l'intercom magazine - mars 2013

LONDRES

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L’INTER [COM]MAGAZ INEAv ril 2012 - Vo l um e 4 - N o 8

OLYMPIQUES 2012OLYMPIQUES 2012

SUPERSTITIONSSUPERSTITIONS

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Athlètes à surveiller , retombées, infrastructures. . .

Tout ce qu' il faut savoir !

Croyances aux origines étonnantes

Dossier spécial Comment s’habiller pour

avoir le style typiquement « cabane à sucre »?

+ Quelles activités faire avec un petit budget?

2 INTERCOM MAGAZINE - mars 2013

Rédactrice en chefRaphaëlle Savard-Moisan

RédactionLuis Dion-Dussault

Andréane Lespérance

Stéphanie Lavoie

Marc-Antoine Paquin

Raphaëlle Savard-Moisan

RévisionRaphaëlle Savard-Moisan

Carol-Ann Percival

Conception graphiqueCarol-Ann Percival

Vice-président aux communications à l’AÉCPULArnaud Bourassa-Francoeur

L’Intercom magazine est une revue

conçue et réalisée par les étudiants en

Communication publique de l’Université

Laval

INTERCOM MAGAZINE - mars 2013 3

[SOMMAIRE]

Mot de la RÉDAC 4

Dossier [ spécial ] 5

Sorties pour changer d'air 6

Une pause gourmande 8

D'hier à aujourd'hui 9

Quoi lire ? 10

Chroniques 12

Musique [ Réconfort et mélancolie ] 12

Cinéma [ Un film surévalué ? ] 14

Salon des communications 15


[MOT DE LA RÉDAC]

Raphaëlle Savard-MoisanRédactrice en chef

ENFIN!

Alors que certains le trouvent laid et que d’autres le qualifie d’«agace», j’ai toujours adoré le printemps. J’adore défier le dicton « en avril, ne te découvre pas d’un fil.» J’ai un malin plaisir à regarder pousser l’été, entre deux éternuements calmés par de précieuses pilules Réactine. Mais surtout, j’adore le sentiment de fierté qui émane des premiers chanceux à s’assoir sur une terrasse, qui semblent toujours célébrer le départ de l’hiver, et le fait qu’encore une fois, nous avons traversé ce périple trop long, trop froid, trop glissant et trop blanc.

Faites donc comme moi et ayez le cœur léger ce printemps. Ayez envie de tomber en amour comme dans les films et de partager un breuvage glacé, une petite laine sur le dos. Comptez les dodos avant l’arrivée de l’été avec l’excitation d’un enfant avant noël. Profitez de chaque rayon de soleil comme un gourmand d’une pointe de gâteau. Regardez fondre les derniers bancs de neige bruns avec la passion d’un étudiant qui voit la fin de sa session arriver à grands pas.


Trouvez l’essentiel pour votre

relâche : les rédacteurs de l’Intercom

vous proposent des activités pour

tous les budgets et tous les goûts !

Que vous soyez plus de type plein

air, urbain ou même fan de mode, le

dossier spécial du mois de mars est

pour vous !

SPÉCIALDossier

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Andréane Lespé[email protected]

À travers vos quelques heures d’études ou de réalisation de travaux, je vous suggère quelques activités extérieures qui mettront de la joie dans cette fin d’hiver et qui vous procureront le senti-ment de semblant de vacances voire même de retour en enfance!

L’activité typique de la semaine de relâche est sans contredit la cabane à sucre ! Quoi de mieux que de se vêtir en bucheron, mettre sa chemise à carreaux, ses bottes et son chapeau de poil ? Plusieurs emplacements de cabanes à sucre se situent aux alentours de la ville de Québec. Une petite recherche Internet pour trouver celle qui vous convient et le tour est joué. Profitez-en pour vous détendre entre amis et faire le plein de sucre pour le reste de l’année !

Pour les amateurs de ski alpin ou de planche à neige, je vous suggère de rassembler plaisir et bonne cause. Le défi ski 12 h Leucan se tiendra le

16 mars prochain à la station touristique Stoneham. Le concept est simple : vous créez une équipe, vous amassez minimum 500 dollars pour les enfants atteints du cancer et vous profitez du mont durant 12 heures, soit de midi à minuit! Vous pouvez également profiter d’autres stations de ski comme le Mont Sainte-Anne ou Le Relais qui offrent égale-ment différentes activités durant le mois de mars !

Pour mes collègues aventuriers, je vous suggère une excursion en kayak hivernale dans Charle-voix. Soyez les premiers — et seuls — à pagayer sur les eaux froides et tranquilles ! L’excursion est d’environ 3 h 30 et elle n’est cependant offerte que durant les fins de semaine entre février et avril. Il faut bien entendu réserver sa place et le tout est supervisé par un guide. Les prêts de vêtements et d’équipements adéquats sont inclus dans le prix du forfait. Charlevoix est de toute beauté, même en hiver. Amusez-vous bien !

Sorties pour changer d'airLa neige commence à être moins prédominante sur les terrains et les trottoirs. Elle se transforme désormais en bouette brune-grise et la température se réchauffe peu à peu. Ce sera bientôt le print-emps, mais ce sera aussi et surtout la semaine de lecture: une courte semaine de libération quasi-totale au plein cœur de la session universitaire !


Vous êtes plus du genre plein air relax ? Vous pouvez toujours louer un chalet avec vos amis à la forêt Montmorency. Plusieurs types de chalets sont offerts pour ceux qui aiment la tranquillité du bois, mais avec certaines commodités. Vous voulez profiter de ces quelques jours de vacances pour vous couper du monde ? Pas de problème, certains chalets offrent des commodités considérablement rustiques — lire ici sans électricité —. Ski de fond, raquette, patinage et plusieurs autres activités exté-rieures vous attendent. Bref, facile de trouver son bonheur dans la forêt Montmorency !

Puis, il y a les activités urbaines. Vous n’êtes pas du genre à « triper » dans une forêt et dans la neige jusqu’au cou? J’ai tout de même une solu-tion pour vous! Que diriez-vous de profiter d’une soirée dans un spa avec une vue sur Québec !

Le SkySpa situé sur le boulevard Laurier est tout à fait pour vous ! Une petite soirée relax entre amis à profiter de la piscine sur le toit, pourquoi pas ?

Si aucune des activités suggérées ne vous plaît ou vous préférez ne pas trop dépenser pendant la semaine de mi-session, vous pouvez toujours créer un événement de glissade en Crazy-Carpet, 3 Skis ou glissade en tube avec vos amis. En effet, pour quelques dollars, vous pouvez profiter du Centre de glisse Myrand ! Peu dispendieux, sans organisa-tion et c’est un retour en enfance garanti !

Cependant, si vous n’aimez pas la neige et les quelques dernières journées de froid de l’hiver, je ne peux rien faire de plus pour vous. Un voyage dans le sud pour se faire griller la « couenne », peut-être ?


Raphaëlle [email protected]

Définitivement, la semaine de lecture a été trop courte et le retour à la réalité universitaire nous laisse un goût amer en bouche. Notre horaire va tranquillement recommencer à être chargé et, trop rapidement, nous allons devoir boire des litres de caféine pour survivre à notre «to-do» liste. En attendant le moment fatidique de la fin de session, je vous propose des suggestions de sorties pour vous évader de vos livres, mais aussi pour remplacer ce goût amer de manque de temps par de petits plats bons en bouche.

Pour boire un verre ou déguster un dessertLe cercle 228 rue Saint-Joseph, Québec

L’établissement n’a plus à fournir de preuve. On aime : aller boire un verre, mangez leurs fameux churros, le fait que le menu change constam-ment au gré des saisons, mais surtout l’ambiance décontractée qui change des autres restaurants de la vieille capitale. Le rapport qualité-prix est très honnête, puisque rares sont les déceptions au cercle.

Pour une soirée bien arroséeLes Délices d’Ariana, 102 Boulevard René-Lesvesque

Dans la catégorie apportez votre vin, Les Délices d’Ariana amène un vent de fraîcheur qui n’est pas de trop. Mention spéciale à leur poulet au beurre (à prendre impérativement accompagné de pain nan) et à l’ambiance bollywood. Même si les prix sont un peu plus élevés que dans les tradition-nels apportez votre vin asiatique, la nourriture est excellente et assouvit les pulsions indiennes ! À essayer

Un brunch pas comme les autresLe clocher Penché, 203 Rue Saint-Joseph Est

Pour moi, le Clocher Penché, c’est le baume de bonheur sur mes semaines trop chargées. J’irais même jusqu’à dire que les brunchs du dimanche incarnent le réconfort et l’amour. Mais atten-tion : si vous avez une furieuse rage de bacon et de «tites» patates, vous êtes mieux d’aller chez Cora. Au Clocher Penché, on revisite les clas-siques du déjeuner et on innove avec des plats comme le boudin matinal. Les prix sont plus élevés qu’ailleurs, mais l’ambiance bistro va vous charmer et vous faire oublier la facture.

Un 2 pour 1 alléchantCafé Sirroco, 64 boulevard René-Lesvesque Ouest

Il y a vraiment beaucoup de raisons d’essayer le Café Sirroco. Premièrement, la terrasse estivale donne une vue impressionnante sur le bour-donnement de la rue Cartier. Ensuite, le restau-rant offre une promotion deux pour un sur les tartares et les pâtes après 21 heures à TOUS les jours. Oui, deux pour un comme dans payez une assiette et obtenez l’autre gratuitement. La diver-sité de cocktails et les tapas à 1$ sont également de bonnes raisons d’aller visiter leur terrasse urbaine.

La pointe de tarte de ta vieCochon dingue, 46 Boulevard Champlain Québec

Ici, je ne parlerai pas de leur menu déjeuner, dîner ou souper. Je ne parlerai pas de leurs plats classiques ni de l’ambiance du restaurant. Ce trop court paragraphe est dédié à une tarte fromagée, fruitée et croustillante : la tarte surprise du Cochon Dingue. Elle vaut tous les détours du monde, et est encore meilleure accompagnée d’un bol de café au lait. Point final.

Bon Appétit !

Une pause gourmande


Stéphanie [email protected]

Les vêtements traditionnels québécois sont, pour la plupart, associés aux froids hivers de nos régions. Les colons venus s’installer au Québec n’étaient pas très riches. La majorité des vêtements étaient fabriqués avec des tissus importés de France ou des peaux d’animaux. Ces habits étaient conçus à la maison. Seuls les plus riches pouvaient s’acheter des vêtements. Le feutre, la laine et la fourrure étaient les textiles les plus populaires à cette époque.

Les vêtements traditionnels se composent d’abord d’un long manteau chaud. On l’appelle « capot » parce qu’il comporte un grand capuchon pour protéger la tête du froid. Souvent fabriquée de laine et de lin, cette étoffe protégeait des pires tempêtes. Pour fermer ce manteau, on utilisait une ceinture fléchée attachée autour de la taille. Le terme fléché vient du motif tressé dans de la laine colorée. Le rouge étant souvent dominant, la ceinture peut également avoir des teintes vertes, bleues, jaunes et même rosées. Elle est d’une largeur de 15 à 25 cm.

À cela, on ajoute un foulard nommé « crémone » pour les hommes et « nuage » pour les femmes. Des mitaines et une grosse tuque en laine complètent l’habit d’hiver. Aux pieds, les Anciens-Canadiens portaient des bottes, ou plutôt des mocassins indiens, faits de cuire d’orignal. On retrouvait aussi des « bottines françaises », chaussures à semelles importées de France. La chemise de bûcheron est aussi un vêtement typique. Elle est le plus souvent confectionnée en flanelle rouge avec des motifs à carreaux.

Pour recréer l’habit traditionnel québécois lors d’une sortie à la cabane à sucre ou tout simple-ment pour se garder au chaud, voici quelques astuces. On s’inspire du Survenant, du Bonhomme Carnaval et de l’émission Les belles histoires des pays d’en haut.

La ceinture fléchée est encore un « must » pendant le Carnaval de Québec. On la choisit très colorée. Elle se porte aussi bien par dessus un manteau qu’avec une chemise. Pour les hommes, on ajoute des bretelles pour tenir son pantalon de toile. Pour se garder au chaud, les accessoires en fourrure recyclée ou en fausse fourrure sont chics tout en étant des plus traditionnels. Justement, la marque québécoise Éco Griffe se spécialise dans les vête-ments de fourrure recyclée. Leur site web regorge de beaux produits à découvrir sur ecogriffe.com.

De plus, on se chausse de bottes Sorel. Bien qu’elles ne viennent pas de la ville du même nom, ces bottes donnent une allure hivernale et gardent les pieds au chaud. Elles sont conçues au Canada pour les jours les plus froids. Certains de leurs modèles sont inspirés des mocassins indiens.

D’hier à aujourd’huiQuand on pense aux vêtements traditionnels du Québec, on pense inévitablement à tous ces hab-its hivernaux. Découvrez ces costumes typiques et leur origine. De plus, trouvez comment porter ces tenues traditionnelles adaptées à la mode d’aujourd’hui.


Andréane Lespé[email protected]

Fâché Noir – Stéphane Dompierre

Le recueil de chroniques Fâché noir a paru au début du mois de février. L’écrivain, Stéphane Dompierre, signe ce recueil rempli d’humour noir et de cynisme. Il est entre autres, fâché noir contre les chats, les guichets automatiques, les photos de voyage sur Facebook, les expressions toutes faites et, mon coup de cœur, les tatouages ! Le recueil contient environ 50 chroniques dans lesquelles l’écrivain se fâche contre les petits moments du quotidien, les situations bizarres ou les choses contre lesquelles personne ne semble vraiment se fâcher. Bref, une lecture facile et agréable qui occupera un de vos après-midi de vacances. Vous pouvez lire Stéphane Dompierre dans sa chronique hebdomadaire sur Yahoo ! Québec et vous pouvez également vous procurer l’un de ses nombreux et excellents romans dans toute bonne librairie (un petit pas pour l’homme, Mal élevé, Corax.)

La liste de mes envies – Grégoire Delacourt

Je sais que je vais aimer un livre à la dédicace ou aux premières lignes. Delacourt a su m’accrocher dès le début avec cette citation de Françoise Leroy, «Toutes les peines sont permises, toutes les peines sont conseillées ; il n’est que d’aller, il n’est que d’aimer». Dans ce roman, l’écrivain se met dans la peau d’une femme qui est tout ce qui a de plus normale. Elle n’est pas plus jolie qu’une autre, ni plus intéressante ou intelligente. Un jour, cette femme gagne à la loterie ; elle ne le dit à personne, pas même à son mari et n’encaisse même pas le chèque. Elle le cache au fond de sa garde-robe en espérant que rien ne change dans son monde. Elle dresse ensuite 2 listes : une liste de ses besoins et une de ses envies. Un roman tout beau, char-mant et très court qui dresse un portrait simple du bonheur. Pour les lecteurs qui aiment les fins heureuses, vous apprécierez sans doute. Bonne lecture !

Quoi lire ?Si vous êtes plus du genre à profiter de la semaine de lecture en pyjama à carreaux, à boire du thé, sortir pour le strict minimum et à être installé confortablement pour la lecture d’un bon livre, j’ai quelques suggestions pour vous !


La mécanique du cœur — Mathias Malzieu

La mécanique du cœur est un roman paru en 2007 et qui a été très populaire en France lors de sa sortie. Je n’avais jamais eu l’occasion de lire ce roman. Je ne peux que vous suggérer ce livre excentrique pour la semaine de relâche! La méca-nique du cœur est l’histoire d’un garçon qui nait avec un trouble au cœur le jour le plus froid du monde. La sorcière d’Édimbourg greffe sur son cœur défectueux une horloge à coucou. Toute-fois, le garçon ne doit pas vivre d’émotions fortes et jamais, au grand jamais, tomber amoureux. La raison est simple : les palpitations de son cœur pourraient dérégler son coucou et occasion-neraient sa mort par le fait même. Tout allait bien jusqu’au jour ou le jeune homme rencontre une chanteuse venue d’Andalousie. Bref, une histoire d’amour qui n’est pas comme les autres et écrite par un écrivain hors de l’ordinaire! À lire absolu-ment, si ce n’est pas déjà fait !

Je viens tout juste de me procurer Malgré tout on rit à Saint-Henri de Daniel Grenier, Hollywood de Marc Séguin et Journal d’un écrivain en pyjama par Dany Laferrière. Ils me semblent, tous les trois, très prometteurs! Bonne semaine de relâche à tous, mais surtout, bonne lecture !


Marc-Antoine [email protected]

Vous êtes comme moi, je le sais. Vous le trouvez agace, notre hiver. C’est vrai. Un jour, il est sombre et morne. L’autre, il se prend pour le printemps. Notre hiver, je le trouve parfait pour apprécier les nouveaux projets de Frightened Rabbit et de Local Natives. Les deux albums respectivement nommés Pedestrian Verse et Hummingbird sont un idéal mélange de réconfort et de mélancolie. Du génie. Oups ! Ais-je vendu la mèche ?

Album : Pedestrian VerseArtiste : Frightened Rabbit Label : Atlantic RecordsGenre : Indie Rock

Pour leur quatrième album, Frightened Rabbit nous offre une nouvelle direction voire une certaine évolution musicale, comparativement à leurs projets précédents. Plus rock, plus enrobé que leurs trois premiers bébés, Pedestrian Verse se démarque par son aspect travaillé et réfléchi.

La bande à Scott Hutchinson apporte essenti-ellement un nouveau son avec l’ajout de clavier, l’utilisation de la guitare électrique et de certains effets électro. L’album se voit être moins acous-tique, moins cru, aussi. Vous êtes sous le choc ? Possible. Pedestrian Verse s’éloigne en effet du Frightened Rabbit original.

Une initiative tout à l’honneur du groupe, puisque l’album est addictif. En effet, toutes les chansons nous font voyager, rêver, nous transporte. Il se veut très réconfortant par une journée grise. Certains ont le chocolat chaud, vous, vous aurez Pedestrian Verse.

La plume du groupe est aussi très intelligente et rappelle, entre autres, celle que l’on retrouvait sur leur deuxième album The Midnight Organ Fight. Hutchinson est d’ailleurs reconnu comme étant un auteur talentueux. Et il le prouve encore. On retrouve sur ce nouvel opus une écriture honnête et charismatique. Acts of Man, par exemple, termine ainsi : “I am just like all the rest of them [les hommes] / Sorry, selfish, trying to improve / I’m here, I’m here, not heroic but I try.”

Pedestrian Verse est un album génial qui joue en boucle actuellement dans mes écouteurs. J’ai personnellement été vendu dès la première écoute. Je vous encourage d’ailleurs à rechercher les versions live acoustiques. If You Were Me est simplement magnifique.

À écouter : Holy, The woodpile, The Oil Slick, If You Were MeNote : 9/10

Réconfort et mélancolie


Album : HummingbirdArtiste : Local NativesLabel : Frenchkiss RecordsGenre : Indie Rock

Vous l’aurez compris. Si Pedestrian Verse se veut réconfortant, Hummingbird est donc l’album à saveur mélancolique. Après tout, de la tristesse, c’est toujours bon.

Si leur album précédent, Gorrilla Manor, avait un style festif et très « summertime », Local Natives s’est assuré de ne pas utiliser le même moule pour leur deuxième album. Une décision surprenante, il faut l’avouer, considérant le succès de leur premier enfant. Mais honnêtement, pas question de se plaindre, je vous l’avoue d’emblée.

Enregistré et composé avec l’aide des frères Dessner (notamment Aaron), du groupe améri-cain The National, ce nouveau projet de Local Natives révèle une belle vulnérabilité et une charmante complexité. C’est le Fruit de deux ans de travail en studio.

La voix de Kelcey Ayer, nettement mise en valeur dans chacune des chansons est très accrocheuse, tout comme les mélodies rythmées et travaillées qui la complètent. Le piano, la guitare et la batterie servent en effet parfaitement la voix portante du leader. Parfois combinés, parfois utilisés seuls, ces instruments forment un tout particulièrement crédible et attachant.

Je vous parlais de tristesse. La chanson Colombia, écrite pour la mère de Ayer, décédée l’année dernière, est possiblement la plus belle de l’album. Douce et puissante à la fois, elle est simplement envoûtante. "If you never felt all of my love / I pray now you do", plaide le chanteur, visiblement souffrant.

Hummingbird est donc un album qui témoigne d’un travail important du groupe californien. Plus libre et à fleur de peau, cet opus s’écoute par lui-même. Gros coup de cœur, vous l’aurez devinez, pour les chansons Colombia, Tree Months et Heavy Feet. Ces dernières transpirent la douleur. Veux, veux pas, c’est un délice.

À écouter : Colombia, Three Months, Heavy Feets

Note : 8,5/10


Luis [email protected]

Comédie musicale. Grande-Bretagne. 158 minutes. Working Title Films Acteurs : Hugh Jackman, Russell Crowe, Anne HathawayRéalisateur : Tom HooperDate de sortie : 25 décembre 2012

Réalisé par celui qui nous a donné The King’s Speech en 2010, Les Misérables est une adaptation d’un comédie musicale qui roule déjà depuis plus-ieurs années à Londres. Ce qui est agaçant quand on n’a pas apprécié ce genre de film, c’est qu’on se fait toujours répondre : « Ouin, mais t’aimes pas ça les comédies musicales? » Être critique, c’est être capable d’évaluer des styles de films qu’on ne regarde pas tous les jours, c’est aussi développer sa curiosité.

On va le dire en commençant : je n’ai pas été impressionné du tout par la distribution. La voix de Hugh Jackman manque un peu de finesse et de douceur. Au contraire, Russell Crowe se débrouille très bien dans les graves. Bref, plus il chante bas, mieux c’est. Il n’est visiblement pas à l’aise quand il doit monter ses notes !

J’ai eu deux coups de cœur. Le premier est la présence de Sacha Baron Cohen et Helena Bonham Carter dans les rôles des tuteurs de Cosette. La chanson Masters of the House arrive à un bon moment pour alléger un peu le ton du film. Mon second coup de cœur est Daniel Huttlestone dans le rôle de Gavroche. Donc oui, j’apprécie les comédies musicales… mais pas Les Misérables.

Les acteurs ont enregistré les chansons en direct et non en studio, comme on le voit souvent dans les films du genre. Jackman pouvait improviser ses déplacements. Le caméraman devait le suivre en caméra à l’épaule… et ça paraît de temps à autre. La caméra en perd parfois son focus. Je n’ai pas aimé tous les plans du film : la caméra est souvent un peu trop proche des acteurs.

J’ai été étonné de voir que le film a volé la vedette au favori Lincoln lors des derniers Golden Globes. Le film a raflé les prix du meilleur film de l’année ainsi que ceux des meilleures performances pour Hugh Jackman et Anne Hathaway. D’ici quelques jours, nous saurons si le film a autant impressi-onné le jury des Academy Awards. Les « Miz » sont nominés dans huit catégories lors la 85e cérémonie des Oscar, dont meilleur film, musique originale (Suddenly) et toujours Hugh Jackman et Anne Hathaway.

Donc, plusieurs nominations pour Les Misérables, voyons comment le long métrage rivalisera contre Argo et Linlcoln.

Cote : 3/5

Les Misérables: Un film surévalué?


Une carrière à l’international vous intéresse ? Vous aimeriez en savoir un peu plus sur les opportu-nités qui sont offertes à l’extérieur du Canada ? Alors lisez ce qui suit…

La 19e édition du Salon des communications (SDC) arrive à grand pas ! Pour l’occasion, c’est sous le thème « Parlons sans frontières » que le SDC mettra de l’avant les métiers de la commu-nication de la scène internationale. Correspon-dants à l’étranger, adaptateurs de publicités et relationnistes ayant fait carrière à l’international seront présents pour partager leurs expériences personnelles.

Date : Le jeudi 28 mars 2013Heure : De 10h à 17h (suivi d’un 5 à 7)Lieu : Pavillon Louis-Jacques-Casault (3e étage) 1055, avenue du Séminaire Université Laval Québec (Québec) G1V 0A6

Le SDC, présenté par NRJ 98.9 et propulsée par Productions360, accueillera des conférenciers, issus des différents milieux des communications (publicité, journalisme et relations publiques) et du marketing qui témoigneront de leurs parcours professionnels et des possibilités infinies que propose une carrière à l’internationale. Le Salon des communications est un événe-ment unique pour rencontrer des professionnels du domaine et donc, pour se créer un réseau de contacts. Lors d’une journée, le SDC propose une série de conférences pour favoriser l’interaction entre les professionnels et la relève en communi-cation. L’événement sera suivi d’un 5 à 7 où il sera possible d‘échanger avec les différents conféren-ciers et professionnels invités.

Au plaisir de vous y voir !

Salon des communications 2013 Parlons sans frontières

La seule agence étudiante à Québec!

l'intercom magazine - mars 2013

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