supplÉment du bayonne magazine n°173 r dÉcembre … · bayonnais(e) de longue date ou récemment...

SUPPLÉMENT DU BAYONNE MAGAZINE N°173DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013 MON QUARTIER

ARÈNESALLÉES MARINES

•Exe SUP 173 ERICK_Mise en page 1 13/12/12 11:58 Page2

SOMMAIRE2 / 3

3 - ÉDITORIAL > Améliorer le cadre de vie des habitants

4 - LE QUARTIER AUJOURD’HUI > Un quartier chic et populaire

6 - LE QUARTIER AUJOURD’HUI > Entre le sable des arènes et l’eau de l’Adour

8 - LE QUARTIER PRATIQUE > Le siège de nombreuses administrations et associations

10 - LE QUARTIER DEMAIN > Des projets tournés vers les Bayonnais

12 - LE QUARTIER DEMAIN > Rénovations et aménagements

au quotidien

14 - MEMOIRES DU QUARTIER > Un quartier qui n’a cessé de se développer

16 - LE QUARTIER EN IMAGES

18 - EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES

Directeur de la publication > Jean GrenetCo-directrice de la publication > Sylvie DurrutySecrétaire de rédaction > Stéphane DaguinRédaction > Ludivine CharniguetOnt collaboré à ce numéro > Sophie Castel,Marie-Hélène Chabaud-Nadin, SylvieDurruty, Philippe Escapil-InchauspéPhotos > CS Photo, Z. Studio, Romain Laffue,Patrick GarçonMise en page > NereaPhotogravure > ProfilkolorImpression > Fabrègue Imprimeur

BAYONNE MAGAZINE N° 173

SUPPLÉMENT ARÈNES - ALLÉES MARINES


Bayonnais(e) de longue date ou récemment arrivé(e) dans notrecommune, de passage ou travaillant en ville, vous êtes nombreux à nous faire part de votre intérêt et de votre curiositéconcernant les différents quartiers de Bayonne, à nous poser des questions sur leur évolution. Ce nouveau supplément dumagazine municipal, qui présentera un quartier différent àchaque publication, a pour objectif de répondre à cette attente,de vous informer au plus près de votre vie quotidienne.

Le quartier des Arènes et des allées Marines, longtemps considérécomme “en périphérie”, est devenu partie intégrante du centre-ville, et vécu comme tel par ses habitants. Bords d’Adour, AlléesPaulmy, Arènes, Balichon,... il se compose de quartiers dans un ensemble dont l’histoire, la physionomie et l’identité diffèrent etse complètent. Résidentiel, bourgeois et populaire à la fois, il présente une réelle mixité sociale. Il a évolué au fil du temps en accueillant les principales administrations (Police, Tribunalnotamment) en se densifiant, en s’urbanisant, sans pour autantperdre son authenticité. Outre ces administrations, les Arènes et leTrinquet moderne sont des éléments d’animation.

Au quotidien, la Ville s’applique à améliorer le cadre de vie des habitants du quartier pour l’embellir et le sécuriser. La rénovation progressive de la voirie, rue par rue, la moderni-sation de l’éclairage public, l’enfouissement des réseaux transfor-ment le visage du quartier. L’installation de barrières sur les trottoirsprotège les piétons et élimine les stationnements anarchiques.

En concertation avec l’Office Public de l'Habitat, la Ville deBayonne vient de proposer aux habitants de Balichon un projetde requalification globale de leur cadre de vie. Les aménage-ments qu’ils ont choisis seront réalisés en 2013. De nouvellesplaces de stationnement seront construites portant ainsi leurnombre à plus de 500, dont 450 exclusivement réservées auxhabitants. Le projet verra aussi la construction de locaux neufspour la crèche Luma, la requalification de la voirie, des aires dejeux et des espaces verts. La MVC Balichon Centre-Ville a, poursa part, déjà été reconstruite (1,3 M€). Enfin, en 2013, nous créerons pour les riverains, dans l’enceinte des arènes, un squareavec des jeux pour les enfants et du mobilier urbain adapté.

En 2014, Marinadour, le projet d’aménagement de la zonesituée en tête de pont Henri-Grenet, sur la rive gauche del’Adour, viendra offrir une nouvelle entrée de ville à Bayonne.Logements, commerces, bureaux, résidence seniors, hôtel, parkings... Marinadour apportera une touche de modernité à cequartier et fera le lien entre ses différents visages. Ce projetincarne une vision positive, contemporaine de l’urbanisme et del’architecture. Avec plus de 30% de logements sociaux, il tientcompte des priorités et des attentes de l’agglomération en lamatière. La mobilité durable est également au cœur de cetterestructuration urbaine puisqu’elle fait la part belle aux piétonset aux vélos, et qu’elle prévoit le passage de deux lignes de busà haut niveau de service en site propre pour fin 2016.

Améliorer le cadre de vie des habitants> Jean GRENET, Maire de Bayonne, Président de l’Agglomération Côte Basque-Adour


LE QUARTIER AUJOURD’HUI

Dans ce supplément, nous abordons le quartier des Arènes en y intégrant Balichon, les bords de l’Adour et les AlléesPaulmy. Ce quartier s’étend des Allées Paulmy à l’avenueMaréchal Soult puis longe le chemin de Salbace et l’Adour. Il s’agit d’un quartier résidentiel bourgeois et populaire à la fois,avec une réelle mixité sociale. Depuis plusieurs années, le quartier réalise une très belle plus-value immobilière. Il est si proche du centre-ville que le quartier est devenu une annexe de l’hyper-centre, desservie par trois lignes de bus.Le quartier des Arènes - Allées Marines est également le lieu de concentration des administrations depuis les années 60.

Un quartier chic et populaire

4 / 5

QUARTIER DES ADMINISTRATIONSLe quartier concentre la grande majoritédes administrations de la ville. On endénombre une douzaine dans ce périmè-tre urbain avec notamment les institutionsjuridiques, la Caf et la Cpam ainsi que laCCI et la Sous-Préfecture. Dès les années60, les centres administratifs ont étédéménagés dans le quartier des AlléesPaulmy, des Allées marines et des Arènescar le foncier était disponible. De nou-velles infrastructures telles quel’Agglomération y ont été créées.

L’ENSEIGNEMENT Avec la mise en place de la sectorisationdes écoles, la fermeture programmée en2014 de l’école maternelle de Balichon aété avancée car onze enfants seulementdevaient y faire leur rentrée. Les parents

ont été informés. La majorité des familless’est tournée vers l'école maternelle desArènes. La Ville a alors mis en place unsystème de navette de bus entre le quartierBalichon et le groupe scolaire des Arènes,le matin et le soir. Quant au bâtiment,il sera démoli en début d'année 2013.L’école primaire des Arènes, qui compte137 enfants, accueille depuis 1994 dejeunes malentendants dans une classeSessad (Service d’éducation spéciale et de soins à domicile).Le quartier abrite également l’École deGestion et de Commerce (EGC) de la CCIde Bayonne qui forme en 3 ans après leBAC dans le domaine du tertiaire. Cetteécole est ouverte aux personnes titulairesd’un BAC, BTS ou DUT et âgées de 23ans ou plus.

Le Trinquet Moderne, premier trinquet à trois parois de verre au monde

La Caisse Primaire d’Assurance Maladieest située sur les Allées Marines

Le d

EN CHIFFRES> 250000€ HTC’est le coût moyen de travauxd’enfouissement des réseaux et de rénovation de la voirie pour une rue dans Bayonne.

> 925000€ HTC’est le coût des travaux de réno-vation de la Maison de la VieCitoyenne financée par la Ville.

LE TRINQUET MODERNE, SIÈGE DE LA FÉDÉRATIONFRANÇAISE DE PELOTEC’est en 1913 que Célestin Guéraçaguea construit le Trinquet Moderne. Les plus grands de la pelote basquesont passés dans ces murs. Jean-MarieMailharro, qui a succédé à Jean-Baptiste Aguer, fait vivre le lieuréaménagé en 1997. Il devient alors le premier trinquet à 3 parois de verreen France. Depuis 1988, les Mastersdes Fêtes de Bayonne y sont organiséset font le plein chaque année. Ils rassemblent les meilleurs joueurs dumoment, du Pays Basque Nord et Sud.Des finales de championnats dumonde ont également eu lieu dans cetrinquet à paroi de verre. Tout au longde l’année, le Trinquet Moderneaccueille des associations locales qui viennent s’entraîner. “C’est l’espritbayonnais” souligne Jean-MarieMailharro. La particularité du TrinquetModerne est d’abriter le siège de laFédération Française de Pelote Basquecréée en 1921 à Bayonne.

Résidentiel et économiquement ac ti


DES AMÉNAGEMENTSEFFICACESDe nombreux aménagements ditsde proximité ont été réalisés afind’améliorer le confort des riverains,à commencer par les ralentisseurset limitations de vitesse installésdans le quartier ou l’interdiction detourner à gauche, rue Malledaille.L’enfouissement des réseaux a déjà concerné les avenues deNeubourg, Lavigerie, Molinié etLégion Tchèque ainsi que leurrénovation. L’école des Arènes asubi un coup de jeune en étantentièrement repeinte fin 2011. La Maison de la Vie Citoyenne àBalichon a quant à elle été agran-die et rénovée avec une surfacetotale de 607m2, après une annéede chantier pour 1,3 M€.

PHILIPPE BALESTRAT

CÉCILE RIGAUDIÈRES

LES PROFESSIONS LIBÉRALESET LES CLINIQUESLe quartier abrite de nombreux bureauxpour les professions libérales juridiques et médicales. La proximité avec le Tribunalexplique logiquement la présence decabinets d’avocats. Dans le domainemédical, la clinique Lafargue du groupeCapio est fermée depuis décembre 2010mais abrite toujours les services adminis-tratifs de Capio Bayonne en attendant la fin du bail en juin 2013. La cliniquePaulmy quant à elle, accueille environ 10 000 patients par an. Elle a d’ailleursinauguré son tout nouveau pôle orthopé-dique où 8 chirurgiens consultent désor-mais dans un cabinet dédié. D’ici 2015, la clinique Paulmy ainsi que celles deLafourcade et Saint-Etienne se regroupe-ront pour former une seule clinique deCapio sur le plateau du Prissé avec 255lits et 18 salles opératoires �

...Proche du BAB, de l’Adour et du centre-ville...PHILIPPE BALESTRAT, habitant du quartier

“J’habite avec mon épouse et mes enfants à la résidence Les Marines mais nousallons déménager pour aller au Patio Arena. Nous sommes locataires et voulonsrester dans ce quartier. Nous “basculons” de l’autre côté des Arènes mais restonsproches du BAB, de l’Adour et du centre-ville. Nos futurs voisins sont assez jeunes,avec des enfants. Nous avons craqué pour cette belle architecture et sa verduresur les balcons. Nous aimons avant tout ce quartier pour sa mixité sociale.”

...Tous les âges sont représentés...CÉCILE RIGAUDIÈRES, pharmacienne avenue Dubrocq

“Mon père a ouvert cette pharmacie en 1968, je suis une enfant du quartier. Je travaille ici depuis 1998. Il y a une réelle mixité sociale entre les habitants de Balichon,de l’avenue Foch et du bas des Arènes. Et tous les âges sont représentés ; j’ai l’impres-sion que beaucoup de familles dont les parents ont vécu à Balichon veulent rester à Balichon. Ici, tout le monde se connaît. Les personnes âgées peuvent aller en centre-ville à pied, c’est plat et tout proche. Avec le futur aménagement de Marinadour, peut-être qu’on ne parlera plus du “bas des Arènes” mais de“Marinadour”?

“

“

Les tours de Balichon existent depuis les années 60

TÉMOIGNAGES ac tif


LE QUARTIER AUJOURD’HUI

Site emblématique du quartier, les Arènes animent la périodeestivale et donnent le rythme depuis plus d’un siècle. Autrefoisisolées sur leur promontoire, elles accueillaient déjà 10 000 spectateurs. Aujourd’hui elles sont au cœur de Bayonne. Un peu plus loin, les Allées Marines vivent au gré des marées de l’Adour et consolident le lien étroit entre la cité et son identité maritime. Le quai d’honneur Edmond Foy est unevitrine de choix, où viennent s’amarrer de magnifiques vieuxgréements qui inspirent les “Écrivains de Marine”.

Entre le sable des arènes et l’e

6 / 7

LES ARÈNES AUJOURD’HUI :SPECTACLES ET CORRIDASDepuis 1985, les arènes ont été rachetéespar la Ville aux héritiers de MarcelDangou grâce à l’intervention du CercleTaurin Bayonnais. La mairie a lancé destravaux afin d’être conforme aux normeseuropéennes. “Les arènes sont commeun théâtre antique et l’acoustique y estextraordinaire” confie Olivier Baratchart,directeur des arènes à la Ville depuis1996. C’est donc naturellement que desconcerts, opéras, pastorales, et jusqu’à“Holiday on Ice” y sont organisés. “En1982, les chanteurs lyriques qui devaientinterpréter Carmen n’ont pas souhaitéde sono vu la qualité sonore du site”.Outre les concerts de Manu Chao etd’autres artistes célèbres, les arènesaccueillent également des manifestationssportives de tous genres (tennis, boxe,BMX, saut à la perche, force basque…).“Nous sommes de plus en plus sollicités

pour louer les arènes afin d’y organiserdes soirées festives (lors de congrès parexemple) mais aussi par des mariés quiveulent changer des traditionnelles photos au jardin public”.

L’année 2012 a permis de dégager unbénéfice de 100 000 euros pour la gestion taurine et la Ville poursuit sa politique de programmation culturelleéclectique. Les arènes étant désormaisimplantées dans un quartier résidentiel, la municipalité a mis en place cette annéepour les corridas une navette gratuiteentre le parking Paulmy (à 1€) et les arènes.

LE QUAI D’HONNEUR EDMOND FOY Situé au plus près du centre-ville et dupont Grenet, le quai d’honneur EdmondFoy est utilisé pour l’accostage de navires(militaires, de croisière…) et a marqué la

Les Escales Marines 2012sur le quai Edmond Foy

Les Bayonnais profitent du nouvel aménagement des Allées Marines

Concert de LMFAO en 2012 aux arènes

EN CHIFFRES> 35000C’est le nombre de personnes quiont assisté aux corridas aux arènescette saison 2012.

> 10000C’est le nombre de visiteurs qui ont fréquenté les Escales Marines,en 2012.

PROPRETÉ, UN SERVICEPLUS EFFICACE Les agents municipaux du servicepropreté passent deux fois par moisdans chaque rue du quartier avec unebalayeuse mécanique accompagnéed’un souffleur pour nettoyer le cani-veau et sous les voitures stationnéesle long du trottoir. “Autrefois, lesbalayeuses passaient seules à raisond’une fois par semaine mais elles nepouvaient pas accéder aux caniveauxquand il y avait des voitures. La fréquence de passage était plusimportante mais avec moins d’effi-cacité” explique Jean-Luc Duten, responsable du service propreté de la Ville. “Sur Balichon, les riverains se plaignent des déjections canines. Il faut une meilleure prise deconscience des propriétaires de chienset nous allons augmenter les distri-buteurs de sacs spécifiques.”

POUR TOUTE INFORMATION OURÉCLAMATION > numéro vert “allo cadre de vie” : 0800 64 00 64

Des corridas aux écrivains de marine


DES NOMS DE RUESINSPIRÉS PAR LAGRANDE GUERRELe quartier, qui a connu uneimportante urbanisation entre lesdeux guerres, a été fortementmarqué par le courant de célébra-tion des souvenirs de la PremièreGuerre Mondiale. L’avenue Fochrend hommage au maréchal vain-queur de 1914-1918 et l’avenue dela Légion Tchèque (ancien cheminn°59 de Lachepaillet), fait réfé-rence au bataillon du même nomformé à Bayonne et qui livrad’âpres combats dans la Somme eten Champagne. On trouve égale-ment la rue Gabriel Deluc, peintrede l’école bayonnaise tué sur lefront. Même destin pour JeanMolinié, engagé volontaire etmort au combat. l’eau de l’Adour

THÉRÉSA BOTA

MAITÉ DUPREUILH

fin d’une étape du Tour de France à laVoile en 2002 (La Rochelle - Bayonne). Lequai Edmond Foy reçoit également les plusbeaux vieux gréements que le public peutvisiter à l’occasion des Escales Marines, àl’instar du trois-mâts Belem, construit en1896. Cet événement gratuit de 4 jours,organisé par la Ville et la CCI, a connu unetrès belle première édition en juin dernier.Depuis le 1er août 2006, la RégionAquitaine est propriétaire du port et alancé tout un programme de travaux de2007 à 2013. La Région vise à mieux intégrer le port dans le milieu urbain et à valoriser son image. La nouvelle éditiondes “Rencontres avec la Mer” sur le quaid’honneur, après un premier séjour des“Écrivains de Marine” initiés par la Ville sur le mail Chaho-Pelletier en 2010, acontribué à célébrer l’identité maritime de la cité. Des écrivains prestigieux ontrépondu présent, comme Isabelle Autissier,Yann Queffélec, Michel Déon, DidierDecoin et Patrick Poivre d’Arvor �

...Ici, on se connaît tous, il y a une très bonne ambiance...

THÉRÉSA BOTA, vendeuse de poissons aux Allées Marines“Je loue à la mairie un stand depuis une quinzaine d’années. Avec quatre autresfemmes de pêcheurs, nous vendons directement les prises de la veille ou de la nuitde nos maris partis en mer. Notre clientèle est fidèle et nous avons tous les âges ! Desvacanciers viennent également. Ici, on se connaît tous, il y a une très bonne ambiance !L’emplacement de nos stands est idéal et certains clients viennent à pied ou à vélo. Il faut quand même faire attention aux cyclistes qui passent trop vite et ne respectentpas le passage piéton !”

...Le local est animé tout au long de l’année...MAITÉ DUPREUILH, présidente de la Peña taurine

“Si la peña taurine a été créée en 1975 par Claude Pelletier, elle est installée auxAllées Marines seulement depuis 2007. Nous sommes à environ quinze minutesà pied des arènes et c’est très agréable d’organiser les “tertulias” (les séances dedebriefing après chaque corrida et ouvertes au public) dans ce lieu face àl’Adour. La peña taurine compte près de 400 membres et nous nous réunissonstous les vendredis. Le local est animé tout au long de l’année.

“

“

Les amateurs de corrida aux arènes

TÉMOIGNAGES ne


LE QUARTIER PRATIQUE

Le quartier des Arènes - Allées Marines concentre la majeure partie des administrations. Voici un guide pratiqueainsi qu’un focus sur deux associations bayonnaises installées à l’espace Chabaud, l’Harmonie Bayonnaise et Xaramela. Le quartier peut également compter sur la MVC qui abrite entre autres un centre de loisirs et favorise les liens intergénérationnels.

Un quartier dynamique

8 / 9

LES ADMINISTRATIONS� Sous-Préfecture : elle comprend lebureau de la circulation, de l’état civil etdes étrangers mais aussi ceux des élec-tions, des institutions locales, du dévelop-pement local et des activités économiques.Allées marines - 05 59 44 59 44

� L’Agglomération Côte Basque-Adour : elle regroupe 5 communes :Bayonne, Biarritz, Anglet, Boucau, Bidart.Parmi ses compétences : développementéconomique, enseignement supérieur,collecte des déchets, assainissement... 15, av. Foch - 05 59 44 72 72

� CCI : la Chambre de Commerce et del’Industrie Bayonne Pays Basque est l’unedes plus anciennes de France. Elle favorisele dynamisme économique du Pays Basqueen soutenant les entreprises et gère le portde Bayonne (9e port de France).50 allées Marines - 05 59 46 59 46 etbayonne.cci.fr

� CPAM : Caisse Primaire d’AssuranceMaladie.68/72 allées Marines et au 36 46

� Direction Générale des Douanes :la Douane lutte contre la fraude, les traficsinternationaux, la contrebande (alcool,tabac…) et contrôle, en particulier, les flux commerciaux.6 rue Albert 1e - 05 59 46 68 80

� CAF : la Caisse d’Allocations Familialesprend en charge les prestations concernantla petite enfance, la jeunesse, le logementet l’insertion.10 av. Maréchal Foch - 08 10 25 64 10

� Commissariat : Police nationale.6 rue Marhum - 05 59 46 22 22Ouvert 24h sur 24

JUSTICE� Le tribunal de commerce : il trancheles conflits entre commerçants et les litigesliés aux actes de commerce. Il statue aussisur la défaillance des entreprises. Les jugessont élus par les commerçants.1 av. Anne de Neubourg - 05 59 46 33 00

� Le conseil des Prud’hommes : il jugeles litiges entre employeurs, salariés etapprentis sous contrat.10 rue Ville en Bois - 05 59 59 32 21

L’Harmonie Bayonnaise lors d’une répétition

La CCI est implantée aux bords des Allées MarinesL’Hôtel de l’Agglomération Côte Basque-Adour L

EN CHIFFRES> 940C’est le nombre d’adhérents à la Maison de la Vie Citoyenne, une association et un lieu d’animation pour tous.

PARMI LES ASSOCIATIONS La chapelle Sainte-Thérèse à Balichona été construite en 1955 à la demandedes riverains. L’association Xaramelafut la première à venir s’y installer. La mairie a racheté le bâtiment àl’Évêché. En 2006, ont été inaugurésles nouveaux locaux baptisés EspaceChabaud qui abritent les associations.

� L’Harmonie BayonnaiseC’est la formation qui joue aux arènespendant les corridas ! Fondée en1879, elle est dirigée par FrançoisGonzalez. Elle participe à de nom-breuses animations, notamment lesconcerts des jeudis d’été au kiosque.De nombreux jeunes issus de l’écolede musique de Tarnos et du Conser-vatoire de Bayonne ont intégré sesrangs.POUR EN SAVOIR PLUS > 05 59 55 82 78

� XaramelaCréé en 1986 par le chef d’orchestreet compositeur Javier Bello Portu en collaboration avec le centre cul-turel de Bayonne, le chœurbasque Xaramela est formé d’unesoixantaine de choristes amateurs.Son répertoire associe chants profaneset chants religieux. Le chœur mixterépète une fois par semaine et se pro-duit une vingtaine de fois dans l’année.POUR EN SAVOIR PLUS > 05 59 64 01 03

Le siège de nombreuses administrations e


LA MAISON DE LA VIE CITOYENNEAprès une année de travaux, laVille a inauguré fin 2011 les locauxflambant neufs de la Maison de laVie Citoyenne Bayonne Centre-Ville qui emploie 12 salariés. LaMVC abrite un centre de loisirs etdes locaux pour de nombreusesassociations ; elle accueille lesenfants après l’école pour uneaide aux devoirs, organise des sor-ties familiales, des ateliers éduca-tifs et de loisirs.

POUR EN SAVOIR PLUS >05 59 25 57 94 et mvcbayonnecentreville.org/

REPRÉSENTANTS VIE DES QUARTIERSArènes - Allées Marines > Sophie Castel : [email protected] - 06 08 78 81 27 /Marie-Hélène Chabaud-Nadin : [email protected] - 06 80 20 16 85 / Thierry Toubal : [email protected] - 06 85 03 71 68

LAETITIA CONVERT

JOSEPH DAGUERRE

� Le tribunal d’Instance : il est chargédes tutelles et tranche les litiges civils de la vie quotidienne.17 av. Légion Tchèque. 05 59 44 54 00

� Le tribunal de Grande Instance : ilgère les litiges supérieurs à 10 000 euroset certains contentieux liés à la propriétéimmobilière ou à la famille.17 av. Légion Tchèque. 05 59 44 54 00

� Le tribunal de police : il juge, auniveau pénal, les contraventions passiblesd’amendes, la suspension du permis deconduire, l’interdiction d’exercer une activité professionnelle…17 av. Légion Tchèque - 08 99 02 68 64

� La Maison de l'Avocat : c’est une permanence d'information et d'orientationjuridiques qui prodigue aides et conseils.17 av. Légion Tchèque - 05 59 59 27 72

LA DÉLÉGATION CITOYENNEElle exerce une fonction d’interfaceentre la commune et les citoyens.13 av. Légion Tchèque - 05 59 70 12 91

... Je suis à 6 minutes de l’école et peux faire mes courses à pied...

LAETITIA CONVERT, étudiante en 3e année à l’EGC “Je suis originaire de Hélette et souhaitant travailler dans le tourisme, c’est toutnaturellement qu’après mon BAC L, j’ai décidé de m’inscrire à l’Ecole de Gestionet de Commerce de Bayonne. J’ai eu beaucoup de chance de trouver un appartement avec un bon rapport qualité/prix en face du commissariat. Je suis à6 minutes de l’école et je peux faire mes courses à pied. C’est très agréabled’avoir les magasins aussi proches, cela me change d’Hélette !”

...L’acoustique est vraiment adaptée à nos activités...

JOSEPH DAGUERRE, président de Xaramela “Autrefois, le local de l’association était rue de Malledaille aux Arènes, nous avonsdéménagé à la chapelle de Balichon le 25 août 1999. En 2006, l’Harmonie Bayonnaiseest venue nous rejoindre et d’ailleurs, certains membres sont inscrits aux deux associations. L’acoustique est vraiment adaptée à nos activités. Le local de notre association est vraiment tout proche du centre-ville, c’est un réel avantage.

“

“

La MVC est très active dans le quartier

TÉMOIGNAGES ns et associations


LE QUARTIER DEMAIN

Les travaux du projet Marinadour ont démarré en octobre. Il s’agit de la réalisation d’un programme immobilier à vocationmixte (logements, commerces, hôtellerie, bureaux et services)dans deux futurs bâtiments aménagés des deux côtés de l’avenue Henri-Grenet, entre les Allées Marines et le BAB, face au pont Henri-Grenet. L’Agglomération Côte Basque-Adoursera en charge de l’espace public avec un aménagement spécialement pensé pour les vélos et piétons, en concertationavec la Délégation Citoyenne.

Des projets tournés vers les Bay

10 / 11

DÉPOLLUTION ET PLANCONTRE LES INONDATIONSLa première phase de travaux a débutéen octobre dernier et se terminera endécembre 2012. Il s’agit d’une dépollu-tion du site. En effet, Marinadour estconstruit sur une ancienne usine à gazdont la dernière exploitation date de1929. Il s’agit de retirer jusqu’à 3 mètresde terre en profondeur. La montée del’eau visible depuis la route s’explique par l’Adour proche. Mais tout a été prévupour éviter une éventuelle inondationgrâce au Plan de Prévention des Risquesd’Inondation (PPRI). Les rez-de-chausséedes bâtiments seront construits à 3m10au-dessus du niveau de la mer.

LES 2 ÎLOTS Le premier projet (îlot 1A) est porté par la société Kaufman & Broad et Frey. Il comprend une surface commerciale au rez-de-chaussée de 6180 m2 qui sera composée d’une enseigne alimentaire et de 9 à 15 boutiques orientées vers les services de proximité (presse, fleuriste,pressing...) ainsi qu’un espace de restau-ration. La priorité est donnée aux com-merces existants pour des relocalisations.Le parking souterrain accueillera 302 voitures avec un espace réservé aux vélos.Les 240 logements à l’étage seront enpartie en accès libre, à vocation ou enaccession sociales.

Le second projet construit par Eiffage sera composé d’un hôtel 4 étoiles avec84 chambres destinées à une clientèled’affaires, d’une résidence seniors de

Le projet Marinadour comporte tout un espace de promenade

Simulation du projet Marinadour - Vue sur le centre commercial et l’hôtel Le e

EN CHIFFRES> 312C’est le nombre le nombre defuturs logements disponibles dansle cadre de Marinadour et dans les deux bâtiments à construire.

> 6 M€C’est le coût de l’aménagement del’espace public sur Marinadour pourl’Agglomération Côte Basque Adour.

TRAVAUX À L’HÔTEL DE L’AGGLOLe chantier d’extension a débuté le 2 juillet dernier et devrait s’acheveren septembre 2013. L’Agglo sedotera d’une nouvelle salle de conseiladaptée à l’intercommunalité élargieet d’espaces de travail modernes et fonctionnels dans un bâtimentneuf prolongeant l’Hôtel de l’Agglo,d’une surface de 660m2. Conformé-ment aux orientations du plan climat,un plan de déplacements administra-tion a été lancé en vue d’inciter lesagents du siège et de la villa Moliniéaux usages alternatifs à la voiture individuelle : transports en commun,vélo, covoiturage.

Un nouveau lieu de vie


CONCERTATION AVEC LA DÉLÉGATIONCITOYENNE L’Agglomération, avec le concours de la Ville de Bayonne et la Délé-gation Citoyenne, a lancé une concer-tation afin de définir les espacespublics. L’Agglo s’est égalementappuyée sur la MVC afin de sensibi-liser la population et mobiliser lesriverains. Plusieurs ateliers ont été organisés début 2012. Seulescontraintes aux propositions : deslimites budgétaires et techniques.Objectif : créer un projet d’aména-gement qui correspond aux besoinsdes Bayonnais. A la suite des propo-sitions faites par la Délégation Citoyenne, l’avant-projet a étévalidé par les élus en octobre et uneprésentation du projet finalisé parl’architecte devrait être organiséepour la Délégation Citoyenne d’ici lafin de l’année. ayonnais

83 logements ainsi que 72 logements en accession sociale ou libre. Le rez-de-chaussée abritera des bureaux et un parking souterrain permettra à 175 voitures de stationner.

LES ESPACES PUBLICS Afin d’accompagner ces deux pro-grammes immobiliers et d’aménager lesespaces publics le long de l’avenue Henri-Grenet, l’Agglomération Côte BasqueAdour a choisi deux maîtres d’œuvre,Josep Lluis Mateo (meilleur projet espagnol à l’étranger 2010) et MichelDesvigne (grand prix de l’urbanisme2011). La voirie actuelle sera surélevée etun accès pour les piétons et les vélos seracreusé afin d’offrir une promenade sécu-risée. D’une surface de 8000 m2 environ,l’espace public sera végétalisé. Les tra-vaux devraient démarrer en avril 2013 �

...Nous avons surtout réfléchi à l’aspect paysager et à la mobilité...

VÉRONIQUE WAGNER, membre de la Délégation Citoyenne “Une trentaine de personnes ont suivi en moyenne les ateliers de concertation.Nous avons été assez surpris de voir que des Bayonnais qui n’habitent pas lequartier des Allées Marines ou de Balichon ont assisté à ces réunions, la preuvequ’ils se sentent concernés par l’intérêt commun. Nous avons surtout réfléchi àl’aspect paysager et à la mobilité dans l’espace public. Il est important de ne pastourner le dos à l’Adour et d’aménager des espaces de balades sécurisées et desaires de pique-nique par exemple. Il faut créer un lien entre le site et le fleuveavec de la verdure. Lors de la concertation, il a également été question d’unepasserelle pour les piétons et les vélos entre Balichon et l’Adour, cela permet-trait également aux futurs habitants et usagers de Marinadour de se rendredirectement à l’avenue Foch, par exemple. Ce serait une piste à approfondirdans le futur.

“

“

Le projet fait le lien entre site, fleuve et verdure

Simulation du projet Marinadour - Vue depuis le pont Henri-Grenet du futur aménagement de l’espace public

TÉMOIGNAGES

VÉRONIQUE WAGNER


LE QUARTIER DEMAIN

La Ville de Bayonne poursuit les travaux de rénovation de la voirie dans le quartier des Arènes et des Allées Marines etles services municipaux restent mobilisés tout en s’équipant d’outils durables et alternatifs. Le syndicat des transports de l’Agglomération Côte Basque Adour qui vient de lancer une phase de concertation préalable avec les habitants sur les deux lignes de bus à haut niveau de service, étudie également de nouvelles pistes de modes de transport durables.L’objectif commun est d’harmoniser le quartier tout en s’inscrivant dans la démarche de l’Agenda 21 bayonnais.

Rénovations et aménagements

12 / 13

TRAVAUX DE VOIRIEEn 2013, la rénovation et l’élargissementdes trottoirs (3,50 m) des avenues Foch etGabriel Deluc sont prévus ainsi que laseconde tranche de l’avenue de la LégionTchèque (du tribunal à l’avenue Dubrocq).Les trottoirs seront en partie pavés et desbancs seront installés pour le confort despromeneurs.

LES TRANSPORTS Outre le réseau de transport en site pro-pre dont le chantier devrait commencerfin 2013, le syndicat des transports del’Agglomération Côte Basque - Adourétudie des pistes alternatives et durablesen complément du bus. La première estl’utilisation d’une navette fluviale avec 3 arrêts : Bayonne centre, Boucau etAnglet et prend exemple sur Bilbao ouLorient.

Elle devrait être en place d’ici quinze moisaprès une période d’essai. L’Agglo réfléchitégalement à adapter un système de loca-tion de vélos élargi à l’ensemble du terri-toire. Un comité de pilotage planche sur le sujet et espère aboutir pour 2014. Enfin,l’Agglo cherche à valoriser “la voie du sou-fre”. Cette voie ferrée en sommeil pourraitaccueillir un tram-train. Un cabinet d’étudesdevrait prochainement être consulté.

DÉSHERBAGE THERMIQUE Si le désherbage est assuré en centre-villepar le service propreté, en périphérie, ilest géré par les espaces verts. Les mêmesméthodes de travail sont employées. Leservice répond au plan Ecophyto 2018 enréduisant de 50% la quantité de produitsphytosanitaires et en optant pour uneméthode durable : le désherbage ther-mique à vapeur. D’ailleurs, la Ville devraitprochainement s’équiper d’une machine

La crèche Luma déménagera dans un tout nouveau bâtiment

Bientôt deux lignes de bus à haut niveaude service comme ci-dessus, à Nantes

L

EN CHIFFRES> 400C’est le nombre de places assises au sein des arènes qui devront être supprimées lors des prochainstravaux de mises aux normes européennes.

> 23,6C’est le nombre de kilomètres devoies sécurisées qui seront crééespour les deux futures lignes de bus à haut niveau de service. Elles verront le jour d’ici la fin de l’année2016 sur les tracés des lignes A1 et B.

DE NOUVEAUX LOCAUXPOUR LA CRÈCHE LUMALa troisième crèche bascophone de la Côte basque est actuellement installée dans les locaux de l’annexede la MVC. Elle déménagera en 2013dans un tout nouveau bâtiment en lieu et place de l’aire de jeux,laquelle sera déplacée. La crècheLuma bénéficiera de nouveaux locauxplus fonctionnels et plus spacieux. Sa capacité d’accueil passera de 12 à 16 enfants. Cette opération estfinancée par la Ville de Bayonne, laCaf et l’association qui gère la crèche.

CRÈCHE LUMA > Tél. 05 59 59 11 10

Priorité au cadre de vie


150 NOUVELLESPLACES DE STATION-NEMENT À BALICHONEn concertation avec l’OfficePublic de l'Habitat, la Ville deBayonne vient de proposer auxhabitants de Balichon un projet derequalification globale de leurcadre de vie. Les aménagementsqu’ils ont choisis seront réalisés en 2013. 150 places supplémen-taires de stationnement serontconstruites portant ainsi leur nombreà plus de 500, dont 450 serontexclusivement réservées aux habi-tants des résidences. Cette opéra-tion s’accompagnera de la requali-fication de la voirie, de la rénova-tion de l’espace multi-jeux et d’unrafraichissement des espaces verts.ts au quotidien

GILBERT LUCUGARAY

DENIS BRILLANT

supplémentaire : un désherbeur ther-mique qui projette de l’eau à 110°C et à haute pression.

BIENTÔT UN JARDIN PUBLIC Ce n’est pour l’instant qu’un simple rectangle de pelouse, situé dans l'en-ceinte des Arènes et recevant parfois unchapiteau. Bordant l’avenue des Fleurs, lesite sera prochainement ouvert la journéeaux habitants du quartier. Un petit amé-nagement paysager sera créé d'ici janvier2013 avec la mise en place de bancs etcorbeilles sous une tonnelle de platanesainsi que la création d’un chemin sécurisépermettront aux riverains de profiter dece paisible espace vert �

...Ici, l’ouvrier côtoie le médecin...GILBERT LUCUGARAY, co-gérant de la Brasserie des Arènes

“L’établissement existe depuis plus de cent ans mais je gère avec deux associés laBrasserie depuis 2007. Notre clientèle est très diversifiée ; toutes les catégoriessocio professionnelles sont représentées ! L’ouvrier côtoie le médecin et l’avocatpeut croiser une personne convoquée au tribunal qui est juste à côté. En saisonestivale, nous avons beaucoup de monde avant ou après les corridas, un opéraou un concert. Ce sont nos fêtes de Bayonne ! Mais depuis que le parking Paulmyest payant, les gens se rabattent sur les places gratuites dans le quartier et ildevient difficile de se garer.”

...Le quartier est plein d’énergie...DENIS BRILLANT, boucher avenue Foch

“Dans la famille, nous sommes bouchers depuis presque cent ans. Mon père a ouvertsa boucherie avenue Foch en 1957, l’année de ma naissance. Je gère le magasin avecmon frère. Le quartier s’est rajeuni en terme de clientèle. Il est plein d’énergie avecbeaucoup de professions libérales et des commerces dynamiques. On travaille correc-tement. D’ailleurs, tous les magasins sont ouverts dans cette avenue mais il nous tardeun relookage de l’avenue car elle le mérite !

“

“

Un quartier attrayant pour les familles

Les espaces publics sont un lieu de vie

TÉMOIGNAGES


DES MAISONS DE STYLEParmi les villas bourgeoises, on note lestyle néo basque de l’entre-deux guerres.Il s’inspire de la traditionnelle maisonlabourdine avec ses façades à pans debois et l’utilisation du rouge basque.L’exemple type est la maison Haitça, avenue Gabriel Deluc, construite en1922. L’urbanisation du quartier aentraîné la construction de maisons enpierre de taille, typiques du début du XXe

siècle et que l’on peut observer notam-ment le long de l’avenue Marie-AnneNeubourg. Elles sont l’œuvre d’un seul etmême architecte, Albert Saint-Vanne quia utilisé de la pierre de Bidache. Les maisons jumelles de type chalet sont plusmodestes mais atypiques. On en retrouveavenue du général Lacrambe. Avec leursvolumes sobres et simples, elles étaientdestinées au début du siècle dernier à deshabitants modestes. Enfin, les bâtisses destyle Art déco ont inspiré la constructionen 1994 de la résidence Lavigerie-

Neubourg qui s’inscrit dans la mouvancedu Tropical Art Déco, célèbre en Florideavec des angles arrondis et une toiture-terrasse.

LA CHAPELLE DU COLLÈGE SAINT-BERNARDSituée dans l’enceinte de l’établissementscolaire catholique Saint-Bernard, la chapelle a été exceptionnellementouverte au public en 2002 à l’occasiondes Journées du Patrimoine. L’édifice a été achevé en 1933 et imaginé par l’architecte Joseph Cazalis. Cette églisede belles proportions est ornée d’unsuperbe plafond à caissons. Elle abrite des œuvres du peintre bayonnais AndréTrébuchet, notamment 5 toiles représen-tant des “Mystères joyeux” et pas moinsde 257 motifs qui ont servi à décorerl’immense plafond.

Les Allées Marines au début du XXe siècle Belle villa néo-basque du début du XXe siècle L d

Une architecture pleine de diversité

MEMOIRES DU QUARTIER

Autrefois terrain militaire avec quelques maisons en bois, le quartier des Arènes a commencé son urbanisation à partir de 1907. On peut y admirer des styles architecturaux variés. Près de l’Adour, les Allées Marines ont vécu de grandes heuresdans les années 50. Le quartier Balichon (“petit plateau” en gascon), du nom de la seule ferme qui demeurait sur ce terrain, a connu son essor dans les années 1960 avec l’arrivée des rapatriés. De nombreux Bayonnais résidant auxAllées Marines s’y sont également installés. Ce passé, riche en anecdotes vous est raconté par des mémoires vivantes du quartier.

Un quartier qui n’a cessé de se

14 / 15

Les arènes sur la butte de Malledaille étaient entourées de champs et de quelques maisons au début du XXe siècle

EN CHIFFRES> 1952C’est l’année, et plus précisément le 4 février, qu’a eu lieu une importanteinondation sur les Allées Marines à lasuite d’un mascaret sur l’Adour dansla nuit. Il y avait 1m40 d’eau et heureusement aucune victime.

> 1023C’est le nombre d’habitants en 1901dans le quartier Lachepaillet quicomptait 142 maisons.

LA RUE VILLE EN BOIS

Parallèle à l’avenue Dubrocq, la rueVille en Bois fait référence à l’ancienquartier composé d’un ensemble demaisons modestes construites en bois.Jusqu’en 1907, Bayonne était une cité militaire où l’on ne pouvait bâtir endehors des fortifications. Seules cesmaisons entourées de champs étaienttolérées car elles pouvaient facilementêtre détruites en cas de menace. A partir de 1907, date du déclassementde la place forte, l’urbanisation s’estdéveloppée et la plupart de ces maisons ont été rasées dans les années70. Seules quelques-unes demeurentintactes et témoignent ainsi du passémilitaire de Bayonne.


RENÉ LABEYRIE PIERRE CHASTRIA

RAMUNTXO HIRABOURE

BALICHON ET LES RAPATRIÉS A partir de 1962, lesimmeubles de Balichonont été construits enpriorité afin d’accueillirles rapatriés d’Algérie,du Maroc et de Tunisie.Voici le témoignage de

Raphaëlle Bayet. “Je suis native d’Oran et je suis arrivée à l’âge de 30 ans àBayonne avec mon mari et mes troisenfants. Nous avons aménagé à Balichonen janvier 1964. Nous avons été très bienaccueillis et il y avait une merveilleuseambiance dans le quartier. Avec la MJCqui a vu le jour en 67, tout le quartiers’est animé avec des activités comme lapétanque ou la couture. Tout le mondese retrouvait dans le café qui était à côtéde l’actuelle pharmacie Rigaudières.Aujourd’hui, les enfants ont fait leur viemais ils reviennent toujours à Balichonpour revoir leurs amis d’enfance. Le lienne s’est jamais rompu.” �

...On se baignait dans l’Adour, les grues servaient de plongeoirs...RENÉ LABEYRIE, président du Quartier Libre des Allées Marines

“Dans les années 50, le port était florissant. Le charbon venait du Pays de Galles, le liègedu Maroc et le bois de Hollande. Sur les Allées Marines, c’était l’Europe avant l’heure !On se baignait dans l’Adour à partir d’une cale qu’on appelait “la Baignade”. Les gruesservaient de plongeoirs. Là où se trouvent les immeubles Balichon, il n’y avait qu’uneferme, celle des Lalannes et derrière, les jardins potagers des riverains et des marécages. C’était un quartier modeste et convivial ; aucune maison n’était fermée caril n’y avait rien à voler ! Après l’école, on se retrouvait tous au bout de la rue.”

...On vendait des vers de vase et on jouait aux quilles de 6...RAMUNTXO HIRABOURE, retraité et enfant du quartier

“A 10 ans, on allait regarder les vieux jouer aux cartes dans les cafés et c’étaient euxqui nous disaient de rentrer à la maison. Enfants, on vendait des vers de vase et onjouait aux quilles de 6. Les deux sports vedettes étaient le rugby et la boxe. Le quartiera d’ailleurs vu naître des champions comme Alvarez ou Bidart en rugby et Forgues etBidart en boxe. Un seul habitant avait la radio et écrivait le classement du Tour de France à la craie sur son volet. Là où se trouvent les marchandes de poissons, onorganisait la fête du quartier en juin avec une course de vélo, un concours de pêche...”

...Il y avait beaucoup de marchands de charbon et des cafés...PIERRE CHASTRIA, 90 ans, pêcheur amateur

“J’ai vécu et travaillé comme cantonnier dans le quartier. Je me souviens du café touten bois en lieu et place de la Sous-préfecture, face à un champ avec des ânes et un petitgarage Citroën. Le “coucou” (un train de marchandises à vapeur) passait devant le portet il y avait même une gare des Allées Marines. Dans le temps, il y avait beaucoup demarchands de charbon et des cafés comme L’Assommoir, les Mouettes, Chez Carrère,chez Rémy, le Bar des Quais… Après l’inondation de 1952, une vanne a été mise enplace et je la nettoyais bénévolement. Il y avait une sincère entraide.

“

“

La résidence Lavigerie-Neubourg s’inscritdans la mouvance du Tropical Art Déco

TÉMOIGNAGES é

LA PLUS ANCIENNEVILLE TAURINELe plus vieil écrit taurin au mondedate de 1289 et se trouve àBayonne ! Il définit la réglementa-tion de l’encierro dans les rues de laville. En 1853, des arènes en boissont construites à Saint-Esprit, pourune version moderne de la corrida.C’est en 1893 que sont inauguréesles arènes actuelles, sur la butte deMalledaille. Elles sont d’inspirationmauresque et pouvaient déjàaccueillir 10 000 spectateurs. Suite à l’incendie volontaire de 1919commis par des spectateurs, la partie haute qui était à l’origine enbois, a été reconstruite en béton en1921. se développer


Le quartier en images

16 / 17


...Ce fut, et c’est encore, une grande réussite. Avec ses accès faciles, ses larges dégagements, Lachepailletest bien placée. Bâtie sur une hauteur, aérée sans excès,Lachepaillet est agréable. Avec ses crépis ocres, ses contre-forts, ses ouvertures mauresques, Lachepaillet est une jolieplaza. C’est la nôtre, la mienne, c’est la plaza de Bayonne...Si un jour Lachepaillet disparaissait, ce serait un pan denous-mêmes qui croulerait avec le dernier mur. Mieux vaut ne pas y penser...

CLAUDE PELLETIER, Bayonne, sept siècles de premières. Livre édité en 1993 pour le centenaire des arènes.

“

“


BAYONNE ENSEMBLEGroupe des élus de gaucheMAGAZINE MUNICIPAL OU PUBLICATION ÉLECTORALE DÉGUISÉE ?À un an et demi désormais de la fin de la mandature, le servicecommunication de la Ville de Bayonne est désormais prié par lamajorité Grenet de mettre les bouchées doubles ! Les numéroshabituels de “Bayonne Magazine” seront désormais augmentés, à compter de celui-ci, d’un cahier supplémentaire consacré succes-sivement aux différents quartiers de la ville. À quels objectifs et à quelles intentions pourrait donc répondre ce subit doublementde la communication officielle ? Assurément, Seuls des esprits maltournés voudraient penser à l’approche des prochaineséchéances électorales. Qui donc pourrait croire que le Maire et samajorité chercheraient ainsi à utiliser les moyens de la collectivitépour diffuser, auprès des électrices et électeurs bayonnais(e)s, une sorte de bilan déguisé et luxueusement édité afin de mieuxpréparer le prochain rendez-vous électoral de mars 2014. Évidemment, ce serait là une façon de faire campagne sans le dire,durant les prochains 18 mois, et surtout en faisant supporter le coût de l’opération aux contribuables bayonnais. Mais cela,bien évidemment, seuls les esprits taquins seront tentés de lepenser. Et il n’y en a aucun parmi nous, cela va sans dire…

“PARTICIPATION CITOYENNE” : LA FUMÉE SANS FEUTiens, à propos de communication, l’un des lieux les plus calmesdu quartier des Arènes reste sans doute le local de la délégationcitoyenne. On se rappelle que, pour donner un os à ronger à l’unede ses transfuges, Jean Grenet lui avait assigné une mission asseznébuleuse et sans doute bien loin des propres dispositions d’unMaire peu porté par nature sur l’écoute et la concertation. Elleétait chargée de mettre en œuvre, selon la terminologie consacrée par la mode, une démarche de “participationcitoyenne”. Quatre ans et demi après le début de la mandature,la presse revenait à la rentrée (Sud-Ouest des 10 et 11 sept.) sur cechantier pour en dresser un premier bilan… Cruel, à vrai dire…La poignée de citoyennes et de citoyens engagés reconnaissaitbien volontiers leur frustration (“Ils restent sur leur faim” titrait lejournal). On aurait du mal à leur donner tort tant les espoirslégitimes des plus impliqué(e)s se sont fracassés sur plusieursobstacles : la très faible adhésion effective des Bayonnaises et desBayonnais, le caractère particulièrement alambiqué des procé-dures mises en place (une véritable “usine à gaz”, comme on dit),mais, plus encore et par-dessus tout, le refus constant et répété del’exécutif municipal de recourir à la concertation chaque fois qu’ilaurait pu en avoir l’occasion : implantation du centre de déchetsde Batz, mise en place du système de réservation des cantines scolaires, dispositions nouvelles sur le stationnement, destinationde certains éléments du patrimoine public municipal (ChâteauLauga, ancien tribunal etc.). À vrai dire, on a surtout demandé auxBayonnaises et aux Bayonnais… s’ils étaient d’accord pour parlerde la participation citoyenne, au cas où sans doute… On neblâmera pas nos concitoyen(ne)s de ne pas avoir voulu se laisserpromener de la sorte…

BALICHON : CONFORTER LE TRAVAIL DES ACTEURS DE TERRAINAvec la livraison de ses nouveaux locaux, la MVC Bayonne Centre-Ville est désormais plus confortablement installée, ce qui était

tout à fait nécessaire au vu du travail remarquable réalisé parcette structure d’animation et d’éducation populaire dans lequartier. Des difficultés importantes persistent néanmoins.Comme pour toutes les associations de notre ville, face à l’augmentation mécanique des charges, le gel du montant de lasubvention municipale pour le fonctionnement fragilise la situa-tion financière de la MVC et donc ses capacités d’action. La ferme-ture des locaux en “préfa” de l’école maternelle, sans doutenécessaire, mais annoncée et mise en œuvre un peu trop brusque-ment, pose également un problème d’accueil pour le centre deloisirs. De manière générale, les besoins en accueil et animationenfance et périscolaire ne trouvent pas pour l’instant les réponsesattendues, aussi bien pour la crèche bascophone Luma, elle aussià l’étroit dans ses locaux, que pour le centre de loisirs de la MVC.

A LA RECHERCHE DE LA MIXITÉ SOCIALE SUR LA RIVE GAUCHEAdopté à l’unanimité en 2010, le PLH (Plan Local de l’Habitat), aétabli un diagnostic clair de la situation du logement sur notreville, qui confirmait les signaux d’alarme tirés par la Gauche bayonnaise depuis des années : d’une part la décennie 2000, quifut celle des promoteurs immobiliers, a été marquée par une production déséquilibrée de logements de haut standing inacces-sibles à la plupart des habitants de notre ville et de notre régiondu fait de leur coût prohibitif. D’autre part, la mixité sociale à labayonnaise, héritage de la politique volontariste d’Henri Greneten matière de logement social, souffre d’un déséquilibre territo-rial en concentrant la plupart du parc locatif HLM sur la rive droite(la ZUP, Habas…) tandis que la rive gauche était devenue le terrain de chasse des programmes immobiliers spéculatifs. Cettesituation mérite une inflexion forte, à travers notamment l’ouver-ture, sur la rive gauche, de programmes immobiliers accessiblesaux classes populaires et moyennes, et aux jeunes familles. De cepoint de vue, nous avons salué l’intégration de 30 % de loge-ments sociaux dans le programme “Marinadour” qui devrait prendre forme en tête de Pont sur les Allées Marines. La densifi-cation du cœur d’agglomération autour d’axes de transportsstructurants, avec un habitat accessible au plus grand nombre,reste au cœur d’une politique de développement urbain durableet maitrisé, en rupture avec l’étalement urbain anarchique, incon-trôlé et néfaste des dernières décennies.

GESTION DES ARÈNES ENTRE SOL Y SOMBRAAprès plusieurs années de déficit budgétaire dans la gestion desarènes avec un trou historique de près de 400 000 € à l’occasionde la “temporada” précédente, les aficionados d’un côté et lescontribuables d’un autre ne peuvent que se satisfaire du résultatfinancier positif de la saison 2012.Le travail effectué par le délégataire et la direction des arènes, surl’évolution des cartels, ainsi que sur le modèle économique, contribue à consolider la place des traditions taurines, populaireset formelles à Bayonne, entre courses de vaches et corridas. Notregroupe continue de défendre la vision d’une gestion des arènesen délégation de service public (gestion confiée à un délégatairepublic ou privé, après étude des offres dans un cadre réglementé,le délégataire se rémunère sur les résultats de l’exploitation etassume les déficits le cas échéant) car si nous tenons à défendrel’intérêt des aficionados bayonnais et un pan entier de la culturede la ville, nous tenons également à ménager les contribuablesnon aficionados qui pourraient être troublés par l’utilisation deleurs impôts pour financer une activité qui peut ne pas faire consensus. Sans tabou nous ferons cette proposition à l’occasion

Expression des groupes politiques18 / 19


de la prochaine campagne municipale. Attaché aux arènes, notregroupe ne peut que regretter la sous utilisation d’une infrastruc-ture, qui doit s’ouvrir davantage au public et aux activités culturelles, tout en prenant en compte ses contraintes géographiques et architecturales. Nous nous rappelons tous de lavisite de l’architecte Jean Nouvel, objet de communication de la majorité. À Bayonne, c’est hélas bien trop souvent que la communication prend le dessus sur la culture.

Pour BAYONNE ENSEMBLE : Colette Capdevielle, Mathieu Bergé,Henri Etcheto, Caroline Thicoïpé, Jean-Claude Soudre, DéborahLoupien-Suares.Pour nous contacter : [email protected] Tél. : 06 13 68 46 06 - www.ps-bayonne.fr

BAYONNE PAR CŒURPARKINGS ET MARCHE ARRIÈRELa volteface du maire au sujet de la tarification du stationnementdans les parcs et sur voirie constitue le symbole même des limitesd’une gestion autocratique qui n’a plus lieu d’être. Alors quel’ensemble de la majorité municipale votait sans sourciller mi-juilleten faveur d’une tarification de nuit pour Glain et La Baignade, ouencore l’euro par heure à Boufflers, voilà que, le 18 octobre, lemaire proposait la gratuité sur l’ensemble de la voirie et des parcsenclos pendant la nuit, ainsi qu’un renforcement d’un régime plusfavorable aux personnes habitant dans les secteurs de station-nement payant. Les mêmes que l’Adjoint à la Circulation et auStationnement accusait de verser dans la facilité des voitures ventouses…Le besoin criant de recettes supplémentaires ne justifie pas tout !Les résidents bayonnais ont donc bien failli, sans la vigilance desoppositions, dont celle de Bayonne Par Cœur moquée par le mairelors de la séance publique de juillet, faire les frais des graves errements de la politique de stationnement bayonnaise, comme detransports publics dans notre agglomération. Une agglo en pleinecroissance démographique et aux dessertes et voiries inadaptées au rythme de vie de plus en plus urbain de l’ACBA. Un exemple flagrant : l’évolution urbanistique du quartier des Arènes, puisquec’est le sujet de cette publication. Un quartier tiraillé entre une promotion immobilière à l’affût de la moindre parcelle de foncier,un palais de justice autour duquel, les jours d’audience, le station-nement devient totalement anarchique, des établissements scolaires causant des stationnements sauvages aux heures de sortiede classes… Alors, on nous répète à l’envi qu’une mutation comportementale va s’imposer à nous, qu’il va falloir laisser lavoiture aux entrées de ville. Si cet appel à l’évolution de nos habi-tudes de circulation paraît effectivement indispensable, il ne doit paspermettre de cacher les insuffisances notoires accablant Bayonne etsa vie sociale et économique aux jours et aux heures de pointe.Sans une desserte plus pertinente des bus, un vrai parking d’hypercentralité, fonctionnant jour et nuit, pour le grand Bayonne, sansréfléchir d’ores et déjà à un accroissement de la capacité de station-nement au Petit Bayonne, et sans considérer le parking Belfortcomme la panacée pour Saint-Esprit, aucune amélioration n’est àprévoir. Car, qu’on le veuille ou non, et malgré tous les appelsvibrants à une révolution comportementale, la voiture reste un élé-ment fondamental de la liberté de travailler et de vivre à Bayonne.

Les élus de Bayonne Par Cœur : Yves Ugalde, Georges Barrère.Contacts : Bayonne Par Cœur, Hôtel de Ville, BP 4, 64 109Bayonne Cedex.Tél. : 06 15 30 49 10 - www.bayonneparcoeur.fr

OPPOSITION DE GAUCHEEliane Pibouleau-BlainUNE OPPORTUNITÉ DE RÉFLEXION : L’ÉCOLE D’ARTQUITTE LE QUARTIER DES ARÈNES POUR ST-CROUTSRéfléchir sur le projet culturel de la ville et les liens avec leséquipements est rendu possible parfois lors de changements tels letransfert de locaux, le départ d’un responsable… Depuis plusieursannées, l’école d’art ne se pose pas la question des adhésions à sesateliers car il y a toujours plus de candidatures que de places pourpeindre, dessiner, pratiquer les arts plastiques et visuels.Cependant, force est de constater que cette abondance cache unetotale absence de politique de mixité sociale menée en mairie deBayonne ou à l’ACBA. En effet, année après année de prohibitifstarifs écartent les Bayonnais de ce lieu d’expression et de culture :Aucun contrat social n’a été passé avec cette école afin de mettreen place une politique de tarifications différenciées ou de travailavec les associations citoyennes accueillant les publics défavorisés.Bénéficiant des subventions communautaires, cette école n’est lelieu d’aucune ambition des élus à en faire le fer de lance d’unedémocratisation de l’accès aux arts plastiques pour tous. Alors quela Scène nationale, pour recevoir des subventions, doit mettre enœuvre de tels objectifs, l’école d’art n’est en rien au centre d’unprojet dynamisant de l’ACBA.Je réclame pour ma part que cesse cette politique élitiste : il fautun vrai bilan sociologique qui permette, par la précision des données, de clarifier la situation de l’accès pour tous aux pratiquesartistiques ; il faut un vrai soutien politique à l’équipe d’enseignants pour renouveler les pratiquants, un soutien finan-cier contingenté à l’accueil de nouveaux publics, en bref, un projet de mixité sociale digne des réalités de notre agglomération.

Eliane Pibouleau-Blain - Toutes informations complémentaireset contact : [email protected] Écrire à la Mairie ou Tél. : 06 73 52 45 21

Jérôme AguerreQUEL AVENIR POUR LAFARGUE ET PAULMY ?Nous le savons tous, le groupe Capio qui possède 4 cliniques bayonnaises (Saint-Etienne, Lafourcade, Lafargue et Paulmy) va les regrouper pour n'en faire qu'une au Prissé. Ce projet est finaliséet va bientôt sortir de terre. Cette nouvelle clinique, techniquementet logistiquement nécessaire, va libérer un foncier conséquent dansle quartier des arènes au niveau des cliniques Lafargue et Paulmy.La question essentielle aujourd'hui, est de savoir si la ville a un projet au niveau de ce foncier (projet qui nécessiterait une préemp-tion en cas de vente) ou si c'est le laisser-faire qui va prévaloir.En ce qui me concerne, je crois que nous avons là une vraie opportunité d'imaginer un projet de mixité sociale et généra-tionnelle qui associerait un lieu de vie pour personnes âgées avecun programme de logements en accession sociale à la propriété, le tout agrémenté de lieux de vie et de rencontre partagés. Nous savons imaginer à Bayonne. Preuve en est l'éco-quartier du Séqué. Essayons d'imaginer encore plus car je crois qu'il seraitdommageable pour notre ville qu'un de ces deux sites (voire les 2...vu la rareté du foncier) échappe à l'intérêt général.

Jérôme Aguerre - Contact : [email protected]él. : 06 63 03 24 22P


supplÉment du bayonne magazine n°173 r dÉcembre … · bayonnais(e) de longue date ou récemment...

Documents