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ADMINISTRATION. REDACT1ON 38, Rila Roquelaine TOUliOUSE o 43 ' ABONNOMONTO 5 h 10 ha 201v Colonies ) lltranger 9 fr. 189. 36 fr. ArrEr.. Ni ffi. La Crise Anglaise La crise déterminée en Angleterre par la grève des ouvriers mineurs est une des plus vastes et des plus profon- des qui aient remué, depuis bien des an- nées, les sociétés modernes. Elle est un des symptômes les plus saisissants du malaise qui travaille le monde. Il faut qu'il soit vraiment à l'état révolution- cade pour que te pays qui apparaissait omme la paye classique de la tradition prudemment adoptée, des compromis modérés ci de l'évolution légale, soit mi0 prises avec les plus redoutables èglfations et les plus formidables pro- reMOS. La crise actuelle, dont nul ne peut prévoir à cette heure le dénouement et qui réserve peut-être de terribles sur- prises, a nais en jeu, dans des propor- tions et des conditions toutes nouvelles, trois grandes forces. Lest d'abord /a force économique immédiate des tra- àilleurs qui se manifeste avec une in- /1.R et une efficacité jusqu'ici incon- ues. Gomme le travail est la faroe ab- Polument nécessaire, comme ta main- d'oeuvre 'vol indispensable là même où le mécanisme est le plus développé et où l'industrie est le plus automatique, Il suffit que les ouvriers, prenant cons- cience de cette force souveraine, suspen- dent avec ensemble le travail, pour qu'ils exercent subitement une action profonde, pour qu'ils obligent les plus égoïstes, les plus réfractaires parmi les privilégiés de l'ordre social à tenir compte de leurs revendications. Cette action est d'autant plus forte qua in- dustrie ainsi arrlltée dans sa marche est plus nécessaire . à la subsistance quotidienne, à la vie économique de la nation. Les ouvriers installés sur les voies ferrées, sur tes locomotives, au fond des mines, sont ainsi, pour ainsi dire, au cur môme de la société; et s'ils en suspendent le battement, c'est un terrible sentiment da malaise qui envahit la nation tout entière. Oh !cet te action redoutable, il n'est pas facile eux ouvriers de l'exercer. Elle suppose Sine patiente organisation préalable, mie force rare de persévérance et de rola...ion, la volonté d'héroïque rétis- are si toutes les causée dissolvantes, comme la misère, qui peuvent, avant la 'En du combat, diviser la masse ouvrie- r. combattante. Mais enfin jamais cet 'le puissance colossale du travail et du con-travail ne s'était affirmée avec au- tant de force que dans Cette grève à peu prés una-nime des onze cent mille mi- neurs de la Grande-Bretagne. Mais leur puissance politique est en- trée en jeu par la force même des cho- ses. P est impassible, 'quelles que soient les théories et les formules abstraites des doctrinaires, quelle qua soit la ré- pugnance des gouvernants à entrer dans ces sombres métiers, que les pou- voirs publics se désintéressent d'un événement aussi grave et qui, poussé immiau bout, mettrait en péril l'axis- louve même de la nation. Aussi M. As- grills et ses collègues no se sont pas bernés à intervenir comme médiateurs ficieux, à suggérer des combinaisons .6 entente. N'ayant pu réussir à les faire prévaloir à l'amiable, ils affirment leur résolution de régler par une loi la ques- tion du minimum de salaire. Quelle se- nacelle loi ?N'aecordera-t-elle quelque satisfaction théorique aux ouvriers u en liant pour l'avenir leur liberté 'action et en les désarmant à demi ? Ou au contraire consacrera-1-.011e pour eux des avantages substantiels sans toucher à l'indépendance de leurs mou- vements ? On ne sait; mais ce qui est sûr, c'est que voilà l'Angleterre enga- ée dans des voies de législation soda- s qui peuvent la mener loin; CO qui est sûr, c'est qUe la nationalisation des mines, demandée dès maintenant par les socialistesangleis, pourrait bien étre ie terme logique de ce mouvement. Car dès que l'Elat en quelque mesure régie Ire salaires, il assume la charge et la re.spolisabililé de l'industrie, De plus, s'il est vrai, comme le disent les pro- priétaires de ruines gallois et écossais, pie le condition des diverses mines est Rap différente pour se pentes à une ré- Pgementation générale, n'y aura plus d'autres ressources d'englober toutes les mines dans une exploitation unique '11 los déficits des unes soient oompen- alle par les bénéfices surabondants des entres; cl ce n'est guère quien nations- henni qu'on peut unifier car l'Angle- le-ro ne supporterait probablement pas de dépendre, pour son charbon, d'une exploitation capitaliste unique et trus- tée. Mais voilà, par la nationalisation dos mines, un grave précédent social Crée dans un pays Où la farce ouvrière aecurhulée est si formidable, et où le Mein eni ont ouvrier sera irrésistible taud des voles certaines s'ouvriront vont lui. C'est dota terne politique exercée par 1p ouvriers anglais, c'est de l'influence Labour Party à la Chambre des corn- Mulles, c'est di) besoin qu'aura le gou- t:llement, pour vivre, du concours duOr Party, quo vont dépendre, pour ir !orge part, les clauses du bill an- `fnet.% De là, pour l'avenir, un grand nalaant à l'action politique de la eu, si elle .e.st trop ./.14muent déçue, si le bill lui paraît tehlfli Ini état de fermentation et dee tentatives de violence qui brise- ront I' 'votationanglaise et qui donne- ront ai problème social en Angleterre im ton tragique. C'est un drame émou- vant e redoutable qui se développe; ou Plutôt n'est 010 grue -e épisode dais un saisis drame qui va, par den péripéties sans nombre, s'acheminer vers un de nouoment révolutionnaire. L'opinion publique anglaise est plei- ne de pressentiments. Elle sus s'affola pas, parce qu'elle sait qu'elle a une puissance arbitrale immense, qu'aucun mouvement social de réaction onde ré- volution ne petit prévaloir contre le sentiment général d'un grand peuple. Mais elle sait que, l'hernie est critique et elle se prépare sourdement à entrer en jeu. Et pour que Id classe Ontirière assure le triomphe final de l'ordre non- veau où le travail sera maître des cho- ses, il faut qu'elle conquière la force économique, la force parlementaire el la force immense et incertaine de 1:o- pinion. Elle aura besoin d'un grand gé- nie politique collectif. Ce génie su fer- me peu à peu, par la pratique de 1 or- ganisation, par /e combat, par les res- ponsabilités toujours plia étendues ou'a.mnent, dans les invinvements 00- et-aux, les organisations ouvrières et leurs représentants. Ge ne sera pas une éducation placide et d'ordre acadéini que. C'est dans l'âpreté des luttes, c'est dans le conflit des méthodes, c'est à travers des vicissitudes de victoire et de défaite, c'est au prix de dissentiments intérieurs douloureux que le prolétariat développera sa puissance de pensée. Mais qui ne sait qu'il y aura folie, pour les dirigeants, à aggraver le ter- rible drame social qui partout s'élargit et s'exalte par toutes les émotions vio- lentes des conflits extérieurs, par toutes las furies de la guerre ? L'heure nous vivons est comme au point d'in- tersection de deux drames formidables, le drame social et le drame interner, nal, et comme au point de rencontre d'une double ligne d'éclairs. Seau JAURES. ÉCHOS GRANDEUR El DECADENCE Grandeur et décadence du brimet automatique, musidérei se. sportif. L'autre mir, au coi01 de la Trimes de l'Opérb 00 eamelot lave et déguenillé tire de u poshe un de ces petits tr.oents .nrelrel, sans dente ramassé sur la eleaussést Fifironilant, il essaie de s'en servir pour allumer un aunein mégot acheté à la infime en. saigne. Naturellement, l'appareii se fonctionne pas. Mauvais; embrayage ou panne ale..00 r eu tout us panne d'allumage. Alors le camelot, d'un ges- te noble, lance le briquet dans le ruisseau et, avec une rage f05000 50 .aristoeratique Toom los em...bêtements de l'auto, sam les avantagea NOS EXCELLENCES M. Coudra, dormie n'est plus ministre, fré- quente avec assiduité les couloirs du Sénat. L'autre aprèsrmidi, il était fer Ruminé 5 tra. vaidrea ear le soin d'une table. Composait-il un budget 4 Paisait-il un rapport/ Répondaddi ana lettres de ses électeurs/ Nov peu! M. Coupba, se rappela00 quill était poète, faisait des vers- Invité 500 fin ele ce mois au mariage de toues du maire d'une importante connu05 de mn dé- partement, à nuire dn toasts, ii compte bien m Lever et y aller .de son petit compliment en Ven. aura rle la valeur I disaiteil a son collè- gue Mandes Pure, poète connue Mi 1 mseroM des mie de ministre. ire :d LA CHAMBRE Calioa vient d'être élu député radical. J'ose à porno croire, dis-il u un de ses collègues' ce mou m'affirme. Il pare que présIdent da Conseil est un A frénétique parti- san de la IL. P. qu'il a tes marquer son linge, son portefeuille, son porte-monasis, enfin toutes seo affaires, à of, shiffredà!... es. LE COIN DES RIEURS Conseil logique. I/ m'a 01540e, la première fois qu'il me rencontremit, 11 me ficherait mn pied quelque post. Qu'esace que je Soie faire/ asseoir. Madame à sa nouvelle nourrice Nourrice. vou ne nan, are; point dit si Outre pays étairt basa u plaines ou montas/1. I Ob I madame, mon po, est admirable... 1 u, 80 de haut, des peu bleus, barbe noire, et O s'appelle Joseph JURÉS PAR Eill-MÊMRS 'INQUIETUIDES Les fissuree et les lézardes ass palais re,die cal commencent â devenir tellement appa- rentes du dehors, que certains locataires s'en inquiètent, si bien qu'après M. Pellets., dont la vue perçante avait deviné depuis longtemps l'ébr.lernent qui s'annonce, voici que M. Chiites Dumont sant aussi quelques alarmes envahir son coeur, oieirriniosee :atires,eis llonriti'= ques se répercutent dans la masse et l'in- fluencent fachermement, l'ancien ministre des travaux puâtes n'exprime ses craintes qu'en faluna°. Néanmoins il n'hésite pas h prendre les mornes résolutions héroïques que Pelletan et qui consistent on le sait, it fourrer de- h,ors ces locataires nouveaux venus dans l'immeuble, dont on ignore Ire antécédents, et dont la pénurie de 'bagages radicaux n'ins pire qu'une médiocre conit... Ce remède, 31. L'harles Duinont l'a nette- ment préconise, l'autre jour, b la dernière réunion du Comité exécutif du Parti radical, e Enfin. il Mest pas douteux que certains parlementaires, se disant radicaux Ou raidi- caux-S.ialiSteS, mais en réalité se tenant en mange du parti, votant plue ou moins bien sur Certaines gurmtions importantes, sent un poids Morril pour le parti auquel ils simprunient srin étiquette, on la Compromet- NS oCIAL...1S tant. Que, sur quelques points ...solaires, des divergences de vues existent, soit. Mais sur d'autres dee in/fi/érable. C'est ainsi que ers refermes n'aboUtiSsent pas. a, Il est indispensable quo tous les hommes qui veulent appliquer cidre doctrine se tionmint les coudes ; que /es autres s'en ail- lent, cela vaudrait mieux, Le pays nous rend tous responsables de /a politique d'inertie à laquelle ils nous condamnent Ainsi, test vrai ! Il y a parmi les députés affliblés de l'étiquette radicale, des gens qui ni' SOM. pas sincèrement radicaux. M. Pelletas le Clams à tout propos ; M. Thalamau le crie ; et M. Ch. 1)051001 1, re- pût,. C. dernier aveu, après fast d'autres, ce vu-luit-il pas qu'on le signale ? Et la con- firmation qu'en a fait aussitôt après 11. Franklin Bouillon, dans la meme séance de ce comité emballa ne mérite-1-011e pas aussi «pire rapportée ? Le député de Seine-et-Oise, inspire par la même pensée d'épuration. insistait SOF la nécessité steel. da constituer â la Chambre le groupe des élus adhérents int parti. La loi da nombre, dit-il, n'a aucune importapce. Soyons moins nombreux niais soyons mieux d'aiment Nous donnons au pays, par nos di- vergences, un spectacle décourageant. la vu MM s'est qu'on sr desintéressit ce fait, do la politique radicale 510°c lorsque, dans ver Mines mreonseriptions, on vote pour les socialisbs, on vote, non pas pour enx, mais contre nous d. Ces jugements sévères sur les habitants de /a turne radicale, portes par quelques-uns dos leurs, ne suflneelle pas peur dissuader 101 brases républicains d'y mitre les Pieds dedans ? L. NOTES D'ART Exposition Margot Lento Notre distingué' compatriote, le peintre Maur' Lenoir do Montauban, sisal d'ouvrir tom ma atelier Os la villa Prune a. Paris, une exposition de ms uvres les pire récentes Nous y avons remarqué do M. vivants portraits traités avur originalité et es/trios, des pafeages, des fusains, am.elles, gonaehes et tait lix tar- tan fromprenant au moins cinq oeufs dessins. es- quisses et rochera., pour des toiles en roua dimé- mtion. °criailles de ses .intures sont de véritables fresques qui décoreraient superbement lm vuees panmeux d'un palais on d'un monument. Tout. Ms produetions de cet artiste nmatique et sensuel mit mil/ déerive la passion ou dé, peigne des seines religieuses sont le fruit dm reebereles purement plastiques, documentaires, techniques ou le rotât di.e imagination violem- ment Ut:haire Mareel tamis, qui vient d'être reçu alose olété nationale des Artistes français, y espomra ie Oro téridapive . enverra, au prochain Salon des Indépendants, la Femme au net srfirongssé, ln Mai- «aies dans hi rUlje, la RéisifFeli..-de Jésus et mixes sujets unie. somme le &Mme guides. coal, le But et enfin le portrait si 001 et si ex- pressif do célèbre poète René CIR. Artiste complet, Lenoir traduit dons les payes- uns vol seutlement Io coloris et la Minière, mais encore l'Une 4, 10 nature et son harmonieum beauté; IRas les portraits, A ru. IN ressemblance et, bien pins, muidgne le cormtère et dévoile le tempérament dans les grondes eompositions où il se rio/nuisit et sois vmt exeelier; tout s'agitai tout vit intenoêment, impressionne et Ruent, C'est en sommé dans l'ample décoration, a. herisous Larges, aux eMndues infinies, aux /Lampe illimités, où peuvent se mouvoir les foules, évolner le peu- plu, ove mire artiste méridional réalisera son 50. ou ambitieux. Ses marres futures, nous mulot ire ARue de la Nature et les tâtes eneiales. Et celui, 0,0x500 tard do mouveMent et de couleur fit dé, filer devantneus Retraces:eus da remisse Saint O erre., et se deroufer les lamentables théodes des mert.de-fsim allant mendier leur murs, mura bien évoquer, en de gr.dioses tableaux. les .pi- rations. les muffrances et les joies de l'hummfité torturée. Ainsi, il réaliser, le programme que. de- puis Longtemps s'est tracé ; Mystère â main et qu'il s'efforce ol'aceomplir dons na la- beur opiniâtre, espandant couronné de succès et d'emouragements laudatifs. An serin de l'atelier, où de si magiques visions nous avaient ifitér offert., nous demandions à en fier artiste de talent, son ambition et Gon idéal. Pas des honneurs, noua dibil, point de médailles, ri de rubans. Apprendre toujours, désouvrM non inventer, créer et non prodtdre et atteindre à la synthèse par la pensée, la science, la lumière et la oie. Et, comme ultime orgueil, m .voir da génie et en pleurer de joie. tom SAINCA1ZE. BAVARDAGES L'Ije du Médecin La question cet grave et clifieate.., elle a Oie maintes fois agitée et a soulevé de sérieuses con- troverses. Certes, on ne pet', d priori, établir de règle générale, midis on admettra aisément qu'il vient un moment où tes facultés du ...sin lui permettent ptus d'exercer son art, et où, par con- séquent, s'il parsi,. à le pratig.r, il devient un met dégager pour ses clients. A envisager la question d, /a socle, on.. ar- rive à s'étonner que le Mateloteoe n'ail pas pré. le rus et Qu'une sage s'êta...Wallon ne lad P. fintervenue depuis longtemps. On entoure, en effet, l'exercice de la médecine de toutes sortes de garanties; il y a des éludes, des ...lutions, des 0105es, des ex..., dee concours et quiconque s'avise de guérir Mate être Faunus de toue les parchemins officiels, sans avoir satiefdid a toutes 5es exigences, 8.8 avoir rempli toutes L's fermaillês, Penne sous le coup de 1,0 lai. Cela est fort bien 5 voici donc le je.e docteur pourvu du dignes ut..., li va peut-être acquérir de texperienee a. dépens du client, mail O esl prudent, s'entame de consdfils dans les evis arases et, dans quelques an.es, Ires vite certainement, il sers apte à rendre de grands firefilfiefi. Ce, durer« longtemps t Il deviemira . prati- den consommé, puis tai jOnn... ses f.uUes corn- menceront d dérliner, les bene beetennés ne las permettront plus ferlai:nen perceptions u n'en- tendra plus, ne verra p., ne sent. Plus tsfifia memenelbfé. El comme 55ne s'en apercevra A guet moment cela arrivera-t-il C fa Phltfi,e- logie ne fixe pas tfidge, à proprement Mono'. emms eue indique qu'aines la einenenenne COM- nunee /a Période de ddeLln ;clan peut Sise très lente ou très rapide, 000 ,0 manifester séKeuses ment qu'et CO a., 7nais qui motfige te mile. ennine les faiblesses, les défaillances d'une int.. nomes, d'un organisme l'alignée, usés Par longue pratique d'un net Il délicat, d'une sorte de sacerdoce ? Rien. Personne. Pest Ed une chose affreuse, endente, et de songer aux deuils et aux Larmea qu'un nona010 peut inrcericionoment eau., avec raPPor peotection de 01 Loi, on demeure naerin, GIVItettrAftE. Elections Municipales De 1912 ConfOrMément au mandat qu'et° es avait relu du Congres. de Lyon, la C. A. P. a ré- digé, en s'en référant aux textes votés par les C.ongrès fa Parti, l'appel suiva.nt pour être adressé, sous forme d'affiches ou de similaires, an corps doctoral par tous les Aux Travailleur Citoyens, 'férir, au nom du socialisme et du prolé- tariat organise en parti dr home, lame le pouvoir politique, instrument, netessairede cipation des travailleurs. ni'' s(ipalere!'l'retifÎ'e'r", c aogolee' n ine't nt, a ';`eto7;,ntZ telter l'heure de votre émancipation Iota- Citoyens, Lu bataille napée par lu Parti pour la Conquête des Hôtels do ville West, smil dou- te, qu'une partie de la bataille engagée par la Mas. ouvriers. La libération totale du prolétariat n'est possible que par la conquête des pouvoirs politiques et par la transformation générale de la propriété capitaliste en propriété so- ciale. Toutefois, les socialistea pouvoir/a par bur action municipale. en accroissant les garan- ties de bien-ètre 01 de liberté et les moyens de lutte du prolétariat, ajouter és 04 Salue revendieation et de combat contre ie au- pitalisine et l'état bourgeois. La recherche de l'organisation des tra- vaux et .rvioes inunicipaux qui donne le plus grand avantage à la fois it eomenune aux travailleurs qui y sont employés et la classe ouvrière, est un des premiers clé- ments de l'action des socialisies et de leurs conseillers dans les munie:petit.. C'est, dans Les circonstances actuelles, damne bis que cela est possible, par la mu- nicipalisation des travaux et services muni- cipaux gérés avec la collaboration de la classe ouvrière syndicalement et coopérati- ves/mat organisé!! que Celle organisation peur vine au mieux réalisée. Les travailleurs si 'y sont employés doi- vent, avec leur part de gestion, avoir les meilleures conditions possibles de travail, Il' repos. hygiêne et de sécurité, et le droit entier do coalition. (lette organisation ai.i substituée aux monopoles privés, aux cartels et a,rs trusts capitalistes. doit rechereher et organises le contrôle des consommateurs e1 usagers pro- létaires. Los services muni..om peuvent et doi- vent, dans cos conditiona être établis Ma- bOrd au profit dr la population ouvrière et pauvre pour qui il,s doivent Sirs au imbus bas prix de revient s'ils sont. rénumérês.Sills Les Vent du Malheur ifia sénile, de la Chambre, durant la dis.- ..ion relative à L'apparentement, quelque chose ou plutôt quelqu'un, planait sur Pas- semblée l c'était la spectre de l'aviateur Védrin.. Le vote de Limoux, ce vent de révolte qui avait failli porter jusqu'a la Chambre If candidat le moins parlementaire qu'on eût jamais vu, prenait tous yeux une Signi- /Ratios symbolique. Un député qui n'aime pas à se faine den illusions, réédita la mot fameux du roi d. Naples Ae05 la preportionnelle ou avec scrutin darroadisseumci, on nous fla.nquel, toujours dehors. Tandis que M. Buisson zézayait k la tri bune des paroles enflammées, et Oisraouil lm arroudismiientiem sous l'épithète k jamais terrifiante de totalitaires, ceux qui réfléchis- saient faisaient ce raisonnement ; Quoi, dans ce undi, terre chisaique la clic..mie politique, où but Me gens viveni du régime, il ami-Il dune .mpagce de cinq jous pour quOn homme ineennu au pay: sans attache msa aucun ou mité band, san: argent, sana agents electoestix, ait trouve inemen de battre car il l'a battu sayoz-es ans le candidat Moiel, le candidat de ranciaa député, le candidat soutenu par la préfecture !... l'a battu sans progoanune, sans promesses, sans étiquette._ Ilst-ce quo cela ne montre pas que les électeurs en uni OSSOI, qu'ils veulent autre chose, n'importe quoi, pouvu que ce ne soit pas nous, nos menrt et n. formules ?... Est-Ce quo Cela ne preuve pas qu'il y a en transe Une im- mense Crise de changisme ? On ignore qui on veut, mais on ne v.t sûrement plus de nous ! A ce raisorusement nuil ne faisait d'objec- tion sérieuse. Ceux qui voulaient protester contre l'évidence ne trouvaient plus que ce- ci POUequoi dites-vous que Vedrin. battu Bonnail ? Il a eu six cents voix do moins. niais on répondait par des .lats de rire Six cents voix dans le Midi ! quand on O contre soi te préfet le sous-prefet et toute l'administration h.. six cents Voue de inino- pigé, mais cela représente bien, en bon et VENDO calcul mille voix de majorité. Oubliez- voos les histoires que /es Rasimbasid, les Berthe, les Pelisse racontent, les uns sur Ms autres I Allez, soyez tranquille, Védri- nes a été élu par les vivants. Ce sont les mort, qui ont voté centre lui. EL pour illustrer cette affirmation, quel- qu'un napelait la mordante plaisanterie que flt M. Lalapie, un jour qu'il était candidat danà le Midi. Il y avait ballotage. Avant le second tour, il demanda au préfet l'autorisation de tenir une rounion au Minotier°. An ennet,iime ! sursauta le fonctionnai- re. Mais vous Mes fou! Pourquoi lige? M. Utopie répondit féomme vous avez fait voter les morts contre moi au premien tour, j. voudrais bien avant le second tour, leur faire connaître mon programme. Le Sergent Bonnefous est LibÉrÉ Le sergent Bornafone. qui avait été s.v. d'a- voir mnonie des actes de sabotage dans la régi. de Toulouse oit 1.1 était naroison,vieM d'être candidats socialistes aux élections mUSici- pal. prochaines. L'organisme central tirera .lui-même cet appel en affiches pour être livrées aux grou- pements à des inonditiom que nous indique- rons à noise prochain numéro. s de France, donnent des béafifiCes par l'usage dos autres claMes do la population, ces bénéfices doi- vent être utilis. â rextension des services municipaux Eintérdt ouvrier et, avant tout, à la creation et au développement des Sen- VISISS gratuits d'éducation, d'enseignement, d'hygiène, d'assurance, d'assistance el, .dali- meniation. Citoyens, Vous entaérez Mu/sels-bataille: en récla- mant 1. L'extension du droit syndi.1 à tous 155 ouvriers et employés de la commune ; 0.1:introduction dan.s tous les cahiers des charges de lous 1m travaux, de clauses ré- glant les conditio,um de travail !plant à la durée au :alaire, St Phygiêne et .à la sup- pression du marchandage ; A La participation de la commune à. l'as- surance sociale ert faveur des enfants, des maires, des vieillards, des invalides, des ma- lades et des chêne.. ; La fourniture gratuite des livres et du matériel scolaire ; la création de cantines scolaires gratuitas ou leur extension ; ré- tablissement !F.Mec pref.sionnoLles et de bibliothèques !municipales ; La suppression des octrois avec la liber- té complète des communes dam 10 ehoix des taxes de remplacement et la participation de Mat r Ln retour à la commune, 00 000 syndi- Catfi de Ceoymurieo, des monopoles concédés atrx SOCiét4K. IlnanChires et l'extension du domaine agricole et industriel des( commu- n. ; il. La construction par les municipalités obliabliations ouvrières, hygiéniques et à bon marche 5. Eniganisation de la lutte de la classe ouvrière combe lu ehorté de la vie par l'ex- tension dcs rapports danses dés:bauge avor les syndicale et, coopératives agricoles. Vons répondrez bus, travaille.na des vil- les et des champs, à l'appel du Parti socia- liste. Vous elles Miss à présent assez cons- cients et assez résolus pour faire sentir vo- tre puisa.cs dans la plupart des commi- ses, pour arracher, dans beaucoup d'entra elles, le pouvoir k ia Masse ennemie. /dam oho4 oser cor..ur O la comimIte des inuni- ripalittio. tes ébahiaas prochaines neuves, etre pour vous et pots la République de tmvail une grande victoire. Vive la République. sociale ! Yi. le Socialisme international I LE CO,NSEIL NATIONAL. esenonseemie. ,LETTRE ll'ALLEMAGNE La Vie chère L'ACTION DES MUNIC/PALITES D'OUTRE-RHIN Fribourg, 22 mars, les moyens de mettre fin à la cherté de la vie, fm tout au moins de l'atténuer, sont ihs diverse nature eh reposent soit sur 10 bncours de filetat ou de la commune, soit individuelb. Les pétitions a. (euvernemerib impérial et aux gouverne- miels duo Etats confédérés, pour les prier illairnéliorer les conditions d'existe.o du dmple, n'ont pas rencontre toute rattentior pfelles méritaient. Cependanh une série d, frandes villes telles quo Berlin, Hanovre aandiourg, Brème, Obarlottenbourg, Franc- fort-sur-le-Mein, etc., nen ont pas moins -.licité récemment du gouvernement soi! :rapérial soit prussien la suppreasion, défi- aitive ou temporaire, des droits de douane sur les fourrages et les engrais, la redue- lion des -tarifs de chemin de fer pour If transport, des pommes de terre, céréales, lé- gum., ainsi qu'une modidiestion des dispo- sitions légales qui entravent actuellernerd l'importation du bétail vivant achetê dans !es pays voisins et mutent impossible celle dos viandes frigorifiées provenant de la Ré- publique Argentine. Une autre mesure, Egn- binent réclamée, et qui diminuerait de CP marks par tonne le prix des céréales, serait de supprimer les primas d'exportation qui, jusqu'ici, n'ont profité qu'aux grands pro- priétaires fonciers et aux gros négociants. Mais les gouvernements se sont à pesa larès bornés à accorder, pour le transport des marchandi.s achetées, des réductions spé- ciale» de tarifs aux communes et aux or- ganisations d'intérêt général qui achètent on gros des denreru alimentaims de consom- mation courante pour les reven.dre à pris mutant ou même à perte, Le gouvernement pru.ien ayant enfin, par une circulaire ministérielle en date du es septembre 1555, invité les communm k réagir contre le renchérissement des vivres. et le gouvernement bavarois ayant quelque temps après adre.é aux municipalités des principales villes do Bavière une invitation analogue, de nombreuses administrations municipales du nord et du sud de l'Allema- gne ont, tes semaines dernier., ouvert des marchés pour le potassa de mer (Karlsruhe, Essen, Solingen, Remscheid, Mannheim, Bar- iner, Mogdebourg, Pforzheim, Strasbourg, Constance, Mulhouse, etc.), organisé elles- infimes l'achat en gros de pommes de terre et de légumes (choux, haricots, etcd, et los, vente au prix coûtant (Munehenudiadhach, Essen, Solingen, 'Remscheid, Mormheim, Laad- wisshafen, Constance, Karlsruhe, Chemnitz, Prancfort-sur-ledMein, Pforisfeim, Fribourg, Marboung, Bopneolh, H.Mourg, Wieshaben, Baden-Bad., etc), aménagé des dépôts cen- traux et des débits pour la vente du lait ;Mannheim, Baden-Baden, Hanau, Wiesba- den, pcihourn), créé des porcheries (Berlin, durs 0mo ennne d'épandage, Karlsruhe, Char- lattenbourg, Mannheim), des boucheries, Altringen, en Los/mine, Wiesbades, Soden- Buten, Bayreuth, et des débits de rharbon (Wiesbadeu, Baden-Baden, Hanau, et., LUNDI 25 , 1912. t>5 ntotorlfles firausv, matez, ES-ORIENTA., IION,CORRESE,CAN.L, LOT-ESNIARONNE, cires,r.or,nALITI3S.PYRIM.S, NASSES-PYRNMES, NARN-ET-GANONNE, AUDE, ARIEGE, TARN, IINIINE-OANONNIN 50550.0 Dans presque toutes les villes qui ont adopté des mesures cdritre le renchirrisse- ment de la vie, on a constaté aussitôt une notable diminution (10 b 30 p. 100) de prix des vivres (tramsforitsmir-ledMein, Karls. ruhe, Mannheim, t"riboungon-Brisg., Ba. deniBaden, Wiesbaden, etc.). Souvent même la simple annonce de la vente de denrées par la commune a suffi pour amener uno bais.. Notons cependant qu'a Mannheim la municipalité dut bientôt cesser la vente du lait condensé, les fabriques qui fournissaient, ce lait ayant, sur une démarche des épIr siens, refusé de continuer la fourniture il y eut an outre, dee meetings de protestae tien org.isés par le commerce de l'alimené tatbn et où 'eu invita la municipalité 14 cesser également la vente d'autres produit; alimentaires. Idn certain nombre de Villes Oct aussi constitué des cemissions spéciales, chargéea ho mronillmp les fluctuations du prix da- chai, et de vente des douées, et de s'enten- dre en cas de besoin avec les ...mentie afin de liber dm prix raisonnables. Duns Lados géridrale, les administrations muniel- pales se préoccupent done beaucoup plus que par le passé de la question de tation. Cerles, la venbe par I. villes, à prircotis t.t, de denrées alimentaism ne va pas sans rencontrer ilm0 objections seiieuses. Car, d'uè ne part, une intedYention communale. ayant odis ampieur constitue un pas de plus vers I Mut soeialisto ; 011 nommenn.r à n'agir ainsi aGen eas de nécessité, mais le concept de ce qu'est un cas de néceasité étant suscep- tible d'une asez grande extension on fiait par s'habituer à l'intervention permanente de fautoribé. D'autre part, le polit commer- ee, déjà éprouvé par le renchérisses.ot de la vie, par ho recul de la consernmation, os trouve encore plus gravement atteint par des inesures de me genre. Cependant, tout bien considéré., nous ran- ci.)nx en constatant quo les muninicalités allemand., par lems action énergique, ont rendu un pou plus tolérable la edise ac- tuelle et ont réussi tout ko moins à assener la hausse dos produits de consommatiMa courante, hausso qui, en ne qui concerne la viande, le pain, et les légumes, c'était nullement justifiée. Elfes ont exercé End une remaiquablo activité sociale au &me-, flue de la collectivité, et elles ont montré, par dm actes, combien elles ont à emne d'as- sur. In bien-être de leurs administrée et partiudièrement des classes ouvrières. En Int.t.t ainsi, avec ifre pleine conscienee but û, atteindre, contra le renehérieement de la vie, en prenant les m.ures efficaces que noue avons .IUilléT.Es 1m villes alle- mandes, dont l'action dans le domaine de 1s nelitiqsmr sociale et de l'hygiène est déjs1 exemplaire, ont donné un exemple oui n'a encorG-tineinems saelitchIS, nen ege ie e ne part en Europe. 'ouf EHRLER. hIv+ret nue les Palmes C'est très vrai. A la rersherehe d'expés dients, on se propose de frapper les palmes académiques d'un droit do diplôme. voilà uso moins, un impfit qui aura m raison d'Otre et polira etre productif, très broductif. D'autant plus que les gros bour- geois plus ou moins radicaux, décorés de la Légion d'honneur, mquittent do leur côté an droit, do diplirmr. - MM. les Palmés atint qu'à se bien tee AU PAYS NOIR La guerre h nada EN ANGLETERRE UN MANIFESTE Londres, 24 mars. L'Association des r.itres de forges ems- sais a fait publier le amnifeste suivant Les m'Obea de forau'o écossais, qui em- ploient plus de 15.005 ouvriers bm conduis, nés asr chômage pur la grève, et qui con- somment annuellement plus de deux mil- lions de tonnes rie charliou, sont extrême- ment inquiles de la répercussion possible sur leur industrie de ramille:dias du salaire minimum dans industrie du charbon. a, Le résultait de cette mesure ne peut qu'augmenter sérieusement le prix du char- bon. Cette nouvelle charge porterait un coup terrible et peut-être mortel à leur commerce Mexponlation. D'ailleurs, des contrat, ont Obi passés pour plusieum mois, aux prix ha- bituels, et une hausse subito du charbon leur infligerait une perte émirs.. Des indus. !riels écossais demandent done que, si la projet de loi est voté, il ne soit pas spolie> ble avant le ler janvier 1913 PREVISIONS PESSIMISTES Keir Hardie déclare que la situation est critique. L'esprit de solidarité et de dé- termination des mineurs s'affermit de jour en jour. Les mineurs peuvent tenir facile. immt un mois encore. AUTRE SON DE CLOCHE Dans /es centres hien informé., on dé. Mar° que la situation S'est fast améliorée. On s'attend, sinon â rine prompte solution, du moins à mi arrangement y .oduisant. L'activité n'alliant dans les 'bureaux des divers ministères, qui sont ordinairement fermés le samedi est de bon augure, LE CALME DES GREVISTES A part do Iris -rares exeeptions la con- duite de la population britannique, a Lon- dres comme on province, est digne d'admi- catUn. Malgré le manque de travail, malgré la misère, elle reste stoïque, maitresse det- te-mémo sans qu'il soit même nécessaire de nmntionner la possibilité fie rintemention de la police ou de la troupe, sihmale certaines localités oh le chef do la po/ire, parlant aux mineurs, les a com- plimentés sur leur conduite. M. ASQUITH CHEZ LE 1101' 51. Asquith a été roba en audience par le roi, hier aorèseilidi ; il est possible que les ouvriers de mielques houillères reprennent le travail lundi, mais la majorité est décidée Sen pas loucher mn outil ao-ant dm" la qua. tion du salaire minimum soit trusoluiri. MEETINGS DE PROTESTATION Plusieurs meetings de protestai'. ont At tenus hier en las, ra. de la libifistion Tom Monn, qui Grignait le journal « Se. dicalist o, Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Page 1: LOT-ESNIARONNE, NS oCIAL1S NARN-ET-GANONNE,images.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1912/B315556101_MIDSOC_1912_03_25.pdf · ADMINISTRATION. REDACT1ON 38, Rila Roquelaine TOUliOUSE o

ADMINISTRATION.REDACT1ON

38, Rila RoquelaineTOUliOUSE

o 43

' ABONNOMONTO

5 h 10 ha 201vColonies )

lltranger 9 fr. 189. 36 fr.

ArrEr.. Ni ffi.

La Crise AnglaiseLa crise déterminée en Angleterre

par la grève des ouvriers mineurs estune des plus vastes et des plus profon-des qui aient remué, depuis bien des an-nées, les sociétés modernes. Elle est undes symptômes les plus saisissants dumalaise qui travaille le monde. Il fautqu'il soit vraiment à l'état révolution-cade pour que te pays qui apparaissaitomme la paye classique de la tradition

prudemment adoptée, des compromismodérés ci de l'évolution légale, soitmi0 prises avec les plus redoutablesèglfations et les plus formidables pro-reMOS.

La crise actuelle, dont nul ne peutprévoir à cette heure le dénouement etqui réserve peut-être de terribles sur-prises, a nais en jeu, dans des propor-tions et des conditions toutes nouvelles,trois grandes forces. Lest d'abord /aforce économique immédiate des tra-àilleurs qui se manifeste avec une in-/1.R et une efficacité jusqu'ici incon-ues. Gomme le travail est la faroe ab-

Polument nécessaire, comme ta main-d'oeuvre 'vol indispensable là même oùle mécanisme est le plus développé etoù l'industrie est le plus automatique,Il suffit que les ouvriers, prenant cons-cience de cette force souveraine, suspen-dent avec ensemble le travail, pourqu'ils exercent subitement une actionprofonde, pour qu'ils obligent les pluségoïstes, les plus réfractaires parmi lesprivilégiés de l'ordre social à tenircompte de leurs revendications. Cetteaction est d'autant plus forte qua in-dustrie ainsi arrlltée dans sa marcheest plus nécessaire . à la subsistancequotidienne, à la vie économique de lanation. Les ouvriers installés sur lesvoies ferrées, sur tes locomotives, aufond des mines, sont ainsi, pour ainsidire, au cur môme de la société; ets'ils en suspendent le battement, c'estun terrible sentiment da malaise quienvahit la nation tout entière. Oh !cette action redoutable, il n'est pas facileeux ouvriers de l'exercer. Elle supposeSine patiente organisation préalable,mie force rare de persévérance et derola...ion, la volonté d'héroïque rétis-

are si toutes les causée dissolvantes,comme la misère, qui peuvent, avant la'En du combat, diviser la masse ouvrie-r. combattante. Mais enfin jamais cet'le puissance colossale du travail et ducon-travail ne s'était affirmée avec au-tant de force que dans Cette grève à peuprés una-nime des onze cent mille mi-neurs de la Grande-Bretagne.

Mais leur puissance politique est en-trée en jeu par la force même des cho-ses. P est impassible, 'quelles que soientles théories et les formules abstraitesdes doctrinaires, quelle qua soit la ré-pugnance des gouvernants à entrerdans ces sombres métiers, que les pou-voirs publics se désintéressent d'unévénement aussi grave et qui, pousséimmiau bout, mettrait en péril l'axis-louve même de la nation. Aussi M. As-grills et ses collègues no se sont pasbernés à intervenir comme médiateurs

ficieux, à suggérer des combinaisons.6 entente. N'ayant pu réussir à les faireprévaloir à l'amiable, ils affirment leurrésolution de régler par une loi la ques-tion du minimum de salaire. Quelle se-nacelle loi ?N'aecordera-t-elle quelquesatisfaction théorique aux ouvriers

u en liant pour l'avenir leur liberté'action et en les désarmant à demi ?

Ou au contraire consacrera-1-.011e poureux des avantages substantiels sanstoucher à l'indépendance de leurs mou-vements ? On ne sait; mais ce qui estsûr, c'est que voilà l'Angleterre enga-ée dans des voies de législation soda-s qui peuvent la mener loin; CO quiest sûr, c'est qUe la nationalisation desmines, demandée dès maintenant parles socialistesangleis, pourrait bien étreie terme logique de ce mouvement. Cardès que l'Elat en quelque mesure régieIre salaires, il assume la charge et lare.spolisabililé de l'industrie, De plus,s'il est vrai, comme le disent les pro-priétaires de ruines gallois et écossais,pie le condition des diverses mines estRap différente pour se pentes à une ré-Pgementation générale, n'y aura plusd'autres ressources d'englober toutesles mines dans une exploitation unique'11 los déficits des unes soient oompen-alle par les bénéfices surabondants desentres; cl ce n'est guère quien nations-henni qu'on peut unifier car l'Angle-le-ro ne supporterait probablement pasde dépendre, pour son charbon, d'uneexploitation capitaliste unique et trus-tée. Mais voilà, par la nationalisationdos mines, un grave précédent socialCrée dans un pays Où la farce ouvrièreaecurhulée est si formidable, et où leMein eni ont ouvrier sera irrésistibletaud des voles certaines s'ouvriront

vont lui.C'est dota terne politique exercée par

1p ouvriers anglais, c'est de l'influenceLabour Party à la Chambre des corn-

Mulles, c'est di) besoin qu'aura le gou-t:llement, pour vivre, du concours duOr

Party, quo vont dépendre, pourir !orge part, les clauses du bill an-`fnet.% De là, pour l'avenir, un grandnalaant à l'action politique de la

eu, si elle .e.st trop./.14muent déçue, si le bill lui paraît

tehlfli Ini état de fermentation

et dee tentatives de violence qui brise-ront I' 'votationanglaise et qui donne-ront ai problème social en Angleterreim ton tragique. C'est un drame émou-vant e redoutable qui se développe; ouPlutôt n'est 010 grue -e épisode dais unsaisis drame qui va, par den péripétiessans nombre, s'acheminer vers un denouoment révolutionnaire.

L'opinion publique anglaise est plei-ne de pressentiments. Elle sus s'affolapas, parce qu'elle sait qu'elle a unepuissance arbitrale immense, qu'aucunmouvement social de réaction onde ré-volution ne petit prévaloir contre lesentiment général d'un grand peuple.Mais elle sait que, l'hernie est critiqueet elle se prépare sourdement à entreren jeu. Et pour que Id classe Ontirièreassure le triomphe final de l'ordre non-veau où le travail sera maître des cho-ses, il faut qu'elle conquière la forceéconomique, la force parlementaire ella force immense et incertaine de 1:o-pinion. Elle aura besoin d'un grand gé-nie politique collectif. Ce génie su fer-me peu à peu, par la pratique de 1 or-ganisation, par /e combat, par les res-ponsabilités toujours plia étenduesou'a.mnent, dans les invinvements 00-et-aux, les organisations ouvrières etleurs représentants. Ge ne sera pas uneéducation placide et d'ordre acadéinique. C'est dans l'âpreté des luttes, c'estdans le conflit des méthodes, c'est àtravers des vicissitudes de victoire et dedéfaite, c'est au prix de dissentimentsintérieurs douloureux que le prolétariatdéveloppera sa puissance de pensée.

Mais qui ne sait qu'il y aura folie,pour les dirigeants, à aggraver le ter-rible drame social qui partout s'élargitet s'exalte par toutes les émotions vio-lentes des conflits extérieurs, par touteslas furies de la guerre ? L'heure oùnous vivons est comme au point d'in-tersection de deux drames formidables,le drame social et le drame interner,nal, et comme au point de rencontred'une double ligne d'éclairs.

Seau JAURES.

ÉCHOSGRANDEUR El DECADENCE

Grandeur et décadence du brimet automatique,musidérei se. sportif. L'autre mir, aucoi01 de la Trimes de l'Opérb 00 eamelot lave etdéguenillé tire de u poshe un de ces petitstr.oents .nrelrel, sans dente ramassé sur laeleaussést Fifironilant, il essaie de s'en servir pourallumer un aunein mégot acheté à la infime en.saigne.

Naturellement, l'appareii se fonctionne pas.Mauvais; embrayage ou panne ale..00 r eu toutus panne d'allumage. Alors le camelot, d'un ges-te noble, lance le briquet dans le ruisseau et, avecune rage f05000 50 .aristoeratique

Toom los em...bêtements de l'auto, sam lesavantagea

NOS EXCELLENCESM. Coudra, dormie n'est plus ministre, fré-

quente avec assiduité les couloirs du Sénat.L'autre aprèsrmidi, il était fer Ruminé 5 tra.

vaidrea ear le soin d'une table. Composait-il unbudget 4 Paisait-il un rapport/ Répondaddi analettres de ses électeurs/ Nov peu! M. Coupba, serappela00 quill était poète, faisait des vers-

Invité 500 fin ele ce mois au mariage de touesdu maire d'une importante connu05 de mn dé-partement, à nuire dn toasts, ii compte bienm Lever et y aller .de son petit compliment enVen.

aura rle la valeur I disaiteil a son collè-gue Mandes Pure, poète connue Mi 1 mseroMdes mie de ministre.

ire:d LA CHAMBRE

Calioa vient d'être élu député radical.J'ose à porno croire, dis-il u un de ses

collègues'ce mou m'affirme. Il pare que

présIdent da Conseil est un A frénétique parti-san de la IL. P. qu'il a tes marquer son linge,son portefeuille, son porte-monasis, enfin toutesseo affaires, à of, shiffredà!...

es.LE COIN DES RIEURS

Conseil logique.I/ m'a 01540e, la première fois qu'il me

rencontremit, 11 me ficherait mn pied quelquepost. Qu'esace que je Soie faire/

asseoir.

Madame à sa nouvelle nourriceNourrice. vou ne nan, are; point dit si

Outre pays étairt basa u plaines ou montas/1. IOb I madame, mon po, est admirable...

1 u, 80 de haut, des peu bleus, barbe noire, etO s'appelle Joseph

JURÉS PAR Eill-MÊMRS

'INQUIETUIDESLes fissuree et les lézardes ass palais re,die

cal commencent â devenir tellement appa-rentes du dehors, que certains locatairess'en inquiètent, si bien qu'après M. Pellets.,dont la vue perçante avait deviné depuislongtemps l'ébr.lernent qui s'annonce, voicique M. Chiites Dumont sant aussi quelquesalarmes envahir son coeur,

oieirriniosee :atires,eisllonriti'=ques se répercutent dans la masse et l'in-fluencent fachermement, l'ancien ministre

des travaux puâtes n'exprime ses craintesqu'en faluna°.

Néanmoins il n'hésite pas h prendre lesmornes résolutions héroïques que Pelletanet qui consistent on le sait, it fourrer de-h,ors ces locataires nouveaux venus dansl'immeuble, dont on ignore Ire antécédents,et dont la pénurie de 'bagages radicaux n'inspire qu'une médiocre conit...

Ce remède, 31. L'harles Duinont l'a nette-ment préconise, l'autre jour, b la dernièreréunion du Comité exécutif du Parti radical,

e Enfin. il Mest pas douteux que certainsparlementaires, se disant radicaux Ou raidi-caux-S.ialiSteS, mais en réalité se tenanten mange du parti, votant plue ou moinsbien sur Certaines gurmtions importantes,sent un poids Morril pour le parti auquel ilssimprunient srin étiquette, on la Compromet-

NS oCIAL...1Stant. Que, sur quelques points ...solaires,des divergences de vues existent, soit. Maissur d'autres dee in/fi/érable. C'est ainsi queers refermes n'aboUtiSsent pas.

a, Il est indispensable quo tous les hommesqui veulent appliquer cidre doctrine setionmint les coudes ; que /es autres s'en ail-lent, cela vaudrait mieux, Le pays nous rendtous responsables de /a politique d'inertie àlaquelle ils nous condamnent

Ainsi, test vrai ! Il y a parmi les députésaffliblés de l'étiquette radicale, des gens quini' SOM. pas sincèrement radicaux.

M. Pelletas le Clams à tout propos ; M.Thalamau le crie ; et M. Ch. 1)051001 1, re-pût,. C. dernier aveu, après fast d'autres,ce vu-luit-il pas qu'on le signale ? Et la con-firmation qu'en a fait aussitôt après 11.Franklin Bouillon, dans la meme séance dece comité emballa ne mérite-1-011e pas aussi«pire rapportée ?

Le député de Seine-et-Oise, inspire par lamême pensée d'épuration. insistait SOF lanécessité steel. da constituer â la Chambrele groupe des élus adhérents int parti. La loida nombre, dit-il, n'a aucune importapce.Soyons moins nombreux niais soyons mieuxd'aiment Nous donnons au pays, par nos di-vergences, un spectacle décourageant. la vuMM s'est qu'on sr desintéressit ce fait, dola politique radicale 510°c lorsque, dans verMines mreonseriptions, on vote pour lessocialisbs, on vote, non pas pour enx, maiscontre nous d.

Ces jugements sévères sur les habitants de/a turne radicale, portes par quelques-unsdos leurs, ne suflneelle pas peur dissuader101 brases républicains d'y mitre les Piedsdedans ?

L.

NOTES D'ART

Exposition Margot LentoNotre distingué' compatriote, le peintre Maur'

Lenoir do Montauban, sisal d'ouvrir tom maatelier Os la villa Prune a. Paris, une expositionde ms uvres les pire récentes

Nous y avons remarqué do M. vivants portraitstraités avur originalité et es/trios, des pafeages,des fusains, am.elles, gonaehes et tait lix tar-tan fromprenant au moins cinq oeufs dessins. es-quisses et rochera., pour des toiles en roua dimé-mtion.

°criailles de ses .intures sont de véritablesfresques qui décoreraient superbement lm vueespanmeux d'un palais on d'un monument.

Tout. Ms produetions de cet artiste nmatiqueet sensuel mit mil/ déerive la passion ou dé,peigne des seines religieuses sont le fruit dmreebereles purement plastiques, documentaires,techniques ou le rotât di.e imagination violem-ment Ut:haire

Mareel tamis, qui vient d'être reçu aloseolété nationale des Artistes français, y espomraie Oro téridapive . enverra, au prochain Salon desIndépendants, la Femme au net srfirongssé, ln Mai-«aies dans hi rUlje, la RéisifFeli..-de Jésuset mixes sujets unie. somme le &Mme guides.coal, le But et enfin le portrait si 001 et si ex-pressif do célèbre poète René CIR.

Artiste complet, Lenoir traduit dons les payes-uns vol seutlement Io coloris et la Minière, maisencore l'Une 4, 10 nature et son harmonieumbeauté; IRas les portraits, A ru. IN ressemblanceet, bien pins, muidgne le cormtère et dévoile letempérament dans les grondes eompositions où ilse rio/nuisit et sois vmt exeelier; tout s'agitaitout vit intenoêment, impressionne et Ruent, C'esten sommé dans l'ample décoration, a. herisousLarges, aux eMndues infinies, aux /Lampe illimités,où peuvent se mouvoir les foules, évolner le peu-plu, ove mire artiste méridional réalisera son 50.ou ambitieux.

Ses marres futures, nous mulot ireARue de la Nature et les tâtes eneiales. Et celui,0,0x500 tard do mouveMent et de couleur fit dé,filer devantneus Retraces:eus da remisse SaintO erre., et se deroufer les lamentables théodesdes mert.de-fsim allant mendier leur murs, murabien évoquer, en de gr.dioses tableaux. les .pi-rations. les muffrances et les joies de l'hummfitétorturée. Ainsi, il réaliser, le programme que. de-puis Longtemps s'est tracé ; Mystère âmain et qu'il s'efforce ol'aceomplir dons na la-beur opiniâtre, espandant couronné de succès etd'emouragements laudatifs.

An serin de l'atelier, où de si magiques visionsnous avaient ifitér offert., nous demandions à enfier artiste de talent, son ambition et Gon idéal.Pas des honneurs, noua dibil, point de médailles,ri de rubans. Apprendre toujours, désouvrM noninventer, créer et non prodtdre et atteindre à lasynthèse par la pensée, la science, la lumière etla oie. Et, comme ultime orgueil, m .voir dagénie et en pleurer de joie.

tom SAINCA1ZE.

BAVARDAGES

L'Ije du MédecinLa question cet grave et clifieate.., elle a Oie

maintes fois agitée et a soulevé de sérieuses con-troverses.

Certes, on ne pet', d priori, établir de règlegénérale, midis on admettra aisément qu'il vientun moment où tes facultés du ...sin luipermettent ptus d'exercer son art, et où, par con-séquent, s'il parsi,. à le pratig.r, il devient unmet dégager pour ses clients.

A envisager la question d, /a socle, on.. ar-rive à s'étonner que le Mateloteoe n'ail pas pré.le rus et Qu'une sage s'êta...Wallon ne lad P.fintervenue depuis longtemps.

On entoure, en effet, l'exercice de la médecinede toutes sortes de garanties; il y a des éludes,des ...lutions, des 0105es, des ex..., deeconcours et quiconque s'avise de guérir Mate êtreFaunus de toue les parchemins officiels, sansavoir satiefdid a toutes 5es exigences, 8.8 avoirrempli toutes L's fermaillês, Penne sous le coupde 1,0 lai.

Cela est fort bien 5 voici donc le je.e docteurpourvu du dignes ut..., li va peut-être acquérirde texperienee a. dépens du client, mail O eslprudent, s'entame de consdfils dans les evis araseset, dans quelques an.es, Ires vite certainement,il sers apte à rendre de grands firefilfiefi.Ce, durer« longtemps t Il deviemira . prati-den consommé, puis tai jOnn... ses f.uUes corn-menceront d dérliner, les bene beetennés ne laspermettront plus ferlai:nen perceptions u n'en-tendra plus, ne verra p., ne sent. Plus tsfifiamemenelbfé. El comme 55ne s'en apercevra

A guet moment cela arrivera-t-il C fa Phltfi,e-logie ne fixe pas tfidge, à proprement Mono'.emms eue indique qu'aines la einenenenne COM-nunee /a Période de ddeLln ;clan peut Sise trèslente ou très rapide, 000 ,0 manifester séKeusesment qu'et CO a., 7nais qui motfige te mile.ennine les faiblesses, les défaillances d'une int..nomes, d'un organisme l'alignée, usés Parlongue pratique d'un net Il délicat, d'une sortede sacerdoce ? Rien. Personne.

Pest Ed une chose affreuse, endente, et desonger aux deuils et aux Larmea qu'un nona010peut inrcericionoment eau., avec raPPorpeotection de 01 Loi, on demeure naerin,GIVItettrAftE.

Elections MunicipalesDe 1912

ConfOrMément au mandat qu'et° es avaitrelu du Congres. de Lyon, la C. A. P. a ré-digé, en s'en référant aux textes votés parles C.ongrès fa Parti, l'appel suiva.nt pourêtre adressé, sous forme d'affiches ou desimilaires, an corps doctoral par tous les

Aux TravailleurCitoyens,

'férir, au nom du socialisme et du prolé-tariat organise en parti dr home,lame le pouvoirpolitique, instrument, netessairedecipation des travailleurs.

ni''s(ipalere!'l'retifÎ'e'r", caogolee' nine'tnt, a';`eto7;,ntZ

telterl'heure de votre émancipation Iota-

Citoyens,Lu bataille napée par lu Parti pour la

Conquête des Hôtels do ville West, smil dou-te, qu'une partie de la bataille engagée parla Mas. ouvriers.

La libération totale du prolétariat n'estpossible que par la conquête des pouvoirspolitiques et par la transformation généralede la propriété capitaliste en propriété so-ciale.

Toutefois, les socialistea pouvoir/a par buraction municipale. en accroissant les garan-ties de bien-ètre 01 de liberté et les moyensde lutte du prolétariat, ajouter és 04 Salue

revendieation et de combat contre ie au-pitalisine et l'état bourgeois.

La recherche de l'organisation des tra-vaux et .rvioes inunicipaux qui donne leplus grand avantage à la fois it eomenuneaux travailleurs qui y sont employés etla classe ouvrière, est un des premiers clé-ments de l'action des socialisies et de leursconseillers dans les munie:petit..

C'est, dans Les circonstances actuelles,damne bis que cela est possible, par la mu-nicipalisation des travaux et services muni-cipaux gérés avec la collaboration de laclasse ouvrière syndicalement et coopérati-ves/mat organisé!! que Celle organisationpeur vine au mieux réalisée.

Les travailleurs si 'y sont employés doi-vent, avec leur part de gestion, avoir lesmeilleures conditions possibles de travail,Il' repos. hygiêne et de sécurité, et ledroit entier do coalition.

(lette organisation ai.i substituée auxmonopoles privés, aux cartels et a,rs trustscapitalistes. doit rechereher et organises lecontrôle des consommateurs e1 usagers pro-létaires.

Los services muni..om peuvent et doi-vent, dans cos conditiona être établis Ma-bOrd au profit dr la population ouvrière etpauvre pour qui il,s doivent Sirs au imbusbas prix de revient s'ils sont. rénumérês.Sills

Les Vent du Malheur

ifia sénile, de la Chambre, durant la dis.-..ion relative à L'apparentement, quelquechose ou plutôt quelqu'un, planait sur Pas-semblée l c'était la spectre de l'aviateurVédrin..

Le vote de Limoux, ce vent de révolte quiavait failli porter jusqu'a la Chambre Ifcandidat le moins parlementaire qu'on eûtjamais vu, prenait tous yeux une Signi-/Ratios symbolique.

Un député qui n'aime pas à se faine denillusions, réédita la mot fameux du roi d.Naples

Ae05 la preportionnelle ou avecscrutin darroadisseumci, on nous fla.nquel,toujours dehors.

Tandis que M. Buisson zézayait k la tribune des paroles enflammées, et Oisraouil lmarroudismiientiem sous l'épithète k jamaisterrifiante de totalitaires, ceux qui réfléchis-saient faisaient ce raisonnement ;

Quoi, dans ce undi, terre chisaiquela clic..mie politique, où but Me gens vivenidu régime, il ami-Il dune .mpagce de cinqjous pour quOn homme ineennu au pay:sans attache msa aucun ou mité band, san:argent, sana agents electoestix, ait trouveinemen de battre car il l'a battu sayoz-esans le candidat Moiel, le candidat deranciaa député, le candidat soutenu par lapréfecture !... l'a battu sans progoanune,sans promesses, sans étiquette._ Ilst-ce quocela ne montre pas que les électeurs en uniOSSOI, qu'ils veulent autre chose, n'importequoi, pouvu que ce ne soit pas nous, nosmenrt et n. formules ?... Est-Ce quo Celane preuve pas qu'il y a en transe Une im-mense Crise de changisme ? On ignore quion veut, mais on ne v.t sûrement plus denous !

A ce raisorusement nuil ne faisait d'objec-tion sérieuse. Ceux qui voulaient protestercontre l'évidence ne trouvaient plus que ce-ci

POUequoi dites-vous que Vedrin.battu Bonnail ? Il a eu six cents voix domoins.

niais on répondait par des .lats de rireSix cents voix dans le Midi ! quand on

O contre soi te préfet le sous-prefet et toutel'administration h.. six cents Voue de inino-pigé, mais cela représente bien, en bon etVENDO calcul mille voix de majorité. Oubliez-voos les histoires que /es Rasimbasid, lesBerthe, les Pelisse racontent, les uns surMs autres I Allez, soyez tranquille, Védri-nes a été élu par les vivants. Ce sont lesmort, qui ont voté centre lui.

EL pour illustrer cette affirmation, quel-qu'un napelait la mordante plaisanterie queflt M. Lalapie, un jour qu'il était candidatdanà le Midi.

Il y avait ballotage. Avant le second tour,il demanda au préfet l'autorisation de tenirune rounion au Minotier°.

An ennet,iime ! sursauta le fonctionnai-re. Mais vous Mes fou! Pourquoilige?

M. Utopie réponditféomme vous avez fait voter les morts

contre moi au premien tour, j. voudrais bienavant le second tour, leur faire connaîtremon programme.

Le Sergent Bonnefous est LibÉrÉ

Le sergent Bornafone. qui avait été s.v. d'a-voir mnonie des actes de sabotage dans la régi.de Toulouse oit 1.1 était naroison,vieM d'être

candidats socialistes aux élections mUSici-pal. prochaines.

L'organisme central tirera .lui-même cetappel en affiches pour être livrées aux grou-pements à des inonditiom que nous indique-rons à noise prochain numéro.

s de France,donnent des béafifiCes par l'usage dos autresclaMes do la population, ces bénéfices doi-vent être utilis. â rextension des servicesmunicipaux Eintérdt ouvrier et, avant tout,à la creation et au développement des Sen-VISISS gratuits d'éducation, d'enseignement,d'hygiène, d'assurance, d'assistance el, .dali-meniation.

Citoyens,Vous entaérez Mu/sels-bataille: en récla-

mant1. L'extension du droit syndi.1 à tous 155

ouvriers et employés de la commune ;0.1:introduction dan.s tous les cahiers des

charges de lous 1m travaux, de clauses ré-glant les conditio,um de travail !plant à ladurée au :alaire, St Phygiêne et .à la sup-pression du marchandage ;

A La participation de la commune à. l'as-surance sociale ert faveur des enfants, desmaires, des vieillards, des invalides, des ma-lades et des chêne.. ;

La fourniture gratuite des livres et dumatériel scolaire ; la création de cantinesscolaires gratuitas ou leur extension ; ré-tablissement !F.Mec pref.sionnoLles et debibliothèques !municipales ;

La suppression des octrois avec la liber-té complète des communes dam 10 ehoix destaxes de remplacement et la participationde Mat r

Ln retour à la commune, 00 000 syndi-Catfi de Ceoymurieo, des monopoles concédésatrx SOCiét4K. IlnanChires et l'extension dudomaine agricole et industriel des( commu-n. ;

il. La construction par les municipalitésobliabliations ouvrières, hygiéniques et à

bon marche5. Eniganisation de la lutte de la classe

ouvrière combe lu ehorté de la vie par l'ex-tension dcs rapports danses dés:bauge avorles syndicale et, coopératives agricoles.

Vons répondrez bus, travaille.na des vil-les et des champs, à l'appel du Parti socia-liste. Vous elles Miss à présent assez cons-cients et assez résolus pour faire sentir vo-tre puisa.cs dans la plupart des commi-ses, pour arracher, dans beaucoup d'entraelles, le pouvoir k ia Masse ennemie. /damoho4 oser cor..ur O la comimIte des inuni-ripalittio. tes ébahiaas prochaines neuves,etre pour vous et pots la République detmvail une grande victoire.

Vive la République. sociale !Yi. le Socialisme international I

LE CO,NSEIL NATIONAL.esenonseemie.

,LETTRE ll'ALLEMAGNE

La Vie chèreL'ACTION DES MUNIC/PALITES

D'OUTRE-RHINFribourg, 22 mars,

les moyens de mettre fin à la cherté dela vie, fm tout au moins de l'atténuer, sontihs diverse nature eh reposent soit sur 10bncours de filetat ou de la commune, soit

individuelb. Les pétitions a.(euvernemerib impérial et aux gouverne-miels duo Etats confédérés, pour les prierillairnéliorer les conditions d'existe.o dudmple, n'ont pas rencontre toute rattentior

pfelles méritaient. Cependanh une série d,frandes villes telles quo Berlin, Hanovreaandiourg, Brème, Obarlottenbourg, Franc-fort-sur-le-Mein, etc., nen ont pas moins-.licité récemment du gouvernement soi!:rapérial soit prussien la suppreasion, défi-aitive ou temporaire, des droits de douanesur les fourrages et les engrais, la redue-lion des -tarifs de chemin de fer pour Iftransport, des pommes de terre, céréales, lé-gum., ainsi qu'une modidiestion des dispo-sitions légales qui entravent actuellernerdl'importation du bétail vivant achetê dans!es pays voisins et mutent impossible celledos viandes frigorifiées provenant de la Ré-publique Argentine. Une autre mesure, Egn-binent réclamée, et qui diminuerait de CPmarks par tonne le prix des céréales, seraitde supprimer les primas d'exportation qui,jusqu'ici, n'ont profité qu'aux grands pro-priétaires fonciers et aux gros négociants.Mais les gouvernements se sont à pesa larèsbornés à accorder, pour le transport desmarchandi.s achetées, des réductions spé-ciale» de tarifs aux communes et aux or-ganisations d'intérêt général qui achètenton gros des denreru alimentaims de consom-mation courante pour les reven.dre à prismutant ou même à perte,

Le gouvernement pru.ien ayant enfin,par une circulaire ministérielle en date dues septembre 1555, invité les communm kréagir contre le renchérissement des vivres.et le gouvernement bavarois ayant quelquetemps après adre.é aux municipalités desprincipales villes do Bavière une invitationanalogue, de nombreuses administrations

municipales du nord et du sud de l'Allema-gne ont, tes semaines dernier., ouvert desmarchés pour le potassa de mer (Karlsruhe,Essen, Solingen, Remscheid, Mannheim, Bar-iner, Mogdebourg, Pforzheim, Strasbourg,

Constance, Mulhouse, etc.), organisé elles-infimes l'achat en gros de pommes de terreet de légumes (choux, haricots, etcd, et los,vente au prix coûtant (Munehenudiadhach,Essen, Solingen, 'Remscheid, Mormheim, Laad-wisshafen, Constance, Karlsruhe, Chemnitz,Prancfort-sur-ledMein, Pforisfeim, Fribourg,Marboung, Bopneolh, H.Mourg, Wieshaben,Baden-Bad., etc), aménagé des dépôts cen-traux et des débits pour la vente du lait;Mannheim, Baden-Baden, Hanau, Wiesba-den, pcihourn), créé des porcheries (Berlin,durs 0mo ennne d'épandage, Karlsruhe, Char-lattenbourg, Mannheim), des boucheries,Altringen, en Los/mine, Wiesbades, Soden-Buten, Bayreuth, et des débits de rharbon(Wiesbadeu, Baden-Baden, Hanau, et.,

LUNDI 25 , 1912.

t>5 ntotorlfles

firausv, matez,ES-ORIENTA.,

IION,CORRESE,CAN.L,LOT-ESNIARONNE,

cires,r.or,nALITI3S.PYRIM.S,NASSES-PYRNMES,

NARN-ET-GANONNE,

AUDE, ARIEGE,

TARN, IINIINE-OANONNIN

50550.0

Dans presque toutes les villes qui ontadopté des mesures cdritre le renchirrisse-ment de la vie, on a constaté aussitôt unenotable diminution (10 b 30 p. 100) de prixdes vivres (tramsforitsmir-ledMein, Karls.ruhe, Mannheim, t"riboungon-Brisg., Ba.deniBaden, Wiesbaden, etc.). Souvent mêmela simple annonce de la vente de denréespar la commune a suffi pour amener unobais.. Notons cependant qu'a Mannheim lamunicipalité dut bientôt cesser la vente dulait condensé, les fabriques qui fournissaient,ce lait ayant, sur une démarche des épIrsiens, refusé de continuer la fournitureil y eut an outre, dee meetings de protestaetien org.isés par le commerce de l'alimenétatbn et où 'eu invita la municipalité 14cesser également la vente d'autres produit;alimentaires.

Idn certain nombre de Villes Oct aussiconstitué des cemissions spéciales, chargéeaho mronillmp les fluctuations du prix da-chai, et de vente des douées, et de s'enten-dre en cas de besoin avec les ...mentieafin de liber dm prix raisonnables. DunsLados géridrale, les administrations muniel-pales se préoccupent done beaucoup plusque par le passé de la question detation.

Cerles, la venbe par I. villes, à prircotist.t, de denrées alimentaism ne va pas sansrencontrer ilm0 objections seiieuses. Car, d'uène part, une intedYention communale. ayantodis ampieur constitue un pas de plus versI Mut soeialisto ; 011 nommenn.r à n'agir ainsiaGen eas de nécessité, mais le concept dece qu'est un cas de néceasité étant suscep-tible d'une asez grande extension on fiaitpar s'habituer à l'intervention permanentede fautoribé. D'autre part, le polit commer-ee, déjà éprouvé par le renchérisses.ot dela vie, par ho recul de la consernmation, ostrouve encore plus gravement atteint pardes inesures de me genre.

Cependant, tout bien considéré., nous ran-ci.)nx en constatant quo les muninicalitésallemand., par lems action énergique, ontrendu un pou plus tolérable la edise ac-tuelle et ont réussi tout ko moins à assenerla hausse dos produits de consommatiMacourante, hausso qui, en ne qui concernela viande, le pain, et les légumes, c'étaitnullement justifiée. Elfes ont exercé Endune remaiquablo activité sociale au &me-,flue de la collectivité, et elles ont montré,par dm actes, combien elles ont à emne d'as-sur. In bien-être de leurs administrée etpartiudièrement des classes ouvrières. EnInt.t.t ainsi, avec ifre pleine conscieneebut û, atteindre, contra le renehérieementde la vie, en prenant les m.ures efficacesque noue avons .IUilléT.Es 1m villes alle-mandes, dont l'action dans le domaine de 1snelitiqsmr sociale et de l'hygiène est déjs1exemplaire, ont donné un exemple oui n'aencorG-tineinems saelitchIS, nen ege iee nepart en Europe.

'ouf EHRLER.

hIv+ret nue les PalmesC'est très vrai. A la rersherehe d'expés

dients, on se propose de frapper les palmesacadémiques d'un droit do diplôme.

voilà uso moins, un impfit qui aura mraison d'Otre et polira etre productif, trèsbroductif. D'autant plus que les gros bour-geois plus ou moins radicaux, décorés dela Légion d'honneur, mquittent do leur côtéan droit, do diplirmr. -

MM. les Palmés atint qu'à se bien tee

AU PAYS NOIR

La guerre h nadaEN ANGLETERRE

UN MANIFESTELondres, 24 mars.

L'Association des r.itres de forges ems-sais a fait publier le amnifeste suivant

Les m'Obea de forau'o écossais, qui em-ploient plus de 15.005 ouvriers bm conduis,nés asr chômage pur la grève, et qui con-somment annuellement plus de deux mil-lions de tonnes rie charliou, sont extrême-ment inquiles de la répercussion possiblesur leur industrie de ramille:dias du salaireminimum dans industrie du charbon.

a, Le résultait de cette mesure ne peutqu'augmenter sérieusement le prix du char-bon. Cette nouvelle charge porterait un coupterrible et peut-être mortel à leur commerceMexponlation. D'ailleurs, des contrat, ontObi passés pour plusieum mois, aux prix ha-bituels, et une hausse subito du charbonleur infligerait une perte émirs.. Des indus.!riels écossais demandent done que, si laprojet de loi est voté, il ne soit pas spolie>ble avant le ler janvier 1913

PREVISIONS PESSIMISTESKeir Hardie déclare que la situation

est critique. L'esprit de solidarité et de dé-termination des mineurs s'affermit de jouren jour. Les mineurs peuvent tenir facile.immt un mois encore.

AUTRE SON DE CLOCHEDans /es centres hien informé., on dé.

Mar° que la situation S'est fast améliorée.On s'attend, sinon â rine prompte solution,du moins à mi arrangement y .oduisant.

L'activité n'alliant dans les 'bureaux desdivers ministères, qui sont ordinairementfermés le samedi est de bon augure,

LE CALME DES GREVISTESA part do Iris -rares exeeptions la con-

duite de la population britannique, a Lon-dres comme on province, est digne d'admi-catUn. Malgré le manque de travail, malgréla misère, elle reste stoïque, maitresse det-te-mémo sans qu'il soit même nécessaire denmntionner la possibilité fie rintementionde la police ou de la troupe,

sihmale certaines localités oh le chefdo la po/ire, parlant aux mineurs, les a com-plimentés sur leur conduite.

M. ASQUITH CHEZ LE 1101'51. Asquith a été roba en audience par le

roi, hier aorèseilidi ; il est possible que lesouvriers de mielques houillères reprennentle travail lundi, mais la majorité est décidéeSen pas loucher mn outil ao-ant dm" la qua.tion du salaire minimum soit trusoluiri.

MEETINGS DE PROTESTATIONPlusieurs meetings de protestai'. ont Attenus hier en las, ra. de la libifistion

Tom Monn, qui Grignait le journal « Se.dicalist o,

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WilkeriONNIRIE Couina, ti Fenouil]. (11.-0.),$àlestialitsi doc este. dite Ilêrtestal

IrglatZLItXTON 1511 25 MARS 1912 112

jOSELINEPar Edouard DELPIT

' te..-"Aes scieurs ! cria ThéniSsey.'Eugène Dameron était auprès de Jean,

'Vue femme de chambre vint en bâte lechercher. Fort empale de son rôle, fu-rieux d'avoir à donner des explicationsiudil aime .naleuei garder pour lui, Ott:.Saine ("eût de Itou cceur onatoy.6 au diablemais ii eût la benne fortune d'être dis-pendu de parler, attendu que Josoline .par-Irait à sa plane, appelant d'une voix in-ounsciente t s Paul t Paul !-.. t no quiAtait significatif, et il eût, par sureroît,l'étonnement d'entendre Eugène s'éorier

ELle l'a diono revu 7 Il a eiC, en effet,sortir hier de prison,

Connus un rale monta dans la pièce..jowllarie avait entendu.

11/. prison ! répéta-Lel>.tergivensalions devenaient impose/.

mas. Cioairo le Campe&Portez, monsieur, parlez sans crain-

te. toi, vous n'êtes pas devant madameIrbéaissey, lions Mes devant ma fille. Elle» le droit de taud savoir, comme j'ai le/troll do tout voir demander, puisque de

Irois, aussi bien, vous seul semblezrearesierné.

liappàene avait do bonnes raISOIM pour

Zeproduotion interdite aux journaux qui n'onttas un traeê avee MM. Caimann Lanf,g Pa.s...

rbtelà, plias dtele colportage des Microbes, dt

TEri ALci-iieta.rit

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MES CRIMESoull ans de prison pour délits de presse

Par Gustave HEIIVE

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Adreeser bon commandes am citoyemBerlia,admintslaateur-déléguâ sOu «Midi Socialaste»à Toulouse.

(Home

'l'élire ; tiietus exposa, mit à jour le ...etjusquefià enfoul au fond de sa conscien-ce, rappela qu'il avait essaye, mais envain, de prévenir Joseline avant son- Mas,riage dm triste sort auquel &ôtait volon-tairement condamné Pau/.

A mesure que le Scanie se déroulait,une angoiSSe brisait le «eue de Jr:soli/ie.

Ottani à Césaire, a.is en un coin, latête basse, il Songeait. Paul vivant, c'étaitla ruine de toutes ses espérances, de tou-tes ses félicités ; lentement des illusionslut étaierrt venues, qui s'envolaient à tire-d'ailles. Il avait cru que Ita.mline, à lalongue, finirait pan s'attacher, an .pointd'oublier un premier amour, au point d'a-voir pitié__ Insensé ! comme elle aimaittoujousr l'autre I Et n'était-ce pas natu-rel ?

L'autre Mai., un 'héros, et, s'il se sacri-fiait, lui, brûlé dans l'incessante convoi-tise d'un trésor intawgible, du moins ilavait sous tes yeux le rayonneinent de cettréisSir ; l'autre, en se sacrifiant, n'avaitrien mie la sOlibude, rabans.s. Certes, lesmérites étaient inégaux et lez comparai-sons tiorrsandes. Eh bien- &me, pourquoihésitait-iii 7 Jadis, il avait pris la résolu-tion de &effarer devant Pei ; la situa-tion atijourrl'haii se représentait identi-que t deux eillsurs se-ion:rés par la vie etqu'il pouvait reurtie. Pourquoi ?Ah I c'est qu'alors Jos.v.r ne portait pasvos stem, il n'était pan marié. !

L'étaiL,il seulement ? En apparence, oui ;

en réalité, non. Eluiétati etaorn elatatalen réalité. Il loi étaitloWilele de diVoreer.La cour de naine, s'il Voulait, prononce-rait la nullité du mariage, et Joseline se-raet libre, heure.e..,

Ilieliuteue Socialisteouverte tons les Jeudis de 9 à àIo h. da soir an siège du PARTI SO-ciaLiterE, 26, boulevard de Murbourg, à TOULOUSE.

ABONNEMENT A LA LECTURE

Tarif r Carte annuelle, 01r. 25;Cotisation mensuelle, 0 fr. 10,

donannt droit à un volume parsemaine. Délai maximum pourla rentrée des livres proies lec-ture Un mois nu-delà duquelles détenteurs sont redovablwd'une cotisation supplémentaireSage à 0 fr- /0 par semaine.

rr LT 1_-1 LT

SIBLIOTHQUE SOCIALISTEouverte tous les jeudis, de 9 à 10 heures dusoir, au siège du PARTI SOCIALISTE. bou-levard de Strasbourg, 26, à TOULOUSE.

Et lui ?Sous le poids des aneablantes médita-

tiells, sa tête s'inclinait de plus en plusn'ors le sol.

Ni Joselino mi Eugène n'osaient faireun mouvement, ils lisaient sur ne front,sur ce visage dttfait.

Lui ?... Ne comptait-il pour rien ? Sonamour, son respect, quatre sua dont unjour n'avait éte imtlie chose qulune sou-mission oveiteo, un dévouement à touteépreuve, tesla ne comptait-Il pour rien 1

Somme toute, il avait ses titres dans lepassé, il en avait un autre, .plustoi., dons Io présent t c'est qu'il était onhum-me, fait de chair et d'os oomme tousles .hommcs, et non un ange.

Ce petit enfant, ce Louis dont it avaiteu les pr.tiers vagissements, les pre-Mtetts

sourires'les premières caresses, qat

ne connaissait personne au monde en de-hors de sa mère et do lui, qu'il aimaitr,onrrne un, fils, devait-il s'en. défpouiller ?

Joseline était sa ./npagne, son besoin,sa vie, allaiLed s'en déposséder ?

Il n'avait qu'une ombre de bonheur,qui le blâmerait s'il refusait de la per-dre ?

Oui, mais désormais entre Joseline ettoujouns un tiers s'imposerait.

Les faiddimes se combattent, les souve-nirs se chassent ; que faire nontre -uneréal ?

Mense dama les silences de .Joseline ilentendrait des appels, mémo dans sessourires il verrait dos larmes.

pengerait, °min& lui, que, s'il .012Mitrefois mieux cherché Paul. il Pausait

jrotirouvé ; elle penserait aussi, .OPIII011e111:1.

Fournisseurs des Ministèresde». usieffe, de la Marino, des Violantes

'aladies trailles asee.sumis' .per les TAUXIM IMAM 1

Maladies de l'estomac, de foie, de eintestin,., de-lu vessie, te paludiene chronique,.. diabête, les .1 _tf.olglissemen

Chapellet ouvert toute

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longues convalescences, Pandmie.

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que, sans lui, maintenant elle serait itFauL

Il était l'obstacle, le seul, c'était indé-niable i Ialta/entent il deviendrait

Césaire releva le front Guelte que dalêtre l'issue de la lutte intérieure, il im-pondait enimact de pourvoir au plus pres-se.

Venez, ana Ilile, dit-il d'une voixtrès douce. Si Paul est dano le pays, vousne tarderez pas à le revoir.

Elle ne tarda guère en effet. Au momentoù Césaire, Eugène ri Joselino pénétraientdaea le hall, par la porte opposée entraiPaul, qu'Emile Gouraud conduisait pres-que de force.

Ge coup de Méatre imprévu était lerésultat d'une intempérance do langueimputable h la gendarmeries

Les membres de ne osips lunes-tique,solennellements discrets par destimuti.,sont conlIdontaillements bavards de na-Mire

La lettre anonyme de Naide dénonçaitpréStellte du ditertour Paul Mésanges

eh. les Nazet, un gendarme en. avaitsé tomber la nouvelle; rien ne se perdles oreilles d'un pauvre aveugle la re-cueillirent

C'était cette maman L.sagne, Mes in-consciente complice don ttlelliteS ale Ntittlaqui avaient abouti à La mort du né., deJoseline

Parmi les bonnes gens, la solidaritén'est, pas un, vain 'met; maman. Lassagnese out bravement en mutile, guidée parson bâton, prI9C.Lpiliallt le pas afin d'aver-tir le plus tôt possible tes Naset de l'im-minente visite domiciliaire.,

;10

Lulevards

*mue Téléphone N° 880

Ja.en9i. Mont-09e-ut, euMvatem, O mei--ville par Grenade ;liante_Gartinne), écrit 0 De-pun longtemps je souf-rais do douleurs seri-ques à la jentlequi ireampecbaiont de tra-

iVapses le conseild'un ami doiaveu nt

Cri do douleurs sem-[ables pue Io Remède du

Chanoine je me sue die-nide a pennies,' ce médica-ment, tin seul luron docet °scellent P,illédecomplotera./ guéri olsuis heureux de lo concsmiller à channe oc&

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Il était trop tard pour que Paul son-geât à fuir. Oisiorges lo conduisit tant Yu-ne traite ch. Emile Gouraud, où l'on neviendrait pas le oherclier, et Gouraud,une fois remis do sa stupéfaction devantle ressuscité, à son tour le conduisit a lavilla des Forges, où Von s'aviseinit oponcemoine de venir te prendre.

Il avait espéré, misérable débris hu-main, sans nom, simple numéro vivant,pouvoir quitter la France et reprendrepied à la Légion étrangère, dans la collec-tivité sociale ; le .maitheur continuant dele imursuivre, on le retennaissait, le dé-nonçait, le jetait mn pâture aux tribunauxmilitaires ; le tram...aient d'uneignominie noiwolle, r..1r il ne tenteraitpas de se Instiller.

Soit ! tout plutôt qu'une refuge auprèsde M. Thénissey, tout plutôt que de treu-iller la quiétude de Josoline !

Goura/MI dut lui faire toucher du doigtle danger de son raisonnement r celtequiétude de Josrtiae dont il. se préoccu-pait à, bon deoit, ne valait,i1 pas mieuxla troubles. que dtexpescr la jeune femmeaux malignités envieuses ?

Or, s'il était pris, cette fois, on auraittôt fait de remonter dans son, penné de levnisre étames par étapes ; un saurAt vite,de quel lion il sortait, pourquoi il y étaitentne, ie meneouge de son vol, sa chuteden,, Io, peupliers de M. Damerim, sonexcursion sur les toits descendant de lamansarde de dosent°.

Joselme ne serait-selle pas unfaillibie-ment compromise

Il fallut le-pelote de ce& dernière ean-roideamrien pour vaincre sas suprêmes ré-

voltes, mais il sentit le sang se figer delcm veines au moment où il peau le pari

dans le hall de la villa des Fores.Cependant la forer publique était ar-I"

viie au nendeg-vous 3e nom ffert'o'E/le y lai reçue le plus gracieusement d,monde par Marinette et madame Nae'

De la Cave au grelPter, Ira deux fe!,1*mes, pleines dempretssement, le sont.aux lèvr., lui firent visiter la maison ;de Paul Mésallier, point de traces.

Normsbant qu'on se sera superlacc-ment moquée de mins, dit l'excelentderme dont la loquacité ne laissait'd'étre quoique peu responsable de I.Mite de . déplacement g.rrier.

Bui.on creux ! glissa la railloeMarinette.

C'était .mpler sans Naïda.Invisible et présente, comme AgriFrIt

ne, dès le peint du jour elle surveilla,la scène où, dans son espoir, devait s'oie,:

rer la capture de Paul elle avaitnor.la venue de maman .L.sagm, lu fuitePaul et de Georges chez Emile Clcuroiraelle les savait maintenant à la villa ocFores., ÇA suive>

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