,s.e17;:e;images.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1916/b315556101...ajoutait que toutes les pro-gendre...

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Auegaluirmencts mitam.emeg 61» ete.ebbeut Teebtete aagaa. as. >le I* s. Ab J.ElL d 6 At 0,15 1816 gévoil Toujours le Mue Consciencu spetag, Strgebel la Diète o:phs est prononcé derfnotrt, ag eseeteobi; iler>irreq use ulidortéro du Rhin, ch/i- fer' d devant istoire, la responsa- d' P H lambeinent du conflit qui en- ,'r'E eee.O ,..e preste . user,' airice qui souligne rant que ces déclarations que Teçprmsion de la .plttu simphe donte pas qu'elles se retour- léZ ecsetuff qui, dans tous les .pays, ont iL:ainé h rendre la guerre inévitable. Hanse proclamait au Reichstag eMeG Hoeasnernement lia pas su remplir tes an. I 1 mements ; il n'a pas su remplir ,g-''''fi''veis'es tâches Il avait déclaré rune- 9-tgrês les niauvaises expémen- da: l'''haislO après tes mus aujourd'hui, au e. la ese sont mg, ravem et dans la vrièbm régne la misère. pana son réquisitoire, 'ors- traceastotiatO ajoutait que toutes les pro- gendre la censure moins sévène, massa5 de Ont jamais ôté tenues et que, comme ese on continuait â tromer te pro- 11 Baase tee voyait-il pas juste lorsq.ue, pilant de la situation de l'Europe au len- demain du carnage, il s'esprimail ruera termes Vans devez pourtant reeommitre que ce que j'avance es, justifié, que quelle que sit la fin, l'Europe ceurt vers sa ruine. Il pourra arriver que nous devrons tra- vailler ais mois par an, 'pour donner â. l'Elat de l'argent, pour le paiement de l'in- féra des emprunts de guerre et les som- mes nécessaires à l'entretien des invalides et des capitolins de la guerre. Gomment pourrait05 nier qu'aussi, après la guerre, des 50ll,uoe d'êtrm souffriront cruelle- mol dam tous les .pays I Quel sens a la adioation de la guerre ? Yeu savez de quti il s'agit pour certains allant dans cette germe. Hm ne cont.term pas que de grands ttrelm capitalistes exigent 'explosion de fM33 Paissance mondiale et de notre de- .ization du monde, on devrait supposer que seulement des fous peuvent avoir de Pareilles idées. CO sages paroles auroM, j'en ai la con- Mlion un écho retentissant chez le Peu' lie allemand qui Sap,e,rçoit, .aujourd'hui, gnela abîmes ses .pangermanistes, ses f.Lukers l'ont conduit. Elles auront aussi Otto ohm tous ceux qui, dans les 011é- '. VMS belligérants, ,pensent que les r'33355, toutes les gumr. ont toujours te une eau. de ruines ci Pour 12411M1Masi5t entraine dans le conflit san Et Cette opinion ne saurait être mei MM par ArthUr Meyer, par exemple, qui', " » d'hier en chantait les "3 30 ees termes fois encore, me.mmissea' que la est ou fléau pas ses atro- eIi é institution divine parce q50110 née du sceau de Theroisme et du baOs tous les pays, des hommes subis- le de Hasse, accusé en Oie- nt° trahisonpar tes profiteurs regardent en faee la réalité. à leur patrie qu'ils aiment, at I`,._aes élémenta matériels et moraux dé- ans ruinm accumulé., aux deuils ."'fl3ablem ont Me partisans de la défense or- e le. pays « Pas un ne '411e Pais, qui n'assurreait Pinté- mitoires de leur nation ». si l'histoire établit tua 000e 01100 3,,,,C1°13s de gueme auraient pu être g."3 (sous la condition expresse que les renoncent à. cette vaine ir raser Mur adversaire) on rs, étaient les meilleurs MrvoYants des patriotes 1 IIPP. Angleterre, en Bel- Italie les socialistes doivent unir léu'rns Et cela, Pose gland bien de l'Europe entière . Ferdinand M015,IN, Dêputé d'Indre-et-Loire. I lier CP matin un article D. amis 11 I élé. interdit Vous prétendez que ak Gustave Hervé a modifié ses opinions ou, plutôt, comme il le dit lui-même, qu'il a e rectifié son tir 7 ? 'Erreur I M. Hervé es, toujours le même. Il a constamment agi, au sein du .parti so- cialiste, comme un Mément dissolvant, un agent de discorde, un Mehlel dissident pus 'ont h la dislocation et à la scission. 11 con- tinue. Il a pu changer de position, mais,, son tir a il le dirige, sans repos, eontre l'unité semalizte. Depuis le jour oh il s'appliquait, wu un discours aussi absurde et aussi ,ode que tapageur, à disloquer cette imité nais/ante, il Ma cessé do rester logique avec Pli MI me ou, plutôt, am:, Ia bcsogrie de désagré- gation des férce ouvrières qu'il a toujours poursuivie, rés, mont tantrk l'extrémisme de gauche tantôt â l'extrémisme do +-Poile. lia-1 il pas poussé, contre Jaurès, contre Vaillant, contre Guede, contre le ,parti so- Ma liste, à la constitution duo «.parti ré,. lutionnaire » dont la ft Guerre. Sociale 0 (tait l'organe officiel ? Ne s'entraînait-il Pué déid, 50 sel'ice de M. Briand par ses estbs de zèle maladroite .1 suspects â l'égard des emninets, dont il aida erever la grève, par des a,polo- dies de Mamzelle Cisuilir (rien à voir avec l'actuelle c.ensure) sentant leur police d'une lieue C'était le moment où il faisait, ou Lais- sait imprimer, dans son journal, contre Mures et c-ontre P a Humanité 0, des sotti- ses et des vilénies dont s'unipare> la réac- tion et qui traînent encore dans Jî Action Française ». N'ayant pu arriver a affaiblir le parti, en lui enlevant ses éléments d'extrême gauche, M. Gustaye Hervé, qui a trouvé dans la guerre son chemin de Daman et daos la e Victedre » .celui de la fortune, annonce, h nouveau, P o, inévitable scission o du parti socialiste français Mais maintenant c'est Sur la droite qu'il opère. M. Gustave Hervé n'est-il pas le ,premier, le ,plus marquant et le plus influent des stratèges ? 11 a beau, selon l'expression du « Rappel », s'être J, fourré les Balkans dans Dell 0, il n'en reste pas moisson manoeuvrier do ,premier ordre. C'est pourquoi, ...suivant le mê- me but, il adopte des tactiques succ.sives, et en apparence différentes. Il arrivera bien ainsi, un deur ou l'autre, à enfOncer Parti socialiste 1 En attendant, voilà- ce .parti « qu'on le utile ou non proclame, toujours fmd- tien; le .bouillant polémiste coupé en deux 0. Au.i se prépare-ffil â tenir, sur les fonds baptismaux de la a Victoire », grand parti national dont il sera le grand prêtre. Ce parti aura .pour programme de a continuer, après la guerre, la c011abora- lion loyale et cordiale, saas arrièrespe.ée e guerre civile, an gourera..oi ré,publi- nie qui ,présidera à la .r.tauration natio- nale, au GRAND PATMONAT CAPITALISTE et à l'Etatspatron qui dirigeront la grande ouvre de notre relèvement national. >> C'est l'évangile de paix sociale selon saint Gustave Hervé, l'homme le moins attaché aux Ifornutim, le moiuo dogmatique du mon- de, mais .qui voudrait uous imposer comme un « credo 0, nous faire admettre comme article de foi et nous faire avaler, comme vérités révéléaa eh d'.sence supérieure les -bourdes grossières et succemivrn qu'il lui prend fantaisie de nous servir. (.3.t le nou- vel évangilm 'Mais ormbien de soeialistes sérieux et sire:ères prendront-ils garde désormais exercicou de haute acrobatie du pître so- cialo-nationaliste ?. 11 le co.tituera son fameux Parti soda- liste de droite, mais 11 n'y manquera que dès smialistes. Quant ta l'Internationale, si, â force d'annoncer sa mort, il parvient â taer, il .pourra encoder une nouvelle en s'acoquinant avec eidekunt Ils sont dignes Ion de l'autre et aussi peu socialistes que .possiblea Que ce soit en Allemagne 00 00 France, les Sudekun et les Hercê .ont entrepris de faire les affairou des classes bourgeoises et non plus oeilen du, prolétariat. C. MARCEL-L/BBIET, ECHOS LE COIN DES POETES, LE CASQUE A POINTS BONNET Comment ce casque b pointe, emblème du Der- [rnain, sar la route et loin de la tempête f Nui n'aurait su le dire, en.re moins le Sao,. Pay.t ramassé, l'essaya sur sa tête. mais te .sque Mt grand. L'enfant le prit. [main, Regarda l'Aigle double et dit a Le sale bétel Puis d'un mr dédaigneux, le rejetant soudain, u remit sur son front sa petite msquette. n s'en allait, sifflant, inmucieux des maux Que flécha/ne la guerre à la nature entière Lorsqu'il devint .peasif, clignotant la paunigre Saale se .p.sait-a donc dans ce .Petll 3efwe.0 Il revint sur ses pas, siffl.t toujours fantasque Et sans plus 'de faeons, et pet dans H. o.., Henri AUDI, LE COUP D'OEIL. est fâcheux que M Minevove n'ait pas cm qm rIftimf.: laine le fit au Sénat, car le député de Paris Ma Cette fois, je suis cenvaineu affirma-teil tas sou pareil pour demnsimr 0es Allemands qui m'on m'enferme re gaillard dans l'a chambre 'dé simulent litinement Mez noua. L'anecdote sûreIn de reelendrei l'interroger demain matin, carte dont ii fut r Mres Io prouve daine façon je me eharge de le raire 'poen, irréfutable. Au mois d'août 1914, NI Mallevoye se trou- vait à Orleans. Claque jour ô miracle de l'on us sacrés'. il venait s'entretenir h 100- de ville atonals collapsus radical-socialiste, M. Fernand Ma.bier. 555 an:Ms-midi, deux gen_ darmes aux buffieteries resplendissantes entrè- rent dans la ceao de la mairie, poussant devant peele comme un saucisson, un être soroidc et rieguenfile. 'Un groupe compact de bons ci- toyena faisait esmrte à a maréchaussée, en vo_ ciferant A mort l'espion ! A mort ! Solennel, M. ellevoye descendit les marches du perron d'honne.. Laissemmoi l'interroger, disalt_il â Ra. aise. 351 la manière. D'une poigne vigoureuse les gendarmes pro- jetèrent leur .plif dans 'la .11e du poste de police. M. Millevoye s'approcha de Pbomme pO0 comptés, et â deux poires du nez, lui deei,_ cha comme une, Clebs ces mets terribles : blet ris DeutSch t Verstelmt-du Oua ! oua ! nus ! Mme l'accusé. millevoye Mangea ses batteries. 1/ répéta en français les mornes qu.tions. Mais l'accusé devint soudain muet comme une carpe et se contenta de rouler des yen. égares. C'est un fou ! suggéra 5h .birr. Millevoye taus. 1. épaules. Il est très fort au mntraire I dit-il. Puis après avoir'efl.hi, il ordonna le déshabille ! Les gendarmes se .preelpitèrent Inc l'homme Si lm eldevèrent ses loques. 11 fut bientôt nu comme un petit saint Man. M. Millevoye, les sourdis Menas, le contempla de la tête aux Pieds. Devant Verdun La prise de Verdun « est une entreprise difficile Paris, 5 avril. La ,presse allemande remmmence b dévelon- per le theme que c'est une entreprise Hume que celle oh l'Allemagne est engagée. D ne faut pas être trop exigeant et demander des résultats immédiats. Pest ainsi que, .mmentant la ,prise du vil- lage de Vaux dont la perte subséquente n'a p.s été avouée sise ses Allemands, la Gazette de Francfort émdt il est vrai que lm Ponge. d'. AU"'"'"' ,peuvent guère être mesurés sur la .rte mais l'imPortance du moindre es Buses esi énorme. a La Omette d, Francfort dit encore Léa difficultés que les Allemands ont ren- contrées dass l'attaque centre Vaux sont si con- sidérables. La tache est formidablement diffi- cile. a Ils bombardent encore Verdun Le bombardement dota ville continue métal/mg- I devoir soulever à la Chhmine un débat sur l'es- Les Allemands s'acharnent contre la malheur Pennage allemand, somme M. d, re,,tin de vil- 00055 501). ,S.e17;:e; ruamayeastrsegmegassem...0ffeeoemag.01..NIIMmêMIe 3-efogméDétiz-ms' élaérékoItoaVrôler En quittant le poste de police, M. Millevoye se frottait les niains. Eli bien I dlaoiu k M. Beige, vous avez vu comme cet homme a tressailli et changé de couleur quand roue avez prononce mn nom c'est que mon nom est mes redouté H-bas en Allemagne. Le misérable a da se dire &est senestre qui m'interroge I Tom est perdu 1 a Et puis ses jambes ses 1111nRe3.... Elfes sont cagrieue., ses landes. Cagneuses I allons dose 0 d a des jambes dMffteter allemand. Voue m'entendez bien 1 le ous dis qu'II a iles jambes Mt fikeer allemand vous verrez si je me trompe. Le lendemajn, de bonne heure, af Millevoye accourait â la mairie. On est m'on espion I demandalt-il aussitôt à M. Rab>, A-t-il bien dormi ? Est-il un peu mins agité ? Votre espion I Mais on l'a reconduit hier soie d l'asile d'aliénés d'où il e'était échappé Je CL matin. Millevoye considéra le député d'Orléans d'un oeil. soupçonneux. Ce que vous m'apprenez m'étonne beau- coup, déclara-tep Enfin' je souhaite pour la France que vom ne vons soyez pas trompé. Mais permettez-moi de vous dire que vous auriez pu me oonsulter avant de prendre une déoision ellen &Ber, Car on homme a tout a. fat, tout à fait, je vo. l'affirme, des JaMbes d'Officier allé mand. e M. Millevoye S'éloigne, grand .mme Justice PM CM de Panel 613' jour de la guerre. Conanau.n.iciu.és Cffleiels Le Communiqué Français 132.212, P aVrll, 15 itenrea. En Argonne, lutte à coups de grenades dans le senteur de Bolante. A la Fille-Morte, nous avons fait sauter deux mines qui ont endommagé la tran- chée adverse. A l'ouest de la IMense, nuit relativement colon A l'est de la Meuse, nons avens engagé .plusieurs combats partiels au oo.s des- quels nous avons progressé dans lea boyaux au nord du bois de la Caillette. En Wenn, bombardement intenSe des Secteurs Moulainville et de Chatillon Les Allemands ont jeté dans la Meuse, au nord de Saint-Mihiel, vingt-deux mines qui sont venues exploser sur ms barrages sans causes do dMats. En Lorraine, les Allemands, après un vie/gni ,Isombardement de .s positions entre Arracourt et Saint-Martin, ont lancé plusieurs 'petites attaques d'infanterie échelon- nées sur divers points de ce secteur ; l'ennemi a été .partoutt redeté par nos feux de mitrailleuses et nos tirs d'artillerie. Dans les Vosges, une forte reconnaissance ennemie, qui tentait .d'abonder nos tran- chées au, sucaest de Celles, a été a.isément dispersée. Dans la région de Verdun, non avions de .chasse ont livré, dans la journée du I avril, 15 .combets aériens au cours d.esquels un avion bimoteur allemand a été abattu près de l'étang des Hants-Fournea.ux. Un autre appareil ennemi est tombé près du bois de Tilly ; enfin un troisième avion allemand a piqué verticalement sur le sol. :Tous nos pilotes sont rentres indemnes Da. 10 00011 du 3 au I, une de nos escadrilles de bombardement a lancé quatorze obus sur la gare de Nantillois et .cinq sur les .1,iveuacs de Darrtitillms. Conarreuniciué Fluasse La crue des eaux continue. Les Aile- exploser .devant nos tranchées deux Mur- mands ont continué le bombardement, avec ne.ane de mines, mais n'a pas pu s'emparer d. Lecjectilen de groS et de petit calibre, din mtonnoirs. à la MM de pont d'Iksku/l. Nous avons repousse Pifffensive de l'en- Au sud de Dvinsk nous avo. ...nonne nenn dans la région du chemin de fer à avec succês les Allemands qui évac.ient Poms, de Tarnopot ; au nord, l'ennemi a leurs tranchées inondées. fait aussi exploser un fourneau de mines Sur /e front des troupes dm général Evert, devant nos tranchées, mais sa tentative rien d'important à signales d'eu o.u,per lroasaaaeir a SM vaine. En maints endroits, des aviateurs enne- Au Caucase, nous avoea encore fait pro- mis ont survolé nos c.antonnements et ont manierro deux compagnies .turques tout jeté neud bombes sur /e bourg de Liakho- entières appartenant â un régiment nous vellement arrivé sur le théâtre arménien. Au nord-e00 de la gare daMyk, nous avons Dans la région de atcrueh et de Bibis, repoussé une tentative do l'ennemi de s'aga- nms avançons dans la direction du Sud- pr.her de nos tranchées. %et. nurd de Cremenetz, l'ennemi a fait Le Communiqué Italien Sur tout le long dm front, on signale une sistance des raids sur notre territoire; ils activité d'artillerie des deue côtés, plus in- ont été repoussés par le feu de Partillemie tense dans la zone entre la vallée de Lm et les contre-attaqu.es de nos avions. garina et la vallée de Sugana et los bau- Un aéro a réussi à lancer denc bombes leurs au nord-ou.t. de Goritz. sur Bassano, causant seulement des dégâts Nous avons repoussé de petites attaques très légers. contre nos ;p.itiOns sur .Rattebkofal (Mon- 'Un de nos Gap.0i a fait tomber une teffIristallo) et sun .Mrzli (Monte-N.0), grosse bombe sur Grafemberg-Goritz et y Des avions ennemis ont essayé avec in- a allumé. un incen.die. L'échec allemand du bois de Chauffour Le canon durant toute la matinee d'hier et une partie 'de Peprês_midi, arrosa le front en- tier de DOUBIOnOnt-VOT18. Les deux artilleries faisaient raga; on Bavait que les Allemands groupaient, pendnt ce temps, deux des abat d'attaque dans le bois de Chauf- fons, qui se tronve a5sed.nuesl du fort de Douaumont et qui fait faoe de ce côte d .11es de 0m forces qui ent.rent le fort. Vers 3 heures, silence des eanons enne.s et apparition d'une ligne grise en avant du bols; .tte ligne, débouchant très vivement, s'avm9a Par bonds suoo.aifs dans la direction d, nos tranchées, Ma.blies t 300 mètres an sud du vil- lage de Douaumont; une deuMême puis Une tmisième ligne survinrent, a courte distance ap- puyées ensuite par des Petites minnoes d'et, que qui venaient en arrière. C'est la nouvelle formation que les Allemands ont -maintenant adoptée pour remplacer les mas- ses profondes que, durant tes prennees leurs de la bataille de Verdun, ils lançaient en avant .pour écrases Padverme: les premières lignes de b- ambara purent s'avancer jusqu'à une fringu.- Sans de mètres de notre front, mms elles fus rent assaillies par une si forte rafale de pro- los/Mes qu'elles durent se coucher à terre. Les Allemmds subirent là de tels grandes pestes, mais /es rangs turent dosedet Informés saidg des colonnes d'attaque qui suivaient: une fuis deux -fois ils e.eyerent de franner la zone meurtrière pour arriver jusqu a nos tranehées: il mur fut impossible d'y ouvenir; Os mon con_ muait de faucher les Allemands par centaines; ils hésitèrent un inst.t, reculèrent ugrement, puis ce folle désordre; rapidement, plus rapi- dement qu'elles n'étaient venu., les deux divi- sion., ou plus exactement les restes des deux divisions qui avaient été envoyéas à la mort par le commandement allemand reetilereeL jusondall bois du Chauffeur 00 ils pensaient trouer un refuge; à l'instani même on nos adversnres désemParés duaient se moire a Per; ils se trouvèrent Mimas souts le feu de notiff drtillerie de earnpagne qui tua ou blessa un grand nom- bre de ceux qui avaient réussi â. échapper j.- queola â nos coups. L'affaire de Ilaueourt et de la .Caillette Pandmt que se déroulait ce drame au bois de G/1.0500 l'ouest du fort, nos fantassins qui avaient reiotfié l'ennemi dms la journée de lundi à la lisière du nos de la Caillette, ne restaient pas inachfs. A coups de grenades toute la journée d'hier ils ont continué de .pragremer: vers 8 heures, les Allemands se maintenaient difficilement à la llsiére nord du bois de la Caillette dont Ils ne tenaient guère .plus que 200 mètres. Sur la rive gauche de la Meuse le champ d'ac- tion fut beaucoup plus restreint; tandis que l'assaut .précédent Benn embrassé bout le front de notre secteur Haucourt-Mal.court l'est-do diconne étendue de quatre kilomètr4, l'effort ennemi s'est porte contre le seul village de Hau- court. L'action, ainsi restreinte, a conservé un ea- racer° purement local; c'est vers 2 heures de Paprèsomidi quo /a .lonne de dm composée Pune brigade a tenté de déborder par les deux ailes nos liges en avant du village; mais les as- saillants n'avient ps eu le temps de prononcer leur armement qu'ils Ment mrêtés net par les feux de notre artillerie et devaient renoncer h la lutte. En Wovse, l'artillerie ennemie a dirigé .ntre nos posittens entre Rangoun et la mte EU, un feu Ro. eut., dans /a soirée d'hier, ce qui laisse ti penser que des attaques se produiront peut-être de ce côté-10 aujourd'hui. En Orient Escarmouches sur le front de Guevgueli .Rier, l'artillerie s'est montrée lods 5 ao7éLsur le front. De petites es.rmouches se sont ,produltes sur le front do Cfnevg.11, où 1. Erançain Ment quelques prisonniers allemands et doux bulga- Arrestation de M. Glienadieff Athènes, 5 avril. Des nouvelles de Sofia ann.eent Parr.tao lion de le Chenadieff, de mn bean_frare et de six membres du parti stambouloviste. Cette arrestation serait, déclare-5.0n motivée par sa participation â l'attentat qui eut 'lieu l'an- née dernière au Casino de Soda. En réalité el> serait due la Nin, apposition menée oontin le .gouvernement par M. Ghena- dieff. Sur Mer Combat naval dans le Cattégat Copenhague, 5 avril., D'apri,a une dépéc.he de Stkhelm P « Extrabludetmi engagement attrait eu lieu dans le CatOgat Io 2 avril. On rapporte, en effet, qu'une .c.anOnade terrifiante a été entmdue au large de Qui- Ion entre midi et 2 heur.. Ln peu plus tard, un torpilleur elle- niand, fort mal en point, a été vu pris en remorque au large d'Helsingfors. Goeletts hollandaise torpillée La Ilaye, 5 avril. Le ministre de la marine apprend que la Zuélette hollandaise « EHia-Helena », de 120 tonneaux, a Olé torpillée dans la mer du Nord, le 3 avril, â 3 heures, dans l'a- près-midi. L'équipage a Mil clehanqué au bateau-feu de Nmrdheger. Vapeur anglais coulé Londres, 5 avril. Le Lloyd annence que le vapeur anglais « Rendre a a été coulé Un homme a été. noyé; 25 hommes ont été débarqués. Vapeur eepagnol torpillé Londres, louai! Le itioyd annonce que le vapeur .pagnol a Vigo » a été torpille par un sons-marin allemand. L'équipage prit place dara un canot qui alla h la dérive. Il fut recueilli vingt-qua- tre lieuses pl05 tard par le vapeur anglais Polo » et débarqué ensuite par un autre bâtiment â Gibraltar. Ce qui se passe En Allemagne Le peuple ouvrier a faim Co ne son qu'après la guerre qu'on mura exactement eombien la masse ouvrière du peuple allemand a souffert de la faim. Pour l'instant la guerre empêche la publication des détails trop révélateurs. Pour juger â quel point est actuellement arrivée la crise In l'alimentation, il suffit de lire un arti- cle de la a Chemnitzer Volksstimme o, pu- blié en tête de sou numéro d'avant-hier : A Paris siège le grand no.eil de guerre de nous huit ennemis, pour assurer a la vic- toire définitive » ; au Reichstag allemand on se prépare, à /a grande lutte concernant la tactique des sous-mari., qui commen- cera aujourd'hui â la commimion du budget du Reichstag I le comte Zeppelin est aile chez l'empereur au grand quartier génémal,. .paree que la .d1rect005 de l'armée ne lui permet pas de laisser pleuvoir ass. de bombes sur l'Angleterre. A l'est, les Russes font avec de nouvelles trou,pes Matches des .sauts contre tout le front de Hindenburg et subissent des pestes terrIbl.; la social- démocratie allemande, est elfachirée en deux pdrlies. u mais pour dire .1a vérité si grand que .puissenl être ces événemeriU et fitielque puissent être leurs effets, mi for- sa wurns-a.e.easeen, veemezem midable que pui.e Hee l'inmortame qu'ils peuvent avoir pour l'organisation des Etats de Pen0). dans l'avenimet par suite pour l'avenir duoieupte ouvrier, a la qua/lion de I'alimentation suscite dans les masses po- 0 00 001,5001 encore .plus f0007 51100 Que vouleZeDolls, l'homme est ainsi fait : même la sensation d'être muitemporain d'événe- ments historiqu., ou l'indignation la plus profonde en face a de la trahison des prin- cipes par la majorité du groupe sociai-dé- mmate 0, ne dispensent pas l'homme de la néeessité de manger et du désir très vivant de se rassasier. Même les plus belles dé- clarations gouvernementales, que les reser- , es de l'Allemagne nena protègent. contre tout danger sérieux de famine, font peo d'impression, si Ion ne veille pas a ee que les denrées .parviennent effeetivement à ceux qui en ont besoin z. _ Petites Nouvelles On déclare officiellement, â La Haye que les mesures militaires pHses récemment el" la sup- pression des 'permissions accordées aux .1d100 n'ont mem rapport aec Inc diffloulté diploma- tique qui se mrMt élevée entre la Hollande et un des pays belligérants. On n'a pas de nouvel/es .prisee du ,géné- ral Villa. On croit qu'II serait en fuite vers 'nomma. bimane/1e dernier, près de Rachesva il Y a eu une emarmoehe entre la cavalerie amérit cm. et les troupes de Villa qui ont eu trente tues, St .1, Pierpont Margea vienl de signer un choque de 37,5 millions de fr.., en Paie- ment de la souscription à l'emprunt de guerre canadien 5 pour cent, remboursable en cinq, dix ou quinze ans. C'eal le chèque le slus important qu'on ait enregistré jusqu'eh Les journaux roumains mnonmnt qu'un moord d'exportation a été conem entre les Puis- sances centra/es 51 11 commission centrale rou- maine pour la vente a ces .puieSanCed Pen fort stock de vin au .prIx d. 70 à -115 MB Mmes) Per hectolitre, prix fr.co a la frontière rou- maine. A J'occasion du départ du fils de m. Ve- nizelos, qui va occuper /e peste d'attaché à la légation d, Orêm a Paris, aft Ire de Prame a offert aujourd'hui un ciefe.er uquel ont pris part MM. Venlzelos, ses Ma et lee membres de la légation. Groom Socialiste an Parlement Procès-verbal de la séance du v.dredi 3/ mars 1916 La séance est ouverte à dix .heurm et demie du matin, sous la présideme du ca- marade André Lebey. Leoture est donnée de la .correspondance Lettre Boutet, ..eiller général des Ar- dennes. Les camarades Doisy et Demoulin suivront l'affaire. Lettre Gouin, co.eiller génôral des Bombes-du-Rhône. Lafont et Manger sign.alent divers faits relatifs au gaspillage de denrées dans une regiOn de la zone des armées. Le camarade lafont saisira 1e ministre en lui soumettant les faits. Bras rappelle les .promesses faites le 20 février par le gouvernement relativement aux emtbusqués duo Creusot; il y a eu com- mencement d'exécution il demande que le groupe appuie sa demande pour l'exécution totale dm premess. faites. Lafont signale des faits analogues dans .d'autres régions. Le secrétaire interviendra an nom du, grou- pe appuyant la réclamation Br.. La ques- tion générale soulevé.? par Lems sera por- tée à l'ordre du jour .d'une séance ulté- riGirra'y. est autorisé à dep.er sa prop° lion de loi relevant la solde journaliére des troupes d'Orient. Le groupe s'assoeie Pactim de Manger en ce opii °oncesso la situ.ation du person- nel des bateaux. Pressemane pose la question ta la décla- ration des revenus des .membres do groupe. Hubert Ronger indique l'interprétation den née par le ministre des fin...es â la ques- ture de la Chambre. Après discussion, h la- quelle prennent part. Latent, Gaude, boul Beuisson, Sixte-Quenin, Bretin Lon- guet, la prop.ition .Auriol est adopiOne à l'unanimité dans los termes suivants a Le Groupe socialiste, après examen de la question de la déclaration des revenus, en vue de l'application de la loi, décide que si_s membres dans leur déclaration ne dé- luiront pas de leurs revenus la somme de trois mille frau05 qui représente leurs ver- sements annuels et statutaires â l'organis- me central et a. organismes Meaux du Parti socialiste. e Aubriot signale la situation des officiers français eités â Tondre du jour de l'armée anglaise. Le groupe pr.dde â un échange de vues sur l'interpellation de l'après-midi, et sur la situation générale. Le groupe change 1. camarades Brable, Barabant, Mayéras, Sixte-Qumin, Renaudot et Varenne de réunir les documents sur les abus faits de l'union sacrée; ils en saisi- mont le ...Ment.. conseil La sous-commission, des affaires extérieu- res saisira la commission de la Chambre de la question soulevée ,par Bracke. La séance et. cl.e. La Secrétaire I Hubert BOUGER. Un grand procès Num fradulcun La séance est overte à 1 heure. Le président annonm que le dooteur Horta, ats taché a. /a place et dont la citation mime té- moin avait été demandée par Me Lag.se, était décédé b Versailles, le 2 avril; le docténr Horta était Marge de visiter les malades qui se Pot- sentaient b la place et de 1m adresser S en hô- pital; Me55 en contrefais.t sa signature que Plerron a fait es faux qui ont servi aux hospi- talisations frauduleuses. Me Zevaes dépose des munlois000e Hmlant donner acte à la défense que Lombard n'a Jaa mais été nonenlé Médeeen chef des hôpitaux 27 et 38 ce b toutes sas utiles, notamment en es qui aimonsau la question de fane 05 lz question rerruptIon de fonctionnaire. Le co.., après avoir .deeéré rejette les mnolueims, attendu pie pappréelaiion de cette nomination appmilent au fond du pinots, Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Page 1: ,S.e17;:e;images.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1916/B315556101...ajoutait que toutes les pro-gendre la censure moins sévène, massa5 de Ont jamais ôté tenues et que, comme ese on

Auegaluirmenctsmitam.emeg

61» ete.ebbeutTeebtete

aagaa. as.

>le I*s. Ab

J.ElL d 6 At 0,15 1816

gévoil Toujours le Mue

Consciencuspetag,

Strgebel la Diète

o:phsest prononcé derfnotrt,

ag

eseeteobi;

iler>irreq

useulidortérodu Rhin, ch/i-

fer'

ddevant istoire, la responsa-

.° d'

P H

lambeinent du conflit qui en-

,'r'E eee.O,..e preste. user,' airice qui soulignerant que ces déclarations

que Teçprmsion de la .plttu simphe

donte pas qu'elles se retour-

léZ ecsetuff qui, dans tousles .pays, ont

iL:ainé h rendre laguerre inévitable.

Hanse proclamait au ReichstageMeG Hoeasnernement lia pas su remplir tes

an. I 1 mements ; il n'a pas su remplir

,g-''''fi''veis'es tâches Il avait déclaré rune-

9-tgrês les niauvaises expémen-

da: l'''haislO

après tesmus aujourd'hui, au

e. la ese sont mg, ravem et dans la

vrièbm régne la misère.pana son réquisitoire, 'ors-

traceastotiatOajoutait que toutes les pro-

gendre la censure moins sévène,massa5 de

Ont jamaisôté tenues et que, comme

ese on continuait â tromer te pro-

11 Baase tee voyait-il pas juste lorsq.ue,pilant de la situation de l'Europe au len-demain du carnage, il s'esprimail rueratermes

Vans devez pourtant reeommitre que ceque j'avance es, justifié, que quelle quesit la fin, l'Europe ceurt vers sa ruine.

Il pourra arriver que nous devrons tra-vailler ais mois par an, 'pour donner â.

l'Elat de l'argent, pour le paiement de l'in-féra des emprunts de guerre et les som-mes nécessaires à l'entretien des invalideset des capitolins de la guerre. Gommentpourrait05 nier qu'aussi, après la guerre,des 50ll,uoe d'êtrm souffriront cruelle-mol dam tous les .pays I Quel sens a laadioation de la guerre ?Yeu savez de quti il s'agit pour certains

allant dans cette germe.Hm ne cont.term pas que de grands

ttrelm capitalistes exigent 'explosion defM33 Paissance mondiale et de notre de-.ization du monde, on devrait supposerque seulement des fous peuvent avoir dePareilles idées.

CO sages paroles auroM, j'en ai la con-Mlion un écho retentissant chez le Peu'lie allemand qui Sap,e,rçoit, .aujourd'hui,

gnela abîmes ses .pangermanistes, sesf.Lukers l'ont conduit. Elles auront aussi

Otto ohm tous ceux qui, dans les 011é-'. VMS belligérants, ,pensent que les

r'33355, toutes les gumr. ont toujourste une eau. de ruines ci

Pour12411M1Masi5t entraine dans le conflit sanEt Cette opinion ne saurait être meiMM par

ArthUr Meyer, par exemple, qui'," » d'hier en chantait les

"3 30 ees termes

fois encore,me.mmissea'

que laest ou fléau pas ses atro-

eIi é institution divine parce q50110née du sceau de Theroisme et du

baOs tous les pays, des hommes subis-le de Hasse, accusé en Oie-nt° trahisonpar tes profiteurs

regardent en faee la réalité.à leur patrie qu'ils aiment, at

I`,._aes élémenta matériels et moraux dé-ans ruinm accumulé., aux deuils."'fl3ablem

ont Me partisans de la défense or-e le. pays « Pas un ne'411e Pais, qui n'assurreait Pinté-

mitoires de leur nation ».si l'histoire établit tua 000e 01100

3,,,,C1°13s de gueme auraient pu êtreg."3 (sous la condition expresse que les

renoncent à. cette vaineir raser Mur adversaire) on

rs, étaient les meilleursMrvoYants des patriotes 1

IIPP. Angleterre, en Bel-Italie

les socialistes doivent unir léu'rns

Et cela, Posegland bien de l'Europeentière

.

Ferdinand M015,IN,Dêputé d'Indre-et-Loire.

I lier CP matin un articleD. amis 11 I élé. interdit

Vous prétendez que ak Gustave Hervé amodifié ses opinions ou, plutôt, comme il

le dit lui-même, qu'il a e rectifié son tir 7 ?'Erreur I

M. Hervé es, toujours le même.Il a constamment agi, au sein du .parti so-cialiste, comme un Mément dissolvant, unagent de discorde, un Mehlel dissident pus'ont h la dislocation et à la scission. 11 con-tinue.

Il a pu changer de position, mais,, sontir a il le dirige, sans repos, eontre l'unitésemalizte.

Depuis le jour oh il s'appliquait, wu undiscours aussi absurde et aussi ,ode quetapageur, à disloquer cette imité nais/ante,il Ma cessé do rester logique avec Pli MIme ou, plutôt, am:, Ia bcsogrie de désagré-gation des férce ouvrières qu'il a toujourspoursuivie, rés, mont tantrk l'extrémismede gauche tantôt â l'extrémisme do +-Poile.

lia-1 il pas poussé, contre Jaurès, contreVaillant, contre Guede, contre le ,parti so-Ma liste, à la constitution duo «.parti ré,.lutionnaire » dont la ft Guerre. Sociale 0(tait l'organe officiel ?

Ne s'entraînait-il Pué déid, 50 sel'ice deM. Briand par ses estbs de zèle maladroite.1 suspects â l'égard des emninets, dontil aida erever la grève, par des a,polo-

dies de Mamzelle Cisuilir (rien à voir avecl'actuelle c.ensure) sentant leur police d'une

lieueC'était le moment où il faisait, ou Lais-

sait imprimer, dans son journal, contreMures et c-ontre P a Humanité 0, des sotti-ses et des vilénies dont s'unipare> la réac-tion et qui traînent encore dans Jî Action

Française ».N'ayant pu arriver a affaiblir le parti, en

lui enlevant ses éléments d'extrême gauche,M. Gustaye Hervé, qui a trouvé dans laguerre son chemin de Daman et daos la

e Victedre » .celui de la fortune, annonce, hnouveau, P o, inévitable scission o du partisocialiste français Mais maintenant c'estSur la droite qu'il opère. M. Gustave Hervén'est-il pas le ,premier, le ,plus marquant etle plus influent des stratèges ? 11 a beau,selon l'expression du « Rappel », s'êtreJ, fourré les Balkans dans Dell 0, il n'enreste pas moisson manoeuvrier do ,premierordre. C'est pourquoi, ...suivant le mê-me but, il adopte des tactiques succ.sives,et en apparence différentes. Il arrivera bienainsi, un deur ou l'autre, à enfOncerParti socialiste 1

En attendant, voilà- ce .parti « qu'on leutile ou non proclame, toujours fmd-

tien; le .bouillant polémiste coupé endeux 0.

Au.i se prépare-ffil â tenir, sur lesfonds baptismaux de la a Victoire »,grand parti national dont il sera le grandprêtre. Ce parti aura .pour programme dea continuer, après la guerre, la c011abora-lion loyale et cordiale, saas arrièrespe.éee guerre civile, an gourera..oi ré,publi-

nie qui ,présidera à la .r.tauration natio-nale, au GRAND PATMONAT CAPITALISTEet à l'Etatspatron qui dirigeront la grandeouvre de notre relèvement national. >>

C'est l'évangile de paix sociale selon saintGustave Hervé, l'homme le moins attachéaux Ifornutim, le moiuo dogmatique du mon-de, mais .qui voudrait uous imposer commeun « credo 0, nous faire admettre commearticle de foi et nous faire avaler, commevérités révéléaa eh d'.sence supérieure les-bourdes grossières et succemivrn qu'il luiprend fantaisie de nous servir. (.3.t le nou-vel évangilm

'Mais ormbien de soeialistes sérieux etsire:ères prendront-ils garde désormaisexercicou de haute acrobatie du pître so-cialo-nationaliste ?.

11 le co.tituera son fameux Parti soda-liste de droite, mais 11 n'y manquera quedès smialistes. Quant ta l'Internationale, si,â force d'annoncer sa mort, il parvient âtaer, il .pourra encoder une nouvelle ens'acoquinant avec eidekunt Ils sont dignesIon de l'autre et aussi peu socialistes que.possiblea

Que ce soit en Allemagne 00 00 France,les Sudekun et les Hercê .ont entrepris defaire les affairou des classes bourgeoises etnon plus oeilen du, prolétariat.

C. MARCEL-L/BBIET,

ECHOSLE COIN DES POETES,

LE CASQUE A POINTSBONNET

Comment ce casque b pointe, emblème du Der-[rnain,

sar la route et loin de la tempête fNui n'aurait su le dire, en.re moins le Sao,.

Pay.t ramassé, l'essaya sur sa tête.

mais te .sque Mt grand. L'enfant le prit.[main,

Regarda l'Aigle double et dit a Le sale bételPuis d'un mr dédaigneux, le rejetant soudain,u remit sur son front sa petite msquette.

n s'en allait, sifflant, inmucieux des mauxQue flécha/ne la guerre à la nature entièreLorsqu'il devint .peasif, clignotant la paunigre

Saale se .p.sait-a donc dans ce .Petll 3efwe.0Il revint sur ses pas, siffl.t toujours fantasqueEt sans plus 'de faeons, et pet dans H. o..,

Henri AUDI,

LE COUP D'OEIL.est fâcheux que M Minevove n'ait pas cm qm sî rIftimf.:

laine le fit au Sénat, car le député de Paris Ma Cette fois, je suis cenvaineu affirma-teil

tas sou pareil pour demnsimr 0es Allemands qui m'on m'enferme re gaillard dans l'a chambre 'dé

simulent litinement Mez noua. L'anecdote sûreIn de reelendrei l'interroger demain matin,carte dont ii fut r Mres Io prouve daine façon je me eharge de le raire 'poen,

irréfutable.Au mois d'août 1914, NI Mallevoye se trou-

vait à Orleans. Claque jour ô miracle del'on us sacrés'. il venait s'entretenir h 100-

de ville atonals collapsus radical-socialiste,M. Fernand Ma.bier. 555 an:Ms-midi, deux gen_darmes aux buffieteries resplendissantes entrè-rent dans la ceao de la mairie, poussant devant

peele comme un saucisson, un être soroidcet rieguenfile. 'Un groupe compact de bons ci-toyena faisait esmrte à a maréchaussée, en vo_ciferant

A mort l'espion ! A mort !Solennel, M. ellevoye descendit les marches

du perron d'honne..Laissemmoi l'interroger, disalt_il â Ra.

aise. 351 la manière.D'une poigne vigoureuse les gendarmes pro-

jetèrent leur .plif dans 'la .11e du poste depolice. M. Millevoye s'approcha de PbommepO0 comptés, et â deux poires du nez, lui deei,_cha comme une, Clebs ces mets terribles :

blet ris DeutSch t Verstelmt-duOua ! oua ! nus ! Mme l'accusé.millevoye Mangea ses batteries. 1/ répéta

en français les mornes qu.tions. Mais l'accusédevint soudain muet comme une carpe et se

contenta de rouler des yen. égares.C'est un fou ! suggéra 5h .birr.Millevoye taus. 1. épaules.Il est très fort au mntraire I dit-il.

Puis après avoir'efl.hi, il ordonnale déshabille !

Les gendarmes se .preelpitèrent Inc l'hommeSi lm eldevèrent ses loques. 11 fut bientôt nucomme un petit saint Man. M. Millevoye, lessourdis Menas, le contempla de la tête auxPieds.

Devant VerdunLa prise de Verdun

« est une entreprise difficileParis, 5 avril.

La ,presse allemande remmmence b dévelon-per le theme que c'est une entreprise Humeque celle oh l'Allemagne est engagée.

D ne faut pas être trop exigeant et demanderdes résultats immédiats.

Pest ainsi que, .mmentant la ,prise du vil-lage de Vaux dont la perte subséquente n'a p.sété avouée sise ses Allemands, la Gazette deFrancfort émdt

il est vrai que lm Ponge. d'. AU"'"'"',peuvent guère être mesurés sur la .rte

mais l'imPortance du moindre es Buses esiénorme. a

La Omette d, Francfort dit encoreLéa difficultés que les Allemands ont ren-

contrées dass l'attaque centre Vaux sont si con-sidérables. La tache est formidablement diffi-cile. a

Ils bombardent encore VerdunLe bombardement dota ville continue métal/mg-

Idevoir soulever à la Chhmine un débat sur l'es- Les Allemands s'acharnent contre la malheur

Pennage allemand, somme M. d, re,,tin de vil- 00055 501).

,S.e17;:e;ruamayeastrsegmegassem...0ffeeoemag.01..NIIMmêMIe 3-efogméDétiz-ms' élaérékoItoaVrôler

En quittant le poste de police, M. Millevoye sefrottait les niains.

Eli bien I dlaoiu k M. Beige, vous avezvu comme cet homme a tressailli et changé decouleur quand roue avez prononce mn nomc'est que mon nom est mes redouté H-bas enAllemagne. Le misérable a da se dire &estsenestre qui m'interroge I Tom est perdu 1 a

Et puis ses jambes ses 1111nRe3....Elfes sont cagrieue., ses landes.

Cagneuses I allons dose 0 d a des jambesdMffteter allemand. Voue m'entendez bien 1 leous dis qu'II a iles jambes Mt fikeer allemandvous verrez si je me trompe.

Le lendemajn, de bonne heure, af Millevoyeaccourait â la mairie.

On est m'on espion I demandalt-il aussitôtà M. Rab>, A-t-il bien dormi ? Est-il un peumins agité ?

Votre espion I Mais on l'a reconduit hiersoie d l'asile d'aliénés d'où il e'était échappé Je

CLmatin.

Millevoye considéra le député d'Orléansd'un oeil. soupçonneux.

Ce que vous m'apprenez m'étonne beau-coup, déclara-tep

Enfin'je souhaite pour la

France que vom ne vons soyez pas trompé. Maispermettez-moi de vous dire que vous auriez pume oonsulter avant de prendre une déoisionellen &Ber, Car on homme a tout a. fat, tout àfait, je vo. l'affirme, des JaMbes d'Officier allémand.

e M. Millevoye S'éloigne, grand .mmeJustice

PM CM de Panel

613' jour de la guerre.

Conanau.n.iciu.és CffleielsLe Communiqué Français

132.212, P aVrll, 15 itenrea.

En Argonne, lutte à coups de grenades dans le senteur de Bolante.A la Fille-Morte, nous avons fait sauter deux mines qui ont endommagé la tran-

chée adverse.A l'ouest de la IMense, nuit relativement colonA l'est de la Meuse, nons avens engagé .plusieurs combats partiels au oo.s des-

quels nous avons progressé dans lea boyaux au nord du bois de la Caillette.En Wenn, bombardement intenSe des Secteurs Moulainville et de ChatillonLes Allemands ont jeté dans la Meuse, au nord de Saint-Mihiel, vingt-deux mines

qui sont venues exploser sur ms barrages sans causes do dMats.En Lorraine, les Allemands, après un vie/gni ,Isombardement de .s positions entre

Arracourt et Saint-Martin, ont lancé plusieurs 'petites attaques d'infanterie échelon-nées sur divers points de ce secteur ; l'ennemi a été .partoutt redeté par nos feux demitrailleuses et nos tirs d'artillerie.

Dans les Vosges, une forte reconnaissance ennemie, qui tentait .d'abonder nos tran-chées au, sucaest de Celles, a été a.isément dispersée.

Dans la région de Verdun, non avions de .chasse ont livré, dans la journée du

I avril, 15 .combets aériens au cours d.esquels un avion bimoteur allemand a été

abattu près de l'étang des Hants-Fournea.ux.Un autre appareil ennemi est tombé près du bois de Tilly ; enfin un troisième

avion allemand a piqué verticalement sur le sol.:Tous nos pilotes sont rentres indemnesDa. 10 00011 du 3 au I, une de nos escadrilles de bombardement a lancé quatorze

obus sur la gare de Nantillois et .cinq sur les .1,iveuacs de Darrtitillms.

Conarreuniciué FluasseLa crue des eaux continue. Les Aile- exploser .devant nos tranchées deux Mur-

mands ont continué le bombardement, avec ne.ane de mines, mais n'a pas pu s'emparerd. Lecjectilen de groS et de petit calibre, din mtonnoirs.à la MM de pont d'Iksku/l. Nous avons repousse Pifffensive de l'en-

Au sud de Dvinsk nous avo. ...nonne nenn dans la région du chemin de fer àavec succês les Allemands qui évac.ient Poms, de Tarnopot ; au nord, l'ennemi aleurs tranchées inondées. fait aussi exploser un fourneau de mines

Sur /e front des troupes dm général Evert, devant nos tranchées, mais sa tentativerien d'important à signales d'eu o.u,per lroasaaaeir a SM vaine.

En maints endroits, des aviateurs enne- Au Caucase, nous avoea encore fait pro-mis ont survolé nos c.antonnements et ont manierro deux compagnies .turques toutjeté neud bombes sur /e bourg de Liakho- entières appartenant â un régiment nous

vellement arrivé sur le théâtre arménien.Au nord-e00 de la gare daMyk, nous avons Dans la région de atcrueh et de Bibis,

repoussé une tentative do l'ennemi de s'aga- nms avançons dans la direction du Sud-pr.her de nos tranchées. %et.

nurd de Cremenetz, l'ennemi a fait

Le Communiqué ItalienSur tout le long dm front, on signale une sistance des raids sur notre territoire; ils

activité d'artillerie des deue côtés, plus in- ont été repoussés par le feu de Partillemietense dans la zone entre la vallée de Lm et les contre-attaqu.es de nos avions.garina et la vallée de Sugana et los bau- Un aéro a réussi à lancer denc bombesleurs au nord-ou.t. de Goritz. sur Bassano, causant seulement des dégâts

Nous avons repoussé de petites attaques très légers.contre nos ;p.itiOns sur .Rattebkofal (Mon- 'Un de nos Gap.0i a fait tomber uneteffIristallo) et sun .Mrzli (Monte-N.0), grosse bombe sur Grafemberg-Goritz et y

Des avions ennemis ont essayé avec in- a allumé. un incen.die.

L'échec allemand du boisde Chauffour

Le canon durant toute la matinee d'hier etune partie 'de Peprês_midi, arrosa le front en-tier de DOUBIOnOnt-VOT18.

Les deux artilleries faisaient raga; on Bavaitque les Allemands groupaient, pendnt ce temps,deux des abat d'attaque dans le bois de Chauf-fons, qui se tronve a5sed.nuesl du fort deDouaumont et qui fait faoe de ce côte d .11esde 0m forces qui ent.rent le fort.

Vers 3 heures, silence des eanons enne.s etapparition d'une ligne grise en avant du bols;.tte ligne, débouchant très vivement, s'avm9aPar bonds suoo.aifs dans la direction d, nostranchées, Ma.blies t 300 mètres an sud du vil-lage de Douaumont; une deuMême puis Unetmisième ligne survinrent, a courte distance ap-puyées ensuite par des Petites minnoes d'et,que qui venaient en arrière.

C'est la nouvelle formation que les Allemandsont -maintenant adoptée pour remplacer les mas-ses profondes que, durant tes prennees leurs dela bataille de Verdun, ils lançaient en avant .pourécrases Padverme: les premières lignes de b-ambara purent s'avancer jusqu'à une fringu.-Sans de mètres de notre front, mms elles fusrent assaillies par une si forte rafale de pro-los/Mes qu'elles durent se coucher à terre.

Les Allemmds subirent là de tels grandespestes, mais /es rangs turent dosedet Informés

saidg des colonnes d'attaque qui suivaient: unefuis deux -fois ils e.eyerent de franner la zone

meurtrière pour arriver jusqu a nos tranehées:il mur fut impossible d'y ouvenir; Os mon con_muait de faucher les Allemands par centaines;ils hésitèrent un inst.t, reculèrent ugrement,puis ce folle désordre; rapidement, plus rapi-dement qu'elles n'étaient venu., les deux divi-sion., ou plus exactement les restes des deuxdivisions qui avaient été envoyéas à la mort parle commandement allemand reetilereeL jusondallbois du Chauffeur 00 ils pensaient trouer unrefuge; à l'instani même on nos adversnresdésemParés duaient se moire a Per; ils setrouvèrent Mimas souts le feu de notiff drtilleriede earnpagne qui tua ou blessa un grand nom-bre de ceux qui avaient réussi â. échapper j.-queola â nos coups.

L'affaire de Ilaueourt et dela .Caillette

Pandmt que se déroulait ce drame au bois deG/1.0500 l'ouest du fort, nos fantassins quiavaient reiotfié l'ennemi dms la journée de lundià la lisière du nos de la Caillette, ne restaientpas inachfs.

A coups de grenades toute la journée d'hierils ont continué de .pragremer: vers 8 heures,les Allemands se maintenaient difficilement à lallsiére nord du bois de la Caillette dont Ils netenaient guère .plus que 200 mètres.

Sur la rive gauche de la Meuse le champ d'ac-tion fut beaucoup plus restreint; tandis quel'assaut .précédent Benn embrassé bout le frontde notre secteur Haucourt-Mal.court l'est-dodiconne étendue de quatre kilomètr4, l'effortennemi s'est porte contre le seul village de Hau-court.

L'action, ainsi restreinte, a conservé un ea-racer° purement local; c'est vers 2 heures dePaprèsomidi quo /a .lonne de dm composéePune brigade a tenté de déborder par les deuxailes nos liges en avant du village; mais les as-saillants n'avient ps eu le temps de prononcerleur armement qu'ils Ment mrêtés net par lesfeux de notre artillerie et devaient renoncer hla lutte.

En Wovse, l'artillerie ennemie a dirigé .ntrenos posittens entre Rangoun et la mte EU, unfeu Ro. eut., dans /a soirée d'hier, ce quilaisse ti penser que des attaques se produirontpeut-être de ce côté-10 aujourd'hui.

En OrientEscarmouches sur le front

de Guevgueli

.Rier, l'artillerie s'est montrée lods 5 ao7éLsurle front.

De petites es.rmouches se sont ,produltes surle front do Cfnevg.11, où 1. Erançain Mentquelques prisonniers allemands et doux bulga-

Arrestation de M. GlienadieffAthènes, 5 avril.

Des nouvelles de Sofia ann.eent Parr.taolion de le Chenadieff, de mn bean_frare et desix membres du parti stambouloviste.

Cette arrestation serait, déclare-5.0n motivéepar sa participation â l'attentat qui eut 'lieu l'an-née dernière au Casino de Soda.

En réalité el> serait due la Nin, appositionmenée oontin le .gouvernement par M. Ghena-dieff.

Sur MerCombat naval dans le Cattégat

Copenhague, 5 avril.,D'apri,a une dépéc.he de Stkhelm

P « Extrabludetmi engagement attrait eulieu dans le CatOgat Io 2 avril.

On rapporte, en effet, qu'une .c.anOnadeterrifiante a été entmdue au large de Qui-Ion entre midi et 2 heur..

Ln peu plus tard, un torpilleur elle-niand, fort mal en point, a été vu pris enremorque au large d'Helsingfors.

Goeletts hollandaise torpilléeLa Ilaye, 5 avril.

Le ministre de la marine apprend que laZuélette hollandaise « EHia-Helena », de120 tonneaux, a Olé torpillée dans la merdu Nord, le 3 avril, â 3 heures, dans l'a-près-midi.

L'équipage a Mil clehanqué au bateau-feude Nmrdheger.

Vapeur anglais couléLondres, 5 avril.

Le Lloyd annence que le vapeur anglais« Rendre a a été coulé

Un homme a été. noyé; 25 hommes ontété débarqués.

Vapeur eepagnol torpilléLondres, louai!

Le itioyd annonce que le vapeur .pagnola Vigo » a été torpille par un sons-marinallemand.

L'équipage prit place dara un canot quialla h la dérive. Il fut recueilli vingt-qua-tre lieuses pl05 tard par le vapeur anglais

Polo » et débarqué ensuite par un autrebâtiment â Gibraltar.

Ce qui se passe

En AllemagneLe peuple ouvrier a faim

Co ne son qu'après la guerre qu'on muraexactement eombien la masse ouvrière dupeuple allemand a souffert de la faim. Pourl'instant la guerre empêche la publicationdes détails trop révélateurs. Pour juger âquel point est actuellement arrivée la criseIn l'alimentation, il suffit de lire un arti-cle de la a Chemnitzer Volksstimme o, pu-blié en tête de sou numéro d'avant-hier :

A Paris siège le grand no.eil de guerrede nous huit ennemis, pour assurer a la vic-toire définitive » ; au Reichstag allemandon se prépare, à /a grande lutte concernantla tactique des sous-mari., qui commen-cera aujourd'hui â la commimion du budgetdu Reichstag I

le comte Zeppelin est ailechez l'empereur au grand quartier génémal,..paree que la .d1rect005 de l'armée ne luipermet pas de laisser pleuvoir ass. debombes sur l'Angleterre. A l'est, les Russesfont avec de nouvelles trou,pes Matches des.sauts contre tout le front de Hindenburget subissent des pestes terrIbl.; la social-démocratie allemande, est elfachirée en deuxpdrlies. u mais pour dire .1a vérité sigrand que .puissenl être ces événemeriU etfitielque puissent être leurs effets, mi for-

sa wurns-a.e.easeen,veemezem

midable que pui.e Hee l'inmortame qu'ilspeuvent avoir pour l'organisation des Etatsde Pen0). dans l'avenimet par suite pourl'avenir duoieupte ouvrier, a la qua/lion deI'alimentation suscite dans les masses po-

0 00 001,5001 encore .plus f0007 51100QuevouleZeDolls, l'homme est ainsi fait : mêmela sensation d'être muitemporain d'événe-ments historiqu., ou l'indignation la plusprofonde en face a de la trahison des prin-cipes par la majorité du groupe sociai-dé-mmate 0, ne dispensent pas l'homme de lanéeessité de manger et du désir très vivantde se rassasier. Même les plus belles dé-clarations gouvernementales, que les reser-, es de l'Allemagne nena protègent. contretout danger sérieux de famine, font peod'impression, si Ion ne veille pas a ee queles denrées .parviennent effeetivement àceux qui en ont besoin z.

_

Petites NouvellesOn déclare officiellement, â La Haye que les

mesures militaires pHses récemment el" la sup-pression des 'permissions accordées aux .1d100n'ont mem rapport aec Inc diffloulté diploma-tique qui se mrMt élevée entre la Hollande etun des pays belligérants.

On n'a pas de nouvel/es .prisee du ,géné-ral Villa.On croit qu'II serait en fuite vers 'nomma.bimane/1e dernier, près de Rachesva il Y a

eu une emarmoehe entre la cavalerie améritcm. et les troupes de Villa qui ont eu trentetues,

St .1, Pierpont Margea vienl de signerun choque de 37,5 millions de fr.., en Paie-ment de la souscription à l'emprunt de guerrecanadien 5 pour cent, remboursable en cinq, dixou quinze ans.

C'eal le chèque le slus important qu'on aitenregistré jusqu'eh

Les journaux roumains mnonmnt qu'unmoord d'exportation a été conem entre les Puis-sances centra/es 51 11 commission centrale rou-maine pour la vente a ces .puieSanCed Pen fortstock de vin au .prIx d. 70 à -115 MB Mmes)Per hectolitre, prix fr.co a la frontière rou-maine.

A J'occasion du départ du fils de m. Ve-nizelos, qui va occuper /e peste d'attaché à lalégation d, Orêm a Paris, aftIre de Prame a offert aujourd'hui un ciefe.eruquel ont pris part MM. Venlzelos, ses Ma etlee membres de la légation.

Groom Socialiste an Parlement

Procès-verbal de la séance du v.dredi3/ mars 1916

La séance est ouverte à dix .heurm etdemie du matin, sous la présideme du ca-marade André Lebey.

Leoture est donnée de la .correspondanceLettre Boutet, ..eiller général des Ar-dennes. Les camarades Doisy et Demoulinsuivront l'affaire. Lettre Gouin, co.eillergénôral des Bombes-du-Rhône.

Lafont et Manger sign.alent divers faitsrelatifs au gaspillage de denrées dans uneregiOn de la zone des armées. Le camaradelafont saisira 1e ministre en lui soumettantles faits.

Bras rappelle les .promesses faites le 20février par le gouvernement relativementaux emtbusqués duo Creusot; il y a eu com-mencement d'exécution il demande que legroupe appuie sa demande pour l'exécutiontotale dm premess. faites. Lafont signaledes faits analogues dans .d'autres régions.Le secrétaire interviendra an nom du, grou-pe appuyant la réclamation Br.. La ques-tion générale soulevé.? par Lems sera por-tée à l'ordre du jour .d'une séance ulté-

riGirra'y. est autorisé à dep.ersa prop°lion de loi relevant la solde journaliére des

troupes d'Orient.Le groupe s'assoeie Pactim de Manger

en ce opii °oncesso la situ.ation du person-nel des bateaux.

Pressemane pose la question ta la décla-ration des revenus des .membres do groupe.Hubert Ronger indique l'interprétation dennée par le ministre des fin...es â la ques-ture de la Chambre. Après discussion, h la-quelle prennent part. Latent, Gaude,boul Beuisson, Sixte-Quenin, Bretin Lon-guet, la prop.ition .Auriol est adopiOne àl'unanimité dans los termes suivants

a Le Groupe socialiste, après examen dela question de la déclaration des revenus,en vue de l'application de la loi, décide quesi_s membres dans leur déclaration ne dé-luiront pas de leurs revenus la somme detrois mille frau05 qui représente leurs ver-sements annuels et statutaires â l'organis-me central et a. organismes Meaux duParti socialiste. e

Aubriot signale la situation des officiersfrançais eités â Tondre du jour de l'arméeanglaise.

Le groupe pr.dde â un échange de vuessur l'interpellation de l'après-midi, et surla situation générale.

Le groupe change 1. camarades Brable,Barabant, Mayéras, Sixte-Qumin, Renaudotet Varenne de réunir les documents sur lesabus faits de l'union sacrée; ils en saisi-mont le ...Ment.. conseil

La sous-commission, des affaires extérieu-res saisira la commission de la Chambre dela question soulevée ,par Bracke.

La séance et. cl.e.La Secrétaire I Hubert BOUGER.

Un grand procès

Num fradulcunLa séance est overte à 1 heure.Le président annonm que le dooteur Horta, ats

taché a. /a place et dont la citation mime té-moin avait été demandée par Me Lag.se, étaitdécédé b Versailles, le 2 avril; le docténr Hortaétait Marge de visiter les malades qui se Pot-sentaient b la place et de 1m adresser S en hô-pital; Me55 en contrefais.t sa signature quePlerron a fait es faux qui ont servi aux hospi-talisations frauduleuses.

Me Zevaes dépose des munlois000e Hmlantdonner acte à la défense que Lombard n'a Jaamais été nonenlé Médeeen chef des hôpitaux 27et 38 ce b toutes sas utiles, notamment en esqui aimonsau la question de fane 05 lz question

rerruptIon de fonctionnaire.Le co.., après avoir .deeéré rejette les

mnolueims, attendu pie pappréelaiion de cettenomination appmilent au fond du pinots,

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: ,S.e17;:e;images.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1916/B315556101...ajoutait que toutes les pro-gendre la censure moins sévène, massa5 de Ont jamais ôté tenues et que, comme ese on

Une brochette d'InculpésCet nu dent liquidé, l'interrogatoire des incul-

pés reprendDelmart du 146e infarnerie, ttespitalisé â

Vitry, l'aide d'un faux Pierron, par l'intermé-diaire de Duboso agissant sur tordre de Lom-bard, conteste êtro intervenu et attribue toute laresponsabilité à Dut.° qui, comme Demies, ha-

. .

Maria, du 260e d'infanterie fut hospitaliséVillemain â l'aide d'un fa. herr.. Ge

Toitiatermédiitire.Abraham W.II, qui le mit en

eue

rapport avec le docteur Lombard. Il déclare qu'il.passé une visite régulière a la Place..C.onduit

par Dubosc il avait promis 3,000 fran. pourtes couvres 'de Lombard. al a verse 0000 tramasâ 31. Weill.

Viennent encore un certain nombre d'humip.qui reconnaissent avoir été réformés frauduleu-sement.

Carnet MilitaireLes bureaux de tabac aux grande

blessésA la suite de la séance qu'elle a tenue au mi-

Mater° des finances, la oom.ssion dru recettesburalistes a communiqué la note suivante

En présence des demandes de plus en plusnombreuses émanant des militaires blesses etamputés, la commission s'est vue dan t'oblige-lien de décider de n'amui/lir à l'heure ac-tuelle que Ps demandes des candidats ayant aumoins deux enfants & leur charge,

s abi ce qui cen.rne tonseuues des militer.tués 6 Plane., la commission rappelle que seulspeuvent prétendre à une recette buraliste lesveuves des receveurs buralistes tués 5. l'ennemi,ayant elles-mêmes gérd leur este en l'absence de/eur mari..

Les Permissions agricolesLes instructions ministérielles

Parie, 5 avril.Le ministre de la guerre vient d'adresser à

otiM. les inspecteurs générauu une circulaire re-lative aux permi.lo. agricoles.

CHRONIQUE LOCALEPour la création

d'une école hôtelière

On rmiés adresse ea mgrantratouttun sekadsP

.President do Con.ii, de Prud'hommesà Mi le Maire de fa ville de Toulouse.

..Monsieur le Maire,

J'ai Phomwur d. porter 'votre connais-sance le vcat suivant, émis par le Co.eilde Prud'hommes de Toulouse dans son as-semblée générale du 27 mars 1916

Le Conseil de Prud'hommes de la villede Toulouse, témoin d'échange de vues quiont eu lieu entre différentru per.nnalités,relativement b la création diurne école 1/0-telière autonome à Toulouse, ne saurait sedésintéresser de cet importent projet, ap-pelé h améliorer la situation d'Un grandnonibre de travailleurs, dans mi momentsurtout où la difficulté de troué/. un I.alimurrait s'opposer a sa création.

Le Co.ell estime que P.casion offerteactuellement ne se représentera très Pro-baldement .pas de longtemps, et le mal se-rait difficilement répanoble si la ville s'a-tait en situation d'offrir le local demandé.

st C'est pourquoi le Conseil de Prud'hon.nies, représentant la juridiction des bru-veilleurs,

Erne, le veut rQue la 'êtunicipedité veuille bien serer-

ter dans l'étude de lette question -une in-lassable aoLivité afin qu'une solution favo-rable intervienne le plusmbêt .possible dansl'intérêt de la Ville et de la coinporation del'industrie hôtelière

- Je veux croire, Monsieur le Maire, quevous monde. bien soumetlre ce voeul'Assemblée communale que vous pr.idezsi dignement et le Conseil compte sur votredévouement bien connu à, la cause des 'hum-bles pins obtenir d'elle un rvote favorablela réalisation du projet qui vous est soumis.

Veuillez agréer, Itio.ieur le .Maire, las-surance de mon respectueux dévouement

Le Président du Conseil de -Prud'hommes,

Corbin.

Conférence SézanneHier soir mercredi, rue de Rémusat, de-

vant une nombre.ur aesistance, le distinguépoète Marcel Réanime a fait une conférenceintitulée o, Au Pays de la Ku/tur o. Mt PaulFeue, conseiller général, présidait.

Ave", une malice Rute champenoise, leconférencier étudia les travers et les ridi-cules boehm, Nul mieux que lui ne Pou-vait nous faire sonder la profondeur de lastupidité allemande et noms faire pénéntrer,si je pub m'exprimer ainsi, l'intimité d'unerace exceptionnellement vaniteuse et imper-tinente.

C'est avec une verve à la fois série.e emordante que le conerencier s'acquitte desa Liché ti nous parle de la mégalomaniedu kaiser, de l'amour légendaire des gret-chen, de /a mentalité b.he, de son orgueilinassouvi.

En résumé, conférence des plus instruc-tives et qui valut,. ildr Marcel Sézanne 10sUraeus prolongés de l'auditoire.

Il faut ajouter que l'orateur était sec-ondépar sa gracieuse femme, Mme Sezanne, quiinterpréta avec .un art cOnsommé dru Poe-mes d'actualité vigoureusement écrits etempreints du plus vibrant patriotisme.

A la fin de la soirée M. Feue remerciale êtYfférenoier Pour sa spirituelle CiBilliSe-rie..Puis, le pub/ro de choix, qui avait eu labonne idée de venir écouter te Poêle s'é-coula lentement, emportant dans le coeurchi comma°, de l'espoir et d'aimables sou-venirs.

J.

Le ministre prie les inspeoteurs généraux detriller.rout particulièrement

A ce qu'une permission agricole demandéepar an apiculteur mobilise ne soit pas refuséesens motif Pl...Inn,

A ce que, notamment, une permission agri-cole ne soit pas refusée pour emidayer l'hommeen roule. Le systeme de la permission indivi-duelle qui ramone l'homme chez lui doit tou-jours être référé b celul de l'équipe agricole cpetle lait travailler hors de sa onglon Les équipesne doivent être constitué00 qu'avte tee agricul-teurs qui ne demandent pas de permiasion, en-fin les non agriculteur,

3 A ce qu'une permission ne soit pas refusée,sous Protrxte gaie nomme n'est as .proprie-taire, Un ouvrier apicole doit obtenir nue per-tuis.. au même titre qu'un propriétaire ex-ploitant;

4, Are qu'on n'exge as pour l'obtention duneermisseon agricole de formalités inutiles. Laseule .pièce b produire par e p.tulant est uncertificat du maire de la commune établissantqu'il exerce une rofession agricole certificat qu'ilest inutile de revêtir d'un visa timIconque. Lesmairea délivrent ces certificats sous leur peso.-

- sabitité personnelle. Si un abus est signalé lemilitaire en ca.use doit être tees Mrorenientpuni et le maire qui aura délivré un certificat decornp/aisance doit être aussi-têt sig,nale au pré.

Peut-on èire que...

A travers ToulouseSalaires de l'ouvrière à domicileL. ouvrières de Piaduarrie du vêtement,

chaussures, casquettes, lingerie, confecrion,-broderie, qui destrerment faire partie dugroupem.t, sont priées de se faire inscrireau siège s.ial, rue Cern., Atelier Muni-cipal.Réunion génératr le climanChe 9 avril.

t La Chanson FrançaiseLa société artistique ,r La Chanson Fran-

çaise » va reprendre ses représentations auprofit des blessés.Une indieretion nous permet de dire que

le comité West .curé le précieux concoursde M. 'Rayante et lui a 'confié la ...lare sidélicate de régisseur g...requin a si bientenu dans nos principales scènes de

pro.Unconcert est déjà en préparation, et audire de nombreux dilettanti toulousains, cesera ê ,a1,1

Un artiste de brillant avenir M. de Ver-ney a promis son concours pour cette soi-rée artistique et ac.nmagné d'artistes derenom aimés do .public toulousain nous fairespérer une arum. magnifique.

Nous tiendroan nos lecteurs aa courantde cette centre si intéressante

(Communique)

Société des Amis du Stade toulousainMM. les actionnaires sont convoqués pleur /e

samedi as mai lue heures du soir au siege &o-riel, 1 houlerord de Strasbourg, 'en assembléegénertde ordinaire conformément aux disposi-tions de l'article 2i. des statuts.

Tout actionnaire propriétaire d'une actionle droit de faire partie de cette a.embItte.

Les propriétaires d'actions au porteur devrontdéposer leurs titres au .plus tard le 17 mai, auComptoir Natio./ d'Escompte t Pans sali unede ses succursales, ou chez M...lys, prési-dent de la Société, e5, rue d'Alsace-Lorraine.

DOrdre du jour rapport du Conseil d'admi-nistration; rapport du commissaire; exposé del'état actuel de la Société; approbation des com,p-tes; nomintion d'un administrateur en rempla-oement de M. Labouche, administrateur sortantet réelle.; norninatMn du commissaire; ques-tions diverses.

Obsèques MilitairesLes personnes libres de leur temps, dont

les noms commencent par la lettre A, sontpriées P.sister aux obsèques du soldatMeunier, du 70e territorial d'infanterie, dé-cédé & l'hôpital 56, avenue CamilleuPulal,qui atirênt lied aujourd'hui ê 14 heures.

Petite FaitsLES VOLS

al. le Commissaire de police du 2e arron-di.ement a dressé -procès-verbe contre in-connu pour vol d'emport/m électriques com-mit au domicile ei an préjudice de mrueDeurdet Julie, propriétaire, place de la Tri-nité 7.

COLLISIONHier soir, vero 3 heures, une collision

West produite, Grand'Ruehauteur de la rue Notre-Dame, entre -urneautomobile mmduite .par Solorni., bou-cher, rue SaintéMichel, 67, et la motrice 138venant de Saint-Agne. Tout s'est bornédes déglue matériels peu importants.

LE POIDS DU PAINDes -proues-verbal. ont Ré dress., ce

jour, contre trois boulangers pour défautde poids et infraction h l'arrêté municipaldu 5 février 1015.

DEMANDEZ PARTOUTLA BIERE DARRIBAII. - Toulouse

Boat Brune et mon., non Concoure

Versements d'Or pour la Défense nationaleEn présence de la reprise d'arr. iv, des veromnents d'or pour la Défense Natio-

nale. la BANQUE DE I'HANGE a déride de de livrer un nouveau certificat que nousroprodnisons ci-desseus. Gu Certificat, q,ui sera don. sur la demande des Alibi...,constituera un TITRE DE CIX-ISêlE. car ir devoir de chacun nt de /rater la Victoireen ECHANGFANT SON Glt contre de, billets de -banque, et en souscrivant aux BONSDE LA DEEDNSE NxreNm,E

TRIBUNAUXConseil de Guerre

Fous. deCiaration. - une fa.sedéclaration avant rangé son fils danS la ca-tégorie d'ouvrier d'usine réquisitionnéepour la défense nationale, M. Pantin Rouequiet industriel, rue dur liemp.1-Saint-Etienne, à Toulon., est condamné b 2 ansde prison et b 3.000 francs d'amende ; lefils est condamné à I an de prison et à10X10 francs d'amende.

E A Ulie ,ehe:,°2,e''VDCOLOGNE Le titré 112 litre 3.40Supérieure ose,n,a tles bouteilles pou, O.. el,»

StJCIALI&'n-AVIS AUX miLIT-Gairg DU PARTI

La Commission Administrative ayant décidé,dans sa séance du 2, courant, de faire renvoidu Midi Rocha/Ge aux camarades qui sont aufront prie les membres du Parti de donner l'a-dressé exacte et le secteur de roux des ...a-ctes qu'ils connaissent et muguets ils désireraientque sol fait le service du journal.

Le camarade .Desfims centralisera toutes lesdemandes au tournai.

Prière de donner les adresse, tros exactes etles noms aux carne..

Condalma, rue Aragon, 36,Daman, rue Sainte-Catherine, Croix-de-Pierra.Laboucarié, roe Sébastopol, 4.Lucien Marty, rue Saint-Michel, 73.Desflans, place Bayard.Salières, place Olivier 20,Froment, grande rue ânint,Sfinin, 1E7.Montagne, à Croix-Daurade,Sondem., aven. des Minimal, 134.Vêtira., rue do la concorde, 47.Au siêge du Parti, boulevard de Strasbourg,

café Morin. -Les trésoriers cantona. seront b la dis-

position des camarades qui désirent se met-tre h jour de leurs cotisations r

Pour les cantons sud et ouest, rue Saint-Michel, 73. tous les Jon., de 7 heureu domatin a 13 heures.

Pour le canton nord, de 11 h 13 h., tousles Purs, rue SéhastOpel, 4.

Pour le canton centre, de 11 à 13 h., tatales jours, rue Aragon, Maison Gondalma.

Et tous les mardis, café Morin, de 9 à11 heures.

Le Secrétaire :SI, Ven...

055 DIEMANDE gonqina Ide g4 k 15 ansayant jolie écritoire . S'adresser bureaux duri 'Midi Socialiste ».

ETAT CIVIL DE TOULOUSEy

Publicetions de MariagesDu 4 avril 1916

Jeanne Lagrange, sans proffession, rue Clémen-ce-Isaure 1.

Raoul Mette, employé au gon, Tl. des Récol-lets .65 et Marie .Rotmovil, giletiere, rue Pha_rami,

Franc Brousse, soldat mobilisé au 57e d'artil-lerie, et Catherdne Pagés, sans ,proffession, eueJuin, 2.

y y --brua fi Martius, Lalubio, roi Ii flmioill15

ovvèeDu 5 eyra 1916

Clémentine Moreau 83 ans, boulevard d'Arcole.Veuve Ducos 75 Ms, rue Lamark 13.Marie C.me.ve, 20 ans /soulevai:d Riquet ta.Francois Gurel, 69 ans, 'rue Laffayette 7.Lassalle veuve Raban'. 64 ans rue Jekibert.Joseph Lagutere, 51 ans, rue riellegarde, 6.-àntonin Miegemolle, 52 ans, boulevard de la

Gare 27.Etieme Dame, 5 mois, barritre de Fenoutilet.Clememine Dupré 76 a. Côte-Pavée.André 113arbaza, id mois r. Matabiau 41.Denis Domenech de Gilles 73 ans, boulevard

Carnot 75.1, -

tomer Erten, Laluble, Lii ta Riant,. th

Théâtres et CinémasAujeurd'AM

THMATBEIDU Ci'APITOHJM - Ce soir 8 avrli,8 h. 15 très précises, représenterea exception-nellement nitéressente, repri. de Sigurd, l'ad-mirable chef -d'ouvre de Reyer, l'illustre maitrefrançais avec le concoms de M. Tharaud levaillant 'ténor, clans le raie de Sigurd t Radon,baryton du grand théâtre de Bordeaux, dansromther; Gatinier Hagen; Mouchez, le Grand-Prêtre; Mmes Tillesset, 13runehilde; Reine-Ta-inan Hilda, Palais Uta: bCis. ARony, Ito.1617Esca'olt et Albert.

Location ouverte de 10 heures k 5,

VIE SPORTIVEFootball-Rugbyl .

COUPE DE LIESPEMANCEimanche 'dernier, le Stade .FraneMs de Parls

a battu le Stade 'Nantais U. C. par un essai, mal-gre les fftiguea d'un ooygc de nuit.

imnche prochain, tandis que Tulle et La Ro-chelle se rencontreront â Limog., le Stade Tou-Resala recevra, sur son terrain des Ponts-Ju-meaux t'Association Sportive Perpignanaise, lesGreen itevils, en quart. de /Male éliminatoire.

NFINISTERE DO L', GUERRE

Hume de l'Habillement et du Campement

Adudication à Paris le fer mai 1016, hetet desInvalides, corridor d'Avignon a la Sous-inten-dance 03 .,entrée 51 bis, boulenard de beton...nonne

Fourniture de 100,000 paires de sabots-galo-ches.

Len pièces nécessaires .rour être admis b con-courir devront être fournies au plus tard le 15avril 1916.

II/ pourra être pris connaissance des docu-ments concernant cette adjudication b la sous-intendance H de Paris et dam les bureaux dessous-intendants chargés dn serVice de l'habille-ment au chef-lieu de chaque région.

Pour Mus autres renseignements, consulterles articles.

G1111011QUE RUG10111B

À nos Correspondants, a nos Lecteurs

Rous reeroons tous les jours de nombreu-ses plaintes noes signalant ici des abu.s, lades injustic., etc. Nous arvisons nos capo.-pondants occasionnels que nous ne pouvonstenir aucun compte de leua'n lettres si tellesnie sont pas revêtues d'une signature. Outrequ ils sont assurés de notre entière disCré-lion, il peu, nous arriver de vouloir cor-respondre avec eux pour plus mutule infor-mation,

N. D. lu R.

Petite correspondance

Saintqqartoro. - Avens expédié paqueicolis Postal, gare.

Piedra, Pars. - /m pressons vous parviendrontsous peu de jours.

AUBENARBONNE

RETROUVEE. - La dame Cdontmes, qui avaituilté son domicile, a Olé, après quelques recher

IMEAT1tE Dae VARIETES. - Aujurd'hul, se-/Orbe pour répétition de la Jolie Parfumeusepremière samedi, C'est une des meiliettres eu.incadu malter Offenbach.

Location ouverte des vendredi.- Rappelons que Primerose sera jouée le lundi

10 aril.

THEATRE DES NOUVEAUTES. - Le grandcirque américain donnera, à I heures, sa der-nière matinée, où paraltront tous les numéros deson programme. Le smr, b g heures, dernièrereprésentation extrmrdinaire et aMeux de toutela troupe des Léonce, Thaler, .Darlys, Dervilly,le chanteur Mareelly, le sifIleur Diri, le clownCairia, la diseuse l'aselle, les Frivole Deep les'anders. etc.

PATHR - em matinée et soiréeLa DOuleur drame en trois parties; Aotuali-

tes l'obusier 'de 330.M. D.fontaines du Theatre-Antoine, dans la

Peur, mimodrame', Pathé-Journal. La Folie deRigadin, par Prince.

18e épisode des Mysteres de New-York (lesRoses lieues).

et la. Peur, qui ne sera donnée 300e s'seulement.

AMERICAN-COSMOGBAPH. - Matinées a

Il,, 30 et 4 h. 30, soirée 8 h. 45.Les Vampires les yeux gul fascinent; Anas-

chiale malgré lui; Georget trouve une place ;Gaumont-Aotualit.; Actualités de la guerrela vie des prisonniers allemands.

CINERtA THEATRE-LAFAYET1R.. - êrtatinéepermanente de t h. 30 à 6 heur., à moitié prix;soirée b 8 h. 45 demi-tarifs valables.

Document plein air; Flirt de Polycarpe, comi-que; le .Poignard vénitien, drarne en deux .par-lies; Drôle de Bureau de Pesta, comique, entaislommal numéro 14; le Droit de l'Enfaat, <Cannésle roman de Georges Ohnet, fl/m d'art en quatreparties.

Vendredi 7 et ours suivant. Cabtria.La location est ouverte saisi frais de t heure.s61:mures pour toutes les reprérontations.

A L'HARITUDE-GINGNIA (Grand_Rond). - A8 h. 45

L'Aquarium d'Eau ouce (Océan); LiGne Ren-trée matinale, comique ; Charroi., acrobatieVingt ans de Haine, grnd drame en quatre par-ties; Casa et 1e Coup de Vent, comique; Actua-lités de la pierre, Pathé-Journal.

ehes. retree,,e Gours.. mlle acte ree,néedans sa famine

maourvma.Liem. -- Par Mme M'auras, rueDroite. 10 incl petite sorome dargent; par MlleMarcelle Galerne, rue de la Poste 8, une boucled'oreille en or.

KRU' CIVUL. - Naissance Marthe Sarcla.Pub/kat/on de marier Julien .Fron, foudr.,

et -tinette innux, salis preffession.

CARCASSONNEYRIDUNAL G31111E3TIONNEL. -Eu vega-

,end. Georges Elle, 12 ans, sans .domicile Oro,st condamné à dix ours de .prison pour vaga-

bondage mi nantit de carnet anthropométrique.In propriétaire de Preinart, Brousse Al-

,. 61 ans, a chassé on temps .probibé. Le tri-bunhi 1e condamne à 50 francs d'amende àtacon/Wallon du fusil.

-Pour te même dRit, Léon Atlas 19 ans pro-priétaire 5 (Rendu 50 francs ira.... LeiMre est déclaré civilement responsable de sonIlle mineur.

- Une huno.utiore de la ville, Elisa Bouzinae,se voit infliger 25 scanna d'enende porc ouver-ture d'un débit de boissons sans déclaration préa-lable et Infraction à l'arrêté préfectoral du 10juillet Inti.

TARN

HERAULTSIEURS.

HEURTE PAR LE RILANL. - Dimanche der-nier ers/ h. 30 du soir, le sieur Baptiste Aloi&61 Ris bourrelier, demeurent, 8, rue des Dela.c. longeait le trottai. des allées Paul-Riquet,côté de la .route nationle, lorsqu'il fut hurté parle côté droit avant du tramvay-nUméro le, allanta la gare du Midi.

Le ehro le proeta Sur le sol, contre la borduredu trottoir.

Relevé aussitôt le bissac fut transporté à lepharmacie du Pirknèn, Où nal lui donna les smnsI. plus nitelligents et les plus empressés.

On ronstata qu'il portait à. la tête une plaieconfuse intéressant le mar chevelu et une con-tusion im.bras droit.

VI. Ai., qul est un peu dur d'oreille, n'a pasentendu les appels du wattman Vidal, qui l'in-vitait à se garer.

Son état n'est pas grave.VOL DE 'FOURRAGE. - Mme 'Li-Mienne te-

nant /a laiterie dé Villars, boulevard ebourg, a porté plainte a la police rontre des no-mdes qui IM ont volé du fourrge, sur le bord decid, route de Serignan, dans uu terrain dnt 41Ieest fermière.

t'Une surveillance va être établie sur ce point.

Notre Servicede

Renseignements

Allocations - Moratorium Deman-des de pensions, secours, etc. - Loiset jurisprudence militaires - Loisd'aseietance sOciale -Réfugiés, veu-

ves, orpheline de la guerre.

La guerre, avec toutes ses conseq...eaet les malheurs entraine, a créé,dans les rangs prolétariens surtout, dessituatio. -particulières toutes triés interes-.Mes. Cependant .mbien de malheureuxréfugiés, de .pauvr. VeUVes, de pauvresfemmes de mobiliees, de familles ouvrièressubissant, directement ou indirectement, lecontre-coup des événements actuels mentdans l'imp.sibilitté d'obtenir l'applicationdes lois d'assistance ou de protection yCombien sont victimes d'une bureaucratieignorante, routinière, formaliste ou malin-tentionnée I Dans l'application dt t.rato-rit.; d.s les demandes ou les os,ipole eau-cornant les allocations aux femmes de mo-bilisés; dans lee demandes de pensionoventsms ou des familles de soldats tués àl'ennemi, dans tous les cas, en un ,mot quidécoulent de la guerre, un guide sûr et pu-sintéredsé est souv.t nérce.aice â ceux quipeuvent difficilement- se tirer du- maquisdet lois, des règlements et des décrets,de revendication Pro/ôta/derme qui vautStem, en même temps, un organe de réalisa-tion .pratique, a créé un service de rensei-gnements pouvant aider utilement les plushumbles à se faire rendre justice, E les ai-dera Ide deux façons o par les co.eils ju-ridiques qu'il leur donnera et pour lesquelsil West assuré le oenceurs de persennalitéscompétent.; par 1es protestations qu'ilpourra élever toutes les fois qu'il se trou-d'arbitraire

_Adresser les tettres au e Directeur

Senice des Renseignliste », bure.uade numéroter les questliaies et résidence poe,

Toutus les personnesler une demande, une

pi''auabbus

,

justitlee peuventnous. Nous nous feronsrépontdre soit par la

dlile cas échéant, toueappropriés et les plus aigre lea''

Notre service estabsolorneri,

Le Communind de23h

PEn Belgique, un tir de clest&r.el''5,tranchées ennemies en Rce

a donné de bons résultatsAu nord de l'Aisne, notre ,11

montrée très active entre le bo.,marais, sud de Craonne et

En Argonne, noire arldlerietirs de concentration

sur les lIgnesde_A,colini::suinte,u;,iadc.aootnilon:ado,dieu,,,fortcenr;e:estrer.Égion de Montfaucon et da

dseicntieauarteDmrasutroth,t-,.Vearhie Adenc,

dans la région de Verdun.

Communiqué beigeLa lutte d'artillerie assez aro

!I. front au cours de la rant, aRarement vive aujourd'hui au telteur de l'almée ,belge

1131/18 A LIAI DO TOULOM1

elairage Chauffage-CuisineZYDROTIERAPIEPAR LI 64

Veste da mirs goudron suUste eamaOn porto à domicile it partir d'ut

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