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EuviEMB ANNÉE. N. 4762 4 14 ADMINISTRATION & RÉDACTION $1138, Rue Roquelainu 1 totllioUse el ser-aletourao 43 esommtuutttmt emaàe &na la are rr""!s tr. 20 fr. ai glk.4,11tr.1.9t313tr. IL Demain! dernain ! en demain Ma- e I te poêle, nous nous (tenni.. Ft, visse au cur a De quoi era-t-il fait ? » 'or au-dessus des char- sQugelle aurore se lèvera sur la .ee nuit où nous sommes pion- e humanité éclairera le soleil 1,, tourmente passée les tor- r'tales réduites à la raison, les se retrouveront dans la paix e lus particulièrement quel sort ,,,,"ervé à tous Ceux qui, n'ayant es( possédant rien que leur vie, npgslésité une seconde à en faire pour sauver l'intégrité ter- ale, les richesses économiques et tiques de la France ? -uarsaerifice ne leur aura-t-il servi me, et leur sera-t-il réservé de non ..;], même sort qu'avant la guerre. "Uont-ils à se dresser à chaque ins- 1.) en lutte contre le capita/ exploi- kar misfre sera-t-elle leur sort ainsi que relui de leur famille, et la lutte pur la vie sera-t-elle pour eux aussi jure, aussi aride qu'elle l'était avant L'un souffle de folie eût passé sur les homMe6 Ceux qui détiennent la richesse, /es ,Kens de production, seront-ils aussi les qu'ils l'étaient devant les lé- gitimes revendications de leurs sala- i* ? Mon qu'on nous affirme que la guet- ans été une grande saignée Mon. h, qu'elle aura purifié Phumani- (In pouvons-nous espérer que le prolétariat retirera quelqw bénéfice e ras purification et de cette saignée male ? L'ère est-elle enfin venue où tous les unes, sans distinction de classe ou naissance, pourront librement as- rer à la vie ? !c'est la une question grave, pour se possédantb, qu'ils y réfléchissent ! Ils ont mis un fusil dans les Mains ts prolétaire, de l'exploité, et ils lui ,Alt dit ! va te faire tuer, va sau- 'es la patrie menacée, tu feras un rem- Ott de ton corps aux institutions dont es si lier, que tes pères ont conqui- en 89, en 93, en 48, et qui, depuis '4septernbre 1870, président aux dee- 'miros de la France ! " Va I dans son orgueil incommen- ..4 la auto dirigeante d'un pesos 'Su a rérvié l'Europe sous sa domina- ,; l'industrie, /e commerce, Pagri- '9te, tout ce qui forme, en un mot, 'esse de ton pays, tomberait aux n's de l'étranger et il ne le faut lie k+s ! prolétaire partit. leuanges, les hymnes à son cou- "' 4 sa gloire, à sa vaillance, ne lui Pas manqué Je doute que son en ait été accru et que les ru- ts gloire l'aient empêché de quelquefois au lendemain dont dressait si mystérieux, si in- nylissable, devant sa pensée. Pourtant avec l'espérance que, as'-' sera meilleur qu'hier et cette 4nce le soutient, le réconforte aux dIe désespoir et de décourage- Adi demain on ne vienne pas eelte espérance par la réalité litin giron ne fasse pas retomber de 4,,,ve le prolétaire. tCl demandé des sacrifices ; que s, leur tour cOrmentent à d'ailleurs n.attemdront je- dfaanertstté de celui qui lui a b.ity4 u éne, fatalité i.n6luet'l>le. Que ,goi sine fait regimber de- faits'agent que demain, de retour Le salarié ait devant lui eT la lutte continuelle 0,4 fie des siens, qu'on lui g- tien enfle oe droit à /a vie qu'il sonor8né, ce me semble.cl.quo l'on ne se contente °messes qu'un souffle que ce soit, au con- ertitudes que puisse otaire combattant n'établirait-on pas, d'a- ce Proliels de loi sus. le tement, et vu les cir- a, 'sen,tes, ne pourraient par [0113 les représentants .SOCIAILS/q«" Quel encouragement pour ceux qui lutten s'ils avaient la certitude qu'au retour des tranchées leurs intérêts se- ront établis du mieux -qu'ils peuvent l'être, tout au moins, dans l'ordre des choses existant ! Pourquoi nos élus ne s'occuperaient- ils pas de le question sérieusement afin que. quand l'ouvrier combattant se posera la question De quoi demain sera-t-il fait ? il puisse répondre D'un peu de justice, de joie et de bonheur pour tous BARABANT, Député de la Cote-d'O, En passant La prudence de M. Lebareau Duns te dernim numéro de l'Offiaiet, sous le n. 11574, Jules Nedi expose 31, le ministre de le guerre le cas d'un sMdat qui rejoint son régi- ment sur le front, au retour d'une permission de front, qui eet tué en route daim un accident de chemin ele fer et demande à qui ineombe la respons.ilité de l'accident à l'Etat ou à la compagnie de ehemM fér. (Question du _14 septembre 1016). AL le ministre, eu, pour .parler plus exacte- ment le rond-du.uir qui tient la plume rul- nistdielle répone qu'un délai lui nt nécessaire pour rsiv.rtmler tes elements .ile sa réponse... Midemment, ai le malheureux poilu était resté chez lut. Merci, pour la langouste ! On lit dans les quotidiens marseillais t « Les goélettes italiennes, Rosana, Bonavia, Loreneito, venant de Sardaigne, ont apporté hier 3,500 kilos de langoustes vivantes. Par ces temps de vie chars s'est ,peutAtre ln- tèreasant, pour ici fines gueMes, de savOir que la langouste « don... Ires, ce n'est pas em core ça nui fera baisser le prix du beurre I A chacun sa foi Décidément, P e Bobo de Paris u abuse-. Voila M. Junim qui reprend la même thèse que l'illustre chef des BOurreuns de Ciano, Barres (Maurice). a C'est ca que Joseph de Maistre affir- mait dm, une page aussi faussement in- terprétée qu'elle est Dnlebre La guerre (. est divine, disait-il, par ses conséquen- cos d'un ordse surnaturel, tant générales a que particulières. .) Que ta plus profonde France ne ressemblât ni t son gouverne- ment, ni à ses iliées. ni k SAS murs quel mystère 1 Et il en était cependant ahni. Noue te ' voyons par cette résurrection soudaine des Croisés, dans les enfants d'un peuple qui a nomme le Parlement que vous savez, to- léré los scandales dont vous vous voue sou- venez, et danse le a tango .t. Et l'entends h nouveau la grande voix de l'auteur des Soirées de Saint-Pétersbourg » » Il y a « des guerres qui avilissent les nations, et, a les avilissent pour des sièclern d'autres les exaltent, les perfectionnent de toutes manières. » C'est une de c. Billemes-,, que no. Menons. Puission3m0as ra fixer le sanglant bienfait I » Franchement, je mas que le fameux pas- sage des « Soirées de Saint-Pétersbourg » n'est Mellenamt pas de saison. La guerre que nous subissons, Monsieur Juni., vous savez comme nosu que nous avoua tout fait pour l'éviter, et ce n'est pl., halas I la « Guerre en Dentelles » du bon vieux temps (que vous regrettez toujours, vos amis et vous? ; c'est la tuerie atroce et sans merci; c'est la « Haine . qui domine le monde l La guerre de Joseph de àfaistre, votre guerre, Monsieur Juni., je mois la ...- mitre. c'eut la guerre des trirèmes anti- ques, la guerre des héros de runede s, la guerre de Troie, la guerre 04 les fem- mes attendent sm le seuil du triclinium les soldats vainqueurs, les bras chargés do couronnes de roses, pendant que les escla- ves jettent des fleurs de myrte dans la mer pour que les « Dieux » soient elements à man qui uée sont deseendus dans le som- bre Erabe. La temps n'est pls où le res- pect de la mort imposait une trêve ; votre ami Barrès, Momieur Joui., demandait il y a quelque temps déjà., dans un article Mu, que nos martyrs aient de cette terre qu'ils ont musée. Hélas ! combien ont déjà disparu qui auront tout donné même lem corps. Vous pasley a des scandales du régime », !Monsieur Junius. Certes, Je n'ai jamais ap- prouvé les « malpropretés » de certains, mais, franchement, auriez-voso oublié les hauts faits dhd duc de Morny On damait le a tango ». C'est vrai. C'était radine assez, ridicule, mais 40 crois fort que les premiers, les gens de votre monde en ont lancé la mode. Un de mes amis m'a raconté qu'il avait vu, au rêvai/Ion de Noel 1913, au Palier-Hôtel, pour Préeism, noble député nationaliste de vos amis dan- ser gravement, aven une très pille femme, ma foi, cette danse idiote. Quoi d'étonnant ce que, à cette méme heure, dans lm bals du « Sébaste » ou aux . Assassins », Montmartre, le peuple souverain ? ? en fit autant 7 L'exemple venait de si .haut Laissons dom, si, .voun le voulez bien, tous nos taxés, de ta droite, du *entre et de ta gauehe, patauger dmn leur boue la boue, comme la gloire, est la marne pour tous et puisrme le tango o est mort ne le ressuscitons pas, mata de grec, Mon- sieur Junius, nôdariVez pas que cette guerre peut élire un » sanglant bienfait ». Non, vous n'aces pas Pu Penser °elle Songez done aux' platur de da Somme A Plieuse où. j'émis, des bornoies sont là, couchés dans la glaise humide, les sus ratent en appelant leur mère, leur femme ou leur amante, /es autres en proie a une soufframe horrible maudissent la guerre, cette guerre que vous vouiez bénir. ... Et puis, eroyez-moi. n'insistez pas sur ce qsc vpos pavez no. diviser. A chacun sa foi, boliaeun son idéal. Souvmez-vous SUR TOUS LES FRONTS Violents combats autour de Thiepval Carripa.g-ne d'Hi-ver Mes; on mit, en effet, combien on a perdu de temps les années précédentm là faire la répartition. Les magasins, les entrepôts, les dépôts regorgeaient d'effets et de matériel, alors que dans les tranchées on manquait du tout ou presque. On amure que les ensuis n'ont commencé, cette année, que le 15 septembre, C'est bien tard Ce n'est pm i( trop tard si l'on vent bien faire diligeme, et, au risque ger un surcrolt de transit aux officiers chargés de l'habillement et du campement ,Carriere, exiger qu'a la date fixée d'a- vance et qui ne pnurrait, mm dommage, dépasser les premiers jours d'octobre, tout soit parvenus dmtination. On a commenné par l'expédition des effets d'usage individuel. Mais jusqulii présent, an n'a pas eirnore procédé 6. des envois sé- rieux de tous les Mets non individualises, I Autour de Constantin Intrigues désespérées. - L'or allemand coule à flots Autour du palais royal, ja clique liabituelle des mauvais conseillers ne désarme .pas. Ils in- Ment Comantin a prendre Me P000ttoli503 Our sa sécurité, qui jamaiMil'a ém mem.. ils organisent des meetings Pour faire ,ernire qu'une partie de la population proteste coutre le geste des veniselistes. L'or allemand continue à se répandre u flot. Le BOche .En/en, fonds de pumoe du baron de Sehenk récemment expulse, prodigue ln encouragementu en nature Toute une conspiration s'organise autour de in cou nume pour 1a voper la vérita,ble vue dn choses et lui faire apparaitre sous la figure de .1.11sn Ors hommes qui seraient heureux de marcher nu suite comme days la glorieu. campagne de 1913 contre un ennemi sauvage et sans scrupule. Ces efforts désespérés montrent clairement upie l'on a à fMre à Athênm k un petit groupe de gens pour qui le prestige hellénique nt un vain mot et qui n'aymt rien à perdre, s'agitent frénétiquement pour nereir les des- sein. des Dulgaro-Alloma.nds. Le roi ne verra-t-il pas clair dans leur jeu Le faible et impopulaire ministère de M. Calo- germoinos n'est plm qu'une épave ballottée pse ln passion populaires et menacée de sombrer U tom inst.t. Le moment viendra où il faudra, que Constantin se décide à être ou le roi des Hellènm ou te beau-frêne dri baiser. Le roi conserve ses illusions D'unrns le anzmpondant de la Marning Post en Grèce deux généraux reçus eu audience 11Mais royal le Tatoi sut demandé an roi de re- noncer SI. neutralité pour entrer en guerre aux cédée de. Alliés. Le roi Outré prétend., egos avoir fait eiomprendre aux deux généraux que leur conseil était Sort mal venu qu'il avait reçu de Berlin l'assurance que l'Allernagne s'apprête envoyer dans les Balk.s six sent mille hommes dont l'arrivée changera radicalement la situ. tien I I Le mouvement révolutionnaire s'étend Londrm, 30 septembre. On mande de SMoniqu,, 39 septembre, à l'Agence Reuter, que de Chie s'est déclarée en faveur du mouvement national et que tou.s les lies sont maintenant passées aux révMutice. mires. Le Comité de Demi) nationale n dés/are sa- tisfait des proues du mmvement Lin pspiltear grec est arrivé aujourd'hui à Salonique, adhérant O la révolution. que peut-être b l'heure oit l'un des vôtres agonise dans les plaines mornes de là-haut, s'il y a is ses côtés te ministre de sa reli- gion pour adoucir ses dernières heures, pour que croyant il puisse mourir en croyant, pour soutenir sa tête chancelante, il a peut-étre sm côtés, soldat lui aumi comme le pnêtre, et tête nue (par égard pour la croyance de celui qui va mourir) un de ces révolutionnaires mauditsun de nos camarades, sans sou ni maille, qui dé- fend, bravement lui aussi... le capital des autres. de vous, Memicur Juni.... .DUMIDNIL. E n'est pas encore certain que mus de- qui servent à .défendre Ms soldats contré vrons sabir lu totalité iiMne campagne d'hi- ver. La fraicheor de ces joues derniers) le souvenir de Pautonme de l'an passé con- 1refrur't la,osvnrnc.uoiont et orlearet. de prêmenpations plus urgentes que celle de défendre nos soldats contre les rigueurs du mauvais temps. J'entends bien qu'il serait un-peir tard pour songer à préparer une campagne d'hi- ver, et je n'ignore pas que les pouvoirs pu- blics, M. Joseph Thierry en tête, ont lon- guement travaillé pour ne pas arriver en retard cette année, et devancer le brouil- lard, la pluie et le froid 1)00 marchés important; ont ,été passés, et il est permis de croire (mils sont pres- que intégralement exécutés Les expédi- ment si Pen escompte seulement une uvan- tion.s sont eommemées. Peut-être faut.ia m relative. Par conséquent, rien n'enipécihe regrettes qu'ailes ne soient que ,Dommen- qu'on ,procède tout de suite k des 'distribu- Dons. rhu,nidité. tue note offieieuse m'inquiête quoique peu. On mus dit que si les beaux jours se Prolongent,- lés effets seilont entisposés sus se c ..» g-praxie». flesilTtropm-maire distribulien n'en sera faite qu'au moment où l'on en aura besoin. On me permettra de faire valoir mon ex- périence personnelle pour dire que cette méthode est mauvaise. Je comprends bien qu'on veut Miter de Manger le fantassin d'objets qu.i lui seraient actuellement inu- tiles. Mais quand le fantassin se prépare l'attaque, ou ne lui laisse Minais son char- gement ,eomplet. Celui-cd doit suivre dans le train régimentaire, si l'on prévoit une avance sérieuse, ou demeurer au eantonne- Attendre le mauvais temps, c'est perdre huit jours, quinze geut-être, pendant les- quels nm soldats seront privés d'objets es- sentiels. Ce que ce retard peut valoir de bronchites, l'expérience des années précé- dentes nous l'indique suffisamment. Je ne voudrais pas qu'on trouve dans ees ligues le moindre rnotif d'alarme. J'ai la denvietion que tout a été fait pour éviter Ion rechutes dans dm erreurs qui nous fu- rent Ifunestes. Mais toutefois, il convient que ceux qui ont la reispensabilité de Pln- tendance sachent que l'opinion publique et ses représentants, tant dans la presse qu'an Parlement, veilleront de très près h De que dm négligences et des imprudnices viennent pas ajouter encore aux maux de cette interminable guerre. Général N. Pour la décision Athènes, 30 septembre. Cependant la majOritii de la presse grecque exhorte 10 000 et son gouvernement hâter leur dédale° en faveur &l'Entente. Trois cuirassés grecs ont re- joint les flottes alliées Puis, 30 septembre. Une dôpêehe d'Athênes à l'Agence dm Balk.s confhime que les croiseurs-cuirassés Hem, Peard et Hilkis ont rejoint m escadres alliées a Kerasini. Ce que disent ies Communiques 30 Septembre lu heures 791: jour de la guerre. Mir le front de la Somme, nous aa réalisé quelques progrès à la grenade, au nord de Banoeurt. Lutte d'artillerie intermittente dans différents secteurs au nord et au sud de la Somme. Partout ailleurs, nuit ealme. Le mau- vais temps continue. Armée d'Orient Canonnade intermittente sur quel- ques points du front On ne signale aucune action d'infan- terie. Nos avions de bombardement ont jeté de nombreux projectiles sur Prilep. Un autre de nos avions a bombardé Sofia dans la matinée du 29 et a pour suivi sa route jusqu'à Bucarest où il a heureusement atterri. Communiqué serbe Vaines attaques bu/gares pour repren dm le sommet du Kajmakalan occupé par les Serbes. Le 29 septembre, rien de particulier O signaler sur le front serbe. Sur le iront Britannique Les :Inglais ont marqué une légère avance à Pest de Lesbceufs. Dans le secteur de Thiepval. lutte violente. Nos alliés se sont emparés de la redoute de Hesse après en avoir été chassés une première fois. 529 prisonniers sont res tés entre leurs mains. L'ennemi a violemment bombardé, au cours de la nuit, toute l'étendue de notre front au sud de l'Ancre. Nous avons organisé les positions con quises hier matin à la ferme d'Estre- mont (sud-ouest du Sers) et nous nous sommes consolidés dans la région de 'Phiepval. Des contre-attaques ennemies ont été repoussées au.x abords de la redoute Stuss et à la tranchée de liesse. Le combat qui s'est déroulé hier dans cette région a été particulièrement dur. La division de la nouvelle armée qui s'y est trouvée engagée a fait preuve de vigueur et d'une énergie re- marquable. Un bataillon territorial de 1Londres a exécuté avec succès, au sud de Nen- ville-Saint-V.aast, un colin de main mi inerurammenie-creJUIF-KOK-pan-- ché,es ennemies et enlevé des prison- niers. Sur le front Oriental Le communiqué russe se borne h si- gnaler un raid heureux sur /a Bistritza et une attaque allemande repoussée dans la région du bois de Goukaloff. Sur le iront Italien Actions d'artillerie. Une forte atta- que autrichienne a été repoussée dans la ',allée de l'Astico. Surie Cars°, l'en- nemi a tenté en vain de s'approcher des lignes italiennes. Sur le front roumain Soc le front nord, l'ennemi se retire Au sud de Sibiu combats violents ; en Dobroudja, engagements de patrouilles. L'Offensive franco-angle o e La bataille de la Somme Nous n'avons aucu-e raison d'être optimiste Commentant la situatten actuel., le oelililea de la G.elte de Voss, Henry von vals dan Sevit a Nous n'avon.s aujourd'hui aucune raison retro optimistes, nais il faut mie le front de la Somme tienne bon si mue muions empêcher nos ennemis de remporter la victoire finale. Le prince de Bavière tient des propos amers Anaace.r.d.., ao septembre. lie peinée Ruprecht de Bavière a dév.sé sa bile dans 15 ,050 du correspondant de guerre In Berliner Ta9eZdalt qui, après l'avoir interro- gé sur l'offensive alliée, a obtenu de lui la ré- ponse suivante s On ne peur dire comment Me °hases tour- neront mais sous avons affaire à ue offensive lonètie durée, basse sur l'emp/ol de formida- bles munitions. Nos troupes o5 fait merveille, niais l'ennemi fut trop fort, 01.us en avons en- core pour tout l'hiver. La décision aura lieu dans l'Ouest Le colom impingtoni'apearrir'auj09oetheumbi le Times Le maréchal Hindenburg voudrait naturelle- nent reproduire l'initiative que son prédéces- seur a perdue par suite de l'échec de l'attaque contre Verdun. Sur le front occlulental, le temps permettra encore .pendant un mois des opérations aoKves, avani que la pluie, la boue, le brouillard et les jours plus courts ne diminuent l'inten. sité de la lute sur la Somme. Dans ce mois, hien des événements .peuvent se .produire Si les Alliés continuent leurs progrès aveu leur ra- pidité actuelle Men que 'l'Intérêt se concentre pom le mo- ment sur le front balkanique silo Danube, il n'en reste pas moins vrai que la décision finMe ;mes lieu dan l'ouest. No. devons .par tous les moyens possibles p.rsuivre et déve/opper sur le front occidental notre offensive cmi use l'en- ,mi moralement et matériellement. Nous devons en outre, dès maintenant, none préparer éner- giquement en vue de la reprise des opérations sur une m'aride échelle Vannée prochaine, et avec nos alliés travailler pour pouvoir ...dr à la Russie les canons les mus, faalls et adropl.. qui lui peimettront l'an prochain de rendre invincible sa glorieuse infanterie. s Sur /e front d'Orient UN PEU DE CALME Des renforts italiens arrivent Des renforts d'infant'ennineiraileMnne'eb nei7. 00 débarquer ici. -Ces troupes ont été- dirigées 550 un camp si- tué aux alentours de la vil/e, accompagnées par la musique française des zouaves au Milieu des acclamations de in population. Autour de la Guerre La paix d'après une revue anglaise ismeoeouuanOla'roeomoolliO: paenlOjournal officiel", allmnand nous donne un aperçu des demande, 1110 l'Angleterre mettra an rétablisse- ANCHE 1m OCTOBRE 1918 ÉDITIONS RÉ010eMeS nons,Ilehilerter, lente, Fritiadae1-0.1.71.1.66, svsrsaLeassAre,cAmrrs, larr-ir-aa.enisCe asactsmet,estrresstabass, sassseenralantsz, UMM, SIM noms. Juta Illeare10-01. leelnaletti Variété httéraire Le Bec de Gaz iller, sur la route d'Espagne, j'ai rencon- tré M. Isidocioseph Tarabuetin, professeur au lycée Or àliutt,auban, Il était arreté au pied du dernier lie, de gaz de France. Sa femme use tenait S sa droite, son fiLs à sa gauche.- Prévoyant que 31. Isidor-Joseph Tanabus- tin allait proférer don paroles définitives, et, désireux do les entendre, je me dis.imu- lai derrière le talus de la route, afin de ne point Maroute:ber son éloquence. Rose, commanda tout à coup .n,1, Tara- bustin, et toi, LouiesPitate, regardez, tous le.s deux, cet appareil... ,d'tielairage... Regandes eet appareil, reprit le surn- fesseur, et ditm-moi m que c'est. Louis-Pilate haussa ses épaules forms. Rose répondit, en frietion.nant son genou malade t Mais c'est un bec de gaz, mon ami. bec de gaga... tir, bec de gaz I... Sans doute, que c'est un bon de gaze. Mais ce n'est pas un ben de gus domme lik) au- tres_ C'est quelque ahode de G...parti.- lier et, le dirai-je, de Des evinumr. r (gardez_ sa,h ni Rose, et toi, outs-miaLe, est-el que Noua n'éprouves pas une sernatim.., une émo- tion-, on frisson..., quelque chose salis de fort de puissant, de religieux... tranchons le mot... de patriotique ?... Rom soupira, presque larinoyante Et pourquoi veux-tu, Isider-Joseph, que j'éprouve, devant ce réverbeee, des sen- sations que je n'élprouve pas devant les an- tres ? Parce que ce réverbère, ma .chère fem- me, contient une idée.., une idée sainte une idée materne/le.., un mystère_ que no contient aucun autre réverbère... pares écoute-moi paree queue bee de gaz eut le dernier ber de gaz de France, .parce que, après lui...?e'est la montagne... Met l'Espagne_ l'inconnu... comprends- tu 0... l'étranger, enflm Pares que c'est la Patrie qui s'illumine tous les soirs pour la joie, ,pour la reconnaissance de ms murs et qui mmble nous dire 1 a Si tu m'aimes, tu n'iras pas plus loin lu Voilà ce que c'est que ce bec de gas. Mme Taralmstin mn:aidera longuement bec de gaz fit un violent effort mur éprou- ver la. secousse divine, et, triste, accablée de n'être pas ii l'unisson dos sentiments qui gonflaient le mus de soes mari, elle gémit t n'ai pas ton intelligence, mon ami_ La' voix de Al. Tarabustin prit un notent mélmcollque ; lielas I fit-il, tu n'es qu'une femme... lu°'°? Pas Oomms moi, Pénétré draas as profendeur des Moses. Les choses, ma pau- vre amie, ne sont que dos aPPrneMes sous lesquelles existent les symboles éternels._ Le vulgaire ne permit que lm apparences. Seuls, les grands esprits, comme moi, dé- muvrent les symboles sous lm apparemm qui Ms sachent Enfin I Il y eut un silence.. Et toi, Louise Pilate ? Mais l'enfant écrasait mus sa semelle un ver luisant qui venait de s'aélunmr dans l'herbe_ Tl ne répondit pas. Alors, découragé, M. Isidor-Joseph Tara- tbustin regarda, une dernière Mis, le der- nier bec de gaz da France: Et II .pastit, suivi de sa femme, qui recommenm de clopiner Péniblement, et de son fids, qui se remit à patauger dans lm bouses et les tas de crottin, Octave MIRBEAU, (Vingt 51 10 jours d'un neurasthénique). ment de la paix. Elle ajoute qu'il s'agite. Ini niniurn que viend. augmenter chaque nouveau mois de guerre. Ces demandés sout tellus que le journal allemand en déduit qu'il s'agit, pour l'empire, d'unc guerre défensive. Voyons maintenait ces marnai.. minimum Partage dm colonies allemandes; restauration de ta d3elgique; Ais-In-Chapelle et les .territoires environnants incorporés à la Belgique, ainsi que le Luxembourg. L'Allemagne doit, en outre, payer à la Belgique cent millions de livres ster- ling pour la violetiou de . neutralité ;deux de- mi mituar,b) et 0.00 autres mRljons (12 demi milliards) pour es dommages. Des indemnités proportionnées avvrent être payées à l'Entente. L'Asam-Lorraine redeviendra française mec en plus, la vallée de /a Saar et Trêves ; la Pot.- gm psussienne passera à la Russie. LiAllernagne devra, en outre, livrer sus Alliés toute sa flotte; son armée sera réduite un demi-mil/ion d'hoin- m. au maxima, La im,o oucinaunn, can. de Kiel ne suffit p,ss I on devrait occuper temporairement le port avec des troupes inter- nationales. L'a.a.inat de miss Cavet/ et du capitaine Fryatt doivent être punis en détruisant qdelques palais allemande les plus modernes, en. Nocs ne donnons cette information qu'a titre documentaire, nous gardant bien de la commen- ter. La censure veille I I Mais nos lecteurs en tireront d'eux-mêmes les conclusions qui en dé- coulent, Victor-Emmanuel blessé selon le a cri de Parisroi Victor-Emma_ miel 010 blessé â la .1,1 par un éclat d'obus, dans une tranchée de première ligne, peu avant la prise de Gorizia Aussi modeste mie cour. eux, le cola interKt aux journaux italiens de parler de cet accident. Comment Guynemer faillit âtre tué L'aviateur Guynemer, au cours des derniers COMbats qu'il livra, .n 23 septembre et on il amatit pas moins de trnis itduersaij(m, faillit lui-même trouver la mort. Il venait de descendre mn troisième adversaire se trouvait encore entre les /igues franca-ise» et allemande. al milim dee projectiles deshleux artilleries poiirsuivant chmune les oiseaux P Sous le ciel de l'Orient L'HEURE GRECQUE Le mouvement national grandit toujours Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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EuviEMB ANNÉE. N. 4762

414ADMINISTRATION

& RÉDACTION

$1138,Rue Roquelainu

1totllioUse

el

ser-aletourao 43

esommtuutttmtemaàe &na la

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glk.4,11tr.1.9t313tr.IL

Demain!dernain !

en demain Ma-e I

te poêle, nous nous (tenni..

Ft,visse au cur a De quoi

era-t-ilfait ? »

'or au-dessus des char-sQugelle aurore se lèvera sur la

.ee nuit où nous sommes pion-

e humanité éclairera le soleil1,, tourmente passée les tor-

r'talesréduites à la raison, les

seretrouveront dans la paix e

lus particulièrement quel sort,,,,"ervé à tous Ceux qui, n'ayant

es( possédant rien que leur vie,npgslésité une seconde à en faire

pour sauver l'intégrité ter-ale, les richesses économiques ettiques de la France ?

-uarsaerifice ne leur aura-t-il servime, et leur sera-t-il réservé de non..;], même sort qu'avant la guerre."Uont-ils à se dresser à chaque ins-1.) en lutte contre le capita/ exploi-kar

misfre sera-t-elle leur sort ainsique relui

de leur famille, et la luttepur la vie sera-t-elle pour eux aussijure, aussi aride qu'elle l'était avantL'un souffle de folie eût passé sur leshomMe6

Ceux qui détiennent la richesse, /es,Kens de production, seront-ils aussi

les qu'ils l'étaient devant les lé-gitimes revendications de leurs sala-i* ?Mon qu'on nous affirme que la guet-ans été une grande saignée Mon.h, qu'elle aura purifié Phumani-(In pouvons-nous espérer que le

prolétariat retirera quelqw bénéficee ras purification et de cette saignéemale ?L'ère est-elle enfin venue où tous lesunes, sans distinction de classe ounaissance, pourront librement as-

rer à la vie ?

!c'est la une question grave, pourse possédantb, qu'ils y réfléchissent !

Ils ont mis un fusil dans les Mainsts prolétaire, de l'exploité, et ils lui,Alt dit ! va te faire tuer, va sau-'es la patrie menacée, tu feras un rem-Ott de ton corps aux institutions dont

es si lier, que tes pères ont conqui-en 89, en 93, en 48, et qui, depuis

'4septernbre 1870, président aux dee-'miros de la France !

" Va I dans son orgueil incommen-..4 la auto dirigeante d'un pesos'Su a rérvié l'Europe sous sa domina-,; l'industrie, /e commerce, Pagri-'9te, tout ce qui forme, en un mot,

'esse de ton pays, tomberait auxn's de l'étranger et il ne le faut

lie

k+s !

prolétaire partit.leuanges, les hymnes à son cou-

"' 4 sa gloire, à sa vaillance, ne luiPas manqué Je doute que sonen ait été accru et que les ru-ts gloire l'aient empêché de

quelquefois au lendemain dontdressait si mystérieux, si in-

nylissable, devant sa pensée.Pourtant avec l'espérance que,as'-' sera meilleur qu'hier et cette4nce le soutient, le réconforte auxdIe désespoir et de décourage-

Adi

demain on ne vienne paseelte espérance par la réalité

litin giron ne fasse pas retomber de4,,,ve le prolétaire.

tCl demandé des sacrifices ; ques, leur tour cOrmentent à

d'ailleurs n.attemdront je-dfaanertstté de celui qui lui a

b.ity4u éne, fatalité

i.n6luet'l>le. Que,goi sine fait regimber de-faits'agent

que demain, de retourLe salarié ait devant lui

eT la lutte continuelle0,4 fie des siens, qu'on luig- tien enfle oe droit à /a vie qu'il

sonor8né, ce mesemble.cl.quol'on ne se contente

°messes qu'un souffleque ce soit, au con-ertitudes que puisse

otaire combattantn'établirait-on pas, d'a-ce Proliels de loi sus. letement, et vu les cir-a, 'sen,tes, ne pourraientpar [0113 les représentants

.SOCIAILS/q«"Quel encouragement pour ceux qui

lutten s'ils avaient la certitude qu'auretour des tranchées leurs intérêts se-ront établis du mieux -qu'ils peuventl'être, tout au moins, dans l'ordre deschoses existant !

Pourquoi nos élus ne s'occuperaient-ils pas de le question sérieusementafin que. quand l'ouvrier combattantse posera la question

De quoi demain sera-t-il fait ?il puisse répondre

D'un peu de justice, de joie et debonheur pour tous

BARABANT,Député de la Cote-d'O,

En passant

La prudence de M. LebareauDuns te dernim numéro de l'Offiaiet, sous le

n. 11574, Jules Nedi expose 31, le ministre dele guerre le cas d'un sMdat qui rejoint son régi-ment sur le front, au retour d'une permissionde front, qui eet tué en route daim un accidentde chemin ele fer et demande à qui ineombe larespons.ilité de l'accident à l'Etat ou à lacompagnie de ehemM fér. (Question du _14septembre 1016).

AL le ministre, eu, pour .parler plus exacte-ment le rond-du.uir qui tient la plume rul-nistdielle répone qu'un délai lui nt nécessairepour rsiv.rtmler tes elements .ile sa réponse...

Midemment, ai le malheureux poilu était restéchez lut.

Merci, pour la langouste !On lit dans les quotidiens marseillais t

« Les goélettes italiennes, Rosana, Bonavia,Loreneito, venant de Sardaigne, ont apportéhier 3,500 kilos de langoustes vivantes.

Par ces temps de vie chars s'est ,peutAtre ln-tèreasant, pour ici fines gueMes, de savOir quela langouste « don... Ires, ce n'est pas emcore ça nui fera baisser le prix du beurre I

A chacun sa foiDécidément, P e Bobo de Paris u abuse-.

Voila M. Junim qui reprend la même thèseque l'illustre chef des BOurreuns de Ciano,Barres (Maurice).

a C'est ca que Joseph de Maistre affir-mait dm, une page aussi faussement in-terprétée qu'elle est Dnlebre La guerre(. est divine, disait-il, par ses conséquen-

cos d'un ordse surnaturel, tant généralesa que particulières. .) Que ta plus profondeFrance ne ressemblât ni t son gouverne-ment, ni à ses iliées. ni k SAS murs quelmystère 1

Et il en était cependant ahni. Noue te' voyons par cette résurrection soudaine desCroisés, dans les enfants d'un peuple quia nomme le Parlement que vous savez, to-léré los scandales dont vous vous voue sou-venez, et danse le a tango .t. Et l'entends hnouveau la grande voix de l'auteur des

Soirées de Saint-Pétersbourg » » Il y a« des guerres qui avilissent les nations, et,a les avilissent pour des sièclern d'autres

les exaltent, les perfectionnent de toutesmanières. » C'est une de c. Billemes-,,

que no. Menons. Puission3m0as ra fixerle sanglant bienfait I »

Franchement, je mas que le fameux pas-sage des « Soirées de Saint-Pétersbourg »n'est Mellenamt pas de saison. La guerreque nous subissons, Monsieur Juni., voussavez comme nosu que nous avoua tout faitpour l'éviter, et ce n'est pl., halas I la« Guerre en Dentelles » du bon vieux temps(que vous regrettez toujours, vos amis etvous? ; c'est la tuerie atroce et sans merci;c'est la « Haine . qui domine le monde lLa guerre de Joseph de àfaistre, votreguerre, Monsieur Juni., je mois la ...-mitre. c'eut la guerre des trirèmes anti-ques, la guerre des héros de runede s,la guerre de Troie, la guerre 04 les fem-mes attendent sm le seuil du tricliniumles soldats vainqueurs, les bras chargés docouronnes de roses, pendant que les escla-ves jettent des fleurs de myrte dans la merpour que les « Dieux » soient elements àman qui uée sont deseendus dans le som-bre Erabe. La temps n'est pls où le res-pect de la mort imposait une trêve ; votreami Barrès, Momieur Joui., demandait ily a quelque temps déjà., dans un articleMu, que nos martyrs aient de cette terrequ'ils ont musée. Hélas ! combien ont déjàdisparu qui auront tout donné même lemcorps.

Vous pasley a des scandales du régime »,!Monsieur Junius. Certes, Je n'ai jamais ap-prouvé les « malpropretés » de certains,mais, franchement, auriez-voso oublié leshauts faits dhd duc de Morny

On damait le a tango ». C'est vrai. C'étaitradine assez, ridicule, mais 40 crois fort queles premiers, les gens de votre monde enont lancé la mode. Un de mes amis m'araconté qu'il avait vu, au rêvai/Ion de Noel1913, au Palier-Hôtel, pour Préeism,noble député nationaliste de vos amis dan-ser gravement, aven une très pille femme,ma foi, cette danse idiote. Quoi d'étonnant

ce que, à cette méme heure, dans lm balsdu « Sébaste » ou aux . Assassins »,Montmartre, le peuple souverain ? ? en fitautant 7 L'exemple venait de si .haut

Laissons dom, si, .voun le voulez bien,tous nos taxés, de ta droite, du *entre etde ta gauehe, patauger dmn leur bouela boue, comme la gloire, est la marne pourtous et puisrme le tango o est mort nele ressuscitons pas, mata de grec, Mon-sieur Junius, nôdariVez pas que cette guerre

peut élire un » sanglant bienfait ». Non,

vous n'aces pas Pu Penser °elleSongez done aux' platur

de da Somme A Plieuse où. j'émis, desbornoies sont là, couchés dans la

glaise humide, les sus ratent en appelantleur mère, leur femme ou leur amante, /esautres en proie a une soufframe horrible

maudissent la guerre, cette guerre quevous vouiez bénir.

... Et puis, eroyez-moi. n'insistez pas surce qsc vpos pavez no. diviser. A chacunsa foi, boliaeun son idéal. Souvmez-vous

SUR TOUS LES FRONTS

Violents combats autour de Thiepval

Carripa.g-ne d'Hi-ver

Mes; on mit, en effet, combien on a perdude temps les années précédentm là faire larépartition. Les magasins, les entrepôts, lesdépôts regorgeaient d'effets et de matériel,alors que dans les tranchées on manquaitdu tout ou presque.

On amure que les ensuis n'ont commencé,cette année, que le 15 septembre, C'est bientard Ce n'est pm i( trop tard si l'on ventbien faire diligeme, et, au risqueger un surcrolt de transit aux officierschargés de l'habillement et du campement

,Carriere, exiger qu'a la date fixée d'a-vance et qui ne pnurrait, mm dommage,dépasser les premiers jours d'octobre, toutsoit parvenus dmtination.

On a commenné par l'expédition des effetsd'usage individuel. Mais jusqulii présent, ann'a pas eirnore procédé 6. des envois sé-rieux de tous les Mets non individualises, I

Autour de Constantin

Intrigues désespérées. - L'orallemand coule à flots

Autour du palais royal, ja clique liabituelledes mauvais conseillers ne désarme .pas. Ils in-Ment Comantin a prendre Me P000ttoli503 Oursa sécurité, qui jamaiMil'a ém mem..

ils organisent des meetings Pour faire ,ernirequ'une partie de la population proteste coutre legeste des veniselistes. L'or allemand continue àse répandre u flot. Le BOche .En/en, fonds depumoe du baron de Sehenk récemment expulse,prodigue ln encouragementu en nature Touteune conspiration s'organise autour de in counume pour 1a voper la vérita,ble vue dn choseset lui faire apparaitre sous la figure de .1.11snOrs hommes qui seraient heureux de marchernu suite comme days la glorieu. campagne de1913 contre un ennemi sauvage et sans scrupule.

Ces efforts désespérés montrent clairementupie l'on a à fMre à Athênm k un petitgroupe de gens pour qui le prestige helléniquent un vain mot et qui n'aymt rien à perdre,s'agitent frénétiquement pour nereir les des-sein. des Dulgaro-Alloma.nds.

Le roi ne verra-t-il pas clair dans leur jeuLe faible et impopulaire ministère de M. Calo-germoinos n'est plm qu'une épave ballottée pseln passion populaires et menacée de sombrerU tom inst.t. Le moment viendra où il faudra,que Constantin se décide à être ou le roi desHellènm ou te beau-frêne dri baiser.

Le roi conserve ses illusionsD'unrns le anzmpondant de la Marning Post

en Grèce deux généraux reçus eu audience11Mais royal le Tatoi sut demandé an roi de re-noncer SI. neutralité pour entrer en guerre auxcédée de. Alliés. Le roi Outré prétend., egosavoir fait eiomprendre aux deux généraux queleur conseil était Sort mal venu qu'il avait reçude Berlin l'assurance que l'Allernagne s'apprêteenvoyer dans les Balk.s six sent mille hommesdont l'arrivée changera radicalement la situ.tien I I

Le mouvement révolutionnaires'étend

Londrm, 30 septembre.On mande de SMoniqu,, 39 septembre, à

l'Agence Reuter, que de Chie s'est déclaréeen faveur du mouvement national et que tou.sles lies sont maintenant passées aux révMutice.mires.

Le Comité de Demi) nationale n dés/are sa-tisfait des proues du mmvement

Lin pspiltear grec est arrivé aujourd'hui àSalonique, adhérant O la révolution.

que peut-être b l'heure oit l'un des vôtresagonise dans les plaines mornes de là-haut,s'il y a is ses côtés te ministre de sa reli-gion pour adoucir ses dernières heures,pour que croyant il puisse mourir encroyant, pour soutenir sa tête chancelante,il a peut-étre sm côtés, soldat lui aumicomme le pnêtre, et tête nue (par égardpour la croyance de celui qui va mourir)un de ces révolutionnaires mauditsun denos camarades, sans sou ni maille, qui dé-fend, bravement lui aussi... le capital desautres. de vous, Memicur Juni....

.DUMIDNIL.

E n'est pas encore certain que mus de- qui servent à .défendre Ms soldats contrévrons sabir lu totalité iiMne campagne d'hi-ver. La fraicheor de ces joues derniers) lesouvenir de Pautonme de l'an passé con-

1refrur'tla,osvnrnc.uoiont etorlearet.

de prêmenpations plus urgentes que cellede défendre nos soldats contre les rigueursdu mauvais temps.

J'entends bien qu'il serait un-peir tardpour songer à préparer une campagne d'hi-ver, et je n'ignore pas que les pouvoirs pu-blics, M. Joseph Thierry en tête, ont lon-guement travaillé pour ne pas arriver enretard cette année, et devancer le brouil-lard, la pluie et le froid

1)00 marchés important; ont ,été passés,et il est permis de croire (mils sont pres-que intégralement exécutés Les expédi- ment si Pen escompte seulement une uvan-tion.s sont eommemées. Peut-être faut.ia m relative. Par conséquent, rien n'enipéciheregrettes qu'ailes ne soient que ,Dommen- qu'on ,procède tout de suite k des 'distribu-

Dons.

rhu,nidité.tue note offieieuse m'inquiête quoique

peu. On mus dit que si les beaux jours seProlongent,- lés effets seilont entisposés susse c ..» g-praxie». flesilTtropm-mairedistribulien n'en sera faite qu'au momentoù l'on en aura besoin.

On me permettra de faire valoir mon ex-périence personnelle pour dire que cetteméthode est mauvaise. Je comprends bienqu'on veut Miter de Manger le fantassind'objets qu.i lui seraient actuellement inu-tiles. Mais quand le fantassin se préparel'attaque, ou ne lui laisse Minais son char-gement ,eomplet. Celui-cd doit suivre dansle train régimentaire, si l'on prévoit uneavance sérieuse, ou demeurer au eantonne-

Attendre le mauvais temps, c'est perdrehuit jours, quinze geut-être, pendant les-quels nm soldats seront privés d'objets es-sentiels. Ce que ce retard peut valoir debronchites, l'expérience des années précé-dentes nous l'indique suffisamment.

Je ne voudrais pas qu'on trouve dans eesligues le moindre rnotif d'alarme. J'ai ladenvietion que tout a été fait pour éviterIon rechutes dans dm erreurs qui nous fu-rent Ifunestes. Mais toutefois, il convientque ceux qui ont la reispensabilité de Pln-tendance sachent que l'opinion publique etses représentants, tant dans la presse qu'anParlement, veilleront de très près h De quedm négligences et des imprudnicesviennent pas ajouter encore aux maux decette interminable guerre.

Général N.

Pour la décisionAthènes, 30 septembre.

Cependant la majOritii de la presse grecqueexhorte 10 000 et son gouvernement hâter leurdédale° en faveur &l'Entente.

Trois cuirassés grecs ont re-joint les flottes alliées

Puis, 30 septembre.Une dôpêehe d'Athênes à l'Agence dm Balk.s

confhime que les croiseurs-cuirassés Hem,Peard et Hilkis ont rejoint m escadres alliées aKerasini.

Ce que disent ies Communiques

30 Septembre lu heures

791: jour de la guerre.

Mir le front de la Somme, nous aaréalisé quelques progrès à la grenade,au nord de Banoeurt.

Lutte d'artillerie intermittente dansdifférents secteurs au nord et au sudde la Somme.

Partout ailleurs, nuit ealme. Le mau-vais temps continue.

Armée d'OrientCanonnade intermittente sur quel-

ques points du frontOn ne signale aucune action d'infan-

terie.Nos avions de bombardement ont jeté

de nombreux projectiles sur Prilep.Un autre de nos avions a bombardé

Sofia dans la matinée du 29 et a poursuivi sa route jusqu'à Bucarest où il aheureusement atterri.

Communiqué serbeVaines attaques bu/gares pour repren

dm le sommet du Kajmakalan occupépar les Serbes.

Le 29 septembre, rien de particulierO signaler sur le front serbe.

Sur le iront BritanniqueLes :Inglais ont marqué une légère

avance à Pest de Lesbceufs. Dans lesecteur de Thiepval. lutte violente. Nosalliés se sont emparés de la redoute deHesse après en avoir été chassés unepremière fois. 529 prisonniers sont restés entre leurs mains.

L'ennemi a violemment bombardé,au cours de la nuit, toute l'étendue denotre front au sud de l'Ancre.

Nous avons organisé les positions conquises hier matin à la ferme d'Estre-mont (sud-ouest du Sers) et nous noussommes consolidés dans la région de'Phiepval.

Des contre-attaques ennemies ont étérepoussées au.x abords de la redouteStuss et à la tranchée de liesse.

Le combat qui s'est déroulé hier danscette région a été particulièrementdur. La division de la nouvelle arméequi s'y est trouvée engagée a faitpreuve de vigueur et d'une énergie re-marquable.

Un bataillon territorial de 1Londresa exécuté avec succès, au sud de Nen-ville-Saint-V.aast, un colin de main miinerurammenie-creJUIF-KOK-pan--ché,es ennemies et enlevé des prison-niers.

Sur le front OrientalLe communiqué russe se borne h si-

gnaler un raid heureux sur /a Bistritzaet une attaque allemande repousséedans la région du bois de Goukaloff.

Sur le iront ItalienActions d'artillerie. Une forte atta-

que autrichienne a été repoussée dansla ',allée de l'Astico. Surie Cars°, l'en-nemi a tenté en vain de s'approcherdes lignes italiennes.

Sur le front roumainSoc le front nord, l'ennemi se retire

Au sud de Sibiu combats violents ; enDobroudja, engagements de patrouilles.

L'Offensive franco-angle o e

La bataille de la SommeNous n'avons aucu-e raison

d'être optimisteCommentant la situatten actuel., le

oelililea de la G.elte de Voss, Henry von valsdan Sevit

a Nous n'avon.s aujourd'hui aucune raisonretro optimistes, nais il faut mie le front de laSomme tienne bon si mue muions empêcher nosennemis de remporter la victoire finale.

Le prince de Bavière tientdes propos amers

Anaace.r.d.., ao septembre.lie peinée Ruprecht de Bavière a dév.sé sa

bile dans 15 ,050 du correspondant de guerreIn Berliner Ta9eZdalt qui, après l'avoir interro-gé sur l'offensive alliée, a obtenu de lui la ré-ponse suivante

s On ne peur dire comment Me °hases tour-neront mais sous avons affaire à ue offensive

lonètie durée, basse sur l'emp/ol de formida-bles munitions. Nos troupes o5 fait merveille,niais l'ennemi fut trop fort, 01.us en avons en-core pour tout l'hiver.

La décision aura lieu dansl'Ouest

Le colom impingtoni'apearrir'auj09oetheumbile Times

Le maréchal Hindenburg voudrait naturelle-nent reproduire l'initiative que son prédéces-

seur a perdue par suite de l'échec de l'attaquecontre Verdun. Sur le front occlulental, le tempspermettra encore .pendant un mois des opérationsaoKves, avani que la pluie, la boue, le brouillardet les jours plus courts ne diminuent l'inten.sité de la lute sur la Somme. Dans ce mois,hien des événements .peuvent se .produire Siles Alliés continuent leurs progrès aveu leur ra-pidité actuelle

Men que 'l'Intérêt se concentre pom le mo-ment sur le front balkanique silo Danube, iln'en reste pas moins vrai que la décision finMe;mes lieu dan l'ouest. No. devons .par tous lesmoyens possibles p.rsuivre et déve/opper surle front occidental notre offensive cmi use l'en-,mi moralement et matériellement. Nous devonsen outre, dès maintenant, none préparer éner-giquement en vue de la reprise des opérationssur une m'aride échelle Vannée prochaine, etavec nos alliés travailler pour pouvoir ...drà la Russie les canons les mus, faalls etadropl.. qui lui peimettront l'an prochain derendre invincible sa glorieuse infanterie. s

Sur /e front d'Orient

UN PEU DE CALMEDes renforts italiens arrivent

Des renforts d'infant'ennineiraileMnne'ebnei7.00débarquer ici.

-Ces troupes ont été- dirigées 550 un camp si-tué aux alentours de la vil/e, accompagnées parla musique française des zouaves au Milieu desacclamations de in population.

Autour de la GuerreLa paix d'après une revue anglaise

ismeoeouuanOla'roeomoolliO: paenlOjournalofficiel", allmnand nous donne un aperçu desdemande, 1110 l'Angleterre mettra an rétablisse-

ANCHE 1m OCTOBRE 1918

ÉDITIONS RÉ010eMeS

nons,Ilehilerter, lente,Fritiadae1-0.1.71.1.66,

svsrsaLeassAre,cAmrrs,larr-ir-aa.enisCe

asactsmet,estrresstabass,sassseenralantsz,UMM, SIM

noms. JutaIlleare10-01.leelnaletti

Variété httéraire

Le Bec de Gaziller, sur la route d'Espagne, j'ai rencon-

tré M. Isidocioseph Tarabuetin, professeurau lycée Or àliutt,auban,

Il était arreté au pied du dernier lie, degaz de France. Sa femme use tenait S sadroite, son fiLs à sa gauche.-

Prévoyant que 31. Isidor-Joseph Tanabus-tin allait proférer don paroles définitives,et, désireux do les entendre, je me dis.imu-lai derrière le talus de la route, afin de nepoint Maroute:ber son éloquence.

Rose, commanda tout à coup .n,1, Tara-bustin, et toi, LouiesPitate, regardez, tousle.s deux, cet appareil... ,d'tielairage...

Regandes eet appareil, reprit le surn-fesseur, et ditm-moi m que c'est.

Louis-Pilate haussa ses épaules forms.Rose répondit, en frietion.nant son genoumalade t

Mais c'est un bec de gaz, mon ami.bec de gaga... tir, bec de gaz I...

Sans doute, que c'est un bon de gaze. Maisce n'est pas un ben de gus domme lik) au-tres_ C'est quelque ahode de G...parti.-lier et, le dirai-je, de Des evinumr.

r (gardez_ sa,h niRose, et toi, outs-miaLe, est-el que Nouan'éprouves pas une sernatim.., une émo-tion-, on frisson..., quelque chose salis defort de puissant, de religieux... tranchonsle mot... de patriotique ?...

Rom soupira, presque larinoyanteEt pourquoi veux-tu, Isider-Joseph,

que j'éprouve, devant ce réverbeee, des sen-sations que je n'élprouve pas devant les an-tres ?

Parce que ce réverbère, ma .chère fem-me, contient une idée.., une idée sainteune idée materne/le.., un mystère_ que nocontient aucun autre réverbère... pares

écoute-moi paree queue beede gaz eut le dernier ber de gaz de France,.parce que, après lui...?e'est la montagne...Met l'Espagne_ l'inconnu... comprends-tu 0... l'étranger, enflm Pares que c'estla Patrie qui s'illumine tous les soirs pourla joie, ,pour la reconnaissance de ms murset qui mmble nous dire 1 a Si tu m'aimes,tu n'iras pas plus loin lu Voilà ce que c'estque ce bec de gas.

Mme Taralmstin mn:aidera longuementbec de gaz fit un violent effort mur éprou-ver la. secousse divine, et, triste, accabléede n'être pas ii l'unisson dos sentimentsqui gonflaient le mus de soes mari, ellegémit t

n'ai pas ton intelligence, mon ami_La' voix de Al. Tarabustin prit un notent

mélmcollque ;

lielas I fit-il, tu n'es qu'une femme...lu°'°? Pas Oomms moi, Pénétré draas asprofendeur des Moses. Les choses, ma pau-vre amie, ne sont que dos aPPrneMes souslesquelles existent les symboles éternels._Le vulgaire ne permit que lm apparences.Seuls, les grands esprits, comme moi, dé-muvrent les symboles sous lm apparemmqui Ms sachent Enfin I

Il y eut un silence..Et toi, Louise Pilate ?

Mais l'enfant écrasait mus sa semelle unver luisant qui venait de s'aélunmr dansl'herbe_ Tl ne répondit pas.

Alors, découragé, M. Isidor-Joseph Tara-tbustin regarda, une dernière Mis, le der-nier bec de gaz da France: Et II .pastit, suivide sa femme, qui recommenm de clopinerPéniblement, et de son fids, qui se remit àpatauger dans lm bouses et les tas decrottin,

Octave MIRBEAU,(Vingt 51 10 jours d'un neurasthénique).

ment de la paix. Elle ajoute qu'il s'agite. Inininiurn que viend. augmenter chaque nouveaumois de guerre. Ces demandés sout tellus que lejournal allemand en déduit qu'il s'agit, pourl'empire, d'unc guerre défensive.

Voyons maintenait ces marnai.. minimumPartage dm colonies allemandes; restauration

de ta d3elgique; Ais-In-Chapelle et les .territoiresenvironnants incorporés à la Belgique, ainsi quele Luxembourg. L'Allemagne doit, en outre,payer à la Belgique cent millions de livres ster-ling pour la violetiou de . neutralité ;deux de-mi mituar,b) et 0.00 autres mRljons (12 demimilliards) pour es dommages. Des indemnitésproportionnées avvrent être payées à l'Entente.

L'Asam-Lorraine redeviendra française mecen plus, la vallée de /a Saar et Trêves ; la Pot.-gm psussienne passera à la Russie. LiAllernagnedevra, en outre, livrer sus Alliés toute sa flotte;son armée sera réduite un demi-mil/ion d'hoin-m. au maxima, La im,o oucinaunn,can. de Kiel ne suffit p,ss I on devrait occupertemporairement le port avec des troupes inter-nationales.

L'a.a.inat de miss Cavet/ et du capitaineFryatt doivent être punis en détruisant qdelquespalais allemande les plus modernes, en.

Nocs ne donnons cette information qu'a titredocumentaire, nous gardant bien de la commen-ter. La censure veille I I Mais nos lecteurs entireront d'eux-mêmes les conclusions qui en dé-coulent,

Victor-Emmanuel blesséselon le a cri de Parisroi Victor-Emma_

miel 010 blessé â la .1,1 par un éclat d'obus,dans une tranchée de première ligne, peu avantla prise de Gorizia Aussi modeste mie cour.eux, le cola interKt aux journaux italiens deparler de cet accident.

Comment Guynemer faillit âtre tuéL'aviateur Guynemer, au cours des derniers

COMbats qu'il livra, .n 23 septembre et on ilamatit pas moins de trnis itduersaij(m, faillitlui-même trouver la mort.Il venait de descendre mn troisième adversairese trouvait encore entre les /igues franca-ise»et allemande. al milim dee projectiles deshleuxartilleries poiirsuivant chmune les oiseaux P

Sous le ciel de l'Orient

L'HEURE GRECQUELe mouvement national grandit toujours

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: ser-aletourao are .SOCIAILS/q«images.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1916/...MIDSOC_1916_10_01.pdf · a, tement, et vu les cir- ... On amure que les ensuis n'ont commencé, cette année,

RaM111 AUX GRANDS MAGASINS

C) ri ixfeDemain LUNDI 2 OCTOBRE

OUVERTURE DE LA SAISONImina ENTRÉE LIBRE IMIERMIIIMnomis lorsqu'un eu d'obue frappa son appa-reil et le desemparla.

Après une chu. vertigineuse. Guynemer, bienquo sea mann/am/es fonctionnassent mal, putse redresse, M. Meir, .daus nos lignes sans tropde dommages.

Les Allemands se prépareraient-ilsà évacuer la Belgique ?

Paris, 30. - On mande de Rotterdam aux jour-naux Le général Von Rissing, gouverneur dela Belgique, a intimé aux officieea et fonction-naires allemands résidant eu Belgique, l'ordrede fane .partir Murs Pinmes'pour le ler octobreCe rescrit est vivement...mente.

La suppression des représaillespour les prisonniers

Paris, 30 septembre.12ambas.deur d'Espagne à Berlin vient de

faire savoir à l'ambassade de France Berneque les ordres nécemeres ont été darnes Il y aquelques jou. par P. autorités allemandes .pourque les prisonniers français M trouvant en ter-ritoire russe occupé soient ramenée sans délaidans leurs amict?. camps. L'évacuation est encours ?l'exécution, .et tous les prisonniers seronten tout cas de retour dans leurs eamps avant lele octobre.

Les familles intéressées peuvent dès mainte-nant adresser leur corr.pondance et Purs colisaux camps respectifs où les prisonniers- étaientinternes avant leur envoi Na Russie. Toutefoisles canera de Ohrdruf, d'Erfurt, et de Gcerlitaayant été supprimés, les familles qui avaient deparents internés da. ms trois earrips devront,comme actuellement, adresser la correspond.anceC les colis h Munster, d'où les réexpéditions se-ront fanes aux nouvelles résider uns desniera lestdont il n'agit.

te DenieiceéVp,',_,....I.Ae:.Mis officiel in gouvernement alleman.d le

raretriemmitdm membres du corps sanitaire françaiscommêncera le 3 octobre, A partir de mardi, untrain partira chaque jour de Constance pourLaon.

Dans l'EuropeEn Allemagne

Pour la guerre sous-marine, enverset contre tous

Il se matir, qu'au cours des der... dé-libérations qui ont eu lieu au grand quartiergénéral elemand, entre le kaiser et le chance-lier, Hindenburg et lmdendorff la reprise de la

t'échange ers naten gremnsu-atOie!r&ineoeu décidée. a.

Il semble ici eut que le départ de 91. Gérard,amhamadour des Etats-ibias à Berlin pour Was-hington se rattache à ce nouvel état die choirs.

Contre LiebknechtAmsterdam, 00 septembre.

Le Berliner Tegenhat apprend qu'une nouvelleaction a aie juin/tee an docteur Liebknecht, de-natte tribimal de Thorn, pour avoir envoyéaux soldats dab pamphlets, kn incitant à ln dé-adaissance et à /a rébellion.

Guillaume ferait sortir sa ratte?Londres 30 sept...

On télégraphie. d'Amsterdam 'à l'Exehange Te-legraph que, solvant les journaux de W! menue

Guillaume Ila promis de faire une visiteo la flotte allemande au début du mois Modo-bre.

On dit qu'une sortte prochaine de la flotte estprobable.

' Pour in paix immédiatePétromad, 30 selltembh

Le correspondant CoPenbague du NavaleVreinta dit chle la police berlInolae a saisi uneunprnnerie clandestine avec 50,000 proclamationsdéjà. Urées et prit,. à être distribué. ; unsproolamations conçu. dans des termes viokins,îéclament la ninel.ion de la paix Immédiat,

Le discours de BetlimunnContre le discours de Pl. Briand

Voici le passage en enter dans lequel 91,Bellonan Holveg s'attaque an discours du prési-dent du conseil français

e Quelqu'un oserait-h prétendre que nom fa,eMns aujourd'hui d. Pronnetions alors que hadversaires, ainsi que l'a fait dernièrement M.Briand, qualifient une pals qui serait rendueaujourd'hui d'humiliation, et la les. de paix.de .promeation et d'in»ut à la mémoire desmorts ? Ils poupeniv.t la guerre pares qu'ilsespèrent pouvoir atteindre, leurs buts do gnerreutopiqum.

Si les monceaux de cadavres s'accumulentde jour en jour c'est muse de leur soif de con-quêtes.

v Le président du conseil de.s ministres fran-çais a déclaré dans Pim de ses récents dimours.que la France nunbat peur une paix forte et du-rable no des conventions internationalru garanti-rent la liberté des nations mn.° toute .altaque.

s Nous voulus aluni ceci protéger l'Ailette?.gne â tout jamais contre toute .agreMion (hm-v.), mais 0e, Briand croit-ll que les idées quiont conduit avant % guerre n. advehin.leur alliance, la politique de revemhe franMise,la soif de conquêtes de la 1:ttissie, la menaced'encerclement et de suprématie mondiale del'Angleterre que les sentiments de haine, 1.désirs .d'anéhntismenent, la tendance au boymt-tape, qui dirigent leur politique .d.ans in guerheet la poursuivront après, M. Briand croit -11qu'ainsi sera préparé le terrain on pourront ger-les accords internationaux qui amureront la li-ner.- et as dignité -des na.. -et leur collabo-ration au service de PheimanIté et de Inotediisa-l'un ? Ou bien M. Briand pense-t-il sérieuse-ment pouvoir atteindre en idéal élevs dans uneguerre d'extermination dans laquelle la ,dernierejeun.ur francalso se meurt sur les champs debataille dévastés de Verdun et de la Somme,

Cà. et r,àUn journal socialiste quotidien

en HollandeCamille Huysmans, secrétaire .du bureau inter_

Haye, boss te tido Le Sedan* Belge, unjournal quotidien.

Ce sera me publioation comninuera lates Ilion ce euara le programme du Ample deBrueelle, organe du parti ouvrier qui a cemesm publications dis l'invasion allemande

Le nouveau journal mca rédigé en franPais eten flamand.

Petites NouvellesLe moratorium des loyer. est de nouveau pro-

ro. pour neje mois.- La nouvelle de Parr.tePn d'Adolphe

Hoffmann qui fut tancée, il y a trois semain.en Franc°, par des agences télégraphiques, étaitfausse,

Le lieutenant Windgens, un des meilleu.aviateurs allemands qui avait abattu d'aprèsMas ennemis, vingt avions, vient de trouver lamort daco un mathat prête de Verdun.

Sur cent tuivailieurs, on comptait, à Ber-/ln, avant /a guerre, 50 hotennee et 41 remm,s.La proportion est maintenant renversée f unicompte 59 femme aloi hommes

-- Les usines metallurgiq.ues de Mmenen etSchwerlo viennent de distribuer 10 p 100 de.dividende, les filatures de Mittweida 20 p. Re,

Le nombri des tr.ts e de fabricantsou négociants ne cesse ,d'augmenter en Aller.-gne, Volei encor° 41 marchands de coteries quivie.ent de former, 0 Gant 10, une Ce.ntralecharge° Paehéte, en Orient les sonies pour lecompte de ses commanditaires.

A la Chambre M. ,Dithois-Freeney pro,.am un unpfit progreisif sur les traitements su-périma, à 8,000 francs, ft l'exception de ceux BupMeident de la République, des ministres et decritiquas autres grands nigneurs. .Fort bienmata pourquoi ces exceptions ? Crainthn qu'a_,vec leurs pauvres appointements ils ne man-iant de faim ?

Menton, un &hanter curieux persisteO vouloir osarninir un poulet rôti qu'une Fran-çaise, se rendant en mati', emportait mur sondéjeuner; /1 le découpa et le trouve farci delouis. 11 y cn avait pour 2,000 fran.. La dameO étd. arrêtée.

--- L'écrivain distingué et ardent qui, unefoie par semaine publie dans le Daily mail sesadm[rahles Lette?* a! men Engtiehman, se laisseparfois entraîner par la passion. e Malgré le tri_.ple rempart de mye..., ditql, qui entouremagne quelque M. de la vérité parvient auxAllemennis ». 11 cet vrai que le,e journaux anglaispublient Intégralement 1m mmmuniques de tousles belligerants. Mais les Marneux allemands enfont autant, slors ?

Un train de grandsblessés rapatriés parla Suis. est arrivé ce matin â liyonLe.honneurs étaient rendus, dans la.gase, parl'artillerie et l'infanterie coloniale ; aux abordspar I. arabe.,Le ministre anglais des munitioos an-

nonce que sent sept- établissements industrielsde plue sont passés. sous le contaêle Plu départe-mein des munitions, ce que porte leur nombre

4.319.

La commission sénatoriale de l'armée,réunie sous la présidence de IL Clemenceau, aentendu 91, Brianel, président dn conseil le gé-féru! Roques, ministre de la guerre, e't le ci-toyen Albert Thomas, sous-secrétaire &Etat del'artillerie sur /a coordination des efforts desAlliés pour te matériel de guerre.

afin .de nous présen.r comme des hommes ar-rierés contre lesquels E doit être combattu dansl'intérêt de Phumanité ?

Ce qu'on en dit à BerlinAprès le filma.a du chancelier, de nombr.x

chefs de partis se sont Munis dent 1.

L'accord est général pour dire que le discoursa été assez faible laissant dans l'ombreqous lespoints &ticals, ne ae prononçant sur rien, pasmême sur la question de remploi dos sous-ma.ri.,

Le discours du chancelier, à l'heure actuelle,M PM/el/mem est véritablement menae., est'uvre d'un homme PEtlat qui craint de pren-

dre srs responsabilités et praire se livrer à desattaques contre les ennemis.

Beaucoup de membres toutefois, approugentlepassage contre l'Angleterre; on y voit unemanuvre pour dietacher la RuSsie en!! Francedu bloc allié.

L'exposé de la crise roumaine a tendu ample-ment h épargner von dogme, que les milieux po_Maires alleinan.ds rendent responsables du fias-

.. diplomatique,On remarque quo le dismers ne rend hom-

mage ni au kronprinz nt â Hindenburg, ce quiirrite vivement les milieux militairm, alors queles phrases finales sur les .grandt ref rmesapres la guerre sont faites pouf tranqulliser leslibéra. et lm socialistes.

Groupe Poolaliste au Parlement

Séance du 22 septembreSEANCE DE L'APRES-MIDI

La séance est ouverte mue la présidence deP. Aubriot

Le camarade Auriol lit le teMe de la sous-commindon. Il est adopté h, Dukenimite. Le...mie Auriol est mandaté .pour en donnerlecture 0 la Chambre au moment du Lote surt'ensemble des crédits de guerre du quatrièmetrimeetre,

La séance est levée.Le secrétaire HUilenT .Rodoon.

emmin, Grands Magasins de Nouveautés de la

COMPAGNIE FRANÇAISEcc TOULOUSE - Red-Point du Boulevard da Stuquera el de la ho Alsace-Lorraine - TOULOUSE e,gliaison Spéciale de Tissus Vendant le Meilleur Marché du Monde 3

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Caret MilitaireL'appel de la niasse 1918

Le ministre de la guerre a déposé jeudi surle bureau de laCharnbre un projet de lai tondantau mmensement cl i, la révision de la classe 1918

En raison de la Jeunesse cire umnadus incor-porés, le temps nécessaire pour Pur tommette'd'acquérir an entreraient suffisant doit "etreévalué â snuuintmuutdrejectmanle.

le .projet a été renvoyé poas étude à la pre-museemetissiiin de l'armée, dite ooMMis-

sion dee effectifs.Runpelons se le projet tondant au recense-

ment et 31 la révision de la classe 1917, avait étédeposh le 4 mars 1955, que P projet tendant àson encorporation avait été déposé le 17 septem-bre MIE et que les départs des jeunes gons decette classe se sont échelonnée Oit au 11 jan-vier 1910.

La Croix de guerre à tout combat-tant ayant deux années de campagne

MM, Marron ai Mach ont déposé line proposi-tion de lui tendant ce que la Groix de guerresoit albribeée à bout militaire, offlekr, sons-of.(Mar et soldai qui aura fait au titre de combat-tant et sur la ligne de feu deux annéM dePagne.

Le Prix du LaitA partir de .demain Ira ménaginre

tOOMUSaines, que ca leur chante ou nen,payeront le lait dix soun le litre 1

I:est de moins ne que ces excellents lai-tiers ont eu l'amabilité de faire savoir àleur clientèle.

Le motif O la pénurie du foin. Pourtant,l'on nain a uses raconte/ sun tous les tonsque les prairies ont donné, cette année, desrésultats in.pétes.

'Durant tout Mors que la riche Mie.trie avoiit émigre vers 1es villes- ombreuses,I. laitiers qui avaient die lait plus otrill

m-do-immumetion_noparlaient pas de t'augmenter. Ils ont atten-du que tent be monde soit rentré TOIROltadpour annOncer leur augmentation.-Les bra-ves gens

11 !sedan bon, Mile que des mesures ur-gentes fussent prises qui puiSaent .calmerles alloréhensione des mères de famille. M.ie Préfet vu-t-id internerais et contraindrelet laitiers à rabattre de leurs exigences

es Limoges. û Caste., â MM, à Tarb.,nulle part le lait nu d6pa.e le prix debot rentim.es le litre.

Laitiers tonlotimins I, gare !à vos bidons.

Le couliligni des Images imposésA la Haute-Garonne

Le Préfet de la Ilaute-Dartinne adresseune citent:aire aux maires du département.Nous en extrayons le passage .sentiet

oo Par doeision du 27 septembre M.Sous-Secrétaire d'Elle à l'Intendance et auRavitaillement, faisant droit 3 tom retlete,a ramené de 470.000 quintaux 'marie/lue,chiffre tout d'abord demandé, â 350,000quintaux, la quantité d fournir par la 11,m,te-Garonne. Dans cee enneditiOns, j'ai pro-.040d la réunion de la commission oYévasildation des ressources, entamaiom du corni-Fi départemental du navilaillement;aura la mission do peocker, sur crs mon,-coellou bases, b la revision do lu répartitioudu rentingent. Cette commission qui s'en-tourera des avis des ponsonnallités les plonantorisées, ue se centenMra pas cette foisde repartir entre les centres la quantité àfournir, mais Mers la part â Fournir parles commu.nes.

Pieuse PenséeLe Gotimil municipal do Toulouse qui,

aVec ta n.tion locale du Souvenir Fran-çais, ententrr de la son icitude la plus at-tentive los stlputtures dos glorieuses vint-nl. île la terre inhumées au, cimetière deTerre-enbade dana la parcelle du Souvenir,O pensé qubl serait agréable aux faminesIde posséder une photographia du lieurepene leur cher disparu Beaucoup d'en,Veil., bêlae t n'ont pas eu la consolationde Venir n0 reeumme nur lcur tenebe. L'i-mage de J'endroit où elle co trouve Purappellera mendie un souvenir de celui tpli Ia été Si entelleMent enlevé â leur affectionet dout elles pleurent la perte irréparable.

Cette photographie na êtrie ince...Mentadressée aux familles.

Pour avoir du Charbonla propou des bannit. stations quo tout

citohen contribuable est oblige do faire de-vant les entrepnts do ,c,harlien pour obtenirqueues sacs 'de île précieux cumbhtible,un correspondant occasionnel adresm aumaire de Toulouse une lettre qui u.St patsdépourvue ikeeprit. NOns en extrayons lepassage suivant

s de frissonne il la pensée des fut.m fri-mas que jr no pourrai vaincre sinonimitant le brave Palissy, de chlibre mémoi-re : brheer mon' hOmble mobilier.

Je one peux, en effetcsnas nshuer de Mé-contenter mon patron. et 'de pendre ma pla-ce, prendre un retand de trois heuressieurs fois répété pour aiim demander(j'alliais dira qaémendm' b la porte d'unemir nos grandss entreprises charbonnier.-les 100 kilos de houille, maximum da la fouroniture accordée â chaque titan tons Mn-séquence, et au risque de grever mon bud-get de fortement orné/Miliaire (car le prixale l'eues charbons oset moins dfflubcratique),le nte culs astremé aux usines ou entrep.sitaires généraux coneurrents ; mais inva-riablement et aVed le murire en M'a re-annela ? Pas de inhanlims français.., matxhue de vageros... manque de'maindrneuvreets., etc. Mie doc oharbonsà 16 fr. les 100 kilos a.

O TO919S-40118 retneal:repour dames et filletten. A LIDEAL, 31, rueAlsace-Lorraine, Teutonne.

Jardins et promenades

Le Maine de Toulouse a l'honneur de pré_muir ses administrés que 1m squares et.jardins peitalim seront, à partir d'aujour-d'hui, ouverts à 6 heurre d umatin et for-més à 9 heuren du soir, à l'exception dudandin des Plantes et du .Squiare Duportalqui seront fermés â la tombée de la nuit.

Trials permissions par an aux poilusA partir du fer minai prochain lm mil!'

lalees dm armées, ainsi quo cesa des réglons nia-nom., au-delà de la ligne de démarcation pourla circulation des chemins de fer. pomme bd-nélloier de trois permissions de 7 joncs par an,délais de roule 'mn corner.. a

La Vie ouvrièreLe salaire des cheminots

La cortimission exécutive du SYndleat na! totalOrs travailieure des chemins ds Inc a ele removmdredi mais à 9 h. 30 par m, niiiand, mairiedu citoyen Sembat et de M. le colonel Gamoutn,commandant le 4e bureau d'état-major.

La délégation a Oc nouveau expose la Waal./pénible faite aux cheminots par la modicité des

,seaires qui bar sont do.Os ut par le surmenage- auquel il, ont astreinte.

La délégation a insisté pour qu'un relèvementgénéral des salaires du petit personnel mit enfinréalisg.

he président du conseil a fait connaître â ladélégation que le gouvernement était .décieleporter des améliore/o. à M situation matérMllefles eniployés dee chemina do fer et qu'il comp-tait .pouveer résoudre la qu.tiOn tris prochaine-Ment.

CHRONIQUE .0CAL

Théâtre des VariétésDERUTS DE LA TROUPE D'OPERET'Pl°

LA MASCOTTE.La troupe d'opérette a fait tuer soir, ses 110-

00e, dalle bien garnie,amisees pleins d100001ate de dire que tout le monte fut ente-

nt satisfait.M. Auden d'avoir Ar. lfeecatie

cerne

eomme pane de début. S. artistes ont, pu den-tier, de la sorte, la inenure de lem talent etd'ores et ,déja un peut dire que reniemble de la

o troupe mi ban et quo Mem:nient. sogreen sePeFelenté Il lit sage -Cependant de ne pas émet-tre enoure une opinion bien arrêtée sur obacundes nouveaux artistes qui desdemiént, Cade armée,ire penbiennaires de cotre théinre da genre.

(loris fut cependant . 'Pippo trèsap'

re-daine ; sa vois est 100m lie le timbre enestagréable. Pol ne Mi grâce

toutefois'Mun trac

léger qui s'etent emparé dé lui disies débutsdu premier acte. Le publie toulousain est si die -

1 tictle, nta foi I

1 M. Dobonnmille campa tris bien le permnnagcde Friton.. I/ aebarait d'ores et déjà commeun fin comédien el un chanteur habile; sa voisest ban menée, amen claire.

Laurent 1500011 trouvait en M. FrIncesquecall uninlerprête heureux. Son état, mal habiteod ce,taimment et le souvenir de Saint L000, °PapeUnit, peut être, de se faire une opinion exacte.31. Gall fut cependant tris apprécié.

Bon pulnt M. Laborde dansie rôle de Romoliravo pour lui, mn a pu faire oublier certain;amie. modimem.

Mlle Paul. Ferry (Badina), Pmede une v.1nnez agregulde; elle la numpe bien et la maniehabillement

ME° Gebert que noua avons el! vue l'an der-nier mmposu une tris bppréciée Flat-nete. Le pu-blie l'a retrmvée mec plaisir.

1 En un mot) dorme soirée et prOSage de anCeonombe)d) pour la salmn qui s'ouvre.

;

-Vaccination antivarioliqueLe 81aire do Toulouse a, l'honneur d'in

forMer ses adtninistrês que des &bannesgratuites de vaceination antivaridliquo au-ront lieu. au Bureaa muniteipial d'hygiène,rue du Gênée:hal, 0 les lundi et jeudi deelinque semaine. à 15 heures.

Malinée-Concertcomité d'orranisation do l'oeuvre

e Quand-Mme e rappelle li ses nombreuxamis que /a matinée-concert annoncée au-ra lieu eulourd'hui A 3 heures de l'après-midi fans la saille des lotes du cafe Marty,29, rue de lot Concorde. A cet effet un pro-

eortn;';'itretdel?u;oe"l'ioeuo Osepertaale, tirage sir la tombolo au pandit de

contplémentaire a, 13. L'ouverturedes portes aurs lieu à 2 heures mi. finart.

Concerts Toulousains au Fronton ParcAudOurd'hui dimanche, a 3 heures et de-

mie, matinée de bienfaisante avec Le gra-cieas concou. de Mlle Perlette, le gavrtè

nederne; Mme Froodlany, romancièreffseildff, la geai:Muée divette ; let, Triol

dé, le Joyeux tourlettrout le populaire Roya-n; ré. Mfyrthil, da. ms iniitations. Entréegénéra., 0 te, 25.

Petite FaitsOU VA-T-IL 7

Le jeune Auriol Auguste, demeurant av.ses pueente rue Chevreuil 25, n'a pas. re-paru aol domicile paternel depuis hier soir0 heures. Signaleaient : âge de ld ans, tailled in 72, elleveux et soureigs Cils talus Liaistee. -bleus, bouche et nez Mye., teintmat, volte duo nomplet en drap bleu Mené.,ochemise en couleur avrc faux-col beige,easquette ru nap marron riais ,chuu.ur.noir. lacets.

UNE MEULE DE PAILLE EN FEUHier eu veis 9 heures un quart, le

ofeu. a pris à une meule delpaille située auvieux chemin Saint-Moeht derrière la ca-timini, du, 14e d'infanterie.Après l'intervention (ks iahlpialh de la ca-serne centrale, le feu, at été raids/ententéteint..

Courrier Théâtral

ATotmeall ,uurges»meg,r,ide Rayon de Fourrures du Printemp

est mieux assorti que jLes difficultés actuelles de production nous ont ob/igés orgsiteusement ce Rayon et faire entrer dès le début tom csnéecssaire jusqu'à l'Eté, - L'intérêt des Acheteurs est de chi' a ee_amatit'. considérables que mue leux présentons en 'Parures de Fourrures Ps plus diven estelles ose. SICLINMARMOTTES, OPPOSSUMS, PUTOIS RITTS, LOUKANS, etc., etc., vend. d'h Bon Marché-

C'est par cette Vente que débute, LuNor 2 OCTOBRE, la Saison d'HiverII

Zormz;MtonsSPORTIVESllarleghaes 0100PT. - Tous a joucurs

sont priés de se rendre aujourd'hui dimanchea 1 h. 30 précises, et singe social. Match contréP T. BpS.. Départ pour le terrain 4 2 heures.

Théâtres et CinémasAujourd'hui

THEATR UE D CAPITOLE. - Aujourd'huidimanche, ,deux. grandes représentationsEn matinée populaire 2 taures à prix réduits,Si !Tir.. a Rot opéra en isola iodes d'. Adam,Mine 051.5. Clandeplean, L.outne,Ilenchez.

Al 19 précises, soirée do gala. avec le con-e. . de ln. Sellier, do l'Opéra, et de Mme Ri-ne tiInmes, de l'Opéra de bfarselln, dans Ram-la!, opera en cinq actes de A. Thomas. Les deusbrillants artistes aeclamés da. Tuais retrouve-ront Ici. mimes lue, les rôles d'Hittite/ et

qui semblent avoir été écrits pour leur°mincies qualités dc comédie. et de chanteurs.

THEATRE DES VAIIIETES. - Auîourd'huimatinée à 2. heures, La Mascotte; en soirée a.

8 h, 49 continuation dm Mites ; Les Manague-!aires Courent.

On demande un apprenti demi Ouvre' électri-cien, s'adresser au Theatre- .

La Charrette Anglaise est une histonevraiment amusante oh Gan... toinbe dana unmonde de pollen tout a fait réjouissant,

Cette idem exquise M._ honnêtesera représenté° au Theàtin dee Variétés deToulouse, le mardi 3 octobre.

THEATRE DES NOUVEAUTES, - Aujourd'huien matinée à heures et le noir tin heures damderniercs représentations de iman-hall 1,ea. le.fameux Selma, les artistes mmplcts, tour a. touracrobatm, Jongleurs équilibristes; EuTabouilfontaine ele, Lee Faa +and Cbatram, jongleursfantaisiste, 3. plemetys, Un-tours «snoba.,Riflard Ter, comique de goure

On terminera par la creation â Toulouse deba Polidrerie Haven, piice de A. Oudot, jouéepar Henri Bardem, Mercadier, des -Variétés, etMlle Sidobre, 1er mis du Conservatoire.

AMERICAN COSMOGRAPIL - Aujourd'huimatinée à 2 30 et 4 h. 30; mirée 8 h. 45.

L'Iris Rouge Te dium.); le Cage d'Or, dra-me;-d'Agénor, vaudeville; Le Mal-braI qm rame, drame; De. Sous d'Hélène co-médie/ Reve,

de Georget, comicide. Caumon-CeAc_tuantes,

Actualités de la ,guerre î sur ',Yser aven nosfusilliene marins.

- Aujourd'hui à. O. 45CINEMA THEATRE-LAFAYETTE. - Matinée

permanente de 2 1,. 30 à. 6 heur., à moitié prixbée a 8 h. 43, demi-tarlfs valables.Mietinguett dans Chignon d'Or cinéma-drame

actes; Réhabilitation, drame.; Actualités M-I/molles de la guerre et autres vues comiques etdocumentaires.

CINEMA PATHE. - To. /os mirs à 8 h, 45et jeudi. et dimanche, à 2 th 30 et 4 h. 30. grandereprebentation

au pregrsrnme Mlle Napieskowska da. LaDouble Image, drame; M. Bernard, da. Les Ce.tits Soldats de plomb; Peur enlever M yMas Dea,mmique; Pathé-Journal.

Le droit des pauvres n'est pas paye en sue dumie les places

A L'HABITUDE CINEMA (Grand'Rondt, -Lu Oh; des Tenebres, drame en deus parties,

Le Docteur Guilbert, drame Son Piero, drame ;

Amour et Colle depat.'

comédie; Le Rêve dePal-Mme. cornique; Une Aven ture de Gribouille,comique) Paysagea centres dé la Suisse, planair ; Actualités de lq guerre L'Aérinautimeanglaise en Oc' 01.

Inlermide de concert, samedi en mirée et di-manche matinée et soirM avec le concours desartistes les phis réputés.

ORAND CINEMA PARISIE,N (33 rue St-Roch.Ms-Minimes). - Aujourdlhui matinée 4 heu-res soiréo à 8 h. 45.

A programme ; Le Prose., drarric La C.rotte, vaudeeille en deux partis; Aduallies de laguerre.

Penne de egos, Latttig, ree !tonf,95

VIE SPORTIVEFootball Rugby

Agnon:1'1mi le Stade Toulousain rencontrera,cor le terrain d'honneur; le Stadoeeste Toulou-sain.

Les rencontr. qui ont Olé conclues par leS. 'C. pour cc mois d'octobre sont les suivantes

Le 8 Motos S. EP Agenais ; 15 «Mec,Toulouse, F le 22 43etobre, Stade Mann.-tain ; n'II:octobre T. W. lumpers Narbonnais.

argais1

MRONIIME

AUBESYNDIdAT DES 0131111:111-

M ''"Iiii°,,e,,,,_nMENT. - Réunion mennellenmeehe, ler octobre, à 3 Imegg,-.8%,,,

de

sou, soldat au 31e colonial dém.44,e, ,1316 a l'ambulance. -Robert Périe; mldal au 328e d'ha..le 4 septembre 1910 -.ansA L'EQIJMS.RISSAGE. - '

mort dans un vagon I la :aise' r, becréquamissage) eu The.° d'. '4ir.b.11

CINEMA. FAMILIA. - Aujaddlatet eue& Les Armés do 7, pe..-7814ehe: An Temps de /a ?I une Amdeleites'jaag_lb.e?Occis parties ; L'AngleterreOlmd'actnallté en quat s,re paru' 711.abgq,

NAISHONNAIS p ogt.1

ACCIDENT DU TRA3'hILhatine BOurgeOls, âgée de 3/Littré 16, Journalière à la manster.card, s'est fait en chargeantplaies superficielles aux orteils ine,,,g.-hibeapacibt de travail de Isecations, «spi

GRAPILLAGE. - A la date do la mi.,ln maire de Car...ae a pris paree.,....Article.Peemie, L7 31,1TO_Ms -dit dans la commune de

Commua1 -lié%que l'administration en ait dame1%par vole d'affiche

mODER111 GINEffA. es Troie ieL'Abandonnée) en quatre parties:Pingouin, en deux parties; plue tudum s

GLIVEILA mus FAMILLES. -Auload%11.manehe ; Mariage de Minuit, dira sellediabe'Comme partie comique, Charlot, le vît »les. .

EMPRUNT DE LA DEFENSElissioesU5 %. - La 'Y:langue ne France,

avenue de itGare, L te gnon, reçoit des à présent les

souscriptions.

TARNCALMIR

TUE A L'ENNEMI. - Mojse Gaidard, b lied'infanterie tué P 28 min 1916.

PHARMAEIE DE SERVICE. - Dimasde,idilarMaole 11PasEpda)", male Nallande, scanouvert, toute la journée your assurer le seplet

.EDEN TFIEATRE, - Dimamhe. en matin/el3 hem., am bnta. Cambouliv. m hot

Mariée opérette en trois odes.Le sélr, à 001, 30 place Gambetta ? Gras

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Velourit:,,I e:elele,'',1:rg,'2::.`r.rrlïï,,,,..2 ...,., mi c 2 Sa

TeIourn

M'aire Soleric : ree.'eelole,t1:°,1'1::à::??,-,`'.;',',',',.'..,':,'.,',1%.e'.:'%''..1,rU::"'' ""

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C Juuu'uguéeu'i-. 1.95

ContinuelécodersCRAYONS, mai

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Mi. do deetruetiOn de eo.be.nef,'::"de, 0,00 ,ESsingtle, de nos mortiers .

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