dounia news, le 2 aoùt 2015

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Sept questions sur les MRE à Mohammed Sajid, SG de l’Union Constitutionnelle Par Abdelkrim Belguendouz - Universitaire à Rabat, chercheur spécialisé en migration C e soir mardi 21 juillet 2015, à partir de 21 h 45 , Mohammed Sajid, participera à un débat té- lévisé, dans le cadre de l’émission «Daïf Al Oula», animėe par Mo- hammed Tijjini et deux autres jour- nalistes dont on connaîtra le pro- fil séance tenante, L’invité ayant plusieurs casquettes, dont celui de Maire de Casablanca, c’est le secré- taire général de l’Union Constitu- tionnelle depuis son élection le 25 avril 2015, que nous souhaiterions interpeller dans le cadre du débat public, en rappelant que l’UC a été dirigé depuis sa création par trois secrétaires généraux qui sont res- pectivement Maâti Bouabid (1983- 1996), Abdelatif Semlali (1998- 2001) et Mohamed Abied en poste depuis 2001, avec une présidence tournante entre 1996 et 1998. A l’instar de certains dirigeants politiques qui l’ont précédé dans l’émission, nos focaliserons notre interpellation sur la position du par- ti l’Union Constitutionnelle sur les droits politiques par rapport au Ma- roc des citoyens marocains résidant à l’étranger, Sept questions seront posées : L’expérience1984-1992 1-Lors de la longue et unique repré- sentation des Marocains résidant à l’étranger au sein de la chambre marocaine des députés, parmi les cinq députés MRE, un était membre de l’UC, Il s’agit de Marzouk Ahai- dar, qui avait été élu à la troisième circonscription électorale législati- ve de l’étranger, qui avait Bruxelles comme siège, et qui non seulement les circonscrip- tions consulaires de Bruxelles, An- vers et Liège, mais également les Pays-Bas (circonscriptions consu- laires d’Amsterdam et Rotterdam, les pays scandinaves, l’Europe de l’Est, la République Fédérale d’Al- lemagne et la Suisse, Chacun sait qu’il a été mis fin à cette expérience de députation des MRE en 1992, avec l’argument invoqué à l’épo- que et ressassé depuis, à savoir «l’échec total» de cette expérience, Dans ce domaine, l’Union constitu- tionnelle a t-elle menė une réflexion sur cette expérience 1984-1992 afin de tirer les enseignements adé- quats ? Pourquoi en 1992, l’UC n’a pas cru bon de sou- tenir la poursuite de cette expérience moyennant les ré- formes nécessai- res, sachant qu’à l’époque et dans le cadre de la commission natio- nale de préparation des élections, seuls Arsalane El Jadidi (PND) et Mahjoubi Aherdane ( Mouve- ment National Populaire) étaient pour cette continuité ? De même, lors des élections législatives de 1997, seuls Mahjoubi Ahrdane et Ahmed Osman ( Rassemblement national des Indépendants, ont ap- puyé la revendication politique des citoyens marocains à l’étranger, La raison réelle pour l’UC ( comme pour l’USFP d’ailleurs), ne réside t-elle pas dans le fait que le député de Bruxelles avait rejoint en cours de mandat le parti de Mahjoubi Aherdane ( MNP), accompagnant dans cette «migration politique» celle également de Akka Ghazi ( circonscription de Paris) et Bra- him Berbache (circonscription de Lyon), qui avaient abandonné res- pectivement l’USFP et le Parti du Centre Social ? En d’autres termes, n’est-ce pas ce nomadisme poli- tique qui expliquerait la gêne, la démotivation les réticences, voir même le complexe de certains des paris concernés ( UC et USFP en particulier) à continuer à défendre par la suite le principe de l’exis- tence de députés de l’émigration ? Démarche «progressive» et com- muniqué du 23 juin 2006 de l’op- position 2- Le discours royal du 6 novem- bre 2005 à l’occasion du 30éme anniversaire de la Marche Verte, a réintégré les Marocains résidant à l’étranger dans leur pleine citoyen- neté, en décidant notamment leur représentation à la chambre des dé- putés, à travers des circonscriptions électorales législatives de l’étranger, Mais au lieu d’aller dans ce sens dés les législatives 2007 pour respecter les directives royales, le gouverne- ment Driss Jettou, en accord avec les partis de la majorité de l’épo- que, a prôné à travers le communi- qué du ministère de l’Intérieur en date du 16 juin 2006, la démarche dite «progressive», «évolutive» ou «graduelle» pour la concrétisation des décisions royales. Quelles sont pour le S G de l’UC les véritables raisons de ce revirement spectacu- laire et antidémocratique, n’est-il pas dû à la peur des résultats des ur- nes, par crainte du vote «barbu» ou «voilé» parmi les MRE ? Lire la suite de l’article

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Bonjour à toutes, bonjours à tous, Après deux semaines d'absence Dounia News reprend le train en cours. Pour tous ceux qui sont retournés des vacances je leur souhaite un bon retour et à tous ceux qui sont encore en vacances je leur souhaite un séjour agréable. Pour cette nouvelle lettre, nous avons le plaisir de vous présenter la récolte des deux semaines écoulées. Comme d'habitude, DN traite les mutations de la société à partir de la question sur la diaspora d'origine marocaine en Belgique et en Europe et, s’attache à une réflexion pluridisciplinaire et transversale sur les enjeux politiques, culturels et sociaux entre les deux rives dans une société mondialisée. Pour rappel, DN est propulsée hebdomadairement par Splio, en version PDF et en version ISSUU, elle est également sur twitter et sur Facebook. Bonne lecture S.Abdeslam

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Sept questions sur les MRE à Mohammed Sajid, SG de l’Union Constitutionnelle Par Abdelkrim Belguendouz - Universitaire à Rabat, chercheur spécialisé en migration

Ce soir mardi 21 juillet 2015, à partir de 21 h 45 , Mohammed Sajid, participera à un débat té-

lévisé, dans le cadre de l’émission «Daïf Al Oula», animėe par Mo-hammed Tijjini et deux autres jour-nalistes dont on connaîtra le pro-fil séance tenante, L’invité ayant plusieurs casquettes, dont celui de Maire de Casablanca, c’est le secré-taire général de l’Union Constitu-tionnelle depuis son élection le 25 avril 2015, que nous souhaiterions interpeller dans le cadre du débat public, en rappelant que l’UC a été dirigé depuis sa création par trois secrétaires généraux qui sont res-pectivement Maâti Bouabid (1983-1996), Abdelatif Semlali (1998-2001) et Mohamed Abied en poste depuis 2001, avec une présidence tournante entre 1996 et 1998.

A l’instar de certains dirigeants politiques qui l’ont précédé dans l’émission, nos focaliserons notre interpellation sur la position du par-ti l’Union Constitutionnelle sur les droits politiques par rapport au Ma-roc des citoyens marocains résidant à l’étranger, Sept questions seront posées :

L’expérience1984-1992

1-Lors de la longue et unique repré-sentation des Marocains résidant à l’étranger au sein de la chambre marocaine des députés, parmi les cinq députés MRE, un était membre de l’UC, Il s’agit de Marzouk Ahai-dar, qui avait été élu à la troisième circonscription électorale législati-ve de l’étranger, qui avait Bruxelles comme siège, et qui

non seulement les circonscrip-tions consulaires de Bruxelles, An-vers et Liège, mais également les Pays-Bas (circonscriptions consu-laires d’Amsterdam et Rotterdam, les pays scandinaves, l’Europe de l’Est, la République Fédérale d’Al-lemagne et la Suisse, Chacun sait qu’il a été mis fin à cette expérience de députation des MRE en 1992, avec l’argument invoqué à l’épo-que et ressassé depuis, à savoir «l’échec total» de cette expérience, Dans ce domaine, l’Union constitu-tionnelle a t-elle menė une réflexion sur cette expérience 1984-1992 afin de tirer les enseignements adé-quats ? Pourquoi en 1992, l’UC n’a pas cru bon de sou-tenir la poursuite de cette expérience moyennant les ré-formes nécessai-res, sachant qu’à l’époque et dans le cadre de la commission natio-nale de préparation des élections, seuls Arsalane El Jadidi (PND) et Mahjoubi Aherdane ( Mouve-ment National Populaire) étaient pour cette continuité ? De même, lors des élections législatives de 1997, seuls Mahjoubi Ahrdane et Ahmed Osman ( Rassemblement national des Indépendants, ont ap-puyé la revendication politique des citoyens marocains à l’étranger, La raison réelle pour l’UC ( comme pour l’USFP d’ailleurs), ne réside t-elle pas dans le fait que le député de Bruxelles avait rejoint en cours de mandat le parti de Mahjoubi Aherdane ( MNP), accompagnant dans cette «migration politique» celle également de Akka Ghazi (

circonscription de Paris) et Bra-him Berbache (circonscription de Lyon), qui avaient abandonné res-pectivement l’USFP et le Parti du Centre Social ? En d’autres termes, n’est-ce pas ce nomadisme poli-tique qui expliquerait la gêne, la démotivation les réticences, voir même le complexe de certains des paris concernés ( UC et USFP en particulier) à continuer à défendre par la suite le principe de l’exis-tence de députés de l’émigration ? Démarche «progressive» et com-muniqué du 23 juin 2006 de l’op-position

2- Le discours royal du 6 novem-bre 2005 à l’occasion du 30éme anniversaire de la Marche Verte, a réintégré les Marocains résidant à l’étranger dans leur pleine citoyen-neté, en décidant notamment leur représentation à la chambre des dé-putés, à travers des circonscriptions électorales législatives de l’étranger, Mais au lieu d’aller dans ce sens dés les législatives 2007 pour respecter les directives royales, le gouverne-ment Driss Jettou, en accord avec les partis de la majorité de l’épo-que, a prôné à travers le communi-qué du ministère de l’Intérieur en date du 16 juin 2006, la démarche dite «progressive», «évolutive» ou «graduelle» pour la concrétisation des décisions royales. Quelles sont pour le S G de l’UC les véritables raisons de ce revirement spectacu-laire et antidémocratique, n’est-il pas dû à la peur des résultats des ur-nes, par crainte du vote «barbu» ou «voilé» parmi les MRE ?

Lire la suite de l’article

Le contenu du communiqué du 16 juin 2006 avait été dénoncé non seulement de manière séparée par le Parti Socialiste Unifié et le PJD, mais aussi par les autres partis de l’opposition, à l’occasion d’une réunion à Casablanca de 16 partis de l’opposition dont les suivants : Union Constitutionnelle, Parti de la Réforme et du développement, Parti»Al Badil Al Hadari», Parti de l’Environnement et du dévelop-pement, Parti du Renouveau et de l’équité, Parti du Mouvement dé-mocratique, Parti de la Choura et de l’indépendance, PJD, Parti du Travail, For-ces Citoyennes, Parti du Maoc Libéral, Parti du Centre Social, Parti Na-tional Démocrate, la Li-gue des Libertés, Parti de l’Initiative civique et du développement, , ,

Dans le communiqué de ces partis en date du 23 juin 2006, la cinquiè-me revendication avait trait à «la marche ar-rière concernant la te-nue d’élections parmi les MRE pour les faire représenter au parlement et ce, en contradiction avec la volonté royale», Depuis cette date, qu’a fait l’Union Constitution-nelle en tant qu’acteur politique et parlementaire pour que les déci-sions royales du 6 novembre 2005 soient réellement appliquées ? Quelles initiatives de l’UC ?

3 - En vue des élections législati-ves anticipées de 2011, l’UC avait d’abord proposé que le vote des MRE se fasse dans les consulats, avant de se rallier à la position du gouvernement instaurant procédu-re de la procuration pour les MRE, Pourquoi ce changement de posi-tion ?

4 - La Constitution rénovée de

juillet 2011 a introduit cinq articles importants concernant les citoyens marocains à l’étranger, à savoir les articles 16, 17, 18, 30 et 163, Ces dispositions demandant à être operationnalisées, pourquoi les groupes parlementaires de l’UC ( députés et conseillers) n’ont pris aucune initiative dans ce sens ?

5 - D’autres groupes parlementai-res ( USFP, Istiqlal, PJD) ont dépo-sé de manière séparée des propo-sitions de lois portant modification de la loi organique de la Chambre des Représentants et tendant à la

députation des MRE, mais le débat amorcé au sein de la Commission de l’Intérieur à la Chambre des Re-présentants n’ a pas repris depuis des mois, en raison de l’absence de volonté du gouvernement, Que pense le SG de l’UC de ce blocage ? S’engage t-il à ce que ses députés interviennent pour permettre une issue normale de ces propositions de lois? Va t-il lui même intervenir auprès de la commission de coor-dination des partis de l’opposition ( Istiqlal, USFP, PAM, UC) pour prendre une initiative commune ?

6 - Dans l’objectif d’opérationnali-ser l’article 163 qui a constitution-nalié le Conseil de la communauté marocaine résidant à l’étranger, quatre propositions de lois ont été initiées séparément par les grou-pes parlementaires du PAM, de l’USFP, de l’Istiqlal et par une pro-position commune de la majorité ( PJD, RNI, MP, PPS), Mais la Commission des Affaires étrangè-res n’a pas encore inscrit ce point à l’ordre du jour, Que pense le SG de l’UC de cette anomalie, d’autant plus que le CCME continue à pâ-

tir de dysfonctionnements structurels et d’absence de résultats concrets après sept années et demi d’existence, Là aussi, le SG de l’UC s’engage t-il à prendre des initiatives pour que la loi voit le jour et que le prochain CCME soit démocratique, repré-sentatif, transparent et ef-ficient ?

7 - Dernièrement, la dé-putée UC Lalou Oumal-banine a proposé en plénière que le 10 août 2015, qui correspond à la Journée nationale de la communauté marocaine à l’étranger, soit consa-crée à l’organisation d’un débat national sur l’opé-

rationnalisation des articles 16, 17, 18, 30 et 163 de la Constitu-tion, avec une implication étroite de la société civile MRE, Le SG de l’UC appuie t-il concrètement cette suggestion et quelle initiative compte t-il prendre ( ou a t-il déjà pris) dans ce sens ?

Rabat, le 21 juillet 2015 Abdelkrim Belguendouz Universitaire à Rabat, chercheur spécialisé en migration

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L ’ A D M I N I S T R A T I O N

Administration ou bureau-cratie, c’est la même chose. L’administration, qu’est-ce que c’est ? Ce

sont les bureaux et les bureaucrates, entre autres. Qu’est-ce que c’est la bureaucratie ? C’est l’influence excessive de l’administration sur la vie des gens. N’est-elle pas démesurément pesante au Maroc ? Pour se délester de la lourdeur de celle-ci, le Maroc doit abso-lument relever ce défi bureaucratique qui le bloque et l’empêche de se moderniser et de se développer. Avec ses bureaux lugubres qui sentent le moisi, l’administration ressemble à un labyrinthe où, une fois qu’on pénètre à l’intérieur, il faut abandonner toute espé-rance. Toutefois, en dépit de son caractère autoritaire et de son omnipotence, l’ad-ministration s’affole et perd la tête pour des riens. De même, il n’y a pas de hié-rarchie sans administration et vice versa. Et, toucher à l’une, c’est atteindre l’autre. La hiérarchie est sacrée et son respect est le premier devoir que l’administration im-pose au citoyen docile. Elle en fait un être « taillable et corvéable à merci ». L’em-ployé qui est obséquieux, flagorneur et mouchard ayant le sens de la hiérarchie et de l’administration, rend des services et n’aura pas d’histoires.

Le plus souvent, on fait retomber les fau-tes commises sur ceux qui ne sont pas coupables : le modeste fonctionnaire qui exécute scrupuleusement les ordres d’un chef hiérarchique assume toute la respon-sabilité si quelque incident se produit. Le subordonné est toujours sacrifié aux inté-rêts de ses supérieurs.

Si on examine une à une les structures qui forment l’administration, on constatera que la vie humaine compte peu de chose dans l’esprit des « hauts fonctionnaires ». Seule leur existence de façade importe à leurs yeux. Quant à l’existence du peuple, sans lequel ils ne seraient rien, peut être sacrifiée : il y aura toujours des bonnes volontés prêtes à s’offrir au broyeur ad-ministratif. Ainsi l’administration ne ré-pare-t-elle jamais ses « gaffes ». Entêtée et de mauvaise foi, elle ne reconnait pas ses torts.

L’administration promet toujours de faire le nécessaire, mais ne fait rien. Elle promet beaucoup. Elle a beaucoup de « projets en tête ». Elle connait l’art de faire patienter les gens en projetant toutes sortes de ré-formes. Ces fameux projets ne se réalisent pas. Les gens attendent que l’administra-tion améliore leur sort. Et chacun sait que, chaque fois qu’une réforme n’aboutit pas,

les politiciens de pacotille, qui ont tout promis, demandent à leurs solliciteurs de s’en prendre à l’administration. Ils rejet-tent la faute sur les bureaux. Mais l’admi-nistration est plus puissante que les gou-vernements et les ministères.

L’administration a aussi un point faible, c’est le pot-de-vin. A cheval entre les principes et les règlements, elle se laisse aisément corrompre. Elle se rend coupa-ble de malversations, de détournements… Elle pratique le chantage et n’a pas de temps pour s’occuper des citoyens. Par contre, elle trouve le temps de nuire, de « saboter ». Elle pousse les gens à aller dans les bureaux, y retourner cent fois, pour ne rien obtenir… Il y a toujours des formalités à remplir parfaitement inutiles qui prennent tout le temps et qui obligent les individus à des va-et-vient inutiles.

L’administration compte sur la résigna-tion et le découragement des individus. Or il ne faut pas se décourager, il faut lutter contre elle jusqu’au bout. Même si

on n’ob-tient rien d’elle, on aura au moins la satisfac-tion de l’avoir « embê-tée ». Seul l’homme docile et sans ini-tiative

compte pour elle. C’est un mécanisme, un système. Ce n’est pas un être pensant et sensible ; et celui qui n’a pas d’idées personnelles est bien noté.

L’administration se débarrasse de ceux qui la gênent en les envoyant aux « garages ». Elle met l’intérêt des gens en conflit : elle divise pour régner. Elle prend soin d’op-poser les intérêts d’une classe aux intérêts d’une autre classe ; elle satisfait les uns au détriment des autres.

La grande préoccupation de l’adminis-tration est de sauver la forme aux dépens du fond et des individus. Elle les immole aux rancunes de leurs « supérieurs », pro-nonce des jugements équivoques, leur fait des réponses évasives. On ne sait jamais à quoi s’en tenir avec l’administration. On ne peut se fier à ses conseils de dis-cipline qui sont institués non dans le but de prendre la défense de l’inculpé, mais dans le but de le condamner, en faisant semblant, pour sauver les apparences, de l’entourer de toutes les garanties de la loi.

Il n’y a pas d’administration sans dossiers secrets, renseignements, espionnage. Un faux rapport vous suit toute la vie. Votre réputation est faite. Vous serez toute vo-tre vie aux yeux de l’administration un incapable, un inutile, un perturbateur, qui n’aura droit à aucun avancement. Rien ne changera cette décision implacable. C’est un jugement sans appel. Vous êtes « classé », comme toutes les affaires dont l’administration a hâte de se débarrasser. Vous ne pouvez jamais connaitre votre dossier qui est faux, car il doit demeurer secret. L’intéressé ignore les fautes qui lui sont reprochées. Il est condamné, exécuté sans savoir pourquoi. Souvent, l’unique reproche, c’est d’être un esprit libre, une conscience d’élite. L’administration ne pardonne pas cela.

Le subalterne ou le subordonné a toujours tort. Un petit employé de bureau ne peut pas avoir raison. Elle le sacrifie en lui fai-sant payer les fautes des gros administra-teurs. L’administration a ses « protégés » qui arrivent en passant sur le dos des autres. Elle donne de l’avancement à ceux qui n’ont jamais eu d’« histoi-res », ayant été bien sages, c’est-à-dire plats et médiocres. Elle fait des mécontents, des médiocres et des in-capables.

Les administrations sont faites sur le même moule. Elles sortent de la même « usine » : la routine et la ré-sistance au changement. Dans l’admi-nistration, il faut du caractère pour se conserver intact. Si on y entre, c’est qu’on avait des dispositions pour cela. Comme en médiocratie, on juge de la valeur des gens d’après la position qu’ils occupent, leur situation, leur fonction, leurs relations. On ne tient aucun compte de votre valeur per-sonnelle. Si vous êtes au sommet de la hiérarchie, vous êtes un aigle. Vous avez toutes les aptitudes. On n’admet-tra jamais qu’un petit fonctionnaire ait un talent quelconque, cela irait contre l’ordre et l’autorité. Mais on en trouve aisément à ceux qui, à défaut de ta-lent, ont eu celui de parvenir au som-met de la hiérarchie. Par la fonction qu’ils remplissent et le pouvoir qu’ils ont sur les hommes, ces parvenus de la bureaucratie (législateurs, administra-teurs et autres bureaucrates) cherchent à empêcher l’individu d’accomplir sa tâche avec joie.

Lire la suite de l’article , de S.Chatar

H o m m a g e a u x M R E : L a b â c h e b l e u e

Dans le ventre creux d’un Ferry dont la compagnie exhibe fièrement son âge, 1906-2006, des bâches

bleues à perte de vue dépassent des toits de centaines de voitures, comme des champignons informes. Posés des-sus, à l’instar des scellés d’huissier, des pneus ou des chaises leur assurent une solide amarre.

Dans les différents niveaux du Ferry, une foule fatiguée, endormie, s’est ré-pandue dans tous les travers. Des en-fants, un peu remuants, questionnant leur père en néerlandais, s’approchent de leur mère, un peu agacée, qui leur répond en berbère. A l’opposé, un groupe de personnes cherchent obsti-nément un endroit pour faire la prière après avoir fait leurs ablutions dans un lavabo installé dans les WC à plus d’un mètre de hauteur. A quelques mètres de là, de jeunes garçons, atta-blés devant quelques bières brunes et des tasses de café, n’y prêtent aucune attention. Une femme en habit tradi-tionnel, assise sur une vieille couver-ture, donne quelques consignes à deux jeunes filles, le nombril bien en vue et le MP3 bien accroché aux oreilles. Une file d’attente s’est vite formée de-vant le kiosque (duty-free) où les plus rapides se disputent déjà les derniers flacons de parfum. Les plus sages, ceux qui voient encore défiler devant leurs yeux et dans leurs têtes les cen-taines de kilomètres d’autoroute par-courus depuis Amsterdam, Bruxelles ou Paris, sont allongés à même le par-quet pour gagner quelques minutes de sommeil.

Ce mélange étonnant de bâches bleues et de galeries design, de Mercedes dernier modèle et de voitures qui ont traîné leurs carcasses fatiguées sur les chaussées d’Europe, de langues et de comportements différents, forme un surprenant tableau qui symbolise par-faitement cette diversité culturelle et se pluralisme qui caractérisent notre communauté établie à l’étranger.

La première question qui m’est ve-nue à l’esprit est : pourquoi une bâ-che bleue ? D’autres couleurs peuvent faire aussi bien l’affaire ? Une galerie serait plus discrète et plus pratique

qu’une bâche ? Des dizaines de répon-ses se sont bousculées dans ma tête harassée par des heures de conduite. Mais aucune ne me convenait.

La couleur bleue, me dis-je, après avoir grignoté quelques minutes de sommeil, est peut-être celle qui rend le mieux compte de notre histoire d’im-migrés si ancienne et si particulière. Le bleu n’est-il pas la couleur de cette méditerranée qui a englouti tant de jeunes marocains à la recherche d’un « Eldorado » ? N’est-il pas la couleur du ciel de ce mois d’août qui enregis-tre de nouveaux records d’affluence (passagers et devises) ? Le bleu c’est aussi la couleur des yeux de cette jeu-ne femme belge au bras de son époux marocain nouvellement régularisé, qui rentre chez lui après plus de 8 années d’absence : « J’ai beau-coup ramé et souffert » me dit-il, « mais aujourd’hui, alhamdou lilah, je suis bien » (tra-duit de l’ara-be).

Devant ce témoignage qui me rap-pelle tant d’autres et face à ce mélange magnifi-que, tant et tant de choses que j’aurais aimé cerner, comprendre et exprimer sont restées sans réponse. Mais, une chose est sûre, je ne savais pas com-ment rendre hommage à ce jeune au bras de sa femme belge qui guète avec impatience les rivages marocains qu’il a quittés d’une autre manière et qui rêve de serrer dans ses bras ses vieux parents, ni comment dire toute mon admiration à tous ces concitoyens qui bravent chaque année, avec la même volonté et le même désir, toutes les contraintes du temps et de l’espace, du réel et du virtuel, pour réaliser un « double transit » unique en son gen-re. C’est ce retour à « la mère patrie » ou « giron familiale » qui relève d’un sentiment indescriptible, qui repré-sente sans doute le mieux aujourd’hui

le symbole le plus parfait de cet atta-chement indéfectible des marocains à leur pays d’origine, à leurs racines linguistiques et culturelles et à leurs institutions.

Je veux leur dire ici, bien que les mots me manquent, que je les admire et que je les aime avec leur bâche bleue qui couvre humblement et sûrement tant de souvenirs, d’histoires particulières et d’objets insolites. Je voudrais aussi leur dire : ne prêtez pas trop d’atten-tion à ces choses qui vous ont gênés, étonnés ou mis en colère durant votre séjour :

Toutes ces moqueries, ces plaisan-teries à deux sous, ces chantages honteux et ces tracasseries adminis-tratives douteuses que vous subissez

chaque année avec patience et philosophie ne doivent pas vous faire oublier l’essentiel. Car, le plus important, ce qui compte et comptera toujours, ce qui de-meura éternel et que personne ne pourra jamais vous enlever, ni le douanier ou le policier qui vous harcèle, ni le proche qui accapare votre bien, fruit de tant d’années de labeur et d’écono-mie, c’est votre amour incondi-tionnel de ce pays merveilleux et cette terre bénie, c’est votre attachement profond et sincère à vos institutions suprêmes, à

votre langue, à votre religion et à vo-tre culture.

Soyez-en sûrs, un jour viendra où vous serez appréciés à votre juste valeur, où votre contribution au pro-grès économique et humain de votre pays sera réellement reconnue, où vos droits civiques (Constitution de 2011) seront respectés.

Ayez confiance en ce pays éternel qui attend beaucoup de vous pour relever ses énormes défis (égalité économique et sociale, justice, équité, modernité, liberté, solidarité). Il est et vous sera toujours et à jamais reconnaissant.

Dr. Mohammed MRAIZIKA : Chercheur en Sciences Sociales et en Ingénierie Culturelle (ce texte a été publié à Paris le 6 septembre 2006, réédité en 2011 et vu plus de 65000 fois/ l’Internet)

De la longue jupe au maillot de bain de la liberté

De la lon-gue jupe au maillot de bain de la

liberté.Il y a de cela plu-sieurs semaines, c’était la longue jupe qui fai-sait la une de l’actualité belge. Des jeunes étu-diantes du secondaire s’étaient vue interdites l’accès à l’école et pour cause: le port d’une longue jupe. S’en est suivi tout un débat sur cette histoire, des as-sociations des droits de l’Hommes et de la jeu-nesse s’étaient égale-ment impliquées, expri-mant la liberté de tout à chacun de porter une longue jupe ou pas. Le fait religieux était aussi évoqué. Finalement, ces longues jupes n’avaient rien de religieux, car nous pouvions notam-ment observer que l’ef-fet de mode du moment s’articulait sur des lon-gues jupes de couleurs variées. Un autre débat s’était lancé: celui de la liberté. Le belge a-t-il le droit de porter ce que bon lui semble ou est-il obligé de suivre certai-nes règles vestimentai-res? Auquel cas, ce sont les libertés fondamenta-les qui seraient remises en question.

Aujourd’hui, c’est un autre incident, à Reims qui devient le sujet du moment. Deux jeunes filles en maillot de bain sont dans un parc et profite du soleil. L’une d’en-tre elle se fait agressé

après une dispute avec un autre groupe de jeunes filles. Là à nouveau, plusieurs scandaient la liberté de porter ce que l’on veut. Evidemment cet acte est condamna-ble et la jus-tice fera son devoir. Mais ce qui est intéressant, c’est que fi-nalement, l’agression a été atribuée à un groupe religieux dit-on. Ce qui n’est en réalité, pas le cas. Et de ce fait, la solidarité avec cette jeune fille a été de prendre partie contre cette agression dorénavant religieu-se. Mais il n’a été à aucun moment, selon la justice, d’un conflit portant sur des propos de ce genre.

Que pouvons-nous comprendre de tout cela? Il y a réelle-ment, un problème avec l’expression re-ligieuse et une peur -justifiée ou pas- de la religion. Il y a ceux qui souhaitent que chacun puisse vivre en fonction de ses convictions person-nelles, et d’autres, qui se sentent agressés par les autres expressions

que la leur. En fait, il s’agit dans les deux cas, de personnes qui souhaitent porter ce qu’ils souhaitent. Et

heureusement, c’est effectivement, ce que la liberté dans notre pays permet. Aussi, ces groupes qui se sont formés pour pouvoir se vêtir et se dévêtir, devraient finalement s’entendre. En effet, le désir qui ressort de ces histoires, c’est que dans les deux cas, il y a un désir volon-taire et non basé sur une obligation d’une personne tiers. Mais, peut-être que certains, veulent imposer leur version de la liberté non celle exprimée par les autres, ceux-là qui ont une autre vision de la liberté d’expression.

BEN AISSA Ikram, Ecrivaine.Lire les autres articles de B.A.Ikram : https://goo.gl/bmbuHm Jupe courte

Jupe longue

Jupe courte

Bijini

Short

Découvrez le groupe de qualification des Diables Rouges pour la Coupe du Monde 2018

Le tirage au sort des groupes de qua-lification pour la

Coupe du Monde 2018 a eu lieu ce samedi au Palais Constantin à Saint-Peter-sbourg. La Belgique, tête de série, a hérité comme adversaires de la Bosnie-Herzégovine (26ème mon-diale), la Grèce (44ème), l’Estonie (82ème) et Chypre (85ème) en qualifications pour la Coupe du Monde 2018. Nous serons dans le groupe H.

Voici tous les groupes tirés au sort pour la zone Eu-rope: : http://goo.gl/PpdCyN

diables rouges maillot home 85,00 € :http://goo.gl/YZNjsb

Le CD&V somme la SNCB d’engager plus de tra-vailleurs d’origine étrangère

Les personnes non-belges sont sous-représentées au sein de Des députés du CD&V veulent davantage d’étrangers à la SNCB. En 2009, un objectif de 10

% de travailleurs d’origine étrangère avait été fixé dans le contrat de ges-tion de l’entre-prise. À l’heure actuelle, la pro-portion d’étran-gers dans l’entreprise ne s’élève qu’à 4,37 %Pas assez de travailleurs d’origine étrangère à la SNCB ? C’est ce que pointe une proposition de ré-solution déposée par le CD&V à la Chambre des Re-présentants. Les députés mettent en avant le fait que les objectifs fixés par le contrat de gestion fixé en 2009 ne sont pas respectés par l’entreprise publique. Une proportion de travailleurs d’origine étrangère de 10 % avait été fixée. Un principe qui ne serait pas respecté. : http://goo.gl/Jpfukn

Bruxelles à l’heure de la «superdiversité»

La composition actuelle de la population de la

Région de Bruxelles-Capitale a de tous temps été façonnée par des flux migratoires successifs, de plus en plus divers: travailleurs venus d’Italie, d’Espagne, du Maroc, de Tur-quie, de Pologne...; réfugiés politiques ou fiscaux d’Amé-rique latine, de France… ou de pays en guerre ; cadres internationaux venant de toute l’Europe et bien au-delà. Bruxelles est ainsi devenue une Région «multiculturelle», voire «multicommunautaire» selon certains ; une ville où la majorité de la population, même si elle est belge, n’a plus en commun les mêmes références belgo-belges qu’hier ; un territoire constitué de nombreuses minorités et caractérisé par sa «superdiversité», qui en fait un vivier pour l’innovation et la créativité.La conférence publique sur «Bruxelles, carrefour des cultures» par le Prof. Eric Corijn (Vrije Universiteit Brussel - VUB) se tiendra le lundi 31 août, de 18h à 20h, au BIP (salle Zinneke, accès gratuit, pas d’ins-cription nécessaire).

Grâce à l’Iftar, Geert Bourgeois peut devenir un plus grand Flamand que De Wever

Le 11 juillet dernier, le ministre-président flamand Geert Bourgeois (N-VA) a conclu

la fête de la Communauté flamande en participant à un Iftar, la rupture du jeûne du ramadan, à Gand. Selon ses dires, il y a prononcé «le discours le plus important de la journée». L’homme n’a sans doute jamais eu raison à ce point, même si son message a été très peu relayé.Un silence étonnant, au vu des phrases suivantes:«Le 11 juillet est également votre jour (musulmans flamands, NDLR) de fête, pas seulement parce que vous habitez ou êtes nés ici. Le 11 juillet est votre jour de fête, parce que vous contribuez à former la nation flamande, en tant que citoyen libre aux droits et devoirs égaux» : http://goo.gl/5W7Uca

6Dounia News

Liège: une trentaine d’enfants de 10 à 12 ans sont retirés de l’école pour être radi-calisés par un groupe fondamentaliste!

Les autorités policières et judiciaires liégeoises ont constaté un nouveau phénomène, il y a plus ou moins un an. Plusieurs parents ont retiré leurs enfants des écoles « classiques » pour opter pour l’enseignement

à domicile. Problème : ces derniers envoyaient leurs enfants dans un centre islamiste radical étroitement surveillé : le « Markaz Attawhid ». On parle ici de jeunes de 10, 11 et 12 ans, qui subissent là-bas une radicalisation extrême. : http://goo.gl/6I4Whf

Non, ce n’est pas ce que vous croyez !

Sur Reddit, cette photo a beaucoup fait rire les utilisateurs du forum. Et pour cause !

Sur Reddit, les internautes s’en sont donnés à cœur joie en spéculant sur plusieurs hypothèses. Finalement,

au bout d’un suspense intenable, la réponse : voir page 11

Former « à la belge » les imams, une démarche nécessaire pour vivre ensemble

La plupart des cultes reconnus en Belgique proposent un programme de formation aux membres de leur clergé. Excepté le culte islamique qui peine en la matière. Former « à la belge » les cadres musulmans semble indis-pensable tant pour des raisons de politique intérieure qu’extérieure. Depuis mars 2015, une commission s’atta-

que de front à la question : http://goo.gl/R8uyFS

7Dounia News

Mohammed VI décore des MRE et un ancien condamné à mort

Des personnalités marocaines ont été décorées par le roi Mohammed VI à l’occasion du 16e anniver-saire de l’intronisation du souverain, dont plu-

sieurs Marocains du monde.Mohamed Bensaid Aït Idder, leader politique de gauche condamné à mort pour «complot contre la monarchie» en 1963, a été décoré du Wissam Alhttp://goo.gl/eRCO9p

En Europe, les actes terro-ristes islamistes sont rares

Depuis 2006, ils représentent seulement 0,4% des actes de terrorisme très loin derrière les actions des groupes séparatistes : http://goo.gl/ohxXJo

Algérie vs Maroc : Les raisons de la haine

Toute personne qui suit de près le dossier du Sahara marocain et les derniers développements de ce conflit factice qui n’a que trop duré, s’interroge

certainement et à juste titre, sur le pourquoi de cette haine et de cette rancœur de la part du régime algérien envers le Maroc et les marocains. Une animosité qui s’est amplifiée au fil du temps entre deux pays et deux peuples que tout rapproche et unit :la géographie, l’Histoire, la religion, la langue, la culture et les liens du sang. Quelles sont donc les raisons avouées et inavouées de cette haine qui envenime les relations maroco-al-gériennes depuis plusieurs décennies et qui hypothè-que l’avenir de toute la région maghrébine.

Je vais essayer dans cet article d’énumérer et d’ana-lyser de façon objective tous les griefs formulés par l’Algérie à l’encontre du Maroc et de voir s’ils sont justifiés ou non. : http://goo.gl/FtWcDe

Vidéo. nicolas sarkozy tire à boulets rouges sur alger

En visite de travail de trois jours à Tunis où il a délivré un message de soutien au peuple tunisien, l’ancien président de la république française,

Nicolas Sakozy, a taclé l’Algérie en se disant «pro-fondément inquiet» pour son avenir. Et ce n’est pas tout !Un nouveau clou au cer-cueil du régime algérien moribond! Et c’est le chef du principal parti d’opposition en France, Les Républicains, qui l’a planté.: http://goo.gl/3Vcf7A

Opération marhaba 2015 la dérive a-t-elle déjà commencé?

Kiosque360. Dysfonctionnements, retards et in-disponibilité des navires: tels sont les principaux supplices

infligés aux touristes et MRE souhaitant traverser depuis Algésiras. Et les files d’attente s’allongent de plus en plus. Les compagnies ma-ritimes louent des navires pour renforcer leur flotte. : http://goo.gl/GY2jil

(suite de la(artcle «L’Administration, page 3)

Enfin, quand comprendrons-nous que la pape-rasserie des formalités à remplir qui prennent beaucoup de temps et qui obligent les individus à

des va-et-vient, sont parfaitement inutiles, que cette dis-persion de l’effort est un mal ? L’individu n’est pas fait pour accomplir des besognes stériles, pour se créer des difficultés. Il est fait pour vivre la vie dans sa totalité, hors de la conception étroite des bureaucrates et des pédants.

Saïd CHATAR Lire les autres articles de S.Chatar

8Dounia News

Propagande médiatique : «Les musulmans sont des terroristes et donc de ce fait des ennemis»

François Asseli-neau démonte une des plus grosses arna-ques du siècle, une propagande

qui consiste à faire croire que les musulmans sont des terro-ristes et donc de ce fait des ennemis ! La Vérité est tout autre avec preuves à l’appui (statistiques). Nicolas Sarko-zy, sous influence américaine, a modifié le livre blanc en une doctrine dans la défense et la sécurité nationale, une guerre contre l’islam (terme employé dans le livre blanc : « terrorisme révélant du djihadisme ») https://youtu.be/Hz2Cp3Z-xs4

Un fragment de Coran contemporain du prophète de l’islam

Un fragment d’un Coran, le livre saint de

l’islam, entreposé dans la bibliothèque de l’uni-versité de Birmingham (Royaume-Uni), vient d’être daté au carbone 14. Et le résultat est étonnant. Les historiens ont découvert qu’ils détenaient là l’une des plus anciennes copies du texte sacré. Les feuillets manuscrits étaient conservés de-puis près d’un siècle au sein d’une collection de livres et de documents du Moyen-Orient, sans que personne ne soupçonne leur ancienneté. C’est lorsqu’une chercheuse, l’Italienne Alba Fedeli, s’est penchée sur le texte pour sa thèse de doctorat que l’université a décidé de réaliser une datation au carbone 14. Ce Coran est vieux de 1370 ans et a possiblement été écrit par quelqu’un qui a connu le prophète Mahomet. Le président de la mosquée centrale de Birmingham, Muhammad Afzal, a déclaré que «tous les musulmans du monde aimeraient avoir la chance de voir ce manuscrit». Il sera exposé à l’Université de Bir-mingham du 2 au 25 octobre. Photo Reuters/Peter Nicholls : http://goo.gl/2Orknc

Traces musulmanes dans l’art chrétien

Chronologiquement, l’art chrétien est né avant l’art musulman, mais l’histoire du monde a fait que ces deux arts ont, tour à tour, évolué dans le

temps et dans l’espace, chacun s’inspirant de l’autre (...)Chronologiquement, l’art chrétien est né avant l’art musulman, mais l’histoire du monde a fait que ces deux arts ont, tour à tour, évolué dans le temps et dans l’espace, chacun s’inspirant de l’autre, les pre-miers monuments musulmans de Syrie et de Pales-tine s’appuyant sur les concepts chrétiens de l’église byzantine, les églises romanes de l’Occitanie s’inspi-rant à la fois de ces mêmes monuments byzantins et des systèmes décoratifs musulmans.Lire la suite de l’article : http://goo.gl/g7mbep

Eglise mozarabe Basilique Saint Julien

C o l l o q u e

Colloque inter-national sur «l’Islam spiri-

tuel et les défis contem-porains» en septembre à ParisUn colloque interna-tional sur «l’Islam spirituel et les défis contempo-rains» sera organisé les 28 et 29 septembre prochains à la Maison de l’Unesco à Paris, par l’Association internationale soufie Alawiyya (AISA), a-t-on appris de cette dernière.Ce colloque international fait suite à la reconnaissan-ce du Conseil exécutif de l’UNESCO de l’ordre soufi Alâwî (1914) au 100ème anniversaire de sa fonda-tion comme école de la tolérance et de la convivialité religieuse, a-t-on indiqué dans un document dont une copie a été remise à l’APS. : http://goo.gl/bhCL1Z

9Dounia News

L e l i o n C e c i l

Un dentiste américain a fait les gros titres en abattant de sang-froid un paisible lion nommé Cecil au Zimbabwe. Mais ce geste méprisable nous offre une occasion inespérée de sauver tous les lions du monde. À l’instar de cette personne, de riches Européens et Américains se rendent en Afrique et payent pour chasser des lions et d’autres animaux exotiques, avant de ramener leurs trophées chez eux. Si chacun d’entre nous agit maintenant, nous pouvons obliger l’Europe et les États-Unis à interdire l’im-portation de trophées lorsque cela menace la survie de ces majestueux animaux.

Nous ne pouvons pas ramener à la vie le majestueux lion Cecil, mais nous pouvons for-cer l’UE et les États-Unis à adop-ter des mesures de bon sens pour pro-téger ce qui reste des lions sur Terre. Pour gagner, nous devons tous signer et diffuser cet appel sur Facebook, sur Twitter, par email... partout:

Signez la pétition : https://goo.gl/7NLjyt

POUR PLUS D’INFORMATIONS Zimbabwe: un Américain fait scandale en tuant le lion préféré des touristes (La Voix de l’Amérique) http://goo.gl/UUiLbx

Scandale dans le monde après la mort de Cecil, un lion protégé, tué par un chasseur (France Bleu) : http://goo.gl/N2JQWP

Le lion se meurt (Le Parisien) : http://goo.gl/gxGBkx

EN IMAGES. Ces grands mammifères qui disparaissent sous nos yeux (L’Express) : http://goo.gl/LF8cyX

Après la mort du lion Cecil, l’UE sous pression pour interdire les trophées de lion (The Guardian, en an-glais) : http://goo.gl/LAAvuU

Le Zimbabwe demande l’extradition du tueur du lion Cecil : http://goo.gl/AS2Tvn10Dounia News

Belgique, 2060: 3,8 millions de personnes de soixante ans

Mort de Yasser Arafat : non-lieu requis en France dans l’enquête pour assassinat

Royaume-Uni : un Coran de l’époque médiévale sera le clou de l’exposition du musée de Leeds

Canada : L’Eglise catholique publie une brochure pour expliquer l’islam à ses fidèles - Yabiladi.com

Droit des étrangers en France : l’Assemblée instaure le titre de séjour pluriannuel

Une étude allemande pointe les bénéfices économiques de la migration

La haine religieuse, un crime désormais lourdement puni par les Emirats arabes unis

Les passeports ordinaires algériens ne sont plus valables à partir du 24 août en France

De plus en plus d’escrocs se font passer pour des services pu-blics: les règles d’or pour ne pas se faire piéger http://economie.fgov.be/ - https://goo.gl/nzzIzB

Quatre personnalités marocaines décorées par la France

1,5 million de MRE de retour au Maroc à 20 juillet 2015

Pour le mufti de Tunisie: « Le Niqab n’est pas une obligation religieuse, ni une Sunna confirmée »

Ne dites surtout pas à Facebook que vous partez en vacances

Une centaine de nouveaux ressortissants français s’ajouterait chaque mois à la communauté des 15 000 Français aujourd’hui installés à Dubaï, deuxième communauté européenne après les Britanniques

Pôle emploi a recensé en juin 3,55 millions de demandeurs d’emploi sans aucune activité en France

Voilà pourquoi les plats préparés sont si bon marché http://goo.gl/WRGYhN

Hassad: «1.350 Marocains ont rejoint des groupes terroristes»

Daech. 286 djihadistes marocains morts en 2 ans

Foot. L’Algérie interdit le recrutement des joueurs étrangers

Trafic d’êtres humains: Le Maroc peut mieux faire

Energie. Le TGV Marocain sera écolo ?

Un fils Kadhafi condamné à mort à Tripoli

Windows 10 est disponible gratuitement depuis mercredi 29 juillet 2015

Fabius à Téhéran, la France et l’Iran scellent leur réconciliation

Démographie. L’Inde plus peuplée que la Chine d’ici 2022

Belgique: Les automobilistes conduisant sans permis pour-raient, à l’avenir, ne plus être renvoyés devant le juge mais être condamnés à une amende de 500 €

Les actes islamophobes en Belgique ont doublé depuis 2011, alerte le CCIB

Un million d’euros récoltés pour l’Institut El Hikma – La Sa-gesse

Le Zimbabwe demande l’extradition du tueur du lion Cecil

600 lions sont tués (légalement) chaque année par des Améri-cains

Bébé palestinien brûlé vif : Washington dénonce une «brutale attaque terroriste»

Les Saoudiennes peuvent désormais voyager sans mahram (tu-teur)

Le roi Mohammed VI prêche plus que jamais pour un islam à la marocaine

La vague de chaleur a tué 410 Belges début juillet

Asmaa Boujibar, une marocaine à la NASA

Maroc: Ikea souhaite ouvrir 5 magasins au total

Port de Tanger ville : Plus de 90% des travaux achevés

Le Maroc parmi les pays les plus pauvres du monde, 119e position sur 184 pays : http://goo.gl/tzujQ7Le transport urbain cumule déficits, défaillances et insuffisances Les jeunes d’aujourd’hui se marient de plus en plus tardivement

Par métier et par région, 124.000 postes à pourvoir à l’horizon 2016 (Anapec)

11Dounia News

Dounia News, revue de presse hebdomadaire, 2 août 2015, webmaster Sarie Abdeslam, propulsée par Splio

contact : [email protected]

c o n t a c t c t : a l w a s l . m a r o c @ g m a i l . c o m