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Imaginons les besoins et services rendus sur un trimestre : 1 - La mamie du palier a parfois besoin d’aide pour ses courses. a - La mamie peut repasser et faire un peu de couture : ourlets, boutons… 2 - Etienne, étudiant, a reçu un vélo de l’Association. b - Etienne peut donner un coup de main à un plus jeune en maths. 3 - Jacques a un vélo épave, indispensable pour aller au boulot. c - Il peut initier à l’informatique. 4 - Antoine doit être hospitalisé. Qui va s’occuper du chien ? 5 - Michel cherche à faire garder son enfant de temps en temps le mercredi. d - Il peut transporter quelqu’un dans sa voiture (courses, médecin…) 6 - Hugo est nul en maths. Etienne pourrait l’aider. e - Son père au chômage peut s’occuper du chien d’Antoine. 7 - Paul a un pantalon à raccourcir. La mamie pourrait s’en occuper. f - Il peut réparer le vélo de Jacques. On s’aperçoit très vite que le troc de main d’œuvre n’est pas direct. Si je rends un service, c’est rarement à la personne qui me viendra en aide. Le troc se fait donc par l’Association. Le troc n’est pas à sens unique. L’adhérent qui fait appel au S.E.L. pour obtenir un service doit être capable d’en rendre un. Il y a ceux qui demandent toujours sans rien proposer et ceux qui proposent leurs services sans jamais rien demander. Il faut un partage équitable. Mise à part l’adhésion, il n’est jamais question d’argent. Il n’y a jamais de rémunération. Cependant, le règlement codifie les services. L’unité de valeur est le temps passé. Une heure correspond par exemple à un point. Si dans le trimestre j’ai passé 10h à réparer des vélos et 15h à promener le chien du voisin, j’ai un crédit de 25h. Si au bout d’un an j’ai un crédit de 100 points, ils me restent acquis, mais au-delà, ils ne sont plus comptabilisés. A l’inverse, si j’ai reçu des services pour un équivalent de 100 points sans jamais rendre un service alentour, je ne peux plus rien demander sans avoir offert. Il y a aussi des limites. Il n’est pas question de service potentiellement dangereux. Pas question de monter sur un toit. Pas question d’intervenir sur les organes de sécurité d’une voiture : freins, direction… Par ailleurs, si on me demande de réparer un vélo, mon service se limite à la main d’œuvre. Le propriétaire m’apporte les fournitures nécessaires (pneu, patins de frein, câble…). Une réunion sera programmée en septembre pour mettre en œuvre un S.E.L. à l’Association du Bourg l’Evêque. Bulletin des habitants des secteurs : Horizons, Le Mail, St-Cyr, St-Paul réalisé par l’Association du Bourg l’Evêque, 30, rue de Brest - Directeur de la publication : Pol Mallet email : [email protected] - site web : www.assobourgleveque.org A propos du S.E.L. (Service d’Echanges Local) Le S.E.L. est une forme de solidarité qui se résume par le troc de services entre les personnes, par la médiation de l’Association. Exemple : je sais réparer les vélos mais mon voisin n’y connaît rien. Par contre il peut me réparer ma fuite d’eau pour laquelle je n’ai pas de compétences particulières, et je répare son vélo. Le S.E.L. va plus loin. En effet, si je répare le vélo de mon voisin, c’est au S.E.L. que je rends service. bourg l’évêque votre quartier N° 173 AVRIL-MAI-JUIN 2010

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Imaginons les besoins et services rendus sur un trimestre :1 - La mamie du palier a parfois besoin d’aide pour ses courses.

a - La mamie peut repasser et faire un peu de couture : ourlets, boutons…

2 - Etienne, étudiant, a reçu un vélo de l’Association.b - Etienne peut donner un coup de main à un plus jeune en maths.

3 - Jacques a un vélo épave, indispensable pour aller au boulot.c - Il peut initier à l’informatique.

4 - Antoine doit être hospitalisé. Qui va s’occuper du chien ?5 - Michel cherche à faire garder son enfant de temps en temps le mercredi.

d - Il peut transporter quelqu’un dans sa voiture (courses, médecin…) 6 - Hugo est nul en maths. Etienne pourrait l’aider.

e - Son père au chômage peut s’occuper du chien d’Antoine.7 - Paul a un pantalon à raccourcir. La mamie pourrait s’en occuper.

f - Il peut réparer le vélo de Jacques.

On s’aperçoit très vite que le troc de main d’œuvre n’est pas direct. Si je rends un service, c’est rarement à la personne qui me viendra en aide. Le troc se fait donc par l’Association. Le troc n’est pas à sens unique. L’adhérent qui fait appel au S.E.L. pour obtenir un service doit être capable d’en rendre un. Il y a ceux qui demandent toujours sans rien proposer et ceux qui proposent leurs services sans jamais rien demander. Il faut un partage équitable.

Mise à part l’adhésion, il n’est jamais question d’argent. Il n’y a jamais de rémunération. Cependant, le règlement codifi e les services. L’unité de valeur est le temps passé. Une heure correspond par exemple à un point. Si dans le trimestre j’ai passé 10h à réparer des vélos et 15h à promener le chien du voisin, j’ai un crédit de 25h. Si au bout d’un an j’ai un crédit de 100 points, ils me restent acquis, mais au-delà, ils ne sont plus comptabilisés. A l’inverse, si j’ai reçu des services pour un équivalent de 100 points sans jamais rendre un service alentour, je ne peux plus rien demander sans avoir offert. Il y a aussi des limites. Il n’est pas question de service potentiellement dangereux. Pas question de monter sur un toit. Pas question d’intervenir sur les organes de sécurité d’une voiture : freins, direction… Par ailleurs, si on me demande de réparer un vélo, mon service se limite à la main d’œuvre. Le propriétaire m’apporte les fournitures nécessaires (pneu, patins de frein, câble…).

Une réunion sera programmée en septembre pour mettre en œuvre un S.E.L. à l’Association du Bourg l’Evêque.

La musique nous invite à faire la fêteLa musique nous invite à faire la fêteLa musique nous invite à faire la fêteLa musique nous invite à faire la fêteLa musique nous invite à faire la fêteLa musique nous invite à faire la fête

Bulletin des habitants des secteurs : Horizons, Le Mail, St-Cyr, St-Paul réalisé par l’Association du Bourg l’Evêque, 30, rue de Brest - Directeur de la publication : Pol Malletemail : [email protected] - site web : www.assobourgleveque.org

A propos du S.E.L. (Service d’Echanges Local)Le S.E.L. est une forme de solidarité qui se résume par le troc de services entre les personnes, par la médiation de

l’Association. Exemple : je sais réparer les vélos mais mon voisin n’y connaît rien. Par contre il peut me réparer ma fuite d’eau pour laquelle je n’ai pas de compétences particulières, et je répare son vélo. Le S.E.L. va plus loin. En effet, si je répare le vélo de mon voisin, c’est au S.E.L. que je rends service.

bourg l’évêquevotre quartier

N° 173AVRIL-MAI-JUIN 2010

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Les rendez-vous à portée de pieds... Les rendez-vous à portée de pieds... Les rendez-vous à portée de pieds...

Vous souhaitez nous communiquer des dates pour l’agenda, réagir aux articles du journal, nous proposer un thème, l’interview d’une personne du quartier ou une photo qui enrichira un prochain numéro du journal ?

Envoyer vos courriers à : L’équipe du Journal du Bourg l’Evêque, 16 rue Papu 35000 RennesOu vos email à : [email protected]

A la Péniche Spectacle - 30 quai St Cyr. 02.99.59.35.38 - www.penichespectacle.com

Dans le cadre de la tournée de la Péniche Spectacle : Voix du Monde a capella avec « Porto Trio » le 28 mai, 20h30 à St Médard sur Ille. Musique tzigane « Les frères Nardan » le 29, 20h30 à St Germain sur Ille.

L’Antre-2 Café - 14A rue de Brest. 02.99.33.88.91. myspace.com/lantre2cafe/

La Caravane des Lecteurs par la Caravane Cie le 27 mai à 18h30.

Au théâtre de l’Adec - 45 rue Papu. 02.99.33.20.01

Représentation de « La Locandiera » de Carlo Goldoni par la troupe Les Maltotiers, les 27 et 28 mai à 20h30.

Association du Bourg l’Evêque - 16 rue Papu. www.assobourgleveque.org

Match d’improvisation par la Troupe d’Improvisation Bourg l’Evêque le 24 mai à 20h30 au Ty’Anna, place St Anne.

Exposition de peinture sur porcelaine par l’Atelier de l’Association animé par Catherine Laviale le 29 mai 10h-13h et 14h30-17h et le 30 mai 10h30-12h30 et 14h30-17h30 à la salle polyvalente.

Venez participer à la 8ème édition de « Quartiers Libres » le 29 mai au Parc St Cyr, l’occasion de rencontrer les habitants du quartier autour d’un dîner (chacun apporte son plat….) !

Dès 16h nous vous proposons des animations (jeux de palets, atelier maquillage…), puis un cabaret d’improvi-sation proposé par la Troupe d’Improvisation Bourg l’Evêque, de la musique animée par le Cercle Musical (Chorale d’enfants, Trio de fl ûtes, Quatuor de Harpes, Duo de Clarinettes….) pour clore la soirée des concerts avec les groupes « Freilach », « Rollingman » et « Fake-Runners ». (Contact « Quartiers Libres » : 02.99.59.88.88)

Maison de retraite St Cyr – 59 rue Papu. 02.99.59.48.80

Exposition peinture de Marie-Thérèse Lepage, du 1er juin au 30 juin à Galerie St Cyr.

Forum seniors « Bien vieillir au fi l de l’eau » le 2 juin de 15h à 20h, programme détaillé en contactant la maison de retraite.

Café Diversité avec l’Orchestre de la Diversité puis spectacle d’acrobate en partenariat avec l’U.A.I.R. (asso interculturelles rennaises) le 10 juin à partir de 15h.

Fête des petits jardiniers avec les enfants de l’école Sainte Marie et de l’école de l’Ille et Conte avec Marie Chiff’mine le 17 juin aux jardinets bio du parc du Domaine St Cyr à partir de 14h. Intéressés par le jardinage, des bénévoles sont les bienvenus pour entretenir les parcelles des enfants et suivre le projet des « petits jardiniers ». Renseignements auprès de Yannick 06.16.42.10.22

A la Péniche Spectacle - 30 quai St Cyr. 02.99.59.35.38 - www.penichespectacle.com

Dans le cadre de la tournée de la Péniche Spectacle :

A St Grégoire (résa : 02.99.23.19.23), le 5 juin à 15h, « Histoires de Bateliers » par Hugues Charbonneau, à 20h30 Jazz Vocal (Brésil) Catia Wernerck Quartet.

A Pléchatel (résa : 02.99.57.59.76), le 11 juin à 20h30 « Femmes de Jazz » par le Théâtre du Pré Perché.

A l’Institut Confucius de Bretagne - 17 rue de Brest. 02.99.87.08.85 – www.confucius-bretagne.org

Exposition de céramiques chinoises du 1er juin au 3 juillet.

Projection du documentaire de Chen Xiaoxing « Mains d’œuvres » suivie d’une rencontre avec le réalisateur le 16 juin à 20h : Dans la Chine du Sud, un artiste peintre forme des apprentis à faire des reproductions de tableaux de maîtres occidentaux.

Rencontre avec Madeleine Bertaud pour son livre « François Cheng. Un cheminement vers la vie ouverte », le 24 juin à 20h30.

Au théâtre de l’Adec - 45 rue Papu. 02.99.33.20.01

Présentations des Ateliers animés par Suzanne Héleine, le 22 juin à 20h30 et le 23 juin aux Portes Mordelaises.

Présentation des Ateliers de l’Association du Bourg l’Evêque :

Match d’improvisation par la Troupe d’Improvisation Bourg L’Evêque animé par Christophe Loviny le 25 juin à 20h30.

Présentation de : « Figures du sentiment amoureux » par l’atelier de théâtre animé par Hervé Arnoux le 26 juin à 20h.

Association Bourg l’Evêque - 16 rue Papu. www.assobourgleveque.org

Réunion de lancement de l’association I-Amap-Y, des paniers de légumes bio, le 3 juin à 20h30 salle polyvalente (contact : 06 72 52 86 16 ; [email protected]).

Présentation de : « Figures du sentiment amoureux » par l’atelier de théâtre animé par Hervé Arnoux le 12 juin à 20h30, salle polyvalente.

Fête du Cercle Musical, nous vous invitons à venir écouter le résultat d’une année de pratique musicale et partager un goûter convivial le 17 juin de 18h à 20h dans la cour.

Première édition de la Fête de la Musique organisée par notre association le 21 juin à partir de 17h sur l’esplanade du Mail.

En mai :

En juin :

La Mairie de Rennes organise une réception en l’honneur de Mr Albert Smague, président de l’Association du Bourg l’Evêque de 1977 à 2009. Vous y êtes invités le 11 juin à 18h à L’Hôtel de Ville.

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La soirée exceptionnelle du 3 mars proposée par l’institut Confucius en collaboration avec l’ADEC a été un temps de découverte du théâtre chinois. Elle s’est déroulée en trois temps :

Un documentaire fi lmait les artistes dans leur environnement « naturel », la petite ville de Yunmeng, dans la province du Hubei dans la Chine centrale, où depuis 25 ans, 364 jours par an, dans le théâtre de Mengze qu’il a fondé et devant une centaine de personnes, Qin Ligang joue un répertoire sans cesse renouvelé qui puise dans les plus grands classiques chinois. Cela a permis au public de comprendre toute la chance de pouvoir rencontrer ces artistes exceptionnels.

Le spectacle, composé de quatre saynètes extraites du répertoire de la troupe, fut un moment magique de découverte qui nous a fait saisir toute la maîtrise artistique et la richesse de ce « patrimoine immatériel » de la culture chinoise. Chaque manipulation du marionnettiste est soutenue et orchestrée par un accompagnement musical qui donne toute sa force à l’intrigue.

Mais le théâtre d’ombres, ce trésor de la culture populaire mêlant musique, narration et manipulation des marionnettes, est menacé. Ses histoires, légendes ou grands feuilletons tour à tour historiques et mythiques, ne suscitent plus guère d’intérêt chez les jeunes générations. Soutenu par l’État mais sans moyens, sa survie est très sérieusement menacée.

A l’ADEC pourtant la magie a fonctionné à plein : sans sous-titrage, mais avec quelques explications données entre chaque séquence, ça a été comme un voyage dans la Chine des campagnes. La troupe y a mis tout son coeur, et ils ont été payés de retour, car, pour leur premier séjour hors de Chine et pour leur premier « vrai » spectacle face à un public adulte, le succès a été au rendez-vous.

Au plaisir pris dans la contemplation de la virtuosité du maître Qin Ligang ont succédé la curiosité et les échanges riches qui ont clos cette soirée. Le musicien a même sorti de l’ombre ses instruments de musique pour nous faire une démonstration de sa grande habileté. Il a fallu d’ailleurs mettre un terme à cette rencontre, car public et artistes auraient volontiers continué pendant des heures à deviser. La soirée proposée à l’ADEC par l’institut Confucius

Théâtre d’ombres de Mengze en Chine

Un petit tour de ZACMonsieur Beaugé de la Société Territoires nous a guidés

autour des dernières constructions et aménagements du Mail François Mitterrand.

Notre petit périple a démarré à la confl uence où le projet de passage piétons sous le pont Schumann est abandonné au profi t de la prolongation du Mail jusqu’au bord de l’eau. Grâce à l’arasement de la petite butte au pied du pont, la perspective du Mail sera encore améliorée et les accès piétons enfi n sécurisés.

A l’ouest du pont Malakoff, près du bloc sanitaire, un local est disponible à la location pour un commerce qui agrémentera le quai. Avis aux amateurs entreprenants...

Le quai St Cyr, à l’Est du pont Malakoff, est en cours d’aménagement dans la continuité de la partie déjà réalisée : orangers du Mexique le long des constructions, chaussée pavée et mur de schiste.

La coulée verte dans l’alignement de la rue Surcouf

et de la rue Coulabin sera le point d’orgue de la ZAC. La partie située à proximité de l’eau sera enherbée ; La placette côté Mail sera pavée, plantée d’arbres et agrémentée de bancs. Cette future perspective permettra d’atteindre l’immeuble des Horizons et le bord de l’Ille. L’aménagement de la rue Coulabin, le square et l’allée Turmeau qui longe la crèche méritent d’être repensés pour une vraie promenade piétons.

Les rues Liothaud et Mauduit Duplessis seront refaites. La fi n des travaux est prévue pour 2010.

Autres futurs travaux : à la pointe Est du Mail s’élèvera un immeuble de logements et commerces : le projet est confi é à Jean Nouvel. Sur l’emplacement de la Sagesse, un ensemble de logements locatifs devrait s’élever. L’ex Théâtre de la Paillette sera démoli cette année pour laisser la place à une construction de 30 logements locatifs.

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Le devenir de la Résidence H.L.M. St Cyr (angle Vaneau-Papu)

Le samedi 20 mars a eu lieu le vernissage de l’exposition « Créations pour un album photos des habitants de la Résidence St Cyr », à l’invitation de M. Marcel Rogemont, député, conseiller général, président d’Habitat 35 et de M. Bruno Caccia, directeur général d’Habitat 35.

Dans le bâtiment situé dans la cour de l’îlot H.L.M. cette exposition se veut le démarrage d’une opération qui compte sur les habitants du quartier pour apporter photos, documents, témoignages. Ce doit être l’occasion d’échanges rétrospectifs et prospectifs. Le lieu est ouvert les mardis et jeudis avec accueil. Il suffi t de s’y rendre.

Rappelons que l’ensemble immobilier construit en 1956 comporte 98 logements locatifs (23 T1, 26 T2, 49 T3) et 4 commerces. Il sera remplacé par un ensemble moderne de 150 logements.

Actuellement 33 logements sont libres. 16 d’entre eux sont vides ; 17 sont reloués à des associations.

La démolition se fera en 2 temps. Elle est prévue pour les immeubles de la rue Vaneau en septembre 2012. La construction des bâtiments suivra pour une livraison prévue fi n 2014 début 2015. La démolition des immeubles de la rue Papu ne débutera qu’après.

Parallèlement un immeuble neuf de 30 logements H.L.M. va être construit sur l’emplacement de l’ancienne M.J.C., rue de la Paillette. Sa livraison est prévue l’été 2012, avant le début de la première démolition.

En perspective : des démarches sont entreprises par Habitat 35 en vue de réaliser un lotissement H.L.M. en haut de la rue de Brest à l’endroit libéré par l’ancienne Station Service.

L’ensemble conjoint des 3 opérations auxquelles s’ajoutent des constructions H.L.M. sur le Mail apporte à notre quartier un accroissement sensible de logements sociaux.

En quête des archevêques du Bourg l’Evêque

Ceux-ci pensent peut-être que le Bourg l’Evêque s’appelle ainsi parce que les évêques y résident. Non, un évêque habite près de sa cathédrale. Pour compliquer la question, à Rennes, on parle de l’archevêque…

Remontons au début du Moyen Age : le Comte de Rennes donna à l’évêque toutes les terres à l’Ouest des remparts de la cité, parcourues par les méandres de l’Ille, et aussi tout le coteau remontant vers Villejean. Tout cela faisait partie de la paroisse Saint-Etienne, mais était administré par l’évêque et les chanoines qui tiraient des revenus des pâtures, des moulins, des foires et de droits divers. Dès l’origine le coteau accueillit des établissements religieux, dont Saint-Cyr qui connut une succession de congrégations jusqu’à la fi n du XXème siècle, et un autre qui deviendra fi nalement le Grand Séminaire.

En 1858, Godefroy Brossays Saint-Marc, évêque depuis 1841, devint archevêque à la tête d’une province comprenant les diocèses de Saint-Brieuc, Quimper, Vannes et Rennes, auquel Dol et Saint-Malo auraient été rattachés depuis 1791, et en 1875 le pape Pie IX le nomma cardinal. Alors, les évêques habitaient la résidence abbatiale de Saint-Mélaine, qui leur avait été attribuée en 1770. Ils y restèrent jusqu’à la séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905. L’archevêque s’installera non loin de là. Quant au Grand Séminaire, dont les locaux sont eux aussi confi squés, il sera transféré en 1910, rue de Brest.

Il y jouissait de vastes bâtiments, dont une superbe chapelle édifi ée en 1861, entourés d’un grand parc, de jardins, d’un vaste potager, d’un verger, d’une pépinière. Il sera endommagé en 1943 par les bombardements « alliés » visant la voie ferrée toute proche et arrosant tout le secteur.

A partir de 1960, les grands chantiers de l’aménagement du quartier et de la route de Brest devenue « pénétrante » triomphale, amenèrent l’amputation du parc et des jardins, et la construction d’immeubles.

Par ailleurs, la vente des terrains permit, d’une part, de construire pour les nouveaux paroissiens l’église Saint-Paul en 1965, et de restaurer le Grand Séminaire ravagé par un incendie en 1968 ; d’autre part, de regrouper à proximité des services diocésains et une école.

En 1982, Mgr Gouyon, archevêque de Rennes depuis 1964 et cardinal depuis 1969, transféra sa résidence dans une aile spécialement aménagée pour lui et ses collaborateurs. Il se retira en 1985, huitième et dernier cardinal-archevêque de Rennes. Ses successeurs, Mgr J. Julien, puis Mgr F. Saint Macary, virent leur épiscopat abrégé par des maladies inexorables. Depuis 2007, le siège archiépiscopal de Rennes est occupé par Mgr d’Ornellas, qui coiffe aussi la province de l’Ouest portée à dix diocèses depuis 2005.

Concluons en invitant nos lecteurs à visiter la « maison diocésaine », que personne n’appelle l’archevêché, dont la chapelle aux superbes vitraux est toujours accessible entre 9h et 18h.Résidence H.L.M. St Cyr à l’angle des rues Vaneau-Papu

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Après 28 ans d’épicerie et 18 ans de retraite, toujours la même devise

pour Annick et Eugène : « Il n’y a que Mail qui m’aille ! »

Né dans la bourgade de Plumaugat en 1931, Eugène fut embauché aux usines parisiennes de vélosolex en 1953. Il obtient rapidement la qualifi cation de monteur dix années durant.

En 1963, une restructuration dans l’entreprise amena le couple à reconsidérer son avenir.

M. et Mme Mercier achètent un fond d’épicerie sur le Mail, angle Vaneau.

Ils offrent à ce commerce une devanture plus alléchante, avec un libre service.

Pour les fruits et légumes, ils devinrent rapidement imbattables. Il est vrai que Eugène se levait chaque jour à 4h du matin pour aller aux halles faire le plein de produits frais.

Cette épicerie, les deux époux la font fructifi er durant 28 ans. Au cours de ce laps de temps, le quartier du Bourg l’Evêque s’était totalement métamorphosé avec l’achèvement des « Horizons » et des immeubles aux alentours. La vie du quartier aussi avait changé de même que sa population.

Avec une certaine nostalgie, mais sans enjoliver outre mesure le tableau, Eugène Mercier se remémore son « Mail » à lui : « On parle du bruit, de la circulation, des problèmes de stationnement ! La belle affaire ! Vous auriez vu ce qu’il en était dans les années soixante ! La rocade n’existait pas et tout le trafi c automobile dans les deux sens entre Paris et Brest passait par ici ! Imaginez un peu les coups de siffl et que devait donner le policier en faction au coin de la rue Vaneau, où se tenait ma boutique ! »

Annick et Eugène n’avaient pas le temps de s’arrêter sur ces embarras urbains.

Après 28 ans d’activité, en 1991, les deux époux cèdent leur pas de porte et prennent leur retraite.

Eugène et Annick n’ont pas émigré trop loin puisqu’ils ont installé leurs pénates rue de Lorgeril où ils goûtent la vieillesse paisible des gens sages et laborieux.

Eugène, dont la silhouette est aussi familière que le facteur, donne beaucoup de son temps à la maison du diabète à Rennes. Il reste également très actif à l’Association du Bourg l’Evêque.

Quand la belle saison revient, une escapade vers Plumaugat ou Lanrelas leur permet de renouer avec le pays de leur enfance. Mais « on ne retrouve plus grand monde » constate Eugène faute d’avouer que sa vraie patrie c’est le Bourg l’Evêque où tous ceux qui le connaissent lui souhaitent de vivre longtemps avec Annick les jours heureux et tranquilles qui leur ressemblent.

NécrologieNous apprenons avec tristesse, le décès de Madame

Marie Thérèse CARRE, à l’âge de 74 ans.Mme CARRE, infi rmière retraitée, depuis 15 ans,

adhérente à l’Association, avait pris la responsabilité de la section Bridge de 2002 à 2007.

Nous apportons notre soutien, à Monsieur CARRE, son époux, également sociétaire de la section bridge et présentons toutes nos condoléances à la famille.

Annick et Eugène Mercier

L’épicerie d’Annick et Eugène Mercier

Pour faciliter la circulation des piétons Pour cheminer entre les rues de Lorgeril et Vaneau,

de nombreux piétons utilisent le passage arboré près de l’immeuble Aquarius puis longent la grille des Chèques Postaux. La partie ouest de ce chemin située sous les arbres est très agréable, la deuxième partie l’est moins.

Des habitants du quartier ont écrit à la Ville de Rennes pour demander une plantation d’arbres parallèlement aux grilles des Chèques Postaux en continuité de ceux existants. Cet aménagement pourra être complété par un passage piétons rue Vaneau pour accéder à la rue des Polieux permettant ainsi d’éviter le détour jusqu’aux feux de la rue Papu ainsi que les traversées « sauvages ».

Des arbres plantés dès aujourd’hui auront belle allure lors de la reconstruction des bâtiments Papu/Vaneau.

La signature de ce courrier par de nombreux habitants a été l’occasion de rencontres entre des personnes qui ont également remarqué la nécessité d’un passage piétons en continuation directe du chemin longeant l’immeuble Aquarius pour rejoindre les berges de l’Ille. Ce passage situé avant le virage de la rue dans le sens de circulation améliorera grandement la sécurité en rendant la traversée des piétons visible des autos.

Dans sa réponse du 15 mars, la Ville de Rennes nous informe de la réalisation future du prolongement du chemin piétons dans le cadre de la rénovation urbaine des bâtiments à l’angle Vaneau-Papu. L’ajout de la traversée piétons rue Vaneau n’est pas envisagé. Par contre la mise en oeuvre d’une traversée piétons rue de Lorgeril entre le chemin piétons longeant l’immeuble Aquarius et les berges de l’Ille est acceptée. En compensation le passage existant face au n° 29 sera supprimé. Des barrières de sécurité seront installées en rive est et une place de stationnement sera supprimée. Cet aménagement devrait apporter une plus grande sécurité pour les piétons.

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Premiers enjeux majeursAprès des premiers pas prometteurs, l’Association du

Bourg l’Evêque allait bien vite s’engager dans des actions qui marqueront durablement l’avenir.

• La polyvalence des lieuxDès 1976, nous avions obtenu le droit d’utiliser 2 salles

de classe à l’école de la rue Papu pour les premiers pas du Cercle Musical. En 1977, la nouvelle municipalité ayant mis à son programme l’objectif de polyvalence et de décloisonnement des lieux, nous avons entrepris de montrer comment la dynamique associative pourrait l’appliquer avec fécondité dans notre quartier.

- L’école du boulevard de Verdun disposant de salles de classes excédentaires, nous avons obtenu de pouvoir les utiliser pour le développement de notre Cercle Musical.

- A l’école de la rue Papu, la libération d’un espace près du carrefour Brest-Papu nous a amenés, en liaison avec le Conseil des Parents d’Elèves, à proposer à la Ville de Rennes la réalisation conjointe d’un local polyvalent et d’une cantine.

Dès septembre 1977, une rencontre avec la Ville débouche sur une prise en considération de notre « proposition constructive ». Il s’en est suivi une phase intense de projets et de contreprojets, de réunions techniques et publiques non exemptes de moments de tensions, jusqu’à l’adoption d’un plan satisfaisant toutes les parties. C’est ainsi qu’au terme d’une « concertation exemplaire », en 1981, le Groupe Scolaire Papu était pour la première fois doté d’une cantine et d’une salle polyvalente conçue pour servir à l’école pendant ses horaires propres et au quartier le reste du temps. Le local correspondait bien à sa destination et fut, dès le départ, intensément utilisé.

Ainsi, les activités culturelles de l’Association se sont développées sur 2 sites. Il faut bien concevoir cela, non comme un inconvénient, mais comme une richesse dans les échanges. Nous n’avions pas vocation à vouloir en propre un équipement. Parallèlement nous souhaitions dès l’origine que Bourg l’Evêque soit doté d’un équipement géré par des professionnels comme d’autres quartiers. C’est ce qui fut fait avec l’installation de la M.J.C. Rennes-Centre, rue de la Paillette.

• Gros temps sur les LicesLa place des Lices est le cordon ombilical qui nous relie au

Centre. C’est le lieu d’un marché hebdomadaire unique en son genre. Ses 2 halles sont une dimension forte du marché et l’une est aussi un lieu historique de rassemblements populaires.

En 1977, la nouvelle municipalité Hervé a, dans un premier temps, repris à son compte le programme de la municipalité Fréville de transformation radicale des Lices, prêt à être exécuté. Il s’agissait de réaliser un parking sur l’emplacement des halles, vouées à la démolition. C’était défigurer la place

des Lices, dénaturer le marché et même risquer de le perdre car il devait être déménagé le temps des travaux (2 ans au moins).

De nombreuses réunions, expositions et manifestations eurent lieu auxquelles l’Association du Bourg l’Evêque a activement participé. Notre journal de quartier a joué tout son rôle dans la présentation des arguments échangés.

Au bout d’un an, la municipalité, se prêtant largement aux débats, abandonna son projet…

10 ans après, l’opportunité d’une cession de terrain a permis à la Ville de Rennes de reprendre son projet de parking tout en sauvegardant les halles Martenot qui ont été réhabilitées. La place des Lices, longtemps abandonnée aux outrages du temps, a trouvé un nouvel éclat et le marché a été sauvé. Sans avoir été interrompu par les travaux, il fonctionne depuis dans un cadre nettement amélioré.

• La passerelle sur le canal d’Ille et RanceLors des travaux concernant le pont Bagoul, une passerelle

provisoire a été installée au niveau de la rue d’Echange. Elle perdura plusieurs années et son utilisation par les habitants (principalement les collégiens) était importante.

Son utilité, démontrée par l’usage, nous a amenés dès 1979 à souhaiter l’établissement d’une passerelle définitive.

Cette demande a été considérée comme justifiée. Une étude effectuée par la Ville de Rennes estimait sa fréquentation à 1 000 piétons par jour.

L’état de la circulation à l’époque, avec un nombre croissant de camions, a conduit la Ville à faire le choix d’une passerelle de 75 m de long, enjambant le bd de Lattre de Tassigny et le bd de Chézy avec escaliers et ascenseurs. Pharaonique ! Une simple passerelle à niveau était, à l’évidence, une solution trop dangereuse. Alors, l’impasse ?

La solution, avancions-nous déjà, ne peut se dégager qu’en repensant la circulation sur les boulevards. Il y eut d’ailleurs à l’époque plusieurs graves accidents boulevard de Lattre de Tassigny dus à des excès de vitesse.

Depuis, malgré nos relances et les engagements réitérés de la Ville, c’est toujours au point mort.

Aujourd’hui, le programme d’habitations de l’ex-caserne Mac Mahon s’accompagne d’un cheminement piétonnier vers le centre ville. Sans la passerelle ?

• L’extension Sud de la rénovationEntre la rue Papu et la rue des Polieux s’édifient, fin des

années 1970, des immeubles de hauteurs plus réduites (de R+3 à R+7) accompagnés d’espaces verts. Devenant caducs, les bains douches des Polieux sont démolis tandis que la rue Jean Turmeau devient une allée piétonne.

Une continuité commence à s’établir avec le Mail qui renforce les doléances concernant ce secteur laissé à l’abandon. Le principe d’une action publique sur son devenir urbain s’impose. Elle prendra du temps à s’établir.

Le Mail est à l’époque marqué par la présence de multiples ateliers et le quai St Cyr demeure anachroniquement le port de Rennes avec sa noria de camions remplaçant les péniches de jadis.

Pour l’Association du Bourg l’Evêque, c’est le début d’une longue action qui impliquera très étroitement la population dans les mutations à venir.

C’est une période intense qui ouvrira très vite d’autres chantiers dans le domaine urbain et dans celui de nos activités sociales et culturelles. Pour en assurer le suivi, notre journal de quartier paraît dans un format plus grand et passe de 4 à 5 parutions par an à partir du N°12 en avril 1976, fréquence qui sera assurée jusqu’en 1998.

A suivre...Albert SMAGUE (Président de 1977 à 2009)

L’Association du Bourg l’Evêque… Une déjà longue histoire (suite)6

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Les Magasins du monde éditaient en 1975 en Suisse : « Un coup de fourchette sans regrets ». Ce petit livre plein de recettes végétariennes et documents faisait déjà la preuve que les pays riches affament les pays pauvres. 35 ans plus tard, 1 milliard d’humains ont faim et 3 milliards sont mal nutris. Mais dans 40 ans il y aura 9 milliards d’humains à nourrir. L’émeute et le massacre de Thien An Men étaient une émeute de faim. En Ethiopie ce sont les émeutes de la soif. Pour se rassurer on peut dire que c’est faux, que ce n’est pas notre problème, que ces pauvres sont loin… En 1945 De Gaulle met la priorité sur la production de viande car le niveau d’une nation s’évaluait à la consommation moyenne annuelle de viande par habitant. L’élevage est passé d’extensif à intensif puis en batteries. La zootechnie vient à l’aide de l’agroalimentaire. « Elle a pour but d’enseigner la théorie et la pratique des moyens de gagner de l’argent avec les animaux domestiques ». Mr Laplaud en 1983.

En 1950 il fallait 110 jours pour amener un poulet à 1,5 kg. Il fallait 4,5 kg d’aliments pour 1 kg de poulet.

En 1978 le poulet est tué à 56 jours à 1,8 kg. Il ne faut plus que 2,10 kg d’aliments pour 1 kg de poulet.

En 1960 on engraisse un porc en 180 jours avec 5 kg d’aliments pour produire 1 kg de viande.

En 1970 on engraisse un porc en 123 jours avec 3,47 kg d’aliments pour produire 1kg de viande.

Cela s’obtient grâce aux hormones et aux antibiotiques intégrés à l’alimentation et aux conditions de vie faites à l’animal qui vit désormais en cage. Cela s’obtient aussi grâce aux subventions puisqu’en 1995, 37 milliards de francs sont allés à l’élevage.

En moyenne, un Français mange par an 92 kg de viande, 250 œufs et 100 kg de produits laitiers. Mais la France ne produit que 2 à 3% de ses besoins en soja. Le reste, dont 85 % est transgénique, vient du Brésil, Argentine et Paraguay. En 40 ans, l’Argentine passe de 37 000 ha à 16 millions d’ha, soit 60 % des terres cultivées. Le Brésil passe de 0 à 21 millions d’ha et devient le premier producteur. Le Paraguay passe de 0 à 2,4 millions d’ha, soit 1/3 des terres cultivables, prises sur la forêt primaire. 90 % de ce soja sert à l’élevage dans les pays riches. Cela détruit l’Amazonie et affame les populations locales. Le Brésil a plus de terres cultivées par habitant que les USA. Cependant en 20 ans, les Brésiliens sous alimentés sont passés de 45 à 72 %. 3 Brésiliens sur 4 ont faim. La famine n’est pas fonction de la densité de population mais du système agricole. La Chine a su nourrir sa population avec pourtant moitié moins de terres cultivables que l’inde. Mais la Chine qui a maintenant

opté pour la viande est en grande diffi culté. Pour produire du porc la Chine a épuisé toutes ses réserves d’eau. La Chine met en chantier des barrages, chasse les petits paysans. Elle loue ou achète d’immenses territoires en Argentine et en Afrique pour planter toujours plus de soja afi n de produire toujours plus de viande. Les grandes exploitations ne travaillent que pour l’exportation. Les cultures vivrières disparaissent au profi t de la culture du soja. L’Afrique a multiplié sa production de café par 4, celle du thé par 6, celle du coton et du cacao par 2 et celle du sucre par 3. Tout cela au détriment du manioc, du millet et autres plantes vivrières. Les profi ts ne vont qu’à ceux qui ont la terre, l’argent, l’infl uence politique et qui ne produisent que pour exporter. Les autres s’entassent dans les bidonvilles.

Il faut une calorie de blé pour faire une calorie de pain, mais il faut 12 calories végétales pour produire une calorie de poulet, 10 pour le bœuf, 4 pour l’œuf, 5 pour le lait.

En moyenne, viande, lait et œuf ont besoin de 7 à 8 calories végétales pour produire une calorie animale. 30 % de la population mondiale consomme 7/8ème des richesses de la planète.

La FAO publie quelques chiffres dans le « Guardian » : sur 10 ares de terre on nourrit un homme avec de la viande pendant 19 jours, mais on le nourrit avec des céréales pendant 217 jours avec la même surface. Autrement dit sans viande et sans gaspillage on peut nourrir 9 milliards d’humains. Aux USA, 50 % de la nourriture passe de la table à la poubelle. En France le gaspillage est de 26 %.

La réserve alimentaire de la France est de 45 jours.

Pierre Péguignot

L’Assemblée Générale annuelle a eu lieu le mardi 30 mars, dans la salle polyvalente - 16 rue Papu. Pol MALLET, Président, ouvre la réunion par un hommage à l’action d’Albert Smague, Président de 1977 à 2009.

L’ensemble de l’assemblée s’est joint à lui pour exprimer ses remerciements.Le compte de résultat a été présenté et approuvé à l’unanimité. Une hausse des cotisations est prévue à la rentrée afi n de compenser les baisses de subventions et de préserver

l’équilibre fi nancier.La présentation des différentes activités de l’Association a donné lieu à de nombreux échanges des participants.Le projet d’implantation d’une AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture paysanne) sur Bourg l’Évêque a

particulièrement retenu l’attention.Il a été procédé à l’élection d’un nouveau conseil d’administration de 18 membres et cette Assemblée Générale s’est

clôturée par un pot de l’amitié.

L’Assemblée Générale annuelle a eu lieu le mardi 30 mars, dans la salle polyvalente - 16 rue Papu.

Rapport Assemblée Générale

Un autre regard sur le quartier7

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Baroque et chatoyante Le 6 février 2010, dans la salle de l’ADEC, les musiciens

de Bourg l’Evêque se sont associés aux danseurs de « la Saltarelle » de Cesson Sévigné pour nous donner un magnifi que spectacle de danses et musiques de l’époque baroque. Si la musique était d’hier, le plaisir était d’aujourd’hui pour une soirée joyeuse et très colorée.

Le jeu des anagrammesRondement mené

Oniris rêva qu’une enquête policière lui avait été confi ée.

Dans la chambre du crime, une ----- était restée étalée sur le bureau. En l’examinant de près, Oniris y releva une ----- suspecte. Très vite, par le recoupement avec d’autres indices, il nota un ----- signifi catif entre ses conclusions et le ----- du chemin que le suspect disait avoir emprunté.

Oniris rédigea aussitôt son rapport et le fi t -----.Pour vous aider : mots en 5 lettres

Solution du numéro précédentDivagations

Oniris était en pleine fantasmagorie depuis qu’il s’était follement épris d’un site fabuleux dont il ne pouvait plus se détacher…Prends garde, Oniris, tu ripes dangereusement en te laissant aller sur la pente glissante qui te mène aux pires tourments ! Il faut que tu lâches prise si tu veux éviter d’être emporté comme dans l’enroulement d’une spire et fi gurer dans une liste semblable à celle des péris en mer.Humains ! Si vous voulez vous porter au secours d’Oniris, vous êtes priés de le rejoindre au bord du Rhin, là où se situe la ville allemande de Spire, sur le site très prisé de sa cathédrale du XIème siècle.

Photo insolite... Un coucher de soleil exceptionnel donne tou-jours envie d’arrêter le temps, le vent et le soleil. Quand celui-ci décide de jouer dans l’architecture d’une tour, c’est un peu une féérie de couleur et de lumière qui joue avec les formes du béton.

Merci à Danielle Le Denmat pour ce cliché.

Un coucher de soleil exceptionnel donne tou-jours envie d’arrêter le temps, le vent et le soleil. Quand celui-ci décide de jouer dans l’architecture d’une tour, c’est un peu une féérie de couleur et de lumière qui joue avec les formes du béton.

Merci à Danielle Le Denmat pour ce cliché.

Imp.RIAULT

-RENNES

Optique des Lices9, place du bas des Lices

35000 RENNESTél. 02.99.30.12.26

JEAN-CLAUDE MAIRE

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Adhérez à l’Associationdu Bourg l’Évêque

(siège social : 30, rue de Brest)

Cotisation : 10 �

(que vous pouvez expédier, déposer à notre siègesocial ou dans la boîte aux lettres de l’Association16, rue Papu, près du portail d’entrée dans la courde l’ancienne école).

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Dessus - DessousVendredi 5 février 2010, à 20h30, c’est un quatuor féminin

de l’Association du Bourg l’Évêque qui s’est produit à l’ADEC. Claude, Annemarie, Marie-Jo et Régine y ont joué pour nous la comédie qu’elles ont eu plaisir à écrire et à mettre en scène ensemble dans le cadre d’un atelier d’écriture théâtrale.

« Dessus-Dessous »... le dessous des choses est parfois moins joli que le dessus, ou quand trois soeurs doivent vider une maison après le décès de leur mère, se retrouvent, se brouillent (bien aidées en cela par leur phénomène de voisine) pour des souvenirs et un tableau de tulipes de prétendue valeur, et se réconcilient.

Des caractères bien plantés : Annick dévouée aux autres et à leur mère, Edwige, féministe libérée et sa vie faite de déliés, Sylvie qui s’ennuie parfois avec Gilbert dans sa vie bien tranquille, et Madame Yvonnet toujours prête à délivrer un secret avant de fi ler pour Cuba avec l’argent du tableau...

Le décor était sobre : une table et ses chaises, à terre des babioles sur un drap blanc, au fond des cartons. Chaque acte démarrait drôlement avec une chanson choisie dans des genres et époques différents, allant d’un air de Boris Vian, à celui plus chaud du Buena Vista Social Club, en passant par le choeur des Star Sisters, ou quelques notes de La panthère rose.

Le théâtre était plein et le public amical pour les applaudir et les féliciter enfi n autour d’un pot convivial...

À voir... ou revoir...Sandrine Lestienne

Dessus-Dessous par Claude, Annemarie, Marie-Jo et Régine