro aux environs de120 yens.

ÉNERGIE:L'Irak annonce la découverte d'un important

gisement pétrolier dans le sud Le ministère irakiendu Pétrole a annoncédimanche la décou-verte d'un importantgisement pétrolierdans le sud du pays,l'équivalent d'un mil-liard de barils de pé-trole, après lespremiers travauxd'exploration menéspar une compagnieétatique depuis 30ans.Cette découverte, dans la provincede Missane, près de la frontière avecl'Iran, pourrait signifier une aug-mentation conséquente des réservespétrolières du pays, déjà très impor-tantes. "L'exploration a commencél'année dernière à Missane, au sud(de la capitale provinciale)d'Amara", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère, Assem Jihad."Aujourd'hui, elle s'est achevée,avec grand succès", a-t-il ajouté."Selon une première estimation, (cesnouvelles réserves) pourraient re-présenter l'équivalent d'un milliard

de barils de pétrole", a indiqué M.Jihad, précisant qu'elles allaient"augmenter la capacité de produc-tion de la ++Maysan Oil Com-pany++", détenue par l'Etat.L'Irak a des réserves prouvées de143,1 milliards de barils de pétrole,et 3.200 milliards de mètres cubesde gaz naturel, qui sont parmi lesplus importantes du monde. Les ex-portations de brut constituent unetrès large part des revenus du gou-vernement, et Bagdad cherche àaugmenter nettement la productionet la vente dans les années à venir,pour financer la reconstruction dupays et de son économie.

MATIERES PREMIERES : Le platine, au plus haut en trois

mois, dépasse l'or Le cours du platine a fortement grimpé cette semaine, dépassant momenta-nément le prix de l'or pour la première fois en dix mois, dans un marché re-doutant des tensions sur l'offre mondiale après l'annonce par le géant dusecteur Amplats d'une nette réduction de sa production minière.

ORLe cours du métal jaune a poursuivi sa hausse cette semaine, se hissant jeudià 1.696,28 dollars, son plus haut niveau depuis un mois, dans un marchétoujours porté par la dépréciation du dollar face à un euro revigoré notam-ment par une émission obligataire encourageante en Espagne. Un reflux dubillet vert contribue en effet à rendre plus attractifs les achats de métauxprécieux, libellés en dollars, pour les détenteurs d'autres devises."De façon générale, les perspectives pour l'or restent très bonnes et son prixdevrait atteindre de nouveaux records historiques cette année", au-delà des1.921,15 dollars l'once enregistrés en septembre 2011, a souligné Ross Stra-chan, analyste de Capital Economics. Ainsi, l'assouplissement des politiquesmonétaires -- en particulier celle de la Réserve fédérale américaine (Fed) -- devrait continuer de soutenir le métal jaune, a précisé M. Strachan.Les opérateurs redoutaient début janvier que la Fed ne mette prématuré-ment fin, courant 2013, à ses injections de liquidités dans l'économie, des-tinées à soutenir la reprise économique aux Etats-Unis mais qui conduisentaussi à diluer la valeur du dollar et à stimuler les investissements dans lesmétaux précieux. Mais le marché a été quelque peu rassuré cette semaine pardes déclarations du président de la Fed, Ben Bernanke, qui a rappelé lundil'engagement de son institution à soutenir une économie encore fragile, ainsique par le Livre beige de la Fed, qui a fait état d'une croissance économique"faible ou lente". De plus, "des indicateurs ont montré (mardi et jeudi) desreplis plus forts qu'attendus en janvier de l'activité manufacturière dans lesrégions" de New York et de Philadelphie, "ce qui renforce la perspective devoir la Fed poursuivre son programme de stimulus et donc son soutien aumarché de l'or", a observé Austin Kiddle, du courtier spécialisé Sharps Pix-ley. Autre facteur qui devrait permettre à l'or de briller davantage, "la de-mande en Chine et en Inde (les deux principaux pays consommateurs, ndlr)va probablement continuer de s'accélérer" à mesure que se rétablissent leurséconomies respectives, a ajouté M. Strachan. Sur le London Bullion Mar-ket, l'once d'or a terminé à 1.688,50 dollars vendredi au fixing du soir contre1.657,50 dollars le vendredi précédent.

ARGENTL'argent a été tiré vers le haut dans le sillage du métal jaune, montant ven-dredi à 32,12 dollars l'once, son plus haut niveau depuis le 18 décembre.L'argent a terminé vendredi à 31,82 dollars l'once, contre 30,67 dollars septjours auparavant.

PLATINE/PALLADIUMLe cours du platine a gagné près de 3% cette semaine, se hissant jusqu'à1.702,05 dollars l'once -- un sommet depuis début octobre --, dans un mar-ché dopé par l'annonce mardi d'un important plan de restructuration d'An-glo American Platinum (Amplats), leader du secteur.Le groupe a ainsi annoncé mardi qu'il prévoyait de fermer quatre puits jugésnon rentables en Afrique du sud, ce qui entamerait sa production annuellede 400.000 onces par an -- un volume équivalent à environ 7% de la pro-duction minière mondiale de platine enregistrée en 2012. "Cela correspondà 4,5% de la demande mondiale de platine attendue en 2013", ont observéles experts de Deutsche Bank. Selon eux, ces mesures d'Amplats vont creu-ser un déficit de production déjà important et qui pourrait devenir structu-rel à partir de 2014. En raison d'une chute de 12% de la production enAfrique du Sud - premier pays producteur - à la suite d'importantes grèvesdans le secteur minier, le marché mondial du platine avait déjà enregistré en2012 un déficit de 400.000 onces, selon le cabinet londonien spécialiséJohnson Matthey.

Wall Street vers des pics avec les résultatset les flux

La montée en puissance de la saisondes résultats et les flux de capitauxsont susceptibles de favoriser unenouvelle progression de l'indiceS&P 500 à Wall Street dans la se-maine qui débute mardi, vers sesplus hauts niveaux historiques.Les marchés sont fermés lundi enraison du Martin Luther King's Day.L'indice de référence des valeursaméricaines a terminé la semaine àun nouveau record de cinq ans, sou-tenu par de bons chiffres des misesen chantier et de l'emploi, ainsi quepar une série de résultats supérieursaux attentes prudentes du marché.

Les indices sectoriels des transports,des banques et des valeurs immobi-lières ont aussi atteint des pics his-toriques ou de plusieurs années lasemaine dernière.Le gros des publications aura lieudans les secteurs cycliques, souligneMichael Yoshikami, de DestinationWealth Management à WalnutCreek en Californie, qui cite UnitedTechnologies mercredi et Honey-well vendredi. "Ce type de résultatsnous donnera une indication sur latrajectoire sur laquelle se trouvel'économie", dit-il.

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ENROLEMENT

Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres SécurisésSuivi enrôlement : du 10 janvier au 17 janvier 2013

Etranger

Hodh Echarghi

Hodh ElGharbi

Assaba

Gorgol

Brakna

Trarza

Adrar

Dakhlet NDB

Tagant

Guidimagha

Tiris Zemmour

Inchiri

Nouakchott

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ENVIRONNEMENT

Le rhinocéros élu vedette médiatique del'année en Afrique du Sud

Le rhinocéros a été nommé vedette médiatiquede l'année 2012 en Afrique du Sud, en raisonde l'importante couverture médiatique dont lebraconnage de l'animal a fait l'objet, a annoncéle Cercle national des journalistes samedi.C'est la première fois que ce titre revient à unanimal, alors que le braconnage a atteint un ni-veau record en 2012. "Les histoires de bra-connage de rhinocéros ont dominé les titresdes médias tout au long de l'année, aussi bienlocalement qu'au niveau international", a dé-claré Antoinette Slabbert, présidente du Cer-cle national des journalistes.Le braconnage aatteint un nouveau record en 2012 avec 668rhinocéros tués dans le pays. "Nous avons priscette décision après une longue réflexion", adéclaré Antoinette Slabbert, estimant qu'"il n'yavait pas eu de sujet plus couvert que celui-ci".Le massacre du pachyderme a éclipsé dans lesmédias la mort de 34 mineurs grévistes abattuspar la police pendant à la mine de platine deLonmin en août, ainsi que d'autres sujets poli-tiques. "Les gens doivent comprendre quenous avons choisi une vedette des médias et

pas un événement, la fusillade de Marikana aété un événement important avec plusieurs ac-teurs", a expliqué Mme Slabbert. L'Afrique duSud abrite à elle seule environ trois-quarts desquelque 20.000 rhinocéros blancs d'Afrique etdes 4.800 rhinocéros noirs, en voie de dispari-tion."Alors que les rhinocéros ont dominé l'actua-lité pour toutes les mauvaises raisons, les mé-dias ont joué un rôle fondamental pourinformer non seulement les Sud-Africains,mais aussi le monde, sur la tragédie qui se jouedans notre pays", a-t-elle ajouté. Les rhinocé-ros sont victimes de la demande croissantepour leurs cornes, auxquelles certaines per-sonnes en Asie attribuent toutes sortes de ver-tus curatives et préventives, qui n'ont jamaisété démontrées par la médecine. L'Afrique duSud et le Vietnam ont signé l'année dernièreun accord pour lutter contre ce commerce illi-cite et plusieurs personnes en Asie ont été ar-rêtées pour leur implication dans lebraconnage. Le nombre de rhinocéros tués aaugmenté considérablement ces cinq dernièresannées dans le pays, passant de13 en 2007 à448 en 2011 et 668 l'année dernière.

Le parc aquatique géant d'Abu Dhabiouvre le 24 janvier

- Situé à Abu Dhabi, Yas Waterworld occuperaune surface équivalente à quinze terrains defootball. 43 attractions et toboggans en toutgenre divertiront les visiteurs. - Situé à AbuDhabi, Yas Waterworld occupera une surfaceéquivalente à quinze terrains de football. 43 at-tractions et toboggans en tout genre divertirontles visiteurs. Construit sur l'île de Yas Island,où se situe également le parc d'attractionsdédié à Ferrari, ce parc aquatique géant pro-posera des activités uniques. Parmi elles, leDawwama, présenté comme le plus grand to-boggan tornade au monde, mesurera 238 mè-tres de long. Il pourra transporter jusqu'à sixpersonnes simultanément dans un entonnoir de20 mètres de haut. Autre record : les vaguesartificielles les plus hautes du monde seront re-créées pour permettre aux surfers, amateurs ou

confirmés, de pratiquer l'activité nautique. AuBubble's Barrel, elles s'élèveront à trois mètresde hauteur. Huit restaurants et des boutiquespermettront aux visiteurs de faire de petitespauses gourmandes et shopping durant leurjournée.Le parc pourra accueillir jusqu'à 6.000 per-sonnes par jour et sera ouvert en hiver de 10hà 18h (jusqu'à 20h en été). Le billet d'entréeest fixé à environ 46€ pour les adultes et 37€pour les enfants.A noter, situé à proximité du parc FerrariWorld, le Yas Waterworld proposera aussi un"Yas Park Pass" donnant accès aux deux sitesde loisirs pour 66€ pour les adultes et 54€ pourles enfants.

Près d'un millier de manifestants contre un élevage d'animaux de laboratoire dans l'Allier

Près d'un millier de personnes venues de toutela France mais aussi de plusieurs pays euro-péens ont manifesté samedi à Gannat (Allier),devant un élevage d'animaux de laboratoireappartenant au groupe Harlan, pour protestercontre l'industrie de l'expérimentaion animale.Sous une pluie glaciale, les manifestants, Fran-çais, Italiens, Suédois, Espagnols ou Anglais,certains portant des bougies, d'autres des dra-peaux de leurs pays, ont défilé sans slogan etau son de tambours, avant de se rassembler de-vant le laboratoire. La manifestation, appeléepar le groupe "le Chien des rues" et par Col-lectif contre l'expérimentation et l'exploitationanimale (CCE2A), qui regroupe cinq associa-tions, s'inscrit dans le cadre d'une campagnemondiale intitulée "no Harlan".Des manifestations similaires étaient organi-sées ce samedi dans 12 villes de Grande-Bre-tagne, d'où est parti le mouvement, dans 3villes italiennes, ainsi qu'en Croatie ou en Li-tuanie, a précisé a l'AFP Caroline Seiler-Cris-tofari, porte-parole du "Chien des rues". Lacampagne vise les 33 sites mondiaux dugroupe Harlan, créé en 1931, et qui a été lepremier a commercialiser le modèle animalpour la science. Il reste aujourd'hui le plus im-portant pourvoyeur d'animaux de laboratoire.

Convention sur le mercure adoptée à Genève par 140 Etats

Après une semaine de difficiles négociations,la Convention sur le mercure a été adoptée sa-medi par quelque 140 Etats, a annoncé le mi-nistère suisse des Affaires Etrangères.Cet accord va permettre de réduire au niveaumondial les émissions de mercure trèstoxiques pour la santé et l'environnement. Lemercure est un métal lourd très toxique pourles êtres vivants. Une exposition trop forte aumercure nuit au système immunitaire et peutentraîner d'autres problèmes comme des trou-bles psychologiques ou digestifs, la perte dedents, des problèmes cardiovasculaires ou res-piratoires.

La nouvelle Convention a pour objectif de ré-duire la production et les utilisations du mer-cure, en particulier lors de la fabrication deproduits et lors de processus industriels. Ellerègle également la question du stockage et dutraitement des déchets. Elle sera ouverte à lasignature des Etats en octobre 2013 à Mina-mata, au Japon, en hommage aux habitants decette ville touchée durant des décennies parune grave contamination au mercure. Elle en-trera en vigueur lorsqu'elle aura été ratifiée par50 Etats, ce qui devrait prendre trois ou quatreans, selon les experts. La Convention prévoitl'interdiction du mercure d'ici 2020 dans lesthermomètres, instruments de mesure de latension, batteries, interrupteurs, crèmes et lo-tions cosmétiques et certains types de lampesfluorescentes. La Suisse, qui avec la Norvègeavait initié il y a dix ans ce processus de né-gociations sur le mercure, estime que cetteadoption "montre la vitalité de la politique en-vironnementale internationale et la volonté desEtats d'apporter ensemble des solutions à desproblématiques mondiales", a déclaré FranzPerrez, chef de la délégation suisse à Genève.Dans une étude présentée à la veille de laConférence de Genève qui s'est tenue du 13 au19 janvier, le programme des Nations uniespour l'environnement (PNUE) a donné des in-dications chiffrées sur la présence du mercuredans les lacs et rivières. La déforestation s'estainsi traduite, dans le monde, par un déverse-ment dans les lacs et rivières de quelque 260tonnes de mercure auparavant retenues dansles sols. Sur les 100 dernières années, lesquantités de mercure présentes dans les 100premiers mètres de profondeur des océans, etprovenant d'émissions liées à l'activité hu-maine, ont doublé. Les concentrations dans leseaux profondes ont, elles, augmenté de 25%,poursuit l'étude, en rappelant les risques decontamination des poissons destinés à laconsommation. Le mercure est utilisé dans ungrand nombre d'objets et produits, allant desinterrupteurs aux thermomètres en passant pardes ampoules électriques, des amalgames den-taires ou même des crèmes de soin. En outreles petites exploitations minières d'or, les cen-trales électriques au charbon, les hauts four-neaux et les cimenteries relâchent de grandequantité de mercure. "C'est assez incroyablecomme le mercure est répandu (...) Nous lais-sons là un terrible héritage" qui affecte "lesinuits du Canada comme les travailleurs despetites mines d'or en Afrique du Sud", a souli-gné le secrétaire général adjoint de l'ONU,Achim Steiner, chargé du PNUE. Les ONG dedéfense de l'environnement se sont déclarées"déçues" par la faiblesse des mesures prévuesà l'encontre des deux principales sources decontamination par le mercure : les petitesmines d'or et les centrales électriques au char-bon.Par ailleurs, la Convention ne prévoit pasl'interdiction du mercure dans certains vaccins.De même, aucune date d'interdiction de cemétal dans les amalgames dentaires n'a étéprécisée, sous la pression du lobby des den-tistes qui ont cependant admis que son utilisa-tion doit diminuer

L'Afrique de l'Est, carrefour de l'ivoire illégal

La saisie de deux tonnes d'ivoire ce mercredi16 janvier à Mombasa, au Kenya, contribue àsceller la réputation grandissante de plaquetournante du commerce illicite et sanglant de

l'ivoire dont pâtit l'Afrique de l'Est. La policekenyane a intercepté cette semaine la plusgrosse cargaison d'ivoire jamais saisie au portde Mombasa : deux tonnes de défenses d'élé-phant, d'une valeur de 1,5 million de dollarsUS, dissimulées dans un conteneur maritimeaccompagné de fausses autorisations en par-tance pour l'Indonésie. " C'est la deuxième sai-sie dans laquelle le Kenya est impliqué enseulement quelques semaines ", expliqueJames Isiche, Directeur régional Afrique orien-tale d'IFAW (Fonds international pour la pro-tection des animaux). En effet, le 4 janvierdernier, les autorités du port de Hong Kongavaient déjà confisqué plus d'une tonned'ivoire de contrebande dissimulée dans unconteneur en provenance du Kenya. " Si IFAWfélicite la police kényane pour la saisie d'ivoirequ'elle a effectuée hier, il la somme toutefoisde redoubler d'efforts en collaborant avec lesautres États africains de l'aire de répartition del'éléphant en vue de bloquer les itinéraires dutrafic de l'ivoire ", explique James Isiche. À lafin de l'année dernière, IFAW constatait déjàque l'Afrique de l'Est, et notamment le Kenyaet la Tanzanie, était en passe de devenir unerégion de transit et de départ d'importantes car-gaisons d'ivoire illégal. Aux mois d'octobre etde novembre, trois chargements d'ivoire decontrebande impliquant le Kenya et la Tanza-nie ont été saisis par les autorités en Tanzanieet à Dubaï. À Hong Kong, les forces de l'ordreont en outre saisi près de quatre tonnes d'ivoired'une valeur de 3,5 millions de dollars US àbord de deux navires en provenance de Tanza-nie et du Kenya. " Il ne fait aucun doute que leséléphants sont plus menacés aujourd'hui qu'ilsne l'ont jamais été pendant de nombreuses an-nées ", prévient Céline Sissler-Bienvenu, Di-rectrice d'IFAW France et Afriquefrancophone. " Des efforts parfaitement coor-donnés de la part des forces de l'ordre de l'en-semble des pays sont indispensables si nousvoulons triompher des criminels organisés res-ponsables du massacre des éléphants pour leurivoire. Entre 25 000 et 50 000 pachydermesont été tués rien qu'en 2011, et plusieurs mil-liers de plus sont à déplorer en 2012. "" Cela implique de pouvoir identifier rapide-ment l'ivoire saisi grâce à son ADN afin demieux adapter et cibler nos efforts en vued'empêcher le développement du braconnageet de fermer les chemins de transit de l'ivoireillégal. Ce genre de soutien aux pays situés enpremière ligne de cette guerre contre le bra-connage des éléphants est indispensable ànotre réussite ", précise-t-elle.La majeure partie de l'ivoire illégal est desti-née à l'Asie, et en particulier à la Chine, où lavaleur de cet " or blanc " tant convoité a connuune augmentation considérable et est devenuun support d'investissement. La disponibilitélimitée de l'ivoire légal acheté par la Chine lorsde la vente de stocks de certains paysd'Afrique australe en 2008 a quant à elle ali-menté la demande, encourageant ainsi le com-merce illicite de l'ivoire et le braconnage deséléphants pour répondre aux besoins du mar-ché. Selon les estimations d'IFAW, entre 25000 et 50 000 éléphants ont été tués pour leurivoire en 2011. Rares sont les animaux aussigravement menacés par le trafic d'espèces sau-vages que les éléphants. En 2012, IFAW avaitdéjà tiré la sonnette d'alarme à l'heure où plu-sieurs centaines d'éléphants se faisaient mas-sacrer au Cameroun. Un rapport récentd'IFAW démontre en outre clairement que lademande en Chine et dans d'autres pays d'Asieest largement responsable de cette situation.Des formations à la prévention du trafic defaune sauvage ont d'ores et déjà été organiséespar IFAW pour les forces de l'ordre dans denombreux pays, que ce soit en Afrique, auMoyen-Orient, en Asie, en Océanie ou dans lesCaraïbes. Depuis 2006, plus de 1 300 repré-sentants gouvernementaux aux avant-postes decette lutte ont ainsi été formés.

Pour une meilleure protection des espèces menacées

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MONDE

INVESTITURE :

Obama prête serment pour son second mandat

Le président Barack Obama a prêtéserment dimanche pour un secondmandat de quatre ans à la tête desEtats-Unis, lors d'une très courte cé-rémonie en comité restreint à la Mai-son Blanche."Moi, Barack HusseinObama, je jure solennellement deremplir fidèlement les fonctions deprésident des États-Unis, et, danstoute la mesure de mes moyens, desauvegarder, protéger et défendre laConstitution des États-Unis", a dé-claré à 11H55 (16H55 GMT) le 44edirigeant américain, main droitelevée face au président de la Coursuprême John Roberts. Cette céré-monie, à laquelle n'assistaient qu'unepoignée de personnes, dont la fa-mille de M. Obama, n'a duré quequelques secondes. Le président aprêté serment en posant la maingauche sur la Bible de la famille deson épouse Michelle, qui portait lelivre saint. Aux Etats-Unis, les man-dats présidentiels débutent le 20 jan-vier suivant l'élection présidentielle,à midi (17H00 GMT), selon laConstitution. Mais la tradition veutque lorsque le 20 tombe un di-manche, les festivités publiquesaient lieu le lendemain. Obama prê-tera donc une nouvelle fois sermentlundi en plein air devant des cen-taines de milliers de personnes ras-semblées sur l'immense esplanadedu "Mall", face au Capitole. Il pro-noncera ensuite un discours où il dé-

voilera sa vision pour les quatre an-nées à venir. M. Obama entame sonsecond mandat dans des circons-tances moins difficiles qu'en 2009,quand la crise économique était àson paroxysme. Mais de nombreuxdossiers épineux l'attendent, alorsque ses adversaires républicains ontconservé leur position de force auCongrès. Ses priorités seront de ré-soudre l'impasse budgétaire, voterdes restrictions sur les ventesd'armes à feu et réformer les lois surl'immigration, a indiqué dimancheson proche conseiller David Plouffe,selon qui l'intervention de M.Obama lundi "sera un discours d'es-poir". M. Obama, réélu le 6 novem-

bre pour un deuxième et derniermandat de quatre ans, a démarré sajournée de dimanche par un dépôt degerbe devant la tombe du soldat in-connu au cimetière militaire nationald'Arlington. Il y était accompagnépar son vice-président Joe Biden,qui a quant à lui prêté serment di-manche dès 08H21 (13H21 GMT)dans sa résidence du nord-ouest deWashington, située dans l'enceintede l'observatoire naval. M. Obama etsa famille, qui ont consacré leurjournée de samedi à des actions debénévolat, ont ensuite assisté à unoffice religieux dans une église deWashington.

ÉLECTIONS : Les Jordaniens aux urnes pour des législatives

Les Jordaniens sont invités à renou-veler leur Parlement mercredi pro-chain. La Jordanie fonde beaucoup d'es-poir sur ce scrutin au cours duquel2,27 millions d'électeurs doivent dé-partager 1.500 candidats pour 150sièges. Amman souhaite que le nou-veau Parlement agisse en moteur dela réforme.Un scrutin anticipé avaitété organisé en 2010 après la disso-lution du Parlement par le roi. "Nousespérons que ces élections se dé-roulent dans un climat de con-cordenationale, qu'elles donnent un cer-tain pouvoir aux députés et permet-

tent la mise en chantier des ré-formes,a dit Oraib al-Rintawi, di-recteur du Centre Al-Qods pour lesétudes politiques.

Allemagne: Merkel vise une victoire décisive

dans un scrutin régional La chancelière Angela Merkel vise une victoire décisivedimanche dans un scrutin régional test en Basse-Saxe,dans le nord de l'Allemagne, à huit mois des législativesoù elle briguera un troisième mandat. L'élection, quis'annonce très serrée, décidera du maintien ou non d'unemajorité pour les conservateurs (CDU) et les libéraux(FDP) au parlement de ce Land, le deuxième plus étendud'Allemagne. Elle sera aussi un test pour cette même co-alition au pouvoir à Berlin. Venue en Basse-Saxe roderses arguments pour la campagne nationale, Angela Mer-kel aura activement soutenu le ministre-président de cetEtat régional, David McAllister, participant à plusieursmeetings avec ce jeune dirigeant de 42 ans, aux originesécossaises, à qui les observateurs promettent une car-rière politique nationale au plus haut niveau. Si David McAllister, et son allié libéral l'emportaient,Mme Merkel, au firmament dans les sondages, auraitquasiment déjà gagné les législatives de septembre, es-timait samedi le quotidien Rheinische Post. "Son seul problème serait alors d'éviter que son parti nes'endorme dans son assurance de triompher", avançait-il. Mais si le bloc social-démocrate (SPD) et écologistearrivait à l'emporter "Merkel ne paraîtrait tout à coupplus invincible" et son adversaire Peer Steinbrück, têtede liste du SPD pour les législatives "deviendrait tout àcoup une alternative envisageable au poste de chance-lier", selon le journal.Après un début de campagne catastrophique marqué parune succession de polémiques et de maladresses, PeerSteinbrück est pour le moment largement distancé parMme Merkel dans les enquêtes d'opinion. Seule une vic-toire dans l'Etat régional de Gerhard Schröder, dernierchancelier social-démocrate, serait en mesure de le re-lancer. La responsabilité d'un échec en Basse-Saxe risquerait delui être imputé, puisque la courbe des intentions de votedu chef de file SPD dans ce Land, le maire de Hanovre,David Weil, apprécié localement, semble avoir fléchi aurythme des bourdes de Steinbrück. L'autre clé du scru-tin sera le score du FDP. David McAllister, a besoin quece parti franchisse la barre des 5% permettant d'avoirdes élus pour se maintenir. Si le FDP n'atteignait pas ce seuil, le partenaire de MmeMerkel au niveau national, déjà affecté par de nombreuxéchecs dans des scrutins régionaux récents entrerait dansune grave crise. Le vice-chancelier et ministre fédéral

de l'Economie, Philipp Rösler, originaire de Basse-Saxe,pourrait être contraint d'abandonner la présidence duparti. M. McAllister, assuré de finir en tête du scrutin,pourrait toutefois se maintenir à la tête du Land, si laseule majorité viable était une grande coalition entre so-ciaux-démocrates et conservateurs. Un scénario qui pourrait préfigurer le résultat des légis-latives du 22 septembre, selon des observateurs. Un peuplus de six millions d'électeurs étaient appelés à voterdimanche. Les bureaux de vote devaient fermer à 18H00(17H00 GMT), avec les premières estimations dans lafoulée. Un dernier sondage jeudi donnait le parti conser-vateur (CDU) de la chancelière largement en tête avec41% des intentions de vote et son allié libéral (FDP) à5%, soit 46% ensemble. Le SPD était crédité de 33% et les Verts de 13%, soitune égalité parfaite entre les deux blocs ne permettantpas de prévoir quelle coalition pourrait être formée.Pourtant, l'alliance du SPD et des Verts semblait encorebien partie pour l'emporter il y a quelques semaines.Molle en début de journée, la mobilisation des électeursétait en hausse en fin d'après-midi. A 15H30 GMT, letaux de participation était de 53,33%, presque 4 pointsde plus que lors du dernier vote en 2008 à la même heure(49,51%).

MÉTÉO :Une centaine de vols annulés à l'aéroport de Pékin à cause

de la neige Une centaine de vol, dont 16 à l'in-ternational, ont été annulés di-manche au départ et à l'arrivée dePékin à cause des fortes chutes deneige tombées dans le nord de laChine, ont annoncé les autorités aé-roportuaires.un total de 111 vols ont été annulésà l'aéroport international de Pékin,deuxième dans le monde en termede trafic de voyageurs (près de 82millions en 2012), et 68 retardés,dont 11 à l'international.

Plus de 40 autoroutes dans le norddu pays ont par ailleurs dû fermer,selon le site internet de l'agence mé-téorologique. Aucun accident n'a étérapporté.Dimanche matin, jusqu'à 8,6 centi-mètres de neige avaient été mesurésdans les contreforts vallonnés de lacapitale chinoise, près de la GrandeMuraille. La neige était tombée enplus petites quantités sur le centre dePékin et avait cessé dimanche après-midi

Madagascar: Rajoelina annonce qu'il sera

candidat à la présidentielle de 2018 Le président de la Transition mal-gache Andry Rajoelina a annoncé di-manche son intention d'être candidatà l'élection présidentielle de 2018,après avoir dit cette semaine qu'il re-nonçait à l'élection prévue en mai2013, dans un esprit d'apaisement dela crise."Je compte sur vous pour voter pourmoi en 2018, nous allons faire un re-tour en force à ce moment-là", a-t-ildéclaré lors d'un discours d'inaugu-ration du nouvel hôtel de ville deToamasina (est). M. Rajoelina s'estdésisté pour 2013 sous la pression dela communauté internationale, quisouhaite que Madagascar puisse or-ganiser des élections libres et sansviolences. Son principal rival, l'ex-président Marc Ravalomanana --qu'ilavait renversé lors d'une révolutionen 2009--, avait déjà renoncé à seprésenter il y a un mois.L'affrontement des deux hommesétait considéré par la communautéinternationale comme un obstaclemajeur à l'organisation d'élections.Mais ce double désistement a changéla donne et a été largement saluécette semaine par la communauté in-ternationale, qui a rapidement déblo-qué près de 12 millions d'euros pourla préparation des élections. La déci-sion d'Andry Rajoelina de se présen-ter à la présidentielle de 2018 n'estpas une surprise. "Je reviendrai. Jepromets au peuple malgache que lejour viendra où nous allons sauverensemble ce pays", avait déjà promisM. Rajoelina, dans une interview àRadio France Internationale, il y a 10jours. De son côté, l'ex-président Ra-valomanana exilé en Afrique du Sudn'a pas non plus renoncé au pouvoir.Ce dernier avait déclaré en décembrequ'il souhaitait rentrer pour aider à lareconstruction du pays, qu'il a quittéen 2009. Mais sa condamnation aux

travaux forcés à perpétuité pour lamort de dizaines de manifestants tuéspar sa garde en 2009 l'empêche derentrer libre à Madagascar.Les deux hommes pourraient donc selivrer cette année à une lutte à dis-tance par candidats interposés, afinde préparer leur retour en 2018, selonles analystes. Pour le moment, denombreuses incertitudes entourentles élections prévues en mai, notam-ment autour du calendrier électoral.En annonçant qu'il s'effaçait, mardi,le président de la Transition AndryRajoelina a réclamé une inversion ducalendrier électoral. Si la commu-nauté internationale a rejeté ce chan-gement de calendrier, plusieursanalystes continuent de militer pourlaisser la primeur aux législatives.Par ailleurs, la loi d'amnistie poli-tique prévue par la "feuille de route"de sortie de crise a été votée maisn'est pas encore entrée en vigueur, cequi empêche pour le moment la can-didature de plusieurs figures poli-tiques importantes. Madagascar estplongée dans une grave crise depuisle renversement du président Rava-lomanana par M. Rajoelina en mars2009. Les élections doivent théori-quement rétablir l'ordre constitution-nel et mener à la reprise des aidesinternationales suspendues depuisprès de quatre ans.

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ANNONCES

COMMISSARIAT A LA SECURITE ALIMENTAIRE (CSA)

AVIS A MANIFESTATION D'INTERET POUR LA SELECTION D’UN CABINET D'AVOCATS

Date limite: Jeudi 31 Janvier 2013

AVIS NATIONAL A MANIFESTATION D'INTERET

1. Le CSA lance le présent avis poursélectionner un cabinet d'avocatsconseil qu'une fois sélectionné serainvité ultérieurement à formuler uneproposition de collaboration

2. Par le présent avis, le Commissa-riat à la Sécurité alimentaire (CSA)avenue Gemal Abd Nasser BP: 377Nouakchott, République islamique deMauritanie invite les cabinets d'avo-cat possédant l'expérience requise enmatière de défense et de conseil, àprésenter un dossier de candidature.

Pour être qualifié, le candidat doitavoir les références minimales sui-vantes:

3. Avoir réalisé avec succès, au coursdes dix dernières années, au moinscinq contrats de représentations d'éta-blissements ou de sociétés dont deuxen cours de validité dans le domainede la défense et du conseil juridiqueen Mauritanie.

4. Avoir réalisé avec succès, au coursdes dix dernières années, au moinscinq dossiers judiciaires ( en demandeou en défense ) ayant abouti à des ju-gements ou sentences définitifs etexécutoires favorables pour les partiesreprésentées.

5. Les références professionnelles etacadémiques de l’avocat conseil doi-vent être versées au dossier de candi-dature.

Seules les références et informationsauthentiques seront prises en compte.

6. Les dossiers de candidature doiventêtre déposés au plus tard le31/01/2013 à 12 h00TU à l’adressesuivante : Commissariat à la SécuritéAlimentaire ( CSA )

(Secrétariat Central Tel : 22494064.Avenue Gemal Abd Nasser BP : 377Nouakchott République Islamique deMauritanie

Ministére du Developpement rural

Avis d'appel d'offres1. Le Ministère du DéveloppementRural lance le présent appel d'offrespour l'acquisition, sur FinancementBudget Etat, par marché à commandepour la fourniture en deux lots distinctsde:- consommable et fournitures de bu-reaux- consommables informatiques.Le soumissionnaire s'engage pour lemaximum précisé dans le Devis quanti-tatif et estimatif.L'autorité contractante s'engage pour leminimum précisé dans le Devis quanti-tatif et estimatif.2. Le Ministère du Développement ruralsollicite des offres sous pli fermé de lapart de candidats éligibles et répondantaux qualifications requises pour fournirdes fournitures de bureaux, consomma-bles de bureaux et consommables in-formatiques, en deux lots distincts:Lot 1 : consommables et fournitures debureauxLot 2: consommables informatiques3. Les soumissionnaires peuvent obte-nir des informations complémentaireset examiner le dossier d'Appel d'OffresNational au Service Marchés au Minis-tère du DéveloppementRural/ DAAF/MDR - Nouakchott, Tél:45 25 74 75;45212330, cdm@agricul-ture.gov.mr ou en visitant le sitewww.cpmpsr.com.

4 Le Dossier d'Appel d'Offres Natio-nal pourra être récupéré par les candi-dats auprès du Service Marchés auMinistère du Développement Rural,moyennant paiement d'un montant nonremboursable de 20.000 UM au trésorpublic de la République Islamique deMauritanie.5. La passation du Marché Seraconduite par Appel d'offres ouvert telque défini dans le Code des Marchéspublics, et ouvert à tous les candidatséligibles. .6. Les offres devront être soumises à laCommission de Passation des MarchésPublics du Secteur Rural, ImmeubleMouna/AV. Me Moktar Ould Daddah2ème étage au plus tard le 24 Février2013 à 10heures. Les offres remises en retard ne serontpas acceptées. Les offres seront ouvertesle 24 Février 2013 à 10 heures àl'adresse ci-dessus mentionnés, en pré-sence des soumissionnaires qui le dési-rent.7. Les offres doivent etre accompa-gnées d’une garantie de soumissiond’un montant de 300 000 ouguiyas pourchaque lot et devront demeurer validespendant une durée de 90 jours à comp-ter de la date limite de dépôt.

Le secretaire généralMohamed Ould Ahmed Aida

MINISTERE DE L'EQUIPEMENT ET DES TRANSPORTS SOCIETE DE TRANSPORT PUBLIC (STP)

AVIS D'APPEL D'OFFRES

POUR LA FOURNITURE D'EQUIPEMENTS D'ATELIER, DE PNEUMATIQUE, DE BATTERIES

ET DE PRODUITS DE VIDANGE, D'ENTRETIEN, DENETTOYAGE ET D'USAGE COURANT A LA STP

Date: 20/01/2013AO No…/CPMPSI/2013

1. Dans le but d'assurer un service permanent detransport urbain de passagers, d'optimiser lescoûts et d'assurer un entretien régulier et unebonne maintenance de son parc de bus, la Sociétéde Transport Public (STP), sur fonds propres, sepropose d'acquérir en six lots, par le présentAppel d'Offres ouvert national, ses consomma-tions prévisionnelles en équipements d'atelier,pneumatique, batteries et produits de vidange,d'entretien, de nettoyage et d'usage courant.L'appel d'offres est composé des six lots suivants:lot 1 : Equipements d'atelier mécaniquelot 2 : Pneumatiquelot 3 : Huiles pour vidangelot 4 : Filtres de vidangelot 5 : Batterieslot 6 : Produits de nettoyage et d'usage courantII. A cet effet, le Directeur Général de la STP in-vite par le présent avis, les différents fournisseursintéressés, à présenter sous plis fermés leursmeilleures offres pour la fourniture des besoinsde la STP en équipements d'atelier, pneumatique,batteries et produits de vidange, d'entretien, denettoyage et d'usage courant pour une année,conformément aux conditions spécifiées au pré-sent dossier d'Appel d'Offres (DAO).Le Dossier d'Appel d'Offres peut être consultégratuitement auprès de la Direction Générale dela STP, à l'adresse suivante:Module B-N° 73 route de Nouadhibou, TevraghZeina, Nouakchott- Mauritanie Tél: 22 653573.Le présent dossier d'appel d'offres doit être ac-quis, contre versement d'un montant de dix milleOuguiyas (10000 MRO) au compte de la STP n°

06198 01086300140 07 à Attijari Bank, Mauri-tanie, Nouakchott.III. Chaque offre doit être accompagnée d'une ga-rantie d'offre par lot d'un montant de:- lot 1 : 100 000 UM (Cent Mille d'Ouguiva).- lot 2: 500 000 UM (Cinq Cent Mille d'Ou-guiva).- lot 3 : 100 000 UM (Cent Mille d'Ouguiva).- lot 4: 100000 UM (Cent Mille d'Ouguiva). - lot 5 : 50 000 UM (cinquante mille ouguiyas)- lot 6 : 50 000 UM (cinquante mille ouguiyas)Les soumissionnaires resteront engagés par leuroffre à compter de la date de dépôt des offrespendant quatre vingt dix (90) jours.Le délai de garantie d'offre est fixé à 118 jours àcompter de la date limite de dépôt des offres.IV. Les offres doivent être adressées à :MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA COM-MISSION DE PASSATION DES MARCHESPUBLICS DES SECTEURS DES INFRAS-TRUCTURES (CPMPSI), A SON SIEGE SISA TEVRAGH ZEINA, QUARTIER ZRA,VILLA N° 23, A COTE DU STADE OLYM-PIQUE A NOUAKCHOTT. TEL 45253224,au plus tard, le 27/02/2013 à 10 H TU; et les plisseront ouverts en séance publique le même jouret à la même heure, dans la salle de réunion de laCommission.de passation des Marchés Pu-blics/secteur des infrastructures sise à TevraghZeina, quartier, ZRA, villa n° 23 à coté du stadeolympique

Le Directeur général de la STPSalem Ould Mohamed El Moctar

AGENCE DE PROMOTION DE L'ACCES UNIVERSEL AUX SERVICESB.P. 5566, 64, rue 23-002, Ksar, Nouakchott, Mauritanie Tel: +2225240999 & 524099B Fax: +222 5240997 Email: acces@acces.mr Web : www.acces..mr

AVIS D'APPEL D'OFFRESDate du 01/01/2013

Appel d'Offres T/01/2013

Objet du marchéL'Agence de Promotion de l'Accès Universel auxServices invite, les entreprises nationales ouétrangères remplissant les conditions préciséesdans le Dossier d'Appel d'Offres à prendre part auprésent appel d'offres pour la Réalisation d'infras-tructures d'électricité sur l'Axe Mederdra-Beir-touress.

Le financementLe financement des travaux est assuré par le Gou-vernement Mauritanien et l'Union Européennedans le cadre du programme de la Facilité Ener-gie dans les pays ACP (FE- ACP- UE).L'Agence de Promotion de l'Accès Universel auxServices est chargée de la mise en œuvre de ceprogramme

Type d'appel d'offresLe présent Appel d’Offres est ouvert à égalité deconditions aux entreprises mauritaniennes etcelles issues des pays ACP ou UE.

La qualification des candidatsToutes les entreprises nationales ou étrangèresremplissant les conditions précisées dans le dos-sier d’Appel d’offres peuvent concourir au pré-senter appel d’offres.L’Agence se réserve toutefois, le droit d’exclureles entreprises dont la défaillance a été établiedans le cadre de l’exécution de marchés anté-rieurs.Toute entreprise dont le marché a été résilié avecl’Agence au cours de la dernière année n’est pasautorisée à soumissionner.

Le lieu de consultation de l’appel d’offresLes soumissionnaires intéressés à concourir peu-vent consulter le Dossier d’Appel d’offres sur lesite de l’Agence (www. acces. mr), l’examiner etobtenir des informations supplémentaires à la Di-

rection de l’Electricité et des Tics de l’Agence dePromotion de l’Accès universel aux Services.

La validité des offresLes offres devront être valides pour une périodede 90 jours à compter de la date limite de dépôt decelles-ci et doivent être accompagnées d'une ga-rantie de soumission d'un montant de 5 000 000UM (Cinq Millions d'Ouguiyas) ainsi que du qui-tus d'achat du DAO.

NB : Toute offre qui ne présentera pas de Ga-rantie de Soumission sera rejetée.Les conditions d'acquisition et de dépôt des of-fresLe paiement de ce montant se fera uniquementpar chèque certifié émis par l'entreprise soumis-sionnaire, au nom de l'Agence de Promotion del'Accès Universel aux Services APAUS).Les enveloppes extérieures doivent obligatoire-ment porter le titre de l'Appel d'Offres: «pour laRéalisation d'infrastructures d'électricité sur l'axeMederdra-Beirtouress ».Le dossier d'Appel d'Offres peut être acheté, pen-dant les heures ouvrables au siège de l'Agence,contre le paiement d'un montant non remboursa-ble de 100 000 UM, à partir du Dimanche 13 Jan-vier 2013.Le lieu, la date et les heures limite de dépôts etd'ouverture des offresCes offres devront être déposées au plus tard leMercredi 13 février 2013 à 12 h au secrétariat duDirecteur Général.L'ouverture des offres se fera en séance publiquede la Commission des Marchés de l'APAUS, leMercredi 13 février 2013 à 12 h 15 mn GMT, enprésence des représentants des soumissionnairesqui souhaitent y assister, à la salle de réunion dusiège de l'Agence.

Le Directeur Général SIDI OULD MAYOUF

HORIZONS N° 5926 DU LUNDI 21 JANVIER 2013 Page 12

SP RTSSid Brahim dit Dieng

CAN 2013/ le groupe BMali - Niger : 1-0

Le Mali remporte sa première vic-toire pour son match d'ouverturedans le Groupe B de cette CAN2013. Le succès 1-0 est mérité pourles coéquipiers du buteur SeydouKeita, largement dominateurs faceau Niger. La situation politique dupays sera-t-elle un frein ou unesource motivation pour les Maliens ?Telle est la question. "On va essayerde bien jouer et de gagner pour ap-porter de la joie aux Maliens du nordcomme du sud. […]. Nous allonsjouer et gagner pour que les genspuissent oublier au moins leurs sou-cis et leurs angoisses" a déclaré l’ex-Barcelonais et capitaine de lasélection du Mali, Seydou Keita,lors d’une rencontre avec le prési-dent par intérim, DiouncoundaTraoré. Une mission sportive etsymbolique que tenteront de menerà bien les Aigles du sélectionneurPatrice Carteron. Demi-finalisteslors de la dernière édition, les Ma-liens tenteront d’arriver au mêmestade de la compétition. Pour cela,ils s’appuieront sur les nombreuxjoueurs évoluant en Europe tels queMohamed Sissoko, Sambou Diakitéou encore Modibo Maiga.Le football nigérien est en train de

vivre une période faste. Après sapremière participation à la Couped’Afrique des Nations l’année der-nière, le Niger poursuit son conte defées puisqu’il va disputer la CANpour la seconde fois de son histoire.Pour défendre ses chances enAfrique du Sud, le Niger a dû passerun obstacle nommé Guinée. L’ob-jectif pour cette sélection sera deprendre au moins un point dans ce

groupe, car il faut rappeler que lorsde leur première participation en2012, les coéquipiers de MoussaMaazou étaient rentrés à la maisonavec trois défaites en autant de ren-contres. L’équipe de Gernot Rohr,l’ancien entraîneur de l’OGC Nice,apparaît comme l’une des plus fai-bles du tournoi et sera surtout làpour engranger de l’expérience.

Ghana - RD Congo : Le 3ème matn nul de la can: 2 - 2

Le Congo accroche le Ghana ! Dé-ception du côté des Black Stars qui,après avoir mené par deux butsd'écart, se sont fait rejoindre par uneéquipe congolaise très séduisante surle plan collectif. Maladroit durant 50minutes, le Congo du «SorcierBlanc» Claude Le Roy aura su re-monter un retard de deux buts en se-conde période pour arracher le pointdu match nul face au Ghana (2-2),l'un des favoris de la compétition.Une rencontre enfin ouverte quilance définitivement cette CAN2013. Et si la CAN avait vraimentcommencé dimanche ? Après lesdeux matches nuls et vierges du sa-medi, le premier duel de la poule Bpromettait beaucoup sur la feuilleavec deux équipes on ne peut plusoffensives que sont le Ghana et laRépublique Démocratique duCongo. Et le moins que l’on puissedire c’est que la première période ré-pondait à nos attentes. Emmenée parun trio offensif virevoltant, la RDCprenait la première les choses enmain mais ni Lua-Lua, qui trouvaitla barre sur une belle frappe dans lasurface (13e), ni Mputu, maladroitdans la même position (15e), ne par-venaient à concrétiser la dominationdes leurs. Des ratés qui laissaient en-

trevoir des opportunités en contreaux Black Star mais Asamoah Gyan,pourtant réputé pour sa vitesse et sonsang-froid, manquait de convictionseul face à Kidiaba (30e). Une pre-mière frayeur pour les hommes deClaude Le Roy qui se faisaient fina-lement punir peu avant la mi-tempssur un mouvement collectif remar-quable débuté par Asamoah sur sonaile gauche et conclu par Badu d’untacle rageur qui permettait aux siensde retourner dans les travées dustade Nelson Mandela devant au ta-bleau d’affichage (1-0, 40e). Dès le retour des vestiaires, les Gha-néens se donnaient de l’air par l’in-termédiaire d’Asamoah de la tête surun corner de Wakaso (2-0, 50e). Unbut qui, bizarrement, allait coïncideravec la renaissance des Congolais.Bien lancé par Makiadi, Mputu re-mettait les siens dans la partie d’unsubtil extérieur du pied face à unedéfense du Ghana bien statique (2-1, 53e). Une partie qui aurait pu ànouveau changer de camp mais lefantasque Kidiaba décidait alors defermer les portes du saloon grâce àdes parades exceptionnelles tout aulong du match et plus particulière-ment devant Asamoah Gyan (64e,71e, 90e+5). C’est finalement MBo-

kani qui délivrait les siens peu aprèsl’heure de jeu en obtenant et entransformant un penalty logique (2-2, 69e). Dans le sillage du très re-muant Kaluyituka, entré en cours dejeu, les Congolais étaient même àdeux doigts de réaliser le hold-up entout fin de match mais une parade deDauda sur Mulumbu (83e) puis unenouvelle intervention du gardien desBlack Stars préservaient finalementle point du match nul pour uneéquipe du Ghana décevante dans lejeu et qui devra montrer autre choselors du 2e match de poule, tout lecontraire des hommes de Claude LeRoy qui pourraient bien être les sur-prenants trouble-fêtes de cette CAN. Le joueur du match Muteba Kidiaban'est pas un gardien comme les au-tres. Fantasque et souvent à la limitede l'erreur, le gardien congolais aurasu fermer les portes de ses cages endeuxième période après avoir en-caissé deux buts. Impérial sur saligne et auteur d'envolées tout sim-plement sublimes, il aura permis auxsiens d'arracher le point du matchnul en écoeurant la star du Ghana,Asamoah Gyan. On n'a pas aimé Sidans le jeu la CAN est enfin lancéavec ce match nul spectaculaire, lemoins que l'on puisse dire c'estqu'elle ne l'est pas encore dans lestribunes. Si le stade s'est rempli aufur et à mesure de la partie, les deuxéquipes ont débuté dans une en-ceinte aux trois-quart vide et sonnantcreux. Dommage pour un match sispectaculaireLe sélectionneur de la Républiquedémocratique du Congo, le FrançaisClaude Le Roy, s'est dit «fier de(son) équipe», dimanche après sonmatch nul (2-2) face auGhana.Claude Le Roy (sélection-neur de la RD Congo): «Je veux re-mercier mes joueurs, je suis fier decette équipe. J'espère que tout lepays va désormais être derrière cetteéquipe dans laquelle il y a une am-biance formidable. Pour revenir de2-0 à 2-2 contre une équipe commele Ghana, il faut avoir de grandesqualités.

CAN 2013 : Le calendrier des matches PHASE DE GROUPES

N° Matchs Grpes Dates Heures01 Afrique du Sud-Cap Vert A 19 janvier 16h TU02 Angola - Maroc A 19 janvier 19h TU03 Ghana - RDC B 20 janvier 15h TU04 Mali - Niger B 20 janvier 18h TU05 Zambie - Ethiopie C 21 janvier 15h TU06 Nigeria - Burkina Faso C 21 janvier 18h TU07 Côte d'Ivoire - Togo D 22 janvier 15h TU08 Tunisie - Algérie D 22 janvier 18h TU09 Afrique du Sud - Angola A 23 janvier 15h TU10 Maroc - Cap Vert A 23 janvier 18h TU11 Ghana - Mali B 24 janvier 15h TU12 Niger - RDC B 24 janvier 18h TU13 Zambie - Nigeria C 25 janvier 15h TU14 Burkina Faso - Ethiopie C 25 janvier 18h TU15 Côte d'Ivoire - Tunisie D 26 janvier 15h TU16 Algérie - Togo D 26 janvier 18h TU17 Maroc - Afrique du Sud A 27 janvier 17h TU18 Cap Vert - Angola A 27 janvier 17h TU19 Niger - Ghana B 28 janvier 17h TU20 RDC - Mali B 28 janvier 17h TU21 Burkina Faso - Zambie C 29 janvier 17h TU22 Ethiopie - Nigeria C 29 janvier 17h TU23 Algérie - Côte d'Ivoire D 30 janvier 17h TU24 Togo - Tunisie D 30 janvier 17h TU

25 1er groupe A - 2e groupe B02 février 18h30 TU26 1er groupe B - 2e groupe A02 février 15h TU27 1er groupe C - 2e groupe D03 février 18h30 TU28 1er groupe D - 2e groupe C03 février 15h TU

DEMI-FINALES

29 Vainqueur match 25-Vainqueur match 28 06 février 15h TU30 Vainqueur match 27-Vainqueur match 2606 février 18h30TU

MATCH POUR LA 3e PLACE

31 Perdant match 29 - Perdant match 30 09 février 18h TU

FINALE

32 Vainqueur match 29 - Vainqueur match 30 10 février 18h TU

Les cancans de- Rire jaune. Un petit malheur,c'est toujours une occasion d'enrire. Le triste 0-0 des Bafana Ba-fana ("garçons" en zoulou) del'Afrique du Sud, qualifiée d'officedans le tournoi qu'elle organise,face au modeste Cap-Vert, samedien ouverture de la CAN-2013, asuscité les doux sarcasmes de lapart d'auditeurs sur la radio pu-blique SAFM dimanche matin. "Ilne faut pas être trop durs avec cesgarçons: ils ne se sont même pasqualifiés!", a lancé l'un d'eux. Tan-dis qu'un autre donnait dansl'amour vache: "Les bovins quivont à l'abattoir montrent plusd'enthousiasme..." Danse. Lesmatches de samedi, puisque sté-riles (deux 0-0), n'ont pu permettreaux joueurs de faire étalage de leurcréativité chorégraphique, élémentindissociable de la Coupe d'Afrique.Le match entre le Ghana et la RDCongo le lendemain, parce que plusprolifique (2-2), a en revanchedonné lieu à des danses de célébra-tion des deux côtés. Mais la plusinattendue fut sans doute celle, ensolo, exécutée par le gardien congo-lais, Kidiaba Muteba: assis sur la pe-louse, le portier à longue tressefaçon shogun a fait plusieurs petitsbonds en actionnant le postérieur etles jambes devant lui, tout en mi-mant une cavalcade. Clin d'oeil auGangnam Style ?, Numérologie. Unnuméro floqué sur le maillot n'in-dique plus la position sur le terrain

depuis belle lurette, mais certainsexemples confinent à l'insolite.Qu'on en juge avec ces attaquants: leNigérien Maazou, l'Ivoirien ArounaKoné et le Burkinabé Wilfried DaHugues portent le N.2, le GhanéenGyan le N.3 et le Togolais Adebayorle N.4. Débordement. Les suppor-teurs congolais ont explosé de joieaprès l'égalisation de Mbokani surpenalty contre le Ghana (2-2) auNelson Mandela Bay Stadium dePort Elizabeth. Deux d'entre euxsont même allés plus loin en péné-trant sur la pelouse avant d'être maî-trisés par les stewards. Il aégalement fallu l'intervention du sé-lectionneur de la RD Congo ClaudeLe Roy pour calmer les ardeurs desfans.