dounia news du 21 février 2016

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Marocains aux Pays-Bas : un ultimatum de La Haye à rejeter sans état d’âme par Rabat ! Abdelkrim Belguendouz Universitaire à Rabat, chercheur spécialisé en migration L e mal est fait, la boucle est bouclée. Dans le cadre des politiques néolibérales à relents populistes, la droite et l’extrême droite néerlandaises, sont arrivées à leur fin : imposer au Maroc lui même à travers son gouvernement, la remise en cause d’un certain nombre de droits sociaux acquis par ses ressor- tissants immigrés aux Pays-Bas et leurs familles restées ou retournées au Ma- roc. Plusieurs domaines ont été touchés essentiellement. Des décisions régressives En vertu de la «loi sur le principe de résidence», datant du 1er juillet 2012, qui introduit des modifications dans les critères d’attribution des prestations en matière de sécurité sociale, une dimi- nution de 40% a été instituée à partir du 1er janvier 2013 sur les pensions de veufs et de veuves, ainsi que sur les allocations familiales pour les enfants se trouvant au Maroc, sous prétexte que le coût de la vie au Maroc est inférieur de 40% à celui prévalant aux Pays-Bas. Par ailleurs et conformément à une nouvelle mesure concernant «l’arrêt de l’exportation des allocations fami- liales», celles-ci devaient également être supprimées en direction du Maroc. Au total, cinq types de prestations sont concernées par ces mesures gouverne- mentales, considérées comme signe et facteur de «modernisation» du système de «protection» sociale, alors qu’elles sont prises en considérant l’immigra- tion comme la variable d’ajustement de la crise. Il s’agit des allocations pen- sions de survivants (ANW), des presta- tions d’invalidité partielle basée sur le revenu minimum ( WGA), de l’alloca- tion d’invalidité ( TW), des allocations familiales pour les enfants (AKW) et de l’assurance maladie (ZWW). L’approche du fait accompli En vue de permettre l’entrée en vigueur de ces décisions, il était nécessaire pour le gouvernement néerlandais de modi- fier en particulier la convention de sécurité sociale conclue avec le Maroc, sachant évidemment qu’il y a primauté des conventions internationales sur les lois internes. Par conséquent, il aurait fallu engager une concertation notam- ment avec le Maroc, avant d’adopter ce type de mesures et mettre les pays d’origine devant un fait accompli. Or le gouvernement néerlandais de coali- tion libérale-travailliste a pratiquement «notifié» au gouvernement marocain de réviser la convention. Sous couvert de concertation, on a cher- ché de fait à officialiser et à légaliser la discrimination et l’injustice, en exer- çant des pressions insoutenables sur le Maroc pour la signature d’une nouvelle convention entre les deux pays. En d’autres termes, cette méthode machia- vélique consiste à faire en sorte que le Maroc accepte lui même les remises en cause des droits des Marocains aux Pays-Bas pour que l’on ne parle plus de la violation de l’accord bilatéral de sécurité sociale par le gouvernement néerlandais. En invoquant la prise de nouvelles me- sures, le gouvernement néerlandais a de la sorte, fermé le dialogue avant de l’ou- vrir. Ce qui a prévalu dans cette logique, c’est la prééminence du fait accompli, la nécessité de se soumettre à la nou- velle réalité, sans la remettre en cause d’aucune façon, et en la considérant par conséquent comme non négociable. Objections de fond tardives ? Finalement, depuis 2011, après une longue période de tergiversations ma- rocaines, de pressions et de chantage néerlandais, une courte période de «résistance» du Maroc s’en est suivie . Durant cette seconde phase et concernant la dé- cision unilatérale de La Haye, le ministère maro- cain des affaires étrangères avait exprimé «son re- jet total de cette décision aussi bien dans la forme que dans le fond», et que des décisions allaient être prises à Rabat en vue de «consolider la défense des intérêts, des acquis et des droits des Marocains de Hollande». Le Maroc n’est pas prêt à sacrifier les intérêts de ses ressortissants et céder sur les acquis réalisés en la matière. Plus encore, «des actions seront envisa- gées sur le plan aussi bien politique que juridique», précisait alors un communi- qué du ministère marocain des affaires étrangères, à la suite d’une réunion tri- partite des trois ministres concernés ( A. E, Emploi, ministère MRE). Mais les deux parties ont repris langue, au- cune des menaces de rétorsion brandies par Rabat n’ayant été mise en applica- tion. Fin septembre 2015, tout était définiti- vement bouclé, suivi par des commu- niqués officiels séparés triomphalistes de part et d’autres, marquant une satis- faction générale de l’aboutissement des pourparlers et saluant les résultats de ce dialogue. Dans un communiqué du ministère néerlandais des affaires so- ciales en date du 29 septembre 2015, l’accord «d’ajustement» de la conven- tion bilatérale en matière de sécurité sociale est qualifié d’»équilibré», en ce sens qu’il «prend en compte les in- térêts « et «l’excellence des relations diplomatiques de longue date» entre les deux pays. La date de la signature officielle de la convention révisée était même fixée pour le 15 décembre 2016. Lire la suite de l’article : https://goo.gl/dSAoR3

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Bonjour, Veuillez recevoir la revue de presse Dounia News du 21/02/2016. Je vous souhaite une bonne et excellente lecture Salutations cordiales et fraternelles A.Sarie

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Page 1: Dounia News du 21 février 2016

Marocains aux Pays-Bas : un ultimatum de La Haye à rejeter sans état d’âme par Rabat !Abdelkrim Belguendouz Universitaire à Rabat, chercheur spécialisé en migration

Le mal est fait, la boucle est bouclée. Dans le cadre des politiques néolibérales à relents populistes, la droite

et l’extrême droite néerlandaises, sont arrivées à leur fin : imposer au Maroc lui même à travers son gouvernement, la remise en cause d’un certain nombre de droits sociaux acquis par ses ressor-tissants immigrés aux Pays-Bas et leurs familles restées ou retournées au Ma-roc. Plusieurs domaines ont été touchés essentiellement.

Des décisions régressives

En vertu de la «loi sur le principe de résidence», datant du 1er juillet 2012, qui introduit des modifications dans les critères d’attribution des prestations en matière de sécurité sociale, une dimi-nution de 40% a été instituée à partir du 1er janvier 2013 sur les pensions de veufs et de veuves, ainsi que sur les allocations familiales pour les enfants se trouvant au Maroc, sous prétexte que le coût de la vie au Maroc est inférieur de 40% à celui prévalant aux Pays-Bas.

Par ailleurs et conformément à une nouvelle mesure concernant «l’arrêt de l’exportation des allocations fami-liales», celles-ci devaient également être supprimées en direction du Maroc.

Au total, cinq types de prestations sont concernées par ces mesures gouverne-mentales, considérées comme signe et facteur de «modernisation» du système de «protection» sociale, alors qu’elles sont prises en considérant l’immigra-tion comme la variable d’ajustement de la crise. Il s’agit des allocations pen-sions de survivants (ANW), des presta-tions d’invalidité partielle basée sur le revenu minimum ( WGA), de l’alloca-tion d’invalidité ( TW), des allocations familiales pour les enfants (AKW) et de l’assurance maladie (ZWW).

L’approche du fait accompli

En vue de permettre l’entrée en vigueur de ces décisions, il était nécessaire pour le gouvernement néerlandais de modi-fier en particulier la convention de sécurité sociale conclue avec le Maroc, sachant évidemment qu’il y a primauté des conventions internationales sur les lois internes. Par conséquent, il aurait fallu engager une concertation notam-ment avec le Maroc, avant d’adopter ce type de mesures et mettre les pays d’origine devant un fait accompli. Or le gouvernement néerlandais de coali-tion libérale-travailliste a pratiquement «notifié» au gouvernement marocain de réviser la convention.

Sous couvert de concertation, on a cher-ché de fait à officialiser et à légaliser la discrimination et l’injustice, en exer-çant des pressions insoutenables sur le Maroc pour la signature d’une nouvelle convention entre les deux pays. En d’autres termes, cette méthode machia-vélique consiste à faire en sorte que le Maroc accepte lui même les remises en cause des droits des Marocains aux Pays-Bas pour que l’on ne parle plus de la violation de l’accord bilatéral de sécurité sociale par le gouvernement néerlandais.

En invoquant la prise de nouvelles me-sures, le gouvernement néerlandais a de la sorte, fermé le dialogue avant de l’ou-vrir. Ce qui a prévalu dans cette logique, c’est la prééminence du fait accompli, la nécessité de se soumettre à la nou-velle réalité, sans la remettre en cause d’aucune façon, et en la considérant par conséquent comme non négociable. Objections de fond tardives ? Finalement, depuis 2011, après une longue période de tergiversations ma-rocaines, de pressions et de chantage néerlandais, une courte période de «résistance» du Maroc s’en est suivie

. Durant cette seconde phase et concernant la dé-cision unilatérale de La Haye, le ministère maro-cain des affaires étrangères avait exprimé «son re-jet total de cette décision aussi bien dans la forme que dans le fond», et que des décisions allaient être prises à Rabat en vue de «consolider la défense des intérêts, des acquis et des droits des Marocains de Hollande». Le Maroc n’est pas prêt à sacrifier les intérêts de ses ressortissants et céder sur les acquis réalisés en la matière.

Plus encore, «des actions seront envisa-gées sur le plan aussi bien politique que juridique», précisait alors un communi-qué du ministère marocain des affaires étrangères, à la suite d’une réunion tri-partite des trois ministres concernés ( A. E, Emploi, ministère MRE). Mais les deux parties ont repris langue, au-cune des menaces de rétorsion brandies par Rabat n’ayant été mise en applica-tion.

Fin septembre 2015, tout était définiti-vement bouclé, suivi par des commu-niqués officiels séparés triomphalistes de part et d’autres, marquant une satis-faction générale de l’aboutissement des pourparlers et saluant les résultats de ce dialogue. Dans un communiqué du ministère néerlandais des affaires so-ciales en date du 29 septembre 2015, l’accord «d’ajustement» de la conven-tion bilatérale en matière de sécurité sociale est qualifié d’»équilibré», en ce sens qu’il «prend en compte les in-térêts « et «l’excellence des relations diplomatiques de longue date» entre les deux pays. La date de la signature officielle de la convention révisée était même fixée pour le 15 décembre 2016.

Lire la suite de l’article :

https://goo.gl/dSAoR3

Page 2: Dounia News du 21 février 2016

PREMIÈRE GUERRE MONDIALE … UNE TOUTE AUTRE HISTOIRE !? (Publication en plusieurs parties – N° 2/7)(Abdelkader BENMOUSSA)

A propos de cette Première Guerre Mondiale … et de cette « toute autre histoire », poursuivons la série

d’épisodes en évoquant l’administra-tion militaire française qui paraît donc disposer d’une expérience largement antérieure à 1914 et apte à traiter l’al-térité religieuse de combattants mu-sulmans incorporés à ses unités dans l’Empire colonial en tout cas. Pour faciliter le contact avec les élites dites «indigènes», une association officielle est créée le 23 décembre 1914 par le député de Charente, Maurice Étienne RAYNAUD (1860-1927), ancien ministre des Colonies quelques mois en 1914. Elle a pour titre Les Amitiés Musulmanes et publie un bulletin. Les Amitiés Musulmanes disposent d’un local au n° 2, rue Le Peletier dans le 9ème arrondissement à Paris.

Maurice Raynaud, député, fondateur de l’association Les Amitiés Musul-manes en décembre 1914

L’exceptionnelle mortalité qui frappe les soldats dès l’automne 1914 im-pose un changement d’échelle et gé-nère un nouveau dispositif à la fois fonctionnel et symbolique. Durant la guerre franco-prussienne, les inhuma-tions avaient été disséminées sur le champ de bataille et souvent regrou-pées sous forme de fosses communes. Seuls les chefs de guerre bénéficiaient d’une tombe individuelle. Par ailleurs, la loi, à l’époque, imposait un délai de cinq ans avant toute exhumation. C’est pourquoi fut adoptée, le 4 avril 1873, la loi assurant la conservation des tombes -qu’on ne pouvait donc déplacer- de combattants français ou allemands en territoire français. Les morts de la guerre de 1870-1871 avaient droit à la déférence de la Na-tion. Les préfets firent identifier les lieux, planter des croix et des piquets, ériger des enclos en fonte avec l’ins-cription «Tombes militaires – Loi du 4 avril 1873». À partir de 1876, des

exhumations purent être pratiquées et des regroupements de sépultures amé-nagées : ossuaires et édifices commé-moratifs.

Sépulture au cimetière communal de Vaux-en-Pénil (Seine-et-Marne) pour les soldats de 1870-1871, en applica-tion de la loi du 4 avril 1873 (source)Il ne semble pas avoir existé de sé-pultures musulmanes de la guerre franco-prussienne, à l’exception du mausolée du Turco à Chanteau, dans le Loiret et de la plaque du Turco de Juranville dans le Loiret également. Cette contexture montre son inadap-tation dès l’automne 1914. La sura-bondance des morts nous est connue aujourd’hui. Elle ne le fut pas immé-diatement, l’état-major s’employant à la camoufler. Mais une partie de l’opi-nion la pressentait.

L’historien Jean-Jacques BECKER -né le 14 mai 1928 à Paris. Il est spé-cialiste d’histoire contemporaine, en particulier de la Première Guerre Mondiale et du mouvement ouvrier- cite cette femme d’une commune du Tarn-et-Garonne qui, très tôt, observe que son village comptait déjà sept ou huit morts alors qu’il n’y en avait eu que deux en 1870. On ne pouvait gouverner l’opinion publique comme avant. La personnification et la véné-ration dues aux innombrables vic-times devaient accéder au rang d’un culte national. Le principe de la tombe individuelle est retenue et deux lois, visant à honorer les victimes par une reconnaissance patriotique inhabi-tuelle, sont adoptées : la loi du 2 juil-let 1915 crée la mention «Mort pour la France» et la loi du 29 décembre 1915 décide que l’État aura à charge les frais de la sépulture perpétuelle ac-cordée aux combattants «morts pour la France».

En 1914 : «inhumés suivant les rites» : Concernant les musulmans, les ser-vices du ministère ont réagi prompte-ment. C’est Alexandre MILLERAND

-né à Paris le 10 février 1859 et mort à Ver-sailles le 7 avril 1943, est un homme d’État français, président de la République de 1920 à 1924, de tendance so-cialiste-, alors ministre de la Guerre, qui signe ces directives spécifiques. Dès le 16 octobre 1914, le 2ème Bureau de la Direction du service de santé du ministère de la Guerre définit les procédures à respecter «pour l’in-humation des militaires musulmans». Elles sont rappelées le 8 décembre 1914, dans une circulaire toujours signée MILLERAND, citée intégra-lement ci-dessous : «Le souci d’être inhumés suivant les rites consacrés par la religion et les usages musul-mans paraissent préoccuper au plus haut point les militaires indigènes qui viennent à décéder en France, ainsi que leurs familles, je crois utile de compléter les instructions que je vous ai données, par dépêche n° 4695-9/11 du 16 octobre dernier, en vous indi-quant toutes les formalités qui accom-pagnent le décès d’un musulman et en précisant celles qui me paraissent pouvoir être mises en pratique.

Lorsqu’un musulman est sur le point de mourir, il ne manque pas, lorsqu’il le peut, de prononcer la « CHEHA-DA » en dressant l’index de la main droite. Si son état ne lui permet pas de le faire lui-même, tout coreligion-naire présent est dans l’obligation de prononcer pour lui cette profession de foi musulmane. Il y aura donc lieu, chaque fois qu’un militaire indigène sera dans un état désespéré, de préve-nir le ou les coreligionnaires qui pour-ront se trouver dans le même établis-sement que lui. La mort ayant fait son œuvre, le corps est entièrement lavé à l’eau chaude. Cette pratique ne me paraît pas applicable ailleurs qu’en pays musulman, car les indigènes répugnent à cette besogne, la confiant dans chaque agglomération à un pro-fessionnel...

Lire la suite de l’article:

https://goo.gl/u2sr07

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Page 3: Dounia News du 21 février 2016

Marocains du Monde: indignez-vous !

Avec le recul nécessaire force est de constater que le dossier des marocains de l’étranger semble

frappé d’une paralysée incompréhen-sible, qui suscite indignation et colère légitime. Le dossier des MRE est de-venu un terrain en jachère mais avec des vaches laitières bien généreuses.

Un triste constat, devant tant de mé-pris de l’Etat marocain à l’égard de la communauté marocaine de l’étran-ger. Alors que celle-ci a toujours été fidèle à la mère patrie en défendant ses causes et en contribuant d’une manière significative à son économie par le transfert annuel de plus de 60 milliards de dirhams, faisant du Ma-roc le 3eme pays au monde en termes de transferts d’argent de ses ressortis-sants.

Quatre ans après la mise en place de la nouvelle Constitution qui consacre quatre articles aux Marocains du monde, c’est le statu quo qui règne. Nonobstant les incessantes interpella-tions de la société civile MRE, dans sa diversité et à l’occasion de ses dif-férentes initiatives.

Ces articles, dont la représentation politique des MRE est la plus immi-nente, restent lettres mortes. La Tuni-sie, qui passe par une crise écono-mique et politique profonde a su doter sa diaspora, estimée à 1,2 million, d’une représentation au sein de son parlement. Les autorités tunisiennes, avec les parlementaires sont entrain de mettre en place un conseil repré-sentatif des tunisiens de l’étranger.

Le Conseil de la Communauté maro-caine à l’étranger n’a plus d’existence légale depuis décembre 2011… Au-cune mesure de son renouvellement n’a encore vu le jour. Un conseil qui était l’objet de tant d’espérance, sur-nommé à un moment donné »la mai-son commune de tous les MRE ». Il semble aujourd’hui épuisé, par l’inac-tion de ses membres nommés initiale-ment pour 4 ans. Doté d’un budget dé-risoire eu égard aux tâches qui lui sont

fixées pour les 5 millions de MRE. L’augmentation de sa dotation bud-gétaire, voire même de sa survie, sont tributaires de l’urgence à se renouve-ler et de sa capacité à se rénover, qui passe par l’introduction d’une dose de représentativité significative et un mode de fonctionnement statutaire. Sous peine de devenir une officine de plus sans intérêt.

La Fondation Hassan II dédiée à la communauté marocaine de l’étranger, détient un triste record: son conseil d’administration n’est pas renouvelé depuis 1990 et aucune réunion n’a été tenue depuis 15 ans. C’est un outrage bokassien, avec un fonctionnement autocratique et opaque, au mépris des règles de transparence et de démocra-tie, que le Maroc moderne appelle de ses vœux dans le cadre de la bonne gouvernance.

Mais, il faut le dire aussi: ces injustices institutionnelles, n’ont été possibles que par les divisions qui rongent le tissu associatif MRE, et par l’attitude »baltaji » de certains faux militants, qui parasitent l’espace public MRE et découragent les compétences. Il nous faut se rendre à l’évidence, la société civile MRE est à ce jour incapable de s’organiser, pour peser en lobby fort en mesure de parler d’une seule voix et imposer ses choix, alors que celle-ci regorge de compétences et de qua-lifications sur tous les plans.

Ces dernières semaines, des évène-ments tragiques d’une gravité extrême se sont déroulés devant nos yeux: au cœur de Paris, des tueries commises avec une grande cruauté, sont le fait essentiellement de jeunes issus de l’immigration marocaine. Ce fait qui représente une grave atteinte pour le vivre ensemble et qui jette le dis-crédit sur toute une communauté, devrait nous interroger sur l’échec de la politique migratoire marocaine et sur les failles qui ont permis cette dérive sanglante. Se contenter de dire que l’islam est une religion de paix est d’une légèreté aussi irresponsable qu’effroyable. Or, à ce jour, tous les

acteurs de la so-ciété civile MRE ainsi que les institutions qui ont en charge la question MRE, ont été incapables de déclencher un véritable débat sur cette catastrophe humaine, dont les ondes de choc n’ont pas fini de retentir et de délivrer ses particules dévastatrices.

L’absence d’un véritable débat sur le fond accompagne donc, le vide insti-tutionnel du dossier de l’immigration marocaine, cela va de pair.

Cette paralysie, voulue, par négli-gence ou par mauvais calcul par ceux qui ont la main sur ce dossier, est une erreur stratégique majeure dont le Maroc paiera les frais dans les années à venir, du moins dans le retard pris si réveil il y aura.

S’agissant de la société civile MRE, il est urgent que les forces vives et de progrès se manifestent, et s’indignent devant ce déni de justice. Ils doivent se prendre en charge, dans une démarche politique rationnelle et pragmatique, qui implique la négation de l’égocen-trisme et l’abandon des guéguerres ri-dicules des communiqués et des coor-dinations faceboukiens, autour d’un consensus sur le minimum vital, pour refuser que leurs affaires continuent de servir les intérêts des lobbies poli-tiques marocains au rythme des jeux de chaises, et ceux des néo-amica-listes qui se contentent de peu, et exi-ger avec force la levée du statut quo par la mise en œuvre immédiate des 3 réformes : la représentation politique, le renouvellement du CCME et celui de la fondation Hassan II.

A défaut, il nous faudra se résigner au deuxième constat, celui de ne pas être à la hauteur des enjeux actuels.

Hamid Soussany

Lire la autres articles de S.Hamid : https://goo.gl/CVsGFV

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Page 4: Dounia News du 21 février 2016

« Que s’est-il passée en Syrie ? »

Que s’est-il passé en Syrie ? voilà la question que l’écrivaine BEN AIS-SA Ikram s’est posée

lorsqu’elle décida d’écrire à ce sujet. Elle tente d’en donner quelques grilles de lecture par le biais de son ouvrage intitulé : « Hommage à la Syrie : Nouvelles d’un pays en crise. » aux éditions l’Harmattan. S’agit-il d’une analyse complexe nous présentant les différents partis qui s’opposent dans cette guerre ? Est-il question de donner raison à l’un ou l’autre de ces protagonistes en conflit depuis plusieurs années maintenant ? Pas du tout. L’écrivaine a principale-ment donné la parole à ceux que l’on entend que par le biais des informa-tions par des termes que vous et moi connaissons fort bien, à savoir : « le nombre de morts » ou « l’arrivé de réfugiés provenant de ce pays ». En d’autres termes, la parole a été donné

aux civils et donc à ceux qui subissent cette crise.

Les acteurs sont pluriels et ont pour but de présenter cette diversité sy-rienne qui en fonction de leurs iden-tités, qu’elles soient religieuses, eth-niques ou politiques, se posent de réelles questions quant à la situation de leur pays. Il s’agit également pour l’écrivaine, de nous déplacer d’une ville à une autre, mais

aussi d’un pays à un autre, par

exemple : à Vil-vorde, là où un jeune décide de

partir en guerre, à Kobané et la pré-sence d’une jeune kurde qui découvre dans sa maison en ruine, des lettres d’un rebelle et d’un militaire, au Li-ban, et les conséquences d’être le voi-sin d’une Syrie en crise, mais encore, le témoignage de réfugiés en Turquie ou encore à Bruxelles. Il s’agit éga-

lement de toucher aux différentes expres-sions religieuses qui représentent le pays en question comme les alaouites, les sunnites ou encore les chrétiens. Un lexique à ce sujet permettra à tout un chacun de comprendre ces différents acteurs et leurs particularités.

C’est aussi une ma-nière de se rendre compte de l’évolution qu’a eu l’effet domino des printemps arabes. En effet, si l’aspiration

a plus d’égalités et de justices sociales étaient le principal moteur de certains acteurs de ces pays en 2011, d’autres de ces contestataires s’oseront dans une quête bien plus expansionniste ou même idéologique, c’est évidem-ment le cas de l’EI et de son calife, Abou Bakr el Baghdadi. La facilité que ce mouvement a eue de s’installer dans certaines régions de ces pays est en partie expliquée par les injustices du pouvoir en place vis-à-vis d’une partie de sa population. L’auteur ne cherche pas à se limiter à cette évo-lution qui commença par de simples manifestations pour en arriver à une guerre qui impliquent plusieurs ac-teurs internes comme externes au pays, mais aussi, d’en découvrir les conséquences et l’absence d’un ave-nir pour ces millions de citoyens qui n’ont jamais eu d’armes en main, qui souhaitent la paix et qui ne désirent qu’une vie stable dans leur pays doré-navant meurtri.

BEN AISSA Ikram

Ecrivaine.

Lire les autres articles de B.Ikram: ttps://goo.gl/MnUelY

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Page 5: Dounia News du 21 février 2016

GNAWA VARIATION 2 guembri & 2 karkabou Nouveau projet de maâlam Driss Bouhamidy

Vendredi 26/02/2016 @ 20.00 Boulevard de Nieuport 1 - 1000 Bruxelles Possibilité de se restaurer avec des pro-

duits de qualité «home made». Participation aux frais: 8 Eur Réservation: zoartmusic@zoartmusic [email protected]

Les places sont limitées, réservez s’il vous plait vos tickets!

Le testing pour bannir les « Samira, non et Cécile, oui »

Samira a dû changer de prénom pour décrocher un

entretien d’embauche sous le nom de Cécile. Pour Youssef Handichi, député bruxellois du PTB, l’affaire Samira/Cécile est un exemple très concret prouvant la nécessité de mettre en place des testings anti-discrimination. InterviewIl semblerait qu’il vaille mieux s’appeler Cécile que Samira pour trouver un emploi au Collège Saint Pierre de Jette.

http://goo.gl/90Gstn

AWSA-Be a le plaisir de vous inviter aux Portes Ouvertes de la chorale Zamâan AWSA.

Toutes et tous êtes convié-e-s à venir chanter avec nous et

découvrir l’ambiance conviviale de notre chorale de chants arabes.

Nous vous proposons de nous rejoindre pour faire entendre vos voix et vous initier aux chants du Machrek et Maghreb de femmes qui ont marqué la chanson arabe à tra-vers l’histoire et à travers différents pays du monde arabe.

Tous les textes sont disponibles en phonétique pour les non-arabophones.

Informations pratiques:

Quand? Mardi 8 mars de 18h30 à 21h

Infos et réservations (obligatoires)? 02/229.38.63/64 ou [email protected]

Adresse: Boutique Culturelle, rue Van Lint 16 à 1070 Bruxelles

Ben Weyts assigné pour l’interdiction de l’abattage sans étourdissement Le ministre flamand du Bien-être animal, Ben Weyts, est à nouveau assigné en justice par des associa-tions de musulmans qui contestent l’interdiction d’abattre sans étour-dissement sur des sites temporaires d’abattage.

Les dix requérants réclament le retrait de l’interdiction et demandent chacun une indemnisation de 1.000 euros pour les dommages moraux subis, indique le cabinet du ministre dimanche. L’affaire sera examinée le 19 février par le tribunal de première instance de Bruxelles.

http://goo.gl/7Qivuk

« Comprendre la Culture du pays d’aCCueil : qu’est-Ce que Cela évoque pour moi ? »Visite/ débat du Musée Magritte Date: mercredi 24 février 2016 à 14h30 Informations et réservation auprès de Naïma Nassir : 02/537.94.52

« d’où viennent les stéréotypes ?

Comment les Combattre ? »

Animation/débat Date: mardi 23 février 2016 à 13h00 Lieu: La Porte Verte Adresse: 55 rue de Ménin à 1080 Bruxelle

Johan Leman

Je croirai au changement quand je verrai Charles Michel à

Molenbeek.

Président du centre d’intégration le Foyer, un groupement de quatre asbl, Johan Leman est ce samedi 13 février l’invité du Grand Oral RTBF/Le Soir sur La Première.

ncien directeur du centre pour l’éga-lité des chances et la lutte contre le racisme, ancien chef de cabinet du commissaire royal à l’immigration Paula D’Hondt, Johan Leman dresse de l’intérieur le portrait de la com-mune de Molenbeek.

http://goo.gl/rc0som

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Page 6: Dounia News du 21 février 2016

Ruud Gielens & Rachid Ben-

zine : in the eyes of heaven Théâtre 24.03.2016 - 20u30 PREMIERE*25.03.2016 - 20:30Kaaitheater, Bruxelles

Une femme prend la parole. Dans le monde arabe, c’est le temps des révolutions. Une femme en appelle au monde. Cette femme incarne le statut de toutes les femmes dans le Machrek et le Maghreb. Elle porte en elle tous les souvenirs pénibles, toutes les luttes, tous les espoirs, toutes les avancées et les régressions sociétales. In the eyes of heaven est basée sur un monologue écrit par Rachid Benzine, l’auteur des ouvrages Les nouveaux penseurs de l’islam (2004) et Le Coran expliqué aux jeunes (2013). Le choix du metteur en scène Ruud Gielens (Union Suspecte, Kaaitheater, KVS) de la célèbre actrice palestinienne Hiam Abbas donne une dimension internationale au spectacle. La pièce sera jouée en anglais et elle est soutitréé en français et en néerlandais. (co-production Moussem-Kaaitheater)-Conference par Rachid Benzine sur Averroes. 19 heures.

info en tickets : www.moussem.be

Radouan Mriziga: 3600 Danse04.03.2016 - 20u30 PREMIERE05.03.2016 - 20u30Kaaistudio’s, Brussel &23.04.2016 - 20u30www.dagvandedans.beccBerchem, Antwerpen

Le nouveau spectacle du danseur et chorégraphe marocain Radouan Mriziga, artiste en résidence chez Moussem, s’appelle 3600. Dans cette cho-régraphie pour quatre danseurs Mriziga aborde à nouveau la danse de manière architecturale, avec le corps comme instrument central du spectacle. Mriziga: « Dans mon travail, j’analyse la genèse de rituels anciens et contemporains, par exemple le théâtre égyptien et grec. Je porte aussi mon attention sur la définition de l’art dans la culture islamique, où l’art constitue par essence des mo-tifs géométriques d’une précision mathématique.» (co-production Moussem-Kaaitheater)

info en tickets : www.moussem.be

Plan anti-radicalisation: 3,3 millions pour rému-nérer 80 nouveaux imams

Le gouvernement fédéral a débloqué 3,3 millions d’euros afin de financer le salaire de 80 nouveaux imams, rapporte De Standaard jeudi. Cette

mesure s’inscrit dans le cadre du plan antiterrorisme de l’exécutif, qui veut notamment promouvoir un «islam intégré». http://goo.gl/KAQKgk

La stratégie du gouvernement pour «un islam plus intégré»

Le gouvernement fédéral a débloqué 3,3 millions d’euros

afin de financer le salaire de 80 nou-veaux imams, rapporte De Standaard jeudi. Cette mesure s’inscrit dans le cadre du plan antiterrorisme de l’exécutif, qui veut notamment pro-mouvoir un «islam intégré».

http://goo.gl/GJe3cG

Former et encadrer pour « belgiciser. L’Université catholique de Louvain a remis son rapport en décembre dernier. Objectif avoué : favoriser un islam de Belgique en Fédération Wallonie-. Bruxelles. Le sujet est sensible.

http://goo.gl/C3y0lM

F o r m at i o n

L’asbl Hiwar organise une formation vidéo (tournage

et montage) des-tinée à toutes les personnes dési-reuses d’amélio-rer leurs perfor-mances en vidéo et devenir d’éven-

tuels professionnels affirmés.

Pour s’inscrire, il suffit de prendre contact avec le responsable au nu-méro suivant: 0477 29 69 79 ou par e-mail: [email protected]

Date limite des inscriptions:

le vendredi 4 mars 2016

Dates des formations:

du 16 mars au 29 juin 2016

Les formations se donnent une fois par semaine chaque mercredi de 18h à 21h00 pour une durée de 3 heures la séance.

À la fin de la formation les partici-pants se verront délivrer des attes-tations de participation.

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Page 7: Dounia News du 21 février 2016

L’interculturalité à travers l’image – Ciné-débats

Date : 23 mars 2016 à 20h Personne de contact : Anne-Claire Orban [email protected] Téléphone : 02/738.08.04

Adresse : Maurice Liétart, 31 à 1150 Bruxelles

« Patience, patience, … t’iras au paradis ! » d’Hadja Lahbib

Dans les années 60, des milliers de Maghrébins vinrent en Belgique pour travailler. Parmi eux, des femmes qui ont, un jour, tout quitté pour suivre

un homme sur une terre inconnue...

50 ans plus tard, c’est le goût de l’émancipation qui les gagne. Elles se révèlent incroyablement joyeuses, capables d’une autodérision profon-dément décomplexée

Le procureur fédéral veut que les terroristes puissent aussi devenir informateurs

De l’information contre une nouvelle vie sous une nouvelle

identité: cela existe aux Etats-Unis et en Italie, affirme le procureur fédéral. Le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw plaide dans une interview accordée à De Standaard et Het Nieuwsblad pour que les terroristes repentis puissent se rendre à la police

et devenir informateurs. Il pense ainsi que Salah Abdeslam aurait pu être un parfait informateur s’il avait été approché avant les atten-tats du 13 novembre à Paris.«Dans les dossiers de terrorisme, les informations sont des marchandises de la plus haute importance. Mais en ce moment, notre système judiciaire

n’a que très peu à offrir à ceux qui veulent en donner. Il existe un programme de protection des témoins, mais il ne concerne que des témoins de faits criminels qui ne sont pas impliqués eux-mêmes», explique le procureur.

http://goo.gl/Xm8mBJ

Egalité des droits, reconnaissance, justice... invitation et programme ‘’Penser un fait, c’est déjà changer un fait», C. Guillaumin - MJ Regard(Evere) DéClik Asbl(Saint Gilles) - MJ Le Squad (Colfontaine) ‘’Quel travail social de proxi-mité avec les jeunes descendants de l’immigration maghrébine et musul-mane dans le contexte socio-politique actuel?’’

Rencontre-échanges… Date: le lundi 8 mars 2016 - De 13h30 à 17h30

Lieu : Espace Toots Adresse : Rue Edouard Stuckens 125, 1140 Evere(Bruxelles)

La montée en puissance des discri-manations, de l’islamophobie s’ampli-fient et prennént des formes multiples depuis quelques mois : agressions des filles voilées, insultes dans des es-paces publics, appels de haine sur les forums,… Le climat sécuritaire actuel ne fait que renforcer la stigmatisation des communautés musulmanes. Elles subissent d’une maniére ou d’une autre les soubresauts d’une actualité qui les dépasse. Elles sont devenues la figuré de la peur qui canalisent toutes les haines... Quelles sont les réalités actuelles de l’action sociale destinée aux

jeunes descen-dants de l’immi-gration ? Sur quoi peut-on travailler ensemble pour construire une pensée, un savoir autres en la matière ? Quels types d’espaces mettre en place pour penser autrement et prendre en charge l’égalité des droits et la lutte contre les racismes et l’islamophobie? Quels modes d’actions peut-on élaborer pour agir ensemble avec d’autres minorités ?

Sécurité

Le chef de l’antiterrorisme ma-rocain livre ses conseils aux

Belges Les attentats de Paris ont révélé au grand jour le vivier de recrues pour les groupes radicaux qu’est la Bel-gique. Depuis, le Plat pays cherche le remède pour circonscrire la me-nace terroriste. Le roi Philippe a sol-licité en novembre une aide au roi Mohammed VI. Trois mois plus tard, le chef de l’antiterrorisme marocain

présente aux Belges sa recette pour lutter contre les groupes jihadistes. Abdelhak El Khayam enchaine les interviews avec les médias inter-nationaux. Se confiant à la chaîne belge RTL, le chef du bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la DGST, a insisté une nouvelle fois sur le rôle déterminant joué par les services de renseigne-ments marocains dans la localisation de l’équipe d’Abaaoud dans un appar-tement à Saint-Denis.

Le chef du BCIJ a saisi l’occasion pour louer l’approche sui-vie par le royaume dans la lutte contre les réseaux jihadistes. « Le Maroc adopte une politique antici-pative, proactive, et c’est une politique qui marche très bien ». El Khayam a par ailleurs réi-téré que Salah Abdeslam ne se trouve pas au Maroc.

http://goo.gl/hQGV3C

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Page 8: Dounia News du 21 février 2016

Un centre qatari offre 1.000 dollars pour chaque étude sur l’expérience démocratique marocaine

Mille dollars: c’est le mon-tant que versera le Centre

arabe de recherche et d’études poli-tiques (CAREP), basé à Doha, pour chaque étude critique de l’expé-rience démocratique marocaine sur

ces cinq dernières années.

Indubitablement, l’expérience dé-mocratique marocaine dérange cer-tains pays, notamment ceux où la culture et la pratique démocratique demeurent un vain vocabulaire.

C’est ce qui ressort de l’initiative du Centre qatari de recherche et d’études politiques (CAREP), basé à Doha.

http://goo.gl/99eqHE

Maroc Réalités

Site indépendant d’archives sur le mouvement progressiste

marocain, en particulier du mouve-ment IttihadiFévrier 2016: Le 6 février 1962 nous a quittés Abdelkrim Elkhat-tabi, héros et combattant contre les colonisations espagnole et française au Maroc et pour qui «Il n’existe pas de compromis dans la revendi-cation de liberté».

Nous publions un numéro spécial des étudiants UNFP de Paris qui comprend des messages envoyés

par A. Elkhattabi,« Cinquantenaire de la République du Rif » - Etudiants UNFP-1973.

Nous vous proposons aussi certains articles parus en février et publiés dans la revue « 3 continents » en 1978.Lire le document: 50 ans de la Ré-publique du Rif( 1923 1973) UNFP 1973

Lire la suite: http://goo.gl/skft0y

(Revue 3 continents) Sommaire et éditorial: http://goo.gl/4yhWza

L e M a r o c , u n é d e n f i s c a l

Déclassé par le Portugal, le Maroc reste cependant une

destination privilégiée pour les retrai-tés expatriés. La «carotte fiscale» n’est pas le seul avantage de ce pays : relativement proche et largement francophone, il bénéficie d’un climat doux et ensoleillé. La modeste qualité des infrastruc-tures est contrebalan-cée par un coût de la vie et de l’immobilier très avantageux par rapport à la France.Nombre de retraités au régime géné-ral : 60.487 Fiscalité : la base imposable s’obtient en appliquant un abattement de 40% sur le montant brut des pensions. A cela s’ajoute, spécialement pour

les retraités étrangers, une réduction de 80% sur l’impôt dû, à condition de transférer définitivement les sommes sur un compte en dirhams non convertibles. Par ailleurs, le système

de parts n’existe pas au Maroc pour l’impôt sur le revenu, ce qui

en fait un pays très attractif pour les personnes

seules.Prix de l’immobilier : 1.370 euros le m2 contre 3.920 euros en moyenne dans les cités balnéaires françaises (selon le site retraite-etranger.fr, en juillet 2014).Démarches administratives : la de-

mande d’autorisation de séjour (carte de résident) est à faire auprès de la préfecture de police du pays, valide un an renouvelable. Puis après 3 ans de séjour, il est possible d’obtenir un permis de séjour de 10 ans.Coût de la vie : l’indice des prix à la consommation est de 34,62 contre 73,08 en France (indice Numbeo, plus grande base de données parti-cipative en ligne sur les villes et les pays). Les prix sont environ 35% moins élevés qu’en France selon « Retraite sans frontière » http://goo.gl/1PVQ9q

Les 10 pays qui attirent le

plus de retraités

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Page 9: Dounia News du 21 février 2016

Le Premier ministre belge Charles Michel effec-tuera, du 29 février au 1er mars, une visite de travail au Maroc, a indiqué la Primature belge.

Le roi Mohammed VI préside à l’IMA la cérémonie de présentation du projet du Centre culturel marocain à Paris

Le roi Mohammed VI a présidé mercredi à l’institut du monde

arabe (IMA) à Paris, en présence du président français, François Hol-lande, la cérémonie de présentation du projet du Centre culturel maro-cain, situé au quartier Saint-Michel, le cœur historique de la capitale fran-çaise.

Les objectifs de ce centre cultu-rel sont multiples : présenter les richesses culturelles du Maroc dans toute leur diversité et contribuer ain-

si au rayonnement culturel et artis-tique du Royaume à l’international ; disposer d’une plateforme d’action, d’échange et de découverte à tra-vers des expositions, des rencontres ; créer un lieu d’organisation d’acti-vités cinématographiques, musicales ou théâtrales, un centre de documen-tation virtuel, un centre pour l’ensei-gnement de langues (arabe classique et dialectal, tamazight) et de civilisa-tion marocaine.

http://goo.gl/1xy7e9

Bientôt une Maison de la culture du Maroc à Paris

Alors qu’il doit s’entretenir mer-credi avec le président fran-

çais François Hollande, Mohammed VI profitera de son séjour à Paris pour lancer les travaux, lundi 22 février, de la Maison de la culture du Maroc en France.

http://goo.gl/REOhHz

Dur, dur d’être Marocain

On ne sait pourquoi l’État a complètement changé d’atti-

tude dans les années 90. Du jour au lendemain, il est devenu plus facile d’obtenir un pas-seport que de vo-ler sa sucette à un bébé. Pourquoi, grands dieux?

Sans doute est-il dur d’être Maro-cain quand on

habite dans un quartier défavorisé de Casablanca ou de Tanger, que l’avenir s’annonce couvert de nuages et que le seul espoir réside dans cette image d’un bateau ou d’un camion qui vous emmène au loin, vers l’Eldorado eu-ropéen. http://goo.gl/1nWb0A

Les trucs qui nous manquent au Maroc

Souvent, la première crainte de ceux qui viennent vivre définiti-

vement ou pour un hivernage prolongé au Maroc, c’est celle de ne pas pouvoir trouver facilement de l’alcool ou de la charcuterie. Erreur…. en dehors de petits villages paumés et de la période de Ramadan, on trouve quasiment partout de l’alcool au Maroc (mais pas à n’importe quel prix) et raisonnable-ment facilement de la charcuterie.

D’autres choses sont plus difficiles à trouver à un prix raisonnable, néces-sitent même une importation régulière. D’ailleurs, si vous avez des adresses,

on prend avec plaisir (vous pouvez les suggérer dans l’annuaire).

La notion de prix raisonnable est très importante : car en fait, on trouve de tout au Maroc, mais quand il faut mettre quatre bras pour ce qui couterait à peine un doigt en Europe, on préfère se rabattre sur internet et les livrai-sons internationales, avec passage à la douane quasi-obligatoire et diminution de la réserve touristique, pour ceux qui n’ont pas un compte en dirhams convertibles.

De même, l’endroit où vous trouvez

compte : Ouarzazate est nettement plus « dénué de tout » que Marrakech, lui-même nettement moins bien approvisionné que Casablanca.

http://goo.gl/9GgY8V

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Page 10: Dounia News du 21 février 2016

Des milliers de Belges vivent au Maroc sans crainte de l’Etat Islamique: «Plus en sécurité ici que si je vivais en Belgique»

Dans la suite de leur série de repor-tages sur la lutte contre le terro-

risme au Maroc, Dominique Demoulin et Gilles Gengler, ont rencontré la commu-nauté belge qui est bien implantée dans le pays. Depuis un an et demi, elle a même ouvert une école.Des enfants belges grandissent dans la banlieue de Casablanca en toute sécurité. Dans cette ville, les menaces de l’État is-lamique restent curieusement lointaines. «Je n’ai aucun problème à me promener dans les rues de Casa ou même dans la campagne marocaine», explique Véro-

nique au micro de Dominique De-moulin, notre envoyée spéciale au Maroc. «J’ai le sentiment en tout cas de me sentir plus en sécurité ici que si je vivais en Belgique, je crois», ajoute Ophélie. «On s’est senties di-rectement acceptées. Et je suis sûre que pour nous ça a été plus facile de venir habiter ici qu’un Marocain qui vient chez nous», fait remar-quer Marine. Ça plairait d’ailleurs à Hélène que ses enfants grandissent à Casablanca, car le cadre est sympa. «Moi ça ne me pose pas de problème que mes enfants grandissent ici. Maintenant ils ont

encore besoin du lien avec la Belgique, ça, ils le demandent même.»http://goo.gl/KX9Iwh

Présentation à Paris du Centre Culturel du Maroc à Paris

Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président de la République Française se sont rendus ensemble, mercredi, à l’Institut du Monde Arabe à l’invita-

tion de son Président Jack Lang.

Cette visite a été l’occasion de présenter au Souverain et au Président français, le projet de Centre Culturel du Maroc qui sera prochainement édifié à Paris.

Ce Centre culturel constituera une ývéritable vitrine de la culture marocaine dans sa diversité. Il participera à la pro-motion du patrimoine et des traditions du Royaume, comme il contribuera à faire connaitre en France la scène artistique

marocaine contem-poraine dans un esprit de partenariat avec les insti-tutions culturelles maro-caines et françaises.

Le centre culturel du Maroc à Paris contribuera également au renforcement des liens entre la communauté marocaine installée en France et son pays d’origine.

http://goo.gl/OtZHPd

Tanger: un promoteur immobilier arrêté pour avoir arnaqué 400 MRE

Un promoteur véreux vient d’être arrêté

après avoir empoché 470 millions de dirhams versés par 400 Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans un projet immobilier de luxe. Plus surprenant, le dossier est entre les mains de la justice depuis 2009.C’est une nouvelle affaire d’arnaque immobilière qui vient d’éclater à Tanger. Après 7 ans d’impunité, le promo-teur immobilier Mohamed Tadlaoui vient d’être arrêté à la demande du Procureur du

roi près le tribu-nal de Première instance.Une décision qui intervient après le dépôt de 400 plaintes de vic-times qui accu-saient le busi-nessman d’avoir détourné 470 millions de dirhams d’avance sur un projet immobilier de luxe. C’est ce que rapporte le quotidien Al Massae dans son édition de ce week-end du 20 et 21 février.

http://goo.gl/ZDIxAM

Éga- lité hommes-femmes : Le

Maroc en bas de l’échelle

Le Forum économique mon-dial a publié, récemment, le

classement annuel des pays en matière d’inégalités femmes-hommes dans

les domaines de l’éducation, de la santé, de la politique et de l’économie. Le Maroc est en bas de l’échelle.

http://goo.gl/SEz7GO

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Page 11: Dounia News du 21 février 2016

Médecins, aumôniers, patients : un guide pratique sur la laïcité à l’hôpital publié

Un guide pratique consacré à la laïcité et à la gestion du

fait religieux dans les hôpitaux pu-blics a été adopté mardi 16 février par l’Observatoire de la laïcité. Ce qu’il faut en retenir.

L’Observatoire de la laïcité a adopté mardi 16 février un guide pratique consacré à la laïcité et à la gestion du fait religieux dans les

établissements publics de santé. Le document, qui sera publié dans la semaine du 22 février, est le quatrième de l’Observatoire, après celui à destination des structures socio-éducatives, des collectivités territoriales et des entreprises. L’hôpital est « un lieu où s’ex-prime toute la richesse du modèle social français et où la notion de

service public prend le plus de sens », explique-t-on en préambule du guide adopté à l’unanimité des membres « présents ou représentés » selon son président Jean-Louis Bianco.

http://goo.gl/7Xqejg

Pour télécharger le rapport « Laïcité et gestion du fait religieux dans les structures socio-éducatives »,

cliquez ici http://goo.gl/m1YVBS

L’université du Qatar

Propose comme chaque année une bourse aux per-

sonnes souhaitant étudier l’arabe comme langue étrangère pen-dant deux semestres. La forma-tion s’adresse à des apprenants qui ont déjà acquis des bases dans cette langue. Elle a pour objectif de développer les compétences de communi-cation :écrire, lire, parler, écouter et mieux connaître la culture arabo-musulmane. Trois niveaux sont proposés, divisés chacun en deux sous-niveaux. Fondé en 1987, ce programme qui a son propre département au sein de l’université du Qatar se nomme « Arabic for non-native speakers ». Il a une longue expérience dans l’enseignement de la langue arabe et a été dispensé à plus de 650 étudiants représentant plus de 50 nationalités.

Voir le lien: http://goo.gl/X0gg74http://goo.gl/3s2Uv9

Désembrigader les jeunes radicalisés

Dounia Bouzar décrit sa méthode. Le rapport 2015

du centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI) a été publié, jeudi 11 février. Sa directrice géné-rale, Dounia Bouzar, y décrit sa méthode pour désembrigader les jeunes en proie aux discours djihadistes. Elle annonce éga-lement la fin de sa collaboration avec le gouvernement, suite à leur divergence de vues en ce qui concerne le projet de déchéance de nationalité.

http://goo.gl/vRmsv5

Fatima moins bien notée que Marianne

Pour une «laïcité d’inclusion»

par François Durpaire et Béa-trice Mabilon-Bonfils,

éd. de L’Aude, janvier 2016, 144 p.

Fatima moins bien notée que Ma-rianne pour un devoir équivalent, Issam et Kader plus punis que Ma-thieu pour un même comportement, des écoles publiques qui concentrent 90 % d’enfants musulmans quand d’autres n’en comptent aucun, des manuels scolaires qui réduisent l’islam à l’islamisme… Il ne s’agit pas là d’impressions jetées en pâture au débat polémique, mais du résultat d’années d’enquêtes et de recherches scientifiques.

http://goo.gl/u5oQal

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Page 12: Dounia News du 21 février 2016

Vers une reprise du dialogue entre le Saint-Siège et l’université Al-Azhar

Une délégation du Conseil pontifi-cal pour le dialogue interreligieux

a été reçue mardi 16 février à l’université Al-Azhar du Caire, considérée comme

la plus haute autorité de l’islam sunnite. Elle a invité le grand imam à rencontrer le pape. Gelées depuis 2011, les échanges entre le

Vatican et Al-Azhar ont repris très pro-gressivement depuis l’élection du pape François

Mgr Miguel Angel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, ainsi que le nonce apostolique en Égypte, Mgr Bruno Musaro, ont visité l’université Al-Azhar du Caire, mardi 16 janvier. L’université

est considérée comme l’institution la plus influente du monde sunnite.

http://goo.gl/S0oL7T

VIDEO Les images d’un poli-cier israélien renver-sant un Palestinien en chaise roulante font polémique

Les images d’un policier israé-lien renversant un Palestinien

en chaise roulante alors qu’il tentait d’approcher une jeune Palestinienne, assaillante présumée gisant dans son sang à Hébron, en Cisjordanie occu-pée, provoquaient la colère des Pa-lestiniens lundi. Les autorités israé-liennes ont dit enquêter sur l’incident.

Des images tournées par un militant local. Ces images vues près d’un demi-mil-lion de fois ont été tournées dimanche par un militant local dont les images d’attaques de colons ou d’exactions commises par des soldats israéliens

font régulièrement le tour de la toile palestinienne. Elles montrent un Pa-lestinien en fauteuil roulant s’avan-cer vers les policiers israéliens qui font barrage devant le corps d’une jeune femme accusée d’avoir tenté de commettre une attaque au cou-teau. L’un des policiers saisit alors la chaise roulante et la renverse en arrière, l’homme chutant violemment

au sol. Alors qu’un jeune tente de s’approcher à son tour, un autre poli-cier, l’arme braquée sur son visage, le repousse d’un coup de pied. Puis un troisième policier disperse à coups de grenades assourdissantes les témoins qui se rapprochent. http://goo.gl/dxCRUsVoir la vidéo: https://youtu.be/oqpVfzRzPa8

Obama poursuivi pour discrimination envers les musulmans

Le président des Etats-Unis Ba-rack Obama s’est rendu pour

la première fois depuis son élection à la Maison Blanche dans une mosquée américaine, ici celle de Baltimore mercredi 3 février. © ISB L’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU) a décidé de pour-suivre l’administration Obama pour ses programmes de lutte contre «

l’extrémisme violent » qui ciblent injustement les musulmans aux États-Unis, a-t-elle annoncé mercredi 10 février. Selon l’ACLU, ces pro-grammes fédéraux posent problème. La définition de ce concept étant jugé comme mal définie et malléable peut amener à l’inspection officielle de tous les musulmansHina Shamsi, une dirigeante de l’ACLU, déclare dans son blog qu’elle a été interpellée par les paroles du président Barack Obama lors de sa visite à la mosquée de Bal-timore. « Ce qui est grave lorsqu’on écoute le discours du président, c’est la déconnexion entre ces paroles puissantes et les politiques gouverne-

mentales qui visent injuste-ment les Américains musul-mans et favorisent un climat de peurs et de discriminations », écrit-elle. Elle ajoute que les plans d’actions de l’administration Obama « stigmatisent les musulmans comme s’ils étaient intrinsèquement suspects, malgré qu’un faible nombre d’entre eux soient impliqués dans des tueries au sein du pays ». http://goo.gl/Dc6nnF

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Page 13: Dounia News du 21 février 2016

Le dialogue interculturel, une nécessité pour mieux admettre la diversité et les spécificités culturelles des peuples de la Mé-diterranée (AP-UpM)

Promouvoir le dialogue intercul-turel est devenu une nécessité

impérieuse pour mieux admettre la diversité et respecter les spécificités culturelles des peuples de la région mé-diterranéenne, ont affirmé vendredi à

Rome les participants à la réunion de la commission culturelle de l’Assem-blée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UpM).

Les intervenants lors de cette réu-nion, qui s’est déroulée à la Chambre des députés italiens, ont souligné qu’en ce «moment très délicat» de l’histoire de cette région, marqué par la montée de l’extrémisme et de la xénophobie et la multiplication des guerres, il est nécessaire de «réagir et prendre des décisions politiques responsables» afin de favoriser «la

connaissance réciproque» entre les peuples de la région.

http://goo.gl/kDOwTK

L’armée et la police recrutent: voici les profils recherchés

C’est l’une des conséquences de la menace terroriste: l’armée

va engager 900 militaires cette année. Après les attentats terroristes de Paris en novembre dernier, et suite au déploiement de militaires dans les

rues, la Défense recrute cette année 200 candidats de plus que prévu. Au total, 900 militaires vont être enga-gés. La police lance également une campagne de recrutement impor-tante: rien que pour le plan Canal à

Bruxelles, elle va engager quelque 1000 policiers d’ici 2019.http://goo.gl/8fVK21

«Black»

Le film coup de poing sur la jeunesse bruxelloise ne sortira pas en France par peur

des «émeutes»CINÉMA - Le contexte de sortie d’un film peut parfois grandement influer sur la perception que l’on y porte. Dans le cas de Black, réalisé par Adil El Arbi et Billal Fallah, plusieurs

éléments nous renvoient directe-ment à l’actualité internationale de ces derniers mois. Et les distributeurs ont décidé «dans le contexte actuel» de ne pas sortir ce long-métrage belge en France.

Alors que les attentats de Paris et l’afflux de migrants alimentent les craintes des populations européennes, il était évident que ce film allait faire polémique. Une fiction qui montre des jeunes issus de l’immigration se faire la guerre à Molenbeek pouvait même faire office de prémonition pour les plus alarmistes.

http://goo.gl/ks5869

« Religions et intégration : réa-lités et faux-semblants »

4e Colloque annuel du CEFREL-CO. Soirée d’ouverture. Le 5

avril 2016 de 17 h à 21 h, au Centre Sèvres, 35 bis rue de Sèvres, Paris 75006, en collaboration avec les Mardis d’éthique publique (entrée libre dans la limite des places dispo-nibles).

· 17 h à 19 h : Projection du docu-

mentaire « Français, qui sommes-nous ? » de Mathieu Schwartz (diffusé sur France 3 en octobre 2015), en présence du réalisateur.

· 19 h 15 à 21 h : Conférence du philosophe Pierre Manent et débat autour de son livre Situation de la

France. Discutants : Ghaleb Ben-cheikh, président de la Conférence mondiale des Religions pour la Paix ; Paul Valadier, jésuite et philosophe.

Inscription: https://goo.gl/itd9J9

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SG délégué de l’OTAN: «Le Maroc est un acteur clef de la sécurité internationale»

Le secrétaire général délégué de l’OTAN, en visite à Ra-bat, a fait part aux responsables marocains de la satis-

faction de l’Alliance Atlantique quant à la contribution consé-quente du royaume aux efforts internationaux pour maintenir la paix et la stabilité. L’organisation du Traité de l’Atlantique nord a exprimé, par la voix de son SG délégué, Alexander Vershbow, sa satisfaction du rôle du royaume dans les ef-forts internationaux pour le maintien de la paix et la stabilité. http://goo.gl/K8STef

Le Bureau fédéral du Plan préoccupé par l’évolution de la pauvreté en Belgique10 ans d’intérêts notionnels nous ont coûté 40 milliards d’euros392 Belges sont morts à l’étranger en 2015Quatre mineurs sont victimes de viol tous les jours en BelgiquePrès de 90% des produits pour bébés composés de subs-tances «à risque élevé»

Daech: 3.500 Marocains à travers le monde, dont 500 au Maroc Mohcine Belabbas, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), parti d’opposition en Algérie, a appelé à l’ouverture des frontières algéro-ma-rocaines.Un charmeur de serpent de Jamaa El Fnaa a été mordu par son cobra, une morsure qui lui sera fataleHervé Renard, nouveau sélectionneur des lions de l’AtlasMarion Le Pen indésirable au Maroc Renard: un salaire de 600.000 DH qui passera à 800.000 DH en cas de qualification au MondialMohammed VI à l’origine d’une rencontre Nethanyahou-Abbas ?Human Rights Watch appelle à renforcer les lois contre les violences domestiques

Bientôt un permis à points virtuel pour les conducteurs étrangers en France ?Latifa Ibn Ziaten, la mère du premier soldat tué par Mohamed Merah en 2012, a inauguré mardi à Garges-les-Gonesse (Val-d’Oise) sa première «Maison Imad pour la

jeunesse et les parents», un centre d’accueil pour lutter contre la radicalisation des jeunes. La mairie de Paris interdit l’appel au boycott des produits israéliens

Abidar au «New York Times»: «Les Marocaines doivent se réveiller» USA : Pour qui voteront les musulmans aux présiden-tielles ? http://goo.gl/dcT2gXL’ancien secrétaire général de l’ONU Boutros Boutros-Ghali est mort »Dans 30 ans, 50% des emplois seront occupés par des robotsDécès du journaliste égyptien Mohamed Hassanein HeikalDroits à la terre, à l’eau et aux semences : une lutte com-muneLe FMI n’a tiré aucune leçon des révolutions arabes selon un ancien analyste de la Banque mondiale.

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Dounia News, revue de presse hebdomadaire, 21 février 2016, propulsée par Splio, webmaster Sarie Abdeslam