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N° 37 - Janvier 2013 L'agriculture une belle entreprise pour la Somme >> Environnement : la certification Haute Valeur Environnementale >>Session : contre le classement de la vallée de l'Authie en zones vulnérables >> Elevage : la viande bovine a fait son cinéma p. 3 p. 5 p. 13 e changer Se lancer dans la vente en circuits courts p. 8

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magazine, Somme

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n° 37 - janvier 2013 Echanger 1

N° 37 - Janvier 2013

L'agriculture une belle entreprise pour la Somme

>> Environnement : la certification Haute Valeur Environnementale

>>Session : contre le classement de la vallée de l'Authie en zones vulnérables

>> Elevage : la viande bovine a fait son cinéma

p. 3 p. 5 p. 13

echanger

Se lancer dans la vente en circuits courts p. 8

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2 Echanger n° 37 - janvier 2013

Echanger, le magazine de la Chambre d'agriculture de la Somme19 bis rue Alexandre Dumas 80096 Amiens cedex 03 - tél. 03 22 33 69 00 - fax. 03 22 33 69 29www.somme.chambagri.frDirecteur de la publication : Daniel ROGUET Comité de rédaction : Hélène CREVEL, Christelle DEHAINE, Olivier MOREL, Jean-Pierre PARDOUX, Géraud PEYLET, Blandine SACQUéPéE, Emmanuel du TERTRE, Alain WAYMELRédacteur en chef - Secrétaire de rédaction : Hélène CREVEL - tél. 03 22 33 69 22 Maquette : Renée TEURKI - Mise en page : Sylvie CAVELImpression : Imprimerie l'ARTESIENNE BP 99 ZI de l'Alouette 62802 LIéVIN cedex tél. 03 21 72 78 90 - fax. 03 21 72 78 91 Crédits photos : Chambre d’agriculture de la Somme ou comme précisé sur les photos Photo en couverture : Mickaël ThorelISSN : 2103-4036 - Dépôt légal : à parution

2012 s’achève sur une note positive qui redonne le sourire à la plupart des agriculteurs du dépar-tement. Les prix des principales productions vé-gétales et animales sont à des niveaux élevés et CER France prévoit un revenu agricole parmi les plus élevés des 10 dernières années. Même si, à l’heure où j’écris ces lignes, le Pré-

fet du Nord-Pas de Calais n’a pas encore rendu sa décision, je suis aussi très satisfait de l’avis défavorable rendu par le Comité de bas-sin au sujet du classement de la vallée de l’Authie en zone vulné-rable. Je tiens à saluer Vincent Demarest qui a défendu ce dossier avec conviction et engagement durant ces derniers mois. Je remer-cie également l’ensemble des élus et collaborateurs de la Chambre d’agriculture qui ont contribué à élaborer un argumentaire solide et documenté pour démontrer que l’extension des zones vulnérables n’est pas justifiée. Car nous l’avons prouvé : l’eau est de bonne qua-lité dans la Somme. Il est vrai que les agriculteurs, depuis plusieurs années, ont fait de réels efforts pour améliorer leurs pratiques. La Chambre d’agriculture a dans ce sens expérimenté et encouragé la protection intégrée en blé. Avec 40 % de produits phytosanitaires en moins par rapport à la moyenne départementale, les résultats sont cette année encore probants. Autre domaine de satisfaction : la mise en place d’une filière "circuits courts". En janvier 2012 nous avons inauguré, avec le Conseil général de la Somme, le site www.somme-produitslocaux.fr mettant en relation acheteurs et producteurs locaux. Le démarrage est très positif et le site s’ouvre aujourd’hui aux commandes en ligne des particuliers.Mais nous avons pour 2013 encore de nombreux chantiers à mener à bien pour doper l’agriculture départementale …Les élus et les collaborateurs de la Chambre d’agriculture se joignent à moi pour vous souhaitez une excellente année 2013, heureuse et prospère.

Daniel Roguet,Président de la Chambre d'agriculture de la Somme

EditoSommaire...SeSSion 3n Zones vulnérables : la Chambre d'agricultures'oppose au classement de la vallée de l'Authien Qualité de l'eau : l'implication de la Profession est indispensablen Une filière locale pour valoriser les sous-produits agroalimentaires

environnement 5n La certification Haute Valeur Environnementale : un atout pour la venten La protection intégrée est possible sur toutes les cultures n Lutte contre l'érosion : un agriculteur témoigne

CirCuitS CourtS 8n Se lancer dans la vente en circuits courtsn www.somme-produitslocaux.fr s'ouvre aux particuliersn Valoriser l'agriculture dans les bas-champs

Bienvenue à la ferme 12n Les produits fermiers "stars" de la nouvelle stratégien 3 nouveaux adhérents

elevage 13n La viande bovine a fait son cinéma

a votre ServiCe 14n Mes parcelles

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n° 37 - janvier 2013 Echanger 3

Contact : Emmanuel du TERTRE 03 22 33 69 05

A paraîtreLes Chambres d’agriculture de Pi-cardie éditent un guide technique d'aide à la réalisation du plan de fumure azotée. Ce "Guide de calcul pour la dose bilan à apporter sur les cultures et prairies" reprend les références régionales fixées par ar-rêté préfectoral. Il sera disponible dès le 15 février sur demande ou sur www.chambres-agriculture-picardie.fr

Réunis en session le 29 novembre, les élus de la Chambre d’agri-culture ont rendu à l’unanimité un avis défavorable à la propo-sition de classement de la vallée de l’Authie en zones vulné-rables et ont demandé le statu quo en matière de zonage dans la Somme.

Zones vulnérables :la Chambre d'agriculture s'oppose au

classement de la vallée de l'Authie

s e s s i o N

Les élus de la Chambre d’agriculture s’étaient déjà positionnés lors de la session du 6 septembre contre le classement de la vallée de l’Authie en zones vulnérables. Ils ont réaffirmé à l’unanimité leur position à la session du 29 novembre en émettant un avis défavorable. Le statu quo en matière de zonage de la Directive Nitrates dans la Somme a ainsi été demandé.Le CODERST1, présidé par le Préfet de la Somme, avait déjà aussi statué contre le classement de ce territoire le 25 octobre. Le 3 décembre, c'est le Conseil général de la Somme, en session plénière, qui s'est opposé à cette extension à la quasi-unani-mité. Le 7 décembre, le comité de bassin Artois-Picardie, réuni exceptionnellement à Amiens, a tenu compte à son tour des arguments de la Profession et a rendu un avis défavorable à la proposition d'exten-sion des zones vulnérables par la DREAL du bassin Artois-Picardie (DREAL du Nord-Pas de Calais). Ces avis devraient peser dans la décision définitive qui sera rendue en fin d’année par le Préfet de bassin (Préfet du Nord-Pas de Calais).

L'eau de l'Authie est de bonne qualitéA l’origine de la demande de classement de la vallée de l’Authie en zones vulnérables, l’eutrophisation du littoral, c’est-à-dire le développement d’une végétation entraî-

nant l’asphyxie du milieu. Pour limiter ce phénomène, la DREAL de bassin a défini un seuil en nitrates dans les eaux superficielles à ne pas dépasser : 19 mg/l. Ce niveau étant dépassé dans l’Authie, cela justifie-rait son classement en zones vulnérables. Or l’eutrophisation du littoral est causée à 90% par l’arrivée des effluents de la Seine. L’Authie ne participe qu’à 1,7% à l’eutro-phisation du littoral. Ajoutons que l’eau de la vallée de l’Authie est de bonne qualité puisque le taux de nitrates, compris en 23 et 25 mg par litre, est tout à fait dans les normes européennes2. De plus la Commis-sion européenne ne remet pas en cause le zonage contrairement à ce qu'elle fait dans d'autres régions françaises. Le classe-ment en zones vulnérables n’est donc pas justifié. Car c’est la pérennité de l’élevage dans ce territoire qui est en jeu. Le passage en zones vulnérables se traduirait pour les exploitations par de lourds investissements supplémentaires, notamment pour l’aug-mentation des capacités de stockage de leurs effluents.

1 Conseil Départemental de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques.2 Seuil européen de potabilité : 50 mg de nitrates par litre d’eau. Norme guide européenne pour la qualité de l’eau : 25 mg de nitrates par litre.

De nouvelles règles en zones vulnérables

La France a dû modifier en profondeur l’application de la Directive Nitrates. En effet début 2012, l’Europe a enga-gé "un contentieux", estimant que la France n’a pas correctement mis en œuvre cette réglementation. Un certain nombre de points ont ainsi été durcis : périodes d’épandage ré-trécies, conditions de stockage plus contraignantes, surfaces d’épandages plus importantes à prévoir, … L’Europe considérant également que les applications locales étaient trop di-vergentes d’un département à l’autre, les programmes d’action seront dé-sormais régionaux et non plus dépar-tementaux.Un programme d'action national est entré en vigueur au 1er septembre 2012 et coexiste jusqu’au 1er juillet 2013 avec les textes départementaux précédents. A partir du 1er juillet 2013, seul le programme régional s’appli-quera. Il reprendra au minimum les règles nationales.

Rappelons les principales règles :- Un cahier d’épandage à respecter,- Obligation d’équilibrer la fertilisation azotée (méthode des bilans),- Obligation de réaliser un plan prévi-sionnel de fumure azotée,- Une limite d’azote (170 kg) issue des effluents d’élevage à respecter globa-lement sur la surface de l’exploitation (SAU),- Obligation de tenir un cahier d’épan-dage,- Couverture des sols en période de risque de lessivage,- Des capacités de stockage des ef-fluents d'élevage augmentées.

Contact : Christelle Dehaine03 22 33 69 19

En savoir + : www.chambres-agriculture-picardie.fr

En bref

60 communes de la vallée de l'Authie (en rouge) sont susceptibles d'inté-grer les zones vulnérables (en vert)

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4 Echanger n° 37 - janvier 2013

La Chambre d’agriculture réflé-chit à la mise en place d'une opé-ration expérimentale sur le Bassin d’Alimentation de Captage (BAC) de Breilly. Cela couvre une superficie de 3 000 ha, dont 2 337 ha de surface agri-cole. Ce captage qui appartient à la Chambre de Commerce et d'Industrie Amiens-Picardie représente une res-source stratégique pour l'activité éco-nomique locale. L’objectif est d’accompagner tous les acteurs, dont les agriculteurs, dans l’amélioration des pratiques afin de contribuer à la préservation de cette ressource en eau. Il s’agit aussi d’acquérir des réfé-rences et un savoir-faire reproductible sur d’autres bassins d’alimentation de captage. Cette expérience, qui se déroule-ra jusqu’en juin 2015, bénéficie de financements de l’Europe (Feader), de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie, de la Chambre d'agriculture et de Vivea.

Contact : Jean-Pierre Pardoux03 22 33 69 28

En bref

"Les agriculteurs et les responsables agri-coles doivent absolument s’invertir dans les Schémas d’Aménagement et de Gestion de l’Eau" (SAGE), a insisté Vincent Demarest lors de la session de la Chambre d’agri-culture du 29 novembre. Les SAGE sont des documents de planification élaborés à l’échelle des masses d’eau superficielles. Ils fixent des objectifs généraux d’utilisation et de protection quantitative et qualitative de la ressource en eau.Leur élaboration se décline en 3 phases : n la phase préliminaire aboutit à la défi-nition du périmètre après consultation des collectivités locales et à la constitution de la CLE (Commission Locale de l’Eau),

Contact : Olivier MOREL 03 22 33 64 70

Une filière locale pour valoriser les sous-produits agroalimentaires

La session a validé l’adhésion de la Chambre d’agriculture à un Groupement d'Intérêt Economique chargé du traitement des sous-produits des industries agroalimentaires par méthanisation.

Lors de la session du 29 novembre, les élus de la Chambre d’agriculture ont décidé de constituer avec les industries agroalimen-taires un GIE (Groupement d’Intérêt Eco-nomique) afin de valoriser localement leurs sous-produits par voie de méthanisation.En effet, aujourd’hui les 100 000 tonnes de boues et effluents issus des industries agroalimentaires de la Somme sont, pour la plu-part, traitées en Belgique. Or ces sous-produits pourraient être transfor-més localement en gaz par la méthanisation. "Une douzaine de projets d’unités de méthanisation existent dans la Somme, dont les deux tiers sur l’Est du département où se trouve justement le

gisement de sous-produits issus de Bon-duelle, Syral, SITPA-Neslté et Lunor notam-ment", explique Olivier Morel, directeur adjoint de la Chambre d'agriculture.Avec une filière organisée, les sous-produits pourraient être répartis équitablement auprès des différentes unités de méthani-sation. Leur création et leur pérennité se-

raient ainsi garanties par un approvisionnement régulier. "N’oublions pas que ces unités sont créa-trices d’emplois directs et indirects pour notre

département. L'objectif est aussi que les agriculteurs soient associés à la chaîne de valeur", ajoute Olivier Morel. Cette orga-nisation permettrait également de garan-

tir aux industriels réactivité et fiabilité des enlèvements des sous-produits et de limiter le transport routier.C’est pourquoi, encouragés par le Conseil général de la Somme, la Chambre d’agri-culture et les industriels, ont proposé la création deux structures début 2013 : un GIE et une SAS (Société par actions sim-plifiée). La première permet de regrouper l’offre des industriels en sous-produits. La seconde est un intermédiaire entre les détenteurs de "déchets" et les unités de méthanisation. Elle gérera la logistique et la répartition du gisement. Le démarrage de l’activité est prévue en 2014.

Schémas d'Aménagement et de Gestion de l'Eau : l'implication de la Profession est indispensable

Contact : Emmanuel du TERTRE 03 22 33 69 05

Les étangs de la Haute Somme.

Le gisement de sous-produits

à destination de l'alimentation

animale ne sera pas touché.

n la phase d'élaboration consiste, à partir d'un dia-gnostic de la ressource et des usages liés à l'eau, à définir des préconisations de gestion de la ressource sur le territoire défini. Ces préconi-sations sont consignées dans le Plan d’Aménagement et de Gestion Durable (PAGD) et son règlement.n la phase de mise en œuvre intègre la mise en place d'un tableau de bord du SAGE.Les enjeux sont forts pour

l’agriculture et la Profession doit rester vigi-lante afin que les mesures proposées dans le PAGD soient réalistes, qu’elles portent sur la qualité de l’eau, les prélèvements, la lutte contre l’érosion ou la préservation des milieux aquatiques.

4 SAGE dans la SommeLe département de la Somme est concerné par 4 SAGE : les SAGE Authie et Bresle sont les plus anciens (2006). Le SAGE Haute Somme a démarré en 2008. La mis en place du SAGE Somme Aval a débuté à son tour début 2012. Tous ces SAGE sont désormais en phase d’élaboration.

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n° 37 - janvier 2013 Echanger 5

e N v i r o N N e m e N t

La certification Haute Valeur Environnementale : un atout pour la vente

Le 22 décembre 2011 était publié au Journal Officiel le décret re-latif à la mention valorisante "issus d’une exploitation de Haute Valeur Environnementale" permettant d’identifier les exploitations engagées dans des démarches particulièrement respectueuses de l’environnement. Un an après, le dispositif se met en place. 5 ques-tions-réponses pour faire le point sur la certification Haute Valeur Environnementale (HVE) qui peut apporter beaucoup pour la com-mercialisation des produits.

1 - Pourquoi la certification environ-nementale a-t-elle été créée?L'objectif de la certification environnemen-tale est de rassembler les démarches exis-tantes (agriculture raisonnée, GlobalGAP...)autour d'un référentiel commun, celui du niveau 2 de la certification (voir question 2). Il s’agit de les rendre plus efficaces pour l'environnement et plus lisibles pour la so-ciété en demande de garanties quant à la qualité des produits.

2 - Quel est l'intérêt de la certifi-cation environnementale pour les exploitations ?Une mention valorisante pour les produits, transformés ou non, issus d'une exploi-tation certifiée "Haute Valeur Environ-nementale" a été créée. Cette mention est particulièrement intéressante pour les exploitations commercialisant en circuits courts ou en vente directe, ou encore pro-duisant de cultures spécialisées à destina-tion de l'industrie. Elle leur procure en effet une reconnaissance officielle et nationale de la qualité de leurs produits : un atout pour la vente.

3 - En quoi consiste la certification environnementale ?Accessible à toutes les filières, elle est

construite autour de quatre thèmes : biodi-versité, stratégie phytosanitaire, gestion de la fertilisation et gestion de la ressource en eau. Grâce à trois niveaux, la certification est progressive.

é Le niveau 1 atteste du respect des exi-gences environnementales de la condition-nalité (domaines environnement, santé-production végétale et Bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE)). Il repose sur la validation par un autodiagnos-tic vérifié par une structure en lien avec un réseau SCA (système de conseil agricole), tel le réseau RIOCCAP en Picardie, dont fait partie de la Chambre d’agriculture de la Somme. Une évaluation de l’exploitation au regard du référentiel de niveau 2 est aussi réalisée. Le niveau 1 est un pré-requis pour accéder aux niveaux supérieurs. Ce niveau permet aussi de limiter le risque de contrôles dans le cadre des aides PAC.

é Le niveau 2 valide le respect d’un ré-férentiel de moyens en 16 exigences effi-cientes pour l’environnement. Il aboutit à une certification environnementale et per-met de mettre en œuvre sur l’exploitation des axes de progrès environnementaux.Les démarches existantes (Agriculture rai-sonnée par exemple, ou certaines certifica-

tions filières) peuvent être reconnues selon un principe de double équivalence : équi-valence des exigences et équivalence du dispositif de contrôle.

é Le niveau 3 atteste du respect d’indica-teurs de résultats. Il permet d’accéder à la Certification Haute Valeur Environnemen-tale. L’exploitant pourra choisir d’être éva-lué sur une batterie de quatre indicateurs composites reprenant les quatre théma-tiques citées plus haut ou sur deux indica-teurs synthétiques.

4 - Puis-je communiquer sur la certifi-cation environnementale ?- Le niveau 1 ne permet pas de communi-quer. - Le niveau 2 permet de communiquer à l’échelle de l’exploitation, sur des supports de publicité par exemple.- Le niveau 3 permet de communiquer à l’échelle de l’exploitation mais aussi sur les produits eux-mêmes.

Contact : Maximilien LADEUZE 03 22 93 51 27

5 - Comment obtenir la certification HVE niveau 1 ?La Chambre d’agriculture de la Somme propose au choix : - une formation d’une journée (voir enca-dré).- une visite individuelle avec un conseiller.

Accéder à la qualification HVE (Haute Valeur Environnementale) (niveau 1)1ère journée : le 16 janvier 2013 à Villers-Bocage

Objectifs : - Connaître le dispositif HVE,- Se positionner par rapport aux diffé-rents domaines de la conditionnalité, - Auto-évaluer son exploitation pour le niveau 2 HVE, établir un plan de pro-gression.

Programme :- Exposition du contexte de la condi-tionnalité, évolution et contrôle en 2013,- Présentation du HVE, les intérêts,- Les différents domaines de la condi-tionnalité.

Formation HVE

La certification Haute Valeur Environnementale permet de reconnaître la qualité des produits.

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6 Echanger n° 37 - janvier 2013

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Constructeurs de matériels et conseillers des Chambres d'agriculture étaient présents pour échanger avec les participants sur 14 stands.

La protection intégrée est possible sur toutes

les cultures Une centaine de personnes ont participé au colloque "Protec-tion intégrée et techniques alternatives" qui s’est déroulé le 25 octobre à Beauvais. Les conférences sur différents projets ont été l’occasion de montrer que la protection intégrée peut être mise en pratique sur de nombreuses cultures.

Betterave, colza, pois protéagineux, maïs, légumes … Il est possible de conduire ces cultures en protection intégrée. C’est l’un des messages transmis à la centaine de par-ticipants au colloque "Protection intégrée et techniques alternatives" (PITA) organisé par les Chambres d'agriculture de Picardie, le 25 octobre à Beauvais. Des conférences et témoignages d’agriculteurs ont présenté

Contact : Quentin LOY 03 22 20 67 34

les initiatives menées ces dernières années par les Chambres d'agriculture de Picardie et leurs partenaires dans ce domaine.Le colloque a en particulier été l’occasion de donner aux participants une série de fiches sur les itinéraires techniques en pro-tection intégrée de 7 cultures* autres que le blé, dont l’itinéraire technique est le plus abouti car étudié depuis près de 15 ans. Quentin Loy, de la Chambre d’agriculture de la Somme a aussi présenté les résultats du programme Picoblé mené par le Cetiom en partenariat avec les Chambres d’agricul-ture de Picardie. Mise en œuvre de 2009 à 2011, cette expérimentation avait pour objectif de travailler des itinéraires tech-niques économiques en intrants pour la culture du colza. Ce projet consistait à ac-quérir des connaissances sur les intérêts et inconvénients que peuvent avoir les semis d'une culture en association avec d’autres espèces. Au terme de trois années d’expé-rimentation, il s’avère que l’association du colza avec d’autres espèces permet, dans certaines conditions, d’améliorer sa pro-ductivité, de réduire les herbicides et la fer-tilisation. Les résultats sont donc encoura-geants et des expérimentations en grande parcelle verront le jour prochainement.*Voir ci-contre

Financé par l’Europe (Feader) et le CASDAR (Ministère de l’agricul-ture), le programme "Protection intégrée

et techniques alternatives" a été lancé en 2010 par les Chambres d’agriculture de Picardie. L’objectif est d’intégrer une dimension environnementale plus forte tout en maintenant un niveau de pro-ductivité élevé.

CAS DAR

Tous ces documents sont téléchargeables sur

www.chambres-agriculture-picardie.fr rubrique produire

durablement/protection intégrée et techniques alternatives.

n Le guide pratique "Itinéraires techniques intégrés du blé tendre d'hiver en Picardie" a été mis à jour

La protection intégrée :un itinéraire fiable, quelle que soit la pression maladie

O c t o b r e2 0 1 2

Sommaire02 Sécuriser son revenu

avec la protection intégrée03 Un itinéraire techique

basé sur la prévention

et l’observation04 Des innovations prometteuses

D epuis 2009, quel que soit le prix du blé ou des intrants,

les aléas climatiques, la pression maladies, la protec-

tion intégrée garantit productivité, qualité et revenu aux

producteurs.

Comparatifs des rendements et marge brute

protection intégrée/conduite conventionnelle

78

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82

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86

88

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92

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20092010

20112012

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(€/h

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Rendement PIRendement DépartementalMarge brute PIMarge brute conduite classique

n Protection intégrée en blé : résultats de la campagne 2011-2012

Institut Polytechnique LaSalle Beauvais

l’avenirJe cultive

Protection intégrée les techniques alternatives

leet

avec la

Compétitivité environnement&

Dossier des participants

Le 25 octobre 2012

Synthèse des interventions

n Dossier des participants

avec la contribution financière du compte d'affection spéciale "déve-loppement agricole et rural". La responsabilité du ministère de l'Agricul-ture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt ne saurait être engagée

Pour aller plus loin

n 7 fiches cultures avec les itinéraires "protection intégrée" de : betterave, colza, féverole, maïs, orge, pois, triticale

Page 7: Echanger 37 janvier 2013

n° 37 - janvier 2013 Echanger 7

La fascine : un ouvrage d'hydraulique douce en pleine expansion

e N v i r o N N e m e N t

Lutte contre l'érosion :un agriculteur témoigne

L’association SomEA et le Syndicat Intercommunal pour l’Amélioration de l’Ecoulement des Eaux dans le Vimeu ont organisé, le 6 décembre, une visite d’aménagements anti-érosion (fascines, haies, …) sur le bassin versant de l’Amboise et l’Avalasse. A cette occasion, nous avons rencontré Denis Fournier, agriculteur à Béthencourt-sur-mer qui a participé à cette opération d’aménagement.

Denis Fournier est installé en GAEC avec sa sœur Sylvie à Béthencourt-sur-Mer, sur une ferme polyculture-élevage laitier (110 ha, 40 vaches). Ils ont participé à l’opération d’aménagement du bassin ver-sant de l’Amboise et l’Avalasse pour lutter contre l’érosion. Une étude sur 11 000 ha a abouti à des propositions d’aménagements dont certaines sur le parcellaire du GAEC

Saint-Etienne."Nous avons tout de suite accepté d’im-planter deux haies (450 m au total) et une fascine sur nos parcelles, explique Denis Fournier. C’est le Syndicat Intercommunal pour l’Amélioration de l’Ecoulement des Eaux dans le Vimeu (SIAEEV) qui nous l’a proposé. C’était une suite logique pour nous car depuis plusieurs années nous

adaptons nos pratiques pour limiter l’éro-sion. Je mets de la moutarde en intercul-ture pour couvrir le sol, j’utilise un outil non animé pour ne pas trop affiner la terre et éviter la battance. J’apporte aussi de la matière organique et du calcaire régulière-ment. Cela améliore la structure du sol et la portance. Car nos sols sont fragiles et sujets à la battance : il n’y a que 8 à 9% d’argile", poursuit l’éleveur.Pour la réalisation de ces aménagements, une convention a été signée entre le SIAEEV, le propriétaire et les exploitants. "Cela ne coûte rien à l’exploitant. L’implan-tation et l’entretien sont pris en charge par le syndicat, seule la mise à disposition de l’espace est nécessaire. Mais nous avons eu une certaine latitude pour localiser les haies et la fascine, là où cela gênait le moins l’ac-tivité".Au printemps 2012, après un piquetage réalisé avec un géomètre, la fascine a été implantée par AREMA, un chantier de ré-insertion, et les haies par la Maison fami-liale d’Ysengremer. "Les aménagements sont encore récents. Mais leur impact se fait déjà sentir. Je suis chasseur et je vois que cela sert aussi au gibier : les perdrix peuvent trouver un refuge. ".

Contact : Jérôme TELLIER 03 22 33 69 91

La fascine est un aménagement linéaire constitué de branchages pour lutter contre l’érosion. Alors que la fascine s’est imposée depuis longtemps dans le Nord-Pas de Calais et en Normandie, le nombre de ces éléments du paysage dans le département de la Somme ne décol-lait pas au début des années 2000. Ce n’est désormais plus le cas : on dé-nombre aujourd'hui plusieurs dizaines de fascines. Avec les haies, les fascines constituent des aménagements d’hy-draulique douce et sont aujourd’hui pri-vilégiées aux bassins de rétention des eaux pluviales. Car au fil du temps ces

stockages vieillissent mal : ils se rem-plissent de terre, deviennent moins effi-caces et engendrent des coûts d’entre-tien pour le curage.

L’intérêt et le rôle d’une fascineLa fascine a été utilisée à l’origine pour conforter les berges des cours d’eau, puis a été adaptée pour lutter contre l’érosion des sols. Positionnée en tra-vers de l’axe de ruissellement principal, elle constitue un obstacle perméable qui freine l’eau et retient la terre. La fascine couramment implantée dans la Somme est constituée de deux rangées de pieux vivants entre lesquelles on a amassé des

"fagots", souvent constitués de saule. Rapidement, les pieux et les bran-chages enterrés reprennent vie pour former une haie à terme.

Jean-Pierre Lefèbvre de l'Agence de l'Eau Artois-Picardie présente les modalités d'entretien d'une fascine.

Page 8: Echanger 37 janvier 2013

8 Echanger n° 37 - janvier 2013

Contact : Marie DESHAYES 03 22 33 69 75

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s Se lancer dans la vente en circuits courts

La Chambre d'agriculture, en partenariat avec le Conseil régional de Picardie, a organisé le cycle "Trois jours pour découvrir des fermes en circuit court". Les 4 et 13 décembre ont eu lieu les premières journées sur les thèmes des légumes et de la transformation du lait. Le dernier ren-dez-vous est donné le 24 janvier sur la production de volailles fermières.

Approvisionnement des collèges, distribu-tion de panier dans les gares, mise en place de rayons de produits locaux… Des projets en circuit court se concrétisent aujourd’hui dans la Somme. Mais si la demande est bien présente, l’offre est encore trop res-treinte. "Actuellement, 2% des produits consommés le sont en circuits courts. On estime que cela pourrait atteindre les 10%, explique Marie Deshayes, en charge du développement des circuits courts à la Chambre d‘agriculture. Des opportunités sont donc à saisir par les agriculteurs pour mettre en place de nouvelles productions".C’est pourquoi la Chambre d’agriculture, soutenue par le Conseil régional de Picar-die, réalise une nouvelle édition des "trois jours pour découvrir" une nouvelle filière afin de susciter des idées de projets por-teurs de valeur ajoutée. Mais cette année, ce n’est pas une filière qui est présentée, mais trois : légumes pour les circuits de proximité (le 4 décembre), transformation laitière (le 13 décembre) et volailles fer-mières (le 24 janvier).

Deux modèles d'exploitation maraîchèreCarottes, navets, poireaux ou encore bro-colis,… les légumes frais manquent. C’est ce que révèle une étude sur le potentiel de développement des légumes frais dans la Somme. Pour répondre à ce besoin - soit une centaine d’hectares dans le départe-ment - Christophe Vallée, conseiller ma-raîchage à la Chambre d‘agriculture de Picardie, a présenté deux modèles d’exploi-tations. Le premier est un atelier diversifié (une trentaine d’espèces), sur 1,5 à 2 ha (dont 2 500 m² sous serre), avec une vente directe (marché, paniers, à la ferme, …). Il nécessite une main d‘œuvre de 1,5 UTH (un exploitant et un salarié à mi-temps). Ce type d’atelier permet de dégager environ 70 000 € de chiffre d’affaires et une marge brute de 25 000 €/ha.Le second modèle est un atelier spécia-lisé (4 à 5 espèces) sur une surface de 5 à 10 ha. Ce système a recours à l’emploi de saisonniers. Il permet de dégager une marge brute de 15 000 à 30 0000 € selon

les productions. Un mode de commerciali-sation en circuit court collectif augmentera la valeur ajoutée.

Transformation du laitMême constat pour les fromages et autres yaourts que pour les légumes : la dizaine de fermes samariennes qui transforment du lait à la ferme ne sont pas suffisantes pour répondre à la demande en fromages et produits laitiers. Pourtant le marché existe, et il n’a jamais été autant demandeur !

Le 4 décembre à Vironchaux, Mickaël Thorel a présenté son exploitation maraîchère.

Jeudi 24 janvier 2013 à 14 hà la ferme de Choqueuse

à Choqueuse-les-Benards (60)

Vendre en circuits courts- Etat des lieux de la production et des projets- Approvisionnement local des collèges de la Somme- Zoom sur les rayons "Panier de mon terroir" au sein des Gamm Vert

Elever des volailles et les vendre prêtes à cuire- Les 10 questions à se poser avant de se lancer- L'accompagnement proposé pour dé-velopper son projet

L'exploitation agricole de Didier VERBEKE- Présentation technique et visite- Références technico-économiques

Prochain rendez-vous

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n° 37 - janvier 2013 Echanger 9

Témoignages

"Nous avons fait le choix d’une gamme assez courte (beurre, tomme) afin de spécialiser notre salariée. A trois sur l’exploitation agricole, nous transformons près de 250 000 litres sur les 600 000 litres produits. Nos clients sont les particuliers, mais principalement des revendeurs : magasins, bouchers, boulangeries, … ".

Mickaël Thorel, maraîcher à Vironchaux, com-mercialise principalement ses légumes sur les marchés.

Maraîchers de Vironchaux12 ha dont 10 ha en maraîchage et 2 ha de vergers60 ares d’abris65 références de légumes15 références de fruits4,5 UTH en moyenne sur l’année1,5 salarié permanent6 marchés hebdomadaires (85% de la commercialisation) et vente à la ferme

La ferme des anneaux 300 000 litres de lait transformés en yaourt, beurre, fromage, glaceAtelier avec un agrément européen pour la transformation du lait3 salariés à temps plein (traite, transfor-mation, commercialisation)

Gaec DEJONG250 000 litres de lait transformés en beurre, yaourt, fromage blanc, fromage affiné (quota : 600 000 l) Atelier avec dérogation à l’agrément pour la transformation du lait 4 UMO dont 2 associés et 1 salarié

"Notre créneau de commercialisation prin-cipal, ce sont les marchés. Aucun achat re-vente de produits : les clients sont assurés de trouver des produits issus de notre ferme.Bien entendu, cette organisation nécessite l’appui de salariés, jusqu’à cinq en période estivale, sur l’atelier de production notam-ment. Des compétences en gestion de per-sonnel sont donc nécessaires et ne doivent pas être sous-estimées ! Avec l’essor des circuits courts, de nou-veaux créneaux de commercialisation se sont ouverts, comme l’approvisionne-ment du collège de Crécy-en-Ponthieu via www.somme-produitslocaux.fr"

"Aujourd’hui, 80 % de nos produits laitiers sont com-mercialisés à des revendeurs. Le reste est vendu à la ferme. Ce choix nous a permis de développer la quan-tité de lait transformé, 300 000 litres aujourd’hui, et de créer trois emplois sur notre exploitation agricole pour la traite, la transformation et la commercialisa-tion".

Vente en paniersAvec une commande à l’avance, les paniers pré-composés offrent une formule souple, permettent de limiter les invendus et le temps de vente. L’AMAP per-met l’engagement des consommateurs.

Conditions de réussite :- gamme large pour éviter le désintérêt du consom-mateur- communication pour créer son réseau de clients- bonne organisation

Choisir un mode de vente en circuit court

Vente à la fermeUn magasin à la ferme, équipé de façon adaptée (étal, caisse, …) permet de créer un lien privilégié avec le consommateur.

Conditions de réussite :- emplacement du point de vente : accessible et proche d’une zone de consommation- parking- ouverture et gamme de produits adaptées à la clientèle

Vente sur les marchésRéguliers, saisonniers ou événementiels, les marchés permettent de se faire connaître à proxi-mité, mais sont aussi très prenants.

Conditions de réussite :- qualité de l’emplace-ment, journée du marché- étal attractif et gamme large- force commerciale (compétences, nombre de personnes à la vente, …)

Vente en gros ou demi-grosEn grandes surfaces, restauration, auprès d’artisans ou de commerçants. La marge est plus réduite mais compensée par le volume.

Condition de réussite :- approvisionnement et qualité réguliers

Vente en restaurant scolaireCe système complémen-taire aux autres modes de vente. Il permet de se faire connaître en local.

Conditions de réussite :- adaptation de l'offre à la demande- proximité immédiate ou système de tournée

n Béatrice et Mickaël Thorel Maraîchers à Vironchaux (80)

n Marie-Henriette HemelsdaelProductrice de yaourts, beurre et fromage à Avelin (59)

n Christophe DejongProducteur de beurre et de tomme à Carnin (59)

Vente aux intermédiairesVente directe

Vente auprès de magasinsGamm Vert, magasins du terroir, grandes surfaces, ... Ce type de vente permet de développer les volumes en réduisant le temps consacré à la vente.

Conditions de réussite :- production qualitative et quantitative- compétences en négo-ciations commerciales- présence à prévoir en rayon (suivi de ses produits, animations ...)

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10 Echanger n° 37 - janvier 2013

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Sébastien JOLY,Producteur de volailles à Saint-Fuscien

Une vingtaine de producteurs ont participé à la réunion de présentation du projet de "fermes relais" le 11 décembre.

www.somme-produitslocaux.frs'ouvre aux particuliers

Lancé en novembre 2011 pour la vente aux professionnels, le site Internet www.somme-produitslocaux.fr a déjà fidé-lisé 74 acheteurs qui peuvent s’approvi-sionner auprès de 67 producteurs locaux. Il enregistre aujourd’hui environ 15 000 € de commande mensuelle de produits sama-riens.La Chambre d’agriculture et le Conseil gé-néral de la Somme, maîtres d'ouvrage de cette plateforme, souhaitent maintenant l’ouvrir aux particuliers. Le 11 décembre, une vingtaine de producteurs ont ainsi assisté à la réunion de présentation de ce nouveau projet : le consommateur pourra comman-der et payer en ligne une gamme complète de produits, choisir sa date de retrait et venir retirer son panier dans une "ferme relais". "Les circuits courts sont en déve-loppement, explique Marie Deshayes, en charge du projet à la Chambre d’agricul-ture de la Somme. Les consommateurs recherchent aujourd’hui une proximité tant géographique que relationnelle"."Il y un an, un groupe de producteurs Bien-venue à la ferme a lancé un "drive" sur le site du Crédit agricole de la Croix rompue à Amiens. L’objectif était de répondre à une nouvelle façon de faire ses courses, mais

aussi de lancer de nouveaux producteurs qui n’avaient pas de place disponible sur les marchés d’Amiens. Pour se développer, le drive a besoin d’intégrer maintenant le paiement en ligne", explique Odile Boone, Présidente du Comité d’orientation Econo-mie et Territoires à la Chambre d’agricul-ture.

Démarrage en février à Saint-FuscienUn test "ferme relais" sera lancé début février, chez Sébastien Joly, producteur de volailles à Saint-Fuscien, avec une dizaine d’agriculteurs partenaires. Après cette période de test, l’objectif est de proposer la formule sur tout le département dès le printemps 2013. Parmi les producteurs pré-sents à la réunion d’information du 11 dé-cembre, une quinzaine d’entre eux se sont montrés intéressés pour devenir "ferme relais". "Nous sommes satisfaits de l’impli-cation des producteurs, a conclu Daniel Roguet, Président de la Chambre d’agricul-ture. Il y encore dix ans, il n’y avait pas au-tant de produits fermiers. Il faut faire valoir cette différence pour conserver la valeur ajoutée".

Les agriculteurs souhaitant s’impli-quer en tant que "relais" ou "four-nisseur" peuvent se faire connaître auprès de :Marie Deshayestél. 03 22 33 69 [email protected]

Les particuliers pourront prochainement commander et payer en ligne les produits locaux et les retirer en un lieu unique. Ce projet était présenté aux producteurs le 11 décembre.

"Début février, nous allons lancer avec le groupe de producteurs du drive Bienvenue à la Ferme la première "ferme relais" : c’est une suite logique du drive. Etant proche d’Amiens, c’est ma ferme qui a été choisie. Je serai ouvert le samedi de 14h à 18h. Trois nouveaux producteurs ont intégré le groupe pour pouvoir proposer une gamme complète. Nous sommes soutenus par le Conseil général de la Somme, en particulier sur la com-munication, c’est important pour nous faire connaître".

"Les "fermes relais" avec commande et paiement en ligne répondent à un besoin des clients mais aussi des producteurs. Les agriculteurs sont volontaires, déjà investis dans la vente directe mais il faut aussi une organisation collective".

Odile BOONE,Présidente du Comité d'orientation Economie et Territoires

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n° 37 - janvier 2013 Echanger 11

C i r C u i t s C o u r t s

Convention d'affaires Terroirs de Picardie :un succès grandissant

Le 15 octobre dernier, le Comité de pro-motion des produits de Picardie a organisé, avec l'appui des Chambres d'agriculture, du Conseil régional de Picardie et d'Agros-phères, la quatrième édition de sa conven-tion d’affaires. Près de 300 producteurs, transformateurs, metteurs en marché, mais aussi – pour la première fois – acteurs de la restauration collective et du tourisme ont assisté à ce rendez-vous désormais incon-tournable. "La convention d’affaires Terroirs de Picar-die est une occasion unique de rencontrer des clients ou de futurs clients dans une atmosphère conviviale et détendue. Les visiteurs sont à la recherche de produits, de saveurs, mais aussi avides de connaître les modes de production, les producteurs et

leur histoire", témoigne François Défossé, producteur de Rollot, de fromages et de yaourts fermiers à Guiscard dans l’Oise. De son côté, Marion Dathy, "Ô Picardises de

Maintenir l'élevage dans les bas-champs est primordial pour sauvegarder ce milieu à la richesse faunistique et floristique. Dans cet objectif, deux projets sont mis en place. Le premier développe la valorisation des productions au travers des circuits courts. Le second projet, conduit dans le cadre du programme européen Interreg IV, vise a ac-compagner les élevages par l'analyse tech-nico-économique des ateliers viande et lait.

Valoriser le lait et la viande grâce aux circuits courtsLe 12 septembre, les résultats d’un état des lieux de l’agriculture dans les bas-champs ont été présentés à Abbeville au comité de pilotage "valorisation de l’agriculture dans les bas-champs".

Valoriser l'agriculture dans les bas-champs

Le maintien de l’élevage dans les bas-champs est indispensable à la préservation des prairies humides et de leur biodiversité excep-tionnelle. Deux projets sont lancés afin de concilier développement économique des exploitations et pratiques respectueuses de ces espaces.

Cet état des lieux, mené par la Chambre d’agriculture, a été conduit en été 2012 au-près de 70 exploitants et 4 associations de ce territoire. Il révèle que 8 agriculteurs ont un projet de transformation laitière pour un potentiel total de 400 000 litres. Sur les 48 éleveurs (bovins, ovins, porcs et volailles) rencontrés, 38 souhaitent développer la vente directe de viande à la ferme. La valo-risation du lait ou de la viande passe par la mise en place d’outils collectifs de trans-formation. L’idée d’une marque collective pour valoriser les filières des bas-champs a aussi été avancée.

Accompagner techniquement les élevagesLe comité de sélection du programme eu-ropéen Interreg IV a retenu le projet "Main-tien de l’agriculture dans les zones humides de la plaine Maritime Picarde" ou "WOW" (Value of WOrking Wetlands) porté par la Chambre d’agriculture et le Syndicat mixte Baie de Somme Grand Littoral Picard. Ce projet vise à assurer le maintien de la bio-diversité et de l’agriculture dans ces zones humides. Il s’agit de promouvoir des pra-

L'agriculture dans les bas-champs

Sur 70 exploitations rencontrées :n 83% ont de l’élevage, bovin en majoritén SAU moyenne de 129 ha dans le nord et 177 ha dans le sudn 60% des exploitants ont moins de 50 ansn 70% des agriculteurs envisagent un développement de leur activité

Contacts : Marie DESHAYES 03 22 33 69 75 Stéphane VERSCHEURE 03 22 33 69 76

Marion" à Nesles (Somme) apporte le point de vue d’un commerce local : "C’est lors de la dernière convention d’affaires que j’ai véritablement décidé de mener mon projet à son terme. J’ai pu mesurer concrètement la diversité de productions et le choix que j’allais pouvoir offrir à mes futurs clients. C’est aussi là que j’ai décidé de m’inscrire dans la logique de Relais Terroirs de Picar-die afin de participer à une dynamique commune reliant les magasins entre eux".Didier Verbeke, président du Comité de promotion des produits de Picardie a bien-sûr donné rendez-vous pour une cinquième édition.

Contact : Alain BAHUCHET Comité de promotion des produits de Picardie

Annie Chevallier de la "Grange à Grains" à Esmery-Hallon présente ses produits : farine, len-tilles vertes et huile de colza.

tiques respectueuses de l’environnement tout en préservant la viabilité économique des exploitations d’élevage. Des échanges de pratiques se feront avec l’Angleterre. Parmi les actions prévues : - l'analyse technico-économique des ate-liers lait et viande,- la mesure de la productivité des prairies par le pesée des génisses au début et à la fin du pâturage,- l’accompagnement technique individuel et collectif des éleveurs,- l’étude d’itinéraires techniques à mettre en place pour maintenir la biodiversité sur les prairies.Ce projet débutera en janvier 2013.

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12 Echanger n° 37 - janvier 2013

vers des "drives", des paniers, des coffrets de produits … pour mieux les attirer dans les fermes pour des prestations de séjours et de loisirs", explique Anne Halgand, ani-matrice régionale de Bienvenue à la ferme."Pour nous adapter à la demande des clients, nous devons créer de nouveaux cir-cuits de commercialisation collectifs. C'est le cas du drive, précise Odile Boone, res-ponsable du réseau dans la Somme. Nous devons aussi nous réaffirmer en tant que producteurs et faire passer nos émotions, car un produit ça se vend, tandis qu'une émotion ça se retient".

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Les produits fermiers"stars" de la nouvelle stratégie

30 agriculteurs picards, adhérents à Bien-venue à la Ferme ou porteurs de projets, se sont retrouvés le 24 octobre à la ferme "Les canards de la Germaine" à Sancourt (80) pour la première rencontre régionale du réseau. La nouvelle stratégie de Bienve-nue à la Ferme a été présentée : renforcer le positionnement de la marque sur les pro-duits fermiers."Afin de développer encore plus cette marque des agriculteurs, la "petite fleur" sort de l’exploitation pour venir à la ren-contre des consommateurs sur les marchés, dans les magasins de producteurs, au tra-

Francis Parmentier cultive de nombreuses variétés de légumes dans les Hortillonnages.

Damien Devienne est producteur de viande bovine et porcine à Gouy l'Hôpital.

Un buffet 100 % Bienvenue à la fermeSept producteurs Bienvenue à la ferme ont servi un buffet à l’occasion de la remise des prix des Villes et Villages Fleuris de la Somme, organisée le 29 novembre à Albert par l'Agence de développement et de réservation tou-ristique (ADRT). Les 350 participants ont apprécié ce cocktail exclusivement composé de produits Bienvenue à la ferme. Il était proposé par Dominique Bremer, Carole Rouvillain-Wiel, Ber-nadette Renaux, Sandrine Tardieux, Séverin Leborgne, Eric Caron et Annie Bourgois.

Le 26 novembre, trois nouveaux agricul-teurs ont intégré le réseau Bienvenue à la ferme. Francis Parmentier, maraîcher hor-tillon à Camon, ainsi que Mathieu et Da-mien Devienne, producteurs de viande de boeuf, veau et porc à Gouy-l’Hôpital ont été agréés dans la catégorie "produits de la

3 nouveaux adhérents

Le cadre du gîte de Benoît Fournier à Varennes et son accueil chaleureux ont séduit la commis-sion d’agrément Bienvenue à la ferme.

ferme". Benoît Fournier, à Varennes, a reçu l’agrément pour son gîte rural sur le thème "rando ferme" et pour sa ferme équestre. Ils ont reçu des mains d’Odile Boone, res-ponsable du réseau dans la Somme, la "pe-tite fleur", signe de leur adhésion.

En bref

Contact : Noémi BOUZARD 06 86 37 56 44 [email protected]

Rencontre régionale Bienvenue à la Ferme le 24 octobre à Sancourt.

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n° 37 - janvier 2013 Echanger 13

é l e v a g e

Une centaine de personnes s’est retrouvée le 13 décembre au cinéma de Crécy-en-Ponthieu pour la journée annuelle "viande bovine". Au programme de la matinée, la projection de quatre films sur le thème du regroupement des vêlages. L’après-midi, Virginie et Olivier Jansseune à Estrées-les-Crécy ont ouvert les portes de leur exploitation pour partager leur expérience sur cette pratique.

Ce n’est pas sur une exploitation, mais bel et bien au cinéma Le Cyrano de Crécy-en-Ponthieu que les éleveurs avaient ren-dez-vous le 13 décembre pour la journée annuelle viande bovine. Le regroupement des vêlages était le thème de cette journée organisée par les Chambres d’agriculture de Picardie et du Nord-Pas de Calais.Quatre films ont présenté des témoignages d’éleveurs ayant réussi le regroupement des vêlages sur différentes périodes : au-tomne, début d’hiver, prin-temps et double période. L’après-midi, ce sont Vir-ginie et Olivier Jansseune, éleveurs de Blondes d’Aqui-taine à Estrées-les-Crécy qui ont apporté leur expérience récente sur le regroupement de 80 vêlages. "Nous avons toujours eu plus ou moins deux périodes de vêlages mais depuis trois ans nous essayons de grouper les vêlages sur quatre mois et non huit : septembre-octobre et mars-avril. Notre objectif est de gagner du temps en élevage et d’optimiser l’utilisation des bâti-ments et des 45 ha de prairies. Au début, ce n’est pas évident à mettre en place, mais maintenant que l’objectif est presque atteint c’est plus facile de travailler, même

Formation

Temps de travail : où en suis-je ? Le 19 février ou le 22 févrierL'objectif de la formation et d'identifier les moyens de gagner du temps.

Contact : Daniel Patel - 03 22 33 69 73Retrouvez toutes nos formations surwww.somme.chambagri.fr

Bovins viandeLa sélection génétique "boucle rouge" des reproducteurs proposés à la vente est parue. Alors si vous devez renouveler votre taureau pourquoi ne pas le choisir sur cette liste ? Vous bé-néficierez d’une garantie sur le poten-tiel génétique. A télécharger sur : www.somme.chambagri.fr

Contact : Daniel Patel - 03 22 33 69 73

BâtimentsLes 22 et 29 novembre une soixan-taine d’éleveurs laitiers ont participé au "rallye bâtiments" organisé par la Chambre d’agriculture, en partenariat avec Avenir Conseil Elevage. 8 installations laitières qui ont moder-nisé la traite et/ou le logement des animaux ont ouvert leurs portes. Les conseillers ont ainsi pu présenter les avantages et inconvénients des princi-paux modes de logement et de traite.

Contact : Nicolas Correur - 03 22 33 69 72si parfois il peut y avoir concurrence avec les travaux des champs", explique Olivier Jansseune.

Regrouper les vêlages : de nombreux intérêtsDans un contexte où le temps de travail est très important dans les élevages, la question du regroupement des vêlages prend tout son sens. "Cela présente de nombreux intérêts, explique Daniel Platel,

conseiller viande bovine à la Chambre d’agricul-ture. D’un point de vue organisation du travail, cette technique permet de réduire la période de sur-

veillance des vêlages, de grouper la mise en reproduction, de sevrer ou de vacciner tous les veaux en même temps. D’un point de vue économique, les animaux peuvent être vendus en lots et donc être mieux valori-sés".

Retrouvez les films sur www.chambres-agriculture-picardie.fr

En bref

70% des élevages ont encore des vêlages

étalés sur huit mois et plus

La viande bovinea fait son cinéma

Contact : Daniel PLATEL 03 22 33 69 73

Pour aller plus loinObjectif : 3 mois de vêlage ! Oui mais quand ?

Une publication des réseaux d'élevage pour le conseil

et la prospective Collection THÉMA – Bovins Viande -

septembre 2011

Sur demande ou téléchargeable sur www.chambres-agriculture-picardie.fr

Virginie et Olivier Jansseune.

Cinéma Le Cyrano de Crécy-en-Ponthieu.

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14 Echanger n° 37 - janvier 2013

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n° 37 - janvier 2013 Echanger 15

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Contact

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16 Echanger n° 37 - janvier 2013

Élections des chambres d’agriculture

www.chambres-agriculture.fr

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votezjusqu’au 31 janvier 2013P a r c o r r e s P o n d a n c e

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