shadok cabinet, newlette numéro 2

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Lettre d’information du Shadock Cabinet Numéro 2 17 février 2014 Rédaction et mise en page : Adrien CATY Un faux gouvernement, des faux ministres, des faux cabinets, mais des vraies valeurs et des vraies propositions La France ne mérite-t-elle pas mieux ? La France ne mérite-elle pas mieux? Le gouverne- ment, le vrai, nous montre et creuse chaque jours les écarts entre gauche et droite. Non pas les écarts politiques, déjà bien marqués, mais les écarts d'actes et de comportements. Car après la comédie des manifestations anti-mariage pour tous où les forces de l'ordre étaient en surnombre, nous assis- tons aujourd'hui à la protection de certains groupus- cules néfastes à la République, proche de l'extrême gauche, qualifiés par monsieur Valls d'ultra-gauche pour ne pas les mettre dans le même sac que les mêmes individus d'extrême droite. Car, selon cer- tains, il y a une différence entre un casseur et voyou d'extrême droite et le même d'extrême gauche. La- quelle ? Aucune, un casseur violent reste un casseur violent. Seulement le gouvernement préfère analy- ser le côté politique plutôt que le côté république. Les événements survenus à Nantes en marge d'une manifestation contre l'aéroport Notre Dame des Landes, ainsi que le saccage de la ville de Rennes en marge d'un meeting du front national sont-ils moins graves qu'une manifestation de famille un di- manche après-midi défendant leur vision de la so- ciété et nécessitant un sur nombre de force de po- lice ? La seule et unique explication à toute cette comédie est que la gauche s'allie trop souvent à ces extrêmes néfastes pour la république. Et comme d'habitude notre cher Président ne voudra froisser personne. Le gouvernement accusera sans pro- blème la droite et voudra nous rappeler « les heures les plus sombres de notre histoire ». Mais encore une fois il n'agira pas et laissera la honte de la ré- publique agir en toute impunité pour ne pas risquer de problèmes le jour du vote. Franchement, la France ne mérite elle pas mieux ? Pierre Faure (@FaurePierre) Du nouveau dans le Shadok Cabinet ! ................................................. 2 CATY Adrien, Premier Ministre prise de position ........................... 3 Inès CHAHBI-BOUILLON, Ministre d’Etat, Affaires étrangères Bulletin diplomatique .......................................................................... 4 Alexandre CADU, institutions prise de position .............................. 6 Jean-Philippe CASALTA, santé publique et sécurité sociale prise de position ................................................................................................ 7 Sonia BOUFFELDJA, Justice Grandes orientations........................ 7 Pierre BANZET, Ministre d’Etat, éducation nationale prise de position ................................................................................................ 9 Clément CHARPENTIER, Enseignement Supérieur prise de position ........................................................................................................... 10 Maxime NIERENGARTEN, Economie et Finance Prise de position .............................................................................................. 10 Morgane MILAC Culture prise de position ................................. 11

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Ce Shadock Cabinet (issu des Shadow Cabinet anglo-Saxons) est destiné à reproduire un reflet militant du gouvernement. Chaque membre se voit attribuer une compétence particulière et réagit à l'actualité politique sur cette compétence.

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  • Lettre dinformation du Shadock Cabinet Numro 2 17 fvrier 2014

    Rdaction et mise en page : Adrien CATY

    Un faux gouvernement, des faux ministres, des faux cabinets, mais des vraies valeurs et des vraies propositions

    La France ne mrite-t-elle pas mieux ? La France ne mrite-elle pas mieux? Le gouverne-

    ment, le vrai, nous montre et creuse chaque jours

    les carts entre gauche et droite. Non pas les carts

    politiques, dj bien marqus, mais les carts

    d'actes et de comportements. Car aprs la comdie

    des manifestations anti-mariage pour tous o les

    forces de l'ordre taient en surnombre, nous assis-

    tons aujourd'hui la protection de certains groupus-

    cules nfastes la Rpublique, proche de l'extrme

    gauche, qualifis par monsieur Valls d'ultra-gauche

    pour ne pas les mettre dans le mme sac que les

    mmes individus d'extrme droite. Car, selon cer-

    tains, il y a une diffrence entre un casseur et voyou

    d'extrme droite et le mme d'extrme gauche. La-

    quelle ? Aucune, un casseur violent reste un casseur

    violent. Seulement le gouvernement prfre analy-

    ser le ct politique plutt que le ct rpublique.

    Les vnements survenus Nantes en marge d'une

    manifestation contre l'aroport Notre Dame des

    Landes, ainsi que le saccage de la ville de Rennes

    en marge d'un meeting du front national sont-ils

    moins graves qu'une manifestation de famille un di-

    manche aprs-midi dfendant leur vision de la so-

    cit et ncessitant un sur nombre de force de po-

    lice ? La seule et unique explication toute cette

    comdie est que la gauche s'allie trop souvent ces

    extrmes nfastes pour la rpublique. Et comme

    d'habitude notre cher Prsident ne voudra froisser

    personne. Le gouvernement accusera sans pro-

    blme la droite et voudra nous rappeler les heures

    les plus sombres de notre histoire . Mais encore

    une fois il n'agira pas et laissera la honte de la r-

    publique agir en toute impunit pour ne pas risquer

    de problmes le jour du vote. Franchement, la

    France ne mrite elle pas mieux ?

    Pierre Faure (@FaurePierre)

    Du nouveau dans le Shadok Cabinet ! ................................................. 2

    CATY Adrien, Premier Ministre prise de position ........................... 3

    Ins CHAHBI-BOUILLON, Ministre dEtat, Affaires trangres Bulletin diplomatique .......................................................................... 4

    Alexandre CADU, institutions prise de position .............................. 6

    Jean-Philippe CASALTA, sant publique et scurit sociale prise de position ................................................................................................ 7

    Sonia BOUFFELDJA, Justice Grandes orientations ........................ 7

    Pierre BANZET, Ministre dEtat, ducation nationale prise de position ................................................................................................ 9

    Clment CHARPENTIER, Enseignement Suprieur prise de position ........................................................................................................... 10

    Maxime NIERENGARTEN, Economie et Finance Prise de position .............................................................................................. 10

    Morgane MILAC Culture prise de position ................................. 11

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 2

    Du nouveau dans le Shadok Cabinet !

    PIERRE FAURE Prsident de la Rpublique

    ADRIEN CATY Premier Ministre

    PIERRE BANZET Ministre dEtat, Ministre de lEducation Nationale

    INES CHAHBI-BOUILLON Ministre dEtat, Ministre des Affaires Etrangres et de la diplomatie

    KEVIN YOUB Ministre de lintrieur PIERRE-ANTOINE GORCY Ministre des comptes pu-blics

    LUCA BASSO Ministre de la dfense ALEXANDRE WOLF-SAMALOUSSI Ministre des collectivits territoriales

    SONIA BOUFFELDJA Garde des sceaux CLEMENT CHARPENTIER Ministre de lenseigne-ment suprieur et de la recherche

    MAXIME NGTEN Ministre de lconomie JEAN-PHILIPPE CASALTA Ministre de la protection sociale et de la sant

    ALEXANDRE CADU Secrtaire Gnral de la Shadok Prsidence de la Rpublique

    JULIEN GEORGE Directeur du Cabinet du Shadok Prsident de la Rpublique

    Les ministres dEtat le sont en raison de leur grande participation au projet, de leur implication quotidienne ainsi que de leur motivation et leur enthousiasme. Nous les en remercions vivement !

    FACEBOOK

    Depuis la prcdente new-

    sletter est apparue la ncessit

    de faire connatre nos crits.

    Certains dploraient que tout

    ce travail fourni ne mne

    aucune publication publique.

    Ainsi nous avons cr une

    page facebook qui vous permet de retrouver certes

    cette newsletter, mais pas seulement. De manire

    quasi quotidienne nous publions des dpches re-

    lativement courtes et souvent illustres qui don-

    nent un claircissement succint et thmatique sur

    un point dactualit donn. Le principe tant de res-pecter notre rgle dor : la proposition avant la cri-tique !

    TWITTER

    La veille de la sortie de la newsletter a t cr un

    compte twitter. A chaque newsletter sa nouveaut.

    Vous y retrouverez tous les liens utiles vers nos ar-

    ticles et nos publications. Mais pas seulement.

    Vous y retrouverez aussi des

    ractions lactualit, des propositions courtes (140 ca-

    ractres obligent !) et une so-

    lution plus facile dinterragir avec nous ! Nous attendons

    vos tweets avec impatience !

    (Cliquez sur les images pour y accder.)

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 3

    CATY Adrien, Premier Ministre prise de position

    74,8%. Cest la part de lnergie nuclaire dans notre production totale dnergie. Si ce nest quun chiffre, teignez tous vos appareils lectriques 18 heures au cours dune journe. Cest trs long ! Seulement cette nergie, si elle prsente de nombreux inconvnients, a tout de mme des avantages. Comment concilier les

    deux, et obtenir une nergie rellement durable ?

    Quand les allemands payent leur KiloWatt / heure

    (KWh) 20 , les belges 18, les Italiens 22 et les da-nois 25, nous ne payons que 11,5 le ntre. Chose plutt tonnante dans un pays qui invente des taxes

    et impt, majorit aprs majorit, (donnant parfois

    lieu des tweets amusants dailleurs !). Lun des facteurs explicatifs de ce privilge est la pr-

    sence forte de lnergie nuclaire. Ce facteur nest pas seulement un argument franco-franais, il se retrouve galement dans dautres pays comme la Sude, la Slovnie et la Slovaquie par exemple. Et

    la rciproque tient aussi dans les pays ne bnfi-

    ciant pas de centrales nu-

    claires, comme lItalie. Dautres facteurs permettent toutefois de nuancer cette

    analyse, comme par

    exemple la taille du

    pays et le volume du

    rseau entretenir.

    En France, malgr le

    plus grand rseau eu-

    ropen la France est le pays le plus vaste de

    lUE, tout en tant pas le plus densment peupl le prix de llectricit demeure correct. En effet, seuls 9% de

    notre nergie provient de res-

    sources fossiles, dont le prix a explos ces der-

    nires annes. Produisant ainsi une nergie chre et

    polluante. La France, depuis les annes 1970, a

    donc mis en place son indpendance nergtique

    avec aujourdhui 58 racteurs nuclaires en fonc-tionnement.

    Mais le nuclaire nest cependant pas le miracle dune nergie peu chre et totalement propre. Si le produit de la fission nuclaire ne rejette dans lat-mosphre que de la vapeur deau, se pose ensuite le problme des dchets. De la combustion de lura-nium enrichi nait des dchets radioactifs. Il ne

    sagit pas de simples dchets, il sagit de rsidus hautement radioactifs, dont le composant principal,

    le polonium a une demi-vie de 103 ans. Sans comp-

    ter les incidences possibles sur les cours deau tant la quantit de vapeur deau ncessaire pour faire tourner les turbines est grande. Ou encore le carbu-

    rant de base pour faire fonction-

    ner les centrales nuclaires,

    lUranium, dont les gise-ments sont certes nombreux

    mais pas inpuisables. La

    France ne possdant pas

    de gisements dura-nium, elle doit aller

    en exploiter dans

    dautres pays no-tamment africains

    avec tous les problmes

    gopolitiques connus.

    Des solutions sont en passe

    dtre trouves pour stocker tous ces dchets la France en

    a dj produit 1 320 000 m3, et

    en aura environ 2 700 000 dici 2030 selon lAN-DRA. Mais elles ne sont quune rparation des er-reurs passes, et non une anticipation des besoins

    nergtiques avenirs. Dautant que ceux-ci sont certes en stagnation mais lapparition rcente de voitures lectriques risque de dcupler ce besoin.

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 4

    Noublions pas que la France nest pas toute seule, et que dautres pays ont de plus en plus besoin dnergie pour se dvelopper. Lexemple chinois est par exemple flagrant.

    A LA CROISEE DES CHEMINS ENERGETIQUES.

    la solution prne par les cologistes dabandonner immdiatement le nuclaire est franchement uto-

    piste, quand elle nest pas carrment comique (ce lien est drle) !

    Il faut mettre en place une relle politique ner-

    gtique innovante. Lheure nest plus une seule et unique source dnergie. Aucune forme dner-gie propre ne permettant de produire autant dner-gie que le nuclaire. Ainsi, de la combinaison

    dnergies viendra notre salut. Nous avons mis 200 ans comprendre que le soleil se levait tous les ma-

    tins et que le vent soufflait en permanence. Nous

    venons de dcouvrir que les vagues ne sarrtaient jamais et que le cycle vgtal tait gratuit !

    Le premier pays agricole dEurope que nous sommes doit pouvoir dvelopper la biomasse

    trs grande ampleur. Solution nergtique peu cou-

    teuse et parfaitement cologique, elle est cratrice

    de nombreux emplois, tout en permettant la mise en

    place de filires courtes.

    La France peut dvelopper les oliennes sous-ma-

    rines. Notre pays dispose dun trs grand nombre de rivires, fleuves et ctes maritimes. Outre

    lavantage dalimenter en lectricit des rgions loignes (certaines iles atlantiques par exemple),

    elle peut tre une solution de reconversion idale

    pour les professionnels de la mer qui sont des vic-

    times directes de la crise.

    Et noublions pas que la terre est elle-mme une norme centrale nuclaire. Les fissions qui ont lieu

    au sein de son noyau central dgagent autant de

    chaleur que celle cr dans le racteur nuclaire

    dune centrale. On peut ainsi rcuprer cette cha-leur pour chauffer la vapeur deau qui fera tourner les turbines grce la gothermie.

    Il existe donc des quantits multiples de solutions

    pour crer de lnergie. Mais il faudra apprendre ne pas tout miser sur le mme cheval pour

    prsenter une production htrogne dlectricit permettant une alimentation des rseaux dans

    toutes les conditions temporelles et mtorolo-

    giques.

    La cration dune grande agence nationale de la production nergtique doit permettre de trans-

    former la France en un champion mondial de

    lnergie verte. Ce que lAllemagne veut devenir, la diffrence quelle passe par le stade trs polluant du charbon. Cette agence devra aider la recherche

    en la matire, et financer des projets dampleur des-tins prouver au monde entier que la France peut

    encore tre pionnire comme elle ltait avec le nu-claire. Les mdailles dhier nont jamais fait les champions de demain ! Cette politique nergtique

    peut tre une source de croissance considrable,

    avec des crations de PME et demplois. Les ides en la matire tant plthore mais ne ncessitant sou-

    vent quun vrai coup de pouce pour dmarrer.

    Adrien CATY (@Super_Dridri)

    Ins CHAHBI-BOUILLON, Ministre dEtat, Affaires trangres Bulletin diplomatique

    Depuis son indpendance, lAlgrie entretient des relations particulires avec la France. A larrive dAbdelaziz Bouteflika la prsidence en 1999, les relations ne sarrangent pas vraiment, et sont plutt en dents de scie ! Nanmoins, de nombreux ac-cords et contrats quils soient commerciaux ou cul-turels ont t signs dans le but de rapprocher les

    deux pays. A compter de 1999, les changes com-

    merciaux entre la France et lAlgrie sont en crois-sances et bnfiques pour les deux parties. Au-

    jourdhui la France est le premier fournisseur de l'Algrie et son quatrime partenaire com-

    mercial. Bien que dvelopp, le commerce entre la

    France et lAlgrie a souvent subi des revers poli-tiques.

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 5

    En 2000, Abdelaziz Bouteflika avait affirm que

    l'Algrie voulait entretenir avec la France des rela-

    tions extraor-dinaires, non banales, pas nor-

    males, exemplaires, exceptionnelles . Trois ans

    aprs, Jacques Chirac est reu en grande pompe

    Alger, visite marque par la signature d'une d-

    claration dans laquelle les deux pays s'engagent

    tablir un partenariat d'exception . Le prsident

    franais envisage un trait damiti, mais leupho-rie retombe vite. Le Parlement franais adopte une

    loi reconnaissant le rle positif de la colonisa-

    tion. Pour l'Algrie, c'est une provocation, Abdela-

    ziz Bouteflika dclare que cette loi rvle une c-

    cit mentale confinant au ngationnisme et au r-

    visionnisme et qualifie le colonialisme d un des plus grands crimes contre lhumanit . Les rela-tions se crispent de nouveau. Certes, l'article liti-

    gieux sera abrog par le prsident Chirac un an plus

    tard, mais cette loi portant reconnaissance de la

    nation et contribution nationale en faveur des Fran-

    ais rapatris incite les Algriens se lancer dans

    une campagne visant obtenir la repentance de

    la France pour la priode coloniale. Le 8 mai 2006,

    les autorits algriennes posent comme pralable

    la signature dun trait damiti des excuses offi-cielles pour les crimes commis sous la colonisation.

    Nicolas Sarkozy, qui se rend son tour Alger en

    2007, voque juste titre le caractre injuste de

    la colonisation mais se refuse adresser l'Algrie

    les "excuses" demandes, et appelle lAlgrie se tourner vers lavenir Les deux pays signeront par la suite une conven-

    tion de partenariat qui organise la coopration

    dans plusieurs domaines, trait simplifi mais

    concret qui ne change pas la donne politique.

    Cependant un nouvel vnement crispe les rela-

    tions entre M. Bouteflika et la France : un di-

    plomate algrien est arrt Marseille (ac-

    quitt depuis) dans le cadre de l'enqute sur

    l'assassinat en plein Paris en 1987 dAli Me-cili.

    De plus, Paris presse Alger pour rviser des

    accords sur l'immigration et l'inscription de

    l'Algrie sur la liste des pays risques

    dont les ressortissants doivent tre signals

    la police lorsqu'ils rservent un billet pour la

    France. La venue en France dAbdelaziz

    Bouteflika prvue en 2010, n'aura finale-

    ment jamais lieu. En 2012, Franois Hol-

    lande sest rendu en Algrie, et les Algriens sattendaient ce que le nouveau prsident franais exprime les excuses attendues. Mais

    ce ne sera pas le cas.

    Aujourdhui, quelques semaines des prsiden-tielles algriennes, Abdelaziz Bouteflika brigue

    un 4e mandat. Est ce celui de trop ? Apres son

    AVC et une longue priode dhospitalisation en France, le chef dEtat algrien affaibli se relance dans la course prsidentielle. Ce qui nest pas du tout le gout de ses adversaires. En 1999 dj ils

    avaient boycott le suffrage, laissant le futur prsi-

    dent seul dans la course prsidentielle. Quinze ans

    aprs, mme scnario, une dizaine de formations

    politiques ont dj choisi le boycott du scrutin

    davril prochain. Ce qui prsage des lections mouvementes !

    Ins CHAHBI-BOUILLON (@Ines509)

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 6

    Alexandre CADU, institutions prise de position

    Lannonce par Jean-Pierre Bel, le 5 mars dernier, de sa dcision de ne pas se reprsenter pour un nou-

    veau mandat de snateur aux prochaines lections

    snatoriales de Septembre 2014 et, de fait, son

    abandon la prsidence de la haute assemble, est-

    elle une bonne nouvelle pour le snat ?

    Incontestablement, elle fragilise la (trs) faible ma-

    jorit socialiste de la chambre haute

    pour les derniers mois avant le renou-

    vellement dun tiers des membres de la haute assemble, et repose la ques-

    tion du rle donn par le gouverne-

    ment la chambre haute.

    Le fonctionnement particulier du scru-

    tin snatorial (celui tant rserv aux

    grands lecteurs, que sont notamment

    les maires, qui jouent eux mme leurs

    lections dans les prochaines se-

    maines) pourrait bien redistribuer les

    cartes en ce qui concerne le sort de la

    rpartition des siges au Snat.

    Si les lections municipales agissent

    comme une sanction pour la politique

    gouvernementale, comme cela est

    souvent dit, on peut prvoir que le

    scrutin de septembre le sera galement. Dans le cas

    o le Snat rebasculerait la droite, on peut esprer

    voir rtabli un bicamrisme rpublicain et cons-

    tructif. Car il est bon de noter que depuis larrive de la gauche au gouvernement, le Snat est rduit

    au rle de guichet denregistrement des votes de lassemble.

    Grard Larcher, Prsident du Senat de 2008 2011,

    nonait il y a quelques semaines dans le Journal

    du Dimanche, le Chaos rgnant au palais du

    Luxembourg, et la perte dinfluence du Senat dans

    le travail lgislatif, depuis que la Prsidence avait

    bascul gauche, notamment du fait du mpris af-

    fich par le gouvernement pour la haute assemble

    ou celui-ci perd peu peu sa majorit.

    La reconqute du Senat par lactuelle opposition de droite (dailleurs souvent allie avecle groupe des snateurs communistes, dans leur dsaccord sur

    les textes prsents par le gouvernement), et donc

    le retour dune majorit snatoriale de droite et du centre comme celle-ci la toujours t pendant la Vme Rpublique, permettrait donc au Snat de re-

    prendre son rle de Haute Assemble, comme elle

    la t jusqualors, et de redonner notre Rpu-blique le bicamrisme qui la renforce.

    Alexandre CADU (@AlexandreCadu)

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 7

    Jean-Philippe CASALTA, sant publique et scurit sociale prise de position

    Dans le cadre de l'attribution du secteur de la sant,

    il est intressant de s'interroger sur l'hygine ali-

    mentaire des Franais. Une tude r-

    cente a dmontr qu'une partie inces-

    samment croissante de la population

    en France devenait obse, ce qui

    semble insupportable pour tout res-

    ponsable public en charge de ces

    questions primordiales.

    On se doit donc de proposer des so-

    lutions immdiates pour contrer ces

    dangers avec une ducation au dis-

    cours alimentaire sain ds la petite enfance et

    l'instauration de menus obligatoirement allgs

    dans les cantines des collectivits. Ainsi, nous es-

    prons faire baisser ce taux d'un quart en dix ans.

    Dans les faits, il faut s'attaquer l'alimentation trop

    grasse des adolescents avec l'existence des fast-

    food sauf en Corse o ils sont quasiment absents

    (NDLR : lauteur de cet article tant corse lui-mme !). Dans ces tablissement, toute tude mon-

    trerait le manque d'aliments correspondant

    une alimentation saine.

    Cependant, l'tat ne peut pas tout

    reste la formule adapte dans ce

    genre de situation et celui-ci se

    doit simplement d'duquer le con-

    sommateur sans le priver ou le punir

    afin que celui-ci puisse optimiser ses

    choix.

    Il est donc urgent d'adopter un plan gnral de

    rvision des services d'alimentation des collecti-

    vits.

    Jean Philippe CASALTA (@MonsieurJeanPhi)

    Sonia BOUFFELDJA, Justice Grandes orientations

    La Garde des sceaux actuelle, au regard d'une surpopulation carcrale de plus en plus importante,

    prsentera suite aux lections municipales, un projet de loi de rforme pnale visant proposer des

    alternatives l'incarcration.

    Ce projet se dcompose en plusieurs points.

    Objet de discorde entre le ministre de la justice et

    la garde des sceaux, la contrainte pnale est une

    peine effectue en milieu ouvert, incluant des

    obligations (par exemple, travail d'intrt gnral,

    injonction de soin) et interdictions (approche du

    domicile de la victime). Cette peine ne peut pas

    excder cinq ans, et concerne les dlits punis de

    cinq ans d'emprisonnement au maximum, y

    compris rcidive. En cas de non-respect des

    obligations incombant l'auteur du dlit, cette

    peine sera transforme en emprisonnement. Selon

    les positions, cette mesure permettrait d'viter la

    rcidive et de rinsrer les condamns, pour

    d'autres de vider les prisons.

    Le message envoy par cette mesure est fort, et

    pourrait tre trs mal peru de l'opinion publique,

    laissant planer un sentiment d'impunit l'gard

    des condamns.

    LA SUPPRESSION DES PEINES PLANCHERS

    Ce dispositif introduit par Nicolas Sarkozy en

    2007, vise sanctionner plus lourdement les

    rcidives. Le prsent projet de loi ne rendra plus

    automatique la rvocation du sursis d'une peine en

    cas de non-respect d'une obligation de la personne

    condamne. Tout cela dans quel but ? Rduire le

    nombre de personnes incarcres.

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 8

    LA REDUCTION DES AMENAGEMENTS DE

    PEINE

    A ce jour, les personnes condamnes des peines

    infrieures deux ans pour dlinquances, inf-

    rieures un an pour les rcidivistes, pouvaient

    viter le passage par la case prison, substitu par un

    amnagement de leur peine en milieu ouvert.

    Le projet de Loi de Christiane Taubira propose

    d'abaisser ce seuil un an et six mois. Nous ne

    pouvons que soutenir ce projet induisant un

    durcissement des conditions d'amnagement

    des peines, proposition raliste puisqu'en effet le

    passage en prison n'est pas une punition en soi,

    mais la rparation d'une infraction possible par

    un cheminement personnel.

    Ces propositions, aussi ambitieuses

    soient-elles dans leur but commun de

    dtricoter les avances de Nicolas

    Sarkozy en matire de justice,

    n'apportent aucune solution

    viable. Face l'incomprhension

    des franais, tmoin d'une justice

    inefficace berce par des peines

    inappliques, des prisons

    surpeuples, une rcidive

    assure, se cre un sentiment

    d'inscurit. La justice ayant pour

    principe de permettre la

    rparation d'une infraction et

    d'enclencher un cheminement

    personnel de la part du condamn,

    ne fonctionne plus. En rponse cela, la Ministre

    de la Justice Christiane Taubira propose de librer

    les prisons . Une solution contresens des attentes

    des franais, mais galement des forces de l'ordre

    qui, a contrario de la clbre expression mais que

    fait la police ?! sont bien prsents sur nos

    territoires. Mme si ils n'en peuvent plus de

    dmarrer le processus vers une incrimination, pour

    retrouver trop rapidement les condamns dans la

    rue.

    UN AVENIR MEILLEUR PAR UNE JUSTICE PLUS

    EFFICACE

    La justice franaise est un vritable chantier qui

    mrite d'tre minutieusement tudi tape par

    tape, ncessitant une vritable rflexion plutt que

    des propositions faites l'emporte-pice, en

    collaboration avec les acteurs du service

    pnitencier, associations et magistrat.

    Nanmoins, nous pouvons ds maintenant

    dresser un ventail de proposition tudier avec

    les acteurs d'une future justice garante de la

    rparation des prjudices dont est assujetti la

    socit.

    D'avantage de coopration entre force de l'ordre et justice

    Des condamnations effectives

    Ne pas revenir sur les peines planchers

    Une condamnation exprimente mi-chemin entre la

    prison brute et la semi-libert dans le

    but de rinsrer les dtenus (la prison

    modle de Pierre Botton)

    Nous pourrons galement tudier les

    solutions apportes par nos voisins europens

    au sujet de la surpopulation des prisons, mais

    galement des conditions d'incarcration, la

    rinsertion, dans le but d'une justice meilleure.

    A ce communiqu, je me permets de joindre mes

    flicitations destination de nos lus ayant permis

    l'adoption de la loi sur la rvision des

    condamnations pnales, illustration d'une

    coopration entre eux au-del des clivages

    politiques, signe favorable une ventuelle

    collaboration avec la ministre de la Justice

    Christiane Taubira.

    Nous pouvons cependant regretter le rejet de

    l'amendement proposant l'instauration d'une

    procdure de rvision des dcisions dfinitives

    d'acquittement, qui aurait permis rejuger une

    affaire avec de nouveaux lments apports par les

    progrs de la science (par exemple, l'ADN).

    Sonia BOUFFELDJA (@SoniaBOUFELDJA)

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 9

    Pierre BANZET, Ministre dEtat, ducation nationale prise de position

    La semaine de 4,5 jours et demi va certes changer le rythme de lenfant mais galement celui des parents et des collectivits. Un trop grand nombre de dcisions sont prises par le Ministre de lEducation Natio-nale. Pour la question des Rythmes Scolaires son rle devrait seulement tre de donner des lignes directrices

    et des options dcisionnelles aux Recteurs dAcadmies. Ils pourront leur tour mettre en place aprs concertation avec les Maires un certains nombres de possibilits notamment sur le retour de la semaine

    4,5 jours et demi.

    LORGANISATION DES RYTHMES SCOLAIRES

    La question de lorganisation des rythmes scolaires ne peut pas tre une question centralise au niveau

    de lEtat. Car pour la mise en place et la gestion de lorganisa-tion du cycle primaire ainsi que la

    cantine et le priscolaire, les Mai-

    ries ont engag des frais, se sont

    parfois endettes pour lavenir de leurs enfants et lon vient deman-der ses communes de rformer

    les choses mise en place pour

    faire dautres dpenses pour un rsultat discutable. Selon un rap-

    port de lAssociation des Maires de France, les communes ayant

    mis en uvre la rforme ds la rentre 2013 soulignent une

    complexit de mise en uvre, de part un manque de locaux, dintervenants qualifis, de transports, de restauration et de coordination avec les disposi-

    tifs existants.

    Pour que cette rforme soit viable il faut donner

    du temps, de la flexibilit et permettre aux com-

    munes en difficults notamment aux petites

    communes ou celles du milieu rural des aides en

    matire Financire et Organisationnelle.

    CETTE REFORME APPORTE-T-ELLE UNE

    REELLE PLUS-VALUE A NOS ENFANTS ?

    Les parents dlves sinterrogent de lintrt pre-mier de cette rforme juge mise en place la va-

    vite. Avant la rforme les enfants allaient lcole 4 jours dans la semaine et avaient classe environ 6h

    par jour. Ce qui permettait ces lves davoir une coupure et du repos le mercredi, la rforme prvoit

    que la journe soit raccourcie de 45 minutes et que

    le reste des heures soit effectus le mercredi matin.

    Lenfant aura donc un rythme plus rgulier le matin certes mais les familles ou les parents travaillent

    tous les deux ne peuvent en gnral pas se per-

    mettre de retrouver leurs enfants

    plus tt le soir. Donc les enfants

    resteront tout aussi tard au p-

    riscolaire et seront tout autant

    fatigus. En plus de cela ils nau-ront plus ce mercredi matin si pr-

    cieux pour casser la semaine et se

    reposer.

    COMBIEN CETTE REFORME VA

    TELLE COUTER ?

    Sans drogation la rforme prvoit

    que la neuvime journe dcole se droule le mercredi matin. Cela va

    engendrer dans les communes des

    cots priscolaires supplmentaires, qui pourraient

    augmenter les ingalits entre les communes riches

    et les communes plus pauvres. Dautant plus que la rforme sera finance par lEtat via un fond damorage pour les rentres 2013 et 2014 qui fi-nancera chaque enfant hauteur de 50 (90 dans les Zones Urbaines Sensibles ainsi que dans les

    Zones Rurales Revitalise). Il sera ensuite sup-

    prim la rentre 2015, rendant la facture la

    charge des Mairies mcaniquement plus leve.

    Nous pouvons galement noter une augmentation

    pour les transports scolaires frquent en zone rurale

    qui devront passer de 8 ramassages hebdomadaires

    10 ce qui va augmenter la facture de 20% ainsi

    que des frais dentretien et de maintenance suppl-mentaire les tablissements seront frquents 180

    jours la place des 144 actuels.

    Pierre BANZET (@Pierre_Banzet)

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 10

    Clment CHARPENTIER, Enseignement Suprieur prise de position

    Le systme de bourse est la cl de voute de tout systme scolaire digne de ce nom. Les bourses doivent

    promouvoir la mixit et lvolution sociale, et permettre ceux qui ont des capacits de pouvoir raliser des tudes quand leur famille navait pas les moyens de subvenir ces cots.

    Cependant aujourdhui il nexiste plus aucune bourse base sur les rsultats de ltudiant, toutes les bourses prennent en compte

    les critres sociaux (revenues des pa-

    rents, nombre de frres et surs, ). Il est important que lon soit capable daider les tudiants qui russissent et qui brillent dans

    leurs domaines. Il sagit gale-ment de donner un exemple et de

    valoriser les tudiants mritants

    qui auront travaills de faon as-

    sidue. On pourrait donc envisager

    le remboursement des frais de scola-

    rit pour un certain nombre dtudiant ou au-dessus dune certaine note.

    Il faut galement revoir le systme des bourses

    classiques. Lorsquun tudiant reoit une bourse de ltat, un contrat implicite se fait : les pouvoirs pu-blics vont donner de largent cette personne pour quelle ait en main toutes les cartes pour russir. Sil y a aujourdhui une vrification de lassiduit aux examens, aucune vrification nest faite sur les

    cours. Ainsi un tudiant peut ne pas aller en cours

    de lanne et naura pas rembourser sa bourse tant quil marge aux examens.

    Un quota dheure effectuer me pa-rait donc tre un engagement de

    base de la part du boursier. On

    pourrait ainsi suggrer que

    lorsquun tudiant rate plus dun quart de ses cours, il ait rem-

    bourser en partie sa bourse, et

    lorsque lassiduit en cours est infrieure 50% (hors raison va-

    lable) et que ltudiant choue ses examens sa bourse lui serait suppri-

    me lanne suivante. Le but de ces bourses nait pas de permettre certains de se

    prendre des annes de bon temps mais daider ceux qui en ont besoin russir.

    Clment CHARPENTIER

    Maxime NIERENGARTEN, Economie et Finance Prise de position

    Les rformes structurelles sont dsormais plus que

    jamais ncessaires pour notre pays. Ainsi, la pre-

    mire des rformes est de faire de la France, une

    relle conomie de loffre travers des dispositifs fiscaux incitatifs, facilitant la reprise, linvestisse-ment et donc au final, la croissance.

    Evidemment, a nest pas une surprise, mais les 35 heures (loi Aubry) sont un frein au dveloppement

    de notre conomie. Les cotisations sociales en

    France atteignent 38% du total des prlvements

    obligatoires, l o au Danemark elles ne sont que

    de 2%. Paradoxe, car les Danois sont, en gnral,

    bien mieux protgs que nous.

    Nous devons maintenant parvenir 39h sans aucun

    cot supplmentaire, ce qui renforcerait sensible-

    ment notre comptitivit, pilier indispensable la

    croissance.

    Ds 2007, des lois ont t amendes dans ce sens

    (loi TEPA, par exemple). Les salaris pouvaient

    bnficier dheures supplmentaires en change

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 11

    dune baisse de charges pour les salaris et pour les employeurs.

    Il faut donc agir et vite car la mondialisation et la

    comptition internationale nattendra pas la France.

    1) Rduire le cot/heure travaille pour at-teindre la moyenne de la zone Euro fixe

    28 alors quelle est 33,60, aujourdhui en France (+17% suprieure la moyenne

    europenne)

    2) Retour au 39h, payes 35h. Consquence de cette rforme ? Baisse du taux horaire de

    10% mais absence de perte de pouvoir

    dachat pour les salaris car ils conservent leur rmunration initiale.

    Ces mesures sont applicables dans un dlai imm-

    diat.

    Maxime NGTEN (@Maximengten)

    Morgane MILAC Culture prise de position

    La France est un des rares pays au monde avoir et ce depuis Andr Malraux un ministre de la Culture

    (sous Andr Malraux appel 1er Secrtariat d'tat aux Beaux-arts, dpendant du ministre de l'duca-

    tion) et considrer les affaires culturelles avec autant dgard.Le ministre de la culture traite donc de sujet prpondrant qui ont pleinement leurs places en France. Le rayonnement de la langue franaise

    en faisant notamment partie.

    Peut-on encore dire que la France rayonne culturel-

    lement par lutilisation linternational de sa langue ?

    Cette langue qui fut celle de la diplomatie

    linternational dans les grandes annes de la France ne lest plus gure.

    POURQUOI LUTILISATION DU FRANAIS A

    LINTERNATIONAL EST-IL SI IMPORTANT ?

    En ralit puissance politique et

    rayonnement culturel vont de pair,

    lun ne peux aller sans lautre cest dj ce quaffirmait en 1964 le dput Jean De Lip-kovski il affirmait cette priode que retrouver une

    puissance politique avait permis de retrouver un

    rayonnement important, en effet la puissance poli-

    tique de la France tant en dcroissance son rayon-

    nement culturel aussi, ce qui tait le cas avant que

    la France retrouve une force politique incarne par

    le gnral de Gaulle qui avait permis justement la

    France de rayonner .

    Cette affirmation et ces questions sont bien sr tou-

    jours dactualit surtout si lon se penche sur luti-lisation de la langue franaise au sein des relations

    diplo-

    matiques ou des

    grandes institutions europennes, lexemple le plus probant tant celui de son utilisation au sein de

    lunion europenne.

    En effet au sein de lunion europenne qui rgit 70% du droit national, de moins en moins de docu-

    ments sont traduits en Franais, alors que le fran-

    ais est langue officielle et langue de travail des

    institutions de lUnion europenne, ce conform-ment au rglement CE n 1/1958 du 6 octobre

    1958.

  • Lettre dinformation n 2 du Shadock Cabinet - Page 12

    De mme au sein de lorganisation de lUnit Afri-caine, celle-ci prsentait en 1997 40% de docu-

    ments crit en franais contre seulement 25% au-

    jourdhui.

    Il est indniable que cette baisse significative de

    lutilisation du Franais au sein de lUnion Afri-caine ainsi quau sein de lUnion Europenne prouve quel point le rayonnement international de

    notre pays est mis mal !

    La promotion de la francophonie ne doit pas ve-

    nir seulement de la France, mais des pays qui se

    sentent plus proche delle que des autres nations, ce qui tait bien plus le cas il ya 50 ans quau-jourdhui.

    Comment inverser cette tendance ? Le Snat avait

    dj rpondu cette question en 1997

    Ainsi, seule une politique volontariste en faveur

    de la langue franaise et du plurilinguisme permet-

    tra d'inverser la tendance

    Peut-on affirmer quil ya eu une vraie volont po-litique de notre gouvernement dinverser la situa-tion ? Cest mme tout le contraire ! Notre gouver-nement a adopt un projet de loi assassin pour

    la langue franaise lanne dernire, la loi Fio-raso projet contre lequel lopposition stait vive-ment oppos, de nombreuses ptitions avait dail-leurs t signes.

    Cette dernire a autoris les tablissements franais

    denseignement suprieur effectuer tous leurs examens et tous leurs enseignements en Anglais

    dans certaines matires, ou filires choisis. Ceci pa-

    rait insens pour des universits franaise, dans les-

    quels beaucoup dtudiants tranger viennent ap-prendre notre langue.

    Cest pourtant bien nos ministres et notre gouver-nement que revient la responsabilit de protger la

    langue franaise et non de mettre son utilisation

    mal.

    Cest la France de mettre en place une politique de diplomaties culturelles afin dassurer son image et promouvoir ses valeurs ainsi que sa langue

    linternational.

    Pour terminer je me permets de citer Lopold Sdar

    Senghor premier prsident de la Rpublique du S-

    ngal mais aussi premier africain nomm lacad-mie Franaise, mais aussi pote et crivain qui dans

    une revue en 1962 nous fait un loge magnifique de

    la langue Franaise :

    La Francophonie, c'est cet Humanisme intgral,

    qui se tisse autour de la terre : cette symbiose des

    "nergies dormantes" de tous les continents, de

    toutes les races, qui se rveillent leur chaleur

    complmentaire. "La France, me disait un dlgu

    du F.L.N., c'est vous, c'est moi : c'est la Culture

    franaise". Renversons la proposition pour tre

    complets : la Ngritude, l'Arabisme, c'est aussi

    vous, Franais de l'Hexagone. Nos valeurs font

    battre, maintenant, les livres que vous lisez, la

    langue que vous parlez : le franais, Soleil qui

    brille hors de l'Hexagone .

    Morgane MILAC (@ShadokCab)

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