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DES ANIMAUX EN BONNE SANTÉ POUR UNE VIE MEILLEURE RAPPORT ANNUEL 2016

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DES ANIMAUX EN BONNE SANTÉ POUR UNE VIE MEILLEURE

RAPPORT ANNUEL 2016

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PROFITER PLEINEMENT DE L’EXPÉRIENCE INTERACTIVE

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ÉDITORIAL

L’année 2016 restera une année marquante pour l’OIE, début d’une nouvelle étape dans la vie de l’Organisation qui a vu évoluer tant son fonctionnement que ses instances.

Ce rapport est l’occasion de faire le point de l’avancement des travaux engagés dans le cadre du 6e Plan stratégique (2016-2020), à l’aide d’exemples concrets illustrant le travail des équipes à travers le monde. Pour répondre aux trois priorités majeures fixées, à savoir la gestion des risques sanitaires, la transparence de la communication, et le renforcement des capacités des Services vétérinaires, un programme pluriannuel de travail impactant tous les domaines d’activités a été mis en place.

Les premiers résultats que vous découvrirez dans ce document témoignent de l’engagement fort et immédiat des agents de l’OIE pour la mise en œuvre opérationnelle de ce Plan stratégique. Un engagement partagé avec celui de notre réseau mondial, que je tiens à saluer : experts scientifiques des Commissions spécialisées, des groupes ad hoc, et du réseau des 311 Centres de référence, pays hôtes de nos implantations régionales, Pays membres qui mettent des personnels à notre disposition ou allouent des financements permettant de développer un programme d’activités ambitieux ; enfin nos partenaires dont la collaboration potentialise nos actions.

C’est avec fierté que l’ensemble du personnel de l’OIE se joint à moi pour vous présenter ce rapport d’activités 2016, qui je l’espère, vous fera découvrir un nouveau visage de notre Organisation, et démontrera toute l’énergie et les moyens qu’elle investit au service de l’amélioration de la santé et du bien-être animal dans le monde.

Dre Monique ÉloitDirectrice générale de l’OIE

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84e Session générale de l’OIE

Le rendez-vous annuel rassemblant les Délégués des 180 Pays membres de l’OIE était présidé pour la première fois par le Dr Botlhe Michael Modisane, et a accueilli près de 850 personnes, dont les délégations ministérielles, de nombreux partenaires et donateurs. La Cérémonie d’ouverture a été notamment marquée par les discours de la regrettée Présidente de l’Organisation mondiale des agriculteurs (OMA), Dre Evelyn Nguleka, ainsi que du Commissaire européen à la santé et à la sécurité alimentaire, Mr Vytenis Andriukaitis.

Lancement de l’application mobile WAHIS Alerts

Il est désormais simple de consulter les alertes et informations issues du Système Mondial d’Information Zoosanitaire (WAHIS) sur son téléphone portable. Déjà quelques 3 000 personnes ont choisi, en 2016, cette solution mobile pour se tenir en direct informées des actualités sanitaires transmises par les 180 Pays membres de l’OIE.

4e Conférence mondiale de l’OIE sur l’enseignement vétérinaire

Renforcer et harmoniser l’enseignement vétérinaire constitue le fondement d’une progression durable des Services vétérinaires, dont la performance est déterminante pour faire face aux changements sociétaux, économiques et environnementaux auxquels nous sommes confrontés.

Cette conférence a permis d’explorer les méthodes pédagogiques innovantes ouvrant un accès plus large à la formation initiale et continue. Elle a également souligné l’importance d’un enseignement de qualité pour les para-professionnels vétérinaires, pour lesquels des compétences minimales et des lignes directrices relatives à un cursus de formation initiale seront prochainement déterminées par l’OIE.

2016, EN BREF

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Téléchargement gratuit sur Android, Apple et Windows

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Nouvelle coopération entre l’OIE et l’OCDE

Ce partenariat avec l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) s’intéressera particulièrement aux bonnes pratiques, mesures et évaluations économiques associées à la santé et au bien-être animal, aux médicaments vétérinaires, à l’impact des animaux d’élevage sur l’environnement, et à la réduction des menaces biologiques. Il contribuera à aider les gouvernements à œuvrer pour la prospérité de leurs populations par la croissance économique et la stabilité financière.

L’OIE, l’OMS et la FAO unies sur le front de l’antibiorésistance

Ce problème majeur pour la santé publique nécessite l’engagement de l’ensemble de la société. Sa portée mondiale a conduit les Directeurs généraux de l’OIE, de l’OMS et de la FAO à intervenir lors de la 71e Assemblée générale des Nations Unies.

Pour la première fois, les chefs d’État, reconnaissant l’ampleur et la gravité de la situation, se sont engagés à adopter une approche concertée afin de s’attaquer aux causes fondamentales de l’antibiorésistance, en particulier dans les domaines de la santé humaine, animale et de l’agriculture.

La contribution de l’OIE et l’engagement du secteur vétérinaire ont à cette occasion été salués par leurs partenaires.

2016, EN BREF

2/ 3

Dre Monique Éloit, Directrice générale de l’OIE et Mme Mari Kiviniemi, Secrétaire générale adjointe de l’OCDE.

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CONFÉRENCES MONDIALES À VENIR

85e Session générale de l’OIE

21-26 mai 2017

Paris (France)

2nde Conférence mondiale de l’OIE sur la réduction

des menaces biologiques

31 octobre - 2 novembre 2017

Ottawa (Canada)

2nde Conférence mondiale de l’OIE sur l’utilisation responsable et prudente des agents antimicrobiens chez les animaux

2018

4e Conférence mondiale de l’OIE sur le bien-être animal

La Conférence a permis la présentation de la future Stratégie mondiale pour le bien-être animal afin de parvenir à « un monde dans lequel le bien-être des animaux est respecté, promu et renforcé, parallèlement à une amélioration croissante de la santé animale, du bien-être de l’homme, du développement socio-économique et de la durabilité environnementale ».

Futurs développements scientifiques et capacités des pays à répondre aux catastrophes d’origine naturelle ou humaine, ont de plus été étudiés.

2016, EN BREF

3/ 3

Journée mondiale contre la rage 2016 : Éduquer, Vacciner, Éliminer

De nombreuses manifestations ont été organisées partout dans le monde à l’occasion de la 10e Journée mondiale

contre la rage afin de mieux informer le public sur cette maladie et son danger mortel. Diverses actions de sensibilisation ont notamment promu la vaccination à grande échelle des chiens dans les zones à risque.

Objectif : ramener à zéro le nombre de morts humaines dues à la rage transmise par les chiens d’ici 2030.

En 2016, près de 5,5 millions de doses de vaccins canins contre la rage ont été livrées grâce à la Banque de vaccins de l’OIE, pour soutenir des campagnes de vaccination nationales (Gambie, Haïti, Indonésie, Kenya, Mali, Namibie, Philippines, Tanzanie et Tchad).

2nde Conférence mondiale de l’OIE sur la

Renforcer la santé et la sécurité pour tousRéduction des menaces biologiques

OTT

AWA

, C

AN

AD

A31

oct

–2 n

ov 2

01

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1

L’amélioration de la santé et du bien-être des animaux dans le monde, mandat de l’OIE, contribue non seulement au contrôle des maladies frappant les animaux terrestres et aquatiques, mais aussi à améliorer la qualité de vie de nombreuses populations rurales pauvres en leur assurant un revenu stable. Elle permet de plus de sécuriser les échanges d’animaux et des produits d’origine animale, de préserver la sécurité alimentaire et de garantir la sécurité sanitaire des aliments.

Pour cela, l’OIE développe et actualise des normes et des recommandations internationales ainsi que des programmes de lutte contre des maladies considérées prioritaires car menaçant la santé humaine, l’économie et le bien-être social des populations.

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1Dans le contexte actuel de mondialisation, disposer de mesures sanitaires adéquates permettant de prévenir et contrôler les maladies animales est essentiel pour éviter leur propagation et protéger les populations. En établissant un cadre sanitaire mondial, les normes internationales de l’OIE facilitent et sécurisent également le commerce des animaux et de leurs produits.

En les adoptant chaque année lors de leur Assemblée mondiale, les Délégués des 180 Pays membres s’engagent à appliquer les normes intergouvernementales de l’OIE sur leur territoire national.

Développées et actualisées par des experts scientifiques de renommée mondiale, elles ont valeur de référence auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Elles fournissent ainsi une base consensuelle en matière de mesures à appliquer pour la prévention et le contrôle des maladies animales listées par l’OIE, le respect du bien-être animal, mais aussi pour améliorer la performance des Services vétérinaires dans le monde, grâce à des législations, des schémas organisationnels et des ressources adéquates. Elles couvrent par ailleurs les méthodes diagnostiques et la qualité des vaccins.

Favoriser le dialogue entre pays grâce aux normes

Les Délégués de l’OIE ont adopté ou révisé près de 50 normes en 2016, portant notamment sur la notification des maladies animales, ainsi que sur trois maladies à transmission vectorielle : la fièvre catarrhale ovine, la fièvre de la vallée du Rift et l’infection par le virus de la maladie hémorragique épizootique.

NORMES ADOPTÉES EN 2016

1/2

33

7

6

1

chapitres révisés

nouveaux chapitres

ANIMAUX TERRESTRES

ANIMAUX AQUATIQUES

9

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

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PRENDRE EN COMPTE LES ÉQUIDÉS DE TRAVAIL

Un nouveau chapitre dédié, développé en collaboration étroite avec des organisations non gouvernementales, est venu compléter l’éventail de normes relatives au bien-être animal. Il recouvre divers aspects allant de la gestion des conditions de vie au traitement des maladies et des blessures.

Dans de nombreux pays en effet, les équidés de travail jouent un rôle important tant pour l’agriculture que pour le transport de biens et de personnes, contribuant directement et indirectement aux moyens

de subsistance des foyers, à la sécurité alimentaire et à la prospérité économique. Les bénéfices de leur travail sont souvent sous-estimés, et ces animaux ne sont pas toujours intégrés aux programmes nationaux de santé ou de bien-être animal.

ÉTABLIR DES LIENS ENTRE LES SECTEURS PUBLIC ET PRIVÉ

Une grande attention est accordée aux relations entre les normes de l’OIE et celles du secteur privé utilisées dans les transactions commerciales portant sur les animaux et les produits d’origine animale. La récente publication d’une spécification technique ISO* sur la gestion du bien-être animal, les exigences générales et les orientations pour les organisations des filières alimentaires, est un exemple qui illustre l’effort du secteur privé pour assurer la conformité de ses normes avec celles de l’OIE.

Les recommandations générales sur la désinfection des établissements d’aquaculture et de leur équipement ont été intégralement révisées, dans le cadre de la rénovation des normes de

prévention et de contrôle des maladies, prévue sur les trois prochaines années. La désinfection joue en effet un rôle crucial dans la gestion des maladies au sein des infrastructures d’aquaculture, la prévention de l’introduction ou de la dissémination d’agents pathogènes ainsi que lors de situations d’urgence de lutte contre les maladies.

FOCUS

Améliorer le bien-être animal

Prévenir et contrôler les maladies des animaux aquatiques

2/2* ISO : Organisation internationale de normalisation

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1

1/2

Les maladies animales menacent la subsistance des élevages par les risques sanitaires qu’elles présentent, et les pertes économiques qu’elles occasionnent. Les statuts sanitaires officiels de l’OIE, délivrés pour six maladies prioritaires, revêtent une importance majeure pour les Pays membres. Reconnus par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ils sont un reflet du niveau de transparence et de qualité des Services vétérinaires du pays, valorisent son élevage et facilitent l’accès aux marchés régionaux et internationaux. Ils sont également une incitation et un outil pour le contrôle et l’éradication de ces maladies.

La constitution d’un dossier de candidature par les pays nécessite de longs mois de travail afin de démontrer l’absence totale d’une maladie sur leur territoire. La reconnaissance d’un statut sanitaire officiellement indemne témoigne de la transparence des pays et de la capacité des Services vétérinaires à maintenir les mesures appropriées, essentielles au bon déroulement des échanges commerciaux.

Afin de mieux accompagner les pays dans la constitution de leurs dossiers, l’OIE a entamé la révision des procédures officielles normalisées et de ses procédures internes. Les nouveaux textes seront mis à disposition des Pays membres en mai 2017.

Des cartes détaillées délimitant avec précision les territoires indemnes pour chaque pays ayant une zone bénéficiant d’un statut, sont accessibles depuis 2016 sur le site de l’OIE.

Afin d’accompagner les pays dans la lutte contre les maladies, l’OIE offre également la possibilité de valider les programmes nationaux officiels de contrôle de certaines des maladies pour lesquelles un statut officiel peut être obtenu.

Obtenir un statut sanitaire, gage d’une situation sanitaire maîtrisée

11

Voir les statuts officiels validés

en 2016

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1 2016 EN BREF GOUVERNANCE

Construire un cadre sanitaire mondial

Faciliter et sécuriser les échanges internationaux

Préserver l’efficacité des agents antimicrobiens

Contrôler et éradiquer les maladies animales GOUVERNANCE

1/2

Les maladies animales menacent la subsistance des élevages par les risques sanitaires qu’elles présentent, et les pertes économiques qu’elles occasionnent. Les statuts sanitaires officiels de l’OIE, délivrés pour six maladies prioritaires, revêtent une importance majeure pour les Pays membres. Reconnus par l’Organisation mondiale du commerce (OMC), ils sont un reflet du niveau de transparence et de qualité des Services vétérinaires du pays, valorisent son élevage et facilitent l’accès aux marchés régionaux et internationaux. Ils sont également une incitation et un outil pour le contrôle et l’éradication de ces maladies.

La constitution d’un dossier de candidature par les pays nécessite de longs mois de travail afin de démontrer l’absence totale d’une maladie sur leur territoire. La reconnaissance d’un statut sanitaire officiellement indemne témoigne de la transparence des pays et de la capacité des Services vétérinaires à maintenir les mesures appropriées, essentielles au bon déroulement des échanges commerciaux.

Afin de mieux accompagner les pays dans la constitution de leurs dossiers, l’OIE a entamé la révision des procédures officielles normalisées et de ses procédures internes. Les nouveaux textes seront mis à disposition des Pays membres en mai 2017.

Des cartes détaillées délimitant avec précision les territoires indemnes pour chaque pays ayant une zone bénéficiant d’un statut, sont accessibles depuis 2016 sur le site de l’OIE.

Obtenir un statut sanitaire, gage d’une situation sanitaire maîtrisée

Afin d’accompagner les pays dans la lutte contre les maladies, l’OIE offre également la possibilité de valider les programmes nationaux officiels de contrôle de certaines des maladies pour lesquelles un statut officiel peut être obtenu

Cartes détaillées

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STATUTS SANITAIRES ET PROGRAMMES OFFICIELS RECONNUS PAR L’OIE

31 décembre 2016

MaladiesStatuts officiels

Programmes officiels de

contrôle validés

Fièvre aphteuse

Encéphalopathie spongiforme bovine

Peste des petits ruminants

Péripneumonie contagieuse bovine

Peste équine

Peste porcine classique

PAYS102

Pays membres ayant au moins un statut officiel/programme de contrôle reconnu par l’OIE

* Aucun pays ne dispose d’un programme validé à ce jour.

Pays membres sans statut officiel de l’OIE

Au 31 décembre 2016, 102 Pays membres de l’OIE possédaient au moins un statut officiellement indemne ou un programme de contrôle validé sur la totalité ou une zone définie de leur territoire.

Au total, 25 nouveaux statuts officiellement indemnes ou programmes de contrôle validés ont été adoptées par l’Assemblée mondiale des Délégués en mai 2016.

Les membres de l’OIE peuvent demander la reconnaissance d’un statut officiellement indemne au regard de six maladies, et la validation de leurs programmes de contrôle officiels au regard de trois d’entre elles.

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1

2/2

Les pays bénéficiant d’un statut doivent chaque année justifier de leur aptitude à le conserver. Depuis fin 2015, afin de faciliter les procédures de reconfirmation annuelle, l’OIE a développé un système en ligne sécurisé. En outre, plusieurs missions d’accompagnement ont été réalisées auprès de différents pays afin de vérifier et de renforcer leurs capacités à maintenir leur statut sanitaire officiel.

des pays ou zones ont maintenu leur statut officiellement indemne ou la validation de leur programme de contrôle au regard d’une maladie

donnée en 2016.

99 %

Renouveler les statuts sanitaires pour une confiance pérenne entre pays

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1Les agents antimicrobiens sont des molécules essentielles pour la santé humaine comme pour la santé animale. Leur efficacité est aujourd’hui menacée, en partie du fait d’une utilisation inadéquate, voire parfois abusive. Faire évoluer les pratiques vers une utilisation responsable et prudente de ces traitements est indispensable pour conserver les bénéfices de plusieurs décennies de progrès des médecines humaine et vétérinaire. La nouvelle stratégie dédiée de l’OIE vise à accompagner cet effort international et multisectoriel.

La Stratégie de l’OIE sur la résistance aux agents antimicrobiens et leur utilisation prudente vise à encadrer et assurer la poursuite de toutes les actions entreprises par l’OIE depuis de nombreuses années dans ce domaine, pour :

• Améliorer la sensibilisation et la compréhension des populations ;• Renforcer les connaissances sur la résistance aux antimicrobiens

par la surveillance et la recherche ;• Encourager la bonne gouvernance et le renforcement

des capacités des systèmes de santé animale ;• Favoriser la mise en œuvre des normes internationales de

l’OIE relatives à la réglementation, l’utilisation prudente des antimicrobiens et à leur surveillance.

Cette stratégie sera conduite de manière progressive dans le cadre d’une approche « Une seule santé ». Elle s’inscrit dans le prolongement du Plan d’action global pour combattre la résistance aux antimicrobiens élaboré par l’OMS, en collaboration avec l’OIE et la FAO, que les Pays membres des trois organisations se sont engagés à mettre en œuvre depuis 2015, au travers de plans d’actions nationaux.

Prôner une utilisation responsable et prudente des antimicrobiens

La stratégie de l’OIE sur la résistance aux agents antimicrobiens et leur utilisation prudente

Novembre 2016

OIE-strategy FR.indd 1 05/12/2016 10:29

PLAN D’ACTION MONDIAL POUR COMBATTRE LA RÉSISTANCE AUX ANTIMICROBIENS

1/214

L’OIE met à disposition différents outils de sensibilisation aux dangers de l’antibiorésistance afin d’encourager l’application de bonnes pratiques par les vétérinaires, décideurs politiques, éleveurs et propriétaires d’animaux.

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1

2/2

En appui de sa stratégie mondiale, l’OIE met en place une base de données afin d’avoir une meilleure connaissance de l’utilisation mondiale des antimicrobiens chez les animaux. Cette base de données permettra de :• Suivre les usages d’antimicrobiens par type ;• Mesurer les tendances dans le temps ;• Cartographier les profils d’utilisation ;• Évaluer la qualité et la validité des antimicrobiens

en circulation.

La première phase de l’enquête annuelle sur les utilisations d’antimicrobiens chez les animaux s’est achevée avec succès. Les prochains objectifs seront de préciser les informations recueillies et leur pertinence, afin de pouvoir comparer des données harmonisées. Ces informations permettront entre autres d’adapter les plans d’action nationaux aux spécificités locales.

Trop peu d’alternatives existent, et trop peu de nouvelles molécules sont actuellement développées par l’industrie pharmaceutique. Partout dans le monde, le soutien à la recherche doit être renforcé afin de dépasser les contraintes techniques et financières qui menacent la disponibilité future de molécules efficaces.

Le Symposium sur les alternatives aux traitements antibiotiques chez les animaux de production a permis de partager les connaissances sur les technologies en développement qui pourraient réduire l’utilisation des antibiotiques vétérinaires.

Collecter des données sur l’utilisation des antimicrobiens chez les animaux

Développer les alternatives aux traitements antimicrobiens

des Pays membres de l’OIE ont soumis des données qualitatives.

des pays ont fourni des données quantitatives détaillées.

72 %

50 %

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FAO, OIE ET OMS UNIES POUR ACCOMPAGNER LA MISE EN ŒUVRE DE PLANS D’ACTION NATIONAUX

Les trois organisations travaillent en lien étroit pour coordonner les stratégies de lutte contre l’antibiorésistance à court, moyen et long terme, à l’échelle mondiale, et soutenir leur mise en œuvre aux échelles nationales et régionales. La Déclaration politique adoptée lors de l’Assemblée générale des Nations Unies de septembre 2016 vient renforcer la portée de leur action.

Le Fleming Fund du Royaume-Uni a de plus apporté son soutien financier à la Tripartite FAO/OIE/OMS afin de soutenir la mise en place de plans d’action nationaux contre l’antibiorésistance et d’encourager la mise en œuvre de normes internationales relatives à l’utilisation prudente des antimicrobiens.

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1Le contrôle des maladies animales est l’un des objectifs phares de l’OIE, pour des raisons sanitaires évidentes tant pour les animaux que pour l’homme, mais également, pour préserver la subsistance de certaines populations et réduire la pauvreté, soutenir l’économie et sécuriser le commerce international.

Depuis 2011, le monde a été déclaré officiellement indemne de cette maladie qui fut autrefois un fléau pour la société en Asie, en Europe et en Afrique. Elle n’est toutefois que la seconde maladie, après la variole chez les humains, à avoir été éradiquée, après des décennies d’efforts nationaux et internationaux. La peste bovine était la plus dangereuse des maladies du bétail, du fait de la forte mortalité qu’elle entraînait et de sa haute contagiosité. Outre les dégâts qu’elle occasionnait sur la santé animale, elle a également eu des conséquences très graves sur les populations humaines, causant de grandes famines en Afrique et entravant le développement agricole en Asie.

L’éradication de la peste bovine demeure un exemple sur lequel certaines des stratégies actuellement mises en place par l’OIE et ses partenaires fondent leurs bases.

Les Délégués de l’OIE se sont engagés à détruire ou à conserver dans un nombre minimal d’installations sécurisées, les stocks résiduels de virus de la peste bovine. Il a été demandé aux Pays membres de reporter chaque année à l’OIE, la présence ou l’absence de stocks de virus sur leur territoire.

Maintenir le monde indemne de peste bovine

CONSERVER LES STOCKS RÉSIDUELS DU VIRUS EN TOUTE SÉCURITÉ

1/416

ENCOURAGER LA TRANSPARENCE ET FACILITER LA DESTRUCTION

ET LA SÉQUESTRATION DES DERNIERS STOCKS DE VIRUS DE LA PESTE BOVINE

100 % des Pays membres ont fourni des informations

Sur la base des déclarations des 180 Pays pour l’année 2015 fournies en mai 2016

Pays ne détenant aucun produit

contenant le virus de la peste bovine

Pays détenant des produits contenant le virus de la peste bovine dans 22 institutions différentes de 21 pays (dont 5 établissements habilités uniquement)

88 %12 %

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1

Contexte

• Plus de 60 000 morts humaines chaque année, en particulier d’enfants.

• 2/3 des pays du monde affectés (Afrique et Asie).

• Plus de 95 % des cas causés par des morsures de chiens infectés.

Maladie • Zoonose meurtrière entraînant la mort dans d’atroces souffrances.

Objectifs de la stratégie • Zéro décès causés par la rage humaine transmise par les chiens d’ici 2030.

Bénéfices attendus • Sauver plusieurs dizaines de milliers de vies chaque année.

Principaux moyens déployés

• Vaccination et prophylaxie post-exposition des humains.

• Campagnes de vaccination de masse des chiens dans les zones à risque.

• Campagnes de sensibilisation des populations.

• Gestion des chiens errants.

Avancement

L’OIE a fourni un appui technique spécifique, au niveau national, dans le cadre de la mise en œuvre de projets nationaux pilotes visant à éliminer la rage transmise par les chiens au Cambodge, au Kenya, au Myanmar, en Namibie, aux Philippines, et en Tunisie. Ces projets serviront d’exemples pour promouvoir la coopération régionale.

L’OIE met aussi à disposition de ses Pays membres une banque de vaccins canins contre la rage.

Un plan d’action mondial OIE-OMS visant à éliminer la rage humaine transmise par les chiens a été approuvé en décembre 2015, avec la collaboration de la FAO et le support de l’Alliance mondiale contre la rage (GARC).

Éliminer la rage humaine transmise par les chiens pour sauver des vies humaines

2/417

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1 2016 EN BREF GOUVERNANCE

Contexte

• Plus de 60 000 morts humaines chaque année, en particulier d’enfants.

• 2/3 des pays du monde affectés (Afrique et Asie).

• Plus de 95 % des cas causés par des morsures de chiens infectés.

Maladie • Zoonose meurtrière entraînant la mort dans d’atroces souffrances.

Objectifs de la stratégie • Zéro décès causés par la rage humaine transmise par les chiens d’ici 2030.

Bénéfices attendus • Sauver plusieurs dizaines de milliers de vies chaque année.

Principaux moyens déployés

• Vaccination et prophylaxie post-exposition des humains.

• Campagnes de vaccination de masse des chiens dans les zones à risque.

• Campagnes de sensibilisation des populations.

• Gestion des chiens errants.

Avancement

L’OIE a fourni un appui technique spécifique, au niveau national, dans le cadre de la mise en œuvre de projets nationaux pilotes visant à éliminer la rage transmise par les chiens au Cambodge, au Kenya, au Myanmar, en Namibie, aux Philippines, et en Tunisie. Ces projets serviront d’exemples pour promouvoir la coopération régionale.

L’OIE met aussi à disposition de ses Pays membres une banque de vaccins canins contre la rage.

Un plan d’action mondial OIE-OMS visant à éliminer la rage humaine transmise par les chiens a été approuvé en décembre 2015, avec la collaboration de la FAO et le support de l’Alliance mondiale contre la rage (GARC).

Éliminer la rage humaine transmise par les chiens pour sauver des vies humaines

FOCUS RÉGION

2/4

EN SAVOIR PLUS

18

PROJET PILOTE DE LUTTE CONTRE LA RAGE EN NAMIBIE

Ce projet sur trois ans vise à soutenir la mise en place d’une stratégie nationale de contrôle de la rage en Namibie.

Lancé en mars 2016 dans la région d’Oshana, le projet a bénéficié de la livraison de 50 000 doses de vaccins canins contre la rage, à travers la Banque de vaccins de l’OIE et a déjà permis d’obtenir des résultats encourageants pour son expansion à d’autres régions en 2017 :

Financement : Allemagne

FOCUS RÉGION

AFRIQUE

ACTIONS DE SENSIBILISATION

Écoles

119 écoles (soit 86 %

des écoles de la région)

42 000 enfants

Communautés

2 884 personnes

sensibilisées

VACCINATION CANINE

Près de

40 000 chiens vaccinés

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1

Contexte

• Plus de 70 pays affectés ou menacés (Afrique, Proche et Moyen-Orient, Asie).

• 300 millions de familles très pauvres, dont les moyens de subsistance dépendent des petits ruminants, touchées.

• Plus de 80 % de la population mondiale de petits ruminants menacée.

• 1,4-2,1 milliards USD perdus chaque année.

Maladie• Maladie très contagieuse, souvent mortelle pour les ovins et

les caprins domestiques et sauvages.

• Non transmissible à l’homme.

Objectifs de la stratégie

Éradiquer mondialement la PPR d’ici 2030.

• Réduire progressivement son incidence et sa propagation.

• Garantir que les pays indemnes le restent durablement.

Ainsi que :

• Mieux contrôler d’autres maladies importantes des petits ruminants.

• Améliorer la capacité des Services vétérinaires à contrôler d’autres maladies du bétail.

Bénéfices attendus

• Réduire la pauvreté rurale, la faim et la malnutrition.

• Contribuer à l’émancipation sociale des femmes impliquées dans l’élevage des petits ruminants.

• Renforcer la résilience des économies nationales.

Principaux moyens déployés

• Améliorer les capacités des Services vétérinaires par le biais du Processus PVS.

• Surveiller la maladie.

• Vacciner à grande échelle dans les pays affectés.

• Développer des mécanismes de coordination fonctionnelle au niveau mondial, régional et national.

Avancement Afin de mettre en lumière les outils techniques et politiques nécessaires pour asseoir la mise en place de la stratégie mondiale, le Secrétariat conjoint FAO-OIE pour la PPR a élaboré un programme qui couvre la première période de cinq ans : 2017-2021.

Une stratégie mondiale OIE-FAO de contrôle et d’éradication de la PPR a été adoptée en 2015 lors d’une conférence mondiale à Abidjan, Côte d’Ivoire.

Éradiquer la peste des petits ruminants (PPR) pour améliorer durablement la subsistance des familles rurales

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1 2016 EN BREF GOUVERNANCE

Construire un cadre sanitaire mondial

Faciliter et sécuriser les échanges internationaux

Préserver l’efficacité des agents antimicrobiens

Contrôler et éradiquer les maladies animales 2016 EN BREF

Contexte

• Plus de 70 pays affectés ou menacés (Afrique, Proche et Moyen-Orient, Asie).

• 300 millions de familles très pauvres, dont les moyens de subsistance dépendent des petits ruminants, touchées.

• Plus de 80 % de la population mondiale de petits ruminants menacée.

• 1,4-2,1 milliards USD perdus chaque année.

Maladie• Maladie très contagieuse, souvent mortelle pour les ovins et

les caprins domestiques et sauvages.

• Non transmissible à l’homme.

Objectifs de la stratégie

Éradiquer mondialement la PPR d’ici 2030.

• Réduire progressivement son incidence et sa propagation.

• Garantir que les pays indemnes le restent durablement.

Ainsi que :

• Mieux contrôler d’autres maladies importantes des petits ruminants.

• Améliorer la capacité des Services vétérinaires à contrôler d’autres maladies du bétail.

Bénéfices attendus

• Réduire la pauvreté rurale, la faim et la malnutrition.

• Contribuer à l’émancipation sociale des femmes impliquées dans l’élevage des petits ruminants.

• Renforcer la résilience des économies nationales.

Principaux moyens déployés

• Améliorer les capacités des Services vétérinaires par le biais du Processus PVS.

• Surveiller la maladie.

• Vacciner à grande échelle dans les pays affectés.

• Développer des mécanismes de coordination fonctionnelle au niveau mondial, régional et national.

Avancement Afin de mettre en lumière les outils techniques et politiques nécessaires pour asseoir la mise en place de la stratégie mondiale, le Secrétariat conjoint FAO-OIE pour la PPR a élaboré un programme qui couvre la première période de cinq ans : 2017-2021.

Une stratégie mondiale OIE-FAO de contrôle et d’éradication de la PPR a été adoptée en 2015 lors d’une conférence mondiale à Abidjan, Côte d’Ivoire.

Éradiquer la peste des petits ruminants (PPR) pour améliorer durablement la subsistance des familles rurales

FOCUS RÉGION

3/4

AFRIQUE

EN SAVOIR PLUS

20

ÉLIMINER LA PPR DANS LES PAYS DU SAHEL

Lancé en février 2016, le Projet régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) a pour objectif principal d’améliorer l’accès aux moyens et services de production essentiels et aux marchés, pour les pasteurs et agropasteurs, dans des zones transfrontalières sélectionnées et le long des axes de transhumance dans les six pays Sahéliens. L’une de ses composantes couvre la santé animale. Son objectif est la modernisation des infrastructures et le renforcement des capacités des Services vétérinaires nationaux, ainsi que la lutte contre les maladies prioritaires, dont la PPR.

Afin de soutenir les campagnes de vaccination contre la maladie menées en 2016, la banque de vaccins de l’OIE dédiée a permis la livraison de 14,1 millions de doses de vaccins contre la PPR dans le cadre de ce projet.

Financement principal : La Banque Mondiale

FOCUS RÉGION

AFRIQUE

L’impact économique annuel de la PPR au niveau mondial correspond à plus de 200 années de contributions statutaires des 180 Pays membres de l’OIE.

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1

Contexte

• Affecte l’Afrique sub-saharienne, le Moyen-Orient et l’Asie.

• Environ 5 milliards d’USD perdus chaque année.

• Plus d’1 milliard de petits exploitants menacés.

• Hausse des prix du lait, de la viande et d’autres denrées alimentaires pour les consommateurs.

• Frein régional pour le commerce transfrontalier.

Maladie

• Maladie très contagieuse affectant bovins, porcins, ovins, caprins et autres ruminants, ainsi qu’un certain nombre d’espèces sauvages.

• Mortalité élevée chez les animaux nouveau-nés ou jeunes.

• Pertes de poids, réduction des rendements laitiers et baisse de la fertilité.

• Non transmissible à l’homme.

Objectifs de la stratégie

• Faire reculer le nombre de foyers et réduire l’impact de la maladie dans les pays infectés.

• Accompagner les pays souhaitant éradiquer la maladie et obtenir un statut indemne, avec ou sans vaccination.

• Maintenir le statut des pays déjà indemnes.

Bénéfices attendus• Recul de la pauvreté.

• Sécurité alimentaire.

• Subsistance des petits éleveurs, notamment dans les pays en développement.

Principaux moyens déployés

• Création de banques de vaccins régionales.

• Centres de contrôle de qualité pour les pays en développement.

• Surveillance de la maladie.

• Renforcement des capacités des systèmes de santé animale nationaux.

• Développement de stratégies nationales basées sur le risque.

Avancement

Depuis mai 2012,

• 9 pays ont obtenu un statut au regard de la fièvre aphteuse, 2 pour l’ensemble de leur territoire et 7 pour 12 nouvelles zones.

• 9 pays ont validé un programme officiel de contrôle de la maladie.

Une stratégie mondiale OIE-FAO pour le contrôle de la fièvre aphteuse à horizon 2027 a été adoptée en 2012, lors d’une conférence mondiale à Bangkok (Thaïlande).

Contrôler la fièvre aphteuse pour soutenir l’économie des élevages bovins et le commerce

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MAÎTRISER LES RISQUES SANITAIRES

1 2016 EN BREF GOUVERNANCE

Construire un cadre sanitaire mondial

Faciliter et sécuriser les échanges internationaux

Préserver l’efficacité des agents antimicrobiens

Contrôler et éradiquer les maladies animales GOUVERNANCE2016 EN BREF

Contexte

• Affecte l’Afrique sub-saharienne, le Moyen-Orient et l’Asie.

• Environ 5 milliards d’USD perdus chaque année.

• Plus d’1 milliard de petits exploitants menacés.

• Hausse des prix du lait, de la viande et d’autres denrées alimentaires pour les consommateurs.

• Frein régional pour le commerce transfrontalier.

Maladie

• Maladie très contagieuse affectant bovins, porcins, ovins, caprins et autres ruminants, ainsi qu’un certain nombre d’espèces sauvages.

• Mortalité élevée chez les animaux nouveau-nés ou jeunes.

• Pertes de poids, réduction des rendements laitiers et baisse de la fertilité.

• Non transmissible à l’homme.

Objectifs de la stratégie

• Faire reculer le nombre de foyers et réduire l’impact de la maladie dans les pays infectés.

• Accompagner les pays souhaitant éradiquer la maladie et obtenir un statut indemne, avec ou sans vaccination.

• Maintenir le statut des pays déjà indemnes.

Bénéfices attendus• Recul de la pauvreté.

• Sécurité alimentaire.

• Subsistance des petits éleveurs, notamment dans les pays en développement.

Principaux moyens déployés

• Création de banques de vaccins régionales.

• Centres de contrôle de qualité pour les pays en développement.

• Surveillance de la maladie.

• Renforcement des capacités des systèmes de santé animale nationaux.

• Développement de stratégies nationales basées sur le risque.

Avancement

Depuis mai 2012,

• 9 pays ont obtenu un statut au regard de la fièvre aphteuse, 2 pour l’ensemble de leur territoire et 7 pour 12 nouvelles zones.

• 9 pays ont validé un programme officiel de contrôle de la maladie.

Une stratégie mondiale OIE-FAO pour le contrôle de la fièvre aphteuse à horizon 2027 a été adoptée en 2012, lors d’une conférence mondiale à Bangkok (Thaïlande).

Contrôler la fièvre aphteuse pour soutenir l’économie des élevages bovins et le commerce

FOCUS RÉGION

4/4

EN SAVOIR PLUS

22

CONTRÔLER LA FIÈVRE APHTEUSE EN ASIE DU SUD-EST

Au niveau régional, la Campagne SEACFMD de lutte contre la fièvre aphteuse en Asie du Sud-Est, en Chine et en Mongolie, pilotée par l’OIE, a établi une feuille de route à horizon 2020, permettant la mise en œuvre de nombreuses campagnes de vaccination avec suivi post-vaccinal, ainsi que des investigations approfondies sur les foyers de la maladie.

En 2016, l’OIE a permis la livraison de plus d’1 million de doses de vaccins au Cambodge, au Laos ainsi qu’au Myanmar.

Financement : Australie, Chine (Rép. Pop. De), Japon, Nouvelle-Zélande

FOCUS RÉGION

ASIE ET PACIFIQUE

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2

La connaissance, en temps réel, de la situation sanitaire mondiale et la diffusion de l’expertise vétérinaire sont essentielles à la bonne gestion des maladies animales et à une meilleure protection des populations animales et humaines. Elles sont de plus fondamentales pour instaurer la confiance lors d’échanges transfrontaliers d’animaux ou de leurs produits.

Pour atteindre cet objectif de transparence et d’information, la communication doit être rapide, contextualisée et compréhensible, et utiliser les moyens et les canaux les mieux adaptés. C’est pourquoi l’OIE travaille à une constante amélioration de son Système Mondial d’Information Zoosanitaire, WAHIS, ainsi qu’à l’élaboration, la diversification et la diffusion élargie de nouveaux outils de communication.

23

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2

L’OIE collecte et analyse les nouvelles informations en matière d’expertise scientifique vétérinaire, relatives à la prévention et au contrôle des maladies animales, mais aussi à l’antibiorésistance, au bien-être animal ou encore à la qualité de l’enseignement vétérinaire. Elle les diffuse ensuite à ses Pays membres.

L’OIE s’entoure d’un réseau d’expertise mondial, à travers ses groupes d’experts et son réseau de Centres de référence. Elle collabore également de manière synergique avec de multiples organisations et partenaires internationaux, régionaux, ou du secteur privé, comme par exemple dans le cadre de l’accord Tripartite FAO-OIE-OMS pour la lutte contre la rage, les influenzas animales et l’antibiorésistance.

Garantir l’excellence des sciences vétérinaires

1/2

Centres de référence répartis sur les 5 continents

Laboratoires de référence spécialisés sur une maladie donnée

Centres collaborateurs désignés pour un domaine de compétence particulier : bien-être animal, épidémiologie générale, médicaments vétérinaires, etc...

DONT 12 NOUVEAUX EN 2016 DONT 3 NOUVEAUX EN 2016

De plus, afin d’améliorer l’accès à l’expertise scientifique vétérinaire dans toutes les régions du monde et de renforcer les réseaux de surveillance et de contrôle des maladies animales, l’OIE développe des programmes de jumelage entre laboratoires, entre Organismes statutaires vétérinaires, et entre établissements d’enseignement vétérinaire.

24

311

260 51

22+ Groupes d’experts réunis en 2016 sur des sujets d’actualité

En 2016, 29 projets de jumelages de laboratoires certifiés par l’OIE étaient en cours (dont 2 auto-financés). 6 instituts candidats ont déjà été désignés Centres de référence de l’OIE depuis le lancement du Programme de jumelages entre laboratoires en 2007.

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2 2016 EN BREF GOUVERNANCE

SOMMAIRE

Diffuser l’expertise vétérinaire

Optimiser le partage de l’information sanitaire

Renforcer les réseaux zoosanitaires régionaux

Moderniser nos outils de communication

L’OIE collecte et analyse les nouvelles informations en matière d’expertise scientifique vétérinaire, relatives à la prévention et au contrôle des maladies animales, mais aussi à l’antibiorésistance, au bien-être animal ou encore à la qualité de l’enseignement vétérinaire. Elle les diffuse ensuite à ses Pays membres.

L’OIE s’entoure d’un réseau d’expertise mondial, à travers ses groupes d’experts et son réseau de Centres de référence. Elle collabore également de manière synergique avec de multiples organisations et partenaires internationaux, régionaux, ou du secteur privé, comme par exemple dans le cadre de l’accord Tripartite FAO-OIE-OMS pour la lutte contre la rage, les influenzas animales et l’antibiorésistance.

De plus, afin d’améliorer l’accès à l’expertise scientifique vétérinaire dans toutes les régions du monde et de renforcer les réseaux de surveillance et de contrôle des maladies animales, l’OIE développe des programmes de jumelage entre laboratoires, entre Organismes statutaires vétérinaires, et entre établissements d’enseignement vétérinaire. En 2016, 29 projets de jumelages de laboratoires certifiés par l’OIE étaient en cours (dont 2 auto-financés). 6 instituts candidats ont déjà été désignés Centres de référence de l’OIE depuis le lancement du Programme de jumelages entre laboratoires en 2007.

Garantir l’excellence des sciences vétérinaires

1/2

Centres de référence répartis sur les 5 continents

Laboratoires de référence spécialisés sur une maladie donnée

Centres collaborateurs désignés pour un domaine de compétence particulier : bien-être animal, épidémiologie générale, médicaments vétérinaires, etc...

DONT 12 NOUVEAUX EN 2016 DONT 3 NOUVEAUX EN 2016

FOCUS RÉGION

AMÉRIQUE

25

311

260 51

22+ Groupes d’experts réunis en 2016 sur des sujets d’actualité

LE LABORATOIRE NATIONAL D’AGRICULTURE DE CAMPINAS LANAGRO-SP (BRÉSIL) EST DÉSIGNÉ LABORATOIRE

DE RÉFÉRENCE DE L’OIE POUR L’INFLUENZA AVIAIRE ET LA MALADIE DE NEWCASTLE

SUITE À SA PARTICIPATION AU PROGRAMME DE JUMELAGE ENTRE LABORATOIRES DE L’OIE

Durant trois ans, le laboratoire brésilien a bénéficié de l’expertise et de l’expérience du laboratoire des Services vétérinaires nationaux (NVSL) de l’USDA-APHIS, Laboratoire de référence de l’OIE, afin de perfectionner et de mettre en pratique des méthodes de diagnostic pour ces deux maladies, ainsi que des méthodes de production de réactifs.

FOCUS RÉGION

AMÉRIQUES

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2

2/2

La tuberculose zoonotique est préoccupante dans de nombreux pays. Son diagnostic par le test à la tuberculine nécessite l’utilisation d’un étalon standard de référence, dont les stocks s’amenuisent de façon inquiétante. Il est impératif d’effectuer au plus vite un remplacement de l’étalon de référence afin d’éviter toute pénurie et de maintenir la pureté et l’efficacité du produit de référence.

En 2016, l’OIE a réuni un groupe d’experts pour travailler sur un protocole visant l’évaluation et l’adoption d’un étalon international de substitution pour ce test diagnostique. Celui-ci sera développé et validé dans le cadre d’une étude collaborative internationale d’ici fin 2018, puis proposé par l’OIE pour adoption par les Pays membres en 2019.

En 2016, le siège de l’OIE a continué d’assurer la coordination du réseau OIE/FAO d’expertise sur les grippes animales (OFFLU). Celui-ci fournit des conseils techniques, des formations et une expertise vétérinaire aux Pays membres en matière de prévention, de diagnostic, de surveillance et de contrôle des grippes animales aviaire, porcine et équine.

Il collabore également avec l’OMS afin d’adapter au mieux les vaccins antigrippaux humains aux souches d’influenza animales en circulation.

Une cartographie antigénique mondiale représentant les relations entre les différentes souches de grippe porcine en circulation dans le monde a par ailleurs été publiée par le réseau en 2016. Les experts ont de plus élaboré un ensemble de critères pour une nomenclature scientifique normalisée des virus de la grippe porcine.

FOCUS

Établir un nouvel étalon standard de référence pour le diagnostic de la tuberculose bovine

Réduire les risques de santé publique liés aux grippes animales : le réseau OFFLU

26

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2

1/2

Depuis 2006, le Système Mondial d’Information Zoosanitaire WAHIS est la plateforme mondiale de référence en matière de transparence zoosanitaire. Les Pays membres y notifient leurs foyers de maladies animales listées par l’OIE ou émergentes, ainsi que leurs données sur les populations animales, les capacités des Services vétérinaires et des laboratoires, la production de vaccins, etc. Ces données vérifiées par l’OIE sont librement consultables en temps réel sur le site internet de l’OIE.

En devenant membre de l’OIE, chaque pays s’engage à notifier la situation sanitaire (animaux terrestres et aquatiques) relative à son territoire, dans les meilleurs délais et de façon transparente.

Une équipe du siège de l’OIE se consacre en parallèle à la recherche d’informations non-officielles, afin d’en aviser les pays le cas échéant et d’améliorer toujours plus la qualité des données disponibles sur WAHIS.

Collecter et disséminer les notifications de maladies

RECUEILLIR L’INFORMATION SANITAIRE OFFICIELLE SUR LES ÉVÉNEMENTS ZOOSANITAIRES EXCEPTIONNELS

Au 31 décembre 2016

27

Interface WAHIS 930 000

visites sur la page d’accueil

1 700 000pages visionnées

Liste OIE-Info13 600

abonnés

Santé animale mondiale

Plus de 30 600 visiteurs

Application WAHIS Alerts pour Smartphones

Près de 3 000 téléchargements

(en 6 mois)

RECHERCHER DES INFORMATIONS NON-OFFICIELLES POUR AMÉLIORER LA NOTIFICATION DES MALADIES

notifications immédiates et rapports de suivi

pays

issus de concernant

maladies

pays maladies des animaux terrestres et aquatiques

continents

1 464

163

114

103

64

5

DISSÉMINER L’INFORMATION SANITAIRE PAR DIFFÉRENTS CANAUX

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2

2/2

Former les pays, disséminer et partager les informations de santé animale avec la communauté internationale, permettent de valoriser les données zoosanitaires mondiales disponibles dans WAHIS. Les évolutions des technologies de communication rendent nécessaire une modernisation constante de WAHIS.

Faciliter l’accès et l’utilisation des données pertinentes disponibles dans WAHIS est au cœur des développements envisagés dans le cadre du 6e Plan stratégique de l’OIE, grâce à une rénovation complète du système.

Mieux valoriser l’information contenue dans WAHIS

Plateforme d’enseignement à distance (e-learning) Points focaux nationaux pour la notification des maladies animales, partenaires commerciaux et autres parties prenantes.

Documenter et notifier les apparitions de maladies via WAHISPartenariat : Université d’Etat de l’Iowa (USA)

WAHIS + : Renover WAHIS à l’aide de financements dédiés :

• Augmenter sa réactivité

• Pérenniser le système en le rendant plus adaptable aux évolutions des normes

• Diversifier les analyses possibles pour faciliter la prise de décisions (santé animale et commerce international)

Projet ADISInitié en avril 2016 pour une mise à disposition en 2017

Fusionner la notification d’informations zoosanitaires relevant des obligations des États membres de l’Union européene envers la Commission européenne et l’OIEPartenariat : Commission européenne

201 pays et territoires118 maladies

(animaux terrestres et aquatiques)

Source unique d’information zoosanitaire officielle

• Détecter et contrôler les maladies animales

• Faciliter le commerce international des animaux et de leurs produits

WAHISOPTIMISER LA QUALITÉ

DES DONNÉES

FORMER Ateliers de formation destinés aux points focaux pour la notification des maladies animalesEn 2016, 164 personnes de 152 pays ont été formées

ACTIONS ENGAGÉES EN 2016 DÉVELOPPEMENTS À VENIR EN 2017

DISSÉMINER • Application WAHIS alerts

• Santé animale mondiale

• Liste OIE-Info

PARTAGER Faciliter l’échange d’informations avec des bases de données régionales ou nationales

Intensifier la formation

Faciliter l’exploitation des données

Permettre l’interopérabilité

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2

Les maladies animales, existantes ou émergentes, ne connaissent pas les frontières. Afin de les maîtriser efficacement, il est nécessaire d’harmoniser les actions des pays d’une même région. La mise en réseau régional des différents acteurs, Services vétérinaires, experts, laboratoires, et organisations partenaires revêt donc une importance majeure.

L’OIE dispose de cinq Commissions régionales qui sont assimilées à des institutions régionales à part entière. Elles se réunissent tous les deux ans afin de proposer des recommandations pertinentes, en adéquation avec le contexte particulier de chacune des régions et tenant compte des spécificités économiques, culturelles et épidémiologiques des Pays membres concernés. Ces recommandations sont ensuite soumises pour adoption à l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE.

En 2016, les deux Conférences régionales Europe et Amériques ont marqué le début d’une nouvelle dynamique visant à intensifier la participation des Pays membres, en favorisant les ateliers interactifs et les échanges entre les participants, dans le cadre de groupes de travail, de panels de discussion et d’une séance de posters.

Les 12 Représentations régionales et sous-régionales de l’OIE relaient les activités de l’OIE au niveau régional, et favorisent la mise en réseau des acteurs de la santé animale. La planification de leurs activités sous forme de feuille de route régionale en lien avec les axes du 6e Plan stratégique de l’OIE a été entamée en 2016.

Redynamiser l’activité des Commissions régionales

Catalyser les échanges entre acteurs régionaux

EUROPE AMÉRIQUES19-23 septembre Lisbonne (Portugal)

THÈMES TECHNIQUES :

Contrôle et éradication de la rage.

Dermatose nodulaire contagieuse : situation actuelle, mesures de contrôle nécessaires pour stopper sa propagation dans le Sud-est de l’Europe.

Traçabilité animale aux Amériques : situation actuelle et conséquences sur le commerce international.

Influenza aviaire hautement pathogène : difficultés rencontrées et mesures pour prévenir sa propagation.

14-18 novembre Santa Cruz de la Sierra (Bolivie)

29

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2 2016 EN BREF GOUVERNANCE

SOMMAIRE

Diffuser l’expertise vétérinaire

Optimiser le partage de l’information sanitaire

Renforcer les réseaux zoosanitaires régionaux

Moderniser nos outils de communication

Les maladies animales, existantes ou émergentes, ne connaissent pas les frontières. Afin de les maîtriser efficacement, il est nécessaire d’harmoniser les actions des pays d’une même région. La mise en réseau régional des différents acteurs, Services vétérinaires, experts, laboratoires, et organisations partenaires revêt donc une importance majeure.

L’OIE dispose de cinq Commissions régionales qui sont assimilées à des institutions régionales à part entière. Elles se réunissent tous les deux ans afin de proposer des recommandations pertinentes, en adéquation avec le contexte particulier de chacune des régions et tenant compte des spécificités économiques, culturelles et épidémiologiques des Pays membres concernés. Ces recommandations sont ensuite soumises pour adoption à l’Assemblée mondiale des Délégués de l’OIE.

En 2016, les deux Conférences régionales Europe et Amériques ont marqué le début d’une nouvelle dynamique visant à intensifier la participation des Pays membres, en favorisant les ateliers interactifs et les échanges entre les participants, dans le cadre de groupes de travail, de panels de discussion et d’une séance de posters.

Les 12 Représentations régionales et sous-régionales de l’OIE relaient les activités de l’OIE au niveau régional, et favorisent la mise en réseau des acteurs de la santé animale. La planification de leurs activités sous forme de feuille de route régionale en lien avec les axes du 6e Plan stratégique de l’OIE a été entamée en 2016.

Redynamiser l’activité des Commissions régionales

Catalyser les échanges entre acteurs régionaux

FOCUS RÉGION

MOYEN-ORIENT

EUROPE AMÉRIQUES19-23 septembre Lisbonne (Portugal)

THÈMES TECHNIQUES :

Contrôle et éradication de la rage.

Dermatose nodulaire contagieuse : situation actuelle, mesures de contrôle nécessaires pour stopper sa propagation dans le Sud-est de l’Europe.

Traçabilité animale aux Amériques : situation actuelle et conséquences sur le commerce international.

Influenza aviaire hautement pathogène : difficultés rencontrées et mesures pour prévenir sa propagation.

14-18 novembre Santa Cruz de la Sierra (Bolivie)

3030

METTRE EN RÉSEAU LES PAYS IMPLIQUÉS DANS L’ÉLEVAGE DE CAMÉLIDÉS :

RÉSEAU CAMENET

FOCUS RÉGION

MOYEN-ORIENT

Lancé en mai 2016, le réseau CAMENET est dédié à l’amélioration de la santé et de l’élevage de dromadaires dans neuf pays (Arabie Saoudite, Bahrain, Émirats Arabes Unis, Irak, Jordanie, Koweit, Oman, Quatar, Yémen). Il est né d’une initiative de la Commission des laboratoires de l’OIE visant à échanger des connaissances et aider ces pays à mieux contrôler les maladies des camélidés, à l’issue d’une réunion du plan cadre mondial pour le contrôle des maladies transfrontalières (GF-TADs) organisée à Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis) en février 2016, dans l’objectif de développer l’économie du secteur des camélidés dans la région.

Ce réseau est désormais animé par l’Autorité de contrôle alimentaire d’Abu Dhabi (ADFCA).

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2De nos jours, il est essentiel pour les Services vétérinaires de savoir communiquer sur la santé et le bien-être animal auprès de différents publics de façon rapide, claire, crédible. Les avancées fulgurantes des technologies de l’information se traduisent en effet par une plus grande exigence vis-à-vis des experts dans ce domaine, exigence à laquelle l’OIE les aide à faire face.

En 2015, l’OIE a publié un Guide de communication pour les Services vétérinaires élaboré en collaboration avec l’OMS.

En 2016, plus de 60 points focaux parmis les 83 pays des régions Amériques et Afrique ont été formés à l’aide de la méthodologie de ce guide.

60points focauxformés en 2016

Aider les Services vétérinaires à mieux communiquer

1/2

Guidede communicationpour les Services vétérinaires

Version 1- octobre 2015

FOCUS RÉGION

EUROPE

L’intégration de compétences en communication au sein des sciences vétérinaires est essentielle pour une action efficace des Services vétérinaires. C’est pourquoi l’OIE a développé un chapitre de normes internationales sur le sujet, définissant les contours des systèmes et plans de communication stratégiques et opérationnels à mettre en place par les Pays membres.

Des séminaires régionaux destinés à former les points focaux nationaux pour la communication sont également organisés par l’OIE pour leur permettre de mettre à jour leurs connaissances et compétences et de leur apporter un cadre propice à la constitution de réseaux.

Par ailleurs, l’OIE a formé et mis en place en 2016 un réseau de correspondants de communication au sein de chacune de ses Représentations régionales et sous régionales de l’OIE, afin de fournir à ses membres des relais régionaux pour la communication.

31

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2 2016 EN BREF GOUVERNANCE

SOMMAIRE

Diffuser l’expertise vétérinaire

Optimiser le partage de l’information sanitaire

Renforcer les réseaux zoosanitaires régionaux

Moderniser nos outils de communication

De nos jours, il est essentiel pour les Services vétérinaires de savoir communiquer sur la santé et le bien-être animal auprès de différents publics de façon rapide, claire, crédible. Les avancées fulgurantes des technologies de l’information se traduisent en effet par une plus grande exigence vis-à-vis des experts dans ce domaine, exigence à laquelle l’OIE les aide à faire face.

L’intégration de compétences en communication au sein des sciences vétérinaires est essentielle pour une action efficace des Services vétérinaires. C’est pourquoi l’OIE a développé un chapitre de normes internationales sur le sujet, définissant les contours des systèmes et plans de communication stratégiques et opérationnels à mettre en place par les Pays membres.

Des séminaires régionaux destinés à former les points focaux nationaux pour la communication sont également organisés par l’OIE pour leur permettre de mettre à jour leurs connaissances et compétences et de leur apporter un cadre propice à la constitution de réseaux.

Aider les Services vétérinaires à mieux communiquer

FOCUS

1/232

VOIR LA VIDÉO

VOIR LA CAMPAGNE FACEBOOK

1ÈRE CAMPAGNE DE COMMUNICATION DE L’OIE POUR CONTRÔLER LES POPULATIONS DE CHIENS ERRANTS

Lancée en mai 2016, cette campagne de sensibilisation a été déployée dans 10* des 11 pays des Balkans, où les difficultés de contrôle des populations de chiens errants posent d’importants problèmes tant pour la santé humaine, que pour la santé et le bien-être animal.

Cette initiative a été organisée dans le cadre de la Plateforme régionale de l’OIE pour le bien-être animal en Europe, dont l’une des trois priorités est le contrôle des populations de chiens errants dans les Balkans. Elle s’intensifiera en 2017 et a d’ores et déjà suscité l’intérêt dans plusieurs autres pays, d’Europe et d’Eurasie Occidentale.

Financement : Union européenne, World Animal Protection (WAP), Centre régional pour le bien-être animal dans les Balkans (RAWC).

* Albanie, Bulgarie, Croatie, Ancienne République yougoslave de Macédoine, Grèce, Kosovo, Monténégro, Roumanie, Serbie et Turquie.

FOCUS RÉGION

EUROPE

OBJECTIF : limiter significativement et de façon pérenne, les abandons de chiens dans les rues en encourageant la responsabilisation des propriétaires de chiens, actuels et futurs, adultes et enfants.

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2

Les Services vétérinaires s’adressent à différents publics : professionnels de santé animale, éleveurs, société civile, communautés locales, ou encore médias.

Afin de les aider dans cette communication, l’OIE diversifie en permanence la gamme d’outils qu’elle met à leur disposition afin de toucher des publics aux connaissances disparates en matière de santé animale.

> Nouvelle page d’accueil du site de l’OIE

> Nouveaux portails sur les maladies animales

> Nouvelles infographies et vidéos

> Intensifier la communication sur les réseaux sociaux : lancement de la page LinkedIn de l’OIE

Atlas des maladies animales transfrontalières

Revue Scientifique et Technique 35 (1) : utilisations potentielles de la génomique des agents pathogènes

Normes, lignes directrices et résolution de l’OIE sur l’antibiorésistance et l’utilisation des agents antimicrobiens

Revue Scientifique et Technique 35 (2) : l’avenir du pastoralisme

Atlas de dermatologie porcine

Guide sur la surveillance sanitaire des animaux terrestres

FACILITER L’ACCÈS À L’INFORMATION

S’ADRESSER À DE NOUVEAUX PUBLICS

Les publications de l’OIE sont une source appréciable de documentation pour la communauté scientifique. Rédigées par des auteurs d’horizons très divers, elles traitent de tous les aspects de la santé et du bien-être animal, ainsi que de la santé publique vétérinaire.

En voici une sélection :

Diversifier les supports de communication

Diffuser les savoirs scientifiques

2/2

Quelques exemples :

Plus d’informations : www.oie.int

Auto-déclaration

Sous la responsabilité des Pays membres

Candidature

d’un Pays

membre

Un Pays

membre

se déclare

indemne

L’OIE publie

l’auto-déclaration

du pays

Évaluation

par un

Groupe ad hoc

Examen et

recommandation

de la Commission

scientifique

Adoption par

l’Assemblée

mondiale des

Délégués des

Pays membres

de l’OIE

Procédure de

reconfirmation

annuelle

Experts

reconnus

mondialement

❯ Peste équine

❯ Encéphalopathie spongiforme bovine

❯ Peste porcine classique

❯ Péripneumonie contagieuse bovine

❯ Fièvre aphteuse

❯ Peste des petits ruminantsPour 6 maladies affectant les animaux terrestres Pour d’autres maladies affectant

les animaux terrestres et aquatiques

Statut sanitaire officiel

Processus de décision scientifique, démocratique et impartial

Liste des

Pays membres

officiellement

indemnes

103 Pays membres

ayant un statut

sanitaire

officiellement

reconnu par

l’OIE en 2016

Consultez les statuts sanitaires sur : www.oie.int/statut-officiel

• Pays membre responsable

de l’exactitude des données

• Conformité avec les Codes

validée administrativement

par l’OIE sans procédure de

reconnaissance officielle

Fondée sur les critères

et les normes déterminées

par les Codes sanitaires

pour les animaux terrestres

et aquatiques

Indemne de maladie ?

Dites-le au monde entier!

Candidatures

en conformité

avec les normes

de l’OIE

Candidature

d’un pays ou

d’une zone ou d’un

compartiment

Faire preuve

de transparence

Développer

le potentiel économique

de l’élevage

Accéder aux marchés

régionaux et

internationaux

Démontrer

la qualité des

Services vétérinaires

Promouvoir

la santé publique

et la santé animale

CONSTITUEZ ET DÉPOSEZ VOTRE DOSSIER POUR

NORMES ADOPTÉES POUR LES ANIMAUX TERRESTRES

TRANSPORTVoie maritime Voie terrestre Voie aérienne

ABATTAGEAnimaux destinés à la consommation humaine

Animaux abattusà des fins de contrôle sanitaire

Bovins à viandePoulets de chairBovins laitiers

PRINCIPES DIRECTEURS ET FONDEMENTS SCIENTIFIQUES

UTILISATION D’ANIMAUX POUR LA RECHERCHE ET L’ENSEIGNEMENT

SYSTÈMES DE PRODUCTION

ÉQUIDÉSDE TRAVAIL

CONTRÔLE DES POPULATIONSDE CHIENS ERRANTS

LIGNES DIRECTRICES

GESTION DES CATASTROPHES ET RÉDUCTION DES RISQUESpour la santé et le bien-être des animaux et pour la santé publique vétérinaire

TRAVAUX EN COURS

NORMES ADOPTÉES POUR LES

POISSONS D’ÉLEVAGE

TRANSPORTVoie maritime Voie terrestre Voie aérienne

ABATTAGEPoissons d’élevage destinés à la consommation humaine

Poissons d’élevage abattus à des fins de contrôle sanitaire

INTRODUCTION AUX RECOMMANDATIONS

Reptiles de ferme

ABATTAGE

!

www.o i e . i n t /b i ene t r ean ima l

PorcsPoules pondeuses

SYSTÈMES DE PRODUCTION

NORMESINTERNATIONALES RELATIVES

AU BIEN-ÊTRE ANIMAL

33

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COMMUNIQUER EN TOUTE TRANSPARENCE

2 2016 EN BREF GOUVERNANCE

SOMMAIRE

Diffuser l’expertise vétérinaire

Optimiser le partage de l’information sanitaire

Renforcer les réseaux zoosanitaires régionaux

Moderniser nos outils de communication

De nos jours, il est essentiel pour les Services vétérinaires de savoir communiquer sur la santé et le bien-être animal auprès de différents publics de façon rapide, claire, crédible. Les avancées fulgurantes des technologies de l’information se traduisent en effet par une plus grande exigence vis-à-vis des experts dans ce domaine, exigence à laquelle l’OIE les aide à faire face.

L’intégration de compétences en communication au sein des sciences vétérinaires est essentielle pour une action efficace des Services vétérinaires. C’est pourquoi l’OIE a développé un chapitre de normes internationales sur le sujet, définissant les contours des systèmes et plans de communication stratégiques et opérationnels à mettre en place par les Pays membres.

Des séminaires régionaux destinés à former les points focaux nationaux pour la communication sont également organisés par l’OIE pour leur permettre de mettre à jour leurs connaissances et compétences et de leur apporter un cadre propice à la constitution de réseaux.

Aider les Services vétérinaires à mieux communiquer

FOCUS RÉGION

EUROPE

2/23434

FOCUS RÉGION

AMÉRIQUES

1ÈRES OLYMPIADES DE LA CONNAISSANCE DE L’OIE EN AMÉRIQUE

Plus de 730 étudiants vétérinaires et près de 600 praticiens des 29 Pays membres de la région Amériques ont participé aux premières Olympiades de la connaissance de l’OIE en 2016. La compétition avait pour objectif de mieux faire connaître les principales missions et activités de l’Organisation et des Services vétérinaires auprès des étudiants et des praticiens du secteur privé. Les heureux lauréats ont eu la chance de gagner un voyage à Paris pour assister, entre autres, à la 84e Session générale de l’OIE.

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3

La qualité des services de santé animale constitue la pierre angulaire d’une gouvernance sanitaire mondiale efficiente, permettant de relever durablement les futurs défis de notre planète. Aujourd’hui plus que jamais, leurs capacités contribuent de manière déterminante au développement social et économique des populations, ainsi qu’à la protection de la santé des êtres vivants et de l’environnement.

C’est pourquoi, l’OIE a intensifié sa dynamique d’appui aux Pays membres pour le renforcement des capacités et l’amélioration de la qualité des Services vétérinaires nationaux, des laboratoires de diagnostic, et de l’enseignement vétérinaire, entre autres. Différents programmes et outils sont proposés aux pays pour les aider à mettre en œuvre les normes internationales. Ces actions sont principalement financées par le Fonds mondial de l’OIE pour la santé et le bien-être des animaux.

35

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3

Les Services vétérinaires, que ce soit dans leur composante publique ou privée, jouent un rôle essentiel pour surveiller, détecter, signaler, mais aussi réagir rapidement en présence de toute épizootie d’origine naturelle, accidentelle ou intentionnelle. Leurs performances dépendent de multiples facteurs, dont le fait de disposer d’une formation adaptée, scientifiquement et éthiquement adéquate pour tous les professionnels impliqués.

La nécessité d’améliorer et d’harmoniser la formation des vétérinaires dans le monde a amené l’OIE à créer un Cursus de formation initiale ciblant les Compétences minimales attendues des jeunes vétérinaires diplômés. Dans l’optique de réduire les grandes disparités qui persistent dans le monde, l’OIE a développé le concept de jumelage entre établissements d’enseignement vétérinaire.

En 2016, 1 projet de jumelage s’est achevé et 8 autres projets étaient en cours.

Lors de sa 4e Conférence mondiale sur l’enseignement vétérinaire, l’Organisation a réaffirmé son engagement à accompagner ses Pays membres dans le perfectionnement au long terme de la profession, afin de :

• diversifier les savoirs dans l’enseignement vétérinaire

Intégrer de nouveaux savoir-faire dans les cursus, c’est-à-dire introduire des compétences complémentaires ne relevant pas obligatoirement de la science vétérinaire (économie, compétences d’encadrement, communication), sera primordial pour répondre aux nombreuses attentes sociétales et communiquer efficacement avec les parties prenantes (propriétaires d’animaux, industriels, décideurs politiques et grand public).

• mettre en œuvre des méthodes pédagogiques innovantes

Encourager les établissements d’enseignement vétérinaire à expérimenter et évaluer des méthodes pédagogiques innovantes est nécessaire pour permettre un accès plus large à la formation initiale et continue.

Renforcer l’enseignement de la médecine vétérinaire

1/236

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3 Assurer l’excellence de la formation vétérinaire

Améliorer la gouvernance mondiale de la santé animale

Soutenir les activités des Services vétérinaires

SOMMAIRE

2016 EN BREF GOUVERNANCE

Les Services vétérinaires, que ce soit dans leur composante publique ou privée, jouent un rôle essentiel pour surveiller, détecter, signaler, mais aussi réagir rapidement en présence de toute épizootie d’origine naturelle, accidentelle ou intentionnelle. Leurs performances dépendent de multiples facteurs, dont le fait de disposer d’une formation adaptée, scientifiquement et éthiquement adéquate pour tous les professionnels impliqués.

La nécessité d’améliorer et d’harmoniser la formation des vétérinaires dans le monde a amené l’OIE à créer un Cursus de formation initiale ciblant les Compétences minimales attendues des jeunes vétérinaires diplômés. Dans l’optique de réduire les grandes disparités qui persistent dans le monde, l’OIE a développé le concept de jumelage entre établissements d’enseignement vétérinaire.

En 2016, 1 projet de jumelage s’est achevé et 8 autres projets étaient en cours.

Lors de sa 4e Conférence mondiale sur l’enseignement vétérinaire, l’Organisation a réaffirmé son engagement à accompagner ses Pays membres dans le perfectionnement au long terme de la profession, afin de :

• diversifier les savoirs dans l’enseignement vétérinaire

Intégrer de nouveaux savoir-faire dans les cursus, c’est-à-dire introduire des compétences complémentaires ne relevant pas obligatoirement de la science vétérinaire (économie, compétences d’encadrement, communication), sera primordial pour répondre aux nombreuses attentes sociétales et communiquer efficacement avec les parties prenantes (propriétaires d’animaux, industriels, décideurs politiques et grand public).

• mettre en œuvre des méthodes pédagogiques innovantes

Encourager les établissements d’enseignement vétérinaire à expérimenter et évaluer des méthodes pédagogiques innovantes est nécessaire pour permettre un accès plus large à la formation initiale et continue.

Renforcer l’enseignement de la médecine vétérinaire

1/2

FOCUS RÉGION

ASIE ET PACIFIQUE

37

VIETNAM/AUSTRALIE : 1ER SÉMINAIRE DANS LE CADRE DU JUMELAGE ENTRE ÉTABLISSEMENTS

D’ENSEIGNEMENT VÉTÉRINAIRE (2015-2018)

Le projet de jumelage entre l’Université de Nong Lam (NLU) au Vietnam, et l’Université de Queensland en Australie a vu s’organiser un premier atelier « Enseigner pour l’avenir », à la NLU, en janvier 2016. Cette rencontre a permis d’établir une analyse des écarts sur le cursus vétérinaire et le développement des compétences de bases de la NLU et proposé une marche à suivre pour les combler.

Révisé en mai 2016, le Guide pour les projets de jumelage entre établissements d’enseignement

vétérinaire informe les partenaires des possibilités qu’offre ce concept pour développer des méthodes

d’enseignement modernes, en conformité avec les normes de l’OIE.

FOCUS RÉGION

ASIE ET PACIFIQUE

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3

Dans de nombreux pays, le nombre de vétérinaires est limité et ne suffit pas à couvrir l’ensemble du territoire. La contribution des para-professionnels vétérinaires est donc extrêmement précieuse pour assurer un relai sur le terrain, et leur formation est essentielle.

Les recommandations de la 4e Conférence mondiale sur l’enseignement vétérinaire soulignent le besoin d’harmoniser et de multiplier les possibilités de formation à destination des para-professionnels vétérinaires travaillant sous la responsabilité des praticiens vétérinaires.

La nécessité de déterminer pour eux des compétences minimales et d’élaborer des lignes directrices relatives à un cursus de formation initiale a également été convenue. Un groupe d’experts a été réuni par l’OIE pour faire le point sur les rôles et les responsabilités des para-professionnels vétérinaires et sur leurs programmes de formation.

Mieux associer les para-professionnels vétérinaires

2/238

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3

L’OIE met à disposition de ses Pays membres, outre ses normes internationales et son réseau d’expertise scientifique, de multiples outils de renforcement des capacités nationales. Cet appui se fait notamment grâce au Processus PVS pour l’amélioration de la performance des Services vétérinaires, et à ses modules spécifiques dédiés à la législation vétérinaire, à l’enseignement vétérinaire ou encore aux capacités des laboratoires.

Les Services vétérinaires nationaux sont les pierres angulaires de la gestion de la santé et du bien-être des animaux ainsi que de la santé publique vétérinaire.

Depuis dix ans, le Processus PVS de l’OIE aide à l’évaluation et l’analyse de la manière dont un pays peut améliorer ses politiques et stratégies visant à promouvoir une gouvernance vétérinaire efficace et durable.

Ce programme phare a déjà bénéficié à plus de 130 pays, à leur demande. Plus de 25 % d’entre eux ont finalisé un cycle entier, et bénéficié d’une évaluation PVS de suivi.

Accompagner l’amélioration des performances des Services vétérinaires

1/339

des contributions annuelles moyennes reçues via le Fonds mondial sont investies dans la mise en œuvre du Processus PVS, chaque année.

10 %

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3

2/340

Cumul du nombre de missions PVS conduites Au 31 décembre 2016 Au 31 décembre 2016

Nombre de missions réalisées en pourcentage du nombre de Pays membres par région.

Europe

Moyen-Orient

Asie et Pacifique

Amériques

Afrique

Avancées régionales du Processus PVS

Évaluation PVS

Analyse des écarts PVS

PVS législation vétérinaire

Évaluation PVS de suiviÉvaluation PVS (terrestre et aquatique)

Analyse des écarts PVS (terrestre et aquatique)

Évaluation PVS de suivi

2011

7

52

110

20162006

Faire évoluer le Processus PVSEn Avril 2017, un forum de réflexion sera organisé, afin de débattre des pistes pour continuer à développer le Processus PVS selon les enjeux actuels et futurs. Les Délégués nationaux de certaines régions ont eu l’opportunité d’engager la discussion sur les changements nécessaires, lors des conférences des Commissions régionales de l’OIE organisées en 2016 – début 2017.

138

87

36

100

80

60

40

20

0

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3

3/3

Appuyer la mise en œuvre des normes internationales de l’OIE

Établir des stratégies sanitaires nationales sous l’approche « Une seule santé »

Le développement d’un ensemble d’ateliers régionaux sur le développement et la mise en œuvre de normes du Code terrestre de l’OIE a été initié en 2016. Les objectifs de ces ateliers, à destination des représentants nationaux des Pays membres sont de :

• développer la connaissance pratique et la compréhension des normes de l’OIE ;

• mettre cette connaissance et cette compréhension au profit de l’établissement et de la mise en œuvre de politiques d’importation et d’exportation d’animaux et de produits d’origine animale.

Les premiers ateliers sont prévus pour 2017 au Moyen-Orient, puis se poursuivront dans la région Asie et Pacifique. En appui de leur réalisation, l’OIE développe actuellement des modules de formation et une plateforme d’enseignement à distance.

Financement : Australie, Commission européenne

L’impact considérable de la santé animale sur l’amélioration tant de la santé humaine que des moyens de subsistance est aujourd’hui une évidence. Une approche multisectorielle « Une seule Santé » est donc essentielle pour assurer l’amélioration et la protection optimales de la santé humaine, animale et environnementale.

Des dispositifs comprenant une stratégie sanitaire nationale conjointe bien planifiée et harmonisée sont indispensables pour protéger la santé non seulement au niveau national mais aussi mondial. Dans cet objectif, les deux principales organisations internationales normatives pour la santé animale et la santé humaine, que sont respectivement l’OIE et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), collaborent depuis de nombreuses années pour tisser des liens entre le Processus PVS de l’OIE et le cadre de suivi et d’évaluation du Règlement sanitaire international (RSI) de l’OMS. Les deux organisations ont développé une approche pratique sous la forme d’ateliers nationaux conjoints offerts aux Pays membres souhaitant mettre en synergie les actions de leurs secteurs de santé animale et humaine.

Ces ateliers fournissent une application pratique des recommandations figurant dans le « Cadre opérationnel OMS/OIE pour une bonne gouvernance à l’interface homme/animal : articuler les outils de l’OMS et de l’OIE pour l’évaluation des capacités nationales » (2014).

41

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3 Assurer l’excellence de la formation vétérinaire

Améliorer la gouvernance mondiale de la santé animale

Soutenir les activités des Services vétérinaires

SOMMAIRE

2016 EN BREF GOUVERNANCE

Améliorer la gouvernance mondiale de la santé animale

Assurer l’excellence de la formation vétérinaire

Soutenir les activités des Services vétérinaires GOUVERNANCE2016 EN BREF

3/3

Appuyer la mise en œuvre des normes internationales de l’OIE

Établir des stratégies sanitaires nationales sous l’approche « Une seule santé »

Le développement d’un ensemble d’ateliers régionaux sur le développement et la mise en œuvre de normes du Code terrestre de l’OIE a été initié en 2016. Les objectifs de ces ateliers, à destination des représentants nationaux des Pays membres sont de :

• développer la connaissance pratique et la compréhension des normes de l’OIE ;

• mettre cette connaissance et cette compréhension au profit de l’établissement et de la mise en œuvre de politiques d’importation et d’exportation d’animaux et de produits d’origine animale.

Les premiers ateliers sont prévus pour 2017 au Moyen-Orient, puis se poursuivront dans la région Asie et Pacifique. En appui de leur réalisation, l’OIE développe actuellement des modules de formation et une plateforme d’enseignement à distance.

Financement : Australie, Commission européenne

L’impact considérable de la santé animale sur l’amélioration tant de la santé humaine que des moyens de subsistance est aujourd’hui une évidence. Une approche multisectorielle «Une seule santé» est donc essentielle pour assurer l’amélioration et la protection optimales de la santé humaine, animale et environnementale.

Des dispositifs comprenant une stratégie sanitaire nationale conjointe bien planifiée et harmonisée sont indispensables pour protéger la santé non seulement au niveau national mais aussi mondial. Dans cet objectif, les deux principales organisations internationales normatives pour la santé animale et la santé humaine, que sont respectivement l’OIE et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), collaborent depuis de nombreuses années pour tisser des liens entre le Processus PVS de l’OIE et le cadre de suivi et d’évaluation du Règlement sanitaire international (RSI) de l’OMS. Les deux organisations ont développé une approche pratique sous la forme d’ateliers nationaux conjoints offerts aux Pays membres souhaitant mettre en synergie les actions de leurs secteurs de santé animale et humaine.

Ces ateliers fournissent une application pratique des recommandations figurant dans le « Cadre opérationnel OMS/OIE pour une bonne gouvernance à l’interface homme/animal : articuler les outils de l’OMS et de l’OIE pour l’évaluation des capacités nationales « (2014).

FOCUS RÉGION

AMÉRIQUES

42

FOCUS RÉGION

AMÉRIQUES

8-10 Mars

San José, Costa Rica

40 représentants des services de santé animale et humaine du pays ont pu travailler conjointement à partir des évaluations conduites dans leurs domaines respectifs, sur la base des résultats et du Processus PVS du cadre de suivi et d’évaluation du RSI. Des possibles améliorations en matière de collaboration et d’actions sanitaires ont été identifiées pour mieux coordonner les activités transversales.

De nouveaux ateliers sont prévus en 2017 afin d’aider les pays à mieux se préparer à faire face aux menaces des maladies infectieuses émergentes, notamment les maladies zoonotiques, et de développer des plans stratégiques conjoints palliant les insuffisances qui subsistent.

Financement : Canada

ATELIER NATIONAL MIXTE OMS/OIE POUR L’AMÉLIORATION DES STRATÉGIES SANITAIRES NATIONALES

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3

L’OIE contribue à la réussite de programmes nationaux ou régionaux de contrôle et d’éradication de maladies prioritaires. Différentes actions ciblées sont ainsi mises en œuvre, telles que des études internationales visant à soutenir les pays dans la méthodologie de mise en place de ces programmes, et à mettre à leur disposition des banques de vaccins, ou encore des missions sur le terrain.

Les Banques de vaccins de l’OIE permettent de mettre rapidement à disposition des Pays membres des vaccins d’excellente qualité, fabriqués conformément aux normes de l’OIE et à un prix abordable.

Ces vaccins servent ainsi d’éléments déclencheurs de la mise en place de campagnes de vaccination contre la rage, la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants, essentielles au succès des stratégies de contrôle et d’élimination de ces maladies.

Soutenir les campagnes de vaccination nationales

1/4

Flexible en termes de quantité de vaccins et de financement, ce mécanisme permet un achat avec les fonds alloués par des bailleurs à l’OIE, ou en direct par les pays ou les organisations internationales partenaires.

En 2016, l’OIE a remis en concurrence les fournisseurs des trois Banques de vaccins afin de garantir une qualité et des coûts toujours optimaux.

Les besoins des Pays membres de l’OIE ne se limitent pas qu’aux vaccins : les pays ont également besoin d’être soutenus lors de la mise en place des campagnes de vaccination. En plus de son rôle prépondérant dans le fonctionnement de la banque de vaccins, le Fonds mondial de l’OIE

contribue à des activités telles que la sélection et la formation des personnels chargés de la vaccination des chiens, la production de matériels didactiques et la réalisation de campagnes de communication visant à responsabiliser les propriétaires de chiens.

43

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3 Assurer l’excellence de la formation vétérinaire

Améliorer la gouvernance mondiale de la santé animale

Soutenir les activités des Services vétérinaires

SOMMAIRE

2016 EN BREF GOUVERNANCE

L’OIE contribue à la réussite de programmes nationaux ou régionaux de contrôle et d’éradication de maladies prioritaires. Différentes actions ciblées sont ainsi mises en œuvre, telles que des études internationales visant à soutenir les pays dans la méthodologie de mise en place de ces programmes, et à mettre à leur disposition des banques de vaccins, ou encore des missions sur le terrain.

Les Banques de vaccins de l’OIE permettent de mettre rapidement à disposition des Pays membres des vaccins d’excellente qualité, fabriqués conformément aux normes de l’OIE et à un prix abordable.

Ces vaccins servent ainsi d’éléments déclencheurs de la mise en place de campagnes de vaccination contre la rage, la fièvre aphteuse et la peste des petits ruminants, essentielles au succès des stratégies de contrôle et d’élimination de ces maladies.

Soutenir les campagnes de vaccination nationales

1/4

Flexible en termes de quantité de vaccins et de financement, ce mécanisme permet un achat avec les fonds alloués par des bailleurs à l’OIE, ou en direct par les pays ou les organisations internationales partenaires.

En 2016, l’OIE a remis en concurrence les fournisseurs des trois Banques de vaccins afin garantir une qualité et des coûts toujours optimaux.

Les besoins des Pays membres de l’OIE ne se limitent pas qu’aux vaccins : les pays ont également besoin d’être soutenus lors de la mise en place des campagnes de vaccination. En plus de son rôle prépondérant dans le fonctionnement de la banque de vaccins, le Fonds mondial de l’OIE

contribue à des activités telles que le recrutement et la formation des personnels chargés de la vaccination des chiens, la production de matériels didactiques et la réalisation de campagnes de communication visant à responsabiliser les propriétaires de chiens.

FOCUS RÉGION

ASIE ET PACIFIQUE

44

CAMPAGNES DE VACCINATION CONTRE LA FIÈVRE APHTEUSE EN ASIE DU SUD-EST

SOUTENIR LES STRATÉGIES NATIONALES D’ÉRADICATION DE LA RAGE GRÂCE À LA FORMATION DE PERSONNEL

Le don de vaccins contre la maladie a permis de soutenir la mise en œuvre de vaccinations, dans le cadre de la Campagne SEACFMD de lutte contre la fièvre aphteuse en Asie du Sud-Est, en Chine et en Mongolie.

Au Laos, cette campagne offre également l’occasion de conduire en même temps des vaccinations contre la septicémie hémorragique. Ces activités se font en parallèle de réunions de sensibilisation des populations de ces deux pays sur les objectifs des campagnes de vaccination en préparation des futures campagnes.

Financement : Australie, Chine (Rép. Dém. De), Corée (Rép. De), Japon, Nouvelle-Zélande

Au Cambodge, la première campagne de vaccination massive des chiens menée par le gouvernement a été lancée à Phnom Penh et Kandal en octobre 2016, un mois après la formation de 57 personnes pour effectuer ces actes.

Au Myanmar, un projet pilote pour le contrôle de la rage a conduit à la vaccination de 35 670 chiens, soit 79,3 % de la population canine, dans le canton de Lewei entre janvier et mars 2016 par des vaccinateurs préalablement formés dans le cadre de l’initiative STANDZ « Halte aux maladies animales transfrontalières et aux zoonoses », visant à améliorer les performances des Services vétérinaires en Asie du Sud-Est pour ce qui est de la prévention, du contrôle et de l’éradication de certaines maladies animales. D’autres régions pilotes ont également bénéficié de campagnes de vaccination.

Financement : Australie

FOCUS RÉGION

ASIE ET PACIFIQUE

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3

2/4Nombre de doses livrées au 31 décembre 2016

L’OMS, par exemple, s’appuie

désormais sur la banque de

vaccins de l’OIE pour ses achats

et livraisons de vaccins canins

contre la rage : 11,2 M doses

livrées depuis 2015.

Cette banque de

vaccins pourra servir

d’exemple dans la mise

en œuvre progressive

du Programme mondial

OIE/FAO d’éradication

de la peste des petits

ruminants.

BANQUES DE VACCINS DE L’OIE

45

RAGE

DOSES LIVRÉES DEPUIS 2012

15,9 M

Gambie 2 500

Haïti 100 000

Indonésie 100 000

Kenya 200 000

Mali 5 000

Namibie 50 000

Philippines (via OMS) 4,8 M

Tanzanie (via OMS) 220 000

Tchad 10 000

DOSES LIVRÉES DEPUIS 2011

dont 1 M en 2016 dont 14,3 M en 2016 dont 5,5 M en 2016

4,4 M

Cambodge 210 000

Laos 493 750

Myanmar 300 000

Liberia (via FAO) 0,1 M

Mauritanie 3 M

Niger 11,1 M

FIÈVRE APHTEUSE

(Asie)

PESTE DES PETITS RUMINANTS

(Afrique)

DOSES LIVRÉES DEPUIS 2013

28,3 M

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3

Renforcer les capacités des acteurs nationaux de la santé animale Différents séminaires et ateliers de formation sont organisés dans les régions chaque année afin de faciliter la mise en œuvre des normes de l’OIE dans les Pays membres ainsi que la participation de ceux-ci aux différents mécanismes de concertation préalable à l’adoption de ces normes. Destinés aux Délégués et aux points focaux nationaux de l’OIE, ces ateliers permettent en outre de consolider les réseaux régionaux de Services vétérinaires.

20 séminaires ont permis de former 714 participants en 2016, dans les cinq régions avec le soutien financier des bailleurs du Fonds mondial de l’OIE.

Produits vétérinaires Tokyo (Japon)

Notification des maladies animales Chiba (Japon)

Laboratoires vétérinaires Jéju (Rép. de Corée)

Communication

Notification des maladies animales

Panama (Panama)

Produits vétérinaires Dakar (Sénégal)

Nouveaux Délégués nationaux

Paris (France)

Notification des maladies animales

Tunis (Tunisie)

Bâtir des compétences adaptées aux contextes locaux

3/4

Sécurité sanitaire des aliments d’origine animale en phase de production Rhodes (Grèce)

Bien-être animal Amman (Jordanie)

Faune sauvage Minsk (Biélorussie)

Notification des maladies animales Sharm El-Sheikh (Égypte)

Faune sauvage Nakuru (Kenya)

46

Laboratoires vétérinaires Buenos Aires (Argentine) Laboratoires vétérinaires

Harare (Zimbabwe)

Laboratoires vétérinaires Sweimeh, Dead Sea (Jordanie)

Produits vétérinaires Budapest (Hongrie)

Communication Bamako (Mali)

Communication Mombasa (Kenya)

Notification des maladies animales Erevan (Arménie)

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RENFORCER LA RÉSILIENCE DES SYSTÈMES DE SANTÉ ANIMALE

3

L’OIE et la FAO ont collaboré à la création en 2005, du centre de gestion des crises en santé animale (CMC-AH) hébergé par la FAO. Conçu à l’origine comme un mécanisme mixte d’intervention d’envergure mondiale en cas de foyers d’influenza aviaire H5N1, cette structure a progressivement évolué et élargi son spectre d’action à diverses maladies animales. La 10e réunion du Comité de pilotage du CMC- AH s’est tenue en novembre 2016 au siège de la FAO à Rome, afin de définir de nouveaux objectifs permettant de prévenir et de répondre aux situations d’urgence et de mettre en place des missions d’intervention rapide, lors de crises sanitaires.

Accompagner les interventions d’urgence

4/447

6 MISSIONS CONDUITES DANS LE CADRE DU CMC-AH EN 2016

L’OIE et la FAO ont conduit des missions conjointes au Cameroun pour l’influenza aviaire hautement pathogène, en Géorgie et en Mongolie pour la peste des petits ruminants et au Bénin pour la fièvre charbonneuse.

Deux missions ont également successivement été conduites au Niger puis au Mali en réponse à la survenue de cas humains de la fièvre de la vallée du Rift dans le premier, et prévenir la propagation de la maladie dans le second.

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OPTIMISER LA GOUVERNANCE DE L’OIE

Au-delà du travail scientifique et technique, cœur de métier de l’OIE, le fonctionnement de l’Organisation et de ses instances doit évoluer avec son temps, pour toujours améliorer ses performances internes, administratives et budgétaires, et répondre aux demandes et attentes de ses Pays membres, partenaires et bailleurs de fonds qui soutiennent ses programmes d’activités.

Pour satisfaire ce besoin, l’OIE a révisé sa Gouvernance et son organisation interne, de façon à mettre en œuvre avec succès son 6e Plan stratégique, établi pour la période 2016-2020, et bâti sur les trois axes développés au long de ce document, à savoir : maîtriser les risques sanitaires, communiquer en toute transparence et renforcer la résilience des systèmes de santé animale.

48

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OPTIMISER LA GOUVERNANCE DE L’OIE

Faire évoluer les instances de gouvernance

49

Les adaptations opérées à ce jour, pour remplir les objectifs du 6e Plan stratégique avec succès, concernent notamment la restructuration du Siège de l’OIE et la création d’une Direction financière.

L’organigramme du Siège de l’OIE a été remanié de manière à ce qu’il soit en phase avec ses missions stratégiques et plus lisible par ses partenaires. Il est ainsi à noter la réorganisation des deux Directions générales adjointes ainsi que la création d’une Direction financière.

Optimiser l’organisation du Siège

1/2 Dr JEAN-PHILIPPE DOP DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINTAffaires institutionnelles et Actions régionales

Dr MATTHEW STONE DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT Normes internationales et Science

Dr ALAIN DEHOVE DIRECTEUR FINANCIER

Dre MONIQUE ÉLOIT DIRECTRICE GÉNÉRALE

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Financer les actions de l’OIE

OPTIMISER LA GOUVERNANCE DE L’OIE

Faire évoluer les instances de gouvernance

1/2

50

ORGANIGRAMME DU SIÈGE DE L’OIE

DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT Affaires institutionnelles et Actions régionales

UNITÉ DE COORDINATION DES

ÉVÉNEMENTS

UNITÉ DES AFFAIRES JURIDIQUES ET DES

PARTENAIRES

SERVICE DES ACTIONS RÉGIONALES

UNITÉ FONDS MONDIAL

SERVICE D’INFORMATION

ET D’ANALYSE DE LA SANTÉ

ANIMALE MONDIALE

SERVICE DES NORMES

SERVICE DES STATUTS

SERVICE DES

PROGRAMMES

SERVICE DES SCIENCES ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

UNITÉ PUBLICATIONSUNITÉ

BUDGET

UNITÉ COMPTABILITÉ

CELLULE RESSOURCES HUMAINES

CELLULE MANAGEMENT DE LA

PERFORMANCE

UNITÉ DES SYSTÈMES

D’INFORMATION

CELLULE DOCUMENTATION

UNITÉ LOGISTIQUE

REPRÉSENTATIONS RÉGIONALES ET SOUS-RÉGIONALES

DIRECTRICE GÉNÉRALE

DIRECTEUR FINANCIER

DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT Normes internationales et Science

UNITÉ COMMUNICATION

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OPTIMISER LA GOUVERNANCE DE L’OIE

Faire évoluer les instances de gouvernance

L’OIE compte aujourd’hui 12 bureaux à travers le monde sous forme de Représentations régionales et sous-régionales, ainsi que d’une Unité sous-régionale de coordination de lutte contre la fièvre aphteuse.

Bruxelles

Gaborone

Bamako Tunis

Nairobi

Beirut

Moscou

Astana

Le Conseil se compose de neuf Délégués nationaux qui représentent l’Assemblée des Pays membres entre les Sessions générales annuelles. L’OIE tient à saluer le travail des Drs Toshiro Kawashima (Japon) et Nicholas Kauta (Ouganda), dont les fonctions se sont achevées dans le courant de l’année 2016. L’Assemblée mondiale des Délégués procédera à l’élection de deux nouveaux membres lors de la 85e Session générale de l’OIE en mai 2017.

MembresDr Hugo Federico Idoyaga BenítezParaguay

Dr Evgeny NepoklonovRussie

Dr Joaquín Braulio Delgadillo ÁlvarezMexique

Dr Hadi Mohsin Al-LawatiOman

PrésidentDr Botlhe Michael ModisaneAfrique du Sud

Présidente sortanteDre Karin SchwabenbauerAllemagne

Vice-PrésidentDr Mark SchippAustralie

Conserver une présence sur les cinq continents

Le Conseil de l’OIE

2/2

MOYEN-ORIENTEUROPE

Buenos Aires

Panama

AMÉRIQUES

51

AFRIQUE

Bangkok

Tokyo

ASIE ET PACIFIQUE

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OPTIMISER LA GOUVERNANCE DE L’OIE

Financer les actions de l’OIE

Les activités de l’OIE sont soutenues grâce à différentes sources financières.

Le budget général de l’Organisation, essentiel au fonctionnement institutionnel, est obtenu par les contributions statutaires des Pays membres. Le Fonds mondial de l’OIE permet de plus à de multiples donateurs de subventionner des projets spécifiques.

À ces ressources financières vient également s’ajouter la réalisation par les Centres de référence de prestations scientifiques et pédagogiques non rémunérées qui contribuent grandement à la réalisation du mandat de l’OIE.

1/3

CONTRIBUTIONSSTATUTAIRES

CONTRIBUTIONSVOLONTAIRES

RECETTESDIVERSES

Déclinées en6 CATÉGORIES

choisies par les pays

Réduction de 50 % pour les Pays membres

de la liste des « pays les moins avancés » des Nations Unies

Fonds mondialpour la santé et

le bien-être animal

Mise à disposition debâtiments, équipements

et de personnel

Dons spécifiques

Co-financement par les pays hôtes des Bureaux de l’OIE

Publications

Prestations diverses

Redevances pour reconnaissance

officielle du statut de certaines

maladies

Financement des activités de création

des normes et de l’information sanitaire

52

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OPTIMISER LA GOUVERNANCE DE L’OIE

Financer les actions de l’OIE

2/3

Afin de justifier en toute transparence de l’utilisation des contributions des Pays membres ainsi que des dons des bailleurs de fonds, l’OIE a opéré un rapprochement dans la gestion du budget général et du Fonds mondial de l’OIE, en créant une Direction financière.

Ces activités sont rendues possibles grâce au soutien continu de nombreux bailleurs de fonds qui accordent leur confiance à l’OIE.

En 2016, 4 nouveaux donateurs ont contribué à leur réalisation.

En 2016, l’OIE a dépensé :

Assurer une meilleure transparence des fonds dépensés par l’OIE

Investir dans l’amélioration de la santé et du bien-être animal

Donateurs et partenaires

Le Fonds mondial de l’OIE reçoit des contributions volontaires de donateurs (Pays membres, organisations internationales, fondations privées, etc.), qui complètent le budget général.

Les recettes pluriannuelles cumulées du Fonds mondial (période 2006-2016) s’élevaient à 122,6 M€ au 31 décembre 2016, dont 15,5 M€ pour l’année 2016.

Ces fonds ont permis de conduire de nombreuses actions visant à faciliter la mise en œuvre des normes et recommandations de l’OIE par les Pays membres, ainsi qu’à renforcer les systèmes nationaux de santé animale. 10,6 M€

Budget généraldont 7,9 M€ de contributions statutaires des pays pour l’année 2016

12,5 M€Fonds mondial

6 M€Représentations régionales et sous-régionales

53

En 2016, des efforts ont été accomplis pour contrôler et réduire les frais de fonctionnement : les dépenses ont été inférieures de 2,12 % par rapport au budget voté.

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Faire évoluer les instances de gouvernance

OPTIMISER LA GOUVERNANCE DE L’OIE

Financer les actions de l’OIE

2/3

54

DONATEURS ET PARTENAIRES

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OPTIMISER LA GOUVERNANCE DE L’OIE

Financer les actions de l’OIE

3/3 26,3

17,6

13,5

8,9

7,7

6,0

5,4

4,0

2,93,83,9

% des dépenses annuelles du Fonds mondial (2016)

Renforcement des capacités à l’échelle régionale (séminaires régionaux et sous-régionaux, formation des Délégués et points focaux nationaux des Pays membres)

714 participants formés lors de séminaires régionaux

En particulier : • Lutte contre l’antibiorésistance• Une seule santé• Contrôle et éradication de la peste des petits ruminants• Formation des para-professionnels vétérinaires• Post-éradication de la peste bovine

Projets régionaux spécifiques• SEACFMD • PRAPS

Participation à des initiatives et partenariats mondiaux

Soutien direct aux Pays

Coordination

Autres

Frais de gestion

Banques de vaccins 20,8 millions de doses de vaccins livrées, contre

la rage, la peste des petits ruminants et la fièvre aphteuse

Processus PVS 33 missions conduites dans les 5 régions

Conférences mondiales

2 conférences mondiales rassemblant en moyenne 400 participants chacune

Programmes de jumelage• Laboratoires : 29 projets en cours

• Établissements d’enseignement vétérinaire : 1 projet achevé en 2016, 8 projets en cours

• Organismes statutaires vétérinaires : 1 projet en cours

Systèmes d’information Modernisation de WAHIS :

initiation du développement de WAHIS +, ADIS

55

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12, rue de Prony - 75017 Paris, FranceTél. : +33 (0)1 44 15 18 88 - Fax : +33 (0)1 42 67 09 87

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L’OIE est une organisation internationale créée en 1924. Ses 180 Pays membres lui ont donné pour mandat d’améliorer la santé et le bien-être animal. Elle agit avec l’appui permanent de 311 centres d’expertise scientifique et de 12 implantations régionales présents sur tous les continents.

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