universitÉ de tizi-ouzou la rentrÉe pour les nouveaux

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - JEUDI 1ER AOÛT- N°5238 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com BÉJAÏA N OUVEAU PÔLE URBAIN D ’I GHZER O UZARIF Dix-neuf entreprises pour réaliser les VRD Le dernier délai prolongé au 15 août Page 5. VIGNETTES AUTOMOBILES A CQUITTEMENT POUR L ANNÉE 2019 “On est prêts pour Al-Merrikh” JS KABYLIE L E COACH V ELUD FAIT LE POINT GOUVERNEMENT Page 4. Page 5. Page 23. PR AHMED TESSA RECTEUR DE L UNIVERSITÉ DE T IZI -O UZOU «L’introduction de l’anglais ? On n’a reçu aucune note» Page 2. ISSN 1112-3842 UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU L A RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX BACHELIERS DÈS LE 15 SEPTEMBRE UNE RENTRÉE SANS PRESSION EN VUE ! Page 3. Belkacem Zeghmati nouveau ministre de la Justice

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Page 1: UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - JEUDI 1ER AOÛT- N°5238 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

BÉJAÏA NOUVEAU PÔLE URBAIN D’IGHZER OUZARIF

Dix-neuf entreprises pour réaliser les VRD

Le dernier délai prolongé au 15 août

Page 5.

VIGNETTES AUTOMOBILESACQUITTEMENTPOUR L’ANNÉE 2019

“On est prêts pour

Al-Merrikh”

JS KABYLIE LE COACH VELUD

FAIT LE POINT

GOUVERNEMENT

Page 4.Page 5.Page 23.

PR AHMED TESSA RECTEURDE L’UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU

«L’introduction del’anglais ? On n’a reçuaucune note» Page 2.

ISS

N11

12-3

842

UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX BACHELIERS DÈS LE 15 SEPTEMBRE

UNE RENTRÉE SANS PRESSION EN VUE ! Page 3.

BelkacemZeghmati nouveauministre de la Justice

Page 2: UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX

La Dépêche de Kabylie :Quel commentaire faites-vous surce stage de Tunisie ?

Mehdi Kadri : Je pense qu’on est dansles nor mes de pr épar ation. Apr èsquelques jours à Béjaïa et le stage deZekr i qui a été très bénéfique pournous, actuellement on est en pleinstage à Ain Draham, qui se dérouledans de très bonnes conditions. À nousde se donner à fond.

Vous étiez l’auteur des deux butscontre Ahly Benghazi....

Avant tout, ce n’est qu’un match ami-cal et le résultat final impor te peu.Les joutes amicales sont faites pourtravailler la cohésion. Concernantmes deux buts, je ne peux être quecontent et ça m’encourage à travaillerencore plus.

Le MOB a connu cette année ungrand mouvement de joueurs avecseize libérés et 13 nouveaux arrivés.Ne pensez-vous pas que ça sera dif-

ficile d’atteindre cette cohésion recherchée?

Cer tes l’effectif a connu un grandchangement mais le plus impor tant estque les ar r ivés ont rapidement rem-placé les par tants. Les nouveaux sesont rapidement adaptés et actuelle-ment on est en train de former un bongroupe avec un espr it familial, unatout non négligeable dans la pratiquedu football qui reste un spor t collectif.

La direction a tracé l’accession commeobjectif. Pensez-vous l’atteindre ?

Pour jouer l’accession, il faut réunir etsatisfaire deux conditions qui sont l’ef-fectif et les moyens. Concernant le pre-mier point, je pense que le MOB ren-ferme un bon groupe. Cer tes le recru-tement a touché des joueurs méconnussur la scène footballistique, mais quidisposent d’un niveau très acceptable.

Concer nant les moyens, pour lemoment on est très bien pr is en chargepour jouer à fond l’accession. J ’espèreque la direction poursuivra son travailqu’elle avait déjà entamé depuis ledébut de la préparation. Avec la conju-gaison des effor ts de tout un chacun,on pourra facilement accéder en fin desaison.

Les supporters attendent beaucoupde vous pour cette saison et espè-rent rééditer l’exploit de 2018 ?

En tant qu’anciens joueur de l’équipe,cette saison et ayant déjà goûté à l’ac-cession en 2018, je souhaite vivementrevivre cette pér iode. J ’espère qu’onsera encore à la hauteur cette saisonpour remettre le MOB à sa place natu-relle qui est la Ligue 1. Pour ça, oncompte aussi sur l’appor t de nos sup-por ters.

Propos recueillis par Z. H.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 33 Max : 43 Max : 42 Max : 28Min :21 Min : 23 Min : 24 Min : 26QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

JEUDI 1ER AOÛT 2019 N°5238

L’attaquant du MOB,Mehdi Kadri, auteur

du doublé lors dumatch amical gagné

contre AhlyBenghazi

(2 - 1), livre sesimpressions

sur lapréparation.

MEHDI KADRI, attaquant du MO Béjaïa

«Remettre le clubà sa place»

ÉN

LFAF a réagi aux infor-mations relayées par

plusieurs organes et sitesde presse sur le départ deHakim Medane de sonposte de man-ager généralde la sélection nationalede football. «La FAFtient à démentir les nfor-mations faisant état d’unlimogeage ou d’unedémission du mangergénéral de l’équipe natio-nale Hakim Medane.(...)», a indiqué la FAFdans un communiquépublié tard dans la soiréed’avant-hier sur sa pageFacebook. A. C.

La FAFdément le départ deMedane

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ANEP N°191 601 6420 DDK/01/08/2019

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Page 3: UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX

Jeudi 1er août 2019L’ÉVÉNEMENT2

PR AHMED TESSA, recteur de l’université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou

«L’introduction de l’anglais ?On n’a reçu aucune note»

La Dépêche de Kabylie :Où en sont les préparatifspour la prochaine rentréequi arrive à grands pas ?

Ahmed Tessa : On a commencé avecdes por tes ouver tes, une opérationtrès impor tante. On a entamé cetravail du 15 au 26 juillet. Au boutdu 5e jour, on a atteint 94% depr éinscr iptions, un pourcentageégal au taux national enregistré à cejour. S’agissant des inscr iptionsdéfinitives, elles sont prévues pourle 15 septembre. Pour l’année uni-versitaire 2019-2020, on est opti-mistes : elle sera meilleure que laprécédente. En termes d’effectifs,on aura quasiment le même nombred’étudiants. Cette année, on a 9 800nouveaux bacheliers. Il y aura, biensûr, ceux par tiront vers d’autresuniversités et ceux qu’on recevrad’autres wilayas. Au total, on s’at-tend à quelque 10 200 étudiantspour la rentrée.

L’université est-elle prête à recevoir tout ce beau monde ?

Pour les infr astr uctures, dur antl’année 2019, nous avions 2 700places pédagogiques supplémen-taires sans oublier les 4 500 de 2016.Avec la solidar ité des différentesfacultés, les infrastructures serontrépar ties en fonction des besoins.Cela reste, cer tes, insuffisant, maison n’est pas vraiment en cr ise. Ondemeure optimistes car il r esteencore les 10 000 places pédago-giques en chantier. J ’espère qu’ellesseront réceptionnées d’ici deux ans.Il ne faut pas oublier qu’on a égale-ment le projet de la faculté de méde-cine. On doit recaser les étudiantspour qu’on puisse reconstruire surle même site. A ce propos, on passebientôt au choix des entrepr ises.Pour l’encadrement, il y a cer taines

facultés qui souffrent du manqued’enseignants, à l’instar de celles dedroit et sciences politiques, dessciences, de génie de la construc-tion, génie civil... Pour le cas de lafaculté des sciences humaines, leproblème majeur c’est l’instabilitédes enseignants. La plupar t vien-nent d’ailleurs, et au bout de troisou quatre ans, ils demandent lamutation à cause du problème delogement. La faculté des scienceséconomiques, en revanche, eststable mais elle enregistre, néan-moins, un sureffectif. Concernant lafaculté de lettres (dépar tementsd’anglais, de français…), il y unmanque d’enseignants, mais à causede la situation économique, lenombre de postes budgétaires resteréduit.

L’université a enregistré, l’annéedernière, quelques perturbations.Comment procédez-vous pourrécupérer le retard cumulé ?

Les années pr écédentes, desmodules avaient été validés sansatteindre le minimum pédagogique.Me concernant, le pr incipe est de nepas refaire cette er reur. Aucunmodule ne doit être validé sansatteindre la norme, qui est de 10 à12 séances. Pour le dépar tement degénie civil, l’année passée, la repr iseétait intervenue en janvier, et cetteannée, ce sera à la mi-novembre.Les étudiants de première annéevont démarrer l’année le 15 sep-tembre. Pour le reste, les facultés demédecine, de droit, de génie élec-tr ique et informatique et des lettresont fait un énor me effor t. Enrevanche, la faculté qui va enregis-trer un retard, peut-être pour finoctobre, c’est celle de génie deconstruction (génie mécanique etgénie civil). Le retard a commencéen 2016. On a refusé la validationd’un module avec cinq séances doncon continue à faire traîner le retard.À par t cela, il y a une améliorationpar r appor t aux années pr écé-dentes. Les étudiants ont compr isque c’est leur avenir qui est en jeu.Désormais, ils ne ferment plus lessalles de cours, mais plutôt l’admi-nistration.

Vous avez soulevé, par lepassé, un problème de déficitbudgétaire. Qu’en est-t-il

aujourd’hui de la situationfinancière de l’université ?

Oui, j’ai soulevé ce problème et j’aieu une discussion avec la tutelle à cepropos. Le problème, c’est juste-ment la sous-estimation des pro-blèmes de l’université. Mais on aappor té des ajustements. Suite àcela, le ministère a instauré desauditions pour chaque recteur pourjustifier les besoins. Ces dernierssont bien sûr illimités et les res-sources limitées. La suite des arbi-trages au ministère, je suis relative-ment satisfait. Le montant globalest de 6,7 milliards de dinars, dont6,1 couvrent le budget de fonction-nement, dont la section une, àsavoir celle les salaires, consommejustement environ 6,1 milliards. Lasection deux est minime, elle est des-tinée au fonctionnement pédago-gique. Nous sommes toujours dansle besoin mais on n’étouffe pas nonplus. Le taux de consommation dubudget est de 97,49% . À soulignerque sur le budget d’équipement, ona pu réaliser des opérations, tellesque la rénovation du rectorat, larestauration de l’auditor ium… Ona également lancé un plateau tech-nique qui sera achevé dans uneannée. En outre, on a 20 labora-toires et on est en train de relancerle projet qui est actuellement à 15%d’avancement. Il faut savoir quenous faisons actuellement le maxi-mum pour renouveler les équipe-ments des laboratoires.

L’année dernière, la question del’insécurité au sein de l’enceinteuniversitaire a été fortementposée. Des mesures concrètespour renforcer ce volet ont-ellesété prises afin d’améliorer lasituation ?

Avant de par ler de ça, il faut savoirque depuis mon ar r ivée à la tête del’administration de l’université, ona rencontré des problèmes mais celane m’a jamais étonné, connaissantl’université Mouloud Mammer i. Jeconnais, effectivement, assez bienles acteurs de l’université, ceux quiconstruisent… et on est en train deles accompagner. Ma devise, c’est letravail en étroite collaboration etconcer tation avec tout le monde. Lecontact direct avec ces acteurs mepermet de connaître le problème etd’aller à sa source pour essayer de

le régler. Pour revenir à la sécur ité,il faut savoir que notre universitécompte 65 000 âmes, entre étudiantset personnel. Ce qui est énorme. Ona enregistré deux ou trois incidentsdans l’année. Je vous le dis sansvouloir provoquer : dans cer tainesconjonctures, les incidents sont pro-voqués par «la main étrangère». Onne peut pas contrôler ce nombreimpor tant d’étudiants. Je n’essayepas de minimiser, car un incidentme dér ange forcément. Donc,comme mesure, on a essayé de sen-sibiliser les étudiants. Les comitésdes dépar tements d’anglais,français, économie… nous aidenténormément dans cette tâche. On amis en place des br igades mobilesqui circulent et surveillent en atten-dant des moyens plus efficaces. Jene vous cache pas qu’à l’université,je ne veux pas que les agents desécur ité aient un cachet d’«agentsr igides». Nous sommes dans uneinstitution univer sitaire où noustenons à respecter les liber tés indi-viduelles des étudiants et nousveillons à ce qu’ils soient à l’aisepour que leur rendement soitmeilleur. Le problème de l’univer -sité, ce ne sont pas les étudiants.

Quel est donc le problème de l’université ?

Le problème de l’université ce nesont pas les étudiants. Si chacun faitson travail cor rectement, on n’aurapas de problèmes. L’administrationne doit pas être loin des étudiants,les responsables doivent êtreproches mais sur tout accessibles etau service de l’étudiant. On doitexpliquer aux fonctionnaires l’im-pact des retards et du laisser-aller.Beaucoup de fermetures sont pro-voquées par cer tains responsables.Un jour, je ferai le bilan détaillé surcette université pour montrer toutesles causes des fermetures, des ar rêtsde cours... L’étudiant, là où il va, ilfait la queue, il est bousculé… cen’est pas normal ! J ’ai reçu desr appor ts, cer tains sont fondés,d’autres pas. L’univer sité, c’estd’abord la conscience, le sens de laresponsabilité et l’éthique. On esttous responsables. L’instabilité del’université et son instabilité n’in-combent pas qu’aux étudiants qui,heureusement, ont des comités sanslesquels ils seraient fait écraser.

Récemment, une décisiond’introduire l’anglais dansl’enseignement universitaire acréé polémique. On ne vous apas encore entendu sur le sujet...

J ’ai discuté de la question avec leministre. Le problème réside, peut-être, dans la manière avec laquellela nouvelle a été annoncée. Je parsdu pr incipe que nous avons deuxlangues nationales et officielles :l’ar abe et Tamazight. On a lalangue française, qui est un butin deguer re, que nous devons préserveret continuer à utiliser. L’anglais esttrès nécessaire et son besoin se res-sent à l’étranger. Pour revenir à laquestion de son introduction dansl’enseignement, je pense que ça doitêtre progressif et le ministre estconscient que ce projet ne peut passe faire d’un seul coup. Il fautd’abord renforcer la coordination

entre les ministères de l’Éducation,de l’Enseignement supér ieur et dela Formation professionnelle. Cettecoordination entre les trois dépar te-ments est indispensable. C’est undébat de fond qu’il faut engager. Lalangue, ça commence d’abord à l’é-cole pr imaire. Il faut justement larenforcer à ce niveau-là. Nousconcernant, on n’a pas reçu l’ins-tr uction d’intégrer cette languedans l’enseignement, pour lemoment. C’est un projet qui seconcrétisera à long terme. Il ne fautpas politiser cette utilisation aussi.En tout cas, il faut toute une prépa-ration. D’ailleurs, il faut se poserquelques questions : est-ce qu’onpeut continuer à former pour cer -taines disciplines ? Peut-on conti-nuer à former des docteurs qui chô-ment ? On a par exemple la facultéde droit qui forme des dizaines dedoctorants que l’université ne peutrecruter. Ces docteurs ne cherchentpas du tr avail ailleur s, car unmaître-assistant est mieux payédans l’administration publique. Ondoit créer des postes spéciaux pources diplômés, et c’est là tout uninvestissement. Quand on ouvre desformations doctorales, ça doit êtreselon les besoins. Il faut qu’il y aitcoordination avec le secteur écono-mique. On doit engager desréflexions par rappor t à tout cela.

Pour terminer, la communautéuniversitaire s’est engagée dansle mouvement populaire à traversdes actions de rue mais aussi en initiant des débats. Votre commentaire ?

L’université de Tizi-Ouzou est l’unedes plus engagées dans le mouve-ment populaire. Les acteurs univer -sitaires ont organisé des cycles deconférences, et nous n’avons empê-ché personne de s’expr imer. À l’ex-ception d’une conférence qui a étéimposée. L’empêcher allait induiredes r isques de dér ives. Les moyensde l’université n’ont pas été mobi-lisés pour ce rendez-vous, mais il aeu lieu tout de même. Depuis ledébut du mouvement, un collectifd’enseignants et de syndicalistes asollicité des conférenciers pour dis-cuter de ce mouvement. A chaquefin de conférence, ils rédigent dessynthèses de propositions. Nosenseignants sont prêts à remettreces propositions au moment oppor-tun, mais c’est à eux de voir, moi jene m’ingère pas. C’est à eux d’enca-drer, moi je veille à ce qu’il n’y aitpas de dér ives, que ce soit d’ordreidéologique ou autres. On constateque ces dernière semaines, ils sontmoins nombreux dans la r ue.Ailleurs, c’est normal qu’ils sor tentavec acharnement. Cela s’expliquepar le fait que cer tains responsableszélés les empêchent de s’expr imer.Personnellement, je suis convaincude la nécessité de laisser toute per -sonne constr uctive s’expr imer.Après, on a tous vu comment nosétudiants protègent l’université desextrémistes. L’UMMTO a toujoursété à l’avant-garde de toutes lesluttes démocratiques et je suis fierd’être le recteur de cette université.

Entretien réalisé par Kamela Haddoum.

À la veille de larentrée universitaire,

le recteur del’université

Mouloud Mammeride Tizi-Ouzou,

Pr Tessa, parle,dans cet entretien,des préparatifs et

des conditionsd’accueil des

étudiants, comme ils’est exprimé sur la

question del’introduction de la

langue anglaisedans l’enseignement

supérieur etl’implication de

l’université dans lemouvement

populaire. Il évoqueaussi d’autressujets. À lire…

Page 4: UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX

Jeudi 1er août 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

Achaque fois qu’approchela nouvelle année uni-versitaire, le spectre de

rater l’événement plane sur lesresponsables de l’institution.Une appréhension justifiée parle nombre impor tant d’étu-diants que compte l’université,à savoir 60 000, mais sur toutpar le manque de moyens.Assurer à tous un encadrementpédagogique, un accueil dans debonnes conditions ne relève pasd’une chose facile pour tous lesacteurs intervenants dans cetteopér ation. Pour apaiser leschoses, plusieurs projets ont étéinscr its afin de renforcer lacapacité d’accueil. Néanmoins,ces derniers (les nouvelles infra-structures) peinent à être menésà terme. Les responsables del’université sont alor s par foisobligés de faire dans l’improvi-sation pour gérer la situation.Cette année, contrairement auxannées précédentes, le recteur

semble serein et r assure que«l’université n’est pas en cr ise».En effet, pour gérer la situation,il compte sur les infrastructuresdéjà fonctionnelles, à savoir les2 700 places pédagogiquesréceptionnées en 2018 et les 4500 acquise en 2016. «Des infra-str uctures qui ont apaisé lasituation», affirme le Pr Tessa.Et on compte aussi sur «la soli-dar ité» qui existe entre les diffé-rentes facultés pour rationaliseret exploiter la capacité de cha-cune d’elle au maximum. Lagrosse bouffée d’oxygène toute-fois viendra de la réception duprojet de 10 000 places,implanté au niveau du pôleTamda, projette-t-on. Mais cene sera pas pour sitôt. Un pro-jet, faut-il le r appeler, quisouffre d’énor mes retar ds,depuis son lancement. Cela apoussé les autor ités à la résilia-tion du contrat de l’entrepr iseespagnole en charge, en 2015.Une mesure qui a permis larelance du projet mais sansgr ande avancée puisque saréception ne se fera pas avantdeux années, selon notre inter lo-

cuteur. Sur un autre plan, laquestion de l’encadrement poseproblème dans cer tainesfacultés, qui souffrent «d’insta-bilité», en matière d’ensei-gnants, à l’image de la facultédes sciences humaines. Lenombre de postes budgétaires,compte tenu de la situation éco-nomique du pays, n’ar r angepas les affaires de l’université,qui continue de faire avec lesmoyens existants. Aussi l’uni-versité Mouloud Mammer i deTizi-Ouzou, dans un passé pastrès lointain, a connu des pro-blèmes d’instabilité dus auxgrèves répétitives, ce qui a occa-sionné des retards dans diffé-rentes facultés. Le Pr Tessapense que cette année ser a«meilleure» que les précédentes.A noter que la rentrée des étu-diants de 1re année interviendraà par tir du 15 septembre. Lesautres pour ront les rejoindrevers octobre - novembre aprèsavoir rattrapé le retard cumuléde l’année universitaire 2018 –2019, notamment, ceux de lafaculté de génie de construction(génie mécanique et génie civil).

Sur le plan financier, l’univer -sité va devoir gérer ses dépenses,notamment celles concernant lasection 2 du fonctionnement. Eneffet, sur le montant de 6.7 mil-liards de centimes, qui représen-te le montant global du budgetde l’université, seulement 558.6millions de dinars sont destinésà cette section. Le reste estabsorbé par les salaires. Le rec-teur, souligne «ne pas êtreétouffé», tout en relevant «l’in-suffisance» de cette somme.Concernant le volet sécur itaire,qui fait couler beaucoupd’ancre, le Pr Tessa pointe dudoigt «la main étrangère» quiessaierait de déstabiliser l’uni-versité et la per turber, notam-ment durant les conjoncturesdifficiles. «Des mesures de ren-forcement du dispositif sécur i-taire ont été pr ises pour faireface, mais on se doit de restervigilant», pr évient-il, tout endisant être conscient qu’il fautéviter d’étouffer l’étudiant ausein de l’enceinte universitaireet lui accor der sa mar ge deliber té.

Kamela Haddoum

UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU La rentrée pour les nouveauxbacheliers dès le 15 septembre

Une rentrée sans pression en vue !

La prochainerentrée

à l’universitéMouloud Mammeri

de Tizi-Ouzous’annonce«sereine» et «mieux

que lesprécédentes».

C’est dumoins ce que

présage le recteur

de l’institution,Pr Ahmed Tessa.

TIZI-OUZOU Leschantiers des hôtelsen réhabilitationà la traîneLes dates de livraison reportéesLe wali de Tizi-Ouzou, Mahmoud Djama,

accompagné par plusieurs directeurs deson exécutif ainsi que le P-DG du groupeHTT et le directeur général de l’EGT centreen plus des parlementaires, du chef de daïraet du P/APC de Tizi-Ouzou, a effectué unevisite de travail au niveau des hôtels en réha-bilitation de la commune de Tizi-Ouzou enfin de semaine dernière. Il s’agit des hôtelsAmraoua, Lala Khedidja et Beloua. Cettevisite qui s’inscrit dans le cadre du suivi desopérations de modernisation et de réhabilita-tion des structures hôtelières de la wilaya aété une opportunité pour présenter l’état del’avancement des travaux à travers ces éta-blissements et les dates prévues pour leurlivraison. Le P-DG du groupe HTT,Bounafaa Lazher, a fait savoir : «Noussommes en train de faire le maximum pourterminer les travaux. L’hôtel le Braceletd’argent d’Ath Yenni et le Balloua serontlivrés le 31 août prochain, alors que celui deLala Khedidja sera finalisé au 31 octobreprochain». À rappeler que les dates prévi-sionnelles de livraison de ces hôtels étaientprévues dans un premier temps pour le 1ernovembre 2018 avant qu’elles ne soientrepoussées à septembre 2019 et à présent lalivraison ne se fera que vers octobre etnovembre prochains. Pour sa part, le wali deTizi-Ouzou a insisté sur «le respect desdélais de livraison pour permettre à la wilayade récupérer ces établissements hôteliers etpermettre au secteur d’augmenter ces capa-cités d’accueil. Nous sommes déterminés àsuivre ces chantiers pour les mener à biendans les temps impartis», a-t-il déclaré.Abordé sur la saison estivale et les opéra-tions de réhabilitation, le directeur du touris-me a indiqué : «Les hôtels publics sont àprésent en phase d’achèvement. LalaKhedidja, Baloua et le Bracelet d’argent,nous allons les réceptionner au plus tard lemois de novembre prochain. Le taux d’avan-cement des travaux à travers ces trois hôtelsdépasse les 85% et les équipements sont déjàdisponibles. Pour l’hôtel Amraoua, le chan-tier a redémarré de plus belle. Le point noirc’est l’hôtel Tamgout, dans la commune deYakouren. Nous avons résilié avec l’entre-prise italienne et le bureau d’étude. Uneautre entreprise et un nouveau bureau d’étu-de sont choisis pour reprendre le chantier.Pour Tala Guilef, le restaurant d’altitude etl’extension de l’hôtel, leur réception inter-viendra vers la fin de l’année en cours. Pourles quatre lots restants, ils seront finalisés en2020. S’agissant de la saison estivale, nousavons déjà enregistré plus de 3 millionsd’estivants. À ce rythme, le nombre de 10millions d’estivants sera largement atteint». Hocine T.

Papa dessine-moi l’Algérie !Papa, dessine-moi l’Algérie,

interpelle cette innocence sonpaternel. Comment te dessinerai-jel’Algérie, mon fils ? Celled’aujourd’hui ou celle d’hier ?Celle qui geigne présentement oucelle qui saignait dans le passé ?Celle qui souffrait sans mot dire ily a longtemps ou celle qui retientses larmes au bord de ses cils àprésent ? Il y a plusieurs Algérie,dis-moi laquelle tu préfères, celleque tu sens, celle que tu renifles ?Mon Algérie à moi ou celle desautres ? Ne retiens que celle que tuaimes, par-delà les bords et les

lisières, au-delà des limitesinconsistantes et des bornesfarfelues, hors des frontières et deslimites que lui ont données desconquérants malintentionnés.Écoute, mon fils, je te la dessineraicomme une fleur de jasmin à safloraison, comme une rose telleque je la sens dans mes fibres, dansmes veines, dans mes artères, ayantsubi l’immonde et la brutaleascension de Satan dans lasubjugation des hommes de cepays aimé par-dessus tout. Qu’ilsadviennent le «hirak» ou n’importequoi, elle est toujours belle,

l’Algérie. Elle se montre parfoisavec son peuple dans ses plusbeaux atours, elle se distingue danssa force incommensurable, sapuissance plus que divine et sarobustesse qui défie tout le mondeparce que c’est le pays deshommes libres. Quoi qu’il en soit,notre Algérie est plus disposée quechacun de nous à plaire et de secomplaire dans son maquillage,dans ses ornements qui étonnentplus d’un. L’Algérie ressemble àtout ce que tu sembles tenir etaimer, à ce qui t’inspire le sacrificeet te pousse à être son soldat, par

temps beau et joli et par tempsinvivable. Il ne serait pas vain de lachanter dans tous les registres,dans tous les sons, dans toutes lesintonations, quelles soient justes ouprises en défaut. Je te la dessineraicomme je la sens, avec sonfirmament d’un bleu azuré. Je teferai son croquis dans l’épicentrede mes tripes qui ont commencé àsouffrir au moment où tu medemanderas à t’en faire le portrait,gauche certes, mais plein d’amourpour ce pays que nous aimons par-dessus tout.S. A. H.

Le point du jeudi

Par Sadek AÏT HAMOUDA

L

Page 5: UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX

BOUIRA Journée d’étude au profit des éluset des secrétaires généraux des communes

Cette rencontre, initiée parle wali de Bouira et laDirection de l’adminis-

tr ation locale (DAL), étaitanimée par M. Nacer Zouguar i,chef de service de l’animationlocale à la DAL. Elle a vu la par -ticipation des chefs de servicedes finances et du développe-ment ainsi que des secrétairesgénéraux des communes de lawilaya. D’emblée, le conféren-cier a assuré que la mise enapplication d’ «Istichara-TIC»,via le site internet du ministèrede l’Intér ieur, s’inscr it dans lecadre du programme de moder -nisation des collectivités locales,mais aussi dans l’objectifd’améliorer le pr incipe de ladémocr atie par ticipative, auniveau des collectivités locales etpar ticulièrement desAssemblées communales. M.Zouguar i a aussi assuré que lamise en service de cette nouvelleapplication ouvr ir a un lar gedébat entre les citoyens et lesresponsables locaux et renforce-ra les bases de la démocratiepar ticipative à l’échelle locale età l’échelle de chaque wilaya :«Cette application marque une

impor tante avancée, en matièred’implication citoyenne dans lagestion des affaires locales, àtravers laquelle les citoyens dechaque commune pourront don-ner leurs avis, faire leurs propo-sitions et même formuler desoppositions à cer tains projetsinscr its ou proposés. C’est pourcela qu’il est tr ès impor tantpour nous de maîtr iser cetteapplication dans chaque com-mune, car elle ouvre un débatgénéral sur la gestion des com-munes et la répar tition des pro-jets de développement.L’application peut aussi consti-tuer un gage de transparencedans la gestion des affairesmunicipales et per met auxcitoyens de s’impliquer directe-ment dans cette gestion. C’est lepremier objectif du programmetr acé par le ministère del’Intér ieur, qui vise également àvalor iser les pr incipes de ladémocr atie par ticipative», adéclar é l’inter venant. Apr ès

avoir retr acé les pr incipauxobjectifs de la mise en service decette application, M. Zouguar idonnera des détails impor tantssur le mode de gestion et le fonc-tionnement de cette plate-forme. Il affirmera, en premierlieu, que l’application «Istichara-TIC» fournit une liai-son directe entre le citoyen etson Assemblée communale etelle est aussi supervisée et suiviepar plusieurs services de chaquewilaya et du ministère del’Intér ieur. Concernant le voletde l’alimentation de cette appli-cation, le conférencier a insistésur les volets de la réactivité etde la rapidité. D’après lui, lesautor ités locales doivent com-muniquer l’ensemble des propo-sitions formulées ou inscr itesdans les Plans communaux dedéveloppement (PCD). Des pro-positions qui seront débattues etmême votées par les citoyens :«Chaque commune est dotée desa propre page sur cette applica-

tion. Les responsables locauxdoivent donc alimenter leur spages, notamment avec les pro-positions ou les projets retenuspar les Assemblées. Par la suite,ces projets seront débattus etvotés par les citoyens, qui seconnectent à cette application.Les résultats de ces sondagesseront impor tants puisqu’ilsseront étudiés par lesAssemblées et même au niveaude la wilaya, notamment pourles pr ior ités et l’impor tance dechaque proposition. Si un projetest déqualifié par le sondage descitoyens, c’est la wilaya etl’Assemblée qui trancheront sursa faisabilité et son annulation,où sa modification est for t pos-sible. C’est à par tir de ce détailque nous pour rons assoir lesvaleurs de la démocratie par tici-pative et impliquer directementles citoyens dans la gestion deleurs communes», a-t-il précisé.Tout le long de son intervention,M. Zouguar i plaidera pour lagénéralisation rapide de cetteapplication, au niveau des 45communes de la wilaya. Unegénéralisation qui se réaliseraprochainement avec la nomina-tion d’un élu au niveau dechaque commune, qui ser achargé de gérer cette applica-tion. Il a également insisté sur lavulgar isation de l’usaged’«Istichara-TIC», au sein desAssemblées locales, et a menédes campagnes d’information àl’adresse des citoyens. A noterque cette journée d’étude, quis’est poursuivie durant l’après-midi, a vu l’émergence d’undébat tr ès r iche des par tici-pants, lesquels ont tous saluécette initiative qui encouragel’implication des citoyens dansla gestion des affaires locales.

Oussama Khitouche

Jeudi 1er août 2019ACTUALITÉ4

La démocratie participative au menu

Une journéed’étude à proposde l’utilisation de

la nouvelleapplication du

ministère del’Intérieur

«Istichara-TIC»s’est tenue, hier,

au siège de lawilaya de Bouira.

Le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, anommé, mercredi, Belkacem Zeghmati,

au poste de ministre de la Justice, Garde desSceaux, en remplacement de Slimane Brahmi,indique un communiqué de la Présidence dela République. "Le chef de l'Etat, M.Abdelkader Bensalah, a mis fin, ce jour, mer-credi 31 juillet 2019, aux fonctions duministre de la Justice, Garde des Sceaux,exercées par M. Slimane Brahmi", précise lecommuniqué. "Conformément aux disposi-tions de la Constitution, le chef de l'Etat, anommé M. Belkacem Zeghmati, ministre dela Justice, Garde des Sceaux, après consulta-tion de M. le Premier ministre", ajoute lamême source.

Belkacem Zeghmatinouveau ministre de la Justice

Remaniementdans le gouvernement

L’ancienne ministre de la Culture, KhalidaToumi, se trouve à Alger, a constaté mardi

un journaliste de l'APS, qui s'est rendu danssa maison familiale, située à Telemly (Algercentre). Mme Toumi a indiqué, dans unedéclaration recueillie par l'APS dans la mai-son familiale à Alger, qu'elle n'avait pas quittél'Algérie, "il y a au moins une année". "Je visdans mon pays, à Alger, dans la maison fami-liale avec ma famille, et que je n'ai pas quittémon pays depuis au moins un an", a-t-elleprécisé. Le procureur de la république près letribunal de Tlemcen a indiqué mardi matinque "le juge d’instruction près du tribunal deSidi M’hamed (Alger) était dans l’impossibi-lité d’auditionner les deux parties du fait queKhalida Toumi se trouve en France et queAbdelwahab Nouri, malade, est dans l’incapa-cité de se rendre au dit-tribunal". La mêmesource a précisé que le tribunal de Tlemcen aauditionné dans le cadre de cette affaire plu-sieurs parties dont le directeur de la culture dela wilaya de Tlemcen, des membres du comitéd’organisation de cette manifestation, le tréso-rier, le contrôleur financier, l’importateur dela tente géante, le caissier des services desdouanes du port de Ghazaouet. L’enquêtemenée par la justice concerne l'achat d'unetente géante importée d’Allemagne à l'occa-sion de la manifestation "Tlemcen, capitalede la culture islamique" avant de disparaître.

Khalida Toumidément tout voyage à l’étranger

Tribunal de Tlemcen

Pour réclamer, encore une fois, «la libéra-tion de tous les détenus d’opinion», une

marche populaire a été organisée, hier, dansles rues du chef-lieu communal d’IfriOuzellaguen. Les commerçants de la régionont, quant à eux, baissé rideau durant toute lamatinée. Par leur action, les habitants d’Ifri etdes autres régions de la wilaya de Béjaïa exi-geaient, pour la troisième fois, la libération del’un des leurs, arrêté le 21 juin dernier àAlger, et de tous les détenus d’opinion, àl’instar du moudjahid Lakhdar Bouragraâ, enplus de l’arrêt des poursuites judiciairesengagées contre eux. La procession humaine,qui s’est ébranlée du marché communal versle carrée des Martyrs, à proximité du siège dela mairie, a scandé des slogans hostiles aupouvoir, tout en appelant à la libération desdétenus. «Libérez les innocents !», «Libérezles détenus !», «Ulac Smah Ulac !», «Libérezla justice !», «Y en a marre de ce pouvoir !»,«Pouvoir assassin !», scandaient les manifes-tants durant leur marche.F. A. B.

3e marche pour la libération desdétenus d’opinion

Ouzellaguen

57e anniversaire de la création de la police algérienneBouhadba évoque les défis de la modernisationLa ressource humaine constitue l'épine dor -

sale de la politique de développement et demodernisation de la Sûreté nationale, a indi-qué le Directeur général de la Sûreté nationa-le (DGSN), Abdelkader Kar a Bouhadba.S'expr imant lors d'une rencontre organisée,mardi à Alger, à l'occasion de la célébrationdu 57e anniversaire de la création de la policealgér ienne, M. Bouhadba a précisé que ledéveloppement et la moder nisation de laSûreté nationale " exige davantage d'objecti-vité dans la sélection et le recrutement de laressource humaine, l'actualisation des pro-grammes de formation et le développementdes plans de car r ière pour l'optimisationcontinue de leur per formance professionnelle,afin qu'elle soit pleinement disposée à assu-mer ses missions, avec une haute maitr ise desnouvelles technologies" . Pour M. Bouhadba," les défis ne peuvent être relevés sans une res-source humaine compétente et qualifiée, auprésent et à l'avenir proche, ce que implique la

modernisation de la Sûreté nationale et l' in-troduction de nouveaux modes et de méca-nismes modernes de gestion de la ressourcehumaine pour l'éclosion des compétences etune car r ière professionnelle équitable et justepour tous les éléments de la police" . " Pour cefaire, il faut, d'abord, revoir les mécanismesd'évaluation à tous les niveaux et pour toutesles catégor ies, une évaluation qui doit prendreen compte la valor isation des effor ts consentisen vue d'améliorer le niveau, la compétence, lerendement et la discipline" , a-t-il souligné. " Ilfaut ensuite œuvrer à intégrer, dans cetteapproche, les cr itères de la qualité, sans pourautant négliger les aspects relatifs au recrute-ment, à la formation, à la préparation et à laqualification" , a-t-il ajouté. Le DGSN a insistésur la nécessité de prendre en considération leplan prévisionnel sous un aspect global, à l'ef-fet d'ancrer la conviction que ‘notre supér ieurest impor tant mais notre subordonné l'estplus’, ouvrant ainsi la voie à une concurrence

loyale pour accéder aux fonctions supér ieures,à tout élément répondant aux cr itères decompétence, d' intégr ité et d'engagement, sansexclusion aucune" . A cette fin, la pr ior itéabsolue sera accordée à la formation descadres et des éléments de la Sûreté nationale,en vue de promouvoir leurs compétences, enmatière de recherche cr iminelle et d' investiga-tion technique et leur permettre de se mettreau diapason du développement et de lamodernité, au regard des défis et des dangersqui nous entourent, a-t-il estimé, appelant àdonner à l'élément féminin la place qui lui siedau sein du corps de la police et à tous lesniveaux" . Par ailleurs, le DGSN a salué leseffor ts consentis avec les différents par te-naires, et à leur tête l'Armée nationale popu-laire (ANP), pour l'appui de la Sûreté natio-nale, en termes de formation, d'équipement,d'accompagnement opérationnel et de soutienmoral.

P

Page 6: UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX

VIGNETTES AUTOMOBILES Acquittement pour l’année 2019

Jeudi 1er août 2019 ACTUALITÉ 5

«La pér iode d' ac-quittement de lavignette automo-

bile pour l'année 2019, quiavait débuté le 2 juin etcensée prendre fin hier, a étéprolongée jusqu’au 15 aoûtprochain à 16h», a annoncé ladirection générale des impôts(DGI) dans un communiquérendu public hier. La mêmesource a tenu à rassurer dansle même document que «lesvignettes automobiles sontdisponibles dans toutes leursquotités auprès des recettesdes impôts et des bureaux deposte». La DGI a fait savoir

dans ce cadre qu’ «à titreexceptionnel, les recettes desimpôts seront ouver tes lessamedis, durant cette pér io-de». Elle a aussi rappelé dansle même contexte que «lacar te provisoire de circula-tion (car te jaune) tient lieu decar te d' immatr iculation(car te gr ise), par conséquentla vignette devient exigibledans un délai d'un mois àcompter de la mise en circula-

tion du véhicule sur le ter r i-toire national». À noter qu’aucours des années passées, lespr ix de la vignette étaient éta-blis en fonction de la puissan-ce de motor isation du véhicu-le et de son ancienneté.Rappelons toutefois, qu’en2018, une fourchette de 500DA à 3 000 DA est imposéepour les véhicules ayant plusde dix ans d’âge, de 1 000 DAà 4 000 DA pour ceux dont

l’âge var ie entre six et dix anset de 1 500 à 6 000 DA pourles trois à six ans. Pour ce quiest des véhicules ayant moinsde trois ans, ils sont imposésd'une vignette dont le pr ixoscille entre 2 000 et 10 000DA. Les véhicules à immatr i-culation spéciale appar tenantà l'État et aux collectivitéslocales (communes, daïr as,wilayas) et les véhicules dontles propr iétaires bénéficientde pr ivilèges diplomatiquesou consulaires sont toutefoisexemptés de la vignette auto-mobile. Cette exonér ationtouche également les ambu-lances, les véhicules équipésde matér iels sanitaires, lesvéhicules équipés de matér ielde lutte anti-incendie, lesvéhicules destinés aux handi-capés et les véhicules équipésd'un carburant GPL/C. Pourrappel, la vignette automobi-le a été instaurée en Algér iedepuis 1998. Une par t de20% de ses recettes est verséeau Trésor public et 80% auFonds commun des collecti-vités locales.

L. O. CH.

Censée prendrefin hier,

la périoded’acquittement

des vignettesautomobiles

a été prolongéede quinze

jourssupplémentaires.

Délai prolongé au 15 août

19 entreprises pour réaliser les VRD

Non renouvellement deslicences de DIVONA et de SLC

Banque mondiale - FMILa réunion des gouverneurs africains ouverte hier

BÉJAÏA Nouveau pôle urbain d’Ighzer Ouzarif

Le groupe des gouverneurs africains (CaucusAfricain), auprès de la Banque mondiale et du FMI,

tienne une réunion à Accra (Ghana), du 31 juillet au 2août, avec la participation du ministre des Finances,Mohamed Loukal, a indiqué mardi le ministère dans uncommuniqué. Le Caucus africain se réunit généralementune fois par an, en vue d'examiner les questionsstratégiques et opérationnelles d’intérêt commun, ainsique de coordonner et harmoniser les positions et lesactions des gouverneurs africains auprès des institutionsde Bretton Woods, lors des assemblées annuelles de cesinstitutions, explique la même source. La réunion 2019de ce groupe portera sur le thème "L'Afrique au-delà del'aide: renforcer les capacités institutionnelles et lesfinancements innovants pour une croissance durable".Elle sera l'occasion pour les gouverneurs africainsd'échanger leurs points de vue sur les questions liées audéveloppement des capacités et compétences humainespour accélérer la création d'emplois et la transformationéconomique, au renforcement de la capacitéinstitutionnelle et la gestion des finances publiques, et àla promotion de financements novateurs pour stimulerune croissance tirée par le secteur privé, selon lecommuniqué. Les travaux de cette réunion donnerontlieu à l’adoption du "Mémorandum 2019", portantnotamment sur ces trois questions, dans la perspectivede sa communication aux dirigeants du FMI et dugroupe de la Banque mondiale lors de leurs prochainsassemblés annuels prévus en octobre 2019. Le ministredes Finances mettra à profit sa participation à cetteréunion pour rencontrer certains de ses homologues despays africains, avec lesquels il échangera les points devue sur l'état et les perspectives de coopération entrel'Algérie et ces pays, ajoute la même source.

Gr and soulagement aupr ès demillier s de demandeur s de

logements dans la wilaya de Bejaia aprèsle lancement, dernièrement, d’un avisd’appel d’offres national por tant laréalisation des travaux de viabilisationet r éseaux diver s, pr imaires etsecondaires. L’opération concernera leslogements publics réalisés au niveau dunouveau pôle urbain d' Ighzer Ouzar if.L’ouver ture des plis pour la désignationde pas moins de dix-neuf entrepr isesdevant réaliser ces travaux des VRD estprévue pour le 18 août prochain. Pourrappel, lors de sa visite de travail etd’inspection au chantier de cettenouvelle ville, située dans lacirconscr iption d’Oued Ghir, à 12 km àl’ouest de Béjaïa, l’ex ministre del’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville,M. Temmar, avait promis de mobiliserune enveloppe financière de cinqmilliards de dinars pour prendre en

char ge la viabilisation de 6 250logements r éalisés au niveau de cenouveau pôle urbain dont 2 500 de typeAADL ET 3 750 LPL, sur un total de 16000 logements, tous types confondus.«Cette enveloppe va prendre en chargela réalisation des différents réseaux, enl’occur rence l’alimentation en eaupotable, l’assainissement, la fibreoptique, l’électr icité, le gaz, la voir ie,l’aménagement des trottoir s et desespaces ver ts. Six entrepr ises ont étédéjà engagées sur ce site, en attendant ladésignation de 19 autres qui serontconnues à par tir du 18 août 2019», a-t-on appr is de la cellule de communicationde la wilaya. L’objectif fixé par lesautor ités de wilaya est la réception de 6000 logements en vue de leur remise auxattr ibutaires dès la rentr ée sociale2019/2020. «Le wali a exhor té lestechniciens en place à faire vite et bien,en se fixant comme objectifs de livrer les

logements viabilisés, soit 2 500 de typeAADL et 3750 LPL, dès la rentr éesociale prochaine. Il a insisté sur laqualité dans la réalisation des logementset des équipements publics prévus sur cesite», a affirmé la même source. Cestr avaux de VRD seront exécutés,souligne-t-on, avec l’aide des ministèresde l'Hydraulique et de l'Energie. «Ilsvont appor ter leur contr ibutionmatér ielle et technique, chacun en ce quile concerne, pour hâter l'achèvement duprojet», a déclar é notre source.Concer nant la viabilisation de latroisième tranche de ce programme, quiconcerne 9 850 logements dont 3 170LPL, 6 600 AADL et 80 LPP, le dossier,informe-t-on, a été déjà transmis auxpouvoir s centr aux. «Le dossier deviabilisation de la troisième tranche, quicomprend 9 859 logements, est en coursd’examen au niveau du ministère del’Habitat en vue de sa pr ise en chargeégalement», a-t-on rassuré. En pr incipe,toutes les contraintes ont été levées pourlivrer, au moins une par tie de ceslogements, avant la fin de l’année encours. En effet, le grand problème duraccordement en électr icité a été résolulors du déplacement, effectué au débutde l’année, à Bejaia, par l’ex ministre del’Énergie, Mustapha Guitouni, lequelavait indiqué que ce pôle urbain seraalimenté en électr icité, à par tir de lastation de production d’électr icité sisedans la commune d’El Kseur. Quant à ladécharge communale d’Oued Ghir, siseà proximité de cette nouvelle ville, elle aété tout simplement fermée sous ordredu wali de Bejaia, au début de ce mois dejuillet.

Boualem S.

L'Autorité de régulation de la poste et descommunications électroniques a invité mardi les

clients des opérateurs DIVONA ALGERIE et SMARTLINK COM (SLC) à se rapprocher de ses services oudes opérateurs dont la liste est disponible sur son siteélectronique pour assurer la continuité de leur activitésuite au non-renouvellement des licences d'exploitationde ces deux opérateurs. "Dans le cadre des missions del’Autorité de régulation de la poste et descommunications électroniques, notamment pour assurerla continuité de service au profit des usagers, et suite aunon-renouvellement de la licence d’établissement etd’exploitation d’un réseau public de télécommunicationspar satellite de type V.SAT et de fourniture de servicesde télécommunications au public attribuée à la sociétéDivona Algérie (Divona), et de l’autorisation defourniture de services de transfert de la voix surprotocole internet (VoIP) attribuée à la société SLC,l'Autorité de régulation informe les clients des deuxopérateurs cités supra qu’ils peuvent se rapprocher desopérateurs dont la liste est disponible sur le siteélectronique de l’Autorité (www.arpce.dz), ou desoumettre une demande directement à l’Autorité àl’adresse électronique: [email protected]", a indiqué,dans un communiqué, le gendarme du secteur destélécommunications en Algérie. L'Autorité a invitéégalement les clients de ses deux opérateurs decommunications électroniques à se rapprocher d'elle"par tout autre moyen, afin de permettre aux serviceshabilités de l’Autorité d’intervenir pour les accompagnerdans leurs démarches, visant à assurer la continuité deleur activité, et à leur permettre de bénéficier d’uneprestation de service qui répond à leurs besoins".L'Autorité explique sa décision de non-renouvellementdes licences d'exploitation de ces deux opérateurs par le"non acquittement des opérateurs concernés de leursredevances, conformément aux dispositions légales etréglementaires". Les décisions de non-renouvellementdes licences d'exploitation de ces deux opérateurs, a-t-elle poursuivi, "n’ont pas été suivies par lacommunication par leurs soins des listes de leurs clients,en dépit des différentes mises en demeures qui leur ontété adressées". S'excusant auprès des clients concernéspar cette décision de non renouvellement des licencesd'exploitation pour ces deux opérateurs, l'Autorité s'estengagée à "les accompagner, avec diligence et efficacité,dès qu’ils se manifestent auprès de ses services".

L'ARPT rassure sesclients

Page 7: UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX

Jeudi 1er août 2019ACTUALITÉ6

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ÉDUCATION Examen de 5e dans les établissements spécialisés

La ministre de la Solidar itéNationale, de la Famille etde la Condition de la

Femme, Ghania Eddalia a indi-qué, mardi à Alger, que le taux deréussite dans les établissementsd' éducation et d' enseignementspécialisés ainsi qu'aux centres etstructures de protection de l'en-fance relevant du secteur " adépassé, lors de la session de juin2019, 98% pour les examens de finde cycle pr imaire et 78% pour lesépreuves de fin de cycle moyen" .Supervisant en compagnie d'un

nombre de ministre, une cérémo-nie de remise des pr ix aux lauréatsdes examens de fin de cycle, Mme.Eddalia a estimé que ces résultatsobtenus " démontrent clairementl'effor t fourni sur le ter rain par lesenseignants, les éducateurs et lestaff pédagogique, ainsi que laplace accordée à l'enfance dans lespolitiques et les stratégies natio-nales, du moment que tous les sec-

teurs, chacun dans son domainede compétences, veillent à sa pro-motion car étant au cœur despr éoccupations de l'Etat" . Setrouvant dans un centre de pré-vention de jeunes à Ouargla, unenfant de nationalité soudanaise adécroché lui aussi son brevet decinquième année pr imaire et abénéficié de tous ses droits toutcomme les enfants algér iens, et ce,

a-t-elle souligné, en applicationdes dispositions de l'ar ticle 2 de laloi relative à la protection de l'en-fant de 2015, et en concrétisationde la convention internationaledes droits de l'enfant et des lois dela République relatives à la pro-tection des enfants étrangers endanger se trouvant sur le ter r itoi-re national" . Pour la ministre," c'est là aussi une preuve de l'en-gagement constant et indéfectiblede l'Algér ie dans le soutien, partous les moyens, des questions del' enfance" . Selon les chiffresavancés par la première respon-sable du secteur, le réseau desstructures chargées de la protec-tion de l'enfance englobe " 342 éta-blissements et centres spécialisés,dont 238 établissements d'éduca-tion et d'enseignement spécialiséspour l'année scolaire 2018-2019ayant pr is en char ge 22.729enfants aux besoins spécifiques, et104 structures de protection del'enfance qui se sont occupées de3.411 enfants, dont 851 scolar iséstous cycles confondus" . Dans lecadre des effor ts déployés parl'Etat en matière d'accompagne-ment des familles démunies et dela pr ise en charge de leurs enfants,le Secteur organise des camps desolidar ité au profit des enfantsissues de ces familles démunies,

d'autant plus que " cette année, ila été enregistré et pour la premiè-re fois, 14.000 enfants de toutes leswilayas, ayant bénéficié de l'opé-ration qui s' inscr it dans le cadrede la stratégie du secteur por tantconsécration du pr incipe d'égalitédes chances entre tous lesenfants" , a expliqué la ministre.Mme Eddalia a également faitsavoir que le ministère procéderaà l'occasion de la prochaine ren-trée scolaire à la distr ibution decar tables et d'ar ticles scolaires auprofit de 146.000 enfants. La res-ponsable du secteur a, d' autrepar t, affirmé que le secteur " s'em-ploie à améliorer la car tographiedes établissements relevant dusecteur et à renforcer les établisse-ments par les moyens matér iels,humains et pédagogiques" ,notamment, " en y introduisantl' infor matique" . S' agissant desenfants autistes, Mme Eddalia arassuré que le " ministère prendraen charge lors de la prochaine ren-trée scolaire une liste d'attente de2.500 enfants autistes, et ce auniveau des établissements relevantde la Solidar ité nationale ou auniveau des classes relevant del'Education nationale dans lecadre d'une action conjointe entreles deux ministères.

S'agissantdes enfants

autistes, Mme Eddalia

a rassuré quele “ ministère

prendra encharge lors de la

prochaine rentréescolaire une

liste d'attente de2 500 enfants” .

Un taux de réussite de 98%

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Page 8: UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX

Et pour cause, les chantiersde près de 400 LPA sont àl’ar r êt depuis plusieur s

années sans qu’aucune par tie nedaigne réagir afin de mettre unterme à ce blocage et permettreà des centaines de familles d’ha-biter des maisons dignes de cenom. Dans la commune de BordjMenaïel, ils sont près de 230logements inachevés. Le site des130 logements de type promo-tionnel aidé n’est toujours passor ti des fondations, alors queles souscr ipteurs ont payé la pre-mière tranche de 700 000 DA, au

promoteur. Ce dernier n’a pasavancé dans les tr avaux et àchaque fois qu’il est interpellépar les souscr ipteurs, il trouve

un prétexte pour esquiver, selonl’un des souscr ipteur s. Notreinter locuteur ajoute que les dos-siers ont été déposés en 2012 et

que deux ans plus tard, la majo-r ité des souscr ipteur s avaientversé la première tranche pourpouvoir avancer dans les tra-vaux. Mais cela ne s’est pas tra-duit sur le ter rain. Le projet des250 LPA de Boumerdès est éga-lement à l’ar rêt, alors que leurssouscr ipteurs ont payé la pre-mière tranche. Les promoteursjustifient ce retard par l’absencede financement et l’existenced’autres problèmes administra-tifs liés, notamment, au permisde construire. Dans cer tains cas,ils changent car rément les planset demandent des permis modifi-catifs, qui nécessitent du tempspour être validés. En outre, plu-sieurs autres formules de loge-ments, notamment sociale, accu-sent d’énormes retards dans laréalisation, en raison du manquede financement. Samedi dernier,des dizaines de souscr ipteurs àla formule AADL ont protestédevant l’Agence de wilaya pourréclamer leurs logements qu’ilsattendent depuis des années.

Youcef Z.

Jeudi 1er août 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

unjour

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H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 03:57 12:50 16:40 20:01 21:37FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 03:59 12:51 16:40 20:03 21:36Bouira 03:46 12:46 16:36 20:00 21:38

DRAÂ EL-MIZANAMIZOUR VALLÉE DU SAHEL

La banaliseur de l’hôpital opérationnel

Le CAC, un projetresté dans les prévisions

Le mouton flambe !

BOUMERDÈS Programmes de logements LPA

Retard dans la réalisation

Larbaâtache

Dans la commune de Naciria (Laaziv) àl’est de Boumerdès, chef-lieu de daïra, les

habitants font face à de nombreux problèmesqui rendent leur quotidien difficile. En effet, lesroutes au centre-ville sont toutes dégradées,alors que les trottoirs sont défoncés à plusieursendroits. Certains quartiers ne sont même pasdotés de trottoirs, ce qui expose les piétons audanger, alors qu’ils empruntent la chaussée. Laroute menant du centre-ville à la cité 200 loge-ments sociaux, en passant par le Centre d’ac-cueil des personnes en détresse, se trouve dansun piteux état. Elle n’a pas connu de revête-ment depuis une dizaine d’années. Pour serendre à la cité, les habitants préfèrent faire undétour par une autre cité que de s’aventureravec leurs véhicules sur cette route dégradée.Cette situation a contraint plusieurs commercesà fermer pour ouvrir dans des endroits plusachalandés. Les autorités locales se sontcontentées de réaménager l’entrée Ouest de laville, qui donne sur la RN 12. Mais à d’autresendroits, au centre-ville, c’est la désolation. Aulieu-dit «La Cave», une ancienne cité coloniale,les habitants ne savent plus à quel saint sevouer, en raison de la dégradation du réseauroutier. De ce fait, l’accès à certaines cités,comme celle se trouvant au rond-point ducentre-ville, est quasi difficile. Le système dedrainage et d’évacuation des eaux de pluie estaussi dégradé. Cela avait d’ailleurs favorisé lesinondations de l’hiver dernier, où le centre-villeétait submergé par les eaux, ce qui l’a isolépendant près de deux jours. Le CW 107, reliantNaciria à plusieurs villages, notammentVouassem, n’est pas en reste. Un affaissementde terrain en a emporté une grande partie à lasortie Sud de la ville, au lieudit «Azrou NtalaNtesslith». Il a fallu attendre plusieurs annéespour le réparer, après que les habitants sontsortis dans la rue pour manifester. Selon unhabitant du centre-ville, l’APC a inscrit desopérations d’aménagement urbain mais rienn’est encore lancé. Notre interlocuteur parle desommes importantes débloquées pour venir àbout des défaillances que connaît l’aménage-ment urbain. En effet, 70 millions DA ont étédébloqués pour l’APC dans le cadre des PDC.La moitié de cette somme, soit 35 millions DA,a été affectée aux opérations de revêtement desroutes du centre-ville. Sur un autre plan, lesordures ménagères prolifèrent à travers plu-sieurs artères principales et secondaires ducentre- ville. Il semble que l’APC n’a pas lesmoyens, humains et matériels, pour collecterles ordures, selon Ali, un habitant d’une citéjouxtant le siège de la daïra. Des évacuationsd’égouts à ciel ouvert menacent également lasanté des citoyens dans plusieurs quartiers,notamment à la cité dite «El Harrach». Lesenfants, pour leur part, n’ont pas d’aires de jeuoù se divertir et jouent à même la chaussées’exposant ainsi à plusieurs dangers. Y. Z.

Manque d’aménagementurbain !

Naciria

Les souscripteursaux programmes

de logementspromotionnels

aidés (LPA) de la wilaya de

Boumerdès sontdans le désarroi.

Des habitations sans assainissement La commune de Larbaatache, au sud-

ouest de Boumerdès, accuse un grandretar d, en matière de r accor dement auréseau d’assainissement. Plusieurs quar tierset villages de la région ne sont toujours pasassainis. Cette situation r isque de se réper -cuter négativement sur la santé des citoyensqui continuent d’utiliser des fosses septiquespour évacuer les eaux usées. Au niveau decer tains quar tiers de la ville, la situation estbeaucoup plus inquiétante sur tout avec laprolifération, en cette pér iode estivale, deségouts à ciel ouver t. L’exemple édifiant estl’absence d’un réseau d’assainissement, auniveau de la cité dite «Ellouz». Le comble,c’est que même l’école pr imaire de la régionSidi Mansour n’est toujours pas raccordéeau réseau d’évacuation des eaux usées. Oncomprend par là que cet établissement sco-

laire n’est pas doté de WC. Au quar tier BenHerchaou, les habitants ne savent plus à quelsaint se vouer. Selon cer tains d’entre eux,l’ancien réseau est vétuste, ce qui cause d’é-normes désagréments aux r iverains, notam-ment les odeurs nauséabondes qui s’en déga-gent. Près de 500 habitations ne sont tou-jours pas raccordées au réseau d’assainisse-ment à travers la localité. Par ailleurs, lestravaux de viabilisation de la nouvelle zoneindustr ielle avancent lentement. Cela aretardé beaucoup d’investisseurs dans lelancement de leurs projets, alors que l’ins-cr iption de la création de cette zone remonteà 2010. L’APC a lancé, récemment, plusieursconsultations pour les travaux de raccorde-ment au réseau d’assainissement de nom-breux quar tiers et même de la zone indus-tr ielle citée. Près de 46 millions DA sont

débloqués pour réaliser des opérations deraccordement au réseau d’assainissementdans cette localité semi-rurale, dont 7 mil-lions de DA réservés à la zone industr ielle etau quar tier Hlaimia. Une autre enveloppe de12 millions DA a été attr ibuée au projet deraccordement du quar tier Ellouz et à l’écolepr imaire Sidi Mansour. Quant au quar tierpopuleux dit «El Makhfi», une enveloppe de9 millions est réservée pour venir à bout desproblèmes d’assainissement qui y sévissent.Près de 1 650 ml sont concernés, par ailleurs,dans le cadre de la deuxième tranche du pro-jet devant raccorder le lieudit «Malaab». Anoter que pas moins de 150 villages ne sonttoujours pas raccordés aux réseaux d’assai-nissement à travers les 32 communes deBoumerdès.

Y. Z.

J

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Jeudi 1er août 2019BÉJAÏA8

AMIZOUR Malgré son «dégel» l’été 2017

Le CAC, un projet restédans les prévisions

Et pour tant, le choix du ter -rain pour son implantation,à Amizour, a été fait, il y a

deux années, et l’avis d’appeld’offres pour sa réalisation lancéle mois de mars de l’année derniè-re. Mais jusqu’à ce jour, le CACn’existe que sur le papier. Résultat: des milliers de cancéreux de lawilaya de Béjaïa font le pied degrue des mois durant, voire desannées, pour être pr is en chargedans les CAC de Sétif, Alger ouTizi-Ouzou. D’aucuns, notam-

ment les patients atteints de can-cer, s’inter rogent : «Qu’attend-onpour lancer les travaux de réalisa-tion du CAC d’Amizour ? Ou sontles députés de la wilaya et les élusde l’APW pour mettre la pressionsur les hautes autor ités du payspour la concrétisation de ce projet? » Devant la détresse des cancé-reux, les élus restent de marbre.Ledit projet, rappelons-le, dégelé

l’été 2017 par les autor ités cen-trales du pays, existe bel et bien…sur une maquette présentée, unepremière fois, dans l’enceinte del’hôpital d’Amizour et une secon-de fois devant l’ancien waliHattab et le Comité d’architecturede la wilaya. Le futur CACd’Amizour possède, pour rappel,une capacité d’accueil globale de140 lits avec trois pr incipaux blocs

pour l’administration, la radiothé-rapie et la médecine nucléaire,ainsi qu’un bloc de chirurgie com-posé de trois salles opératoires, enplus d’une unité de greffe de moel-le osseuse et d’un ser vice deconsultation. Un laboratoire, deuxbâtiments, l’un pour l’oncologiepédiatr ique et l’autre pour l’onco-logie adulte, un hôpital du jour,sont également prévus. Il devrait

«offr ir des prestations aux accom-pagnateurs des patients», a-t-onpromis. Toujours sur le papier, lestravaux de réalisation de ce pro-jet, inscr it en 2008, seront lancés,assure-t-on, dans les prochainsjours. La nouvelle réalisation, unefois concrétisée, rendra espoir auxcancéreux et soulagera, un tantsoit peu, l’EPH d’Amizour, enlibérant l’espace réservé jusque-làà l’oncologie pour d’autres spécia-lités. La couver ture sanitaire seraélargie et améliorée, au profit descitoyens. Cela assurera égalementune pr ise en charge globale descancéreux, au niveau d’un mêmeétablissement grâce au rapproche-ment entre les différents serviceset acteur s accompagnant leurpr ise en charge. Cela va cer taine-ment rendre plus efficient la cou-ver ture médicale des patients etencourager la recherche scienti-fique par des échanges entre lesprofessionnels de la santé. LeCentre anti-cancer d’Amizourabr itera aussi un espace pédago-gique avec des salles de confé-rences, une bibliothèque et dessalles de cours. Un établissementavec toutes les commodités pourêtre au diapason de la médecinemoder ne et des exigences despathologies de types tumeurs etdifférents cancers.

F. A. B.

Près de deuxannées après son«dégel», le projet

du Centre anti-cancer

d’Amizour resteprisonnier des

tiroirs de l’administration.

Les rejets des eaux usées en mer éradiquésIncontestablement, le point positif de la

saison estivale 2019 dans la communecôtière de Tichy, sise à 20 km à l’Est de laville de Béjaïa, est l’éradication de l’en-semble des rejets des eaux usées dans lesplages. Cela a été rendu possible, selon unesource municipale, grâce à la réhabilitation,dernièrement, du réseau d’assainissementdes eaux usées traversant la ville de Tichyjusqu’à la cité Bensaïd sur plusieur skilomètres. «Le réseau d'assainissement dela ville de Tichy a été totalement réhabilitéà par tir du chef-lieu jusqu’à la cité Bensaïd.En plus de la réalisation de 6 stations mono-blocs, le collecteur pr incipal des eaux uséesa été complètement rénové. Aucun rejet enmer n'est recensé, le long des plages deTichy. Il existe, cependant, un rejet à cielouver t des eaux usées à la cité Capr itour,située à la limite des ter r itoires des com-munes de Tichy et Boukhelifa», a indiqué lamême source. L’éradication des rejets deseaux usées dans le milieu naturel, notam-ment en mer, est l’un des grands chantiers

du secteur de l’hydraulique. Le ministèredes Ressources en eau s’est d’ailleurs fixécomme objectif l’éradication de tous lesrejets des eaux usées dans le milieu natureld’ici la fin de l’année prochaine. «A l'hor i-zon 2020, aucune goutte d'eau usée n' ira enmer ou dans tout autre milieu naturel, et cepar souci de préserver l'environnement, leseaux sous-ter r aines et la santé descitoyens», avait promis, en 2017, l’ancienministre des Ressources en eau, HocineNecib. Pour rappel, la commune de Tichy abénéficié d’un projet de réalisation d’uneStation d’épuration et de traitement deseaux usées (STEP). Elle sera réalisée auniveau d'Oued Djemaa qui ser t, malheu-reusement, de déversoir des eaux usées.Pour rappel, une délégation du ministèredes Ressources en eau, qui a effectué unevisite d’inspection et de travail, au mois dejuin dernier, dans la wilaya de Béjaïa, avaitpromis d’étudier la possibilité de l'exten-sion de la station d'épuration d'Aokas ou laréalisation d’une nouvelle station d'épura-

tion à Tichy pour le traitement des eauxusées des quatre communes côtières. Cesstations permettront de sauvegarder la qua-lité de l’eau de baignade et des nappes allu-viales. A noter, par ailleurs, que deux autresSTEP sont en cours de réalisation à Akbouet Sidi Aïch. Elles devraient être récep-tionnées au mois de décembre prochain.Ces deux stations d’épuration sont des-tinées à épurer les eaux usées domestiquesou industr ielles et les eaux pluviales avantleur rejet dans le milieu naturel. Le but dece traitement est de séparer l’eau des sub-stances indésirables pour le milieu récep-teur. «L’impact immédiat de ce projet sur leplan écologique est la protection de lanappe phréatique de la Soummam de lapollution. En effet, sur les 60 unités ins-tallées dans la ZAC Taharacht, sur la r ivede la Soummam, rares sont celles qui dispo-sent de stations d’épuration», a expliqué laDirection locale des ressources en eau. Enplus de la protection du milieu récepteur(Oued Soummam), la réalisation de ces

deux STEP a aussi pour objectif la luttecontre les Maladies à tr ansmissionhydr ique (MTH), l’amélioration du cadrede vie des citoyens, la réutilisation des eauxépurées et la valor isation des boues à desfins agr icoles. Ceci dit, malgré l’éliminationdes rejets des eaux usées sur les bellesplages au sable fin doré, la station balnéairede Tichy, pr ise d’assaut par des milliersd’estivants, chaque été, ne réunit pas enco-re toutes les conditions nécessaires à mêmede leur offr ir des vacances agréables. Eneffet, plusieurs voies d’accès aux plages nesont pas encore aménagées, alors que lessanitaires et les plaques d’or ientation sontabsents. A cela s’ajoutent d’autres insuffi-sances déplorées par les vacanciers, commele non-raccordement à l’électr icité et àl’eau, l’insalubr ité, l’anarchie provoquéepar les personnes qui louent les parasols etles tentes, ainsi que la non-installation depoubelles pour mieux gérer la collecte desordures, au niveau des plages.

B. S.

Tichy

Programmes de réfection des écoles primairesLa commune de Béjaïa prépare

d’ores et déjà la rentrée scolai-re 2019/2020. Dans ce cadre,apprend-on auprès d’un respon-sable local, «pas moins de 57 pro-grammes, tous types de marchéset de travaux confondus, ont étélancés par l'APC de Béjaïa.» Une

nouvelle dynamique dans la pré-paration de la rentrée scolaire,amorcée par le nouveau vice-pré-sident chargé de l'éducation, laculture et la santé publique, enl' occur rence Boualem Chouali.«Ces programmes concernent laréfection des écoles pr imaires en

matière d'étanchéité, des cours,des murs de clôture et de soutène-ment, des blocs sanitaires, etc», a-t-on précisé. Il convient de signa-ler que «pas moins de 28 écolessont concer nées par ces pro-grammes, en attendant le lance-ment des autres opér ations ».

Dans le même registre, la munici-palité de Béjaïa prévoit d’implan-ter dans les jours à venir deuxécoles pr imaires, au niveau desquar tiers populeux de Takliat etTarga Ouzemmour. Par ailleurs,deux écoles pr imaires implantéesaux quar tiers Soumar i et Quatre

Chemins seront réceptionnées dèsseptembre prochain. Au niveau del’école pr imaire Beltache (baseIMPROSE) des travaux d’exten-sion sont en cours. Les travauxsur les trois chantiers, assure-t-on,ont atteint des taux appréciables.

F. A. B.

APC de Béjaïa

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Jeudi 1er août 2019 TIZI-OUZOU 9

AÏN EL-HAMMAM Le prix du mouton entre 40 et 65 000 DA

Timide, le marché

Les candidats à l’achat debéliers ne semblent paspressés d’en acquér ir.

Mardi dernier, au marché de laville, les ventes semblent stag-ner. Des centaines de moutonsattendent d’éventuels ache-teurs lesquels ne se bousculentpas auprès des vendeurs. Lesclients font un tour, observent,s’informent des pr ix et soupè-sent les bêtes sans se décider.Ils repar tent sans un mot, à lagrande déception des maqui-gnons qui avaient prévu deliquider leur cheptel, ces jours-ci. Les pr ix, selon eux, fluc-tuent entre 40 000 dinars pourun mouton moyen d’une ving-taine de kilos et 65000 dinars,voire plus, pour un bélier. Lesdeux par ties (acheteurs et ven-deur s) semblent s’obser versans qu’aucune d’elles ne lâchedu lest. La plupar t des mou-tons, en troupeaux d’une dizai-ne, accolés les uns aux autres,

viennent des hauts plateaux.Ce sont ceux qu’on appelle ici,«le cheptel arabe». Ils se déta-chent aisément du mouton dela région très demandé. Si lepremier est élevé à l’aliment dubétail, le second est nour r i àl’herbe, le four rage et l’orge.La saveur de la chair du mon-tagnard «n’tmur t» est incom-parable, selon les éleveurs. Cequi explique que les connais-seurs les préfèrent, même s’ilsdoivent débourser deux à troismille dinar s de plus.Concernant ces méventes, éle-veurs et clients se renvoient dosà dos. «C’est trop cher», disentles acheteurs alors que leursvis-à-vis pr éfèrent retourner«bredouille» chez eux, «plutôt

que de brader le produit de masueur. Ils (les acheteur s) nesavent pas tous les sacr ificesque nous avons consentis pourles élever». Voyant le marchépeu intéressant, des maqui-gnons quittent le souk, dès huitheures trente, sachant qu’ilsperdent leur temps à attendre.Des citoyens qui sor tent dumarché tr aînant un moutonder r ière eux sont rares. La plu-par t des acheteurs potentielsattendent que les pr ix baissentdur ant les der nier s jour spr écédant l’Aïd. Ce qui nesemble pas évident puisque lesmaquignons, pensent, eux éga-lement, «se rattraper» sur lesretar dataires habitués à enacheter à la dernière minute.

Ceux là paient toujours le pr ixfor t, selon eux. «Avec les fêtesde mar iage, on pour ra tou-jours les vendre après l’Aïd, etmême à l’Achoura, pour lesgrands béliers», ajoutent l’und’eux. Il faut noter que ces der -nières années, les citoyensprocèdent de moins en moinsau sacr ifice. Si cer tains évitentune telle dépense, au dessus deleurs moyens, d’autres avouentcar rément ne pas être convain-cus de l’utilité de s’offr ir unmouton pour un tel pr ix. Detoute façon, quelles que soientles conditions du marché, ceuxqui décident d’immoler unmouton le feront malgré leurster giver sations du moment.

A. O. T.

À une dizaine dejours de l’Aïd

El-Adha, la ventede moutons

semble stagnerau marché à

bestiaux d’Aïn El-Hammam.

Le banaliseur de l’hôpital opérationnel Tout comme quatre hôpitaux de la wilaya,

cet établissement hospitalier public avaitbénéficié au début de l'année d'un banaliseur,équipement conçu pour le traitement desdéchets infectieux. Celui-ci a été installé ausein de cette structure hospitalière. " Dès saréception, nous l'avions installé. C'est unmoyen qui nous permet de réduire notreconvention avec une entrepr ise de traitementdes déchets médicamenteux. En tout cas, il estdéjà opérationnel depuis quelques mois.Cependant, nous gardons toujours notreaccord avec l'entrepr ise spécialisée dansl'acheminement des produits pharmaceutiqueset autres" , nous confie M. Omar Idja en saqualité de directeur de cet EPH. Il est à rap-peler que la décharge de ces produits auniveau du Centre d'Enfouissement Techniqued'ordures ménagères y est str ictement interdi-te. C'est donc un grand soulagement pour cethôpital de 240 lits. " Il nous a beaucoup sou-lagés et puis c'est plus pratique" , conclut ledirecteur.

Le DAB de la poste à l’arrêtLe Distr ibuteur de Billets de Banque

(DAB) de l'agence postale du centre-villeest toujours éteint. Tout d'abord, il faut rap-peler qu'après un mois sans servir aucun souentre le deux juin et le début du mois dejuillet, le voilà encore éteint à la grande sur -pr ise des usagers de ce service qui ne saventplus que faire pour retirer leur dû.D'ailleurs, même à l' intér ieur du bureau deposte, les liquidités manquent toujours. " Jene sais pas pourquoi ils ont remplacé l'ancienappareil par un autre qui ne ser t presque àr ien. Cer tes, il tombe rarement en panne,mais qu’il demeure éteint complètementdurant plusieurs semaines alors qu' il venaitd'être réparé, c’est à ne r ien comprndre.Pour retirer quelques billets, il faut se rendreà Aomar (Bouira) ou encore à Boghni sinoncar rément à Draâ Ben Khedda" , regrette unusager rencontré devant la machine à billets.Ce sont sur tout les retraités qui sont péna-lisés le plus parce qu' ils ne peuvent pas fairedes déplacements vers d'autres villes à causede leur âge et de la chaleur. " Qu' ils le répa-rent et s' ils savent qu' il est obsolète, qu' ils leremplacent par un autre. C'est une machinerentable. Il ne faut pas le laisser en panneindéfiniment" , constate un autre usager.

La figue de Barbarie à 100 dinars ! Déjà, les premiers kilos de figue de barbar ie

(l’kermous) sont sur les étals. En effet, dèsles premières heures de la journée, en dépit dela canicule, ces jeunes vendeurs exposent leursbidons remplis de ce fruit de saison de cheznous. En dépit de la tâche ardue à laquelle selivrent ces adolescents, le pr ix de ce fruit restetout de même abordable. À cent dinars le kilo,la figue de barbar ie reste tout de même au basdes autres pr ix si on la comparait à la bananequi vient par exemple de gr imper en cespér iodes de fêtes et autres cérémonies familialesà 250 dinars voire plus chez cer tains mar-chands de fruits et légumes. " Pour remplir cebidon que vous voyez, je dois me lever à quatreheures du matin. Car, il faudra bien profiterde la fraîcheur matinale sinon on r isque deprendre quelques petites épines dans les yeux.C'est un pr ix abordable. Regardez les pr ix desautres fruits et faites la différence" , répond unjeune garçon qui négociait le pr ix avec unclient. En tout cas, dans les prochains jours, cefruit baissera jusqu'à moins de cinquantedinars parce que la figue de barbar ie mûr it vitesous la chaleur. " Je préfère déguster deux outrois figues de barbar ie que de manger parexemple la banane ou la pastèque. Toutd'abord, c'est délicieux puis c'est un fruit bio" ,explique un octogénaire qui se rappelle de l'é-poque ou les Kabyles ne mangeaient que lesfruits de leurs vergers.Amar Ouramdane

Brèves de Draâ El-Mizan

L’aménagement à revoirMalgré les récents rafistolages effectués

par les services de l’APC, la chaussée,tout comme les trottoir s de la ville d’Aïn ElHammam, ne sont pas dans leur meilleurjour. Les car reaux qui les recouvrent sedétachent un par un, laissant apparaître lebéton qui les retenait. Aucune rue n’estépargnée par cette dégradation. Les par tiesmises à nu, par fois d’une super ficie de plu-sieur s mètres car r és, r epr ésentent unr isque de chute pour les passants peu atten-tifs au danger. Les marches d’escaliermenant de la place centrale vers le centreculturel, tout comme celles dites «de laposte» n’ont jamais connu de car relage nimême de réparation du béton effr ité. On nepeut circuler sur le trottoir sans r isquer debuter sur du car relage boursouflé ou enco-re de chuter dans un creux laissé par descar reaux détachés, suite à la déformation

du sol. Quant aux espaces dédiés aux pié-tons jouxtant le marché, ils n’ar rêtent pasde subir des travaux que des par ticuliersentreprennent anarchiquement. Chacundevant «mettre à niveau» sa devanture, l’onne se soucie guère du confor t des passants,menacés de chute tous les dix mètres. Ils necessent de monter et de descendre lors deleur cheminement sur deux à trois centsmètres d’un trottoir truffé de dénivellationsque les personnes âgées et les malades nepeuvent franchir qu’avec l’aide d’un tiers.Les dénivellations devant les magasinsdépassent un mètre par endroits. Le pro-pr iétaire d’un de ces locaux a dû baisserr ideau, suite aux difficultés d’accès à sonéchoppe. Pour y accéder, il faut avoirrecours à une échelle. Il y a quelques joursun autre commerçant a été obligé d’effec-tuer des travaux de surélévation du trottoir

pour le mettre au niveau du plancher de soncommerce. Les passants sont de ce faitcontraints de gravir la marche ainsi créée etd’en descendre quelques mètres plus loin.Inutile de dire que des chutes sont très cou-rantes dans cette par tie de la ville qui néces-site plus d’attention de la par t des autor ités.Rappelons que ces insuffisances ne sont pasnouvelles pour qui connaît Michelet.Rafistolées de temps à autre, elles revien-nent de plus belles, dès l’appar ition des pre-mières pluies, suivies d’un autre affaisse-ment de ter rain. Cependant, ces capr ices dela nature ne doivent pas justifier que despersonnes soient mises en danger. Un bud-get devant remettre un peu d’ordre danscette par tie de Michelet doit être dégagéafin d’améliorer le cadre de vie descitoyens qui font la plupar t leurs emplettesdans ce quar tier. A. O. T.

Illilten

Service de la voirie

Waâda à Azrou n T’hor demainComme chaque été, des waâ-

das sont organisées un peupar tout à travers cer taines loca-lités de la wilaya de Tizi-Ouzouoù cette tradition séculaire seperpétue encore et se transmetsans prendre une r ide. Parmiles waâdas les plus connues etqui attirent le plus de monde depar leur impor tance, celled'Azrou n T’hor, dans la com-mune d' Illitten, daïr ad' Iferhounène, au sud-est deTizi-Ouzou. C' est demain

d’ailleurs que ce site féer iquesitué à mi-distance des cols deTirourda et de Chellata, dans leParc national du Djurdjura quese tiendra la waâda. Cette fête,qui donne une impor tante ani-mation à ce lieu «protecteur»,est un haut lieu de pèler inagepour des milliers de personnesqui y viennent des quatre coinsdu pays. La waâda est tradi-tionnellement organisée par lestrois villages d'Aït Adella,Zoubga et Aït Atsou. Le village

Zoubga abr ite le r ite appelé«Asensi». Il est à signaler quecet événement est presquedépouillé de considérations reli-gieuses proprement dites. Il estplutôt une manifestation de lavie sociale telle qu'elle a tou-jours existé en Kabylie et unepure tradition locale. Outre lawaâda, les visiteur s aurontdroit à une visite guidée de cehaut lieu du tour isme de mon-tagne. Azrou n T’hor est unesplendeur de Dame nature. En

pareille occasion, les pèler insmontent jusqu'au lieu dit El-Djamaa Ufella pour allumerdes bougies au mausolée enl'honneur de l'Espr it saint dulieu. C'est aussi une occasionpour faire des vœux de mar iage,de procréation etc. L' invitationest lancée et Azerou n T’horattend ses pèler ins et visiteursdans une ambiance estivaleunique. AzizAlimarina

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Jeudi 1er août 2019BOUIRA10

VALLÉE DU SAHEL À dix jours de l'Aïd El-Adha

Le mouton flambe !

Une virée au marché hebdo-madaire de M'chedallah,qui se tient tous les mardis,

a renseigné sur cette tendance quel' on s' attendait côté ménages,étant donné qu'à pareille pér iodela flambée touche bien évidem-ment tous les produits notammentalimentaires sur lesquels lademande s'accroît de façon expo-nentielle. En tout, c'est ce qui a étéconstaté, mardi dernier, avec depr ime abord la hausse des pr ix desfruits et légumes, comme la carot-te qui affichait 100 da/kg.D'autres légumes ont connu égale-ment une augmentation palpablede leur tar ifs pr éludant d'uneveille de la fête de l'Aïd difficilepour les ménages sur tout ceux àbas revenus. D'autres légumes sesont pour l'occasion renchér is àl' image des har icots ver ts cédésentre 130 et 150 da/kg, la courget-te entre 70 et 80 da/kg, l'oignon,qui coûtait il y a quelques joursentre 25 et 30 da/kg, a gr impé jus-qu'à 50 da/kg, la pomme de ter reà 60 da/kg, le poivron et le piment

entre 80 et 100 da/kg, la laitue estcédée quant à elle à 100 da/kg. Lesconcombres, tr ès demandés àpareille saison, coûtent pas moinsde 70 da/kg. Les fruits ne sont pasen reste puisqu' ils demeurentcher s de l' avis des pères defamilles présents en force auditsouk. A l'exemple de la nectar inecédée entre 120 et 200 da, selon levolume, la pêche entre 120 et 150da/kg, les raisins à 170 da/kg, lapomme locale à 160 da/kg. Quantà la pastèque et au melon ils res-tent relativement chers, avec destar ifs allant de 35 à 45 da/kg pourle premier et de 60 da/kg pour lesecond. S' agissant du moutonsacr ificiel, là c'est une autre pairede manche, puisque cette bête

coûte cher ces der nier s jour s.Notre virée au marché à bestiaux,qui était plein comme un œuf encette matinée de mardi dernier, arenseigné sur cette flambée despr ix du mouton. Ainsi les tar ifsoscillaient entre 35 000 et 72 000da pour le mouton, et 25 000 à32 000 pour l'agneau. Les transac-tions allaient bon tr ain, et lesnégociations entre les vendeurs etles clients étaient vraiment âpresdans chaque coin de ce marché, oùil est difficile de se frayer un pas-sage tellement il était plein à cra-quer. Beaucoup de pères defamilles venus acheter la bête àimmoler sont revenus bredouillede ce marché, car, estiment-ils, lespr ix du mouton sont trop chers.

" Moi, qui touche un salaire de 32000 da par mois, j'ai du mal àdénicher un mouton qui sied àmes revenus. Je n'ai pas trouvé ceque je cherche aujourd'hui, car lespr ix du mouton sont excessifs. Unpetit mouton de huit mois est pro-posé à 28 000 da. Ce n'est pasaujourd'hui que je vais m'en ache-ter un, mais je dois attendrequelques jours peut-être que lespr ix baissent." Affirme, dépité cechef de famille d'Ahnif. De leurcôté, les vendeurs, entre maqui-gnons et éleveurs, n'ont pas fait unbon marché pour la simple raisonest que les ventes étaient tr èsmédiocres, et ce, à cause des pr ixexcessifs.

Y Samir

Comme il fallait s'y attendre, les prix du mouton et la mercuriale

enregistrent uneflambée palpableà quelques jours de l'Aïd El-Adha.

Effervescence au marché aux bestiauxÀl'approche de la fête de l’Aid al Adha, une

palpable effervescence s'empare de nou-veaux des marchés aux bestiaux, et un dépla-cement remarquable du cheptel à bord devéhicules utilitaires. Ce sont par chargementsentiers de veaux ou de moutons que ces véhi-cules sillonnent toute la région de M'chedallah,d'autres tr ansitent ver s la wilaya de Tizi-Ouzou. Les maquignons et les bouchers font letour des étables et des marchés à bestiaux deswilayas limitrophes telles que M'sila, BordjBou-Arreredj, Djelfa et Sétif pour faire le pleinde ces bêtes destinées à être écoulées sur lesplaces publiques des villes et villages tant loca-lement que celles du ter r itoire de la wilaya deTizi-Ouzou. Ce qui est inquiétant dans cetteprocédure est le fait que ces bêtes ne sont pas

contrôlées et peuvent véhiculer des maladiesendémiques telles que celles qui ont sévi dansla région, à savoir la brucellose, la fièvre aph-teuse et la clavelée. Il y a lieu de signaler quedepuis ces cinq dernières années, et vu les pr ixexorbitants du mouton hors de por tée de lamajor ité des bourses, les citoyens se rabattentsur le bovin par le procédé de l' immolation col-lective en s'associant à 7 pères de familles poursacr ifier un seul bœuf. Ces bœufs sont acquispar les maquignons et les bouchers soit dansles étables soit au niveau des pâturages sachantque c'est la pér iode de transhumance. Cesbêtes qui vivent en toute liber té et livrées àelles-mêmes ne sont ni contrôlées ni encoremoins vaccinées; d'où le r isque de voir sedéplacer le virus de ces maladies animales

endémiques d'une région à une autre. Mêmeleur viande n'est pas contrôlée sachant que laplupar t des citoyens les immolent chez euxsans faire appel aux vétér inaires. Même si l'ons’aperçoit qu'un veau est por teur d'une quel-conque maladie après son égorgement, person-ne n'oserait jeter ou procéder à l'enfouisse-ment de sa carcasse qui revient entre 20 à 30millions de centimes. Le fait aggravant est queles vétér inaires réquisitionnés durant l’Aid alAdha pour le contrôle des bêtes immolées fontla permanence au niveau des abattoir s régle-mentaires alors que les égorgements se fontailleurs et rarement au niveau de ces abattoir s.

Oulaid Soualah.

La remise en état des lieux enfin lancéeL'opération de remise en l’état

des lieux du projet de rénova-tion des réseaux AEP de Raffourvient enfin d’être lancée par l'unedes entrepr ises de réalisation surla par tie qui lui a été confiée. C'estaprès un retard de presque deux(02) ans et la montée au créneau àplusieurs repr ises des citoyens quel'on s'est enfin décidé à lancercette opération qui est la dernièreclause du cahier des charges obli-gatoirement exécutable etrémunérée de surcroît. Une closerarement exécutée à travers tous

les projets de la région. Un état defait dénoncé à plusieurs repr isespar les citoyens dans ces colonnes.Aussi l'opérateur pr ivé a mobilisédepuis dimanche dernier tous sesmoyens humains et matér iels pourmener à terme dans les plus brefsdélais cette opération et mettre finau calvaire des citoyens qui ne ces-sent de protester contre les inon-dations et l' impr aticabilité desrues après le passage de ce projetsouter rain réalisé en plein milieude la chaussée et laissé en l'étatdepuis deux ans, de longues

r igoles que l'érosion s'est chargéed'élargir et d'approfondir. Si lapar tie basse de la ville de Raffourest pr ise en charge sur ce volet parl'entrepr ise pr ivée, ce n'est cepen-dant pas le cas pour le côté supé-r ieur, soit la moitié de la ville dontla rénovation des réseaux a étéconfiée a l'ADE qui ne semble paspressée bien que l'opération ait étémenée à terme depuis longtemps.Ce qui revient à dire que seule-ment la moitié du problème seraitréglé dans quelques jours et lereste de la ville doit prendre son

mal en patience. Rappelons quedans cer taines communes, la nonexécution de cette close obligatoirede remises en l’état des lieux aprèsr éalisations d'ouvr ages souter -rains s'est résultée par la forma-tion d’insur montables pointsnoir s. L'exemple du boulevar dcentral de Selloum dans la com-mune d'Aghbalou, un tronçon dela RN 15 long de deux (02) km, quis'est transformé en authentiqueravin est édifiant.

O. S.

RAFFOUR Travaux de rénovation de l’AEP

Accès gratuitaux piscines ence mois d’aoûtLe président de le l’APW de

Bouira Ahmed Boutata a pro-posé cette semaine l’ouverture gra-tuite durant tout le mois d’août detoutes les piscines à travers lawilaya. C’est ce qu’a annoncédimanche dernier ce responsabledans un post sur sa page officiellefacebook. Dans ce post, le P/APWa aussi souligné que la propositiona été acceptée par le nouveaudirecteur de l’OPOW Rabah Bitatde Bouira, M. Hocine Hemmal.Maintenant que la proposition a étévalidée, les chefs de daïra, lesP/APC et la protection civile sontappelés à coordonner le travail surle terrain pour faciliter l’accès auxjeunes et moins jeunes à ces struc-tures. Il faut dire que cette gratuitéd’accès aux piscines décidée parles pouvoirs publics vient à justetitre réparer le tort causé à des mil-liers de jeunes privés de ces struc-tures depuis le début de l’été. Pourrappel, ces structures dépendant del’office OPOW sont restées fermésau public depuis le début du conflitil y a de cela plusieurs mois entreles fonctionnaires et le directeur del’office. À signaler que les fonc-tionnaires avaient protesté dessemaines durant pour refuser carré-ment le retour du directeur relevéde ses fonctions par l’ex ministrede la Jeunesse et des SportMohamed Hettab au cours de savisite de travail dans la wilaya deBouira. Quelques jours après leremplacement de Hettab à la têtedu MJS, l’actuel ministreBenranoui a réhabilité l’anciendirecteur et le réinstallant dans sonposte. Décision qui n’a pas été dugoût des fonctionnaires. S’ensuivitalors un bras de fer qui a duré plu-sieurs mois et qui a paralysé lefonctionnement de dizaines struc-tures dont les piscines relevant del’OPOW. Et ce n’est que récem-ment que le conflit a pris fin à lafaveur de la nomination d’un nou-veau directeur de l’office en la per-sonne de Hocine Hemmal. Ce der-nier était, avant sa nomination,directeur des établissements dejeunes (ODEJ). Donc l’arrivée dece nouveau responsable à la tête del’OPOW a mis fin à un conflit quiaura duré plusieurs mois, et a aussipermis la réouverture des piscinesau grand bonheur des jeunes. Ilfaut souligner par ailleurs que denombreuses voix s'étaient élevéespartout à travers la wilaya deBouira ces derniers jours pourdénoncer la fermeture des piscinestout au long de cet été. Jugeantcette situation d’inacceptable, sur-tout que l’on est en plein été,période connue pour une affluencerecord des jeunes vers ces struc-tures, beaucoup de pères defamilles ont estimé que «les jeunesne peuvent en aucun cas être prisen otage dans un conflit latent quine les regardent même pas».Visiblement conscients du tortcausé aux jeunes de la wilaya àcause de la paralysie des piscines,les pouvoirs publics ont doncdécidé de rectifier le tir en décré-tant l’accès gratuit à ces structures.Une nouvelle qui a ravi beaucoupla population.D. M.

OPOW Rabah Bitat

M'Chedallah

Page 12: UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX

Né au village Izaïchen dansla région de Makouda auxenvirons de 1926, Si Moh

Ouchikh a, dès son jeune âge,découver t l’ar t de jouer le tam-bour. Dès sa tendre jeunesse, SiMoh Ouchikh a constitué un grou-pe de deux joueurs de tambour etdeux trompettistes (joueur s deGheita) instrument à vent spéci-fique à Idhebbalen. Apr ès uneenfance passée dans sa r égionnatale, Si Moh commencer a àsillonner tous les villages de laKabylie Mar itime, Tigzir t,Mizrana et Iflissen pour se faireconnaître. Des Aït Ouaguenoun àAït Djennad, le nom de Si MohOuchikh s’imposait d’année enannée. De la condition d’Afer rah,

semeur de joie, qu’il passait às’initier en se délaçant de villageen village, son nom devint incon-tour nable dans les fêtes desgrandes familles. La fête sans lesIdhebbalen de Si Moh Ouchikhétait inconcevable pour les gens. Il

est vrai que sa notor iété, il la doità ses maîtres qui l’ont devancédans le métier. Hand Ouali et plustard Rabah Moh Ourabia l’initie-ront à ce métier qui lui ont faitconnaître des années de gloire etde notor iété. Si Moh Ouchikh

devient dans les années 60 et 70 etjusqu’au début des années 80 unenotor iété qui dépasse de loin lesfrontières de la wilaya de Tizi-Ouzou. Lors des fêtes, Si Moh nenégligeait aucun r ite ni tradition.Il aimait débuter sa prestation

devant les esplanades des lieuxélus par les Saints de la région.Toute famille qui le sollicite poursa fête devrait se plier à ses exi-gences. A pr ésent, Si MohOuchikh ne sor t plus de chez lui àcause de son âge avancé mais ilreçoit toujours des visites de gensqui se souviennent de lui et quiviennent sur tout s’enquér ir de sasanté. Apr ès une vie passée àsemer la joie grâce à son ar t, SiMoh Ouchikh reste très connu etsur tout très respecté. Son nom estgravé éternellement dans l’histoi-re de la région mar itime et detoute la Kabylie. Il est évident quele personnage mér ite amplementun grand hommage. Mais avant, ilfaudrait que les ar tistes et le mou-vement associatif tout près de lui,y pensent. Des hommages sontconsacrés à beaucoup d’ar tistesqui ne démér itent pas mais on n’ajamais pensé à célébrer ces monu-ments de la culture kabyle dessiècles der nier s. Hand Ouali,Rabah Moh Our abia, MohandOumoussa Aouaguenoun et SiMoh Ouchikh sont des référencesculturelles à ne pas vouerà l’oubli.

Akli N.

Jeudi 1er août 2019 CULTURE 11

ÉVOCATION Si Moh Ouchikh n’Makouda

Il a choisi de vivrepour le bonheur

des autres. Il est népour cela, lui qui aconsacré sa vie à

faire régner la joiedans les villages.

Le tambourin, pour le meilleur et pour le pire

Taous, Cheba Yamina et Massinissa en guest-starsLa troisième soirée du festival international

de Timgad, qui a eu lieu dans la nuit demardi à mercredi, animée par Cheb Wahid,Taous, Cheba Yamina et Massinissa, a crééune grande ambiance parmi le public présent.La veille déjà, le nombreux public qui a affluéau théâtre en plein air contigu au site archéo-logique de la ville de Timgad (wilaya deBatna) a créé une belle ambiance lors de ladeuxième soir ée de la 41ème édition duFestival international de Timgad. La soirée aété, en effet, marquée par une profonde com-munion entre le public et les ar tistes dans uneatmosphère chaleureuse jusqu'aux premièreslueurs du jour, notamment avec Mok Saib, lastar du jour, un ar tiste algér ien vivant en

Angleter re qui a enflammé les gradins duthéâtre en plein air avec ses chansonsmodernes. L' invité de Batna, qui a chantépour la première fois sur la scène deThamugadi, a littéralement enchanté ses fans,notamment les plus jeunes venus de diffé-rentes régions de Batna et des wilayas voisinesen interprétant ses plus belles chansons, tellesque " Nadik Maâya Fi Bali" , répétée en chœurpar le public dans une ambiance magique,nimbée par la lumière diffuse des téléphonespor tables. L'ar tiste Mok Saib a galvanisé lesgradins en dépit du fait que la soirée se soitprolongée jusqu'à 2 heures et demie du matin,voulant faire de sa première par ticipation aufestival de Timgad " un souvenir inoubliable' ' ,

dédié à un public connaisseur et branché.L'autre star de la soirée, l'ar tiste ChemsouFreeklane, qui a déjà eu l'occasion de chanterdevant ses fans à Timgad, a régalé les adeptesdu " Rai' ' avec ses plus belles chansons,notamment " Lalla Mira" , " Rouhi Rouhi YaDounia' ' , " Koulili Waâlach' ' , enjolivant à sontour cette seconde soir ée du festival deTimgad, marquée par une mosaïque de chan-sons algér iennes var iées. Cette soirée a vuégalement la première appar ition sur la scènedu théâtre en plein air de Timgad du chanteurAli Amran qui a émerveillé le public essen-tiellement composé de jeunes, avec ses chan-sons conjuguant le genre kabyle et le rock,dans une totale communion avec les specta-

teurs. Les tonalités des chants Naili et sétifienont également fait vibrer les gr adins duthéâtre en plein air de Timgad à travers l' in-terprétation des ar tistes Lazhar Djilali etCheb Khallas qui ont par ticulièrement raviles familles présentent en force. Pour rappel,la soirée d'ouver ture de la 41ème édition de cefestival a attiré, cette année, un large publicde fervents par tisans de Thamugadi, dont l'é-toile du jour a été l'ar tiste Rim'k, qui a élec-tr isé le théâtre en plein air, attenant au sitearchéologique de Timgad, jusqu'aux pre-mières heures de la journée de lundi.

Festival international de Timgad

Les 9es Journées ouvertes lundiLes 9e Journées du Théâtre du

Sud ont été ouver tes lundi àAlger avec la volonté affichée destroupes par ticipantes de pérennisercet évènement très attendu qui per -met de rendre plus visible les créa-tions de la jeunesse du Sud algér ien.S’étalant du 29 juillet au 3 août auThéâtre national MahieddineBachtar zi (TNA), ces J our néesreprésentent, selon les par ticipants,une " oppor tunité d'échanges avecles professionnels du théâtre" , avecla possibilité pour les jeunes du Sudd’" exercer leur passion dans lesnormes requises par le 4e Ar t" .Devant un public nombreux, unevingtaine de comédiens du collectifdes œuvres universitaires de la villed'El Oued, a pr ésenté, " NazifEd'Dakir a" (Hémor r agie de lamémoire), une opérette montée

dans le registre du théâtre épique,sur les textes poétiques de sixgrands auteurs algér iens et arabes,que Nabil Ahmed Messaï a adaptéet mis en scène. Puisés des textes desAlgér iens, Athmane Loucif etMahdjoub Belloul, des Syr iens,Souleïmane El Aïssi et NizarQabbani, de l' Ir akien KademDjawad et du Soudanais MohamedEl Djawahr i, " Nazif Ed'Dakira" ,restitue la grandeur de la révolutionalgér ienne, entrée dans l'universa-lité car devenue symbole de résis-tance et de lutte pour la liber té despeuples. Comptant sept tableaux,l'opérette invite, près de 40 mn, lespectateur à revisiter, dans les faits,la révolution algér ienne contre l'oc-cupant français, depuis les prépara-tifs jusqu'au passage à l'acte, focali-sant sur le rôle de la femme et son

engagement, symbolisés par le per -sonnage de la grande moudjahida,Djamila Bouhired subissant lesaffres de la tor ture, pour concluredans la joie de la victoire marquantl' indépendance de l'Algér ie. Laconception du metteur en scène,consistant à donner à la densité desfaits histor iques, une forme auxatmosphères modernes, a été res-pectée, à travers une scénographiefonctionnelle, signée AhmedLabyedh, faite d'un brouillard defumée couvrant quatre pantalons(long r ideaux étendus ver ticale-ment) en soie blanche et aux usagesmultiples, fr appés d'un éclair agefeutré aux couleurs de l'emblèmenational, ainsi que par la mise envaleur des textes, enregistrés anté-r ieurement et mimés par les comé-diens (play-back). La bande son,

œuvre de Far id Makhloufi, a égale-ment bien servi le spectacle, enr ichipar les sonor ités modernes d'unemusique d'épopée inspirant l'évène-ment et la détermination à entrete-nir l'action, pour finir sur des par ti-tions aux mélodies renvoyant à l'eu-phor ie de la victoire et la joie de ladélivrance. Les comédiens, qui dansl'ensemble ont su por ter les textespoétiques déclamés, ont vu parmoments, leur s inter pr étationsaltérées par des dialogues rendus enplay-back, une technique qui cer tes,permet au texte de gagner en clar téet en volume, mais qui crée enrevanche, une froideur entravantchez le comédien le cheminementinterne de l'émotion. En présencede la ministre de la Culture,Mer iem Merdaci et du directeurgénér al du TNA, Mohamed

Yahiaoui, des troupes de dansespopulaires issues du sud, ont animé,deux heures auparavant, un spec-tacle folklor ique sur la placepublique Mohamed Tour i, attenan-te au TNA, au milieu de chapiteauxexposant plusieur s produits etobjets traditionnels et ar tisanaux dedifférentes régions du sud algér ien.Des conférences, des débats, desmaster s-Class, des expositions etdes rencontres littéraires sont auprogr amme des 9e J our nées duthéâtre du sud qui accueillent,mardi, les spectacles " Chkoun yes-maâ chkoun ?" (qui écoute qui ?) deBechar, " El Belaout" d'El Bayedh(théâtre de rue) et " Y'en a marre"de Ghardaïa.

ALGER Théâtre du Sud

Page 13: UNIVERSITÉ DE TIZI-OUZOU LA RENTRÉE POUR LES NOUVEAUX

L’entraîneur Fatah Chalal qui adr ivé la saison passée la forma-

tion de l'OS Moulediouane, où il aenregistr é de bons résultats, audébut du Championnat, avant declaquer la por te, s'est engagé avecle pensionnaire de la DNA du grou-pe Centre, le Racing ClubBoumerdès. Un saut vers un clubde division supér ieure qui lui per -mettra d'avoir plus d'expér iencedans sa car r ière d'entraîneur. Cejeune technicien épaulera dans sa

mission l’entr aîneur en chef,Ter iaki Aziz, qui est, lui aussi,passé par les Oiseaux Spor tifs deMoulediouane, il y a deux saisons.Ils formeront cer tainement un bonduo. L' information de son engage-ment avec le RCB nous a étéconfir mée par le concer né lui-même : «Oui, j'ai rejoint officielle-ment le staff technique du RCB.C'est le coach Ter iaki Aziz qui ainsisté pour que je l'épaule dans samission et je n'ai pas hésité un seul

instant à accepter sa demande.Inch’Allah, on fera du bon travailensemble, au RCB, et on réaliserade bons résultats.» Et de conclure :«On a commencé le travail mardi(ndlr, avant-hier ) avec l'entame dela prospection, en attendantd'ar rêter l'effectif dans quelquesjours. J 'avais des contacts avec laJS Azazga et j'ai même discutéavec le président de la section foot-ball, Mouloud Sahi. Le destin m'ar amené au RC Boumer dès.

Inch’Allah, je réussirai ma missiond'adjoint de l’entraîneur, aux côtésde mon ami Ter iaki Aziz.» Il est àsignaler que le RC Boumerdès alancé sa préparation d' intersaison,avant-hier, au stade de Boumerdès,avec le début des journées de pros-pection. Le staff technique ne tar -dera pas à ar rêter l'effectif de lasaison 2019-2020 pour entrer dansle vif du sujet.

M. B.

Depuis son accession audeuxième palier Honneur,géré par la Ligue de foot-

ball de la wilaya de Béjaïa, le clubn’a pas connu de belles saisons,spor tivement par lant. Le manquede moyens financiers, ajouté à l’é-loignement, Barbacha étant unelocalité reculée, fait que les annéespassent et se ressemblent pour lesMontagnards. En effet, depuis samontée, le club ne joue que lemaintien, à l’image de la saisonspor tive 2017-2018, lors de laquellel’ARB n’a dû son salut qu’à unamoureux du club, Mohand BachirNaït-Haddad, qui avait pr is la ges-tion du club sans qu’il soit prési-dent sur papiers. Le vrai présidenta pour nom Ouathmani Salim,mais ce dernier était incapable detrouver l’argent nécessaire pour lebon fonctionnement du club, end’autres termes, jouer pour unautre objectif autre que le main-

tien. En effet, la situation vécue lasaison citée a failli dir iger le clubvers le for fait général, alors quepour la saison écoulée, et même siles résultats étaient au début satis-faisants, ils ne l’ont pas été par lasuite. Avec seulement 24 points derécolté sur les 84 mis en jeu (le clubayant joué 28 rencontres) la situa-tion devint vite inquiétante.Résultats des courses : une 13èplace avec six victoires, six matchsnuls et seize défaites, seulement 38

buts inscr its et 50 d’encaissés. Pourcette saison, on attend donc à ceque la direction qui avait géré lesaffaires du club durant l’exercicepassé organise l’AG ordinaire pourla présentation des bilans moral etfinancier du club, afin de passer àautres choses. Mais à l’état où vontles choses, ce club pour r aconnaître la même situation quecelle d’avant, sachant que la saisonpassée, il avait fallu l’interventiondes autor ités locales pour que le

club redémarre et s’engage. Sur unautre plan, on croit savoir que lepr ésident Ouathmani compteremettre sa démission, car, toutsimplement, le club vit dans unesituation de cr ise financière aiguë,et où même des pr imes de matchsser aient inexistantes. Ce quidésintéresser ait car r ément lesjoueurs pour défendre les couleursde ce club pour la prochaine saisonspor tive.

R. M.

Jeudi 1er août 2019SPORT22

HONNEUR BÉJAÏA ARB Barbacha

En attendant l’AG du CSA

S’il y a unclub dans

le championnat du palier Honneur

Béjaïa quisouffre, c’est

bel et bienl’ARB

Barbacha.

RC BoumerdèsFatah Chalal nouvel entraîneur

US BÉNI DOUALA Battue (4 - 1) en amical par les U21 de la JSK

Onze AlgérienssélectionnésOnze athlètes algér iens

dont trois dames vontprendre par t aux épreuvesd’athlétisme des Jeux afr i-cains, programmées du 26 au30 août à Rabat (Maroc), aindiqué lundi soir laFédération algér ienne de ladiscipline (FAA) sur son siteweb. ' 'Ces athlètes sont ceuxqui avaient réalisé les minimaexigés par la Direction tech-nique nationale (DTN) de laFAA mais qui répondent aussiaux instructions de la tutellequi exige une médaille pourles par ticipants' ' , a écr it l' ins-tance fédérale. Selon la mêmesource, cette sélection compor-te également des athlètes qua-lifiés aux Championnats dumonde Doha-2019, commeMohamed Belbachir et BilalTabti pour qui les Jeux afr i-cains constituent une oppor tu-nité de préparation desMondiaux. Liste des athlètessélectionnés: Messieurs: LarbiBourrada (décathlon),Abdelmalik Lahoulou (400 mhaies), Yasser Mohamed-Tahar Tr iki (Tr iple saut), LyesMokdel et Mohamed-AmineBouanani (110 m haies),Hichem Khalil Cherabi(Perche), Mohamed Belbachir(800 m), Bilal Tabti (3.000 msteeple). Dames: Souad Azzi(20 km marche), ZouinaBouzebra (Mar teau), LoubnaBenhadja (400 m haies).

ATHLÉTISMEJeux africains2019

Les Verts àpied d’œuvre à TunisLes sélections algér iennes

de karaté-do (cadets,juniors, espoirs), composéesde 37 karatékas, 21 garçons et16 filles, ont rallié mardiTunis afin de prendre par taux Championnats arabes dela discipline, prévus les 3 et 4août dans la capitale tunisien-ne. " L'effectif compte dixcadets (6 Garçons et 4 Filles),quinze juniors (9 Garçons et 6Filles), et douze espoirs (6Messieurs et 6 Dames)" adétaillé la Fédération algér ien-ne de la discipline (FAK). Leprésident de la FAK, SlimaneMesdoui, s'est montré opti-miste sur la par ticipation algé-r ienne à ses joutes, estimantque les jeunes karatékas vontrelever les défis en décrochantle maximum de médailles.Avant leur déplacement enTunisie, les sélections natio-nales ont effectué plusieursstages, dont le dernier s'estdéroulé du 17 au 20 juillet àAlger. Le tirage au sor t de lacompétition et la pesée desathlètes sont prévues le 2 août,ont indiqué les organisateurs.

KARATÉ-DOChampionnatsarabes

Quelques jours seulement depuis l'entame de lapréparation d' intersaison, l'US Béni Douala,

version 2019-2020, s'est mesurée, avant-hier, enamical, à l'équipe réserve de la JSK, qui aborde saquatr ième semaine de préparation. Les poulainsd'Arezki Amrouche et Lamara Douicher ont vér i-fié à leurs dépens, sur le rectangle ver t, que beau-coup de travail les attend pour qu' ils puissentmonter en puissance et être au top de leur forme.Cette rencontre amicale était aussi une occasion

pour les deux coachs de l'US Béni Douala et de laJSK (U21) de faire tourner leurs effectifs respec-tifs. Au final, les gars d'Anis Zoubar se sont illus-trés, en réussissant une démonstration de forcesur le score sans appel de 4 buts à 1. Au-delà durésultat technique, qui a sanctionné les débats, lecoach de l'US Béni Douala a pu avoir une idée surchacun de ses joueurs et sur leur réel niveau. Lesgars d'Ath Douala ont beaucoup de travail à fairepour reprendre leurs forces et s’améliorer davan-

tage sur les plans physique, technique et tactique,mais aussi pour par faire leurs automatismes etleur cohésion dans le jeu. Un grand chantierattend Amrouche et ses poulains durant les deuxstages qu' ils vont effectuer, respectivement, à AïnEl Hammam du 3 au 10 août et à Tixeraïne du 15au 25 du même mois.

Massi Boufatis

Un grand chantier attend Rezki Amrouche

VOLLEY-BALL Nationale 1 (Dames)

Le CRR Toudja, un club de volley féminin, arécupéré sa place, suite à son accession

mér itée de la Nationale II vers la Nationale I,après avoir dominé les débats dans son groupedurant l’exercice passé (2018-2019). Un sans-faute en Championnat, avec 12 rencontresponctuées par des victoires qui ont permis à ceclub d’accéder au palier où il était habitué àjouer, avant sa rétrogradation, au terme de lasaison 2017-2018. Une année a suffit à l’équipe(entraîneurs, dir igeants et joueurs) pour retour -ner à la Nationale 1. D’après le vice-présidentHamou Medjgal, son club sera obligé de jouer

ailleurs qu’à Toudja, puisque la voûte où il évo-luait et recevait ses adversaires, durant la saisonpassée, n’est pas commode pour les matches dela Nationale I. Une voûte qui ne sera sans doutepas homologuée par la commission compétente,sur tout après les réserves formulées par deuxclubs durant l’exercice écoulé sur la salle de lavoûte qui ne répond pas aux normes. «Nousavons fait le choix de recevoir à la salle duComplexe spor tif de proximité (CSP) d’El-Kseur, car la voûte où l’on recevait la saisonécoulée n’est pas commode. Si je dis que nousn’avons pas le choix, c’est que la salle de Tichy

est loin, la salle de Béjaïa est saturée par lenombre de clubs qui s’y entraînent, sans oublierla salle OPOW, qui est aussi saturée pour lemême motif. La Nationale I mér ite une salleappropr iée et remplissant les conditions néces-saires, sur tout qu’on donnera la réplique à desclubs plus huppés, tels que le GS Pétroliers, leMB Béjaïa, le NC Béjaïa et Chlef», dira HamouMedjgal, vice-président du CRRT qui avaitcôtoyé la Nationale 1 en 2015-2016 pour la pre-mière fois depuis sa création.

R. M.

Le CRR Toudja recevra à El-Kseur

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Devant les jour nalistes, leFrançais a par lé de plu-sieur s sujets concer nant

son club, de la préparation pour lanouvelle saison, de l’effectif de laJSK version 2019/2020, du matchamical face au CRB, celui de laLigue des champions face à ElMerreikh du Soudan et d’autrespoints. D’emblée, Velud assure queson groupe prépare convenable-ment la nouvelle saison, qui débu-tera dans quelques jours : «On abeaucoup travaillé, lors des deuxstages effectués à Zekr i et à Évian,où les joueurs ont bien répondu àla gr ande char ge imposée.Cependant, on a encore travaillécette semaine et on tr availler aencore la semaine prochaine, où levolume de travail va baisser. On aaussi ce match face au CRB durantlequel, on appor tera les réglagesnécessaires. J ’estime que notrepréparation est une réussite. Jeremercie, au passage, les différentsstaffs qui ont contr ibué à la réussi-te de la préparation.» En ce quiconcerne le match face à l’équipedu Soudan, le coach des Canar isdira : «El Merreikh est une trèsbonne équipe connue sur le plancontinental. C’est un adversaire àprendre très au sér ieux. Ce n’estpas par hasard s’il a battu le MCAet l’USMA, la saison passée.Cependant, on défendr a noschances à fond et on visera la qua-

lification. On doit marquer desbuts, lors du match aller, et essayerde ne pas encaisser. Même aumatch retour, on jouera avec desambitions en attaque. On fera toutpour passer au prochain tour», adéclaré Velud.

«À Béjaïa, noussommes chez nous»Inter rogé sur le choix du stade deBéjaïa pour abr iter le match face àEl Mer reikh, l’entr aîneur desJaune et Ver t a affirmé que Béjaïa

est une seconde maison pour laJSK : «On a choisi Béjaïa car enjouant dans cette ville, noussommes chez nous», a ajouté lecoach. A la question de savoir s’il adéjà dégagé l’équipe-type quiaffrontera El Mer reikh, Huber tVelud a affirmé qu’il hésite encoredans cer tains postes : «J ’ai uneidée sur l’ossature. Toutefois, j’hé-site sur 3 voire 4 postes. Après lematch face au CRB, les chosesseront plus claires. La JSK possèdeun bon effectif et les places seronttrès chères. Chaque élément qui

veut jouer n’a qu’à prouver sonmér ite», a ajouté l’entr aîneur.Pour ce qui est du por tier Salhi et àla question de savoir s’il sera aptepour ce match, Velud a affirmé quele dernier mot reviendra au staffmédical : «Nor malement, Salhisera apte. Cependant, le derniermot reviendra au staff médical, quitranchera.»

«J’espère que leretour n’aura pas lieuau Soudan»

Bien qu’il soit confiant en cetterencontre face au Mer r ikh, lecoach kabyle n’a pas caché sescraintes par rappor t à la situationsécur itaire qui prévaut au Soudan.Il a déclaré à ce propos : «Pour lematch retour, j’ai des craintes parrappor t à la situation sécur itairequi prévaut au Soudan. Selon lapresse fr ançaise, l’ar mée estdivisée. J ’ai des craintes pour lesjoueur s, le staff technique, lesstaffs administr atif et médical.J ’espère que le match retour ne sejouera pas au Soudan», a souhaitéVelud. Voulant prendre son avissur l’effectif de la JSK, l’entraî-neur des Canr is s’est montré satis-fait de ce qu’il a sous la main. Etd’affirmer : «L’opération recrute-ment a pr is du temps. D’ailleurs,c’est aujourd’hui la date butoirafin de déposer les dossiers des

joueur s pour la compétitioncontinentale. Cependant, j’estimeque la JSK possède des joueurs dequalité dans les différents compar-timents.»

«J’ai été séduit par des joueurs de la réserve»

Voulant connaître son avis sur lanouvelle recrue Masud Juma, lecoach affirme que c’est un joueurqui a des qualités. «Juma a signé àla dernière minute mais on n’avaitpas le choix, car on n’a pas trouvéde meilleurs joueurs disponibles.Cependant, j’estime que c’est unjoueur qui a des qualités. Il a unepréparation à effectuer, notam-ment sur le plan physique, pourêtre au top», a souligné Huber tVelud. A la question de savoirpourquoi le défenseur Souleymanen’a pas été retenu, alors qu’il adonné satisfaction, Velud a appor tél’explication suivante : «On avaitbesoin d’un attaquant et avec lasignature de Juma et Fiston, qui esttoujours lié par un contrat à laJSK, on n’avait pas le droit d’avoirde plus de deux étrangers.»Pour ce qui est des joueurs de l’é-

quipe réserve qui peuvent renfor -cer l’équipe première, Huber tVelud a affirmé qu’il a été séduitpar cer tains d’entre eux. «J ’ai étéséduit par cer tains joueurs de laréserve. Mais je ne vais pas vousdivulguer leurs noms», a ajoutél’entr aîneur des J aune et Ver t.Inter rogé sur le calendr ier duChampionnat de son équipe pourla nouvelle saison, Velud a affirméque son groupe est focalisé sur lematch de la Ligue des championset ne pense pas, pour le moment,au Championnat. «On se focalisesur le match de la Ligue des cham-pions avant de penser aux matchsdu Championnat. En tout cas, tousles matchs seront difficiles. Mais oncompte réaliser le meilleur par -cours possible dans les différentescompétitions», a conclu l’entraî-neur de la JSK.

M. L.

Lors d’une conféren-ce de presse tenue

hier, le président de laJ SK Cher if Mellal aexpliqué pourquoi la

JSK ne reçoit pas lesSoudanais d’Al-Merr ikh

au stade du 1er novembrede Tizi-Ouzou et pour -quoi avoir opté pour lestade de Béjaïa. «La

commission de la FAFa émis cer taines

réserves sur le stade et on a fait ce qu’il fautpour les enlever, mais on attend toujours l’ar -r ivée de la commission de la CAF à Tizi-Ouzoupour homologuer le stade. À présent, c’est troptard pour recevoir Al-Merreikh à Tizi-Ouzoumais on recevra nos adversaires en ligue deschampions au 1er novembre dès le second touren cas de qualification», a expliqué Mellal.

«Fiston devra poursuivre avec nous»Questionné sur le cas de Fiston qui a créé unegrande polémique ces derniers jours, Mellal arassuré que le joueur est bien par ti pour conti-

nuer son aventure avec la JSK. «ConcernantFiston, on n’a pas reçu d’offre concrète. Mêmelui il n’était pas prêt à racheter sa libération.Cependant, on la appelé aujourd’hui (ndlrhier ) et il viendra pour régler son cas. Il estbien par ti pour continuer son aventure avec laJSK», a précisé le chairman kabyle. À proposde sa suspension de deux ans et celle de la JSKconcernant les points défalqués et les informa-tions sur la levée de la suspension, le présidentMellal s’est contenté de dire : «Après le verdicton avait 48 heures pour faire le recours et laFAF avait aussi 48 heures pour répondre, cequi n’était pas le cas. Tout sera clair ces jours-

ci», a précisé Mellal.

«Raïah est de retour» Avant la fin de la conférence, Mellal a annoncéle retour d’un ancien joueur du club. Il s’agitde Raiah. «Raiah est de retour à la JSK. C’estun enfant du club qui a des qualités et qu’on afait revenir après concer tation avec le coach.On attend beaucoup de lui pour appor ter unplus à l’équipe», a conclu Mellal son interven-tion.

M. L.

Jeudi 1er août 2019 SPORT 23

«On est prêts pour Al-Merrikh»

JS KABYLIE Conférence de presse du coach Hubert Velud

QUOTIDIEN NATIONALD’INFORMATIONédité par SARL

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L’entraîneurde la JSK, Hubert

Velud, a animé,hier matin, un

point de presse ausiège du club,à Tizi-Ouzou.

EN AMICAL JSK - CRB, demain à 21h00Ultime test avant Al-MerrikhLa JSK affrontera le CRB ce

vendredi à partir du 21h00 austade du 1er novembre de TiziOuzou dans un match de prépara-tion pour la nouvelle saison spor-tive. Cette rencontre sera le der-nier test pour les kabyles avantde jouer le match de ligue deschampions face au Merrikh desoudan le 9 août prochain au

stade de l’unité Magrébine deBejaia. Les kabyles qui ont déjàdisputé six matchs amicaux, enFrance avant le retour au paysjeudi passé. Lors du match de cevendredi le coach Velud apporterales dernières corrections a songroupe avant de jouer le premiermatch officiel en ligue des cham-pions face au représentant souda-

nais. En effet ayant une idée surle niveau de son club le coachkabyle fera cependant de sonmieux pour combler les lacunesdans les différents compartiments.Après ce match le coach de laJSK dégagera officiellement l’é-quipe qui jouera ce premier matchde la saison en ligue des cham-pions d’Afrique. Après une prépa-

ration de plusieurs semaine leskabyles seront prêt le jour J. lestaff technique kabyle se montreconfiant pour réussir leur début acommencer par un bon résultatface à Al-Merrikh avant de seconsacrer aux matchs du cham-pionnat.M. L.

CHERIF MELLAL, président de la JSK«C’est trop tard pour recevoir Al-Merrikh à Tizi-Ouzou»