magazine newhomes - mars 2012

N°25 | mars 2012 | 3,00 €

atHomenewHomesT O U T L ’ I M M O B I L I E R N E U F A U L U X E M B O U R G

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Lifestyle:L’art du potager

La cave à vin idéale

Retrouvez dans ce magazineles projets de Dan BECK Immobilière

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EDITEUR

atHome Group S.A.

25, route d’Esch

L-1470 Luxembourg

Tél.: (+352) 44 79 44-1

[email protected]

DIRECTEUR DE PUBLICATION

Patrick Kersten

MISE EN PAGE / ANNONCES

François Rousseau / Sébastien Retoux

RÉGIE PUBLICITAIRE

Mélanie Henriche : 44 79 44-82

Carole Mancino : 44 79 44-85

David Biscegli : 44 79 44-80

François Gambuto : 44 79 44-87

Thomas Gohm : 44 79 44-83

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Toute reproduction, même partielle, de quelque article, annonce ou publicité de ce magazine, est formellement interdite sans l’autorisation de la société atHome Group S.A.

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64

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Centre

Nord

Sud

Est

Ouest

12Terrains

sans contrat de construction

16Lifestyle

10Construction

Sommaire

mars2012

atHomenewHomesT O U T L ’ I M M O B I L I E R N E U F A U L U X E M B O U R G

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En ouvrant un bureau à Luxembourg-Ville,

l’agence s’inspire de tous les codes d’une

galerie d’art. Dans une ancienne galerie,

en un lieu prestigieux.

C’est, juste en face du Palais Grand-Ducal,

une galerie étonnante qui s’est ouverte

il y a peu. Ou, plutôt, qui a retrouvé une

nouvelle vie. Avec un concept surprenant et

très réussi, signé par Unicorn Real Estate –

Immobilière.

Ici, en effet, tant dans la vitrine que sur la

porte, pas d’annonces multiples pour des

biens à vendre ou à louer. Que du contraire, la

vitrine attire l’oeil du passant et l’interroge, le

pousse à entrer. C’est que Céline Cokelaere

et Fernand Hornung, directeurs associés

de l’agence immobilière Unicorn, ont voulu

conserver au lieu son plein aspect de galerie

d’art.

Ainsi la vitrine est-elle atypique, en n’affichant

qu’un objet immobilier, qui change tous

les jours. Et, pour autant que la météo

le permette, la porte est ouverte. “Cela

entretient un côté à la fois ludique et attractif,

qui invite à venir voir en faisant sauter les

barrières”, explique Fernand Hornung, qui

Unicorn lance le concept de la galerie immobilière

Publi-rédactionnel

met l’innovation pour le plaisir au coeur de

sa démarche. Une discrétion certaine est

toutefois volontairement respectée face

au prestige du lieu, très prisé des touristes

étrangers, et vis-à-vis de la clientèle cible.

Une fois le seuil franchi, rien n’a changé par

rapport à la galerie d’art. Rien ? En réalité,

tout et rien. Rien puisque, aux murs de la

salle du rez-de-chaussée, qui a conservé

tout son aspect de galerie, sont accrochées

des oeuvres. Tout, parce que ces oeuvres

ne sont ni des peintures ni des photos d’art,

mais des propriétés et projets immobiliers

commercialisés par Unicorn. Qui sont

représentés soit par des photographies,

soit par des images de synthèse en 3D,

toutes en grand format. Et, comme dans une

galerie, les points rouges à côté de certaines

“oeuvres”.

“Ici, le visiteur se sent bien”, explique Céline

Cokelaere, plus spécifiquement en charge

de l’administration des biens. “Il faut savoir

que l’achat immobilier pour un besoin propre

est à 80% dirigé par l’émotion. Avec la mise

en valeur des objets immobiliers que nous

proposons – et sous forme de galerie – nous

facilitons au client ce premier contact.

Avec de plus une forte qualité d’accueil et

de discrétion. Pour la gestion du patrimoine

immobilier de nos clients, où la rigueur

et la discipline priment, notre philosophie

est aussi simple et d’ailleurs la même pour

toutes les activités de Unicorn : nous nous

en occupons avec engagement, comme s’il

s’agissait de notre propre patrimoine.”

“Dans le respect de cette approche, nous

sommes et voulons rester une structure à

taille humaine, à l’écoute, réactive et très

efficace. Ceci nous permet de poursuivre

une certaine quête de l’excellence et d’offrir

à notre équipe des formations régulières”,

enchaîne Fernand Hornung.

Et de préciser : “Notre indépendance et notre

discrétion nous confèrent une très grande

force. Nous concentrons nos efforts à une

sélection de clients exigeants à qui nous

proposons des services et conseils pointus.

Entretien réalisé par

Marc Vandermeir (Talk2u)

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Les prestations proposées vont de la prise

en location et la prise en vente de biens

immobiliers, passant par la recherche de

biens d’exception, jusqu’à l’administration

de biens immobiliers et de la gérance de

copropriété. Nous conseillons également

beaucoup de grands développeurs de

projets immobiliers à qui nous apportons

notre expérience et notre savoir-faire lors de

l’élaboration des projets, et ce à un stade très

avancé. De cette manière, nous contribuons

à la qualité du produit fini”.

A noter, parmi les projets présentés à la galerie

Unicorn, le très prestigieux projet “Royal

Hamilius”, “le plus grand projet architectural

- signé du bureau Foster & Partners, en

collaboration avec Tetra Architectes - depuis

50 ans au Luxembourg, et nous sommes

fiers d’avoir été désignés pour participer à la

commercialisation de la partie résidentielle”,

remarque Fernand Hornung. Ou encore

le “Lili’s garden”, à Dommeldange, de

l’architecte Pia Mai, qui a transformé une

ancienne ferme en la travaillant, ainsi que

l’ensemble de ce domaine résidentiel,

comme une oeuvre d’art. Pour ne citer que

le principal.

Signalons enfin qu’Unicorn reste bien sûr

établie aussi à Esch, où rien ne change pour

les clients et où l’agence porte beaucoup de

projets de nouvelles constructions.

Céline COKELAEREet Fernand HORNUNG Crédit photo : Raoul SOMERS

Agence-galerie immobilière Unicorn18, rue du Marché-aux Herbes,en face du Palais Grand-Ducal.

Crédit photo : Raoul SOMERS

Photos du vernissage de l’agence-galerie

Unicorn le 24 novembre 2011.

Projet ROYAL HAMILIUSCrédit photo : FOSTER + PARTNERS et TETRA KAYSER

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Désir de nourriture saine et bio obligent :

le potager a le vent en poupe. Jusque dans

les villes puisque rien n’empêche d’en avoir

un même sur un coin de jardin ou… de

balcon. Mais comment bien faire, surtout si

l’on n’a pas la “main verte” ?

Voilà que bonhomme hiver se décide à

nous tourner les talons pour laisser place

au printemps. Partout, la nature frémit, les

bourgeons se manifestent. C’est le moment

de penser aux premiers travaux de jardinage

de la saison. Une belle manière, aussi, de

se ressourcer et de chasser le stress du

quotidien. De plus, qualité de vie et retour à

la nature riment aujourd’hui avec nourriture

saine, de préférence bio, en respectant les

produits de saison. Voilà qui explique le

retour en force du potager, du plus modeste

au plus ambitieux.

Penser et cultiver un potager peut paraître

ardu et réservé aux “pros” et passionnés.

Ce n’est pourtant pas du tout le cas. Il suffit

de bien identifier ses envies, ses capacités,

ses besoins, et de suivre quelques règles

élémentaires. Sans oublier cependant qu’un

potager exige un suivi régulier, raison de plus

pour qu’il soit le mieux adapté.

D’abord, bien sûr, l’emplacement. Il faut

éviter les zones du jardin exposées au froid,

aux vents forts et trop humides. L’idéal, mais

qui n’a rien d’incontournable, c’est le plein

Sud. Et en terrain plat, de manière à retenir

les eaux de pluie et d’arrosage. Et comme les

légumes sont du genre gourmands en eau,

la proximité d’un point d’eau serait parfaite.

On évitera encore de créer son potager près

d’arbres, ou près d’une zone de poussières

polluantes, comme une rue. Vous pouvez

protéger votre potager de ces poussières par

la plantation d’une haie touffue.

Un potager, donc, ne s’improvise pas. Mais

ne nécessite ni longues recherches, ni gros

investissements. Il suffit d’acquérir les

bases, sous peine de récolte catastrophique.

De plus, l’on peut se passer des produits

phytosanitaires, chers et qui, pour la plupart,

vont à l’encontre du bio.

Cinq règles essentielles

Ces bases tiennent en cinq points, qui

permettent une belle récolte dès la première

année.

Un potager, pour dégusterles saveurs de Dame nature

Lifestyle

16

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Ensuite, le sol, qui doit être bien soigné par

un travail sur une profondeur d’environ 20

centimètres, afin de lui donner une bonne

structure. La première fois nécessitera le

travail à la bêche. Après, bien loin de l’idée

reçue, la griffe conviendra bien mieux pour

simplement rendre le sol plus friable, sans le

déstructurer.

Bien connaître la composition de la terre

de votre potager passe par un test assez

simple : il suffit de mettre une poignée de

terre dans une bouteille d’eau et de regarder

l’importance relative des différentes couches

qui se déposent, les matières organiques,

le sable, l’argile, etc. Parce que l’acidité

de certains sols rend difficile la pousse de

certaines variétés, faites un test d’acidité au

moyen d’un kit disponible en jardinerie. Sans

oublier, par exemple, qu’un plant de tomates

peut boire jusqu’à deux litres d’eau par

jour en été. Par conséquent, en particulier

pour les espèces exigeantes, le mieux est

d’ajouter des matières organiques tout en

binant régulièrement autour de la plante.

Si la terre est lourde – le meilleur signe étant

qu’elle colle aux outils – c’est un signe de

fertilité due à la bonne retenue de l’eau et

des éléments nutritifs, mais les spécialistes

conseillent de l’alléger par du compost

ou de la tourbe. Idem pour les terres très

argileuses.

Puis ce sera le tour du choix des plantations

et/ou semis. Choisir les variétés passe

évidemment par l’envie de tels ou tels

légumes. Si certains poussent à peu près

partout, ce n’est pas le cas de tous, en

fonction de l’exposition et des types de sols

selon les régions. Les marchands de pousses

et graines de votre région pourront à ce

propos vous apporter les meilleurs conseils.

De plus, veillez à respecter un bon

compagnonnage, qui associera les plantes

amies et éloignera les ennemies, permettant

ainsi une meilleure utilisation de l’espace

disponible.

Une fois vos (futurs) légumes en terre, il

vous faudra respecter le calendrier adapté à

chacun (là encore AtHome ne peut que vous

renvoyer vers les spécialistes ou les multiples

livres sur le potager). Rassurez-vous : ceci ne

vous privera en rien de vos vacances d’été !

Les travaux du potager s’étalent surtout sur le

printemps et l’automne. Le printemps, c’est

le temps des semis, en mars-avril, puis celui

des plantations en mai-juin. L’automne sera

quant à lui consacré, en octobre-novembre,

aux dernières récoltes et à la préparation du

sol pour l’hiver.

L’été ne verra que l’entretien régulier,

l’arrosage si nécessaire et, évidemment, les

premières récoltes.

Enfin, une rotation des cultures s’imposera

d’année en année, de manière à ne pas

épuiser le sol, surtout si celui-ci n’est pas très

favorable. Les diverses variétés n’ont pas

toutes besoin des mêmes oligo-éléments

et chaque légume pourra à son tour, dans

un même sol, trouver son bonheur. Le plus

simple sera, pour cela, de diviser votre

potager en trois parties sur lesquelles vous

répartirez vos plantations selon leurs besoins

en matières organiques, en faisant “tourner”

les légumes et l’enrichissement du sol.

Commencer au plus simple

Rien n’oblige non plus à directement se

lancer dans tout un potager. La meilleure

manière de vous y essayer est tout

simplement de débuter par la plantation de

quelques légumes et fruitiers – dont certains

sont d’ailleurs assez décoratifs – ou encore

plantes aromatiques dans vos plates-

bandes.

Et si l’expérience vous séduit, passez alors

au “vrai” potager. Avec avant tout le choix

de bonnes dimensions selon vos besoins.

Quelques m2 pourront suffire, jusqu’à 80 à

100 m2, qui ne demanderont qu’une bonne

demi-journée par semaine à la période la

plus lourde, le printemps. Un tel potager

permet de déjà disposer d’une belle variété,

avec des récoltes toute l’année, hiver

compris. Au-delà de cette superficie, le suivi

devra être nettement plus régulier et donc

exigeant.

A noter que, parce que les légumes

“mangent” la plupart des éléments nutritifs

du sol, des apports annuels en engrais – de

préférence organique, si vous désirez vos

légumes bio - seront nécessaires.

Ces engrais sont l’azote, le phosphore

et le potassium, qui ont chacun leurs

caractéristiques favorables selon les

espèces.

Se prémunir contre maladies et parasites

Qui dit végétation – et en particulier, bien

sûr, potager - dit aussi maladies et, surtout,

parasites.

Là encore, nous ne pouvons que vous

renvoyer aux conseils des jardineries et

des livres, mais sachez que des moyens

de prévention existent. Là, il est plus que

recommandé d’opter pour des traitements

bio, comme le purin ou la coccinelle, pour ne

citer que cela. Ils protègeront et votre santé

et l’environnement, avec des résultats aussi

efficaces que les produits chimiques. Idem,

forcément, pour le traitement des maladies

et parasites. Ceci sans oublier que tous les

insectes ne sont pas nuisibles au potager.

Que du contraire, même, puisque certains

protègent eux-mêmes les plantations de

divers parasites.

Enfin, il faut souligner que potager et

esthétique vont très bien ensemble,

contrairement, une fois de plus, à l’idée reçue.

Pour trouver cette esthétique, le plus simple

est de diviser l’espace en rectangles ou en

carrés et de planter les rangs de légumes

selon des axes différents, qui formeront ainsi

comme un dessin. Optez aussi pour un joli

mélange de légumes, aromates et fleurs ce

qui, au passage, protégera vos légumes,

tandis que les fleurs mellifères attirent les

insectes pollinisateurs, favorables ainsi à la

productivité.

N’hésitez pas non plus à faire grimper vos

cultures sur des structures en bois ou métal.

Certaines cultures ne s’en porteront d’ailleurs

que mieux. Et, pour d’autres, dévoreuses

d’espace, comme les courgettes, c’est aussi

la solution idéale.

Belle main verte. Et, puis, bon appétit, plein

des saveurs de votre potager.

Dossier réalisé par


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Les bons vins comme, bien sûr, les plus

divins nectars ne donnent la plénitude

de leurs saveurs que s’ils peuvent mûrir.

Pour cela, une cave ou une armoire à vin

s’imposent. Comment choisir ?

“Quand le vin est tiré, il faut le boire”, dit le

dicton. Qui, pour une fois, se trompe. Certes,

tous les producteurs et négociants en vin

l’admettent : la très grande majorité du vin

acheté part en consommation immédiate

ou presque, y compris parce que la filtration

poussée fait qu’il n’a plus à reposer

longtemps et le rend directement bon pour

la consommation, même s’il est fortement

conseillé de malgré tout le laisser reposer

quelques jours, du fait du transport. Donc,

plus besoin de garde importante. Reste que

la plupart des bons vins - et bien sûr les

meilleurs - méritent de mûrir pour donner la

plénitude de leurs saveurs.

Encore faut-il leur donner la possibilité de le

faire, pour des moments de pur plaisir. Leur

donner la possibilité, c’est-à-dire disposer

d’une cave à vin. Car le vin doit absolument

être conservé à l’abri de la lumière, à une

température constante de 10° à 15°, avec un

taux d’humidité de 50% à 80% (importante

pour le bouchon, pas pour le vin), à l’abri

de toute vibration et avec une ventilation

naturelle. Faut-il même ajouter que le vin doit

aussi être à l’écart de toute contamination

potentielle par des odeurs et des produits

de climatisation, qui pulsera l’air pris dans

une autre pièce. Le bois ne suffira toutefois

pas à vous garantir l’isolation, elle aussi

impérieuse. Cette isolation doit être de haut

niveau, de manière à ce que la cave soit le

plus inerte possible. Les professionnels

conseillent pour cela l’uréthane ou les

panneaux isolants rigides. La laine de roche,

quant à elle, ne pourra convenir que si elle

ne risque pas d’être attaquée par l’humidité

au fil du temps. Il faudra dans tous les cas

prévoir un coupe-vapeur pur le maintien du

taux d’humidité.

Côté peinture (si nécessaire), optez pour un

latex anti-moisissure. Sombre, de manière

à éviter la réverbération de la lumière. Rien

n’empêche de parer vos murs de pierre. Là,

optez plutôt pour la pierre naturelle. Tandis

que, pour la fixer, il vous faudra bannir tout

produit dégageant des odeurs car celles-ci

pourraient influencer votre vin par le bouchon.

Et le sol ? Il va de soi qu’il ne peut s’agir que

d’un revêtement parfaitement insensible à

l’humidité, aux moisissures et aux odeurs.

Donc, encore une fois, la pierre naturelle, la

céramique, etc.

Si vous installez votre cave à vin en sous-

sol, une astuce : percer des trous de 2 cm

maximum dans le sol pour laisser entrer

l’humidité naturelle. A condition toutefois

que le sol ne soit pas gorgé d’eau et qu’un

drainage efficace existe ou soit installé.

alimentaires ou autres ? Ceci parce que le vin

est un produit vivant et dès lors très sensible

à ses conditions de conservation.

Là, il n’y a que deux possibilités : soit la

cave à vin prévue dès la construction ou la

rénovation, soit l’armoire à vin.

L’idéal est la réelle cave à vin, une pièce

dédiée au divin nectar. Et qui, d’ailleurs, peut

très bien se situer ailleurs que dans la maison

elle-même. Rien n’empêche en effet – le plus

souvent parce qu’il n’y a pas moyen de faire

autrement – de faire creuser une cave à vin

dans son jardin.

Quelle que soit la solution retenue, la plus

fréquente étant évidemment celle de la

cave au sens premier du mot, dans le

sous-sol, il vous faudra suivre plusieurs

règles impérieuses, sous peine de voir vos

vins mal se conserver. Les cavistes et les

professionnels pourront vous donner à ce

sujet tous les conseils – et, surtout, faites-

vous conseiller ! – et toutes les informations

nécessaires.

La cave idéale

Idéalement, votre cave à vin sera faite de

cloisons de bois. Et pas entièrement en

béton, contrairement à une idée répandue.

Tout simplement parce que le béton rendra

plus difficile la pose du nécessaire système

De la cave à l’armoire,le meilleur pour votre vin

Lifestyle

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Des trous dans les murs, à fermer par du

grillage pour empêcher l’entrée de petits

animaux, peuvent avoir le même effet d’apport

d’humidité. Quant aux trous éventuels au sol,

le mieux ou en tout cas le plus beau, est de

les masquer par du gravier, encore pour les

animaux.

La porte, pour sa part, sera elle aussi très

isolante et idéalement munie d’un coupe

froid. Si vous la préférez en verre, celui-ci

sera isolant et filtrera les rayons ultraviolets.

Et, dans tous les cas, prévoyez une bonne

serrure, de manière à contrecarrer toute visite

indésirable.

Le climatiseur est inévitable. C’est lui qui

maintiendra température et taux d’humidité.

Sa puissance dépendra du volume de

votre cave. Précisons cependant qu’un

climatiseur créant de l’humidité plutôt que de

simplement la conserver n’est le plus souvent

pas nécessaire, sauf à ce que l’atmosphère

ambiante soit particulièrement sèche.

Viendra enfin l’éclairage, qui n’est pas moins

important. Les néons sont à proscrire.

Le mieux – et qui, en outre, crée une ambiance

agréable – est un éclairage minimal, avec

éventuellement un deuxième, d’appoint, ou

un variateur. Les LED sont tout à fait indiqués,

d’autant qu’ils ne dégagent que très peu de

chaleur.

L’alternative armoire

Si vous ne pouvez pas prévoir une cave à

vin lors de la construction ou en aménager

une mais que vous désirez vous sélectionner

des dives bouteilles en vin de conservation,

l’alternative sera l’armoire à vin. Une

alternative qui garantit les mêmes qualités

qu’une cave à vin. Seule l’ambiance fera

défaut.

L’armoire à vin est “climatique” et reproduit

ainsi parfaitement les conditions de la cave,

avec une température constante et un taux

d’humidité contrôlé. Et là, forcément, vos vins

seront à coup sûr à l’abri des odeurs et des

chocs.

Il existe une multitude d’armoires à vin.

Le seul embarras est celui du choix. Lequel

sera avant tout déterminé par la quantité

de bouteilles à conserver. La plupart des

spécialistes s’accordent à considérer que,

pour un particulier, 200 est un maximum.

Nombre de ces armoires sont également

proposées avec des portes vitrées plutôt

que pleines. Ce qui n’est pas du tout

contradictoire avec le principe incontournable

de protection contre la lumière, car le verre

de ces portes est anti-UV. Ce sera donc

surtout l’emplacement de votre armoire à vin

et le désir de mettre son contenu en valeur

qui vous feront opter pour une porte pleine

ou vitrée. Parce qu’il est en effet possible,

par exemple, d’encastrer votre armoire à

vin dans votre cuisine équipée, beaucoup

de fournisseurs allant jusqu’à réaliser des

armoires sur mesure.

Les armoires à vin sont généralement

proposées en une ou deux zones de

température. Les deux zones visent bien

sûr à différencier les niveaux de température

pour les vins blancs et les vins rouges.

Les armoires à doubles zones ne sont

conseillées que si l’objectif est de pouvoir

à tout moment consommer immédiatement

l’une des bouteilles. Sinon, les

professionnelles préconisent l’armoire à zone

unique. Sachant que, là, il vous faudra penser

à laisser au vin, avant de le boire, le temps

d’être mis à température requise.

Enfin, la préférence des spécialistes va

encore aux armoires à vin à clayettes fixes

plutôt qu’amovibles, car ces dernières sont

gourmandes en place.

Précisons encore que les armoires à vin

sont disponibles dans une très large gamme

de prix, de quelque 200 à 4.000 euros

selon la quantité de bouteilles et certains

équipements.

Comment ranger

Enfin, après avoir construit la cave ou acheté

l’armoire, viendra le grand moment, celui où

vous rangerez vos précieuses bouteilles.

Si elles vous ont été fournies en caisses en

bois et que vous disposez d’une cave, il vous

faudra ouvrir ces caisses pour permettre à

l’air de circuler. Inutile même d’insister sur

le fait qu’il ne faut pas laisser des bouteilles

dans un emballage carton, celui-ci étant

une véritable “pompe à humidité”, donc à

production de moisissures.

Toutes les bouteilles devront bien sûr être

rangées en position horizontale – vin blanc

plutôt en bas et vin rouge plutôt en haut – de

manière à ce que le bouchon conserve son

humidité par le contact avec le vin et à ce que

toute entrée d’oxygène soit ainsi impossible.

Et bouchon face au mur (ou à l’arrière de

l’armoire à vin) de manière à pouvoir lire

facilement l’étiquette lors du choix d’un vin

sans avoir à (trop) le remuer.

Pour les caves, il existe une multitude de

casiers de rangement, tant pour la quantité

(dont le rangement individuel qui permet

même de numéroter les bouteilles) que pour

le matériau.

Heureuses dégustations !

Dossier réalisé par


Source : veblenwine.com

Source : F. Rousseau

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