février 2009

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* 101 façons d'économiser * Bien manger, tout en restant sur la voie de la santé * Choisir une destination * Personnalité du mois : Michel Courtemanche, artiste entrepreneur visionnaire * Les taxes en événement... ça s'organise ! * Prévisions 2009 - Défis et opportunités

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Oubliez les résolutions du Nouvel Anque vous prenez chaque année sans

jamais vous faire progresser à un niveausupérieur. En fait, plusieurs d’entre vous

ont déjà renoncé à leurs résolutions.Selon Tony Robbins, 80 % des gens laissent tomber leurs

résolutions après une semaine et 98 % y ont renoncé dans un délai de six mois. Moins d’un pour cent des personnes persistent. Ces derniers sont ceux qui savent ce qu’ils veulent,qui savent pourquoi et qui ont un plan intelligent pour l’accomplir.

Lorsque les changements que vous désirez effectuer sont impor-tants pour vous, vous allez vous démener corps et âme pour lesréaliser. Une fois que vous aurez atteint ce nouveau niveau de com-munication à votre mieux, vous ne reviendrez jamais en arrière.

Vous devez d’abord vous dire : « Je ne suis pas satisfait dema façon de communiquer avec autrui. Je sais pertinemmentque je peux faire mieux. Je dois tout faire pour m’améliorer ».Lorsque vous ferez le lien entre ce que vous devez faire et ceque vous vous apprêtez à faire, c’est à ce moment-là que deschangements s’opèreront dans votre manière de communiquer.

Tout changement implique une notion d’inconnu. Sanschangement, il ne peut y avoir que peu ou pas d’améliorationdans nos vies personnelles ou professionnelles. La plupartd’entre nous, nous ne faisons pas de changements parce quece n’est pas facile. Personne ne vous a dit qu’il faut faire celatout seul. Examinez la possibilité de travailler avec un profes-sionnel, un ami, un mentor ou tout simplement un membre devotre famille. Votre conseiller, c’est quelqu’un qui pourra vousdonner de l’encouragement, une direction, et la stimulationdont vous avez besoin pour vous faire bouger et progresser.

Pour modifier votre communicabilité, il faut procéder parquatre étapes : la prise de conscience, la compréhension, l’ac-ceptation et l’entrée en action.

1. PRISE DE CONSCIENCE Un pré requis pour effectuer un changement, c’est une prise

de conscience de vos forces et de vos faiblesses et de votreimpact sur les autres. Pour être vraiment conscient, vous devezdemander aux autres de vous donner une réaction construc-tive. Ce dont vous prenez conscience peut s’avérer inattenduet surprenant, mais ceci est naturel lors d’un changement.

2. COMPRÉHENSIONC’est l’étape oÙ vous dites : « Ah ! Je comprends ce qu’il faut faire

pour réaliser le changement que je veux ». Vous avez atteint le stadeoù vous cessez de faire renier et que vous êtes prêt à l’admettre.

3. L’ACCEPTATION Durant cette étape, vous admettez ce renouveau en vous.

Vous avez l’esprit plus ouvert, vous êtes plus intéressé àeffectuer le changement souhaité et plus concentré sur votreévolution personnelle

4. L’ENTRÉE EN ACTION L’entrée en action est l’étape la plus difficile. Ce qui dis-

tingue un grand communicateur d’un communicateur ordi-naire, c’est ceci : Les grands communicateurs font ce que lescommunicateurs ordinaires ne veulent pas faire. Entrez enaction dès aujourd’hui. C’est dès aujourd’hui que vous devezcommencer à faire des changements, de telle manière quedans un an, vous ne serez plus immobilisé à la même place.

METTEZ PAR ÉCRIT VOTRE PROPRE ENGAGEMENT1. Dressez une liste des changements que vous envisagezmaintenant. Votre liste devrait inclure les changements quevous avez choisis, les changements qui vous sont imposés, leschangements que vous projetez et les changements qui susci-tent chez vous des inquiétudes ainsi de suite.2. Quel est le changement qui représente pour vous le plusgrand défi ?3. Que devez-vous faire différemment ?

Février ’09 5LePLANIFICATEUR

Quatre moyens de faire un changement DE STACEY HANKE

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Le Planificateur est diffusé mensuellement aux professionelscanadiens de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé 30 %.

2105, de la Montagne, bureau 100Montréal, Québec H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 331 Télécopieur : (514) 284-2282Vos commentaires sont appréciés : [email protected]

Couverture : Matt Riopel

Où sont les leaders ?Être un bon leader est une qualité indispensable, surtout en période dif-

ficile. On reconnaît un meneur par l’excellence de ses résultats et l’inspi-ration qu’il éveille chez les autres à le suivre. Voilà assurément le genre depersonne qui ne court pas les rues à Ottawa, ces jours-ci.

Le leadership d’une personne ne vient pas avec son titre, mais lorsqu’onconstate qu’elle sait prendre de sages décisions et poser les bons gestes.

Le Planificateur vient de donner un atelier sur les tendances pour 2009.Il en ressort clairement que, en période d’incertitude économique commecelle que nous traversons actuellement, les fournisseurs se divisent endeux clans : ceux qui mènent la barque et croient au lendemain, et ceuxqui ont déjà abandonné la partie. Ainsi, certaines chaînes hôtelières s’ap-pliquent à pratiquer des réductions budgétaires radicales, tandis qued’autres cherchent plutôt à voir ce qu’elles pourraient faire pour attirer laclientèle. Bizarrement, nos entretiens avec les fournisseurs nous permet-tent de constater que ceux qui sabrent leurs budgets de publicité et demarketing le font aussi du côté de la main-d’œuvre et du service, tandisque ceux qui préservent – voire augmentent – leurs budgets promotion-nels ne réduisent pas leur personnel ni leurs services.

Norman Vincent Peale, Ph. D. et auteur de La puissance de la penséepositive, a écrit qu’une attitude positive rend toujours plus efficaces lesréactions face aux difficultés. Une attitude a quelque chose de con-tagieux : chaque fois que l’on se comporte de façon positive, on a uneinfluence positive sur l’entourage.

Si les leaders de l’industrie plongent dans « l’attentisme » ou réduisentradicalement leurs dépenses au lieu d’adopter une attitude positive etoptimiste, ils ne préparent en rien une récolte abondante à moyen terme.Essayons de ne pas nous laisser entraîner par le désolant exemple négatifde nos dirigeants à Ottawa. Soyons positifs, remontons nos manches et trimons un peu plus fort. Nous ferons ainsi jaillir la superbe énergiepositive qui nous manque cruellement.

Leo Gervais

> Note de l’éditeur

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>

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101 Façons d’économiserDans un climat économique incertain, Le Planificateur vous propose 101 astucesafin de réaliser des économies, de l’audio-visuel à la nourriture, en passant par votrepropre gestion personnelle.

Les taxes et les planificateursDans notre monde, rien n’est plus certainque la mort et les taxes, disait BenjaminFranklin. Au Canada, il s’agit de la TPS et TVQ. Dans ce premier article, deux nou-veaux auteurs du cabinet Raymond ChabotGrant Thornton mettent les planificateurs àjour sur la façon de facturer les taxes.

Prévisions 2009Chaque année, de nouvelles tendancespointent leur nez et dessinent un nouveaufutur. L’équipe du Planificateur souligne lestendances qui s’annoncent pour 2009, etvous en dresse le portrait, du domaineaérien à l’évolution de la consommation, enpassant par le secteur hôtelier entre autres.

LEPLANIFICATEURRÉDACTEUR Leo Gervais [email protected]ÉDACTRICE ADJOINTE Camille Lay [email protected]ÉDACTRICE ADJOINTE Jyl Ashton Cunningham [email protected] Matt RiopelADMINISTRATION Debbie Barlow, Tania Joanis, Patricia LemusCONTRIBUTEURS Guylaine Dallaire, Pierre Geoffroy, Stacey Hanke, Manon Harvey

Dans ce numéro

6 Février ’09LePLANIFICATEUR

Poste-publication No. 40934013

Imprimeur : Litho Express, (514) 816-3865, www.lithoexpress.ca

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Février ’09 7LePLANIFICATEUR

Les critères, les options et l’argumentation de

vente nécessaires à un bon choix

Alors que le monde entre à petits pas en 2009 avecappréhension, les planificateurs d’événements se

regroupent, révisent les budgets et inventent des stratégiespour répondre à la préoccupation concernant le résultat net.

Le budget est important, mais les décisions ne sont pasuniquement basées sur l’argent, particulièrement lorsque lechoix de la destination ou du site de l’événement n’est limitéque par l’imagination et la créativité. Alors, qu’est-ce qui déter-mine les critères de sélection d’une entreprise pour saprochaine assemblée annuelle, réunion de ventes ou de stim-ulation ? Pourquoi certaines destinations sont-elles populaireset d’autres difficiles à vendre ? Qu’est-ce qui fait ressortir un

site du lot ? Pourquoi choisir un lieu à la mode parmi les autres ?Les dix points suivants expliquent en partie comment sontprises les décisions, da façon consciente ou pas.

MARKETING L’objectif d’une bonne campagne est d’attirer l’auditoire en

mettant un produit en relief. Une mise en marché efficace doitexpliquer pourquoi une région ou un pays doit être sélection-né parmi les autres. Par exemple, « It’s better in the Bahamas »dit tout, même si la campagne se poursuit en décrivant les nom-breuses îles et leurs qualités uniques. La campagne 2009 de l’Écosse, Retour au pays, est vouée à la réussite : les Écossaisdu monde sont encouragés à revisiter le vieux pays par affairesou pour le plaisir et à s’amuser selon ses traditions uniques.

Aussi attirante que puisse être une campagne publicitaire, ilvaut mieux visiter une destination soi-même avant de larecommander à un client. Adressez-vous aux bureaux detourisme pour vous familiariser avec les voyages, mais pré-parez-vous à répondre à quelques questions pointues surl’événement proposé.

DE JYL ASHTON CUNNINGHAM, CMP

Choisir une destination

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Le bouche-à-oreille pour trouver le lieu parfaitL’ENVIRONNEMENT

D’avis général, les événements écologiques sont plus chers,mais sélectionner un site respectueux de l’environnement nedevrait pas être plus coûteux, puisque la plupart des initiativesécologiques exigées sont déjà instaurées dans la propriété. Lesplanificateurs qui choisissent des hôtels membres duProgramme de Clé verte sont sur la bonne voie pour établirune base solide sur laquelle appuyer le mandat environnemen-tal de leur événement.

Sur le Web: www.hacgreenhotels.com.

ANTÉCÉDENTSLa connaissance des événements passés est utile.

Cependant, le changement n’est pas nécessairement unebonne idée si le groupe a choisi le même site ou la même des-tination année après année, peu importe la raison. Souvent, onpeut négocier de meilleurs taux si l’on s’engage pour trois ansou plus. C’est peut-être aussi simple que le fait que le client està l’aise avec le site, que le stationnement est gratuit ou que lecoût est intéressant. Lorsque vous utilisez un hôtel ou un cen-tre de villégiature pendant quelques années consécutives,soyez attentifs, entre autres, aux normes d’hébergement et à laqualité de la nourriture afin de vous assurer de leur constance.

TEMPÉRATURELa température est probablement le premier facteur de

sélection d’une destination. Les Canadiens qui ne skient pasadorent échapper au froid de l’hiver, alors que les sportifstrouvent les mois d’avril et de novembre les moins propices àune rencontre au Canada, car il y a peu de neige, aucun golfet la température est incertaine, particulièrement dans l’Est. Labeauté du Canada, c’est de se situer sur un continent où ontrouve une température modérée en tout temps.

Suggérez aux clients d’interroger leurs délégués sur leurspréférences : bord de mer, campagne ou ville. Rappelez-vous quele temps libre est aussi important que celui consacré aux réu-nions. Inutile d’amener un groupe dans une destination fabuleuses’il ne peut en profiter. Si vous ne connaissez pas les conditionsmétéorologiques prévues lors d’un événement à l’étranger, con-tactez le bureau de tourisme local ou vérifiez sur la toile.

SÉCURITÉAssurer la sécurité du client lors de troubles sociaux, de

catastrophes naturelles ou de délit mineur est primordial pourtout planificateur. Les bureaux de tourisme offrent des conseilsde sécurité personnelle et l’Organisation mondiale de la santé(www.who.int) fournit des informations sur des questions desanté dans plusieurs pays.

Les étudiants et les professionnels peuvent aussi consulterwww.destineduction.ca. Conçu d’abord pour les étudiants, lesite présente beaucoup de renseignements utiles pour tous lesvoyageurs.

INSTALLATIONSLorsque vous choisissez un site, informez-vous sur leurs

installations. Les clubs de mise en forme, les spas, les bou-tiques et une sélection de restaurants sur la propriété ou àproximité sont en tête des listes de souhaits ou d’exigences.Un lieu qui répond aussi bien aux besoins des partenaires etde la famille qu’aux clients d’affaires sera un choix populaire.Pour les destinations où les affaires priment, un accès Internetgratuit, des appels peu coûteux, un centre d’affaires et un clubde mise en forme sur place comptent parmi les demandescourantes.

ACCESSIBILITÉVols directs, navette, accès souterrain par temps froid,

stationnement gratuit et accès pour les fauteuils roulants sontdéterminants au succès d’un lieu aux yeux des voyageurs.Évitez si possible les vols avec plus d’une correspondance, siattirants soient-ils. Encouragez les invités à emporter au moinsdeux tenues de rechange dans leur bagage à main au cas oùles bagages enregistrés seraient égarés.

RÉPUTATION ET SERVICELe bouche-à-oreille reste une des façons les plus prisées de

trouver le lieu d’événement parfait. Le programme d’assistanceen ligne de CanSpep, l’un des nombreux avantages aux mem-bres, est utilisé régulièrement pour obtenir des recommandationsde collègues.

Les réunions mensuelles des membres du MPI sont une excellente façon d’obtenir des conseils de sélection d’un lieu ;l’expérience constitue la meilleure recommandation.

Sur le Web: www.canspep.ca et www.mpiweb.org

PRÉFÉRENCE DE BANNIÈRE ET FAVORITISMEPlusieurs clients d’affaires ont des préférences, particulière-

ment en matière de compagnies aériennes et d’hôtels.Découvrez si c’est le cas lors de la première réunion avec votreclient afin d’éviter des recherches inutiles.

Certains planificateurs moins scrupuleux pourraient sélec-tionner des sites leur offrant une ristourne ou une commissiondont ils ne font pas profiter le client. C’est une pratique risquéede la part d’une personne acceptant des honoraires de gestionde son client. Une commission sur l’hébergement, par exem-ple, doit presque toujours être indiquée dans le contrat que leclient peut lire en tout temps. Si l’on offre des points pour vous

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inciter à demeurer dans une propriété, offrez-les d’abord àvotre client et obtenez son accord par écrit avant de lesréclamer pour vous.

GALERIE MARCHANDELes centres de villégiature tout inclus sont très populaires

auprès des planificateurs, car la majeure partie du budget estgéré par le centre. Les négociations se corsent s’il y a desévénements hors du site. C’est tout de même souvent plusavantageux d’opter pour cette formule et de payer un supplé-ment pour les événements extérieurs. Plusieurs centres s’occu-pent des activités récréatives et c’est habituellement profitableau planificateur, car cela diminue la paperasse et le travail deliaison. Aussi, les fournisseurs locaux ont tendance à mieuxtravailler avec les clients locaux et détestent ternir leur réputa-tion auprès d’un acheteur régulier.

Peu importe les raisons pour choisir un site, les conseils et les renseignements ci-dessus devraient vous aider dans le processus.

Que vous voyagiez au Canada ou à l’étranger, prenez letemps de faire des recherches et de demander des conseils etdes recommandations. Bon voyage !

• • •Jyl Ashton Cunningham, CMP est designer et planificatrice

d’événement professionnelle à Oakville en Ontario. On peut la joindre

par courriel à [email protected].

Prenez le temps de faire des recherches

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PERSONNALITÉ DU MOIS :Michel Courtemanche,artiste entrepreneur visionnaireDE CAMILLE LAY

Notre monde est petit, mais ildemeure facile de passer à côté de

personnalités qui marquent notremilieu, soit parce que l’on est pris parson travail, ou parce que les occasionsde rencontre manquent. C’est pourquoiLe Planificateur a décidé de vousprésenter ce mois-ci une personnalitéqui a su inspirer de nombreux acteursde notre industrie au Québec. Notreentrevue avec Michel Courtemanche adévoilé d’intéressants aspects de sa car-rière et en promet de nouveaux pour lesannées à venir.

Camille Lay : À quand remontent vosdébuts dans l’industrie des événementset quelle position occupiez-vous ?Michel Courtemanche : C’est en 1990que j’ai fondé la première agence demagiciens pour événements corporatifsà Montréal, une agence qui comptait 12magiciens, et qui était strictementdédiée à la magie.

C.L. : Comment êtes-vous passé de lamagie à l’événementiel ?M.C. : De magicien professionnel, je suisdevenu gestionnaire d’entreprise, avecl’objectif de développer des conceptspour événements spéciaux. Cette agenceétait l’une des premières à intégrer lacommunication événementielle dans desnuméros de magie.

C.L. : Quels ont été les résultats d’unetelle innovation et quels marchés avez-vous approchés ?M.C. : La confiance de nos clients s’estvite installée, « comme par magie » !Nous avons aussi reçu le prixLeadership Québécois de la Chambre de

commerce de Montréal, qui a aidé àétablir la réputation de l’agence et qui asuscité de nombreux articles dans lapresse, augmentant ainsi notre crédibil-ité. Nous avons approché le marché desentreprises corporatives et des associa-tions au Québec, et aujourd’hui encore,c’est au Québec que nous faisonsaffaire, en comptant 15 000 prestationsdepuis nos débuts.

C.L. : Quel est votre secret pour demeurerainsi présent ?M.C. : Toute ma gestion administrativeest faite de façon électronique, à la finepointe de la technologie, ce qui me per-met de me concentrer sur la gestion demes clients et de leur offrir une bonneécoute. Je retourne mes appels aux 30minutes, ce qui me vaut d’être prochede ma clientèle et de la fidéliser.

C.L. : En tant que leader dans l’indus-trie événementielle au Québec, quellessont vos initiatives qui ont fait avancerle domaine ? M.C. : Depuis douze ans, en tant querassembleur, je me suis concentré sur ledéveloppement de deux volets partic-uliers : le volet formation-motivation etle volet artistique.

J’ai mis sur pied de nombreuses activitéspour garder les planificateurs enhaleine, comme le Salon de l’événementqui était annuel pendant 12 ans, puis laGrande vitrine de conférenciers/forma-teurs, annuelle également, offertedurant le Salon de l’événement. J’aiaussi lancé le Magazine Indispensabledes événements. Nous avons publié 6volumes sur l’Art de mieux communi-quer par l’événement et sur la psycholo-gie de l’événement. Après en avoir fait letour, il est apparu logique de créer leColloque des organisateurs d’événe-ments. Pendant trois ans, nous avonsproposé une journée annuelle deressourcement pour les planificateurs,organisée selon un thème et des sujetsévénementiels. Est venu enfin leShowcase du divertissement corporatif,qui, jusqu’en 2006, réunissait de 80 à100 fournisseurs en événements et desartistes en performance. Ce volet artis-tique s’est ajouté aux ateliers de forma-tion que nous offrions déjà.

C.L. : Aujourd’hui, quel est le concept deformation sur lequel vous vous concentrez ?

M.C. : En 2009, les planificateursd’événements profiteront de la 12èmeédition du Salon Symposium de l’événe-ment corporatif, qui revêt une imageplus actuelle de notre industrie tout enrestant porté sur la formation. Je pré-conise davantage le côté humain en per-mettant aux organisateurs d’événementsde sortir de leur isolement, de partagerleur expérience et de se comparer.Aujourd’hui, avec une clientèle de plusen plus exigeante et douteuse des résul-tats qu’on peut lui apporter, ceséchanges sont importants.

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Les taxes en événement... ça s’organise !DE GUYLAINE DALLAIRE ET MANON HARVEY

Vous organisez un évènement au Canada… Les partici-pants peuvent venir de partout dans le monde ouseulement du Canada…Doit-on se soucier de la ques-

tion de la TPS? Et bien oui…Sachez que la TPS, ça s’organise!Il faut tout d’abord déterminer le type d’événement en

question. Sommes-nous en présence d’une foire commerciale? D’un congrès ? D’un spectacle ? D’une réunion d’employésou de cadres ? Dépendamment du type d’événement, l’impactde la TPS sera différent.

Le présent article s’inscrit donc dans une nouvelle série dechroniques ayant pour but de discuter des diverses questionstouchant l’application des taxes à la consommation,canadiennes et internationales, à l’organisation d’événements.Le premier article vise à résumer l’application de la TPS à l’organisation de congrès internationaux au Canada. Il fauttoutefois noter que les provinces du Canada ont chacune leurspropres règles qui seront discutées lors de prochains articles.

Lorsqu’un congrès international est organisé au Canada,doit-on percevoir la TPS sur les droits d’inscription ? Les com-mandites ? Le matériel promotionnel ? La publicité ? La loca-tion d’espace aux exposants ? Est-ce que les personnes nonrésidentes du Canada doivent payer la TPS ? Y a-t-il des rem-boursements possibles ? Ce sont là des questions qui nous sontfréquemment posées par des organisateurs de congrès. Deuxcongrès ayant les mêmes caractéristiques en apparence peu-vent avoir une application de la TPS totalement différente…

Mais qu’est-ce congrès aux fins de la TPS ? Un congrès estune réunion ou assemblée officielle qui n'est pas ouverte augrand public. N'est pas considéré comme un congrès, la réu-nion ou l’assemblée dont l’objet principal consiste à offrir desattractions, des divertissements ou des distractions de toutgenre, à tenir des concours ou mener des jeux de hasard ;à permettre à l’instigateur du congrès ou aux congressistes deréaliser des affaires, comme par exemple dans le cadre d’une

foire commerciale ouverte au grand public.Afin de déterminer l’application de la TPS à un congrès

international au Canada, il faut préalablement définir qui sontles intervenants. Qui est le promoteur ? L’organisateur ? Lescongressistes ? Quelle est la structure juridique en place ?Toutes ces questions sont pertinentes afin de qualifier ou nonle congrès à titre de « congrès étranger » selon la loi puisquec’est cette qualification qui déterminera les règles applicables.

Un promoteur d’un congrès est défini dans la loi commeétant l’instigateur du congrès et celui qui fournit les droitsd’entrée ou d’inscription au congrès. L’organisateur du con-grès est plutôt la personne qui va organiser le congrès pourle compte du promoteur et qui va acquérir le centre de con-grès ou les fournitures liées au congrès (matériel audio,meubles, etc.) nécessaires à la tenue du congrès. Les congres-sistes sont les personnes qui payent pour des droits d’inscrip-tion pour assister au congrès.

Une fois les intervenants identifiés, nous devons déterminersi nous sommes en présence d’un congrès étranger ou non.

La loi prévoit deux conditions à respecter afin de se quali-fier à titre de « congrès étranger » soit :

Il est raisonnable de s’attendre, au moment où le promo-teur du congrès établit le prix du droit d’entrée, à ce qu’aumoins 75 % de ces droits soient fournis à des personnes nonrésidentes du Canada.

Le promoteur du congrès est une organisation dont le siègesocial est situé à l’étranger ou, à défaut de siège social, qui estcontrôlée et gérée par une personne non résidente ou par despersonnes dont la majorité sont des non-résidents.

Afin de déterminer si le nombre de délégués non résidentsatteint 75 % du nombre total de délégués qui assistent au con-grès, les autorités fiscales indiquent que le promoteur peut sebaser sur le nombre (en pourcentage) de délégués non rési-dents se trouvant dans une des situations suivantes :

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• ceux qui ont assisté aux congrès précédents• ceux qui sont habituellement invités à assister au congrès• ceux qui sont membres de l’organisation

Lorsqu’un congrès se qualifie de congrès étranger, celaimplique que le promoteur n’aura pas à s’inscrire au registrede la TPS puisque le gouvernement considère que la tenued’un congrès n’est pas une activité commerciale. Le promo-teur n’aura donc pas à percevoir la TPS sur les droits d’entréeou d’inscription au congrès ainsi que sur la location d’espaceà des exposants (même si ces frais sont chargés à des

résidents canadiens). Cependant, si le congrès comporte desactivités sociales ou touristiques ou d’autres activités de diver-tissement qui sont facultatives et facturées par le promoteur,ce dernier pourrait avoir à s’inscrire en TPS et à charger la TPSsur ces revenus. Il existe toutefois des planifications pouvantfaire en sorte que le promoteur n’ait pas à s’inscrire en TPS.

Lorsqu’un congrès ne rencontre pas les conditions de con-grès étranger prévues à la loi, l’application de la TPS seraalors différente. Nous utilisons souvent le terme « congrèsdomestique » afin de qualifier un tel congrès.

Dans un tel cas, le promoteur doit s’inscrire en TPS etcharger la TPS sur une portion du droit d’inscription, et ce,même si le droit est facturé à un non-résident du Canada. Pourla location d’espaces à des exposants, la TPS sera chargée auxrésidents canadiens, mais pas aux non-résidents. La TPS devraégalement être appliquée sur les activités sociales et touris-tiques facultatives facturées aux résidents et non-résidents.

L’organisation d’un tel congrès au Canada impliqueévidemment des dépenses importantes… avec de la TPS… Est-ce qu’il existe des remboursements de TPS ? Y-a-t-il moyend’économiser la TPS ou d’avoir des remboursements plus rapi-dement ? Est-ce qu’un fournisseur peut nous céder le rem-boursement de TPS ? C’est ce que nous verrons dans le cadrede nos prochaines chroniques… et bien plus encore…

Guylaine Dallaire, CA, M.Fisc., est associée au département des

taxes à la consommation chez Raymond Chabot Grant Thornton

s.e.n.c.r.l. Conférencière à de nombreuses occasions auprès d’associa-

tions spécialisées, elle enseigne également à l’Université de Sherbrooke

(maîtrise en fiscalité). Elle est l’auteure de deux volumes de référence,

dont un en matière municipale et l’autre dans le domaine de la santé.

Celui-ci se retrouve sur le site Internet du gouvernement du Québec.

Elle s’occupe activement de clients majeurs dans les domaines de

l’immobilier, des services d’utilité publics et parapublics, des secteurs

gouvernementaux et d’organisateurs d’événements.

Manon Harvey, LL.B., LL.M. œuvre au sein de la firme Raymond

Chabot Grant Thornton s.e.n.c.r.l. depuis 10 ans. Elle se spécialise

en taxes à la consommation canadiennes et a développé un intérêt

particulier pour les taxes de ventes américaines et européennes.

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Taxes et congrèsSUITE DE LA PAGE 21

Le 26 février 2009Destination Marketing Association, International Destinations Showcase, WashingtonConvention Centre, Washington, D.C. Contact :www.destinationmarketing.org

Du 17 au 18 mars 2009National Business Travel Association, I5ème Conférence annuelle et salon, Hilton Toronto,Toronto, Ont. Contact : www.nbta.org

Le 30 mars 2009Salon Symposium de l’événement corporatif, Centre des Sciences de Montréal, Québec, Contact :www.catalogueindispensable.ca

Vous planifiez un événement, envoyez-nous un courriel à :[email protected].

• • •

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Certains hôtels échappent de peu à la crise financière

Alors que de nombreux chantiers hôteliers subiront lesconséquences de la crise financière, d’autres vont tout demême voir le jour, avec des ouvertures très attendues dès2009. L’Hôtel Brossard, qui a ouvert ses portes fin 2008,prévoit offrir aux planificateurs un centre de congrès d’icil’automne 2009. Avec 123 chambres et 15 suites disponibles àl’orée de Montréal, non loin du Pont Champlain, l’hôtel incluségalement Internet sans fil haute vitesse et le déjeuner conti-nental. Cet espace pouvant accueillir de 50 à 800 personnes,se trouvera également à proximité de magasins, restaurants etparcours de golf.

Sur le Web : www.hotelbrossard.com

En plein cœur de Montréal, Le Westin Montréal reste opti-miste pour ouvrir en été 2009, en face du Palais des congrès,aux portes du Vieux-Montréal. Il proposera 423 chambres et 30suites aux normes de la chaîne hôtelière, d’un style ainsi moderne et d’un confort typique des lits. Toutes les chambresoffriront Internet sans fil et l’étage des salles de réunions seradirectement accessible par les ascenseurs haute vitesse.Sa grande salle de bal de 7 548 pi. ca., aux plafonds de 20pieds aura une vue imprenable sur la ville, de quoi rendreimpatients les planificateurs ! Les commodités seront aussiappréciables comme un service de voiturier à l’entrée couverte,un restaurant d’une capacité de 175 personnes, un bar-salon,une piscine, un spa et club de santé complet. À noter les effortsde l’hôtel d’utiliser les dernières technologies écologiques pourrecycler, récupérer et redistribuer l’énergie et la chaleur.

Sur le Web : www.westinmontreal.com

Enfin, le remarquable projet d’ouverture du Marriott-Montréal-Trudeau, de 275 chambres de catégorie supérieuredemeure pour le printemps 2009. L’hôtel corporatif aura denombreuses caractéristiques recherchées par les organisateursd’événements : érigé aux abords de l’aéroport InternationalPierre-Elliott-Trudeau, il facilitera le transfert de leurs partici-pants, sans compter que la future gare ferroviaire deMontréal-Trudeau se trouvera sous l’hôtel, en plus d’offrir unservice complet incluant piscine, gymnase, centre d’affaires,restaurants et salles de réunions. Cette annexe de l’aéroportreprésente sans aucun doute une valeur ajoutée pour les pas-sagers de l’aéroport et un rayonnement international assuré.

Florissants il y a quelques temps, d’autres projets hôteliersse verront retardés ou bien même annulés, en conséquence dela crise. Le Ritz-Carlton ne réouvrira qu’en 2010 par exemple.

Le petit cousin de l’Hôtel de Glace està Montréal

Sur une note plus fraîche, depuis le 28 janvier 2009, lerestaurant français contemporain Garçon! a ouvert le Bar deGlace 2009. Ne passant pas inaperçues sur la rue SherbrookeOuest, les 40 tonnes de glace ont pris forme sur la terrasse dece restaurant, offrant un décor des plus créatifs à ses invités.En fonction tous les jours, de midi à 21h, plusieurs forfaitsdégustation sont disponibles, notamment d’huîtres accompa-gnées de cocktails. Érigé en collaboration avec les experts del’Hôtel de Glace Canada et incluant le savoir-faire et la qualité du service de ce restaurant urbain, le Bar de Glace laisseraun souvenir mémorable à tous ses visiteurs, en groupe ou pas.

Sur le Web : www.restaurantgarcon.com

Maintenir ses connaissancesCe début d’année annonce de nouveaux défis et votre forma-

tion pourrait vous aider à maintenir le cap. L’Académie de for-mation en événements se prête à vos besoins alors que les activ-ités de groupes, notamment printanières, sont déjà à prévoir. ÀMontréal, entre les 13, 16 et 20 février, 3 formations d’un jourprendront place, respectivement, sur « l’exposition et l’exposant »,« la commandite événementielle » et « l’organisation d’assembléeannuelle ». Ne manquez pas non plus le 20 mars, la formationsur « l’organisation de tournois de golf » (Offerte à Québec égale-ment en avril). Pour consulter le calendrier des formations d’unjour offertes par L’Académie de formation en événements, con-sultez le www.formation-evenements.qc.ca/1jour.html oucontactez Renaud Y. Huot, P-DG, formateur, au (450) 443-2535.

Un centre de villégiature historiqueferme ses portes

L’hôtel Gray Rocks, qui avait ouvert en 1906 dans lesLaurentides, fermera ses portes en mars 2009. Cette fermeturese justifie, selon les dirigeants, par un manque à gagner deplusieurs millions de dollars depuis quatre ans. Ainsi, l’aubergede 105 chambres et le centre de ski cesseront toute activité.Cependant, le club de golf et les terrains de tennis demeurerontouverts, et la location des 106 condominiums sera maintenue.

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24 Février ’09LePLANIFICATEUR

Prévisions 2009 – Défis et opportunitésVOYAGES AÉRIENS

Mis à part le retrait des surtaxes sur le prix de l’essence, lesprix ne baisseront pas d’avantage car les compagnies aériennes réduiront le nombre de vols. En conséquence decette réduction, les vols seront plus remplis. (Cependant, nousprévoyons qu’il sera plus facile d’obtenir un sur classement,puisque moins de gens voyageront en première classe).Espérons que le service ne diminuera pas plus encore.

Sur un plan positif, la ligne aérienne Porter, remarquéepour son excellent service, se démarquera. Nous ne serionspas surpris de voir le nombre de ses vols augmenter car lesvoyageurs d’affaires préfèreront partir plus tôt, travailler touteune journée et rentrer chez eux le soir même. Voyager de cette façon est bien souvent plus économique que deréserver une chambre d’hôtel ! Les voyageurs d’affaires vontde plus en plus privilégier l’avion au train car même les trainsles plus rapides peuvent, selon la destination, prendre deuxfois plus de temps qu’un vol faisant le même trajet.En moment de coupures, le temps devra être maximisé.

HÔTELS Les hôtels ne pourront pas diminuer le nombre de cham-

bres donc nous devrions voir de sérieuses baisses de prix deschambres d’hôtels. Ceci ajoutera une nouvelle dimension à lagestion des revenus des établissements hôteliers et se traduirapar une diminution du personnel/service et un investissementminimum dans des rénovations à caractère purement esthé-tique. L’exception ici serait The Four Seasons, dont la réputa-tion est basée sur la qualité de son service. Il sera intéressantde voir si cet hôtel pourra maintenir ses prix et la qualité deson service, vu la tendance des compagnies de choisir, dansleur souci d’économie, des hôtels de quatre étoiles plutôtque cinq étoiles .

Aucune entreprise ne devrait songer à organiser un événe-ment en 2009 sans avoir recours à un planificateur profession-nel qui, face à de telles coupures au niveau du service, s’avèreraêtre leur seul maillon de la chaîne à pouvoir s’assurer desrésultats attendus du client (votre supérieur). Votre emploi semaintiendra mais (il semble toujours y avoir un mais), avecune réduction potentielle de votre personnel/entourage pro-fessionnel aussi. Vous travaillerez davantage cette année.

RÉSERVATIONS EN LIGNERéserver en ligne est comparable à acheter chez Costco, on

ne sait jamais ce que l’on va y trouver, mais on sait que celanous reviendra toujours moins cher. Si vous savez exactementce que vous voulez, il vous serait préférable de le réserverdirectement et de négocier le meilleur prix possible.

En parlant de la négociation, vous devriez rencontrer de plusen plus le personnel haut placé dans l’industrie d’événements.

Pourquoi ? Tout d’abord, parce que le personnel moins expéri-menté sera licencié, puis aussi, parce que les fournisseurs, face àune concurrence accrue, n’auront qu’une seule chance d’obtenirvotre événement, étant donné que les autres fournisseurs voussolliciteront. N’hésitez donc pas à être exigeants dans vos deman-des car les fournisseurs seront avides de contrats.

SPASLes spas font malheureusement partie des tendances à la

baisse, alors utilisez les certificats-cadeaux que vous avez reçuspendant les Fêtes avant qu’ils ne soient plus valides. Les spasseront parmi les coupures les plus fréquentes dans les budgets.Adieu aux petites faveurs cette année, on en subira tous lesconséquences, et certains spas iront jusqu’à fermer leurs portes.

AUDIO-VISUELLa créativité sera la clé de la réussite. Un grand nombre

d’entreprises possèdent leurs propres projecteurs et une per-sonne-ressource à l’interne qui maîtrise assez bien lePowerPoint pour réaliser une présentation adéquate. Pourmaximiser des budgets réduits, les entreprises et les planifica-teurs rechercheront des entreprises d’audiovisuel créatives,capables de combiner leur savoir-faire avec les ressourcesexistantes de l’entreprise et ce, en y ajoutant une touche decréativité ainsi qu’un équipement perfectionné et un person-nel spécialisé pour une présentation supérieure. La créativitéproviendra de la capacité de l’entreprise d’audiovisuel à com-biner le tout, afin de réaliser une production de la plus hautequalité possible pour atteindre les objectifs fixés. Il faudratrouver des compagnies d’audiovisuel chevronnées, axées surle service et la créativité pour obtenir les meilleurs résultats àmoindre coût. En 2009, le client s’attendra à un résultat dequalité à bon prix, sans extravagance, efficace et abordable.

LOCATION DE VOITUREAlors qu’une baisse des prix et de la demande des voitures

se fait déjà sentir, on remarquera la même tendance sur lesprix des locations de véhicules. Nous prévoyons donc voir en2009 une réduction du coût de location de voitures.

NOURRITURELes gens s’attendront à des ingrédients et des produits sim-

ples, frais et locaux. Cela représente l’occasion pour vous,plutôt rare, d’agir de façon écologique sans qu’il n’y ait d’im-pact sur votre budget, en encourageant la consommation deproduits et de producteurs locaux. Il va s’en dire que vouspouvez faire la même chose avec les producteurs de bière etde vin.

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Page 25: Février 2009

RESPONSABILITÉ SOCIALE DES ENTREPRISES (RSE)Les actions écologiques seront les premières à être coupées

par la majorité des gens si cela revient trop cher. Vous devrieztout de même les garder dans votre agenda, tout en étant un peuplus flexibles en 2009. Alors qu’il s’agit toujours d’une priorité,les actions financières prendront le dessus en 2009. Sur unenote plus positive, cela encouragera plus de réunions locales etle recours à la vidéoconférence, qui réduira les déplacements.

CONFÉRENCIERS/PRÉSENTATEURSJe suis d’accord avec Donald Cooper (voir son article dans

le guide des Sites d’événements Montréal 2009). Vous pouvezéconomiser en ayant recours à une personne à l’interne ou àun ami d’un ami mais s’il y a une chose que vous ne devriezpas négliger en 2009, c’est bien votre conférencier de motiva-tion ou d’éducation. Bien sûr, rien ne vous empêche denégocier car ce domaine sera en baisse aussi. Ne choisissezpas un amateur à la place d’un professionnel en sachant quela motivation est un ingrédient clé pour garder le moral devos employés, surtout en période de crise. On ne serait passurpris de voir les compagnies ajuster les salaires à l’internepour augmenter les meilleurs et récompenser ceux qui tra-vailleront rapidement, avec justesse et initiative.

CONSOMMATIONEn 2009, c’est le retour à la réalité. Il n’y a plus de place pour

la surconsommation, les dépenses superflues et le luxe. Plus deSupersizing, place au Downsizing. Les restaurants haut de gammeretireront de leur menu les plats trop chers et les bouteilles de vinà 500$ continueront de s’améliorer sur les étagères.

Ce que nous verrons de plus en plus sera le « PowerPoint auvin ». Les repas gratuits seront remplacés par des repas-travail/présentation. Les forfaits clé en main, incluant un repaset l’audiovisuel seront plus nombreux. Vous paierez plus pourl’audiovisuel et moins pour la nourriture puisque l’un est totale-ment déductible et l’autre déductible à 50 % seulement. Lesrestaurants les plus ingénieux s’équiperont en conséquence. Lestables du Chef redeviendront à la mode puisqu’elles demeurentun très bon moyen de divertissement, tout en mangeant.

COMMANDITESIl n’a jamais été facile de demander et d’obtenir des com-

mandites et cette tendance s’affirmera d’autant plus cetteannée. Avant de contacter une entreprise pour solliciter sasubvention, demandez-vous, avant tout, quel bénéfice l’entre-prise pourra en retirer. Concrètement, votre approche devraitêtre du type : « si vous parrainez cet événement, voici ce quevous pourrez en retirer… ». De nombreuses entreprises com-manditaient des événements sans poser de questions et sanstrop d’attentes, mais cette ère est révolue. De considérablesdépenses sont rattachées à une commandite et, à moins que

le rendement en soit démontré, il vous sera presque impossi-ble d’en obtenir.

CONSUMÉRISMEUne nouvelle « race » de consommateurs/acheteurs va

apparaître : les Récessionistas. Ils seront en quête de « chic’énomics », c’est-à-dire, de la qualité, du style/design, dela durabilité. Ils rechercheront dans un contexte de soumissionde plus en plus concurrentiel, un rapport qualité-prix maximal.

UN NOUVEAU VIEUX MARCHÉEn parlant de nouvelle race, voilà une petite anecdote perti-

nente ; nous dînions récemment dans un restaurant et peu aprèsnotre arrivée, notre voisine de table se leva pour partir, nous disant qu’elle allait voir Tina Turner en concert. Une personnede notre table lui lança : « je suis sûre qu’elle n’est plus toutejeune, elle doit au moins avoir 70 ans. » La dame lui répondit : «Elle a 69 ans, bien plus jeune que moi, j’en ai 80 ! ».

Cette petite histoire est intéressante car elle démontre unetendance en elle-même – des personnes agées qui profitent dela vie (on parle des boomers et zoomers ici). Ils ont de l’ar-gent, la santé pour beaucoup et du temps. Si vous vous lancezà l’assaut de cette nouvelle catégorie de clients, rappelez-vousde rester dans la simplicité et d’avoir une ligne d’appelréservée aux seniors, au bout de laquelle une personnerépondra à leurs besoins de façon personnalisée.

De plus, les personnes de cette génération (les 70 ans etplus) ne sont pas forcément aptes aux dernières technologieset préfèrent une communication version papier par opposi-tion à une communication électronique, pour en faciliter leurlecture. En fait, la plupart des plus de 50 ans qui portent deslunettes préfèrent lire sur du papier plutôt que sur un écran.En dépit de la tendance écologique, les affaires sont lesaffaires et nous devons nous adapter aux besoins de nosclients. Enfin, ceci n’est pas une obligation en soi, cependant,ceux qui le feront en ressortiront gagnants.

CONCLUSIONNous nous attendons à ce que 2009 apporte une consoli-

dation et une restructuration de l’industrie des réunions et duvoyage, dans la plupart des secteurs. Les entreprises quisaisiront les opportunités de changement se renforceront ets’en iront vers 2010 avec peut-être plus de clients, demeilleurs produits et une stratégie de marché renouvelée. Nevous étonnez pas de voir le nombre de participants aux con-férences diminuer en raison des coupures budgétaires ouencore, les membres d’une association décroître. Les réunionsen face-à-face demeureront l’outil le plus important pour denombreuses raisons, entre autres pour construire une relationsur une base de confiance et d’engagement.

Cette période de crise offre des opportunités incroyablesmais il faudra être visionnaire et courageux.

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Défis et opportunités 2009

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26 Février ’09LePLANIFICATEUR

On perdure dans l’industrie quand on fait preuve d’éthique

Le pourcentage de renouvellement des fournisseurs avec qui nous travaillons (environ 80 exposants) rend cesalon toujours plus crédible.

C.L. : Quelle est votre motivation au quotidien ?M.C. : Ma motivation première est de pouvoir créer. Après 19ans dans le domaine, ma créativité demeure et je ne suis pasblasé ! J’ai trouvé une niche sur notre marché et donner vie àmes visions est un but en soi, que ce soit de créer des con-cepts d’animation en événement, de promouvoir des conceptstoujours plus insolites, de créer mes propres produits enexclusivité. Au fil des ans, j’ai bâti un réseau de contacts etune crédibilité qui sont aujourd’hui des forces.

C.L. : Vous offrez aux planificateurs des services de divertisse-ment pour leurs événements ; comment un planificateur peut-il juger de sa bonne relation avec un fournisseur ?M.C. : Un planificateur doit choisir son fournisseur en se rap-pelant que le fournisseur en question est sensé lui éviter dustress, pour lui permettre d’être tout à fait présent à sonévénement. Également, il faut se demander s’il est agréable detravailler avec ce fournisseur.

C.L. : Vous êtes une référence pour de nombreuses personnesdans notre domaine ; quel est votre plus bel accomplissementet qu’aimeriez-vous transmettre à nos lecteurs ?M.C. : Ma réalisation a été de pouvoir apporter une touchepersonnelle qui a fait la différence. Pour les planificateursd’aujourd’hui, ainsi que les fournisseurs, vu les circonstancesde crise, ils se doivent d’êtres créatifs et de donner desastuces en dehors de leur secteur d’activité, en d’autres ter-mes de partager leur savoir avec générosité. Selon moi, onperdure dans l’industrie quand on fait preuve d’éthique.

C.L. : Les planificateurs pourront se rendre au prochain SalonSymposium de l’événement corporatif ; qu’est-ce qui les yattend ?M.C. : Le 30 mars 2009, au Centre des Sciences de Montréal,plus de 80 fournisseurs spécialisés se réuniront pour informerles planificateurs corporatifs, associatifs et municipaux desservices et des tendances de notre industrie. Ce rassemble-ment annuel leur est entièrement dédié.

Pour de plus amples informations et pour consulter le Catalogue

Virtuel des fournisseurs en événements au Québec, visitez le www.cat-

alogueindispensable.ca ou composez le (514) 278-7639 poste 202.

SUITE DE LA PAGE 20

LE FAIRMONT BATTERY WHARF DE BOSTON

Le Fairmont Battery Wharf, un hôtel contemporain de 150chambres, ouvre ses portes sur les rives animées de Boston.L’ensemble de sa décoration de style résidentiel s’inspire deson emplacement portuaire et présente des œuvres d’artisteslocaux. L’hôtel, voisin du North End, l’une des meilleures des-tinations culinaires en ville, offre à ses invités une table dechef au restaurant Sensing qui met en vedette les produitssaisonniers de la Nouvelle-Angleterre dans une grande cui-sine à aire ouverte : une expérience culinaire unique.

Sur le Web: www.fairmont.com/batterywharf

LE SHANGRI-LA HOTELOUVRE À VANCOUVER

Le 24 janvier, Shangri-La Hotels and Resorts a ouvert sonpremier hôtel en Amérique du Nord dans le centre-ville deVancouver. Le luxueux Shangri-La Hotel offre 119 chambresportant la marque de l’hospitalité asiatique. Il occupe les 15premiers étages d’un édifice phare de 61 étages – le plus hauten ville. Les chambres sont contemporaines avec une touched’Asie. L’hôtel abrite le restaurant Market de Jean-Georges(avec quatre salles à manger distinctes) ainsi qu’un bar-salonà l’entrée. L’hôtel a son spa Chi, une installation privée de yogaet de Pilates et un centre de conditionnement de 5 000 pi. ca.

Sur le Web : www.shangri-la.com/vancouver

DEUX HILTON GARDEN INNS OUVRENTBIENTÔT EN PÉRIPHÉRIE DE TORONTO

Le Hilton Garden Inn Toronto Centre-ville, 224 chambres,ouvre ce mois-ci et accepte les réservations pour le 20 févri-er. Le salon Easton Room de 594 pi. ca. pourra accueillir 70personnes assises façon théâtre, 48 pour un banquet et 60pour une réception. Par ailleurs, le Hilton Garden Inn TorontoAirport doit ouvrir le 1er mars avec son Trillium Ballroom de 3200 pi. ca. Les deux endroits offrent le service de traiteur.

BAISSE DE 46 % POUR STARWOOD HOTELS AU T4

Starwood Hotels & Resorts Woldwide Inc. a déclaré unebaisse des profits de 46 % au quatrième trimestre en raisond’indemnités de licenciement et de la dévaluation de deuxprojets de propriétés de vacances. Le secteur hôtelier est souspression, car la crise financière incite les clients à réduire rad-icalement leurs frais de déplacement, entraînant ainsi uneforte baisse de la demande. Les propriétés haut de gamme ontété particulièrement touchées, car les voyageurs choisissentdes lieux moins coûteux. Les propriétés de Starwood com-prennent les bannières W, Westin et Sheraton. La dette deStarwood s’élève à 4,01G$ et sa dette nette à 3,52G$ au 31décembre 2008 par rapport à 3,24G$ en 2007.

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Février ’09 27LePLANIFICATEUR

Bien manger, tout en restant sur la voie de la santé DE PIERRE GEOFFROY, M.D., FMC, MSC, FCMF

La saison des fêtes est terminée et le quotidien reprend ledessus. Pour plusieurs d’entre nous, cela signifie des

déplacements accrus.Je m’en suis vite rappelé les dangers pour mon tour de

taille au cours de mon premier séjour de l’année à l’extérieur.Dans la foulée des festivités de fin d’année, je ne réalisais pascombien c’était facile d’engouffrer des calories jusqu’à tard lesoir. Au début, cela paraissait plutôt inoffensif. Il ne s’agissaitque d’un court repas d’affaires avec quelques collègues. Lescocktails ont été servis avec de délicieux hors-d’œuvre. Notrechoix arrêté, de petits pains chauds accompagnés d’huile d’olive et de pâte à tartiner aux asperges, spécialité de la mai-son sont apparus… et ont disparu !

Après une entrée de coquilles St-Jacques crémeuses, le filetde 8 oz commandé plus tôt m’a semblé peser 16 oz. Avec levin, une pomme de terre au four géante, des champignons etdes carottes au beurre derrière moi, je n’étais plus en mesurede m’attaquer au dessert. Malheureusement, mes crimes con-tre mon tour de taille ne se sont pas arrêtés là. Au lieu de tra-verser la courte distance jusqu’à mon hôtel à pied, j’ai accep-té d’être raccompagné en voiture et j’ai renoncé à prendre lesescaliers pour m’installer confortablement dans l’ascenseurjusqu’au troisième étage.

Mes ennuis ont continué. En raison de mon estomac pleinde nourritures riches et de l’alcool inondant mes neurones, j’aipeu et mal dormi.

Alors que la soirée avait été un succès d’un point de vuedes affaires, j’étais fatigué et lent aux réunions le jour suivantet, par conséquent, ma performance en a souffert.

En examinant l’effet de la soirée sur la santé, qu’aurais-jepu faire autrement ?

Le repas avait été délicieux, mais lourd et tardif. Combinéà l’alcool, cela perturbe le sommeil. De plus, l’ingestion d’alcool sauf en quantité très modeste déclenche une séried’effets biochimiques au niveau neuronal et peut entraîner un

réveil très tôt le matin. Le résultat net : un sommeil écourté etappauvri.

C’EST MIEUX POUR LE CŒURLe problème ne s’arrête pas là. Quand nous dormons, notre

corps a besoin de moins d’énergie. Par conséquent, la majoritédu repas ingéré se transforme en graisse accumulée. Le contenuhautement calorique de ma nourriture signifie que plusieurs cel-lules grasses ont engraissé encore davantage. C’était une soiréeagréable. J’aurais pu emprunter l’escalier au lieu de l’ascenseur.J’ai raté l’occasion de brûler quelques calories.

J’aurais pu manger moins ! Encore mieux, j’aurais pu choisirplus sagement ma nourriture. Généralement, la nourriture derestaurant à une haute teneur en graisse. Sachant cela, j’auraispu sélectionner un plat au contenu élevé en gras (par exemple,un steak) et laisser tomber l’huile d’olive sur le pain. Une saladedu chef avec une vinaigrette légère aurait pu mieux accompagnerun repas plus santé et encore satisfaisant. Demandez deslégumes vapeur sans beurre. C’est mieux pour le cœur.

Saisissez toutes les occasions d’être physiquement actif.S’il faut parcourir quelques pâtés de maisons – marchez ; sivous devez monter quelques étages – chercher les escaliers ;à l’aéroport, n’utilisez pas les trottoirs roulants, marchez ;inutile de stationner devant la porte, allez plus loin ; en taxi,faites-vous déposer à quelques rues de votre destination.Chaque pas compte, alors faites-en autant que possible.

Une sélection judicieuse de repas, une consommation modeste d’alcool et l’activité physique sont la clé d’une vie enforme et en santé. Rendez vos voyages sains et productifs enmangeant bien, en faisant de l’exercice et en dormant mieux.

• • •

Le Dr Geoffroy est médecin de famille et nutritionniste. En plus de

ses activités de recherche et d’enseignement, il dirige une clinique

de gestion du poids. Il donne des conférences sur la nutrition,

le mode de vie et les questions de perte de poids sur demande à :

[email protected].

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28 Février ’09LePLANIFICATEUR

D’origine japonaise, chaque case doit contenir unchiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffrequ’une fois par ligne, colonne et grille.

SUDOKU SUR LE WEB :www.websudoku.com

www.sudoweb.comwww.dailysudoku.comwww.sudokupuzz.com

Niveau facile Réponse à la page 9.

Niveau moyen Réponse à la page 9.

SudokuCommandité par le Centre Mont-Royal

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