zone campus 23 février 2009
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>ACTUALITÉSREMISE ANNUELLE DES BOURSES DE LA FONDATION DE L’UQTRPAGE 5
>SPORTSLES PATRIOTESHOCKEY FONTLES SÉRIESPAGE 12
23 février au 8 mars 2009 | Vol. 4, No 12 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca
2 23 février au 8 mars 2009ACTUALITÉS
ActuAlités 2-7
Frais étudiants internationaux 2
C.A. UQTR 2
Jeux de la communication 3
Thomas Mulcair 3
Politique électorale AGEUQTR 4
C.A. AGEUQTR 4
Remise bourses fondation 5
Éditorial 6
Petites mythologies 6
Vie étudiante / vox-pop 7
Deviens ce que tu es! 7
ArtsetspectAcles 8-11
Semaine interdisciplinaire 8
UQTR en spectacle 9-10
Antigone 10
Truffe 11
Nuits polaires 11
sports 12-15
Hockey 12 / 15
Jennifer Carroll 13
Soccer 14
Patriotes de la semaine 15
Statistiques 15
Pavillon Pierre-Boucher3351, boulevard des Forges,
Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7Téléphone: (819) 376-5011 poste 3414
Publicité: (819) 376-5011 poste 3411Télécopieur: (819) 376-5239
Bimensuel distribué à 5 000 exemplairessur le campus de l’UQTR
et dans la région de Trois-Rivières
Une équipe qui aimele sucre à la crème
Marc Périard | Directeur géné[email protected]
Nadia Trépanier | Rédactrice en [email protected]
Maxime Lemieux-Laramée | Actualité[email protected]é Barrette | Actualités
[email protected] Jebri | Collaborateur
[email protected] Otsmane | Collaborateur
[email protected]çois Veilleux | Chroniqueur
[email protected] Bertrand | Arts et spectacles
[email protected] Charest | Arts et spectacles
[email protected]é Martin | Sports
[email protected] Antaya | Sports
[email protected] Gélinas | Infographe [email protected]
Mathieu Plante | Infographe et [email protected]
François-Olivier MarchandResponsable de la publicité
[email protected]ébastien Dulude | [email protected]
Conception de la une | M. Gélinas
Les textes publiés n’engagent quela responsabilité de leurs auteurs.
Sommaire
la situation financière des étudi-ants étrangers est alarmante. C’est pourquoile5février,uneassemblées’esttenueaulocal1012dupavillonNérée-Beauchemin sous-tendant deux objectifs principaux. il fallaitinformeretsensibiliserlesétudiantsinternationaux à l’augmentation vertigineuse de leurs frais de sco-laritéetétablirunpland’actionafind’amenuiser,àtoutlemoins,cetteaugmentation.
Depuis 2006, année du dégel des frais de scolarité, le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MÉLS) et l’UQTR font des étudi-ants internationaux leurs choux gras. Ceux-ci ont vu leurs frais de scolarité gonflerde21%entroisans.D’ici2010,un autre 15% d’augmentation seraajouté à leur facture. Présentement, un étudiant venant de l’étranger paie en moyenne entre 6700$ et 7400$ parsession.C’estunmontantdifficileà payer pour plusieurs, surtout que ceux-ci n’ont pas le droit de travailler hors du campus. L’Université essuie constamment des pertes d’étudiants étrangers qui doivent quitter avant la fin de leurs études. Financièrement,ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts. Par-dessus l’augmentation progressive des frais exigés par le MÉLS, l’UQTR avait la liberté d’imposer sa propre augmentation. Celle-ci pouvait se situer entre 0 et 10%.Au lieudedonnerune chanceà ses étudiants étrangers, l’UQTR a tout de même décidé d’ajouter ce 10%, au grand désarroi de FrédérikFarid Borel, vice-président aux af-faires académiques de l’Association
générale des étudiants (AGE). Il ne comprend absolument pas cette hausse qui n’a, selon lui, aucune raison d’être. «Je ne peux pas con-cevoir qu’une institution, ayant une bonnesantéfinancière,sepermettedegarderunetellehausse»,affirme-t-il.
Afin de réussir à faire pressionsur les instances de l’Université, M. Borel a organisé une assemblée de
consultation pour rendre compte de la situation aux étudiants interna-tionaux. En plus de les informer, ce qui a provoqué maintes réactions, il a invité tous les participants à établir en table ronde un plan d’action pour faire bouger les choses. Plu-sieurs idées ont été mises en place : des lettres ouvertes, des lettres à l’Administration décrivant la situation d’un étudiant interna-tional, des kiosques d’information et une pétition. Plus de 1000 étudiants l’auraient déjà signée. Tous les étudiants, sans restric-tion, sont invités à se joindre au mouvement afin de faire baisserles frais de scolarité des étudiants étrangers. «Notre but ultime est de faireenleverle10%d’augmentation;tous les étudiants devraient se rallier à la cause, ils sont tous les bi-envenus», ajoute M. Borel.
assemblée de consultation des étudiants internationaux
Des frais de scolaritéqui grimpent en flèche!
ANDRÉ BARRE T TEJournaliste | Actualités
Frédérik Farid Borel, à gauche, a rassemblé ses troupes pour son assemblée de consultation. Photo : A. Barrette
Le C.A. (Conseil d’administration) de l’uQtr s’est tenu le 16 févrierdernier. Parmi les quelques su-jets figurant à l’ordre du jour, cesont les Fio (frais institutionnelsobligatoires et autres frais) quitiennent les étudiants en haleine. contrairement à l’année 2007,l’augmentation de ceux-ci ne ferapas scandale.
Il y a maintenant deux ans, en 2007, après ne pas avoir bougés depuis 1996, les FIO avaient augmenté d’un
bond de 160$ par année. Puisque l’Association générale des étudi-ants (AGE) en avait été informée un mois à l’avance, elle avait eu le temps d’organiser une assemblée générale afin de rejeter cette augmentation.Plus de 500 étudiants s’étaient réunis et avaient voté à 96% contre cettehausse. Malgré cette contestation marquée, ce qu’on a appelé « frais af-férents » avait tout de même grimpé comme prévu par l’UQTR. Cette année, telle qu’adopté au dernier Conseil d’administration, la
hausse prévue suit la conjoncture économique québécoise. Les FIO sont annexés au coût de la vie du Québec, ce qui équivaut donc à 6$ par année. Sur le C.A. siège comme ad-ministrateur Jonathan Fortier qui est également, par pur hasard, président de l’AGE. Lui, ainsi qu’un autre étu-diant représentant la communauté étudiante hors campus, s’assurent en tout temps que l’augmentation des FIO soit attachée à un service dont pourront bénéficier les étudiants.D’ailleurs, dans le cas où il y aurait une
hausse de plus de 50$, l’UQTR doit conclure une entente avec les étudi-ants sur ces services. Pour ceux qui trouvent ces frais à l’inscription trop élevés, il est à noter que l’UQTR est loin derrière plusieurs universités en exigeant 358,82$ par année, comparativement à l’Université Mc Gill qui impose, elle, 1432$. Les membres du C.A. ont égale-ment adopté la création du doctorat en psychoéducation, une première au Québec. (A.B.)
conseil d’administration de l’uQtr
La hausse des frais institutionnels obligatoiresne fera pas sursauter la communauté étudiante
Les étudiants internationaux présents ne se réjouissaient pas de leur situation. Photo : A. Barrette
«notre but ultime est de faire enlever le 10% d’augmentation;
tous les étudiants devraient se rallier à
la cause, ils sont tous les bienvenus.»
– Frédérik Farid borel
zonecampus.ca 3
les Jeux (franco-canadiens) de lacommunication (JDlc) s’avèrent,année après année, un événementenrichissant pour ses participants,ses organisateurs et pour ses nom-breux bénévoles. Alors que les JDLC onteulieuicimêmeàtrois-rivièresl’andernier,ladélégationdel’uQtrne participera finalement pas àl’éditionde2009quiauralieuàMon-tréal,fautedefinancement.
La décision de ne pas participer aux compétitions des Jeux de la communi-cation, qui auront lieu du 3 au 8 mars prochain, s’est prise à la fin dumoisde janvier dernier. Comme l’explique Cloé Gélinas, l’une des trois chefs de délégation, le comité organisateur des JDLC exigeait que la délégation de l’UQTR acquitte le paiement pour les Jeux de 2009 en plus d’une légère dette accumulée l’année précédente lors des Jeux de Trois-Rivières. Ce montant s’élevant à 7 000$ aurait du être déboursé avant la date limite du 1er mars.
Anticipant l’incapacité de réunir un tel montant, les chefs de la délégation de l’UQTR ont décidé de ne pas parti-ciper à l’édition 2009 des JDLC. «Nous avons tenté par plusieurs moyens de financement d’accumuler des fondsafin d’acquitter les frais que nousdevions. Toutefois, une légère démo-tivation de la part des membres de la délégation nous empêche de rem-bourser le montant de 7000$ avant l’échéance», a indiqué Mme Gélinas. La problématique ne date par contre pas d’hier. Dès la fin dumoisd’octobre (quelques temps après la sélection des 32 étudiants qui auraient formé la délégation), des membres de l’équipe de l’UQTR ont quitté le groupe. Cloé Gélinas explique que les JDLC s’organisent habituelle-ment longtemps avant la date de l’événement, ce qui peut engendrer un désintéressement chez certains
étudiants. Ces derniers ont souvent tendance à se désister en cours de préparation. «La longue démarche de préparation précédant les Jeux exige un dévouement nécessaire. Le manque de dévouement a été la lacune qui nous a empêchés de parti-ciperauJeuxdecetteannée»,confiela co-chef de délégation.
lepointpositif Toutefois, avoir rencontré des em-bûches cette année prépare d’autant plus la délégation de l’UQTR pour l’édition 2010 des Jeux de la «com». En ce qui a trait aux activités de fi-nancement, les gens impliquées dans lesJDLContdéjàentaméunplanafind’amasser des fonds. De plus, tous les étudiants qui croyaient participer aux Jeux et qui avaient déboursé quelque montant seront absolument rem-boursés sous peu.
ACTUALITÉS
Jeux de la communication 2009
Ce n’est que partie remise
MA XIME LEMIE UX-L ARAMÉEJournaliste | Actualités
Délégation de l’UQTR qui a participé à l’édition 2008des Jeux de la communication. Photo : Cloé Gélinas
le 17 février dernier, thomasMulcair, député fédéral de la cir-conscription d’outremont et chefadjoint du Nouveau Parti Démocra-tique (NpD), était de passage surle campus de l’UQTR pour donner une conférence sur l’évolution dela pollution à des étudiants du pro-gramme en sciences écologiques et biologiques.
L’initiative d’inviter M. Mulcair pour une conférence traitant de la problématique de la pollution sur la planète revient à Mariannick Mercure, chargée de cours au département de chimie-biologie de l’UQTR. D’entrée de jeu, M. Mulcair a réi-téré (humoristiquement) les belles années 1980, époque où il ensei-gnait à l’UQTR au Département de traduction. Il a ensuite amorcé la conférence en s’appuyant sur les travaux de Rachel Carson, de Harlem Brundtland, et sur l’œuvre de Michael Moore, Roger et moi — docu-mentaire relatant la suppression de 30 000 emplois dans les usines de
General Motors à Flint au Michigan — pour faire un bref historique de l’évolution de la pollution dans notre environnement. Le député du NPD s’est égale-ment permis une attaque envers le gouvernement Harper. Alors qu’il discutait des apports de Mme Harlem Brundtland, directrice gé-nérale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), suggérant qu’une génération ne peut prendre plus de ressources naturelles qu’elle en lais-sera aux générations ultérieures. M. Mulcair avance ceci : «Stephen Harper ne se soucie absolument pas des générations futures dans ses dé-cisions en cette crise économique.» Préalablement à la période de questions, M. Mulcair a émis l’hypothèse que la signature du pro-tocole sous le gouvernement libéral en 2002 n’était que pour galva-niser l’opinion publique. «Selon des études,lesémissionsdegazàeffetsde serre au Canada ont augmenté de30%,àlasuitedelasignaturedeKyoto.» (M.L.-L.)
conFérence de thomas mulcair
De la grande visite sur le campus
Mariannick Mercure, Thomas Mulcair et Martin Gélinas.Photo : N. Trépanier
4 23 février au 8 mars 2009
c’est le dimanche 15 févrierdernier, que le c.A. (conseild’administration) de l’AGE a nommé les membres du nouveau comité qui portera ou reportera au pouvoir ses instances. Le processus électoral est enclenchédepuiscelundi23février.il ne reste qu’à espérer une forte
participation de la communauté étudiante à déposer leur candida-ture et à se rendre aux urnes.
Le nouveau DGE (Directeur gé-néral des élections) qui sera à la tête des élections générales de l’AGEUQTR 2009 sera François
Fecteau, étudiant à la maîtrise en communication. Il siégera en com-pagnie de son secrétaire Dominic Beaulieu, étudiant au baccalauréat en administration. Un troisième étu-diantprendraplaceàleurscôtésafinde les conseiller, d’alléger leurs re-sponsabilités et de les aider à prendre des décisions éclairées. Il n’a pas été trèsdifficilepoureuxde se fairenommer, puisqu’ils étaient les seuls candidats en lice. Jonathan Fortier, président de l’AGE précise : «Évidem-ment, M. Fecteau et M. Beaulieu ont dû passer une entrevue devant le Conseil d’administration pour s’assurer de leur compétence, qui n’a pas fait défaut.» Les mises en candidature
débutent ce lundi 23 février et se ter-mineront deux semaines plus tard, soit le mercredi 11 mars. Neuf postes sont ouverts : président, secrétaire général,vice-présidentsauxfinanceset développement, aux affaires so-ciopolitiques, aux affaires internes,aux affaires académiques au pre-miercycle,auxaffairesacadémiquesaux cycles supérieurs, aux affairessocioculturelles et aux communica-tions. La description des postes est disponible au www.ageuqtr.ca/docu-ments/elections. Tous les étudiants peuvent poser leur candidature en remplissant un formulaire disponible à l’AGE. Le début de la campagne électo-rale commencera officiellement le
lundi 16 mars et se déroulera jusqu’à la fin de la période de vote qui auralieu les 24, 25 et 26 mars. Puisque le mode de scrutin ne se fait plus par voie papier, mais bien par voie électro-nique, il y aura un lien qui apparaîtra sur le portail étudiant comprenant, en plus du dépôt des suffrages, unedescription des candidats en lice avec leur photo. Ce lien apparaîtra le 24 à minuit et disparaîtra le 26 à 23 h 59.
La veille de la période de vote se tiendront les débats des candidats à un endroit qui n’a pas encore été dé-terminé. En se référant aux années passées, il est probable que ces dé-bats auront lieu à la Chasse-Galerie. Il s’agira d’une belle occasion pour les aspirants d’essayer de convaincre l’électorat qu’ils sont les meilleurs candidats pour le poste qu’ils souhai-tent combler. Le dévoilement des résultats est prévu le vendredi 27 mars. La procé-dure sera déterminée par le Comité électoral tout comme l’emplacement de la tenue des débats. (A.B.)
ACTUALITÉS
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Depuis que le vote aux élections de l’Association générale des étudi-antsde l’uQtr (AGeuQtr) se faitélectroniquement, il y a toujourseudesambiguïtés,desconflitsim-pliquant les candidats et le Comité électoral. pour ainsi dire, aucunerègle n’existait vraiment dans lebut d’encadrer le déroulement de la période des élections des instances de l’AGEUQTR. Grâce à Marie-Line Audet, la secrétaire générale del’AGe, une politique électorale estmaintenant instaurée.
Depuis les cinq dernières an-nées, le scrutin ne s’effectuant pluspar le biais du traditionnel vote papier, la procédure électorale re-nouvelée battait de l’aile. Le Conseil d’administration de l’AGEUQTR nom-mait un directeur des élections qui devait gérer la campagne électorale, sans avoir de balises pour le guider.
Toutes les décisions qu’il devait prendre, et notamment les conflitsqu’il avait à régler, relevaient de son jugement personnel. Résultat : des campagnes bafouées, boiteuses et très peu attrayantes pour l’électorat.
Pour pallier cette situation qui a assez duré, Marie-Line Audet a créé une politique d’élection qui a comme visée d’encadrer le processus électoral. Puisqu’elle a été adminis-tratrice de l’Association des étudiants
en études québécoises durant trois ans, elle a pu se rendre compte du déroulement des dernières élec-tions. C’est par sa présence continue qu’elle a pu cerner la problématique. L’établissement de sa politique faisait d’ailleurs partie de ses promesses électorales lorsqu’elle a posé sa candidature au poste de secrétaire générale de l’AGE. «J’y ai travaillé depuis novembre dernier et elle a été adoptée au dernier CA», dit-elle. Cette nouvelle politique a pour première fonction de définir trèsclairement la nomenclature du pro-cessus électoral. Ses trois principes de base sont la participation, l’équité et la transparence. Le Comité d’élection estentériné,fixéàundirecteur,unesecrétaire et trois étudiants. «Le but est très simple : encadrer le processus d’élection en laissant le plus de liberté possible aux candi-dats», a affirméMarie-Line Audet.Les trois principales restrictions des étudiants en lice sont : l’obligation de faire campagne, l’interdiction de causer préjudice aux autres candidats et l’instauration du fait
qu’aucun propos discriminatoire n’est toléré. La deuxième fonction de cette nouvelle politique vise à augmenter le pourcentage de participation des étudiants aux élections. Ainsi, un débat entre candidats est désor-mais obligatoire et le délai entre la mise en candidature et le débat est raccourci à une semaine. De plus, contrairement aux élections fé-dérales et provinciales, les candidats continueront de faire campagne du-rant la période de vote. Mme Audet précise : «On espère qu’avec ces nouvelles mesures, les candidats mèneront une campagne électorale visible, active et plus intense afinque les étudiants se sentent plus im-pliqués au sein de la vie étudiante.» La moyenne de participation aux scrutins des dernières années avoisine7-8%.L’anpassé,enraisonde la grève des professeurs, le taux de participation avait grimpé à 14%. L’AGE, avec sa nouvelle poli-tique électorale, espère égaler ou dépasser ce taux de participation record, en condition normale.
l’aGeuQtr s’est dotée d’une nouvelle politiQue
Finies les confusions dans le processus électoralANDRÉ BARRE T TE
Journaliste | Actualité[email protected]
Marie-Line Audet travaille d’arrache-pied pour la bonne marche des élections des instances de l’AGE.Photo : A. Barrette
le comité électoral est Formé
Place aux élections générales de l’AGE!
tous les étudiants peuvent poser leur
candidature en remplissant
un formulaire disponible à l’aGe.
zonecampus.ca 5ACTUALITÉS
le 9 février dernier, la Fonda-tion de l'Université du Québec à trois-rivières a procédé à sa re-mise annuelle de bourses. Plus de 600 000$ ont été remis aux étudi-ants lauréats lors de la cérémonie qui s’est déroulée au local 1012 dupavillon Nérée-Beauchemin.
Près de 300 bourses ont été dis-tribuées, en partie grâce à la générosité de nombreux donateurs, à des étu-diants de l’UQTR provenant de tous les cycles. De surcroît, plus de 400 in-vités ont pu assister au couronnement des lauréats s’étant démarqués de différentes façons, soit par leur im-plication ou par leur excellence dans les domaines sportifs, scolaires ou sociaux. Lors de l’événement, les boursiers ont reçu un montant variant entre 500$ et 35 000$.
De distingués invités En plus des parents et amis des boursiers, quelques invités de marque ont également assisté à l’événement d’envergure. En effet, outre le pré-sident de l’AGEUQTR, M. Jonathan Fortier, et le président du Conseil
d'administration de la Fondation, M. Léopold Gagnon, qui ont tous deux pris la parole devant le public, le recteur de l’UQTR, M. Ghislain Bourque, a également tenu à souligner la réussite des nombreux lauréats.
De plus, le recteur Bourque s’est avoué très heureux de pouvoir cou-ronner les efforts des étudiants lesplus méritants en leur décernant une bourse d'études universitaires. «C'est une façon de saluer leur réus-site académique ainsi que la qualité de leur engagement dans notre col-lectivité. Ces bourses signalent aussi la générosité de nombreux dona-teurs qui s'attachent à promouvoir l'enseignement supérieur dans la ré-gion»,a-t-ilaffirmé. Qui plus est, tout au long de la soirée, les nombreux donateurs ayant encouragé financièrement l’élite étu-diante de l’UQTR ont régulièrement été conviés sur scène pour remettre
différentes bourses et rencontrerquelques-unsdesdifférentslauréats. Active depuis plus d’une vingtaine d’années grâce, entre autres, à ses nombreux donateurs, la Fondation de l'Université du Québec à Trois-Rivières a versé près de 15 millions de dollars sous forme de diverses bourses, et ce, dans le but de soutenir les étudiants et de développer l’institution qu’est l’UQTR.
remise annuelle de bourses de la Fondation de l’uQtr
600 000$ en boursesMA XIME LEMIE UX-L ARAMÉE
Journaliste | Actualité[email protected]
Le recteur Ghislain Bourque a félicité les lauréats lors de la cérémonie de remise de bourses de la Fondation de l’UQTR. Photo : M. Lemieux-Laramée
la Fondation de l’uQtr a versé près
de 15 millions de dollars sous diverses formes de bourses au cours des vingt dernières années.
dans l’article Le MÉLS établit ses exigences de la parution du 26 janvier. dans la phrase : c’est officiel, les nouveaux étudiants qui se sont inscrits au baccalauréat en enseignement en automne 2009, auront un nouvel examen […], on aurait dû lire automne 2008. au deuxième paragraphe, il est écrit
que m. luc ostiguy et m. bougaïeff ont conçu le test sel b. ces deux professeurs au département de lettres et communication sociale ont plutôt conçu le test préparatoire (auto-test) au sel b. nous nous excusons pour ces erreurs. (A.B.)
ERRATA
6 ACTUALITÉS 23 février au 8 mars 2009
éditorial
Apprendreen voyageant Deuxfoisparmois,etsurlemêmemodequelesMythologiesqu’avaitfaitesrolandBarthesen1957,seront
présentéesdescapsulessurdifférentsproduitsdelaculturedemassequiopèrentcommesymboles,voireicônes,delasociétécontemporaine.
petites mytholoGies bimensuelles
Second Life
MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles
lieudetousleséchanges,Second Life est un «métavers» ou univers virtuel où se dirigent les utilisa-teursafindetroquerleurvieréellepour une vie numérique. Il ne s’agit pas, à proprement parler,d’unjeu,encequ’onn’yproposeaucune finalité autre que cellesque les utilisateurs y déploient.
Le mouvement a pris beaucoup d’ampleur depuis que le concepteur, Linden Lab, a mis sur le marché ce métavers en 2003. Une des carac-téristiques novatrices de ce monde parallèle est qu’il permet une cer-taine passerelle avec le monde réel. Eneffet,l’argentélectroniquedontdisposent les utilisateurs (dollar Linden) est échangeable contre de l’argent américain réel. Il s’y est donc développé une économie parallèle et ceux qui le désirent peu-vent y acquérir des services bien réels. Ainsi, depuis quelques années, des universités et centres de for-mation y ont un pied à terre et les utilisateurs peuvent acquérir grâce au métavers un diplôme absolu-ment authentique. Ajoutons qu’on peut y rechercher un emploi, et vous aurez une bonne idée des liens réel/virtuel que permet ce logiciel.
Avatar Pour entrer dans l’interface de Second Life, l’utilisateur dispose
d’un avatar, c’est-à-dire un alter ego virtuel qui lui permet de se déplacer dans l’espace virtuel. Cet alter ego, on peut le créer comme on le dé-sire, ce qui laisse, entre autres, aux gens complexés par leur physique le loisir de «devenir» désirables. Pas étonnant, donc, de constater que certains utilisateurs se transfor-ment en fanatiques et délaissent la réalitéauprofitduvirtuel. Dans ce métavers, l’utilisateur peut disposer également d’un ter-ritoire qui lui soit propre avec une maison et tout ce qui vient avec. Donc, il peut jouir de tout ce qui lui fait cruellement défaut dans la réalité et prendre le contrôle sur cette vie même si la réalité, elle, s’échappe entre ses doigts.
unphénomène Étrange, pourtant qu’un monde virtuel qui ne propose rien de réel-lement extraordinaire (sinon de pouvoir voler), pas de quête, pas dedéfi, rienquineressembleàunjeu proprement dit, puisse emballer autant de gens. On s’y borne à imiter la réalité en faisant les coins ronds. La vie réelle est-elle si peu emballante? En fait, le virtuel est devenu un refuge avec Second Life. Les gens peuvent y présenter une image d’eux-mêmes qu’ils ont choisie, contrairement à leur corps qui leur est imposé. Cet avatar, ils peuvent l’assumer d’autant plus qu’ils l’ont modelé à un idéal. Les échanges qu’ils ont avec les autres usagers sont facilités par le fait qu’ils leur présentent un idéal du moi exempt
de leurs faiblesses. Paradoxalement, dans la ré-alité, on communique de moins en moins depuis l’avènement de l’ère du cocooning. La place publique se vide et la société est atomisée. Or, l’être humain est un animal so-cial et le vide relationnel pèse tant et si bien que les communautés virtuelles pullulent pour pallier le manque. Pourtant les échanges sur le Net sont factices du fait même que les usagers ne présentent pas d’eux-mêmes l’authentique, mais un idéal. Sur ces lieux d’échange, on parle donc beaucoup, mais on com-munique somme toute peu. Les usagers y transigent par fantasmes interposés. Ainsi, «en mai 2007, un reportage réalisé par une émission d’information alle-mande, Report Mainz, a soulevé une polémique en Allemagne, en montrant un avatar mâle adulte ayant une relation sexuelle avec un avatar d’apparence enfantine. Une enquête de la police allemande, en collaboration avec Linden Lab, a conduit à la clôture des comptes des deux utilisateurs, qui se sont révélés être un homme de 54 ans et une jeune femme de 27 ans.» (Wiki-pédia) Second Life, de cette manière, devient le lieu de tous les ébats et des relations les plus protéiformes qui n’ont de limites que les travers de l’esprit humain, car le virtuel permet de laisser libre cours au fan-tasme à travers son avatar. Les gens peuvent y transcender le réel pour un monde qui devient fantasma-tique.
Le mardi 17 février dernier, l’UQTR a procédé au lancement d’un nouveau programme de doctorat en psychoéducation, une première au Québec et dans le monde de la fran-cophonie. Ce nouveau programme permettra entre autres, dès sep-tembre 2009, de former de futurs chercheurs et enseignants en psy-choéducation. Comme le mentionne M. Ghis-lain Bourque, recteur de l’UQTR, l’annonce du premier doctorat en psychoéducation offert en fran-çais à l’université s’inscrit dans une perspective qui vise à promouvoir l’enseignement et la recherche uni-versitaires dans les régions. De plus, l’arrivée de ce nouveau doctorat concorde avec la pénurie de professi-
onnels dans le domaine. Ce nouveau programme permettra donc de former les futurs enseignants des prochains psychoéducateurs.
À noter que pour ce nouveau doc-torat, la date limite d’admission a été exceptionnellement repoussée jusqu’au 30 avril 2009. (M.L.-L.)
lancement d’un doctorat en psychoéducation
Une première dans la francophonie
Chantale Plourde, Jocelyne Moreau, Danielle St-Amand, Marcel Renou, Lucie Guillemette et Ghislain Bourque.Photo : Flageol
La semaine de relâche ou plutôt semaine de travaux et d’étude ap-proche à grands pas et plusieurs escapades seront mises à votre disposition. Mais les voyages et les études sont-ils compatibles ? Tout dépend de la nature de ceux-ci.
Il est certain que le traditionnel «spring break» n’a pas une réputation très reluisante. Bien entendu, le temps passé à s’amuser enlève du temps qui aurait dû être consacré à l’étude et aux travaux comme le nom de ce répit de fréquentation scolaire l’indique. Toute-fois, ce relâchement peut parfois être bénéfique en ce sens qu’il permet dese changer les idées et de se reposer. S’évader et décrocher de la routine pendant quelques temps permet d’évacuer le stress et de s’aérer l’esprit et ainsi être prêt pour un nouveau départ.Fraisetdispopouraffronterladeuxième moitié de la session, le tra-vailn’enseraqueplusefficace,non? D’un autre côté, il se peut que cer-tains exagèrent et fassent un peu trop la fête. Ceux-ci auront peut-être du mal à rattraper le retard accumulé et à reprendre le dessus. Bien sûr, il faut bienprofiterdesesvacances,maistoutde même avec modération. Simple voyage d’agrément, il ne poursuit pas vraiment de but précis et n’a d’autre utilité que le plaisir, mais certains périples sont parfois motivés par des objectifs plus sérieux. Tel est le cas de Émilie Hébert-Houle, une étudiante de l’UQTR, qui est partie en Antarctique pour une expédition avec des chercheurs. C’est un défi de taille à relever, mais sonséjour au pays de glace en compagnie d’imminents chercheurs s’avèrera sans doute très enrichissant. Même si ce voyage est d’ordre purement personnel, il s’inscrit directement en complément de ses études en géog-raphie. Les découvertes qu’elle y fera approfondiront ses connaissances d’une façon qu’aucun livre ne saurait le
faire. La théorie est importante, mais l’application concrète du savoir ajoute une autre dimension. N’y a-t-il pas meilleur moyen pour apprendre que d’être sur le terrain et de mettre ses acquis en pratique? De plus, partir avec un groupe qui partage des intérêts sim-ilaires aux siens peut donner lieu à des échanges très intéressants. D’autres disciplines se prêtent également à une incursion dans un en-vironnement différent. Une personneétudiant en traduction, par exemple, ne saura trouver de méthode plus ef-ficace pour maîtriser une nouvellelangue que de se retrouver plongée dans un milieu où cette langue pré-domine. L’apprentissage se fait ainsi beaucoup plus vite puisque la personne n’a pas le choix de se débrouiller et de fourniruneffortcontinusielleveutsefaire comprendre. Les domaines artistiques seront, pour leur part, bien servis par une visite culturelle… de l’Europe. Là où se côtoient les plus célèbres musées, monuments et œuvres d’art, là où l’architecture est des plus spectacu-laires, les artistes devraient trouver de quoi satisfaire leur curiosité. Pouvoir observer soi-même ces réalisations doitameneruneperceptiondifférentede la réalité, car les moindres détails peuvent être analysés. D’ailleurs, les voyages ne doivent pas être si mauvais puisque plusieurs établissements d’enseignement of-frent aux étudiants la possibilité d’effectuer une session à l’étrangerdans le cadre de leur formation. Par-ticiper à un échange étudiant permet de poursuivre ses études tout en dé-couvrant une nouvelle culture. Prendre conscience de ce qui se passe ailleurs et de comment les choses sont per-çues d’un endroit à l’autre doit susciter une plus grande ouverture d’esprit. Outre les sessions de cours, des stages peuvent également être réalisés à l’étranger. Une autre catégorie de voyage a ceci de particulier que ses répercussions se-ront probablement moins rationnelles et plus émotives. L’impact d’un voyage humanitaire sera porté beaucoup plus au niveau de la sensibilisation. Voir la misère dans laquelle certains individus vivent, venir en aide aux plus démunis modifiecertainement leregardque levoyageur porte sur les choses. Mettre à profitsescompétencespouraméliorerle sort d’autrui et se rendre utile pour son prochain doit générer un senti-ment d’accomplissement personnel. Certes, partir à l’aventure n’est pas accessible à tous, mais ceux qui ont la chance de le faire devrait en profiter.Partir à la découverte du monde con-stitue sans doute l’une des plus belles expériences.
NADIA TRÉPANIERRédactrice en chef
zonecampus.ca 7
Mercredi le 11 février dernier, jesuis allé assister à la 6e philo-con-férence organisée conjointementpar le département de philosophie de l’uQtr, le collège laflèche etle cégep de trois-rivières. Jean-claude Guillebaud, un journalistephilosophe très respecté est venunous parler de la nécessité de l’optimisme.
Dans la vie, il y a deux types de personnes, il y a ceux qui agissent et qui croient en l’avenir, et ceux qui sont plutôt pessimistes, comme le dirait Goethe, qui se contentent d’être spec-tateurs. Actuellement, je symbolise par pessimisme entre autres le manque d’engagement politique de ma gé-nération. Les deux dernières élections au Québec ont fait ressortir un constat troublant : le groupe des abstention-nistes obtient la majorité! Le faible taux de participation étudiante aux débats présentés à la Chasse-Galerie en est aussi un bon exemple. Pourtant, chers étudiants, sa-chez que vous êtes de ces bâtisseurs d’époques, de ces accoucheurs d’avenirs, dépositaires d’une civilisa-tion qui ne doit pas s’éteindre, car oui, elle en est malheureusement capable. M. Guillebaud faisait remarquer que de nos jours, le terrorisme a plutôt un impact psychologique avec ses 1000 morts par année. La guerre défensive d’Israël en a fait autant en quelques jours! D’ailleurs, on se rappellera que la guerre du Vietnam a causé la mort, en 6 ans, de 56 000 soldats G.I. et d’un million de victimes civiles alors que l’Irak, pour la même période, chiffreles décès à 4000 soldats et 100 000 civils. Donc oui, le monde est meilleur qu’il y a 40 ans, en constant progrès, mais il n’est pas parfait! Le laisser-faire n’est pas une solution. L’optimisme s’impose donc. Cependant, il n’y a pas qu’Internet et l’appel à la surconsommation du capitalisme sauvage qui divisent le
monde, mais bien l’absence de défiscommuns. À ce sujet, le philosophe Guillebaud soulignait qu’on assiste présentement à une «parcellisation du savoir et une multiplication des divisions». Dans un sens, ce manque chronique de buts sociaux est à mon avis l’un des facteurs de l’individualisme forcené. Aujourd’hui, on n’a plus le temps de faire ce que l’on veut, on vit caché derrière nos écrans d’ordinateurs, on mange cancérigène pour sauver du temps, tandis que les gouver-nements méprisent l’éducation, l’apprentissage des connaissances et l’expression artistique de soi. Il faut non seulement garder espoir, mais agir. C’est pourquoi je vous appelle à en finir avec le désarroi car selonmoi, nous sommes en train de vivre la perte de l’instinct de groupe… En effet, même à l’université, je trouvequ’il y a un manque de communica-tion entre les diverses disciplines. Chacun travaille dans son coin et «la pensée globale se sclérose», pour re-prendre les termes de M. Guillebaud. Cette séparation négative peut mener au désintéressement de l’autre et du nous. Je lance donc un appel aux étudi-ants de Trois-Rivières et de partout à travers le Québec pour mettre sur pied une campagne politique et phi-losophique – non pas au sens partisan mais bien dans le sens de l’engagement – pour replacer l’humain au centre de nos préoccupations vitales, car la création de projets par la fraternité et l’échange est la plus belle marque de positivité que l’on peut avoir! Nous vivons actuellement une ère révolutionnaire où l’humain subit une «mutation anthropologique» qui ne se produirait qu’à chaque 1000 ans. Quatre grandes révolutions nous transforment : économique, informa-tique, écologique et génétique (un enfant peut maintenant avoir jusqu’à 5 parents!). Le monde balance sur un nouvel axe. Lequel? C’est à nous, chers étudiants, en tant que créateurs responsables de la société du futur, qu’il appartient de participer à la création d’objectifs et de projets com-munautaires. Il faut donc s’allier peu importe nos différences de castes, d’opinions, deraces, de cultures, de religions pour former un dialogue ouvert entre les nombreux participants de cette so-ciété, afin de promouvoir une richeactivité publique et communautaire. Et cela commence ici même à l’UQTR. Mais comment est-il possible de réconcilier tout ce beau monde étudiant malgré toutes les diverses ethnies, opinions religieuses et poli-tiques qui nous composent ? À suivre…
ACTUALITÉS
deviens ce Que tu es!
L’optimisme est l’attitude de l’avenir
vox pop
Que pensez-vous de l’augmentation des frais de scolarité ?
Vie étudianteMOHAMED JEBRI
Alexandre MorinÉtudiant en Administration « Finançant moi-même mes études, cette augmentation va immédiate-ment diminuer mon budget de vie (habitation, nourriture et loisirs) »
Janvier BoutchiÉtudiant en Génie Électrique« Je trouve cette augmentation exagérée pour les étudiants interna-tionaux. Deux sessions me coûtent plus de 19 000$ »
Don LegrisÉtudiant en Biologie Médicale« Je ne suis pas d’accord avec cette augmentation, ce n’est pas tant le montant qui me tracasse, mais les universités du Québec sont censées rester les moins onéreuses. »
Lhoussain BoumaazaÉtudiant en Sciences Comptables« Personne n’est jamais satisfait dès qu’on parle d’augmentation, person-nellement celle-ci ne me dérange pas.»
Cedric Lucas ProulxÉtudiant en Génie Électrique« Dans le contexte économique ac-tuel, je pense que l’on peut faire un effort et ne pas trop se plaindre decette augmentation. Il faut faire un choix entre études ou loisirs. »
Vladimir C.Étudiant en sciences comptables« On devrait plafonner ces frais. L’UQTR est une université publique et l’augmentation des frais de sco-larité fait une sélection non pas sur le mérite mais sur le portefeuille. »
JE AN-FRANÇOIS VE IL LE UXChroniqueur
Préparation et photographies : Kamel Otsmane
ITR (party F1) Les activités repartent de plus belle chez l’association des étudi-ants en ingénierie avec le party F1 qui sera organisé le 26 février au 1012 à compter de 21h jusqu’à 2h du matin. Une soirée stimulante vous attend, Dj, musique rythmique, am-biance, et ce n’est pas tout, car un décor plus que spécial vous attend lors de cette soirée fignolée avecsoin par l’association. Des étudiants provenant d’autres écoles d’ingénierie (Université de Sher-brooke, École polytechnique de Montréal, etc.) seront présents à cette date événementielle pour fêter avec leurs confrères trifluviens. Lesbillets sont en prévente au coût de 10$ au local de l’association situé au sous-sol du pavillon Pierre-Boucher,
et à 15$ devant la porte le soir même. Le prix des boissons alcoolisées est fixéà1$.«Laréputationduparty F1 n’est plus à faire, car tout au long des trois dernières sessions, les soirées ont été à guichet fermé» souligne Steve Lapointe, président de l’ITR.
AGEUQTR L’association générale des étu-diants donne rendez-vous aux amateurs de Babyfoot le mercredi 24 février à partir de 15h30 pour venir disputer des prix d’encouragements aux qualifiés à la Chasse-Galerie.Formez des équipes de deux, in-scrivez-vous au local de l’AGE et tenez-vous prêts à vivre un challenge de grand calibre. «L’événement est gratuit, rien de mieux pour inciter les étudiants à venir évacuer le stress de la période d’examens», a indiqué Marie-Andrée Gauthier, vice-prési-denteauxaffairesinternesdel’AGE. Par ailleurs, l’association organ-isera un 5 à 7 pour tous ceux qui ont
fait du bénévolat pendant le carnaval étudiant. L’événement se tiendra le 26 février à la Chasse-Galerie.
CIIU Le comité d’intégration inter-national universitaire renoue avec ses activités pour la session hiver-nale avec une sortie à Québec prévue pour le samedi 28 février. Comportant un paquet d’activités distrayantes, le forfait à 50$ com-prend la visite du Musée de la civilisation, de l’Hôtel de glace et du Village Vacances Valcartier. Les étudiants étrangers auront plus que jamais l’occasion de découvrir les at-traits de la capitale nationale et de profiterduclimatpourfairedesglis-sades et du rafting. Les participants courront la chance de gagner trois billets d’entrée au Gala multiculturel du 28 mars. Veuillez vous rendre au local 0073b du sous-sol Pierre Boucher entre 13h30 et 16h30 pour acquérir vos billets.
8 23 février au 8 mars 2009ARTS ET SPECTACLES
LeCentredediffusionPressePa-pier présentait, le vendredi 13 février, l’exposition de l’artiste trifluvienPascal Blanchet lors d’un vernissage en formule 5 à 7. Pour l’occasion, le plancher avait été recouvert de confettisafindecamper ledécoretdes microphones à l’aspect art déco avaient été placés au fond de la salle afindedonnerunaspect solennel àl’événement. L’exposition présente une ving-taine d’impressions numériques dans des tons noir, gris et blanc en-trecoupés de bleu-vert et orangé uniquement. Les affiches ont
l’aspect de publicités de l’entre-deux-guerres aux accents à la fois ludiques et subversifs. La ligne très droite y côtoie la ligne courbe dans un contraste intéressant et les des-sins y sont de formes très simples et épurées. Le tout prend l’aspect d’une parade sociale où les acteurs, bien qu’ils veuillent paraître solennels, se révèlent dans leur aspect burlesque en une sorte de fête un tantinet sinistre. L’exposition aura lieu jusqu’au 15 mars à l’Atelier Presse Papier du centre-ville situé au 73 Saint-An-toine. (M.B.)
vernissaGe à l’atelier presse papier
Pascal Blanchet vous convie à La Grande Parade
Pascal Blanchet lors de son vernissage. Photo : M. Bertrand
Le projet interdisciplinaire initié par Mireille pilotto, coordonnatrice ducentred’expérimentationetdedif-fusion des arts et des sciences del’UQTR (CEDAS r3), offrait tous lesjoursdesactivitésetconférencesrel-atives à l’environnement. Toujours enlienavecunecertaineformeartis-tique, les présentations donnaientla chance aux étudiants et au grand public d’observer nos écosystèmesd’unanglebiendifférent.
L’ouverture de l’événement a pris place à la Chasse-Galerie le lundi 16 février. Vers midi, une petite femme bien dégourdie, Louise Paillé, a fait une entrée surprenante dans le café-bistrot en présentant La criée, intervention à la manière des anci-ennes criées sur les marchés publics qui donnait un peu le ton de la semaine Écosystèmes. L’artiste et chargé de cours, Roger Gaudreau, lui succédait sur scène en présentant à l’écran plu-sieurs de ses œuvres qui traduisent toutes grandement l’inspiration en-vironnementale de leur auteur. Pour donner un exemple des réflexions del’artiste, il a mis en évidence l’absurdité des OGM en créant un arbre carré, en forme de planche prête à utiliser. Au CEDAS r3 avait lieu un peu plus tard le vernissage de l’exposition col-lective rassemblant les chargés de cours, également artistes, dans leurs différentesvisionsdel’écosystème.«Àmon avis, l’exposition ÉCOSYSTÈMES est un exemple de préservation de la biodiversité artistique, en ce sens que des préoccupations distinctes et individuelles sur l’environnement coexistent en harmonie», explique Mireille Pilotto.
Parmi ces préoccupations se retrouve celle de Aimé Zayed qui rappelle que la population est con-stamment surveillée. À côté d’une toile peinte où deux yeux semblent regarder le spectateur, une caméra de surveillance est braquée sur celui qui regarde. Philippe Boissonnet, en duo avec Lorraine Beaulieu, exprime soninquiétudefaceauréchauffementplanétaire en installant une piscine gonflablerempliedeglaceetd’imagesvidéos représentant le «spectacle involontaire que les changements cli-matiques dans les environnements arctique et antarctique nous dévoilent déjà.» Les autres artistes exposés sont Louise Boisvert, Guylaine Champoux, Denis Charland, Louise Paillé et Akiko Sasaki. Tous les jours, de 12h30 à 13h30, un artiste ou chercheur animait une conférence traitant de divers sujets artistiques toujours en relation avec l’environnement. Par exemple, Marc-André Bernier, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en rhétorique, rendait compte de l’expression de la nature dans les œuvres des peintres du XVIIe siècle ainsi que des romanciers de la même époque.
semaine interdisciplinaire sur l’environnement
Quand l’art et l’environnement ne font qu’unDAPHNIE CHARE ST
Journaliste | Arts et [email protected]
L’oeuvre de Aimé Zayed. Photo : D. Charest
zonecampus.ca 9ARTS ET SPECTACLES
la présentation offerte par lesfinalistes d’uQtr en spectacleapproche. pour une cinquièmeannée, une sélection d’étudiantsde l’université ira faire valoir sestalents artistiques sur la scène duthéâtreducégepdetrois-rivières,le26févrierprochain.
Il y a cinq ans, deux étudiants d’ici, Fanny-Isa Breton et Mathieu
St-François, décidaient d’offrir lapossibilité à la population universi-taire de s’investir dans un événement francophone orienté vers les arts de la scène. Constatant le succès et la valeur que prenait cette initiative, d’autres universités ont contacté les deux fondateurs pour former une al-liance : Univers-Cité en spectacle. Le projet n’a jamais cessé son expansion puisque de nouveaux établissements universitaires s’y joignent chaque année.
La mission La formule d’UQTR en spectacle prend une grande valeur au sein de la population universitaire. En plus de permettre l’épanouissement culturel de la communauté étu-diante, elle met en place un événement rassembleur où les ar-tistes-étudiants peuvent contribuer au développement du potentiel artis-tique québécois. Aussi, l’initiative tente de valoriser l’implication étu-diante et d’augmenter le sentiment d’appartenance des étudiants envers leur institution. Ce spectacle de qualité, qui met en scène les talents extra-académiques des musiciens, poètes, danseurs ou acteursdansl’âme,estoffertautantaux étudiants qu’au grand public. Les organisateurs offrent aussi lachance aux chanteurs seuls de former leur groupe avec d’autres musiciens talentueux. La présentation aura lieu ce ven-dredi le 26 février, à 19h30 au coût de 12$. Des billets sont aussi en pré-vente sur le campus au coût de 8$.
uQtr en spectacle
Une initiative d’ici
lesauditions 2009pouruQtrenspectacle ont été très réussies etles 11 formations participantesprésenteront leur numéro au théâtreducégepdetrois-rivières.pour mériter leur sélection, ceuxquionteul’audacedesefairevoirsurscènedevaientseconformeràplusieurs règles, notamment celledu respect et de la qualité de la languedeMolière.
Désireux de promouvoir le fran-çais d’ici, les organisateurs sont très stricts quant à l’utilisation de la langue. 90% des textes, chan-sons et trames sonores doivent être présentés en français sous peine de disqualificationimmédiate.Lecalcul
se fait rigoureusement à partir du nombre de mots utilisés à l’intérieur des 10 minutes règlementaires. Les participants sont aussi mis hors con-cours s’ils excédent le temps alloué. En plus des contraintes de la langue et du temps, les artistes doi-vent absolument étudier à temps plein ou temps partiel à l’UQTR au moment des auditions et fournir une attestation officielle d’inscription.À ce niveau, aucun passe-droit. Na-turellement, le contenu des mises en scène doit rester dans les limites de la décence et exclure les propos contrevenant à la Charte des droits et libertés. La première sélection est faite par un pré-jury composé de trois bé-
névoles, mais la décision finale estprise par les deux fondateurs Fanny-Isa Breton et Mathieu St-François, ainsi que le stagiaire en communica-tion sociale à l’UQTR, Jean-Gabriel Pothier. Cette année, 11 numéros ont été présentés et ont tous été sélec-tionnés pour la demi-finale locale.Parmi eux, plusieurs auteurs-com-positeursoffraientdesperformancesmusicales chantées dans un style rap, jazz, opéra ou acoustique ainsi que des présentations théâtrales. Le numéro le plus audacieux était certainement celui des deux clowns qui ont réussi à épater les juges grâce à leur originalité et leur professionnalisme. (D.C.)
auditions d’uQtr en spectacle
En français s’il vous plaît!
DAPHNIE CHARE STJournaliste | Arts et spectacles
Les gagnants d’UQTR en spectacle 2008 reviennent à titre d’animateurs de l’édition 2009 : Alexandre Gauthier, Hélène Martin et Guillaume Cholette-Janson. Photo : Félix Amyot
site Web de l’événement :www.univers-citeenspectacle.com
site Web de l’événement :www.univers-citeenspectacle.com
10 23 février au 8 mars 2009ARTS ET SPECTACLES
Les semaines de Jean-Gabriel Pothier sont bien remplies depuis l’amorce de son stage au sein du groupe or-ganisateur d’uQtr en spectacle,le mois dernier. Bien heureux de participer à ce projet d’envergure,lenouvelassistanttireprofitdesestalents artistiques et sociaux pour aider le comité organisateur qui en a déjà beaucoup sur les épaules.
Le finissant au baccalauréat encommunication sociale a pu mettre à l’épreuve ses talents de graphiste dans le projet de publicité d’UQTR en spectacle. «J’ai eu un seul cours de graphisme durant mon BAC et c’est là que j’ai découvert mes talents dont je me suis servi pour la pub du projet», raconte Jean-Gabriel Pothier. Cette tâche n’est pourtant qu’une mince portion de toute l’organisation néces-saire et mise en branle en septembre dernier par le comité organisateur. Le comité, qui renouvelle ses mem-bres chaque année, a entre autres déployé beaucoup d’énergie dans la recherche de partenaires. «Le gros du
boulot est de trouver des partenaires qui nous aident à couvrir les frais des présentations. Ensuite, il faut com-mencer la publicité et enclencher les démarches de recrutement», explique lestagiaire.Lapublicitéaétédiffuséepar des radios locales ainsi que par le biais d’affiches et dépliants publici-taires et lors de quelques conférences de presse. Toute l’organisation entourant les techniciens de scène est aussi très importante. Les techniciens sont nombreux et fournis par la salle de spectacle, mais doivent être informés de tous les détails pour chaque nu-méro. Aussi, une équipe de bénévoles s’occupera du bon fonctionnement du spectacle tandis qu’une autre équipe formée d’Alexandre Gauthier, Guil-laume Cholette-Janson et Hélène Martin animeront humoristiquement les courts intervalles entre les nu-méros. Après les représentations, tous les spectateurs, organisateurs et artistes seront conviés dans le hall du Théâtre du Cégep de Trois-Rivières pour une
petite fête offerte par la micro-bras-serie le Trou du Diable de Shawinigan. «Une chose est sûre, c’est que je n’ai pas le temps de m’ennuyer!», conclut Pothier qui est impatient de voir les résultatsdetantd’efforts,le26févrierprochain. (D.C.)
uQtr en spectacle
Stagiaire-à-tout-faire
Jean-Gabriel Pothier,stagiaire à UQTR en spectacle. Photo : D. Charest
Après une courte absence de deux ans, Malajube présente son nouvel album Labyrinthes. Les fer-vents du groupe sauront y retrouver la même énergie que sur l’album précédent, Trompe l’œil, la même guitare électrique omniprésente, la même ambiance sonore déjantée, la voix du chanteur Jérôme Mineau si caractéristique, mais avec une maturité plus assumée. Le rock al-ternatif qu’offre le groupe s’avèretoujours aussi puissant et les mé-lodies, accrocheuses. Comme à son habitude, la voix du chanteur contribue à une ambiance
sonore noyée par le son de la guitare et la poésie cède le pas sur la mé-lodie, mais les amateurs du groupe sont tombés sous le charme de leur son si caractéristique et non pas de leurs mots. Voilà un disque qui ne devrait décevoir personne. Au con-traire, les amateurs de rock sauront y reconnaître un album incontourn-able. (M.B.)
sortie cd
Malajube sort son nouvel album Labyrinthes
Le Théâtre des gens de la place (TGP) avait décidé de terminer sa saison théâtrale 2008-2009 enprésentant la pièceAntigone du 12au21févrieràlaMaisondelaculturedetrois-rivières.Défidetaillequedefairerevivreunrécitde laGrèceantique au public contemporain.
Il s’agissait pour le TGP d’une mis-sion compliquée: réussir à présenter à un large public le récit d’Antigone que Jean Cocteau avait écrit à Paris en 1922, adaptation du classique du théâtre grec qu’avait écrit Sophocle deux millénaires et des poussières auparavant. Beaucoup plus près de Sophocle que dans la version de Jean Anouilh, on y retrouve un chœur comme dans le théâtre ancien.
Le récit Autre écueil, les référents cul-turels dont traite la pièce n’ont pas véritablement d’équivalent dans le monde contemporain et le prétexte de la pièce tourne autour du roi Créon qui interdit aux habitants de Thèbes de donner une sépulture et de prati-quer les rites funéraires à Polynice, frère d’Antigone, qu’il considère comme traître à la patrie. Antigone, malgré l’interdiction, rendra les hon-
neurs mortuaires à son frère et, pour cela, s’attirera l’opprobre de Créon, ce qui sonnera sa mort. Il faut mentionner que dans la religion grecque, les rites funéraires étaient censés permettre à l’âme du défunt de passer dans le monde des morts et que le fait de laisser la dépouille aux vautours et aux cor-beaux garantissait au mort une après-vie d’errance. L’intérêt de la pièce vient donc d’un thème uni-versel, celui de l’honneur familial. C’est sans doute là où le public con-temporain s’y sent rejoint.
Miseenscènesobremaisefficace Le metteur en scène, Patrick La-combe, a misé sur la sobriété de la mise en scène: scène recouverte de sable, projection dépouillée sur un rideau semi-transparent au fond et éclairage neutre. Le chœur utilise également de longs bâtons de bois qui deviennent tour à tour des lances, une maison, une prison. Malgré cette frugalité dans le décor et les accessoires, la mise en scène s’est révélée tout à fait efficace puisquetout repose sur le mouvement des comédiens et sur leur talent dans l’interprétation. Le chœur, uniquement constitué de femmes, fonctionnait à l’unisson et scandait magnifiquement lerythme de la pièce, lui conférant son unité. Mission accomplie, donc!
antiGone de cocteau
Mission accomplie pour le Théâtre des gens de la place
MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles
l’intérêt de la pièce vient donc d’un thème
universel, celui de l’honneur familial.
c’est sans doute là où le public contemporain
s’y sent rejoint.
Pochette de l’album Labyrinthes de Malajube. Photo : M. Bertrand
pour en savoir plussur malajube, visitez :
www.myspace.com/malajube
zonecampus.ca 11ARTS ET SPECTACLES
le film Truffe, scénarisé et réalisépar Kim Nguyen qui avait égale-ment donné Soleil glacé en 2000,estsortiengrandepremièrelorsdufestival Fantasia de l’été 2008 quicélèbre les films de genre. il s’agitd’une comédie noire aux accents fantastiques qui donne volontiersdans l’étrange.
Kim Nguyen a réussi à réunir une large palette d’acteurs pour participer à son long-métrage dont Roy Dupuis et Céline Bonnier dans le rôle des protagonistes, Alice et Charles, res-taurateursetprospecteursdetruffes. Dès l’abord, l’œuvre de Nguyen pose le spectateur dans une position trouble puisqu’elle ne ressemble vé-
ritablement à rien de connu et qu’elle laisse beaucoup de questions en sus-pens, mais joue énormément avec les clichésdesfilmsdesérieB. Il y a d’abord le prétexte de cette production qui s’avère original: le réchauffement climatique ayant faitson œuvre, Montréal est devenue la capitale mondiale de la production de
la truffenoire, tantetsibienque lesprix ont chuté et que cette denrée qui valait autrefois de l’or ne vaut alors plus rien. Puis, il y a cette Compagnie des cols qui tente de prendre le con-trôle du commerce de la truffe dansle quartier Hochelaga-Maisonneuve, devenu la plaque tournante de ce marché.
Jusque là, l’idée s’avère intéres-sante, mais s’y insèrent également des créatures poilues, des parasites qui prennent le contrôle des esprits de leurs hôtes. À ce moment, le spec-tateur se perd un peu dans l’histoire qui prend des tournants insolites. Malgrécela,l’itinérairedufilmsesuit
relativement bien, mais il faut ac-cepter que le scénario fasse quelques écarts à la logique. Cette production se termine quelque peu en queue de poisson puisqu’elle laisse plusieurs interrogations du spectateur en sus-pens, entre autres en ce qui a trait auxcréaturesparasitesdufilmetleurorigine.
Une photographie impeccable Le long-métrage a été filméen noir et blanc, ce qui rajoute à l’impression d’inquiétante étrangeté qu’il provoque. Par ailleurs, les im-ages sont très léchées et, en ce sens, font preuve d’un esthétisme empreint de froideur qui se prête très bien au propos. Ainsi donc, le film réussit àplonger profondément le spectateur dans l’ambiance insolite qu’il met en place. Par contre, le spectateur qui sou-haite retrouver un film à trajectoirelinéaire ne saura sans doute pas s’y retrouver. Les autres sauront sans doute apprécier son originalité débor-dante.
sortie dvd
Truffe, une incursion québécoise dans le film de genre
MART IN BERTRANDJournaliste | Arts et spectacles
l’itinéraire du film se suit relativement
bien, mais il faut accepter que le scénario fasse
quelques écarts à la logique.
Une image du film Truffe.
Le groupe Ariel présente son premier album, tout simplement intitulé Ariel. Cette formation pop rock tire son nom de son chan-teur, Ariel Coulombe. Le groupe dit s’inspirer dans ses chansons des «travers de la bibitte humaine, des pulsions les plus primaires, angoisses existentielles, obsession de l’image, excès, paranoïa, auto-mutilation, dé-pression, hystérie… Y a de la joie!» Quant au son de l’album, l’auditeur croirait parfois entendre un rock britannique proche de celui des années 80-90, si ce n’était que les chansons sont en français. La voix du chanteur, toute en modulations, qui ferait penser à celle de Thom York (Radiohead), se moule très bien au rock non épuré du CD, fortement scandé par les rythmes d’une batterie omniprésente. L’album sonne un très bon départ pour Ariel, un groupe à suivre! http://myspace.com/arielgroupe/
sortie cd
Ariel
emmitouflés dans leur foulardde laine, les spectateurs étaienttous enclins à participer aux ac-tivités extérieures organisées par Les Nuits Polaires. Outre les nombreux spectacles musicaux au programme,plusieursactivitésras-sembleuses pour petits et grands étaient prévues et ont donné un brindechaleurà lafindesemainedu12au15février.
Amorçant leur parade devant le Colisée de Trois-Rivières, les coura-geux participants ont bravé la pluie du jeudi 12 février à travers cracheurs de feu et percussionnistes jusqu’au Parc Portuaire où le coup d’envoi a été donné. De là, les braves ont pu profiter d’un spectacle gratuit avecdes groupes comme Sans Pression, The New Cities, Fabiola Toupin et le Band Zen. Animée par Babu et Yen, la soirée promettait d’avance son excentricité. Dommage que Dame Nature n’ait pas donné un peu du sien! En simultané, heureusement pour certains, Andréa Lindsay in-stallait une ambiance pop cajoleuse tout en intimité bien au chaud dans la Salle Louis-Philippe-Poisson. Quoi de mieux qu’un petit remon-
tant «porto et chocolat» après une belle journée en plein air? C’est ce qu’offraitlajeunechanteuseCœurdePirate après quelques heures de pa-tinageauxflambeauxouunebonnepartie de hockey bottine. Son spec-tacleenformulecabaretaffichaitparailleurs déjà complet plusieurs se-maines avant l’événement. Au même moment le vendredi soir, la formation trifluvienne enpleine ascension The New Cities électrisait le chapiteau Marmen du Parc Portuaire. Le groupe, qui a volé la vedette sur la scène extérieure du Centre Bell de Montréal au Match des Étoiles, a été à la hauteur de sa réputation et a servi au public une soirée électro-rock savoureuse. Sur le thème du vendredi 13, des crach-eurs de feu s’occupaient d’illuminer la scène pendant que des manne-quinsdéfilaientenhabits légersauxrythmes accrocheurs des musiciens. Le lendemain aux heures des lève-tard, la formation donnait une entrevue et recevait du même coup letitrehonorifique«ÉtoilePolaire»remis au groupe qui rayonne hors du paysagetrifluvien.L’étoilemontantede la scène rock est présentement en tournée radio promotionnelle partout dans la province et en On-tario à l’approche de la sortie radio de leur hit Dead End Countdown. Les musiciens préparent aussi un premier vidéoclip et prévoit la sortie de leur
album en mai prochain. Les journées de samedi et di-manche ont sûrement été les plus animées et aussi les plus appréciées des enfants. Au Jardin des Ursulines étaientinstallésdesjeuxgonflables,des glissades et des labyrinthes de neige, le tout dans une ambiance
festive d’animation. Couronnée d’un feu d’artifice sous le thème de la St-Valentin, la prestation de David Boisvert pour son Hommage à Joe Dassin a fait fondre le cœur des 400 spectateurs grelottant le samedi soir. Une belle réussite pour les Nuits Polaires 2009!
les nuits polaires
Une formule frigorifianteDAPHNIE CHARE ST
Journaliste | Arts et [email protected]
La formation trifluvienne The New Cities a agréablement réchauffé la scène du chapiteau Marmen. Photo : D. Charest
12 23 février au 8 mars 2009SPORTS
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Après un début de saison du ton-nerre, les patriotes ont vécu leurspremiers moments troubles. Mer-credi le 4 février, l’équipe s’estinclinée 4 à 1 à Montréal face auxstingers de concordia, puis, à sondomiciledeuxjoursplustard,elleabaissépavillon4à3,cettefoisauxmains des Redmen de McGill.
Les Patriotes et les Redmen sont deux excellentes formations, mais c’est l’équipe la plus opportuniste qui l’a emporté. «Malgré nos 51 tirs, nous n’avons pas menacé leur gar-dien, de dire Jacques Laporte. En plus, dans notre territoire, nous avons été nonchalants dans l’enclave. À chaque erreur que nous commet-tions en défensive, ils en profitaientpour marquer. Malgré tout, c’était certainement notre meilleur match
depuis les fêtes.» La générosité du gardien des Pats, Jean-Christophe Blanchard, a d’ailleurs permis à McGill d’être la première équipe à toucher la cible. Son vis-à-vis, Kevin Desfossés, a quant à lui été solide, notamment lorsque Jonathan Boutin et Étienne Bellavance-Martin se sont présentés seuls devant lui, peu de temps après le but initial. Bénéficiant d’une supériorité nu-mérique, les Redmen ont ensuite doubléleuravanceenfindepremièrepériode. Heureusement pour les lo-caux, Étienne Bellavance-Martin, qui connaît une bonne séquence, a réduit l’écart quelques instants plus tard. Le deuxième tiers aura été à l’image du premier. Les deux équipes ont déployé beaucoup d’énergie, par-ticulièrement les Pats qui cherchaient par tous les moyens à marquer le pro-chainfilet.CesontplutôtlesRedmenqui ont réussi à le faire grâce à un tir de la pointe redirigé à l’embouchure de la cage de Blanchard.
Nicolas Caouette réduisait l’écart peu de temps après grâce à un but qui ne passera pas à l’histoire, mais qui a donné de l’énergie aux siens. Les Redmen ont cependant donné un dur coup à leurs rivaux en s’inscrivant ànouveauenfindesecondepériode.Parlasuite,lesTrifluviensontétéin-capables d’acheter un but, jusqu’à ce que Jonathan Boutin ne marque avec quelques minutes à faire, mais il était déjà trop tard. Par ailleurs, la fin de match té-moigne certainement de la rivalité qui existe entre les deux formations. Une mêlée a éclaté, puis, au moment de se serrer la main, les Redmen ont quittélaglaceenfaisantfidesjoueursdes Pats, déjà en rang au centre de la glace. Pourtant, avant la rencontre, les recteurs des deux universités étaient présents pour souligner la saine compétition entre les deux équipes… Plus tôt dans la semaine, les Pa-triotes ont subi leur pire défaite de la saison face à Concordia. En plus d’être
incapables de marquer des buts, ils ont connu des lacunes en défensive. En fait, le match s’est joué au deux-ième tiers. Accusant un recul d’un à zéro après une période, les représent-ants de l’UQTR ont vu leurs hôtes exploser avec trois buts sans riposte. C’était donc la fin pour le gardienMichael Dupont, qui a laissé sa place à Blanchard au retour de l’entracte.
Celui-ci n’a rien accordé aux Stingers, mais la partie était tout de même hors de portée. La seule consolation revient au défenseur Tommy Lafontaine qui a fait secouer les cordages, alors qu’il ne restait que quelques secondes à jouer.Cefiletluiapermisdes’inscrireau pointage dans un sixième match consécutif.
Avecunefichede21victoires,4dé-faiteset3défaitesenprolongation,les Patriotes terminent au premier rang de la section est de la Con-férenceontarienne.Defait,l’équipebénéficied’unesemainedereposetattend maintenant ses adversaires pourlademi-finaledel’est.
Cependant, en dépit de cette fichereluisante,lafindecampagneaété plutôt hasardeuse pour l’équipe puisqu’elle a subi la défaite dans quatre de ses cinq derniers matchs, d’autant plus que ces défaites ont été contre de possibles adversaires en séries. Malgré tout, tout peut arriver lorsque débutent les séries, selon l’entraîneur Jacques Laporte. «Les séries, c’est une autre saison. Je suis dans le milieu du hockey depuis 25 ans et je sais par expérience que tu peux connaître une bonne saison et avoir de ladifficultéenséries,alorsquetupeuxconnaître une mauvaise saison et ob-tenir du succès en éliminatoires. Tout est une question de momentum.» Parlant de ce fameux momentum, l’équipe semble l’avoir perdu dernière-ment, elle qui a fait la pluie et le beau temps en début de saison. En fait, c’est particulièrement sur le plan défensif que quelque chose cloche, caràl’offensive,l’équipemarquetou-jours des buts. Cependant, les Pats ont joué dernièrement du hockey de rattrapage ou encore, ils ont peiné à conserver leur avance. C’est pourquoi Laporte souhaite que sa formation re-trouve ses repères, ceux-là mêmes qui lui ont permis de connaître du succès en début d’année. Le capitaine de l’équipe, Mathieu
Gravel abonde également dans le mêmesens.«Lafindesaisonn’estpascelle que nous aurions souhaitée, mais il y a beaucoup de points positifs sur lesquels nous pouvons bâtir pour les séries. C’est maintenant à nous de re-bondir. Nous avons trop de talent dans l’équipe pour ne pas être en mesure de le faire. Maintenant, il faut ajouter le travail à tout ça et jouer durant 60 minutes. C’est peut-être cliché, mais c’est ça !»
Quiauralefilet? En début de saison, le gardien titu-laire de l’équipe était Jean-Christophe Blanchard, mais depuis le retour des fêtes, lui et Michael Dupont se partagent la tâche. Tous deux ont bien fait, comme en témoignent leurs statistiques respectives, mais depuis quelques parties, ils ont plus de dif-ficulté à garder leur équipe dans lematch. Ainsi, nul ne sait qui sera le gardien partant pour la prochaine ren-contre. Laporte décidera en fonction del’adversaireàaffronter. Chose certaine, Blanchard ou Du-pontdevraêtreefficace.«Legardienest un élément clé et il doit faire la dif-férence. Lors de nos récentes défaites, contre Concordia, McGill ou Ottawa, le gardien adverse a su faire la dif-férence», disait le pilote de l’équipe. Un autre élément clé sera évidem-ment de continuer à faire fonctionner l’avantage numérique, renchérit-il. (F.A.)
hockey
Une nouvelle saison s’amorce
ne ratez pas le premier match éliminatoire des patriotes, le mercredi 25 février à 19h au
colisée de trois-rivières.
Un creux de vague
L’altercation en fin de match témoigne de l’animosité qui règne entre les Patriotes et les Redmen. Photo : F. Antaya
FEL IPE ANTAYAJournaliste | Sports
zonecampus.ca 13
Les partisans des nageurs de l’UQTR devront attendre bien longtemps avant de voir une autre nageuse des Patriotes dominer autant la scène provinciale univer-sitairedenatation.Assurément,lesperformances de Jennifer carrollsont loin d’être égalées.
Les 7 et 8 février derniers, Jennifer Carroll a laissé ses rivales loin der-rière lors du championnat provincial de natation universitaire, présenté à McGill. La vétéran de cinq saisons avec les Patriotes natation a conclu son dernier championnat universitaire québécois en beauté en amassant pas moins de quatre médailles d’or en autant de courses.
La sprinteuse que plusieurs surn-omment la «Ferrari» a survolé le 100m libre, le 50m libre, le 50m pa-pillon et le 50m dos. Elle a de plus hérité du titre d’athlète féminine de l’année du circuit universitaire de natation du Québec, un honneur qui lui avait échappé l’an dernier, malgré ses quatre médailles d’or au championnat québécois. Son palmarès lors des cinq der-niers championnats universitaires du Québec est assez impressionnant. La nageuse des Patriotes a réussi le quadruplé d’or en 2009, 2008 et 2005, alors qu’en 2007 et 2006, elle s’est contentée chaque fois de trois
médailles d’or et d’une d’argent. Au total, la sprinteuse a donc amassé 18 médailles d’or et deux d’argent, lors des cinq derniers championnats du Québec. La Montréalaise a d’ailleurs inscrit trois fois son nom dans le livre des
records de la natation universitaire québécoise, alors qu’elle détient les meilleurs temps au 50m dos, 100m dos et au 50m papillon. Deux au-tres nageuses ont autant de records qu’elle, soit l’olympienne Audrey Lacroix et la nageuse de longues dis-
tances Chanelle Charron-Watson. Inutile de préciser que Jennifer Carroll était à surveiller lors du cham-pionnat universitaire canadien, du 19 au 21 février, à Vancouver. Elle voulait notamment y décrocher une médaille d’or pour s’assurer d’une troisième
participation au championnat mon-dial universitaire, qui se déroulera en Serbie, cet été. En 2007, Carroll avait pris part aux Mondiaux universitaires présentés en Thaïlande, alors qu’elle avait aussi représenté le Canada en Turquie, en 2005.
SPORTS
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Carroll est toujours dans une classe à part
Lors des cinq derniers championnats du Québec,la Montréalaise Jennifer Carroll a amassé pas moins de 18 médailles d’or et deux d’argent, en 20 courses…Photo : A. Martin
ANDRÉ MART INJournaliste | Sports
14 23 février au 8 mars 2009
lespatriotesontprofitédelavisitedes Stingers de Concordia pour en-registrerleurpremièrevictoiredelasaison,3à2,dimanchedernier,auCentre Alphonse-Desjardins.
Malgré l’absence de leur en-traîneuse-chef Marie-Ève Nault, qui a accepté (comment pouvait-elle re-fuser?) une invitation pour un camp d’essai avec l’équipe nationale fémi-nine, les Patriotes n’ont pas raté leur chance face à la deuxième pire for-mation du circuit universitaire.
Jessica Lavallée a inscrit un doublé, alorsqueletroisièmefiletdesTriflu-viennes est venu du pied du Rosalie Cadieux, qui a porté la marque 3 à 0 sur un splendide coup franc. «Je ne me rappelle pas la dernière fois où j’ai marqué deux buts, mais ça fait vraiment du bien, a souligné l’attaquante Jessica Lavallée. J’ai profité d’une erreur de la défensiveadverse pour inscrire mon premier alors que pour le second, j’ai capi-talisé sur une belle passe de Maude Bellerive.»
Concordia a inscrit deux buts en findematch,mais lesMontréalaisesont manqué de temps. «On a eu un petit relâchement en fin de rencontre,mais notre gar-dienne Alexina Fraser-Sirois a fait du bon travail, a noté la milieu de terrain Gabrielle Rivest. C’est une victoire qui fait du bien à notre moral parce qu’on travaille très fort lors des en-traînements pour jouer d’une façon plus compétitive.» Rivest fait partie des Patriotes depuis deux ans et comme plusieurs
de ses jeunes coéquipières, elle gagne en expérience. «Le niveau de jeu n’est vraiment pas comparable à celui du collégial, note l’ancienne joueuse du Cégep de Joliette. C’est plus rapide, plus technique et plus intense. Dans notre ligue, il y a quatre équipes très fortes, mais nous sommes sur la bonne voie. Si on continue à jouer en équipe, on va être en mesure de com-pétitionner contre ces formations. Il faut cependant tenter d’être moins stressées quand on a le ballon.» Il y a deux semaines, les Pa-triotes s’étaient inclinées 6 à 0, à St-Eustache, contre McGill. Les représentantes de l’UQTR jouaient cependant très bien en première moitié de match et le pointage était
de 0 à 0 à la mi-temps. Ça s’est gâté par la suite… En ajoutant cette victoire contre Concordia au match nul de 2 à 2 réussi plus tôt cet hiver contre Bishop’s, les Patriotes ont maintenant quatre points et occupent le 5e rang, devant l’UQAM, Concordia et Bishop’s. Lederniermatchdesfillesàdomi-cile a eu lieu le dimanche 22 février, à 14 h, alors que le Vert et Or de Sherbrooke sera à Trois-Rivières, au Centre Alphonse-Desjardins. Le dernier match de la saison aura lieu le dimanche suivant, à Laval. Pour la saison hivernale, toutes les équipes font les séries. La première positionaffrontela8e et ainsi de suite pourlesquartsdefinale.(A.M.)
SPORTS
ladernièresaisonautomnaleaétévraiment désastreuse pour la for-mationmasculinedesoccer,maislerendement de l’équipe depuis trois matchs indique que les hommes de Pierre Clermont ont ramené le na-vire dans la bonne direction.
Et cette fois, TOUS les joueurs semblent avoir décidé de ramer… Le cas du gardien Roch Goyette illustre bien ce qui se passe chez les Patriotes depuis le mois de sep-tembre. Lors de la saison automnale, alors que les attentes étaient élevées en raison de la présence de plusieurs vé-térans de qualité, les Patriotes n’ont pu faire mieux que de récolter sept points sur une possibilité de 36, tout en décrochant l’avant-dernier rang du circuit.Quelquesmatchsavant lafinde la saison, le gardien Roch Goyette avait décidé de quitter l’équipe, mé-content de son temps d’utilisation.
Le grand gardien a cependant pilé sur son orgueil il y a un mois et il a recommencé à s’entraîner avec l’équipe. Il étaitdevant lefilet la se-maine dernière, lors du match nul de 1 à 1 contre McGill, ainsi que di-manche dernier, lors de la victoire de
2 à 0 sur Concordia. «J’ai commis une erreur à l’automne alors que j’étais blessé et insatisfait de mon temps de jeu, a-t-il souligné. Ce n’était pas le bon geste à poser. Dans ma carrière, je n’avais ja-mais été aussi poussé dans le dos par
un autre gardien. J’ai agi sur un coup de tête.» Goyette a fait preuve de beau-coup de caractère pour revenir avec l’équipe. Il a admis ses torts et a changé son attitude. Dimanche dernier, il n’a pas levé le ton du match alors qu’à l’automne, il ne se gênait pas pour crier ouvertement envers ses joueurs. «J’ai maintenant le goût de jouer et le goût de performer, a lancé Goyette. On essaie tous de se mettre moins de pression sur les épaules et on repart à neuf. Quand on commet une erreur, on se doit de l’oublier rapidement et de passer à autre chose. La défensive va très bien présentement et on joue en équipe, on doit bâtir là-dessus.»
Travail d’équipe Dimanche dernier, Ghislain Tap-soba a ouvert la marque en première demie alors qu’il a profité d’un re-tour de lancer de Marco Torrens. Pierre-Charles La-Haye a complété le pointage en redirigeant une frappe de la tête d’Alejandro de Castro, en seconde mi-temps.
«C’est vraiment plaisant de gagner, a noté de Castro, le capitaine de l’équipe. Depuis trois matchs, on joue très bien. C’est vraiment notre équipe qu’on a vu sur le terrain, con-trairement à notre premier match. Nous avons maintenant une belle ambiance et on est en excellente forme physique. On chiale moins sur le terrain et on communique plus. C’est encourageant.» Il y a une semaine, les Patriotes ont réussi à soutirer un match nul de 1 à 1 aux Redmen, à McGill. Ghislain Tapsoba avait créé l’égalité à la 62e minute. Ce dimanche 22 février, à 16 h, les Patriotes accueillaient le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke au Centre Alphonse-Desjardins. Le dernier match de la saison aura lieu le dimanche suivant, à Laval. Commechezlesfilles,pourlasaisonhivernale, toutes les équipes font les séries. La première position obtient un laissez-passerpour lademi-finalealors que les quarts de finale sontcomplétés par les matchs opposant la 2e place à la 7e, la 3e à la 6eetenfin,la4e et la 5e.
Premier gain des filles cet hiver
ANDRÉ MART INJournaliste | Sports
Jessica Lavallée (notre photo) a inscrit deux buts sur des passes de Maude Bellerive alors que Rosalie Cadieux a complété la marque lors du premier gain de la saison hivernale des Patriotes. Photo : A. Martin
Goyette met son orgueil de côté pour le bien de l’équipele Gardien a chanGé son attitude et reGarde vers l’avant
Le gardien Roch Goyette n’a pas raté son retour au jeu, aidant les Patriotes à récolter un match nul et une victoire, en deux départs. Photo : Archives
zonecampus.ca 15
Jacques Laporte souhaitait cer-tainement voir sa troupe terminer la campagne d’une meilleure façon.Vendredi le 13 février dernier, audomiciledesstingersdeconcordia,les Pats détenaient une avance de 4 à1aprèsunepériode,maisleventatourné lors du second tiers et leurs hôtesl’ontemporté6à5.
«On espère mieux que ça pour notre équipe. Nous avons fait des er-reurs de débutants dans notre zone», a dit Laporte, visiblement mécontent de la prestation de son équipe. Pour-tant, les Pats ont connu un excellent début de match, alors que les trois premiers trios à sauter sur la glace ont provoqué des chances en terri-toireoffensif,menantd’ailleursàunbut d’Éric Beaudin. Les Stingers ont répliqué quelques minutes plus tard, mais Samuel Bé-land redonnait les devants aux siens moins d’une minute plus tard. Jean-Sébastien Breton en a remis en finde période avec son onzième de la saison. Au retour de l’entracte, les Pa-triotes avaient toujours le vent dans les voiles puisque Étienne Bella-vance-Martin inscrivait le quatrième filet des Pats, lors d’une supérioriténumérique. Après coup, le tempo a changé. Les Stingers se sont mis à frapper les visiteurs pour changer le rythme et la stratégie a fonctionné. Ils ont déstabilisé la défensive des Pats pour ainsi s’inscrire une seconde fois au pointage. Les Stingers en ont rajouté à mi-chemin de la période lors d’un
jeudepuissance.Cebutasignifié lafin de Jean-Christophe Blanchard,mais selon l’entraîneur, ce change-ment avait été prévu afin de ne paslaisser un des deux gardiens sans jouer durant un long moment. Malgré tout, Concordia n’a fait au-cune distinction et nivelait la marque quelques secondes après l’entrée en scène de Michael Dupont. Éric Beaudin a ensuite redonné une pri-orité d’un but à son équipe grâce à son deuxième du match, mais les Stingers ont ramené les deux équipes à la case départ peu de temps ensuite. Aucune des équipes n’a pu faire de maître au troisième tiers, même si les Pats ont bénéficié d’un cinqcontre trois ainsi que d’un tir de pé-nalité. L’impasse a été brisée en prolongation à la suite d’une série de cafouillages de la part des Patriotes en zones neutre et défensive. La fin de semaine précédente au
Colisée de Trois-Rivières, les hommes de Jacques Laporte avaient pourtant signé une victoire étincelante de 10 à 1 face aux Ravens de Carleton. Après avoir subi deux défaites con-sécutives, les Patriotes semblaient légèrement nerveux en défensive en début de rencontre, mais l’attaque s’est chargée de donner un coussin suffisant pour chasser les inquié-tudes. En effet, les Trifluviens ontpris les devants 5 à 0 après seulement un tiers. À forces égales, Alexandre Blais, Charles Bergeron et Étienne Bellavance-Martin ont inscrit les premiers filets, tandis qu’AlexandreDemers et Francis Charland mar-quaient lors d’avantages numériques. Deux buts ont été marqués en deuxième période. En infériorité nu-mérique, Jonathan Boutin enfilaitl’aiguille lors d’une échappée, tandis que les Ravens privaient le gardien des Pats d’un blanchissage en finde période. Malgré ce but, Carleton n’était déjà plus dans le coup. À 6 à 1 et en plein contrôle du match, les Patriotes se sont con-tentés d’exercer un bon contrôle de rondelle. Ils attaquaient presque uniquement lors de supériorités nu-mériques, ce qui a permis à Jonathan Boutin, Louis-Étienne Leblanc et Éric Beaudin de marquer avec l’avantage d’un homme. Maxime Lemieux-Laramée complétait le tableau avec sonpremierfiletdelasaison.
SPORTS
Soccer féminin
Équipes PJ V D N +/- PtsLaval 5 5 0 0 19 15UdeM 5 4 0 1 26 13Sherbrooke 5 4 1 0 10 12McGill 5 2 2 1 4 7UQTR 5 1 3 1 -14 4UQAM 5 1 4 0 -8 3Concordia 5 1 4 0 -12 3Bishop’s 5 0 4 1 -25 1
Hockey masculin (classement final)
Équipes PJ V D DP +/- PtsUQTR 28 21 4 3 57 45McGill 28 18 8 2 24 38Concordia 28 15 9 4 10 34Carleton 28 13 11 4 2 30Ottawa 28 12 11 5 -17 29
Ligues intramuros
Équipes des Patriotes
Volley-ball mixte
Équipes SJ V D PP PC RgA Carrés 9 7 2 201 171 1
Habs 9 5 4 193 195 2Sympathiques 9 4 5 196 199 3Subluxateurs 9 2 7 192 217 4
B Marmen-2 9 7 2 219 171 1Marmen-1 9 5 4 191 187 2Kins 9 4 5 176 194 3Bio med 9 2 7 174 208 4
C Challenger 12 9 3 284 198 1Lightning crash 12 5 7 192 179 2Math info 12 3 9 85 150 3
Basketball féminin
Équipes PJ V D N Pts Éth TotLes Pouliches 2 2 0 0 4 4 8Chapeau pointu 2 2 0 0 4 4 8Les Barbies 3 1 2 0 2 4 6Chiro 3 1 2 0 2 4 6Les Matantes 2 0 2 0 0 3 3
Hockey cosom féminin
Équipes PJ V D N Pts Éth TotChatons dorés 4 4 0 0 8 8 16Des si belles 4 3 1 0 6 8 14Moustaches/ dragon 3 2 1 0 4 6 10Louves 3 2 1 0 4 6 10Una boots 4 1 3 0 2 8 10Provocantes 3 0 3 0 0 6 6Daiquiri 3 0 3 0 0 6 6
Hockey cosom masculin (mercredi)
Équipes PJ V D N Pts Éth TotBleus 4 4 0 0 8 8 16Naturels 5 4 0 1 9 10 19Lipton bacon 5 4 1 0 8 10 18Spider pigs 4 3 1 0 6 8 14Marins 4 2 1 1 5 8 13Suzies Lambert 4 3 1 0 6 7 13McLovin 5 3 1 1 7 8 15Mother 4 2 2 0 4 8 12Rookies 4 2 2 0 4 7 11Équipe de ta mère 3 1 1 1 3 5 8Chilleux 5 3 1 1 7 6 13Normandville 4 1 2 1 3 7 10Kuhsheide 4 1 1 2 4 6 10Hemdeez 4 1 3 0 2 8 10Tight 4 0 4 0 0 8 8Roochiro 4 0 4 0 0 8 8Una boots 5 1 4 0 2 7 9Billot écho 4 0 4 0 0 7 7Marroons 4 2 2 0 0 5 5
Soccer intérieur mixte
Équipes PJ V D N Pts Éth TotMeanMachine 3 3 0 0 6 6 12Sublux 3 2 1 0 4 6 10FC Hublon 5 2 3 0 4 10 14International 4 1 3 0 2 6 8Individuels 3 1 2 0 2 4 6
Basketball masculin
Équipes PJ V D N Pts Éth TotBlaireaux 4 3 1 0 6 6 12Bad Boys 5 4 1 0 8 6 14Phénix 4 2 2 0 4 7 11Messieurs 4 3 1 0 6 5 11Salvia Boys 3 1 2 0 2 6 8Sages 5 2 3 0 4 6 10Individuels 5 0 5 0 0 6 6
Préparation : A. Martin, F. Antaya et Mathieu Plante
STATISTIQUES
Soccer masculin
Équipes PJ V D N +/- PtsUQAM 5 4 0 1 11 13Laval 4 3 1 0 6 9UdeM 4 2 0 2 5 8Sherbrooke 4 1 2 1 -4 4UQTR 4 1 2 1 -6 4McGill 5 0 3 2 -4 2Concordia 4 0 3 1 -8 1
Fausse noteà l’aube des sériesles patriotes s’inclinent en prolonGation
lors du dernier match de la saison
FEL IPE ANTAYAJournaliste | Sports
Le quatrième trio des Patriotes a connu un très bon match contre les Ravens avec une récolte de 6 points. Photo : F. Antaya
Patriotesde la semainesemainedu9au15février La rapide attaquante Jessica La-vallée, vétéran de deux saisons avec les Patriotes soccer, a marqué deux buts pour aider sa troupe à décrocher une première victoire, cet hiver. Di-manche dernier, les représentantes de l’UQTR ont disposé des Stingers de Concordia par la marque de 3 à 2. L’athlète de Victoriaville avait ha-bitué ses partisans à des doublés, l’an dernier, lors de sa saison recrue, mais n’avait pas réussi l’exploit depuis le mois de septembre. Jessica Lavallée complète sa deuxième année au baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et de la santé.
semainedu2au8février Jennifer carroll, l’athlète des Patriotes la plus décorée au cours des cinq dernières années, vient de remporter une fois de plus le titre d’athlète féminine de l’année du circuit universitaire de natation du Québec. Lors du championnat pro-vincial universitaire, disputé à McGill, la Montréalaise a remporté quatre médailles d’or en autant d’épreuves. Jennifer Carroll a obtenu l’or au 100m libre (chrono de 56,61), au 50m libre (chrono de 25,94), au 50m papillon (chrono de 27,67) et au 50m dos (chrono de 29,67). (A.M.)
Jonathan Boutin a récolté 6 points dans la victoire contre les Ravens.Photo : F. Antaya
BNC 09-0513ApprobationBien que tous les efforts aient été mis en œuvrepour éviter toute erreur, S.V.P., bien vérifier cette épreuve. Notre responsabilité se limite au remplacement des fichiers finaux.
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Agence : BOSTitre : Programmes financiersNo d’annonce : BNC 09-0513Format : 10,38 po x 7 poCouleur : 4 couleurs processClient : Banque NationalePublication : Pub Journal
Zone Campus 2009Parution :Matériel requis le : 16 janvier 2009
B105070_BN_Zone_Campus0916/01/09 LB/CarlÉpreuve #2 - Finale Page 1
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Graphiques M&H • Cité Multimédia
80, rue Queen, bureau 403, Montréal QC H3C 2N5
Tél. : (514) 866-6736 • Téléc. : (514) 875-0401
Direction artistique Service à clientèle
Production Client
Parmi de nombreux avantages, nous offrons aux étudiants en santé1 :› Compte chèque avec nombre illimité de transactions› Fonds de roulement étudiant à taux avantageux2
› Carte de crédit3 Platine MasterCardMD (réduction sur les frais annuels de la carte pendant les deux premières années)
bnc.ca/professionnelssante
Des solutions sur mesure
1. Le Programme financier pour les étudiants en santé de la Banque Nationale est offert aux étudiants à temps plein ou résidents (si applicable) en : médecine, médecine dentaire, médecine vétérinaire, médecinepodiatrique, optométrie, pharmacie et chiropratique et qui sont citoyens canadiens ou résidents permanents. Pour se prévaloir du Programme, l’étudiant doit fournir une attestation d’études ou de résidence.2. Sous réserve de l’approbation de crédit de la Banque Nationale. L’étudiant doit fournir son relevé de notes le plus récent, comme preuve de statut d’étudiant. 3. Sous réserve de l’approbation de crédit dela Banque Nationale. MDMasterCard est une marque déposée de MasterCard International Inc. Usager autorisé : Banque Nationale du Canada.
ET ACTION !