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TP1 TOIP (Telephony Over IP)Installation ASTERISK*

Version avec réponses,enlever le rouge pour la version élève

* Installation As tes risques et périls ;-))

PREAMBULE

L’objectif principal de ce TP est d’installer et de configurer un serveur de téléphonie sur IP, en utilisant Asterisk, un logiciel de téléphonie (ou IP PABX applicatif) qui supporte la plupart des protocoles de voix sur IP.Nous allons utiliser dans ce TP le protocole SIP, protocole le plus utilisé (mais pas le seul) dans la téléphonie sur IP, mais aussi dans de nombreuses autres applications de visiophonie, messagerie instantanée, etc …SIP a un inconvénient : une fois la communication établie, le protocole RTP est utilisé pour le flux de données et nécessite l’ouverture d’une plage de ports importante, qui rend difficile le passage des pare-feux.

PLATEFORME et ORGANISATION du TP

Chacun des 4 groupes d’étudiants (2 ou 3 étudiants par groupe) disposera :D’un switch POED’un téléphone IP Linksys (Modèle SPA922 ou SPA962)D’un poste « TERRA » qui servira à la fois de machine hôte pour la machine virtuelle (sur laquelle sera installé Asterix) et de poste permettant de configurer le téléphone IP via son interface webD’une 2ème machine TERRA sur laquelle sera installé un softphone. Un softphone est un logiciel qui permet de faire de la TOIP sur un ordinateur grâce à un casque micro.

Lycée La Martinière Duchère TP1 TOIP ASTERISK /18© 2012

IP Phone LinksysSPA922 ou SPA962

Connexionsur port POE

Switch POE (SRW208P)

Machine hôte VMWARE+ poste administration IP Phone

Deuxième POSTEavec softphone installé …

IP : 192.168.228.nn1

IP : dynamique(consultable par menu 9)

IP : 192.168.228.nn2

PLATEFORME TOIP - TP1

… et casque micro

nn = n° fonction de votre posteSi le poste à le n° 250 nn=25

Softphone(3CXPhone)

Serveur Asterisk virtualisé (bridgé)

IP : 192.168.228.n

n9

Nn = n° fonction de votre posteSi le poste est le n° 100 nn=10

Nous utiliserons la plage inutilisée du réseau SIO 192.168.228.X.

Rappel : Réseau = 192.168.224.0Masque : 255.255.248.0

INSTALLATION du serveur ASTERISKVous pourrez installer les paquets Asterisk sur une machine clonée depuis votre machine de base (debian7-srv) à condition que cette machine virtuelle dispose d’un accès Internet car ce paquet ne fait pas partie du DVD que l’on a utilisé pour l’installation de debian.

Pour ce faire, vous devrez donc :Configurer votre machine virtuelle sur le réseau local du lycée (192.168.224.0/21) :

o soit en dhcpo soit avec l’adresse IP fixe prévue sur le schéma en utilisant la passerelle 192.168.224.253 et comme DNS

celui sur réseau SIO (MOZART : 192.168.224.55)NB : Autant choisir immédiatement cette solution

Configurer la machine virtuelle en bridgé pour permettre l’accès au réseau SIO

Cascader le switch utilisé pour le TP sur le switch « CLASSIC »Attention aux boucles !Pour la résolution de nom DNS, c’est le fichier resolv.conf qui est utilisé. Vérifier qu’il contienne bien l’adresse de MOZART comme serveur DNS (cf. ci-dessous). Modifiez-la si ce n’est pas le cas :

Rappel du plan d’adressage : Vous prenez comme référence le n° de poste sur lequel vous installez la machine virtuelle ASTERISK. Si vous êtes sur le poste 9100, l’adresse IP de votre machine hôte devra être au final 192.168.228.101, et votre serveur Asterisk (virtuel) en 192.168.228.109 car nn vaut pour vous 10.

Configuration de la machine virtuelle : 1 Go de mémoire vive

(ou au moins 512 Mo en tous cas, car une machine asterisk sans interface graphique utilise environ 450 Mo) 1 carte bridgée, pour être reliée au réseau réel et à Internet Lecteur de CD-ROM connecté à l’ISO du DVD1 d’Asterisk Choisir « srvAsteriskNNN en remplaçant NNN par votre n° de machine (ex : 109 pour l’exemple ci-dessus) Configuration IP modifiée comme demandé ci-dessus

Tester l’accès à Internet : Une commande ping www.free.fr devrait aboutir Au besoin, vérifier déjà si la passerelle (192.168.224.253) est atteinte, vérifiez les consignes ci-dessus et

notamment le masque (255.255.248.0), l’adresse de réseau si vous l’avez spécifiée (192.168.224.0) et l’adresse de broadcast (192.168.231.255)

Au besoin, vérifiez que vous avez bien la bonne configuration (ip addr ou ifconfig) et redémarrer si nécessaire l’interface eth0 (ifdown eth0 puis ifup eth0)

Installation du paquet asterix et de des dépendances : Taper la commande : apt-get update puis apt-get install asterisk

Si une erreur se produit, c’est que vous n’avez probablement pas un accès aux dépôts debian sur internet :


Apt de dispose en effet pas des paquets d’après les sources listées dans le fichier « sources.list »

Ajouter l’URL correspondant à un dépôt principal de la version utilisée, par exemple :

Remplacer wheezy (debian7) par jessie (debian 8)

Taper à nouveau les commandes : apt-get update puis apt-get install asterisk

Accepter l’installation de toutes les dépendances proposées (il y en a une série ! 180 Mo environ) :

Si vous n’avez pas connecté l’ISO du DVD1, il vous sera sans doute demandé par un message d’erreur :

L’installation va vous demander de fournir un préfixe de numérotation internationale, qui devrait être 33 si vous avez fait une installation en français :

Accepter le préfixe proposé en validant sur <OK> Vérifiez que vous pouvez pinguer la machine virtuelle (192.168.228.NN9) depuis la machine hôte

(configurée en 192.168.228.NN1). Vérifiez également que vous pouvez pinguer la 2ème machine physique à votre disposition (configurée

en 192.168.228.NN2) depuis la 1ère machine.

Premières observations


A priori on n’a pas cette étape avec debian 8

Suivez scrupuleusement les étapes proposées, et notez toujours, après chaque commande, le résultat obtenu et la commande tapée.

Observation 1

Le service asterisk est-il démarré ? oui.

Quelle(s) commande(s) avez-vous tapée(s) ? Service asterisk status

Sur quel(s) port(s) le service asterisk attend-il (listen) des requêtes ?

Quelle(s) commande(s) avez-vous tapée(s) ? netstat –anp | grep asterisk.

Est-ce un port « bien connu » ? non.

D’autres ports « UDP » sont-ils ouverts ? Oui

Faites une copie d’écran du résultat obtenu

Observation 2

Observez le contenu du répertoire /etc/asterisk

Combien de fichiers contient-il ? ls | wc –l il y a 103 fichiers.

Combien de répertoires contient-il ? ls –l | grep ^d | wc –l 1 dossier.

Le(s)quel(s) ? Manager.d.

Quelle(s) commande(s) avez-vous tapée(s) ? ls –al | more.

Observation 3

Que contient le fichier sip.conf ?


Que contient le fichier extensions.conf ?

Observation 4

On peut accéder à la console asterisk, pour voir ce qui s’y passe, déboguer, lancer des commandes en direct.

Lorsque le service asterisk n’est pas démarré, on peut le démarrer en mode console en tapant :

La commande : asterisk -cvvvv

Lorsque le service asterisk est déjà démarré, comme c’est le cas ici, on peut rejoindre le mode console en tapant :

La commande : asterisk -rvvvv

A noter que le nombre de v correspond à la quantité d’informations que l’on veut voir s’afficher : plus il y a de v, et plus c’est « verbose », autrement dit « verbeux », donc plus il y a de détails !

Voici ce que l’on peut obtenir :


On vous prévient que vous utilisez librement ce logiciel, sans aucune garantie … ;-))

Le n° de processus qui s’exécute est indiqué ici : 9487

La commande sip show users montre les comptes SIP. Pour l’instant il n’y en a aucun, donc Asterisk tourne pour

La commande sip show channels montre les canaux SIP, autrement dit les communications ne cours. Pour l’instant il n’y en a aucun,

Taper exit pour quitter la console.(Mais cela n’arrête pas le service)

A noter que des messages s’affichent dans cette console au fur et à mesure du déroulement des opérations, ce qui peut être utile par la suite pour déboguer un « dial plan » qui dysfonctionne, ou tout simplement pour vérifier que les communications s’établissent.


CONFIGURATION du serveur ASTERISK

Suivez scrupuleusement les étapes proposées, et vérifiez toujours, après chaque commande, le résultat obtenu.

Etape 1 : on « move » tous les fichiers

En fait les fichiers fournis sont des exemples de configurations ou des débuts de configuration d’asterisk, mais il y en a bien plus que ce que l’on veut utiliser, en tous cas dans l’immédiat.

Comme on est des « cadors » d’asterisk, on va se passer des fichiers exemples et créer nos propres fichiers, avec le strict minimum.

Se déplacer dans le répertoire /etc/asterisk

Vous tapez la commande : cd /etc/asterisk.

Créer un sous-répertoire « samples »

Vous tapez la commande : mkdir samples.

Déplacer l’ensemble des fichiers et des répertoires dans ce sous-répertoire

Taper la commande (en étant placé dans /etc/asterisk) : mv * samples/

Attention !C’est une commande efficace, mais risquée ! Il faut bien savoir ou on « move » pour pouvoir retrouver les fichiers si besoin, et surtout être placé au bon endroit pour ne pas déplacer autre chose … ;-(Si le « prompt » ne vous suffit pas pour visualiser votre répertoire courant, utilisez la commande pwd pour l’afficher. Mieux vaut deux précautions qu’une, et surtout mieux vaut prévenir que guérir. La bévue serait quasi irrémédiable !

Un message d’avertissement indique que le répertoire samples n’a pas pu être déplacé dans lui-même, mais c’est normal.

Présentement le répertoire /etc/asterisk ne contient plus que le sous-répertoire samples, comme le montre la copie d’écran ci-dessus.

Etape 2 : on crée les fichiers de configuration essentiels

Les deux fichiers de configuration essentiels pour gérer des comptes SIP sont sip.conf et extensions.conf.

Vous trouverez sur la page suivante le contenu minimal qui permet de gérer 3 comptes. Pour éviter les doublons entre étudiants, même si cela ne devrait pas générer de dysfonctionnements puisque vous travaillez sur des IPBX distincts, vous utiliserez des numéros commençant par NN ou NN correspond à une partie de votre numéro de poste.

Adaptez les fichiers de configuration à votre configuration !

La configuration est donnée pour le poste 100, mais personne n’a ce poste là, donc il faut adapter ! Pour le poste 100, NN = 10. Donc il faut remplacer 10 par votre propre valeur de NN.


Fichier sip.conf

[general] ; section généralecontext=defaultdisallow=allallow=g722 ; indique les protocoles utilisablesallow=alawallow=g729

[david] ; identifiant SIPsecret=mdp ; mot de passe SIPtype=friend ; friend est à privilégier (cf. samples/sip.conf vers la ligne 1058)host=dynamic ; où est ma terminaison ? dynamic implique que la terminaison doit s’enregistrercontext=default ; contexte auquel appartient l’utilisateur SIP (on en aura un seul ici)

[pascal]secret=mdptype=fri:qendhost=dynamiccontext=default

[roger]secret=mdptype=friendhost=dynamiccontext=default

Fichier extensions.conf

[general][globals]; Correspondances entre extensions et comptes SIP; Les extensions sont en quelque sorte les numeros de ligneSIP_1001=david ; A personnaliser : si votre machine est la 190, ce sera SIP_1901, etc …SIP_1002=pascalSIP_1003=roger

[default] ; On retrouve le nom du contexte

; voici le « dial plan »

exten = _10XX,1,NoOp( Call from ${CALLERID(num)} towards ${EXTEN} ); _10XX pour généraliser ce dialplan pour toute extension commençant par 10, suivi de 2 chiffres; 1 pour 1ère instruction; NoOp : ce n’est pas une véritable instruction, mais cela permet de consigner un message de log

exten = _10XX,n,Dial(SIP/${SIP_${EXTEN}},15) ; Attention aux accolades imbriquées !; définit la liaison entre un numéro de téléphone et une terminaison SIP; n veut dire « instruction suivante », on peut les numéroter (ex : 2), mais cela permet d’insérer; plus facilement une ligne si nécessaire ultérieurement; 15 indique que l’appel (la sonnerie) se fera pendant 15 secondes

exten = _10XX,n,NoOp(DIALSTATUS is ${DIALSTATUS}); encore un message pour le log

; C’est tout pour le moment.


Attention le XX ici c’est la syntaxe à utiliser pour des chiffres génériques, ce qui évite de faire un « dial plan » par extension.La partie fixe, c’est 10 dans cet exemple, à remplacer par exemple par 19 si vous êtes sur la machine 190, etc…Attention

Pas d’espace devant la parenthèse ! Après OK

N° de ligne pas garanti sous debian 8

; Plus tard, on indiquera de passer sur la boîte vocale si le correspondant ne répond pasIl nous faut également renseigner un fichier qui définit quels sont les événements qui sont logués et dans quel fichier.

Ce fichier de configuration, c’est :

logger.conf

[general]

[logfiles]console => notice, warning, error, dtmf ; dans la console, on logue tout ou Presque toutmessages => notice, warning, error ; dans le fichier messages, on logue les “notice”, “warning”

; et “error” (ou erreurs fatales), notice étant le moins gravefull => notice, warning, error, debug, verbose ; dans le fichier de logs “full”, on logue tout (ici)

NB : Les fichiers de log se trouvent dans /var/log/asterisk

Rappel : Pour voir la fin d’un fichier de log, on utilise la commande tail

Exemple : tail /var/log/asterisk/messages

Enfin un fichier définit normalement les modules à charger. Selon notre configuration, notre infrastructure, le type de réseaux utilisés, les types de terminaisons, il n’est pas forcément utile de charger tous les modules.

Pour l’instant, on va essayer de lui faire confiance, et de définir un chargement des modules en automatique.

Le fichier de configuration s’appelle :

modules.conf

[modules]autoload=yes

RECHARGEMENT des fichiers de CONFIGURATION

Normalement un simple reload suffit lorsque l’on modifie les fichiers de configuration. Mais comme on a supprimé des fichiers, il nous faut faire un stop et un start pour être certain qu’Asterisk ne démarre qu’en prenant nos fichiers de configuration en compte.

Attention !Même si aucun message d’erreur n’est signalé, le service ne démarre pas forcément ! (cf. ci-dessus)Vérifiez-le bien avec la commande status.Il se peut en effet que certains modules ne parviennent pas à se charger. Si c’est le cas vérifiez les messages de type « ERROR » qui s’affichent dans la console quand vous utilisez la commande asterisk –cvvvv


NB : Si ASTERISK a démarré vous pouvez passer l’étape suivante et aller directement à la page 10.

Suppression du lancement des modules qui posent problème.

Le lancement en mode console nous confirme que le service ne peut pas démarrer :

Commande de lancement : asterisk -cvvvv

Il faut analyser le fichier exemple « modules.conf »pour espérer trouver une solution.

Rappelez-vous que vous les avez sauvegardés dans le sous-répertoire « samples ».

On peut trouver effectivement qu’il ne faut pas charger certains modules, sous peine de conflits, par exemple ici c’était le cas aux alentours de la ligne 61 dans la version précédente :

On va donc ajouter ces lignes à notre fichier de configuration des modules.

modules.conf (modifié)

[modules]autoload=yes

noload => app_directory_odbc.sonoload => app_voicemail_odbc.sonoload => app_voicemail_imap.so


On revient en effet à l’invite de commande linux, alors que si le lancement était possible, on obtiendrait comme précédemment l’invite :SrvAsterisk102*CLI>

Si on relance en mode console asterisk, malgré des erreurs de chargement de certains modules (inutiles dans notre cas de figure), le service démarre :

Pour quitter la console :

sans arrêter le service : taper ! en tuant le processus : ctrl + c

(La commande exit ne fonctionne pas quand on a lancé le service de cette manière)

Retournons dans la console pour vérifier si les comptes sip sont bien présents et visibles :

C’est bien le cas !

On peut aussi vérifier après configuration les ports ouverts.

Faire une copie d’écran


CONFIGURATION du softPHONE

Installer le logiciel 3CX-Phone sur le 2ème poste dont dispose votre groupe si ce n’est pas déjà fait.

Vérifier que vous pouvez pinguer l’ipbx depuis cette deuxième machine.

Lancer le logiciel 3CX-Phone

Cliquer sur « Set accounts » en haut à droite pour configurer un nouveau compte SIP.

Rentrer les informations comme indiqué ci-dessous (exemple pour le compte SIP « david ») :

Si tout s’est bien passé, l’écran affiche ensuite « On Hook » après avoir vérifié sa configuration auprès de l’IPBX.

Vérifiez ensuite que vous pouvez prendre une ligne (tonalité) et que vous pouvez composer un numéro comme NN02 ou NN03.


192.168.226.109

CONFIGURATION du téléphone IP

Vérification de l’adresse IP

Si vous avez branché votre téléphone IP sur le réseau et qu’un serveur DHCP est disponible, vous avez du récupérer une adresse IP en 192.168.225.Y.

Pour connaître cette adresse, utiliser la touche de configuration du téléphone, puis accéder au menu n° 9, soit en utilisant les flèches, soit en tapant tout simplement sur la touche 9.

Imaginons que vous ayez obtenu l’adresse : 192.168.225.33, tapez cette adresse dans le navigateur d’un ordinateur connecté au réseau.

Accéder ensuite au menu Ext 1 (comme Extension 1) et paramétrez de manière similaire à ce qui est montré sur la page suivante (à personnaliser).

Il est également possible de configurer l’onglet « Phone » pour personnaliser l’affichage, comme le montre le 2ème écran sur la page suivante.

L’application des changements provoque le redémarrage du téléphone.

Attendre que le poste redémarre.

Vérifier qu’on a la tonalité en décrochant, et composer le n° du softphone

Vérifier que depuis le softphone, on peut joindre le téléphone IP

Que se passe-t-il si on fait sonner plus de 15 s ?

Que se passe-t-il si on compose un n° incorrect comme 101 (qui ne correspond pas au « dial plan » ?

Que se passe-t-il si on compose un n° inexistant ?


Cliquer sur « Admin Login » pour passer en mode « administration ». Il ne devrait pas y avoir de mot de passe.

Onglet « Ext1 »

Onglet « Phone »


L’identifiant utilisé pour l’authentification est : User ID si « Use Aut ID » est à no, Auth ID s’il est à yes.

Le mot de passe est celui configuré dans le fichier sip.conf (secret). Le nombre d’étoiles est tjs 13 après configuration.

Renseigner l’adresse du serveur ASTERISK

Inutile de renseigner le port si c’est celui par défaut

Nom de la station qui s’affiche en haut à gauche.

Cet onglet permet de paramétrer ce qui s’affiche sur l’écran du téléphone.

Nom court qui s’affiche au niveau de l’extension (ou « ligne »).

OBSERVATIONS dans la CONSOLE

Si on regarde la console pendant l’établissement de la connexion, on peut observer que les instructions prévues dans le « dial plan » s’exécutent bien :

Ici Pascal (sa terminaison, son poste) appelle le n° 1001 Le n° 1001 composé correspond au SIP « david » Le téléphone de « david » sonne La terminaison correspondant au compte SIP « david » répond à la terminaison SIP « pascal »

Vérification des canaux ouverts

On peut vérifier les communications en cours en listant les « canaux » (« channels ») ouverts avec la commande sip show channels :

Etonnamment, pour une seule communication (cf. ci-dessus), deux canaux sont ouverts, ce qui signifie qu’il y a bien 2 dialogues SIP actifs.

Pourquoi ? Tout simplement parce que chaque terminaison SIP converse bien avec le serveur Asterisk. C’est bien lui l’intermédiaire qui a permis d’établir la communication entre les deux clients SIP.

La commande sip show peers montre tous les « appareillages » entre comptes SIP et terminaisons, autrement dit toutes les terminaisons qui se sont enregistrées auprès de l’IPBX :

Les terminaisons ou hôtes sont connus d’après leur adresse IP

On note que les téléphones IP Linksys utilisent le port 5060, alors que le softphone utilise lui le port 50237.


CONFIGURATION des BOITES VOCALES

Il faut : Ajouter une instruction dans le « dial plan » indiquant qu’après la sonnerie, donc après les 15 secondes, on bascule sur la boîte vocale.

Ajouter un fichier de configuration des boites vocales.

Voici les nouveaux fichiersFichier extensions.conf (modifié)

[general][globals]SIP_1001=davidSIP_1002=pascalSIP_1003=roger

[default] ; Voici le « dial plan » du contexte « default »exten = _10XX,1,NoOp ( Call from ${CALLERID(num)} towards ${EXTEN} )exten = _10XX,n,Dial(SIP/${SIP_${EXTEN}},15) ; Attention aux accolades imbriquées !exten = _10XX,n,NoOp(DIALSTATUS is ${DIALSTATUS})exten = _10XX,n,VoiceMail(${EXTEN}@default)

Fichier voicemail.conf (créé)

[general][default] ; On retrouve le nom du contexte

1001 => 1234, David Duron ; 1234 = mot de passe pour consulter la boite vocale1002 => 1234, Pascal Chemin1003 => 1234, Roger Sanchez

Vérifier que désormais on tombe bien sur la boîte vocale, après 15 secondes, si personne ne répond.

Pour terminer, il est préférable que root ne soit pas propriétaire des fichiers de configuration, or c’est lui qui a créé les fichiers personnalisés (ce qui n’était pas le cas des fichiers exemple) :

La commande chown permet de changer le propriétaire et le groupe pour un fichier. Le compte asterisk et le groupe asterisk ont été créés à l’installation du paquet, c’est eux qui doivent être propriétaires :


PROLONGATION : ANALYSE DE TRAME

Pour comprendre comment s’établit une communication SIP et comment se déroule ensuite cette communication, vous allez procéder à une analyse de trame.

Lancer l’analyseur de trame avant d’établir la communication

Par souci de limiter les manipulations, on lance l’analyse de trame sur le PC qui héberge le softphone (sinon il faudrait se mettre sur un port miroir

Par souci de limiter les trames vous pouvez débranchez le lien de cascade si le poste téléphonique et le PC hébergeant le softphone sont bien reliés au switch POE.

Etablir une communication avec un de vos camarades :

Laisser sonner 2 ou 3 coups avant de décrocher

Faites une vraie conversationpour la démonstration), une conversation qui dure environ une minute

Raccrocher

Arrêter l’analyseur de trame seulement une fois que les deux interlocuteurs ont bien raccroché.

Sauvegarder l’analyse de trame.

Les protocoles qui nous intéressent sont bien entendu SIP, mais aussi RTP.

Vous ferez un compte-rendu de votre analyse de trame, en répondant notamment aux questions suivantes :

Comment s’établit la communication ? en combien d’étapes ? en utilisant quel(s) port(s) ?Détailler les premières trames importantes, avec copie d’écranGrâce à un dialogue entre le softphone qui appelle et l’IPBX. Elle se fait en 2 étapes : le soft fait une demande à l’IPBX qui vérifie s’il autorise la communication, puis la fait passer. Le port utilisé est le 5060. Comment se fait ensuite la conversation ? en utilisant quel protocole ? quel(s) port(s) ?Détailler au moins une trame dans chaque sensVia UDP grâce à des échanges RTP. Les ports choisis sont aléatoires :

Comment se clôture la conversation ? en combien d’étapes ?Détailler les dernières trames importantes, avec copie d’écran

En 2 étapes : l’un des soft coupe la communication et prévient l’IPBX :

Puis l’IPBX prévient le second soft que la communication va être arrêtée :

Et la communication s’arrête.

Que signifie SIP ?

Session Initial Protocole : c’est un protocole standard ouvert qui sert à la gestion de sessions, il est depuis 2007 le plus courant pour la téléphonie IP (VOIP).


Que signifie RTP ?

Real-time Transport Protocole : sert pour la communication informatique permettant le transport des données soumissent à des contraintes de temps réel : audio, vidéo

Une fois le compte-rendu terminé, demandez la notice pour finaliser l’analyse de trame ;-)


On va bien se marrer !

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