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Le : 15 cenlime "X T!ET UN DISCOU 1! y ' ceperdant, it Giws, dcs r!a1itd3 .eises. fciscl!es sont daf13 hi ccnilisse. pendant que les homrncs d'Etat, si l'on dire, jQflt des gestcs c parade, lc 1rnc d'aJIais, sccrtcment,. trip pt Cl S partagcn, oDcc des rtss de les nchcsses chi monde. Ccrfrs, ils flC jarotron1 pas, encore, r;Qt1e irJtres, diJ3lOrnOt, eXpCrt3 c rt saluer, a t fin du spectacle, 4. ,0bab1erncnt ciccciUs, d'qifleurs, pat Cs Jlets. Tojt de rnme, ils seront la, derrière lcq rcifl ts Ei, il g SCrOht Li pochepleine, car la i?t e ot la cont 'z"u de la lai y aura flS le mcilieur . dç son trésor. l.0 Confcrcncc de G&es, dontles os. pCCiS po1itiqies sont tantt naûran.rts tan- t' rksqUeS, en- rcolih le &iornph' la finance internotianale. 1tsss iiotE oc!Ls Li EPONSE DES RUSSES EST REMISE .4 LA CONFERENCE DE CENES Paris, 11 j-iiai. - L'Agence Fournjer re- çoit (1 Gênes la cb1)êche suivante t Tchitchiriiie n remis ù M. Schanzer, ce matin â 11 h. 45, lii réponse 1e la Tus- sie au n]ernorfllUlUflI des Alliés. » 1)'près les )rèmiers renseignenieirts, cet- tc rionSe srut conçue en ternies con i- liants Ct pet mclii la Øoursutte des ti ' \ llJ de h coûfci ence qui potit ut conti-- me enCOl e ti ois semaines NOUVELLES US'1tUCTIONS DE LENINE GCmes, li iii. -- Le cotrespoidant de j'Agence Fotrnier appreid : « La (Ié1gaUOfl russe t reç-ti l)ieI soir te nouvdJcs in1iL1CtiOiS de Inine -'ui don- ne à Tchitcliérine la plus gtaiide liberté (Faction et. lui annonce l'envoi- ù.,GneS de nouveaux experts financiers. » Dans son tIégranune,,Lénine dit ii 'F,cbil- Ch(lJfle (le ne 1 15 rompit' si possibk 1e néociaiiÔflS. LE PLAN MACHIAVEÏJQUE D1 LLOYD GEORGE Paris, 11 niai. - l)'pr? le ccntespon - ilant dU « New York Itcrald » ii Gêiics, Je pim de Llôyd Geoi'ge estdc rendPe la ré- ponse russe i-aisoniuiblc e-t que si la France se rchise un accord, elle subira la rspon-. sabilaé le l'échec de la conféreiCe. Ccci rendrait ilors poli Liqiie.meïit possiMe le projet (111 premier miglais . de former un 11011VCdlI group'mc.nt (les nations européen- nes d'où la France serait exclue. M. WIEtTH RÏTE A GENES GICS, 11 .niaL .- Le Clncelicr. \Vii-.ili ?I. Hathenau et deux secrétaires steront a cnes. Les autres membres de la déléga- bon allemande et les experts sont repartis ce malin pour Berlin. .. .: . ' LES FRANÇAIS NE FONT ['LUS PEUR Londres, limai: Le coi-rcspofl(tant tin (I Daily Chronicle )) à Gênes écrit (lue la menace française dcse retirer dc la conté- r,encc de Gênes si la réponse des flusses n'est pas sMisfaisante est accueilli froide nient et avec specticisirie . . . . . IJt iffllir tr PaiS - L' « Eclair ) publie le texLe 1fltga1 de la convention mi1itairepasséa entîe les gouvernements du Reich et de M Ce document débuté ainSi « Le 3 avril 1922, à Bénin, entre les tPeSefltants pinipoteniLiaire . de 1 ar- e TOge des paysans et des ouvriers, q lxne part, et les représentants plénipOE tiaire de l'état-major génélaI allemand autre part, a été conclue la conVen' tion SUivante : . e L .tat-major gn.ral allemand s'en- Il ga a fournh à l'armée rouge les ar- a me8ct le fliJatériel nécessaire u I arme- 1 eit et l'approvisionnement de 180 e.eflts, d'infanterie, conformimcnt a I Cte j\ n. 55.688, du 4 mars 1921 ». ù !- at-najo griéral allemand s en- ge a taire parverir le matériel d appro.. -10nnement et d'armement aux empIa ert5 signés par ses propres moyens sesfrais et sois sa responsab1lité. Le îti des et des munitions devra modèle russe (fusil de 3 lignes iii k- rt du modèle allemano (f u. j 1889). raI temps; l'&at-maor géné- s'engage à fournir, aux con- indiquées cidessus, l'arttllerie Saire eetl artillerie de campagne néces- I armement de 23 divisions d'in- SS.8fle! confcrmémILt . à . l'état e A . n .- v:;Ù 4 mars1921 )). : . 1a ent ensuite les articles ayant trait de la flotte de guerre au* f\lation russes, à la guerr edes gaz de fer, et, enfin, à un plan ile )'.° Operations procurant t la Rus- Scck la mer Bal,tiqe. - . - f.ara t tes slatuïes : Nnvitzki, Sa- eefleral VOn Sekt, anrrtt :f3ence -- UfltCOlofl(l1j .tPHONÉ : 0.43 r Le Lexte d c discours nous a été rern par M. AntoineBorrel, député, ancien sus-secré- tae d'Et aux mines, qui le tient dua ami du Tarn qui l'a ferouv6 dans ùn petit journal b- cal de lépoque. Le3 diteurs ordinaires des u- ves de Jaurès, consults. lortt déclaré idit. Medarnes. . : . . MsSieurs, - Chers EFèves, Vous devinez, avant que je I'CKprirne, I Lmotio L toute nautclbo que J eprouve en veus adressAnt quelques jaroles tlè cette i-nên-ie place d'cù, il y a cinq ans, j'avais Flionneur de vous parler cortim.e piores- Seur de ee Ïycée. . . . Je nepuis e vouloir it la pcilitiq.ue de, m'avoir ri puqueIlo me ramène, Je r'e- trouve notre cher lycée en plein succès, en pleine ydillaiuce puisqu'il offre aux larnul-. les un eontinnt.. do 37 bacheliers pour 1 unnee oui 'vie t de finir je rettoue es collègues qui sint restés des amis et je sens ave.: .o,rawil qu l'honneufqui m'est fait est ne e pour leur amitié\ D'auLrs, que je iue connaissais pa Sont venus d puis ,J ai fait -bientôt leur connais- sance dans nos cordiales réunions univer- sitaires, et j'ai été bien heureux d'applau- die avec vous ail discours si élevé, si vi- vjijit et si fin, qui vous ,montrait la con- quête du globe ,:aP l'homine. cet être aven- tureux, poussé dans l'inconnu par un sin- guIier m(lang.e d'intuitions et d'errurs. de fantaisie et de science, de calcul et de lia- sard, d' udaee ct de passion. Quant à ces jeunes lycéens qui sont ia veille d noûs quitter, ils étaient en chu- quième (lU en ïuatriùme quand je suis pas'- t, ils o-t grans. depuis. fie. se spnt. hALés \ors la ic f' s I action ver» la libeite In-u., je le re uns pas un ereuit iu ant quis . ant dérdhueat finchf la ort'a, { I ils na m'i Ci upperOtut p'us tout lu t'iit ,1'autstis ru êl"e loué ,mattr je rue Suis PlUS que leur aîné, e puisque j'ai été di- t mimé. au uuoitu pour un tcrPps, du pâisi- b' Lflhi i qui" nous suivions enenib1e puisque j'ai pu expriiieuiter ce qui nous reste dans une vie employée auleurs clos études de noir-a jeunesse, je veux leur dire, ail moins en prrrtie, ce qu'ils doivent à en lycée, (-e quils 'emporteront. d'ici dans le vaste monde, Vous enportes"az tout d'abord le senti- ment in'ffiç'ible et le besoin lu be'iu (ie n'est pa impuinrnent que vous aurezgoci- té aux émotions dc la soienc-,e et de l'art, II vous en restera toujours; au milieu même ries affaiies, et ds inévitables vulgarités do la vic' la curiosité. forcée des grandes choses. Bien des formules de mathémati- (lues ou de chimie veus échapperont, ruais vous garderez a notion cûs lois les plus hautes qui régissent le monde et le dési' cia vous ailier aux grandes déoou'ertes rie la scienea. Je ne puis me cappeber saris un battement de coeur' le puuvre laboratoire de collège où, pour la prniièro fois, noLi'e maître le ehime nous fit assister li la com- hinaison de deugaz; c'était bien pou d chose. ruais l'iéée de l'activité spontanée de affit'ités secrètes, de la proportion, de la mesure, pén(tr.at soudain dans ce qui n'avait dl poor nous, jnsque-.hu rïiatièi'e inert.e t; stupide. Il nous semblait qu'une grande commotion d'intelligence et de vin secouait l'univers matériel, Et cette poinièra étincelle a allumé dans nos es- irits Une ciiriosite qui ne pourra pas (ou jours se satisfaire oomplètement mais qui ne S etc ucica latna1 De nme, bien des dates de l'histoire ou rl.e l'histoire littéraire tomberont de votre esprit mais -u O1CC imr est mcl(o poni toujours i l'âme de la patrie, Votee esprit s'est. mêlé au génie hutiusin, t, quoi que \flfl fassiez, lé divorco ncst plus possible. -, uiclain, bien de5 suvenirs charmants des lettres classiques se ranirrict'ont en vous et forant dans vot:e esprit comrnc un, »iuit d'abeilles réveillées par le mOtin. L'arList.e. l'orateur, le penlçe, le musicien sont obli- g souvetit pour vivr0 ou pour lutter. d gaspiller et d'abaiss: leur talent., mais il y a une heure où il ont besohu de se res- saisir, de se retrouwr tout enLiel's, do rém- pur, par une oeuvre privilégiée, toute l'idée qu'ils ont d'eux-mêmes, cIa sCn(ir vibrer en eux tout leur génie et toute leur âme. Tous les hommes aussi. riens 1 rout,ne fonc&e du métier et de la profession .négli- gent leurs facultés supérieures., mais par- fois aussi ils ont le besoin d se prouver à eux-mêmes, en adrnii'ant de nouveau oc qu'ils admiraient jadis. qu'ils ne sont poin( déchus qu'ils neiivent gravir encore ras sommets d'où cur jeunesSe enthousiate QUOTOEN' SOCALSTE R-GONAL CHÉOUESPOSTAUX 5271 1NItD1T LEU saluait la beauté du maorie. D'ailleurs, il est bien \'rai que la beauté de la science et de tael est consolatrice. De quoi saut- trons-nous. bien snuvqnt? De ce que nos efforts e perdent clans une appaiente Sté- ilité, Lie ce que nous ne sentons pas tau- Jeurs, quelle que soit notre aspiration et quel quii.e soit r:o(I'e élan, l'humanité dont nOU.s onime.S, ni'ogresser en lierté et en sa- gesse. Or, les progrès incontestables et écla tants de la se'enue nous font assister au triomphe de Fhomme sur les choses. et nous nous pre.Ons lu espérer le triomphe de l'homme s&ir lui-même. L'oeuvre d'art quand eJe est vrairnent-l)elle, est quelque chose de uomplet et d'achevé. Les siècles, en se sueeédan. ny ôtent lien et n'y ajou- tent net', Par 1à elle nous donne uiie sen- sation de plénitud.a:et cl sublime repos. Certes, quand nous soma es fatigués par 'les platitudes e les vi1enie que . ' 1u- controns sur netre chemin, nous pouvons trouver dans itt vie .elle-même un refuge contre s clégafits de la- vie. Les esprits élevés e les coeurs nobles ne manquent pas auprès 'mesqnels nous pouvons nous repo- sel' et n ij rernire. Mais IjOUS ne pouvons pas toulnurs les ralliec autour de nous a l'heure même omi notre coeur est en détresse et puis, par une sorte de pudeur qui résiste même à l'arniti nous ne pouvOns pas les admettr.e toujours à l'intimité de nos dé- couragements et denOs 1éit.' 'est aOrs q 'o le beau ivre aimé et pur nous console. J) ne faut pas grandehose, u1'ie pag qi on t debout e e' rilairi quelques vers ciu'on se dt à soi-même n demi-vox, Une T eil gravc:ra rihit un chante 1 regarI, et notro Cime est rasséré- liée, Vous enteec'rez dire â quelques esprits chagrins quecette beauté mémo de l'idéal que i'ar nous recèle a pour effet d'hunmi- lier et d'LLristre1a vie.;,queiaréalité flOUS pai ail plus teruc flue I hu i'unite nous pa- raiL plu médi,ero ç( plus basse au SOC-. tir de cs beaix mensonge s de l'art, qui soi-il be coup noms une ronola1i qu u ne dtrision CL I qui parit t i ii 1 * om pent C- the u imiroue O\ t protondeu' Qu'est- ce que l'art? Qui'é;t-ce pi 'al. l'art aussi fait partie de la nature: qu'il ne faut poirt. opposer l'idéal tu la réalit : lii- déal st 'a forne suprême de la réalité, - Qu est e qu at't7 Qu est-ce que il -1 C'est l'épanonisement de l'âme huneiie: qu'.est-ee que me liumairu ? C' .'t lu p us iiauteflaur de la nature. Si bi'en quo nos rêves, même iC5 plus sublimes, ont leuir racine protone dana l'humble réalité. Avec qui la musique nous arraehe-t-etl.a à nos mières et nous ouvi'e-t-ell l'infini des sonces? Avec quelqus vibrations de l'air qu' Ta pesuiteur retiriit captif au r as de terre Dans cet air qu nous enveloppe, toute vie { Ueoii\é..moyen rar le cri, par la parole, 'ar le aufifj'fliuee (lii par le chant, de faire çlpilc'r son âme, dbe livrer aik5out fie qui asse l secret,.de sa joie ôu de sa douleur. Quest e à dire? Sinon que l'âme est à. Soa aise ,Tal nuilieu des choses, qu'elle petit s'y fxprînler et s'y. répandre et ii'il y a jusdlue !ans £ mouvements dela matiè- ce clos eneheuîjuern-Pnls, ds liarmcrnies et des élans. par (ù les grands coeurs peu- veut traluire ce qu ll et I fl euX de 11115 sa e ré. La poSie. nO;s transporte avec bos beaux mots c1'dnour, ce devoir. -de tencirèsse, rie pureté. de eouiage. Où les a-t-elle pris? Sinon dans cette languie humaine. qui n'est pas l'oeuvre artificielle d'une Mite, mais qui est sortie de entrailles mêmes de Vhu- manité. . .. C est dola Une' sirul'ci e gandeur pour noti ' race qu e11 Li1 pu t réer et fnire ' I \ J f' de h n. dc I art des tvpe upai i ut - do cklicares e' de loauh se boul n'iis lc gc cuit qui le ont crt't et qniIné d Ieu soiiCl1i ne les auraieul point produits de leur êii-ie, si lèur âïne rnCme ne sïtait f000 rr,e dans I 't société humaine presque à son insu de douceur et de grandeur. Qui dira doù 'ienneiit subitement au coeur', t certaines he.ur, l'abonianre et. la vie, l'aI- légr.esse et e courage? Peut-être. d'un rayon qui a glusé en nOi1 et. qui, douce- ruent. au fond c1e notreènic', a préparé une éclosion de joie. Peut-être la senteur clos prés et des bois qui s'est ê1ée ubitemenî à notre êtr. p0 ufl1.1Vel.i'. I)e Ii1tflO qui dira d'où verinent, à ceux qui éréent, les hautes iris'irations? Pe.ut-êtr.e d'un trait do yertu cL d'honneur recueilli par eux au hasard le la vie. Peut-êti'o d'une fi- gu:o qui paSEal totit itlun1p6e de frutuehi- se et de tendresse. Lidéal ;e se chvelcppe pas en etxcOfll'ne une fleur artificielle, il y cDoît cemme ino fleur vivante faite de ce que la ? de mei!eur et de pItis du,t.krJ !cflen-ci ccmn;t-fl, qoe jc :nr1 en !;'3J(.I-1 Ç 1 doux. Dane, l'i1éal, bien loin de flétrir la réalité, témoign pour etie Quand nous avons p:atiqué les belles conceptions bu- maines, csuand ncus avons 'écu avec les grand.es rimes r,.éées par l'art, ce n'est pas d'un regu,rd morne et cluis coeur declai- gneux que nous retournors vers la vie; au contraire ries coeurs et no» yeux sont aver- tis et i: diseerei-it mieux Is t,réou's de beauté qui sont dans le nondo les trésors de bonté qui sont dans l'homme, La poesie a ajouté 'les sens. plus subt'is é notre fuvu-' qui écoute tout bas la ero'ssaucc douce de la prairie et qui surprend dans les âmes à demi-closes des floraisons secrètes de beauté et d'honneur, Et pour' nc1iever la pénétrat-on réciproque de la . réalité et clii l'idéal. nous avons toujOurs la tentation et quelqubfcïis la force dc-réaliser clans iiotre conduit.e de traduire dans notre vie, les belles conceptions admirées denou L'art fait ainsi descendre etre(entmp Ses plus haut-es irspirnti ris, au fond mémo de no- tre .exisfence400ticliCuno, COIflITIC le chêne transmet à la terre profonde, par le Iris- son do s°s raciies ébraies, les grands souffle5 qui emplissent Fespaee. Votre &té, 'mieux que bien d'autres.. vous invite à recherher et à savourer le beau, Fondée nar Rame coe un poste avancé quand Rome él.it eivilis& déjàct que les c,hefs des cohortes pouvaient emporter avec eux des Iivr&s grecs dotée par le. moyen âge féodel et religic ux d'un robuste monument égise cl citaclell-e. auquel la Renaissance a -'ri passant attaché ses mer- veilles, elle mci, l'esprit en communication par un-a chaîne continue avec les formis diverses r0 la bcauté. Avec son beau ciel, ses maisons de briques, ses jardins en ter- sasse et ses bebux ponts; avec sa place ccl. traie bien exposéeau soLeiiet qui rappro- che tous les citoyens saus un tilcle rayon d hi r avec cathédrale piiisiit' au pied de raquelle fleurit le baldaquin, avec l'es côterux era' ni qui la bornent au nord et qui ressembCnt aux collines du Latipm, on dirait une ville italienne, faite surtout pour le culte cl- l'art et d mie sereine- phi- losophie. 'Il n'-a t rien de plus beau, quand vers le soir, on entre par le pont, que ces quais silencieux qui montent 'ers la cathé- draie. L vieux pont jéfléclit dans la r.iviê- re. quand elle i"est point troublée comme le Tibre l'ogive de ses arches qui dessi- nent sur le ci'i et sous 'les eaux le 'éadre oval.3 d'un miroir. Le ehÈval que l'enTant mène boire s'avance à petits pas sur mine langue de sable et là-haut la puiSsante ri- thcli'ale fait amitié avec le soleil couehant. Il y n, -entre s'u couleur de brique et les rayons I'UflisS:1itS ou pourpres du soir, de merveilleuses baimonies L'&lifhee semble S'ineorpe"ér la lumière.. qui revêt. sa ma- jesté pesante ri» légèretti et. de douceur. Il est une ana-e rhosé que vous eiiipor-- tez dii lycée. «est ce sentiment dc èr1éro- sité licim-mine qu' tient à ce que vous avez appris à comp'endre et à aimer le hom- mes, cçuel que soit leur habit, quelle que soit leur condition. \TQUS avez vu l'es grands drames de l'his- toise oelever d uii seul jet toutes les mes, vous avez vu "s grandes révolutions redi- gieuseset mOraes renouveicr mla fois tous les coeut's; vou avez vu tous les hommes, les plus humbles comme les '1us grands, essayer de résoudre à leur manièl\r le pro- blème de la clesitnée, 'nus avez vu tous lés citoyens, les .pl' humbles comme les plus grands, cher dans les grandes crises au se- cours dc la patele. 'Vous avez vu les institu- tions ariitiair,'s tomber, les piéjugés de caste de secte. s'évanouir. et. deux puis- sauces, es scribes légitimes ot-ducablés, se substituer à to'tes les autres : l'a puissan- ce de la 'érité et la nuissarce du travail. Il vous paraît j'i'.te que tous les hommes puissenr paâtie'per à 'la vérité, secouer les servitudes do la niisère et . trouver dans leur lra-ail le rrloyen dn niener _vrairnent une vie d'homme. Les transformations qui se prépa'emit n'i"ont pas pour vous, enfants d-e la bourgeo SIC, sans, liffirultés et sans orages; mais dii même que ces hardis ma- nus dont on psrlait si ben huut à l'heure, n'ont pa eraini d'échang.er le calme de. la cité contre les ncerti(tjds et les tourmen- tes de l'oéan; vuus vous irèlerez sans peur de- tout votre esprit. cf de toute vôTre âme, aux grardes et troublantes questions qui remuent la profondeur des démocraties. Ahi JCUIIeS gens, n vous plaignez pas (le l'IiL'ic à laquelle vous ai'riverez ù I'9C. tion : elle est plus blle ciue beaoucoup ne 'iniaginent. Jamais remit -être gér'éi-alion n'eut une oeuvre plus :ras(e à accomplir. Je.s id'iIPCS gens qui soi-tubent du lycée 53115 le premier empire savaient que leui vie .trD!ttTM i rTOUS LES JOURS J SIX 1DITIONS I UN TESTAMENT PEU RANAL Un original qui détestait notaires et papiers timbrés avaii fait Venir SCS héritiers et leur avi déc1ar ceci - Mcs c!aers neveux, je ferai mon leStement dans un phonographe. Qeand je serai mort, if Vous dictera mes dernitres volonig. Notre bonhotnrnc cÇkrnt mort, ses héritiers scnt convoqués devant le phonographe et au milieu d'un silence religieux, on le déclenche : Carde a vouS F. .. Portez armas f.. . je l guc... Présentez armes !.. etc... Tels sont les cris qui frappent les orciltes des neveux médusés. Il faut savoir que l'oncle en quesiion laat'itit- près d'une caserne cf qu'il oyait dicté »cs e- !ontés t, aix bazsc pendant l'exercice - On n'a jamais su ce qu'if léguai! ni à qui.,. . x . . LA CHUTE D'UIV ANGE . Une eune :fille es! tombée. Elle ne s'est fait aucun mal, et cependant elle s'c51 lancéc hors d'un avioa en plein vol. avec une « décision t mine simplicité impressionnante5 n, nous di5Cnt les témoins. . Cette jeune personne, êgée de 22 ans, est nuc »Pécialisle du parachute. C'est tin sport comme un outre et ccux qui aiment les émotions sont zeruiz. Cette intrépide enfant ne demande qu'a re- commencer. Bravo, mad.snoiselle F RESSUSCJTEE Un médecin ijmglais, le clur -lnderson, ré- veille les morts. C'est ainsi que par des ma8sdges de strgch_ fine, d'éther, de caféine, d'atccnl, il a pu reni- mer, pendant 24 heures; une femme morie de, puis deux heures. . . Elle ouvrit Ica yeux, respira, le coeur tait battre, puis elle mourut une seconde fois, Le médecin, animé d'un beau z1e, voalut' rccomnaenccr son expérience, mais le mari s'y Opposa. - Recloutdl-il une émotion trop forte , la data- xin-zc nlsurrectjon suivie d'une troi»jcrne ta or! ou bien cretgnait-jl que sa femme ne 5e décidai plus mourrir ? ,- CARPEN17ER PHO TONJQUE La reine de Poumanie va fréta du cinéma, le roi de la boxc, son tour, annonce ses dé- buts sur l'écran. Georges e déja . tout comme la reine de Roumanie - été s tourné n, rn-i il était filmé sans s'en apercevoir, au cours d'un match, tandis qu'il va jouer maintenant dans un s scénario » fi a même signé un contrai d'uta an avec urne- compagnie anglaise, Il ,nerait curieux de savoir qui touchera le gros cachet de la gracieuse 5OUVeraîne 'de Roii-. manie ou dc Carpenticr, le roi du ring. FX' TRISTE STA TISTIQIJE La Revue çc La Vie médicale s publie une ncrvrc'nte .stal!stique Sur 500.000 enfants qui naissent cia Fronce, 100.000 meurent dans leur première année. Dans 25 ans, il n'en demcur de survivant3 que 315.000. . IIe ceux l 9 % occupent des professions !ibé- raies, e! 48 % sont dais,, !'agriculiurc. 39 % sont clans l'industrie, 4 % sarl fonc!ionnajrc;, jeunes gens, ollez aux champ5, ix MOTS DE LA FIN Humour aniais La vieille dame. - Que désircz-ou, mo patit ,'nni ? -. Le jeune garçon qui perlait un chai dans ses bras Lcs 5 francs qua vaCs avez promis celui qui rapparierait atra- 'canari ! La vieille dama , ' Mais cc n'est pas canari, cela, c'est Un chat î - - I__e petit garçon. - Je le sais btcn, mcis le canari est e I intérieur ! tout entière app,mrtenait à' In guerre c-t à la gloire. Plus tard, eaux qui miéliulaient sous. la Restauration, sous Lommis-PJuj1i)pn savaient que l'cre des guerres ialionain etaitçlose et qu'ils l)Ottvaientdonner t"ti leur ame fa conEfuiête de la liberté, â l,i realisation de la usLice. ''ous, vous ees dans cette stiiaion ei'i-ibLe, niais grande, que vous .ie pouvez pas (létoul-- ner votre pemisée des pirils qui peuvent menacer votre pays, des nécessités du sa- lut national, et qu'en même temps, comme ces périls de guet-l-e peuvent se dissiper sans éclater sur nous, vôus devez, pour lie pas perdre -voti-e force et votre vie, travail- 1er dans votre pays â l'organisatn de la fiaternité humaine. Il se petit que vous soyez à i'avant-veille de la bataille; il se petit que vous soyez Sur le chemin de la paix définitive et que la fraternité des ci- toyens prépare malgré qu'on en ait dit la frateinité des peuples. La cloche vous appelle dans le lointain, et vous ne pon-. vez savoir si elle sonne pour vous le des- tin du combat ou la. grançije fête de l'iut- inanité. rmconciJiée. Vousmarchci-ez en al- tendant, également pi'êts aux oeuvres de paix et aux oeuvres de guerre, agrandissant votre esprit pour faire face à tous les - problèmes et doublant votre iiic l)OUr y trouvei' toujours assez de tendresse pour les tuis, asse (le vaillance contre les au- tres:JF'fmiI que (leiTiéres les barrières tous- joui-s puis hautes, dressées conti'e l'inva- sion, \'ous . fassiez fleurir pour tous vos fi'ères de France, la justice. et la joie. Il faut que par vous la terre française soit à Li fois un camp et un jardin. Il dépend (IC VOUS, dc votre énergie tic soldats et de \olre générosité de citoyens, que les peu- I)ei disent bientôt de notre France que jamais sans unenrrnurO plus forte ne bat- ut un c-u' t)tus doux. JErAN JAURES. , - - i. 645 r :T RÊJYACTION î Rue 36 et 38 - T O II L O U S E cm<rje rr ritej. si ici. h i- D E S S E R V A N T -- 15 Départements ABONNEMENTS 3tno: 6rnois 1 an £ranc5 et Cioûie. j O f, 23 f. 45 1. atranger 14f. 27f. 54f. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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pendant que les homrncs d'Etat, si l'ondire, jQflt des gestcs c parade, lc

1rnc d'aJIais, sccrtcment,. trippt Cl S partagcn, oDcc des rtss de

les nchcsses chi monde.Ccrfrs, ils flC jarotron1 pas, encore,r;Qt1e irJtres, diJ3lOrnOt, eXpCrt3

crt saluer, a t fin du spectacle,

4.,0bab1erncnt ciccciUs, d'qifleurs, patCs Jlets.Tojt de rnme, ils seront la, derrière

lcq rcifl ts

Ei, il g SCrOht Li pochepleine, car lai?t e ot la cont 'z"u de la lai yaura flS le mcilieur . dç son trésor.

l.0 Confcrcncc de G&es, dontles os.pCCiS po1itiqies sont tantt naûran.rts tan-t'

rksqUeS, en- rcolih le &iornph'la finance internotianale.

1tsss iiotE oc!LsLi EPONSE DES RUSSES EST REMISE

.4 LA CONFERENCE DE CENESParis, 11 j-iiai. - L'Agence Fournjer re-

çoit (1 Gênes la cb1)êche suivantet Tchitchiriiie n remis ù M. Schanzer,

ce matin â 11 h. 45, lii réponse 1e la Tus-sie au n]ernorfllUlUflI des Alliés. »

1)'près les )rèmiers renseignenieirts, cet-tc rionSe srut conçue en ternies con i-liants Ct pet mclii la Øoursutte des ti '\ llJ de h coûfci ence qui potit ut conti--me enCOl e ti ois semainesNOUVELLES US'1tUCTIONS DE LENINE

GCmes, li iii. -- Le cotrespoidant dej'Agence Fotrnier appreid :

« La (Ié1gaUOfl russe t reç-ti l)ieI soir tenouvdJcs in1iL1CtiOiS de Inine -'ui don-ne à Tchitcliérine la plus gtaiide liberté(Faction et. lui annonce l'envoi- ù.,GneS denouveaux experts financiers. »

Dans son tIégranune,,Lénine dit ii 'F,cbil-Ch(lJfle (le ne 1 15 rompit' si possibk 1enéociaiiÔflS.

LE PLAN MACHIAVEÏJQUED1 LLOYD GEORGE

Paris, 11 niai. - l)'pr? le ccntespon -ilant dU « New York Itcrald » ii Gêiics, Jepim de Llôyd Geoi'ge estdc rendPe la ré-ponse russe i-aisoniuiblc e-t que si la Francese rchise un accord, elle subira la rspon-.sabilaé le l'échec de la conféreiCe. Cccirendrait ilors poli Liqiie.meïit possiMe leprojet (111 premier miglais . de former un11011VCdlI group'mc.nt (les nations européen-nes d'où la France serait exclue.

M. WIEtTH RÏTE A GENESGICS, 11 .niaL .- Le Clncelicr. \Vii-.ili

?I. Hathenau et deux secrétaires steronta cnes. Les autres membres de la déléga-bon allemande et les experts sont repartisce malin pour Berlin. .. .: . '

LES FRANÇAIS NE FONT ['LUS PEURLondres, limai: Le coi-rcspofl(tant tin

(I Daily Chronicle )) à Gênes écrit (lue lamenace française dcse retirer dc la conté-r,encc de Gênes si la réponse des flussesn'est pas sMisfaisante est accueilli froidenient et avec specticisirie . . . . .

IJt iffllir

tr

PaiS - L' « Eclair ) publie le texLe1fltga1 de la convention mi1itairepasséaentîe les gouvernements du Reich et deM Ce document débuté ainSi

« Le 3 avril 1922, à Bénin, entre lestPeSefltants pinipoteniLiaire . de 1 ar-

e TOge des paysans et des ouvriers,q lxne part, et les représentants plénipOE

tiaire de l'état-major génélaI allemandautre part, a été conclue la conVen'

tion SUivante : .

e L .tat-major gn.ral allemand s'en-Il ga a fournh à l'armée rouge les ar-a me8ct le fliJatériel nécessaire u I arme-1 eit et l'approvisionnement de 180

e.eflts, d'infanterie, conformimcnta I Cte j\ n. 55.688, du 4 mars 1921 ».ù !- at-najo griéral allemand s en-ge a taire parverir le matériel d appro..-10nnement et d'armement aux empIaert5 signés par ses propres moyenssesfrais et sois sa responsab1lité. Le

îti des et des munitions devralÇ modèle russe (fusil de 3 lignesiii k- rt du modèle allemano (f u.

j 1889).

raImê temps; l'&at-maor géné-

s'engage à fournir, aux con-indiquées cidessus, l'arttllerie

Saire eetl artillerie de campagne néces-I armement de 23 divisions d'in-

SS.8fle! confcrmémILt . à . l'état e A . n.- v:;Ù 4 mars1921 )).

: .

1a ent ensuite les articles ayant traitde la flotte de guerre

au* f\lation russes, à la guerr edes gazde fer, et, enfin, à un plan

ile )'.° Operations procurant t la Rus-Scck la mer Bal,tiqe. - . -

f.arat tes slatuïes : Nnvitzki, Sa-

eefleral VOn Sekt, anrrtt :f3ence-- UfltCOlofl(l1j

.tPHONÉ : 0.43

r

Le Lexte d c discours nous a été rern parM. AntoineBorrel, député, ancien sus-secré-tae d'Et aux mines, qui le tient dua ami duTarn qui l'a ferouv6 dans ùn petit journal b-cal de lépoque. Le3 diteurs ordinaires des u-ves de Jaurès, consults. lortt déclaré idit.

Medarnes. . : .

.MsSieurs,

- Chers EFèves,

Vous devinez, avant que je I'CKprirne,I Lmotio L toute nautclbo que J eprouve enveus adressAnt quelques jaroles tlè cettei-nên-ie place d'cù, il y a cinq ans, j'avaisFlionneur de vous parler cortim.e piores-Seur de ee Ïycée. . . .

Je nepuis e vouloir it la pcilitiq.ue de,m'avoir ri puqueIlo me ramène, Je r'e-trouve notre cher lycée en plein succès, enpleine ydillaiuce puisqu'il offre aux larnul-.les un eontinnt.. do 37 bacheliers pour1 unnee oui 'vie t de finir je rettoue escollègues qui sint restés des amis et je

j sens ave.: .o,rawil qu l'honneufqui m'estfait est ne e pour leur amitié\

D'auLrs, que je iue connaissais pa Sontvenus d puis ,J ai fait -bientôt leur connais-sance dans nos cordiales réunions univer-sitaires, et j'ai été bien heureux d'applau-die avec vous ail discours si élevé, si vi-vjijit et si fin, qui vous ,montrait la con-quête du globe ,:aP l'homine. cet être aven-tureux, poussé dans l'inconnu par un sin-guIier m(lang.e d'intuitions et d'errurs. defantaisie et de science, de calcul et de lia-sard, d' udaee ct de passion.

Quant à ces jeunes lycéens qui sont iaveille d noûs quitter, ils étaient en chu-quième (lU en ïuatriùme quand je suis pas'-t, ils o-t grans. depuis. fie. se spnt. hALés\ors la ic f' s I action ver» la libeiteIn-u., je le re uns pas un ereuit iu antquis . ant dérdhueat finchf la ort'a,{ I ils na m'i Ci upperOtut p'us tout lu t'iit,1'autstis ru êl"e loué ,mattr je rue SuisPlUS que leur aîné, e puisque j'ai été di-t mimé. au uuoitu pour un tcrPps, du pâisi-b' Lflhi i qui" nous suivions enenib1epuisque j'ai pu expriiieuiter ce qui nousreste dans une vie employée auleurs closétudes de noir-a jeunesse, je veux leur dire,ail moins en prrrtie, ce qu'ils doivent à enlycée, (-e quils 'emporteront. d'ici dans levaste monde,

Vous enportes"az tout d'abord le senti-ment in'ffiç'ible et le besoin lu be'iu (ien'est pa impuinrnent que vous aurezgoci-té aux émotions dc la soienc-,e et de l'art, IIvous en restera toujours; au milieu mêmeries affaiies, et ds inévitables vulgaritésdo la vic' la curiosité. forcée des grandeschoses. Bien des formules de mathémati-(lues ou de chimie veus échapperont, ruaisvous garderez a notion cûs lois les plushautes qui régissent le monde et le dési'cia vous ailier aux grandes déoou'ertes riela scienea. Je ne puis me cappeber saris unbattement de coeur' le puuvre laboratoirede collège où, pour la prniièro fois, noLi'emaître le ehime nous fit assister li la com-hinaison de deugaz; c'était bien pou dchose. ruais l'iéée de l'activité spontanéede affit'ités secrètes, de la proportion, dela mesure, pén(tr.at soudain dans ce quin'avait dl poor nous, jnsque-.hurïiatièi'e inert.e t; stupide. Il nous semblaitqu'une grande commotion d'intelligence etde vin secouait l'univers matériel, Et cettepoinièra étincelle a allumé dans nos es-irits Une ciiriosite qui ne pourra pas (oujours se satisfaire oomplètement mais quine S etc ucica latna1

De nme, bien des dates de l'histoire ourl.e l'histoire littéraire tomberont de votreesprit mais -u O1CC imr est mcl(o ponitoujours i l'âme de la patrie, Votee esprits'est. mêlé au génie hutiusin, t, quoi que\flfl fassiez, lé divorco ncst plus possible.-, uiclain, bien de5 suvenirs charmants deslettres classiques se ranirrict'ont en vous etforant dans vot:e esprit comrnc un, »iuitd'abeilles réveillées par le mOtin. L'arList.e.l'orateur, le penlçe, le musicien sont obli-g souvetit pour vivr0 ou pour lutter. dgaspiller et d'abaiss: leur talent., mais ily a une heure où il ont besohu de se res-saisir, de se retrouwr tout enLiel's, do rém-pur, par une oeuvre privilégiée, toute l'idéequ'ils ont d'eux-mêmes, cIa sCn(ir vibreren eux tout leur génie et toute leur âme.Tous les hommes aussi. riens 1 rout,nefonc&e du métier et de la profession .négli-gent leurs facultés supérieures., mais par-fois aussi ils ont le besoin d se prouverà eux-mêmes, en adrnii'ant de nouveau ocqu'ils admiraient jadis. qu'ils ne sont poin(déchus qu'ils neiivent gravir encore rassommets d'où cur jeunesSe enthousiate

QUOTOEN' SOCALSTE R-GONAL CHÉOUESPOSTAUX 5271

1NItD1T LEU

saluait la beauté du maorie. D'ailleurs, ilest bien \'rai que la beauté de la scienceet de tael est consolatrice. De quoi saut-trons-nous. bien snuvqnt? De ce que nosefforts e perdent clans une appaiente Sté-ilité, Lie ce que nous ne sentons pas tau-

Jeurs, quelle que soit notre aspiration etquel quii.e soit r:o(I'e élan, l'humanité dontnOU.s onime.S, ni'ogresser en lierté et en sa-gesse. Or, les progrès incontestables et éclatants de la se'enue nous font assister autriomphe de Fhomme sur les choses. etnous nous pre.Ons lu espérer le triomphede l'homme s&ir lui-même. L'oeuvre d'artquand eJe est vrairnent-l)elle, est quelquechose de uomplet et d'achevé. Les siècles,en se sueeédan. ny ôtent lien et n'y ajou-tent net', Par 1à elle nous donne uiie sen-sation de plénitud.a:et cl sublime repos.Certes, quand nous soma es fatigués par'les platitudes e les vi1enie que . ' 1u-controns sur netre chemin, nous pouvonstrouver dans itt vie .elle-même un refugecontre s clégafits de la- vie. Les espritsélevés e les coeurs nobles ne manquent pasauprès 'mesqnels nous pouvons nous repo-sel' et n ij rernire. Mais IjOUS ne pouvonspas toulnurs les ralliec autour de nous al'heure même omi notre coeur est en détresseet puis, par une sorte de pudeur qui résistemême à l'arniti nous ne pouvOns pas lesadmettr.e toujours à l'intimité de nos dé-couragements et denOs 1éit.'

'est aOrs q 'o le beau ivre aimé et purnous console. J) ne faut pas grandehose,u1'ie pag qi on t debout e e' rilairiquelques vers ciu'on se dt à soi-même ndemi-vox, Une T eil gravc:ra rihit unchante 1 regarI, et notro Cime est rasséré-liée, Vous enteec'rez dire â quelques espritschagrins quecette beauté mémo de l'idéalque i'ar nous recèle a pour effet d'hunmi-lier et d'LLristre1a vie.;,queiaréalité flOUSpai ail plus teruc flue I hu i'unite nous pa-raiL plu médi,ero ç( plus basse au SOC-.tir de cs beaix mensonge s de l'art, quisoi-il be coup noms une ronola1i qu une dtrision CL I qui parit t i ii 1 * ompent C- the u imiroue O\ t protondeu'

Qu'est- ce que l'art? Qui'é;t-ce pi 'al.l'art aussi fait partie de la nature: qu'il nefaut poirt. opposer l'idéal tu la réalit : lii-déal st 'a forne suprême de la réalité, -

Qu est e qu at't7 Qu est-ce que il -1C'est l'épanonisement de l'âme huneiie:qu'.est-ee que me liumairu ? C' .'t lu p usiiauteflaur de la nature. Si bi'en quo nosrêves, même iC5 plus sublimes, ont leuirracine protone dana l'humble réalité.Avec qui la musique nous arraehe-t-etl.aà nos mières et nous ouvi'e-t-ell l'infinides sonces? Avec quelqus vibrations del'air qu' Ta pesuiteur retiriit captif au r asde terre Dans cet air qu nous enveloppe,toute vie { Ueoii\é..moyen rar le cri, par laparole, 'ar le aufifj'fliuee (lii par le chant,de faire çlpilc'r son âme, dbe livrer aik5outfie qui asse l secret,.de sa joie ôu de sadouleur. Quest e à dire? Sinon que l'âmeest à. Soa aise ,Tal nuilieu des choses, qu'ellepetit s'y fxprînler et s'y. répandre et ii'il ya jusdlue !ans £ mouvements dela matiè-ce clos eneheuîjuern-Pnls, ds liarmcrnies etdes élans. par (ù les grands coeurs peu-veut traluire ce qu ll et I fl euX de 11115sa e ré.

La poSie. nO;s transporte avec bos beauxmots c1'dnour, ce devoir. -de tencirèsse, riepureté. de eouiage. Où les a-t-elle pris?Sinon dans cette languie humaine. qui n'estpas l'oeuvre artificielle d'une Mite, maisqui est sortie de entrailles mêmes de Vhu-manité. . ..

C est dola Une' sirul'ci e gandeur pournoti ' race qu e11 Li1 pu t réer et fnire ' I\ J f' de h n. dc I art des tvpe upai i ut -do cklicares e' de loauh se boul n'iislc gc cuit qui le ont crt't et qniIné dIeu soiiCl1i ne les auraieul point produitsde leur êii-ie, si lèur âïne rnCme ne sïtaitf000 rr,e dans I 't société humaine presqueà son insu de douceur et de grandeur. Quidira doù 'ienneiit subitement au coeur', tcertaines he.ur, l'abonianre et. la vie, l'aI-légr.esse et e courage? Peut-être. d'unrayon qui a glusé en nOi1 et. qui, douce-ruent. au fond c1e notreènic', a préparé uneéclosion de joie. Peut-être la senteur closprés et des bois qui s'est ê1ée ubitemenîà notre êtr. p0 ufl1.1Vel.i'. I)e Ii1tflOqui dira d'où verinent, à ceux qui éréent,les hautes iris'irations? Pe.ut-êtr.e d'untrait do yertu cL d'honneur recueilli pareux au hasard le la vie. Peut-êti'o d'une fi-gu:o qui paSEal totit itlun1p6e de frutuehi-se et de tendresse. Lidéal ;e se chvelcppepas en etxcOfll'ne une fleur artificielle, ily cDoît cemme ino fleur vivante faite de ceque la ? de mei!eur et de pItis

du,t.krJ !cflen-ci ccmn;t-fl, qoe jc:nr1 en !;'3J(.I-1 Ç 1

doux. Dane, l'i1éal, bien loin de flétrir laréalité, témoign pour etie Quand nousavons p:atiqué les belles conceptions bu-maines, csuand ncus avons 'écu avec lesgrand.es rimes r,.éées par l'art, ce n'est pasd'un regu,rd morne et cluis coeur declai-gneux que nous retournors vers la vie; aucontraire ries coeurs et no» yeux sont aver-tis et i: diseerei-it mieux Is t,réou's debeauté qui sont dans le nondo les trésorsde bonté qui sont dans l'homme, La poesiea ajouté 'les sens. plus subt'is é notre fuvu-'qui écoute tout bas la ero'ssaucc douce dela prairie et qui surprend dans les âmesà demi-closes des floraisons secrètes debeauté et d'honneur, Et pour' nc1iever lapénétrat-on réciproque de la . réalité et cliil'idéal. nous avons toujOurs la tentation etquelqubfcïis la force dc-réaliser clans iiotreconduit.e de traduire dans notre vie, lesbelles conceptions admirées denou L'artfait ainsi descendre etre(entmp Ses plushaut-es irspirnti ris, au fond mémo de no-tre .exisfence400ticliCuno, COIflITIC le chênetransmet à la terre profonde, par le Iris-son do s°s raciies ébraies, les grandssouffle5 qui emplissent Fespaee.

Votre &té, 'mieux que bien d'autres.. vousinvite à recherher et à savourer le beau,Fondée nar Rame coe un poste avancéquand Rome él.it eivilis& déjàct que lesc,hefs des cohortes pouvaient emporteravec eux des Iivr&s grecs dotée par le.moyen âge féodel et religic ux d'un robustemonument égise cl citaclell-e. auquel laRenaissance a -'ri passant attaché ses mer-veilles, elle mci, l'esprit en communicationpar un-a chaîne continue avec les formisdiverses r0 la bcauté. Avec son beau ciel,ses maisons de briques, ses jardins en ter-sasse et ses bebux ponts; avec sa place ccl.traie bien exposéeau soLeiiet qui rappro-che tous les citoyens saus un tilcle rayond hi r avec cathédrale piiisiit' aupied de raquelle fleurit le baldaquin, avecl'es côterux era' ni qui la bornent au nordet qui ressembCnt aux collines du Latipm,on dirait une ville italienne, faite surtoutpour le culte cl- l'art et d mie sereine- phi-losophie. 'Il n'-a t rien de plus beau, quandvers le soir, on entre par le pont, que cesquais silencieux qui montent 'ers la cathé-draie. L vieux pont jéfléclit dans la r.iviê-re. quand elle i"est point troublée commele Tibre l'ogive de ses arches qui dessi-nent sur le ci'i et sous 'les eaux le 'éadreoval.3 d'un miroir. Le ehÈval que l'enTantmène boire s'avance à petits pas sur minelangue de sable et là-haut la puiSsante ri-thcli'ale fait amitié avec le soleil couehant.Il y n, -entre s'u couleur de brique et lesrayons I'UflisS:1itS ou pourpres du soir, demerveilleuses baimonies L'&lifhee sembleS'ineorpe"ér la lumière.. qui revêt. sa ma-jesté pesante ri» légèretti et. de douceur.

Il est une ana-e rhosé que vous eiiipor--tez dii lycée. «est ce sentiment dc èr1éro-sité licim-mine qu' tient à ce que vous avezappris à comp'endre et à aimer le hom-mes, cçuel que soit leur habit, quelle quesoit leur condition.

\TQUS avez vu l'es grands drames de l'his-toise oelever d uii seul jet toutes les mes,vous avez vu "s grandes révolutions redi-gieuseset mOraes renouveicr mla fois tousles coeut's; vou avez vu tous les hommes,les plus humbles comme les '1us grands,essayer de résoudre à leur manièl\r le pro-blème de la clesitnée, 'nus avez vu tous léscitoyens, les .pl' humbles comme les plusgrands, cher dans les grandes crises au se-cours dc la patele. 'Vous avez vu les institu-tions ariitiair,'s tomber, les piéjugés decaste de secte. s'évanouir. et. deux puis-sauces, es scribes légitimes ot-ducablés, sesubstituer à to'tes les autres : l'a puissan-ce de la 'érité et la nuissarce du travail. Ilvous paraît j'i'.te que tous les hommespuissenr paâtie'per à 'la vérité, secouer lesservitudes do la niisère et . trouver dansleur lra-ail le rrloyen dn niener _vrairnentune vie d'homme. Les transformations quise prépa'emit n'i"ont pas pour vous, enfantsd-e la bourgeo SIC, sans, liffirultés et sansorages; mais dii même que ces hardis ma-nus dont on psrlait si ben huut à l'heure,n'ont pa eraini d'échang.er le calme de. lacité contre les ncerti(tjds et les tourmen-tes de l'oéan; vuus vous irèlerez sans peurde- tout votre esprit. cf de toute vôTre âme,aux grardes et troublantes questions quiremuent la profondeur des démocraties.

Ahi JCUIIeS gens, n vous plaignez pas(le l'IiL'ic à laquelle vous ai'riverez ù I'9C.tion : elle est plus blle ciue beaoucoupne 'iniaginent. Jamais remit -être gér'éi-alionn'eut une oeuvre plus :ras(e à accomplir.Je.s id'iIPCS gens qui soi-tubent du lycée 53115le premier empire savaient que leui vie

.trD!ttTM i

rTOUS LES JOURSJSIX 1DITIONS I

UN TESTAMENT PEU RANALUn original qui détestait notaires et papiers

timbrés avaii fait Venir SCS héritiers et leur avidéc1ar ceci

- Mcs c!aers neveux, je ferai mon leStementdans un phonographe. Qeand je serai mort, ifVous dictera mes dernitres volonig.

Notre bonhotnrnc cÇkrnt mort, ses héritiers scntconvoqués devant le phonographe et au milieud'un silence religieux, on le déclenche :

Carde a vouS F. .. Portez armas f.. . je lguc... Présentez armes !.. etc...

Tels sont les cris qui frappent les orciltesdes neveux médusés.

Il faut savoir que l'oncle en quesiion laat'itit-près d'une caserne cf qu'il oyait dicté »cs e-!ontés t, aix bazsc pendant l'exercice

- On n'a jamais su ce qu'if léguai! ni àqui.,. .

x . .

LA CHUTE D'UIV ANGE .

Une eune :fille es! tombée. Elle ne s'est faitaucun mal, et cependant elle s'c51 lancéc horsd'un avioa en plein vol. avec une « décision tmine simplicité impressionnante5 n, nous di5Cntles témoins. .

Cette jeune personne, êgée de 22 ans, est nuc»Pécialisle du parachute. C'est tin sport commeun outre et ccux qui aiment les émotions sontzeruiz.

Cette intrépide enfant ne demande qu'a re-commencer.

Bravo, mad.snoiselle F

RESSUSCJTEEUn médecin ijmglais, le clur -lnderson, ré-

veille les morts.C'est ainsi que par des ma8sdges de strgch_

fine, d'éther, de caféine, d'atccnl, il a pu reni-mer, pendant 24 heures; une femme morie de,puis deux heures. . .

Elle ouvrit Ica yeux, respira, le coeur taitbattre, puis elle mourut une seconde fois,Le médecin, animé d'un beau z1e, voalut'

rccomnaenccr son expérience, mais le mari s'yOpposa. -

Recloutdl-il une émotion trop forte , la data-xin-zc nlsurrectjon suivie d'une troi»jcrne ta or!ou bien cretgnait-jl que sa femme ne 5e décidaiplus mourrir ?

,-

CARPEN17ER PHO TONJQUELa reine de Poumanie va fréta du cinéma,

le roi de la boxc, son tour, annonce ses dé-buts sur l'écran.

Georges e déja . tout comme la reine deRoumanie - été s tourné n, rn-i il était filmésans s'en apercevoir, au cours d'un match, tandisqu'il va jouer maintenant dans un s scénario »

fi a même signé un contrai d'uta an avec urne-compagnie anglaise,

Il ,nerait curieux de savoir qui touchera legros cachet de la gracieuse 5OUVeraîne 'de Roii-.manie ou dc Carpenticr, le roi du ring.

FX'

TRISTE STA TISTIQIJELa Revue çc La Vie médicale s publie une

ncrvrc'nte .stal!stiqueSur 500.000 enfants qui naissent cia Fronce,

100.000 meurent dans leur première année.Dans 25 ans, il n'en demcur de survivant3

que 315.000. .

IIe ceux l 9 % occupent des professions !ibé-raies, e! 48 % sont dais,, !'agriculiurc. 39 %sont clans l'industrie, 4 % sarl fonc!ionnajrc;,

jeunes gens, ollez aux champ5,ix

MOTS DE LA FINHumour aniaisLa vieille dame. - Que désircz-ou, mo

patit ,'nni ? -.Le jeune garçon qui perlait un chai dans ses

bras Lcs 5 francs qua vaCs avez promiscelui qui rapparierait atra- 'canari !

La vieille dama , ' Mais cc n'est pascanari, cela, c'est Un chat î - -

I__e petit garçon. - Je le sais btcn, mcis lecanari est e I intérieur !

tout entière app,mrtenait à' In guerre c-t àla gloire. Plus tard, eaux qui miéliulaientsous. la Restauration, sous Lommis-PJuj1i)pnsavaient que l'cre des guerres ialionainetaitçlose et qu'ils l)Ottvaientdonner t"tileur ame fa conEfuiête de la liberté, âl,i realisation de la usLice. ''ous, vousees dans cette stiiaion ei'i-ibLe, niaisgrande, que vous .ie pouvez pas (létoul--ner votre pemisée des pirils qui peuventmenacer votre pays, des nécessités du sa-lut national, et qu'en même temps, commeces périls de guet-l-e peuvent se dissipersans éclater sur nous, vôus devez, pour liepas perdre -voti-e force et votre vie, travail-1er dans votre pays â l'organisatn de lafiaternité humaine. Il se petit que voussoyez à i'avant-veille de la bataille; il sepetit que vous soyez Sur le chemin de lapaix définitive et que la fraternité des ci-toyens prépare malgré qu'on en ait ditla frateinité des peuples. La cloche vousappelle dans le lointain, et vous ne pon-.vez savoir si elle sonne pour vous le des-tin du combat ou la. grançije fête de l'iut-inanité. rmconciJiée. Vousmarchci-ez en al-tendant, également pi'êts aux oeuvres depaix et aux oeuvres de guerre, agrandissantvotre esprit pour faire face à tous les

- problèmes et doublant votre iiic l)OUr ytrouvei' toujours assez de tendresse pourles tuis, asse (le vaillance contre les au-tres:JF'fmiI que (leiTiéres les barrières tous-joui-s puis hautes, dressées conti'e l'inva-sion, \'ous . fassiez fleurir pour tous vosfi'ères de France, la justice. et la joie. Ilfaut que par vous la terre française soit àLi fois un camp et un jardin. Il dépend(IC VOUS, dc votre énergie tic soldats et de\olre générosité de citoyens, que les peu-I)ei disent bientôt de notre France quejamais sans unenrrnurO plus forte ne bat-ut un c-u' t)tus doux.

JErAN JAURES.

, -- i. 645

r :T RÊJYACTION

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36 et 38 -T O II L O U S E

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£ranc5 et Cioûie. j O f, 23 f. 45 1.atranger 14f. 27f. 54f.

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L Vie n rn*c

'R ri rRECONSTITUT1O DU CRiME

Aueh 11. nai 1922. Jeudi iiiatin,1(1 heures, Vignetu et Patte ont été con-t$uits imptsc tiLt Moulin oi, ur le lieuxncn1cs (lU ciiinc, les magistrats ont pro-c&l à la reconstitution.

C'est. tFuii pas ïeinie et ssuté et sans4n1OLiOn apjaieule (IL1C Ies criminels frai-diircn le porijUon tin ar4iti t pn4rè-ient â la .'-uiic -du parquet, laiis la iniisonoit s'acc1 ) j t le lrame.

A tour tle rôle,. les deux cottpabes fu-i-eut inleiioé' le juge dl.ustructioll.Le caI)oraI lattc recoinfliença sa première

posil-ion : Sou rôle s'est borné à jxissere lacet £& Vigneau iour ti:w1er la fillelotudana. -

Dnrnt qtic 1)al1lait le caporal Patte, Vi-neau raiL constamment ticS signes de (le-

inatioii (4, son tour venu dc s'expljcptei',il conhincuce i)ar ces mots

q Presque tout ce que vient de dire Pal teest faux », et il recommence ses précéden-tes déclaratiotis.

i\lalgvé toute l'habileté Ucs .misrts.il a été imiossible tl')btC1)h' la véril surle crinic, chacun mentant pour liniiiineeles charges qui pèsent sur lUi.

Patte reccainaît, néaiuuoins, avoir donneJ 50 francs - Vigneau.

A 11 li. :39, u milieu d'une fouie de voi-sins et tIC curieux, qui n'ont cessé de sta-tionner toute ta matinée aux environs dela mahon, les inculpés ont reagI3é leurpriso!)

1instrticUon ne tardcr pas i êtreclose et le (1OSSÎ(1' sera alors passe ! lajustice mJtare (i'o-t relèvent les ircut-l};. -

t

tIi iERaUllI so IistLondres I t mai. Un coimnuniqué du

Parli travailliste niinonce que les ,ocialis-tes français et belges et les travaillistesanglais se réuniront dans lç courant (leLa semaine prochaine J)robableruent â

Bruxelles, pour examiner la situation in-ternafionnle rés)tant de la conférencede (ênes et d4 ses conséquences,. en CC'lui concerne les relations entre la Francel'Angleterre et la flelgique.

fStC IHiEiLondres, :1 1 mai. - hans es milieux

libéraux de la Métropole ou l)C1se qac lasituaI4wi s'ain&liorerat si iJoyd 6eç,rgeGry, Bonar Law et un rcprsentautLabour-Party nouvaini avoir une eonver-satioi t couir o,uvert avec M. Poinearé,M. Barihou et deux antres ninistres i\'an-çis.

Ii est naiiie 1)ossil)le q'ne le députés li-bh'aux fassent sous peu nne déinarenodans Ce sens airè (le M. Lloyd Veorge.

CniI de InisÏ,*Paris, il iiiai. Les ninistres et îious-

secrétaires i'Etat se sont réunis ce ma-lin au Quai d'Orsay sous la présidencettc M. Poincaré.

Après que je Conseil eut examiné lesaffaires courantes, M. Poinacré donna

col!êgncs eonnaisamje (les dernierstélégrammes reçus de Gênes.

Le ministre dc VAgriculture n cposSu Conseil la situation agricole, dans sesapporls avec le co(t de la vie et a (lé-S

montré (IUC la hausse (le certaine-s dcii-i.ées était 'Inc aux conditions (le la sai-son.

Le Conseil n élwlié la question tin prix*h pain. Le ministre de l'Agriculture a faitcomiaitre ses J)OUrpar]CI'S avec es mitrons.

iar ailleurs nous croyons asvoir que leouvri!efl1eiit est absolument opposé t

,.,ne augmentation du prix du pain et la taatinn tics denrées serait probablement

appiiqti& par voie (l'arrêté préfrctoraL

Chicago en rvo!utonChago, 1 I mai. De bcmbes ont été Ian

dans deux inirne-hks. Au cours de abga.re qu en est réu1téc, deuC aaents de po-ce ont été tués t m bies.A la sutC de cet aLtitat, que la polke attr-

bue aix tvlIstes, b psident 4e I'exécutdrie la FédérMion dn batirnent et !OO autres mi-1(at travaillistea ont été arréts.

FEUILLETON DU « llDI »

Jç hîa1iiPa Vaul FEVAL

Machauit, dit enfin le régent, jevous avais précirfl1ent appe pour vouspailer ck M. de Ceflamare et des autres.Allez maftencûe, e vous pie, dans lepfemier Ç ahi net.

Machault legna carieusenlent le bos-.su, et se dirigea veTs la porte. Commeil allait frn'chir le seuil, le régent ajouta:

Faite-n-roî pascr, je vous pïie. unsauf ccnduit tcQt sceHé et contresigné enb'anc.

Avant de -ortir, M de M-achault lor-gna enc'e. Le yégent, ne poi.want êtreb ien longtenips ri sér:eux que ccla

o1 rflable va-t-cn piendre o.s Ùiyc-8 PU Iei mettre à la tète ck laffût ?cnmela.-t-il.''uis il ajoLta

Monsieur, ce chevalier de L-agardc-,e traite avec moi de pnr-sanc i puis-sane.e il m'envoie cie ambass.aeurs, .tme dicte lui-nrne, dans sa dernière mis-sive, k teneur .km saLf-ccncuit qmfil ré-çia.mie, Il y a -derscus prciiahlement4neIque ir:tért en jeu. Ce chevalier det4tg ardêre exiger* sans d*ite une ré-cen:pense.

.Y-or: Altesse se trompe, repartit le

bossL; ce U'gacre n'exigera rien.n ait pas au pcuvcir d-u rént dc

La Vit de femmes

g i t I I

- LES JEttS IILLES BCLGsJU'--' L-.k (4ASEINE

Contut fp:y. f t mai. --- Pa: keet SeULconvoquies I:IO"i 1-: 13 mai. es JCU1PS hilesbudga-rc iaprés la i4: sOrt so11flSau serve civil obligaloire_ Cc srv1e et-vil obligatoire '. té Lah1f en Bulgat-ie, outous les !omin:s partir de vingt ans. etles f n i:iIS à L hi de iS an:-, s Ulu1naees exCj)1 (- ' Oflt souws t ser-.vice obhgatoire î'uiie duré-e (le dOUZe moisau profit d? YFat.

A L%MLIWSINE!Nuv-Vcrl, I E mai. Ms Ciiar1ott De-

m31aJet appartient h l'une ces fai-ailiai lesplus riches ds £cw-Yo-k. Fianc2 à M.Btuton, Ïfls d'uit brssseur millionnaire, 1îiCcle-at l'épouse'- et gagner avec lui ElberoaNew-J-e-my) tt:ur y goûter les b&-atitucies

de la lune de miel.- Tout haiL prt pour la crt-monie quandla jeune Jflari( avant de revêtir sa robebJaimehe cjéciaea à son eutouragm qu'elle-axait à faire ue c-ourse etrèmemnenL u-r-genle. E1e disprut donc sous ce prétexte,gagna i'IIôLel-l-:--Ville, y retrou un no-bIo bongois, le comte Zichy de Zieb, lé-pensa ea quatrme vitesse, le présenta asa mère comin' son époux déleotion, al)rèsquoi, le jaune -eupla i1ispnuL

Quand 'affol.i. te nouvelle de ce mar-agaexpress parvini it M. Burton, Finfortuiifiancé réjétait la cérênionie en compagniede son garçon 'boniieui et de deux bric1esiu:ids. On assue quil soui-tnt e enoc avecS-ang-frei.

te erner discours de TrotzkCense. - Vcici, d'après la presse polonaise.

les déc-la!ations de Toskv. h,ites devant les sol-(lSts d 1'rin& rouge It loccasion du ler ms.

( L'année rouge de ta Ruisie eu di inondede La Révoluton, ru-nie aur l-a place rougeMoscou, si les txavau de la ConMrenee dGênes avec la plus grande méfiance. »

Les o0-rnaux polonais ajoutent que, dan» les-ptt des dict»teus hokhe»te», l'u'me sougefle»t plus seulement l m& de la Russie, masVannse do la Rvoluiion et Ju prolértat n-ternational.

Cet ainsi que les Soviet» viennsnt de caierdans larmie rouge des détacheients allemands,polonais, georgens. tartares, etc.

Ecrass dans tin ItrnnetCee1aire, t I maL -- L-a nui-t dernière, deux

j4u1ia1iers espagnols, Jaine Mano, 33 ans,de t»oi enfants, -et Ra»non Poris, 52 ans,1 ataire, se rendaen-t Post-l3ou pas le tunelinternational, qusnd 100 instres de l'ouvertt-nidu tunnel, côté E,gne, il» ont sur» parle train hançais 805 et le train e»psaol 22.cicul»ni sue leur voie e»petive, paiaPiiemcntet aui nme» n»Uints. dans le se!'» Cerbère àPort-Bon. Psis eaue les deux ccavos commedans U5 laminoir, k» nas-iheureux ont reçuç dçemultiples contusions, Ramon Pou» a ei- dansleS bras des »uveteus qui l'ont relevé ; IameIVlana et dans un &at extmement grave,

---- *-Cà et LàLES COMBA TS DANS LE TURI(ESTANLondrcs, I 1 miii. Les nouvelles prvenues

du Turkestan signalent que 1es combats s-e

poursuivent. Les troupes hok-hevistes battist ersrctrate et se trouvent dans irne 8ituatiors diffl-eue.

M. LONG A MAPSEILLEMarseLile, Il mai. M. Long, gouverneur

gunéral de l'indo-Chiae, est SCrivé, hier s0-r,à Marseille. U repart ce matin posr Paris, os's 1

demeurera quelques jours.li doit avoir plusiaurs conve.rsotons ave le

mnisbx des colonies.

LES COMBA TS A U MA ROCMadrid, Il mai. Une note dhicicfle du mi-

nstàre de ! guerre anness1e que la colonned-u généraI Saisjurjo, ap-ès des cemhas qtise sont poursuivis pendant pins de dix jonrs,a nussi à senparcr de posllions inaportonespeilhiettant ainsi d'ts4Ir la josict-on entre lescøntngenls espagrso!s qui opn-auent dans 1 seccmn de Larrache et dans le secteur de Tétosian,

France iui-mn-me de iéccmpenser le ehe..valiet- de L-agardre.

Peste : fit le duc; il faLdra bienque no-us vcyions ce mystérieux et roma-nesque peTso-nnage. II est capable d'a-voir un suc fou à la cci, -et de r-amie-ner la mode perGue 0es cheveliers er-rants. Combien de temps ncus faudra-t.il l'attndre ?

- Deux heures.-- C'est ati mieux ! il 3ervira cfinter-

mide entre le- ballet indien et le soupersauvage. Cela n'ert point dans le pro-gramme.

Le valet entra. Li apportait le sauf-coiidu cantresigné par le nrsisti-e LeBlanc et M. de viachault. Le régent remi-put lui-nisre les blancs et signa.

M. ?e L-agarctre, reprit-il touL enécrivant. n avait p&rzt ccmrr-is de ce-sfautes q-i'o-n ne puisse pardonner. L-c feuici était aévre à l'endiot des cuels ; ilavait raiscn. Les rnceurr ont changi. Dietmes-ci ! dprie le temps, et les rapèrestiennent mieux dans !e fourreau.La grâcede M. ciè Lsigarc'ère ter-a enregistrc e-main, cl \Oici le sauf-condet.

L e boru avança la main, L-e régent nellcha point enccrc Facte.

-' \'c2:s préviendrez M. c.e LagardèTeQue toute vklerTce de sa part rompral'effet dc ce parchemin.

Le temç de la viclence est passé,p-tononça e bossu avec une sorte cfcsolennité.

Qu'eatendez,vous part l, moi»-sieirr ?

- J'entends que le chevalier de La-gardre narrait pu accepter cette clauseii y n c-mx jours.

._ 1:tîfr ' r -

t N t\UN UFi'4UEI SE St'lClDIEN VtGON

Vers une licuic detne niatin, àrivée à Saiimt-G-c-rinain du -derfl1C train \(--iiant d Paris, un e;IIpiUVI 00 la gire, \TlS

tiit les vgori'. trouva r1ttflL d*1)'S Unpartiment do -lre classe, no homme qui te-nait t la main un res;i\cr VoidonnaflC.

Sur la banquette. le désepére avirt lrvS-sfS bieiï -en vue Oeux iettreS eaehetees por-tant conime adresses l'une : « au commis-mire -de polie cre Saint_GePmaifl_4fl-laYe,l'autre i à na "mjne -y'. 'lout aUI)»:S troipiiotograliies Jeaiaiit.

Liçlen!ti du 'esé fut rajléolileut éti-hue. C'sLat d. Pie're i3ovillofl, flgé cIalus, ancIen commandant o la place -tICSaint-Geraain-csu-Laye, rris à la retraiteen 1919 et demurant 2, ie Engène-Fla-chat-,àaint-Germain.

Ti docteur Grandhomm'. appele, consta-ta que b malbcreux, sétait L ré une ballede revolver qui liii avait traversé la tête.Comme cornmanant respirait encore,on le fit dirige' sur liiôpial où il ne tardapas à expirer. -

on ignare le; a11ies e:mei.rs du suicide.

J E ftNSEUH MONDN TE»» YSOUPÇONNE ErETRE UN i)ES AUTEURS

DU VOL DU WA(ïON-POSTELa police dc Nice vient d'arrêter (laits

cette ville sur mandat de M. Marly, juged'in-itiuriiofl au parquet de la Seine, unjeune homme éc 23 ans. Baptiste-1-lubertJ'raysse. dii; Teddy, professeur le danse,(}Ui a cemmis pusfe-urs vois. Eu octobreCerni-er, se Vrou cant dans le train de 13rstil lia connaissa-ee avec un jeuiie bomnncde 17 ais qui fuyait le domiiie pat-ci miel-api-ès UI; \'Oj dmi i.200 francs et de titres aupréjudice d.-m se'i vére. FraysseTe-ddy mLsi J)ieti enjôlm' e jeune loniine qii'il fuiescrOqUa titres et argent-. -

En outre, où ii tout lies de croii' qu'ilest lun i-e auL-u's du -ol commis- Lions lanuit det 18 eu RI mars, ente-e Laroehe etDi,jon. ns le vagonpostal. (),'i furent en-Is3v-é-s par deux hardis handi1s o.000 -f;a-ncsde valeurs. - -

Le 4am;-eur mondain -nialfaitur va êtreramené à Parim.

-.-- - -

I Sflhiio1 ds Ksss FEtrllr

Londres, il mai. - Une circulaire pu-bliée Iii-ce soir mai' la délégation (le cern-merce russe à Loidres, informe tous lesrusses habitant en Angietei'i'e qu'ils sontexposés pertire -leurs dits de citoyenrusse s'ils ont habité A l'étranger eii-dant 5 ans, sans avoir 'écaimn!i dc passe-port et sUs ont quitté la Rassie pendentTa Révolution sans l'autorisation des Se-vie-ts et epfin, s'ils ont volôptairenientservi dans les armSes qui oit - combattucomice Je goueriicment actuel. - -

rnI)fcs pr T. S.

Londres, H m-si , --- Le s- Dauiy Ciron-ceannonce que la parti conservateur a -dkidé dcfoure sasge de la téléphonie sana fil d»ns le-spc-ehaiae élections et que des ars'asrgenien-tsseront faits dans ce but. Le plan adopté es-t depouvoir ot»tcs les cisconacripiicins d un appareilricepteur qui pourra êire placé dans une s'aileou mhme sur ssss-e place publique, et reec-vra et rysète;a tes Esscoues ds- tous les chefs departi a, cours de la campagne éeictorale. Onpourra dire ainsi de façon lit'trac que ces chcbsparlent à -a !rstiOi» tout entière.

T! est s prévoir que cette manière se-la miviepas les autres- pastis, grco ses facilités que tesCorn'p-agn ies radig-sphiques se paposent d'of-frir au pisblk, maintenant que le gouveinemnciita lavé l'ensbargo s-si, lurage de la téfp!s-oniesans fil par ies particuliers.

-. -a

Es [s3oIs phs orrsn s'est t-ouv, aux Corts espagnols, plusieurs

dput8 pour clesuaader an gouvernement lasuppresion des cours-es aux taureaux en raisondes trop aonibrcut e-as de mort de tos-,adoi-sconstatés depi quelque temps. -

Bien entendis. ils n-ont pis obtenu satiefaoiiOi,le pnhsident du conceil ayant objecté qu'il n'iaitper poaribic dc supprimer brusepiesnent un desptsisir favori, -du pcaie. Mris e sul faitou_cnn telle propocitioji ait té fosmsIée enEr-pagne constitue un .vès»einent coesid&abk,

Par-ce q-mie?.. . f;t le d i'Iansavec défiance et hauteur. -

Parce que se-n sei-meUt k lu eut mntci'dit. -

li avait donc juTd autre chose quedn servir ie père t ienfant ?

- Il avait juré de venger Neveys. . .

bc s'pterroalpit coin-t.Achevez, mo-nsi'nr, crdorsna le t-é-

gent.Le chev&ier d Lagardre, répon-

dit le bossu Jante-usent, au moment oi ilen-portait la petite fille, avait (it auxossarsins : 't Von5 fli011flez tcus de nt-an-ain! , Ils étaient nuu ; le chevalier ersavait reconnu sept, cum-là sont morts.

De sa retain ? interregea le régent,qui pâlit.

Le bcsu s'ixidina fic-idement e si-g-ne d'affirmaton.

E-t les, deux autres ? demanda en-core le régent.

Le bossu hÇita.U et - ttCS, flam-nseigae-ur, que-les chefs -dc gorvcrneinn n'aiment

perirt c'ir tcimiher sur l'&chafamn-J, iépon-dit-il enfin en regardant Je prince et-iface. Le bruit ue fcrn tces t&es en toril-.bant ébranlent ic trémie. M. Lgard-re connera le choix s Vc-trc Altesse Rc»-yale 11 i-n'a chargé del lui dire : i Ley2ile. Il m'a chargé dc lui dire : (( Lede Lagardre ne le COiTpte p-as; le nou,virnie est le maître, i fau ue cet hem-inc meure. S1 Votre Altesse Royale neveut pas du bOUrreau, s donnera uneépée à cet hc-mn-re, et cern regardera M.de Lagardere. n

Le régent tendit ne secorxe fois Leparchemin.

- - --Nwrière 1 L Vie' LaVi

LaLA MEÎALLIJRGIE DU NORD

ET LS REDUCT iONS DE L'\1RES

Lille. In situation dans la nrétallur-gie du Nord ne s améliore pas. La baissedes salaires survenue en Belgique facilitela conCurrence d-es poits de ce paysLes industiiels hétr!lurgisitcs du Nordont été, de ce fait, amenés à envisagerimiie diminution elçs salait-es de leum ou-vriers.

Une entrevue a eu 1ieu samedi dernieientre une dé1éation de la Chambre syn.cicale patronale etune cISiégation ou-vrière conduite par M-. Devernay, secrétaire du Syndicat cle OU'VïiCis ruétallur-gistes. Voici ce que nis a dit un métal'lurgiste lilloms au su-jet de cette séunion

il Notre déclaration fut courte et aprèsexposé des faits qui commandent une dé-cisiori immédiate, neus avons dcnnéconnaissance de la réo-lution prise, c està dit-e diminmtticn horaire de O fr. 25 ladate du 6 juin. Nous avons dit aux ou-\'t-lCiS que parellic memure avait été priseà Durkercjue et Valenciennes et quenous étions en drc-it d compter sur ICUtcomprhenion d événements qui nesouffraient aucun màrchandage.

't I_,es conmandes rie font de-lus Ciiplus rares et il mb-lc que la crise ceconfiance ait atteint ceux-mmcs dcii?les besoins sont urgents. On attend etest craindre que les commandes n af.fluent au mot-ire-nt c-û la reprise complètesera atteinLe. Nous la souhaitons prochai-ne. cette reprise. pour éviter ce que nousn'cao-ns envisager, cest à dire la ferme-turc des ateliers.

e Nous éprouvons a'autant p-lus de dif-ficultés à faire adniettre nos embarras sno-s -ouvriers qu'ils constatent dans le bâ-timent Une Véritable surenchère des sa-laites. Notre main-cfoeuvre s'y réfugie etdc ce c&é nussi nous éprouvons les plus

- grands ennuis. Il serait bon que l'Ltatdoarsât I'e;enlp-ie en payant ra-isc-nruable-.nient ra m-ain-cVceuvre sans tomber,comme il le fait, dlans l'-exagération por

- I-e plus grand -dot-r-mage de la métallur-gic. n

Ajoutcns que la dé-légstion ouvrièrefera connaître sa réponse sous huitaine,répci-isc qui serait, croyons-nous savoir,-une acceptation.

- Le- prix du pain dans la Seine

Patir. ----Le psfet dc Ls Seine va pred-repha-ineuo-at un arraié fixant à I fraec lekilo le prix du pain à Pas.

Tc4; 3lll, 75 ctii,

FIL

14fr41 la Trd!

ÉDITION i-uEBDOMADAIRE :.....L' ACTUALITE XLLUSTREETKAVA1L - SCIENCES - LÏTgES - ARTS

Testes ic SVERiNE. J. H RCSNY amu csDESCAVES. cia iAcadnile Oone)irs; V:er MA;SGUiRIT'T i

Gc-o:-gss DUHAMEL; r;»,d t)ORGaLeS Ci VILDRAC.3aiit3riai ; P,eI EONCOU.

I3esiUs H. P. cAsura. ic:oC dc G COUTIreb b iis VlVT - le ni iCtIT b mieii iLUjÎUi

CE Q1 MiEUX EST uE teiJs spuevum

Tu fii1S1 I r. O

LALÉ_Dl-l-iON MENSUELLE

MAGtZlNE ILLUSTRiDE LA FM-IILLu

44 crss go,iJ fcrnsai. Paper det-00 ilInstX'atiOtrS ci 55c,r es en ceuicurs--

.0e-0 itgnes dc mxse la nasire ci»» »hric ù / C. 535aC-cres. COtiVCIIei, chro,siesis. îstaisi5s. Paer deI» amine ci des isnts Psues de rnusi -o. , sa

LE ?IÂiAZlIE lE PLti IfEtU, LE LtI A5ÎISTIQU, LE riuNs

Si sen ne tTtsvcz psi FLORÉAL voticdéco-icz c envoyez esas ariieaoi 5VC ucec adsre A

FLoR]:AL, e-,b naspaii Parls-(6), qiiivc1sSPC!MENS GIATUITSPRll1iS ans Al3ljgNL rrn!isrsaai l'atesaew.rat.

--. La cause est juste, mmuxmivaa-t-il; jefais ceci en roiémoire de ran pauvrePh1ppe. S M. de Lagard&e a hescmnci arde... -

-- Monseigneur, M. de Liigardèra nedemande qu'un.c chure Votre AitessurRoyale.

- Quelle chose ?La discrétion. Ur mot imrrucent

peut tout perdre.Je serai muet.

Le bc3su salua profcrsdément, mit kpa.chemin plié dans sa poche, et se di-rigea vers la tarte.

dans deux heumes, ft le t-e-gent.

-- Dans deux heures.Et k bossu partit.

As-tu ce qu'il te faut, petite hem-mie ? deroancla lcr vieux concierge. LeBréant, quand il vit revenir le bossu.

C':'Iui-ci glissa tin double louis dans samain.

Oui dit-il.; mu-ais à présent je veuxvoir In fête.

Têtebleu I s'écria Le Bréant, lebeat danseur que voilt

- Je veux, en outre, continua le bos-sr. que tu me donnes la dé etc ta logedans k jardin.

- Pourquci faire, petit homme ?Le boss-mi lui glissa ut-i second 4cubie

louis.- A-t-il eie dr&les de fantaisies. ce pe-

tit hommïre-là I fit Le Bréani; tiens, voilàla clé de ma loche.

Je veux enfin, acheva le bosstt, quetu portes dans ta loge le pagit que je.t'ai confjé c matin.

LES CHAwjos DE FRANCE ïPrenijèrr »é:ie. Eqisipes preu,.Touleusasn (Pyrénees).

Equpes recoheJes. A. S. c--.(Languedoc) . .-

- Equips trcisimes. lOulouse O.scores). I y.Equipas qustriimes. Siade ,d'Argent). --

Deuxiime s, --.-k-. U. S. -»Basque). -'Troisième séiie. U. S. Qulanaj»

dccl. -

Q uarirne séije Pédal0 \'evjeqe (L.nais). -

nquiirn- série. FrançeiS0»550es).

Championnat militoise. -_ 5O2e Rég. Ai-t Asaut de Btziers (Lang-ueidoc). .

Championnat so?aire, Violette du l.yde To,douse (Pyrénéer). 'Coupe Rsio1le. Equipe de» Pyr,in55 çjE. C.). -

To5 les chazpionn-ts sauf un, celui de crn».triàme série. restent dans le Sud-Oe»,LES CLAMPJONS DE FRAjç

A CLERMONTFERRA 7jDimanche. les Stadistes Touleu»»i5 st».no-en t5te se déplaeerot à

qui d»vient de p1us en plus un grandspo5tif.- Les cliampons de L- Sance re55centrero,,t

e»»,cette ville l'iquipe presysière do C: A. lleig05grian, rnfcreén par quelques »acetie» jo..rdu Midi et de Pàt-».li est probable mmc que ceuc grand

5flflj.festatico sportive. qui est avri »»seten-tisat-ment énorme d-ans le Ce5rtre,sidée par M. Lry, péskle-nt de ta t. l

Le Ler-rin du coquet Par de onneasix ,,CléjA radkaiemssut irzsrsaforni. /s tri-hunes déjis installées, vont sajoume5tribunes démontables et les Çhen0.1.Frnçe recevront à Cjemiont 'ue rre--dont ils garderont un souvenir eorjrs-»u.

Carntr YaiiqtrLE PEsAGE;

Land-ses, Il sns»i. Les- op,rajms ifta:.haires du pesage dc Cs-3entkr et de L»w:» »doivent s-e remicontres- ce soi-r à inu»eu 1k-u cet après-sndi, au ring. Quatre aifespectateurs se pressaient à la poste.

Les deux concurrents ont étt lj»jtovatlert. Tous deus paraissaient ere tvès enfor-me, Lewis, tout hirbi-lI-é, pesait li7 livre3 an,glaises, tandis quo Csrpeutier, rev5-t s:rie-ment d'un caleçon de boxeur et avec 5e9 dBu-z-es pesait un peu mons que k rnx;u-,,poids mi'-Iourd5 1175 livres -angbiae.4.

KNOCK-OUT AU PREMIERtendres, I I ras-i C-arperstie-e s I- : i

Lewi sw pesnies dound , parOn -se rappelle qo Td Lewis- av-At

à Demsey, ee- lui dnmnndot ce qtr'il cana'-tait fare de - (asrens;e' ,, Je le nanmsgera: s

- ------------

Jc EllInt f trs

Londres, il mai, On mande de Bisau « i)aily Télégraph », à la date du 8

't Une femme est liait prêtres cal élecenclamnées ii itiort par la Coni' Boli't1-viste.

u Ces personnes éiL3iI.CI)t inculpées III

s'être livrées à des actes amiti-révolatiomi'nairez parce itu'eiies s'ékmienV oiipas-CSà ce que des pe!'quisitions kISSCiif OP-'rées dans les Egiises.

u Aucune preuve ne fut tks flhiêC 1 l'an-:

ni de l'accusation et la procédure adoptn nuoniré cirme méfie aujourd'hui, un ig'ment équitable ne peut être rendit enIiussie,

e Le gouvernement des Sos'LCtS ?

tom; iVes efforts I)O1ii (IUC cette nouveline parvienne pas en - Eurepe pendritit liConférence. n -

Jri rejt c I sr {- YS

Be-t'i-in,J) &. -'--. Le fljciistag e(l-an projet dc loi sur tes Vi1S.

Coniormémènt ù l'arficle 275 dii t"de Versailles, ce projet ferait respec.:tI

les rilarques françaises et I)OrtuLl's.

C'est ainsi (uc seul pourra &t-hi Cognu c , les prorlttius rie l-a ImR -

I es dtoni'» uqns r ippeir- CO',croient perte-i' la dénominatiolit dde 'an.

E.t y a,t:il eneoru tin doubla 1uir

pour la coriurnission ?-r-- i y en s-t det-ur.--. Brave' ! Oh I l'honnête P° hoP

m-e -I Je suis sûr que c'est poOt 'J refl'

de-z-voti d a1uorr.- Peut-être, fit le bOSSU en saur.- si j'étais feru-ne, iii-01, jt

malgré ta bosse, cause de teslomrim. \?ais, s'intir&n:Pit ici k bcfl Vl

l_.c Bréant, il faut u-ne carte pourla-dec-ans. Les puetS d: gis-idest'rn

çaises ne plaisentert pas. .

J'ai la mienne, réÇUM» le

rQite sedeirt-ent le pqUCt.Tout de sute. mon- pCtt hePur

Reprends le corridors tmt-le veetl:swe est éc}eé; tu de5C

pe-ron. Divertis-toi bien, et hoiincce I

111

UN COUP DE NSQUENT

Dat-ta le jarifl, l'affluencesanscesse. On se pressaitdii cote du tond-point dc Diane,sinait les appartements de SonRoyale acun voulait savoir PC'°le ragent Se faisait attendr

(4 suiCre).

..Voir eu quafrim '.

L EflIEflS CUV

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Page 3: QUOTOEN' SOCALSTE R-GONAL CHÉOUESPOSTAUX 5271 X …images.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1922/B315556101_MIDSOC_1922... · me enCOl e ti ois semaines NOUVELLES US'1tUCTIONS DE LENINE

A S&nt-CypriPVT t VNT &ULtrohett acc Uvr

re TaOfl cI F flOU, faire!(jt1 I

1)L4J1t aiii COrPfli (1U1 Tou-&)os r partiOUlirefl!ei1t dalis le Fau-0USC e qptaI:i après birii d'atL, (j1ej,urg djatUrC u'EIn Prvot t ameaU. tOH, dflfl1. (ki sflCC&S a

411 r i'Oe majorité. 11 iOU et ra1i-Use8 pris d'en douter qiu la w1-t31Juc réU1)iO1 (lonnéc ht par EIinhit aCC IC tjOflCOUM c.Ip 'Vinc'nL Aurol.

laee Qjivier, et \ellU COfl1j'1flt

feçon écI.tan1e ce proiloshes javl-

ra:Salie Oii01S tai. c'rnib1' hen avantu! heures et la foule se prfQa1t, ()i1I-

ute ur ht place, Jorsqu h citoyen Mes.-

pwi, asisLé de Boubila j( Victor Ma-flé a ouvert :a anre.'tincerit. Auri1, liflarufl1fleflf app1auei

'On arr.e, n pris laparole t p. onOne,

r la ltat)0fl financei' nifltta o, exte-cure de la Fi'arce nn d. con' d()flt la jo_ujwnttiOn abondante, ep1ii (h ehif1rerCL C vrifiés et la puissante og1que

ont pidt itie p"OOfl{1- J1)preOn sur'auditOte qui l'a religeuserncnt ecoutependant une heure et due.

ries pprobation t i app21Iorniue t)ien O' pOflP, ne lut ont J)asnag- A la flu. de eon oeours. un fl-terrupteU1 lui ayant dernand quelleen aWtude à la Cliambr. dans le cas oua guerre iciidTait ,jrtt" d'une occupa-tiofi irnaiudent, et prcpitte ti la RulirVjncent Auriol a rpondL qu'il ai tnu-icur, dôleat de sexpor à déteemfri"hez autrui de attitudes qui peuvent f-n-

train r pour eux des consquenccs p.r-.on-.iele d&atrouses e qui; ne voulait In'4UCU& laagagc qui orée, demain, d s icU-uIe iinoeentes, mais il a déclai, aux ai-plaudissement d l'audiroiie, qu'il se relu--erat, taut tu la seurit du ol françaisu evait pa rncnaci1e par une gresiontune invasion aIlernauJe, à 'oter les cr0-'lits dc gui rre. La salle a térnoignO bruyarnrnet de sou accord a'ec Vincent urio1 el contradicteur n'a pa. insista.

Vincom, Auriol, suivi 0es %plaudifP-ients de toue, alors quittO hi allo pOuT

rendr Bonhourc, tandis qu'y pOnO-.trait, aolarnt, T';1hn Prevot, qui arrivait deaiti\Lartin4i. Toueli. Notre ami, mal-

'eureusernont, ,oufffant d'un grave enouemert, n dû faire un gros affort, quni a fcilit0 la v'1pa1liie ardente de l

l4, pour delopper, pendant une heureon prOramm Il a .xpo0, non pas, e cm-d'auties, c qu'il fera, mais ce qu'il aat en maLèro do tramways subur

hains cl. Ug transports d0parLcinc.ntau-' etI a niontr d'une nianièr luminuse, parles tees adn'inistraUfs. COfll)iLfl, duiaunoup do questions, In prO-once l'urpi: 'tant des travailleurs au Con ile'eraJ . de nature à sauvegarder utile--flri?;, pop auJurdhw, et indi.-ect&ment,

d nia4i lwr intrts. Toue ce longVeJoppment cui a fait VOlj la profondemP4Pnce do otr conseiller gn0ra1-sue

Is ÂCS pro?jk'n1!05 qui intresen b eau -Pr

a passzonn l'auditoire. Ellen'd tenant compte de l'intorvantioji de

Aur]o!, n' parh qua brièvementn asOuation géflraie. Il tn a proseiit0I)

aou ramass et brillant, mag et:qu a et 'alue d'acelaiiatjons unan-

çtt COntrajcteij s'0ant prent0,a

sot, WSe d. rcnereienen ananOltO a"dnt, uj 1'ait 0cuté a 1e.-

p,;- P°P"Ssio de donner à Saint.-h'c0J5

fa PrIUUi' de l'i péroraison d'uiu1 ene.er.)n4djt de Jaurs, pronone5Urd'h1

a ans, et. que unbli& auge y Midi » Le superbe lan--

'°nd aui,s 5eouti dp silence pro-avaj? n paru COflfjLuer, vingt-six

'O de Ia graj0 gue-re, une prdie-1,U"'1e, a p'eîonjmejt (SIÏIU

ratm1u0 runiop s'est. termin!aordr

Uit ':rv i vote sans (Y}YpOsitiOfl'arel

UUJOnr favobl à Ellen PrO-.t,_

aine par eeiit Olee?eurs

A ARTPIJ.TOU('ØAan

'eot - (O V!Ir à Saht-ypriPii Lilen'laj nnnO, 21 heures, Saint-hsIt la îrsl41rnc de Charles Faur,,

atl1 Lantoul et e (3rang&5, le compteeter mandat de ant quatf-vingt1f

(1-p r dans la alJe dc bal du-cran Pciidant trois qiartS1t4,PJiei; R-tO 411ff0 ai-stiale familia-I,t,sent ry&t ,uarla tics questions qus

1Uac d,iBt_Mart)n, g-i, fL l'occasion5t'irn fit une QO1'ppO dans i.a

qJ -CIa.to au 1)eiflt Vue onralla d4,onstrations estes plus soi.isaiifes quo nous

I' uIet. L'auditoireEllen Prvot par d'en-

m - aPDlaudsspmeiLs, et voté l'or-ur aeanta s-. candidature 'is-__i_

Les EIec-Lior:ts cur1 aie à Toulouse

e--_e -e---

n-0e clunanrite prcchan, laus utre bait-lcue, u'un,r gt'aide majorite.

U FAflNous .ci'a-t-il permis de ré\Ole-i'' 11 faIt

(Il__li en. tt long ur l3 suerOs qui atten.i di-manello la candidature d'Ellea PrOvot jus-tiue dans les communes du canton Ou.est?

Nous ne craignons pas de dOmenti, lors-(file flOus affirmons qu'au Congrès couve-quO l'autre clinianeho pour choisir un eau-didat à oppQecr à Elba Prévot, l'Amicale.Ies maires du canton Ouest.. impressieumiede 1'activit5 d0ployOo au Conseil gOnOraipar 1llen PrOvDt pour la dOfense des intO-1 1 1-, k10 C ifltt)fl { t do'i & t '-s ne 1w t ïomOigiIej sa P900rlflai-nsancr, (i{iposa un or--tire du jour- anx toi-mes cu-cjuol e]1.e ciOcia-ra.it, en dehors de toute considération poli-tique, se -rallier à la candidature du ccii--i1Ier gOnOral ooitnt. dais l'intOrêt exetu-sif du canton Ouest.j la suie nann-ioins, de iinter-ventjon d

certains )fliIifnts radicrux (lU cantonOust. t bien qu'aucune caridklature nefût sorUe du Congris, mandat fut. donnO auoiBit.O oentra toulousain do dOsgnor-SA NOUVEAU CONGRES. un candidat,$1 une telle dsignatoa lui paraissait utile.C'est cc -cjui fut fait quarante-huit heuresaprès, sur l'initiati\'e du citoyen Bousquet,

prsideri du ComitO central toulousain duparti radical. kr.si est nOc clans le cantonOuest la candidature de M. Rmond.Il nous a paru iTitdrsst de faire con-naître, sans Conmcntaire et sans passion,C1' Sirnpic fait. U est 1oqiient i-ar lui-mêuie'-, suffit à caractériser la candidature diprincipe oppOs6e à celle tu OOflseMlcr gé-nraI sortant li expliqtu, ausst pousquoidimanche. dars les communes du cantonOnest, le flOili- dEileri. Pr6vot rie sora pasmollis aeelam*j eue dans le-s sections tir-bai-ie du ubourg t dc banlieues.

A' Elten Prévot consacrera l'après-midid'aujourd'hui vendredi à visiter les 01cc-.Leurs (le la COflimurie de Cclomiers.

- REUNJONS PUBLIQUESLe oioyeii Elen PrOvot, ancien députo

du canton Ouest, conseiller gOndral sortant,donnera aujourd'hui vendncdj deux r-Ou-ilions publiques, à Portet, salie do la Mai-rie, à 21 heures - et à l'Avenue de Muret,sa]le Roquebriine, 22 heures-.

AUX M1LITNTS DU (ANTUN UUESTLes membres du parti non retenus

l'avenue co Mu:et sont jri0s d-a se rendrecet après-midi au cafO L(p'ne Pour y dO-libOrer sur les dernièrcs n--ure is prendrepour assurer i fonctio'm?(re'it regulierdu scrutin.

Le bel em'pIeAkn-s que ncs adverraires s'agitent

pour obtenir ces sièges, font fi des enga-genients signés par cux et ne fcint rienpour clarifier leur pensc, quel bel exem-pie de discipiinec et cïabnégation dcnn& tous par les candidats socialistes.

Julien. dans ic Sud-, ckmandait le re-p05. Son tt de sant les efforts dcanpenc.ant tant d'innées à son Parti, les ha-tailles par lui menées apx heures chffici-les lui acccrdaient le droit à la setrai-te i) coflirue il disait, hier soir, lui-rnmaux 1ecteurs de onhore. Il avait dé-clir4,toute cand-idatuie, rna1gi- le chøixunanime ck son canton. Mais on lui mon-tra la gravité des hures pr6sentes; on luidit toute l'insistance de militants, csamis firent appl à on dévouement, 1

se rendit. k.t tous ls scirs, notre vaillantami fait une campagne énergique quisouive dans tout le canton sud, l'entho-siasme de tous et l'admiration de ceuxqui croyaient être scu aoveraaires.

Dans le Centre, Jean Rieux, -p-uiré parneuf anns d'administration et contnous avoii dit la lutte eonue ses amispoul. le refus de toute caididjuie, luiaussi, vicIant les prescription8 affectucu-ses de son docteur, est reveni au corn-bat qui, n-isalgr tout, l'appelait. Non seu-lenient, il a parlé cana les coi-nmunes ru-raies du Centre, mai het par im adrn-rable exemple oe aohicarit&, il a accom'-p&gn Vigneau cbins les communes ducanton Nord.

Et Vigieau-, le viun: militant cknt plusde trente ans de luttes ont accru I espritconibatif et qui- aurait pu laisser aux jeu-Tkes les fatigues de la propagande, a tenuà relever ler ri-fis du Blcc Nationalc'est passionnément, v-ictoneuemeflt,

I--*

tei rrt-'9i ius fliesL. - ea eïx kjeI dn:s !e Sd - ib; e No---ra, bIe- cueUs arLt oi Us et crEas swcso

qu'il n1ne cam-p-agT diais son canlOnoi, tit liier. il sera l'élu de demain..Nous ne dions Ps l'effort soutenu

d'E.11en Prvot dans le canton Ouest, sortinlassable d&vouemcnt et ses vigoureusestournéei pCUr consrrver au parti soda-liste envers et contrc tous, ce glorieuxcanton dJ'avant-garde.

Mais voici l3edcu, dans le coeur de-qui les ahominab.le& calomniçs avait ac-cumulé tant de légitimes amertumes etct&nt trente ass ce luttes et 20 ans de ser-vices publics furent icçn-pensés par laméchanceté et l'inrtitude, Bedouce qui,obstincment n'ayant rien vc-ulu pour lui-mme se lange magnifiquement aux c6-tés. de ses camarades de toujours, pout'la seu1e cause ce l'idée, pour k seul dé-vcueiient : icMal. C'ert lu-i qui pré-SiQa à ia naissance chi Parti socialiste àToulouse et Je corrduirit à la victoire.C'est lui qui, arjcurd'hui, sous la pres-sion offectueuse de tcus les militants quil'aiment, présidc à la résurïest-icn de nos-espoirs e-t cinduit le socialisrn-r aux re-vanches imratiem.ment attendues.

Que ceux qui ont. en leur âme, uneétincelle de foi, songent donc à ces no-hies exem3pies d'hommes qui n vou.laient point d'hcnneur et qui sont deboutparce que hur parti leur a crié f « Le- Se-cialisnie, la Rpubliqtie, la Paix, tout cepourquoi vous avez donné jusqu'ici vo-tre vie et votre passion, tout cela est me-nacé ! Pour défendre la classe ouvrièrecontre le up'italisme arTogant qui l'ac-cable, pour défendre la paix contre bu-tes les rivalités fivan.cires qui la mena-cent, vcu-s seuls qui avez la voix puissan-l:e, le prestige de services p-asss, unnom justement estinii d tous; vous seulsqui avez si souvent cc-nduit Toulouse à lavietoire voue seuls pouvez être no-s chefse-t ios porte-drapeaux u

Et un Lois -de plus ,ib ont abandc-n»--la retraite e-t es joies ct In famille, -

1'e où elles sQnt si dtc et ils ont dit:« En avant

Qu e te-us 1es vieux républicains. quetous es eunes sos:vent impatients au in-jstes, entendent cet exemple et cet appel!que, d-ans le geste habituel aux heuresde danger, tous accourent, se gïdup-ent,agissent, et, frémissants de toutes les es-p-érances qui s'affirment, ils d'essent,tïiem.phants, sur leurs épaules, diniiamheles militants sincères e-t îespectés qui symho-lisant la foi rp-trblicaine, I ardeur se-cia.liste, la probiti, la eiartéo1it-ique et lecésint.rcssernent, ont donne ic signal -uidanger et niontré le chemin -de la ViCtÇYI-re! -

Tcs, 7ntOUr d'ernc 1 To-c pii-ur euxTous pour la Répubbue sceide c lasahvbri't politique de Teulo-irse

_j IÉCLIEI lis .m2i : : iC e ' ' tc main C»ii anglais cmpiêco. 79If, uei-s Cintures métal motiçiIiith Oaip 135 gr. 6 jarfamsp , Co's iciipisi b1icip tii Cravaste-ot i,iy. ivane. nio

A L'IOEAL'TCULOUSF.

Les Radcux et a Taxesur le chiffre d'affaires

Les candiilats i 0tiuelto radicale : 11e--niond Gheusi, Lhermiterie, Duffaud, dans-Je Centre :YOuest le Nord et le Sud sol-licitant 1essutYrages des é1eteurs; font en-tendre pi-rtout -leur réprobation du sys-têine des impôts indirects rnultipliis ».

C'est à pouffer de rire.Ont-ils oublié,. M. (3heusl et ses amis

nt-iI,s oublié UC sauf une dizainedont lis n'étaient pas, les parlementairesradicaux de la Chambre tet M. Gheusi enétait) ONT VOTE LA TAXE UR LE CIUF-FRE D'AFFAIRES, malgré l'opposition te-noce, clairvoyanle et passionnée ae nosami-s socialistes!

FAUT-IL LEUR PIIETER L' « OFFI-CIEL», -

MAIS NON DE QUI SE PAYENT-ILS LATETE,

La taxe suiS le chiffre d'affaires, mes-sieurs est collée sm' votre dOS!

11 est trop tard akJjoulcrbui pour chan.- -

ger de veston.Cela d'ailleurs sera la tâche des élec-

tours, dimanche proehin.

AJ CArFU

_p_- e-ur ' n.*;--

: LIGNES ARIENNES LiTCOkRE ::

PAPIS et TOULOU8EMOAiJDR

Gi'ands Magasins

RcIanie du Sniedi 13 MaiIri:,c ExceptïOl1fle11

rinofier ro" hOIftIfle I ieua gcs' -'" " flO(1O fl hiI1 J)iiiC.boy,i lamé-----

hape'ier '°a jeuncs ft1ie n

I pLCO ou uoiiied, tOfltC3teint's mode. - -

P riti 0e colon tflijasauln IO,9 .k'riS giii hT(JI, mou.'j- j,.- 1 et Chrk- iX loin aiaad pouf (i)}'ïilcne,i oo

forin mie . - -

Uaousse;iIe,cvev,,y.ni-gi, Bemeii'-s FCfl-

a s Ç,,r-&-. IMC, ...

e A d° "i5ir pla8ironUI, IJiI ;i 0n, pyu! nonv.

0,,CcInture métal 7,95

Paruro de PSigØeS 495

J Coflse;"vat'i)reL& fl- .ccant - -

Une grosse afiluence était accourue POUrentendre les orateurs socialiides, candidats8tix t'Icctjons cantoïiales des trois cautonsde la rive droite.

Bedoucu preside. assisté de5 menhi-es duHureau.

Après avoir remercié le. tris nombreuxauditeurs ijimi emplissent la salle avec l'ého_(IUCL1CC qu'on ILU connait, il donne la pai'ole n Vigneau, candidat iu Cons'it 1'ar-i-oiidtssinnent (Canton Nom-d). - -

Vgneau, ayant dOnoncO lesprii de «m'enfichismc » qLIi ii i>rovolu dc si de-ploiahles electjons, exl,rjme le caractère([it doit revetir le scrutin dc dimanche.Le scrutin doit nettenient macquer unercaction contre la déplor- ibe gestion poli-tique du Bhe Nalionel.

l. ne faut point se nréocerrpe: de I'insi-iuifsnnce de l'élection nu Conseil d'airoii.dLsseineut, mais il faut tendre û foire 'ol-hii' la )Olit,iqUe actuelle.

l3ien des candidats radicaux se sont con-1M-01-lus, dit notre ami, dans des corubinai-Sons déplorables. Pour la Hépubhiqiw, vrai-ment, il faut yoter pour les seuls copa-hies de donner un essor nouveau aux idéeséI)ub1iCaiflCS : lcs Socialistes.Vignean iièveloppe ensuite l'idéal socia-.

liste et démontre que sans liloycils vie-lents, il est capable de li-unsformer he ré-hune républicain tians ait sens heureux.

Des applaudissements nourris accueillent.)ean Ilieux, candidat an ConsiI général(Canton Centre), ancien maire de Toulou'ecmi lui succède.

Jean Ilieux, malgré son état de santé, vaen quelques lnoE re\enhi- sur -le caractèreessentiel des candidatures socialistes auxélections cantonales. -

- -ft Le,s seci-atisies s-ont, nr-s-uit-i1 deshommes de réalisations iinflé(liatCS Ot cesréalisations tende-ut à frosser. une fortebarrièe aux agissements d l3lo: NationalEviter Li 1i Franco le péril d'amie nou-velieguerre, l'isolenieat de la Franco en Eu--rope, tin ruilitirisnie èl)uisal}t et exagéré,tels sont les buis dii sociahimo et dans18 bataille présente, les candidats socialis-.te-s n'auraient garde de i'oribhier. »

11 01)1)050 A cette franchise les flottementset les incertitudes de la ioIkthiue dicale,notamment la politique dc M. Cheusi, Jpntla candidature est chaperonnée par unjournal modéré. 'Fous les Can(lidats i-adi-caux aux élections peuvz'nt, en l'absencede candidats du Bloc National, âtre consi-dérés comme des substittits dc ces der-miers. Cette constatation est fortement ap_piaudie et c'est sur cctk' péroraison queJean I-lieux cède la parole à Vincent Au-rol.

Aune', s'adressan t ii Beaouc.o, le remer-oie du concours inapi-éoiaffle qu'il apporteà ses amis et lur pr1diL quen lOalité il prO-side aujourd'hui à la z'ésurrection- de se-cialisme et à lOclosion de la glorieuse re-vaaehe.

s L'heure est venue, en effet, poursuitnotre niai, de balayer ceux qu'on m-auditdepuis 1919. De candidats du B. N. auxélection; cantonales? aucun. Misis des cam-didats radicaux d'une couleur singulièi-c-muent bleu horizon. Quels fruits ont portéles élus radicaux qui sollicitent n nouveaules suffrages ? Les royalistes qui sont auCapitole et des méthodes fiscales lamen-tables au point- dé vue gOnéral. iolitiquetl'oppression, instaurant la t1tipendince, mu-sciant les libertés professionnelles,que d'égarement à l'extérieur -impériali,'te

ctéric-e, voili\ itccuvi-e d-es élus de1919. »

Avec une éloqiKace admii'a-bie notre amipoursuit sa démonstilion et démontre lesdangers d'un scrutin favorable aux adver-saii'e des candOats socialistes. ()ux-ei,conscients (les réalités tee-ribles que nousn laissées la guerre (320 milliards de ee-tes, des impôts formidnhlis) sont seuls,par kur largeur de concetion, désignésiour ec atténuer la gravit. Eux seuls or-l'aclient lambeau par Jamubeari aux mains desgrandes compaguses industrielles, les grosses productions, vendues par elles à desprix (le monopole (uotliiinieiit pour la pro-duetion des engrais, nous devons i VincentAuriot d'avoir arraché hi poudrerie de

Toulouse aux mains de la compaguic deSain-t-Gobain).

Seuls, les Socialistes, par des lactes in-ternationaux refusés actuellement ainsique le désarmement, peuvent rétablir lastabilité internationale en atténuant d'-au-t.i'c part les excès de la 1:.olïtique e nosgouveriiaiitsaCtUelS, toute de violçncc né-faste. Car contrainte ou violence ne va-lent rien pour résoudre trs probièmes in-ternationaux.

Pour aller doue vers une améliorationtant interne qu'extérieure, il faut renoverle courant d'idées socialistes et ne rien né-gliger pour cela. Aussi le scrutin (le diman-clie pichaiii, si nécessaire pour l'intérêtlocal sera le I)OiHt de départ d'une ercnouvelle de la poliltique d'apaisement etdc paix iliOfl(liale. . -

Un tonnerre d'applaudissements, une o-vajlion saluent la roraisoi dc Vincent Au-rio).

Bedonce fait en ':ain apI 'i la contra-diction radicale et flétrit son silence. S'ilsne viennent pas c'est qu'ils Ont peur!

Mais le Parti communiste est représenté.C'est Craste qui prend la parole, salué parq4lclques maigres :i-pplaudisstniieflLs coin-ninnistes. Il s'efforce de démontrer que leSocialisnie est en faillite, qu'il faut le rem-pl;icr lior le comni-uflisme et que pour enfinir vite avec les difficu}tés le chambarde

ment géiiéiaI S'iflipOSe à brè-e rccaimr11 s'e1ior-e par (Tes laisonnements sop.tU-tiques,de &h'eoçrir 4es Contiadjctoi;.s 4alcs discouj-s de nos amis.

- Les candidatut-es Marty et liadina u'iIpropose, sont ik'; caii4lidatui-es dc ri-ei-PC et aussi oix poui- le Illoe a-tional. - - -

- Un al)l)el ( 10 eOntra(lictiva iestaiitnouveau vain, )3edouce tienne la l)as-oleVincent Auriol qui regrette l'absence Orscandidats du J3loc National Pe;ur pOiV4)irdiscuter avec eux.

Puis il discute les propositions .Lie t:i'is-te. ce n'est pas, û vrai dire, une ci-itistoctitie l'orateur C0111fl3u111s1C liii edrc.s.é caril n insistt seuimuent sur les istcs eo-testations que Vincent Auriol faisait dsnson discoin-s. En Let, la préook,upotiotransfoi-mcr la Scité ne tuitle pas les.socialistes. Mais les ttéputés eommua4st&-seux-meules SUient lune polilique -aussi mi-formistes sue les socialistes e cherchent pade; pahliOifs immédiats aux (léSOi'drC5 éC(1-nomiques et les recncrchent un an api-èsque les socialistes les ont proposés.

J)oric, rien ne divise les socalisIes etles communistes dans l'action arleme+-taire. Mais notre ami démontre nettementles contrdictions flagrantes cuti-c k3pos et les actes comniunistes. Propos i-ransigeants et aces e constliation et

d'opportunité.Quant aux candidaim-es Mariy et Batt.i --

na, elles sont de principe et eipi}ehcnt,par une fuite des voix, d'arriwi- nu pua-voir ceux (lUi peuvent sauver prmY sinSitarty et Badina, -

Vernochet prni m son tour -f paro&e et.pense ne pas faire le eu (le la i-éact-ioeen préèmitant les candidatures de Marr(-t Badina. Il rencontre une violente lies-tijité quant il émet cetteidéc. Beaucoui-d'auditeurs s'en 'onP. C'est du ptébssitc(t 11011 de la candidature propre-ruent dtcque la proposition de Marty et Badin-a atoutes les élections cantonales de Frouer,prétend Vernochet, et il s'agit, dit-il, decompter les niais des deux prisonniers-

Qui sera élu m Toulouse, cela nml&resscpas Vei-miochet ... il proclame per tfi rinu-nué d'une manoeuvre et bien des :luiui-teurs le (1ualilficnt de « mareau ),

En te-minant enfin, Vernoebet s'aerçuque le ornrnun1sme, c'est la mémo etros(lU le -sociaIiso-o ttèoriquernont; -seule-li)ent, poeisuit -i e le cOinWUfliSifle :1ri.'tVC-t' pi-us tôt au rOgime de l'avenir. 11 etis-OLend, mais les fiis cites plus haut paVincent Auriol dans sa réponse à (raat--.le d0meteut. L'o:ateur ter-ruine en ciLanqucloues p-aroltri- de Jaurès fa-vorahfes a1-a ilé'oluion sociale, (mai no préc-oulsanta(j-ctuio rOvoIu.on inime-diate). y0jidifférence entre le socialisme e Je eornruu-

Vincent -Au-ri-cl rOpond quelquoc mois etinsiste sur la manoeuvre fronehemont per-p_icidus-o polir t'amnistie 1eS mai'ins de t(Mer Noire. pow-erit empêcher leur p'ussûrs appuis -oc leur pu net' scemirs;

La séarmee esi lovée à 2-i heures -Par l'erii.housi-asn',e du public aux pam'o--

Iles de nos eandktots, par sa réprobation detoute manceu-vr'i pouvant dis'isor les su-F-frages cii peut augurer eu-delà de t-oii uespérance un- scrutin certainement. h rioni-phal pour dimanche prochain. -

CANTON. CENTREDeuain runcas pubtques a t :. ')i- -

rade, Trois-Cocue t jwice*.OrateOr inCts : Je.0 Rieur, ca:. t*t-

tour, }3ltre» Tadm-, aiiciens Ijons.CANTONS NORD ET CENTRE

Ce soir, le9 caniaTaes Jern Rieu, ,n,eiiifl&re, candidat au Coeil nal cazicr' Ccn-Ire; Paul Vigneaii, an-cen adjont a an.dkat au Consei- d'aronsement cantor Ni.Ligniare-s et Deltour, donneiot ii-ne riwsi-n pu-blque ?t contadetoze au café de pi»cede La Cc,xnbette, i 9 heures.

CANTON NORDCANDIaATUn-E PAUL VJCN2AIJ

Réunion publique ce scr endd, 9 heures.fé Cyral, à l- Salade'.Orateurs ;ncrit5 Ber4ia, Vigneau e

Pour EarnnsUe

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on sait toute laction menée au Par-lem-ent pour 1'uimistie, par le Parti sa-cialiste I Les oi-d,nt chefs du Paitico-mmainiste ne peuvent nier que sur cet-te q-vestan, commre sur toutes les au-tres, le Paiti socajjste est consiaimientresté fidèle à ses glorieuses trrd'itious oejustice et d'humanih.

'Ils rayent qie Je Psrti socialiste ii

dans la circorisciiptiofl du vénéré Vail-lant à Paiis. le siègcde Jcrni Rcrsz a'çzjeUx mécanicien ;vlAR [Y, et qii-';Ia fait l'effort le plus soutenu pourticn, à Paris, de Badina.

Pourquoi \ia-t-en com.pionettre cc srnagnifiqwi victoires crnTmlUnes polirl'anitnistiø par des m-aiii&estatios dontla réunion etc mercr,di bn!yanwr'erft or-ganisée et piteusement ridicule, n m-on-tré qu'elles dimifluan!flt le prestigr desglorieux marins dçnt on se sert rrante-nant PIUS qu'on ne les sert ?

- ouloûse, Ellen Prévot i-ercrne'

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Page 4: QUOTOEN' SOCALSTE R-GONAL CHÉOUESPOSTAUX 5271 X …images.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1922/B315556101_MIDSOC_1922... · me enCOl e ti ois semaines NOUVELLES US'1tUCTIONS DE LENINE

a Ç31t votr par une aen.bIc pourtanttiède, un voeu potu l'amnistie la pkslarge.

Tc. ro camarades, fidèles à 1 actiongénTle du Parti ont sur leur progïarnme l'afflrmaticn 1 pl énergique pour1'arnistie complète pour tous. Demain,éu$, ils l'affirmeront dès la premiièresaflCe (! ICUr cOneil. C'est SUÎ leur nomque l'tnio'n doit s faire pour le triom-phe ce l'hurnoine ju5tice.

Peut-cn hésiter ? Ne voit-on pas ledanger ?

Les candidats à &iquette radicale quisont opposés à nos amis ont fait leurs déclaiaticn ur la question de l'amnistie.MM. Ghewi et Rrnond, parlant aussiail ncm de leurs amis Lhcrmitterie etDujtaut ott cit (discours uc Croix-Daura'de) : ii La seule mcsurc rguière consiste'dans 'CxamCn indiuidi1cl des dGssicrs deMaihj, de -Bodiria et de leurs camarades

ri t)Ue de 1'aciion d'une grace amnis-tianie .

AINSI PLUS D'HESITATION ! C'estla dérebade ! « La grâce amnistiante »Iai'ss j' arbitraire d' Li n gotwerrmentont rous connaissons 1'tat. d'espritV9ilà le programme c ces messieur I

Non ! N0r1 ! L'amnistie totale pur lespetits soldats victimes des conseils deguerre ! pour les marins dé la Mer Noirevoil1 ce. que signifient les candidaturesde Piévot, Rieux, Julien, Vigneau ! Voi-li le reris de leur victcire de dimanche

Y aura.t-iI un seul homme de gntro-sué, un seul travailleur, un seul socialistoqueUe que soit sa tendawe pour s'aniiu-

ser perdre son bulletin sur une affir-matiO! piatcnque et pour fa:ire ainsitrio:mpher. inconacien1men ,les adver-saires de l'amnistie contre les partisanscnthersiastes de la loigénéreuse de par-don?. -

Pe!sorne ne cominettr cette foleEt le brilFant lieutenant de guerre, quiabuse encbre dans la Haute-Garenne lesbraves et sincrcs militants parce qu'il

t'ait fatigiié de servir comme caporaldans les rangs du Parti socialiste, en serapour rcn agitation arcbiticuse et ses cou-pahlc agissen;enh i

pour' fl cIen1s

lU Saflicir ci'pon bc'lle qualité

d rniJong. col reverib1eet rtgates toutes teintcs, samédi

svns d Toilette ti(s par1urnc' £,3u ou rntis pale puie pluSleulS

1rfiiins. . La douzaine. . .

C ravt pour hommes tris belli iia-u 4.rJ Ijtè fanLaisie nouvelle

Eeharpe a notice I . 95, la règate .

etorgandi col chiio gani CO(OS

flI couleurs, toutes tontes.Samedi. . .

Nos Magasins resleril oauerls tousles Samedis Ioule la journée.

1s trans:

Tramways. Service d'EtéBanlieues (Sarvice d'été). - La Socit . de

T. C. R. T. iiifocrne le publ:c que les ervkesd' eront rétablis sur toutes les 1ines debanheue, à partie du dmanehe 14 mai courn.

voir les horaices aEc}us dans les kiosques.Service9 du soir. -.- A parUr du drnsnche

14 courant, les services de nuit serontbus sur la fae ds PontsJurneaux à Sain-Mi.ciel. .

Un départ aura lieu tous . les quarta d'heure,après 9. heures et demie. Dernier dtpat destermfl.Cs poux les alhes- Jean-Jaurès, li 23 h 30.

TarLf parir de 21 h. 30 : O h. 40;. pourfl'ipcxte quel parcours .-

n irrt rapph que 1s jeudis, samedis et di'toarohes les tramways de thatres font le der-Tuer départ des:Ponts.Juneaux àO h.i5, foures a3lées JeLn-Jaur.s. -

Le tarif de ce dernier départ cci de O fr. 50.Foiie..concours agricole, - A l'occ3sion de

-

i'ouvexture de la foire-concours arcoe, quidoit avoir lieu au Pare Toulousain, le dimsnche14 m.a, i sera créé un service pcil Caoic4e-Barxiie de Muret' pour desservir le Pare Tou-lor,san. -

Ces voitures, qui rartiront du Capitole envrontoutes es 10 minutes, porteront l'indicationcc ncours agricole-Parc Toulousain-Bauljeu.

En outre, la Compagnie -ratsp1le que te ParcToulousain est desservi par la ligne N° 12, dontLes services seront ren-Forcs. et par les lignesN08 et 8 bis. -

Les voyageurs arrivant par la gare Matabisuseront desservis par la ligne N° 2 et devrontdescedre à k st-stion de la plate Saint-Michel.

- En semaine e-t pendant t3ute la durée duCorcors agricole, le Pare Toulo55 conti-nuesa a être desservi principalement par leslignes No 12. 8 et 8 bis, qui seront renforcées.et en cas d'affluence exceptionnel-le, par le ser-vice spécial Ca&tole..Barrjre de Muret, qui se-Tait rétabli.

Parc ToulousainLe Maire de Toulouse n lhonneur d'infor.

tuer ses administrés qu'en raison dea tsav-auurgents qui sont effectués au Pare Touloussin,pour l'organiation de la foirc-eiposition qui doitavoir lieu d0 14 et 28 mai, l'entrée du PareToulosajn est interdite au publie s partir d'au-jouid'}iuj jeudi li mai cournt, jusr4u'à la cia-lute de lexpcsition.

Bal de l'Association des Beaux-Arts-L'Asocjation de3 Beawc-Arts offrirs samedi

13 mai 1922, paTtit de21 heures, sa Soirée ofE.cielle annuelle. tous ses membres amis, dansles giandes galeries dexposiiion de l'Ecole. auPalais des Arts.

La nvitatijns adrcaées par le Secrétariat deI'.Arociatjori. 5. quai de la Daurs,de. étant cco.nrée5 de taea et de droit d'eni,rée seront ehnombre limt et rg3ure,semen peronrjt[3Tenue de aoie, - -

VolUi'e enquête est ouverte au 7e arroxsdssemeat

reiave su vol dune montre Cn nickei ci unechaîne en or. commis hier, dans in cou-tant del'après-midi, aux ateîers Gay, place Laganne,au préjudice de M. Bombézy Lucien. 27 ans,mécanicien, demeurant rue de la Laque. 9.

-» 4 TT BANDAGES 0RTHOPEDIE.. ru ede.iIar.Tc!rior-iss. Tel. 1007

Une toiture s'effondreHier. la toture de rimeuble portant le nu-

méro 4 de lavenue des Minimes s'est effondrée,vers 19 h. 30. Les pompiers se 5or4 immédiate-ment rendus sur les lieux, suivis par M. le Cons-missaire de pohce de service k la Permanence.Personne, fort heureusement, ne se trouvait dnsl'immeuble qui n'a qu'on rez-d-e.chausaée etdont la tcitre sest acaissée tout d'une pièce.Le poids n été dailleurs retenu par le plafond,-,rssez solide. Une seule personne habite lim-meuble : Msrte Beimonte Eugnie, 61 ans, qui,à son arrivée, a retiré son mobilier de l'ap.par-teTnent quelle occupat.

Craignant un effondrement total, M. Milloz.architecte de la ville. a constaté que les maisonsvoisines ne couraient pas de danger.

L-e propriétaire de l immeuble a été prévenu.

Mise e7 - liberté provi8oirele sieur Asnilha-t Domnque. arrêté comme cri-teur dun coup de coiteau sur is personne deM. Laurent, iutteur, e été mie, hier, en libertéprovisoire.

-

TrouvaillesRéclamer : au bureau (les épaves, «170

fourrure, us portemonnale et uts porte-feuille; i l'agent Lavai], au 7e arrondis-senient de police, une chienfle de chasse;au inênse arrondissement, Un sac- à main;au l)rigadir de police Cassé, à la permit-nence, tine ceinturede daine; à M. Delbis, -rue - de la Providence 44, un- paquet (le-rivets; à M. Portier, avenue de Lombez,11 bis, une chienne de-chasse t Mine I1eelon, rue Bourrassol, 19, ug chiots fox-ter-.rier; t M. Toureille; petite rue Saint-Sylve1, un chien - de chasse; à M. Loubet, ruei)enfert-Rochereau, 48, un chien fox-ter-,-ae ' 1'-,d,-,iisieti'nein,s des ti'mp.'was)s- clii;; 'tt ;piiieeineoinrc1le. -

iéclarner : Au bûreau de police du 6e a-

roirdissernent, plusieurs clé; à M. Pujol, rueMnsn, 17. un trousseau de clés ; à M. Sebatk,rue des Orfèvre-s, 17 bis, un cache_nez; s M.Meati, concierge. place Sainte-Scarbes. 6. un p5-quet de culottes ; M. Ducrôze. rue Latailie. 9,rne gibecière ; l'Administrtion des Om- ..ibuset Transways, un sac k provrons, une boîte enbos renfermant un plumier et des dentées aIimentaires, une p-aire de gants en fil.

- - -

CiEZ PAflE1Place Esquirol

llUM EWl!4tJI xtrRéclame : Le litre ( Verre

coiflji) ris) -

Cour d'arl.-

D-eux affaires de ; coco o venoieu hieroevarit la Ccur ci appel.- Les sicmmés C.et M. faisaient appel cr'une scntet,ce co8- mois-et 4 mois de piiscn âu.i les frap-pait et les r:les B. appelaient d'unec-ôri-damnatic-n cctrectcrieIIe leur in1i-gean un empr'sonnercent. Les arrêts se.rcnt rendus ,tsns ces èeux affa;res, mer-eredi prochsn.

Trbu1 crx'cHon2*A udicr1ce du 1 0 moi

Outrages à agents. - Le sieiu'r-RouvetRoger, gé ue 24 arts, artiste lyrique, de-mourant rue du M;ouIin-Bayrd, est- cos-drmn i huit jours de prison pouc ,..ediit. - - -

-

Coup. et blessures. La- ncritmée M.R., épouse F., ra-nag?rc, 43 ans, est con-drrpnc à 16.. h. d'amende avec suisapour cc clit. - -

- Ver!.- - Le rroi-rrm --i:icuitr1et- Fernand,iôuher a Toulouse iCiC Castert tr"f 1 tcdndamn-é t 4-mois d-e rort pciir accirfiaudcleuscrr'cnt sou un b crcurtrc au prejildice c.0 s eu D Vit

chel dans Ic., m'ii e clicOnat ace f judutleude-nce'nt souscreit au l-.rfj-ud!.ceieur Lanneo Pie1tt une- snrmiuc' de 2'4 h.Infraction. la b: du L4 -jun 18'9.

Le sieur Paiu PhiUu Pmui,- 52 ans,--fn-c-tionnare des ucitinies, en28, rue St-Rcme, e cC-noam-no r 30 f r.d'amend'e à titre e rrprattc-' iv:lepoi.r avoir mir .eug billet3 de iOOFr:tnc!ane une envelop'e rifle-Cri avoir-fart 1

déclaration t la p33te.Escrcciuerie. .- l_e sieur R'lant f len-

ri, reprérentant ie ccn.ïtrrce, 40 ans,demeucant l, Petito sué-Riquet, est con-ciamn.à tro:s mois de piiscn et à resti-tuer Ies /.800 fr. nu'i s:ét3it fait c'met-tre par ra-i nommé Assier ,cur ache-terune outo. Ce qu ne -fit pas. - -

Infraction t 1poi des citoni-to ri

fer. - La nonme C-o tilde Nicclas, 32ans, fille souluiec, rua:. c'cmcle- fixe, estcondam-it-e à 48 he'ires dc prison par di-faut, se trouvont Jar.s le train qut venaitde Cette à 'Icu4ctse avec des vcyogeursqui lui tenaient -les mauvaii iroPos a' t:ré-la onnette d'alarml. -

Coui'rier thti'a1« LES ROMANESQUES » - -

AU THÉATRE DU RAR4IRL3 rOprésertition de djman.}re '-a'ennene

comme un grrd succès, si lon en ge parlexcelleete d;strbution qui intpièterc le chef-dreuvre de Rostand, dans le gentil bceac dRamier où l'action ssdapte remarirhlemônt.l-tile Mary Bail. d la Cotn-îdi&t-rança;ae. ét' M.Max de Rieux. du Thétrc Naii,rntl de 'OzUori,composeront dn ensemble st.peebc Qu'it soirpermi3 de rappeler (e i-: -' quobrint -MUilefl eux fétet qu fusent lonnéa l'an irh:erà Ages. en l'hoeiiur dc latinin Un corcrtpcIn Mesque d 17é C--. A. précèdera la re*é--s-Patioa qt' aurs licu i 4 bo-t'er tr-précis.

:L,.tior. oeste sSssedi proehua, -d -Lnsj,ciré-d..sLenface-du-T1séé--e 4:sV.rjics;. - -

crasses grand concert. avec Le concocta cies

L5. '

THEATRE l)ES VARIETES. - Afin de .

PriMevère. - D;manche 14 mal, a 21 he tisfa:re dc nombreuses 5ollltaticns. la Direc-

res, eu café de la Patrie, 2h boUlevard Las. tien s décidé une reprise du s Cc-mie de Lu-xembourg s pour merdi i6 courant, avoc coreiners flr naliz rrcjtaçtorijsttts, Mmes L1Lsne Colty.

sent.tioO. Location ouverte. -

LES NOTJVEAUTES. -- Le grand succès de« Pavre et 5-si ) prouve unr fois de plus quele publie est séduit par les jolres chose",, c'estque vraiment on prit pasar trois heures déli-cicuses de chairne. d'esprit et rie rire is la

revue loc-le du Théétre des Nouve-atsARNAUftBERNARD CINEMA. --- .-\ujour-

dhui jeudi, 2 h. 30 et 8 h. 45 : La C-hans-

bre dii Souvenic r. drame en- qurtrc prrties;r Le Roi de l'Audace r, 3e

COSMOGR.APH. - A B h. 45 : s Le Filsde r-on Pare r, cornéde humoristique; s LaChatte sauvage r, comédie dramatique.-

GAUMONT-PALACE TOULOUSAIN. - Ensuirée. à 9 heures : Le Moulin en fou s ; Bis-

eut dans : s Gu'tcve est m'Lrrm s et r Par-

--ttc s.

ii :k UTE-(jARONNEELECT-IONS C,NTON ALESGANTON DE MO'TEQ1JlCandidature Pierre I'outrcuix

De tous les points du-canton, des marques de- 5ympathie et d'approba1ion sont données à noiree-mi Feuroux. adjoint au assise de Moxsterquieu,candide-t au Conseil d'arrondissement. Jeudi soir.is Mbntboun, les électeurs dci cette vatilante ctélui firent une vibrsnte ovation.

Hier soir - encore, à Can-ezss dan5 ta a>ie - dii

café Raspsud, où s'étaient réuis une c:uquan-tome d'électeua de Lapeyrère et de Canen-s,Fauroux faisait une belle conférence, très écati-rée, hlahiîe d'applaudissements, qui f't un vifsuccès. Il sera demain îr Castagnaç, puis so ren-d-a li Latou-r. Gouzens, etc., mettarst à prafit tesd&rniers jours de la campagne électorale pourprendre un solide contact avec toutes les cemmu-ne_i du canton.

E,rs(in, ar-medi soi-r, l donnera à \'i-3ntcqltieu,ciao.5 une slle de la Mairie, une- grande réunonpublque et contradictoire, organisée par laScctibn Socialiste. -

Les répuhlic-an-s vraiment sinces- sont iflV

té5 i se joindre aux socialistes du crsnioa pour

le rionsphe de la candature Fauroux, 'cotrette autre .condidature où la réact-on la pluspure es aSsociée avec la bourgeoisie cLfr'ili-ante.

La victoire rie Fai.rroux; est assurée une trn-port-ente majorité .. - -

; - - -SA1NT(AUDENS-ET..T Cl-VI-L (du 213 nvvil ait î mai. -

N.isiaiieiS - -1-Iei.i-rii-lte içiI1e4o --.,bi Jl"1)ultllffUP - GeOrg{' 'iotr t'l

(li_iiil't ii-'!' -ilu 1tiit'l i;i itinliliti I . ititt de l'lIude-penl-anee.

l\P;-tt'iitg-c- : Jean-Arrtu; ei f:{-li'1)tcùs : Jospli Edouas'J Gainiiuii, GG

sans profession lu.e de la iliptebliqïie.JJsepil Lor 75 ':tns muni 1111 I cveUU-' cl

Jiic-hou; -Jean iMarie Ca-péraa..5S- t-i1s. jaed1nier, vii-e- des .1'onaines.. -- - --

Cl-NE-MA PATHE (Salle -Ltsfforgue), - C0soir jeudi, à S h. 30, début du gratid filme Pari-sette t. Programme de prominr ordre. Or.chsstré symphonique. -

- MUIOEf'

CONFER-ENCE AGRICOLE. - Coréérenceagricole le- dimanche- 16 mai, par M. Deumié,professeur. -

--- -.-

ClNE\\. _ Sass,cdi D et drus..».Au Programme : s PathCr-Ja.t..1.

?.LOrdo0r:tjie ,, grand dramlies de Gu de Maupass;LuE -

CAS D'INSOLATIONrtion ur les aniinrus sont sig!, d5,5gion. -

Vusgt-six cas ont té constatés dan5 l otnée d'hier. dont a,,-.meilleurs artistes tôulousains. ...... , . - .. - .

Primevè. - Ce soir, à 21 heures, reunrnn Hlne Gérard, et M.e Frantz Ca o. La i \1eu -..'- PUS.s b0ç

générale extraordinaire. Concert du 14 mai. Orga- va joyeuse s sera donc jouée eu,:Otr jUSqU'à % j) ç-

sation. Présence indispensable. lundi ihclus, en sotrée. puis l:nra avec le -'L4 Lorc Phi!armoniauc Toulouseine. - Ce soir « Comte de Luxembourg -, cia f çon donner

trute sitiréactiOr5 au public. Ce- soir. 32e mpm- POUR LES MO1NS M-siRi.s

MX E

.-- ME PïANQtJEZJA17A/S(lCft'Pil a oot,a coriî,s

lIME CURE DE NETTOYAGE-

à l'aide des -

laxatives. -antiglairet18e4; - - - -

- antil.nLases. dapurailoesla succession dessaison, qui règle

et mOEdifie la-végétation, ecrce égale-ment iJtkeiEiuiucnce stit- tios orgai1isme .-

Pour no te5rr compte que des pt'inci-pales perturbations uialadiv on peutciter les éruptions cutanées du Prin-.te111378, les -troubl :s digestifs de I 'Eté. lesdouletirst'liuinatjsrnalcs dc 1'Antomne,sans oublier icscatarrlie dc l'Hiver.Chaquesaisoncornpoi'tedesdangct'squc -

nous (levons nonseffo'cer de prévenir.- Or, dans le méczinisne dcs organes,le fonctioniiejngt irtestinal tient saracontredit le premier rôle, puuoqué c'està l!1l qu'iaco;ible soiii rIe débar'ras3erle corps des déchets et résidus dontl'accumulation met obstacle au bonfoactioiueueut- organique et à la cir-culation normale du Saeg.

A iIIIIl1 'iiitIn1aIIdéZ aux

V00tez4)0Us

ul1CrvV© .- LUgE1J_

Ci'EL

TDJS vrvous-noîmes, riviter tes frais (IV nr,tare et lotisautres, avoir sous ta main un ehoj nombreuxde niorlStes dedifféreuts tic-tes sous-teirsg prtv

avec le droit ci'eni'ogistreraeutpour chacun de ces actes ?

î/orilez.tÀus

LESpayer pour poorsuites, trrinsaciouS, clona'

--toIks, contrats, etc.?

VoaIezVc'us

l

L LStoutes tes lois et même Tes pltis uouvtlI5 : ce-

traites oavriéi'es, bien de fanriliS tirsaisissable,pensions militatres, iparation drs (t()UiWréde guerre, bSn0liccs de guerre, boriéfirea C011i

nierciaus, regtstro de consmelCe.. iriOt'atOFIL1il,toutes tes IOis sur les loyers, etc.?

Vou1ezVeus

Ci1-REen un mot, et être el't Ctat de les déifldre 1

mercredi, répétition 'générale, au siege. caféFize. Préserce indispensable pour tcus.

Lyre de Sairit-Cypricn. - Répétition gé-r.érelepour les concetts des- fêtes prochaines, la Jus-Lice de Paix de Saint-Cypr:en. Présence indiapen-

sable, -

C. N. A. A. - Grende réunion agricole.Sou-s les auspices de la Fédération agricole de laHaute-Carorrne. aura lieu, lundi prochain 15 maiè I h. 45, tr précise. dsns la asile de la Soc,eted'Agriculture rue Saint-Antoirredu-T. 20, Tou-loure, une grande réunton agricole. -

MM. Ansbroise Rendu et Driehen parlerontur : (s Les Chambres d'agricuiture e.

tant donné l'importance- de cette qu-est;otoujours en suspens devant le Purlemen lesmembres des deux Sociéés d'agriculture et toasle5- agriculteurs de la région sont invitée è cetteréunion, -

Officiers de complénscnt. . - Pour la séanced'inst-ructicIL du I I mai. les Offic:ers de complé-rasent sont rmvoqwls : - -

l.lnfanterjo, Cérsie - A 9heures, îi la caserneNrel; à 12 h. 30, devant le Cei'cte Miii tri' re. oùun camion-automobile 5era à !eur disposition 1)OUrl-es transporter sur leterrain d'exercice; Tenued'exercice.

2. Artillerie. - A 9 hcure, au quartier Cons-packs (23e R. A. C.> ; \ l2 heures, au quartierConspans. Tnueda cheval. -

3:- lntendanc. - - A 10 heures, -- la caserneClatizel,- au bureau de- M. le Sous-Intendant Mi-

'lit-aire des Comade Trou-pc. - - -

4, A 17 heu-ras,- conférence; au Cercle i\lilitaire;pour les offieicr-ôde .ccmiplément de toutes. armes

b VJS iE ÉCSMadame Louis GAUINIER - née BELLET;

Monsieur Louis GAi-INtER. nseilller munici-pal ; Mônseur Gabriel GA:LINIER, négodaist;M-onsi-çur et. Madame Ch-a:.'lus LELLET ; ls fa-miles LARRIEU,- SAI-NT-PE et CAMIkRES,d Albi, ont l-a doutenT - de faite p_s rt ierrsamis et connaiaaanes de l-a perte ruetle quils

ie-neent rl'épouver. en la per.onnr

Via!ame hwo ELi.TNée LARRIEU

leur mère, bdie-rtsèrc, , grand-acière, beile--aur,ti'Le et cous ne dcrdee s 1 age 8 n

r sente des raeremert de I EgI e t ou p ontdansister e,u oiaarues qui auront leu le yen-cl cdi 12 mas 1922 e 4 hetrr.rs ce t ar s in de-r' l'église Sairri-Etienne. - - . -

- Ni fleurs, ni c0000nnes. - - - -

On se réunira à la maison 4i5Ct1r1.C, placeRouais, 2. - - - .- -: -

A l'issue de l- cériirnonie rel-gieuae, l'n}.rr-mation ea faite dan le caseau de- finile dans1 plus 55ric e int mite

Le -présent avis tenant lieu rie tare part, ilne sera- pas fait d'euie invitation.

!°omlx Filn. ?,tantr5p., 54.- i'. Pargrirninlsree. 'T'. 11/1-

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S.L\ï;_-.s1.)!_._oécr.t : r JeJ serais tr?s bief et je n fer5nie conformer ii la ligne d0 cond,t0 tra-c.i5

socialiste coitacients, Par le s 1idt », d5remarquable article du -- sn; « DrOitchemin ! s.s Notre devoir est facile rernpl;r Dcté noirs avons deux cradiclats, dnnt

l'unnuance bien pêle, aPPUYé5 Par la ?tr00 ad5.nsLrative, pairenlirs par l-a famerate s udu Congrès de - Foix, vraies Bloc Natiônal s. - - -

s De l'autre, nous avons d0bûns républicains, sincîremoot dénsceratri t'citoyens Pierre Soula- et dbcteur îdaza,d 'déploient carré ment le drapeau du b0

'

csl-socialfste. - -

s Eh : bien, puisque notre Pa-s ca psadevoir présenter de - candida l'élect:0» d5main, je dis avec tous ftos bort3 isp5notre devoir est -tout tracé et que no,5 ,j,totis voter. sa-n defd0n3, j.mci-leurs can-ddats, ou si vorra pr-érez p.,deux moins mauvais, cests.d 'rr P,P_ Mazau-d.

s Plus tard, quand notre Partiporamme, nous nous group-.up s alita51 cLnî.tres. Pour le moment. vo1ns Pour iro

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RECTIFICATION. - C'en parle s Midi t a parlé come candidat le CIOVCSAndré,- -a-d-jorit au maire de Serres, l ft li -

André Joseph, exohauffeur dc la ville rie T5rbuse. en retraite- dans notre 1oo,-Wt-

Ancien miiLant ryndcaiiste. ami de feu Ils,.quet, regretté ù Toulouse. c'est lui qui va' po.ter le drapeau au Cr,seiî d'srroridisrernrnt ducanton de Faix. Aman-t beaucoup la Bateul!1,il saura défendre tout ce qui est cherbeiJe- vallée. - -

-Nous en reperleroc' s- de-ansia,

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ELCTCTBaisse d-e fMiX sur t'EIiv

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Ouvriers, Vo,cageùrs, Agriculteurs, etc., etc.

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