visite à lur berri - bonnut · 2001-10-22 · sements lur berri pour répondre à l’invitation...

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S amedi 15 mai 1999 à la base de loisirs de Biron, avait lieu la 2 e édition du Challenge du petit Sauveteur. Il s’agissait d’une compétition de quatre épreuves réservée aux élèves de cours moyen des écoles d’Orthez et des villages environnants. Cette année, une vingtaine d’écoles était représentées. Cette manifestation était orga- nisée par le centre de secours d’Orthez et financée par l’amicale des sapeurs pompiers. Les équipes étaient composées de trois ou six élèves. Bonnut était représenté par : — Yannick Rubat du Mérac (quartier Biélé) ; — Sabrina Fernandez (bourg, maison la Rounche) ; — Bastien Lagouarde (maison l’Esbentade, quartier Labat). Dans la semaine qui a précédé ce challenge, deux pompiers étaient venus à l’école initier les enfants des cours moyens aux gestes de premiers secours. De ce fait, nos trois jeunes compétiteurs n’eurent pas de diffi- cultés à passer la première épreu- ve qui consistait à secourir une personne électrisée par sa mise en PLS (position latérale de sécu- rité), à vérifier ses fonctions vitales et à prévenir correctement les secours. Pour la seconde épreuve, ils devaient renseigner un question- naire qui résumait l’initiation dont ils avaient bénéficié dans leurs écoles respectives. Nos trois jeunes répondirent efficacement, ce qui contribua à leur réussite. Pour la 3 e épreuve (chronomé- trée), ils avaient à revêtir les bottes, le casque et la veste de cuir du parfait pompier pour suivre un parcours semé d’embû- ches : Traversée d’une piscine remplie de mousse puis courir jusqu’au FPT (fourgon pompe tonne) pour dérouler une lance à incendie qu’il fallait actionner pour faire tomber des cibles et enfin, passer l’arri- vée « en tir groupé ». Cette épreuve remporta un franc succès auprès du public qui ne manqua pas d’encourager nos jeunes. La 4 e épreuve avait été prépa- rée d’avance car il s’agissait d’un concours de dessin dans lequel les enfants devaient exprimer le rôle des pompiers sauveteurs. La palme en revint à l’école de Castétarbe. Après un goûter bien mérité, tout le monde put apprécier à ravir les démonstrations de sauve- tage effectuées par les pompiers du département. Au dépouillement des résultats, quelle ne fut pas notre surprise d’apprendre que nos trois repré- sentants Bonnutiens avaient rem- porté le challenge de l’édition 99, dernière du millénaire, par 41 points, devançant par 1 point d’écart les 2 es et 3 es qui étaient Sallespisse et Sault-de-Navailles. Ils étaient fatigués, heureux et très fiers, nos trois héros, de rece- voir le magnifique trophée en bronze représentant un pompier sauveteur d’un petit enfant. Bravo aux trois jeunes sauve- teurs de l’école de notre commune qui doivent remettre en jeu l’année prochaine le trophée qu’ils ont si brillamment remporté cette année. Et pourquoi pas un doublé ! Le samedi 10 avril, le conseil municipal s’est rendu aux établis- sements Lur Berri pour répondre à l’invitation du responsable du site de Bonnut : M. Preuilh. Dans le courant de l’année der- nière, une enquête publique avait eu lieu permettant aux voisins de l’usine de donner leur avis sur le projet d’extension du stockage de maïs. Le conseil municipal avait aussi donné son accord pour l’extension. Il s’agissait donc de découvrir les installations nou- velles et de prendre un contact direct avec les responsables de cet établissement qui est le plus important de notre village. La SÀRL Lur Berry s’occupe d’approvisionnement des exploita- tions agricoles (engrais, produits de traitement…) et de commerce de céréales (principalement maïs), elle fait suite à l’entreprise Labaig qui menait déjà cette activité sur le site depuis de nombreuses décennies. La société fait mainte- nant partie du groupe Lur Berri (l’entreprise la plus importante du groupe est la Cooperative Lur Berri). Le siège de Lur Berri est situé à Aicirits près de Saint-Palais. L’activité de la SÀRL Lur Berri s’établit sur toute la zone centrale du département, laissant l’ouest à la coopérative Lur Berri et l’est à une nouvelle structure qui se développe sur Andoins dans le fief des concurrents grâce à une poli- tique de prix et de services de plus en plus attractive. L’établis- sement de Bonnut emploie douze permanents ainsi que des tempo- raires, par exemple au moment des récoltes. Notre visite a commencé par le magasin d’approvisionnement entre les piles de sacs de semen- ces de maïs soigneusement ran- gées et la zone clôturée de stoc- kage des produits de traitement. Ensuite, nous avons découvert les nouveaux silos où SÀRL Lur Berri collecte 50 000 tonnes de maïs, les sèche et les stocke avant de les renvoyer souvent à l’exporta- tion. Les opérations de manuten- tion sont automatiques. Nous avons pu voir le centre de contrôle des installations où la sécurité est assurée par des sondes électroniques qui enregis- trent la température des stocks. Des dispositifs automatiques ven- tilent la masse de grains pour la refroidir en cas de besoin. La pre- mière sécurité est toujours la pré- sence de personnel qualifié et pro- fessionnel. Autour des silos, des voies de circulation sont aménagées et de hauts talus permettent de confi- ner la zone d’activité pour limiter les nuisances (bruit, etc.) qui pourraient gêner les voisins. Nous avons parcouru ensuite la zone d’ensachage des mélanges d’engrais réalisés sur place pour répondre à la demande des agri- culteurs qui abandonnent rapide- ment les sacs de 50 kg pour des « big-bags » de 500 kg ou du vrac. Les normes de sécurité devien- nent très sévères, aussi les anciens silos seront détruits car ils ne correspondent plus aux normes actuelles et, de plus, l’ensemble du site industriel sera entouré d’une clôture. La visite du site terminée, Mon- sieur Preuilh accompagné de Danièle Darracq et de Jean Lagourgue nous ont offert au nom de la société un agréable apéritif tout en continuant de nous expli- quer les nouveaux défis de SÀRL Lur Berri qui doit s’adapter aux mutations de l’agriculture en res- pectant l’environnement et la sécurité. Nous avons pu noter que ce sont quarante camions par jour en moyenne qui prennent la route d’Orthez qui reste étroite et bom- bée. Il nous faudra insister auprès des responsables de l’équipement pour obtenir une adaptation de la route D 46 à ce trafic. Un grand merci à l’équipe bon- nutienne de Lur Berri et souhai- tons-leur de continuer à servir l’agriculture avec un maximum de soins et de compétence. 12 Visite à Lur Berri Une distinction pour l’école de Bonnut

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Page 1: Visite à Lur Berri - Bonnut · 2001-10-22 · sements Lur Berri pour répondre à l’invitation du responsable du site de Bonnut : M. Preuilh. Dans le courant de l’année der-nière,

Samedi 15 mai 1999 à la basede loisirs de Biron, avait lieu la

2e édition du Challenge du petitSauveteur. Il s’agissait d’unecompétition de quatre épreuvesréservée aux élèves de coursmoyen des écoles d’Orthez et desvillages environnants.

Cette année, une vingtained’écoles était représentées.

Cette manifestation était orga-nisée par le centre de secoursd’Orthez et financée par l’amicaledes sapeurs pompiers.

Les équipes étaient composéesde trois ou six élèves. Bonnutétait représenté par :

— Yannick Rubat du Mérac(quartier Biélé) ;

— Sabrina Fernandez (bourg,maison la Rounche) ;

— Bastien Lagouarde (maisonl’Esbentade, quartier Labat).

Dans la semaine qui a précédéce challenge, deux pompiersétaient venus à l’école initier lesenfants des cours moyens auxgestes de premiers secours.

De ce fait, nos trois jeunescompétiteurs n’eurent pas de diffi-

cultés à passer la première épreu-ve qui consistait à secourir unepersonne électrisée par sa miseen PLS (position latérale de sécu-rité), à vérifier ses fonctionsvitales et à prévenir correctementles secours.

Pour la seconde épreuve, ilsdevaient renseigner un question-naire qui résumait l’initiation dontils avaient bénéficié dans leursécoles respectives.

Nos trois jeunes répondirentefficacement, ce qui contribua àleur réussite.

Pour la 3e épreuve (chronomé-trée), ils avaient à revêtir lesbottes, le casque et la veste decuir du parfait pompier poursuivre un parcours semé d’embû-ches :

Traversée d’une piscine rempliede mousse puis courir jusqu’auFPT (fourgon pompe tonne) pourdérouler une lance à incendie qu’ilfallait actionner pour faire tomberdes cibles et enfin, passer l’arri-vée « en tir groupé ».

Cette épreuve remporta unfranc succès auprès du public qui

ne manqua pas d’encourager nosjeunes.

La 4e épreuve avait été prépa-rée d’avance car il s’agissait d’unconcours de dessin dans lequelles enfants devaient exprimer lerôle des pompiers sauveteurs.

La palme en revint à l’école deCastétarbe.

Après un goûter bien mérité,tout le monde put apprécier àravir les démonstrations de sauve-tage effectuées par les pompiersdu département.

Au dépouillement des résultats,quelle ne fut pas notre surprised’apprendre que nos trois repré-sentants Bonnutiens avaient rem-

porté le challenge de l’édition 99,dernière du millénaire, par 41points, devançant par 1 pointd’écart les 2es et 3es qui étaientSallespisse et Sault-de-Navailles.

Ils étaient fatigués, heureux ettrès fiers, nos trois héros, de rece-voir le magnifique trophée enbronze représentant un pompiersauveteur d’un petit enfant.

Bravo aux trois jeunes sauve-teurs de l’école de notre communequi doivent remettre en jeul’année prochaine le trophéequ’ils ont si brillamment remportécette année.

Et pourquoi pas un doublé !

Le samedi 10 avril, le conseilmunicipal s’est rendu aux établis-sements Lur Berri pour répondreà l’invitation du responsable dusite de Bonnut : M. Preuilh.

Dans le courant de l’année der-nière, une enquête publique avaiteu lieu permettant aux voisins del’usine de donner leur avis sur leprojet d’extension du stockage demaïs. Le conseil municipal avaitaussi donné son accord pourl’extension. Il s’agissait donc dedécouvrir les installations nou-velles et de prendre un contactdirect avec les responsables decet établissement qui est le plusimportant de notre village.

La SÀRL Lur Berry s’occuped’approvisionnement des exploita-tions agricoles (engrais, produitsde traitement…) et de commercede céréales (principalement maïs),elle fait suite à l’entreprise Labaigqui menait déjà cette activité surle site depuis de nombreuses

décennies. La société fait mainte-nant partie du groupe Lur Berri(l’entreprise la plus importante dugroupe est la Cooperative LurBerri).

Le siège de Lur Berri est situéà Aicirits près de Saint-Palais.L’activité de la SÀRL Lur Berris’établit sur toute la zone centraledu département, laissant l’ouest àla coopérative Lur Berri et l’est àune nouvelle structure qui sedéveloppe sur Andoins dans le fiefdes concurrents grâce à une poli-tique de prix et de services deplus en plus attractive. L’établis-sement de Bonnut emploie douzepermanents ainsi que des tempo-raires, par exemple au momentdes récoltes.

Notre visite a commencé par lemagasin d’approvisionnemententre les piles de sacs de semen-ces de maïs soigneusement ran-gées et la zone clôturée de stoc-kage des produits de traitement.

Ensuite, nous avons découvert lesnouveaux silos où SÀRL Lur Berricollecte 50 000 tonnes de maïs,les sèche et les stocke avant deles renvoyer souvent à l’exporta-tion. Les opérations de manuten-tion sont automatiques.

Nous avons pu voir le centre decontrôle des installations où lasécurité est assurée par dessondes électroniques qui enregis-trent la température des stocks.Des dispositifs automatiques ven-tilent la masse de grains pour larefroidir en cas de besoin. La pre-mière sécurité est toujours la pré-sence de personnel qualifié et pro-fessionnel.

Autour des silos, des voies decirculation sont aménagées et dehauts talus permettent de confi-ner la zone d’activité pour limiterles nuisances (bruit, etc.) quipourraient gêner les voisins.

Nous avons parcouru ensuite lazone d’ensachage des mélangesd’engrais réalisés sur place pourrépondre à la demande des agri-culteurs qui abandonnent rapide-ment les sacs de 50 kg pour des« big-bags » de 500 kg ou du vrac.

Les normes de sécurité devien-nent très sévères, aussi lesanciens silos seront détruits carils ne correspondent plus auxnormes actuelles et, de plus,l’ensemble du site industriel seraentouré d’une clôture.

La visite du site terminée, Mon-sieur Preuilh accompagné deDanièle Darracq et de JeanLagourgue nous ont offert au nomde la société un agréable apéritiftout en continuant de nous expli-quer les nouveaux défis de SÀRLLur Berri qui doit s’adapter auxmutations de l’agriculture en res-pectant l’environnement et lasécurité.

Nous avons pu noter que cesont quarante camions par jour enmoyenne qui prennent la routed’Orthez qui reste étroite et bom-bée. Il nous faudra insister auprèsdes responsables de l’équipementpour obtenir une adaptation de laroute D 46 à ce trafic.

Un grand merci à l’équipe bon-nutienne de Lur Berri et souhai-tons-leur de continuer à servirl’agriculture avec un maximum desoins et de compétence.

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Visite à Lur Berri

Une distinctionpour l’école de Bonnut

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N° 12LE SUIVANT !Déc. 1999

On ne savaitpas s’ennuyer

à BonnutDANS les précédents numéros,

quelques articles ont retracé lesactivités du passé et, souvent, ce sontdes souvenirs qui ont marqué positive-ment nos aînés.

Dans le labeur quotidien du mondeagricole, malgré la dureté du travail,les souvenirs des pélères, batères,espérouquères, brougnères et j’enpasse… sont parsemés de mille et uneanecdotes et histoires qui revèlent uneréelle nostalgie.

Le travail entre voisins était l’occa-sion de faire la fête : boire, chanter,faire des blagues et, dans ce domaine, ily avait des vaillants… Actuellement,certaines tâches sont encore effectuéesen commun : chantiers d’ensilage,récolte du maïs… mais le temps presseet il n’est pas question de flâner…

Il en est de même dans le domainedes loisirs où les activités collectivesétaient nombreuses et variées : lescliques, cavalcades, chorales, le théâtreou le basket…

Faisant partie des générationsd’après-guerre, notre quotidien — si onle compare à celui qu’ont vécu nosparents — paraît certes beaucoup plusfacile à vivre, mais est quand mêmeassez terne et monotone et, surtout,moins enrichissant ; cela, en particu-lier, dans les zones rurales.

Si la vie professionnelle est devenueindividualiste, nos activités récréativesle sont devenues également. Une descauses de ce changement est, sans nuldoute, la télé. Une étude récente a per-mis d’établir que chaque Françaisregarde, en moyenne, quatre heures de

télé par jour et, avec toutes les nou-veautés qui arrivent — câble, satellite,internet… — nous allons avoir de quoiy passer la journée.

Il est vrai qu’après une journée delabeur il est agréable, et surtout facile,de se laisser porter par l’imaginaire, levirtuel ou tout ce que vous voudrez.Mais le problème est que cette faciliténous devient indispensable et quitter

nos pénates et le canapé pour faireautre chose devient problématique.

Dans ce numéro, nous allons essayerde retracer une activité délaissée (auprofit de quoi ?) qui a occupé nosartistes bonnutiens pendant plusieursdécennies, pour le plus grand plaisir detoute la population : le théâtre bonnu-tien a fait rire et, qui sait…

Voir article page 10.

Quelques acteurs du théâtre bonnutien.Voici comment on utilisait son temps libre à une époque où on ne trouvait pas ses loisirs en conserve.

Essayez de reconnaître tous les visages. Ce n’est pas forcément facile : il y a les moustaches.Nous remercions Abel Hourcade de nous avoir confié ses archives.

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Séance du3 novembre 1998

Présents : Jean Poeydarrieu, maire, Jean Lacaze-dieu, Jean-Michel Brasquet, Alain Laborde, HenriBrisé, Claude-Marcelin Demarsan, Serge Destu-gues, Nadine Forsans, Roland Lagouarde, BernardLamazère, Pierrette Lapeyre, André Marladot.

ONF, coupe de boisLe maire donne lecture de la lettre du chef

de division de l’office national des Forêtsconcernant les coupes à asseoir en 1999 dansla forêt communale bénéficiant du régimeforestier.

Le conseil municipal, après en avoir délibé-ré, demande à l’ONF l’inscription à l’étatd’assiette 1999, d’une coupe d’amélioration àmarquer dans la parcelle 4 de la forêt com-munale. Par ailleurs le maire propose de faireun ou deux lots de bois de chauffage sur lebord de la route.

Cession de terrain devant le bar« chez Marcelle »Absent pour cette délibération :Claude-Marcelin Demarsan.

Le maire fait part au conseil municipal dela visite de Mme Danièle Demarsan, concer-nant la demande de cession de la parcellen° 704, section C, d’une superficie de 122 m2,située devant le bar « chez Marcelle ». Il pré-cise que Mme Demarsan a contacté desagences immobilières car elle souhaitevendre cet immeuble. Le maire rappelle l’his-torique de ce dossier : à l’origine, ce bienétait la propriété de Mme Larrégneste, ensui-te, cette dernière a fait don de ce terrain à lacommune pour aménager un parking.

Après discussion, le Conseil accepte àl’unanimité la cession gratuite de la dite par-celle et charge le maire d’effectuer toutes lesdémarches nécessaires.

Cérémonie du 11 NovembreL’idée lancée de souhaiter la bienvenue

aux familles nouvellement installées à Bon-nut a été retenue. Il a été décidé de profiterde la commémoration du 11 Novembre 1918pour les réunir et une invitation sera envoyéeà celles qui se sont établies sur notre commu-ne depuis moins de deux ans. À l’issue de lacérémonie au monument aux morts, un vind’honneur sera offert par la municipalité.

Virements de créditsLe Conseil approuve de diminuer les postes

« acquisition matériel informatique »(6 000 F) et « acquisition matériel de trans-port » (5 000 F) et d’augmenter le poste« acquisition matériel autres » de 11 000 F.Cette somme servira pour financer l’achatd’une perceuse et de petit matériel d’outilla-ge pour les employés communaux.

Séance du21 décembre 1998

Présents : Jean Poeydarrieu, maire, JeanLacazedieu, Jean-Michel Brasquet, AlainLaborde, Henri Brisé, Claude-MarcelinDemarsan, Serge Destugues, Nadine Forsans,Roland Lagouarde, Bernard Lamazère, Pier-rette Lapeyre, André Marladot.

Travaux école et cantine scolaireÉcole : Le conseil d’école s’étant réuni en

début d’année scolaire, des observations ontété adressées au maire car il serait souhai-table de réaliser différents travaux dans l’éta-blissement :

— sanitaires : mauvaises odeurs et vétustédes éléments ;

— chauffage ;— peinture dans certaines salles et isola-

tion phonique du dortoir des petits ;— fontaine ou autre car se désaltérer

directement au robinet n’est pas recom-mandé ;

— miroir : difficulté de surveillance dansl’angle de l’entrée.

Cantine : suite à la visite des servicesvétérinaires concernant l’inspection de lacantine scolaire effectuée le 24 novembre1998, des remarques ont été formulées :

— la séparation insuffisante entre les sec-teurs propres (cuisine) et souillés (réfectoire)entraîne des risque de contamination desdenrées ;

— les fenêtres doivent être équipées desystèmes de protection contre les insectes,pouvant être facilement enlevées pour le net-toyage ;

— les locaux doivent comporter un systè-me de ventilation adéquat et suffisant per-mettant d’assurer une bonne extraction desfumées et vapeurs et d’éviter tout flux d’airpulsé d’une zone contaminée vers une zonepropre ;

— les néons doivent être munis d’une pro-tection ;

— le réfrigérateur doit être installé en cui-sine et non dans la réserve située dans unautre bâtiment ;

— les personnes travaillant dans leslocaux où se trouvent des denrées doiventsuivre une formation continue à l’hygiène ali-mentaire ;

— les surfaces murales en mauvais étatdoivent être réparées ;

— les plats témoins doivent être claire-ment identifiés (nom du produit, date, repasde midi ou du soir) et conservés pendant cinqjours, dans des conditions non susceptiblesde modifier leur qualité microbiologique (depréférence entre 0 et + 3 °C).

Des mesures correctives doivent êtreprises afin de remédier à ces remarques et lacommission bâtiments visitera les locauxpour un état des lieux le 26 décembre 1998.

Mobilier scolaire : par courrier, Mme Feri-

Point sur l’éclairage des abords del’église Sainte-Marie

Jean-Michel Brasquet donne lecture ducourrier adressé par Mme la présidente dusyndicat d’électrification. Elle nous informequ’elle a pris contact avec l’entreprise indus-trielle Réseaux SO (adjudicatrice du marché)pour réaliser l’étude.

Il serait intéressant de demander une éva-luation du coût d’une solution souterraine.

Projet agrandissement du cimetièreSainte-Marie

Le maire informe l’assemblée que ClaudeTastet est d’accord pour vendre un bout deterrain à la commune. Il engage ses collèguesà se rendre sur les lieux le samedi 14 novem-bre à 11 h 30 pour émettre des idées et défi-nir nos besoins. Jean Lacazedieu suggère dedemander conseil à l’architecte du CAUEpour l’aménagement.

Demande de location Hall des SportsDes joueurs de pelote de Saint-Boès sou-

haitent disposer temporairement du hall dessports.

Le Conseil est d’accord sur le principe etfixe à 20 F de l’heure, sans vestiaire, le tarifde location du terrain. André Marladot secharge de trouver avec eux une entente sur lecréneau horaire.

Par ailleurs, il est bon de rappeler à tousles usagers du terrain de veiller à éteindre leslumières et à ne pas dégrader les locaux.

Travaux salle post-scolaireLe maire informe l’assemblée qu’il a parti-

cipé, le 2 novembre 1998, à l’ouverture desplis au service technique intercommunal ducentre de gestion et, compte tenu que tousles lots n’ont pas reçu de propositions, lerésultat de la consultation sera communiquéultérieurement.

AssainissementUn débat s’installe autour de la poursuite

de l’adhésion au syndicat d’assainissementdes trois cantons.

Le courrier peu convainquant de M. Gime-nez, président du syndicat, en réponse à lalettre adressée par Jean Lacazedieu pourexprimer les motifs qui avaient motivé la nonapprobation, provoque des réactions. L’idéede suspension est évoquée par certains.

Finalement, après discussion, avant deprendre cette décision, il est décidé d’envoyerun nouveau courrier défini en commun à M.Gimenez.

Questions diversesCuisines terrain de sports : André Marladot

propose de démolir la réserve afin d’agrandirles cuisines et de faire appel aux jeunes poureffectuer les travaux.

2 CONSEIL MUNICIPAL

Page 4: Visite à Lur Berri - Bonnut · 2001-10-22 · sements Lur Berri pour répondre à l’invitation du responsable du site de Bonnut : M. Preuilh. Dans le courant de l’année der-nière,

lisés jusque vers 1953-1955, date où un cha-piteau fut monté spécialement sur la place dela mairie, pendant deux années de suite, lespièces attirant de plus en plus de monde(pour ceux qui n’étaient pas encore nés : laplace de la mairie n’était pas du tout commeaujourd’hui) ; cela avait été commandé par lemaire Joseph Demarsan. Ce chapiteau néces-sitait quatre-vingt files de vergne (perches de7 à 8 m de long), coupées à la barthe de Mar-tian et, un peu partout ailleurs, dans les boisde Bonnut. Tous les charpentiers du villageavaient été sollicités pour élever l’ouvrage.Les bâches recouvrant l’ensemble avaient étélouées à Puyoô. Les coulisses étaient dans lepréau de l’école qui se trouvait alors sur laplace de la mairie, la scène était élevéedevant.

Les salles n’étaient chauffées que par lesrires du public, il fallait s’habiller chaude-ment l’hiver, pour ne manquer sous aucunprétexte Quate e Choès jouée à ce moment-là ;un matin même, avant le spectacle tant atten-du, il avait neigé ! Mais, heureusement, à par-tir de 1956, les pièces furent jouées dans lasalle des fêtes actuelle.

Les villages des alentours sollicitèrentquelquefois la présence de nos acteurs, dontles exploits sur scène dépassèrent vite lesfrontières du village, dans des fêtes ou desanimations diverses. On les vit jouer de Sau-velade à Malaussanne, mais souvent àOrthez, et une fois à la tour Moncade pourQuate e Choès, une pièce qui eut un grand suc-cès auprès des Orthéziens ; ce jour-là, lepublic avait été nombreux, « Peut-être parceque c’était gratuit ? » nous dit trop modeste-ment Robert Bouzom ! Mais la presse orthé-zienne y fit bon écho.

Dans Quate e Choès, on se souvient d’Abelqui avait fait beaucoup rire le public« déguisé » en facteur ; lors de la distributiondu courrier, Marcelle l’invitait à casser lacroûte avec une miche de pain de deux kilos :« Drin de patè ? », « Òc ! c’est pas de refus…» Très naturel et d’un large coup de couteau,il fendait la miche en deux, étalait toute laboîte de pâté sur toute la longueur, et se met-tait à la manger de bon appétit, buvait uncoup et, ne pouvant finir son casse-croûte, etvoulant le garder pour plus tard, l’enfournaitdans sa sacoche de facteur au milieu de toutle courrier à distribuer !

Ou encore, dans une autre pièce, il jouaitavec Hatchondo le rôle de deux sourds qui secroisaient sur scène, et l’un avait en mainune canne à pêche : « Tu vas à la pêche ? »,« Oh, non ! je vais à la pêche ! » « Ah ? Jecroyais que tu allais à la pêche… »

Les quelques souvenirs évoqués par lesacteurs les font encore rire aux larmes —nous, on ne comprend pas toujours très bien,

mais on rit quand même avec eux… —, cequi démontre bien quelle ambiance devaitalors régner sur les planches, à l’égal de cellequi régnait dans la salle !

Mais deux jeunes Bonnutiennes ne riè-rent pas, elles, à l’époque…

… Dans une pièce en français, peut-êtreLa Farce du Chaudronnier, Louis Hatchondo

Quelques extraits de presseparus à l’époque :

« Dimanche 3 mai, Bonnut Sports en fête… Les che-vronnés de notre langue béarnaise interpréteront une despièces du majoral du félibrige Simin Palay : Lou Marcatde la Trouye, comédie amusante dont les péripétiesenchaîneront les rires de l’auditoire… »

(L’Écho Béarnais du 28 avril 1964.)

Fêtes d’automne de l’USO :« Samedi 23 septembre, à 21 h : Grand gala de varié-

tés avec, en première partie, les Baladins d’Aquitaine(groupe vocal et instrumental) ; avec Abel Hourcade deBonnut dans sont inénarrable sketche béarnais La Cami-se dou Yantot ; avec Maurice Laborde et ses bonnes his-toires piquantes ; spectacle animé par le présentateur-imitateur Louis Pétriat. En deuxième partie : HenriGenès. »

(L’Écho Béarnais du 19 sept. 1967.)

Sauvelade, fête des écoles, au profit de la coopéra-tive scolaire :

« Dimanche 20 octobre, en matinée à 16 heures : gran-de représentation théâtrale en béarnais Quate e chuès,comédie en 3 actes de G. Sautier, jouée par la troupe deBonnut… »

« Seuvelada, hèsta de las escòlas, au profièit de laCooperativa escolària, lo dimenge 20 d’octobre 1968, lovrèspe a 16 òras : representacion teatrala biarnesa Quatee chuès, comedia en tres hèitas jogada per la tropa deBonnut… »

(L’Écho Béarnais du 15 octobre 1968.)

Belhade biarnese :« Lous coumédiéns dé Bounut qué soun natres é

baléns coum l’arroumigue : qué hèn partide dé l’Acadé-mie Biarnése de « Per Noste » coum la franchimande déParis ! Ta dise la bertad, n’a-n pas la médiche saùtade,ou pagamén sé-p’agrade mèy, à la fidou més. Nou’sempéchérà pas dé-s’ha pichà d’arride dap lou « Coate échoès » dé Saùtié ! Aquére pèce, hôoù, qué-l’a-n aù dit-maye. Que poudét courre Sagorre é Magorre né-n troubé-ra-t pas coum aquéths perdigàlhs ! Càns qué séguirà-ndab Andrèu dé Cuyeu é Mous Lapeyre qui counéch lasbiélhes cantes dous batchs dé las moutagnes !… »

« … La troupe de Bonnut a encore bien fait rire. Enpleine forme, les acteurs du village voisin ont en effetmis la salle en joie avec leur interprétation de la pièce« Quoate e choès ». Ce sympathique groupement a bienmérité les applaudissements qui lui ont été adressés. »

(L’Écho Béarnais du 26 nov. 1968.)

jouait devant sa fille Dany — qui avait alorsquatre ans, que le temps passe vite ! —. À unmoment donné dans la pièce, il arrivait dufond de la salle déguisé en chaudronnier,montait sur scène où Josette Fouques etRobert Bouzom attendaient — le mari et lafemme de l’histoire — et, d’entrée, tapait lebaratin à Josette… Le mari — Robert —,jaloux, lui donnait un méchant coup debalai… c’est alors qu’on entendit dans lasalle une gamine hurler : c’était Dany ! onavait frappé son papa !… Une semaine après,lorsqu’un jour Robert partait acheter du painà pied chez Victor, il vit la fillette qui étaitcachée dans la haie de chez Ducasse surgir etlui crier : « Vilain ! tu as tapé mon papa ! »…

… Et encore plus tard, dans lo Marcat dela Troja, ce fut Colette Saint-Cricq qui s’étaitmise à pleurer dans les bras de sa maman envoyant son papa, Émile de chez Chin, jouantson rôle de « malade » se faisant saigner aubras par le « docteur » Gaston ; c’était de lateinture rouge, bien sûr !

Le mobilier nécessaire aux pièces jouéesétait emprunté chez Pécotche (Marcelle) ouchez Martian (Lalue) et servait à créer ledécor, plus quelques accessoires ramenés pard’autres acteurs. Pour les habits, chacun saméthode : Lalue allait voir son oncle Charlesde chez Maître, Marcelle fouillait dans lesaffaires de sa mère et Émile Saint-Cricq, lui,allait trouver le coiffeur (Henri Lataste), quiétait un homme qui se portait bien, car, pourcertaines pièces, il avait besoin de montrerson opulence, il revêtait alors une large che-mise qu’il remplissait d’un rembourrage deregain, couverte d’une grande veste et d’unlarge pantalon…

On pourrait parler encore longuement del’aventure du théâtre à Bonnut, peut-êtrequ’on nous en donnera l’occasion.

COLETTE LAMAISON

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On chante aussi, en tout cas, on ne s’ennuie pas.Jacquy Labaig, Abel Hourcade, Gilbert Hourcade(Habarnet), François Hourcade (id.), Jeannot Can-grand, Émile Saint-Cricq, Jeannot Poeydarrieu.

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Au théâtrece soir

C’EST aux alentours des années 30 quenaquit la première troupe de théâtre de

Bonnut, d’une initiative de M. Mirande, insti-tuteur du village. Mais de cette époque, nousn’avons pu recueillir de témoignage direct…Ce sera grâce à l’arrivée de M. Escapil, qui leremplaça, que le théâtre prit son essor — quin’était pas près de s’arrêter —, et grâceaussi à Mme Lavignotte, institutrice, épauléede son mari Gérard — d’une aide précieusedans l’organisation de chaque pièce — ; il yeut aussi M. Bellocq, un autre instituteur…et, ne les oublions pas, tous les acteurs, denombreuses figures bien connues de notrecommune, ou encore, hélas disparues, quinous ont étonnés par leur jeu de scène, inno-vant à chaque représentation, suivant leurhumeur et leur esprit vif — il faut le dire ! —lorsque venait le trou de mémoire qu’il fallaitvite combler… Bref, tout ce petit monde abien fait rire notre village, mais aussi les vil-lages voisins où des représentations furentdonnées. Voici la petite histoire du théâtre àBonnut…

Pan, pan, pan, pan, pan, pan, pan !Pan… Pan… Pan…Le rideau se lève…Nous commencerons la belle aventure

avec Noëlie Brasquet (puis mariée Miqueu),toute jeune et habitant encore chez sesparents, maison Pelletach, qui s’en allait lesoir à pied jusqu’à chez M. et Mme Escapil, aubourg, où elle retrouvait sa cousine MarcelleLarrégneste — notre future épicière — et lasœur de Mme Escapil, Juanita, pour les répéti-tions de pièces qui duraient fort tard dans lanuit, mais qui sortaient les adolescentes deleur train-train de vie quotidien. Ce qui obli-geait Noëlie à rester dormir chez sa cousineMarcelle, à Pécotche. Nous avons pu voir unephoto, datée de 1937, où nous voyons nostrois actrices dans la pièce « On a purgé belle-maman », elles avaient 17 ou 18 ans… Noëliene se rappelle pas beaucoup du théâtre, ellene se rappelle que d’une de ses répliques àMadeleine Julien dans une pièce, la fille ducantonnier qui habitait maison Tilh : « Quefais-tu, que deviens-tu, sais-tu que tu es plusbelle que jamais ? » Qui pourrait nous donnerle nom de la pièce ?

Au départ, les pièces « militaires » eurentbeaucoup de succès. Il y en a eu plusieurs,avec Vignasse (Henri Lalanne, le mari d’Hélè-ne du Petit-Réchou), qui excellait dans cesrôles-là, et il y était accompagné, entre autre,par René Lasserre (qui habitait Hourquet),André Passicos, Gaby Bouzom, Marcelle Lar-régneste (encore elle !), Marthe Larrouture,Nénette Pémartin, Jeanne Camon (fille dupostier de Bonnut), M. Escapil, Ulysse Larré-gneste, René Bernadiou (Iban), GastonLageyre… Etc.

municipal en mairie, etc. Les jeunes actuelle-ment ont du mal à comprendre toute larichesse que leurs procuraient ces rencontresd’une époque sans télé, grâce auxquelles sesont créés des liens amicaux durables et desmariages qui ne furent pas que « de théâtre ».

Il arrivait que l’on préparait deux piècesen même temps, une en béarnais et une enfrançais, car tout le monde ne parlait pas lebéarnais. Se jouèrent alors : la Farce de maîtrePatelin, La Farce du Chaudronnier, La Hont dePisha-Prim (Robert Bouzom, Abel et JeannineHourcade, Lalue, Marcelle Larrégneste,Émile, Josette et Émilienne Saint-Cricq,Antoinette Fouques, Jeannine Tastet-Lahoun,Claude Demarsan, François Hourcade), LoMarcat de la Troja, Quate e choès (Lalue, AbelHourcade, Marcelle Larrégneste, Denise etRobert Bouzom, Jeannot Poeydarrieu, JeannotCangrand, Émile Saint-Cricq)…, etc., etl’Ainat de Capdeton, qui fut la dernière jouée,avec un petit jeune premier : Jean Luquet,que l’on n’a pas oublié.

Mais il en fut une, écrite spécialementpar Eugène Larrégneste pour les Bonnu-tiens : la Jòga (« Le Jeu », ici on parlait dubasket), qui s’était inspiré de la vie et despersonnages qu’il côtoyait tous les jours. Lesacteurs de cette pièce étaient Émile Saint-Cricq et Abel Hourcade qui, dans un dialogue,caricaturaient quelques figures bien connuesdu village à l’époque… ils imitèrent Margue-rite Julien (son mari était le sacristain deBonnut et son cantonnier) qui habitait la mai-son Tilh, à côté du terrain de basket, et quipouvait regarder un match de chez elle : « Neson pas mei harts de córrer au darrèr de laveishiga ? » et, parlant de notre garde-cham-pêtre qui arbitrait le match, André Passicos :« Lo Passa-si-pòs, dab lo son shiulet que’mcopa las aurelhas ! »

Il y avait une pièce au moins chaqueannée que l’on jouait une fois à Saint-Martin,au quillier de chez Père au bourg ou même,plus souvent peut-être, au bistrot de chezDucasse (là où Dany grille les cacahuètes etle café !), et une fois à Sainte-Marie, dans lagrange de chez Cassanet ou, après, dans cellede chez Milhomis, transformées en salle degala pour l’occasion ! Ces endroits furent uti-

Le ton fut donné et les pionniers suscitè-rent vite des vocations dans les générationssuivantes et les comédiens les plus exubé-rants et les plus désopilants firent leur appa-rition : Gilbert Gardères (Matiou) qui, commeGaston de Lageyre, n’avait aucun scrupule àinventer un nouveau texte plus désopilantque l’original lorsqu’il avait un trou demémoire, et se faisait un plaisir à en rajoutersans que le public, hilare, n’y voit que du feu,faisant souvent perdre le fil de l’histoire auxautres acteurs de la pièce… Firent aussi leurentrée sur scène : Abel Hourcade, qui a étécertainement l’acteur le plus connu de touscar ses monologues (Còp de Sang, la Camisade Jantòt…) étaient très appréciés dans leshauts lieux du folklore béarnais (Montardon,Siros, Orthez… et villages alentours), Jeanni-ne Cazemajor, François et Gilbert Hourcade(Habarnet), Émilienne et Émile Saint-Cricq— qui avait été surnommé le Raimu béarnaispar le grand journaliste de l’époque : Louiset(Louis Grousset) —, Jean Poeydarrieu,Robert Bouzom, Denise Cangrand, Josette,Antoinette et Pierre Fouques — qui avait faitbeaucoup rire dans une pièce où il entrait surscène déguisé en femme, avec une opulentepoitrine… rembourrée de foin bien sûr ! —…

Mais on peut dire que la plus grande car-rière fut celle de Marcelle Larrégneste, admi-rée de tous, elle joua avec dynamisme près detrente ans sur les planches ! On dit qu’ellejouait souvent dans des rôles de personnesâgées, elle se faisait alors un chignon ets’enfarinait les cheveux pour montrer qu’elleétait très vieille. On rencontrait sur cesmêmes planches, notre regretté Lalue (PierreLagourgue), qui avait aussi un grand talentd’acteur !

Avec des répétitions deux à trois fois parsemaine, la pièce était au point au bout detrois mois, et prête à être jouée en public !C’était du sérieux ! Abel nous dit qu’àl’époque, il n’était pas souvent à la maison,entre les répétitions de théâtre, de la cliquede Bonnut-Sport ou même de France-Béarnoù il lui est arrivé de jouer, ainsi que cellesde la Jeunesse musicale… mais d’autresavaient entraînement de basket, ou même derugby à Orthez… ou des séances de conseil

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Lalue, Abel en facteur et Marcelle dans Quate e Choès

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celli, directrice de l’école, attire l’attention dumaire sur l’équipement ancien de certainesclasses. Elle joint à son courrier deux devisétablis par des fournisseurs spécialisés : laCAMIF et DÉCOTEL.

Pour la classe CP et Grande Section :DÉCOTEL 5 986,58 F TTCCAMIF 5 069,92 F TTCPour les classes CE1, CE2, CM1 et CM2 :DÉCOTEL 23 975,28 F TTCCAMIF 20 980,35 F TTCAprès discussion, l’offre de la CAMIF est

retenue. Il est décidé d’équiper en premier laclasse CP et GS avec facturation en avril etde commander en mars 99 le mobilier de laclasse des grands, les crédits seront prévusau budget primitif de 1999.

Projet d’agrandissement du cimetièreSainte-Marie

Un entretien a eu lieu avec M. et Mme Clau-de Tastet. Ces derniers acceptent de vendre àla commune la surface nécessaire à l’exten-sion et à l’aménagement du cimetière. La sur-face cédée représente environ 680 m2.

Syndicat électrification, renforcementdu poste Lataste

Le maire informe le Conseil qu’il a deman-dé au syndicat départemental d’électrificationde procéder à l’étude des travaux de renforce-ment BT poste 7 « Lataste » et du poste 11« Saint-Martin ». Il précise que ces travauxferont l’objet d’une inscription au programmed’électrification rurale « FACE 1997/B Intem-péries ».

Montant de la dépense (TTC) :Montant des travaux 126 056 FHonoraires et imprévus 14 173 FTotal 140 229 FLe Conseil approuve ces travaux. Ils seront

financés de la façon suivanteParticipation du FACE 97 063 FAffectation tva récupérée 23 685 FParticipation communale 19 481 F

Intégration des travaux de voirie réali-sés par la CCO pour le compte de lacommune

Le maire rappelle que les dépenses inter-communales de voirie réalisées par un éta-blissement public de coopération intercom-munale (EPCI) doivent être comptablementtraitées comme des opérations pour le comp-te de tiers, c’est-à-dire des opérations sousmandat devant être équilibrées en dépenseset recettes.

Le programme voirie 1997 étant entière-ment terminé, il convient par conséquentd’intégrer ces dépenses sur la commune.

Opération d’ordre budgétaire (investisse-ment)

Dépenses :Compte 2151 (Travaux de voirie) 335 687 F

Recettes :Compte 1325 (Subvent° d’équipement) 335 687 F

Séance du18 février 1999

Présents : Jean Poeydarrieu, maire, Jean Lacaze-dieu, Alain Laborde, Henri Brisé, Claude-MarcelinDemarsan, Serge Destugues, Nadine Forsans,Roland Lagouarde, Bernard Lamazère, PierretteLapeyre, André Marladot.

Choix des entreprises retenues pour leprojet de mise aux normes de sécuritéde la salle des fêtes

Il avait été décidé de retenir la procédurede consultation par voie de marché négociépour la mise en concurrence des entreprises.Suite à la consultation, les entreprises sui-vantes ont été retenues (hors taxes) :Lot n°1. DL Pyrénées 162 877 FLot n°2. Labastère 110 559 FLot n°3. Lalanne 115 340 FLot n°4. Darracq 69 302 FLot n°5. Lay 14 675 FLot n°6. Lapos 63 900 F

Travaux sécurité école et cantineLe maire fait lecture d’une note de la pré-

fecture quant aux travaux de sécurité dansles écoles du 1er degré et quant aux travauxde désamiantage. L’entreprise Véritas a dia-gnostiqué la présence d’amiante dans le revê-tement de sol des classes. Ci-dessous ensem-ble des travaux prévus et montant.

Hotte 32 935 FMansanné (portes, passe plat) 15 767 FCazanave (chaudière) 41 166 FDarracq (électricité 30 000 FPeyré (matériaux) 12 450 FLapos (revêtement des sols) 74 600 FLe total prévu avec le mobilier est de

322 687 F.Dans la discussion qui s’ensuit, Jean Laca-

zedieu souhaite qu’on profite de ces gros tra-vaux pour demander l’avis des enseignantspour compléter les équipements (câblage,coin projection par exemple). Un plan de lacuisine sera dressé par l’architecte du centrede gestion lors de sa prochaine visite. Uneréunion des commissions bâtiment et écoleassociera les enseignants pour échanger surles besoins.

InformatiqueLe Conseil donne son accord pour céder

l’ancien matériel informatique à l’école etpour l’achat d’un logiciel anti-virus pourl’ordinateur de la mairie.

Participation au financementdes travaux aéroport de Pau

Le maire rend compte au Conseil de laréunion organisée par le préfet le 4 novembre1998, sur le projet de création d’un syndicatmixte qui aurait pour objet de participer aufinancement de l’extension de l’aérogare del’aéroport de Pau-Pyrénées compte tenu de :

Intégration des travaux réalisées par lesyndicat d’électrification

Vu l’instruction budgétaire et comptableM14 et compte tenu que les travaux sontachevés, il y a lieu d’intégrer ces dépensesdans le patrimoine communal.

Opération d’ordre budgétaire (investisse-ment)

Dépenses :Cpte 215134 (Réseau Électrification) 92 344 F

Recettes :Cpte 237 (…) 35 540 FCpte 238 (…) 56 803 F

Vente de bois de chauffageIl y aura une vente de bois de chauffage au

bois communal de Labiette le 23 janvier1999. La vente est faite conformément auxdispositions et conditions fixées par le codeforestier et les règlements en vigueur. La par-ticipation au tirage au sort implique l’accep-tation des lots attribués. Après délibération,le Conseil fixe à 50 F le prix du stère ; le délaid’exploitation étant le 31 décembre 1999. Lepaiement s’effectuera sur avis du percepteur.Une annonce sera publiée dans le Paperòt.

Question diversesAéroport de PauEn début d’année, une demande d’aide au

financement de l’aéroport de Pau avait étéadressée à toutes les communes du départe-ment. Devant le peu d’empressement etd’enthousiasme à répondre, la direction aenvoyé la même demande aux communautésde communes et districts. C’est donc dans lecadre de la CCO que le Conseil devra se pro-noncer début 1999.

Zone artisanaleIl a été évoqué l’éventualité de création

d’une zone artisanale dans le secteur de chezLur Berri. Un courrier sera adressé à Mme

Duprat pour savoir si elle a un projet de venteconcernant la parcelle section B n° 11, d’unecontenance de 2,231 ha. Compte tenu de sasituation, ce terrain semble le plus adaptépour un tel projet.

Aménagement route d’AmouCompte tenu de l’activité importante de

l’entreprise Lur Berri, il serait souhaitabled’envisager l’élargissement de la voie dépar-tementale 446 (du CD 46 à Amou). En effet,le département des Landes a réalisé ces tra-vaux pour le tronçon qui le concerne et l’onconstate que sur le territoire de la communede Bonnut, cette route est étroite et dange-reuse compte tenu du trafic routier. De plus,pour éviter ce secteur, les camions circulentsur la voie départementale n° 56 qui passedans le bourg, ce qui représente un problèmed’insécurité pour les riverains.

Bureau de posteLa direction de La Poste demande à la com-

mune, un diagnostic amiante pour le local dela poste. Le bureau Véritas a été contacté. Lemontant des honoraires s’élève à 1 200 F HTpour l’intervention d’un technicien.

3CONSEIL MUNICIPAL

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— la saturation de l’équipement actuelpour accueillir 400 000 passagers, alorsqu’ils sont aujourd’hui 600 000, 800 000 en2005 et 1 300 000 en 2010 ;

— du montant des investissements néces-saires qui a suscité la mobilisation de tousles acteurs (État, Région, Conseil général,collectivités locales et chambre de commerceet d’industrie) ;

— de l’intérêt que présente l’aéroport dansle développement économique.

Le maire rappelle que le projet des statutsdu futur syndicat mixte et les simulationsfinancières ont fait l’objet d’une présentationpar le président de la CCO car il est prévud’étendre les compétences de la CCO aufinancement des travaux de l’aéroport.

La simulation prévoit une participation de9,76 F par an et par habitant. Après délibéra-tion et vote (6 pour, 1 contre, 4 abstentions),le Conseil approuve la création de ce syndicatmixte.

Orientations budgétairesCi-dessous, la liste des projets d’investis-

sement que le Conseil souhaiterait inscrire aubudget 1999 :Les travaux du Groupe Scolaire 322 687 FAménagementde la place « chez Marcelle » 26 000 F

Achat de matériel :— bétonnière 10 000 F— tracteur 120 000 F

D’autre part, le centre communal d’actionsociale pourrait être maître d’ouvrage destravaux de création d’un logement socialjouxtant la Mairie.

Questions diverses— La Poste propose de supprimer les deux

demi-journées d’ouverture du guichet. LeConseil s’élève contre cette décision de fer-meture car le service public doit être mainte-nu en zone rurale.

— Cimetière Sainte-Marie : la propositiondes services des douanes sera proposée aupropriétaire.

— M. Lesclauze, par courrier, proposed’acheter le chemin rural de Youanou. Lacommission des chemins se rendra sur place.

Nelly Boutet et Magali Tastet sont les deuxagents du recensement qui débutera le 8mars prochain.

Jean-Michel Brasquet indique la hauteurdes devis pour équiper en audiovisuel la sallepost-scolaire. Deux remarques sont faites parle Conseil : il convient d’étudier également lecoût d’un équipement de sonorisation mobile,utilisables dans d’autres salles. Ne vaut-ilpas mieux prioriser le chauffage du hall dessports, plus utilisé ? Ce serait un investisse-ment plus « rentable ».

Jean Lacazedieu fait le compte rendu de lacommission environnement et problèmes fon-ciers. Une rencontre a eu lieu avec Mme Fai-sentieux autour de la carte communale et dela question de l’assainissement. La commis-sion estime que le collecteur collectif prévudans le schéma directeur d’assainissement,pour un équivalent par habitant de 400, ne

re de 8,20 F par habitant est demandé, soitau total 5 633 F. Cette participation corres-pond aux charges de fonctionnement desdéchetteries pour l’année 1999.

Vote du budget primitif 1999Le budget primitif de l’exercice 1999,

adopté à l’unanimité, s’équilibre comme suit ;Dépenses et recettes de fonctionnt : 2 256 757 FDépenses et recettes d’investisst : 1 830 465 F

Serge Destugues fait remarquer quechaque année, la participation de Bonnut auSIVU-Base de loisirs d’Orthez augmente pouratteindre 53 F en 2 000 et redescendre à 49 Fen 2001 date de fin de contribution. À ce jour,les habitants de Bonnut n’en ont aucuneretombée. Est-il possible de quitter ce SIVU ?Ne sera-t-on pas obligé de continuer cet enga-gement ? Jean Lacazedieu indique que nousn’avons pas d’informations sur le SIVU.

Emprunts : Jean lacazedieu souligne que letaux actuel des emprunts est très bas et c’estpeut-être l’occasion d’en profiter. Pour 1999,un emprunt de 600 000 F sur une durée de15 ans est à l’étude. Trois organismes ban-caires ont été contactés : le Crédit Agricole,la Caisse d’Épargne, et le Crédit Local deFrance. Le taux d’emprunt est le même pourtous à 4,20 % l’an. Les différences se situentsur les frais de dossiers et les datesd’échéances. Un handicap pour le CréditLocal de France qui appelle les fonds endébut d’année. le choix se porte sur le CréditAgricole avec un paiement annuel.

Travaux salle des fêtes1. Le maire rappelle à l’assemblée qu’il a

été conclu, le 17 décembre, avec l’entrepriseDL-Pyrénées un marché de 196 429 F TTCpour la réalisation des travaux de mise auxnormes de sécurité de la salle des fêtes.Compte tenu du mauvais état général de lacouverture et de la zinguerie du porche atte-nant à la salle, de la nature des matériaux(plaques avec amiante), il paraît souhaitablede profiter de l’opération en cours pour élimi-ner ces matériaux non conformes à la régle-mentation actuelle et refaire à neuf cet ouvra-ge. La dépense correspondante s’élèverait à19 750 F HT et amènerait le montant du mar-ché de l’entreprise à 182 627 F HT. LeConseil accepte cette proposition et l’autoriseà signer la décision relative à ces change-ments.

2. Travaux supplémentaires électricité :compte tenu que l’atelier municipal attenantà la salle est directement alimenté par letableau électrique de cette dernière, il estnécessaire de réaliser une nouvelle ligneindépendante pour mettre en conformité l’ins-tallation électrique et respecter la réglemen-tation sur les établissements recevant dupublic. La dépense correspondante s’élèveraità 1 685 F HT et amènerait le montant del’entreprise Darracq à 70 987 F HT. LeConseil autorise ces modifications.

Questions diverses— Le Conseil considérant les services ren-

convient pas aux besoins : le nombre actueld’habitants du bourg est de 162 auquel ilconvient d’ajouter 100 équivalent par habi-tants pour l’école. La commission propose derefaire une autre étude avec une hypothèsed’assainissement autonome.

Séance du25 mars 1999

Présents : Jean Poeydarrieu, maire, Jean Lacaze-dieu, Alain Laborde, Henri Brisé, Claude-MarcelinDemarsan, Serge Destugues, Nadine Forsans,Roland Lagouarde, Bernard Lamazère, André Mar-ladot.

Absente excusée : Pierrette Lapeyre.

Vote du compte administratif 1998Le compte administratif 1998, adopté à

l’unanimité, peut se résumer comme suit :1. Section investissement :Dépenses : 1 113 782 F— Résultat reporté déficit 264 049 F— Opérations de l’exercice 849 733 FRecettes : 761 317,35 FRésultat de clôture : déficit de 352 465 FReste à réaliser :Dépenses : 806 000 F soit 790 000 F (salle

des fêtes) et 16 000 F (aménagement de laplace).

Recettes (DGE) : 265 000 FRésultat définitif : déficit de 892 498 F2. Section de fonctionnementDépenses : 1 643 791 FRecettes : 2 420 070 FRésultat reporté excédent 513 840 FRésultat de clôture 776 279 FEnsemble section investissement et sec-

tion fonctionnement, résultat de clôture :excédent de 423 814 F.

En prenant en compte les restes à réaliserle résultat définitif est un déficit de116 218 F.

Fixation des taux des impôts locauxpour 1999

Le Conseil considérant que le budget com-munal nécessite des rentrées fiscales de698 353 F, fixe les taux d’imposition pourl’année 1999 comme suit :

1998 1999 1999Taxes Taux Taux Bases Montant

(%) (%) (F) (F)Habitation 9,08 9,08 2 800 000 254 240Foncier bâti 8,54 8,54 1 982 000 169 263Foncier non bâti 38,10 38,10 400 000 152 400T. Professionnelle 7,75 7,75 1 580 000 122 450

Ordures ménagèresLe maire signale au Conseil que la partici-

pation des communes aux charges de fonc-tionnement du SIETOM de Chalosse s’élève à150 F par habitant, soit 103 050 F pourl’année 1999. Une contribution supplémentai-

4 CONSEIL MUNICIPAL

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pour le bourg, solutions qui sont impos-sibles d’après le président (trop chères).Nous avons demandé à plusieurs reprisesun complément d’étude et le syndicat asemblé accepter cette idée au coursd’une réunion le 2 juillet 1999. Depuis, letemps a passé et rien n’est venu, aussiau cours de la séance du 5 novembre1999, le Conseil Municipal a voté unemotion demandant de sortir du syndicat.

Les démarches pour quitter le syndicatsont compliquées et dépendent del’accord des autres communes. Cepen-dant, nous devons nous préparer à gérerle dossier assainissement dès à présent.

Pour satisfaire aux obligations légales,il faut que chacune des installations indi-viduelles soit réhabilitée avant l’année2006. Le schéma directeur, que l’on peutconsulter en mairie, indique le degréd’urgence de la réhabilitation pourchaque installation.

La commune totalise environ 250 loge-ments, 10 d’entre eux sont classés trèsurgent, 129 sont dans la catégorie« urgent » et les autres seront à revoirplus tard.

Le syndicat a proposé ses servicespour gérer les rehabilitations, or, plus dela moitié des propriétaires d’installationsnon conformes n’ont pas signé la conven-tion préalable. Nous avons demandé auprésident du syndicat comment ces per-sonnes pourraient toucher les subven-tions de réhabilitation (qui passent parl’intermédiaire du syndicat quand il estchargé de la mission de service publicassainissement). La réponse, très impré-cise nous a fait craindre des difficultéspour ces dossiers.

Le syndicat a refusé de nous communi-quer la liste des gens qui n’ont pas signéla convention, nous pensons pourtantqu’ils doivent être avertis qu’elle que soitla position de la commune par rapport ausyndicat.

Courant janvier 2000, nous organise-rons une réunion d’information, l’invita-tion apparaîtra dans le Paperòt. •

— bouteilles en plastique et tétrabrik,vêtements, tuyaux PVC, papiers ménagers(sopalin) ;

— papiers, cartons : cahiers, livres, docu-ments ;

— bouteilles, bocaux.3. Pour réduire les tonnages à traite, maî-

triser les coûts de traitement.Tout ce qui est recyclé n’est pas à traiter.

Un impératif : limiter les tonnages à traitercar les coûts de traitement sont en constanteaugmentation.

4. Pour préserver l’environnement : écono-mie des ressources naturelles et limiter lespollutions.

Les produits triés et collectés au point triauront la garantie d’être recyclés.

Comment l’appliquer ?Pour ce faire, des plateformes avec trois

conteneurs ont été mises en place sur toutesles communes du SIETOM. Un point tri pour300 habitants environ.

Pour recycler il faut trier. Les différentesmatières doivent être séparées pour diminuerles coûts en isolant les produits. La solutionla plus facile pour l’usager aurait été la col-lecte sélective au porte à porte. Le procédéne peut s’appliquer qu’aux centres urbains oùla densité de population est importante, maisson coût est dissuasif pour sa mise en placedans les zones rurales. C’est pourquoi laméthode de collecte par apport volontaire aété préférée sur la commune de Bonnutcomme sur la plupart des 127 communes duSIETOM.

Coût de l’opérationUne des réactions qui va nous venir en

tête va être de dire : « On va payer et il fautque l’on fasse le travail : trier, se déplacer ».

Et oui. Mais l’incidence financière par rap-port au coût de l’opération est assez insigni-fiante, l’augmentation prévisible pour 1999sera de 9,2 F par habitant. Cette augmenta-tion tient compte entre autre des investisse-ments sur l’usine de Caupenne et de la col-lecte générale.

Trier pour recycler est une démarche valo-risante et responsable. Mais elle demande unchangement de comportement dans la ges-tion de nos déchets ménagers.

Sensibiliser pour que nul ne puisse ignorerl’importance des enjeux.

Le succès de ce projet repose sur un prin-cipe : la participation de tous. •

ÀQUELQUE chose près, ce sont par cesmots que la plupart des Bonnutiens ont

accueilli la nouvelle « contrainte » imposéedans la collecte des ordures ménagères.

Jadis, on réparait, on réutilisait, on com-postait, bref : on recyclait par réflexe d’éco-nomie et d’aménagement des ressources.Puis la société de consommation nous aconduit à gaspiller en jetant, enfouissant etbrûlant nos ordures dans des conditions plusou moins respectueues de l’environnement.

Hier, nos déchets étaient collectés enmélange et emmenés à l’usine de Caupenne.Après broyage, un tri mécanique les séparait.Les plus volumineux étaient mis en balles etstockés en décharge et les parties les plusfines (25 % du volume) étaient transforméesen compost de qualité médiocre car conte-nant beaucoup d’impuretés.

Aujourd’hui, la loi du 13 juillet 1992donne les orientations suivantes :

— valoriser au maximum par réemploi,recyclage, compostage au production d’éner-gie ;

— informer le public sur la production desdéchets ménagers ;

— stopper la mise en décharge d’orduresbrutes et, en 2002, fermeture des déchargesnon conformes.

Circulaire de 1998— Priorité à la valorisation matière (recy-

clage et compostage).— Objectif national : valorisation matière

de 50 % des déchets collectés. 30 % desdéchets ménagers doivent être collectés enséparatif et orientés vers des filières de recy-clage ; 20 % des déchets fermentescibles doi-vent être dirigés vers des unités de compos-tage ; le restant vers des unités d’incinéra-tion ou des décharges autorisées.

C’est donc pour se soumettre à la loi quele SIETOM de Chalosse met en place la col-lecte sélective de certains déchets sur notrecommune.

Pourquoi cette loi ?1. Parce qu’on observe un accroissement

constant des déchets ménagers (8 kg par anpar habitant).

2. Parce qu’on a une augmentation de lapart des emballages (40 % du poids de nospoubelles).

Aujourd’hui beaucoup d’emballages sontrecyclables

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Ua cuenta de mei(un tracas de plus)fin novembre 1999

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Séance du8 octobre 1999

Présents : Jean Poeydarrieu, Jean Lacazedieu,Jean-Michel Brasquet Alain Laborde, André Marla-dot, Roland Lagouarde, Henri Brisé, Serge Des-tugues, Bernard Lamazère, Nadine Forsans, Clau-de-Marcelin Demarsan.

Absente : Pierrette Lapeyre

Syndicat d’assainissementEn préambule, le maire donne lecture de la

réponse du préfet énonçant les possibilités deretrait de la commune du syndicat d’assainis-sement.

La question du retrait est de nouveauposée.

La réunion de la DDASS du 2 juillet 1999avec M. Gimenez devrait déboucher sur unapprofondissement du schéma directeur. Ilapparaît que l’assainissement collectif dansle bourg, qui était l’hypothèse de départ, nesoit pas facilement réalisable à cause de latopologie du terrain.

La commune a payé une prestation devantaboutir à la remise d’un schéma directeurconcret, réalisé par le syndicat d’assainisse-ment. À ce jour, aucune réponse tangiblen’est apportée.

Serge Destugues demande une réunionrapide du conseil municipal pour délibérersur le retrait, ou non, du syndicat, mais insis-te pour qu’il s’agisse d’une position définiti-ve.

— Rapport 1998 sur l’eau potable :Adopté à l’unanimité.— Rapport 1998 sur l’assainissement : 2 voix contre, 3 voix pour, 6 abstentions.— Regroupement des Syndicats :Le Maire signale que lors des dernières

assemblées générales, du syndicat intercom-munal d’assainissement des trois cantons etdu syndicat d’adduction d’eau potable de larégion d’Artix, il a été décidé le regroupe-ment des deux syndicats pour le 1er janvier2000. Cette restructuration se fait en éten-dant les compétences du syndicat d’assainis-sement à l’adduction d’eau potable. Le syndi-cat AEP de la région d’Artix est dissout etson actif et son passif sont transférés au syn-dicat « Eau et Assainissement » des trois can-tons au 31 décembre 1999.

Après en avoir délibéré, le conseil munici-pal, à la majorité (4 votes contre, 1 pour, 6abstentions), refuse la fusion des deux syndi-cats.

— Entretien des postes d’incendie :Le syndicat intercommunal de la région

d’Artix demande une délibération sur l’entre-tien des postes d’incendie. Le montant del’entretien est fixé au prorata du nombre depostes installés dans la commune. Adopté àl’unanimité.

LA loi sur l’eau de 1992 et ses décretsd’application obligent les maires à

contrôler que les rejets des habitationsseraient assainis avant leur évacuationau plus tard le premier janvier 2006.

La première étape de la mise auxnormes était le schéma directeur d’assai-nissement pour lequel le syndicatd’assainissement des trois cantons à étécréé et auquel nous avons adhéré ennovembre 1995.

La délibération du conseil municipalportait seulement sur l’établissement duschéma directeur.

Pendant les années 1996 et 1997, lesyndicat a appelé 130 F par an et parfoyer pour faire le schéma directeur. Ledocument qui nous a été remis précise lezonage de l’assainissement individuelavec les filières préconisées et la zoned’assainissement collectif sur le bourgjusqu’à Sainte-Marie.

Monsieur Gimenès président du syndi-cat est venu nous expliquer alors que leprojet d’assainissement collectif seraitsubventionné à un niveau très élevé etdans ces conditions, il ne fallait pass’alarmer du coût faramineux des tra-vaux (6 millions de francs).

Les discussions ont commencé surl’intérêt du projet collectif parce qu’ilimposait aux habitants du bourg de refai-re toutes leurs installations (ce coûtn’était pas chiffré par l’étude). Après plu-sieurs courriers, visites, etc. le présidentdu Syndicat affirme aujourd’hui que lecollectif ne se fera pas sur Bonnut.

Cela change complètement notre situa-tion, en effet,

— dans le cas où un collectif seraitnécessaire, nous aurions eu intérêt à par-ticiper à une structure lourde comme lesyndicat pour gérer le réseau et la stationd’épuration ;

— si le collectif n’est pas nécessaire,le syndicat va nous coûter cher chaqueannée pour un service minimum.

Le schéma directeur que nous avonspayé n’est pas applicable puisqu’il nepropose que des solutions collectives

Questions diverses :Période d’essaiUn courrier est arrivé en mairie le 19 août

1999 : une famille serait disposée à installerun centre multiservices à Bonnut. Cependant,cette famille souhaiterait bénéficier d’unepériode d’essai d’environ deux ans.

Bien qu’il s’agisse d’une affaire privée, laCommune est prête à favoriser le dialogueentre les acteurs.

Dotations globales d’équipement :Les dispositions précédentes sont recon-

duites. Les axes privilégiés sont, entre autre :— l’aménagement des quais de transfert

des déchets ménagers ;— la mise aux normes des aires de jeu.Le montant des DGE peut aller de 20 à

50 %, pour une commune de moins de 2 000habitants, et peut être cumulé avec une aidedu conseil général. Cette aide est accordéesous certaines conditions.

Les différents aménagements sur le bâti-ment de la Mairie peuvent bénéficier d’uneaide de 20 à 35 %.

Pour le logement locatif, le CCAS ne peutpas bénéficier d’une DGE, aussi la communese propose de faire une demande d’aide.

Mise en sécurité de l’aire de jeuLes dernières dispositions concernant la

sécurité des aires de jeu dans les écolesdeviennent draconiennes.

Le jeu récemment installé nécessite unemise aux normes par l’adjonction d’un tapiscaoutchouc de 43 m2.

Le coût de ces travaux a été estimé pourun montant 29 230 F.

Des devis comparatifs seront étudiés.Aménagements routiersAndré Marladot pose la question sur l’amé-

nagement de refuges sur la côte l’Ariélé (côtede Montargou).

Dépôt de boues industriellesDans le cadre de l’enquête publique

concernant la demande présentée par laPapeterie des Gaves à Orthez, en vue d’obtenirl’autorisation d’épandre les boues de sa sta-tion d’épuration sur les terrains situés sur lacommune, et suite aux plaintes récentes (surl’épandage du 29 septembre 1999), le Conseildemande qu’une solution soit trouvée pouréviter les nuisances olfactives.

Si la situation se reproduit, le Conseilserait amené à refuser dorénavant l’épandagede boues sur le territoire de la commune.

Modalités d’utilisation de la salle des fêtes :La commission des sports se réunira le 11

octobre 1999 pour statuer sur les différentsaspects du problème. •

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Le point surl’assainissement

CONSEIL MUNICIPAL

Les Saisons de BonnutBulletin municipal épisodique

Mairie de Bonnut (Pyrénées-Atlantiques)Directrice de la publication : Nadine Forsans

Imprimerie Moulia à OrthezDépôt légal à parution

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dus par M. Guy Bidot, receveur municipal, ensa qualité de conseiller économique et finan-cier de la commune, décide de lui allouer, àcompter du 1er février 1999, l’indemnité deconseil fixée au taux plein et conformémentaux prescriptions de l’article 4.

La commune de Bonnut est appelée àdemander le concours de M. Guy Bidot pourdes conseils et renseignements nécessaires àla préparation des documents budgétaires. Cetravail est absolument en dehors de ses obli-gations professionnelles et conformément àl’arrêté interministériel, une indemnité spé-ciale de 200 F lui sera allouée à partir del’exercice 1999.

— Agrandissement cimetière Sainte-Marie : le prix d’achat est débattu. Une clôtu-re sera prévue pour délimiter le terrain, ainsique sur la route avec un portail. Une étude desalubrité sera menée par la DDE.

— La commission des chemins s’est dépla-cée pour faire le bilan des travaux à réalisersur la voirie. Par la même occasion, la com-mission est allée voir le chemin qui faitl’objet d’une demande d’achat par M. Les-clauze. Ce chemin se situe entre des terrainsappartenants à MM. Lesclauze et Depeyris.La demande d’achat est rejetée.

Séance du2 avril 1999

Pas de délai de convocation.Il s’agit d’adopter une motion, d’exprimer

notre émotion après les déclarations de Phi-lippe Jaffré, de soutenir la délégation d’élusqui rencontrera le président d’Elf-Aquitaine.Ces deux motions ne sauraient être assimi-lées à des délibérations classiques : le conseilmunicipal du 2 avril ne nécessite pas que soitrespectés les délais légaux des conseils.Présents : Jean Poeydarrieu, maire, Jean Lacaze-dieu, Alain Laborde, Henri Brisé, Claude-MarcelinDemarsan, Serge Destugues, Nadine Forsans,Roland Lagouarde, André Marladot.

Absents excusés : Pierrette Lapeyre, BernardLamazère.

Motion n° 1. — Elf Aquitaine.Le conseil municipal de Bonnut souhaite

exprimer ses vives inquiétudes quant àl’emploi et au maintien des activités d’Elf-Aquitaine en Béarn. Après la manifestation du11 février qui a rassemblé plus de 6 000 béar-nais, le Conseil de Bonnut demande à Elf-Aquitaine de tout entreprendre pour mainte-nir l’emploi. Le groupe annoncerait le 16 avrilprochain, la suppression de plusieurs cen-taines d’emplois sur les sites de Pau et deParis. Par ailleurs, Elf continue à réduire leseffectifs de l’usine de Lacq de 10 % environpar an et ce jusqu’à épuisement du gisementsans chercher une solution alternative et unmaintien de l’activité industrielle sur cetteplate-forme chimique qui constitue le berceau

Les travaux supplémentaires de l’entrepri-se DL Pyrénées doivent être soumis pour avisà la commission d’appel d’offres ; la commu-ne doit être représentée dans cette instance.Par conséquent il convient de constituer unecommission communale.

Claude Demarsan (titulaire), Alain Laborde(suppléant), André Marladot (titulaire), Pier-rette Lapeyre (suppléante), Henri Brisé (titu-laire), Nadine Forsans (suppléante).

2. Choix du coordinateur sécurité et ducontrôleur technique

Dans le cadre des travaux de mise auxnormes, il est nécessaire d’avoir un suivi parun coordinateur « sécurité et protection de lasanté » et un contrôleur technique. Parmi lesoffres présentées lors de la consultation,celle du Bureau Véritas est la moins disantepour le contrôle technique, le montant est de11 000 F HT. Quant à la coordination sécuri-té et protection de la santé, le Bureau Véritasprésente l’offre la plus intéressante pour unmontant de 13 800 F HT. Il apparaît doncsouhaitable de retenir le Bureau Véritas pources deux missions.

3. Travaux modificatifsIl a été conclu avec l’entreprise Lalanne un

marché de 139 100 F TTC.Il apparaît possible de réaliser l’isolation

des murs extérieurs par un doublage avecisolant polystyrène « acoustique » en rempla-cement du doublage initialement prévu avecisolation laine de verre sans atténuer la quali-té des prestations. La moins-value ainsi réali-sée s’élèverait à :

20 F x 293 m2 soit 5 860 F HT.Compte tenu de l’absence de protection au

feu des poutres en béton soutenant le plan-cher de la scène, il apparaît nécessaire deréaliser leur habillage par des plaques deplâtre. Le coût de ces travaux s’élèverait à1 500 F HT.

Il en résulte une moins-value de4 360 F HT, ce qui ramènerait le marché à110 980 F HT.

Travaux ONF sur la forêt communaleL’ONF propose un devis pour des travaux

d’entretien de la forêt communale, ainsi quedes travaux de regarnis de plants de chênesrouges d’Amérique dans la zone de pins déci-més par la maladie. Le montant global del’entretien et de l’investissement est de2 390 F HT.

Mise aux normes de sécurité de l’écoleL’octroi de subventions éventuelles ne sera

pas fait avant le mois de septembre. LeConseil décide de demander une dérogationafin de réaliser les travaux pendant lesvacances des élèves ; il est urgent de procé-der au désamiantage des locaux. Une subven-tion complémentaire sera demandée auconseil général.

Questions diversesConcernant les anciennes tables de l’école,

le Conseil décide de les proposer gratuite-

du Groupe Elf. Rappelons que l’usine de Lacqgénère toujours un bénéfice net après impôtqui la place parmi les usines les plus ren-tables de notre pays. Les suppressionsd’emplois sur Pau comme sur lacq boulever-seraient les fondements de notre économielocale. Nos commerces, nos services publics,notre système éducatif et universitaire, notretissu industriel et notamment de la sous-trai-tance sont directement concernés et menacéspar ces décisions.

Suite aux déclarations de Philippe Jaffrédans la presse nationale du 19 mars, leconseil municipal de Bonnut exprime sonopposition à la vision strictement financièrequ’a le président d’Elf-Aquitaine de l’avenirde son groupe. Il rappelle par ailleurs que lemouvement social est inscrit dans nos insti-tutions républicaines.

Le conseil municipal de Bonnut est solidai-re du combat mené par les salariés des autresentreprises du Bassin de Pau-Lacq-Orthez,menacés dans leur emploi.

Il apporte son soutien aux initiatives deluttes qui seront prises avant et après la pro-bable annonce du plan « Performance ».

Il demande à Elf d’assumer ses responsabi-lités régionales, de ne pas renoncer à sonenracinement local et de maintenir l’emploiconformément aux engagements qui avaientété pris lors de la privatisation de 1993.

Il appelle la population du Béarn à restervigilante, attentive à toutes les décisions quele groupe Elf entend pendre. Il charge lemaire de bien vouloir transmettre la présentemotion au président d’Elf-Aquitaine et au pré-fet des Pyrénées-Atlantiques. Il charge Mme

et MM. les parlementaires béarnais de bienvouloir transmettre la dite motion au premierministre.

Motion n° 2. Comité interministérield’aménagement du territoire.

Le conseil municipal de Bonnut souhaiteexprimer au ministre ses vives inquiétudesquant à l’emploi et au maintien des activitésd’Elf-Aquitaine en Béarn. Il présente unemotion dans les mêmes termes que la motionprécédente.

Séance du7 mai 1999

Présents : Jean Poeydarrieu, maire, Jean Lacaze-dieu, Jean-Michel Brasquet, Alain Laborde, HenriBrisé, Claude-Marcelin Demarsan, Nadine For-sans, Roland Lagouarde, Pierrette Lapeyre, AndréMarladot.

Absents excusés : Serge Destugues (procurationAndré Marladot), Bernard Lamazère (procurationHenri Brisé).

Mise aux normes salles des fêtes1. Commisssion d’appel d’offre

5CONSEIL MUNICIPAL

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ment à ceux qui en font la demande. Uneannonce sera publiée dans le Paperòt.

Le Conseil demandera également, parannonce dans le Paperòt, que les tables, lesbancs et la vaisselle de la commune soientrapportés rapidement par ceux qui lesempruntent.

Un enseignant demande le poste de direc-teur d’école à Bonnut pour la prochaine ren-trée. Le Conseil décide d’avertir M. Poncet,locataire du logement de l’école, de cette arri-vée.

Le Conseil procède au choix des revête-ments de murs de la salle des fêtes.

Agrandissement cimetière Sainte-Marie :les fermiers installés sur le terrain acceptentde le libérer. Le Conseil demande de réunirM. Claude Tastet (propriétaire) et le géo-mètre pour borner le terrain à acheter.

Aménagement de la voirie du lotissementcommunal : la voie d’accès aux maisons seraélargie.

Assainissement : Jean Lacazedieu demandequ’un débat soit prévu à l’ordre du jour de laprochaine réunion du conseil municipalconcernant le schéma directeur et son articu-lation avec la carte communale ainsi quel’adhésion au syndicat des trois cantons.

Route départementale Orthez-Amou : lalettre aux services de l’équipement pourdemander l’aménagement de cette route estrestée sans réponse. Cette question sera éga-lement débattue au cours du prochain conseilpour définir les démarches et les actions àenvisager.

Le maire annonce que la communauté decommunes du canton d’Orthez a confié àl’entreprise Lafont les travaux d’investisse-ment voirie de la tranche 99 pour les com-munes rurales.

La collecte d’ordures ménagères sera amé-liorée par le tri sélectif, le Conseil devra déli-bérer sur l’implantation des plates-formesrecevant les containers.

Séance du25 mai 1999

Présents : Jean Poeydarrieu, maire, Jean MichelBrasquet, Alain Laborde, Henri Brisé, Claude-Mar-celin Demarsan, Nadine Forsans, Roland Lagouar-de, Bernard Lamazère, Pierrette Lapeyre, AndréMarladot.

Absents excusés : Jean Lacazedieu, Serge Des-tugues.

Mise aux normes salles des fêtesIl a été conclu avec l’entreprise D.L Pyré-

nées un marché de 196 429 F TTC.Compte tenu du mauvais état général de la

couverture et de la zinguerie du porche atte-nant à la salle et de la nature des matériaux(plaques fibres avec amiante), il paraît sou-haitable de profiter de l’opération en courspour éliminer ces matériaux non conformes à

le n° 46, cette route est étroite et dangereusecompte tenu de l’importance du trafic routierdans ce secteur. Des copies de cette lettreont été adressées à M. Lasserre, président deLur Berri, conseiller général de Bidache, M.Molères, conseiller général d’Orthez.

Mise aux normes de la cantineLe maire rappelle au conseil municipal que

la commune envisage de réaliser les travauxde mise aux normes de la cuisine et de lachaufferie de l’école, suite aux remarques for-mulées par les services vétérinaires. En effet,ces locaux ne sont plus adaptés aux mesuresactuelles d’hygiène et de sécurité et il esturgent d’engager des mesures correctives surde nombreux points. Il ajoute qu’il a décidéde confier le soin aux services techniquesintercommunaux du centre de gestion d’éta-blir le dossier technique correspondant, etque celui-ci a d’ores et déjà évalué la dépensesubventionnable à 276 987 HT. Il convientmaintenant de déposer un dossier auprès del’État pour l’obtention éventuelle de subven-tion dans le cadre du programme quinquennaldes sécurité des écoles publiques. En outre,le maire précise que ce projet peut bénéficierd’une subvention du conseil général au titrede la rénovation des bâtiments scolaires. LeConseil approuve ce projet qui pourrait êtreréalisé de la façon suivante :Subvention de l’état (50 %) 138 493 FSubvention conseil général (35 %) 96 945 FEmprunt 98 607 F

Questions diverses1. Implantation des points tri pour la

collective sélectiveL’emplacement des conteneurs, prévu ini-

tialement, a été modifié. Le premier sera ins-tallé au quartier Biélé (près de chez Hourca-de et la villa de Poustis), le second au par-king de l’église Saint-Martin.

2. Adhésion de communes au syndicatd’électrification

Le Conseil accepte l’adhésion au syndicatdes communes de Béhorléguy, Lecumberry etMendive.

3. Curage de rivièreBernard Tastet demande à la commune de

financer les travaux de curage de la rivièrebordant des parcelles lui appartenant qu’il afait réaliser. La commune n’ayant pas com-mandé la réalisation de ces travaux, l’inter-vention s’effectuant sur le domaine privé, lademande de participation est refusée.

4. Voirie, travaux réalisés sur program-me 1999

L’entreprise Lafont, retenue par la CCOeffectue des travaux à Bonnut. Les portionsde routes : côtes de L’Ariélé, Maître-Pelle-tach et église Sainte-Marie seront réaliséesen enrobé. Le solde sera réservé pour effec-tuer des emplois (raccords). André Marladotdemande, pour raison de sécurité, d’ouvrir unpassage allant de l’appartement du presbytè-re au parking de la place. Pour cela, quelquespieds de laurier seront arrachés.

la réglementation actuelle et refaire à neufcet ouvrage. La dépense correspondantes’élèverait à 19 750 F HT et amènerait lemontant du marché de l’entreprise à182 627 F HT.

La commission d’ouverture des plis réunieà ce propos a décidé de donner son accord deprincipe à cet avenant.

EmpruntPour financer les investissements de mise

aux normes de la salle des fêtes, il est oppor-tun de recourir à un emprunt de 600 000 F.Le Conseil, après avoir pris connaissance dessimulations de prêt par le Crédit Agricole,décide de contracter un emprunt de600 000 F auprès du Crédit Agricole MutuelPyrénées Gascogne avec les caractéristiquessuivantes : taux, 3,80 %, durée, 10 ans, pério-dicité annuelle en remboursement constant.

Implantation des points de triUn agent du SIETOM de Chalosse est venu

sur place définir l’implantation des deuxpoints de tri sur des terrains dont la commu-ne est propriétaire. Les sites de Sainte-Marieet Saint-Martin (parcs de stationnement deséglises) semblent les mieux adaptés.

Séance du6 juillet 1999

Tous les conseillers sont présents.

Syndicat d’assainissementLors de la réunion du 2 juillet 1999, orga-

nisée à la mairie, le syndicat d’assainisse-ment des trois cantons, s’est engagé à étu-dier une variante au tout collectif préconisélors du premier schéma directeur. Néan-moins, cette réunion n’a pas permis de clari-fier la nécessité du maintien de la communedans cette structure. Le Conseil a longue-ment débattu sur ce sujet. Jean Lacazedieudemande au Conseil de se positionner claire-ment sur la nécessité de maintenir la commu-ne dans ce syndicat puisque celui-ci ne recon-naît plus l’obligation d’installer un réseaucollectif dans le bourg. Un assainissementindividuel ne demande pas des investisse-ments importants et peut être géré dans lecadre d’une régie communale ou en associa-tion avec d’autres communes ayant lesmêmes caractéristiques ; le retrait peut êtreenvisagé. À la majorité, 8 votes pour et 2contre, il est décidé d’étudier les modalitésdu retrait de ce syndicat et de solliciter lesservices de la préfecture pour connaître leprocessus à engager dans cette hypothèse.

Voie départementale n° 46(route d’Amou)

Sans réponse du courrier du 5 janvier1999, le conseil municipal réitère sa demandepour l’aménagement de la voie départementa-

6 CONSEIL MUNICIPAL

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5. Intégration des travaux de voirie réa-lisés par la communauté de communespour le compte de la commune

Le programme voirie 1998 étant complète-ment terminé, il convient par conséquent deprendre une décision modificatrice afin d’inté-grer le détail des dépenses de voirie(252 045 F) effectuées sur la commune.

6. Les 75 ans de Bonnut SportLe 4 septembre 1999, Bonnut Sport fête

les 75 ans du club. À cette occasion, Jean-Pierre Lagière, président, propose à la com-mune d’inaugurer la salle des sports et sou-met l’idée de baptiser ce local. ; deux nomssont proposés : M. Escapil, fondateur du clubde basket, et Marcelle Larrégneste, qui enest l’éternelle animatrice. Le nom de cettedernière est retenu. Jean Lacazedieu proposed’attribuer une subvention exceptionnellepour cette manifestation. Il est donc décidéde participer pour l’achat de la plaque et pourla réception.

7. Location logement groupe scolaireM. Froustey, nommé directeur à l’école de

Bonnut, souhaiterait occuper le logement dugroupe scolaire le plus rapidement possible.Le logement lui sera mis à disposition àcompter du 10 septembre 1999. Le montantdu loyer est fixé à 1 825 F, révisable chaqueannée le 1er juillet, en fonction de l’indice ducoût de la construction du 4e trimestre.

8. Contrat emploi solidaritéEn raison de l’importance du travail à

effectuer sur la commune, le maire proposed’embaucher un employé sous CES pour aiderles cantonniers.

9. Salle post-scolaireLes demandes d’utilisation pouvant être

nombreuses et variées, une commission serachargée d’établir une réglementation pourune gestion plus efficace.

10. Révision de la carte communaleLa carte communale approuvée par délibé-

ration, le 22 février 1995, pour une durée dequatre ans, doit faire l’objet d’une révisioncette année.

PrécisionDans le numéro 11 des Saisons de Bon-nut, au chapitre « Questions diverses »,page 3 du compte rendu conseil munici-pal du 22 septembre 1998, au point 6 :« Les employés communaux dégagerontles souches posées sur le champ de Ber-nard Tastet près du chemin communalde Colomé. »

Il faut préciser que Bernard Tastetn’était pas responsable de la présence deces souches. La commune n’a fait queretirer ces souches déposées « parerreur ».

appelée à confirmer son adhésion auxcontrats groupe qui seront signés par lecentre.

Emploi d’agent territorialspécialisé des écoles maternelles

Mlle Patrica Lagardère a été reçue auconcours interne d’agent territorial desécoles maternelles. Afin de lui faire bénéficierde ce grade, le maire propose la création d’unemploi d’agent territorial spécialisé desécoles maternelles de seconde classe à tempsnon complet, représentant 32 heures de tra-vail hebdomadaire, et ceci à compter du1er octobre 1999. Le conseil municipal donneson accord.

CantineLe montant des travaux pour le cantine

s’élève à 318 591 F TTC. Lors du vote dubudget primitif de 1999, il avait été prévupour l’opération des travaux pour l’école300 000 F pour l’aménagement. Des vire-ments de crédits seront effectués (– 20 000 Fprogr. 62, travaux à la salle des fêtes ;+ 20 000 progr. 63, travaux pour l’école).Une lettre sera envoyée à l’inspectrice del’Éducation nationale lui demandant de sou-tenir le dossier de subvention auprès de lapréfecture.

Questions diverses

1. Plaque Salle des SportsLa plaque qui sera posée à la salle des

sports sera en pierre brute et gravée, ellecoûtera autour de 1 200 F. Un grand nettoya-ge du terrain est prévu le lundi 31 août. Unpoint sur l’organisation des 75 ans de BonnutSport est fait.

2. Nettoyage salle des fêtesPour le moment, un devis est parvenu en

mairie pour une somme de 3 800 F, dansl’attente de celui demandé à une deuxièmeentreprise.

3. Entretien hall des sportsLe nettoyage était intialement prévu sur

une demi-journée par semaine. Actuellementc’est le vendredi matin qu’un employé com-munal nettoie le terrain. Cependant, AndréMarladot pense que ce système mériteraitd’être amélioré.

4. Compte rendu Commission des che-mins communaux

Chemin Lamothe : M. Prim a fait part deson intention d’acheter une partie du chemindit de Lamothe (au nord-ouest de la commu-ne). Le conseil municipal s’oppose à cettevente. D’une part, par obligation légale quiest la sienne d’assurer la desserte de par-celles concernées et d’autre part, dans laperspective d’utilisation future de ce chemindans un programme de mise en valeur deschemins ruraux pour les randonnéespédestres. Dans le cadre d’un échange, leconseil municipal propose à M. Prim de fairedes hypothèses.

Séance du24 août 1999

Tous les conseillers sont présents.

Prêt du fonds de compensationde la TVA

Pour financer le FCTVA, la commune déci-de de contracter auprès du Crédit Local deFrance, un emprunt de 150 000 F dont lescaractéristiques sont les suivantes : duréemaximum de 2 ans avec différé d’amortisse-ment ; commission néant ; taux d’intérêt3,48 % ; périodicité des échéances : semes-trielle ; amortissement constant, progressif ;différé d’amortissement maximum de 3échéances.

Électrification ruraleIl est décidé de procéder aux travaux de

renforcement BTA des dipôles 408, 412 et413 sur le poste n° 4 « Maysonnave ».

Le coût des travaux est de 183 497 F, etles honoraires et imprévus de 20 632 F.

Le financement sera assuré comme suit :participation du FACE, 141 293 F, affectationTVA récupérée, 34 478 F, participation com-munale 28 358 F

AssurancesLe maire rappelle que la commune a adhé-

ré aux contrats d’assurances groupe mis enplace par le centre de gestion pour garantir lacollectivité contre les risques financiers quilui incombent en application du régime deprotection sociale applicable aux agents terri-toriaux. Il s’agit de deux contrats en capitali-sation (l’un concernant les risques liés auxagents affiliés à la CNRACL et l’autre lesrisques liés aux agents non affiliés à laCNRACL).

Pour tenir compte de l’évolution de laréglementation du Code des marchés publics,les contrats dont il s’agit cesseront leurseffets le 31 décembre 1999. Pour permettreau centre de gestion d’entreprendre la procé-dure de mise en concurrence qui s’imposedorénavant, il importe que les collectivitésintéressées lui demandent d’agir dans cesens. Il est donc proposé au conseil munici-pal de Bonnut de confirmer sa position anté-rieure.

Après discussion, le conseil municipal,considérant ce que cette évolution représentepour une démarche de cet ordre, demande aucentre de gestion de conduire pour le comptede la commune la procédure nécessaire à lasouscription de deux contrats d’assurancesgarantissant l’ensemble des risques finan-ciers liés au régime de protection (maladie,accident de travail, invalidité, maternité,décès), des agents territoriaux. La communesera informée des résultats des négociationsréalisées par le centre de gestion et sera

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