comptazine magazine septembre 2013

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ÉDITION NATIONALE www.comptazine.fr www.comptazine.fr NUMÉRO 28  SEPTEMBRE 2013 France métropolitaine - Septembre 2013 - 3,50 € ISSN : 2262-0117 ÉTUDES LE MÉDIATEUR DE L’ÉDUCATION NATIONALE FORMATION DES ÉTABLISSEMENTS SANS SCRUPULES DOSSIER SÉCU ET MUTUELLES ÉTUDIANTES SORTIES NO PAIN NO GAIN, GTA V, FIFA 14... BIEN CHOISIR SON ÉTABLISSEMENT

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Page 1: Comptazine Magazine Septembre 2013

ÉDITION NATIONALE

www.comptazine.frwww.comptazine.fr

NUMÉRO  28  SEPTEMBRE 2013

France métropolitaine - Septembre 2013 - 3,50 €

ISSN : 2262-0117

ÉTUDESLE MÉDIATEUR DE L’ÉDUCATION NATIONALE

FORMATION DES ÉTABLISSEMENTS SANS SCRUPULES

DOSSIERSÉCU ET MUTUELLES ÉTUDIANTES

SORTIESNO PAIN NO GAIN,GTA V, FIFA 14...

BIEN CHOISIRSON ÉTABLISSEMENT

Page 2: Comptazine Magazine Septembre 2013

SOMMAIRESOMMAIRENuméro 28 - septembre 2013Numéro 28 - septembre 2013

www.comptazine.frwww.comptazine.fr

P.4P.4

EN LIGNE

P.17P.17

CINÉMACINÉMA

P.10P.10

ÉTUDESÉTUDES

P.18P.18

JEUXJEUX

BIEN CHOISIR SON ÉTABLISSEMENT

COMPTAZINE : n°28 - Septembre 2013 - France métropolitaine 3,50 € - Comptazine est édité par l’Association Accountancy Simply

24 r. de la Paix 77500 Chelles - Siret 528 955 586 00011 - N° ISSN 2262-0117 - Dépôt Légal : septembre 2013 - Directeur de publication :

Sébastien Demay 06 46 46 29 41 - Rédacteur en Chef  : Jean-François Muller - Rédacteurs  : Anne-Laure de Voissières, Christel

Janod, Guillaume Demay, Jean-François Muller, Johanna Crespin, Marion Grapaud, Samia Nassour, Stéphane Panier, Viven Coudrais -

Responsable Publicité et Développement  : Olivier Moreau : 06 85 07 29 00 - Maquette  : L’Oliv’ Communication - olivier.moreau@

lolivcom.com - Crédit Photo Couv : Fotolia  ; Impression : MegaTop : 05 49 90 28 00 - Colisage : GIS Logistique : 02 31 59 53 98

contact@ gis-logistique.fr ; La Poste ; Association Accountancy Simply.

04 EN LIGNE Cours, exercices, sujets et corrigés de tous niveaux à consulter

et à télécharger gratuitement en ligne. Flashez !

05 ÉTUDES Mes cours sont mauvais. Que faire ?

06 FORMATION Des établissements sans scrupules.

10 DOSSIER Tout connaître sur la sécurité sociale et les mutuelles étudiantes.

13 SORTIES CINÉ Riddick ; No Pain No Gain ; Runner, runner

14 JEUX VIDEO GTA V ; FIFA 14

15 DIVERTISSEMENTSRetrouvez vos divertissements préférés, Énigmes, Sudokus et brèves

DOSSIER : SÉCURITÉ SOCIALE, MUTUELLES ÉTUDIANTES

P.10P.10

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Rapport du médiateur de l’éducation nationale et de

l’enseignement supérieur

FORMATION : DES ÉTABLISSEMENTS

SANS SCRUPULES

P.12P.12

Page 3: Comptazine Magazine Septembre 2013

Comptazine - Septembre 2013 3www.comptazine.fr

ÉDITOÉDITOSébastien Demay

N°28Septembre 2013

La chasse aux formations utiles

Rentrez les shorts et faites place aux pantalons et aux jeans. II n’est plus l’heure de se faire dorer la pilulle mais plutôt de recommencer à préparer les examens, les partiels ou les concours. Fini le temps des siestes au soleil, des parties de raquettes sur la plage et des treks en montagne. Cette année, on attaquera très fort avec une multitude de nouveaux cours mis en ligne sur www.comptazine.fr toujours gratuit et sans ordonnance. L’intérêt de la rentrée, c’est la découverte et l’aventure. Nouveaux professeurs, nouveaux camarades et pour certains, nouvel établissement.

Vous êtes sûrement ravis d’être ici et votre école est forcément la meilleure. Condition sine qua non pour que l’on envoie Comptazine dans votre établissement. Plus sérieusement, choisir son école, c’est du luxe. La procédure APB ne refl ète d’ailleurs pas la complexité des choix que vous avez faits. Comme vous le savez sûrement, le système est prévu pour favoriser les choix dans l’académie de sa résidence. Certaines écoles recrutent le plus possible, tant qu’elles font le plein, et seules quelques-unes peuvent se permettre d’être réellement sélectives.

Mais alors, comment être sûr d’être dans la bonne école ? Celle qui va pendant de nombreuses années vous accompagner vers la réussite ; celle qui va vous permettre de décrocher le précieux sésame qui va vous éviter de pointer au Pôle Emploi très longtemps ? Via Internet, comme outil de recherche des informations sur l’école, me direz-vous. A mon sens, une fois n’est pas coutume, les forums et avis des élèves ne sont pas toujours fi dèles à la réalité. D’ailleurs, les plus bavards sont nécessairement ceux qui ont loupé, pour les meilleures raisons du monde, leurs examens.

D’autres moyens sont effi caces. Tout d’abord, vérifi ez à votre arrivée que tous les professeurs sont présents et qu’ils n’ont pas de retards répétés à leurs cours. Cela peut paraître évident, mais c’est un fait très révélateur. Ensuite, n’hésitez pas à fouiner sur la toile pour dénicher les comptes et les budgets de votre école. La comptabilité est souvent le meilleur refl et de l’entreprise. D’ailleurs, j’emploie le terme entreprise pour rappeler que mêmes les organismes de formation sont là pour réaliser des bénéfi ces. Il n’est pas rare de constater que certaines dépenses peuvent être amoindries dans une stratégie de recherche de profi ts. Méfi ez-vous alors d’une école qui ne remplace pas ses professeurs absents ou d’une panne de chauffage qui dure...

D’autres part, les résultats des écoles qui préparent aux diplômes d’état tels que les BTS ou le DCG sont publics et sont dévoilés un peu partout sur la toile. Voilà encore un bon moyen de vérifi er si les résultats de l’établissement sont supérieurs ou inférieurs à la moyenne nationale.

Enfi n, la meilleure méthode pour s’assurer que l’école est un espace de formation et non un lieu de débauche, est de pister les anciens élèves sur les réseaux sociaux. Prenez contact avec eux et demandez leur leur avis. Faites ensuite une moyenne pour avoir une statistique fi able et le tour est joué. Attention tout de même, une école où le BDE organise des soirées toutes les semaines n’est pas forcément une super école.

Il faut savoir également que bon nombre d’établissements et d’universités font une seconde rentrée en janvier. Si vous vous sentez mal formé, il n’est jamais trop tard pour changer d’avis.

Bonne Lecture !

SOMMAIRENuméro 28 - septembre 2013

Page 4: Comptazine Magazine Septembre 2013

BTS ASSURANCE

Cours, sujets, exercices et corrigés

Téléchargement gratuit

BTS BANQUE

Cours, sujets, exercices et corrigés

Téléchargement gratuit

BTS CGO

Cours, sujets, exercices et corrigés

Informations

DSCG

Cours, sujets, exercices et corrigés

Téléchargement gratuit

LICENCE ECO-GESTION

Cours, sujets, exercices et corrigés

Téléchargement gratuit

DCG

Cours, sujets, exercices et corrigés

Téléchargement gratuit

❒ Mme ❒ Mle ❒ M. Prénom :

Nom :

Date de naissance : ❒ Étudiant ❒ Professeur ❒ Autre

Formation :

Établissement :

Adresse :

Code Postal : Ville :

Tél. fi xe : Mobile :

Courriel :

❒ J’envoie mon chèque à l’ordre d’Accountancy Simply dans une enveloppe à l’adresse ci-contre.

Offre réservée à la France métropolitaine et valable jusqu’au 30/06/2013. Conformément à la Loi Informatique et Libertés du 06/01/1978, vous disposez d’un droit d’accès, de rectifi cation et de suppression de vos coordonnées auprès de notre Service Abonnements.

ASSOCIATION ACCOUNTANCY SIMPLYService Abonnements24 rue de la Paix77500 CHELLES

Date et signature :

MENSUEL D’ÉCONOMIE - GESTION - FINANCE - COMPTABILITÉ POUR LES ÉTUDIANTS ET LES PROFESSIONNELS

JE M’ABONNE À POUR 1 AN, 10 Numéros : 28 €en remplissant ce bulletin ou en m’abonnant en lignesur www.comptazine.fr/lekiosque (Chèque, CB, Paypal)

COURS, SUJETS, CORRIGÉSEn ligne

Page 5: Comptazine Magazine Septembre 2013

Comptazine - Septembre 2013 5

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MENSUEL D’ÉCONOMIE - GESTION - FINANCE - COMPTABILITÉ POUR LES ÉTUDIANTS ET LES PROFESSIONNELS+POUR

ALLEZ LOINVous trouverez le formulaire pour faire appel à un médiateur à remplir à cette adresse :

Études

MES COURS SONT MAUVAIS QUE FAIRE ?Vous avez été admis en master, vous l’avez financé mais il ne remplit pas la moitié de son

programme, les cours de votre école de commerce sont affligeants d’ennui, vous ne trouvez

pas le débouché professionnel attendu... Il est vital de bien choisir au départ mais, une fois la

formation commencée, que pouvez-vous faire ?

A l’université

Du côté des universités, choisis-sez bien vos cursus car il n’y pas de recours si vous jugez les cours mauvais ou que l’université ne remplit pas correctement ses missions. Vérifi ez par exemple que les diplômes ont été contrôlés par l’Agence d’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur, l’AERES, qui est l’agence chargée des contrôles de l’ensei-gnement supérieur  : mais elle n’a pas de pouvoir de sanction.

Je ne paierai pas une année

de cours dans cette école !

Pour les établissements privés, vous êtes lié au contrat que vous signez en rentrant dans l’établissement. Vous êtes contraint de respecter les clauses de ce contrat. Malheu-reusement, si vous souhaitez quit-ter l’établissement au bout de quelques semaines de cours par exemple, vous devrez souvent régler la première année entière car les contrats des écoles prévoient cette

situation. Même si vous n’avez assisté à aucun cours, il sera diffi cile de vous faire rembourser. Attention aux contrats signés sur plusieurs années, ils peuvent vous lier pendant 3 ou 5 ans. Si vous souhai-tez quitter, il faudra payer !

Les établissements ayant signé un contrat avec l’état sont soumis à des contrôles et notamment les diplômes qu’ils délivrent peuvent être agréés par l’état pour conférer le grade de licence ou de master. Si les cours ne sont pas au niveau ou que certains enseignements ne sont pas assurés, il est possible que leur agrément leur soit retiré après une inspection, mais rien de plus.

En revanche, il n’y a pas de contrôle sur les établissements dits «  hors-contrat  » qui n’ont pas signé de convention avec l’état. Ils peuvent éventuellement vous le faire croire par des mentions trompeuses dans leurs publicités mais ils ne peuvent vous délivrer de diplômes Licence ou Master. La DGCCRF – Direction Générale de la Concurrence, de la

Consommation et de la Répression des Fraudes – se chargera de faire retirer les mentions trompeuses.

Une solution : le médiateur

de l’éducation nationale.

Le médiateur de l’éducation natio-nale est là pour vous renseigner et éventuellement vous aider en cas de litige avec un établissement. Son assistance est complètement gratuite. Si l’affaire est recevable, il se rapproche de l’autorité respon-sable de la décision contestée pour rechercher, par le dialogue, une solution au litige.

Le médiateur ne peut pas non plus être sollicité pour obtenir des renseignements ou des conseils, par exemple sur la qualité de l’en-seignement dispensé par un lycée ou sur l’intérêt d’une formation. Répondre à ce type de demandes ne relève pas de sa compétence. ■

Marion Grapaud

www.education.gouv.fr

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6 Comptazine - Septembre 2013

Les twittos

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+POURENSAVOIR

DES ÉTABLISSEMENTS

SANS SCRUPULESLa formation est un organe vital de la société. Il faut sans cesse professionnaliser la nouvelle

génération pour ne pas avoir de carences en compétences dans certains domaines ou régions.

Les besoins économiques du pays

Du point de vue de l’étudiant, la formation doit convenir à ses ambi-tions, ses capacités et son envie.

Du point de vue de l’État, il ne suffi t pas de former des jeunes en masse pour répondre aux besoins des entreprises. Les besoins sont multiples et varient en fonction des technologies, de la démographie et de l’immigration. Ils sont donc diffi ci-lement prévisibles.

En effet, pour éviter les déserts médi-caux ou une pénurie de plombiers, il faut pouvoir déterminer quels seront les besoins de demain. L’État est en partie responsable de ces recherches et de ces analyses. Sché-matiquement, le Ministère du Travail, de l’Emploi, de la formation profes-sionnelle et du Dialogue Social est chargé d’analyser les données statistiques de l’emploi pour prévoir la conjoncture, de former les sala-riés au cours de leur vie active et le Ministère de l’Enseignement Supé-rieur et de la Recherche est chargé d’encourager les établissements et les universités à créer de nouvelles formations préparant aux métiers de demain.

Une étudiante doit payer des frais de scolarité dans un établissement privé alors qu’elle n’y suivra aucun cours.

Mle  C. a étudié pendant quatre ans dans un établissement privé délivrant un diplôme bac +4, en partenariat avec une université publique. La plupart des ensei-gnements sont dispensés par l’établissement privé  ; les cours de droit, qui font partie du cursus, sont eux dispensés par l’univer-sité (les examens correspondants sont également organisés par l’université). Mle C. n’a pas obtenu le diplôme de l’institut : elle doit en effet repasser les examens de droit après avoir échoué aux épreuves de la quatrième année.Pour préparer les unités manquantes, Mle  C. s’est inscrite pour l’année universitaire suivante à l’université. Mle  C. en ayant informé l’établissement privé, celui-ci lui a réclamé le paiement des frais d’inscription et de scola-rité correspondant à cette nouvelle année.

L’établissement considère en effet que Mle  C. ayant pour objectif de se voir délivrer le diplôme de l’établissement en fi n d’année, elle reste nécessairement inscrite dans l’établissement. Mle  C. conteste cette interprétation et fait valoir qu’elle n’aura à suivre aucun cours dans l’établissement puisque les unités manquantes dépendent de l’université.Le médiateur a demandé à Mle C. de lui communiquer le contrat signé. Il a constaté que les dispo-sitions du contrat ne permettaient pas de trancher la question posée par le différend. Il est intervenu auprès de l’établissement en faisant valoir que le contrat était trop imprécis pour fonder la posi-tion de l’établissement. Il a proposé que Mle C. n’ait à régler que des frais d’inscription administrative et attend désormais la réponse de la direction de l’établissement.

Formation

www.aeres-evaluation.fr

Il existe une agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur

@MinistereESR@TwittAeres

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Comptazine - Septembre 2013 7

D’ailleurs, concernant les besoins en administration des entreprises, l’évolution de l’emploi est promet-teuse. L’idée directrice des études du Ministère du Travail porte sur le fait que les métiers administratifs de la secrétaire à l’expert-comptable s’exercent aujourd’hui dans tous les secteurs d’activités et continue-ront encore longtemps. L’emploi progressera ainsi au rythme de la croissance économique et deman-dera toujours plus de techniciens et de cadres.

Les mesures gouvernementales

Côté enseignement, les besoins en formation et les enjeux sont énormes. Les bouleversements à apporter doivent conduire au redressement économique de notre pays. La solu-tion gouvernementale consiste à réunir dans un seul et même texte, par une loi d’orientation, l’enseigne-ment supérieur et la recherche. Les priorités sont axées sur la réussite étudiante, avec l’objectif de 50  % d’étudiants diplômés de l’enseigne-ment supérieur d’ici 2020 et une stratégie de recherche qui concilie l’ambition pour la recherche fonda-mentale et les réponses aux enjeux sociétaux.

Des mesures ont été adoptées, notamment en faveur de la réussite étudiante :

• l’orientation prioritaire des titulaires de bacs professionnels et technologiques, respectivement en S.T.S. et en I.U.T., l’accès des meilleurs bacheliers aux fi lières sélectives ;

• un dispositif «- 3 + 3», pour

assurer un continuum entre le lycée et le post-bac ;

• le décloisonnement des fi lières pour fl uidifi er et construire les parcours de réussite : rapprochement entre classes préparatoires aux grandes écoles, S.T.S. et universités, spécialisation progressive en licence, expérimentation pour diversifi er l’accès aux professions de santé ;

• la simplifi cation des formations et le passage de l’habilitation des formations à l’accréditation des établissements ;

• le numérique comme outil pédagogique ;

• le doublement de l’alternance, l’encadrement des stages étudiants et leur intégration dans des cursus de formation ;

• le renforcement de l’attractivité internationale par des formations en langue étrangère, sous conditions ;

• la reconnaissance du doctorat pour la haute fonction publique.

Elle ne parvient plus à

payer les sommes prévues

par le contrat de deux ans

qu’elle a signé.

Mme S. s’est inscrite aux cours par correspondance de l’insti-tut  X. Sept mois après le début de la formation, Mme  S. a demandé à résilier son contrat pour pouvoir interrompre le versement des sommes dues à l’organisme de formation. Elle explique au médiateur qu’au chômage depuis plusieurs mois et ne parvenant pas à retrouver un emploi, ses ressources sont insuffi santes pour qu’elle puisse continuer à payer le prix de la formation (pour fi nancer cette formation Mme  S. avait pris un crédit, dont elle ne parvenait plus à assurer les échéances).

L’établissement privé a refusé de résilier le contrat et a exigé le paiement des sommes restant à devoir. La formation qu’avait entreprise Mme S. était en effet de deux ans, et le contrat qu’elle avait signé portait sur cette durée.

Malgré l’intervention du média-teur, l’établissement n’a pas modifi é sa position et continue à exiger le paiement des sommes dues.

Elles ne se sont vu délivrer qu’un « titre d’école de commerce » au lieu du diplôme visé par l’État auquel son contrat faisait référence.

Mles B. et T. ont suivi un cursus de deux ans au sein d’une école de commerce privée, délivrant un diplôme de «responsable du déve-loppement commercial  » visé par l’État. Ayant validé au terme de leurs deux années d’étude, la tota-lité des unités d’études nécessaires, elles pensaient se voir remettre le diplôme. Or, l’école ne leur a remis qu’un «  titre  » de «  responsable du

développement commercial  » ne comportant pas le visa de l’État. Leur réclamation auprès de l’école n’a pas abouti, la direction de l’école affi rmant que les étudiantes s’étaient inscrites pour obtenir le titre et non le diplôme. Mles B. et T. contestent l’argumentation de l’école. Elles affi rment que le contrat qu’elles ont signé faisait référence au diplôme visé et non à un simple « titre ».

L L’administration générale des entreprises

Idées-force

L Administration des entreprises : l’évolution de l’emploi de 1985 à 2015

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1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015

L5L6 - Cadres et dirigeantsd'entreprises

L2 - Employés administratifsd'entreprises

L0 - Secrétaires

L1 - Comptables

L4 - Techniciens des servicesadministratifs, comptables etfinanciersL3 - Secrétaires de direction

Page 8: Comptazine Magazine Septembre 2013

8 Comptazine - Septembre 2013

Un établissement privé hors contrat indique sur son site « avoir été rapidement accepté par l’Éducation nationale au regard de ses qualités pédagogiques ».

Mle D. est inscrite dans un établis-sement privé d’enseignement artistique supérieur, qui accueille une cinquantaine d’élèves. Elle se plaint de la qualité des ensei-gnements reçus. Selon elle, les enseignants de l’établissement ne maîtrisent pas les domaines qu’ils sont censés enseigner. S’ils possèdent sans doute des connais-sances livresques, ils se révèlent incapables, explique-t-elle au médiateur, d’assurer l’enseigne-ment pratique et technique. Le médiateur a expliqué à Mle D. que le Ministère de l’Enseigne-ment supérieur n’exerçait pas de contrôle sur les enseignements dispensés par cet établissement

privé hors contrat. Il a cependant constaté que l’établissement faisait fi gurer sur son site Inter-net des mentions manifestement abusives de nature à tromper les personnes s’inscrivant dans l’éta-blissement. Le site indiquait en effet que l’Atelier X « a été rapi-dement accepté par l’Éducation Nationale et déclaré au rectorat de Paris au regard de ses qualités pédagogiques différentes d’un simple programme scolaire ». Le médiateur a saisi le rectorat de Paris qui a demandé à l’établisse-ment de retirer cette mention de son site, ce qui a été fait quelques semaines plus tard.

Il étudie aux États-Unis sur le campus d’une école française de commerce

privée reconnu par le ministère de l’enseignement supérieur français : les

locaux sont en construction et les enseignants en cours de recrutement.

M. G. adresse une réclamation au médiateur. Élève d’une école de commerce privée, il est étudiant depuis plusieurs mois sur le campus d’une antenne de cette école aux États-Unis. Il explique au médiateur que les locaux étant en cours de construction, les cours ont lieu dans des hôtels situés à proximité : les étudiants sont conduits à se dépla-cer en permanence et les salles mises à disposition sont trop petites et inadaptées. Surtout, plusieurs

cours ne sont pas assurés, les ensei-gnants étant encore en cours de recrutement, selon ce qui a été expliqué aux étudiants. Les cours manquants sont remplacés par des conférences préenregistrées. Tout montre que les conditions n’étaient pas encore réunies pour que la formation puisse commencer dès cette année dans des conditions normales.

Pourtant les étudiants ont dû payer un prix, de plusieurs milliers d’eu-

ros. Le médiateur a constaté que l’école privée indiquait sur son site internet qu’elle était « recon-nue par l’État français » qu’elle « acceptait en France les étudiants boursiers » et que son « titre Inter-national Master of Science était certifi é par l’État » et enregistré au niveau I dans le RNCP (Répertoire National des Certifi cations Profes-sionnelles). Il a transmis la réclama-tion de l’étudiant au Ministère de l’Enseignement Supérieur.

Toutes ces bonnes intentions gouver-nementales doivent être suivies par les établissements pour avoir les effets escomptés. Aujourd’hui, les universités, les CFA, les établis-sements privés ou les formations à distance n’ont aucune obligation vis à vis de l’État quant à la gestion de leurs budgets. Pour rappel, la quasi-totalité des universités françaises sont autonomes fi nancièrement. Les avantages sont indéniables dans une logique où les établissements dépassent les intérêts d’une entre-prise classique. En effet, si l’établis-sement recherche l’amélioration de la formation des étudiants avant le profi t, le pari est gagné.

La dérive de certains établissements

Pourtant, tous les établissements ne gèrent pas leurs budgets de la même manière. Certains établisse-ments se considèrent plus comme des entreprises devant générer des profi ts sans se soucier de l’impact économique global. Les formations ainsi dispensées peuvent ne pas correspondre aux besoins des entre-prises et se révéler inutiles pour l’étu-diant comme pour l’État.

Nous avons relevé quelques cas du rapport de la médiatrice de l’Édu-cation Nationale et de l’Enseigne-ment Supérieur, Madame Monique Sassier. Ces cas concrets sont très révélateurs de toutes les pratiques de certaines écoles border-line.

Formation

On y retrouve par exemple, un étudiant qui s’était inscrit après son bac dans une école supérieure privée. Après avoir réglé les frais d’inscription de 6  000  €, il décida qu’il n’irait fi nalement pas à cette école, il en informa cette dernière. Le désistement de l’étudiant étant intervenu dans les délais prévus au contrat, l’école X a accepté de

rembourser la somme versée. Mais elle a décidé de retenir 500 € au lieu des 250 € de frais de dossier prévus dans le contrat. L’école justifi e la rete-nue supplémentaire de 250  euros en expliquant qu’elle correspond au fi nancement d’un stage de mise à niveau au début de l’année, auquel l’étudiant n’a pourtant pas participé.

Page 9: Comptazine Magazine Septembre 2013

Comptazine - Septembre 2013 9

On peut constater après calcul que le budget enseignement est de 4  976,92  € par étudiant à Nantes et de 3  349,15  € à Rennes. Nous avons considéré que la recherche et les coûts s’y rapportant n’étaient pas à prendre en compte dans le calcul de la dépense par étudiant. Pour avoir une échelle de compa-raison, l’école des Mines à Paris a un budget pondéré par an et par élève de 50  360  €, pour HEC, le budget est de 24 000 € et de 7 556 € pour Panthéon-Assas. La mise fi nancière sur chaque étudiant est donc variable du tout au tout selon l’établissement. Pour autant, nous sommes en droit de nous demander si l’argent peut créer des petits génies  ? On rappellera qu’en France, la dépense moyenne

d’éducation par élève ou étudiant est estimée à 8 250 euros en 2011 selon le Ministère de l’Éducation Nationale. Même si l’on peut mettre en doute la proportionnalité entre budget et réussite des étudiants, il est évident que des classes en sureffectifs, des professeurs non-remplacés, des formateurs peu qualifi és ou low-cost et de faibles moyens, conduisent tout droit à l’échec des étudiants.

Nous connaissons maintenant le budget moyen mis en œuvre pour la formation  ; intéressons-nous à une statistique. Toujours dans la moyenne, seul un étudiant sur trois réussit le cursus de licence en trois  ans. De toute évidence, soit le cycle est trop court pour

la majorité des étudiants, soit les capacités d’enseignement mises en œuvre sont trop faibles. Partant de cette réalité statistique, chaque établissement se doit de fournir aux étudiants une préparation aux examens de qualité et non de cher-cher à tout prix à augmenter ses bénéfi ces.

Les établissements devraient avoir l’obligation de détailler leurs charges auprès du grand public.

Les étudiants seraient alors conscients de l’effort fi nancier mis à leur disposition et certaines écoles ne pourraient plus se permettre des formations de qualité hasardeuse. ■ Anne-Laure de Voissières

La corrélation entre budget et réussite

Il me paraissait très intéressant de comparer les budgets de certains établissements entre eux. Pour ces établisse-ments témoin, les budgets des universités de Nantes et de Rennes 2 se découpent comme suit :

Une étudiante pensait recevoir une licence de sciences économiques : elle n’a obtenu qu’un « Bachelor » délivré par un établissement privé.

Mle G. a suivi, avec trente autres étudiants, le cursus de trois années proposé par un établissement d’en-seignement supérieur privé. Ce cursus devait débou-cher sur un « Bachelor européen en management de l’entreprise ». D’autre part, l’établissement ayant passé une convention avec une université publique, les étudiants devaient

se voir délivrer par cette université, une licence de sciences économiques, venant s’ajouter au Bache-lor de l’école. Au terme du cursus de trois ans, Mle G. et les autres étudiants ayant passé avec succès les examens, ont bien reçu le Bachelor. En revanche, l’établissement affirme qu’il n’a jamais été question de leur délivrer une licence.

Poste de dépensesUniversité de Nantes

Montant En %

Enseignement 112 081 977,17 € 37,23 %

Recherche 117 470 823,24 € 39,02 %

Documentation 2 829 896,82 € 0,94 %

Diffusion des savoirs 1 204 211,41 € 0,40 %

Immobilier 25 649 703,08 € 8,52 %

Aides directes & indirectes 812 842,70 € 0,27 %

Vie étudiante et santé des étudiants

1 023 579,70 € 0,34 %

Pilotage 32 995 392,69 € 10,96 %

Dépenses non décaissables 7 014 531,47 € 2,33 %

Total 301 082 958,29 € 100 %

Poste de dépensesUniversité de Rennes 2

Montant En %

Enseignement 39 851 568,00 € 39,79 %

Recherche 24 865 296,00 € 24,83 %

Documentation 5 441 959,00 € 5,43 %

Diffusion des savoirs 2 524 240,00 € 2,52 %

Immobilier 7 002 682,00 € 6,99 %

Aides directes & indirectes 211 077,00 € 0,21 %

Vie étudiante et santé des étudiants

1 036 034,00 € 1,03 %

Pilotage 13 797 560,00 € 13,78 %

Dépenses non décaissables 5 416 720,00 € 5,41 %

Total 100 147 136,00 € 100 %

Elle découvre que son diplôme

n’offre pas le débouché

professionnel attendu.

Mle M. a fait appel à la médiation. Elle a

suivi une scolarité de trois années dans un

établissement privé délivrant un diplôme

d’aide-soignant de santé vétérinaire. Alors

que l’établissement avait affi rmé aux élèves

que les débouchés professionnels étaient

assurés, Mle M. ne parvient pas à trouver un

emploi dans sa région. Les employeurs lui

indiquent que le diplôme qu’elle possède

a une valeur bien moindre que le diplôme

d’État correspondant. La scolarité de

Mle M. a coûté à ses parents la somme de

12 000 euros (3 000 euros la première année

et 4 500 euros les deux années suivantes).

Page 10: Comptazine Magazine Septembre 2013

Dossier

10 Comptazine - Septembre 2013

Sécurité sociale, mutuelles étudiantes

SÉCURITÉ SOCIALE, SÉCURITÉ SOCIALE, MUTUELLES ÉTUDIANTESMUTUELLES ÉTUDIANTES

Comme chaque année à l’inscription pour les études supérieures, vous allez voir ou revoir

les stands des mutuelles étudiantes avec leurs vendeurs qui vous supplient d’adhérer, et

vous poursuivent sur tout le parcours d’inscription pour que vous cochiez la « bonne case ».

Alors, combien ça coûte et est-ce obligatoire ? A quoi servent-elles ? LMDE ou une de ses

concurrentes ? Quelle est la meilleure ?

Qui est concerné ?

En théorie, si vous vous inscrivez dans un établissement d’enseigne-ment supérieur, et si vous avez entre 16 ans et 28 ans, vous êtes concerné.

Mais, bien entendu, la bureaucra-tie française est ainsi faite que sur les 2,3  millions d’étudiants, environ 500 000 n’ont pas à s’inscrire auprès d’une sécu étudiante. Ces cas d’ex-clusions vous concernent si :

• vous avez entre 16 et 19 ans et vos parents relèvent d’un régime spécifi que : travailleurs non salariés, militaires, fonctionnaires internationaux, membres de l’Assemblée Nationale, EDF, Opéra, etc.

• et là quel que soit votre âge : un de vos parents est agent de la SNCF,

• vous êtes assuré à titre personnel en qualité de salarié : les salariés sont affi liés au régime dit « général » où la cotisation est prélevée directement sur le salaire : faites bien attention ! Dans ce cas, il faut à tout prix éviter les périodes pour lesquelles vous n’êtes dans aucun régime de sécurité sociale : 60 heures par mois de travail ou 120 heures par trimestre,

• ou vous êtes marié à un salarié et dépendez de lui ou d’elle.

Vous dépendez donc de la profes-sion de vos parents, ou de votre conjoint, merci pour l’autonomisa-tion et l’égalité entre tous.

Sécurité sociale ou mutuelle : quelle est la différence ?

Pour la plupart d’entre vous, vous devez donc sortir de l’ombre protectrice de vos parents et vous confronter au soleil brûlant de la compréhension du système social et de la paperasse.

Donc, les premiers pas indépen-dants dans le système se font face à ces organismes de Sécurité Sociale étudiants, et ils sont rudes car la confusion règne.

Ce qu’on appelle « mutuelle étudiante » recouvre deux entités tout à fait distinctes qu’il ne faut absolument pas confondre :

• La sécurité sociale, qui est obligatoire,

• La mutuelle, ou complémentaire santé, qui est facultative.

Le centre de sécurité socialeOn va vous demander de choisir entre deux centres, et seulement deux :

• soit la LMDE, présente partout sur le territoire,

• soit sa concurrente régionale : SMEREP, SMEBA, VITTAVI, SMECO, MEP, MGEL, SMEREB, SMERRA, SMENO, SMERAG.

Le centre de Sécurité Sociale que vous choisirez – LMDE ou votre mutuelle régionale – ne fait que remplacer la sécurité sociale de vos parents : rien de plus.

La sécurité sociale est un système d’assurance collectif obligatoire : contre une cotisation que vous payez à l’État, vous avez le droit au remboursement d’une partie de vos frais médicaux (consultations médecins, médicaments, hospi-talisation par exemple). Le droit à la sécurité sociale est le même pour toute la population, étudiants compris : quel que soit le centre de sécurité sociale que vous allez choi-sir (LMDE ou concurrent régional), les remboursements seront équiva-lents. Ce sont les remboursements de la sécurité sociale dont on trouve les détails sur le site ameli.fr, onglet « ce que vous serez remboursé ». Donc pour cette partie obligatoire, vous ne faites que choisir un centre de traitement de vos rembourse-ments !

En réalité, pour cette partie, les « mutuelles étudiantes » ne sont que des intermédiaires qui refacturent entièrement à la Caisse Natio-nale d’Assurance Maladie les frais qu’elles vous remboursent.

Par exemple, pour une consulta-tion chez le médecin généraliste à 23 euros, la sécurité sociale vous rembourse 70 %, soit 16,10 euros, moins 1 euro pour votre aimable participation : ainsi, 15,1 euros vous seront effectivement versés sur votre compte bancaire. La Sécurité Sociale ne vous remboursera rien de plus. Si votre médecin pratique en plus des dépassements d’hono-raires, par exemple si la consultation

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Sécurité sociale, mutuelles étudiantes

11Comptazine - Septembre 2013

vous coûte 30 euros : c’est à vous de payer les 30 – 15,1 = 14,90 euros de différence. Sauf si vous avez éventuellement une mutuelle qui prend en charge les différences.

La mutuelle, et bien d’autres choses encore.Ce que cherche à vous vendre la LMDE ou les mutuelles étudiantes régionales c’est un ensemble de prestations facultatives, en plus des 211 euros que vous avez payés pour votre sécurité sociale. C’est là que la confusion survient. Ces organismes étudiants ont à la fois une mission de service public (le traitement de vos dossiers de sécurité sociale) et des objectifs commerciaux lucratifs notamment en vendant des complémentaires santé. Vous n’êtes en aucun cas obligé de payer pour quelque pres-tation supplémentaire que ce soit !

Bien que la population étudiante soit dans son ensemble en bonne santé, il faut bien reconnaître que parfois les remboursements de la Sécurité Sociale sont faibles, ou inadaptés à votre situation : les lunettes, les soins dentaires ou les séjours à l’hôpital sont particulièrement mal remboursés.

Par exemple, pour les lunettes :

• le remboursement de la monture de la sécurité sociale est de 60 %… sur la base d’un tarif de 2,84 euros ! La Sécu vous rembourse donc effectivement 60 % x 2,84 euros = 1,70 euros pour votre monture ;

• les verres ne sont pas bien mieux lotis : 60 % x 24,54 = 14,72 euros de remboursement.

Soit un remboursement total maxi-mum de : 14,72 + 2,84 = 17,56 euros pour vos lunettes !

Il est donc parfois utile d’avoir une mutuelle qui peut venir compléter certaines prestations, mais rien ne vous oblige à choisir une mutuelle « étudiante ». Alors vous n’avez que deux options pour votre sécu-rité sociale, pour des prestations complémentaires vous n’avez qu’à faire votre choix : MMA, Allianz, Direct Assurance, Groupama, MNH… ou n’importe quel autre prestataire, à vous de comparer !

Et combien ça coûte ?

La sécurité sociale obligatoire.Pour adhérer à la sécurité sociale étudiante obligatoire : ce sont les fameux 211 euros qu’on vous demande de régler à l’inscription, et ce, pour l’année entière.

Auparavant, vous étiez couvert par le biais de vos parents, mainte-nant vous devez payer votre droit de bénéfi cier des prestations de la sécurité sociale, mais comme vous n’avez pas encore de revenus (en dehors des étudiants salariés qui ne sont pas concernés par la sécu-rité sociale étudiante), on vous fait payer un prix forfaitaire pour que vous puissiez bénéfi cier d’un an de sécurité sociale.

Là encore, le fait que vous choisis-siez LMDE ou l’autre, n’aura aucune conséquence : vous paierez toujours 211 euros. D’ailleurs ces 211 euros ne vont pas dans la poche de la mutuelle étudiante, mais bien dans celle de l’État, puisque c’est l’URSSAF qui les perçoit – Union de Recouvre-ment des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales : l’organisme chargé de collecter l’ensemble des charges sociales.

La mutuelle, ou assurance complémentaire santé, facultative.Entre 5 et 35 euros par mois, tout dépend des prestations que vous souhaitez, et du prix que vous pouvez y mettre. Les formules sont très nombreuses, il faut aller regar-der chez les mutuelles et assu-reurs, car les différences sont très importantes. Sur le segment des mutuelles à tarif très bas (entre 5 et 10 euros), les mutuelles étudiantes sont compétitives car les assureurs et complémentaires traditionnels ont du mal à descendre sous les 12 euros par mois. En revanche, pour les prestations un peu plus complètes (25 euros par mois), les prestations fournies par les assureurs et complémentaires traditionnels (Direct assurance, MMA, GROU-PAMA, ALLIANZ, SWISSLIFE, MNH…) sont bien meilleures.

Pour 5 euros par mois, vous allez avoir la prise en charge à 100 % de la consultation chez le médecin et le remboursement des médica-ments courants en totalité (c’est à dire que votre mutuelle va prendre en charge la différence entre ce

que rembourse la Sécurité Sociale et le prix), mais rien sur l’optique ou le dentaire.

Pour 30 euros par mois, vous pouvez avoir en plus jusqu’à 250 euros de monture et verres, 300 euros de prothèse dentaire, et un rembour-sement total de tous les médica-ments par exemple.

Nous vous conseillons vivement de consulter les tableaux comparatifs que l’UFC QUE CHOISIR a réalisés en septembre 2012.

Aujourd’hui les « mutuelles étudiantes » vous proposent de nombreux autres produits à but lucratif : assurances, prestations bancaires… : celles-ci peuvent être intéressantes, mais ne sont en aucun cas obligatoires.

Le Lexique

Affi lié : personne qui cotise à une

Sécu.

Adhérent : personne qui cotise à une

mutuelle.

Cotisation Sécurité sociale : somme

payée par l’assuré pour avoir droit

aux remboursements de la Sécurité

Sociale.

Dépassement d’honoraires : prix

d’un acte médical supérieur au tarif

conventionné pris en charge par la

Sécurité Sociale.

Taux conventionnel : taux de rembour-

sement fi xé par la Sécurité Sociale

pour chaque acte médical.

Ticket modérateur ou part complé-mentaire : part non remboursée qui

reste à votre charge ou à celle de

votre mutuelle.

Page 12: Comptazine Magazine Septembre 2013

Dossier

12 Comptazine - Septembre 2013

Sécurité sociale, mutuelles étudiantes

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EN SAVOIR PLUS

A quoi servent les mutuelles étudiantes et sont-elles effi caces ?

Et bien, la « sécu étudiante » est une spéci-fi cité française qui n’a aucun équivalent dans le monde, et qui pourrait bien dispa-raître. Du Sénat à la Cour des Comptes, en passant par l’UFC QUE CHOISIR, plusieurs institutions dénoncent l’inutilité de ces orga-nismes de gestion étudiants qui ont des frais de fonctionnement exorbitants et sont des organes fi nanceurs des syndicats étudiants.

Il semblerait que ces mutuelles étudiantes soient devenues bien moins effi caces que les Caisses Primaires d’Assurance Maladie qui gèrent la sécurité sociale pour pratique-ment tout le reste de la population.

Le rapport de la Cour des Comptes pointe que la LMDE est loin de pouvoir répondre à tous les appels (1 sur 14 selon la Cour des comptes, mais la LMDE estime qu’après une situation exceptionnelle, elle est en mesure de répondre à un appel sur deux désormais) et qu’en février 2013, plus de 200  000  courriers restaient en attente de traitement.

En ce qui concerne leur mission de service public, la partie «  sécurité sociale  », les mutuelles étudiantes sont défi cientes : neufs mois après l’inscription, 10 % des étudiants n’avaient toujours pas reçu leur carte vitale (qui permet l’envoi par le médecin ou l’or-ganisme médical de la feuille de soins et de la demande de remboursement élec-tronique instantanément).

Le rapport de la Cour des Comptes indique que «  les mutuelles étudiantes paraissent signifi cativement moins productives que les caisses primaires ». Les frais de gestion sont trois fois plus importants dans les mutuelles étudiantes qu’au sein de l’assurance mala-die : 13,7 % de frais (93 millions d’euros de frais de gestion en 2011 pour les mutuelles étudiantes pour 681 millions de prestations versées) contre 4,5  % de frais de gestion pour l’assurance maladie.

La suppression de ce régime particulier et de ces mutuelles étudiantes, et le ratta-chement des étudiants au régime général, permettrait d’économiser 69 millions d’eu-ros tout en améliorant le service rendu aux étudiants estime la Cour des Comptes. ■

Jean-François Muller

L’HISTOIRE DE LA SÉCURITÉ SOCIALE ÉTUDIANTE.Jusqu’en 1948, les enfants étaient couverts par leur parents jusqu’à 16 ans, et par dérogations jusqu’à 20 ans s’ils poursuivaient leurs études. La création de ces organismes de sécurité sociale étudiants a permis dès 1948, d’étendre la sécurité sociale aux étudiants jusqu’à 26 ans. Les régimes de protection sociale se sont d’ailleurs progressivement étendus à toute la population et seule la France compte désormais un statut social étudiant particulier.

Les sites à consulter

service-Public.fr : Sécurité sociale étudiante

Un étudiant inscrit dans un établis-

sement de l’enseignement supé-

rieur doit obligatoirement s’affi lier

au régime étudiant de la Sécurité

sociale, sauf exceptions. Les condi-

tions d’affi liation varient selon la

situation personnelle de l’étudiant

(âge, activité salariée, profession

des parents,...).

ameli.fr : Combien serez-vous

remboursé ?

Médicaments, lunettes, hospi-

talisation ou consultations chez

un professionnel de santé  ? Ces

prestations ont un prix. À quel taux

serez-vous remboursé ?

Page 13: Comptazine Magazine Septembre 2013

Comptazine - Septembre 2013 13CoCoCoCoCoCoCoCoCCCCCooCoCoCCoCCoC mpmpmpmmpmmmmmppptatatatatatataatatatatatatataataaataaaatazzzzziziziziiziizizizizzizzzizzizz nnenneneneneneneeneeeneeeeeenee ------ SSSS- SeSeSeSeSeSeSeSSSeSSSeSeSeeeSeeptptptptptptptpptptpptptptppptptttp emememememememememmmbrbrbrbrbrbrbbrbrbbreee e e e eee ee e ee eeee 202020202020202020202002002020220133131313131313133131311 131313131313131311

Sorties ciné

Cinéma : RiddickSortie le 18 septembre 2013, Genre : Science fi ction , Action

Synopsis  : Riddick a été laissé pour mort sur une planète brûlée qui semble exempte de toute vie. Pour-tant, il se retrouve rapidement obligé de lutter pour sa survie contre des prédateurs aliens plus mortels que tous les humains qu’il a affrontés au cours de sa vie. Il trouve un refuge précaire dans une ancienne gare de transit interstellaire désaffectée. La seule façon pour lui de s’en tirer, est d’activer une balise d’urgence et d’alerter les mercenaires et autres chasseurs de primes qui se ruent vers la planète à la recherche de leur proie.

0:00 / 2:27

Bande Annonce : Riddick

0:00 / 2:32

Bande Annonce : No Pain No GainCinéma : No Pain No GainSortie le 11 septembre 2013, Genre : Comédie , Action , Drame

Synopsis : A Miami, Daniel Lugo, coach sportif, ferait n’importe quoi pour vivre le « rêve américain » et s’offrir maisons de luxe, voitures de course et fi lles de rêve… Avec deux complices, il dresse un plan simple et (presque) parfait  : enlever un de ses plus riches clients et… lui voler sa vie. No Pain No Gain s’inspire de l’histoire incroyable mais vraie de ces trois kidnappeurs amateurs embarqués dans une série d’actes criminels qui dégénèrent rapidement… Rien ne se déroule jamais comme prévu.

Cinéma : Runner, RunnerSortie le 25 septembre 2013, Genre : Thriller, Drame

Ivan prend Richie sous son aile et l’amène à intégrer son business. Sentant grandir le danger et réalisant les ambitions démesurées de son boss, Richie va tenter de renverser la donne en sa faveur.

Synopsis  : Richie, étudiant à Princeton, joue au poker en ligne pour payer ses frais de scolarité. Lorsqu’il se retrouve ruiné, et persuadé d’avoir été arnaqué, il décide de retrouver la trace d’Ivan Block, le créa-teur du site.

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14 Comptazine - Septembre 2013

Jeux Vidéo ✚ ■ ▲ ●

GTA V Sortie le 17 septembre 2013

GTA 5 est le nouvel épisode de la célèbre série de Rockstar Games. L’histoire du jeu se déroulera à Los Santos, une ville inspirée de Los Angeles et l’on pourra visiblement incar-ner plusieurs personnages. La particularité de GTA V, c’est de proposer 3 personnages avec lesquels il sera possible de jouer. Michael, Franklin et Trevor sont donc les héros du jeu et le joueur pourra switcher d’une personne à une autre sans le moindre souci. 0:00 / 4:52

Trailer : GTA 5

FIFA 14

Sortie le 27 septembre 2013

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0:00 / 1:57

Trailer : FIFA 14

Ce nouvel opus marque un tournant puisqu’il sera proposé sur les consoles Next-Gen. Vous pourrez revivre toute l’authenticité d’un match de football dans FIFA 14 d’EA SPORTS et marquer des buts extra-ordinaires. Grâce à l’une des nouveautés de FIFA 14 - les Frappes pures - et à la nouvelle physique du ballon, chaque tir devient criant de vérité et chaque frappe imparable, apporte une satisfaction sans égal.

« FIFA 14 sera à l’image des plus grands matchs de football où tout part du milieu de terrain. Les rencontres gagneront en intensité au fur et à mesure de l’enchaînement des occasions de but et la fi nition garantira des exploits incroyables », déclare David Rutter, producteur exécutif de FIFA 14. « Avec FIFA 14, vous serez récompensé de vos efforts et vos plus belles réalisations seront époustoufl antes. »

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Comptazine - Septembre 2013 15Comptazine - S- Septembre 2013 15

Toutes les solutions sont sur www.comptazine.fr/solutions-des-jeux

Divertissements

EnigmeChan passait chaque jour 3 fois la frontière avec son âne, chargé de deux sacoches pleines de cailloux ordinaires.

Le douanier le fouillait systématiquement et ne comprenait pas pourquoi Chan s’enrichissait chaque jour un peu plus.

Il était certain qu’il faisait du trafi c...

Mais de quoi ?

Sudoku Facile grille n° 56

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n g

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n°5

6 s

ur

co

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tazi

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So

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n g

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n°5

7 s

ur

co

mp

tazi

ne

.fr

Sudoku Moyen grille n° 57

Festival de Marionnettes

Fondé en 1961, le Festival Mondial des

Théâtres de Marionnettes est la référence

internationale et le rendez-vous incontour-

nable du monde des Arts de la Marionnette.

Durant 10 jours, le Festival Mondial des

Théâtres de Marionnettes organise près

de 200 spectacles in et off, des spectacles

de rue, des rencontres, des expositions, et

d’autres festivités. Les techniques présen-

tées vont du traditionnel avec les marion-

nettes à gaines et à fi l, aux innovations plus

contemporaines en passant par les marion-

nettes portées et le théâtre d’ombre.

Les Journées du Patrimoine

14 et 15 septembre 2013.Ces journées témoignent de l’intérêt des Français pour l’histoire des lieux et de l’art.

Associant de multiples initiatives, les Jour-nées Européennes du Patrimoine sont l’occasion de découvrir des édifi ces publics (Palais de l’Élysée, Sénat, ministères, ambas-sades, préfectures, mairies, mais aussi théâtres, hôpitaux, écoles ou gymnases) et privés (villas, châteaux, usines) qui ouvrent exceptionnellement leurs portes. L’ensemble de ces monuments, auxquels s’ajoutent les monuments régulièrement ouverts au public, proposent pour l’événe-ment, des manifestations : visites guidées, démonstrations de savoir-faire, concerts, représentations théâtrales, circuits à thème.

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