tizi ouzou du les villages laurÉats connus aujourd’hui

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LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 6 NOVEMBRE 2019 - N°5317 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 Page 4. JUSTICE R EPRISE DE L ACTIVITÉ JUDICIAIRE AKBOU Baisser de rideau sur la 1ère édition de la Fête du Burnous Page 11. BOUIRA Grève des fonctionnaires du Trésor public Page 5. TIZI OUZOU 7 E ÉDITION DU CONCOURS DU VILLAGE LE PLUS PROPRE AZROU N’THOR R ITUEL ANCESTRAL ET RANDONNÉE PRISÉE MANIFESTATIONS 37e mardi de marches des universitaires Page 4. La cérémonie de proclamation du village le plus propre 2019 qui succèdera à Azemmour Oumeriem (lauréat 2018) et de remise des prix aux autres villages distingués se tiendra, aujourd’hui à 10 heures, au théâtre régional Kateb Yacine. Page 3. JS KABYLIE P OURPARLERS DÉSORMAIS ENTAMÉS POUR UNE SÉPARATION À L AMIABLE Fin de la grève des magistrats Clap de fin pour Velud Haut lieu d’évasion et de méditation Page 23. Page 2.

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Page 1: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

LES VILLAGES LAURÉATSCONNUS AUJOURD’HUI

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 6 NOVEMBRE 2019 - N°5317 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.comIS

SN

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Page 4.

JUSTICE REPRISE DE

L’ACTIVITÉ JUDICIAIRE

AKBOU

Baisser derideau sur la 1èreédition de la Fêtedu Burnous

Page 11.

BOUIRA

Grève des fonctionnaires du Trésor public

Page 5.

TIZI OUZOU 7E ÉDITION DU CONCOURS DU VILLAGE LE PLUS PROPRE

AZROU N’THOR RITUEL ANCESTRAL ET RANDONNÉE PRISÉE

MANIFESTATIONS

37e mardi demarches desuniversitaires

Page 4.

La cérémonie de proclamation du village le plus propre 2019 qui succèdera à Azemmour Oumeriem (lauréat 2018) et de remisedes prix aux autres villages distingués se tiendra, aujourd’hui à 10 heures, au théâtre régional Kateb Yacine. Page 3.

JS KABYLIE POURPARLERSDÉSORMAIS ENTAMÉS POUR UNESÉPARATION À L’AMIABLE

Fin de la grève des magistrats

Clap de fin pour Velud

Haut lieu d’évasion et de méditation

Page 23.

Page 2.

Page 2: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

Il est aussi une destination phare pourles amateurs de randonnées pédestreset une attraction touristique procurant

évasion, tranquillité dans un décor épous-touflant à couper le souffle. Illilten, situéeà 80 km au sud-est du chef-lieu de lawilaya de Tizi-Ouzou, à la limite deswilayas de Bouira et de Béjaïa, à mi-dis-tance des cols de Tirourda et Chellata,dans le Parc national du Djurdjura, abritece légendaire site, paradis des randon-neurs, qui culmine en hauteur de cettesuperbe région au relief accidenté, et oùles hivers rudes cèdent la place à des prin-temps enchanteurs. Le désert montagneuxreprend alors vie et couleurs. Le cèdre, cetarbre millénaire, constitue le principalcouvert végétal de la région qui devientune destination phare à la fois des ama-teurs et des professionnels des randonnéespédestres. Plusieurs annonces sontpubliées sur les réseaux sociaux invitant àl’évasion. Les fidèles ou les habitués ducircuit, quant à eux, s’informent debouche à oreille. Des groupes de vingt à50 personnes, guidés par des profession-nels de l’activité qui connaissent parfaite-ment l’endroit, se succèdent périodique-ment pour explorer les lieux. “On sortpériodiquement par bus, en groupes allantde 20 à 50 personnes. On laisse le bus audernier village pour continuer à pied tra-versant les différents sentiers étroits de cesite jusqu’à atteindre le sommet à hauteurde 1800 m. Les guides de la région se met-tent au devant pour nous orienter et nousdonner des instructions en cas de besoinpar mesure de sécurité. En cours de route,des groupes se créent, par affinités ou parcentres d’intérêts communs. Des cerclesde poètes, chanteurs et autres”, racontePika, un jeune homme, la trentaine, pas-sionné des randonnées et particulièrementamoureux de ce site, qui connaît les

moindres recoins par cœur. Tout en admi-rant les splendeurs de la nature qui dessi-nent le décor autour d’Azrou n‘Thor, cesrandonneurs, généralement des jeuneshommes et femmes, profitent desmoments d’échange culturel, poésie,musique, théâtre et même de la danseavant de poursuivre l’ascension vers lepoint culminant. À ce niveau, les randon-neurs ont “l’impression de toucher le ciel.C’est un moment d’évasion et de médita-tion unique dans un silence tout aussi pro-fond qu’envoutant que seule la naturerompt de ses chants du vent dont onentend les échos que renvoie ce vieuxmausolée“, raconte Pika. La haut, la voixdu vent, dont le retour raisonne à l’inté-rieur de ce mausolée, rappelle l’histoire dece rite traditionnel d’origine berbèremaraboutique et mi païen perpétué par leshabitants des villages Zoubga, Ait Atsouet Ait Adella.

Aux origines de la légendeet du rituel perpétué...

Une légende répandue dans la région ditqu’en cet endroit précis un ermite venudans la région il y a quelques siècles, s’ap-prêtait à accomplir la prière du “Dohr”avant de rendre l’âme sur place. Les villa-geois des environs lui auraient alors édifiéun mausolée sur ce piton. Chaque année,trois éditions de ce rituel sont organiséesdu lever au coucher du soleil tous les troispremiers vendredis “Saints” du moisd’août. Le calme habituel de cet endroitreculé est rompu par les milliers de pèle-rins qui lui rendent visite. Ils dépassentparfois les 20 000 personnes selon lesorganisateurs. L’accueil de ce nombreimportant d’invités nécessite forcémentune logistique et des moyens. Les trois

villages, chacun à son tour, recourent àl’organisation ancestrale pour se préparerau grand jour. Le comité de village se réu-nit pour s’atteler à la distribution destâches qui se fait minutieusement. Lesjeunes âgés de 18 ans et plus s’impliquentobligatoirement dans les différentestâches, comme le nettoyage des lieux,dans la cuisine et la distribution des repas,l’accueil et la sécurité des visiteurs, letransport, l’approvisionnement en eau,l’affichage, l’infirmerie et même la comp-tabilité...”Oui, on doit rendre des comptesà l’assemblée villageoise au terme del’événement”, détail un des organisateursde la dernière édition à Zoubga. Le recueildes offrandes se fait en parallèle, c’est unpeu le même processus observé àl‘Achoura, cette fête religieuse célébréedans quasiment tous les villages kabyles:huile, semoule, bêtes sacrificielles ou enargent liquide sont recueillis. Les femmes,elles, se chargent du grand repas du pèle-rinage. Un pèlerinage qui drainent surtoutdes familles mais aussi des jeunes et desmoins jeunes, en groupe ou en solo. Enquête de la “baraka” des saints pour ceuxd’entre eux qui y croient. Les invitésd’Azrou n‘Thor allument des bougies àl’intérieur du mausolée et prient à l’inté-rieur comme sur la petite terrasse del’extérieur pour une guérison, un mariage,un retour d’un immigré, paix et prospérité.“On n’est jamais plus près du ciel qu’à cetendroit ! Les prières sont entendues etexaucées”, raconte-t-on. Les moins spiri-tuels, les jeunes notamment ne ratent pasl’occasion louvoyer à dessein de croiserl’âme sœur, sait-on jamais! Sinon àdéfaut, on n’est jamais perdant à Azroun‘Thor. Profiter de la majestueuse vuequ’offre ce panorama et respirer l’air purdu Djurdjura, “guérit et purifie l’âme”,dit-on. Du haut de la montagne où est per-

ché le mausolée se distinguent les diffé-rents sentiers serpentant entre les rocherset les cèdres. Une chaîne interminable devoitures stationnées aux abords renseignesur l’afflux des visiteurs. Une mosaïquehumaine se dessine notamment par lescouleurs vives des robes traditionnelleskabyles portées par les femmes quiremontent le long de la piste menant versle mausolée et qui brillent, avec leursbeaux bijoux, telles des étoiles dans unenuit d’été. L’ambiance et la convivialitésont baignées par les rires des femmes etl’enthousiasme des enfants qui égaientl’espace. Dans une tente, au pied du mau-solée un “Agraw” y a pris place égrenantles bénédictions à tous ceux qui font acted’offrande. Une tâche exclusivement attri-buée aux sages religieux du village. Lesrepas y sont distribués à volonté. Ducouscous à la viande préparé par lesfemmes du village organisateur est offertgracieusement pour tous. Les artisans vil-lageois, installés au long de la chaussé etau pied du monument exposent et vendentleurs œuvres. Les femmes chantent, dan-sent et récitent leurs chapelets d’Izlanes.L’ambiance atteint son summum quand lesoleil prend possession du ciel. Mais letemps passe vite à Azrou n‘Thor. Et lesoleil dans sa course vers le couchantannonce la fin d’une journée exception-nelle. La foule se disperse alors laissant lamontagne à ses Saints dans l’espoir “derépondre à leur appel”, comme le soutien-nent les vieilles de la région, lors de l’édi-tion prochaine. “C’est avec un cœur légerque les visiteurs d’Azrou n‘Thor quittentl’endroit. Les soucis, on les jette du hautde la falaise.“ Les ancêtres y croyaientbeaucoup. Ceux qui perpétuent la traditionsans doute aussi…

Kamela Haddoum.

Mercredi 6 novembre 2019L’ÉVÉNEMENT2

AZROU N’THORRituel ancestral

et randonnéeprisée

Azrou n’Thor est un cône de montagne féerique sur les cimes du Djurdjura, où est perché un mausolée. Ce site suspendu entre ciel et terre, à quelque 1 890 m d’altitude, livre les secrets d’une tradition séculaire perpétuée par les trois villages Zoubga, Aït Adella et Aït Atsou. Mais on y vient aussi d’ailleurs.

Haut lieu d’évasion et de méditation

Page 3: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

«Nous venons d’ache-ver les travaux duconcour s de cette

7e édition et la cérémonie deremise des pr ix aux villageslauréats aura lieu demain mer-credi (ndlr aujourd’hui) à par tirde 10 heures, au théâtre régionalKateb Yacine. Les r ésultatsseront proclamés par un huissierde justice. J ’aimerais néanmoinssouligner que tous les 57 villagesayant par ticipé ont déjà gagnéen propreté et celle-ci ne semesure pas. Mais comme il fautdes gagnants pour chaqueconcours, ceux qui ont été dési-gnés comme lauréats mér itentune aide financière pour pour -suivre leur s actions. Cetteannée, il y a une nouveauté, àsavoir le concours spécial des-tiné aux villages lauréats (23 vil-lages) des éditions précédentes.Les 3 premiers seront pr iméspar des sommes allant de 1 à 3millions de dinars,» a indiquéhier le président de la commis-sion santé, hygiène et environne-ment de l’APW de Tizi Ouzou,M. Sid Ali Youcef. Concernant ladésignation des villages lauréats,M. Sid Ali Youcef explique : «Ilfaut savoir que lors de nos sor -ties dans les villages, chaquemembre de la commission d’é-valuation a rempli sa fiche denotation, qu’il a ensuite signée.Toutes les fiches ont ensuite ététransmises au P/APW pour lessigner et les transmettre à l’huis-sier de justice qui est le seul àsavoir quels sont les villageslauréats. Donc, au moment oùje vous par le, moi-même je neconnais pas le classement des

villages, je le saurai demain aumême titre que le public. J epeux dire que les villages ontbeaucoup travaillé et la compéti-tion fut vraiment ser rée».

Quel village succéderaà AzemmourOumeriem ?

Pour la cérémonie du jour, toutun programme d’activités a étéconcocté par les organisateurs.

L’entame de la cérémonie se ferapar la projection d’un film docu-mentaire de 15 minutes sur lavie et le parcour s de RabahAissat, l’initiateur du concours,assassiné par les ter ror istes pourrappel en 2006. Plusieurs allocu-tions sont également prévues,notamment celles du P/APW, etdu wali. Il est également ques-tion de la projection d’imagesdes éditions pr écédentes. Duchant, des chorales et du théâtresont également au programme

qui sera entrecoupé par l’an-nonce progressive des résultatsdes deux concours. Il est à rap-peler que pour cette 7e édition,de nouveaux éléments ont étéintroduits. Le nombre de vil-lages qui seront pr imés est dedix. Les pr ix qui seront attr ibuésaux villages laur éats var iententre 2 et 9 millions de dinars,selon le classement qui ser aannoncé par l’huissier de justicedurant la cérémonie. La gestiondes déchets sur tout le tr i et lecompostage, les voies et placespubliques, les fontaines, lesabreuvoirs et sources d’eaux, leslieux de culture et les monu-ments, les cimetières et le règle-ment intér ieur et les réalisationssur les fonds propres des comitésont été évalués, en plus de l’in-troduction de Tamazight dansles plaques d’infor mationsposées et de la socialisation de lalangue. 58 villages ont par ticipéà l’édition de cette année. Il y alieu de rappeler aussi dans lacatégor ie des villages déjàlauréats, ils sont 23 villages àavoir concourus dans cette édi-tion. Des pr ix symboliques sontprévus pour les 3 premiers vil-lages d’entre eux, dans le but demaintenir la dynamique de pro-preté dans les villages. Il est éga-lement à rappeler que lors de laprécédente (la 6e) édition, le vil-lage Azemmour Oumer iem arempor té le 1er Pr ix bénéficiant

ainsi d’un cheque de 9 millionsde dinars, le village Aït Saïddans la commune deBouzeguene a gagné le 2e Pr ixdoté de 7 millions de dinars et en3e position, on retrouve le villa-ge Chbaba dans la commune deTirmitine avec un Pr ix de 6 mil-lions de dinars. Le 4e Pr ix de 5millions de dinars a été décernéau village Megdoul dans la com-mune de Tirmitine. Le 5e Pr ix (4millions de dinars) était revenuau village Tisgouine dans lamunicipalité de Boudjima. Le 6epr ix a été gagné par le villaged’Ait Amar dans la communed’Aït Bouaddou avec 3 millionsde dinars et le 7e Pr ix de 3 mil-lions de dinars également estrevenu au village Ichliben dansla Commune d’Abi Youcef. Le8e pr ix (3 millions de dinars) aété rempor té par le villageBouyeghzar dans la communede Fr ikat. Les 9e et 10e Pr ix (2millions de dinars chacun) ontété attr ibués respectivement auvillage d’Aït Aïssi Ouyahia dansla commune d’Illilten et au villa-ge de Tamkadbout dans la com-mune d’Aït Bouaddou. Restemaintenant à savoir quels serontles lauréats de cette 7e édition etqui succéder a à AzemourOumer iem, village le pluspropre de la wilaya de Tizi-Ouzou en 2018 ?

Hocine T.

Mercredi 6 novembre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

TIZI OUZOU 7e édition du concours du village le plus propreLa cérémonie

de proclamationdu village le plus propre

et de remise des prix aux

autres villagesdistingués se tiendra

aujourd’hui, à 10 heures, authéâtre régional

Kateb Yacine.

Les villages lauréatsconnus aujourd’hui

Le concours du village le plus propre a étépensé et initié par feu Aissat Rabah, le

défunt P/APW assassiné en octobre 2006. Unecompétition environnementale entre les vil-lages de la wilaya de Tizi Ouzou, pour amé-liorer l’état de l’environnement et sensibiliserles villageois quant à l’importance de sa pré-servation. Lors de sa première édition, en2007, c’est le village Zouvga (Illilten) qui agagné la première place. Puis, quand le FFS aperdu la majorité à l’APW, le concours a étésupprimé pendant 4 ans. En 2013, avec leretour du FFS aux commandes de l’APW, le

concours a été rétabli. Quatre villages ont étéprimés. Il s’agit respectivement de Zouvga(Illilten), Takhlidjt (Abi Youcef), Aït Khelifa,Abi Youcef et Aït Zellal dans la commune deSouamaa. Deux APC ont été égalementprimées, à savoir Azeffoun et Tigzirt lors decette édition. En 2014, Igerssafen, (Idjer), TiziOumalou (Abi Youcef), Souamaa communede Souamaa et Aït Ouabane dans la communed’Akbil ont été primées. Concernant les APC,c’est la commune de Draa Ben Khedda et deTigzirt qui ont émergé. Pour la 4ème éditionde 2015, l’APW a décidé de consacrer le

concours uniquement aux villages. Timizartde Sidi Mansour dans la commune deTimizart avait remporté le premier prix. En2016, Boumessaoud, dans la communed’Imsouhal, a remporté la première place.Lors de l’édition de 2017, la palme du villagele plus propre est revenue au village deTiferdoud dans la commune d’AthBouyoucef. L’an dernier c’est AzemmourOumeriem qui a été sacré.H. T.

Historique du concours

Le village le plus propre, c’est dans la continuitédu jourPointPar S Ait Hamouda

Le village le plus propre de Kabylie,on en parle, on fait des glorioles sur

cette affaire, mais il y a une questionqu’on se pose : Où commence et oùfinit le village le plus«environnementalement» viable ? Cen’est pas en peinturlurant les murs etles pavés que l’on réussit à faire de sonvillage un exemple à suivre. Ce n’estpas en négligeant l’environnement, sonespace, ce que l’on respire et ce quel’on ingurgite de tout venant, que l’onpeut faire de la cité où l’on habite une

cité merveilleuse. Ce n’est pas enfouinant dans les modèles formatés deshameaux superbes que l’on finit pardécouvrir que l’agglomération que l’onhabite est la plus parfaite d’entretoutes. Depuis qu’existe le concoursRabah Aissat, la chose n’a pas bougéd’un iota. Elle stagne, elle demeureostensiblement dans la même situation,il n’y a ni propreté, ni netteté, ni rien detout cela. Il y a de la crasse qu’onnettoie à la va vite, qu’on liquide et ons’en va, et puis on obtient les prix quel’on consacre à cet événement. Mais il

s’avère que ce genre d’occasions nepersuade personne de son utilité, parceque, non seulement, ce n’est pas uneoccupation qui met les villages au faitde leurs semblables, elle leur fait aussiconstater leur retard dans leur avanceprise sur le temps et ses réalités.Nonobstant, les efforts des villageoispour faire de leur coin un prototype depropreté, il y a des situations qu’on nepeut négliger hormis les spécificitésvallonnées de la Kabylie qui inspirent àl’homme de grands efforts pour rendreson village nickel et pouvoir grimper

facilement les montées qu’il présentecomme une identité fougueuse, et lescrapahuter sans le moindre ahan pourrecourir à la facilité qui nous astreint àle rendre, le village, un modèle d’entretous. Des villages ont obtenu lesdistinctions prévues, mais allez y faireun tour aujourd’hui et vous verrez cequ’il en est advenu. Le village le pluspropre, c’est un village qui estécologiquement viable, pour l’éternité. S. A. H.

Page 4: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

Il y avait beaucoup plus demonde dans les r ues de

Béjaïa que la semaine dernièrepour un 37e mardi consécutifde mobilisation de la commu-nauté univer sitaire contre lesystème. En outre, ils étaientdes millier s, entre étudiants,enseignants et travailleurs uni-ver sitaires, fonctionnaires deplusieur s secteur s d’activité,retraités et leaders associatifs, àprendre par t à cette imposantemarche organisée, hier, dans lesrues du chef-lieu de la wilayade Béjaïa. Les manifestants ontscandé des slogans hostiles auxtenants du pouvoir et à l’élec-tion pr ésidentielle du 12décembre, tout en r éitér antleur s exigences. Et comme

chaque mardi, des pancar tesappelant à la libér ation desdétenus d’opinion et politiqueset au retrait du projet de loi surles hydrocarbures ont été bran-dies. En grève, des fonction-naires de plusieurs administra-tions et établissements scolairesétaient également présents. Ilsont tenu, en par ticipant à cetteénième marche, à r éaffirmerleur rejet du système en place etréclamer le dépar t de tous sessymboles. Les marcheur s,après avoir parcouru plusieurskilomètres, ont obser vé unehalte devant le tr ibunal deBéjaïa, où ils ont repr is enchœur leurs slogans habituels,tout en appelant à «la libéra-tion de la justice». Après leur

halte devant cette infrastructu-re, ils se sont dispersés dans lecalme. Loin de fléchir, le mou-vement populaire antisystèmemobilise de plus en plus, ces

dernières semaines, comme entémoigne, notamment, la mani-festation organisée, hier, dansles rues de la ville de Béjaïa.

F. A. B.

MANIFESTATIONS 37e mardi de marches des universitaires

Les manifestants ontr éitér é leur attache-ment aux r evendica-

tions du peuple. Les univer si-tair es ne veulent pas fair emarche ar r ière et continuentde soutenir le mouvementpopulaire, exigeant un chan-gement r adical et le dépar t detous les symboles de l’ancienr égime. Pour ce faire, ils sesont r assemblés, dur ant lamatinée, à la place desMar tyr s, avant d’entamer leurmarche ver s le centre-ville, enpar cour ant les pr incipalesr uelles de la capitale. Les mar -cheur s ont scandé plusieur sslogans hostiles au pouvoir enplace, tels que : «État civil etnon militair e» et «Non aurecyclage du système». Ils ontégalement r éitér é leur refuscatégor ique quant à l’or gani-sation de l’élection pr ésiden-tielle pr évue pour le 12décembre prochain. «Pas d’é-

lection avec la bande», ont-ilsscandé, en appelant les candi-dats à cette échéance élector a-le à «dégager ». Comme d’ha-bitude, les univer sitaires n’ontpas oublié les détenus d’opi-nion dont ils ont exigé la libé-r ation, tout en br andissant

leur s por tr aits. Il convient desouligner que cette 37emar che a coïncidé avec ledéroulement, hier, du débat àl’Assemblée populaire natio-nale (APN) sur le projet de loisur les hydrocar bures. A ceteffet, plusieur s manifestants se

sont r assemblés pr ès del’APN, en scandant des slo-gans hostiles aux députés et auPar lement. Ils ont tenu à affi-cher leur déter mination àcontinuer sur le chemin de laprotestation jusqu’à la satis-faction des revendications dupeuple. «On ne va pas s’ar r ê-ter là», ont-ils lancé. A retenirque beaucoup de citoyens ontrejoint les étudiants pour mar -cher avec eux. Par ailleur s, leministr e de laCommunication, por te-paroledu Gouver nement et ministrede la Cultur e par intér im,Hassane Rabehi, a affir mé,avant-hier, que toutes lesmesures nécessair es ont étépr ises, en pr évision de la pro-chaine élection pr ésidentielle,«pour gar antir le déroulementde la campagne élector aledans les meilleur s conditions».

Samira Saïdj

Mercredi 6 novembre 2019ACTUALITÉ4

Les étudiants de l’université MouloudMammer i de Tizi-Ouzou ont marché

hier pour réitérer leur engagement dans lemouvement populaire. La marche a drainéune for te adhésion citoyenne de tous bordsà la manifestation. Elle s’est ébranlée,comme d’habitude, du por tail du campusHasnaoua et a pr is le chemin traditionnelde toutes les marches organisées dans lawilaya. La foule grossit au fur et à mesure.La marche d’hier a vu la par ticipationcette fois des enseignants qui ont répondu àl’appel d’un collectif pour un rassemble-ment tenu devant la bibliothèque centraleavant de rejoindre la procession. Les fonc-tionnaires ATS, qui ont lancé un débrayage

de trois jours pour d’autres raisons ontaussi été par tie prenante de la marche.Auparavant ils avaient observé une actionde protestation devant le rectorat. Ainsi, lamarche des étudiants a réussi cette fois-ci àr éunir la communauté univer sitaire del’université Mouloud Mammer i de Tizi-Ouzou, mais pas seulement. En effet, beau-coup de citoyens ont aussi marché auxcôtés des étudiants en guise de soutien à cesderniers et au mouvement populaire. Pource qui est des revendications et des motsd’ordre de cette manifestation, l’on consta-tera, au premier rang, une grande bande-role sur laquelle on pouvait lire «Non à laloi sur les hydrocarbures ». Ce slogan,

brandi sur les banderoles et aussi sur beau-coup de pancar tes por tées par les étudiantset les citoyens hier à Tizi-Ouzou, coïncideavec l’examen de cette loi au niveau de l’as-semblée populaire nationale. Les slogansdu «Hirak» ont été scandés par les mani-festations entre autres : «Liber té»,«Indépendance de la justice », «Rejet desélections », «Rejet de la loi sur les hydro-carbures », «Dépar t des symboles du systè-me», «la libér ation des détenus d’opi-nions». La manifestation s’est achevéedans le calme à la place de la bougie».

H. K.

Large adhésion populaireTizi Ouzou

Imposante marche des universitairesBéjaïa

Le Syndicat national des magistrats (SNM) a annoncé, hiermardi, sa décision de suspendre la grève et de reprendre le

travail le jour même (hier mardi) dans l’après-midi. Le présidentdu SNM Issaâd Mabrouk a précisé que la décision de suspensionde la grève, qui a duré plusieurs jours, intervient "après desmédiations de bonnes volontés", ajoutant que les magistrats "ontrépondu favorablement au dialogue à la lumière des circons-tances que traverse le pays".

Les magistrats mettent fin à leur grève

Le SNM a annoncé hier la reprise de l’activité

Les étudiants en force à Alger

Bouira

Grève desfonctionnaireset marche desétudiants

La grève de trois jours àlaquelle a appelé la

Confédération syndicale desforces productives(COSYFOP) a étémoyennement suivie, hier, àtravers la wilaya de Bouira.Ce sont les secteurs del’éducation et des communesqui étaient les plus touchéspar ce mouvement puisqueplusieurs établissementsscolaires et mairies étaientparalysés par le débrayagedes fonctionnaires et desenseignants. En outre, lesfonctionnaires des Directionsdes affaires religieuses et dela culture, d’Algérie-Poste,de la santé et la formationprofessionnelle ont répondufavorablement à cet appel.Au chef-lieu de la wilaya, lamajorité des établissementsscolaires étaient paralysés.Les fonctionnaires desmairies de Bouira, Bechloul,El Adjiba, Haizer etM’Chedallah avaient, pourleur part, fermé, hier matin,les APC. Pour rappel, laCOSYFOP a lancé l’appel àla grève de trois jours (5, 6,7novembre) la semainedernière dans le sillage dumouvement populaire. LaConfédération syndicale desforces productives,regroupant 12 syndicats dedifférents secteurs, a en outreréclamé l’annulation duprojet de lois sur leshydrocarbures et la loi desfinances outre le retour versl’ancien système desretraites. Par ailleurs, lesétudiants de l’université AkliMohand Oulhadj de Bouiraont organisé une nouvellemarche qui s’est ébranlée duprincipal campus del’université jusqu’au siège dela wilaya. Ils ont été rejointspar des centaines de citoyenset fonctionnaires grévistes. Al’unisson, ils ont exprimé desrevendications hostiles aupouvoir politique en place,tout en appelant à lalibération immédiate de tousles détenus d’opinionarbitrairement condamnés,selon eux. Les étudiants, quiont traversé plusieurs artèresprincipales de la wilaya deBouira, ont également appeléà l’annulation de l’électionprésidentielle du 12décembre prochain, unprocessus «rejeté par lamajorité du peuple algérien»,et à l’avènement d’unepériode de transitiondémocratique, qui serachapeautée par «despersonnalités crédibles del’opposition».Oussama Khitouche

Le 37e mardi deprotestation des

étudiants a étémarqué hier par uneforte mobilisation à

Alger.

Page 5: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Hier, pour la deuxième journée, leslycéens de Draâ El-Mizan et de

Fr ikat étaient en grève, en soutien… aumouvement populaire. En plus dudébrayage, ils ont battu le pavé enmatinée. Localement, personne ne sem-blait comprendre quand et comment cemouvement a été enclenché. «Nousn’en savons r ien. Quand on les (élèves)inter roge, c’est une même réponse quirevient : c’est un appel lancé surFacebook, disent-ils», dira un profes-seur. Ainsi, avec leur for te mobilisation,les potaches ont cr ié leur adhésion aumouvement populaire pacifique, enscandant haut et for t les slogans anti-système des vendredis et mardis de

protestation. L’on a, entre autres,entendu «système dégage», «pouvoirassassin»... A noter que les élèves dulycée technique Oudni Aomar, dit «SiMoh Nachid», n'ont pas seulementmarché. Ils ont également exigé de l'ad-ministration du CEM Nouveau de libé-rer les élèves pour renforcer leur srangs. Ce que feront les collégiens. Lesjeunes marcheurs, qui ont arpenté lesruelles de la ville jusqu’au centre, sesont disper sés dans le calme. Parailleurs, à Tizi-Gheniff, les lycéens ontannoncé la couleur depuis dimanchematin. Après un regroupement paci-fique devant leurs établissements res-pectifs, ils ont refusé de rejoindre les

salles de classe. Avant-hier matin, ilsavaient tenté d'organiser une marchequi n’a, cependant, pas eu lieu. Jusque-là, ils se contentent d’observer desar rêts de cours, comme c'est le cas àBoghni où les élèves ont boudé, hiermatin, les bancs de l'école. Toutefois, ilest à signaler que beaucoup d'élèves nesavent pas de qui émanent ces appels àdébrayer, se contentant de répéter :«c’est sur Facebook». Une situation quiinquiète leur s parents et les ensei-gnants. «Nous avons peur que ce mou-vement se prolonge dans le temps, sur -tout que les dates des compositions tr i-mestr ielles approchent. Ils (élèves)seront déconcentrés et per turbés», a

déploré un parent qui se dit contre cemouvement. Et d'enchaîner : «Cela (lemouvement citoyen) ne devrait pasconcerner les lycéens. Ils sont encorejeunes et il ne faut pas les mêler à unmouvement qui n'est pas le leur». Depeur de voir leurs établissements sac-cagés, cer tains directeurs de collège ontcar rément libéré les élèves à dix heures,à l'exemple du CEM Frères Harchaouide la ville de Draâ El-Mizan et du CEMBase 4 de Fr ikat. Pour beaucoup, lesparents devraient surveiller davantageleurs enfants et les dissuader de procé-der à de telles actions paralysantes quir isquent de les pénaliser lourdement enfin d’année. Amar Ouramdane

TIZI OUZOU 1 600 fonctionnaires en grève !

Lor s de cette premièrejournée de protestation,ils ont bloqué l’entrée

du Rectorat devant lequel ilsont observé un sit-in. Un impo-sant rassemblement a été eneffet organisé sur place et desfonctionnaires se sont succédéau micro pour réitérer leursrevendications, à savoir enpremier la perception de lapr ime de rendement du troisiè-me tr imestre, toujours pas tou-chée par les travailleurs. Lacoordination du syndicat SNA-

PAP durcit ainsi le ton suite«au mutisme des responsablesface à leur situation»,explique-t-on, après un ar rêtde tr avail de deux jour sobservé précédemment. Dansles facultés et autres dépar te-ments, l’administr ation estparalysée. Les services, dans

leur écrasante major ité, ontgar dé les por tes fer més.«Pr iver le fonctionnaire de sondû dans les moments dures quenous vivons c’est franchementinsuppor tables,» commente lecoor dinateur SNAPAP-UMMTO. «Les 1 600 fonction-naires ATS sont étranglés, et

on ne peut tolérer que çadure». Dans ce sens, la coordi-nation SNAPAP de l’universitémenace d’une «grève illimitée,si les responsables ne font r ienpour débloquer la situation».Les préoccupations du syndi-cat et des fonctionnaires nes’ar r êtent pas à ce niveau.

Pire, prévient la coordination,«il semblerait que ce blocagetouchera également les salairesà par tir de décembre», choseque les travailleurs «refusentcatégor iquement d’admettre»de subir. Considérant que «lesfonctionnaires ATS ne font paspar tie ni de près ni de loin duconflit qui est à l’or igine de ceblocage», le syndicat demande«simplement le versement desdroits les plus légitimes desfonctionnaires dans les plusbrefs délais». Il fait égalementpar t, dans la foulée, d’unesituation socioprofessionnelle«alarmante», notamment pourcer tains fonctionnaires «qui netouchent pas plus de 24 000DA, alor s que d’autres nedépassent pas la limite duSMIG». «Dans le cas où nosrevendications ne seront passatisfaites, nous serons dansl’obligation de recour ir à unegrève illimitée qui sera un ulti-me recour s pour les tr a-vailleurs,» menace la coordi-nation syndicale

H. K.

Les fonctionnairesde l’université

Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou ont

enclenché unegrève de trois

jours hier, à l’appel de

la coordination du SNAPAP.

L’université paralysée !

Les lycéens dans la rueDraâ El-Mizan

Plus de 80 fonctionnaires duTrésor public ont par ticipé,

hier matin, à un rassemble-ment et un ar rêt de travail dedeux heures, pour dénoncerdes conditions de travail qu’ilsqualifient d’«inhumaines».Selon Boussemah Abdelghani,fonctionnaire au sein de cetteinstitution et également chefde la section syndicale del’UGTA, le siège du Trésorpublic est car r ément «invi-vable» : «Le siège dans lequelnous exerçons est insalubre, latoiture laisse infiltrer les eauxpluviales. La poussière, la fien-te des pigeons, les rats d’égoutet même les serpents sont notrelot quotidien…En plus de cela,il n’y a pas d’eau et les sani-

taires sont hors d’usage. Il estimpossible de travailler dansces conditions !», révèle le syn-dicaliste. Les protestatairestrouvent cette situation d’au-tant plus «incompréhensible»qu’un nouveau siège du Trésora été nouvellement réalisé, auniveau de la cité Ouest de laville. «Au dépar t, les respon-sables nous avaient dit quel’inauguration allait se faire le1er novembre 2018. Ensuite, leDRTP, directeur r égional adéclaré qu’elle allait avoir lieuà l’occasion de Yennayer, soitle 12 janvier 2019. Une foiscette échéance ar r ivée, tou-jours r ien. Puis, nous avonsattendu le 5 juillet pour voir sinos responsables étaient vrai-

ment décidés à inaugurer cesiège, mais il n’en fut r ien, demême pour le 1er novembrepassé. C’est suite à cela nousavons décidé d’entamer unmouvement de protestation enorganisant deux jours de suiteun ar rêt de travail de 10 à12h», explique le chef de la sec-tion syndicale de l’UGTA. «Ilfaut savoir que nous avonspassé un été sans climatiseur,avec des températures dépas-sant allègrement les 40 degrésdans les bureaux.Aujourd’hui, nous sommes àla veille de l’hiver et noussommes décidés à en finir avecces conditions de travail inhu-maines. Toutes nos sollicita-tions auprès nos responsables

ont été pr étendument«considérées». On nous assureà chaque fois que le problèmeest en voie de règlement, maison travaille toujours avec uneétanchéité délabrée et laissantinfiltrer des eaux pluviales,dans des bureaux poussiéreux,sans pouvoir nous rendre auxsanitaires en l’absence d’eau,avec les odeurs des fientes etcarcasses de pigeons. Pis, l’étédernier, et à deux repr ises, desserpents ont été aperçus dansl’enceinte du siège. Nousn’avons plus r ien à faire ici, sice n’est s’exposer aux dangersde l’insalubr ité des lieux. Cecid’autant plus que le nouveausiège est fin pr êt ! Nousdemandons uniquement, et ce

conformément à la loi, qu’onnous assure des conditions detravail dignes de ce nom. Nousne demandons que l’applica-tion de la loi pour travaillersereinement. Si r ien n’est faitau cours de ces deux journéesde protestation (hier et aujour -d’hui, ndlr ), nous irons vers laradicalisation de nos actionsen commençant par trois joursde grève à par tir de la semaineprochaine», menace M.Boussemah. A noter que l’ad-ministration du Trésor publiccompte 110 fonctionnaires,parmi lesquels 80 ont adhéré àcette action de protestation.

Hafidh Bessaoudi

Des fonctionnaires en arrêt de travailBOUIRA Délabrement du siège du Trésor public

Mercredi 6 novembre 2019 ACTUALITÉ 5

Page 6: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

du jourMercredi 6 novembre 2019ACTUALITÉ6

APN Le projet de loi sur les hydrocarbures en débat

C’est ce qu’a estiméhier à Alger,Mohamed Chér if

Belmihoub, professeur etanalyste en économie. «Leprojet de loi sur les hydro-car bures qui est utile etoppor tun, est ar r ivé au bonmoment», a indiqué, hier, leprofesseur et analyste enéconomie, Mohamed Cher ifbelmihoub. Intervenant surles ondes de la chaîne III dela radio nationale, cet ana-lyste en économie a souligné«l'oppor tunité de cette loipour trouver une parade auperpétuel problème de ladépendance de l’économiealgér ienne des énergies fos-siles». Néanmoins, l’interve-nant n’a pas omis de relevercer taines insuffisances. Ilestime à cet effet, que cetteloi est «incomplète» et nerègle pas le problème del’Algér ie en matière de poli-tique énergétique. Il par le,en effet, de l’absence d’uneréelle politique énergétiquenationale. Le professeur

Belmihoub relève, parexemple, que l’un desaspects liés au problèmeénergétique dans le pays estreprésenté par la consom-mation interne. «Si l’on nefait r ien à ce niveau, quelque soit le niveau de pro-duction réalisé à l’avenir, ilne suffira pas», prévient-il.Il observe, d’autre par t, quefaute de n’avoir pas suffi-samment investi en matièred’explor ation, l’Algér ies’est retrouvée projetéedans une «impasse». «Onconsomme beaucoup d’é-nergie et on produit peu, onse retrouve dans une impas-se. C’est pour quoi cette loiest peut-être venue pouraméliorer la productiondans quelques années et non

pas dans l’immédiat». Mais,explique-t-il, cette loi sur leshydrocarbures «ne rempla-ce pas une politique énergé-tique». Pour lui, ce projet deloi sur les hydrocarbures est«peut-être» venu pour amé-liorer la production et enga-ger un débat sur la nécessitéd’instituer une politique,prenant en compte autantles aspects relatifs à laconsommation interne queceux liés à une ouver turedynamique aux éner giesrenouvelables. Pour traiterde cet ensemble de ques-tions, l’invité appelle à ini-tier un large débat, dont lafinalité, souligne-t-il,devr ait déboucher sur lamise sur pieds d’une «poli-tique nationale de l’éner -

gie», appuyée, dit-il, parplusieur s et non pas uneseule loi, comme c’est pré-sentement le cas. Une tellepolitique, explique-t-il, per -mettrait d’assurer au mieuxla tr ansition des énergiesfossiles ver s l’exploitationdu solaire, mais aussi dedécider, par exemple, àquels tar ifs facturer laconsommation ou commentorganiser les mécanismes desubvention de l’éner gie.Autant de points, note-t-il,«que l’on ne retrouve pasdans la loi discutée à par tird’hier au Par lement». Cetanalyste en économie révèlepar ailleurs, qu’«en 2025,l’Algér ie ne ser a pas ensécur ité énergétique».

L. O. CH.

Le projet de loi surles hydrocarbures,

en débat hiermardi à

l'Assembléepopulaire

nationale, est"utile" mais

" incomplet" pourparvenir à une

politiqueénergétique

globale.

Un trafiquant dedrogue interpellé

Les éléments de la Gendarmerienationale de Kadiria, à 20 km au

nord de Bouira, ont procédé dimanchesoir à l'arrestation d’un trafiquant dedrogue et à la saisie de 800 grammesde kif traité qu’il avait enfouis àproximité de son domicile. Laperquisition de la Gendarmerienationale a permis aussi la saisie de160 comprimés de psychotrope dutype «Lyrika 150 mg» et troiscomprimés du type «Rivotril 02mg»,en plus d’une arme blanche de grandcalibre, un «sabre», et une sommedépassant les 28 millions de centimes.L'inculpé a été présenté lundi devant leprocureur de la République près letribunal de Lakhdaria qui a ordonné samise sous mandat de dépôt.Massinissa A.

Kadiria

Une campagne de sensibilisation lancée

Àl’approche de la fête du MawlidEnnabaoui, la Direction générale

de la Protection civile a lancé, avant-hier, une campagne nationale desensibilisation sur les danger s del’utilisation des produitspyrotechniques. Selon uncommuniqué rendu public, hier, parles services de la Protection civile,cette campagne, qui por te notammentsur «les différents r isques générés parl' utilisation des produitspyrotechniques et des bougies, enpar ticulier par les enfants, est menéeen milieu scolaire et à travers lesréseaux sociaux». En effet, selon laDG de ce corps de secours, il eststr ictement déconseillé «de projeterdes produits pyrotechniques sur les

personnes, les voitures, les stationsd'essence, les habitations et près deshôpitaux et des cliniques». Lesbougies et cierges doivent être placés,a ajouté le communiqué, «sur dessuppor ts stables et noninflammables». «Leur emplacementdoit être loin des tentures et meublesafin d' éviter le déclenchementd' incendies». Il est aussi recommandéd' entreposer bien les bougies, lesallumettes et les br iquets, de lesgarder hors de por tée des enfants etsur tout de ne jamais laisser unebougie allumée sans surveillance. Parailleurs, le ministère de la Santé aprodigué des conseils à l'adresse descitoyens, dans un communiqué rendupublic, dimanche dernier, concernant

les danger s des produitspyrotechniques, pr écisant que«chaque année, durant cet évènement,des accidents surviennent, mettant endanger la vie des individus». D’aprèsledit ministère, les produitspyrotechniques sont responsables der isques d' incendie, de pollutionsonore engendr ée par lesdéflagrations des pétards sans oublierl’impact de leur bruit for t et répétésur le bien-être physique et psychiquedu citoyen. La même source a préciséque les personnes âgées, les malades,les femmes enceintes et les enfantssont parmi les catégor ies les plusexposées à ces r isques.

S. S.

MAWLID ENNABAOUI Dangers de l’utilisation des produits pyrotechniques

Arrestation d’unindividu recherché

Les éléments de la brigadecriminelle de la police judiciaire de

la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou ontmis hors d’état de nuire un homme,âgé de 39 ans, activement recherchédepuis plusieurs mois pour plusieursaffaires judiciaires, notamment pourvol de véhicules. Le mis en cause a étéarrêté grâce à une opération derecherches au cours de laquelle tous lesmoyens ont été mis en œuvre. Il a étéappréhendé dans la région de Mekla, àl’Est de la wilaya de Tizi Ouzou,indiquait, hier, un communiqué de lasûreté de wilaya. Présenté au Parquetde Aïn El-Hammam, le prévenu a étémis en détention préventive. Parailleurs, dans le cadre de la lutte contrela vente informelle de l’alcool, et suiteà l’exploitation de renseignementsfaisant état d’un commerce illicite deboissons alcoolisées entre la localité deTadmaït et celle de Draâ Ben Khedda,les forces de Police de la brigademobile de la Police judiciaire de DraâBen Khedda ont effectué une opérationqui s’est soldée par l’arrestation d’unindividu conduisant un camion chargéde 5 186 unités de boissons alcooliséesdestinées à la vente. La marchandise aété saisie illico presto et l’individu aété présenté, avant-hier (4 novembre),devant Parquet de Tizi-Ouzou, pour«exercice d’une activité commercialesans autorisation, et récidive». Il a étéjugé en comparution directe, selontoujours la sûreté de wilaya de TiziOuzou. Dans le cadre de la lutte contrele trafic de stupéfiants et suite àl’exploitation de renseignementsrecueillis sur le terrain, les forces dePolice relevant de la sûreté de wilayade Tizi Ouzou ont procédé àl’arrestation d’un dealer et à la saisied’une quantité de 202 compriméspsychotropes de différentes marques enplus d’une arme blanche (couteau).Présenté devant Parquet de Tizi-Ouzoula semaine écoulée, l’individu a été misen détention préventive pour«détention de psychotropes à des finsde commercialisation et port d’armeblanche prohibée». Amar A.

Tizi Ouzou

«Utile maisincomplet»

Page 7: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

Chez nous, on en par ler arement même sichaque année on enre-

gistre également quelquesdrames, sans tapage média-tique. Aussi, il est impor tant demettre en garde les millier sd’amateur s de ces thallo-phytes, par ticulièrement dansles zones montagnardes où cespousses pullulent chaqueautomne. Les dernières pluiesdu mois d’octobre ont permis àbeaucoup de var iétés de cham-pignons de ger mer, c’est ledébut même de la récolte despr imeurs. Si d’innombrablescitoyens ne connaissent r ien de

cette merveille de la flore, iln’en demeure pas moins qued’autres en raffolent. Dans lescommunes de Maâtkas,Tirmitine, Mechtras, Aït YahiaMoussa, Tizi Gheniff, M’Kiraoù les tr aditions de leurconsommation sont plusrépandues, de plus en plus defamilles sont fr iandes de ceproduit, cueilli généralementdans les oliveraies et appréciépar ticulièrement en fr iture ouen salade citronnée. Mais gareà la toxicité de cer tainesespèces ! Ainsi, une vive atten-tion est recommandée quant àleur consommation. Chaque

année, la direction du com-merce de la wilaya de Tizi-Ouzou initie une vaste cam-pagne de sensibilisation quitouche l’ensemble des circons-cr iptions par le biais d’afficha-ge, à tr aver s les placespubliques et les villages. Cettesaison, on n’a pas encore vud’affiche dans les villages. Car,ce n’est pas tout le monde quidistingue les toxiques descomestibles. Et quelquefois,des drames surviennent. Descas d’intoxication, voire desdécès liés à la consommationde champignons, sont compta-bilisés chaque automne. Aussi,

quelques recommandationssont nécessaires pour prévenircette fatalité, à savoir nejamais consommer de champi-gnons cr us et demanderconseil à un mycologue, phar -macien, agronome ou autreconnaisseur, pour distinguerles comestibles. Il faut aussi netoucher que les champignonsidentifiés et sains (non altérésou contaminés) et r amassertoujours ceux qui ont atteint lamatur ité. Il existe des cen-taines d’espèces de champi-gnons en Kabylie et beaucoupsont comestibles. Mais les plusappréciés sont les mor illes, lescèpes, les bolets, les craterellesou les girolles. Quelquesespèces sont vénéneuses,d’autres sont tout simplementmor telles. C’est le cas, notam-ment, de l’amanite phalloïde.Des champignons contiennentune substance dangereuse quidisparaît à la cuisson. C’est lar aison pour laquelle il fautbien faire cuire les mor illes.D’autres sont comestibles toutde suite apr ès la cueillette,mais deviennent toxiquesquelques jour s plus tar d.Avant de cueillir un champi-gnon, il est donc indispensabled’apprendre à identifier lesespèces toxiques.

I Lounès

Mercredi 6 novembre 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

r

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H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 05:44 12:27 15:20 17:45 19:06FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 05:40 12:23 15:16 17:40 19:01Bouira 05:45 12:28 15:22 17:48 19:06

AÏN EL HAMMAMAÏT SMAÏL KADIRIA

Service limitéà la polyclinique

Sept édificesbaptisés

Des projetspour OuledAbed

TIZI OUZOU Début de la récolte de champignons

Le décès enFrance récemment

d’un couple desexagénaires

ayant consommédes champignons

toxiques etl’intoxication

d’innombrablesautres individus

ont fait le buzz dans l’actualitéfrançaise, voire

européenne.

Attention aux amanites !

164 affaires traitées en octobreBÉJAÏA Police judiciaire

Les éléments du service de la Policejudiciaire de la Sûreté de wilaya de

Béjaïa ont traité, durant le mois d'oc-tobre écoulé, 164 affaires. Celles ayanttrait aux cr imes et délits sont au nombrede 45 et le nombre de personnes qui ysont impliquées s'élève à 51 dont 3 ontété placées sous mandat de dépôt. C’estce que révèle un communiqué de la cel-

lule de communication et de relationspubliques de la police. En ce quiconcerne les affaires de cr imes et délitscontre des personnes, leur nombre est de96. Le nombre d' individus impliqués dé-passe 128 et 10 parmi eux sont en dé-tention provisoire, en attendant leurcomparution devant le juge. Durant lemême mois, les éléments du même ser -

vice ont eu également à tr aiter 16 af-faires relatives à la lutte contre le traficdes stupéfiants et des psychotropes, im-pliquant pas moins de 21 individusparmi lesquels 6 sont mis sous mandatde dépôt. Quant aux affaires écono-miques, le même document soulignequ'elles sont au nombre de 6 et que lenombre de personnes impliquées est de

4. En ce qui concerne les cr imes électro-niques, un cas a été enregistré où unepersonne est impliquée. La même sourceajoute qu'après la finalisation des dos-siers pénaux des personnes impliquées,ces dernières sont déférées au servicejudiciaire compétent pour qu' il statuesur leurs cas.

B. M.

Pas moins de sept quin-taux de viande blanche

avariée ont été saisis àTidjelabine, au sud du chef-lieu de la wilaya deBoumerdès, apprend-on desource locale. Cette quantitédestinée à la consommationétait à bord d’un fourgonfrigorifique appartenant à unparticulier, qui livrait lesdétaillants de la localité.Selon les services de sécu-rité de la région, la personneimpliquée dans cette affaireécoulait de la viande nonavisée ni supervisée par unmédecin vétérinaire. Cela ad’ailleurs été vérifié surplace. Quant au poulet, il necontenait pas l’étiquette duvétérinaire. Et après avoirété contrôlée par des vétéri-naires, il a été démontré quela viande a été préparéedans des conditions déplo-rables et les volailles sacri-fiées anarchiquement. Il està noter que la quantité saisiea été incinérée, au niveaude la décharge publique deCorso. En ce qui concernel’auteur de cette tentatived’écouler des produits nonconformes à la consomma-tion, il a été présenté devantles juridictions compétentes.Z Youcef

Tidjelabine

Sept quintauxde viande avariée saisis

Page 8: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

Mercredi 6 novembre 2019BÉJAÏA8

IGHRAM Retour sur les festivités du 1er novembre

Le cimetière desmartyrs inauguré

Pour marquer cette date-clé du déclenchementde la Guer re de libéra-

tion, le village aux 28 mar-tyrs, dernier hameau de lacommune, perché à 1000 md’altitude, a honoré comme ilse doit les siens. De nombreuxinvités, notamment de lafamille r évolutionnaire, ontassisté à cet impor tant événe-ment. Un projet entièrementpr is en charge par le patronde la laiter ie Soummam. Ilconvient de rappeler que lacér émonie avait commencédans la nuit du 31 octobre, où

a été effectuée la levée descouleurs et des salves ainsiqu’une pr ésentation dechants patr iotiques. Vers 10h,devancée par une troupe desScouts musulmans algér iens(SMA), la foule, chapeautéepar le maire d’Ighram, le chefde daïra d’Akbou et le prési-dent de l’Organisation natio-nale des moudjahidine(ONM) locale, s’est dir igée

ver s le car r é des mar tyr spour y déposer une gerbe defleurs et lire la Fatiha à lamémoire des chouhada.«Tout ce que nous faisonspour honorer la mémoire denos mar tyrs n’est r ien parr appor t aux sacr ificesconsentis par eux pour quenous puissions vivre dans ladignité», estime LounisHamitouche, le patron de la

laiter ie Soummam. Pour sapar t, Mohand SaïdBenanoune, l’un des derniersmaquisards encore en vie, alivré un témoignage poignantsur l’atrocité de la guer redans le versant surplombantle chef-lieu de la communed’Ighr am. Des souvenir sravivés qui ont plongé la salledans un silence de cathédrale,tant les centaines de présentsavaient accordé une attentionpar ticulière à l’orateur. «Mesfrères de combat seront heu-reux, là où ils sont, d’êtreenfin regroupés dans un seulendroit», dira non sans émo-tion Benanoune. D’autrepar t, une cérémonie de remi-se de cadeaux de remercie-ments a été organisée à l’éco-le pr imaire du village. A ceteffet, une centaine de per -sonnes ont reçu des tableauxd’honneur, en guise de recon-naissance pour les effor tsdéployés pour la réalisationde ce cimetière. Les convivesont par la suite été invités àprendre par t à un déjeuner.

Menad Chalal

Il y avait une foule nombreuse le

1er novembre auvillage Iâazounènedans la commune

d’Ighram, pourl’inauguration

du cimetièredes martyrs.

Sept édifices baptisés Afin de commémorer le 65e anniver -

saire du déclenchement de laGuerre de libération, la commune d'AïtSmail a baptisé, samedi dernier, des édi-fices publics et des ruelles du nom desmoudjahidine décédés de la r égion.L’opération s’est déroulée en présencedes autor ités locales, des moudjahidine,des représentants d'associations, des filsde chouhada et des citoyens, où septlieux, au total, entre établissementspublics et rues, pr incipalement au chef-lieu communal, por tent désormais lesnoms des mar tyrs de la région. En effet,désormais, l'école pr imaire de Taregragt

ancienne por te le nom du moudjahidAhmed Fengal. Quant à l'école pr imaireTaregragt nouvelle, elle a été baptisée dunom des moudjahidine Idir Bedhoucheet Idir Ahcene. Toujours au chef-lieu dela commune, on a également baptisédeux r uelles des noms de HocineBoukhentache et Hocine Azegagh, alorsque les locaux de Taregragt sont baptisésdu nom du moudjahide Abdellah Tebaa.Du côté de Tizwal, le CEM por te doré-navant le nom du moudjahid MohnadKerrache, tandis que dans la localitéd'Aghdir, l'école pr imaire a été baptiséedu nom du moudjahid Mohand Akli

Bouchala. À noter que cette opération sepoursuivra dans les jours à venir pourtoucher d’autres lieux, lesquels s'ajoute-ront aux treize autres baptisés à ce jour.«Cette opération se veut à la fois unhommage à nos moudjahidine décédés etun honneur à leurs familles respectives.Après avoir baptisé plusieurs édifices aunom de mar tyrs, nous venons d' immor-taliser sept personnalités histor iques denotre commune, des moudjahidinedurant la guer re de sept ans», dira unélu communal.

M. K.

Aït Smaïl

Projet de création d’un club de jeunes reportersAprès la mise sur pied d’un ciné-club,

l’association Etoile culturelled’Akbou (ECA) envisage de créer unclub de jeunes repor ters, dédié aux pas-sionnés du journalisme et à ceux qui veu-lent le découvr ir. Ce club de jeunes repor -ters, selon ses initiateurs, sera un espace«d’expression active» offer t aux jeunesde la commune d’Akbou et ses environs,âgés entre 15 et 25 ans. Il sera aussi uncadre agréable pour les jeunes «en quêted’un lieu où ils pour raient librements’expr imer et par tager leurs opinions».Ainsi, ceux intéressés par ce projet peu-vent déjà s’inscr ire auprès de cette asso-ciation, dont le siège se trouve au centre

culturel Mouloud Kacem Naït Belkacemd’Akbou. Une formation sur le journalis-me et les techniques rédactionnelles seraassurée aux jeunes, qui voudraient inté-grer ce club afin de contr ibuer à la publi-cation du jour nal de l’associationdénommé «Ithr i» (Etoile). «Ce club seveut un espace pour promouvoir lesdébats sociétal, scientifique et culturel.Le journal, qui sera édité, permettra auxjeunes, qui rejoignent ce club, de com-menter l’actualité et l’analyser. Ce seraune oppor tunité pour eux de couvr ir desévénements locaux et nationaux, d’é-changer, de faire de nouvelles rencontreset découvr ir le tr avail de groupe», a

affirmé un membre d’«Etoile culturelled’Akbou». L’autre objectif recherché parcette association à travers la créationd’un club de jeunes repor ters et l’éditiond’un journal est, souligne-t-on, de «com-bler le déficit en matière d’expressionactive de la frange juvénile et plus par ti-culièrement lui donner la possibilité depouvoir intervenir sur l’évolution de sesdroits». En effet, ces dernières années,déplore-t-on, à cause du manque decanaux de communication, «le seul espa-ce pour se faire entendre est la rue, avectous les désagr éments que celaengendre». For tement consciente de cettesituation, «Etoile culturelle d’Akbou»,

soutient-on, «investit, éduque, informe etaccompagne les jeunes pour être respon-sables et acteurs de leur vie, en soutenantla naissance d’un espr it cr itique, ce quileur permettra de penser par eux-mêmeset d’être en mesure de devenir descitoyens actifs et réfléchis de la société».A noter que cette même association avaitdéjà par le passé formé une équipe dejeunes repor ter s écolos dans le cadred’un projet intitulé «Pour une écoci-toyenneté agissante des jeunes». Un pro-jet soutenu par le ministère de laJeunesse et des Spor ts.

Salma B.

Étoile culturelle d’Akbou

Danger sur le cheminde wilaya n°16

La portion du CW16 faisant jonc-tion entre la RN9 dans la commu-

ne de Taskriout et la commune d’AïtSmail est dégradée sur toute sa lon-gueur. Un parcours des plus périlleux,car truffé d’obstacles qui surprennentles usagers au détour de chaque vira-ge. «Il faut constamment redoubler de vigilance, rouler à vitesse réduiteet s’armer de patience pour échapperaux mauvaises surprises qui guettentles automobilistes à tout bout dechamp», recommande un usager decet axe routier. A force d’usure, l’as-phalte s’en est allé en lambeaux et làoù le corps de la chaussée est encorevisible, il est dangereusement rétrécipar une collection d’affaissements.En plusieurs endroits, l’itinéraire estcriblé de trous, qui sont autant depièges par temps de pluie. Mais cen’est pas tout : des glissements deterrain et des éboulements de talus,en instance de traitement, compli-quent la tâche des automobilistes, quiflirtent avec la grande faucheuse àchaque fois qu’ils se hasardent sur cechemin. «Cela relève du miracle si onn’a pas enregistré d’accidents mortelsjusqu’à présent. Il faut s’en féliciteret songer à prendre en charge rapide-ment cette voie avant que l’irrépa-rable se produise», alerte un citoyend’Aït Smail. «Quand le brouillard etla pluie se mettent de la partie etmême à la nuit tombée, il vaut mieuxne pas s’aventurer sur ce chemin»,exhorte un automobiliste du villageAït Idris. Outre sa trajectoire enlacets et sa forte déclivité, le CW16est quasi dépourvu de dispositifs desécurité. Quelle soit horizontale ouverticale, la signalisation est égale-ment aux abonnés absents. Pour sapart, un élu de l’APC de Taskriout,contacté, signale que l’entretien dece chemin relève de la responsabilitéde la Direction des travaux publics.«Notre rôle se résume à alerter quide droit et tirer la sonnette d’alarme,en cas de danger avéré, ce que nousavons fait à plusieurs reprises»,rétorque-t-il. De même, ce respon-sable souligne l’urgence d’engagersans délai les travaux de traitementdes glissements de terrain pour sous-traire les automobilistes au danger et rétablir la fluidité du trafic routier.Pour prévenir de tels incidents, notreinterlocuteur suggère la fixation desversants surplombants le CW16par des plantations appropriées.Nacer M.

Taskriout

Page 9: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

Les multiples défections de l’éclaira-ge public signalées çà et là, par ticu-

lièrement dans les villages, sont encours de r éparation, comme on l’aconstaté au village de Taour ir tMenguellet où des lampes défectueusesviennent d’être changées. Cer tainesruelles étaient plongées dans le noir dèsla nuit tombée, une pénombre quiangoisse les habitants habitués à voirleurs devantures éclairées. Le problè-me impor tant a été signalé par les habi-

tants du quar tier Taafir t, à la sor tieouest du village. Ces r iverains de lapiste qui mène jusqu’à l’école pr imaired’Ouaghzen se sont plaints de leursituation par le biais du comité de villa-ge qui devait faire par t de leur sdoléances à qui de droit. Tout le quar -tier était plongé dans le noir pendantplusieur s mois avant qu’il ne soitsignalé à l’APC qui vient de remettreles pendules à l’heure, il y a quelquesjours. La même situation a prévalu

dans plusieurs villages dont les habi-tants ne semblaient pas pénalisés outremesure durant ses longues journéesd’été. Mais avec l’ar r ivée de l’automneet bientôt de l’hiver, les jour néesdeviennent cour tes et la nuit tombe dèsdix huit heures et bien avant, d’ici lemois de décembre. Les travailleurs quisor tent de bonne heure pour se rendreà leur travail à Tizi Ouzou ou plus loinencore, et rentrent tard, ressentent lebesoin de lumière sur toutes les routes

menant à la ville où ils se rendent àpied, bien avant le début des navettesde transpor t. Les voyageurs craignentsur tout d’être attaqués par les hordesde chiens er r ants qui hantent lesroutes, et d’éventuels bandits de grandschemins. Le changement des lampesgr illées peut être à la base de la satis-faction de nombreux citoyens. Malgrétous les effor ts consentis, il reste tou-jours cer taines routes de la communequi demeurent dans le noir. Si des lam-padaires ont été installés devant la plu-par t des maisons isolées, en revanche,des pistes menant à cer tains quar tiersne sont toujours pas éclairées, faute deligne électr ique. Des extensions vers desmaisons construites loin des agglomé-rations seraient les bienvenues pourappor ter leur par t de civilisation àleurs habitants. Il faut signaler, parailleur s, que des lampadaires nonentretenus depuis leur première instal-lation diffusent une lumière très blafar -de. Ils demandent à être débar rassés deces moustiques et poussières qui s’ysont déposés et forment un écran sur lever re.

A. O. T.

Mercredi 6 novembre 2019 TIZI-OUZOU 9

Aïn El Hammam

Service limité à la polyclinique

Le nombre restreint despécialistes est loin derépondre à la demande

des citoyens qui viennent pourdes soins de proximité.L’absence d’un gynécologuecomme au niveau de l’hôpitald’ailleurs, d’un ophtalmologis-te, d’un radiologue et autres, laliste est loin d’être exhaustive,pousse les malades à allerchercher leur médecin dans lescabinets de la ville où le pr ix dela visite ne cesse d’augmenteret s’éloigner des moyens finan-cier s des petites bour ses.Quant aux démunis, il ne leur

reste que leurs yeux pour pleu-rer sur leur sor t. Même les ser -vices existant semblent fonc-

tionner au minimum commenous avons eu à le constater auniveau du laboratoire. Mis en

service, il y a peu, avec unmatér iel flambant neuf, il nepeut malheureusement pasr épondre aux besoins descitoyens. Pour y accéder, lesmalades doivent, au préalable,demander un rendez-vous etattendre selon la demande.L’attente peut aller de troisjours à une semaine, et aupa-ravant, plus, nous disent desmalades. Pour tant le nombrede postulants est loin d’égalercelui des laboratoires pr ivés,ouver ts en ville par des par ti-culiers. Le comble est que lelaboratoire ne peut effectuerque cer taines analyses. En touscas, pas celles qui coûtent cherchez les pr ivés, pr is d’assaut,malgré les pr ix pratiqués. Àtitre d’exemple, sur cinq ana-lyses prescr ites par son méde-cin tr aitant, un malade est

appelé à se rendre ailleur spour l’« hémoglobine gly-quée», le «bilan lipidique» oules «tr iglycér ides». On com-prend maintenant pourquoinous trouvons tant de maladesau niveau des labor atoirespr ivés où vous accédez sansrestr iction pour effectuertoutes les analyses prescr itespar le praticien traitant. Enapar té, un employé nousexplique cette défaillance parle manque de r éactifs. Direqu’un nouvel hôpital est enconstruction à moins de deuxkilomètres de la polyclinique.Pourra-t-il prendre en chargeles malades qui n’auront plus àfaire le va-et-vient entre lescabinets pr ivés et les struc-tures de santé étatique ? Peude gens y croient.

A. O. T.

Ouverte il y aquelques années,

la polycliniqued’Aïn El Hammamn’est toujours pas

en capacité d’offrirtous les servicesque la population

est en droitd’attendre.

La ville croule sous les déchets !L’environnement ? On ne

cessera jamais d'en par -ler ! Si nous n'ar r ivons pas ànous débar rasser de tous lesdéchets qui empoisonnentnotre vie quotidienne, c’estque l’incivisme r ègne enmaître. À qui la faute ? Toutle monde est responsable !Ainsi, au niveau du chef-lieude commune de Draâ BenKhedda, cela n' est guèrereluisant. Déjà, à l' entr éeEst de la ville, en venant deTizi-Ouzou, l' image r épu-gnante est offer te aux yeux àdifférents endroits. Lesfossés non encore curés sontpleins de bouteilles et decanettes de bière. À l'un despor tails du jardin " sanspublic" , c'est une énormedéchar ge publique noncontrôlée. Les deux stationsde fourgons, à savoir DraâBen Khedda - Tadmaït etDr aâ Ben Khedda – TiziOuzou ne sont pas épargnées

par ces déchets qui longentles accotements. Des bou-teilles d'eau en plastique pié-tinées ou écrasées par lesfourgons, des journaux jetésaprès usage. Des gestes attr i-bués machinalement auxchauffeurs et aux voyageurs.Sous le pont, c'est une catas-trophe ! Tout près des esca-liers, les car tons, les déchetsjetés par les occupants desbaraques du marché appeléà tor t " marché Dubaï" sontsouvent br ûlés et restententassés plusieur s jour savant leur levée. Quelquesmètres plus bas, la carcassede la bâtisse «logementsCNEP/ APC» est toujoursdebout depuis plus de trenteans. Une honte des autor itésqui se sont succédé : l' inté-r ieur du rez-de-chaussée estr épugnant, r epoussant,affreux ... La décision dedémolition n'est pas pr ise.Qui la prendrait ? La Cnep ?

l'APC ? Chacune se renvoiela balle. Inachevée, la placet-te 8 Mai 1945 est défigurée.Plus loin, sur route de laDaïra, à deux mètres du murde clôture du CFPA, dessachets poubelles débordentsur la chaussée. Les agentsde nettoyage, nous le consta-tons quotidiennement, sontdépassés et impuissantsdevant cette situation où l’on

voit la ville de Draâ BenKhedda crouler sous lesdéchets. La ville a perdu sonaur a d' autan. À voir lecentre commercial, la voiefer r ée et de nombreuxpoints, cela vous ulcère.

M A Tadjer

Draâ Ben Khedda

Le réseau remis en fonctionÉclairage public

Une journée de nettoyageL' association écologique Tizgi Mizrana, en colla-

boration avec l'association féminine Assiremet le CSP de Mizrana, a organisé, le week-end der -nier au village Ait Saïd, une journée du volonta-r iat de nettoyage, Sous les slogans : «La protec-tion de l'environnement est l'affaire de tous» et«Ensemble pour un environnement sain etdurable», les par ticipants se sont r assemblésdevant la maison de jeunes où la campagne desensibilisation a commencé à 8h30 du matin. Ungrand nombre de villageois, hommes et femmes eten par ticulier des enfants, ont nettoyé les lieux

publics situés en face du CEM AbdelhamidArezki en plus du nettoyage des trottoir s devantles maisons et aussi dans les rues. Ils ont collectétoutes les bouteilles et les déchets qu’ils ont misdans des sacs. L’un des villageois dira : " De tellescampagnes de sensibilisation sont très impor-tantes pour garder les lieux propres. Les villa-geois doivent faire ces actions habituellement etce, pour que les jeunes générations perpétuentcette tradition" .

Rachid Sadoun.

Mizrana

Page 10: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

Mercredi 6 novembre 2019BOUIRA10

KADIRIA Les travaux d’un château d’eau et de l’élargissement de la route lancés

Des projets pour Ouled Abed

Le coup d’envoi des deuxprojets a été donné parle maire Abdenour

Khiter lors d’une visite de tra-vail qui l’a conduit dimanchedernier en compagnie des élusde l’APC et des services tech-niques sur les hauteurs des vil-lages de la commune. Pour lepremier projet, il s’agit destravaux de réalisation d’uneroute au niveau du villaged’Ouled Abed. Les travaux en

question vont por ter sur l’élar -gissement, suivant de nouvellesnormes, d’un chemin vicinalpassant par le village. Ainsi etune fois l’opération menée àterme, la largeur de la route vaêtre cor r igée et por tée à cinqmètres. Selon le maire de la

commune, le projet qui vise àdésenclaver le village d’OuledAbed a été inscr it dans le cadredes programmes communauxde développement (PCD) del’année 2019 pour une autor i-sation de programme de sixmillions de dinars. Au cours de

son entretien avec les comitésde villages, le maire a tenu àsaluer les effor ts fournis parles villageoise par ticulièrementles propr iétaires ter r iens sanslesquels l’opération n’auraitpas abouti. Le deuxième projetlancé à l’occasion de cette visi-

te concerne les travaux de réa-lisation d’un réservoir d’eaud’une capacité de 300 m3 surles hauteurs du même village.Sur place, la délégationconduite par le maire a assistéau lancement des travaux defouille. Une fois réceptionné,cet ouvr age hydr aulique vacouvr ir les besoins en eaupotable des populations desvillages d’Ouled Abed et deOulabane Haut. Le maire, quia insisté sur le respect desdélais de réalisation du projet,a souligné qu’une fois les tra-vaux menés à terme, il seraainsi mis fin au problème d’ap-provisionnement enregistré auniveau des deux villages dontla population a longtempssouffer t de la pénur ie d’eausur tout en été. Il est utile depréciser que les réseaux de dis-tr ibution de l’eau potable ontété réalisés en 2016 et serontmis en service dès la mise eneau du nouveau r éser voir.Notons enfin que ce projet aété inscr it en 2019 dans lecadre des programmes PCDpour un montant de cinq mil-lions de dinars.

Djamel M.

Deux projets dedéveloppement

ont été lancéscette semaine

dans les zonesrurales de la

commune de Kadiria,

à l’ouest de lawilaya de Bouira.

Le r éseau de l’éclair agepublic installé le long

du boulevar d centr altr aver sant le chef-lieude la commune deChor fa, à l’est de lawilaya de Bouir a, estinopérant. En effet, dès latombée de la nuit, ce boule-vard, un tronçon de la RN15passant par la localité, est plongédans l’obscur ité au grand dam desdizaines de commerçants et des cen-taines d’habitants. Conséquence : leboulevard d’habitude tr ès animé sevide dès la tombée de la nuit. À par tirde 18 h 30, les lieux sont déser ts et pra-tiquement tous les commerçants bais-sent r ideau. Le long de ce boulevardbordé de dizaines de commerces detous genres, seules quelques commercescomme les superettes et les taxiphonesrestent ouver ts au-delà de cette heure.Mais pas pour longtemps car à peineles clients retardataires servis que cescommerçants baissent r ideau. Il ar r ivede croiser quelques passants qui pres-sent le pas pour rentrer chez-eux. Cetétat de fait n’est pas sans conséquencesur le quotidien et des commerçants etdes habitants. Car cela impacte l’acti-vité des commerçants le long de cetteroute commerçante et complique aussile déplacement des centaines habitants.Pis, cette situation est source d’inquié-tude pour bon nombre de gens d’autantplus que cette obscur ité favor ise lesactes de vols. Par le passé, des dizainesde vols de commerces ont été enregis-

trés dans la localité à la faveur de lanuit. Des actes qui, soulignons-

le, sont en constante aug-mentation ces der nières

années. «Si l’éclairagepublic était en état de

marche, le boule-var d pr incipal

ser ait plusanimé la nuit

et l’acti-v i t é

com -merciale aur ait étéplus flor issante et ar ran-gerait tout le monde, les com-merçants, les habitants de la localité etles usagers de la RN. Cela ferait sur toutrenoncer les voleurs à commettre leursfor faits», constate un habitant de la

localité. Mais selon notre inter locuteur,il n’en est r ien de tout cela. «La situa-tion n’est pas nouvelle et elle perduredepuis maintenant plusieur s annéessans que l’on y mette un ter me»,enchaîne notre vis-à-vis. Pour tant, lorsde la modernisation de ce boulevardcentral de Chorfa, un réseau flambantneuf a été installé le long des 2 km dutronçon allant du lycée Alliane Hmimijusqu’au pont enjambant l’ouedTiksir idene. Seulement, à peine les tra-vaux réceptionnés et le système mis enservice que les premières défectionssont enregistrées sur l’éclairage public.Au fil des semaines, le réseau s’estdavantage dégradé pour devenir car ré-ment inopér ant. Ce constat a étéconfor té récemment par la commissionde l’assemblée populaire de wilaya

(APW) de Bouira chargée de l’aména-gement, de l’ur banisme et de laconstruction dont les membres étaienten visite d’inspection dans la communepour s’enquér ir de la situation. «Leréseau de l’éclairage public installé lelong du boulevard pr incipal de Chorfaest inopérant et ce malgré sa récentemise en servie». Tel est en effet l’obser -vation por tée par les membres de lacommission lors de la présentation deson rappor t devant les élus à l’occasionde la tenue de la dernière session del’assemblée de wilaya. Devant cettecarence, la commission a suggéré delancer une opération de réhabilitationdu réseau de l’éclairage public le longde ce boulevar d pour améliorer lecadre de vie des habitants.

D. M.

Ahnif

Les quar tiers du villageIghram dans la commu-

ne d’Ahnif, à l’est de lawilaya de Bouira, connais-sent depuis plusieur ssemaines un sér ieux problè-me de manque d'éclairagepublic. Les autor ités localessont interpellées à prendreen charge ce problème quipréoccupe tant les familles,sachant que ce village aconnu tout de même unenette amélior ation desroutes pr incipales, après les

travaux de bitumage lancésr écemment, sauf que lesautomobilistes et les piétonstrouvent des difficultés àtraverser le quar tier à causede l' obscur ité. Ce facteurd' insécur ité inquiète aussiles parents soucieux de leursenfants qui se réveillent tôtle matin pour rejoindreleur s établissements sco-laires en pleine obscur ité encette saison hivernale. Lamême situation règne mal-heureusement tard le soir,

où les citoyens ont du mal àcirculer en toute sécur ité.Aussi les habitants de ce vil-lage cr aignent d' être vic-times de chiens er r ants,d'agression ou de vol, vu lamultitude de bandes de mal-frats qui profitent de cet étatde fait pour agir en toutetr anquillité. «Le problèmede la défectuosité de l’éclai-rage public touche la majo-r ité des quar tier s et desruelles de notre village. Leproblème se pose aussi sur la

par tie de la RN 05 traver -sant notre localité. La plu-par t des rares lampadairessont éteints et nous avonsdes difficultés pour circulerde nuit à pied ou en voiture.Nous réclamons une inter -vention rapide des autor itéslocales pour résoudre ce pro-blème qui nous inquiètetant», disent les citoyens decette localité. Ces habitantsinter pellent les autor itéslocales à prendre au sér ieuxce problème. Massinissa A.

Les villageois d’Ighram interpellent le maire

CHORFA Boulevard central

L’éclairage public inopérant

Page 11: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

D' ailleurs, la troupe s'estdistinguée dans plu-sieur s festivals or ga-

nisés ici et là, non seulement auniveau de la wilaya mais aussiau niveau national. À la fin dela semaine dernière, entre le 29octobre et le 2 novembre, lesjeunes acteur s de AmarSellami, homme de théâtre etdirecteur de cet établissementde jeunes, ont par ticipé au fes-tival national de théâtre dejeunes or ganisé par laDirection de la jeunesse et desspor ts de Constantine en colla-boration avec la Ligue des acti-vités de jeunesse de Béjaïa. Auterme d'une compétition quifut rude avec la par ticipationde nombreuses troupes venuesde plusieurs wilayas du pays,Tala a décroché trois pr ix. Toutd'abord, c'est le grand pr ix dujury qui fut décerné à la trou-

pe, puis deux acteurs se sontdistingués dans leur rôle. Ils'agit de Hassane Allel et deSamia Bouacila qui ont décro-ché respectivement les pr ix dela meilleure inter pr étationmasculine et féminine. " Noussommes très contents de cesdistinctions venues s' ajouteraux autres consécr ations denotre maison de jeunes.

Vr aiment, nos acteur s ontacquis beaucoup d'expér ience.Ils sont doués et ne fontqu'avancer dans cet ar t domi-nant ici au niveau de notre éta-blissement. Gr âce aussi àl'expér ience de notre directeurqui fut acteur au ThéâtreNational Algér ien, pr atique-ment, toutes les pièces jouéesont eu des distinctions diverses.

C'est un honneur non seule-ment pour la maison de jeunesmais aussi pour toute larégion" , nous dira une sourceproche de cet établissement dejeunes. Effectivement, cettemaison est le car refour duthéâtre, quand on sait qu'elle aorganisé pas moins de dix édi-tions dans le cadre du festivaldu théâtre pour enfants. Ce qui

lui donna alors cette aura et lapropulse à ce niveau. " Cer tes,d' autres activités sont dis-pensées au sein de notre éta-blissement, mais c'est sur toutle théâtre qui attire de plus enplus de jeunes" , soulignera lamême source. Beaucoup depersonnes admirent cet ar t etaiment que le festival organiséchaque année revienne parcequ' il n'a pas eu lieu ces deuxdernières années. Quant à latroupe Tala, elle s'est distin-guée sur tout avec ses deuxpièces : Hassane El khouaf(Hassane, le poltron) et Nekneg nesth (Ou c’est moi ou c'estelle). Cette dernière attire, àchaque fois qu' elle est pr é-sentée, un grand public danstoutes les régions de la wilayadepuis le mois de Ramadhandernier. " Nous aurons encored'autres occasions de par tici-per à d' autres rendez-vousthéâtraux où nous tenterons dedécrocher d' autres distinc-tions" , conclura la même sour -ce.

Amar Ouramdane

Mercredi 6 novembre 2019 CULTURE 11

CONSTANTINE Festival national de théâtre de jeunes

Le théâtre estl'activité phare à la

Maison de jeunesLarbi H'Sissène de Aïn

Zaouia. Depuis lacréation de la

troupe théâtraleTala, ses acteurs

ne cessent de fairedes prouesses

dans ce domaine.

La troupe d’Aïn Zaouiadécroche trois prix

AKBOU Première édition de la Fête consacrée à cet habit ancentral

Le burnous kabyle à l’honneurLa maison des jeunes de la ville

d'Akbou a abr ité, du 30 octobre au1er novembre dernier s, la premièreédition de la fête du burnous kabyleavec un programme r iche et var ié. Eneffet, cette manifestation a drainé unefoule avide et assoiffée de patr imoinekabyle. A noter que la première éditionde la fête du burnous kabyle a été ini-tiée par l'association «Afzim» pour lasauvegarde et la promotion de la cultu-re kabyle. Elle est basée à Akbou. Ainsi,cet habit traditionnel et multiséculairea été mis en valeur durant ces journées

festives, où plusieurs activités étaientau menu, comme l’exposition d’objetstraditionnels et ar tisanaux, à l’instardes bijoux kabyles, du burnous soustoutes ces déclinaisons (blanc, marron,décoré...), la robe kabyle, les ustensilesde cuisine anciens, les plats culinaires,entre autres. Dans le sillage de cettefête, qui a créé une bonne ambiancedans l'enceinte de la maison des JeunesAbder r ahmane Farès d'Akbou, uneconférence sur le burnous a été animée,laquelle a touché à tous ses aspects, desconditions de sa confection jusqu'à sa

commercialisation, en passant par lasymbolique que revêt cet habit et savaleur chez les Kabyles. Il est utile desouligner que le métier du tissage dubur nous, notamment, a reculé demanière effarante, ces dernières décen-nies, dans la région, où il est délaissé defaçon inquiétante avec une timide relè-ve. Néanmoins, la situation est loind' être catastrophique puisque cemétier est toujours pratiqué dans cer -tains foyer s, comme à Chellata,Takor abt, où des femmes âgéesmanient encore le tissage de cet habit

qui fait la fier té des Kabyles.S'ar ticulant toujours autour du bur -nous, d'autres activités ont été orga-nisées à cette occasion dans la vallée dela Soummam ayant trait à la poésie, undéfilé de mode, des ateliers, une cara-vane de mar iage, où des jeuneshommes et des jeunes filles arboraientfièrement ce patr imoine matér iel. Entout cas, tout le monde s'accorde à direque cette première manifestation pourcélébrer le bur nous kabyle a tenutoutes ses promesses. Rendez-vousl'année prochaine. Syphax Y.

CINÉMA Festival international du cinéma d’Alger

10ème édition du 7 au 16 novembreLa 10ème édition du Festival

International du Cinémad’Alger aura lieu du 7 au 16novembre prochains à l’officeRiadh El-Feth. L’événement sedérouler a dans un contextetrès par ticulier où les ques-tions de la liber té d’expressionet des revendications sociales àtravers le 7ème ar t seront aucœur des considér ations,annoncent les or ganisateur ssur Facebook. En effet, c’est àtr aver s une publicationFacebook très sobre que l’or -ganisation a annoncé ces dates.Un autre élément n’a pas man-qué d’éclairer l’audiencequant à la tour nure du

Festival. Une chaise de réalisa-teur, dont les éléments ont ététransformés en fil de fer bar -belé, illustre la publication.Une subtilité qui en dit longsur les thèmes pr incipaux quiseront au cœur de cette 10èmeédition. Une édition qui se ferasur une étendue plus lar gepour ainsi étendre son enver -gure. Effectivement, nous pou-vons aisément nous attendre àdes festivités exceptionnelles àpar tir des éditions précédentesde cette initiative. Pour clar i-fier, l’organisation du Festivala toujour s r éservé des sur -pr ises et des activités enthou-siasmantes à son audience,

puisqu’il s’agit du 7ème ar tainsi que de son pér imètre cul-turel, de nombreuses œuvrescinématographiques comptentparmi les projections. Ainsi, lesinvités auront rendez-vousavec des classiques du cinéma,mais aussi les étoiles mon-

tantes du domaine. Il est indé-niable que le monde profes-sionnel de la production ciné-matogr aphique regor ge deper sonnages br illants d’unegrande renommée. Le FestivalInter national du Cinémad’Alger est donc une oppor tu-

nité pr écieuse pour leséchanges, sur tout au profit desamateurs cur ieux. En plus deces activités, l’audience va pro-fiter d’une expér ience r iche etinstructive avec les différentsgenres audio-visuels. Citonspar exemple les documen-

CINÉMATHÈQUE DE TIZI OUZOU En hommage à Ali Mellah

Dhargaz anifi projeté demainLe film documentaire sur Ali Mellah, dit Si

Cherif, intitulé «Dhargaz anifi (un homme dedignité), du réalisateur Ahcène Osmani, sera pro-jeté en avant première demain, jeudi 7 novembre,à partir de 14h00 au niveau de la cinémathèquede Tizi-Ouzou. Cette projection rentre dans le

cadre de la célébration du 65ème anniversaire dedéclenchement de la guerre de libération nationa-le. Elle sera suivie d’un débat. Le film retrace lavie du combattant Ali Mellah, colonel de laWilaya VI, durant la guerre de libération.

Page 12: TIZI OUZOU DU LES VILLAGES LAURÉATS CONNUS AUJOURD’HUI

La Dépêche de Kabylie :L’OSEK est première enChampionnat. Un mot sur leparcours réalisé jusque-là ?

Lyazid Amirouche : Cer tes,c’est un bon début mais il fautsavoir qu’avant l’entame duChampionnat, on n’avait pastracé comme objectif l’acces-sion, vu les moyens dér isoiresdont dispose le club. D’autrepar t, nous avons un groupehomogène, où plus de 70 % del’ossature de la saison écouléea été maintenue, dont la majo-r ité est expér imentée. Il ne fautpas oublier que la stabilité estimpor tante dans une équipe.Aussi, lors du dernier matchjoué, on a découver t des élé-ments qui jouent avec hargne.Bref, je dirais que notre par -cours est très honorable.

La suite, comment la voyez-vous ?

Ce sera difficile de maintenirl’état d’espr it des joueurs, siles moyens financiers ne sui-vront pas. Comme vous lesavez et annoncé sur votrejour nal, les joueur s avaientboycotté les premières séancesde la repr ise de la semaine qui

a pr écédé le match face àChéraga. On a dû chercher del’argent pour régler quelqueschoses et chaque semaine, c’estpour nous un combat, tant quece problème financier persiste.

Et l’APC d’El Kseur dans tout cela ?

Au niveau de l’APC, ils fonttout pour trouver des aidespour le club, et ce à traversleurs relations. Imaginez quedans le budget pr imitif de2019, l’APC ne pouvait r ienfaire, avec seulement 300 mil-lions comme subventions.Quand on connaît la régiond’El Kseur et avec le nombreimpor tant de clubs, malgr écela, ils nous ont voté 120 mil-lions de centimes. Mais cesderniers ne sont pas encoreentrés dans les caisses du club.Pour un club comme l’OSEK,c’est dér isoire par rappor t auxbesoins réels de toute une sai-son. En tout cas, l’APC essayede sensibiliser les entrepr ises

afin qu’elles aident le club surle plan financier. En un mot,l’asphyxie financière gangrènela vie de l’OS El Kseur.

Qu’en est-il des autres organismes de l’État ?

De la par t de la DJS, on a reçuune subvention de 60 millionsde centimes du budget pr imi-tif, mais elle n’est pas encoreentr ée dans les caisses del’OSEK. Cet ar gent est auniveau du CF. On l’attend. Onnous a même promis unepr ime d’accession dans lecadre du budget supplémen-taire mais on ne sait pas quandl’ar gent entrer a dans lescaisses du club. Au mois dejuillet passé, le président del’APW de Béjaïa m’avait pro-mis beaucoup de choses maistrois mois après, r ien ne seprofile à l’hor izon. La semai-ne passée, j’ai eu l’informationselon laquelle la commissionde l’APW nous a octroyé 20millions de centimes. Un mon-

tant où la pr ime de l’accessionfigure aussi. On m’a mêmepromis un sponsor, en vain. Ace jour, il n’a point tenu sespromesses.

Et quelle est lasolution, selon vous ?

J ’ai déjà déposé ma démission.Je suis allé voir les anciensdir igeants et joueurs afin deles inviter à bien entourer leclub, car à l’OS El Kseur, onn’a ni moyens humains nimoyens matér iels. J ’avoue queles quatre dir igeants actuels,qui se donnent à fond pour leclub, m’ont dit que si j’ar rête,ils vont ar rêter eux aussi. C’estpour vous dire que je suisentre l’enclume et le bâton.Cer tes, on a vu les opérateurséconomiques, mais ils ne veu-lent pas aider le club. Ils ont lesmoyens de le faire mais ils ne lefont pas. Ils préfèrent aiderd’autres clubs.

On vous laisse conclure...Je tiens à remercier les auto-r ités locales, soit l’APC d’ElKseur, qui font de leur mieuxpour aider le club. Je profitede l’occasion pour lancer unénième SOS aux autor ités de lawilaya pour aider l’OSEKmais aussi aux opérateurs exis-tant au niveau de notre com-mune afin de venir au stadepour voir de visu ce qui se fait.Les donateurs sont membresde l’AG. Donc, l’argent quientre de leur par t sera le bien-venu et on ne les oubliera pas.Les commerçants de notre villesont également appelés à aiderdu mieux qu’ils peuvent leclub.

Entretien réalisé par Rahib Medhouche

LYAZID AMIROUCHE, président de l’OS El Kseur

«On est asphyxiésfinancièrement»

Le président del’OSEK, Lyazid

Amirouche, parledans cet entretien

du début de lasaison 2019-2020

et surtout de lacrise qui secoue

son club sur leplan financier,

notamment.

Mercredi 6 novembre 2019 SPORT 21

JS Melbou

Est-ce le déclic ?

En s’imposant mêmepetitement dans le derby

des nouveaux promus face àla JS Djermouna (1 à 0),l’équipe de la JS Melbou amis fin à une pér iode dedisette où le bilan de cetteentame de championnat n’estguère reluisant et les résultatsenregistrés l’attestentclairement, ce qui a mis laformation chère au présidentMouloud Saïdi dans unesituation loin d’être enviableau classement. Le succèsréussi samedi passé, àdomicile, donne de l’air aunouveau promu de la Divisiond’honneur de la ligue deBejaia. Ainsi, la JS Melbou,désormais, est décidée à serefaire une santé pour la suite du championnat, àcommencer par la prochainerencontre où les poulains de l’entraîneur ToufikBenmokhtar iront à Bejaïadéfier l’AS Taassast dans un match qui s’annonceextrêmement difficile ettenteront de bien négocierpour réaliser un bon résultatet confirmer celui acquis leweek-end dernier. Alors, est-ce le déclic? La question resteposée et la réponse se saurasamedi au final du match faceà l’équipe du quar tier le pluspopulaire de Bejaia, l’ASTaassast. Après quatrerencontres jouées, la JSMelbou occupe la 8ème place avec 5 points dans sonescarcelle, soit une victoire,deux matchs nuls et unedéfaite.Tahar H.

LFW BÉJAÏAChampionnatdes jeunes

Coup d’envoi ce vendredi

Le début du Championnatchez les jeunes de la

Ligue de Bejaia aura lieu cevendredi, avec l’entrée en licedes 58 clubs dont 32 sontrépar tis sur quatre groupesde 8 équipes chacun. Desclubs ayant engagé lescatégor ies U15 et U17. Les26 restants, qui ont engagéoutre ces deux catégor iescitées, les U19, sont répar tissur trois groupes dont deuxcomposés de neuf équipes etle troisième de huit. Ainsi,les 58 clubs affiliés chez lesjeunes à la Ligue de footballde la wilaya de Béjaïa sontfin prêts pour l’entame de lasaison et chacun voudraitfaire sensation dans songroupe.M. R.

MB BOUIRA Face à la crise financière qui touche le club

Les dirigeants menacent de jeter l’éponge Rien ne va plus au sein du Mouloudia de

Bouira, qui évolue en Division inter-régions, groupe Centre-Est. En effet, l’am-bition de la nouvelle équipe du club dir igéepar Ahcène Gassi, en début de saison, est enphase de sombrer dans le néant. Pour rap-pel, le boss du MBB avait expliqué àmaintes repr ises que sa venue au club étaitpour l’accompagner au palier supér ieur etavec la nouvelle formule du Championnat,qui ver ra à la fin de la saison l’accession desix à huit clubs, les chances d’accession s’é-taient multipliées. Ahcène Gassi dira dansce sens : «J ’ai fait appel aux autor itéslocales et aux pouvoirs publics, en sollici-tant le P/APC de Bouira, le P/APW et lewali ainsi que quelques sponsors pour leurprésenter la feuille de route tracée par leclub du chef-lieu de wilaya. Dès lors, c’esttout le monde qui s’était engagé à le soute-

nir et l’aider pour réaliser son projet, àsavoir : une accession histor ique.» En atten-dant que les promesses et engagements desuns et des autres soient palpables sur le ter -rain, «j’avais octroyé des crédits et puisé demes propres ressources pour entamer la sai-son dans de meilleures conditions. Nousavons assuré l’essentiel, en l’occur rence lepaiement des frais d’engagement, la prépa-ration de pré saison et le démarrage enChampionnat». «Malheureusement, regret-te-t-il, à ce jour, il n’y a eu aucune entréed’argent et les indicateurs sont au rouge».Gassi a ajouté avoir recontacté le P/APW etle wali, pour leur expliquer encore une foisla situation peu reluisante du club, en pleinedécadence à cause du manque de moyens,qui r isque un fléchissement et une reléga-tion inévitables. D’autre par t, il faut savoirqu’à la 8e journée, le MBB est classé à la

10e place avec un total de dix points, troisvictoires, un match nul et quatre défaites,soit 14 points de perdus. Conséquences :l'entraîneur et son adjoint sont limogés.Désormais, «c’est tout le groupe qui est per -turbé», poursuit le coach. «Qu’on le veuilleou non, en football, en plus de disposerd’une bonne équipe, sans moyens vous nepouvez r ien faire. Le club a plus que jamaisbesoin d’une entrée d’argent en cette pér io-de de disette. Le Championnat avance, lesautres clubs prennent le large et creusentl’écar t. Il se complique de plus en plus et lasituation du club avec». Et pour conclure,Ahcène Gassi dira : «Au cas où la situationreste inchangée, l’équipe n’effectuera pasde déplacement, samedi prochain, à BordjGhdir, moi et mon équipe jetterons l’épon-ge.»

M’hena A.

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Mercredi 6 novembre 2019SPORT22

DJAMEL RABTI, milieu de terrain du MO Béjaïa

LRFA Coupe d'Algérie (3e tour régional)

Des derbys kabyles à la pelle ! La Ligue régionale de football d’Alger,

( LRFA), a procédé, lundi à son siège,au tirage au sor t du 3e et avant-derniertour et le 4e et dernier régional, prévuepour le 15 et 16 novembre prochain, dela plus prestigieuse des compétitions, laCoupe d’Algér ie, édition 2019-2020. Cetirage au sor t a donné lieu à d’intéres-santes empoignades en attendant la dési-gnation des ter rains qui se fera ultér ieu-rement et cela, en présence des représen-tants des clubs concernés notamment desdivisions infér ieures qui voulaient à toutpr ix poursuivre l'aventure dans cetteépreuve populaire, éviter les pension-naires de la Ligue 2 et de la DNA qui sontentrés en lice. Des deux représentants del'antichambre de l'élite, c'est la JSMBqui a hér ité du pensionnaire de laRégionale II, l’AS Kour ifa. Pour sa par t,le MOB en découdra dans le derby de lawilaya de Bejaïa avec l’Olympique

Akbou. Même si la formation des Crabespar t sur le papier avec les faveurs dupronostic, il n'en demeure pas moins quesur le ter rain, les jeunes d’Akbou ferontde leur mieux pour créer l'exploit. Pourrappel, les Akboutiens ont été éliminéspar le NAHD au 32e de finale la saison.Un derby de la wilaya de Bejaïa qui tienten haleine les suppor ter s des deuxéquipes, notamment ceux del’Olympique Akbou évoluant enRégionale II, qui croient en leur équipepour créer la surpr ise face aux Crabes.L’autre pensionnaire de la Ligue 2,l’USMH, donnera la réplique aux garsdu MB Bouira qui évoluent en Inter-régions. Cer tes, Essafra semble le mieuxarmé pour passer sans trop de difficultés,mais r ien n’est gagné d’avance. Quant àl’US Béni Douala, club évoluant enchampionnat de la Division NationaleAmateur, il sera opposé à la formation de

la Régionale 2, le DRB Staouali, dans unerencontre où la qualification ne doit paslui échapper, sauf grande surpr ise. Onretiendra également le chaud duel entrele pensionnaire de la DNA, l’IBLakhdar ia qui se mesurer a à la J SAzazga qui évolue en Inter-régions dansune opposition qui s'annonce difficile.Pour sa par t, le nouveau promu enRégionale 1, l’Olympique El Kseur, sefera un malin plaisir de créer la sensationface au représentant de l’Inter-régions,la JS Boumerdès. Entretemps, l’USMDraâ Ben Khedda qui a le vent en poupe,ira défier le pensionnaire de la DNA, leRC Boumerdès, même cas de figure pourla jeune formation de la JS El Biar quiaura l’honneur d’affronter le onze deReghaia. Toujour s à cette mêmeenseigne, la JS Tichy affrontera le CRBBKifan qui n’est autre que son voisin depalier et qui sera également son adver -

saire lor s de la onzième journée duchampionnat. Il y aura également uncer tain OM Ruisseau et ES Ghozlane,soit une explication entre deux clubs pen-sionnaires de l' Inter-r égions Centre-ouest. La confrontation entre la JS Tichyet le CRB Bordj Kifan semble équilibrée.Il en sera de même pour le derby entre laJSBM et Le CM Tidjelabine, un chocexplosif qui attirera sans doute de nom-breux férus de la balle ronde de toute lawilaya de Boumerdès. L'ES Ben Aknounde la Division Nationale Amateur feraface à l’USDS Cherraga. Pour sa par t, leRCK affronter a l' IB Khemis ElKhechna, tout comme la JS Hai Djabel etle CRB Dar El Beida qui se mesurerontrespectivement avec l’ERB OuledMoussa et le Hydra AC, soit deux adver -saires du palier infér ieur. Enfin, le DRBBaraki fera face au cendr illon l’OMS ElDjazaïr qui évolue en Honneur.

Tahar H.

La Dépêche de Kabylie :Après cinq défaites desuite en déplacement,vous avez imposé le nulau MCS chez lui. Un commentaire ?

Djamel Rabti : C’est un sou-lagement total, après ce nuldécroché à Saïda même si vula physionomie du match, onpouvait revenir avec les trois

points de lav i c t o i r esans quep er son n ene cr ie ausca n d a le .Lor s desp r é c é -

dents déplacements, onjouait bien et on s’est permisde créer des occasions debuts sans pour autant lesconcr étiser à cause dumanque de concentration etl’excès de pr écipitationdevant les bois adver ses.

Maintenant qu’on a mis finà cette sér ie de mauvaisrésultats, ce point va nousbooster à l’avenir.

En parlant d’avenir, le MOB accuse un légerretard par rapport auxéquipes du haut du

tableau. Quelles sont ses chances de jouer l’accession ?Vous savez, on aconsommé le tier sdu Championnatet il reste encoreles deux autresqu’on doit bien

négocier, tout enévitant au maximum

les er reurs du passé.Le niveau du

Championnat est toutjuste moyen et il suffit detrois victoires de suite pourse retrouver au-devant duclassement. À nous mainte-nant de saisir toutes leschances et de bien négocierles matchs restants, lors de

cette phase aller, pour se his-ser au sommet de la pyrami-de.

Un match difficile vous attend, samedi prochain, devant la JSMS. Comment l’abordez-vous ?

On n’a pas le droit à l’er reurà domicile où l’on doit fairele plein et gagner tous nosmatchs. On doit penser àglaner d’autres points endéplacement pour terminerla première moitié duChampionnat en beauté.Concernant le match de laJSMS, ça sera sûrement dif-ficile pour les deux équipesmais on jouer a pour lagagne et on essayer a defournir plus d’effor ts pouratteindre notre objectif.J ’espère seulement quenotre public viendr a enforce pour nous soutenir, caron a besoin de lui durantcette pér iode difficile.

Propos recueillis par Z. H.

Accosté austade de l’Unité

maghrébine deBéjaïa, le milieu

de terrain duMOB, Djamel

Rabti, parle danscet entretien du

nul décroché à Saïda et de

la suite duchampionnat.

JS Azazga

Karim Kacednouvel entraîneur

Le programmeJSB Menaïel - CM TidjelabineMO Béjaïa - O AkbouMB Bouia - USM HarrachUSB Douala - DRB StaoualiJSM Béjaïa - AS Kour ifaIRBK Khechna - RC KoubaUSDS Cherraga - ESB AknounESBO Moussa - JSH DjabelOM Rouisseau - ES GhozlaneOS El Kseur - JS BoumerdèsNRB Reghaia - JS El BiarCRB Bordj El Kiffan - JS TichyOMS Djazair - DRB BarakiUSMD Ben Khedda - RC BoumerdèsIB Lakhdar ia - JS AzazgaHydra AC - CRB Dar Beida

C'est fait, la direction de la JS Azazga atrouvé un accord final avec un coach expé-

rimenté et chevronné en la personne KarimKaced pour prendre la barre technique de l'équi-pe fanion, avec comme objectif de la faire accé-der en Division National Amateur. Karim Kacedqui n'est plus à présenter, lui qui a fait des pas-sages dans des clubs de paliers supérieurscomme l'US Béni Douala, s'est engagé avec laJS Azazga jusqu'à la fin de saison. Le présidentMouloud Sahi nous a confirmé l'information dela finalisation avec ce coach: "C'est bon, KarimKaced est le nouvel entraîneur de l'équipe. Jetiens à remercier Fergane et Arezki Farid quiont dirigé l'équipe pendant deux matchs. Le pre-mier va reprendre son poste de DTS des jeunes,quant au second il reprendra sa mission à la têtedes U19. Karim Kaced est un entraîneur quiconnaît bien son métier et on espère qu'avec lui,la JS Azazga ira de l'avant et refera surface, sur-tout qu'on aura deux matchs de suite à domicile.6 points qu'on doit récolter pour reprendre notreplace sur le podium" et de conclure : "On saitqu'avec Kaced, les choses vont se passer mieuxet vont s'améliorer et on lui fait confiance. Onsait bien qu'il redressera la barre et permettraaux joueurs de reprendre confiance pour entre-voir la suite avec toutes leurs forces. Tout lemonde est mis dans de bonnes conditions et lesjoueurs travaillent dans une bonne ambiance".Signalons que le nouveau coach de la JSAzazga a entamé son travail avant-hier en diri-geant sa première séance d'entraînement pourpréparer la venue de l'IRB Berhoum pour lesamedi prochain au stade Boukersi, avec enligne de mire les trois points qui seront mis en jeu.Massi Boufatis

SS Sidi-Aïch

Des résultats en dents de scie Les commentaires vont

bon train ces jours-ci ausujet des résultats mitigés duclub de la ville de Sidi-Aïch,même s’il a ar raché une vic-toire lor s de la premièrejour née en battant le CSProtection Civile (1 - 0) etmême si les nombreux sup-por ters étaient aux anges cejour-là à la suite de cesuccès. Paradoxalement etcontre toute attente en rece-vant, cette équipe s’est faitpiéger chez elle par l’équipe

de Gouraya lors de la troi-sième journée par 3 buts à 2après avoir mené au score àdeux repr ises avant que lesBougiotes ne marquent lebut victor ieux dans les der -nières minutes de la par tie.La déception était visiblechez les inconditionnels dudoyen des clubs de laKabylie que nous avons ren-contrés à la fin de la par tie àIghzer Amokr ane samedidernier. Pour sa deuxièmesor tie de suite, le SSSA qui

recevait l’équipe du CRB AïtR’Zine a été accroché (1 - 1)et perd ainsi deux autrespoints. Apres avoir mené auscore dès l’entame du match,les visiteurs sont revenus auscore en fin de par tie. AinsiSS Sidi-Aïch se retrouve à la11eme place avec 4 points,soit une victoire, un nul etdeux défaites. Ceci dit, endehors des prestations réa-lisées par les camarades deLar djene jusqu’à mainte-nant, l’entr aîneur Samir

Amaouche de par son expé-r ience avérée doit revoir sacopie, et il a dû diagnosti-quer les maux de son équipeet, la thérapie concoctée parce coach ne manquera pasdans les prochains jours demétamorphoser les Diablesrouges. Il convient de rappe-ler que SSSA reçoit ses hôtesau stade de la commune voi-sine d’Ighzer Amokrane enattendant que les travaux deson stade soient terminés.

T. H.

«Bien négocier lesmatchs restants»

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Mercredi 6 novembre 2019 SPORT 23

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONédité par SARL

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LIGUE 1 La JSK concède sa quatrième défaite

Clap de fin pour Velud

Une défaite de trop pourl’équipe kabyle et quine rester a cer taine-

ment pas sans conséquencespour le coach en chef, Huber tVelud, qui r isque de se faireéjecter de son poste. En effet,nous avons appr is d’une sour -ce sûre que le président Cher ifMellal a convoqué son coachpour une r éunion dans lasoirée d’hier durant laquelleles deux par ties devaient dis-cuter des modalités de la rési-liation du contrat liant Velud àla JSK. Il faut reconnaître quela JSK était méconnaissableavant-hier face à un adversairequi n’a pour tant pas gagné lemoindre match avant cetteconfrontation. Cette nouvelledéfaite des Kabyles, la troisiè-me en quatre matchs joués,face successivement à l’ASO,au CSC, à l’ASAM et àl’USMBA, a achevé de mettre

le coach Huber t Velud souspression. «Nous avons encoreperdu un autre match qui étaitpour tant à notre por tée.Sincèrement, je n’ar r ive pas àexpliquer ce qui ar r ive à monéquipe. On avait pour ambi-tion de confirmer notre der -nier succès, mais on est passéscomplètement à côté. Je doistrès vite trouver des solutionspour y remédier et relancerl’équipe», a-t-il déclaré à l’is-sue du match, avant de pour-suivre son analyse :«Honnêtement, je n’ai pasapprécié le rendement de l’é-

quipe, notamment en premièremi-temps. Ce n’est pas ce àquoi je m’attendais. On acar rément laissé l’oppor tunitéà notre adversaire de prendrepossession du ballon. Nousavons, encore une fois, encaissésur balles ar rêtées, je n’ar r ivepas à comprendre ce qui nemarche pas. Au second half, ona eu un peu plus d’actionsnettes. On a réduit l’écar t et ona eu plusieurs occasions d’éga-liser, mais en vain. Nous nedevons néanmoins pas baisserles bras, il faut vite nous res-saisir». Si le dépar t de Velud

est confirmé, un grand travailattend le prochain coach quidevra vite trouver des solu-tions. Selon des sources, lesdir igeants du club étaient trèsmécontents et le pr ésidentMellal très en colère contre lesjoueurs et leur coach. Sur leplan des statistiques, la JSKaura ainsi enregistré 4 défaitessur 9 matchs joués, face auCRB au stade du 1ernovembre, au CSC, à l’ASO età l’USMBA à l’extér ieur. Elle arempor té 4 victoires face àl’USB, à l’ASAM, à l’ESS et auPAC au stade de Bologhine etun match nul face au NAHDau stade Mohamadia. Un bilannégatif pour un club qui pré-tend à jouer le titre, comme l’aannoncé le président Mellal àplusieur s repr ises. Le clubkabyle, qui totalise toujours 13points, doit bien négocier lesprochains matchs pour ne pasr isquer de se retrouver en basdu classement. En effet les der -niers clubs, le NC Magra quitotalise 8 points, l’ESS et lePAC avec 7 points, ont encorechacun 2 matchs en retard, cequi signifie que la JSK n’estpas à l’abr i de se retrouver enbas du classement. L’équipedoit renoue très vite avec lesbons résultats.

M. L.

La JSK est revenue bredouillede Sidi Bel Abbes,

en y concédantune défaite (2 -1)contre l’USMBA,

avant hier soir, austade du 24 Février.

Grâce à son succès (4 - 1) contre la JSS

L’USMA remonte à la 3e place L'USM Alger s'est imposée facilement

avant-hier face à la JS Saoura 4 à 1,en match disputé au stade Omar-Hamadi,comptant pour la mise à jour de la 5ejournée du championnat de Ligue 1 defootball. Les locaux ont ouver t le scorepar Meftah sur penalty (13e), avant que

les visiteurs ne remettent les pendules àl'heure grâce à Hamidi (18e). En secondepér iode, le champion sor tant a repr isl'avantage par Mahious (74e). Le LibyenEllafi a surgi à la 88e minute pour aggra-ver la marque encore une fois sur penalty,avant que Zouar i ne donne plus d'am-

pleur à la victoire des siens (89e). Grâce àcette victoire, la troisième de rang, le clubalgérois rejoint le MC Or an, la J SKabylie, et la JS Saoura, à la troisièmeplace au classement avec 13 points cha-cun. L'USMA et la JSS comptent unmatch en moins.

COUPE DE LA CAF Phase de poules

Le PAC connaîtra ses adversaires le 10 novembre Le Paradou AC, seul club

algér ien qualifié à la phasede poules de la Coupe de laConfédération, sera fixé surses prochains adversaires danscette compétition le 10novembre prochain, à l'occa-sion du tirage au sor t prévu auCaire, a indiqué l' instanceafr icaine. Pour sa premièrepar ticipation à cette compéti-tion continentale, le représen-tant algér ien a réussi une qua-lification histor ique en surclas-sant la formation ougandaise

de Kampala City (4 - 1)dimanche soir au stade 5 juilleten 1/16es de finale bis retour.Au match aller disputé àKampala, le représentant algé-r ien avait neutr alisé sonadversaire (0 - 0). Outre lePar adou AC, la phase depoules de la Confédération,ver r a la par ticipation degrosses cylindrées notammentles deux club nigér ians,Enyimba et Rangers, anciensvainqueur s de la Ligue deschampions, deux équipes

marocaines, RS Berkane, fina-liste de la précédente édition,et Hassania Agadir, quar t definaliste, ainsi que deux clubségyptiens, Pyramids, tombeurdu CR Belouizdad au tourprécédent et El Masry (Egypt).Les autres clubs qualifiés sont:Nouadhibou (Maur itanie),Horoya (Guinée), Zanaco(Zambie), San Pedro (Côted' Ivoire), El Nasr (Libye),Djoliba (Mali), MotemaPembe (RD Congo) et BidvestWits (Afr ique du Sud). Le 16e

et dernier qualifié sera connumardi à l' issue de la rencontreretour entre les Béninois del'ESAE FC et les Sénégalais deGénér ation Foot. Au matchallé disputé à Dakar, lesBéninois avaient gagné sur lescore de 1 - 0 Les 16 qualifiésseront scindés en quatregroupes de quatre. Les deuxpremiers de chaque poule sequalifient pour les quar ts definale

JSM Béjaïa

Houassiannonce sadémission

Le président du clubsportif amateur (CSA)

de la JSMB, BelkacemHouassi, est sorti de sonmutisme, avant-hier soir, àl’occasion d’un point depresse improvisé, pourannoncer sa démission. Il aprécisé qu’il sa lettre dedémission, officiellement,ce soir, à l’occasion des tra-vaux de l’AGO du CSA quise tiendront au salon d’hon-neur du stade de l’UMA àpartir de 18 heures pourapprobation des bilansmoral et financier de l’exer-cice écoulé. Il tiendra parailleurs à répondre à sesdétracteurs qui l’accusentde «vouloir semer la zizanieau sein du groupe pourrevenir aux affaires duclub». «Tout d’abord, jevous annonce ma décisionde démissionner de monposte de président du CSA àcompter d’aujourd’hui. J’enai ras-le-bol. Je ne peuxplus tolérer toutes ces accu-sations qu’on ne cesse deporter contre moi, colpor-tant que, soi disant, je mon-terais des joueurs contre jene sais qui, alors que celuiqui personnifie le mal duclub en ce moment estconnu de tous. Mon bilande la saison passée parlepour moi, avec cette finalede Dame coupe qu’on a dis-putée pour le seconde foisdans l’histoire du club et lemaintien qu’on a assuré trèstôt en ligue 2», s’est-ildéfendu. Dans la foulée, M.Houassi invitera les amou-reux et les sages du club àintervenir en urgence pourle sauver du danger qui leguette. Il dira notamment :«Tout le monde sait que lasituation de la JSMB esttrès inquiétante. C’est pour-quoi, je lance un appel ducœur aux sages et à tous lesamoureux du club pour agirefficacement dans sonintérêt suprême». Unechose est certaine, les tra-vaux de l’AGO du CSAporteront, pour l’essentieldes débats, sur la gravecrise qui paralyse la JSMB.Les membres de l’AGauront surtout à trouver dessolutions. B Ouar i