euro26 magazine 3-2013

48

Upload: euro26-schweizer-jugendkarte-ag

Post on 12-Mar-2016

226 views

Category:

Documents


6 download

DESCRIPTION

Tous les trois mois, les membres euro26 reçoivent gratuitement le magazine euro26 qui les informe...

TRANSCRIPT

Page 1: euro26 Magazine 3-2013
Page 2: euro26 Magazine 3-2013

W

ww

w.m

obi.c

h

Quoi que l’avenir vous réserve, nous avons

la solution de prévoyance qu’il vous faut.

Gagnez CHF 20 000de capital de départ pour votre avenir: www.mobi.ch/

check-up-prevoyance

Page 3: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  3

Tour de SuiSSe

ÉdiToriAL

CiAo – SALuT – HALLo

Après avoir parcouru l’Amérique du Sud et l’Europe dans les deux derniers numéros de notre

magazine, nous restons sur place dans celui-ci . Le thème s’int itule donc: Tour de Suisse.

Comme dans le dernier numéro, nous commençons notre voyage à travers la Suisse par des

por traits de divers jeunes gens appar tenant à différents secteurs . Le point de rencontre était

chaque fois l’endroit préféré de ces jeunes; et leur por trait a été peint par de futurs journa-

listes et photographes. Le jeune acteur Kacey Mottet-Klein parle par exemple du monde

du cinéma et de ses plans d’avenir en mangeant un panini à la sandwicher ie lausannoise Le

Monopole, ou la designer de t issus Annina Ar ter raconte dans son atelier de Saint-Gall

comment ses dessins sont par fois uti l isés pour une robe Chanel . Une personne est présentée

par v il le, sauf à Genève où différentes personnes ont été interv iewées.

Nous truffons ces por traits d’autres histoires , annonces d’événements , concours et recom-

mandations de produits de nos par tenaires .

Nous sommes d’avis que nous avons bien réussi ce numéro et nous réjouissons de pouvoir

le par tager avec vous.

Have a good t ime!

euro26

rABAiS

Profite des avantages et offres spéciales de nos partenaires!

TirAGeS Au SorT

Bons de voyage, billets pour des manifes-tations, laptops – you name it! Nous tirons (presque) tout au sort.

PorTrAiTS

Des personnages intéressants, des jour-nalistes intéressants, des lieux intéres-sants.

Page 4: euro26 Magazine 3-2013

4

LeT’S TALk  ABouT Genève, BABy! 

Tex te : REMo BiTzi & ARCi FRiEdE , photos : GABRiEL BALAGUé

La ville de Genève est située à l’extrémité sud-ouest de la

Suisse – pour la plupart des Suisses allemands et des Tessi-

nois, c’est une enclave française sur le territoire helvétique.

Ou, en d’autres mots: elle fait bande à part et fonctionne diffé-

remment. Est-ce que cette vue lèse la ville au bord du Lac

Léman? euro26 a essayé de le découvrir dans l’espace d’un

jour.

Un doux matin d’octobre, le photographe genevois Gabriel Bala-gué explique sa ville natale sur la terrasse d’un petit café du quartier des Grottes près de la gare. Il parle de l’offre culturelle riche, de ses nombreux amis captivants de la scène DIY et artis-tique, du manque de rapport avec les expatriés bien représentés dans la ville, de l’isolement par rapport au reste de la Suisse, du sentiment d’en faire quand même partie, mais aussi des pro-blèmes quotidiens de la ville, comme la pénurie de logements par exemple. «Sans contacts, ce n’est pas la peine d’espérer trouver un logement. Les loyers sont tellement chers que beau-coup de gens ne peuvent se permettre qu’une colocation ou de déménager de l’autre côté de la frontière en France où la vie est meilleur marché.» Ce n’est guère surprenant, car Genève est souvent citée parmi les 3 villes les plus chères au monde, aux côtés de Tokyo et Zurich. D’autre part – c’est du moins ce qu’esti-ment le bureau d’étude Mercer, le magazine Monocle et le Global

Power City Index de la Mori Memorial Foundation – la qualité de vie y est supérieure.

Les banques, l’industrie du luxe et les organismes internationaux y contribuent considérablement. Plus tard dans la journée, le mu-sicien, DJ et exploitant de label André Joye aka Schnautzi explique dans un bar de la Jonction que de nombreux artistes blâment ces institutions: «Ce sont elles qui font que la vie est tellement chère à Genève, rouspètent beaucoup d’entre eux.» André constate ce-pendant en même temps que «beaucoup d’artistes et d’institutions culturelles dépendent directement ou indirectement de ces gens.»

Parmi ceux qui reconnaissent cette dépendance indirecte, le sha-per de planches de surf et de wakeboards Yann Reversy. «J’aurais bien entendu un plus grand marché en France, aux Etats-Unis ou en Australie. Mais le monde est en crise. Nous les Suisses, nous allons par contre toujours bien, ici on a la sécurité.» Yann, qui expose actuellement une sélection de ses créations dans la gale-rie The Square, parle avec beaucoup d’engouement de ses projets déjà réalisés et futurs. Il ne remet aucunement en question la place suisse. Car il sait non seulement apprécier la stabilité éco-nomique et politique, mais il jouit aussi d’une certaine exclusi-vité en Suisse: «Ici, je suis le seul dans mon domaine dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres.»

Le DJ et exploitant de label André Joye aka Schnautzi Skaters au skatepark de Plainpalais

Page 5: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  5

PoRTRAiT GE GENÈVE

En h

aut: Y

ann R

ever

sy e

st l’u

n d

es r

are

s sh

aper

s de

pla

nch

es d

e su

rf e

t de

wakeb

oard

s en

Suis

se.

A g

auch

e: b

outique

dans

la R

ue

de

l’Arq

ueb

use

. A d

roite:

Musé

e d’a

rt m

oder

ne

et c

onte

mpor

ain

.

Page 6: euro26 Magazine 3-2013

6

Les jeunes derrière le collectif de rap Coffee Shot se déclarent également pro-Suisse – et, à l’instar d’Odd Future, ils ne s’en-tendent pas comme un simple collectif de rap. Les graphiques et les vidéos sont à leur avis au moins aussi importants que le flow et les beats. Le trio parle de ses ambitions lors de la rencontre au skatepark sur la plaine de Plainpalais, rénové en 2012. «Nous voulons réussir en Suisse. Quand on réussit ici, on gagne vrai-ment de l’argent, on peut en vivre. Les vedettes françaises du rap comme Booba sont des pauvres comparés à Stress.» Ils cherchent donc à réseauter avec des personnes animées des mêmes pen-sées en Suisse, ce qu’ils font d’une part en ligne, mais aussi «en personne» – par exemple lors d’événements à l’Usine. Arthur aka prodjection, chargé de la présence visuelle de Coffee Shot, raconte entre autres comment il a fait la connaissance des deux producteurs de juke de Neuchâtel, Mr. Pigman et Shake It Mas-chine. «Ils ont joué un soir à l’Usine, le concert avait été orga-nisé par des amis à moi. On est en contact depuis.»

Florence Halazy est coresponsable du programme du centre culturel sur le Rhône. Elle aime entendre que l’Usine sert de lieu d’échange. Lors de l’entretien sur le balcon du club Le Zoo, qui se trouve sur le toit de l’Usine, elle illustre aussi la relation du centre culturel avec Genève: «Après l’évacuation, voire la ferme-ture des maisons occupées qui étaient des bastions de la culture alternative, Genève est tombée dans un sommeil profond, un peu comme la Belle au bois dormant. L’Usine a été pendant beaucoup d’années le seul point de rencontre pour les jeunes qui voulaient profiter de la vie le week-end. Depuis quelques années, Genève connaît un renouveau, l’offre grandit, des initiatives privées font bouger la scène. Ça fait du bien à tout le monde.»

Il va de soi que cette nouvelle offre a besoin d’un médium. On pourrait donc conclure que le magazine culturel Go Out! a été lancé l’année dernière en réaction à cela. Mina Sidi Ali, rédactrice du mensuel, le nie cependant: «L’offre culturelle à Genève n’est, pour le moment, pas plus grande mais simplement plus visible. Notre tâche est donc la suivante: nous voulons sensibiliser les jeunes Genevois à l’offre riche de danse, de théâtre, d’art contem-porain et de musique expérimentale et classique.»

Les doutes, soucis, joies et espoirs qu’expriment nos interlocu-teurs genevois sont familiers. On entend la même chose ou des choses semblables à Zurich, Berne et Bâle quand on parle aux jeunes. La vie nocturne et la création d’espaces libres corres-pondants sont devenues un thème national, les loyers chers dans les centres-villes un thème mondial. Et cetera. Ce qui rend Genève vraiment spéciale est sa situation. Les centres qui servent d’entrée à un pays ou à un continent sont différents. New York est plus cosmopolite que la majeure partie des Etats-Unis conservatrice, Hambourg est allemande mais l’influence britannique y est encore présente, et Marseille, méditerra-néenne, est plus arabe que les régions côtières touristiques de la Tunisie. Toutes ces villes sont des portes ouvertes sur l’in-connu; elles symbolisent la fin d’un monde que l’on connaît et comprend.

PoRTRAiT GE GENÈVEEn haut: Coffee Shot, le rap genevois

Au centre: Genève sur le Rhône

En bas: Florence Halazy au balcon du club Le Zoo

Page 7: euro26 Magazine 3-2013

Désencombrer l‘armoire

Envoyer les articles à preloved

Attendre que le travail soit fait

Gagner de l‘argent

www.preloved.ch

Page 8: euro26 Magazine 3-2013
Page 9: euro26 Magazine 3-2013
Page 10: euro26 Magazine 3-2013
Page 11: euro26 Magazine 3-2013
Page 12: euro26 Magazine 3-2013
Page 13: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  13

dÉGuSTer un PAnini AveC  kACey MoTTeT-kLein 

Tex te : LEo RAMSEyER , photos : PHiL iPPE CUENdET

Kacey Mottet Klein impressionne par sa modestie et son recul.

Pourtant, à 14 ans seulement, il a déjà joué dans plusieurs

films et été nominé aux Césars dans la catégorie meilleur es-

poir masculin. Depuis 2008, il enchaîne les rôles avec facilité

et désinvolture, notamment celui de Serge Gainsbourg enfant

dans le film poétique et onirique de Joann Sfar Gainsbourg, vie

héroïque. Il a aussi joué dans plusieurs films de la réalisatrice

suisse Ursula Meier, dont ‹Home› et ‹L’enfant d’en haut›, qui a

gagné un Ours d’argent à la Berlinale de 2012. Il nous présente

Le Monopole, une cabane à sandwichs des plus réputées à

Lausanne, où les paninis, les burritos et les cafés froids sont

servis avec un éclat et un brio tout napolitains.

Comment t’es-tu retrouvé à faire du cinéma? As-tu fait des

cours de théâtre? T’es-tu présenté à des castings? Ou est-ce le

cinéma qui t’a trouvé? Alors c’est complètement par hasard. C’est du casting sauvage. Je me baladais dans la rue à Ouchy et il y a une directrice de casting qui cherchait des enfants pour faire le casting de Home. Alors voilà, elle m’a proposé, j’ai fait le cas-ting et j’ai eu le rôle.

Et depuis cette première opportunité, as-tu commencé des

cours d’acteur ou mises-tu toujours sur une approche instin-

ctive du jeu d’acteur? Non, je ne fais pas de cours de théâtre ou de cinéma. Les seuls cours que je fais, c’est à l’école. Je mets

PoRTRAiT Vd KACEy MoTTET KLEiN

Page 14: euro26 Magazine 3-2013
Page 15: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  15

Tu as joué le personnage de Lucien Ginzburg, le Serge Gains-

bourg enfant, que penses-tu de cette figure? C’est vraiment un personnage incroyable, extraverti. Je ne connais pas vraiment bien toute la vie et l’œuvre de Gainsbourg, mais depuis, je m’y suis un peu intéressé, et je me rends compte que c’est un sacré personnage. Ça me surprend toujours qu’ils aient choisi un Suisse pour jouer son rôle.

A un moment du film, le jeune Lucien est dans la forêt et il

dessine. Il imagine qu’il est avec un modèle et, pour la charmer,

il lui dit une poésie de Baudelaire. T’en souviens-tu? Oui, je m’en souviens très bien. Ça va comme ça: «Tes yeux où rien ne se révèle, de doux ni d'amer, sont deux bijoux froids où se mêlent l’or avec le fer. A te voir marcher en cadence, belle d'abandon, on dirait un serpent qui danse au bout d'un bâton. Sous le fardeau de ta paresse, ta tête d'enfant se balance avec la mollesse d’un jeune éléphant …»

Impressionnant! Que penses-tu de l’atmosphère des tourna-

ges? Oui, sur les tournages c’est particulier. C’est spécial. Sur une journée de douze heures, on va attendre, attendre, attendre, et finalement, on ne va vraiment jouer qu’une demi-heure, trois quarts d’heure. Le reste du temps, on attend.

Tu voyages beaucoup en Suisse et en France. Comment te

sens-tu lorsque tu reviens à Lausanne? Ah, ça fait un bien fou, surtout que je ne suis pas très fan de Paris. C’est une ville ultra stressante. Quand je reviens à Lausanne où j’ai tous mes potes, où je revois tout le monde, ça fait vraiment un grand bien et ça fait plaisir de revenir.

Quels sont tes projets, tes prochaines apparitions? Là je viens de finir le tournage du film Gemma Bovery d’Anne Fontaine, avec Fabrice Luchini. Le tournage prend fin dans un mois, donc d’ici une année il devrait être sorti. Mais c’est un tout petit rôle. Et après je ne vais pas vraiment prendre de nouveaux projets car j’ai l’école. Et je mets vraiment la priorité sur l’école.

Tu as choisi de nous présenter Le Monopole. Parle-moi de cet

endroit? Le Monopole, j’y ai plein de souvenirs. J’y ai fait un stage d’une semaine où j’ai pu voir comment ça fonctionnait avec les clients, la pizzeria, la gestion des courses, etc. Mais c’est surtout là que j’ai rencontré Rosario Varricchione, le fameux Ross, c’est un fou, un malade mental, c’est ça qui est incroyable chez lui, c’est un passionné du travail. Il est toujours focalisé sur le boulot. Sa drogue c’est le travail et ça, c’est quelque chose que je respecte. Il a réussi à s’imposer avec sa cabane. Il a bien fait sa place à Lausanne, en partant d’un si petit truc, il est arrivé au top, et pour ça, j’ai du respect. Et depuis c’est devenu un fratel (un frère). Je suis souvent là-bas à midi, entre les cours, j’ai l’école tout près. Ce que j’aime, c’est qu’il y a beaucoup de monde qui passe, que Ross met l’ambiance et que c’est de la bonne nour-riture. Ça fait toujours plaisir d’aller au Monopole.

PoRTRAiT Vd KACEy MoTTET KLEiN

Tour de Suisse | www.euro26.ch  15

Page 16: euro26 Magazine 3-2013

16

deS TunneLS HÉLiCoÏdAuX Pour GrAvir LA MonTAGne

euro26 Musée Suisse des Transports

d’erstfeld au naxbergLe train part de la gare d’Erstfeld en direc-tion d’Amsteg et traverse les viaducs du Kerstelenbach, le plus grand pont de la ligne du Gotthard, et de l’Intschireuss. Avant et après Wassen, il emprunte ensuite les trois tunnels hélicoïdaux de Pfaffensprung, Wat-tinger et Leggistein jusqu’au Naxberg, où il disparaît à l’intérieur du massif monta-gneux. Le trajet imposant, qui se situe en réalité sur la route qui relie la Suisse cen-trale au Tessin, est reproduit en modèle ré-duit au Musée Suisse des Transports.

dix kilométres par semaineEn 1957, les CFF ont demandé aux membres du Club lucernois des amis et modélistes ferroviaires (EMBL) de réaliser une ma-quette pour le Musée Suisse des Trans-ports. Il leur a fallu plus de 30 000 heures de bénévolat pour la réaliser. Le modèle

réduit a été mis en service à l’occasion de l’inauguration du Musée Suisse des Trans-ports en 1959. Les fleurons de la maquette sont les douze ponts à double voie que gra-vissent toutes les heures les trains de voya-geurs et de marchandises, tant historiques que modernes. Chaque locomotive parcourt environ dix kilomètres par semaine.

raccourciLes modèles réduits de locomotives ne doivent parcourir qu’une fraction de la dis-tance parcourue par leurs grandes sœurs dans la réalité, pas seulement à cause de l’échelle, mais aussi parce qu’elles pro-fitent d’un raccourci incorporé à la ma-quette: une fois disparus dans le Naxberg, les trains peuvent tout simplement retour-ner, grâce au tunnel hélicoïdal intégré sous la maquette, à Erstfeld où le voyage re-commence.

enTrÉe GrATuiTe Au MuSÉe deS TrAnSPorTS

Tu prof ites , su r présentat ion de

ta ca r te euro26, de l ’ent rée

g ratu ite au Musée Su isse des

Transpor t s (Cinéthéât re exc lu) .

in fos sous www.verkehrshaus .ch

Page 17: euro26 Magazine 3-2013

euro26 Globetrotter

dÉCouvre Le Monde en ProfiTAnT d’un rABAiS de 5%

Apprendre le f rança is à Bordeaux? Se ba lader sur le K i l imandja ro?

Se ba igner sur des plages sauvages au Cos ta R ica? Avec euro26, tu voyages

à pr ix plus intéressant .

Réser vat ion e t aut res of f res de voyage at t rayantes sous :

www.euro26.ch /re i sen

AfriQue:  dÉCouvre L’ÉTÉ en 

PLein HiveroffreS de voyAGe eXCLuSiveS Pour LeS MeMBreS

Voyage aventure | sé jour it inérant

de 14 jours

‹ZAnZiBAr To  viCToriA fALLS› Pour CHf 958.55

au lieu de 1009.–

Un Best of de l’Afrique du Sud: de Zanzi-bar aux chutes Victoria. Voyage itinérant de 2 semaines en Tanzanie, au Malawi et en Zambie avec un groupe de jeunes in-ternational. Baignades, culture et nature.

Infos voyage:

overland tour de 14 jours , 80%

camping / 20% auberges de jeunesse ,

repas compr is . Ta i l le du g roupe:

ent re 15 e t 24 personnes .

Voyage l ingu is t ique | cours s tandard

de 3 semaines

APPrendS  L’AnGLAiS Au CAP Pour CHf 1562.75

au lieu de 1645.–

Le Cap est le mélange parfait d’influence européenne et de style de vie africain. La ville universitaire en bord de mer est en outre une Mecque du surf et jouit d’un cli-mat agréable le long de l’année.

Infos voyage:

L’of f re comprend : cours s tandard de

3 semaines , t r ansfer t de l ’aéropor t au

logement , chambre s imple dans une

fami l le d’accuei l ou chambre double en

rés idence univers ita i re , f r a i s

d’insc r ipt ion , cer t i f icat de cours , e tc .

Yo!gAgneR un

BOn De VOYAgeD’Une vALeUr De CHF 1500.–

euro26.ch/bondevoyage

euro26 et Globetrotter tirent au sort un bon de voyage d’une valeur de

CHF 1’500.–. Tu peux participer jusqu’au 28 février 2014.

Tou

t re

cou

rs j

uri

diq

ue

est

excl

u. A

ucu

ne

corr

esp

ond

ance

ne

sera

éch

angé

e au

su

jet

du

con

cou

rs.

Page 18: euro26 Magazine 3-2013
Page 19: euro26 Magazine 3-2013
Page 20: euro26 Magazine 3-2013

Les membres d’euro26 bénéfi cient de 10% de réduction sur la carte journalière de ski de la saison d’hiver 2013/14.

Avant l’achat, présente simplement ta carte euro26 à la caisse. Une seule carte journalière par jour et par membre.

Bergbahnen Brigels Waltensburg Andiast AG | www.brigels.ch

SNOWFUN

À BRIGELS

NITRO

Surselva Jam

14. et 15.3.2014

à Brigels

10 %sur la carte

journalière

viLLAGe d’iGLooS

Promotion entre le 06.01.14 et le 13.02.14:

Tu économises CHF 40.00 par nuit.* Igloo standard: CHF 119.00 (au lieu de CHF 159.00)

Igloo romantique: CHF 219.00 (au lieu de CHF 219.00)

www.iglu-dorf.com

* Cet te offre n’est valable que du lu au je.

LA PoudreuSe  eST à Toi 7 stations suisses à des prix préférentiels

avec la carte euro26.

Page 21: euro26 Magazine 3-2013
Page 22: euro26 Magazine 3-2013

22

TiSSu de  SAinT-GALL 

Tex te : dAVid GAdzE , photos : T iLL FoRRER

«Ma vie privée se règle sur ma profession, les deux se recoupent», dit la jeune femme de 26 ans. Après tout, elle ne peut pas sim-plement laisser son travail au bureau quand elle retourne chez elle le soir. Il l’accompagne presque 24 heures sur 24. Ce qui, pour beaucoup, serait une malédiction est une bénédiction pour elle: «C’est le job de mes rêves.»

du croquis à la robe diorAnnina Arter travaille depuis environ deux ans comme designer textile à Saint-Gall chez Jakob Schlaepfer dont les tissus de luxe sont recherchés dans le monde entier. De grands labels de mode comme Chanel, Dior, Louis Vuitton ou Marc Jacobs figurent par-mi les clients de la société, créée au début du XXe siècle, alors que Saint-Gall connaissait son âge d’or. La broderie de Saint-Gall

était le principal bien d’exportation suisse; deux tiers de la pro-duction mondiale totale provenaient de Saint-Gall. Le commerce et l’industrie ont prospéré, la métropole de Suisse orientale est devenue la ville la plus riche d’Europe, même l’une des villes les plus riches au monde et a reçu le surnom de ‹banlieue de New York›. La Première Guerre mondiale et la crise économique mon-diale ont cependant fait s’écrouler presque complètement l’in-dustrie de la broderie. Mais Saint-Gall reste à ce jour un centre textile important grâce au label de mode Akris ou à des entre-prises comme Forster Rohner, Bischoff, Union ou même Jakob Schlaepfer.

Annina Arter dessine et confectionne des motifs pour les tissus. «Les clients choisissent des tissus existants ou commandent des croquis reprenant un motif déterminé, qui peut aussi être basé sur leurs modèles et spécifications propres. J’aime alterner comme ça entre le travail libre et la réalisation de tâches concrètes», dit-elle. Quelquefois, les designs font des allers-re-tours pendant une semaine ou plus longtemps pour, finalement, ne pas être utilisés. Elle est bien entendu déçue, «mais ça fait partie du métier. Il faut savoir faire abstraction de son ego quand

Les parquets craquent, la lumière est tamisée, des dessins et des

photos ornent les murs. Dans l’atelier situé directement

en face de son appartement, Annina Arter laisse libre cours à sa

créativité pendant ses loisirs. Ici, à l’étage supérieur d’un vieil

immeuble du quartier de la Langgasse à Saint-Gall, elle dessine

de nouveaux motifs qui seront transférés du papier à un tissu.

Page 23: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  23

on est designer.» Il faut en outre disposer d’une grande diversité créative, mais pouvoir faire passer son goût propre à l’arrière-plan. Elle aime aussi passer du temps à l’extérieur, dans la na-ture, souvent pour prendre des photos et trouver ainsi de nou-velles inspirations.

des papiers cadeaux aux tissus de luxe Elle a toujours aimé dessiner et peindre. «Quand j’étais enfant, j’adorais les papiers cadeaux et les papiers à recouvrir les ca-hiers. Les motifs me fascinaient, même ceux qui étaient laids.» Après la maturité, elle a suivi le cours préparatoire de graphisme à l’école de design de Saint-Gall. «À la dernière minute, j’ai opté pour des études de design textile à Lucerne», raconte Annina Arter. Elles offrent bien plus de possibilités. «Je peux dessiner des choses, mais quand il s’agit de les transposer sur le tissu, ça commence vraiment à être amusant.» Ce travail correspond aus-si mieux à son essence et à son langage visuel. Ses motifs sont souvent très colorés et pleins de fantaisie. La simplicité ne lui va pas. «Mais les tissus de Jakob Schlaepfer se distinguent aussi par leur opulence.»

Après ses études, elle est retournée immédiatement à Saint-Gall en 2011. «Ce n’est pas vraiment ce que j’avais envisagé de faire à ce moment-là», dit Annina Arter. Elle aurait préféré dé-ménager à Zurich. Pas pour épuiser toutes les possibilités de la vie diurne et nocturne mais à cause du sentiment général que donne une grande ville, de l’immensité qu’elle dégage. Juste au moment où elle terminait ses études, un poste est cependant

devenu vacant chez Jakob Schlaepfer. «Je savais déjà depuis longtemps que je voulais travailler là. Dans le domaine du de-sign textile, Jakob Schlaepfer est l’entreprise la plus captivante de Suisse.» Elle est donc retournée «plus tôt que prévu» à Saint-Gall. Beaucoup de ses collègues étaient déjà partis. De-puis, elle s’est reliée d’amitié avec la ville, raconte-t-elle. «Elle s’améliore sans cesse, s’anime de plus en plus.»

de katmandou à Saint-GallAnnina Arter est née à Katmandou, la capitale du Népal. Ses pa-rents y travaillaient dans la coopération au développement. Son père, un ingénieur mécanique, accompagnait la construction de projets hydrauliques. Les parents sont retournés en Suisse avec Annina et ses deux frères plus âgés quand elle avait un an et demi. La famille a d’abord habité à Engelburg, une banlieue de Saint-Gall, avant d’emménager dans la capitale du canton. «J’ai hérité l’alle-mand zurichois de mes parents – et je l’ai gardé.»

Il se pourrait qu’elle reparle de Zurich dans quelques années. Car elle aimerait éventuellement devenir indépendante, dit Annina Arter. «Pour le moment, c’est plus une idée vague qu’un objectif concret. Mais je peux m’imaginer collaborer avec une designer de mode. Quelquefois, ça serait bien d’avoir plus d’influence sur ce qui se passe avec le tissu.» Cela lui dirait-il aussi de quitter l’ancienne ‹banlieue de New York› pour rejoindre les grandes métropoles de la mode comme Milan, Paris ou le ‹véritable› New York? «Je devrais savoir très exactement ce que j’y fais. Sinon, je me perdrais.»

PoRTRAiT SG ANNiNA ARTER

Page 24: euro26 Magazine 3-2013
Page 25: euro26 Magazine 3-2013
Page 26: euro26 Magazine 3-2013

26

uP THere WiTH  fAnny SMiTH 

Tex te : LEo RAMSEyER , photos : PHiL iPPE CUENdET

Tu as monté ta propre structure de formation et d’entraîne-

ment? Quand j’ai voulu commencer le skicross, il n’y avait au-cune structure. Il n’y avait rien du tout. Du coup, par le biais d’amis, j’ai trouvé mon entraîneur, Guillaume Nantermod, ancien champion du monde de boardercross, et j’ai petit à petit monté une structure. Depuis, on se rend compte qu’il y a beaucoup de jeunes qui veulent faire du skicross, mais qu’il y a encore très peu d’infrastructures autour.

Est-ce que le skicross est mieux développé dans d’autres pays

que la Suisse? Malgré tout, il est quand même bien développé en Suisse. C’est même parmi les meilleures nations avec l’Alle-magne et la France. Il y a tellement de jeunes qui aiment ça. Il y a des courses organisées pour eux et plein de structures d’en-traînement commencent à se former. Je pense que le skicross est une discipline qui a beaucoup d’avenir, car elle mélange le fun et la compétition.

Tu participes aux X-games. Parle-moi un peu de l’ambiance

de cette compétition? Les X-games sont un événement à part.

Fanny Smith, 21 ans, est l’étoile montante du skicross suisse.

Elle excelle dans cette discipline qui mêle fun, compétition et

show. Après avoir crée la surprise en finissant à la 7ème place

aux Jeux olympiques de Vancouver en 2010, s'en sont suivies

plein d’autres médailles dont une de bronze aux X-games d’As-

pen en 2011 ou encore cette année avec un titre de championne

du Monde à Voss en Norvège. Fanny s’entraîne actuellement

pour les JO de Sotchi en Russie. Native de Villars, elle nous

présente le Restaurant du Miroir d’Argentine à Solalex. Entouré

d’un impressionnant cirque montagneux, ce restaurant tire son

nom d’une façade rocheuse qui prend une couleur argent au

soleil couchant.

Explique-moi ce qu’est le skicross? Le skicross, si on veut, c’est comme le motocross, sauf que c’est sur la neige et avec des skis. Une autre différence est que l’on ne descend qu’à quatre en même temps. On est donc quatre skieurs dans les starters, on part exac-tement au même moment et on ride le parcours le plus vite pos-sible. Il y a des virages relevés, des bosses et des sauts. Les deux meilleurs de chaque course sont qualifiés pour le tour suivant.

Page 27: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  27

au final, je me suis rendue compte que j’habitais dans un endroit magnifique, avec des montagnes qu’il n’y a nulle part ailleurs.

Nous sommes ici au Restaurant du Miroir d’Argentine. Peux-

tu me décrire ce qui te plaît dans cet endroit? C’est le meilleur restaurant de la région. C’est très convivial, très familier. La nourriture y est très fine et exquise, et il y a les petits desserts de Martine. Les patrons sont super gentils. Ils me connaissent depuis que je suis toute petite. Ils m’on vue apprendre à skier. On y est accueilli comme si on était à la maison. Dans la famille, on vient chaque année y fêter les anniversaires et chaque fois, il y a tout le restaurant qui chante. A Solalex, on a l’habitude de faire des grillades près de la rivière. On part ensuite en balade, on monte à Anzeinde, on fait le tour du Grand Muveran. Il y a toujours quelque chose à faire. C’est vraiment un lieu où il est bon de pas-ser du temps et de partager avec sa famille. Sinon, le lieu est juste idyllique.

As-tu déjà escaladé le Miroir d’Argentine? Non, jamais. Pour-tant je fais de la grimpe et du parapente. J’adore la vitesse et tout ce qui donne de l’adrénaline, mais j’ai un peu peur du vide. J’aime faire du parapente, mais je vais plutôt faire un vol tranquille, juste pour faire monter un peu les pulsations. J’aime aussi la grimpe car je sais que je garde la maîtrise. Monter des sommets avec les skis sur le dos pour se faire un bon free ride, c’est un vrai plaisir, et le Miroir d’Argentine… je le ferai sûrement un jour car j’adore me surpasser.

Pour moi, il y a les Jeux olympiques, et puis il y a les X-games. En faisant du skicross, il faut accepter qu’on fait du show. Et les X-games, c’est complétement ça. Ils mettent des millions pour que ça ressemble à un show et que ça donne bien à la télé. Moi, je suis tout à fait d’accord avec ce principe, parce qu’ainsi, les parcours sont encore plus impressionnants, les sauts plus gros, et donc plus fun à rider…

Et les Jeux olympiques? Alors les JO, c’est un truc plus carré. C’est l’événement que tout athlète veut atteindre dans sa carrière parce que c’est vraiment reconnu mondialement. Tout le monde veut gagner les Jeux olympiques. Pour ma part, je n’y vais pas pour tricoter. Je me sens chanceuse d’avoir pu participer aux Jeux olympiques de Vancouver, car c’est un énorme event. Les pays mettent beaucoup de pression si tu es cotée comme favorite – ce que je n’étais pas à Vancouver car j’étais plutôt une surprise. Mais maintenant, je sais comment ça marche. Après, au niveau entraî-nement physique, c’est dur. C’est vraiment à 200%. Et au niveau ski, il n’y a plus qu’à peaufiner. J’essaie juste d’être toujours bonne et réveillée, aux entraînements comme en compétition.

Alors que tu voyages partout pour les compétitions, quel rap-

port entretiens-tu avec Villars où tu habites? C’est l’endroit où je peux me reposer sur mon nuage. C’est là où je suis née, où j’ai toujours vécu, dans les montagnes. J’y ai ma famille et mes amis. J’ai commencé à voyager autour du monde vers 16 ans, et je me disais que j’aimais bien le Canada ou d’autres pays. Mais

PoRTRAiT Vd FANNy SMiTH

Page 28: euro26 Magazine 3-2013
Page 29: euro26 Magazine 3-2013
Page 30: euro26 Magazine 3-2013
Page 31: euro26 Magazine 3-2013
Page 32: euro26 Magazine 3-2013

32

noBody  LookS Like LuCA Tex te : FABiENNE SCHMUKi , photo : doMiNiK HodEL

Page 33: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  33

‹Look Like› implique un manque d’originalité. Mais le nom

d’artiste de Luca Duran est trompeur: le musicien et producteur

de musique zurichois a son style bien a lui, et il est inimi-

table.

un oiseau de nuit armé d’un planLuca Duran aime la vie nocturne et les clubs. Il n’est donc guère étonnant qu’il cite le Longstreet Bar et le Hive Club quand on lui demande quels sont ses «endroits préférés» à Zurich. Après tout, il mixe régulièrement dans les deux boîtes de nuit – il a été pendant longtemps le plus jeune musicien à jamais mixer au Hive Club.

Et c’est au Longstreet Bar que Luca a fêté en septembre le bap-tême de son disque, le LP «Radio Lova», publié sous son pseu-donyme d’artiste «Look Like». La nuit a été endiablée et les cent vinyles gravés sont déjà épuisés.

Luca parle lentement et distinctement tout en sirotant son jus d’orange à 9h30 du matin. Ses cheveux noirs sont peignés en arrière et il porte à la main droite une bague frappante sertie d’une pierre bleue. Le jeune homme de 23 ans habite avec ses deux sœurs, âgées de 8 et 16 ans, dans le 3e arrondissement de Zurich. Peut-être la maturité de Luca vient-elle du fait qu’il s’oc-cupe de ses jeunes sœurs. Car le musicien n’est pas un oiseau de nuit ni un rêvasseur, ce n’est pas un gamin naïf qui rêve de devenir DJ. Luca est ambitieux, capable d’autocritique et disci-pliné. Et il a un plan.

Producteur autodidacte«À 18 ans, juste après la maturité, j’ai appris la production de musique sur le tas», explique Luca, qui maniait auparavant les platines au sein du duo «Stereo Youth». Ça fait bien deux ans qu’il a entamé sa carrière solo. Il a choisi le nom «Look Like» parce qu’il a la même consonance que son prénom, mais véhicule aus-si une certaine internationalité et intemporalité.

Après avoir étudié en autodidacte pendant deux ans, Luca pos-sédait le savoir-faire nécessaire pour se présenter à la commu-nauté en ligne très critique: il a partagé quelques-uns de ses titres sur SoundCloud, «à une époque où SoundCloud était mieux structuré», se remémore-t-il, et a vite rencontré d’autres pro-ducteurs du monde entier qui avaient des prédilections musi-cales similaires. Il n’a pas tardé à recevoir du feedback de France, des États-Unis, de Suède et d’Angleterre.

«Je m’inspire plus de Londres et des discothèques françaises que de Berlin», dit Luca. Il est presque un oiseau rare à Zurich: en effet, 80 pourcent des producteurs et DJ zurichois se récla-ment de la scène berlinoise. Il aime la musique variée et difficile à catégoriser. «Il peut être avantageux pour un producteur de s’y connaître dans les styles musicaux les plus divers: hip-hop, jazz, musique latino-américaine», commente Luca, exprimant les at-

tentes élevées qu’il nourrit à l’encontre de ses collègues musi-ciens – et de lui-même. Adolescent dans le 4e arrondissmentLuca a hérité son teint bronzé de son père originaire d’Amérique du Sud. Ses parents étaient metteurs en scène de théâtre et sa famille a beaucoup voyagé, même quand il était encore tout petit, explique Luca. Il a vécu les douze premières années de sa vie à Genève, sa langue maternelle est le français. Il parle aussi ita-lien, espagnol et allemand. Tant d’internationalité – que fait donc Luca à Zurich?

Zurich est sa patrie, dit le jeune musicien. «J’adore cette ville, je me sens bien ici. Quand je suis arrivé à Zurich à l’âge de douze ans, je suis allé à l’école Wengi en plein milieu du 4e arrondis-sement. Je me suis toujours senti chez moi dans la Langstrasse. C’est tout simplement dans ce quartier que je me sens le mieux.» Zurich a en outre beaucoup à offrir: une vie nocturne captivante, un line-up sensationnel, de bonnes platines dans les clubs et une promotion bien rodée de la musique.

format internationalLuca est un lève-tôt et, pendant la semaine, il travaille dur. Du lundi au jeudi, Luca est dans son studio où il produit pour lui-même ou d’autres artistes, travaille à des remixes ou à des mu-siques de films. Le week-end, il joue ses morceaux dans les clubs. «C’est l’épreuve de vérité: après mes performances, je sais quels titres sont bien reçus et lesquels doivent être peaufi-nés. Je retourne alors dans mon studio et continue à travailler.» Ces feedbacks du public des clubs sont directs et honnêtes – dif-ficile de trouver un meilleur endroit pour s’exercer.

Même si Luca aime voyager, le public d’autres villes, les vibra-tions dans les différents clubs et les connaissances qu’il noue grâce à son activité dans le monde entier, il aime toujours revenir à Zurich. «J’étais à Cologne récemment, et quand l’hôtesse de l’air m’a souhaité la bienvenue sur le vol du retour avec un «Grüe-zi», cela m’a tout de suite fait chaud au cœur», admet Luca.

Au printemps 2014, Luca veut passer l’examen d’entrée à la ZHdK pour faire ses études de cinéma. Il a la mise en scène dans le sang à cause de ses parents. Il a en outre aussi déjà réalisé des clips pour ses titres. «Combiner le cinéma et ma musique, ça serait naturellement le rêve ultime», s’emballe Luca. Même si la Suisse n’est pas un pays connu pour son industrie musicale ou cinématographique, il n’a aucune peur existentielle. Luca ajoute avec conviction: «Quand on va jusqu’au bout de ce qu’on fait et qu’on fait preuve de zèle et d’ambition, tout marche.»

Liens:

http://soundcloud.com/looklikemusic

https://facebook.com/looklikemusic

PoRTRAiT zH LUCA dURAN

Page 34: euro26 Magazine 3-2013

34

PoWer PLAy TeSSinoiS  à dAvoS 

Tex te : KARL BRENNER , photos : MAxiMiL iAN LEdERER

Guerra n’est pas un nom que l’on voit sou-vent sur les maillots de hockey sur glace. Les noms américains, allemands, franco-canadiens et russes sont plus courants. «J’ai grandi dans le Tessin», explique Sa-muel Guerra, un joueur professionnel issu des rangs du HC Davos. «Mon père est un grand fan du HC Ambri-Piotta et nous em-menait souvent, moi et mon frère, qui est aussi d’ailleurs joueur professionnel, aux matches à la patinoire.» L’enthousiasme de Samuel pour le sport a donc été éveillé à un jeune âge.Guerra était encore un junior quand il a été engagé au HCD. Il patine depuis lors pour le club grisonnais. Quand on lui demande quelles sont les différences entre sa patrie et son nouveau domicile, le défenseur plai-sante : «Le climat.» Mais ça lui plaît bien à Davos. Il y a les montagnes qu’affectionne Samuel. Et il aime aussi aller au village. Mais c’est à la patinoire que le Tessinois passe le plus clair de son temps parce qu’il peaufine sa carrière. «Être engagé au HCD m’a permis de réaliser un rêve.» Mais je le vois comme une étape intermédiaire sur la

route qui me mène à mon objectif princi-pal: l’Amérique du Nord.»Fin décembre, juste avant la nouvelle an-née, Guerra et ses coéquipiers auront l’oc-casion de se mesurer entre autres à des joueurs d’outre-mer de haut niveau. C’est alors qu’aura lieu la 87e édition de la Spen-gler Cup. Créé en 1923, le tournoi est deve-nu au fil des ans l’un des événements de hockey les plus prestigieux en dehors des ligues nationales, des championnats du monde et d’Europe et des Jeux olympiques. L’hôte, le HCD, invite chaque année cinq équipes de haut niveau qui varient à l’ex-ception de l’équipe canadienne, qui consti-tue d’année en année, depuis 1984, le se-cond point fixe de la coupe avec Davos.Parce qu’il a fait partie plusieurs fois de l’équipe suisse à la Coupe du monde U20, c’est la première fois que Samuel peut par-ticiper au tournoi. Il se réjouit d’autant plus du bras de fer de cette année avec des joueurs de ce gabarit: «D’une part, c’est un honneur pour moi, mais en même temps, la Spengler Cup est un tournoi que je veux gagner.»

à GAGner6 X 2 BiLLeTS Pour LA  

SPenGLer CuP 2013

UBS et euro26 t i rent au sor t 6 x 2

bi l le t s pour la Speng ler Cup.

Par t ic ipat ion sous

www.euro26.ch /w in . date l imite de

par t ic ipat ion : le 11 .12 .2013

uBS eT LA SPenGLer CuP

UBS soutient la Spengler Cup depuis 1985.

C’est aussi le cas cette année. Dans

le cadre de cet engagement, UBS permet à

des jeunes fans de hockey de s’entraîner

avec les professionnels de hockey

des équipes participantes dans le cadre de

l’événement «Entraînement des jeunes

avec les stars de la Spengler Cup».

PoRTRAiT GR SAMUEL GUERRA

Page 35: euro26 Magazine 3-2013
Page 36: euro26 Magazine 3-2013

36

PLACeS de ConCerT  à GAGner

Participation: www.euro26.ch/win

Manifestations de l’automne

Page 37: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  37

THe  frATeLLiSle 07.12.13, Komplex 457, Zurich

Personne n’est d’accord sur l’origine du nom du groupe rock écossais. Les uns chu-chotent qu’il est tiré du film de Richard Don-ner, ‹The Goonies›. Les autres prétendent que le nom italien vient du nom de jeune fille

de la mère du bassiste. Quoi qu’il en soit, les trois messieurs ont fraternisé en 2006 au service de la bonne musique rock et punk. ‹Henrietta›, le premier single du premier al-bum, n’a laissé aucun clubber indifférent et a aidé The Fratellis à percer en Angleterre en 2006. On ne peut pas nier une similitude stylistique avec The Libertines autour du frontman Pete Doherty, groupe apparu pour la première fois dans le cosmos musical an-glais peu de temps avant les pseudo-frères. Mais le groupe a pu créer son propre profil musical et ne s’est pas laissé influencer par des tendances musicales éphémères.Après une pause de plusieurs années, The Fratellis ont publié en octobre de cette an-née leur troisième album ‹We Need Medi-cine› et se produisent donc début décembre au Komplex zurichois. Gagne chez nous 3 x 2 billets pour le concert!

 3 X 2 BiLLeTS

Par t ic ipat ion : www.euro26.ch /win ,

date l imite de par t ic ipat ion : 27.11 .2013 , in-

fos e t prévente : www.komplex457.ch

pendant ses concerts dans des pubs à Londres et signée sur Polydor en 2009. Peu après, elle occupait déjà la scène aux côtés de Jools Holland – et cette performance a garanti sa percée. Son premier album ‹Lights› est devenu di-rectement numéro un au hit-parade britan-nique en 2010; le single éponyme a explosé dans les charts internationaux. L’année der-nière, la chanteuse britannique blonde a pré-senté avec ‹Halcyon› son deuxième album studio – de nouveau un succès énorme; la tournée au printemps était à guichet fermé. Elle Goulding compose toutes ses chan-sons, joue la plupart des instruments et co-produit en outre ses releases. Un enfant prodige britannique qui sait aussi convaincre par ses performances live. Nous tirons au sort 3 x 2 billets pour le spectacle au Maag Halle, Zurich.

 3 X 2 BiLLeTS

Par t ic ipat ion : www.euro26.ch /win ,

date l imite de par t ic ipat ion : 29.1 .2014 ,

in fos e t prévente : www.gadge t .ch

eLLie  GouLdinG

le 10.02.14, Maag Halle, Zurich

Non pas que nous encouragions quiconque à arrêter ses études. Mais dans le cas d’El-lie Goulding, c’était définitivement la bonne décision car la Britannique a pris son envol musical peu après. Elle a été découverte

vA Sur euro26.CH!Sur notre site Web, nous

tirons au sort en permanence

des billets pour des manifes-

tations de tous horizons et

présentons de jeunes groupes

qui montent.

mier album en 2006 et leur chanson ‹Buda-pest› est devenue un hit modeste dans les clubs. Mais leur grand succès se faisait at-tendre. Deux ans plus tard, Poni Hoax en a remis une couche avec l’album ‹Images of Sigrid›. De nombreux concerts, entre autres en première partie de Franz Ferdinand à Londres, ont suivi. Après, ça s’est calmé pour le groupe français; le chanteur a réa-lisé des projets personnels (p.ex. ‹Aladdin› avec Gilb’r). Le troisième disque, baptisé ‹A State of War› a enfin été publié en février 2013 sur le nouveau label Pan European Re-cording. Poni Hoax n’a pas réinventé la roue, mais est resté fidèle à son mélange de rock, disco, darkwave et électro. Si on connaît les musiciens, on sait de toute façon que leur force réside dans leurs performances live. Nous tirons au sort 2 x 2 billets pour le concert au Rocking Chair, Vevey.

 2 X 2 BiLLeTS

Par t ic ipat ion : www.euro26.ch /win ,

date l imite de par t ic ipat ion : 18.11 .2013 ,

in fos e t prévente : www.rocking-chair.ch

Poni HoAXle 23.11.13, Rocking Chair, Vevey

Depuis peu, les années quatre-vingt re-viennent à la mode sur la scène musicale. Le concept de Poni Hoax renferme depuis toujours une pincée de David Bowie et Cie. Les cinq musiciens ont déjà publié leur pre-

Page 38: euro26 Magazine 3-2013

Chantal W. (17 ans), apprentie employée de commerce

Pour moi, il y a 3 bonnes raisons de suivre une formation chez Coop.• Coop m’offre un cadre de travail diversifié dans un secteur dynamique• m’encadre parfaitement pendant ma formation initiale • propose des offres spécial collaborateurs et des réductions avantageuses

Trouve tes propres raisons sur www.coop.ch/formation-initiale

Pour un avenir prometteur.

RZ_1_MAF_LK_INS_TWEN_210X297_DFI.indd 2 01.10.13 13:57

Page 39: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  39

La gamine du quartier de Breitenrain fait désormais partie de la scène hip-hop suisse et a complètement chamboulé ce domaine réservé aux hommes. Même si, en fait, elle n’aime pas du tout qu’on mette sur le tapis le sujet des sexes dès qu’on parle d’elle. Elle met bien entendu sa grogne– est-ce vraiment surprenant? – en rimes (entre autres dans ‹Ha ke Ahnig› ou ‹Herr Dokter›). Oui, cette jeune chanteuse sait rapper, mais pas seulement sur le su-jet mâle/femelle. Elle a déjà remporté un Swiss Music Award dans la catégorie ‹Best Talent› et gagné au m4music la Demotape Clinic dans la rubrique ‹Urban›. Ah oui, elle peut aussi se targuer d’être vice-championne de beatbox dans la Female Category. Mais se reposer sur ses lauriers n’est pas le style de la Bernoise. Elle est justement en tournée dans toute la Suisse avec son nouvel album ‹Vögu Zum Ge-burtstag› et fait halte le 29 novembre au Selig Tanzbar, Coire. Nous tirons au sort 3 x 2 billets!

 3 X 2 BiLLeTS

Par t ic ipat ion : www.euro26.ch /win ,

date l imite de par t ic ipat ion : 24 .11 .2013 ,

in fos e t prévente : www.selig-live .ch

STeff  LA CHeffele 29.11.13, Selig Tanzbar, Coire

JAke BuGGle 06.12.13, Maag Event Halle, Zurich

Jake Bugg n’a même pas 20 ans et il a mis en émoi l’industrie de la musique avec son premier album l’année dernière. L’Anglais, qui a commencé à jouer de la guitare grâce à un épisode des Simpsons, passe pour un enfant prodige. Penser ‹Encore un de ces groupes indé venus d’Angleterre?› n’est pas du tout rendre justice au jeune homme. À l’entendre, on dirait que Jake Bugg a grandi avec Jimi Hendrix et les Beatles. Il n’est donc guère surprenant qu’il se soit retrouvé sur la scène du légendaire Glas-tonbury Festival cinq ans à peine après ses premiers essais de guitare. Il a, avec cette performance en 2011, décroché un contrat de maison de disques pour quatre albums. Maintenant, on connaît aussi le jeune mu-sicien en Suisse; son single ‹Two Fingers› est resté plus de trois mois au hit-parade suisse. Nous sommes impatients d’en-tendre son second album, sur lequel il tra-vaille soi-disant déjà. Nous raccourcissons l’attente avec des billets pour le spectacle live à Zurich!

 2 X 2 BiLLeTS

Par t ic ipat ion : www.euro26.ch /win ,

date l imite de par t ic ipat ion : 30.11 .2013 ,

in fos e t prévente : www.bymaag.ch

PAPA roACHle 21.11.13, Komplex 457, Zurich

Papa Roach, qui a réussi sa percée interna-tionale en 2000 avec sa chanson ‹Last Re-sort›, peut se targuer d’avoir déjà sept al-bums dans sa discographie. Le groupe s’est détourné du Nu Metal au fil des différents albums et a emprunté la voie du rock alter-natif. Il a dit adieu aux éléments rap et ac-cueilli à bord un nouveau batteur en 2008. Une bonne décision, car Tony Palermo confère au son de Papa Roach un élément percussionné. Mais Papa Roach n’a plus pu se rattacher aux succès de son premier grand album ‹Infest› (2000) qui lui avait va-lu des places en tête des hit-parades inter-nationaux. Malgré le manque de hits, les Américains ont cependant toujours produit de la musique solide, ce dont témoigne aus-si leur dernière œuvre, ‹The Connection›. Après le concert à guichet fermé de l’année dernière, Papa Roach revient au Komplex 457: nous tirons au sort 3 x 2 billets pour le spectacle!

 3 X 2 BiLLeTS

Par t ic ipat ion : www.euro26.ch /win ,

date l imite de par t ic ipat ion : 14 .11 .2013 ,

in fos e t prévente : www.komplex457.ch

Page 40: euro26 Magazine 3-2013

40

Le groupe gallois Bullet For My Valentine est apparu pour la première fois sur le radar de la scène metalcore en 2005 – et ce, grâce à son mix original de screamo, thrash, heavy metal, hardrock et speed metal sur son pre-mier album ‹The Poison›. Ce disque a aussi permis au groupe de fêter de premiers suc-cès hors scène puisqu’il s’est hissé en 21e place des hit-parades britanniques. Des tournées avec Metallica, Guns ‘n’ Roses et d’autres grands noms ont suivi, ainsi que, en 2008, son second album ‹Scream, Aim, Fire›. Bullet For My Valentine s’est ainsi fi-nalement établi à l’Olympe des métaleurs et a simultanément occupé la 4e place dans les charts américains. Les autres publications ont engendré d’autres succès. Et le groupe a aussi fait ses preuves en se produisant live. Le pu-blic suisse a pu se convaincre du son ex-plosif de Bullet For My Valentine en direct au Greenfield Festival. Si tu as raté cette occasion, tu peux te rattraper au spectacle du Komplex 457 à Zurich. Nous tirons au sort 3x2 billets pour le concert.

 3 X 2 BiLLeTS

Par t ic ipat ion : www.euro26.ch /win

date l imite de par t ic ipat ion : 2 .2 .2014 ,

in fos e t prévente : www.komplex457.ch

Les Sportis sont de retour! Après presque six ans d’abstinence musicale, Sport-freunde Stiller est revenu, avec une décon-traction toute sportive, dans les hit-parades avec son single ‹Applaus, Applaus›. Et son nouvel album ‹New York, Rio, Rosenheim› montre lui aussi qu’il ‹roque› toujours.Bien que les chansons du groupe tournent souvent et volontiers autour du football («Lauth anhören›, ‹’51‚ ‘74, ‘90, 2006›, ‹Un-ser Freund ist aus Leder›), il brille aussi par des sujets qui n’ont rien à voir avec le rectangle vert. Comme par exemple ‹Auf der guten Seite› ou ‹7 Tage, 7 Nächte›. Les amateurs de sport ont enfin prouvé, avec leur performance dans le cadre de la série de concerts ‹MTV Unplugged›, qu’ils pou-vaient faire plus que beugler des hymnes de football. C’est ce mélange qui fait le charme et le suc-cès des Sportis: des textes tout droit tirés de la vie, trois membres sympathiques et une proximité honnête avec le public. On peut s’en convaincre du 22 au 25.1.2014 à Bâle, Lucerne, Berne et Zurich. Nous tirons au sort 4 x 2 billets.

 3 X 2 BiLLeTS

Par t ic ipat ion : www.euro26.ch /win

date l imite de par t ic ipat ion : 25 .1 .2014 ,

in fos e t prévente : www.gadge t .ch

BuLLeT for My vALenTine

le 12.02.14, Komplex 457 Zurich

SPorTfreunde STiLLer

le 22.-25.01.14, Bâle, Lucerne, Berne, Zurich

BABy-SHAMBLeS

le 08.12.13, x-tra, Zurich

Pete Doherty, le frontman de Babys-hambles, est malheureusement plus connu pour son style de vie excessif que pour ses performances musicales. Il lui arrivait de le partager avec le super model Kate Moss, mais cette dernière s’est calmée et est maintenant mariée à Jamie Hince. La vie de Pete semble par contre encore consister d’explosions de rage, de contrôles doua-niers et de centres de désintoxication. La musique est également une composante fixe de sa vie. En 2007, Babyshambles a réussi, avec ‹Shotter’s Nation› et le single ‹Delivery›, à franchir la Manche. Deux ans plus tard a suivi l’album solo ‹Grace/Was-telands› de Pete Doherty (à l’époque, il in-sistait sur le prénom Peter), qui peut être qualifié d’œuvre parfaitement réussie. Maintenant, il a retrouvé son groupe qui a publié en septembre le nouvel album ‹Se-quel to the Prequel›. Babyshambles pré-sentera le 8 décembre sa dernière œuvre à l’x-tra de Zurich. Nous tirons au sort 1 x 2 billets.

 1 X 2 BiLLeTS

Par t ic ipat ion : www.euro26.ch /win

date l imite de par t ic ipat ion : 1 .12 .2013 ,

in fos e t prévente : www.x-tra .ch

Page 41: euro26 Magazine 3-2013

Seuls les meilleursdeviennent incontournables.

UBS Campus.

Depuis 1862, les comptes privés sont notre métier.Nous avons conçu un paquet bancaire simple, pratique

et gratuit, comprenant des avantages spécifiquementpensés pour les étudiants. Souscrivez maintenant au paquet

jeunesse UBS Campus et garantissez-vous despoints Key-Club d’une valeur de 40 francs à faire valoir

auprès d’un de nos prestigieux partenaires KeyClub.Pour plus d’informations, rendez-vous sur

ubs.com/campus

Souscrivez maintenant à un

paquet jeunesse gratuit et

recevez 40 francs* en cadeau

Nous n’aurons pas de répit

* Sous forme de 40 points KeyClub. 1 point KeyClub = 1 franc. © UBS 2013. Tous droits réservés.

135840_210x297_d_K_Masterfile_Vespa.indd 1 10/3/2013 10:56:41 AM

Page 42: euro26 Magazine 3-2013

42

une vie Sur deuX eSSieuX eT  QuATre roueS 

Tex te : CARoLE BARMETTLER , photos : NiCoLAS GySiN

Trouver le skatepark bâlois Port Land pose un défi à ceux qui ne connaissent pas la ville. Après le trajet en tram en direction de Kleinhüningen, il y a encore une bonne trotte – il faut franchir de vieux rails de tram et passer devant d’énormes bateaux à vapeur. Après une promenade le long du Rhin, on voit au loin un mini-phare rouge et blanc entre de vieux wagons aux toits rouillés: c’est là que devrait être la Mecque bâloise du skateboard.

du Toggenburg tranquille à l’urbanisme BâloisIl est difficile d’ignorer qu’Ivo Weibel n’a pas grandi à Bâle. Il est arrivé de Suisse orientale il y a trois ans. «Je voulais voir quelque chose de nouveau et j’ai toujours trouvé Bâle sympathique. Mais après avoir décroché un boulot dans une société bâloise, je savais de toute façon où j’allais me retrouver, explique Ivo quant au choix de la ville. Il croyait que c’était le boulot de ses rêves, la combi-naison parfaite de hobby et de profession. Mais le dessin d’ins-tallations de skateboard et de rampes n’a pas duré: Ivo s’est brouillé avec son chef et changeait déjà de travail après un an pour devenir dessinateur dans la construction d’installations. «Maintenant, je peux organiser mon temps moi-même, j’ai un supérieur génial et un bon revenu», raconte Ivo tout en observant les deux skateurs dans le bowl qui pratiquent inlassablement leurs tricks à la lumière du soleil couchant.

‹do it yourself› était leur credoLa possibilité d’organiser librement son temps de travail a par-ticulièrement arrangé Ivo lors de la construction de Port Land. L’ancien point de rencontre des skateboarders à Bâle sur le nt-Areal avait été rasé à cause d’un contrat d’utilisation temporaire arrivé à expiration, et il leur fallait un nouvel endroit où pratiquer leur hobby sur quatre roues. L’initiateur original de Port Land était Oli Bürgin, ‹une légende vivante du skate›, remarque Ivo. L’argent nécessaire pour le nouveau skatepark, qui se trouve d’ailleurs de nouveau sur un terrain à utilisation temporaire, a été rassemblé par crowdfunding et grâce à un don de la loterie. Beaucoup de bénévoles, dont Ivo, ont sacrifié tout leur été 2012 pour le réaliser. «C’est un parc Do-It-Yourself, jusqu’à présent un concept unique en Suisse à cette échelle. Mais on voit lente-

ment se développer en Europe une culture où les skateboarders construisent leurs propres parcs», explique le jeune homme de 25 ans.

voyager? – Jusqu’à présent toujours avec son skateboardUne fois par an, Ivo part en vacances pendant une semaine hors de Suisse avec un groupe de skateboarders. Ils visitent en voiture un skatepark après l’autre, de préférence des installations DIY comme Port Land. «Le point culminant de l’année! Je filme chaque fois ces trips», raconte l’ancien Toggenbourgeois, ra-dieux. Cette année, ils sont allés en Belgique, entre autres au parc de Malines qui compte parmi les préférés d’Ivo jusqu’à pré-sent – après le skatepark de Bâle, cela va sans dire. Mais cette année, pour la première fois, il n’a pas pris exclusivement des vacances pour faire du skateboard; il est allé à Hawaï et au Mexique. Il avait certes son skateboard dans ses bagages, mais ses jours libres ne tournaient pas autour de sa planche. Ivo jus-tifie cette innovation en disant: «J’avais envie de quelque chose d’autre».

‹Port Land est quasiment mon jardin›Si Ivo n’est pas hors du pays, on peut le trouver à Port Land. En été, il y passe environ 15 à 20 heures par semaine. «Il y a un groupe fixe de gens qui viennent ici presque tous les soirs en été. Le skatepark crée des connexions et on fait toujours la connais-sance de nouvelles personnes. Tout le monde est bienvenu, que ce soient des skateurs amateurs chevronnés ou des débutants», poursuit le mordu de bowls et de mini-rampes. Il a emménagé dans le quartier il y a trois mois; avant, il habitait à l’autre bout de la ville. Il commente avec un grand sourire sur le visage: «Port Land est quasiment mon jardin. C’est aussi là que je fais mes sorties. Le week-end, on est souvent ici jusqu’à 2 ou 3 heures du matin. Grâce aux projecteurs, on peut faire du skate jusque tard dans la nuit.» Mais même si on ne fait pas de skate, on se sent très bien à cet endroit de la Uferstrasse: en plus du pool, il y a beaucoup de vieux wagons abritant de petits projets, dont quelques jardiniers amateurs qui proposent leur récolte sous forme de menu de déjeuner, à consommer de suite, ou le bar MARINA qui invite à prendre un verre après le travail entre le Rhin et les plantes sauvages. Quand on lui demande s’il a d’autres endroits préférés à Bâle en plus de cette petite Mecque du ska-teboard, Ivo ne sait pas bien quoi dire. Son cœur bat indubitable-ment pour les skateboards et tout ce qui tourne autour.

Ivo Weibel est originaire du Toggenburg, mais il s’est installé à

Bâle. Il passe le plus clair de son temps libre sur son skate-

board; même en voyage, c’était toujours sa planche qui dictait

la voie jusqu’à cette année.

Page 43: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  43

PoRTRAiT BS iVo WEiBEL

Page 44: euro26 Magazine 3-2013

44

un ALLer-reTour Pour fri-Son, S.v.P.! 

Tex te : FLoRENCE SAVioz

Clara, une jeune Espagnole, a effectué un volontariat de six

mois dans un club de musique fribourgeois. L’expérience

a été positive sous tous points de vue.

C’est les yeux brillants et le sourire au coin des lèvres que Clara, jeune Espagnole de 25 ans, fait le bilan de ses six mois de Service Volontaire Européen (SVE) au club de musique Fri-Son de Fri-bourg. Les mots lui manquent pour résumer cette période de vie qui s’achève. On devine, dans les silences qui ponctuent son récit ainsi qu’au ton de sa voix, toute l’intensité de l’expérience qu’elle a vécue.

C’est à la mi-janvier 2013, alors que les températures avoisinaient les moins cinq degrés et que le brouillard flottait dans les rues de la cité des Zaehringen, que Clara a rejoint l’équipe salariée, ainsi que les quelque deux cents bénévoles de la salle de concerts Fri-Son. Au cours de ces six mois de volontariat, elle a touché à tous les domaines d’activités du club de musique: la décoration de la salle, le service au bar, l’accueil des artistes, l’administration et la communication, l’organisation de soirées-cinéma, ainsi que la tenue d’un stand lors du festival de musique Kilbi à Düdingen. Elle a beaucoup apprécié le dynamisme et la flexibilité de la jeune équipe, ainsi que la variété des tâches à effectuer.

des amis, des vedettes et des divasClara garde de bons souvenirs de chaque semaine passée à Fri-bourg. Elle a tout particulièrement apprécié le travail d’accueil des artistes. Un des moments forts de son SVE à Fri-Son a été d’accueillir le groupe Parov Stellar Band ainsi que le groupe WE//ARE//ANIMAL qui étaient particulièrement sympas et faciles d’ac-cès. Elle sourit également en se remémorant la collaboration plus compliquée avec un célèbre groupe de métal. Outre un paquet de chewing-gum à la cannelle, des chemises pour le concert et une machine à café, les artistes souhaitaient avoir à leur disposition une bouteille de vin difficile à trouver. Après une recherche active dans les magasins de la région, Clara et son équipe ont déniché la bouteille souhaitée.

une pour tous, tous pour uneDotée d’une grande capacité d’intégration, Clara s’est rapidement liée d’amitié avec les bénévoles de Fri-Son et s’est vite sentie dans son élément. Elle s’est également trouvé deux grands frères d’adoption en la personne de ses deux colocataires. L’expérience, qui ne devait être que provisoire, s’est tellement bien passée que Clara a pu vivre dans leur chambre d’ami pendant toute la durée de son séjour. La présence de Clara a été une véritable ressource pour l’équipe de Fri-Son, raison pour laquelle ils ont d’ores et déjà dé-cidé de réitérer l’expérience en 2014. Clara a également acquis de nouvelles compétences lors de ses six mois de SVE. Elle dit se sen-tir plus mature, avoir appris à respecter horaires et engagements. Clara fait également plus facilement confiance aux gens et est plus attentive à la bonté qu’il y a en chacun d’eux. Autant de qualités que l’on n’inscrit pas sur son CV, mais qui sont essentielles au bien-être et au vivre-ensemble. Elle peut par contre les mentionner dans le Youthpass de Jeunesse en Action.

Clara s’est beaucoup amusée pendant son volontariat au club fribourgeois Fri-Son.

© S

téphane

Sch

mutz

/ s

tem

utz

.com

PoRTRAiT FR CLARA

Page 45: euro26 Magazine 3-2013

Tour de Suisse | www.euro26.ch  45

euro26 Fondation chSouTien Pour LeS SÉJourS  de voLonTAriAT

L’organisme d’échange International Cultural Youth Exchange (ICYE) a organisé le séjour de volontaire de Clara et a demandé au pro-gramme Jeunesse en Action de le subvention-ner. L’argent contribue aux frais de voyage, de nourriture et d’assurance ainsi qu’à l’argent de poche mensuel.

Le programme européen Jeunesse en Action encourage la formation non formelle des jeunes. Il finance et suit des projets pour les jeunes, encourage la mise en place de ré-seaux et la formation continue dans l’encadre-ment des jeunes et soutient la politique de la jeunesse au niveau européen et national. Les personnes intéressées par des volontariats peuvent s’inscrire auprès d’organisations comme ICYE. Les institutions qui souhaitent accueillir ou envoyer des jeunes volontaires à l’étranger peuvent prendre contact avec la Fondation ch pour la collaboration confédé-rale qui propose entre autres le programme Jeunesse en Action.

Le Service Volontaire Européen (SVE) donne aux jeunes Européens âgés de 18 à 30 ans l’oc-casion de développer leurs compétences lin-guistiques et interculturelles qui promeuvent la solidarité, le sens de la citoyenneté euro-péenne et la tolérance. L’engagement doit en outre apporter à l’organisation qui accueille les volontaires une plus-value; il doit donner aux deux parties de nouvelles impulsions. Les volontaires suisses peuvent eux aussi effec-tuer un SVE.

Les participants à Jeunesse en Action peuvent créer à la fin de leur projet un certificat Youth-pass reprenant les compétences qu’ils ont ac-quises à l’étranger – un complément idéal à leur futur dossier de candidature.

Contact et informations:

inTernATionAL CuLTurAL youTH eXCHAnGe SuiSSe

www.icye.ch

[email protected], 031 371 77 80

JeuneSSe en ACTion eT ServiCe voLonTAire euroPÉen (Sve)

www.ch-go.ch/evs

www.ch-go.ch/jugend-in-aktion

www.ch-go.ch/youthpass

[email protected], 032 346 18 18

«Travailler en Romandie était un énorme saut dans l’inconnu pour moi mais, en rétrospective, une expérience unique.» Maria, ap-prentie soleuroise dans le détail, a habité et travaillé à Montreux pendant quatre semaines en mai 2013. «Je n’avais pas le choix, je devais parler français. Les premiers jours étaient difficiles. Tout était nouveau, et j’avais le mal du pays», se rappelle Maria. Mais elle n’a pas baissé les bras et a été récompensée: «Mes collabo-rateurs me corrigeaient et j’ai fait des progrès rapides.» Cela l’a encouragée à parler et a redoublé sa passion pour la langue fran-çaise. Maria en a aussi tiré des bénéfices professionnels et per-sonnels – en travaillant dans un établissement hôtelier, elle a dé-couvert de nouveaux produits et processus, elle a dû trouver ses repères dans un environnement inconnu et est devenue plus auto-nome. «Je recommande vivement un échange aux autres appren-tis – la passion des langues constitue un avantage.»

Informations sur l’échange de postes d’apprentissage:

www.ch-go.ch/lehrstellentausch

Offres pour les jeunes apprentis et diplômés sans emploi:

www.ch-go.ch/offenestellen

«TrAvAiLLer dAnS une LAnGue 

ÉTrAnGère M’A  BeAuCouP AidÉe»

Tex te : T iBoR BAUdER

Page 46: euro26 Magazine 3-2013
Page 47: euro26 Magazine 3-2013
Page 48: euro26 Magazine 3-2013