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City Magazine Luxembourg 10 2007

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2007: le sprint finalInspirée, à la fois, par l’accent mis sur l’apprentissage du luxem-bourgeois et le quatrième volet de l’année culturelle, cette cou-verture vous invite à plonger dans les ultimes – et nombreux – temps forts de la programmation «Luxembourg et Grande Région – Capitale européenne de la Culture 2007». Répondant parfaitement à la logique transfrontalière de ce sujet, votre magazine s’intéresse aussi au Networking sur la Grande Région, qui, du QuattroPole à LELA, rassemble les villes de Luxembourg, Esch-sur-Alzette, Arlon, Longwy, Thionville, Metz, Trier et Saarbrücken dans un espace de travail précurseur, notamment en matière d’apprentissage des langues, en recourant aux métho-des les plus traditionnelles comme aux technologies d’informa-tion et de communication les plus avancées.Autre événement à noter précieusement dans vos tablettes: la 7e Nuit des Musées. La carte thématique en page 16 vous indi-quera les différents centres d’art et lieux muséaux et les activités proposées pour ce 13 octobre 2007, jusqu’à 1 heure du matin.Andy Bausch, l’homme de cinéma le plus en vue du pays, nous propose, lui, de plonger dans les coulisses de son projet Entrée d’Artistes avec un portfolio qui vous fera revivre les plus grandes heures du jazz à Luxembourg ville.Historiquement, le Luxembourg et l’Autriche entretiennent des liens profonds qui ont su perdurer, grâce notamment à une très active communauté autrichienne que nous retrouvons dans la rubrique International Community. Dans la rubrique Passion Commune, Isabelle Linck, fonctionnaire au secrétariat général de l’Administration communale, nous livre ses violons d’Ingres pendant que le Nordic Walking s’invite dans les pages sport… Le mois d’octobre est, traditionnellement, particulièrement chargé en événements en tout genre. Cette édition en est le reflet.Bonne lecture!

Paul HelmingerBourgmestre de la Ville de Luxembourg

2007: the final sprint Inspired by both the emphasis on Luxembourgish language courses and the fourth segment of the Year of Culture, this edi-tion invites you to delve into the many final highlights of the programme for “Luxembourg and Greater Region – European Capital of Culture 2007”. Fitting perfectly into cross-border think-ing on this subject, your magazine is also interested in Network-ing in the Greater Region, which, from QuattroPole to LELA, links the cities of Luxembourg, Esch-sur-Alzette, Arlon, Longwy, Thionville, Metz, Trier and Saarbrücken to create a zone of ground- breaking work, for instance, in the field of language learning, ranging from the most traditional methods to IT and the latest communication technologies.Another event to be inscribed in your diaries is the 7th Museum Night. The thematic map page 16 will provide all the information on the various arts centres and museums and the activities being staged on 13th October 2007, right through to one o’clock in the morning. Andy Bausch, the most high-profile cinema personality in the country, is offering us a glimpse behind the scenes of his project Entrée d’Artistes, with a portfolio taking you back to the heyday of jazz in Luxembourg City.Luxembourg and Austria share deep historical links which have endured the test of time, particularly thanks to a very active Austrian community, featured in the “International Community” chapter section. In the “Passion Commune” article, Isabelle Linck, a civil servant in the Secrétariat Général of the City of Luxembourg, introduces us to her hobby, while there is an invitation to go “Nordic Walking” in the sports’ pages… October is traditionally a particularly busy month with a great variety of events. This edition reflects that.Happy reading!

Paul HelmingerBourgmestre de la Ville de Luxembourg

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Sommaire

Magazine

6 Final CutLe quatrième volet de Luxembourg 2007 s’abattra dès le 29 septembre. Une ultime rafale, conduite jusqu’au 8 décembre, qui porte en elle de multiples aspirations à la pérennisation.

22 Grenzenlose Metropole Es sind ehrgeizige Ziele, die im Rahmen der überregionalen städtischen Netzwerke Quattro-Pole und LELA verfolgt werden. Damit sie nicht als virtuelle Luftschlösser an den Belangen der Bürger vorbeischweben, sind die politisch Verantwortlichen bemüht, sie mit konkreten Inhalten zu füllen.

38 Mozart on the Moselle162 nationalities live in Luxembourg… Including 600 Austrians.

44 MoienInitiés par la Ville de Luxembourg, présents depuis un quart de siècle déjà, les cours de langue et de culture luxembourgeoises partent plus que jamais à la rencontre des résidents ne parlant pas le luxembourgeois et désireux de goûter aux délices de la V.O.

���� �uan�� le �azz est l����� �uan�� le �azz est l�Largement empreinte de musique, l’œuvre d’Andy Bausch s’était épisodiquement frottée au jazz, mais n’avait jamais osé l’intrusion frontale. C’est désormais chose faite avec Entrée d’Artistes, un produit à la croisée des aspirations du «premier réalisateur luxembourgeois». Entre documentaire et reconstruction, cette réalisation s’offre un regard sensible et passionné sur les belles années du swing et leurs légendes locales.

Highlights 67 Spectacles et loisirs

Une sélection des événements du mois.

96 ExpositionsUne sélection des expositions du mois.

11��� CinémathèqueLes différents cycles, les événements live,et le programme du week-end en détail.

Rendez-Vous presents the Highlights of events, exhibitions and the Cin�math�que programme.

The Magazine includesportraits, interviews, stories and a portfolio.

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Find the monthly features in Rubriques.

Rubriques

16 �rt in the Cit��rt in the Cit�Le 13 octobre, les musées du Luxembourg invitent le spectacle vivant dans leurs murs. Un soir de toutes les folies pour découvrir de nombreuses expositions, profiter des visites guidées et réaliser des rencontres inédites.

3��� Cit� News

Informations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses... Les temps forts de l’actualité citadine.

62 SportsLe Nordic Walking est devenu, en quelques années, l’un des sports-santé les plus populaires en Europe, grâce notamment à sa simplicité technique et à un matériel peu coûteux.

118 ���resses utilesMusées, institutions, théâtres, discothèques… Guide pratique.

12��� Passion commune Près de trois ans après son initiation à la ciné-tique particulière de la danse indienne, Isabelle Linck nous livre sa conception esthétique de la culture made in India. Morceaux choisis d’un parcours vers un absolu de grâce et de beauté.

122 Luxembourg utileLes initiatives se multiplient dans la Capitale… L’automne investit la ville.

128 Courrier ��es cito�ens Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville permettent aux résidents ou utilisateurs de la Ville de Luxembourg d’obtenir, rapidement, des réponses qualifiées. Voici une sélection de problématiques abordées via ce service.

13��� Prochainement Chaque mois, un aperçu des événements et manifestations à venir.

La Ville de Luxembourg est responsable de l’organisation scolaire des groupes de l’éducation précoce ainsi que des classes de l’éducation présco-laire de l’enseignement primaire. A cet effet, elle gère quelque 29 bâtiments dédiés à l’enseignement pri-maire, 34 à l’éducation préscolaire et 22 à l’éducation précoce. Certains de ces bâtiments accueillant une, deux ou les trois filières. En cette rentrée 2007, près de 5.200 inscriptions ont été enregistrées dans ces établissements, dont 3.462 dans les classes de primaires, 1.189 en préscolaires, 489 en classes pré-coces et 33 en classes d’accueil spéciales, représentant 60% d’enfants de nationalité non luxembourgeoise. En terme de classes, la ville gère ainsi 11 classes d’accueil spéciales, 262 classes d’enseignement pri-maire, 84 classes d’éducation préscolaire et 31 classes d’éducation précoce. Les chiffres concernant les inscriptions étant sensiblement les mêmes que ceux enregistrés pour l’année 2006. Seules les classes d’éducation précoce enregistrent 70 inscriptions supplémentaires en cette rentrée 2007.

Va��emecum ���6 �gen��a

Concerts, théâtre, danse, cinéma... Classement jour par jour.

4��� ExpositionsMusées, galeries, institutions...Une sélection des expositions du mois.

�2 Listing, cartes, a��resses utiles

Pour retrouver toutes les adresses des différents lieux en ville.

Vademecum is a pocket size day-to-day agenda.

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Final CutLe quatrième volet de Luxembourg 2007 s’abattra dès le 29 septembre. Une ultime rafale, conduite jusqu’au 8 décembre, qui porte en elle de multiples aspirations à la pérennisation.

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S i sa carte de visite avance un titre de Coordinateur projets socioculturels, Steph Meyers n’est, dans les faits, rien

de moins que le bras droit, avec Nancy Braun, du Coordinateur général de 2007, Robert (Roga) Garcia. Fort d’une vision d’ensemble sur le passé comme le futur de l’année événement, c’est en toute légitimité que cette cheville ouvrière jette les premières esquisses d’un bilan, sans pour autant hypothéquer tout ce qu’il reste encore à découvrir. Steph Meyers: «Bien que nous ne soyons qu’aux trois quarts de notre action, on peut déjà affirmer que de nombreux points de suspension ont été levés. Nous avons, bien évi-demment, parfois été appelés à prendre en compte les demandes, les réactions du public. Mais, dans la plupart des cas, il s’agissait d’adap-tations de l’ordre du ‘bon sens’. En aucun cas nous n’avons eu à effectuer de remise en question pro-fonde du programme tel qu’il avait été initiale-ment conçu», se réjouit-il. Et Steph d’enchaîner, sans ambages, sur une quatrième saison précisé-ment porteuse des grandes aspirations de 2007: «Elle aura forcément une saveur particulière, parce que ce sera la dernière. Elle s’inscrira à la fois dans une certaine continuité, mais elle développera également ses propres arguments. A commencer par la fête d’automne et le World MeYouZik Festival.

Natacha AtlasNous allons essayer de proposer un autre

regard sur les cultures au travers de cet événe-ment qui proposera aussi bien des têtes d’affi-ches reconnues, Natacha Atlas en tête, que de belles découvertes». Une manifestation éminem-ment populaire, conçue in-house (en collabora-tion avec le Comité de Liaison et d’Action des Etrangers, le Luxembourg City Tourist Office et le Théâtre des Capucins, ndlr.), comme esquisse ‡

Luxembourg 2007

Famille KuttenKass d’Erpeldange / Hungry Planet

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Dani Levy

‡ d’un quatrième volet dont l’horizon dépasse, déjà, la fatidique échéance du 8 décembre.

2007 commence en 2008

Si le slogan est à porter au crédit du Coordina-teur général, il est aujourd’hui tellement entonné que l’on devine une équipe partagée entre le souci d’assurer le courant et le court terme et celui de préparer le terrain de l’après 2007. Le bilan de 1995 – lorsque Luxembourg fut pour la première fois Capitale européenne de la Culture – qui donna naissance à des structures aujour-d’hui aussi emblématiques que le Casino Luxem-bourg – Forum d’Art Contemporain, ou l’exemple réussi de Lille 3000, structure permanente née au lendemain de Lille 2004 et dont l’action est aujourd’hui largement saluée ont, il est vrai, de quoi faire des émules. Steph Meyers: «Nous avons, au cours de l’année, essayé de poser un autre regard sur la culture, de nous imposer, éga-lement, une certaine exigence. Mais surtout, nous nous sommes efforcés de combler des manques. Certaines de ces carences ne pourraient être com-blées en l’espace d’une seule année. Aussi réflé-chissons-nous, c’est vrai, à des actions susceptibles de dépasser le cadre strict de 2007». A commen-cer par l’un des projets les plus commentés: DirActor’s Cut. S’il est une initiative frappée des spéculations les plus folles c’est bien ce Luxem-

bourg City International Film festival. Pro-grammé du 10 au 14 octobre, le concept innovant (les acteurs devenus réalisateurs, voir également Highlights, ndlr.) n’a pas été choisi au hasard. Steph Meyers: «Dans un pays qui dis-pose notamment de sa propre industrie cinéma-tographique, la création d’un véritable festival international au Luxembourg apparaissait sinon comme quelque chose de logique, tout au moins comme une forte demande. Pour en définir l’an-gle, nous sommes partis à la recherche d’un thème susceptible de nous permettre d’atteindre une certaine mondialité. Nous ne voulions pas d’un festival communautaire, d’autant qu’il en existe déjà, comme à Villerupt, d’excellents sur la Grande Région. Même si nous n’avons pas la prétention de nous hisser à la hauteur des prin-cipaux festivals internationaux, nous voulions un angle fort et pertinent. Qu’un acteur, parfois reconnu, prenne le risque de se remettre en ques-tion, de repartir de zéro dans un nouveau corps de métier, c’est un challenge fascinant. Il était donc légitime qu’un festival s’y intéresse. C’était aussi la possibilité, pour nous, de disposer d’un champ de prospection planétaire et, ne nous le cachons pas, d’éventuellement profiter de la pré-sence d’acteurs parfois reconnus venus défen-dre, ici, un projet personnel». Une ambition visiblement proportionnelle aux défis à relever pour en assurer l’exécution: «Avec ce projet, nous avons dû apprendre à composer avec des personnalités parfois exigeantes et des calen-driers perpétuellement remis en question. Sur

Trans(ient) City nous avons, comme pour DirAc-tor’s Cut, payé le prix de l’innovation. On a vrai-ment l’impression, avec l’installation de pièces parfois imposantes dans la sphère publique, de défricher. Occuper l’espace urbain est parfois extraordinairement compliqué sur un plan légis-latif et organisationnel. Les démarches sont sou-vent très longues, il faut convaincre les inter- locuteurs publics et privés... Mais il y aura, je crois, dans ce projet, une certaine vocation péda-gogique. On aura fait le travail pour nos succes-seurs sur ce point, même si je ne peux que saluer, au passage, ce qui a déjà été entrepris avant nous, comme Sous les ponts le long de la rivière par le Casino».

AccrochagesRéalisé en présence de Momoyo Kaijima et de

Yoshiharu Tsukamoto, fondateurs de l’atelier Bow-Wow, ainsi que d’un représentant de la Fon-dation de l’architecture, ce nouveau volet de l’aventure Trans(ient) City, dont différentes réali-sations font déjà partie de l’environnement naturel de la capitale, atteindra, via Urban Lab 3, le stade ultime de son développement et de sa réflexion. Du néon géant de Rirkrit Tiravanija dans les anciens abattoirs aux projections signées Apolonija Sustersic et Bik van der Pol dans la Cour du couvent de Bonnevoie, cette série d’expérimentations urbaines supplémen-taires s’apprête à rencontrer résidents et ‡ 

Le Luxembourg City International Film Festival assurera des projections à la Cinémathèque de la Ville de Luxembourg et dans le complexe Utopolis (Kirchberg). Outre le développement d’un panorama de longs métrages internationaux inédits au Luxembourg, une carte blanche sera offerte à plusieurs acteurs –réalisateurs invités. A vivre également au fil de ces cinq jours: un ciné-concert illustré par une partition originale interprétée par l’Octuor de France, sous la direction du compositeur Antonio Coppola, une pro-grammation scolaire, une rétrospective Jacques Tati, la projection d’Aurore (2005) de l’acteur réalisateur Nils Tavernier en sa présence… La guest-list des acteurs-réalisateurs participants est à découvrir sur le site officiel de l’événement: www.diractorscut.com. Plus d’infos dans nos pages Highlights.Du 10 au 14 octobre 2007, Cinémathèque municipale, Utopolis. www.diractorscut.com

DirActor’s Cut DirActor’s CutThe Luxembourg City International Film Festival will present screenings at the Luxembourg City Cinémathèque, as well as at the Utopolis multiplex (Kirchberg). Besides the selection of a variety of inter-national feature films never before shown in Luxembourg, several guest actor-direc-tors will be given carte blanche to display their creativity. Other key events on the five-day programme include: a cinematic concert with an original score performed by the Octet of France under the direction of composer Antonio Coppola; a schedule of scholastic events; a Jacques Tati retro-spective; the screening of Aurore (2005) by the actor-director Nils Tavernier, who will be present... The full guest list of participating actor-directors is available on the festival’s official website: www.diractorscut.com. See our Highlights section for further information.10th to 14th October 2007, Cinémathèque municipale, Utopolis. www.diractorscut.com

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‡ visiteurs dans son exploration d’un hypothé-tique futur de la ville. Mais pour beaucoup, c’est autour des expositions que pourrait se jouer ce dernier virage avant la ligne d’arrivée. Véritable surprise de la rentrée, l’exposition Douleur Exquise de Sophie Calle joue les prolongations à la Rotonde 1, jusqu’au 30 septembre. Steph Meyers: «Avec l’été que l’on a connu, beaucoup de personnes sont parties chercher le soleil. Nous voulions qu’elles aient la possibilité, à leur retour, de voir cette exposition. Nous avions envie de lui laisser sa chance et nous sommes surtout heureux de pouvoir le faire, de nous offrir ce luxe de cha-huter un peu les calendriers». Pour lui succéder sur le site, Hou Hanru et Global Multitude. Steph Meyers: «Ce commissaire est une personnalité mondialement reconnue dans le monde de l’art. Plusieurs des pièces présentées aux Rotondes le sont aussi. Ce sera une exposition majeure, un regroupement d’artistes du monde entier avec les œuvres fortes du moment». Au titre des lieux découverts avec l’année culturelle, l’Espace Paul Wurth s’apprête, lui aussi, à créer l’événement via Hungry Planet, une exploration de la vie quo-tidienne et de l’alimentation conduite autour du monde par le photographe américain Peter Menzel et l’auteure Faith D’Alusio. Une semaine d’emplettes étalées devant des familles issues de 24 pays. Steph Meyers: «Il est important de souli-gner que ce n’est pas seulement une exposition à vocation ‘esthétique’. Au travers de ces portraits, beaucoup de messages passent. Manger, c’est le premier acte social au monde. Personne ne s’était

lancé, de cette manière, dans un tel inventaire. L’aspect familial de ce travail est également important. Le repas n’est pas, ici, abordé comme un acte individuel, mais comme une pratique col-lective, familiale. Outre l’ancrage territorial qui est important pour nous, et que l’on avait déjà développé dans l’exposition de Martin Parr, l’in-troduction dans l’exposition de trois familles luxembourgeoises – une famille très ‘moderne’, une autre plus traditionnelle et une plus ‘rurale’– permet non seulement d’établir des spécificités, mais d’appréhender le contraste qui existe au sein d’un même pays. La superposition avec, par exemple, des familles américaines est saisis-sante».

Mais encore…Dans ce survol nécessairement rapide, Steph

Meyers n’oublie pas l’en-cours: «On retrouvera, dans ce quatrième trimestre, des rendez-vous déjà bien installés comme Ni vu ni connu qui connaît, d’édition en édition, un succès grandissant; le CAPEL présentera sa dernière intervention autour du thème très sensible de la mort, Dei Lescht Rees, – ce qui est un défi très audacieux lorsque l’on connaît les tabous qui entourent ce sujet –; All We Need se poursuit; la Kufa dérou-lera son excellent programme sur la création roumaine, sans oublier les Rainy Days à la Philharmonie… Il est d’ailleurs important de sou-ligner, dès à présent, l’excellent travail des insti-

tutions au cours de cette année. On attend d’ailleurs beaucoup de la rétrospective Cloaca de Wim Delvoye au Casino (voir également Carte thématique et Highlights, ndlr.)».

Glenn Ligon et la Super Cloaca au Mudam, un Macbeth dans une Tour Vagabonde stoppée Place Guillaume, une nouvelle création d’Heiner Goebbels au Grand Théâtre de la Ville de Luxem-bourg… La trêve estivale semble déjà loin pour l’équipe 2007.

Direction l’EXITEn marge d’une rentrée sur tous les fronts,

l’équipe 2007 affiche un sourire radieux à la simple évocation de son QG bis, EXIT07. Lové entre les deux Rotondes, ce bar et sa scène ont réussi le difficile pari de l’unanimité. Une pro-grammation réussie et une atmosphère posi-tive en ont fait un lieu tellement prisé qu’une pétition garnie circule déjà pour implorer sa survie après 2007. Steph Meyers: «Nous som-mes forcément touchés par les marques d’affec-tion qui entourent son existence et son avenir. Mais nous ne pouvons fournir aucune garantie, sa pérennisation n’est d’ailleurs pas dans notre cahier des charges. Ce fut en tout cas très béné-fique pour notre identité comme pour le quar-tier. EXIT07 est l’exemple précis d’une adaptation rapide à une demande, la logique des cycles et des soirées thématiques ayant parfois été pen-sée quelques semaines seulement avant leurs ‡

Parler de la mort à des enfants, un chal-lenge qu’a choisi de relever le CAPEL, en partenariat avec OMEGA 90. «Ne pas vouloir blesser ou traumatiser, ne pas savoir comment l’aborder, sont autant de barrières au dialogue sur un processus pourtant inéluctable. Le regard des enfants peut cependant se révéler étonnant et très productif, car ils savent formuler les choses simplement et logiquement». Cette exposi-tion thématique s’appuiera sur un dispositif pluridisciplinaire (arts de la scène, littérature, musique et cinéma) et accueillera également un cycle de conférences.Du 9 octobre au 11 novembre, Rotonde 2. www.capel.lu

Déi lescht Rees Déi lescht ReesCAPEL, in conjunction with OMEGA 90, has decided to take on board the difficult task of talking to children about death. “A fear of inflicting hurt or trauma, not knowing how to approach the subject, these are both obstacles to communica-tion about a process that is nevertheless inexorable. A child’s view on life can however show itself to be surprising and very constructive, since it encapsulates things in a simple and logical manner”. This thematic presentation will be con-ducted through a range of methods (stagecraft, literature, music and cinema) and will also include hosting a series of conferences.9th October to 11th November, Rotonde 2. www.capel.lu

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T hefourthsessionofLuxembourg2007 willgetunderwayonSeptember29.A

final fling running through to December 8that carrieswith it amultitudeofhopesofpermanency.

Although his visiting cards state that he is coordinator for sociocultural projects, Steph Meyers is in fact nothing less than the right-hand man, together with Nancy Braun, of the 2007 Coordinator General, Robert (Roga) Garcia. On the strength of his global overview of both the past and future of this event year, it is quite fitting for this kingpin to make the first attempt at a review of its success, without in any way wishing to prejudge the remaining part of it. “Although we are only three quarters of the way through our programme, we can already be assured that a number of doubts have been allayed. We have of course sometimes had to respond to wishes or reactions expressed by the public but in the majority of cases these were simply ‘common sense’ modifications. There was never an instance where we had to completely rethink the programme as it had originally been designed.” Steph Meyers notes with satisfaction before going on to a forthright analysis of a fourth season carrying forward the major aspi-

rations of 2007. “This period will of necessity feel different by virtue of being the last one. Alongside a certain degree of continuity, it will make the most of its own strengths, starting with the Autumn Festival and the World ‘MeYouZik’ Festi-val. We all be seeking to use the festival to pro-vide a different viewpoint on cultures through an event which will be graced by a number of high profile artists, led by Natacha Atlas: there will be so much to discover.”

2007 begins in 2008The event is sure to draw crowds and was con-

ceived in-house (editor’s note: in cooperation with the Comité de Liaison et d’Action des Etrang-ers, the Luxembourg City Tourist Office and the Théâtre des Capucins) providing a foretaste of a fourth festival season that one can already see will exert an influence beyond the fateful date of December 8.

Even if the slogan should be credited to the Coordinator General, it is nowadays so often heard that one senses a team torn between the urge to ensure the success of the ongoing and short-term issues, on the one hand, and the

Final Cut‡ déroulements. Nous avons, par exemple, pris récemment la décision de sortir EXIT07 de l’aspect uniquement musical pour remédier au manque évident de graphisme dans le calen-drier événementiel. Lors de la session Be My Guest du graphiste Christophe Pfeiffer nous pré-senterons le projet Graphythm, réparti sur trois soirées, les 5, 12 et 19 octobre (voir également pages Highlights et Vademecum, ndlr). Il y aura aussi bien un concours sur le thème des badges qu’une soirée costumée très festive où il faudra venir déguisé… en filtre photoshop». Si son œil pétille à ces évocations, Steph n’oublie pas qu’il est déjà temps de passer le relais. Sans amer-tume? «Nous espérons avant tout que, comme ce fut le cas après 1995, l’année culturelle 2007 aura permis de fournir les éléments nécessaires à une réflexion globale sur la culture, qu’elle génèrera des prises de décisions en matière d’orientations, de pérennisation d’initiatives ou de structures. Nous espérons qu’il sera possible d’établir ce que l’année culturelle a apporté. Mais avant de parler de bilan, nous réfléchis-sons à une fête de clôture que l’on espère très festive. Nous aimerions tendre la main une der-nière fois à notre ville partenaire, Sibiu, et remercier encore les institutions culturelles du Luxembourg et de la Grande Région avant de remettre le flambeau à ceux qui nous succède-ront en 2008: Liverpool et Stavanger». Alexis Juncosa

Migration des jeux et jeux des migrants

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desire to lay the groundwork for what comes after 2007, on the other. The success achieved in 1995 – when Luxembourg was for the first time European cultural capital – giving rise to what today are such landmark facilities as the Casino Luxembourg – Forum d’Art Contempo-rain, or indeed the successful example of Lille 3000, a permanent structure created as a fol-low-up to Lille 2004 and whose work is widely praised, are precedents that call for emulation. Steph Meyers: “Over the course of the year we have sought to look at culture in a different way, at the same time imposing certain demands on ourselves. Some shortcomings could not be recti-fied within a single year. We are, it is true, con-sidering some projects that could go beyond the strict timetable of 2007.” And we begin with one of the most controversial projects.

DirActor’s CutIf ever there was a madly speculative ven-

ture, it would have to be the Luxembourg City International Film Festival. Running from 10 to 14 October, this innovative concept (editor’s note: actors turned directors, see also under

Adel Abdessemed, Habibi, 2004

A l’heure des plus criants débats sur la mondialisation, l’emblématique commissaire Hou Hanru a choisi d’inviter, pour s’attaquer au thème des migrations en tant que facteur de diversité culturelle, des artistes du monde entier. Ils témoigneront – directement, ou au travers de leurs œuvres –, de cette évolution. Un véritable évé- nement sur la scène de l’art, plusieurs des pièces présentées à la Rotonde 1 ayant fait l’actualité mondiale du genre. Avec la participation de: Adel Abdessemed, Jennifer Allora, Guillermo Calzadilla, Huang Yong Ping, Jimmie Durham, Maria Thereza Alves, Pascale-Marthine Tayou , Shen Yuan, Fiona Tan… Du 23 octobre au 2 décembre, Rotonde 1. Infos disponibles dans nos pages Highlights

Global Multitude Global MultitudeAt a time of strident debate on globalisation, the iconic art curator Hou Hanru has chosen to invite artists from all over the world to tackle the subject of migration as an element of cultural diversity. They will give their accounts of this evolution, either in person or through their works. This is an event of great significance in the art world, many of the pieces being presented in Rotonde 1 having made a worldwide impact within their genres. Among the artists featured are: Adel Abdessemed, Jennifer Allora, Guillermo Calzadilla, Huang Yong Ping, Jimmie Durham, Maria Thereza Alves, Pascale-Marthine Tayou , Shen Yuan, Fiona Tan… 23rd October to 2nd December, Rotonde 1. Further information in our Highlights section.

Highlights) was no random choice. Steph Mey-ers comments, “In a country which has its own film industry, it seemed quite logical to institute a genuine international film festival in Luxem-bourg, or at least it was something for which there was a strong demand. In seeking our approach, we were trying to find a theme that would have global appeal. We did not want a community festival, particularly since in the region around Luxembourg there are already such excellent ones as that at Villerupt. Even if we have no pretensions to achieve the standard of the major international festivals, we wanted to have a powerful and pertinent approach. It is a fascinating challenge for an actor, often a famous one, to take the risk of reassessing his own skills and to start from scratch in a new trade. Accordingly, it was quite legitimate for a festival to focus on this challenge. It also gave us the possibility to explore films from all over the planet and, we make no secret of the fact, might also allow us to profit from the presence of a famous actor or two prepared to speak out, here, in defence of a personal project.” The ambition expressed in these words is clearly on a par with the challenge involved and the work to be done to achieve it. “This project has forced us to

learn to deal with personalities who are some-times very demanding and with timetables in a constant state of flux.”

The price of innovation

«In the case of Trans(ient) City, as with DirActor’s Cut, we have paid the price of inno-vation. When staging what are sometimes very large-scale events in public areas, one really has an impression of breaking new ground. Occupy-ing an urban space is sometimes extraordinarily complicated from a legislative and organisa-tional point of view. The administrative proce-dures are often lengthy and you have to persuade people in both the private and public sectors. However, I believe that this project will achieve a certain pedagogical impact whereby we will have prepared the way for our successors as far as this aspect is concerned, even though I must in passing pay tribute to what was achieved before us, such as Sous les ponts le long de la rivière by the Casino.” Staged in the presence of Momoyo Kaijima and Yoshiharu Tsukamoto, ‡

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‡ founders of the Bow-Wow workshop, as well as in the presence of a representative of the architecture foundation, this new instalment of the Trans(ient) City adventure, earlier manifes-tations of which are already part of the natural environment of the capital, will attain with Urban Lab 3 the peak of its development and debate. From the giant neon lighting by Rirkrit Tiravanija in the former slaughterhouses to Apolonija Sustersic’s and Bik van der Pol pro-jections in the courtyard of the Bonnevoie con-vent, this further series of urban experimentation provides a forum bringing together residents and visitors to explore a possible future guise of the city.

On displayFor many people, however, this last lap

before the finish line will take the form of a visit to an exhibition. A real surprise in this post-holiday period is that the exhibition Dou-leur Exquise by Sophie Calle, has been granted an extended run at Rotonde 1 until September 30. Steph Meyers: “Given the kind of summer we have had, many people went elsewhere in

search of the sun. We wanted to give them the opportunity on their return to see this exhibi-tion. We wanted to grant it this opportunity and we are especially happy that it was possible and that we could afford the luxury of bending the timetable a little.” Due to follow Douleur Exquise at this venue is Hou Hanru with Global Multitude. Steph Meyers: “ This is a person with a global reputation in the world of art, as are a number of the works exhibited at the Rotundas. It will be a major exhibition bringing together artists from across the world and hotly discussed contemporary works.” On the subject of venues at which to discover the Year of Culture, the Espace Paul Wurth is also preparing its event contribution in the form of Hungry Planet, an exploration of daily life and food from around the world pictured by the American photogra-pher Peter Menzel and the author Faith D’Alusio. A week of food purchases spread out in front of families from 24 different countries. Steph Meyers comments, “It is important to stress that this is not only an aesthetic exhibi-tion. These portraits transmit a plethora of messages. Eating is the primary social act throughout the world yet no one has ever under-taken this kind of inventory. The family aspect

of this work is also important. Here, meals are not approached as an individual act but as a shared event, a family one. Beyond the territo-rial link which is important for us, and which has already been examined in the exhibition by Martin Parr, the inclusion in the exhibition of three Luxembourg families - a very ‘modern’ family, one more traditional family and one more’rural’ – not only allow their specific fea-tures to be shown but also clarifies the contrasts that exist even within a single country. The com-parison with, for example, American families is really striking.”

And that is not all…In what is inevitably a rapid overview, Steph

Meyers does not forget what is already under way. “This fourth quarter will include events that are already well and truly launched, such as Ni vu ni connu which is experiencing ever greater success from performance to performance. The CAPEL will stage its final presentation on the very sensitive topic of death, Dei Lescht Rees, - a very daring choice in the light of the taboos associated with the subject. All We Need is still

La réunion de cinq théâtres issus des cinq régions, une fédération autour d’un projet dont l’ambition n’est pas seulement calée sur le principe de Grande Région. Chacune de ces structures (Théâtre National du Luxembourg, Centre Dramatique National de Thionville (F), Théâtre de la Place - Liège (B), Theater Trier (D), Staatstheater Saarbrücken (D)) présentera sa conception de «l’ambition artistique régionale dans un contexte européen». Pour défen-dre les couleurs nationales, le TNL a choisi Now here and nowhere, une création signée Nico Helminger, mise en scène par Frank Hoffmann. Du 20 septembre au 21 octobre dans les lieux participants. www.totaltheatre.eu

Total Théâtre Total TheatreThis collaboration of 5 theatre companies from 5 different regions is a joint venture whose scope reaches beyond the concept of the Greater Region. Each of these organisations (Théâtre National du Luxembourg, Centre Dramatique National de Thionville [F], Théâtre de la Place – Liège [B], Theater Trier [D] and Staatstheater Saarbrücken [D]) will present its interpretation of regional artistic aspiration in a European context. Representing Luxem-bourg, TNL has chosen to perform Now here and nowhere, a piece by Nico Helminger, directed by Frank Hoffmann.20th September to 21st October at participating venues. www.totaltheatre.eu

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Dance! BigDance Hamburg 2005

running; the Kulturfabrik in Esch will continue its excellent programme on Romanian creativity, not to mention the Rainy Days at the Philharmo-nie… It is moreover important to emphasise at this point in time the excellent work carried out by the institutions over the course of this year. Much is indeed expected of a retrospective exhi-bition Cloaca by Wim Delvoye at the Casino (editor’s note: see also Carte thématique and Highlights).” Glenn Ligon and the Super Cloaca at the Mudam, a performance of Macbeth in the unique setting of a “Wandering Tower” set up in the Place Guillaume, a new piece by Heiner Goebbels at the Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg… for the 2007 team, the summer truce already seems long ago.

Off to EXITWhile coping up with the post-holiday

renewal of activity on all fronts, the 2007 team positively glows at the mention of its ancillary headquarters, EXIT07. Slotted in between the two rotunda buildings, this bar and its stage have managed against high odds to achieve unanimity. Successful programming and a

positive atmosphere have made it such a pop-ular spot that a strongly supported petition is already circulating pleading for its retention beyond 2007. Steph Meyers comments, “We are of course touched by the expressions of affection in relation to its existence and its future. However, we cannot give any guarantee – after all, its permanent retention is not men-tioned in our project specifications. It was in any case highly beneficial both to our identity and to this quarter of the city. EXIT07 is an ideal example of rapid adaptation to a need, the logic behind the rotation of events and the thematic evenings sometimes having been thought through just a few weeks before they actually took place. We have, for example, taken the decision to extend the horizons of EXIT07 beyond the simply musical in order to remedy an obvious shortfall in graphical arts within the calendar of events. During the session Be My Guest hosted by the graphic art-ist Christophe Pfeiffer, we will present the Graphythm project spread over three evenings, October 5,12,19 (editor’s note: see also the Highlights and vademecum pages). There will also be a competition on the theme of badges and a very festive fancy dress evening where

everybody has to come dressed up as a... Photo-shop filter.” Although his eye twinkles at the thought of these events, Steph is well aware that it is already time to hand over. Without bitterness? “Above all, we hope that, as was the case after 1995, the cultural year 2007 yields the preconditions for a wide ranging examina-tion of culture and will give rise to discussions on which approaches to stress and which initia-tives and structures should be maintained in the longer term. We hope that it will be possible to determine what the cultural year achieved. Before speaking in terms of its outcome, how-ever, we are now considering a closing celebra-tion which we hope will prove very festive. We would like to have a last handshake with our partner city Sibiu and once again thank the cultural institutions in Luxembourg and its sur-rounding region before passing on the torch to those who will succeed us in 2008: Liverpool and Stavanger.”

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Art in the CityLe 13 octobre, les musées du Luxembourg invitent le spectacle vivant dans leurs murs. Un soir de toutes les folies pour découvrir de nombreuses expositions, profiter des visites guidées et réaliser des rencontres inédites. On October 13th, Luxembourg’s museums invite you to live events within their walls. One single night with a multitude of types of entertainment and the opportunity to discover numerous exhibitions, take advantage of guided tours and enjoy some unusual encounters.

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7th Museum Night, 13th October 2007 from 6 P.M.: a very special

evening with a programme whose quality is matched only by its variety.

Judge for yourself!

7ème Nuit des Musées, Le 13 octobre 2007 à partir de 18h: une soirée très spéciale

au contenu aussi hétéroclite que qualitatif. Jugez plutôt.

u Casino Luxembourg-

Jerry Frantz – République libre de Clairefontaine

L’artiste luxembourgeois, proclamateur et inaugurateur de la «République libre

de Clairefontaine», montrera des performances en relation avec ce projet aux

multiples facettes: lecture solennelle de la Constitution, représentation de l’hymne

national et un bureau des passeports permanent.

Traumkapitän

La formation Traumkapitän, apparue récemment sur la scène musicale luxem-

bourgeoise avec un premier concert impressionnant, mélange pop, rock, noise et

jazz de manière expressive et expérimentale. Line-up: Christian Clement (piano,

voix); Chris Belardi (percussion); Luc Caregari (basse); Christian Neyens (machines,

orgues); David Fettmann (saxophone) et Olivier Lefèvre (cello)

COSMOPHONE rassemble Su-Mei Tse et Karin F. pour un set hybride teinté

d’humour. Elles proposeront ainsi un mélange surprenant de genres où rock,

noise, electro, musique traditionnelle et autres sons étranges s’entremêleront.

v Musée d’Art Moderne Grand-Duc JeanWim Delvoye - Super Cloaca

Alimentation de la Super Cloaca de Wim Delvoye, exposée au Mudam dans le

cadre de la rétrospective Cloaca 2000-2007 au Casino Luxembourg - Forum d’art

contemporain. La Chapelle de Wim Delvoye, commande spécifique passée à

l’artiste par Mudam, demeure accessible au public.

Forming in white

L’artiste norvégien Jan Wanggaard façonne en public une sculpture monumentale

en savon - un présentoir pour les produits cosmétiques “Tamanohada Soap Corpo-

ration”, 100% naturels, vendus en Europe exclusivement au Mudam. L’artiste pose

la question de la perception des objets quotidiens et de leurs matériaux: peut-on

appréhender les objets de notre environnement proche au-delà de leur vocation

utilitaire et en concevoir leur potentiel créatif et artistique?

Mais aussi: Braderie au Mudam Shop, Best of Playlist 2006-2207 au Mudam Café...

Un médiateur Mudam, présent dans chaque salle, se fera un plaisir de vous

fournir réponses et explications.

w Musée Dräi EechelenMaxim Ladid

Maxim Ladid étudie depuis 2005/06 chez Thomas Duis à la Musikhochschule Saar.

Lauréat à l’âge de 15 ans du Premier Prix en piano avec Grande Distinction, il a

participé au „6. Münchner Klavierpodium der Jugend 2006“, où il a été récompensé

de 6 prix spéciaux. Cette année, il a reçu le premier prix à la 11th International

Taipei Youth Chopin Piano Competition à Vienne. Il jouera des extraits du cycle

„Unter dem Regenbogen“ par Alexander Mullenbach.

Zaclama!

La compagnie Zaclama! présente une petite création originale proche du théâtre

ambulant autour de plusieurs personnages fantastiques qui se retrouvent par

circonstance hasardeuse au milieu du musée Dräi Eechelen. Désorientés dans

cet environnement qui leur est tout à fait inconnu, ils se mettent à la recherche

de leur propre identité. Pendant leurs efforts à s’adapter à cette nouvelle situa-

tion, ils font des découvertes intéressantes sur le Luxembourg, sa population et

son identité. Une importante source d’inspiration sont les masques larvaires du

carnaval de Bâle. Ce sont des masques entiers, formes simplifiées de la figure

humaine. D’expression neutre, ils nécessitent un jeu physique, qui va directement

à l’essentiel et qui peut montrer le corps marqué par le comportement, le tempéra-

ment, les états et les grandes émotions. Pour chaque masque il y a un corps, une

dynamique, un caractère à trouver.

x Musée d’Histoire de la Ville de LuxembourgLa Smalah

Les danseurs et comédiennes évolueront dans et autour d’une caravane. Ils explo-

reront cet univers réduit, intime et quotidien, toujours à la recherche de cette diver-

sité dans les détails d’un quotidien fait de croisement, de rencontres, de départs

et de retours. Avec: Diana Aldea: comédienne, metteur en scène – Cluj, Roumanie;

Raluca Iani: danseuse, comédienne au Théâtre National de Sibiu - Iasi, Roumanie;

Andreea Vizitiu: danseuse, chorégraphe, comédienne – Nancy, France; Damien

Briançon: danseur, comédien – Strasbourg, France; Jérémie Gassmann: musicien

- Nancy, France; Romain Réot: musicien, scénographie – Nancy, France.

Vania Lecuit, Janos Nadasi, Maurizio Spiridigliozzi: Musique tsigane

Les musiciens Vania Lecuit (violon), Janos Nadasi (piano) et Maurizio Spiridigliozzi

(accordeón) interpréteront la musique tsigane, la musique traditionnelle des Roms.

What Magdalena Said (Michael Stewart, R-U 1993)

Documentaire sur l’intolérance des pays de l’Europe de l’Est envers leur population

tsigane. À l’élection de la Miss Tchécoslovaquie en 1993, Magdalena Babicka procla-

mait qu’elle voulait purifier sa ville de tous les habitants ayant la peau mate, et le

public l’en applaudissait. Le film nous emmène dans la ville à Magdalena’s pour y

explorer le monde dans lequel elle a grandi et l’expérience des Roms tchèques en

danger de perdre leurs domiciles et leur citoyenneté. Suivi d’une session question-

réponse avec le metteur en scène Michael Stewart.

y Musée national d’histoire et d’artARTh: Improvisation libre

Lors d’improvisations spontanées, les musiciens et artistes d’ARTh font résonner

le moment, l’espace, les images et le public. La lumière et l’ambiance de la salle

Kutter prêteront leurs impulsions pour des images sonores et des fragments de

textes pleins de contraste et de couleur.

U Musée national d’histoire naturelle - ‘natur musée’Dustin O’Halloran

Concert de piano solo. O’Halloran, musicien originaire de Los Angeles, s’est formé

aux musiques de Beethoven, Debussy, Chopin et Satie avant de devenir l’une des

têtes pensantes du groupe Devics. Il a également réalisé une chanson pour la bande

son du film Marie-Antoinette de Sofia Coppola. Il jouera des pièces de son dernier

album, Piano Solos.

Liquid Penguin Ensemble: Insects

Musique électronique. En 1997, le compositeur Stefan Scheib et la metteur en

scène Katharina Bihler ont formé le «Liquid Penguin Ensemble» à Sarrebruck.

Leurs productions, installations, performances et autres projets pluridisciplinaires

sont souvent réalisés en collaboration avec des acteurs, plasticiens, designers et

autres. Cette performance a choisi comme objet d’analyse et moteur vrombissant

les développements compositeurs du monde des insectes. Des enregistrements

de chants de locustes, cigales et autres insectes (avant tout des forêts tropicales

vierges), mises à disposition par le zoologue Prof. Dr, Heiner Römer (Graz), y sont

utilisés comme matériau de base pour relever le défi d’une communication possible

avec l’écouteur. Imitation et simulation, spéculation et traduction, tentatives de

dialogue et transformation – autant de méthodes expérimentales qui aideront à

imaginer, à l’aide de sons instrumentaux, vocaux et électroniques, les musiques et

les amours qui se forment dans la brousse.

Comment se déplacer?Une navette de bus, organisée par Routemaster asbl, est mise à disposition gratui-

tement pour les visiteurs de la Nuit des Musées. Les départs ont lieu toutes les

15 minutes. Parking recommandé: Glacis

Ligne: Centre - Glacis - Drei Eechelen - Kirchberg - Glacis – Centre

Emplacement des arrêts: Roosevelt quai 1 (près du bureau des passeports) –

Hamilius quai 3 (aller vers Glacis) – Grand Théâtre – 3 Eechelen (près du bâtiment

Schumann) – Kirchberg Kennedy (devant Auchan direction Trêves) – Grand Théâtre –

Hamilius quai 4 (retour du Glacis)

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«La Nuit des Musées» 2004 au Musée national d’histoire et d’art.

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pose d’un ‘pitch’ des plus expéditifs: «Wim Delvoye a réussi, au travers de ses machi-nes, à reproduire le fonctionnement du corps humain. C’est l’un des rêves de l’humanité, à cheval entre l’art et la science», explique-t-il.

Le plein de sensations

De 3.000 visiteurs pour la première édition au triple l’an passé, cette Nuit des Musées ris-que, une fois de plus, de friser l’engorgement. Une rançon du succès que l’on doit à deux catégories parfaitement distinctes de visiteurs. Jo Kox: «La moitié des participants sont des habitués du paysage muséal luxembourgeois. Ils pourront se permettre, ce soir-là, de ne s’intéres-ser qu’à l’événementiel. L’autre moitié, d’après nos relevés, ne fréquente les institutions que lors de la Nuit des Musées. Ceux-là devront faire des choix». Et ils seront compliqués cette année. En effet, outre les collections permanentes, le public pourra découvrir le travail de Glenn Ligon sur les migrations au Mudam, plonger dans l’univers des Tziganes au Musée d’His-toire de la Ville de Luxembourg, découvrir l’authentique Trésor des Barbares au Musée national d’histoire et d’art, arpenter la diversité des milieux naturels de la Grande Région au ‘natur musée’… ou sauter sur le programme spécial concocté par la nuit (voir son détail dans les pages précédentes). Jo Kox: «Il est diffi-cile de tout citer. Il y aura aussi bien le concert piano solo de Dustin O’Halloran – à qui l’on doit une chanson sur la BO du film Marie Antoinette – au ‘natur musée’ que la prestation dansée autour d’une caravane de la compagnie La Smalah (Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg), Jerry Frantz dévoilera un nouveau volet de son projet de République libre de Clairefontaine au Casino Luxembourg… On pourra enfin en acqué-rir la citoyenneté grâce à un bureau des passe-ports». Et y retourner, lorsque tout sera fermé, pour finir traditionnellement la nuit dans les caves du même Casino. A l’affiche, cette année, une séduisante mixture musicale, Cosmophone, dont la nature même de ses instigatrices, Su-Mei Tse et Karin F. ne peut que garantir une fin de marathon en forme d’apothéose. Alexis Juncosa

La Nuit des Musées, Le 13 octobre 2007 à partir de 18h. Organisation: «d’stater muséeën», Groupement des musées de Luxembourg-Ville. Préventes: 10 € pour adultes, 5 € pour adolescents de 12 à 18 ans. La prévente sera ouverte à partir du 1er octobre 2007 dans les musées participants et au Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II). Caisse du soir: 12 € pour adultes, 6 € pour adolescents de 12 à 18 ans. Entrée gratuite pour les enfants de moins de 12 ans. www.nuit-des-musees.lu

B ien qu’inscrite dans le contexte particu-lier de l’année culturelle, cette 7e édition

de la Nuit des Musées ne débordera pas de son cadre fondateur. Le 13 octobre prochain, ce sera donc un événement dans l’événement, comme l’explique Jo Kox, le coordinateur du groupement «d’stater muséeën»: «Nous avons choisi de maintenir le principe d’une manifes-tation des musées, pour les musées, à l’intérieur des musées. Conceptuellement parlant, il aurait été compliqué d’intégrer d’autres lieux propres à 2007, comme les Rotondes ou l’espace Paul Wurth, par exemple, sans sortir de ce qui fait l’identité même de notre regroupement d’institu-tions culturelles». Scindée certes, distanciée non, comme en atteste l’exceptionnelle programma-tion proposée cette année. A commencer par l’exposition Cloaca 2000-2007, visible dès le 30 septembre, et dont le retentissement risque de déborder amplement du cadre transfrontalier. Jo Kox: «C’est la première fois que toutes les pièces de ce projet seront réunies. Cette réalisation est, très clairement, dans le top 3 des expositions du Casino depuis son lancement, avec la collection Anton Herbert et Manifesta II. Wim Delvoye vient à Luxembourg alors qu’il est à l’apogée du projet. Dans cette rétrospective, on pourra aussi bien découvrir les différentes évolutions de ses machi-nes, ainsi que l’ensemble des travaux parallèles: dessins, maquettes, portails… assister à l’alimen-tation, à la digestion et à l’expulsion de Super Cloaca, ainsi qu’acheter les produits dérivés grâce à une boutique dédiée installée au Casino Luxembourg». Un événement d’autant plus emblématique qu’il a été conçu en étroite col-laboration: «Le ‘natur musée’ assurera l’appro-visionnement en enzymes, le Mudam mettra en route, en exclusivité mondiale, la Super Cloaca, nous en aurons, de notre côté, trois en activité permanente...». Pour ceux qui, malgré un intérêt mondial autour du sujet, n’auraient jamais entendu parler de Cloaca, Jo Kox dis-

Belles de nuitOutre le lancement historique d’une exposition monographi- que autour du projet Cloaca (Wim Delvoye), la Nuit des Musées du 13 octobre pro-chain mêlera, pour la 7e fois, performances innovantes et balades au pas de charge d’une collection à l’autre. A vos baskets.

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François BoisrondSur le motif, 2006. Acrylique sur toile

Commande et Collection Mudam

O n this coming 13th October, as well as the historic launch of a descriptive pre-

sentation of the Cloaca project (Wim Delvoye), the 7th Museum Night will present a blend of innovative performances and guided strolls from one collection to the next. So, on with your walking shoes!

Although it is presented within the spe-cial framework of the Year of Culture, this 7th Museum Night will remain faithful to the original format. Jo Kox, co-ordinator of the “d’stater muséeën” group, describes the coming 13th of October as an event within an event, “We chose to keep the criterion of a presenta-tion of the museums, for the museums, within the museums. Conceptually speaking, it would have been difficult to integrate the other sites linked particularly to 2007, such as the Rotondes or the Paul Wurth area, without moving away from everything that forms the identity of our group of cultural institutions.” Individual – definitely, unconnected – definitely not; as this year’s exceptional programme bears witness. Starting with the Cloaca 2000-2007 exhibition, which opens on the 30th September, and whose impact is sure to be felt beyond the cross-border setting.

Saturate your senses Jo Kox explains, “This is the first time that all

the items comprising this project have been brought together. It is, alongside the Anton Her-bert collection and Manifesta II, quite clearly, one of the top three exhibitions held in the Casino since its inception. Wim Delvoye is in Luxembourg as head of the project. With this retrospective view, the evolution of his machines and all the associated pieces of work – draw-ings, scale-models, apertures... which help the alimentation, digestion and elimination of the Super Cloaca, can be discovered. Vacuum-sealed packs of the end result can be purchased at a special boutique in the Casino Luxembourg.” Having been developed in close collaboration with the other museums makes the project even more iconic “The ‘natur musee’ is supply-ing the enzymes, Mudam, in a world exclusive, will set the Super Cloaca in motion, and we, on our side, will have three Cloaca functioning per-manently…”. For anyone who has never heard anything about the Cloaca, despite world-wide interest, Jo Kox has a concise description, “With his machines, Wim Delvoye has managed to reproduce a model of the functioning of the human digestive system. It is one of mankind’s dreams, to link science and art,” he explains.

3,000 visitors in the first year, three times as many at last year’s Museum Night. This year promises, yet again, to verge on saturation. Vic-tim of its own success, which it owes to two dis-tinct categories of visitor. Jo Kox expands, “Half of the visitors know the Luxembourg museums well. On this evening, they can afford to focus on the special exhibits. The other half, accord-ing to our surveys, come only on Museum Night. This latter group has to be selective.” And the choices will be difficult this year. In fact, out-side the permanent collections, the public will be able to get to know Glenn Ligon’s work on migration at the Mudam, plunge into the world of the gypsy at the Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, explore authentic Trésors des Barbares at the Musée national d’histoire et d’art, discover the diversity of the natural environment within the Greater Region at the ‘natur musée’… or opt for the special pro-gramme set up on the night. The details are set out on the preceding pages.

Musical mixture As Joe Kox explains, “It is difficult to mention

everything. The pianist, Dustin O’Halloran who composed a song for the original soundtrack of Marie Antoinette, will be performing a concert at the ‘natur musée’. At the Musée d’Histoire de la Ville de Luxembourg, the dance company La Sma-lah will perform around a caravan. Jerry Frantz will present a new addition to his project Répub-lique Libre de Clairefontaine at the Luxem-bourg Casino. To round it off, you can acquire citizenship at a passport office.” And, following tradition, go back there when it’s all over to round off the evening in the cellars of that same Casino. Top of the bill this year, a seduc-tive musical mixture from Su-Mei Tse and Karin F. of Cosmophone, who will turn this closing session of a marathon evening into a crowning glory.

Night at the Museums, 13th October, beginning at 6p.m.: “d’stater muséeën”, Luxembourg City Museum Group. Advance sales: Adults 10 €; 12-18 years 5 €. Advance wsales available from 1st October 2007 in the participating museums and from the Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II). Evening box office: Adults 12 €; 12-18 years 6 €. Entrance free for children under 12 years. www.nuit-des-musees.lu

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Grenzenlose MetropoleEs sind ehrgeizige Ziele, die im Rahmen der überregionalen städtischen Netzwerke QuattroPole und LELA verfolgt werden. Damit sie nicht als virtuelle Luftschlösser an den Belangen der Bürger vorbeischweben, sind die politisch Verantwortlichen bemüht, sie mit konkreten Inhalten zu füllen.

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Noch dürfte nicht allen der immerhin rund 9 Millionen Einwohner der Großregion Saar-Lor-Lux-Trier klar

sein, was genau sich hinter den Bestrebungen der beiden grenzüberschreitenden Initiativen verbirgt. Einen Teil davon leben sie jedoch bereits in ihrem Alltag, in dem es selbstver-ständlich ist, in den benachbarten Städten einzukaufen, zu arbeiten oder kulturelle Veran-staltungen zu besuchen. Dieses positive Mitei-nander bewusst in den Köpfen der Bürger zu verankern, ist ein Anliegen von QuattroPole und LELA. „Wir erleben seit den letzten 15 Jahren, dass Städte weltweit immer mehr an Bedeutung gewinnen und ihre Rolle zunehmend selbst-bewusst ausüben. Sie verkörpern den Gedanken einer modernen, partizipativen Demokratie. Das Konzept der Nationalstaaten ist dagegen etwas in den Hintergrund gerückt“, erklärt der DP-Abgeordnete und Bürgermeister der Stadt Luxemburg, Paul Helminger.

Aktiver Standortwettbewerb gilt heute des-halb nicht länger nur für Länder, sondern auch für Städte, die sich mit ihren jeweiligen wirtschaftlichen Vorzügen und Leistungen zu profilieren versuchen. Kleinere Städte haben in diesem Konkurrenzkampf meist die ‡

Mobilität

Erstes Treffen zu sechst für das Netzwerk LELA im September 2007

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‡ schlechteren Karten, es sei denn sie schließen sich zu einer virtuellen Metropole zusammen. Genauso wie es Trier, Luxemburg, Metz und Saarbrücken in dem vor fünf Jahren initiierten Projekt QuattroPole mit Erfolg getan haben. „Alle vier haben z.B. im Bereich Kultur, Wirtschaft oder Tourismus viel zu bieten. Einzeln verfügen sie allerdings nicht über die kritische Masse, um sich gegenüber den großen städtischen Zentren zu behaupten. Die Idee von QuattroPole besteht darin, unsere Potenziale zusammen zu führen und zu unterstreichen, wo wir uns ergänzen. Es soll eine Metropole entstehen, die das Vakuum zwischen Paris und dem Ruhrgebiet ausfüllen kann“, schildert Paul Helminger begeistert.

VorreiterrolleDabei geht es vor allem darum, den Men-

schen vor Ort das Gefühl zu vermitteln, dass es

sich lohnt, über den eigenen nationalen oder regionalen Tellerrand zu schauen. „Das Problem der Großregion ist, dass ihr Fokus immer stark auf den Institutionen liegt. Bei QuattroPole und LELA setzen wir uns dagegen als Bürgermeister zusammen und schauen, was wir konkret für die Bewohner unserer Gegend tun oder anregen können. Ein Beispiel dafür war bei QuattroPole unser erfolgreiches Bemühen, nicht den An-schluss an den TGV Est zu verlieren. Bei LELA geht es vorrangig darum, unsere regionale Mobi-lität gemeinsam in den Griff zu bekommen und so die Leistungsfähigkeit unserer Region zu stär-ken. Da ist vor allem im Ausland Lobbyarbeit gegenüber den nationalen und regionalen Auto-ritäten gefragt“, so der Politiker.

In Luxemburg gehört ein systematisches Angehen von grenzüberschreitenden Themen dagegen schon eher zum politischen Alltag. Nicht zuletzt deshalb weil das Großherzogtum als wirtschaftlicher Motor der Region ein

Magnet für Tausende von Pendlern und Grenz-gängern ist. So wundert es nicht, dass die Stadt Luxemburg innerhalb der Netzwerke eine Vor-reiterrolle spielt, die einerseits von den Nach-barländern anerkannt wird, andererseits aber auch eine besondere Verantwortung bedeutet.

Teil eines GanzenZu den gemeinsam erörterten Schwerpunk-

ten gehören Mobilität, Transport, Wohnen, Arbeit, Schule und Kultur. Man vergleicht Initiativen, Potenziale sowie Möglichkeiten der Zusammenarbeit, um das Leben für die Menschen über die Grenzen hinweg zu erleich-tern. Ganz konkrete Formen nimmt diese Kooperation im Netzwerk LELA an, bei dem für Luxemburg-Stadt, Esch/Alzette, Longwy und Arlon sowie seit kurzem auch Metz und Thionville im Hinblick auf Arbeitsmarkt, ‡ 

QuattroPole konkret- die Arbeitsgruppe „Migration, Partizipation und Citoyenneté“ plant für 2008 u.a. eine europäische Fachtagung über Migration, Integration und Arbeitnehmermobilität - die AG „Informationstechnologien“ hat in Zusammenarbeit mit im grenznahen Bereich ansässigen Telekommunikationsfirmen das Hochgeschwindigkeitsdatennetz QuattroNet initiiert (www.quattronet.net) - die AG „e-Learning in der Sprachausbildung“ beschäftigt sich mit der Konzeption von Weiterbildungskursen in der Erwachsenenbildung vor allem im Sprachbereich (www.elearning.lu) - die AG „Tourismus“ lancierte u.a. eine gemeinsame Marketingkampagne unter dem Motto „Vielfalt ganz nah“ und organisiert Pressereisen sowie Info-Programme und „Au-Pair-Austausch“ für Mitarbeiter der vier verschiedenen Verkehrsämter- die AG „Kultur“ unterstützt u.a. das Kulturportal der Großregion (www.plurio.net) sowie grenzüberschreitende Kulturprojekte- die AG „Energietouren“ informiert u.a. über innovative Möglichkeiten der Planung, des Bauens und Umbauens unter energetischen und ökologischen Gesichtspunkten. Jede Quattropole-Stadt bietet jedes Jahr eine Energietour an, bei der besonders interessante Objekte und Projekte präsentiert werden- die AG „Öffentlichkeitsarbeit“ kümmert sich um Pressearbeit und den gemeinsamen Internetauftritt der vier Städte (www.quattropole.org)www.quattropole.org))

QuattroPole au concret

- le groupe de travail Migration, participation et citoyenneté a prévu pour 2008 un colloque européen consacré à la migration, à l’intégration et à la mobilité de la force de travail - le groupe de travail Technologies de l’Information, en collaboration avec des opérateurs de télécommunication présents dans les régions frontalières, est à l’initiative du réseau de données à haut débit QuattroNet (www.quattronet.net) - le groupe de travail e-learning pour l’apprentissage des langues est actif dans le domaine de la conception de cours de formation continue pour adultes, notamment dans le domaine des langues (www.elearning.lu) - le groupe de travail Tourisme a lancé entre autres une campagne marketing commune placée sous le slogan «Tout près, tout autre», tout en organisant des voyages de presse ainsi que des programmes d’information et d’échanges «au pair» s’adressant au personnel des Offices de Tourisme des quatre villes- le groupe de travail Culture soutient entre autres le projet plurio, le portail culturel de la Grande Région (www.plurio.net), ainsi que différents projets culturels transfrontaliers- le groupe de travail Visites de constructions à économie d’énergie fournit entre autres des informations sur les nouvelles solutions innovantes en matière de conception, de construction et de transformation de bâtiments, en termes d’économie d’énergie et d’écologie. Chaque ville QuattroPole propose une fois par an un Energietour comprenant la présentation de bâtiments et de projets présentant un intérêt particulier- le groupe de travail Communication est en charge des relations avec la presse et du site Web commun des quatre villes (www.quattropole.org)

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‡ urbanistische Erschließung und Mobilität, besonders in punkto Schienenverkehr, genaue Entwicklungsprognosen erstellt werden.

„Luxemburg nimmt wegen seiner Vielspra-chigkeit für Arbeitssuchende eine besondere Position ein. Gleichzeitig erleben wir, dass sich die Grenzgänger kaum in unsere Gesellschaft integrieren lassen. Aber wie sollen wir als Gemeinschaft funktionieren, wenn die Men-schen, die hier arbeiten, kein Zugehörigkeitsge-fühl zu unserem Land haben? Natürlich sollen die über 100 000 Grenzgänger nicht alle Luxem-burger werden, aber wenn wir ihnen durch unsere grenzüberschreitenden Projekte vermit-teln können, dass sie Teil eines Ganzen sind, dann erhalten sie vielleicht auch einen anderen Bezug zu der Welt, in der sie arbeiten“, wünscht sich Paul Helminger.

Ein konkreter Anfang für das Überwinden sprachlicher Barrieren ist eine Online-Lern-plattform, auf der Luxemburgischunterricht für Frankophone und Deutschsprachige ange-boten wird. Künftig sollen auch Deutsch- und Französischsprachkurse dazu kommen. In ver-schiedenen Arbeitsgruppen werden neben der Konzeption von grenzüberschreitenden Wei-terbildungsmöglichkeiten weitere interessante Maßnahmen und Projekte entwickelt, die das

Leben im QuattroPole-Raum in allen Facetten beleuchten (s. auch Kasten 1).

„Wer Europa in seiner ganzen Vielfalt in ein paar Tagen entdecken möchte, der hat in Luxem-burg und den angrenzenden Regionen reichlich Gelegenheit dazu“, sagt Paul Helminger nicht ohne Stolz. Besonders freut ihn dabei natürlich, „wenn Menschen erkennen, dass Luxemburg-Stadt dank seiner kulturellen Infrastrukturen mehr bietet als nur eine Möglichkeit zum Geld verdienen.“ Vibeke Walter

Metropole liveIm Kulturbereich ist ein eigenes Kulturfestival für Kinder geplant mit dem Ziel Sprachbarrieren abzubauen und die Mobilität zu fördern. Vorgesehen ist auch die Inszenierung eines Theaterstücks mit Kindern aus den vier QuattroPole-Städten und dem Theater Trier.Ferner soll es regelmäßig einen QuattroPole-Tag in einer der vier Städte geben. Der Auftakt dazu soll 2008 in Luxemburg stattfinden.

Metropole liveDans le domaine culturel, il est prévu d’organiser un festival s’adressant spécialement aux enfants et ayant pour objec-tifs de réduire les barrières linguistiques et de promouvoir la mobilité. En plus, une pièce de théâtre sera montée avec le concours d’enfants des quatre villes QuattroPole et du Théâtre de Trèves.De même, il est prévu d’organiser régulièrement une journée QuattroPole dans l’une des quatre villes, en commençant par Luxembourg en 2008.

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L es réseaux de villes transfrontaliers QuattroPole et LELA poursuivent des

objectifs ambitieux. Pour éviter qu’ils ne pas-sent à côté des besoins des citoyens tels des châteaux en Espagne virtuels, les respon-sables politiques s’efforcent de leur donner des contenus concrets.

Il est probable que tous les habitants de la Grande Région Sarre-Lor-Lux-Trèves, qui sont tout de même près de 9 millions, ne connaissent pas encore clairement ce qui se cache derrière les efforts des deux initiatives transfrontalières. �ependant, ils en vivent déjà une partie au quo-tidien, car il est naturel de faire ses courses, de travailler ou de fréquenter des manifestations culturelles dans les villes voisines. Un des objec-tifs de QuattroPole et LELA est d’ancrer cette vie commune positive de façon consciente dans les têtes des citoyens.

Combler un videDe nos jours, la concurrence active des

emplacements ne vaut plus que pour les pays,

mais également pour les villes qui essaient de s’imposer avec leurs avantages économiques et leurs prestations respectifs. La plupart du temps, les plus petites villes sont désavan-tagées dans cette compétition, sauf si elles se regroupent en une métropole virtuelle. �’est justement ce que Trèves, Luxembourg, Metz et Sarrebruck ont fait avec succès grâce au projet QuattroPole initié il y a cinq ans. «Les quatre villes ont beaucoup de choses à offrir, par exem-ple, dans les domaines de la culture, de l’économie ou du tourisme. Cependant, toutes seules, elles ne disposent pas de la masse cri-tique qui leur permet de s’imposer face aux grands centres urbains. L’idée de QuattroPole consiste à réunir nos potentiels et à souligner nos points complémentaires. Nous voulions créer une métropole qui puisse combler le vide entre Paris et la Ruhr», explique Paul Helm-inger, député DP et bourgmestre de la ville de Luxembourg, avec enthousiasme.

Il s’agit avant tout de donner aux gens sur place le sentiment qu’il vaut la peine d‘oser un regard de l’autre côté de la frontière nationale ou régionale. «Le problème de la

Métropole sans frontièresGrande Région est qu’elle met toujours forte-ment l’accent sur les institutions. En revanche, chez QuattroPole et LELA, les maires se réunis-sent et débattent de ce qu’ils peuvent faire concrètement ou proposer pour les habitants de notre région. Un exemple est l’effort cou-ronné de succès de QuattroPole pour ne pas perdre la connexion au TGV Est. L’objectif principal de LELA est de gérer ensemble notre mobilité régionale et de renforcer ainsi la per-formance de notre région. Surtout à l’étranger, il faut effectuer un travail de lobbying vis-à-vis des autorités nationales et régionales», estime l’homme politique.

Partie d’un toutAu Luxembourg, une approche systématique

des thèmes transfrontaliers fait déjà partie du quotidien politique. Et ce, notamment parce qu‘en tant que moteur économique de la région, le Grand-Duché attire des milliers de migrants et de frontaliers. Il n’est donc pas surprenant que la ville de Luxembourg joue le rôle de pion-

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ArlonLuxembourg

Luxembourg

Esch sur AlzetteLongwy

Wallonie

Lorraine

Rhénanie-Palatinat

Sarre

LELA: Zukunft in Zahlen

In einer im September vorgestellten Analyse wurden aktuelle statistische Angaben z.B. über die Anzahl der Grenzgänger (momentan 130 000) präsentiert. 45% kommen aus der Gegend Longwy-Villerupt, Thionville-Cattenom, Metz-métropole und Arlon. Allein 28 500 Arbeitsplätze befinden sich in Luxemburg auf Belval, der Cloche d‘Or und dem Kirchberg. 2020 wird mit 210 000 Grenzgängern gerechnet; die genannten Viertel in Luxemburg werden dann 85 000 Arbeitsplätze aufweisen. In punkto qualifizierter Beschäftigungsmöglichkeiten wird es die Region LELA/Metz-Thionville dann künftig mit französischen Großstädten aufnehmen können (www.lela.lu)

LELA: l’avenir en chiffresUne analyse présentée en septembre réunit des données statistiques actuelles dont par exemple le nombre de frontaliers (actuellement 130 000). 45% viennent de la région Longwy-Villerupt, Thionville-Cattenom, Metz-métropole et Arlon. Au Luxembourg, rien que Belval, la Cloche d’Or et Kirchberg accueillent 28 500 emplois. D’ici 2020, on s’attend à ce que le nombre de frontaliers atteigne 210 000; les quartiers du Luxembourg qui viennent d’être cités accueilleront alors 85 000 emplois. Du point de vue de l’offre d’emplois qualifiés, la région LELA/Metz-Thionville sera alors capable de concurrencer les grandes villes françaises (www.lela.lu).

nier au sein de ces réseaux reconnus par les pays voisins, avec en outre une responsabilité particulière.

Parmi les principaux points discutés ensem-ble se trouvent la mobilité, le transport, le loge-ment, le travail, l’école et la culture. �ette �ette�ette coopération prend des formes très concrètes dans le réseau LELA, qui établit des pronostics de développement concrets pour Luxembourg-Ville, Esch/Alzette, Longwy et Arlon et, depuis peu, également pour Metz et Thionville, en tenant compte du marché du travail, de l’aménagement urbain et de la mobilité, en mettant l’accent sur le trafic ferroviaire.

«Grâce à son multilinguisme, le Luxembourg occupe une position particulière pour les per-sonnes qui sont à la recherche d’un travail. En même temps, nous constatons que les frontaliers s’intègrent peu dans notre société. Mais, com-ment pouvons-nous fonctionner comme société, quand les gens qui travaillent ici n’ont pas le sentiment d’appartenir à notre pays ? Bien évidemment, les plus de 100.000 frontaliers ne doivent pas tous devenir Luxembourgeois, mais grâce à nos projets transfrontaliers, nous pou-

vons leur faire prendre conscience qu’ils font partie d’un tout. Ils auront peut-être ainsi une relation différente avec le monde dans lequel ils travaillent».

Pour dépasser les barrières linguistiques, l’une des réalisations concrètes n’est rien d’autre qu’une plate-forme éducative en ligne qui propose des cours de luxembourgeois. Dans plusieurs groupes de travail, outre la con-ception de possibilités de formation continue transfrontalières, d’autres mesures et projets intéressants sont conçus. Ils illuminent la vie dans la région QuattroPole de toutes ses facettes.

«Celui qui veut découvrir l’Europe dans toute sa diversité en l’espace de quelques jours dis-pose d’amples possibilités au Luxembourg et dans les régions limitrophes», dit Paul Hel-minger, non sans fierté. Il est particulièrement Il est particulièrementIl est particulièrement heureux «quand les gens reconnaissent que grâce à ses infrastructures culturelles, la ville de Luxembourg a plus à offrir qu’une simple possi-bilité de gagner de l’argent».Plus d‘informations sur www.quattropole.org et www.lela.lu

Ursprünglich entstand das Netzwerk LELA zwischen den Städten Luxemburg, Esch, Longwy und Arlon. Es wird gerade ausgebaut.A l’origine, le réseau LELA était construit autour des villes de Luxembourg, Esch, Longwy et Arlon. Il est en cours d’élargissement.

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Regards sur la villeInformations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir... Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtres ouvertes sur la capitale en mouvement.Practical information, shopping news, new addresses and places to discover... The major topics of the city news are related through these pages, real windows that open up to the capital in motion.

City News

Les trésors cachés de LuxembourgUn étonnant pont suspendu, une suite royale en l’honneur d’un maha-raja, une somptueuse cave à vin enfouie dans les entrailles caverneuses de l’ancienne ville forteresse, une fontaine souterraine faisant référence à Tristan et Iseult… Tous ces lieux extraordinaires ne sont pas sortis de l’imagination de quelque romancier inspiré par Jules Verne, mais le fruit d’un travail que le photographe Marc Wilwert et ses collègues journalis-tes Luc Marteling, Claude Feyereisen et Marc Thill ont mené dans le «ventre secret» du Luxembourg, et répertorié dans un récent ouvrage: Top Secret – Auch das ist Luxembourg! Seize chapitres très informatifs, richement illustrés, offrent ainsi un voyage inédit en Terra Incognita Luxemburgensia, dans des lieux étonnants souvent méconnus du grand public. Passionnés par leurs découvertes, les auteurs redéfinissent le mot «stupéfiant» au travers d’un ouvrage explorant la face cachée du Luxem-bourg, un pays fascinant à bien des égards.Luxembourg’s hidden treasures An amazing suspension bridge, a royal suite in honour of a Maharaja, a sumptuous wine cellar hidden away in the cavernous depths of the ancient fortress city, an underground foun-tain with references to Tristan and Isolde… These extraordinary places have not sprung from the imagination of some novelist inspired by Jules Verne but are the results of the work of photographer Marc Wilwert and his fellow journalists Luc Marteling, Claude Feyereisen and Marc Thill. They have delved into the “secret entrails” of Luxembourg and itemised these “hidden treasures” in a new work: Top Secret – Auch das ist Luxem-bourg! Sixteen highly informative, richly illustrated chapters offering an unprecedented trip through Terra Incognita Luxemburgensia, into amaz-ing places often little known to the public. Passionate about their discov-eries, the authors redefine the word “amazing” throughout a publication which reveals the hidden face of Luxembourg, a fascinating country from any angle.Top Secret – Auch das ist Luxemburg! Photos: Marc Wilwert. Textes: Claude Feyereisen, Luc Marteling, Marc Thill. 112 pages, plus de 100 photos. Prix: 19 euros.

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C’est extra!Dans la même veine que les très exclusifs Colette à Paris ou Patta à Ams-terdam, Luxembourg accueille depuis début septembre un lieu alliant la créativité et le design pointu dédiés à un mode de vie actif et urbain. Extrabold, «clear and distinct to the eye» (en anglais dans le texte) reflète le concept du magasin ouvert par trois jeunes graphistes – streetartists, proposant un choix éclectique et méticuleux d’articles dans des domai-nes touchant à l’art, les livres et les modes urbaines. Les passionnés pour-ront y dénicher une large sélection de beaux ouvrages s’adressant aux professionnels et étudiants des disciplines créatives (graphistes, publici-taires, illustrateurs, artistes urbains, photographes…), des bandes dessi-nées, un espace habillement streetwear avec des séries et des pièces exclusives d’artistes et de marques de renommée internationale (Sixpack, Stüssi, Flying Fortress…). Un espace galerie complète l’univers de la bou-tique, avec toujours pour fil conducteur le streetart. Ce dernier étant éphémère par essence, les artistes y étant accueillis se chargeront par ailleurs de (re)peindre l’un des murs de l’endroit à chaque exposition. Ce concept store interactif inédit à Luxembourg se voit enfin un «outil», un lieu où graphistes et amateurs éclairés de streetart pourront s’inspirer, se rencontrer et découvrir les dernières nouveautés et tendances ayant trait à leurs domaines. Really different! In the same vein as the highly exclusive Colette in Paris or Patta in Amsterdam, Luxembourg has, since early September, been home to a business which combines creativity and up-to-the-minute design dedicated to fashion for active city life. Extrabold – clear and dis-tinct to the eye – reflects the spirit of the shop opened by three young “street artists” offering an eclectic, carefully selected choice of articles in the areas of art, books and city fashion. Enthusiasts will be able to dis-cover a wide selection of attractive works of interest to both profession-als and students in the fields of creative art (graphic art, advertising, illustration, urban art, photography …) and comic books. There is an area of casual dress with a range of off the peg clothing or exclusive garments by artists and famous international brands such as Sixpack, Stüssi or Fly-ing Fortress. A gallery area completes the boutique with the theme stree-tart omnipresent. This latter being transitory by nature as the guest artists take on the (re)painting of one of the walls of the premises every time there is a new exhibition. This interactive concept store is unique in Luxembourg and can be viewed as a “tool”, a place where graphic artists and streetart inspired amateurs can glean ideas, meet and discover the latest trends and fashions relevant to their artistic domains.Extrabold, 24 avenue de la Liberté, Luxembourg.www.extrabold.eu

Des chaussures contre les minesAlors qu’un processus international est en cours afin d’interdire les bombes à sous-munitions (BASM), les citoyens luxembourgeois sont invi-tés début octobre à participer à la traditionnelle Pyramide de chaussures initiée par Handicap International, qui célèbre aussi cette année ses 25 ans de création et ses 10 ans de présence à Luxembourg. Si le but de la manifestation est d’intensifier la mobilisation de l’opinion publi-que pour l’interdiction des bombes à sous-muni-tions, notamment par la signature de pétitions, il s’agit également de le sensibiliser aux vérita-bles enjeux que ces armes représentent. En déposant leurs chaussures, symbolisant la dévas-tation, les membres arrachés et les milliers de vies fauchées, les citoyens manifestent égale-ment leur solidarité ainsi que leur engagement dans la lutte contre les BASM et l’application du Traité contre les mines antipersonnel. En plus de sa dimension militante, elle est un véritable moment festif et convivial, proposant des expo-sitions, des concerts, des stands artisanaux et de nombreuses animations pour les enfants.Shoes against landmines While an interna-tional process is underway to prohibit the use of cluster bombs, Luxembourg citizens are invited, at the beginning of October, to help build the traditional “Shoe Pyramid”, originally begun by Handicap International. This organisation is celebrating 25 years since its foundation and the 10th anniversary of its Luxembourg branch. If the aim of the demonstration is to strengthen and mobilise public opinion towards the prohi-bition of cluster bombs, in particular by signing petitions, it is just as much a move to raise awareness of the true dangers that these weap-ons represent. By donating their shoes, symbol-ising the devastation, the torn limbs, and the thousands of lives destroyed, people are also demonstrating their solidarity and commitment to the fight against these mines and support for the enforcement of the Treaty against anti-per-sonnel mines. As well as the militant aspect, the demonstration has a festive and convivial side with exhibitions, concerts, stands offering craft products and numerous activities for children.Samedi 6 octobre, 10-18h, Place d’Armes, Luxembourg. www.handicap-international.lu

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Sunset BonnevoieFaisant partie intégrante de Trans(ient) City, le projet Sunset cinema intè-gre le volet Community Life, conçu notamment pour revitaliser les espa-ces urbains. Ainsi, la Cour du Couvent de Bonnevoie va connaître une nouvelle vie jusqu’à la fin de cette année culturelle, au travers de Sunset cinema, initié par Apolonija Sustersic et Bik van der Pol. La programma-tion de Sunset cinema débute au coucher du soleil. En dehors des projec-tions, la structure elle-même crée, par sa présence, un espace urbain plein de promesses et d’attentes. Les films sont choisis en collaboration avec Filmreakter, le cinéclub de Luxembourg. D’autre part, Sunset cinema invite le cinéclub à présenter les travaux de ses membres, qu’ils soient récents ou anciens et offre un espace public de projection fait pour et par les habitants, un espace pour développer des ateliers aussi bien que des programmations libres. Le projet se veut aussi un générateur et une plateforme de création, de contribution, de restitution et de diffusion. Liesbeth Birk et Jos van der Pol, vivent et travaillent à Rotterdam et réa-lisent une oeuvre en prise avec l’élargissement des notions d’interaction et de collaboration. Leur travail questionne d’une part la réactivation de la mémoire dans le présent et d’autre part la connaissance et l’histoire, créant ainsi le potentiel nécessaire à un dialogue et à une discussion sans cesse renouvelés et une meilleure compréhension des situations qui nous entourent.Sunset Bonnevoie As an integral part of Trans(ient) City, the project Sunset cinema incorporates the element Community Life, developed particularly to revitalise inner city areas. Thus, until the end of this year, Apolonija Sustersic and Bik van der Pol’s project Sunset cinema – whose programme begins at sunset - will breathe fresh life into the courtyard of the Couvent de Bonnevoie. Beyond the film showings, the very structure creates an urban space full of promises and expectations, simply by its existence. The films have been chosen in consultation with Luxem-bourg’s cinema club, Filmreaktor. For its part, Sunset cinema has invited the cinema club to give showings of its members’ recent or past works. It provides a public platform for the projection of works for and by the local population, and an area to develop workshops as well as less formally structured activities. The project envisages being a generator of, and platform for, creation, contribution, restoration and diffusion. The work of Liesbeth Birk and Jos van der Pol, who live and work in Rotterdam, is concerned with extending ideas of interaction and collabo-ration. On one hand, their work questions the reactivation of memory in the present and, on the other, knowledge and history. Thus creating the potential for dialogue and discussion which are constantly renewed, and enabling better understanding of the situations around us.Sunset Cinema, du 28 septembre au 2 décembre. Cour du Couvent, Luxembourg-Bonnevoie.

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Courir pour la viePour la cinquième fois consécutive, l’association Europa Donna organise sa traditionnelle course contre le cancer du sein. Soutenue, entre autres, par la Ville de Luxembourg, le Ministère de la Santé, le Ministère de l’Egalité des Chances et le Département ministériel des Sports, l’initiative permet avant tout aux participants d’être soli-daires des femmes atteintes d’un cancer du sein et de leur famille, afin de briser l’isolement qui touche souvent les malades. Outre des parcours de jogging et de Nordic Walking balisés et sécurisés à travers le parc de la Ville (près du Glacis), des stands d’information et de sensibili-sation d’association et de magasins spécialisés, de petites restaurations, une crèche et une table ronde ayant pour thème Le parcours des femmes: comment le faciliter? figurent également au pro-gramme de la journée. Run for life For the fifth year in succession, the association Europa Donna is organising its traditional race in support of breast cancer research. Supported by, amongst others, the Ville de Luxembourg, the Ministry of Health, the Ministry for Equal Opportunities and the Ministerial department for Sport, the scheme allows participants to show support for women suffering from breast cancer, and their families, in order to break down the isolation which often affects them. In addition to the Nordic Walking and jogging tracks marked out and fenced off in the city park (near the Glacis), information and awareness stands for associa-tions and specialist shops, snack bars, a crèche and a round table with the theme The path women travel: how can it be made easier? (Le parcours des femmes: comment le faciliter?) all make up the day’s programme.Course contre le cancer du sein, samedi 6 octobre. Inscription et remise des dossards à partir de 8h30, Parking du Glacis. www.europadonna.lu

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City News Rencontres improviséesC’est au cours d’une soirée de l’automne 1977 et afin d’expérimenter d’autres formes théâtrales, que Robert Gravel se mit à imaginer un jeu théâ-tral, calqué sur les règles du populaire hockey sur glace, qui verrait s’affronter deux équipes d’improvisateurs. En face de lui, il y avait Jean Pierre Ronfard, Benoît Gravel et Yvon Leduc. C’est ainsi que le 21 octobre 1977, après avoir réussi à convaincre douze comédiens de se lan-cer dans l’aventure, Gravel organisa le premier match d’improvisation théâtrale. Ce concept s’est développé avec beaucoup de succès au Québec d’abord, puis dans le monde franco-phone essentiellement. Dans le cadre de l’année culturelle, la Ligue d’Improvisation Luxembour-geoise a invité des pays de référence, parmi les meilleures équipes du monde, pour quatre jours d’un tournoi international. Des comédiens pro-fessionnels venant du Québec, de France et de Belgique vont ainsi s’affronter à Luxembourg, Arlon (B) et Florange (F), au travers de ce «sport culturel» de haute voltige devant un public qui pourra voter pour les meilleures équipes, le tout devant des arbitres impitoyables promettant des soirées anniversaires exceptionnelles. Improvised encounters One autumn evening in 1977, while experimenting with other forms of theatre, Robert Gravel began to imagine a theatri-cal game based closely on the rules of the popu-lar sport of ice hockey, which would see two teams of improvisational actors confronting each other. Opposite him were Jean Pierre Ronfard, Benoît Gravel et Yvon Leduc. Thus, on the 21st of Octobre, 1977, after convincing twelve actors to take part in the adventure, Gravel organised the first contest of theatrical improvisation. This idea developed with considerable success, firstly in Québec, then mostly throughout the French-speaking world. Within the Year of Culture, the “Ligue d’Improvisation Luxembourgeoise” has invited the foremost participating countries, whose teams are amongst the best in the world, to a four-day international contest. Professional actors from Québec, France and Belgium will confront each other in Luxembourg, Arlon (B) and Florange (F) in this high flying “cultural sport” in front of an audience which will vote for the best teams. All this, before merciless judges, promises some exceptional festival evenings.Le 25 octobre, 20h30: Match de gala (Luxembourg – Québec), dimanche 28 octobreà 20h30: Match Québec- France. Abbaye de Neumünster, Luxembourg. Programme complet et résa: www.theatreinfo.lu

Collections automnalesLa Foire d’Automne est, sans nul doute, devenue une référence en matière de savoir-faire artisanal et de compétences techniques. Sur 33 000 m2, quelque 480 exposants en provenance de 10 pays présentent les dernières tendances du secteur du bâtiment, de l’aménagement et de la décoration d’intérieur. Fidèles participantes, les Chambres des Métiers de Luxem-bourg, de Trèves et de la Sarre seront présentes, ainsi que les artisans de la région de Trèves (pour la 22e fois) et les membres de la Fédération Luxembourgeoise de l’Ameublement (FEDAM). Nouveautés cette année dans le cadre de l’année culturelle: deux expositions, Europom 2007 orga-nisée avec la Fondation Hëllef fir d’Natur sur le thème de la pomme et Parallel Nippon, L’architecture au Japon de 1996 à 2006, montée en colla-boration avec l’Ambassade du Japon et le projet Mind & Matter, salon à part entière, réunissant sur 2300 m2, la richesse créative et la diversité des métiers d’art et de la création issus de tous les pays européens. Le Salon des Solutions pour tous s’inscrit également dans le cadre de la foire, le but de l’asbl Handicap International est de sensibiliser le public à la problé-matique du handicap. Autumn Collections Without a shade of doubt, the Autumn Fair has become a reference standard for skilled craftsmanship and technical expertise. 480 exhibitors from 10 countries fill the 33 000 m2 to present the latest developments in the building sector, renovation and interior design. Long-term participants, the Chambres de Métiers of Luxembourg, Trier and the Saar will be there, alongside craftsmen from the Trier region (for the 22nd time) and members of the Fédération Luxembourgeoise de l’Ameublement (FEDAM). The Year of Culture has inspired two new exhi-bitions: Europom 2007, organised with the Fondation Hëllef fir d’Natur on the theme of the apple, and Parallel Nippon, Japanese Architecture from 1996 to 2006, set up with the collaboration of the Japanese Embassy. A completely separate exhibition area covering 2300 m2 houses Mind and Matter, displaying the rich creativity and diversity of artistic craftsman-ship and creation from all the countries of Europe. The Salon des Solutions pour tous also has a place at the Fair. The aim of the non-profit making organization, Handicap International, is to make the public aware of the problems associated with a handicap.Du 13 au 21 octobre. Rens: www.luxexpo.lu

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Le restaurant Wengé a changé de visage

Nouveautés en bref…Avant la ruée vers les magasins pendant les fêtes de fin d’année, les amateurs qui souhaitent pren-dre un peu d’avance sur le calendrier pourront assouvir leurs envies shopping durant toute la journée du dimanche 28 octobre prochain.News in brief… Before the end of year rush to the shops, enthusiasts who want to get ahead of the calendar can indulge in shopping during the whole of Sunday 28th October.

Déco revue et corrigée pour le Restaurant Wengé. L’ambiance y est toujours chaude, le wengé toujours à l’honneur, mais les hôtes peu-vent désormais profiter lors de leurs agapes, d’une nouvelle disposition plus aérée des tables, de la nouvelle vaisselle blanche, des fauteuils ronds et des banquettes couleur ficelle. Service toujours impeccable. The Restaurant Wengé has a new decor and layout. The ambiance is as warm as ever, the Wengé always holds the place of honour, but guests can now enjoy their reunions in a new spacious table-setting with new white porcelain, round armchairs and straw-coloured benches. The impeccable service remains unchanged.

Reprise des cours de karaté pour adultes et enfants (dès 4 ans), Zenergym (yoga), self defense, body move (tae bo), chez Zenergy kids (83, Parc d’Activités, Capellen). Karate courses for adults and children (4 years and over) have begun again. Also available are, Zenergym (yoga), self defence, body move (tae bo) and dance for children from 4 to 8 years at Zenergy kids (83, Parc d’Activités, Capellen). Rens. et inscriptions: 691 29 66 18, [email protected] ou www.zenergykids.com

De l’histoire d’un média Quelles sont les raisons qui ont poussé des industriels français à créer une station radiophonique au Luxembourg? Qu’est-ce qui explique le succès de celle-ci? Comment la radio au puissant émetteur a-t-elle été accueillie par le monde politique européen? En s’appuyant sur de nombreuses archives, notamment diplomatiques et administratives, le Luxembourgeois David Dominguez-Muller retrace dans le récent ouvrage Radio Luxembourg Histoire d’un média privé d’en-vergure européenne, le développement de RTL Group, compagnie audio-visuelle luxembourgeoise de ses débuts à la fin des années 70 marquées par un estompage des velléités d’ingérence politique. RTL Group est actuellement le numéro 1 de l’audiovisuel en Europe. Cette entreprise dont les origines remontent à la fin des années 20 du siècle dernier trouve en effet ses racines au Grand-Duché de Luxembourg. En 1933 Radio-Luxembourg prend son envol et cette station «périphérique» au centre de l’Europe connaîtra un rayonnement progressif. L’auteur David Dominguez Muller a fait ses études en Histoire à l’Université de la Sorbonne-Paris IV.Media history What stimulated French industrialists to set up a radio station in Luxembourg? How can its success be explained? How was the radio, as a powerful broadcasting tool, received by the political world of Europe?In the recently published work Radio Luxembourg Histoire d’un média privé d’envergure européenne, Luxembourg’s David Dominguez-Muller traces the development of the RTL group through archive material, espe-cially diplomatic and administrative records. He follows the Luxembourg audiovisual company from its beginnings in the late 70s, marked by an obscuring of the tendencies to political interference, to its current posi-tion as the leading audiovisual company in Europe. The roots of this enterprise, whose origins go back to the late 1920s, in fact lie in the Grand-Duchy of Luxembourg. In 1933, Radio-Luxembourg took off and this “marginal” station at the heart of Europe was to know a progressive rise. The author, David Domingues-Muller, studied history at the Univer-sity of the Sorbonne-Paris IV.Radio Luxembourg Histoire d’un média d’envergure européenne, éditions L’Harmattan, Paris. www.editions-harmattan.fr

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Christine Stix-Hackl, Austrian AmbassadorChristine Stix-Hackl, Ambassadrice d’Autriche

Grüß Gott! With ties both culturally and historically to the Grand Duchy, the Austrian presence in Luxembourg has made a visible influence in music, design, the arts and diplomacy.

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It may be relatively small and landlocked, but Austria has a geographical footprint that borders eight other countries and

gathers influences from them all. It lays claim to musical icons from Mozart to Beethoven and Schubert to Strauss (just to name a few) and has popular associations as diverse as the Viennese Waltz to alpine skiing. Historically, it cradled a dynasty that reigned for more than 600 years (“Österreich” is German for “Eastern Empire”) and at one time included over 51 million people speaking 16 different languages.

The result today is a cultural mix that has absorbed elements from its eastern borders of Slovakia and Hungary, across its southern bor-ders with Slovenia and the Tyrolean Alps, west across to Switzerland, Lichtenstein and north to Germany and the Czech Republic. The influ-ences of all can be seen in Austria’s art, its architecture and even in the Turkish-inspired coffee served in Vienna’s trademark cafés. (Leg-end has it that sacks of coffee beans were left from the retreating Ottoman forces and a mili- tary officer later used the stockpile to open the first coffee house.)

Here in Luxembourg, the local Austrian com-munity nurtures the traditions of its cultural heritage as well as showcasing its diversity ‡

162 nationalities live in Luxembourg, including 600 Austrians162 nationalités cohabitent à Luxembourg, dont 600 Autrichiens

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Dr Marita Ruiter, director of Galerie ClairefontaineDr. Marita Ruiter, directrice de la Galerie Clairefontaine

‡ “There are advantages to living in a small country!” says Austria’s new Ambassador to Luxembourg, Christine Stix-Hackl. She is proud of not only the musical and artistic legacy of her native Vienna, but also the role it has played on the international diplomatic stage. “Austria’s geography has made it easier to act as a plat-form for dialogue, for diplomacy.”

Situated close to the emerging eastern Euro-pean nations and the western Balkans, its capi-tal city, Vienna, has become an important leader in ensuring stability and security in the area. “Our neutrality aids in fostering this dialogue with our border countries.” This also translates to the global stage. After New York and Geneva, Vienna is the third headquarters of the Secre-tariat of the United Nations. It is often chosen to host superpower summit meetings and it is headquarters to many influential organisations, such as OPEC (Organisation of the Petroleum Exporting Countries) and the International Atomic Energy Agency.

Like Luxembourg, Austria is ethnically rich. “It’s interesting to look in the phone book and see that German-sounding names are no longer

dominant. You see everything – Czech, Slove-nian, Croatian – a total mix.” In fact, there are six officially-recognised ethnic groups in Aus-tria and some claim “official language” status in a few regions: Croatian and Hungarian, for example, are spoken in Burgenland as is Slovene in Carinthia.

This blending of different influences is obvi-ous in the cuisine as well as language. Goulash is guylas in Hungary and Wiener schnitzel translates to ízek in Czech. Confections have been borrowed from Bavaria and Bohemia, and have their own provincial spin. Skiers in the Vorarlberg are likely to see a creamy mound of Germknödel served up on the slopes. Tourists can sample a soufflé of Nockerln in Salzburg and the famous Sacher torte in Vienna. From Apfelstrudel to Tyrolian dumplings – the culi-nary diversity found within this one small country is astounding.

“The real point is that when all these cultures overlap, there is also something unifying.” Ambassador Stix-Hackl makes clear that one of the ways Austria is celebrating this cultural diversity is through the arts, with a goal to be

“proactive as well as innovative.” Bringing the historical as well as the modern into focus Beethoven but also Falco, the Vienna Waltz as well as Alpine New Wave.

Austria also has one of the most dynamic youth musical education programmes, hosting international festivals and competitions dedi-cated to inspire and encourage young people in the musical arts.

In Luxembourg this idea is being carried out at the Philharmonie, under the dedicated direc-tion of Austrian Matthias Naske. On offer is a diverse youth programme of local concerts and workshops. The Philharmonie also participates in the “Rising Stars” partnership, where ama-teur musicians are selected to perform in pres-tigious venues like New York’s Carnegie Hall and London’s Barbican Centre.

For her part, Ambassador Stix-Hackl is happy to foster the cultural cooperation between Austria and Luxembourg. “I know this country well,” she says, referring to her six years of ser-vice here as Advocate-General at the Court of Justice. “It is a pleasure to live in such a multi-national city!” Deborah Fulton Anderson

Marita Ruiter, owner and founder of Galerie Clairefontaine, has exhibited art of diverse styles and compositions since the gallery’s debut in 1988. She has also initiated projects unique to the local art community: “Photomeetings Luxembourg” offer intense hands-on workshops, lectures and exhibits (photographic art is often featured in her second gallery, Espace 2). Another of her creative collaborations is with artist Roland Schaul’s “The Portrait Society” project, where patrons can choose to “own” one of the 504 artist portraits now exhibited at the Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster. “It is an interactive and intelligent way of recognising those artists who may have been forgotten.” This month, Espace 1 will feature art from the world-famous “Gugging” House of Artists, who are in fact residents of the Lower Austrian Psychiatric Hospital. “This exhibition of Art Brut is honest, unpretentious and a premiere event for Luxembourg.” D.F.A.

Art SpaceEspace artistiqueMarita Ruiter, propriétaire et fondatrice de la Galerie Clairefontaine, a exposé des œuvres d’art et des compositions de styles divers depuis les débuts de la galerie, en 1988. Elle a également donné le coup d’envoi à des projets uniques en leur genre et propres à la communauté artistique locale: «Photomeetings Luxembourg» propose d’intenses ateliers pratiques, des conférences et des expositions (l’art photo-graphique est souvent représenté dans sa deuxième galerie Espace 2). Autre collabo-ration créative, celle avec l’artiste Roland Schaul, pour le projet «The Portrait Society» où des mécènes peuvent choisir de «posséder» l’un des 504 portraits d’artis-tes actuellement exposés au Centre Cultu-rel de Rencontre Abbaye de Neümunster. «Il s’agit de reconnaître d’une façon intelli-gente et créative des artistes qui peuvent être tombés dans l’oubli ». Ce mois-ci, Espace 1 présentera des œuvres de la Maison des Artistes de «Gugging» célèbres dans le monde entier, des artistes qui sont en fait des pensionnaires de l’hôpital psychiatrique de Gugging en Basse-Autriche. «Cette exposition d’Art Brut est honnête, sans prétention et constitue une première pour Luxembourg».

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E n raison de liens à la fois culturels et historiques avec le Grand-Duché, la

présence autrichienne au Luxembourg a exercé une influence visible dans le domaine de la musique, du design, des arts et de la diplomatie.

Bien qu’étant un pays relativement petit et enclavé, l’Autriche étend son empreinte géo-graphique sur huit pays et rassemble leurs influences. Elle peut s’enorgueillir d’avoir donné naissance à des icônes du monde musi-cal comme Mozart ou Beethoven, en passant par Schubert ou Strauss (pour n’en citer que quelques-uns) et d’être associée à des activités aussi diverses que la valse viennoise ou le ski alpin. Sur le plan historique, le pays fut le ber-ceau d’une dynastie qui régna pendant plus de 600 ans et qui comptait à une époque plus de 51 millions d’habitants parlant 16 langues différentes.

Le résultat est un mélange culturel ayant absorbé les éléments venus des huit frontières du pays et qui a influencé l’art, l’architecture et la gastronomie – jusqu’au café d’inspiration tur-que servi dans les cafés si typiques de Vienne. (La légende veut que des sacs de grains de café furent abandonnés lors de la retraite des forces ottomanes en 1683 et qu’ils furent utilisés lors de l’ouverture du premier café viennois).

Au Luxembourg, la communauté autri-chienne locale est déterminée à continuer à faire vivre les traditions de son patrimoine culturel, mais aussi à mettre en avant sa diver-sité. «Il y a certains avantages à vivre dans un petit pays!», explique Christine Stix-Hackl, la nouvelle ambassadrice d’Autriche au Luxem-bourg. Elle est fière non seulement de l’héri-tage musical et artistique de Vienne, sa ville natale, mais aussi du rôle que cette dernière a joué sur la scène diplomatique internationale.

Grüß Gott!

Matthias Naske, Director General, Luxembourg PhilharmonieMatthias Naske, Directeur général, Philharmonie du Luxembourg

With a third season of concerts about to begin and a new music festival about to be launched, Matthias Naske is enthusi-astic about the future of the Philharmonie. Ticket sales, up almost 20%, clearly indicate that the Director-General’s artistic agenda is popular: a diversity of programmes (from world music to jazz to classical), a high calibre of performances and a growing musical outreach to entice the next genera-tion, from toddlers to teens. “More than half of our projects involve programmes dedicated to young people’s workshops and concerts.” It is a concept Naske is deeply committed to, after spending seven years directing the influential Jeunesses Musicales Austria in Vienna, which UNESCO considers “the most impor-tant youth culture organisation in the world.” Naske came to Luxembourg as part of the earliest planning stages of the Philharmonie, to its initial launch as a concert house. He has seen it gain inter-national recognition (receiving plaudits from Italian maestro Ricardo Muti as well as from London’s Barbican) and equally important, from the local community. “A concert house touches everyone... and the audience contributes to the success of a concert much more than they realise. It’s all about communication!” D.F.A.

A Little Night Music

Petite musique de nuitAlors qu’une troisième saison musicale est sur le point de commencer et qu’un nou-veau festival de musique va être lancé, Matthias Naske ne cache pas son enthou-siasme quant à l’avenir de la Philharmonie. L’augmentation de 20 % des ventes de billets donne une idée de la popularité de l’agenda artistique concocté par son directeur général: une grande variété de programmes (de la world music au jazz en passant par la musique classique), des performances de haut niveau et un univers musical encore plus étendu afin d’attirer la nouvelle génération, des tout petits aux adolescents. «Plus de la moitié de nos projets proposent des programmes dédiés au jeune public». Matthias Naske s’impli-que profondément dans ce concept, après avoir passé sept années à la direction des très célèbres Jeunesses Musicales Austria à Vienne. Il est arrivé au Luxembourg à l’occa-sion des premières étapes de la création de la Philharmonie, lors de son lancement en tant que salle de concert. Il a été le témoin de la reconnaissance croissante de cette organisation au niveau international et, tout aussi important, du public local. «Une salle de concert touche tout le monde.... et le public contribue plus au succès d’un concert qu’il ne le croit. Tout est affaire de communication!»

«La configuration géographique de l’Autriche lui a permis de devenir plus facilement une pla-teforme de dialogue, de diplomatie».

Comme le Luxembourg, l’Autriche est riche d’une grande diversité, avec six groupes ethni-ques et langues officiellement reconnus comme le croate, le hongrois et le slovène. «Lorsque tou-tes ces cultures se mêlent, cette rencontre a égale-ment un effet d’unification». L’Autriche célèbre notamment cette diversité culturelle au travers des arts, en mettant fortement l’accent sur l’édu-cation musicale et les festivals internationaux afin d’encourager les jeunes artistes.

L’ambassadrice Christine Stix-Hackl est heu-reuse de revenir au Luxembourg (elle a travaillé durant six ans comme avocat général à la Cour de Justice) pour mettre en place une «coopé-ration culturelle, des échanges académiques comme des accords économiques ou industriels entre nos deux pays».

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Des exemples encadrés de 20 ans de projets de design recouvrent les murs du Studio Rose de Claire au Limpertsberg. De saisis-sant dessins, des affiches, des expositions et des publicités en tout genre... les étagères sont pleines de lexiques illustrés d’architecture et de livres d’art fascinants, tous faisant partie du portefolio de l’équipe lauréate de prix de design dirigée par Albert Seyser. «Nous avons la responsabilité de faire coïncider une esthétique d’excellence… et de trouver des solutions à des défis quotidiens!». Ce dévouement s’applique à chaque projet, de l’omniprésent logo «Luxembourg Lion», choisi pour tous les ministères locaux, au petit mais ingénieux emballage de pièces de 2 euros pour une banque locale: «Le design peut souvent être aussi important que le contenu. Si le design n’a aucun intérêt, alors le contenu en est affecté également». Rose de Claire a été récompensé par le prestigieux Red-dot-Award 2007 catégorie Communication Design pour l’exposition «Exilland Luxem-bourg» réalisée avec le Centre National de Littérature.

L’excellence dans le Design

Austria Facts

FOR MORE INFORMATION:Embassy of AustriaHE Christine Stix-HacklAmbassador of the Republic of Austria to Luxembourg3, rue des BainsL-1212 LuxembourgTel 47 11 88, Fax 46 39 [email protected]

AUSTRIA IN LUXEMBOURG:Österreich-Verein Luxembourg asblPresident: Mr Peter Stadler Tel 59 03 11- 213, Fax 59 03 11-8206, [email protected]Österreichische Vereinigung asblSecretary General: Mr Guy GreiveldingTel 23 66 05 42, Fax 23 66 06 [email protected] Amis de l’AutrichePresident: Mr René Federspiel (Tel 31 00 97)

AUSTRIAN ARTISTS IN LUXEMBOURG:01.10-03.11.07 The Artists of GuggingGalerie Clairefontaine Espace 1(see Adresses utiles)16-17.10.07 Concert: “This is How They Do It In New York”Elisabeth Lohninger, jazz vocalistBrasserie INOUÏ 67 Grand Rue, L-8510 RedangeTel 26 620 231www.inoui.lu23.10.07 Vienna Art Orchestra“Duke Ellington’s Sound of Love”20h, Philharmonie Luxembourgwww.philharmonie.lu24.10.07 Cleveland OrchestraFranz Welser-Most, ConductorProgramme of Mozart and Brukner20h, Philharmonie Luxembourg

ABOUT AUSTRIA: Population: July 2007 (est.): 8,199,783Capital: ViennaGovernment: Federal RepublicNational Day: 26 October (1955)

Head of state: President Heinz Fischer Head of government: Chancellor Alfred Gusenbauer Geography: Borders Czech Republic, Germany, Hungary, Italy, Liechtenstein Slovakia, Slovenia, Switzerland

FAMOUS AUSTRIANS:Johannes Brahms, composerHermann Maier, skierSigmund Freud, scientistFalco, composer and singerAdolf Loos, artistJohann Strauss, composerAnna Sacher, chefBruno Kreisky, politicianArnold Schwarzenegger, actor, California Governor Karl Kraus, authorThe Trapp Family, Sound of Music filmDaniel Swarovski, Swarovski CrystalJosef Haydn, composer

HOW DO YOU SAY?Greetings! Good morning! Goodbye! Grüß Gott! Guten Morgen! Auf Wiedersehen!Guten Morgen! Auf Wiedersehen!

Framed examples from 20 years of design projects fill the walls inside the stylish Rose de Claire Studio in Limpertsberg. The gallery of creative work includes striking graphics, posters, expositions and promotions of every genre. Shelves are filled with illustrated lexicons on architec-ture and displays of glossy art books -all part of the portfolio of the award-winning design team headed by Albert Seyser. “We have a responsibility to meet aes-thetic standards of excellence... and finding solutions is a daily challenge!” This dedication extends to every project, from the ubiquitous “Luxembourg Lion” logo selected for all the local ministries, to the small but clever packaging of 2 euro coins for a local bank. “The design can often be as important as the content. If the design is flat, then the content is affected as well.” For their sensitive work on the exhibition “Exilland Luxembourg” with the Centre National de Litterature, Rose de Claire was awarded the prestigious Red-dot-award 2007 for Communication Design. D.F.A.

Excellence in Design

Albert Seyser, Director of Rose de Claire, DesignAlbert Seyser, Directeur de Rose de Claire, Design

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MoienInitiés par la Ville de Luxembourg, présents depuis un quart de siècle déjà, les cours de langue et de culture luxembourgeoises partent plus que jamais à la rencontre des résidents ne parlant pas le luxembourgeois désireux de goûter aux délices de la v.o.

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L es demandes proviennent aussi bien de femmes au foyer désireuses de com- prendre la langue que leurs enfants

vont être amenés à utiliser, que d’entreprises sou-haitant que leurs collaborateurs obtiennent des connaissances dans la langue nationale, ou de particuliers intéressés par le processus de natio-nalisation actuellement engagé par le biais de la réforme de la constitution et qui demande une maîtrise minimum du luxembourgeois», avance Jean-Paul Blau, chef de Service d’un Bierger-Center (centre d’accueil des citoyens) au cœur du dispositif. Rien que l’an passé, pas moins de 557 personnes issues de 67 nationalités ont ainsi profité de cette formule pensée en 1982.

Une réflexion initialeC’est à cette date que Henri Neyen, assistant

social, responsable du Service d’Accueil des Etrangers, rencontre l’approbation du Collège Echevinal de la Ville de Luxembourg. Jean-Paul Blau: «Il agissait alors de répondre à la demande de nombreuses mères de famille en quête de cours de luxembourgeois pendant la journée. C’est sur ce public que s’est basée une réflexion initiale finalement pas si éloignée de ce que nous pratiquons aujourd’hui encore». Axé sur la convivialité, l’apprentissage se base autant sur un vocabulaire conversationnel usuel que sur les traditions, coutumes et références pro-pres au pays. Lorenzo Depalma, assistant social au Bierger-Center: «L’apprentissage du luxembourgeois est, ici, pensé dans sa globa-lité, tout part de l’échange. Chaque chargé de cours a pour consigne de s’adapter à ses «élè-ves» pour répondre au mieux aux attentes du groupe. Nous disposons, depuis l’an passé, d’une dizaine de chargés de cours diplômés permanents sur cette fonction. Ils s’appuient, ‡

Langue

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‡ dans leur enseignement, sur l’ouvrage Lëtze-buergesch fir all Dag, qui leur sert de fil conduc-teur. Mais chacun y apporte sa petite touche personnelle, ses références», explique-t-il. Scin-dées en six lieux d’enseignement répartis sur la ville (Beggen, Bonnevoie, Cents, Cessange, Gare, Grund), ces 32 classes sont également sous-divi-sées en quatre niveaux d’enseignement. Jean-Paul Blau: «Cela va du néophyte à celui qui veut vraiment approfondir la langue et la culture luxembourgeoise, mais il y a une donnée com-mune à tous: le dialogue. Il est permanent entre l’élève et le chargé de cours, c’est primordial. En aucun cas l’objectif n’est d’assurer des cours magistraux durant lesquels l’élève serait passif. On cherche, avant tout, à donner le goût de la langue, on n’est pas à l’école», souligne-t-il.

Fort de la nouvelle dynamique promue, l’an dernier, par l’échevin Xavier Bettel, le disposi-tif vient de clôturer plus que dignement les inscriptions 2006-2007. Un gage de confiance pour ses animateurs. Lorenzo Depalma: «Nous avions, autrefois, des classes établies d’après les langues maternelles: les germanophones d’un côté, les francophones, anglophones ou lusophones, par exemple, d’un autre. Il a été décidé, l’an passé, de renoncer à cette distinc-tion pour revenir à un système plus général. Et les témoignages de cette première année sous

la nouvelle formule sont très positifs». Diffé-rents niveaux d’études, différentes catégories socioprofessionnelles participent ainsi, dans un même élan, à deux sessions hebdomadai-res de 100 minutes auxquelles se mêlent plu-sieurs visites. Jean-Paul Blau: «Il est important que les participants se rendent aussi à des évé-nements et dans ces lieux qui font l’identité luxembourgeoise. Que ce soit la Photothèque, les musées, la Vieille Ville, l’Hôtel de Ville et la Chambre des Députés, la Philharmonie… L’an dernier, nous nous sommes aussi bien rendus au Musée des Tramways de la Ville de Luxem-bourg qu’à la Moselle et au Centre d’Informa-tion sur l’Europe à Schengen».

Jamais statique, cet enseignement d’une lan-gue plus vivante que jamais poursuit ainsi ses efforts en direction de ses utilisateurs. Outre les constantes «initiatives tournées vers la cla-rification, la modification voire l’extension des possibilités offertes aux nouveaux migrants», le Bierger-Center envisage de se pourvoir de deux sessions annuelles ou de cours spéciaux pour les candidats à la naturalisation, «ce qui devrait leur permettre d’éviter d’attendre avant de pouvoir introduire leur demande», explique Jean-Paul Blau. «Nos cours devraient, prochai-nement, être soutenus par différents nouveaux supports». Alexis Juncosa

Une école d’apprentissage civique»

Outre les très prisés cours matinaux, des sessions en soirée et même sur le temps de midi sont assurées. Le tarif annuel pratiqué (30 € pour résidents, 45 € pour non-résidents) ne souffre d’aucune comparaison. Renseignez-vous à l’adresse suivante: Bierger-Center/Info-Conseils, Centre Hamilius, 51 boule-vard Royal. Tél.: 4796-2751, 8-17h, adresse e-mail: [email protected] ou sur le site Internet www.vdl.lu.

A school for civic awareness”

As well as the over-subscribed morning courses, evening and lunch-hour sessions are available. The low charge of 30 € for residents and 45 € for non-residents is unbeatable. Information is available from: Bierger-Center / Info-Conseils,Information is available from: Bierger-Center / Info-Conseils, Centre Hamilius, 51 boulevard Royal. T 4796-2751, 8-17h, e-mail: [email protected], internet site www.vdl.lu.

C oursesinitiatedbytheVilledeLuxem- bourgoveraquarterofacenturyago

tohelpnon-Luxembourgishspeakingresi-dents savour the language and culture oftheiradoptivecountryareattractingmoreandmorepeople.

“Course applications come as much from mothers who want to learn the language which will be their children’s vehicular language at school, as from business organisations wanting their employees to have a knowledge of the national language. Private individuals who are applying for Luxembourg nationality, affected by the present reform to the constitution, and which requires a minimal knowledge of the language, comprise a further group.” Explains Jean-Paul Blau, Head of the Bierger-Center (the citizens’ information and assistance cen-tre) which is at the heart of this project. In the past year alone, no fewer than 557 people, from 67 nationalities, took advantage of this service which began in 1982.

This is the date that Henri Neyen, social worker in charge of the Information Service for Foreigners, gained the support of the Luxembourg City Council. Jean-Paul Blau ‡

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ners to those who want a deeper knowledge of the Luxembourg language and culture. However, all the classes have one point in common – dia-logue. It is continuous between the student and the teacher. It is a basic essential. The aim has never been to provide didactic courses during which the students remain passive. Above all, we are trying to encourage an interest in the lan-guage; we are not at school.” he says.

Strengthened by the new approach put forward last year by Councillor Xavier Bettel, the project has just completed its enrolment for 2007-08 with a more than respectable number of students - a vote of confidence for the tea-chers. “Previously, we organised the classes according to the students’ mother tongue: for example, German-speakers in one group; English-, French-, Portuguese-speakers in ano-ther. Last year, we decided to abandon that split and move to a more general grouping and the results have been very positive,” explains Lorenzo Depalma. Thus, people with different levels of educational, and a range of socio-pro-fessional backgrounds take part at the same rate in twice-weekly sessions of 100 minutes, which include a number of excursions. Jean-Paul Blau expands, “It is also important for the course participants to attend events and visit places which forge Luxembourg’s identity. It could be a visit to the Photothèque, the museums, the Old City, the Town Hall and the Parliament,

Apprendre en ligneLe Groupe de travail «e-Learning pour l’apprentissage des langues» de QuattroPole coordonne, en partenariat avec l’Université du Luxembourg et le ministère de l’Education nationale de Luxembourg, la réalisation de cours d’apprentissage des langues luxembourgeoise, française, et allemande sur Internet. Les résultats de ces travaux sont accessibles à l’adresse suivante: www.elearning.lu

Learning “on-line”In partnership with the University of Luxembourg and the Ministry of Education, the QuattroPole work group “e-Learning for language learning” co-ordinates Luxembourgish, French and German courses on the Internet. Key into www.elearning.lu/ to access the results of these initiatives.

‡ continues, “At the time, it was a matter of answering the needs of a considerable number of mothers who wanted daytime courses in Luxembourgish. Based on this population group, an initial plan developed which is, in the end, not so far removed from what we still have today.”

A friendly approachWith a lively, friendly approach, the course

revolves around normal vocabulary for daily conversation as well as traditions, customs and information relating specifically to this country. Lorenzo Depalma, social worker at the Bierger-Center adds, “Here, learning Luxembourgish is viewed as a whole. Everything is grist to the mill. Each teacher has the task of adapting to his/her “students” and meeting the requirements of the group to the best of his/her ability. As of last year, there are a dozen permanent, qualified teachers of Luxembourgish. In the classes, they use ‘Lëtzebuergesch fir all Dag’ which serves as a guide. Every teacher adds his/her own perso-nal touch and their own particular knowledge.” Split up over six teaching sites throughout the city (Beggen, Bonnevoie, Cents, Cessange, Gare, Grund), the 32 classes are further subdivided into four teaching levels. Jean-Paul Blau empha-sises “The groups range from complete begin-

the Philharmonie… Last year we went to the Luxembourg Tramway Museum - Musée des Tramways de la Ville de Luxembourg, as well as to the Moselle and the European Information Centre at Schengen - Centre d’Information sur l’Europe à Schengen. ”

This teaching approach to a language whose daily use is constantly developing, is one of constant change in response to the require-ments of its students. Beyond the regular “ pro-grammes designed to explain, modify or even extend the options open to new immigrants,” the Bierger-Center envisages petitioning for either twice-yearly sessions, or courses specifically tailored to applicants for naturalisation, “which would enable them to submit their applications earlier,” explains Jean-Paul Blau. “In the near future, our courses ought to be backed by some new organisations.”

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Quand le jazz est làLargement empreinte de musique, l’œuvre d’Andy Bausch s’était épisodiquement frottée au jazz, mais n’avait jamais osé l’intrusion frontale. C’est désormais chose faite avec Entrée d’Artistes, un produit à la croisée des aspirations du «premier réalisateur luxembourgeois». Entre documentaire et reconstruction d’un pan presque oublié de la mémoire collective luxembourgeoise, cette réalisation s’offre un regard sensible, largement documenté et passionné sur les belles années du swing et leurs légendes locales.

On vous avait déjà vu à l’œuvre avec le blues,le rock, même certaines musiques amérindien-nes… Comment avez-vous bifurqué jusqu’aujazz?

L’idée m’est venue lors du tournage de mon précédent documentaire sur Leslie Kent (Leslie Kent, a tale of sex, booze and the blues (2006), ndlr.). Je m’étais rendu chez un collectionneur qui m’avait alors présenté l’un des vieux ouvrages de la CLT. Certains parlaient des chanteurs luxembourgeois de variété, d’autres de la loterie nationale… Celui-ci traitait du jazz au Luxembourg. Il comportait de nombreuses photos ainsi qu’un répertoire d’artistes… J’ai su en moins de dix secondes que ce serait le sujet de mon prochain documentaire. Il y avait quel-que chose de fascinant dans ces témoignages d’une époque si particulière.Comment vous êtes-vous attaqué au sujet?

Je ne connaissais, bien évidemment, tous ces précurseurs du jazz luxembourgeois que de nom. Sur Internet, ils sont quasiment inexis-tants. J’ai alors prospecté auprès de différentes personnes, j’ai organisé les premiers entretiens. J’ai très rapidement réalisé que j’allais trouver de la matière, des anecdotes, des personnages assez extraordinaires. Il est, pour autant, difficile d’al-

ler trouver le Fonds de Soutien à la production avec un tel projet, sans avoir d’apport concret sur le contenu même du documentaire…D’autant que la plupart de ces icônes ontaujourd’hui disparu…

Il ne reste, effectivement, que des représen-tants de la deuxième génération. De la pre-mière, seul Johnny Horne et Camille Back peuvent encore témoigner. Johnny Horne fut un chanteur de charme emblématique des débuts de Télé Luxembourg en 56, l’orchestre Jean Roderes assurant deux prestations hebdo-madaires à l’antenne, pendant six ou sept ans.Comment avez-vous défini les contours de lapériode étudiée?

J’ai choisi de partir de la fin des années 20, une époque pour laquelle le jazz n’était encore, à Luxembourg, qu’une attraction de foire. C’est pourtant de ces prémices que sont nées des légendes comme Johnny Glesener, Andy Fel-ten… Ils furent les premiers à comprendre que quelque chose se passait. J’ai exploré ce phéno-mène jusqu’au milieu des années 60. Une épo-que difficile pour ces musiciens qui, face à l’arrivée du ‘beat’, la démocratisation des sup-ports de diffusion, ont commencé à perdre de leur aura, de leurs privilèges de musiciens de ‡

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Orchestre GlesenerLa formation Johnny Glesener en 1952 au Richelieu Bar à Strasbourg. Ray Dalano (accordéon), Johnny Glesener (piano), Andy Felten (basse), avec Lily Colin, la femme de Johnny, au micro.The Glesener OrchestraThe Johnny Glesener Band in 1952 at the Richelieu Bar in Strasbourg. Ray Dalano (accordeon), Johnny Glesener (piano), Andy Felten (bass), with Johnny’s wife, Lily Colin, at the mike.

‡ scène. Ils se sont alors sentis en rupture avec l’arrivée du rock, avec le goût du public. C’était une fin toute désignée pour mon travail docu-mentaire…Est-ce que le Luxembourg a connu un âge d’ordu genre?

Il fut le même que sur l’ensemble du conti-nent. Il coïncida avec l’arrivée et la présence des Américains à la fin de la guerre. Les GI avaient un grand besoin de se défouler au son de leur musique. La plupart des établissements luxembourgeois s’étaient alors dotés d’orches-tres. Pour les musiciens, c’était le rêve. Il y avait de la demande dans les ambassades, les bases américaines, les cabarets… pendant ces deux ou trois années de présence militarisée, ils furent extrêmement sollicités. Quels étaient, à Luxembourg, les hauts lieux du phénomène?

Il y en avait de nombreux. L’Hôtel Alfa, le Pôle Nord, l’Apollo, le Charly’s, l’Hôtel Interna-tional… Quand on parle avec ceux qui ont connu cette époque, on retrouve cette même passion

pour une période au cours de laquelle ‘il y avait quelque chose dans l’air’. Une ambiance unique, une forme d’euphorie collective qui aurait gagné la ville… Maintenant, il est compliqué de démê-ler le faux du vrai, le souvenir du fantasme. Mais il est certain qu’au regard du conserva-tisme de l’époque, le contraste devait être sai-sissant… D’autant qu’il ne faut pas oublier qu’une partie de cette histoire s’est déroulée pendant la guerre. Des musiciens avaient, au cours de cette période, été menacés d’empri-sonnement, simplement pour avoir eu l’audace de jouer des airs américains. Certains auraient, d’après des témoignages recueillis, contourné le problème en apposant des paroles alleman-des à ces mêmes airs américains. Il s’agissait d’un inventif et courageux pied de nez. Des anecdotes de ce genre, j’en ai collectionné beau-coup pendant cette production…Vous travaillez régulièrement sur le passéluxembourgeois, sur certains pans du patri-moine. Peut-on parler d’une certaine forme de nostalgie dans votre approche documentaire?

(page précédente)Portrait Johnny Nimax, 1939En 1960, le clarinettiste et chef d’orchestre Johnny Nimax, alors âgé de 37 ans, meurt dans un acci-dent de voiture.Portrait of Johnny Nimax, 1939In 1960, at the age of 37, the clarinettist and orchestra leader, Johnny Nimax, died in a car accident.

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GI parlant à Tom Dallimore / Perle MestaAprès la guerre, les orchestres luxembourgeois jouaient surtout à l’ambassade et sur les bases américaines de la région. Ici: Andy Felten (basse), Tom Dallimore (trompette) en compa-gnie de l’ambassadrice des Etats-Unis Perle Mesta.GI chatting to Tom Dallimore / Perle MestaAfter the war, Luxembourg bands played predominantly at the Ame-rican Embassy and military bases in the region. Here, Andy Felten (bass), Tom Dallimore (trumpet) with the American Ambassador, Pearl Mesta.

Sans aucun doute. Mes documentaires sont d’ailleurs, et je le regrette, beaucoup moins vus que mes œuvres de fiction. S’il y a une certaine forme d’urgence dans mon travail, c’est aussi parce que j’ai pris conscience qu’avec chaque jour qui passe, on perd un peu de notre mémoire et un peu des documents susceptibles de l’illustrer. Les particuliers n’ont pas nécessairement connaissance des politiques de conservation telles qu’ils en exis-tent auprès du CNA ou de la Photothèque de la Ville de Luxembourg par exemple. Et pour-tant, je suis persuadé que de nombreux trésors dorment encore dans des greniers… C’est, par exemple, au cours d’une conversation avec le fils de Jean Roderes que j’ai appris que son père avait filmé, en super 8, certains moments de cette époque. J’ai accumulé tellement de documents que je risque d’ailleurs de souffrir d’une certaine frustration. J’aimerais sortir un disque composé d’enregistrements originaux, un livre d’anecdotes et de photos… mais le temps et l’argent me manquent.

Plus le temps passe, plus vous semblez sou-cieux de remonter dans le temps. N’avez-vouspas peur, au final, d’atteindre les limites de larecherche documentaire?

Clairement, si! Plus on va chercher loin, moins on a de chances de trouver de supports vidéos ou sonores.. Je pense pourtant que mon pro-chain documentaire pourrait être sur la Belle Epoque. Je ne voudrais pas avoir à me reposer uniquement sur les deux ou trois minutes de film que tout le monde connaît et que l’on a vu tant de fois. Aussi, je réfléchis à de nouveaux dispositifs techniques qui me permettraient de contourner l’obstacle. Peut-être que l’on incrus-tera des acteurs dans des décors réalisés à partir de cartes postales ou de photos de l’époque… Je ne suis pas, et personne ne l’ignore, un puriste du documentaire. J’aime réinterpréter, essayer de faire revivre ces époques dans des décors que j’espère les plus proches possible d’une cer-taine réalité historique. Cela demande beaucoup d’inventivité, mais le résultat est concluant. Propos recueillis par Alexis Juncosa. Légendes photos: Andy Bausch.

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L’orchestre Johnny NimaxFernand Tribou, Carlo Bock, Johnny Nimax, Roby Feller, Roger Braun et Andy Felten posent pour une photo de promotion en 1951.The Johnny Nimax Orchestra1951, Fernand Tribou, Carlo Bock, Johnny Nimax, Roby Feller, Roger Braun and Andy Felten pose for a promotional photo.

W idely influenced by music, Andy Bausch’s work has occasionally flir-

ted with jazz but has never dared direct contact. That has all changed with Entrée d’Artistes, a crossroads in the ambitions of the “leading Luxembourg film director”. Somewhere between documentary and recon-struction of an almost forgotten segment of the Luxembourg collective memory, this film offers a well-documented and impassioned but sensitive view of the golden years of swing and the local legendary figures.We have already seen your treatment of blues, rock and even some Amerindian music… Whatled you to Luxembourg’s jazz scene?

The idea came to me during the filming of my previous documentary on Leslie Kent (Les-lie Kent, a tale of sex, booze and the blues (2006), ndlr.). I went to a collector who showed me one of the old pieces of the CLT. Some of them were about Luxembourg variety performers, others were about the national lottery… This one focussed on jazz in Luxembourg. It con-sisted of a lot of photos and a list of artists…

I knew within ten seconds that this would be the subject of my next documentary. There was something fascinating in the evidence pertain-ing to such a special era.How did you approach the subject?

Of course, I knew the founders of jazz in Luxembourg only by name. There’s virtually nothing about them on the Internet. So I had to ask around and set up the first interviews. It became obvious very quickly that I was going to find material, anecdotes and some extraordi-nary characters. However, it isn’t easy to get financial backing for this kind of project with-out even having any definite subject matter for the documentary…Particulary as most of the iconic figures are nolonger with us…

There are really only some of the second gen-eration left. Only Johnny Horne and Camille Back remain to represent the first generation. Johnny Horne was typical of the crooners at the beginning of Luxembourg television in 1956, when Jean Roderes and his orchestra broadcast twice-weekly for six or seven years.

In the presence of jazz

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Felten, Glesener & Co: slapstickAndy Felten, Johnny Glesener, Theo Makowsky (premier rang), les piliers de la musique populaire au Luxembourg - ici déguisés en comiques de cinéma muet -, étaient adeptes du slapstick.Felten, Glesener & Co: slapstickAndy Felten, Johnny Glesener, Theo Makowsky (front row), pillars of Luxembourg popular music - seen here dressed as comic actors of the silent screen, were masters of slapstick.

How did you define the parameters of theperiod in question?

I decided to start at the end of the 20s, an era when jazz was still just a fairground event in Luxembourg. However, legends such as Johnny Glesener and Andy Felten grew out of these early beginnings. They were the first to realise that there was something in the air. I tracked this phenomenon up to the mid-60’s and the start of a difficult time for these musi-cians who, faced with the arrival of “beat”, and the liberalisation of music diffusion, began to lose their mystique and their privileged status as stage performers. They felt supplanted in popular musical taste by the arrival of rock music. It was a ready made end for my docu-mentary work …Was there a “golden age” of jazz in Luxem-bourg?

It was the same as everywhere else in Europe, coinciding with the arrival of the Americans at the end of the war. The GIs really needed to let their hair down with their own music. Most of the Luxembourg clubs had house bands and it

was a dream situation for the musicians. They were offered gigs in the embassies, American bases, cabarets… During the couple of years of military presence, the musicians were in great demand.In Luxembourg, which were the top establish-ments?

There were a lot. The Alfa Hotel, Pôle Nord, Apollo, Charly’s, International Hôtel… When you talk to people who know the period, you find the same passion for an epoch when there was “something in the air” – a unique atmo-sphere, a kind of collective euphoria which took over the city … Now, it’s difficult to unravel fact from fiction, memory from fantasy. But one thing is certain, alongside the conservatism of the era, the contrast must have been stun-ning. In particular, it must be remembered that some of this story took place during the war, a period when musicians risked imprisonment just for daring to play American music. Accord-ing to some sources, a few musicians got around this by setting German lyrics to Ameri-can music. It was a creative and brave way to ‡

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Jean RoderesAu milieu des années 50, l’orchestre Roderes se produisait au Cabaret Chez Nous tous les soirs. A l’origine de ses grands succès il y avait notamment sa musique hawaïenne, avec des tubes comme Cigarettes & Whiskey. Jean Roderes (piano), Eddie Honken (guitare), René Klein (batterie) et Johnny Horne (chant et basse).Jean RoderesIn the mid-50s, the Roderes Orchestra performed nightly at the Cabaret Chez Nous. The heart of its great success lay in its Hawaiian-inspired music with hits like Cigarettes & Whiskey. Jean Roderes (piano), Eddie Honken (guitar), René Klein (percussion) and Johnny Horne (vocals and bass).

disc of original recordings, a book of anec-dotes and photos… But I lack the time and the money. The more time passes, the more you seem anx-ious to go back in time. Are you not concernedthat, in the end, you’ll reach the limits of docu-mentary research?

Well, obviously, yes! The further back you search, the less chance there is of finding proof such as video or sound recordings… However, I think my next documentary topic might be the Belle Epoque. I wouldn’t want to have to rely on the couple of minutes of film that everyone knows and that everyone has seen so often. In addition, I’m considering new techniques which will help me get round the problem. Per-haps you could set the actors in scenery recre-ated from postcards or photos of the time … I’m not, as everyone is well aware, a documentary purist. I like to reinterpret the eras, to try bring them to life in settings which, I hope, are as close as possible to the historical reality. That requires a lot of inventiveness, but the result is convincing.

‡ get one over on the occupying forces. I col-lected a stack of similar anecdotes during this project.Your work frequently features Luxembourg’spast, certain sections of the Luxembourg heri-tage. Could you say there is an element of nos-talgia in your approach to documentaries?

Without a doubt. Moreover, I regret that my documentaries attract far smaller audi-ences than my fictional works. If there is a feeling of urgency in my work, it’s because I have realised that with every day that passes a little of our memory and a little of the docu-mentary proof is lost. Private citizens, are not necessarily aware of conservation policies such as those of the CNA or the Photothèque de la Ville de Luxembourg for example. But I’m sure that there are a lot of treasures slum-bering in attics… For example, during a con-versation with Jean Roderes’ son, I learned that his father had filmed some of this period on Super 8. I have gathered so much docu-mentation that I feel I’ll fall prey to some kind of frustration. I would like to bring out a

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Andy Felten à la FoireAndy Felten était l’entertainer de la Schueberfouer. Dans les années 40, il y avait plusieurs dancings où les gens allaient se remuer aux rythmes des orchestres luxembourgeois. Andy Felten at the “Foire”Andy Felten was the Schueberfouer entertainer. In the 40s, there were a number of dance floors where people went to tap their feet to the beat of the Luxembourg orchestras.

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Portrait de Johnny HorneLe chanteur-charmeur Johnny Horne, né en 1916 à Rotterdam, s’installe à Luxembourg directement après la guerre. Il y vit toujours.Portrait of Johnny HorneCrooner Johnny Horne was born in Rotterdam in 1916. He still lives in Luxembourg where he moved immediately after the war.

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Orchestre Dallimore dans les années 50L’orchestre le plus populaire des débuts des années 50 au Luxem-bourg. Johnny Dell (piano), Johnny Nimax (clarinette), Willy Hülsemann (batterie), Tony Meyer (saxophone), René Schmitt (accordéon) et le chef d’orchestre Tommy Dallimore (trompette).The Dallimore Orchestra in the 50sThe most popular orchestra in Luxembourg in the early 50s. Johnny Dell (piano), Johnny Nimax (clarinet), Willy Hülsemann (per-cussion), Tony Meyer (saxophone), René Schmitt (accordeon) and orchestra leader Tommy Dallimore (trumpet).

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Orchestre Dallimore à la Villa Louvigny, 1937Tony Meyer (clarinette), Andy Felten (clarinette), Theo Makowsky (batterie), Fred Gehlen (clarinette), Johnny Glesener (piano) et l´anglais Tommy Dallimore (trompette). Les piliers de la musique luxembourgeoise des décennies à venir sont déjà rassemblés dans le Tom Dallimore Orchester, premier orchestre de la jeune station de radio en 1937: Radio Luxembourg. Ils assureront deux émissions par jour.The Dallimore Orchestra at the Villa Louvigny, 1937Tony Meyer (clarinet), Andy Felten (clarinet), Theo Makowsky (percussion), Fred Gehlen (clarinet), Johnny Glesener (piano) and Englishman Tommy Dallimore (trumpet). The Tom Dallimore Orchestra was the leading orches-tra of the 1937 fledgling radio sta-tion - Radio Luxembourg. With its twice daily broadcasts, it brought together musicians who were to be pillars of the Luxembourg music scene for decades to come.

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Pôle Nord, la nuit, 1960Une nuit en 1960, le Pôle Nord, l’un des derniers piliers de la musique de danse au Luxembourg. Il fut barbarement détruit il y a quelques mois seulement.Pôle Nord, at night, 1960An evening in 1960, the Pôle Nord, one of the last bastions of dance music in Luxembourg. In an act of barbarity, it was pulled down just a short time ago.

Fiche technique:

rattlesnake pictures presents

Entrée d´ArtistesSwing, musetten a fuesmusikA film by Andy Bausch(80min 16:9 HD color/bw 2007)

interviews:Johnny Horne, Camille Back, René Klein, Josy Nuss, Fausti Cima, Mesy Faber, Bob Scholer, Carlo Bock, Eugène Bozzetti, Marcel Di Prospero, Ray Gudendorf, Carlo Willems, Marcel Weydert, Evelyne Hornemann...

With archival footage ofTom Dallimore, Jean Roderes, Johnny Glesener, Buby Reinsch, Andy Felten, Tony Meyer, Camille Back, The outsiders, Josy Nuss, Ria Martin, Toto Radrizzi a.o.

Archive imagesRTL tele letzebuerg, Centre National de l‘Audiovisuel,Filmimages ParisPhotos de la Photothèque de la Ville de LuxembourgCollection Dr.Henri Kugener, Batty Fischer, Théo Mey, Tony Krier, Pierre Bertogne, August Jungblut, Collection Tony Vaccaro...

Photos archives privéesRoger Spautz, Lily Nimax, Marcel Weydert, Leo Devaquet, Me Evelyne Horne, René Klein, Ray Gudendorf, René Nuss, Carlo Bock, Bob Scholer, Eugène Bozzetti, Marcel Di Prospero, Carlo Willems, Pierre Goergen, Mesy Faber...

Actuellement à l’affiche du ciné utopia (www.utopolis.lu)

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Nordic attitudeLe Nordic Walking est devenu, en quelques années, l’un des sports-santé les plus populaires en Europe, grâce notamment à sa simplicité technique et à un matériel peu coûteux.

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C ’est au détour des chemins champê- tres que vous pourrez croiser ces drô- les de randonneurs affublés de sticks

un peu semblables à ceux utilisés par les fon-deurs. A priori, le Nordic Walking surprend, et la plupart des néophytes penseront plutôt à un effet de mode venu des grands froids. Pourtant, la discipline ne cesse de faire des émules tant chez les sportifs occasionnels – seniors compris – que chez les plus confirmés, et pour cause. Hormis la simplicité d’apprentissage, la pratique de la marche nordique procure une foule d’avan-tages aujourd’hui reconnus par le corps médical pour ses vertus thérapeutiques et physiologi-ques sur l’ensemble du corps. Danièle Engels, monitrice patentée et adepte de la première heure nous le confirme sans détour: «J’ai fait connaissance du Nordic lors d’un stage organisé en Allemagne en 2001. J’avoue, qu’au premier abord, je n’étais pas vraiment attirée et qu’à l’épo-que la méconnaissance qui entourait la discipline n’était pas stimulante. Pourtant, suite à cette for-mation, une fois les bienfaits identifiés, je me suis très vite employée, avec une poignée de moni-teurs, à faire la promotion de ce sport. Il faut dire que les avantages sont multiples et que les réper-cussions sur l’intégralité de l’organisme sont sans appel. Imaginez une activité en pleine nature reproduisant le phénomène naturel de la marche sollicitant jusqu’à 90% des muscles tout en dimi-nuant les chocs articulaires inhérents à la marche ou à la course à pied, favorisant une perte de poids accélérée, fortifiant le système cardio-vas-culaire et le système immunitaire, tout en permet-tant d’augmenter les performances physiques, sans limite d’âge, le tout adapté au rythme de chacun et dans une ambiance de convivialité».

Pour l’heure, aucune fédération n’a vu le jour sur le sol luxembourgeois. Mais au regard de l’en-thousiasme certain suscité par l’exercice, le Ser-vice des sports de la Ville de Luxembourg a mis en place il y a quelques années, des séances ‡

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Né officiellement en 1997 en Finlande, le Nordic Walking s’impose très rapidement comme le sport-santé le plus complet en Allemagne dès 1999. Il contaminera rapidement le reste de l’Europe. Associé à une bonne utilisation des sticks (technique ALFA), l’exercice sollicite 90% des muscles tout en respectant l’équilibre naturel du corps afin d’amé-liorer le bien-être, la souplesse, l’agilité et la tonicité.

Le Nordic Walking en bref…

Nordic Walking in short…Officially founded in Finland, Nordic Walking has gained ground rapidly and has been considered as the “health-sport” in Germany since 1999. The rest of Europe is rapidly following suit. Linked to the correct use of sticks (ALFA technique), the exercise uses 90% of the body’s muscles while maintaining the natural balance of the body to improve well-being, suppleness, agility and muscle tone.

In just a few years, Nordic Walking has become one of the most popular “health-

sports” in Europe, thanks mainly to simple techniques and inexpensive equipment.

Along winding country paths you may well encounter strange ramblers rigged out with sticks very similar to those used by cross-coun-try skiers. Generally, Nordic Walking is not what you would expect and the uninitiated may think of it as some sort of fashion from the frozen north. However, it is rightly gaining a following as much amongst occasional sports-men and women as the more seasoned, regular sporting enthusiasts. The technique is easily mastered and once you are over the initial stages, the range of therapeutic and physiologi-cal benefits of this sport on the whole body are now recognised by the medical fraternity. Danièle Engels, certificated instructor who has been practising the sport since its early days,

confirms this unconditionally, “I discovered Nor-dic Walking at a course in Germany in 2001. Admittedly, I was not really attracted to it at first and, at the time, the lack of information did nothing to encourage me. However, after that course, once the benefits had been pointed out, I got involved in promoting the sport along with a handful of other instructors. You have to admit that there are a host of advantages and the effects on the entire body are undeniable. Imag-ine an activity out in the open air reproducing the natural phenomenon of walking, using 90% of your muscles but minimising the shock effect on the joints which normally accompanies walking or running, accelerating weight loss, strengthening the cardio-vascular system and the immune system, while increasing your physi-cal performance, having no age limit, all adapted to the rhythm of the individual and in a pleas-ant, friendly atmosphere.”

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‡ d’initiation qui ont largement dépassé l’am-bition initiale: aboutir à des programmes mieux adaptés aux besoins des différents pratiquants. Ainsi, quatre sessions hebdomadaires sont organisées sur quatre sites aux accents bucoli-ques, s’adressant à des débutants recherchant plutôt une activité physique récréative, aux sportifs confirmés en quête d’entraînement alternatif complet. Notons enfin qu’il est forte-ment recommandé de s’initier préalablement au Nordic Walking afin d’en optimiser les effets bénéfiques, ce que Danièle Engels et la ving-taine de moniteurs feront avec le sourire dans une ambiance décontractée et ludique: «Quelles que soient les attentes des pratiquants, une petite initiation à l’utilisation des sticks est nécessaire afin d’exploiter au maximum les qua-lités de la discipline. Les entraînements se font en groupe en respectant les désidérata de chacun. Aucune prédisposition physique n’est requise, ce qui en fait un sport de détente idéal. Une fois acquise la technique spécifique à l’utili-sation des bâtons, il est très facile de varier les efforts, allonger les distances, augmenter la vitesse, pour ceux qui éventuellement désirent une préparation plus douce, mais tout aussi intense que via d’autres sports stimulant le système cardio-vasculaire». Un sport vert et visiblement propre à l’addiction, les curieux de la première heure deviennent rapidement des initiés convaincus et convaincants. Lim Sung Jin

La marche nordique s’inscrit dans le cadre du programme Sports pour tous. Des initiations sont organisées durant toute l’année à partir de huit ans sur les sites de Kiem, Baumbusch, Kockelscheuer et Bonnevoie. L’inscription est fixée à 30 euros par an pour les habitants de Luxem-bourg ville et 60 euros pour les non résidents. Renseignements: www.vdl.luService des sports: T 4796-2583.

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MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ARTMarché-aux-Poissons (Vieille ville)T 47 93 30 1, F 47 93 30 27 [email protected] 10-17h, je 10-20h

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE – NATUR MUSEE25, rue Münster (Grund)T 46 22 33 1, F 47 51 [email protected] 10-18h

VILLA VAUBAN GALERIE D’ART DE LA VILLE DE LUXEMBOURG18, avenue Emile Reuter (Centre)www.vdl.luFermée pour rénovation

Théâtre

GRAND THEATRE 1, Rond-point Robert Schuman (Glacis) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 57 77 www.theater-vdl.lu [email protected]

Musées

CASINO LUXEMBOURG – FORUM D’ART CONTEMPORAIN41, rue Notre-Dame (Centre)T 22 50 45, F 22 95 [email protected] 11-19h, je 11-20h,sa-di 11-18h

MUSEE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN – MUDAM3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg)T 45 37 85 1, F 45 37 85 [email protected] 11-18h, me 11-20h

MUSEE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville)T 47 96 45 00, F 47 17 [email protected] 10-18h, je 10-20h

KASEMATTEN-THEATER / SAAL TUN DEUTSCH 14, rue du Puits (Bonnevoie) T 29 12 81 (Réservations) www.kasemattentheater.lu

THEATRE DES CAPUCINS 9, place du Théâtre (Centre) T 47 96 40 54 (Standard) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 50 65 www.theater-vdl.lu [email protected]

THEATRE NATIONAL DU LUXEMBOURG 194, route de Longwy (Merl) T 2644 12 70, F 26 44 13 70 www.tnl.lu

THEATRE DU CENTAURE 4, Grand’Rue (Centre) T 22 28 28 (Réservations) F 26 27 06 33 www.theatrecentaure.lu

THEATRE OUVERT LUXEMBOURG – TOL 143, route de Thionville (Bonnevoie) T 49 31 66 www.tol.lu

Cinémas

CINEMATHEQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 17, place du Théâtre (Centre) T 47 96 26 44 (Standard) T 29 12 59 (Info programme) F 40 75 19 www.cinematheque.lu [email protected]

CINE UTOPIA 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)T 22 46 11www.utopolis.lu

UTOPOLIS KIRCHBERG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg)T 42 95 95 (Standard)www.utopolis.lu

Lieux de spectacles

CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMÜNSTER 28, rue Münster (Grund) T 26 20 52 1, F 26 20 19 80 www.ccrn.lu [email protected]

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG33, rue Charles Martel (Merl)T 47 96 55 55 (Standard)T 47 96 54 32 (Réservations)F 44 96 [email protected]

DEN ATELIER54, rue de Hollerich (Hollerich)T 49 54 66 1

PHILHARMONIE1, Place de l’Europe (Kirchberg)T 26 32 26 32, F 26 32 26 33www.philharmonie.lu

ROTONDES62, rue de Bonnevoie (Gare/Bonnevoie)T 26 62 2007www.luxembourg2007.org

SANG A KLANG Rue Vauban/rue des Trois Glands (Pfaffenthal) www.bluesclub.lu

Informationstouristiques

LUXEMBOURG CITY TOURIST OFFICE30, place Guillaume II (Centre)T 22 28 09, F 47 48 18www.lcto.lu

Musées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg… Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif.

Adresses utiles

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Organisateurs d’événements

lu-ve 8-17h

ESPACE PAUL WURTH/LX51, rue de l’Acièrie, Luxembourgwww.luxembourg2007.org; www.lx5.net

FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGENIERIE1, rue de l’Aciérie (Hollerich)T 42 75 55, F 42 75 56www.fondarch.lulu-je 9-12h30, 14-17h (bureau)lu-ve 10-12h, 14-18h, sa 11-15h (bibliothèque)

INFO-VIDEO-CENTER5, avenue Marie-Thérèse (Centre)T 44 74 33 40ma-di 13-18h

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURG 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 22 99 01 1 T 47 08 95 1 (Réservations) F 22 99 98 www.opl.lu

SOLISTES EUROPEENS LUXEMBOURGT 46 27 65, F 22 98 14www.sel.lu

UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN 10, rue de Cessange L- 3347 Leudelange T 621 355 355 www.lucilin.lu

Billetterie

LUXEMBOURG TICKET1, rond-point Robert Schuman(Glacis)Réservation et vente par téléphone:T 47 08 95 1F 47 08 95 95lu-ve 10-18h30www.luxembourgticket.lu Points de vente en ville:Grand Théâtre (Glacis)Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II)Conservatoire de Musique (Merl)Centre culturel de Rencontre – Abbaye de Neumünster (Grund)Rotondes (Gare/Bonnevoie)Pavillon Grand-Ducal (Gare)

Discothèques

BARBARELLA 36, rue Joseph Junck (Gare) T 49 57 36

BYBLOS CLUB 58, rue du Fort Neipperg (Gare) T 24 87 33 21

L’ELITE75, route d’Esch (Hollerich) T 44 29 31

FASHION CLUB 1, rue Joseph Heintz (Hollerich) T 26 18 71 87

MELUSINA 145, rue de la Tour Jacob (Clausen) T 43 59 22

MUKO MUKO14, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)

VIP ROOM19, rue des Bains(Centre ville) T 26 18 78 67

WHITE 21, rue des Bains (Centre ville) T 26 20 11 40

Piscines

BONNEVOIE Rue des Ardennes (Bonnevoie) lu, ve, sa 8-20h30. ma, je 7-20h30. di 8-12h.T 47 96 28 89

CENTRE BADANSTALT 12, rue des Bains (Centre) ma-ve 8-21h30. sa 8-20h. di 8-12h.T 47 96 25 50

CENTRE AQUATIQUE D’COQUE2, rue Léon Hengen (Kirchberg) lu 12-22h. ma-ve 8-22h. sa 8-18h30. di 9-13h30.T 43 60 601

Sports pour tous

Le programme Sports pour tous mis en place par le service des Sports de la Ville de Luxembourg propose une large gamme d’activités spor- tives à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur bien-être physique. Aînés, adultes et jeunes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours organisés dans les différents quartiers de la ville. Les cours sont conçus de manière évo-lutive afin de tenir compte des aptitudes physiques individuelles des participants. Ils sont dirigés par des moni-teurs de la Ville de Luxem- bourg. L’inscription peut se faire tout au long de l’année.

Rens.: Service des Sports de la Ville de Luxembourg, 5, rue de l’Abattoir, L-1111 Luxembourg. T 47 96 24 63, 47 96 44 24. Hotline: 691 98 24 63

Côté pratique

BIERGER-CENTER Centre Hamilius 51, boulevard Royal L-2449 Luxembourg T 47 96 22 00 F 26 27 09 99 [email protected] Lu–ve: 8–17h Registre de la population (inscriptions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recher-ches d’adresses, vignettes de stationnement résiden-tiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales etc.

Naturalisations: T 47 96 26 40 / 4186 . Info-Conseils / assistant social T 47 96 27 51

CAPEL – CENTRE D’ANIMATION PEDAGO-GIQUE ET DE LOISIRS4-10, rue de l’Ecole (Mühlenbach)T 47 96 24 42www.vdl.lu

ETAT CIVIL Hôtel de Ville 42, place Guillaume ll L-2090 Luxembourg T 47 96 – 26 30 F 47 36 53 Lu–ve 8–17h, Sa 9h30–11h30 Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes

IMPOSITIONS COMMUNALES9, bd F.D. RooseveltT 47 96 26 84F 22 91 36Lu–ve 8–11h30, 13h30-16h30Taxes communales

RECETTE COMMUNALEBâtiment administratif Rocade3, rue du LaboratoireL-1911 LuxembourgT 47 96 20 20F 22 03 36lu-ve 8h30-11h45, 13h30 -16h30 Recette communale (Encaissement des factures)

OFFICE SOCIAL24, côte d’EichL-1450 LuxembourgTél.: 47 96 23 57 Fax: 46 92 01lu-ve 8-11h30, 13h30-16h30Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics

BIBLIOTHEQUE MUNICIPALECENTRE E. HAMILIUS 51, bd Royal (Centre)T 47 96 27 32http://[email protected] 15-19h, me 10-12h, 15-19h, ve 13-18h, sa 15-1h7

PERTE/VOL DE CARTES DE CREDIT (24H/24)American Express, Bancomat, Eurocard MasterCard, Visa: 49 10 10Diners Club: 22 76 36

PERTE DETELEPHONES MOBILES (24h/24)Luxgsm: 80 02 43 21Vox: 80 06 16 06Tango: 80 07 77 77

URGENCES Urgences médicales, pompi-ers:112 (24h/24)Pompiers - ambulance: 44 22 44Police grand-ducale: 113 (24h/24)

Pour faire apparaître votre établissement dans ce list-ing ou faire connaître son actualité, envoyez un mail avec vos coordonnées com-plètes à l’adresse suivante: [email protected]

PHOTOS: Raymond Faber, Villa Vauban,

Date: 12. 11. 1994, Réf. 1994/151

nég.17, © Copyright Photothè-

que, Ville de Luxembourg |

© Christophe Olinger | Olivier

Minaire | © Patrick Fabre &

Sean Hudson | Carlo Hommel,

Cinéma Utopolis, Date: 27. 05.

1999, Réf. 1999/133 nég. 12,

© Copyright Photothèque, Ville

de Luxembourg | © Christophe

Olinger, © Patrick Fabre &

Sean Hudson | Olivier Minaire |

RGBretouche | Philippe Hurlin

| Jean Huot | G. G. Kirchner |

barth&design

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Passion commune

La voie de la perfection

F érued’artetesthètedevantl’Eternel, Isabellen’ajamaiscessésaquêtedu «beau». Intarissable sur les courants

artistiquesorientaux,lectriceboulimiquesurlesujet,elleneselassepasdecontemplerlemondesoustoutessescoutures.Delalinguistiqueauxpeintures les plus obscures, de la cuisine auxchorégraphiesancestrales,ellen’adecessedesenourrir littéralementdes richessesde contréesméconnues.Sonparcoursacadémiquenelaissed’ailleurs pas de place au doute: diplômée del’UniversitédeStrasbourgenartsplastiquesetdanseusedepuisprèsdevingtans,cettetouche-à-tout insatiable semble pourtant enfin avoirtrouvésavoie, ladisciplinequirésumeleplusfidèlement son idéal artistique: la danse in-dienne.Ilfautsoulignerque,danslaplupartdescivilisationsindianisées,ladanseestunélémentessentiel, bien plus que dans la majorité desautres cultures. La danse est par essence unemanifestationprépondérante,sinoncentrale,del’artdevivreindienetquelesfiguresdesprinci-palesformesd’artsontreprésentéesenpositionsdedanse,commelepréciseIsabelle:«J’ai com-mencé la danse vers l’âge de seize ans, à l’époque où les possibilités au Luxembourg se limitaient au modern jazz. Quelques années après cette

ratanatyam, par cette démonstration associantgrâceetforce,Isabellen’auradecessedeseplon-gerdanscetuniverssiparticulieroùlesdansesreligieuses côtoient les mythes et le rythmelancinantdes tambours.Dans ladiscipline, lesmusclesetlesarticulationssontfortementmisàcontribution,maisdefaçonstatique,unema-nièredefaçonnerlecorpsetlesmainsenparti-culier.Plus sophistiqué techniquementque lesdansesàlamodeetcodifiéàl’extrême,l’appren-tissage de ces danses requiert une implicationtotaleetuninvestissementpersonnelsansfaille,ce qui est loin de déplaire à notre «devadâsî»(servante de la divinité, ndlr.) en herbe:«Je prends des cours de danse indienne une à deux fois par semaine. Le Bharatanatyam est l’une des plus importantes danses de l’Inde du sud, elle est originaire du Tamil Nadu. Dans cette discipline, on travaille aussi bien l’expression(bhava)que la musique (raga)ainsi que le rythme (tala).Outre les bénéfices physiques que je retire de cette formation, les aspects spirituels et culturels ré-sonnent en moi tout autant. Ainsi, en plus de l’ap-prentissage des mouvements vus avec Bupsy, je m’emploie avec dévotion à étudier les différentes facettes de la littérature, du cinéma et de la reli-gion hindi et asiatiques indissociables de ce que

phase d’initiation, j’ai découvert ma passion pour la danse contemporaine, ceci grâce au travail sensible et libérateur de Madame Claire Lesbros et, à l’époque, je me suis également produite sur scène avec cette asbl appelée Les Tournesols.Actuellement, je prends des cours de danse contemporaine au 3CL (centre de création choré-graphique Luxembourg), selon l’offre du marché. Toutefois, à côté des différents cours de danse que j’ai pu prendre, je me sentais toujours très attirée vers une esthétique moins rigide que le jazz et plus structurée que le contemporain. D’ori-gine indienne et passionnée d’orient, je me suis naturellement tournée vers mes propres racines. Aujourd’hui, la danse indienne occupe une place dominante dans mon équilibre personnel et parti-cipe pleinement à mon édification, tant sur le plan plastique qu’humain. En fait, elle incarne la communion entre différentes formes d’expres-sion, la littérature, la musique, la philosophie, l’apparat, les us et coutumes et, bien entendu, la danse modelée par la tradition».

Sonaventurehindouecommenceaprèsavoirenfintrouvéleboncontact,àsavoirsagourouMadame Jayakumari Guneratnam, dite Bupsy.Impressionnée après sespremiers cours, entreautres,parunereprésentationscéniquedeBha-

Près de trois ans après son initia-tion à la cinétique particulière de la danse indienne, Isabelle Linck nous livre sa conception esthé-tique de la culture made in India. Morceaux choisis d’un parcours vers un absolu de grâce et de beauté.

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Passion commune

représente la danse pour ces peuples. L’idéal est de trouver un accord entre le corps et l’esprit, un équilibre entre la plastique inhérente à cet art millénaire et un bien-être en tant qu’individu. D’ailleurs, cette recherche de stabilité se retrouve dans la nature dans laquelle la danse indienne puise son inspiration, un compromis entre la force pure et la finesse, entre le corps et l’esprit. A ce titre, chaque posture est un réel défi qui me stimule personnellement».

Equilibre, force et sérénité

Pourl’heure,loindesereposersursesacquis,Isabellepréparesonentréeenscène(ghungroo pooja)endanseindiennequisetiendraenocto-breàSaarbrücken,uneoccasiondesetesterauseind’unensemble,maiségalementuneoppor-tunité de se produire sur scène en solo et degagnerainsisespremièresarmesdanslemicro-cosmerégionalenqualitédedanseusedebha-ratanatyam confirmée. Un nouveau jalon del’interminablevoie contemplativevers l’ultimesublime,laperfectiondanslegeste.Lim Sung Jin

Almostthreeyearsafterherintroductionto the unique dynamics of Indian

dance, Isabelle Linck describes her own aes-thetic impression of culture from the sub-continent. Selected extracts from a journeytowardsanapotheosisofgraceandbeauty.

A keen lover of Indian and Oriental arts,IsabelleLinckspentagreatdealoftimesearch-ing for theart formthatwouldallowher tosatisfyherdriveforperfection.Anaccompli-shed dancer, she naturally turned towardsIndiandanceasthetrueembodimentofheraesthetic ideal. Her Hindu adventure beganafter she finally met the right person: herguru, Mrs Jayakumari “Bupsy” Guneratnam.Havingbeen impressedduringher first fewlessonsby,amongstotherthings,atheatricalBharatanatyamdisplay–ademonstrationofcombined grace and strength – Isabelle wasdetermined todelve further into thismarvel-lousworldwherereligiousdancesareinterwo-venwithmythologytothethrobbingrhythmofthedrums.Thisdisciplineisverydemand-ingonmusclesandjoints,althoughinastaticfashion–asameansofshapingthebody,par-ticularlythehands.Moretechnicallysophisti-cated than modern dances and extremely

codified, the study of these dances requirestotaldedicationandcompletepersonalinvolve-ment, which does not discourage our future“devadâsi” (editor’s note: “servant of God” in Sanskrit)intheleast:“Indian dance today plays a central part in my personal balance and con-tributes fully to my development, on both physi-cal and human levels. In fact, it forms the link between different types of expression: literature, music, philosophy, ceremony, customs and of course traditionally derived dance”.

This isaquest thatdoesnotendwiththephysical;aspiritual impetus thatguideseachof her steps, even though her exploration isconducted through a shaping of the body: “I take dance classes three times a week; besides the physical benefits of this training, I find that the spiritual and cultural aspects affect me just as much. So, as well as learning dance moves with Bupsy, I am committed to studying the dif-ferent facets of Hindi and Asian literature, cin-ema and religion, which are indivisible from that which is represented by dance within these cultures. The ideal is to reach a harmony of body and spirit, a balance between the inherent physical side of this age-old art form and one’s well-being as an individual”.

The path to perfection

Isabelle Linck est attachée au secréta-riat général de la Ville de Luxembourg depuis près de huit ans. Dans ce cadre, elle est notamment en charge des diverses problématiques administrati-ves et logistiques propres à la voie publique telles que les marchés, foires et autres manifestations festives, ainsi que divers dossiers ayant trait à la circulation. Elle apprécie sa charge «avant tout pour la diversité du travail, les contacts humains et la dynamique que cette dernière génère».

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Couleurs d’automneL’achat de ticket de bus par sms, le service Call-a-Bus, les déplacements en vélo, et les navettes circulant en ville… La mobilité est au coeur des préoccupations de la rubrique avec pléthore d’initiatives déployées pour faciliter le quotidien des personnes se déplaçant dans la Capitale luxembourgeoise. Bus ticket sales by SMS, the Call-a-Bus service, getting around by bicycle and new shuttle bus routes in the city… Mobility is what this section is all about, as we report on the wide range of initiatives being implemented to improve daily life for those travelling around the capital city.

SMS4ticketLancé lors de la Semaine de la mobilité 2007, le système SMS4ticket permet l’achat de billets pour les autobus municipaux par SMS. En envoyant un SMS avec le message «a» au numéro 64 222, vous pouvez acquérir un billet courte durée par téléphone mobile. Un mes-sage confirmant la validité du ticket, ainsi que l’heure du début et de la fin de la validité, vous parvient sur votre GSM. En montant dans le bus, vous montrez simplement l’écran de votre portable comme preuve de payement.Le prix d’un ticket SMS est de 1,50 €, auquel il convient d’ajouter le prix de la communication (0,25 €). Lorsque le client aura acheté dix tic-kets, il recevra un bonus de deux tickets gratuits, de sorte que le prix du ticket acheté par SMS est identique à celui du ticket-papier. Le coût des tickets achetés par SMS sera rajouté sur la fac-ture mensuelle de l’opérateur mobile. Le ticket virtuel a la même durée de validité que le billet courte durée, à savoir deux heures.

SMS4ticket Launched as part of Mobility Week 2007, the SMS4ticket system allows you to purchase city bus tickets by SMS. By sending an SMS containing the letter “a” to the number 64 222, you can obtain a short-term ticket through your mobile phone; you are sent a text message in reply, confirming the start and the end of your ticket’s validity. As you board the bus, you need simply show the screen of your mobile phone as proof of payment.An SMS ticket costs €1.50, along with the cost of the text message itself (€0.25). Once a custo-mer has purchased ten tickets, he or she will receive a further two tickets free, so that the price of tickets by SMS works out exactly the same as that of conventional tickets. The cost of tickets purchased by SMS is added to the monthly bill from the customer’s mobile net-work provider. These virtual tickets are valid for the same length of time as standard short-term tickets, i.e. 2 hours.

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Luxembourg utile

Call-a-BusCall-a-Bus est un service de bus sur demande, donnant aux usagers la possibilité de prendre l’autobus au moment de leur choix et ce, du lundi au samedi entre 9h et 20h. Au moins 45 minutes avant le départ souhaité, le client appelle au tél.: 47 96 47 97, et indique l’heure de départ ainsi que l’arrêt de départ et d’arrivée sur le territoire de la ville. Le bus, dont le retard maximum sera de dix minutes, emmènera éventuellement d’autres passagers en chemin. Le trajet emprunté ne sera donc pas nécessaire-ment le plus direct. Le prix d’un trajet en Call-a-Bus est de 5 €.Adresses utiles:AVL - Bureau des AbonnementsCentre Aldringen (sous-sol)L-1118 LuxembourgTél: 47 96 29 78, [email protected], www.vdl.luMobilitéitszentralTél: 24 65 24 65, www.mobiliteit.luCall-a-Bus Call-a-Bus is an on-demand bus ser-vice allowing customers to be picked up by a bus whenever they choose, from 9am to 9pm, Monday to Saturday. At least 45 minutes before the desired travel time, the customer makes a telephone call to the number 47 96 47 97, spe-cifying the departure time and the bus stops to be used for both collection and drop-off within the city. The bus, which will arrive within no more than 10 minutes of the specified time, may well also be picking up other passengers along the way, meaning that it will not necessa-rily take the most direct route. One Call-a-Bus journey costs 5 €.Contacts:AVL - Bureau des Abonnements - Subscriptions DepartmentCentre Aldringen (basement)L-1118 LuxembourgTel: 47 96 29 78, [email protected], www.vdl.luMobilitéitszentralTel: 24 65 24 65, www.mobilitéit.lu

Park&BikeLe projet Park&Bike vous permet de déposer votre vélo dans une consigne à vélo sécurisée installée dans les parkings P&R. Après votre arrivée en voiture, vous pouvez utiliser votre vélo pour rejoindre votre destination. Cette offre est actuellement disponible dans les par-kings Bouillon et Stade. Park&Bike The Park&Bike project allows you to store your bicycle at one of the secure lock-ups installed at Park&Ride (P&R) parking areas. Having made the first part of your journey by car, you can then pick up your bike and cycle into town. This system is already in operation at the Bouillon and Stade parking areas.

Gare Shopping ShuttleA l’instar du City Shopping Bus circulant entre le Champ du Glacis et le centre-ville, la Ville vient d’introduire le Gare Shopping Shuttle. Le trajet du bus est le suivant: place de Paris, rue Origer, avenue de la Gare, Viaduc et boulevard Roosevelt, et pour revenir: Pont Adolphe, ave-nue de la Liberté et place de Paris. Le bus cir-cule à une cadence de douze minutes, le lundi de 13h30 à 18h, du mardi au samedi de 10h30 à 18h. Les utilisateurs pourront ainsi facile-ment se déplacer entre le centre-ville et la gare pour effectuer leurs emplettes. Le Gare Shopping Shuttle est gratuit.Railway Station Shopping Shuttle Following the success of the City Shopping Bus running between the Champ du Glacis and the city cen-tre, the City has recently introduced the Gare Shopping Shuttle service to the railway station. The new bus takes the following route: Place de Paris, rue Origer, avenue de la Gare, Viaduct and boulevard Roosevelt. On the return jour-ney: Pont Adolphe, avenue de la Liberté and Place de Paris. The bus runs every 12 minutes, Mondays from 13:30 to 18:00, Tuesdays to Saturdays from 10:30 to 18:00. Passengers will therefore be able to travel easily between the railway station and the city centre for their shopping. The Gare Shopping Shuttle is a free service.

Navettes scolaires spécifi-ques au Limpertsberg

Afin de réduire le trafic au Limpertsberg, la Ville de Luxembourg a mis en place, avec le concours de l’Ecole Française, une navette qui évoluera entre le Champ du Glacis et le site de l’Ecole Française, en passant par l’avenue de la Faïencerie. Les parents d’élèves n’auront donc plus besoin de traverser le quartier résidentiel du Limpertsberg. La navette gratuite fonction-nera du 17 septembre 2007 au 27 juin 2008 de 8h10 à 8h20 pour l’aller, ainsi qu’à 12h45 et à 16h15 pour le retour vers le Champ du Glacis. Dedicated school shuttle buses on the Lim-pertsberg In order to reduce traffic on the Lim-pertsberg, the City of Luxembourg, with the support of the Ecole Française, has launched a shuttle bus that will travel between the Champ du Glacis and the site of the Ecole Française, by way of avenue de la Faïencerie. Parents of the school’s pupils will therefore no longer need to cross the Limpertsberg’s residential district. This free shuttle bus will run from September 17th 2007 to June 27th 2008, from 08:10 to 08:20 from the Champ du Glacis to the school, then at 12:45 and again at 16:15 returning from the school to the Champ du Glacis.

Grand marché dominical des GlacisLe dimanche 14 octobre 2007 aura lieu, de 10h à 18h, un grand marché à la partie supérieure des Glacis, à hauteur du rond-point Schuman. Au-delà de l’alimentaire et des fleurs, ce grand marché dominical proposera également des vêtements, du textile, de l’outillage ainsi que de la brocante.Sunday market on the Glacis On Sunday October 14th, a large market will be held from 10am to 6pm on the upper part of the Glacis, near the Schuman roundabout. Besides food and flowers, this large Sunday market will also offer clothing, textiles, tools and equipment, as well as second-hand and antique stalls.

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«Sports pour tous»: nouveau programme pour les plus de 55 ans

La saison Sports pour tous 2007/2008 redémarre le 1er octobre 2007 avec une nouveauté: le pro-gramme AKTIV 55 + spécialement élaboré pour correspondre aux exigences des adultes de plus de 55 ans. Tous les cours organisés dans le cadre de ce programme visent les personnes actives de 55 ans et plus, et sont spécialement adaptés au niveau des intensités cardio-pulmo-naires. Ils se déclinent en trois activités: jog-ging, musculation et autodéfense.- Jogging soft: entraînement d’endurance en aérobie respectant un rythme doux à raison de 6’50’’/km. Le terrain sera choisi en fonction des personnes qui participent au cours. La techni-que de course à pied est enseignée de manière évolutive afin de faciliter la participation éven-tuelle à une course populaire. Le groupe sera organisé à différents niveaux d’intensité, adap-tés aux performances des participants.- Musculation soft sur machines: cours adapté individuellement aux participants et qui vise avant tout une amélioration des capacités mus-culaires au niveau des muscles du tronc et des jambes. Chacun aura un plan d’entraînement individuel qui sera établi avant le début du pre-mier cours.- Cours d’autodéfense: savoir se défendre et apprendre les techniques de base de l’autodé-fense sont les buts de ce nouveau cours. Les séan-ces comprennent également des exercices de musculation et d’étirement spécifiques qui sont exécutés partiellement en position couchée.La participation au programme AKTIV 55 + est payante: le tarif est de 30 € par saison pour les habitants de la Ville de Luxembourg et de 60 € pour les habitants des autres communes.Nouvelles inscriptions: Service des Sports: e-mail [email protected], tél: 47 96 44 00, fax: 45 41 60.

“Sports for all”: new programme for the over 55s The Sports For all 2007/2008 (Sports pour tous 2007/2008) programme starts up again on the 1st October, 2007 with a new fea-ture. The programme AKTIV 55 + is specially designed to fit the needs of adults over 55. All the courses organised within this programme are aimed at the active over-55s and are specifi-cally adapted to an appropriate level of cardio-vascular intensity. The three activities are jogging, body-building and self defence.- gentle jogging: aerobic endurance training maintaining a gentle rhythm of 6’50” min/km. The ground will be selected according to the requirements of the participants. Running techniques will be taught gradually, aiming at building participants performance to a public race standard. The group will be organised at different levels of intensity according to the participants’ abilities.- gentle body-building on machines: the course is tailored to each individual and is aimed mainly at improving the strength of trunk and leg muscles. Each person will have an indivi-dual training programme, drawn up prior to the start of the first session.- self-defence: the aim of this new course is to know how to defend yourself and to learn basic self-defence techniques. Sessions will also include body-building and stretching exercises, some of which are carried out lying down.Enrolment fees for the programme AKTIV 55 + are 30€ for the season for those living in Lux-embourg city and 60€ for people living in other boroughs.New enrolments: Service des Sports: e-mail [email protected]. Phone: 47 96 44 00. Fax: 45 41 60.

HotcityAu mois de juillet 2007 la Ville de Luxembourg a lancé Hotcity, il s’agit d’une plateforme Wi-Fi constituée de 48 antennes dispersées aux qua-tre coins de la capitale. Informez-vous sur la procédure de connexion et d’inscription sur le site Internet de Hotcity: www.hotcity.lu.Hotcity In July 2007, Luxembourg City initiated “Hotcity”, a wireless network consisting of 48 antennae spread across the capital. Check out details of connections and subscription on the Hotcity Internet site: www.hotcity.lu

Heures d’ouverture du bureau d’accueil du LCTO

A partir du 1er octobre 2007, le bureau d’ac-cueil du Luxembourg City Tourist Office à la Place Guillaume II se met à l’horaire d’hiver: du 1er octobre 2007 au 31 mars 2008 le bureau sera ouvert du lundi au samedi de 9h à 18h et les dimanches de 10h à 18h. www.lcto.luOpening hours for the LCTO information office From the 1st October 2007, the informa-tion office of the Luxembourg City Tourist Office on Place Guillaume II will change to a winter timetable. From October 1st 2007 to March 31st 2008, the office be open from 9a.m. – 6p.m., Monday to Saturday and from 10a.m. – 6p.m. on Sundays. www.lcto.lu

Ouverture dominicale Mantelsonndeg

Le dimanche 28 octobre 2007, les magasins de la ville haute et du quartier de la Gare seront ouverts de 14h à 18h à l’occasion du tradition-nel Mantelsonndeg, le dimanche des manteaux. L’origine de cette journée d’ouverture remonte à l’époque où les gens de la campagne se ren-daient en ville le dimanche précédant la Tous-saint pour acheter un nouveau manteau.Veuillez consulter le site Internet de l’Union commerciale de la Ville de Luxembourg: http://cityshopping.luSunday opening “Mantelsonndeg” On Sunday 28th October, shops in the upper city and in the railway station area will be open from 2p.m. to 6p.m. for the traditional “Mantelsonndeg”, Coat Sunday. This tradition stems from the time when country folk would come to the city on the Sunday before All Saints’ Day to purchase new coats.For details, check the ‘Union commerciale de la Ville de Luxembourg’ Internet site: http://cityshopping.lu

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Courrierdes citoyens

Participez, vous aussi, à ces forums en vous rendant à l’adresse suivante: http://forum .vdl .lu

Mobilité

Pierre Mathieu, 26 Août 2007, 14h36Projet de vélos en libre-service dans notre capitaleJe propose que la ville propose la même initiative que celle qui vient d’être lancée à Paris: www.velib.paris.fr. Cela permettra au plus grand nombre d’avoir accès de façon pratique et commode à un vélo pour se déplacer en ville, profiter des parcs... et avec l’avantage d’un coût très raisonnable. Ce sera de plus un excel-lent moyen de promouvoir le sport, la praticité du vélo, le confort et aussi de promouvoir parallèlement les pistes cycla-bles de notre ville... On peut aussi reprendre le projet mené plus près de chez nous, à Esch-sur-Alzette.

Moderateur1, 27 Août 2007, 08h58 Re: Projet de vélos en libre service dans notre capitaleCher Pierre Mathieu,Vous serez heureux d’apprendre que la Ville de Luxembourg projette de mettre en place un système de location de vélos en 2008. Pour faire plus ample connais-sance avec ce système, nous vous invitons à venir le découvrir en avant-première lors de la semaine de la mobilité (15-23 septem-bre 2007) à notre stand à la Place d’Armes.

Seb, 27 Août 2007, 10h38Re: Projet de vélos en libre service dans notre capitaleExcellente initiative de la part de la ville de Luxembourg, je ne peux que la féliciter.D’ailleurs, je reviens de Lyon où le système est, selon moi, bien meilleur qu’à Paris au niveau de la simplicité de la tarification. Il faudra s’en inspirer!

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Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville de Luxembourg permettent aux résidents ou utilisateurs de la ville d’échanger sur des thématiques telles que l’urbanisme, la culture, les sports, le shopping, l’université… Voici une sélection de messages collectés.

Mobilité

Pierre Mathieu, 29 Août 2007, 22h41Proposition d’un système de fonction-nement pour les vélos en libre-serviceJe me réjouis de ce projet mené par la ville. Vous voyez ainsi que je sais reconnaître les bonnes initiatives de la municipalité. Je me permets d’apporter un point pour une réelle efficacité du projet, que la ville soit encore plus agréable à vivre et que les gens soient encore plus incités à laisser la voiture au garage. Il faudrait permettre aux habitants de la ville d’avoir un abonnement à l’année gratuitement. Pour éviter que les gens ne les gardent chez eux, mettez en place un système de caution. L’utilisateur donne une caution de 150 euros par le biais d’une pré-autorisation sur la carte bancaire comme le font la plupart des loueurs de voitures. Un système juste, efficace et qui protège aussi d’éventuels abus. J’incite franchement la municipalité à aller dans ce sens.

Loll, 30 Août 2007, 10h55Re: Proposition d’un système de fonctionnement pour les vélos en libre-serviceUn abonnement gratuit mène automatique-ment à cette situation où les gens gardent un vélo chez eux ou qu’ils ne prennent pas soin de ces vélos.Vu que ces vélos servent à se déplacer dans la ville (et non de faire des excursions dans la ville/pays), on en a rarement besoin plus qu’une ou deux heures par jour pour se déplacer.

Pierre Mathieu, 30 Août 2007, 19h02Re: Proposition d’un système de fonctionnement pour les vélos en libre-serviceLa formule que je propose permet juste-ment d’éviter que les usagers gardent le vélo chez eux. Que l’abonnement soit gratuit ou non, cela ne changera rien aux soins que les usagers porteront aux vélos. Le fait qu’il soit payant pourrait d’ailleurs avoir l’effet pernicieux où les usagers se diraient «Vu que je paie, j’ai plus de liber-tés, dont celle d’être moins vigilant quant au matériel».Si des personnes ont envie d’aller dans le Grund, d’y boire un verre, de remonter, de faire un tour en ville, cela peut très facile-ment faire cinq à six heures d’utilisation. Un abonnement gratuit est nécessaire pour être vraiment incitatif et efficace. La solu-tion de la caution par pré-autorisation sur la carte bancaire est une solution très dis-suasive et de fait, absolument efficace contre toute tentative de dégradation ou de vol.

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ProchainementSur cette page, retrouvez à chaque parution, les manifestations (fêtes, foires, concerts, festivals...) qui vont ponctuer l’actualité dans les prochains mois.

En couvErturE Photographie Andres Lejona

est édité par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg.

coMItE DE rEDActIonCorinne Briault, Georges Fondeur, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Géraldine Knudson, Christiane Sietzen

rEDActIonCourrier BP 728, L-2017 LuxembourgTéléphone 29 66 18-1E-mail [email protected]

Corinne Briault [email protected] Juncosa [email protected]

DIrEctIon ArtIStIQuEGuido Kröger, Elisa Kern (xGraphix)

SEcrEtArIAt DE rEDActIonDelphine François, Nathalie Lemaire

SuIvI DE proDuctIonRudy Lafontaine, Christelle Néant

DIFFuSIonRudy Dropsy (-28) [email protected]

pHotoGrApHIEEtienne Delorme, Andres Lejona

ILLuStrAtIonElisa Kern, Vera Capinha Heliodoro, Nathalie Petit

coLLABorAtIonSDeborah Fulton Anderson, Lim Sung Jin, Vibeke Walter

MISE En pAGExGraphix, M&V Concept

ABonnEMEntSRecevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à l’adresse suivante: [email protected] (objet du mail: abonnement) ou par téléphone: 47 96 41 14.

puBLIcItETEMPO S.A.Téléphone 29 66 18-1E-mail [email protected] www.tempo.lu

paraît onze fois par an.tIrAGE 35.000 exemplairesIMprESSIon Imprimerie Centrale S.A. Imprimé sur papier cyclus

procHAInE pArutIon 31 octobre 2007

orGAnISAtEurS / proDuctEurSPour être annoncés dans les pages Highlights et Vademecum, vos événements doivent parvenir à la rédaction exclusivement via le lien www.rendez-vous.lu/agenda et dans le respect des délais suivants:

Edition novembre 2007: avant le jeudi 4 octobreEdition Décembre 2007: avant le jeudi 1er novembreEdition Janvier 2008: avant le jeudi 29 novembre

Tous les événements seront, dans la limite de l’espace disponibleet de leur pertinence, publiés dans le calendrier Au jour le jour de Vademecum (avec une priorité accordée aux événements organisés dans ou aux alentours de la Ville de Luxembourg). La rédaction se réserve le droit de réaliser une sélection d’événements qui seront présentés dans les pages Highlights, une priorité étant accordée aux institutions culturelles de la Ville de Luxembourg (dans la limite d’un quota défini). Aucun événement livré incomplet (photos et textes au format) ne sera pris en compte.Afin de promouvoir au mieux votre événement, nous vous conseillons d’insérer, en complément, une publicité. Renseignements: www.tempo.lu/rendezvous

© Ville de Luxembourg / Editions Mike Koedinger S.A.Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.

Jusqu’à novembreFestival Live at VaubanFestival original, dont la première édition s’est tenue en 1995 lorsque Luxembourg fut pour la première fois ville européenne de la Culture et qui se déroule sur plusieurs mois. Live at Vauban insuffle un vent de fraîcheur et rassemble diverses formes de musiques amplifiées. www.liveatvauban.lu

Du 2 au 10 novembreMusiques volantesSortir des sentiers battus pour dénicher la perle rare, tel est le leitmotiv du festival qui, pour sa douzième édition, programme des groupes qui osent se délester des modèles trop convenus, mais foule également des terrains d’expressions des arts numériques, électroniques et vidéo. Le festival déploie cette année, un itinéraire musical (Apparat, Taxi Taxi!, Pierre Bastien -en photo) qui devrait passer par Paris, Nancy, Poitiers, Metz et Luxembourg (le 3/11). Programme complet et lieux: www.musiques-volantes.org

Les 8 et 9 novembre 2007Nederlands Dans TheaterChoreographies by Jirí Kylián, Paul Lightfoot and Sol León and Alexander Ekman. World premiere. Dans le cadre de Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007. Grand Théâtre, Luxembourg.(Photo: Sharon Mor Yosef)

Dimanche 9 décembre“I am a mistake” – Jan Fabre / Troubleyn / Chantal Akerman / Wolfgang RihmFermez les yeux, ouvrez vos écoutilles! La nouvelle production danse - film - musique de Jan Fabre/Troubleyn/Chantal Akerman/Wolfgang Rihm est un événe-ment phare du festival de musique nou-velle “Rainy days” explorant les univers sonores nocturnes, noirs et mystérieux. Cette profession de foi de Jan Fabre mêlant danse, film et musique, est dédiée à ses maîtres subversifs Luis Buñuel et Antonin Artaud.Philharmonie, Luxembourg

De novembre 2007 à février 2008WinterlightsFestivités d’hiver de la ville avec une panoplie de manifestations: concerts Gospel, expositions, cortège de la Saint Nicolas, ventes dominicales…

Du 30 novembre au 24 décembreMarché de NoëlConcerts de Noël en plein air, stands, artisanat, vin chaud et ambiance Place d’Armes.www.winterlights.lu

Samedi 8 décembreFête de clôture 2007Entre rêve et réalité, des personnages fantasques et merveilleux vous guident à travers la ville et vous transportent au travers de leurs histoires et légendes dans un grand final musical pour clore l’année culturelle.(Photo: ouverture 2007 Cie Carabosse. Sylvie Monier. Nantes 31 déc)

Samedi 17 novembreIAMXAndrogyne et glamour, ce phénomène musical distille une électro pop eighties, tantôt sombre, tantôt groovy mais tou-jours sexy. Den Atelier, Luxembourg.

Les 23 et 24 novembrePhilippe Decouflé – SombreroDans Sombrero, un mélodrame en trois actes, Découflé nous convie dans son jardin des délires. Il invite dans sa dan-se, les «sombres héros» de son histoire, ceux qui ont marqué sa mémoire.Grand Théâtre, Luxembourg

Les 8, 9 et 11 décembreLe Bal Masqué & Les Mamelles de TirésiasSurréalisme français et absurde belge se rencontrent sur la scène luxembour-geoise. Un opéra bouffe et une cantate profane où sous la simplicité apparente de la bouffonnerie se cache le regard tendre de Poulenc sur la nature humaine. Grand Théâtre, Luxembourg

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