b2c n°12 fevrier 2011

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B2C vous souhaite une bonne et heureuse année 2011, pleine de joie, de bonheur et de réussi- te pour ceux qui passent leur BAC ! Dans ce 3ème journal de l’année scolaire (eh oui déjà, on met le paquet à B2C ^^), vous pourrez retrouver des articles sur des thèmes divers et variés, un dossier spécial sur les dessous cachés de l’homéopathie, un nouveau concours axé sur le Pôle Langues du CDI, et comme toujours du contenu exclusif sur le blog du journal : www.bruit2couloir.blogspot.com www.bruit2couloir.blogspot.com Bonne lecture ! La rédac’ de B2C SOMMAIRE CULTURE & LOISIRS : Concours Langues : p. 3 Paintball : la guerre des couleurs ! p. 13 Test Saint Valentin : Amoureuse ? p. 10 Amélie Nothomb, graphomane p. 14 Never Stay Alone : du punk ! p. 15 Ciné : Origine, attention chef d'œuvre p. 15 DANS NOS MURS : CDI : encore et toujours des expos ! p. 4 Résultats du concours Ciné p.4 Gestion du stress à St Ex ! p. 5 Premiers Secours ! p. 5 Table ronde "Les Métiers du livre" p. 6 Paul-Louis Martin, Réalisateur ciné p. 13 ACTU : Monde : Tops et Flops ! p. 2 Wikileaks p. 7 SANTE : Dossier : Homéopathie p. 8-9 DOSSIER SPECIAL Journal du lycée Saint Journal du lycée Saint Journal du lycée Saint Journal du lycée Saint-Exupéry Exupéry Exupéry Exupéry - bruit2couloir.blogspot.com bruit2couloir.blogspot.com bruit2couloir.blogspot.com bruit2couloir.blogspot.com - n° 12 n° 12 n° 12 n° 12 - Février 2011 Février 2011 Février 2011 Février 2011 BLOG : http://bruit2couloir.blogspot.com p. 8 - 9 Gagnez des bons Cultura ! Rdv en page 3 L’Edito... P. 5 Stressé d’la vie ? Pas d’stress, à St-Ex’ ! Les Arts Pla dans tous leurs états ! B2C a analysé pour vous « l’Affaire Wikileaks » P. 7

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B2C n°12 Fevrier 2011

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Page 1: B2C n°12 Fevrier 2011

B2C vous souhaite une bonne et heureuse année 2011, pleine de joie, de bonheur et de réussi-te pour ceux qui passent leur BAC ! Dans ce 3ème journal de l’année scolaire (eh oui déjà, on met le paquet à B2C ^^), vous pourrez retrouver des articles sur des thèmes divers et variés,

un dossier spécial sur les dessous cachés de l’homéopathie, un nouveau concours axé sur le Pôle Langues du CDI, et comme toujours du contenu exclusif sur le blog du journal : www.bruit2couloir.blogspot.comwww.bruit2couloir.blogspot.com Bonne lecture ! La rédac’ de B2C

SOMMAIRE

CULTURE & LOISIRS : � Concours Langues : p. 3 � Paintball : la guerre des couleurs ! p. 13 � Test Saint Valentin : Amoureuse ? p. 10 � Amélie Nothomb, graphomane p. 14 � Never Stay Alone : du punk ! p. 15 � Ciné : Origine, attention chef d'œuvre p. 15

DANS NOS MURS : � CDI : encore et toujours des expos ! p. 4 � Résultats du concours Ciné p.4 � Gestion du stress à St Ex ! p. 5 � Premiers Secours ! p. 5 � Table ronde "Les Métiers du livre" p. 6 � Paul-Louis Martin, Réalisateur ciné p. 13

ACTU : � Monde : Tops et Flops ! p. 2 � Wikileaks p. 7

SANTE : � Dossier : Homéopathie p. 8-9

DOSSIER SPECIAL

Journal du lycée SaintJournal du lycée SaintJournal du lycée SaintJournal du lycée Saint----Exupéry Exupéry Exupéry Exupéry ---- bruit2couloir.blogspot.com bruit2couloir.blogspot.com bruit2couloir.blogspot.com bruit2couloir.blogspot.com ---- n° 12 n° 12 n° 12 n° 12 ---- Février 2011Février 2011Février 2011Février 2011

BLOG : http://bruit2couloir.blogspot.com

p. 8 - 9

Gagnez des

bons Cultura !

Rdv en page 3

L’Edito...

P. 5

Stressé d’la vie ?

Pas

d’stress,

à St-Ex’ !

Les Arts Pla dans

tous leurs états !

B2C a analysé

pour vous

« l’Affaire

Wikileaks »

P. 7

Page 2: B2C n°12 Fevrier 2011

ACTU Monde : Tops et Flops !

David ALESSANDRO , 2nde 18

Royaume-Uni : une file

de deux kilomètres !

La neige des mois de décembre a impo-sé aux trains une limitation de vitesse et aurait contraint la compagnie Euros-tar à ralentir au maximum son trafic à la veille des vacances de Noël. Si bien qu’une queue colossale de voyageurs se serait formée dans le quartier de la gare Saint-Pancras à Paris : deux kilo-mètres, soit pas moins de neuf mille personnes, d’après les plus hautes estimations. Cependant, aux dires des passagers, le calme aurait été conservé, des relais au-raient été mis en place pour la garde des valises de ceux qui al-laient aux toilettes...

Russie : un nouveau jeu extrême...

La jeunesse russe en mal de sensations fortes peut désormais trouver son bonheur dans un nouveau jeu extrême et illégal : le « saut à la corde ». Il se pratique en sautant du haut d’un immeuble avec une corde d’alpinisme qui n’a rien d’élastique. Les sauteurs seraient prudents et attacheraient trois cor-des au lieu d’une, afin de sauter en toute sécurité. Cependant, malgré l’ab-sence d’interdiction officielle, la police russe disperserait les groupes désireux d'assister aux sauts… serait-ce dangereux ?

Sibérie : températures d’hiver ...

En France, nous nous plaignons du froid lorsqu’il fait 0°C et parfois nous n’al-lons pas au travail lorsque la température est aux environs de -5°C. Mais en Sibérie, des villes sont bâties sur des sols gelés en permanence : le froid at-

teint alors les -47°C, et pourtant cela ne sem-ble gêner personne. En effet, on considère là-bas qu’il fait froid à partir de -50°C, il ne faut alors pas rester plus de 10 minutes dehors. La capita le mondia le du fro id est Verkhoïansk : le thermomètre est descendu jusqu’à -69,8°C...

Directeur de la publication :

Lycée Saint-Exupéry.

Directrices de rédaction :

Christine DENEL, Florence DELCLOS,

professeurs-documentalistes.

Rédacteur en chef : Robin JOUAN.

Journalistes : David ALESSANDRO, Maxime FARON, Haley

et Erin, Robin JOUAN, Laury LOPEZ, Florent NOURRIS-

SON-NITSCH, Léo PALLUD, Patrick POINCLOU.

Illustrateur : Elody OREGGIA, J.M. MURACCIOLE.

Mise en page : C. DENEL, F. DELCLOS, A. GRANDOU,

P. POINCLOU, R. JOUAN.

Graphiste : Eymeric FAYOLLE (logo B2C).

Contacter la rédaction “Bruit de couloir” :

Lycée Antoine de Saint Exupery,

270, avenue de Valescure - 83700 Saint-Raphaël

Tél. : 04.94.19.72.80 - Fax : 04.94.19.72.82

B2C - Page 2

République tchèque : des

carpes élevées en baignoire !

En Pologne, en Slovaquie et en République Tchèque la tradition veut que l’on mange de la carpe à Noël. Pour le garder frais, on a maintenant coutume de le conserver dans la baignoire avant de le passer à la casserole ! En effet les vendeurs ambulants dans les rues laissent souvent les clients re-partir avec le poisson... vivant !

Emirats-Arabe :

le sapin de Noël

le plus cher du monde !

Une dizaine de jours avant l’arrivée de Noël, les sapins commençaient à envahir les places. Mais celui bâti par le patron de L’Emi-rates Palace est entré dans le Guinness Book of Records, non pas à cause de sa hauteur (treize mètres !), ni de son lieu d’exposi-tion inattendu, mais de son prix exorbi-tant : onze millions de dollars (8,4 millions d’euros). Diamants, perles, émeraudes, saphirs… aux Emirats arabes, on ne lésine pas sur les moyens !

Burkina Faso : les fourmilières sacrées

Au Burkina Faso, certains endroits sans aucune signifi-cation particulière sont parfois transformés en autels en pleine rue à la demande des marabouts (mystiques musulmans). Parmi ces endroits insolites figurent… des fourmilières ! En effet les recommandations des mara-bouts sont appliquées à la lettre : pour répondre à un problème, ils demandent le don d’objets particuliers dans certains lieux, et pourquoi pas des fourmilières après tout ?

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CONCOURS

N ouveau numéro, nouveau concours !

Cette fois-ci, c’est dans le POLE LANGUES du

CDI que vous trouverez toutes les réponses…

si vous êtes malins !

Bien sûr, des cadeaux à gagner, cette fois-ci sous forme de BONS D'ACHAT CULTURA : films, musique, bouquins, com-me vous voulez, ce sera Noël en février ! Déposez votre bulletin de participation rempli au plus tard

le vendredi 11 mars 16h, dans la boite "CONCOURS" au CDI.

Allez fouiller dans le Pôle Langues :

Tout y est !

ANGLAISANGLAIS 1– Dans le livre Le grand Livre des Monty

Python, vous trouverez à la dernière page le bulletin scolaire d’un personnage très spécial : de qui s’agit-il, et en quelle classe est-il ? 2– De qui Oscar Wilde a-t-il brossé le

"portrait" dans son roman écrit en 1891 (c’est le titre de ce roman) ?

3– Quel est le nom du Prix littéraire Anglo-Américain créé cette année pour la 1ère fois au lycée St Ex ?

4– Dans la BD The indispensable Calvin and Hobbes, quel est le type de dinosaure présenté à la page 206 ?

5– Dans le livre Anglo-fun Great-Britain, quelle est l’il-lustration représentée à la page 56 ? Donnez le titre en français.

ESPAGNOLESPAGNOL 6– Comment s’appelle le cheval de Don Quichotte, le héros le plus connu d’Espagne ?

7– Dans la BD de Tintin Objetivo : la luna, à la page 31, quel son fait Milou pour aboyer ?

8– Dans le livre J’ai vécu la guerre d’Espa-

gne, quel est le slogan choisi par les troupes franquistes sur l’affiche reproduite à la page 85 ?

9– Gaudi est l’un des artistes catalans les plus connus. Dans le livre Gaudi : toutes les œuvres, quel est l’animal dont la sculpture trône à l’entrée du Parc Güell ?

ITALIENITALIEN 10– Quelles sont les 2 revues italiennes auxquelles le CDI est abonné?

11– Dans les petits livres de la série Disney Mystery, on en trouve un dont le titre est Il gioiello scomparso. A la page 13, que fait Mickey ?

12– Comment s’appelle la femme à laquelle Dante a dédié son œuvre Vita Nuova ? (Un indice : vous en trouverez le portrait à la page 131).

ALLEMANDALLEMAND 13– Dans le petit livre Le goût de Berlin, quel est le titre exact du texte écrit par Louis-Ferdinand Céline ?

Bon courage à toutes et à tous !

C. DENEL, A. CANTALOUBE,

E. BUZENET, B. LORELLO

B2C - Page 3

BULLETIN DE PARTICIPATION AU CONCOURS LANGUES De B2C N°12

Nom : ................................. Prénom : ............................ Classe : ……………….

Question 1 : ............................................................ Question 2 : ............................................................ Question 3 : ............................................................ Question 4 : ............................................................ Question 5 : ............................................................ Question 6 : ............................................................ Question 7 : ............................................................

Question 8 : .............................................................. Question 9 : .............................................................. Question 10 :…………………………………………………………. Question 11 : ............................................................ Question 12 : ............................................................ Question 13 : ............................................................

Rapportez votre bulletin rempli au CDI dans la boite "CONCOURS" pour le VENDREDI 11 MARS dernier délai !

————————————————————————————————— Découper ici —————————————————————————————————

« Speak Easy : Christmas in February ! »

Concours Langues

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DANS NOS MURS

Concours CINE : les gagnants

D ans le numéro précédent de B2C, nous vous avions proposé un petit concours sur le thè-me du cinéma. Merci aux nombreux élèves qui ont participé à ce concours. Les résultats

étaient serrés, mais nous avons quand même réussi à départager les meilleurs ! La remise des prix a eu lieu le vendredi 7 Janvier 2011 au CDI, où nous avons eu la joie de leur remettre de nombreuses places de cinéma, gracieusement offertes par le Cinéma Le Lido de Saint-Raphaël. Les lauréats : Desenfant Jean-Charles (1S2) ; Fournier Léo-Paul (1S2) ; Fiorentini Kévin (TS3) ; Guarna Anthony (TS3) ; Hamard Cindy (TSTG5) ; Logiez Xavier (TS3) ; Otto Solène (1ES2) ; Ponchant Eugénie (TSECR)

L’équipe de rédaction

B2C - Page 4

Les lauréats du concours ciné Photo [P.P.]

D es jours où les épaules ploient sous les mauvaises nouvelles et où l’on reçoit l’injustice du monde en plein visage, et d’autres au contraire où l’on se sent invulnérable, invincible, et où solidarité et humanité sem-blent mener le monde. Ce matin de décembre où nous avons appris le départ de Lionel, notre illustrateur, faisait partie des mauvais jours, ceux où l'on hésite entre incrédulité et colère.

Lionel AMIAND était surveillant à St Ex depuis la rentrée et s’était spontanément proposé pour être l’illustrateur du journal. Toujours force de propositions, motivé et fourmillant de bonnes idées, il participait activement au Comité de rédaction. C’est également lui qui avait monté l’atelier BD au lycée, qui est donc mort de sa belle mort… Sa fin de contrat à St Ex fera au moins un heureux : le collège dans lequel il a trouvé un nouveau contrat qui possède

également un journal récupère à coup sûr un bon illustrateur !

Vous avez dû remarquer quelque chose de bizarre au niveau du portail… Non ? Comme un manque, une absence, une

silhouette disparue… Vous ne voyez toujours pas ? En cette nouvelle année, le lycée a perdu celui que vous croisiez

tous les jours à l’ouverture et à la fermeture du portail : Louis TOMBO, figure emblématique du lycée. Il est parti à la

retraite. Et oui, qui l’eut cru ? Il faisait si jeune notre aventurier au chapeau, dans nos murs depuis très longtemps.

Mais à qui allons nous parler maintenant au portail ?

L'équipe de rédaction

Il y a des jours avec et il y a des jours sans..Il y a des jours avec et il y a des jours sans..Il y a des jours avec et il y a des jours sans..Il y a des jours avec et il y a des jours sans..

PARTICIPEZ AU CONCOURS DANS CE NUMÉRO !

CDI : encore et toujours des expos !

L es expositions au CDI se succèdent : après celle intitulée "L'aventure des écritures : com-

ment dessiner le monde ?" des mois de novembre-décembre, puis celle sur "l’Amphithéâtre de Fréjus et les monuments antiques" en janvier, vous pouvez admirer en ce moment et jusqu'au 18 février, l’exposition "Picasso" présentant les travaux en Arts Ap-

pliqués des élèves de Tle Bac Pro. En parallèle, vous pourrez également apprécier "Comment un livre vient au monde ?", une très belle exposition des éditions Rue du Monde, expliquant toutes les étapes de la réalisation d'un li-vre, depuis l’écriture jusqu’à la publication.

A la rentrée, du 7 au 17 mars, l’exposition d’Amnesty International "Exigeons la dignité" présentera 5 reportages pho-tos dans 5 pays : le Nigeria, la Macédoine, l’Egypte, l’Inde, et le Mexique. Alors n'hésitez plus : soyez curieux ! C.D. [affiche Picasso : I. FERRANDIS]

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DANS NOS MURS Gestion�du�stress�

pour�futurs�comédiens�

B2C - Page 5

L ’infirmière du lycée, Mme JUAN, également formatrice aux ges-tes de premier secours, organise durant trois mercredis consé-cutifs à St-Ex’, une formation de 10h pour obtenir le diplôme du PSC1, alias "Prévention et Secours Civiques de niveau 1".

Il est exigé pour certains jobs d’été. Bref, pour faire simple, ce diplôme vous apprend comment agir et sauver des vies. Une belle initiative !

Robin JOUAN, Tle S4

S avez-vous qu’il existe dans notre lycée des cours de gestion du stress ? Ils sont prodigués par Mme Borelli ancien professeur d’Espagnol à St Ex et spécialiste en relaxation. Les élèves

ayant un examen (1ère, Tles et BTS) peuvent en bénéfi-cier dans le cadre du FSE. Cette année, Mme Borelli fait aussi des cours de gestion du trac pour les élèves du club théâtre. Ils ont eu droit à un cours de physiologie expliquant les différentes manifestations de ce trac, à une séance de relaxation profonde et ont appris une technique de respiration visant à contrôler ces états.

La respiration abdominale

En pratiquant une respiration abdominale, on amélio-re nos capacités d’adaptation et on fait diminuer le taux de cortisol, l’hormone du stress. Après une pério-de d’apprentissage on parvient à réduire le trac ou le stress dès l’apparition des premiers signes. De plus, cette technique servira aux élèves tout au long de leur vie, en toute circonstance (bac, entretien d’embauche, représentation théâtrale…), quel que soit le « stress » auquel ils seront confrontés.

Pratiquer la respiration abdominale

- Poser la main sur le ventre (non obligatoire mais faci-lite quelquefois l’exercice), - Gonfler le ventre en inspirant très rapidement (environ 1 seconde), - Dégonfler le ventre lentement pendant environ 10 secondes, - Faire ceci 3 fois d’affilée !

Voici quelques réactions des « futurs » comédiens :

Marvin (Tle S) : Je dois avouer qu’après cette séance de relaxation en fin de journée chargée, je suis très déten-du. Ca fait vraiment du bien. Je pense que je vais appli-quer cette technique dès le prochain bac blanc !!

Dimitri (Tle S) : C’était intéressant, car on a appris les techniques pour se destresser. Avant le cours, je pensais qu’on allait nous apprendre deux trois truc vite fait, mais en réalité c’est un cours très complet avec une lon-gue séance de relaxation. Je pense que la respiration abdominale doit marcher si on la fait sérieusement.

Cecilia (Tle ES) [d’une voie très calme, posée] : Je me sens très calme, très sereine, et fatiguée. En fait on est allongé sur des tapis de gym dans une salle avec une lumière tamisée, les yeux fermés, tous les muscles dé-contractés. Puis on apprend une technique de respira-tion. J’ai encore quelques doutes quant à l’efficacité de la respiration abdominale. J’attends la confirmation au bac blanc. [Ndlr : Après le bac blanc, Cécilia nous a dit que la technique fonctionnait et qu’elle trouvait cela étonnant !] Patrick (Tle S) : Avant d’y aller j’avais quelques préjugés quant au cours de gestion du stress, je pensais que ça allait être long… Mais en réalité, dès qu’on est allongé sur le tapis, que Mme Borelli nous parle et nous dit ce qu’on doit faire, on ne voit plus le temps passer. C’est comme un arrêt sur image et pendant ces 40 minutes, on est dans un tel état de relaxation que l’on a du mal à se relever à la fin. En plus, on oublie tous les petits pro-blèmes du quotidien… S’il y a la possibilité de faire une seconde séance, j’y vais sans me poser de questions !

Patrick POINCLOU, Tle S1

Le groupe du Club Théâtre pratiquant la respiration abdominale

[Ph

oto

: N.B

.]

Les Gestes qui Sauvent à StLes Gestes qui Sauvent à StLes Gestes qui Sauvent à StLes Gestes qui Sauvent à St----Ex’Ex’Ex’Ex’

Le groupe PSC1 [Photo : T.J.]

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De la Plume à l’Oreille : quand les Métiers se livrent...

M ardi 25 janvier, la Table-ronde "Métiers du livre" s'est déroulé au lycée. Les élèves de 2nde 17,

ceux inscrits à l'enseignement d'explora-tion "Littérature et Société", et les 1ères L2 étaient là. Des adultes étaient égale-ment présents, bibliothécaires, profes-seurs, etc., au total environ 80 person-nes pour écouter et surtout échanger avec les différents intervenants, tous des professionnels. La journée a commencé avec Isabelle RIPERT, conservateur en chef et directri-ce de la médiathèque de Saint-Raphaël qui nous a expliqué son parcours. Puis des enseignants de l'IUT "Métiers du livre" d'Aix-en-Provence, Patrice RUEL-LAN et Sylvie VANZULLI, nous ont pré-senté l'aspect formation à ces différents métiers, avec précision et clarté. Ils étaient accompagnés par une an-cienne étudiante, très motivée, venue apporter son té-moignage.

Descendue spécialement de Paris pour nous…

A 11h, ce fut notre invité d'honneur, Soazig LE BAIL, descendue spécialement de Paris pour nous parler de sa maison d'édition, Thierry MA-GNIER, qui nous a communi-qué son enthousiasme à tra-vailler dans ce secteur, avec beaucoup d’humour et une vraie passion. Elle nous a ex-pliqué comment tous les ma-tins, elle "faisait des tas" de tous les manuscrits qu’elle

recevait par la poste. Et surtout comment, à peine quel-ques heures plus tard, elle téléphonait en urgence à l’au-teur dont elle avait décidé de publier le texte !

Editrice et militante

Directrice de collection, Soazig LE BAIL est avant tout une vraie militante : elle ne choisit pas ses textes au hasard, le style est important, mais également les « valeurs » véhiculées dans les romans qu’elle choisit d’éditer. Pas de stéréotypes, les mères qui ont un métier important ne sont pas forcément des mauvaises mères, et les adoles-centes blondes ne sont pas toutes forcément stupides ! Le livre est également un livre-objet, avec une véritable réflexion sur sa forme, la typographie, le format, etc.

L'après-midi était consacré aux "métiers de la médiation", et plus pré-cisément à la question suivante: "Quels rôles jouent les libraires, les bibliothé-caires, et les professeurs-documentalistes face à l'offre éditoria-le et à la demande de leurs publics ?"

Pour répondre à cette question, des représentants des 3 secteurs :

Jérôme REBER, libraire à Char-lemagne Fréjus, a exposé com-ment les librai-res agissent dans le secteur

commercial, tout en essayant de s'ins-crire dans une démarche de conseil et d'ouverture culturelle.

Laurence LAGADU et Thierry BONNETY, bibliothécaires à la médiathèque de Saint-Raphaël, nous ont décrit les différents aspects de cette profession, très axée sur la communication et les projets en partenariat, en insistant également sur les actions "militantes" d’incitation à la lecture qu'ils peuvent met-tre en place, loin des Guillaume MUSSO, Marc LEVY et autres « têtes de gondoles » de supermarché !

F l orenc e DE LC LOS , pr of e sse ur -documentaliste au lycée, a précisé les spé-cificités liées à ce métier qui s'exerce dans un établissement scolaire, avec un public d'élèves et d'enseignants, autour des deux axes principaux de la formation des élèves et des actions d'incitation à la lecture, sous

toutes ses formes. Pour expliquer à ceux qui l’ignore-raient encore ce que font les « dames du CDI » ! Cette journée banalisée était une grande première cette année, puisqu'elle s'inscrivait dans le projet littéraire de bassin "De la Plume à l'Oreille" qui réunit les classes de 3ème et 2nde des établissements du secteur, en propo-sant ce "prolongement" aux élèves de lycée uniquement. Elle a apporté à la fois des informations concrètes aux élèves et également beaucoup de plaisir aux différents intervenants qui étaient là pour transmettre leur pas-sion !

C.D. N.B. Un grand bravo aux élèves pour leur attention durant toute cette journée : les intervenants ont tous apprécié la qualité des échanges et tenaient à souligner la qualité de leur écoute.

Soazig LE BAIL, directrice de collection aux éditions Thierry Magnier [photo : C.D.]

L. LAGADU & T. BONNETY [photo : C.D.]

F. DELCLOS [photo : C.D.]

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P our ceux qui n'auraient pas très bien suivi l'ac-tualité au mois de décembre (ça arrive à tout le monde), WIKILEAKS est un site web qui propose à des contributeurs de déposer, de manière ano-

nyme, des documents confidentiels. Ces documents sont ensuite publiés par WikiLeaks et/ou transmis à des jour-naux. Le nom Wikileaks est composé de "wiki" qui est un modèle de site web modifiable par tous les visiteurs, com-me Wikipédia (même si WikiLeaks n'en est plus un), et de "leaks" qui signifie "fuites" en anglais.

Depuis quand Wikileaks existe-t-il ?

Bien que sa médiatisation soit relativement récente, Wiki-Leaks existe depuis 2007. Dès le mois d'août 2007, alors qu'une élection au Kenya approchait, le site a révélé que le candidat donné favori et soutenu par le président sor-tant, aurait été impliqué dans des histoires de corruption et de détournement de fond. Le candidat en question perdit l'élection, et le fondateur de WikiLeaks, Julian AS-SANGE, obtint même le prix Amnesty International pour cette action.

Des révélations ?

Le 28 Novembre 2010, WikiLeaks commençait "l'opération Cablegate", opération qui est encore en cours, consistant à publier plus de 250 000 télégrammes portant sur des infos secrètes issues de la diplomatie amé-ricaine. Elle révèle, entre autres, l'opinion de certains di-plomates américains sur de nombreux chefs d'États. On y trouve également la liste des sites sensibles que les États-Unis veulent protéger du terrorisme, car leur perte "affecterait de manière significative la sécurité américai-ne". WikiLeaks a également publié des documents confi-dentiels de l'armée américaine, révélant notamment des dérives de cette dernière en Irak et en Afghanistan.

D'un côté les Anti-WikiLeaks…

"L'opération Cablegate", en particulier, a suscité de vives réactions parmi les gouvernements, certains qualifiant cette publication "d'irresponsable et dangereuse" ou en-core parlant de "confusion entre le travail diplomatique et l'espionnage". D'autres ont minimisé l'impact de ces infor-mations ou en ont rejeté la faute sur les États-Unis. Sarah PALIN affirme que le fon-dateur et porte-parole de WikiLeaks, Julian ASSANGE devrait être pourchassé comme Oussama BEN LADEN, ce à quoi il répond : "Très bien, cela vous prendra donc au moins dix ans !". D'autres accusent WikiLeaks de mettre en danger des informateurs afghans dont le nom apparaît dans des télégrammes. Même si le site affirme être vigilant sur ce point et reproche à la Maison blanche de ne pas avoir répondu à sa demande d'aide pour

éviter cela, des noms ont bel et bien été publiés, ainsi que des lieux d’échange d’armes et d'autres informations compro-mettantes. Julian ASSANGE affirme que WikiLeaks va revoir sa procédure. De plus, le site wikiLeaks.org a été la cible d'attaques d'origine inconnue, puis l'hé-bergeur et le fournisseur du nom de do-maine (wikiLeaks.org) ont tous les deux décidé d'arrêter de traiter avec Wiki-Leaks, le rendant donc inaccessible et ce, sans qu'aucune décision de justice n’ait été prononcée… WikiLeaks est actuellement hébergé par de très nombreux miroirs à travers le monde (son contenu est dupliqué sur différents sites), ce qui le rend quasiment invulnérable puis-que, si un des miroirs est mis hors service, les autres conti-nueront à fonctionner. WikiLeaks a également eu des problè-mes pour les dons (principales sources de revenus du site) avec Visa et Mastercard ainsi que Paypal (paiement en ligne) qui ont empêché les transactions.

… Et de l'autre les Pro-WikiLeaks

On a pu observer de nombreuses réactions de soutien à Wi-kiLeaks, notamment de la part de la communauté Open-source (communauté qui vise à l'abolition des droits d'au-teur) : en effet, l'idée de transparence de WikiLeaks corres-pond bien à l'idéal de partage et de communauté de l'Open source. De plus, le site La Quadrature du net, site qui se bat pour la neutralité et la liberté du net, a publié des articles soutenant WikiLeaks, dénonçant la censure politique du Net. Reporters sans frontières, bien que critiquant d'abord Wiki-Leaks pour la publication de noms de collaborateurs Afghans, s'est plus récemment insurgé contre "une tentative de censu-re à l’échelle internationale d’un site dont la vocation premiè-re est la transparence". Ils sont également "sidérés par le fait que des pays comme la France et les États-Unis alignent sou-dain leur politique en matière de liberté d’expression sur celle de la Chine". Greenpeace saluait également les révélations faites par WikiLeaks dans le domaine de la politique agricole française envers les OGM. Face à toutes les pressions et tentatives d'intimidation que nous évoquions plus haut, la "résistance" des pro-WikiLeaks se met en place. Outre la mise en place de sites miroirs com-

me on l'a déjà vu, on a pu assister à des attaques visant à inonder les services des sociétés qui ont boycotté WikiLeaks, afin de les mettre hors servi-ce, actions cordonnées par un groupe qui se fait appeler "Anonymous"… Enfin, Julian ASSANGE se défend face aux criti-ques : à ceux qui affirment que la transparence totale mènerait au totalitarisme puisque cela en-trainerait la disparition de la vie privée, il répond que "la transparence qui s'applique aux actions

d'un individu doit être en rapport avec le pouvoir

que les citoyens ont placé entre ses mains". Maxime FARON, 1ere S2

WikiLeaks : les pros et les antis...

B2C - Page 7

ACTU

Logo de WikiLeaks

[Source : info.net]

Page 8: B2C n°12 Fevrier 2011

DOSSIER

B2C - Page 8

L’Homéopathie :

B ruit2Couloir s’intéresse à un sujet brûlant, plutôt sucré, en tout cas polémique dans le domaine de la santé : l’homéopathie. Cette pratique vieille de 200 ans, utilisé par 4

français sur 10, oppose deux camps : les médecins ho-méopathes, affirmant que ça marche, ça soigne, contre les médecins non-homéopathes, certains anti-homéopathes, que l’on appelle les allopathes, arguant que ce n’est que du bidon. L’objectif de ce dossier n’est pas de prouver si l’ho-méopathie est bonne ou mauvaise, si elle fonctionne, mais plutôt de vous donner des éléments de réponse vous permettant de vous forger votre propre opinion. Avant de voir comment fonctionne l’homéopathie,

faisons un petit rappel historique…

Samuel HAHNEMANN, le père de l’homéopathie, était un médecin saxon du siècle des Lumières, qui décida de s'élever contre la médecine de son temps qu'il considé-rait comme meurtrière et non-rationnelle. En effet, à cette époque, la thérapeu-tique se résumait à des procédés évacuants : sai-

gnées, lavements, laxatifs... Bref une médecine plus que rudimentaire ! Le but d'Hahnemann est simple : guérir ses semblables. C’est en 1796, qu’il découvre le principe de similitude,

base de l’homéopathie :

Essayant de comprendre le fonctionnement des médi-caments sur l’homme sain, Hahnemann décide de les tester sur lui même (ndlr : quel courage !). Il remarque alors qu’une substance agit sur une maladie à la condi-tion qu’elle crée chez l’homme sain tous les symptô-mes de cette maladie : c’est le principe de similitude. Selon ce principe, pour se soigner d’un rhume par exemple, il faudra prendre la substance qui engendre les symptômes du rhume sur une personne non-malade. Les substances utilisées sont diverses et va-riées. On retrouve des compositions pour le moins aty-piques : calcaire d’huître, arsenic, mercure, crachats de tuberculeux, lésions de gale, et même or… "Soigner le mal par le mal", disent les homéopathes.

Autre chose de particulier dans l'homéopathie : les dilutions. Vous avez sûrement déjà vu ces fameux tu-bes de toutes les couleurs (photo ci-dessous), où figure un nombre suivi de «CH». Cela correspond à "Centésimale Hahnemannienne". Derrière ces codes, se cache ces fameuses dilutions !

Comment ça marche ? Faisons simple !

Prenons une goutte de la substance, et diluons-la dans 99 gouttes de solvant (eau ou alcool). On obtient ainsi 1 CH. Reprenons 1 goutte de ce produit formé, et di-luons-la dans 99 autres gouttes de solvant, c’est le CH 2 (1 goutte pour 10 000). De même pour les autres CH...

5 CH (1 goutte dans l’équivalent d’une piscine) 12 CH (1 goutte dans toutes les mers du globe)

15 CH (1 goutte dans l’équivalent de 50 fois le volume de la Terre)

A partir de 5 CH, quasiment aucun produit actif ne peut avoir d’effet. C’est en tous cas l'un des arguments avancés par les anti-homéopathes… Pour en savoir plus, venez visionner la vidéo disponible sur le blog B2C www.bruit2couloir.blogspot.com. Maintenant, entrons dans le vif du débat des pros et

anti homéopathie.

Tout d’abord, nous retrouvons les laboratoires BOI-RON, leader mondial en la matière, fabricant des gra-nules d'homéopathie. Ils sont implantés à Lyon, patrie historique de l’homéopathie. Leur activité a permis de générer en 2009 un chiffre d’affaire de 526 millions

d’euros. L’homéopathie est donc un mar-ché juteux, mais le plus étonnant disent les allopathes, c’est qu’"il n’y a jamais eu de véritable démonstration de son efficaci-té". Thierry BOIRON, le directeur général du laboratoire éponyme s’en défend : «Le

résultat est à voir dans la santé, pas dans les études !».

Samuel Hahnemann [site : www.alsehatpharma.com]

Tubes d’Homéopathie [site : www.boiron.fr]

Thierry BOIRON [www.boiron.fr]

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B2C - Page 9

MYSTèRE ET BOULES DE SUCRE !

E n cancérologie, 1 patient sur 5 recourt à l’ho-méopathie pour mieux supporter ses traite-ments. Prenons l’exemple de la Cocculine, utilisé contre le mal des transports. Une étude a mesu-

ré, sur un échantillon de 400 personnes, son effet sur les nausées et vomissements causées par les chimiothéra-pies. Les résultats sont surprenants : on observe une ré-duction de moitié de ces signes cliniques. Mais lors de cette étude, il y a eu 2 groupes, un prenant la Cocculine, et l’autre prenant un placebo, c’est-à-dire un médicament ne contenant absolument rien. Les résul-tats sont identiques pour les deux groupes... Conclusion : la Cocculine ne fait pas mieux qu’un place-bo... L’homéopathie, du pla-cebo en tube ? Comme le dit le Dr. Patrick LEMOINE, psychiatre : "L’homéopathe est un très bon clinicien, il a tout compris de l’effet placebo, c’est-à-dire de la capacité d’un méde-cin à induire la fabrication de médicaments intérieurs par l’organisme. Notre corps peut produire des antibiotiques, des anti-fièvres…".

J’entends déjà les pro-homéopathies s'insurger : "Chez les humains on peut parler d’effet placebo, mais chez les ani-maux ce n’est pas possible…". Des études ont été menées sur des élevages de poules. Le problème c’est qu’en com-munauté, elles sont nerveuses et s’entretuent. La solu-tion consiste donc à leur bander le bec, mais l’homéopa-thie a également été testée… Imaginons 2 hangars totale-ment indépendants et étanches : le premier rempli de poules aux becs bandés, et le second avec des poules re-cevant de l’homéopathie à travers un circuit d’eau. Résultat : Après 14 semaines, même nombre de mort des deux cotés ! L’homéopathie serait donc efficace. Toute-fois, un problème subsiste : on ne l’a pas testé en parallè-le avec un placebo… Autrement dit, cela aurait-il encore le même effet que la Cocculine ? A défaut de preuve, Jacques BENVENISTE, chercheur fran-çais, dans les années 80, avance une théorie. Selon lui, «Tout se passe comme si, l’eau se souvenait avoir vu cette molécule, d’où l’expression de théorie de la mémoire de l’eau. En fait ce qui est important c’est pas l’eau mais le message que les molécules laissent dans l’eau». L’eau du robinet se souviendrait-elle de tout ?!?

Selon cette théorie, on obtiendrait un transfert d’infor-mations thérapeutiques, sans transfert de matière, alors qu’il n’y a même plus le composé de départ. C’est quand même fort, non ? Ou plutôt c’est faux ! Suite à ces publications, un comité d’experts a voulu vérifier ce phénomène à travers une étude, en présence de BENVENISTE lui-même. Mais lors de l'annonce des résultats concluant au hasard, BENVE-NISTE furieux quitte les lieux ! Bref, nous n’en savons pas plus… Deux grands médecins s'affrontent dans ce débat : D'un côté le Professeur Luc MONTAGNIER, qui affirme : "Il ne faut pas dire, quand on ne comprend pas un phéno-mène, qu’il n’existe pas". De l'autre, Jean-Jacques AULAS, psychiatre et pharmaco-logue, figure emblématique des anti-homéopathie, ré-pond : "Ca fait trente ans que l’homéopathie n’arrive pas à démontrer son efficacité, faut-il encore attendre 20 ans ? Cela ressemble plutôt à des chimères savantes cer-tes... mais du 18ème siècle !". L’homéopathie serait une religion dont le temple serait

la pharmacie.

Quand la croyance l’emporte sur la raison, il existe des dérives. Le Pr DELLAMONICA met en garde les personnes s’en servant à titre unique. Il cite le cas de ce malade ayant contracté le paludisme en préférant utiliser un cocktail homéopathique au lieu du traitement habituel de prévention, finalement hospitalisé à l'hôpital Larchet, dans le coma. Nous n’avons pas non plus évoqué la question du lobby pharmaceutique. Il faut savoir que l’homéopathie n’a pas besoin d’AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) et que la plupart des remèdes sont remboursés depuis 1967 alors que, si son innocuité semble évidente, son efficacité n’a jamais été prouvée scientifiquement. En parallèle, certains médicaments allopathes ayant fournit la preuve de leur efficacité n'étant pas remboursés... Pour conclure, selon moi, l’homéopathie peut constituer une manière de "rassurer" un malade, à condition d'être utilisée en complément du traitement habituel, et non en remplacement ! Il n’induira ainsi pas d’effets délétères. Même si l’on ne connaît pas son efficacité, la médecine homéopathique peut aider le patient à se sentir mieux, alors pourquoi ne pas l’utiliser de temps en temps ?

Robin JOUAN, Tle S4

Cocculine [source : www.boiron.fr]

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U ne personne te plait au lycée depuis long-temps et de nombreuses questions se bous-culent dans ta tête. Ce petit test t’aidera peut-être à y voir plus clair…

A chaque fois que tu croises son regard... d) Tu le regardes dans les yeux sans problème.

c) Tu continues comme si de rien n’était.

b) Tu sens que tu rougis.

a) Tu as le cœur qui s’accélère et des papillons dans le

ventre.

Comment réagis tu quand tu ne le vois pas pendant un moment ? a) Tu essaies d’avoir de ses nouvelles.

b) Il te manque terriblement, tu déprimes.

c) Tu n’y penses pas plus que ça.

d) Quand il revient, tu te dis "Ah bon, il n’était pas là ?" Dès qu’il te parle ou qu’il t’envoie un SMS… a) Tu passes ta journée à essayer d’en interpréter le

sens caché.

b) Tu es toute contente, ça te met de bonne humeur

pour la journée.

c) C’est sympa, mais il ne faut pas s’emballer…

d) Souvent ce qu’il te dit n’a pas grand intérêt !

Une amie doit faire un exposé avec lui… b) Tu es verte ! Tu aurais rêvé d’être à sa place !

d) No problem, ce n’est qu’un travail pour les cours.

c) Tu es hyper jalouse et fais la gueule à ton amie.

a) Tu fais tout pour te retrouver à sa place.

Vous prenez un café avec des amis et il est là… a) Tu fais tout pour attirer son attention.

c) Tu lui réponds s’il te parle mais sans plus.

d) Comme d’habitude, tu parles avec tout le monde.

b) Tu ne le quittes pas du regard, tout en souriant sans

vraiment savoir pourquoi.

Quand tu penses à lui… d) Tu te dis qu’il devrait changer de style !

b) Tu te dis qu’il est vraiment mignon, mais tu détestes

ses amies.

a) Tu t’imagines déjà partir en vacances avec lui et faire

un tas de projets.

c) Tu aimes bien ses yeux, sa façon de parler, mais son

humour n’est pas top…

ST VALENTIN

B2C - Page 10

TEST :

Es-tu vraiment amoureuse ???

RESULTATS ♦ Un maximum de a : Tu es accro, pas de doute. Ca

se voit comme le nez au milieu de la figure. Tu n’ar-

rêtes pas de parler de lui, et dès qu’il pose le regard

sur toi, tu fonces le dire à tes copines en disant que

c’est THE SIGNE. Il ne te reste plus qu’à tenter ta

chance avec lui, sinon tu risques de le regretter

pendant longtemps. Si tu sens que les sentiments

sont réciproques, raison de plus pour foncer !

♦ Un maximum de b : Tu doutes : as-tu des senti-

ments pour lui ? Tu l’aimes bien, mais parfois tu te

demandes à quel point. Il y a des jours où tu te dis

que tu l’aimes à la folie, et d’autres où tu te deman-

des si ça serait possible entre vous. Avant de te

lancer, réfléchis à deux fois, tu risquerais de le re-

gretter.

♦ Un maximum de c : Pas amoureuse à priori. Peut-

être le trouves-tu mignon, mais visiblement tu ne

cherches pas de Love Story avec lui. Un rien t’agace

en lui et si tu ne le vois pas pendant un moment ça

ne t’empêche pas de t’éclater. Bref il te manque pas.

♦ Un maximum de d : Simple question : on peut sa-

voir pourquoi tu as fait ce test ? Haley et Erin

[BD : Elody OREGGIA]

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INSOLITE

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ET ENFIN, NOTRE PRÉFÉRÉ... - En 1912, François Reichelt, tailleur français d'origine autrichienne, trouve la mort dans des conditions assez par-ticulières… Inventeur à ses heures perdues, Fran-çois rêvait de s’élever dans les airs. Il avait confectionné à cette fin un su-perbe costume-parachute dont il était très fier.

Désireux de montrer sa découverte aux médias de l’époque, il convoqua la presse pour un saut depuis le pre-mier étage de la Tour Eiffel, haut de 57m ! Des cinéastes étant également présents sur les lieux, leurs films d’é-poque nous permettent donc d’assis-ter à la scène... On peut y voir notre François qui, après un long moment d’hésitation, se décide enfin à sauter et… tombe comme un vulgaire «sac à patates» ! A noter tout de même que le trou occasionné par sa chute, mesuré par huissiers, atteint 14 cm de diamètre ! Le lendemain, la gloire l’attendait, puisqu’il était enfin à la Une de tous les journaux, mais à titre posthume ! Ce court film est visible bien sûr sur le blog B2C, pour tous ceux qui auraient du mal à y croire ! Toutes ces morts insolites nous of-frent une vision assez particulière de la nature humaine... Choisissez d’en rire - ou pas, mais dans tous les cas, rappelez-vous de la phrase de Pierre Desproges, grand humoriste :

« On peut rire de tout, oui,

mais pas avec n’importe qui ! ».

Robin JOUAN, Tle S4

C ertaines personnes meurent bêtement, et d’autres sont là pour s’en réjouir… Attention, âmes sensibles arrêtez ici ^^ !

D’autres poussent le vice jusqu’à son paroxysme en établissant un Palmarès annuel des morts les plus stupides... Ce sont les DARWIN AWARDS, un prix américain créé en 1993, qui vient ré-compenser (à titre posthume !)... « … des personnes mortes ou stérilisées

à la suite d'un comportement particulièrement stupide de leur part

avant d'avoir pu procréer. Ces personnes sont ainsi remerciées

pour avoir, de cette façon, contribué à l'amélioration globale du patrimoine génétique humain.

Considérer la distinction comme sérieuse demande donc de croire

que la stupidité des récipiendaires est génétiquement déterminée. »

DARWIN AWARDS Pour notre plus grand plaisir - et pour le vôtre ! - nous avons épluché les archives et sélectionné les morts les plus stupi-des de l’Humanité que nous avons com-pilé dans cet article !

LES PRÉCURSEURS - En 207 avant JC : le philosophe Chrysip-pe de Soles meurt de rire en voyant un âne ivre qui tente de manger des figues.

- En 540 : l'athlète grec Milon de Croto-ne, voulant tester sa force, essaye de fendre un arbre avec sa main. Mais cette dernière reste coincée dans le tronc et il se fait dévorer par les loups.

- En 415 : la mathématicienne grecque Hypatie est assassinée par une foule de chrétiens qui lui lacèrent le corps... avec des coquilles d'huîtres tranchantes !

- En 1190 : l'empereur germanique Fré-déric Barberousse s'est noyé accidentel-lement dans un fleuve lors d'une croisa-de. En effet, il a oublié de retirer sa cui-rasse avant de plonger et a ainsi coulé au fin fond du fleuve sans pouvoir remonter à la surface...

LES CONTEMPORAINS - En 1884 : Allan Pinkerton, détective, se mord la langue après avoir glissé malen-contreusement sur un trottoir : il décède peu après de la gangrène.

- En 1911 : Jack Daniel, fondateur de la distillerie de whisky, meurt d’un em-poisonnement sanguin. La cause ? une blessure à l'orteil infligée en donnant un coup de pied à son coffre-fort, dont il avait oublié la combinaison... six ans plus tôt !

Fort ce coffre, quand même, non ? - En 1960 : Dans une base de lance-ment de fusée soviétique, plus de 100 soviétiques, fonctionnaires et techni-ciens aéronautiques meurent à cause de ce fameux bouton rouge déclen-chant le lancement de la fusée, enfon-cé tout à fait accidentellement ! Sachant que la scène a été entière-ment filmée par des caméras de sur-veillance, nous vous donnons rendez-vous sur le site de B2C(www.bruit2couloir.blogspot.com) ! - En 1966 : Un célèbre comédien fran-çais, cloué sur une chaise roulante, laisse échapper sa cigarette allumée sur la couverture posée sur ses jam-bes. Elle prend feu, et dans la foulée la totalité de son appartement.

Tu es poussière et tu redeviendras poussière...

- En 1996 : Garry Hoy, un avocat de Toronto, voulant prouver que les vi-tres de son immeuble sont incassa-bles, décide de se jeter contre l'une d'elles ; il passe évidemment au tra-vers et fait une chute de 24 étages...

- En 2009 : Vladimir Likhonos trouve la mort en mâchant un chewing-gum. En effet, celui-ci avait l'habitude de les tremper dans de l'acide citrique (goût de citron) mais cette fois-ci, il avait confondu cet acide avec une substan-ce explosive.

- En 2010 : Le multi-millionnaire anglais Jimi Heselden, inven-teur du Segway (sorte de vélo verti-cal, se dirigeant en inclinant le corps), se tue accidentellement en faisant une chute du haut d’une falaise, alors qu’il était juste-

ment... en balade sur son Segway ! 1 homme, 1 invention, 2 pertes…

Sacrifiés pour le bienfait de l’Humanité...Sacrifiés pour le bienfait de l’Humanité...

François Reichelt et son costume-parachute [source : wikipedia.fr]

[source : gizmodo.fr]

Page 12: B2C n°12 Fevrier 2011

S port occulte considéré comme loisir sportif extrême, le paintball ou littéralement « bille de peintu-re » consiste à utiliser un mar-

queur, une sorte de pistolet semi-automatique, voire automatique, pour ti-rer sur l’équipe adverse équipée du même équipement. Je vois tout de suite venir les « Ca doit fai-re trop mal, j’essaierai pas… » Ou des « Je suis pas très rassuré, et si les joueurs de paintball étaient des brutes ? ». Et bien non, je vous rassure, les prati-quants de cette discipline ne sont pas des brutes épaisses, certains pratiquants ont même un tempérament très calme, idéal dans les situations extrêmes. Il ne faut donc pas avoir peur, le joueur de paintball ne mord pas, il sera même enchanté de faire décou-vrir sa discipline aux autres ! Les terrains ne sont pas des terrains « normalisés » comme dans les autres sports, il existe bien sûr des terrains dits « officiels » pour la compétition, car oui il y a même 2 ligues internationales de paintball dans le monde. Mais la plupart des terrains sont réalisés en forêt, avec les moyens du bord : des bar-ricades en bois et des ruines de ferme constituent des terrains de jeu idéaux pour une partie en natu-re.

LOISIRS

B2C - Page 12

Paintball : la guerre des couleurs !

Le dernier point s’offre maintenant à nous : où et comment pratiquer le paintball dans notre région ?

Eh bien il existe ici 2 clubs agréés de paintball : • Paintball Valley, situé au barrage de Malpasset, • Paintball Legend, à Montauroux. Ces deux clubs sauront vous accueillir et vous initier à ce loisir riche en adrénaline et émotions fortes. Vous pouvez y amener tout votre famille car ce sport est accessible dès 8 ans avec des « marqueurs » moins puissants ; mais le vrai paintball est jouable à partir de 12 ans. Les tarifs sont, malgré les préjugés, assez attractifs pour le prix du matériel utilisé sur les terrains. Mainte-nant à vous de jouer et rendez-vous sur les terrains !

Florent NOURISSON-NITSCH, 1ère S1

+ d’infos sur les clubs de Paintball :

- http://www.paintballvalley.fr - http://www.paintballlegend.com

L’Avant et l’Après Paintball ! [J.M. MURACCIOLE]

Des guerriers pour de faux ! [source : paintball.skyrock.com]

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B2C - Page 13

content de voir que le dialogue avec les élèves a été intéressant et qu’il leur a ouvert un horizon qu’ils ne connaissaient pas vraiment, le ciné-ma. L.P.: « Quels sont vos projets pour

l’avenir ? » P-L.M.: Depuis quelques années je me consacre à l’écriture et je viens de publier mon troisième livre Quoi

de neuf M. Noé, un recueil de contes, et je m’occupe actuellement de sa promotion. Maintenant c’est l’écriture qui est mon centre d’intérêt principal et je suis en train de préparer un quatriè-me livre. Mais je n’ai pas coupé avec le cinéma : je fais encore partie du comité de sélection du Festival de Court-Métrage de Fréjus. C’est un travail bénévole qui prend beaucoup de temps où il faut visionner 400 films pour en choisir 16 qui partici-peront à l’événement ce qui est as-sez difficile. Je suis invité au festival de Cannes même si les paillettes et les galas ne m’intéressent pas trop. L.P.: « Un mot ou une expression à

rajouter pour finir ? » P-L.M.: Je pense que c’est le mot « légèreté » qui revient dans la plu-part des critiques sur mes livres, même si certains pensent qu’en creusant un peu, on trouve aussi de la profondeur.

Propos recueillis par Léo Pallud, 1ère S2 [Crédits photos :

www.paul-louis-martin.com]

P aul Louis Martin avait rendez-vous avec les élèves de M. Murac-ciole pour rencontrer

les 2nde 12 enseignement explora-toire « Arts visuels ». En effet, suite à la réforme des lycées, les Arts Plastiques sont transformés en Arts Visuels et le programme nous incite à rencontrer des professionnels de la sculpture, du dessin, de la pein-ture… mais aussi du cinéma.

M. Martin fut d’abord professeur de Philosophie avant de travailler 25 ans dans le cinéma et la musi-que, pour se consacrer désormais à l’écriture. Il a accepté de répondre à Bruit2Couloir. L.P.: « Quel était votre rêve d’en-

fant ? Quelle profession vouliez-

vous à tout prix accomplir ? » P-L.M.: C’était le cinéma, claire-ment. J’ai eu une révélation en re-gardant un film, Ordet de Karl Mayer qui est un réalisateur da-nois. Je me suis immédiatement dit que le cinéma, ce n’était pas que des chevaux qui couraient dans la plaine mais aussi un art ; à partir de ce moment-là, je me suis mis à voir beaucoup de film, de tous genres. L.P.: « Quels films avez-vous réali-

sés ? » P-L.M.: J’ai travaillé comme assis-tant avec Luc Voulet dans Brigitte

et Brigitte et Les Contrebandières, puis avec Gérard Blain, une figure du cinéma des années 70. J’ai aussi travaillé aux Etats-Unis et en Fran-ce, dans des longs métrages, des films « lourds » comme on dit (rire). J’ai aussi réalisé mes propres

films, comme Au pays natal, un film expérimental que j’ai réalisé en 1969, juste après les manifesta-tions de 68, et qui était donc très provocateur. Mais j’ai aussi réalisé un téléfilm pour France 3 qui s’ap-pelle Un aventurier nommé Godin et une trentaine de courts-métrages. L.P.: « Quelle est votre plus belle

expérience ? » P-L.M: C’est probablement mon film sur Godin qui reste ma plus belle expérience en tant que réali-sateur. Mais j’en ai de multiples en tant que spectateur : des centaines de films m’ont ébloui ! L.P.: « Ce film est votre chef d’œu-

vre en quelque sorte, qu’y ra-

contez-vous ? » P-L.M.: C’est une histoire vraie : celle de la vie d’un industriel, Go-din, extrêmement connu des géné-rations les plus anciennes pour avoir construit des poêles à bois « les Godins », au XIXème et au XXème. On connaissait bien l’in-dustriel, mais pas le socialiste uto-pique : il a fait un travail extraordi-naire pour ses ouvriers, en étant le premier à mettre en place des mu-tuelles, logements sociaux, SCOP (Sociétés Coopératives Ouvrières de Production), qui sont des socié-tés où le patron est élu par ses ou-vriers. Il est le précurseur de tout cela, et j’estime qu’il n’est pas as-sez connu, le but de ce film était donc de le faire connaitre. Et de réfléchir sur ces valeurs... L.P.: « Pourquoi avez-vous choisi

de venir à St-Ex ? » P-L.M.: J’adore parler aux jeunes et je trouve que ces conférences-ateliers sont très enrichissantes pour moi, et je l’espère aussi pour eux ! Je trouve intéressant de confronter mon expérience à la leur, il y a des points où l’on se comprend très bien et d’autres moins. Et j’ai toujours trouvé le dialogue passionnant. Je suis

Un réalisateur cinéma à StUn réalisateur cinéma à St--Ex Ex !!

DANS NOS MURS

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F ille d’une famille de la petite aristocratie bel-ge dont les ancêtres se sont déjà illustrés dans la vie culturelle, Amélie Nothomb ne découvre son pays natal qu’à l’âge de dix-

sept ans, les déménagements dans de nombreuses régions du monde se multipliant durant son enfance. Ces pérégrinations tiennent une place importante dans ses romans autobiographiques. Elle entame des études de philologie romane, et, son diplôme obtenu, se rend au Japon afin d’y être inter-prète, expérience apparemment affreuse relatée dans un autre de ses romans. Elle rentre ensuite en Belgique où elle publie son premier roman, Hygiène de l’assassin, qui fait une entrée fracassante dans le monde des lettres. Son talent reconnu est ensuite confirmé par la parution du Sabotage Amoureux, et des Combustibles, son unique pièce de théâtre. Depuis elle entreprend la rédaction d’un roman par année, bien qu’elle écrirait « entre 3 et 7 romans par an, c’est un rythme ». Néanmoins tous ces ouvrages ne seraient pas destinés à être édités, n’étant pas considérés comme « bons » par leur auteur ! Traduits dans une quarantaine de langues, chacun de ses nouveaux romans se classe au top des meilleures ventes en librairie, Stupeur et tremblements a d’ail-leurs obtenu le Grand Prix de l’Académie Française, Ni d’Eve ni d’Adam a mérité le prix de Flore, et le der-nier paru, Une forme de vie, le prix Goncourt. L’ensemble de son œuvre s’est vue attribuer le prix Jean Giono en 2008.

Mais à quoi est dû le succès de cet auteur ? Amélie Nothomb se considère elle-même comme une « graphomane » (personne qui à la manie compulsive d’écrire), elle écrirait durant au moins quatre heures chaque matin. Ses ouvrages se caractérisent par une profondeur alerte, un style romanesque, une humour subtil qui place les lecteurs faces à leurs pulsions inté-rieures, et, surtout, un décalage complet par rapport aux autres romans de l’époque. Certains auteurs ont fustigé Nothomb pour cette originalité, affirmant qu’elle n’aurait pour but qu’une augmentation des ventes. Elle s’est alors défendue : « Je suis ce que je peux être. Je ne maîtrise pas ce que je suis et encore moins les regards que les autres posent sur moi ». Certes on peut la trouver précieuse ou pédante, mais on ne peut nier la vivacité de son ton, son amusante et constante autodérision, et la précision du vocabu-laire qu’elle utilise. Parmi ses ouvrages, on en trouve de nombreux autobiographiques (Le sabotage amou-reux, Stupeur et tremblements) ; d’autres sont pres-que entièrement composés de dialogues, ce qui les rend très agréables à lire (Cosmétique de l’ennemi, Péplum) : tous possèdent une originalité incompara-ble à ceux de ses contemporains.

Si vous voulez découvrir ou redécouvrir les romans d’Amélie Nothomb, rendez-vous au CDI : ils y sont tous !

Amélie Nothomb : profession graphomaneAmélie Nothomb : profession graphomaneAmélie Nothomb : profession graphomaneAmélie Nothomb : profession graphomane LIVRES

En ce qui me concerne, j’apprécie particulièrement le registre didactique utilisé par Nothomb, qui a la vertu de permettre d’enrichir son propre vocabulaire mieux que tout autre écrivain. Son ironie me plaît, elle aussi beau-coup, de même que les sujets insolites qu’elle parvient à trouver à chaque fois. Ce que j’aime également chez elle, c’est le fait qu’elle répondrait à toutes les missives qu’el-le reçoit. Néanmoins, la fin de quelques uns de ses romans (notamment Le fait du prince) m’a laissé désappointé, et je trouve que l’auteur n’est pas parvenu à demeurer aus-si original du début à la fin. Ce que je désapprouve par ailleurs, c’est la place trop importante qu’elle dédie à l’amour (qui « conduit tout à sa perte » laisse-t-elle bien souvent suggérer...), un thème presque omniprésent dans son œuvre, et qui n’intéresse probablement pas tous les lecteurs. Mais en somme, je vois plus de bons points chez elle que de mauvais, et je la considère comme l’une des roman-cières les plus talentueuses et attractives encore en vie.

B2C - Page 14 David ALESSANDRO, 2nde18

[source : fr.academic.ru]

Page 15: B2C n°12 Fevrier 2011

CINÉMA

MUSIQUE

L e groupe de punk-rock alternatif N.S.A. (Never Stay Alone, ndlr) a été constitué en 2008, par deux élèves du lycée Camus de Saint-Raphaël.

Après de nombreux changements de musiciens, le grou-pe est maintenant stable : Christophe Sarraco (chant), Benjamin Belmonte et Léo Bouix, (guitare/chœur), Marc Baruchello (scream/chœur), Victoria Montanelli (basse/chœur) et Stéphane Lettieri (batterie). Leur musique leur a été inspirée par de nombreux grou-pes tels que Avengend, Bad Religion et beaucoup d’au-tres.

Never Stay Alone !

Retrouvez N.S.A. sur : Leur site : www.neverstayalonerock. skyblog.com

Leur Myspace : www.myspace.com/neverstayalone/ Et sur : http://www.mymajorcompany.com/Artistes /neverstayalone/

Origine�:�plus�qu’un�film,��un�chef�d’œuvre�!�

T rois cents ans après notre ère, les esprits de la forêt dirigent notre monde après les dégâts causés par les hommes sur terre. La civilisation est désor-mais divisée en deux cités, la première est la cité neutre qui vit en harmo-nie avec la forêt, l’autre est la cité de Ragna qui tente de faire revenir le

monde tel qu’il était autrefois. Un jour Agito, un jeune homme de la cité neutre, manque de se faire capturer par les esprits de la forêt en allant chercher de l’eau sans autorisation. En tentant de s’échapper il atterrit dans un sanctuaire interdit où il réveille une jeune fille au nom de Toola. Cette dernière est une rescapée de l’époque où la forêt n’avait pas encore pris le pouvoir sur les hommes. C’est ainsi que commence l’histoire d’Origine. « Origine » est un film d’animation du réalisateur japonais Keiichi Sugiyama sorti en

France en 2006. Le scénario a été adapté par Naoko Kakimoto et Nana Shiina, d’a-

près l’histoire d’Umanosuke Lida (Le château dans le ciel et Nausicaä de la vallée des vents). La musique a été com-

posée par Taku Iwasaki et Kokia. Vous connaissez certainement Kokia, cette chanteuse-auteur-compositeur japonai-

se, dont le style musical va de la pop japonaise à la musique lyrique.

Par ailleurs, ce film défend l’écologie, je vous conseille d’aller le voir, car il est très touchant et amène à réfléchir sur

notre environnement. De plus, les graphismes sont magnifiques et les musiques qui ont été choisies s’accordent

parfaitement avec le contexte.

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Laury LOPEZ, 2nde 18

Même s’il leur arrive parfois de jouer des reprises lors de leurs concerts, ce sont de vrais auteurs-compositeurs, et tous participent au travail de création. Ils ont réalisé une démo de leur futur album, qu’ils ont distribuée lors de leur concert au Lycée Camus le 21 janvier dernier. Pour les répétitions, ils disposent d’une pièce chez Sté-phane, le batteur, où ils se retrouvent une fois par se-maine. Je tiens à ajouter qu’il faut les encourager. Ils gagnent vraiment à être connus car ils ont énormément de ta-lent et une présence incroyable sur scène. De plus, ils sont très disponibles pour répondre aux questions !

Laury LOPEZ, 2nde 18

Le groupe N.S.A. [Photo : L.L.]

Affiche du film [source : excessif.com]

Page 16: B2C n°12 Fevrier 2011

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nature, dans des coins complètement reculés et réalisent leurs œuvres avec les matériaux trouvés dans la nature (sable, glace...). Ces œuvres disparais-sent avec le temps, tout le monde ne peut pas les voir. Ils idéalisent ainsi l’art d’une autre manière. R.J. : « Comment se déroule votre

option ? »

A.G. : L’option Arts Plastiques est dans le même créneau horaire que les options sportives, musique... à raison d’1h15 par semaine. Enfin normale-ment…car on dépasse toujours un petit peu, on ne voit pas l’heure pas-ser. M.B. : M. Muracciole nous donne un sujet et nous présente des œuvres qui

pourraient répondre à la pro-blématique ou dont on pour-rait s’inspirer partiellement. Il nous donne aussi des noms d’artistes ayant travaillé sur ces thèmes. A.G. : Au bac, il faut un thème pour présenter les dossiers, et suivant ce thème on choisit le bon sujet. L’épreuve s’ef-fectue devant un jury, on leur présente et explique les plan-ches qu’on a produites. On fait 10 planches sur l’année sur un thème, fil conducteur. R.J. : « Quelque chose à ra-

jouter pour les personnes se

demandant si elles vont choi-

sir l’option arts plastiques ? » A.G. : Il faut savoir que l’option Arts Plastiques ne concerne pas que le dessin ! On ne peut pas toujours faire ce qu’on veut ! Parfois, les probléma-tiques sont aussi assez difficiles à adapter. M.B. : Je dirais plus que c’est une véri-table réflexion, mais il faut quand même, selon moi, avoir un goût pro-noncé pour l’art en général, et après on peut toujours s’orienter en fonc-tion de ce que l’on aime. + d’infos : contactez M. Muracciole l’après-midi en salle G109

Propos recueillis

par Robin JOUAN, Tle S4

A St-Ex’, il y a de nombreuses options, mais les connaissez- vous vraiment bien ?? B2C vient à votre rescousse

en vous en présentant une : l’option Arts Plastiques. Pour mieux vous la présenter, nous avons choisi d’interviewer deux élèves qui y participent. Vous pouvez aussi retrouver sur le blog du journal, un petit florilège de leurs créations, deux vidéos d’animation très originales (www.bruit2couloir.blogspot.com). R.J. : « Tout d’abord, pourquoi avez

vous choisi cette option ?» Amandine Girard : J’ai choisi cette option parce que j’aime le dessin, en fait parce que c’est ma plus grande passion ! Margot Berger : Je dessine depuis que je suis toute petite et ça me manquait d’être dans une section où il y n’y a pas d’arts plasti-ques. R.J. : « Que vous a apporté

cette option et que voulez

vous faire plus tard ? »

A.G. : En fait, ça ne m’ap-porte pas grand-chose pour mon futur métier !! Je vou-drais devenir infographiste dans le domaine des jeux vidéo et il n’y a pas de cours d’infographie dans cette option. Donc, c’est juste pour le loisir. M.G. : C’est plutôt elle qui apporte au dessin (rires). Ce que je trouve intéres-sant, et qui m’apporte beaucoup c’est de devoir se creuser la tête pour trou-ver un sujet en relation avec le thème donné par notre professeur, M. Mu-racciole. Il faut essayer de combiner ce que l’on sait faire et ce que l’on peut faire. Bref, il faut mélanger plusieurs techniques, les utiliser et savoir les exploiter au mieux. En ce qui concerne mon avenir, je pense m’orienter vers une fac d’histoire (je voudrais devenir prof d’histoire). R.J. : « Vous avez réalisé un montage

vidéo. J’imagine que ça prend beau-

coup de temps. Pouvez-vous nous en

dire un peu plus ? »

A.G. : En effet, ca prend beaucoup de temps. Souvent, quand j’ai fini de met-tre les images les unes à la suite des autres, je vois beaucoup d’erreur et je dois tout reprendre. Même mainte-nant, alors que c’est presque terminé, je vais devoir encore les retoucher car il y a encore des choses que je ne sup-porte pas. Concernant la vidéo qui est sur le blog, je ne peux pas dire exacte-ment combien de temps j’y ai passé, je dirais environ un mois, à raison de quelques heures chaque jour. M.B. : Moi je ne touche pas trop à tout ce qui est informatique. Je préfè-re les productions papiers : dessins, photos. Dessiner au crayon, mettre des couches de peinture et gratter par-dessus, voilà ce qui me plait…

R.J. : « Amandine, au niveau de tes

productions informatiques, quel ma-

tériel utilises-tu ? » A.G. : Je me sers d’une tablette gra-phique avec un stylet et des logiciels graphiques appropriés comme par exemple Photoshop, Painter ou au-tres. R.J. : « Y a-t-il une œuvre artistique

ou un style artistique qui vous plait

particulièrement ? » A.G. : Moi ça serait plutôt le dessin graphique ou le dessin crayon, mais surtout quelque chose de réaliste ou de fantastique. M.B. : Moi j’adore le Land-art : ce sont des auteurs qui sont contre le com-merce des œuvres. Ils vont en pleine

INTERVIEW VIP

Les Arts Plastiques à StLes Arts Plastiques à St--Ex’Ex’

Amandine Girard et Margot Berger, les pros des Arts ! [photo : RJ]