petit - accueil | archives municipales de la ville du havre

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3ïm"asee— W13.161 Admit fetratenr -©éléaraé -fiéraal O. RAN DO LET ISsSalstratlflB, Impresslsns siAnnsncss, TÉL. 10.47 35, Bus Fontenelle, 35 AdreseeTélêgraïMqua: EAÏTOOLSï 2a vre (££ Pages) ldtentitfies — mum 1)1MATIN — ldfeutimês Pages) imfi]ft wmmWIf?17 Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF Jt»m* I. CASPAR "JORDAN Secrétaire öénéral : TE VALLÉS Rédacilon,35, rue Fontenelle - Té!. 7.60 anfonces Bureau du Journal. 112, baul* de Straseeurg. l.'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est seule «hargée de recevelr les Annonces pour te Journal. LePETITHAVREestdésignófour les AnneneesJudietsireset ligalei AU HAVRE A PARIS ... . I ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Régiort ABONNEMENT3 Le Havre, la Seina-Inférieurn, l'Eure. Thojs Mots Six Mots UnAn * Fr. 13 Fr. 85 Fr. 8 *s Fr. 2SS » 13 > Fr. 45 »! On s'aktane également, SANSFRAIS,dans tous les Bureaux de France de Past» LESTREJ1TE DEfllERS C'esl vraiment une étrauge association que cello de eet internationalisme anar- chique a la Bolcheviket de ce pangerma- nisme exalté è la Von Herlling, le « Sans Patrie » tendant la main 3 la « Deutchsland über alles», le « ni Dieu ni maltre»se préripitant aux genouxdu vieux BonDieu, la libertdet Thonneurse vendant cynique- ment aux yeux du monde. L'histoirc a de ces surprises. Parmi tout Ie tragique imprévu qu'il tïent en réserve et nous débite au jour !e jour, Ie Destindevait nous présenter cette chosemonstrueuse: des hommes,acheiés par l'or du Rhin, vendant leurs frères au corrupteur, tirant profitde leurs ignoraa- ees pour les mieux avilir, et jetant tout 3 coup sur les épauiesdu paysqu:ils ont Ii- vré a ses ennemis Ie lourd manteaud'igno- minie qu'il risque de trainer a jamais jus- qo'aux iimites de l'histoire éternelle, dans la miit des dges. Ainsi, aux doulonreuses tristesses de J'heure, cette autre tristesse devait s'ajou- ter.commepoursoulignerpar i'inf&miedes Uns la sublimeabnégationdes autres. Commentcomposerplusviolenteet plus saisissante antithése 1D'unepart, le sacri¬ fice d'une Belgique s'immolantelle même paur sauver l'honneur; det'autre, la trabi- son d'une bandede maltaiteurs grimés eu moujiks,violantcontre financestout ce qui fcisait Ie palrimoine sacré de la nation qu'ils ont poignardée! L'AHemagne elle même sernble s'être indignée devanttant de houte. Révoltesu- perficielle,j'entends, a peinesensible, déja effaeée par la joie bruyanted'une capitu¬ lation préparéeae longuedate el qui vient è point servir des buts mililairesde i'enne- mi.allégerquelquepeul'angoisse d'une si¬ tuation qui lui apparaissaitbierdésespérée et qui, soyons-ensür, le redeviendrapour ui un jour. Mais révolte tout de mème, eri de la consciencetroublée par i'ampleur et Ia froideur du cynisme, et qu'ont tra¬ duit quelques voix perdues dans i'enthou- siasmedu triompheetl'impatiencebruyante de la curée. C'est le eomte Reventlowqui n'hésite pas a considérer comme une « erreur fa¬ tale t>ce flirt de la militaire Allemagne avec ia Russie révolutionnaire.« Ceci est une faute que l'AHemagne paiera cher dans l'avenir ». Relenonsces paroles.Ellesont un air de fravité prophétiquequi n'estpss pournous éplaire et laisse entrevoir la clairvoyan¬ ce d'un esprit que l'éphémère suecès n'a pas grisé. C'est-Ie professeur Schiedmann, autre conservateur prussien, qui trouve « extrê- mement dangereux » d'accepter comme alliésdes révolutionnairesmeurtriers. Ces politiciensse sont surtout placésau point de vue de la politique,et e'est d'elle, en effet, qu'il s'agit aujourd'hui. Mais le jour viendraoü les raisons morales cesse- rontd'élre étoufféespar les considérations de ia forcebrutale. II n'est pointimpossible que l'AHemagnes'éveillealorsècesclartés, que s'ouvrentenfin les consciencesretrou- vées,et que devant l'énormité du crime, devantl'étcnduede ses conséquenceset la trace ineffaceable que laisserontles forfaits, la corrupteur allemand se sente aussi déshonoré,aussiavili que le banditqu'il a corrompu. LorsqueJudas, les yeuxbandés,escomp- tant déja le chillre de la ranpon,est entré l'aiitre jour dans les lignes allemandes, j'imagine qu'il n'a point trop regretlé d'a- voir été un instant rendu aveugle.II n'a pu voir l'attitude de dégoutet de bas mé¬ pris que ceux qui le regurent auront eu peinea dissiinuler.II serait alors revenu, mordu par le remords, avec la forte im¬ pression du geste horrible qu'il allait com- mettre, et, peut être, sous l'inffuence de ces résurrectionsdont parleTolstoï. La trahison n'a pas eu ce revirementet ne pouvaitl'avoir. Le malö pareilleextré- mité a toujoursle triste couragede complé¬ ter sonoeuvreodieuse.Maisni Troizky, ni Lértiuene représententla Russie.La bande noire qui s'est hissée au pouvoira la fa¬ veur des ignorances et des cupidiiésde la massene saurait entrevoir, si rapide que soit sonsuccèsapparent, la perspectivede son autorité gouvernementaleassise sur des basessolideset définitives. C'estune faction a la solde du Kaiser. Elle tend aujourd'huilamain pourrecevoir les deniers de l'infainie. Les 180millions d'hominesquicomposentla nation ne sont point tous ligotéspar !a ruse grossièredes empirescentraux. II faut faire crédit a ce peupleégaré, que la Vodkarévolutionnaire a fait vaciller. La réunion de la Consti¬ tuantepourraitêtre plusqu'ungrandfaitbis- torique : le jour 3 jamais mémorable qui verruit poindrel'aube du grandsalut. Sans doute, le désastre n'en sera point réparé du coup. Nosennemisauront gagné a leur jeu la démoralisationd'une armée qui fut redoutable,et dontla déliqueseence morale ne vient que trop aggravernos dilïi- cultés. Maisla Russie pourrait ce jour-Iè sauver l'honneur, et, d'un gesteluinineux, libéra- teur, elle remontèrait des abinies en cha»santies oiseauxde proiequi l'ont déjê déchiqueteeen partie,commes'ils s'étaient abattus sur un cadavre. Albert Herrenscumidt . Les Allies et le Saint-Siège S ivant les documents secrets qui ont été pi, bites a P. trogral et dont la tra taction est transmise par Berlin, i'accord conciu entre l'It.lie et Ie. autres puissancss de l'Entente en avril 1915 contient un article aux termes duquel la France, l'Angieterre ct la Russie prennentren- gagf inent d'appityer l'ltalieet a'cmpêcher lo Saint- Siege d'ontrcocenu e aucu&c démaicbe diploma- tiq ie e ' va de U conclusion de la paix ou du re Lmee t d'imc d-s questions actuelles en rela¬ ties avecjaguerre LE PARLEMENT Impressionsde Sèanee {PJC BflTBS GOBBESÏONBAirr »AATICBLtI»| Paris, S décembre. Crime afooiu anjoard'hui au Palais-Bourbon. M. Abel. vioe-président, est au fauteuil ie Ia présidence. II doit cons'ater que If tribunes sont vides et que trés pen de deputes assi teat a ceite séance exeepfionneile con acrée aux contre-pr<»- jets relatits a la loi des pensions militaiies. Nouspouvons dire que plusteurs de ces contre- projets n'ont pas été sonsais a ia Gonmissioa, n'ont été l'objetd'anenu examen et sont préseatés UBiquemeaid«ss un but de siirenchere electorale. Leurs auteurs estimeat qu'il pourra êfre utile plus tard. dans les réueions de dire : « Voilace que j'ai dei»andé en faveur des bb-ssés, dea veu¬ ves de tués et de»orgbelins et que i'on se m'a pas accordé 1 » Ce sera ub argument pour leur rééiectioa qui vaudra mieux. espèrent-Üs. que leur presence sous les drapeaux. que l'obéissance a ia loi qui obdge tous tea ciioyens a luiter pour leur pays. En attendant cetie heura les électeurs ie bon sens jugeroüt, il nous faut eeteadre M.Ro- gnon, depute socialists du Rnöae qui dem mde qu'use pension uniforme tie t.ïftt)francs soit ac- cordée aux veuves de tous ies miótaires iui=sou morts des suites de blessures ou de maUdles cootractees sur ie front sans distinction de grade ni d'sncienneté de serviees. M. Roguoa, après avoir parlé pendant trois qusrta d'hrure, coaseoL sur la ebmaede de S. Lugol, rapporteur, a retirer son contre-projet, tout en aanorc.ot qu'il en représentera certaines parties sou» fornte d'ameedfmenls. M. Bracke propose un système d'assuranee na¬ tionale des victitees de la gu<*rre. Gecontre projet, combattu par M. Lugol, au Bomde Ia Commission,est repoussèpar 40Svoix contre et. Le contre projet de M.Léon Berard, dont il a été beaucoup parlé, est retiré a la demande de Ia Lommission Ge contre-projet a»ait pour base I© dégré de l'iavalidité et les perte»de r«yenu subies par les inb res és. M. Abrami, sous secretaire d'Elat pne la Ch-mbre de réserv- r pour la fin de la discussion les questions relatives aux alloca¬ tions et aux pensions, aux mijorations pour ea- fams et aox droits des veuves. Sous le b n ftce des promesses du gouverne¬ ment qui soumeitra plus tard des dispositions arrètêes avec le ministre des finances, l'articie 1" de Ia Gommissionest adopté. La Chambre passe a l'articie 2 qui ouvre le droit a la pension ou a ta gratification pour les mililaires et la marins. . Sur eet article, il y a une série d'amendements sur les distinctions a étsbilr entre les blessures recues en service commsndê, les infirmüés et les maladies eontractées a i'occasion du service. Ges amendt-ments, défendus par leurs auteurs, sont tons renvoyes a la Gommission. Lasuite de la discussion esl renvoyée a de- main. TH H. Les Restrictions LE PAIN C'est i partir du 1" janvier quo seront appli- quèes les dispositions relatives a 1'applicaiionde la carte de pain. Quant a ce qui eoncerne la fa¬ brics ion, la vente et ie prix du pain, ainsi que le nouveau régime de la biscuiterie et de ia patisse¬ rie, la nouvelle rfglementaiioa entrera en vl- gueur d'tci au 20 décembre courant. LA PATISSERIE II est désormais expressétneni imerdit de ieter aux monle- d»s pateaux ou des biscuits des rari- nes de froment, mêteil, seigle, maïs. orge, sarra- sin, avoine ou na. Les patissiers, sous aucun préfexte. De pourront détenir de ces farines. Le-. patissier» ont encore a leur disposition Ie manioc, Ia noix de coco, e~* féverelle et Ia pommede lerre. Tant qu'il lui restera un piu de sucre. un peu de confiture et des fruits, le patis¬ sier fabriquera. L'autres patissiers, moins tenaees, envisagent avea inquiélude la situation nonvelle : « Les nou- veaux pa e*ux, disent ils. coüteront trop rher aux pdassiers pour leur genre de clienlèle babi- tuelie. Nous serons obliges do fermer et de con¬ gédier un personnel trés intéressant et trés spé- cialisé . » L'ESSENCE Le gouvernement vient de rectifier el de com¬ pléter les décrets des 16avril et 31 aoüi relalifs a la réglemeniaiion de la consommation de l'es- sence par un Botiveau décret q»i institue un carnet d'e-sence pour tous les consommateitrs, qui permettra de suivre les livraisons faites ei de resserrer dans des Iimites plus élroites les attributions pour la consommation domestique ct pour l'aiuomebilisme privé. Mais. ditun communiqué, nullo régleroentation restric ive ne peut prodnire d'effet utile si ies consommaleurs eux-oiêm s n'en comprennent point t impèrieuse néc-ssité et t»efont tous leuts efforts pour se eonfortner a l'csprit et a la lettre- des prescriptions euictées A l'heure actoelle le gaspiltage de i'essenceest un acie aussi bldmable et aussi préjudiciable a la coliectivité que le gaspitiage du pain. U BITfilLLE DEUKT EBUIBI Le correspondant militaire du Tunes dis- cute en an article la meihode aciuelle de l'empioi des réserves sur se IVout allemand : La seconde armée allemande, qui fut vaincue prés deGs'nbr(4, comprenait environ li divisions ; elle ne pouvait pas, avec S' S forces réduites ei désoigani-ees, p ét ndre è changer ia fonune de la guerre Depiiisquelqiie temp-, les armêes alle¬ mandes n'ont plus ia fibre disposition des muni¬ tions et des seservc- comme etb s l'avaieut au- fois. II faut s'adsesser au r.-nd qusrtier général allemand pour obienir les troupes nécessaires a la reprise de positions perdues. C'est le G Q.G., au- jourd'hui, qui commande les réserves de tout le front occidental, II y avail environ 40 divisions allemandes en réservu sur ce front au moment de l'attaque du géneral B\nu, mais il fallut quelque temp» nour rasseuinler les reserves r<qui es et les pourvoir fl'artiiserie Le prince Ruppreeht de Baviére qui commande le troupes des «rraées ademandes du Nord dm deiacber ö divisions de son front des Flandres Un y ajouta d'anlres divisions du front frangais de I gon a öbns ilu. r une force d envi¬ ron fo divisious i our la eontre attaque. Le total es oivisions allemandes en réserve au front occidt ntal sr mble considerab e, mais en fait, il ne peim t pas de faire autre cbose que de üéb ndre es divers secieurs. et l'eniiée de 15dl- vi'ioos nour n-parer une défjite a impose un g»and effort aux armêes allemandes. LAGUERRE SOUS-MARINE Un paquebot anglais torpiilé Le p.jqu<bot Appo, de li G mpagnie Elder Dempoer. a eté couie. Le navire a requ deux tor- pilies,S0passagers et membres de l'equipage sont manquan s U0 passa*ers ont été sauves. Le bruit court que le sous-marin torpilleur ca- noana les feuimes et les edfants réfugiés dans ies Cnnots (-anus . (L'Apapaelai! un vnpeur d'une jauge de 7,832 i/ounts, coBstruit # Glttsgpweti iïU). LE -MESSAGE DUPRÉSIDENT WILSON a Motre objet est de gagner la Guerre et nous ne faiblirons pas ! » I. WILSON APROPOSÉ AUCOAGRÉS DEDECLARER LAGUERRE A L'AUTRICHE-HONGRiE A iVwive.tare dn Congrès, mardi, ie pré«i- dentWfisona pris la parole ponr lire soa message. Messieurs du Coagrès, a coameacé Ie prési¬ dent, buit mois ont passé depuis que j'ai eu pour la d>rnière fois l'honneur de parler devant vous. Ge fur«nt des mots reropiis d'évenements d'une poriée grave et considerable. Je n'enireprendrai pas de rapporier ces événetnents par ie menu ou mêrae de les résumer. Les details du röle que sous avons Jouft seront placés sous vos yeux dans ies rapports des différents dépsrtemeals. Ie me contenterai dV-xamioer nos perspeciives de l'beure présente eu cc qui coscerne ces vastes question?, nos devoirs actuels et les moyens im- médiats de réaliser les but» auxquels neus devens toojjurs viser. Après avoir parlé des abus intoiérabies de i'AiienBagoe M. Wilson a ponrsnivi ; Noire objet est, Daturellement, de gsgner la guerre twin the war); et nous ne faiblirons pas ni nc permeltrens d'en élre détouroés jusqu a ce qu'elie foil gagoée. Maisil importe de poser la question et d'y rêpendre : Quand considêrerons- nous la guerre gagnée ? Le people amériealn désire la palx par la défaite du inai Le peuple américain, deciara Ie président, ssit dequoi il sVgit dans ceite guerre et queis sont les résultats qu'il faut altei- dre. Je crois qu' I est néce»saire de dire neltement ce que nous, ici, au siêge de l'aetioc, considé- robs ce que la guerre doit viser et quel roc nous voulons rouer dans Ie règiemenl de sa fin «xacte. Nous sommes le- porte-i-arole du p -rpie aineri- cain, et il a le droit de savoir si son but est !e nóire. 11désire la paix par la défaite du ma', par la défaite, une fois pour tontes, des forces né- fastes qui inlerrompent la paix et la rendent im¬ possible, et 11veul savoir tombien noire pensée est intime avec la sienne et quelle action nous nous proposona. M. Wilson ajouta J Vous entendrez avce moi les toïx do rhuraanitè qui flottent dans i'air. Elles devtennent chaque jour plus fortes, pins uettes, plus persuasives et elles vienoi Bt du cocur de tous ies hommes E les demanded avec insistance que la guerre ne llais- se pas vindicative en aucuae mamére ; qu'aucuae nafion ou ancuu peuple ne soit frustré ou punt parce que les souverains irresponsible» d'un seul pays ont commis eux-mêmea un mal profond et abominable. G'est cette pensée qui a éie exorimée Uses ret'e formule : « Pas d'annexion, pas de con¬ tribution, pas d'infiemiité pénale.a Di ons qu'il fsut montrer a l'autocratie l'éviden- te vanité de ses revend cations en vuede possé- der ou de conduiro ie monde moderne. It est im¬ possible d'etabiir aucun code de justice anssi longtemps que de lelies fo ces seront debout et imbatiues ain«i que les maltres aetueh de t'Aile- magne le prétendent. i.es Ailemands oat fait &Is Belgique un lort qui doit étre réparé. lis ont étabii uno domtnalioa sur d'aulres pays et d'autres peupies que le leur, — sur le grand empire d'Auiricbe-Hmgrie, sur les Etits des Balkans, jusque-la fibres, sur la Turquie, et en Asia — dont ces pays doivent être déliviês. La paix que nous ferons doit déliyrer les peu¬ pies jsdis prospères et les peoples jsdls heureux de Belgique et du Nordde la France de I'emprise prussii one, ei de la menace prussienne, et elle doit sussi délivrer le- peupiesd'Autriche H >ngrie, les peupies des Balkansel les peupies de Tur¬ quie, en Europe et en Asie, de la dominaiion im- pudente et élramiére de i'autocratie militaire et commercial©de ia Prusse. Nous nous devons cependant Anous mêmes de dire que bous ne désirons en aucnne faqin nuire a 1'emDireauslro-hongroisou le résjusler Ce n'est pas nótre affaire de nous occuper de l'existence propre, industrietle ou politique de ces peupies. La Société des Nations Personne ue menace l'existence, i'indéoen- dsnce ou te développ. ment pac Itque de I'empire allemand Lo pire qui puisse ar.iver au peuple allemandest ceci : que si, la guerre ftnie, 11con- tinuaii a être oblige de vivre sous ses maltres ambilieux et in'rman s, chercbant A trouoler la paix du monde, hommes ou clashes d'hommes auxquels les autre- peupies du monde ne pour- raieul pas se fier, ii serait Impossible de les ad- mellre a la Sociêtödes Nati -ns qui doit désor- mais gsrantu' ia paix du monde. Cette sociétêdcit êire une societé d.*speupies et p s nne sociéte des gouvern oma's. Is cour- rait être impossib-e aus,i, d.nsun tel fdcheux éone.urs de eirconstaaces, d'adm -Ure 1Allema¬ gne a des rapporis fibres écouomiques qu doi¬ vent tnévitabiement sortir ues autres associations d'une vériiabte paix Maisle congres qui verra finir cette guerre cobiprendra la forme des poussees qui se bous- cub nt maintenant dans les coeurs et les cons¬ ciences des i orornes fibres de partout. Sa con- c usion sera conforme a ces poussées. Toules ces choses ont élé vraies depuis le com¬ mencement de cetle pred gieuse guerre, et je ne pcux pas m'empêcher de penser que si on les avait netlement expfiqnéesdès le commencement, la sympathie et l'en housiisme du peuple russe snraient pu une fois pour toutes êire omptês du có'é des allies, la suspicion et la mefiance ba- lavée3 et il se serait étabii une véritable et dura¬ ble union des buis. S'üs avaient cru ces cboses au moment de leur revolution et s'ils avaient de¬ puis élé coofirmés dans ce sentiment, les iristes revers qui ont récemment marqué la marcho de leurs affaires vers un gouvernement régulier et stable u'bommes fibres, auraientpu être evités. La liberie des rners Notre entrée dans la guerre n'a pas ebangé notre attiuide vis-S-visdu règlem >ntqui doit sur- venir quand elie sera finie. Qoand je disais, en Janvier, que les nations du mo ide avaient droit non seulement a li liberté des mers, mais aussi a l'accès sflr et sans ètre molestées a cette li¬ berie, je pensais et je pense maintenant, non seulement aux plus petiles et aux plus faibl.s naiions qui oni besoin de notre soutien, maïs aussi aux nations grandes et puissantes et a notre ennemi pré-ent aussi bien qu'a nos associés ac¬ tuels dans la guerre. U faut déclarer la guerre h l'Autriche-Hongrie t Le président déclara ensuite : Un obstacle trés embarrassant sur notre route rsl que nous sommes en guerre avec i'Ailema- gne et pas avec ses aitiés. Eo con equeace, je propose gravemeut que le Congres dec.are les Eiais-Unis en état de guerre avec l'Autricbe- Hongrie. Etes-vous surpns que ceci soit la con¬ clusion du raisonnemeut que je viens de vou9 tenir t :-T Non 1 M. Wilson ajonta qu'il faudrait désormais sur ve lier les nat onjus enoenais et contró Ier sévèrement f- otrée et ia sortie de qui- conque aux Etats Uuis. Le président a conciu ainsi : La cause étant juste et simpte, te reglement doit s'inspirer des mêmes motifs et être de la méme q ialité. Four cola n us pouvons nous bat- tre, mais pour rieo de moins nobie ou de moins digne de nos traditions. G'est pour cette c-usa que nous sommes enlrés dans la guerre et c'e t pour c-lle cause que nous nous ballons, jusqu'S ce que le dernier coup de canon soit tiré. Le gros succès de M. Wilson Une tempête d'^pplauois-ements a satnö les paroles du président Wmson dem n tant au Congrès ded'Clarer la guetre è i'Antri- che-Hoegrie. Les membres des de x Cham- bres, debout, accianoaient M. Wi son. Le coros diplomatique s'est joint ff i'ovation. Une au 're manifestation enthousiaste a salué M Wilson loisqu'il a déclaré qu'il fallait que des réparations fussent exigées pour les degats commis par i'armee alle¬ mande. Mais i'enihousiasme a atteint son paroxys¬ ms lorsque, terminant son messtg--, le pré¬ sident Wilson a déclaré que toutes ies ener gies d • la nation devaient être consacrées A rem porter la vicioire. M. Wiison avait déjü quitté Ia salie que les applauaissements crepitaient encore. La Guerre è l'Autriche imminente On considère comme probabie q <e ie S,i- nat apprO'ivnra, veodredi, la declaration de guerre des Elats-U.nis ét l'Autriche. Le sénateur Martin, leader de ia majorité, a exprtmé une opinion dans ce sens. Dernière Heen QüATHB ltliUllKS MATIN A la Commission sénatorialo doIa Marino Paris. — A la Commission sénatorisle de la ma¬ rine, le ministre, M. Leygues, a fait connabre I'accord realise par les hsuts représrntnnts des puissances de l'En'ente a la conférence inter- alliee sur la conduite générale de la guerre na- vale. , . M.Cols a sonügné loute l'imoortarco de 1« guerre sous-m»rinn dans la conduite générale de la guerre. Tia ipdiquê les directives qu'il enten- dait suivre dans la luUecontre les sous-maiios, L'amirai Debun. chi f d'état-major généial, et l'amirol Traeoti, chef de cabinet du ministre, ont fourni a la Commissiontous les renseignemeuts techniques qui leur furent.demandés. (HavasJ. Legouvernement poursuit Charles Humbert Paris. —On annonce que le guuvt-rntmeni sai- sira uemsin le Sénatd'une demunde d aulorisation de poursuiies contre M CharlesHumbert. LesPrisonniers faits par les Britanniques Lendres.— Aux G-mmunes, le sous-seereiaire a la KUeirea annoi Cé que les prisonniers pris par les Anglais sur les flivirs fioms jusqu'au 2a no- vemiire. sViévent a i 7. 10Jal1 inands. 2.' 9i aus-- Iro-bulgares,43.105tuics, 8.652indigenes ou par tisans. II a approuvé sans débat un statut établis-ant la r-snonsabilitó du gouvernement devant l'As- semblée. S uva„t cc statut, les dispositions legislatives, poiinques et sociales dolvent êire présc tées et npprouvées par ie fiomité devant lequel les comimss8iresdu peuple viendront rendre eompte de ieurs actes une fois par semaine. Ua général nisse cosclurait l'arsistioe au nom citstroupes russo-roumaines Stockholm. — Ou annonce que le général Teber- bai<b lï ..uiait pris sur lui de eonclurc un armis¬ tice, non seulement pour le» troupes russes pla cées sous sou commandemenl, m«i- même pour les troupes roum fines, ce qui unpliquerait l'a- quiescement inadmissible de M.Bratiuao.(Havasi. Les Stats-Unis et l'Autriche Des troupes américaiues eu Italië Paris. — Selon une depêche de Wa.-huigtoné l'fgeiice Reuter. M.Wilson a déclaré avoir | >n- seilié la declaration de la guerre contre l'Autri¬ che du f it qu ■l'envoi des troupes américaines en Italië peut devenir nécessaire. EN RUSSIE Ea altendaut la Constituante Pitrograd. — L" Comité exécut f central des Soviet», maiati-nmt élargi par I'entrée des délé- gués des paysan- de I'armee des unions profes- sionoell'-s des chetnioifis. des po»liers, est appe- ler a jouer le röle d'avMt-Parlement «isau'a ia Conniiiuante. Sur le FrontItalien L'Ennemi attaque dana la région d'Asiago Le correspondant de i'Associated Press au grand qoartier gênérai ïtaiieu (It »-ie Sep- tentrionale) léiêgraphie !e 4 decetnbre : Le bombardement parliculiêrement violent au- quel s'est tivré l'ennemi, auiour d'Asiago. pen¬ dant la nuil dernière ei les premières h- ures de Ia matinée, sernhle indiquer que la r>prise d'une vigoureuse offensive ennemie au Nord est immi¬ nente. La cauonnade élait d'une i xtrême violence, i'en-emi se servant a la fois de c-nons lourds et de canons de ca ibre moyen Eae commecQ. de bonne beure lnnoi soir, s'apai&a uu peu vers minuit pour rtprendre avec une nouvelle iuien- silé de trois beures jusqu'a neuf heures du matin. Communiqués Officiels FRANCE Paris, 5 déeembre, 14 heures. Des coups de mui ennnmis dans le secteur de Graonne et au Nord de Sapigneul n'ont ob- tenu aucu résultat. De noire cóté, nous avons pinétré dans une tranchée allemande it i'Esi de Reims et ramend des prisonniers. Action d'artilierie assez viva sur la riva droits de la Meuse. Nuit cal me partcut ailleurs, AVIATION Des avions ennemis ont bombardè cette nuil la region au Nord de N >ncy. Trois b'essés. Dans la iournóa du 3 déaemb '6, deun avions allemands ont étó abattus o r nos p/iotes. Six autres appareils ont 6tó contrahits a atterrir dans leurs lignes. 23 heures. La lutte d'artilierie a été, par moments, viva dans la région de Graonne et le seoteur de Mo- ronvithers, continue ei violente sur le front Beaumont-Bois des Fosses. Au Sud de Juvincourt, l'ennemi a tantê un coup de main sur nos petits posies sans obienir de résultat. Rien it signaler sur le reste du front. La nuit dernière, Dunkerque a étó bomhardée par des avions ennemis ; deux personnes de la population civile ont été tuées. GRANDE-BRETAGNE 5 décembre, 14 heures. Rien d'important è signa/er en dehors de 'a ctivitó habituelle des deux artilleries. $ur le front de Cambrai, les Anglais rejettent une attaque en forces considérahles Soir. Nous avons aisément repoussè ce matin, sur le front de bataiile de Cambrai , deux attaques locates vers Gonnetieu . Une operation de détail s'est terminèe d notre avantage ce matin, vers La Vacquerie. Get après-midi, une attaque plus importante exécutée par l'ennemi en forces considerables nans le même secteur a été rejeiée a la suite d'un violent combat. Des formations d 'infanterie qui se portaienta l'attaque vers le bois de Bourlonet Meeuvres ont étó brisées par nos tire d'artilierie. Sue le front de bataille d'Ypres, I'artillerie allemande a montré de l'aotivitó, cet après- nvdi, au Nord de la route de Menin. Nos positions ont été iégèremtnt améliorées dans cette region oh u"0 reconnaissance enne¬ mie a été repousséa. Hier, malgréle beau lomps, l'épaisse brume qu couvrait les lignes a beaucoup gêné les op>ra tions aêriennes. Nospilmesqui ont exécuté dt s re¬ connaissance» pendaat tout ie cours de la j ur- née ont jeté cent dix huit bomhes sur un centre deviation ennemi, au Nord de Tonak. aiusi que sur des villages et emplacements de batteries de la zone de bataille. Plusieurs mille r? de cartouches out été tirées sur les irouprs eon -mies qui se irouv&lentdans les tranchées ou en terrain decouvert Ga ou deux combats aériens, livrés daas la journé-i, n'ont pas donné de résultat defio tif. Nous n'avons perd t aucun de nos appvreils. D ux raids aériens ont étó exécutés eet trprès- midi. Le m*uvais temps oontinuel a empéohé toute opération de ce genre depuis plus d'un mots. Un de ces raids avait pour objectif le nceud important de chemlns de ter ou les voies de garage de Zweibrucken ; l'autre, les usines de Sarrebruck. Sur ces deux points de nombreux coups au but et de gros incendias ont été observés. Matgré l'intensité et la précision du tir des canons spéciaux de l'ennemi, tous nos appa¬ reils sont rentrés indemnea. BELGIQUE 8 déeembre. Dans la journée du 4, légère act'vité de I'ar¬ tillerie, lutte de bombes prè- de Dixmude. Dans la nuit du 4 au 5, des avions ennemis ont bombardó Furne s et Adinkerke. ITALIË Rome, 3 décembre. Sur le plateau d'Asiago, nous avons brtsé une violente attaque sur la ligue du Mont Siseol, sur les pentes S-.d-Occideniales de Melette-Gailio. Nous avons capturé des prisonniers. Dans une deuxième attaque entre le Mont Tondarecar et le Mont Badenecche, l'occupa- tion de quelques tranchées nous amena k abandonner certains points les plus avancés. A Zenson, sur la Piave, nous avons dótruit cinq passerelles et ramenö des prisonniers. Rqu™„ül£ 8 décrobre. Sur le front roumain, dans divers secteurs de Bukovine, nous avons répondu par la fusillade k des tentatives de fraternisation de l'ennemi. DANS LES BALKANS FRANOE SaloDÏqiie,4 décembre. Activitó de oombat restreinte sur l'ensemble du fro it. La neige tombe abondammenl dans la ré- ginn de Monastir. GRANDE-BRETAGNE Londres, 8 décembre. Au cours de la semaine passèe, nos aéroola- nes ont depinye une grande activité. lis bom- barderent les aéroaromes de Hudova, dans ia vallee du Vard«r, a /'Est de la gare de Siru- mika, ainsi que Drama, les gares de Drama et de Por na et de nombreux depóts de muni¬ tions et campements ennemis. Nous avons for cé ceux aóroplanes ennemis ü atterrir désemparés. Journée ca/me sur l'ensemble du front. Entre les lacs, une attaque ennemie a élé executee la nuit, après un bombardement vio- Elle a óté repeussèe.par_nesJeuk, LisÊvÉenU it Rossis La paix ne serail pas signêe li n'y aurait accord que sur t'arinisflce Le correspondant da Daily Mail 3 Pstro- grad télégraphie, 3 la date do 4, que la dé- légatioa paciftite rnsse a eu une enlrevue avec les Allemands mardi 3Vilna.Ily fut dé- cidé de discater sealcment la question de ('armistice et de laisser >adiscussion relative 3 la paix 3 la conférence européanne. Voici comment les dépêches de Berlin présentent la situation sar ia frontièro russe : Le i" décembre 1917un armistice a élé conciu avec uno armée russe pour le front allant de la rive méridionale du Pripet, vers ln Sud, jusqu'au Sud do la Lipa. Les bosttlités ont été suspendues su< ce secteur 3 partir du 2 déc-'mbre 1917, a 10beures du soir. Des arrangemi nis ont éiê pris au sujet des communications rnireiesdeux lignes, des mouvemofltsde iroupes, des travaux de po¬ sition el de 'aclivité des aviateurs. L'n délai d'au- moins 48 beures rsi fixê p ur la résilis'.ion de l'armistioe et fi s bostiüiés ne- pourront pas re- Oommencrravant l'expiratlon da ee délai. Czernin ei Trotsky échangentdes téiégrammes Le gouvernement ausir<>-hougruis a adres- sé au commissaire das Affaires étrangères, Tr fisky, le radiotélégramme snivant : La .ouvetnement austro-bongiois a recu Ie ra fiotélégraramedt s commissaires du peuple du 28 nov' mbre. par iequei Ie gouvernement russ8 s • déclaré prét a commeneer ies pourparlers d'ar- mistiee et de paixgenéra e. L-s bases de I'armis- tice et du traité depaixfuturepunfiées parle gou- vern- ment russe el par lesqueiles te gouverne¬ ment de la rêpubiique russe attend des conlre- proposUions, constituent d'après l'opinion du gouvernement ausfio-bongrois uno base eonve- nable pour ces pourparlers. i c gouv. rnement austro-hongrois se declare prét a entamer les pourparlers proposès par lo gouvernement russe pour uo armistice immódiat et pour ia paix générale et eaverra ses dflégues aux négociations qui commencent le 2 décembre. « Signê : Le minislre des affaires étrangères impérial et royal czermn. » En réponse a cette declaration, Trotsky a adressó au gouvernement bongrois une comtnu- n cition oü il constate que Ie gouvernement aus- tro-bougrois est prét a eniamer le 2 dccembra des pourparlers d'armisiice sur la base du pro¬ gramme do paix do la révolutioQ russe, c'e-:-a- dire sans annexions ni indemnités. avec ia ga¬ rantie pour les peupies d'organiser leur aveifir politique. Les soldats de Krylenko ont assassiné Doukhonine Le gouvernement de Pelrugrad co mru uni¬ que la proclamation sutvante de sou gané- ralissime Krylenko ; Au nom de la révóiutioa, > tous les soldata de l'arméa ct de la marine révolutionnaires : Gamarades, Je suis entré aujourd bul 8 Mobilev 3 Ia léte des troupes rèvomtioaoaires. Le quarfier géné¬ ral a été entièr. menl investi saus eombvt La dernier obstacle 9 la cause de la p»ixest abaitu. Je ne puis passer sous silence Facte de cruauté accompii en verlu de U loi de Lyucb sur la per¬ sonne de i'ancien comm«ndant en cbef Doukho¬ nine. La haine populaire a dépassê i«s limfies de 1»ra son. En dépi! de tous bos efforts pour le sauver, 11a été enlevé du train 9 la station de Mobilevet lué. La fuite du génétal Kornilof le jour précédent et la chute du quartier gênérai onl été la causa de es exiès. Gamarades,je ne puis permettre que ia ban¬ nier©de la rèvolution soit ternie et ii est néces¬ saire de condamner énergiquempnt de tela actes. Soyez dignes de Ia libe té conquise. Ne souillez pas l'autorité du peuple. Le peuple revolutionna re est terrible dans la lutie, mais il doit ötre modéré après la vic¬ ioire. Gsmarades,Ie combat pour la p«ix acquierl, par I* chuté du grand quartier général, une force nouvelle. Au nom de la rèvolution et de ta liberté, J'en appelle a vous pour i'unitó et la discipline révo¬ lutionnaires. Vive l'autorité du Comité des députés ouvners, soldats et psysans 1 La fuite du général Kornilof On a lu plus haul da. s la proclaui••o • de Kry¬ lenko le passage se rapporlant au gên"»l Korni¬ lof. En effet, une dépêebe de Pelrograd du 3 dé¬ cembre arnonce qu»-malgré la rigoureuze sur¬ veillance dont il était I'onjet. le geuérai Koruilot a róussi a s'enfuir la nuit do diiuaecbe rte Bykof, accouip-gnê de 409cosaques. U aerafi »Mérejoiq- dre le gênérai Kaledinea Novoicb-rk»sk. L4POSITION DU.4RüUIAME Les troupes russes qui sonl au voisinage de l'armée roumaine paraia»pntavoir cdé complé- teuieai 4 la propaganda maximafiate On parle de gèuêraux desfiiué» par leurs troup-», ainsi que de raiernisations avec l'ennemi, et le mome»! apprnche oü le gouvernement et le emmande- meut roumains, en préaeuce d'une anarchie qui ne laisse plus a leur vaillanin armée aucun point ü'pppui sérieux, seront obiigés d'-nvisager la si. tu8liou dans loute sa gravitê, et de prendre les decisions qu elle cou porte. I es allié» u'Oceld'nt n'ont négligé ni les efforts ni les encouragein«Dispour s-mienir Ia Rouma- nie. La distance, ma beureusi meot, l»ur impose do longs délsis, et Ips télé»ram nes eux mêmes si bisseni des retards d-courag' ants. Quand il sera possible de raconier tout cc qui a éie tenlö au cours de la période critique que nous traversons on roconnaPrs que Ins gouvernoments aiiiés do la Russie ont fail tout leur devo r pour paliier les effets dósastreux de la dófailianco russe. . Quelles que soient les déoisions qui s impose- ront au commandempnt rouravn. ins allies d'Oc- cident se souviendront de I'bero'fsmedans fi-quel la Houmaniea résis é a des èpr«-uves immêii'ées et du succès avecleqiiel son »rmée ree lusutuée a déf-ndti le front de Moldavië Ce passé glorit-ux donne » la nation loumaine, croyons-nous. Ie» d'oit de réaliser sps aspirations nationfies partou^ oü la situation aciuelle ie permet. — (LeTempt!, La rétsniondu Parlementroumaia M.Brativnoa annoncé que. si les événement» le p rmeltent, le gouvernement est déoidóa con« voqu-r le Parlemeul avaat le 18décembre. enronp Locals Chemina de Ier de I'Elnl Avis au Public L'Administraliond,s Gheminsde fer de l'Etal inform'' le public que par suite des nécessités du service, la fermeture de la g«re du Havre est proiogée jusqu'au 9 decembre incius, a la ré- c<ption en Pet'te Vite■>e des marchandises du, ,détailde ï' il.3*

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3ïm"asee—W13.161Admitfetratenr-©éléaraé-fiéraalO. RAN DO LETISsSalstratlflB,ImpresslsnssiAnnsncss,TÉL.10.47

35, Bus Fontenelle, 35

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(££ Pages) ldtentitfies—mum1)1MATIN—ldfeutimês Pages) imfi]ft wmmWIf?17

Le Petit Havre RÉDACTEUR EN CHEF

Jt»m*I. CASPAR "JORDAN

Secrétaire öénéral : TE VALLÉS

Rédacilon,35, rue Fontenelle - Té!. 7.60

anfonces

Bureau du Journal. 112,baul* de Straseeurg.l.'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, estseule «hargée de recevelr les Annonces pourte Journal.

LePETITHAVREest désignófour les AnneneesJudietsires et ligalei

AU HAVRE

A PARIS ... . IORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE

Le plus fort Tirage des Journaux de la Régiort

ABONNEMENT3Le Havre, la Seina-Inférieurn, l'Eure.

Thojs Mots Six Mots UnAn* Fr. 13 Fr. 85 Fr.8 • *s Fr. 2SS »13 > Fr. 45 »!

On s'aktane également, SANSFRAIS,dans tous les Bureaux de France de Past»

LESTREJ1TEDEfllERSC'esl vraiment une étrauge associationque cello de eet internationalisme anar-chiquea laBolcheviket de ce pangerma-nismeexalté è la Von Herlling, le « SansPatrie » tendant la main3 la «Deutchslandüber alles», le « ni Dieu ni maltre»sepréripitant aux genouxduvieuxBonDieu,la libertdet Thonneurse vendantcynique-mentaux yeux du monde. L'histoirc a deces surprises.Parmi tout Ie tragique imprévu qu'iltïent en réserveet nousdébite au jour !ejour, IeDestindevait nous présentercettechosemonstrueuse: des hommes,acheiéspar l'or du Rhin, vendant leurs frères aucorrupteur, tirant profitde leurs ignoraa-ees pour les mieux avilir, et jetant tout 3coup sur les épauiesdu paysqu:ils ont Ii-vréa ses ennemis Ie lourdmanteaud'igno-minie qu'il risque de trainer a jamais jus-qo'aux iimitesde l'histoire éternelle, dansla miit des dges.Ainsi, aux doulonreuses tristesses deJ'heure, cette autre tristesse devait s'ajou-ter.commepoursoulignerpar i'inf&miedesUns la sublimeabnégationdesautres.Commentcomposerplus violenteet plussaisissanteantithése1D'unepart, le sacri¬fice d'une Belgiques'immolantelle mêmepaur sauverl'honneur; det'autre, la trabi-son d'une bandedemaltaiteurs grimés eumoujiks,violantcontrefinancestout cequifcisait Ie palrimoine sacré de la nationqu'ils ont poignardée!L'AHemagneelle même sernble s'êtreindignéedevanttant de houte.Révoltesu-perficielle,j'entends, a peinesensible,déjaeffaeée par la joie bruyanted'une capitu¬lation préparéeae longuedate el qui vientè pointservir desbuts mililairesdei'enne-mi.allégerquelquepeul'angoisse d'une si¬tuation qui lui apparaissaitbierdésespéréeet qui, soyons-ensür, le redeviendrapourui un jour. Mais révolte tout de mème,eri de la consciencetroublée par i'ampleuret Ia froideur du cynisme, et qu'ont tra¬duit quelques voixperdues dans i'enthou-siasmedu triompheet l'impatiencebruyantede la curée.C'est le eomte Reventlowqui n'hésitepas a considérer commeune « erreur fa¬tale t>ce flirt de la militaire Allemagneavec ia Russie révolutionnaire.« Ceci estune faute que l'AHemagne paiera cherdans l'avenir».Relenonsces paroles.Elles ont un air defravité prophétiquequi n'estpss pournouséplaireet laisse entrevoir la clairvoyan¬ce d'un esprit que l'éphémère suecès n'apas grisé.C'est-Ie professeur Schiedmann, autreconservateurprussien, qui trouve «extrê-mement dangereux » d'accepter commealliésdes révolutionnairesmeurtriers.Cespoliticiensse sont surtout placésaupointde vue de la politique,et e'est d'elle,en effet, qu'il s'agit aujourd'hui.Mais lejour viendraoü les raisonsmorales cesse-rontd'élre étoufféespar les considérationsde ia forcebrutale. II n'est pointimpossibleque l'AHemagnes'éveillealorsèces clartés,que s'ouvrentenfin les consciencesretrou-vées,et que devant l'énormité du crime,devant l'étcnduede ses conséquenceset latrace ineffaceableque laisserontles forfaits,la corrupteur allemand se sente aussidéshonoré,aussiavili que le banditqu'il acorrompu.LorsqueJudas, les yeuxbandés,escomp-tant déja le chillre de la ranpon,est entrél'aiitre jour dans les lignes allemandes,j'imaginequ'il n'a point trop regretlé d'a-voir été un instant rendu aveugle.II n'apu voir l'attitude de dégoutet de basmé¬pris que ceuxqui le regurent auront eupeinea dissiinuler.II serait alors revenu,mordu par le remords, avec la forte im¬pressiondugestehorriblequ'il allait com-mettre, et, peut être, sous l'inffuencedeces résurrectionsdont parleTolstoï.Latrahison n'a pas eu ce revirementetne pouvaitl'avoir. Le malö pareilleextré-mité a toujoursle triste couragede complé¬ter sonoeuvreodieuse.Maisni Troizky, niLértiuene représententlaRussie.Labandenoirequi s'est hissée au pouvoira la fa¬veur des ignorances et des cupidiiésde lamassene saurait entrevoir, si rapide quesoit sonsuccèsapparent, la perspectivedeson autorité gouvernementaleassise surdes basessolideset définitives.C'estune faction a la solde du Kaiser.Elle tend aujourd'huilamainpourrecevoirles deniersde l'infainie. Les 180millionsd'hominesquicomposentla nation ne sontpoint tous ligotéspar !a ruse grossièredesempirescentraux. II faut faire crédit a cepeupleégaré,que la Vodkarévolutionnairea fait vaciller. La réunion de la Consti¬tuantepourraitêtreplusqu'ungrandfaitbis-torique : le jour 3 jamais mémorablequiverruit poindrel'aubedu grandsalut.Sans doute, le désastre n'en sera pointréparé du coup. Nosennemisauront gagnéa leur jeu la démoralisationd'une arméequi fut redoutable,et dontla déliqueseencemoralene vientque tropaggravernosdilïi-cultés.MaislaRussiepourraitce jour-Iè sauverl'honneur, et, d'un gesteluinineux, libéra-teur, elle remontèrait des abinies encha»santies oiseauxde proiequi l'ont déjêdéchiqueteeen partie, commes'ils s'étaientabattussur un cadavre.AlbertHerrenscumidt.Les Allies et le Saint-SiègeS ivant les documents secrets qui ont étépi, bites a P. trogral et dont la tra taction esttransmise par Berlin, i'accord conciu entrel'It.lie et Ie. autres puissancss de l'Ententeen avril 1915contient un article aux termesduquella France, l'Angieterre ct la Russie prennentren-gagf inent d'appityer l'ltalieet a'cmpêcher lo Saint-Siege d'ontrcocenu e aucu&c démaicbe diploma-tiq ie e ' va de U conclusion de la paix ou dure Lmee t d'imc d-s questions actuelles en rela¬ties avecjaguerre

LE PARLEMENTImpressionsde Sèanee{PJCBflTBS GOBBESÏONBAirr »AATICBLtI»|

Paris, S décembre.Crime afooiu anjoard'hui au Palais-Bourbon.M.Abel. vioe-président, est au fauteuil ie Iaprésidence. II doit cons'ater que If tribunes sontvides et que trés pen de deputes assi teat a ceiteséance exeepfionneile con acrée aux contre-pr<»-jets relatits a la loi des pensions militaiies.Nouspouvons dire que plusteurs de ces contre-projets n'ont pas été sonsais a ia Gonmissioa,n'ont été l'objetd'anenu examen et sont préseatésUBiquemeaid«ss un but de siirenchere electorale.Leurs auteurs estimeat qu'il pourra êfre utileplus tard. dans les réueions de dire : «Voilaceque j'ai dei»andé en faveur des bb-ssés, dea veu¬ves de tués et de»orgbelins et que i'on se m'apas accordé1»Ce sera ub argument pour leur rééiectioa quivaudra mieux. espèrent-Üs. que leur presencesous les drapeaux. que l'obéissance a ia loi quiobdge tous tea ciioyens a luiter pour leur pays.En attendant cetie heura oü les électeurs iebon sens jugeroüt, il nous faut eeteadre M.Ro-gnon, depute socialists du Rnöae qui demmdequ'use pension uniforme tie t.ïftt)francs soit ac-cordée aux veuves de tous ies miótaires iui=soumorts des suites de blessures ou de maUdlescootractees sur ie front sans distinction de gradeni d'sncienneté de serviees.M. Roguoa, après avoir parlé pendant troisqusrta d'hrure, coaseoL sur la ebmaede de S.Lugol, rapporteur, a retirer son contre-projet,tout en aanorc.ot qu'il en représentera certainesparties sou» fornte d'ameedfmenls.M. Bracke propose un système d'assuranee na¬tionale des victitees de la gu<*rre.Gecontre projet, combattu par M. Lugol, auBomde Ia Commission,est repoussèpar 40Svoixcontre et.Le contre projet de M.Léon Berard, dont il aété beaucoup parlé, est retiré a la demande de IaLommission Gecontre-projet a»ait pour base I©dégré de l'iavaliditéet les perte»de r«yenu subiespar les inb res és. M. Abrami, sous secretaired'Elat pne la Ch-mbre de réserv- r pour la fin dela discussion les questions relatives aux alloca¬tions et aux pensions, aux mijorations pour ea-fams et aox droits des veuves.Sous le b n ftce des promesses du gouverne¬ment qui soumeitra plus tard des dispositionsarrètêes avec le ministre des finances, l'articie1" de Ia Gommissionest adopté.La Chambre passe a l'articie 2 qui ouvre ledroit a la pension ou a ta gratification pour lesmililaires et la marins. .Sur eet article, il y a une série d'amendementssur les distinctions a étsbilr entre les blessuresrecues en service commsndê, les infirmüés et lesmaladies eontractées a i'occasion du service.Ges amendt-ments, défendus par leurs auteurs,sont tons renvoyes a la Gommission.Lasuite de la discussion esl renvoyée a de-main. TH H.

Les RestrictionsLE PAIN

C'est i partir du 1" janvier quo seront appli-quèes les dispositions relatives a 1'applicaiiondela carte de pain. Quant a ce qui eoncerne la fa¬brics ion, la vente et ie prix du pain, ainsi que lenouveau régime de la biscuiterie et de ia patisse¬rie, la nouvelle rfglementaiioa entrera en vl-gueur d'tci au 20décembre courant.

LA PATISSERIEII est désormais expressétneni imerdit de ieteraux monle- d»s pateaux ou des biscuits des rari-nes de froment, mêteil, seigle, maïs. orge, sarra-sin, avoine ou na. Les patissiers, sous aucunpréfexte. Depourront détenir de ces farines.Le-. patissier» ont encore a leur disposition Iemanioc, Ia noix de coco, e~* féverelle et Iapommede lerre. Tant qu'il lui restera un piu desucre. un peu de confiture et des fruits, le patis¬sier fabriquera.L'autres patissiers, moins tenaees, envisagentavea inquiélude la situation nonvelle : « Les nou-veaux pa e*ux, disent ils. coüteront trop rheraux pdassiers pour leur genre de clienlèle babi-tuelie. Nous serons obliges do fermer et de con¬gédier un personnel trés intéressant et trés spé-cialisé . »

L'ESSENCELe gouvernement vient de rectifier el de com¬pléter les décrets des 16avril et 31 aoüi relalifsa la réglemeniaiion de la consommation de l'es-sence par un Botiveau décret q»i institue uncarnet d'e-sence pour tous les consommateitrs,qui permettra de suivre les livraisons faites eide resserrer dans des Iimites plus élroites lesattributions pour la consommation domestiquect pour l'aiuomebilisme privé.Mais.ditun communiqué, nullo régleroentationrestric ive ne peut prodnire d'effet utile si iesconsommaleurs eux-oiêm s n'en comprennentpoint t impèrieuse néc-ssité et t»efont tous leutsefforts pour se eonfortner a l'csprit et a la lettre-des prescriptions euictéesA l'heure actoelle le gaspiltage de i'essenceestun acie aussi bldmable et aussi préjudiciable ala coliectivité que le gaspitiage du pain.

U BITfilLLEDEUKTEBUIBILe correspondant militaire du Tunes dis-cute en an article la meihode aciuelle del'empioi des réserves sur se IVout allemand :La seconde armée allemande, qui fut vaincueprés deGs'nbr(4, comprenaitenviron li divisions ;elle ne pouvait pas, avec S'S forces réduites eidésoigani-ees, p ét ndre è changer ia fonune dela guerre Depiiisquelqiie temp-, les armêes alle¬mandes n'ont plus ia fibre disposition des muni¬tions et des seservc- comme etb s l'avaieut au-fois. II faut s'adsesser au r.-nd qusrtier généralallemand pour obienir les troupes nécessaires a lareprise de positions perdues. C'est le G Q.G., au-jourd'hui, qui commande les réserves de tout lefront occidental,II y avail environ 40 divisions allemandes enréservu sur ce front au moment de l'attaque dugéneral B\nu, mais il fallut quelque temp» nourrasseuinler les reserves r<qui es et les pourvoirfl'artiiserie Le prince Ruppreeht de Baviére quicommande le troupes des «rraées ademandes duNorddm deiacber ö divisions de son front desFlandres Un y ajouta d'anlres divisions du frontfrangais de I gon a öbns ilu. r une force d envi¬ron fo divisious iour la eontre attaque.Le total es oivisions allemandes en réserve aufront occidtntal srmble considerab e, mais enfait, il ne peim t pas de faire autre cbose que deüéb ndre es divers secieurs. et l'eniiée de 15dl-vi'ioos nour n-parer une défjite a impose ung»and effort aux armêes allemandes.

LAGUERRESOUS-MARINEUn paquebot anglais torpiiléLe p.jqu<bot Ap po, de li G mpagnie ElderDempoer. a eté couie. Lenavire a requ deux tor-pilies,S0passagers et membres de l'equipage sontmanquan s U0 passa*ers ont été sauves.Lebruit court que le sous-marin torpilleur ca-noana les feuimes et les edfants réfugiés dans iesCnnots (-anus .(L'Apapa elai! un vnpeur d'une jauge de 7,832i/ounts, coBstruit# Glttsgpweti iïU).

LE-MESSAGEDUPRÉSIDENTWILSONa Motre objet est de gagner la Guerreet nous ne faiblirons pas ! »

I. WILSONAPROPOSÉAUCOAGRÉSDEDECLARERLAGUERREA L'AUTRICHE-HONGRiE

A iVwive.tare dn Congrès, mardi, ie pré«i-dentWfisona pris la parole ponr lire soamessage.Messieurs du Coagrès, a coameacé Ie prési¬dent, buit mois ont passé depuis que j'ai eu pourla d>rnière fois l'honneur de parler devant vous.Ge fur«nt des mots reropiis d'évenements d'uneporiée grave et considerable. Je n'enireprendraipas de rapporier ces événetnents par ie menu oumêrae de les résumer. Les details du röle quesous avons Jouft seront placés sous vos yeuxdans ies rapports des différents dépsrtemeals. Ieme contenterai dV-xamioer nos perspeciives del'beure présente eu cc qui coscerne ces vastesquestion?, nos devoirs actuels et les moyens im-médiats de réaliser les but» auxquelsneus devenstoojjurs viser.Après avoir parlé des abus intoiérabies dei'AiienBagoe M. Wilson a ponrsnivi ;Noire objet est, Daturellement, de gsgner laguerre twin the war); et nous ne faiblirons pasni nc permeltrens d'en élre détouroés jusqu a cequ'elie foil gagoée. Maisil importe de poser laquestion et d'y rêpendre : Quand considêrerons-nous la guerre gagnée ?Le people amériealn désire la palxpar la défaite du inai

Le peuple américain, deciara Ie président, ssitdequoi il sVgit dans ceite guerre et queis sontles résultats qu'il faut altei- dre.Je crois qu' I est néce»saire de dire neltementce que nous, ici, au siêge de l'aetioc, considé-robs ce que la guerre doit viser et quel roc nousvoulons rouer dans Ie règiemenl de sa fin «xacte.Nous sommes le- porte-i-arole du p -rpie aineri-cain, et il a le droit de savoir si son but est !enóire. 11désire la paix par la défaite du ma', parla défaite, une fois pour tontes, des forces né-fastes qui inlerrompent la paix et la rendent im¬possible, et 11veul savoir tombien noire penséeest intime avec la sienne et quelle action nousnous proposona.M. Wilson ajouta JVousentendrez avce moi les toïx do rhuraanitèqui flottent dans i'air. Elles devtennent chaquejour plus fortes, pins uettes, plus persuasives etelles vienoiBtdu cocurde tous ies hommes E lesdemanded avec insistance que la guerre ne llais-se pas vindicativeen aucuae mamére ; qu'aucuaenafion ou ancuu peuple ne soit frustré ou puntparce que les souverains irresponsible» d'un seulpays ont commis eux-mêmea un mal profond etabominable.G'est cette pensée qui a éie exoriméeUses ret'e formule : «Pas d'annexion,pas de con¬tribution, pas d'infiemiité pénale.aDi ons qu'il fsut montrer a l'autocratie l'éviden-te vanité de ses revend cations en vuede possé-der ou de conduiro ie monde moderne. It est im¬possible d'etabiir aucun code de justice anssilongtemps que de lelies fo ces seront debout etimbatiues ain«i que les maltres aetueh de t'Aile-magne le prétendent.i.es Ailemandsoat fait &Is Belgique un lortqui doit étre réparé. lis ont étabii uno domtnalioasur d'aulres pays et d'autres peupies que leleur, — sur le grand empire d'Auiricbe-Hmgrie,sur les Etits des Balkans, jusque-la fibres, sur laTurquie, et en Asia —dont ces pays doivent êtredéliviês.La paix que nous ferons doit déliyrer les peu¬pies jsdis prospères et les peoples jsdls heureuxde Belgiqueet du Nordde la France de I'empriseprussii one, ei de la menace prussienne, et elledoit sussi délivrer le- peupiesd'AutricheH>ngrie,les peupies des Balkansel les peupies de Tur¬quie, en Europe et en Asie, de la dominaiion im-pudente et élramiére de i'autocratie militaire etcommercial©de ia Prusse.Nous nous devons cependant Anous mêmes dedire que bous ne désirons en aucnne faqin nuirea 1'emDireauslro-hongroisou le résjusler Ce n'estpas nótre affairede nous occuper de l'existencepropre, industrietle ou politique de ces peupies.La Société des Nations

Personne ue menace l'existence, i'indéoen-dsnce ou te développ.ment pac Itque de I'empireallemand Lo pire qui puisse ar.iver au peupleallemand est ceci : que si, la guerre ftnie, 11con-tinuaii a être oblige de vivre sous ses maltresambilieux et in'rman s, chercbant A trouoler lapaix du monde, hommes ou clashes d'hommesauxquels les autre- peupies du monde ne pour-raieul pas se fier, ii serait Impossible de les ad-mellre a la Sociêtödes Nati -ns qui doit désor-mais gsrantu' ia paix du monde.

Cette sociétêdcit êire une societé d.*speupieset p s nne sociéte des gouvern oma's. Is cour-rait être impossib-e aus,i, d.nsun tel fdcheuxéone.urs de eirconstaaces, d'adm-Ure 1Allema¬gne a des rapporis fibres écouomiques qu doi¬vent tnévitabiement sortir ues autres associationsd'une vériiabte paixMaisle congres qui verra finir cette guerrecobiprendra la forme des poussees qui se bous-cub nt maintenant dans les coeurs et les cons¬ciences des i orornesfibres de partout. Sa con-c usion sera conforme a ces poussées.Toules ces choses ont élé vraies depuis le com¬mencement de cetle pred gieuse guerre, et je nepcux pas m'empêcher de penser que si on lesavait netlement expfiqnéesdès le commencement,la sympathie et l'en housiisme du peuple russesnraient pu une fois pour toutes êire omptês ducó'é des allies, la suspicion et la mefiance ba-lavée3 et il se serait étabii une véritable et dura¬ble union des buis. S'üs avaient cru ces cbosesau moment de leur revolution et s'ils avaient de¬puis élé coofirmés dans ce sentiment, les iristesrevers qui ont récemment marqué la marcho deleurs affaires vers un gouvernement régulier etstable u'bommes fibres, auraientpu être evités.La liberie des rners

Notre entrée dans la guerre n'a pas ebangénotre attiuide vis-S-visdu règlem >ntqui doit sur-venir quand elie sera finie. Qoand je disais, enJanvier, que les nations du mo ide avaient droitnon seulement a li liberté des mers, mais aussia l'accès sflr et sans ètre molestées a cette li¬berie, je pensais et je pense maintenant, nonseulement aux plus petiles et aux plus faibl .snaiions qui oni besoin de notre soutien, maïsaussi aux nations grandes et puissantes et a notreennemi pré-ent aussi bien qu'a nos associés ac¬tuels dans la guerre.U faut déclarer la guerreh l'Autriche-Hongrie t

Le président déclara ensuite :Un obstacle trés embarrassant sur notre routersl que nous sommes en guerre avec i'Ailema-gne et pas avec ses aitiés. Eo con equeace, jepropose gravemeut que le Congres dec.are lesEiais-Unis en état de guerre avec l'Autricbe-Hongrie. Etes-vous surpns que ceci soit la con¬clusion du raisonnemeut que je viens de vou9tenir t:-TNon 1M. Wilson ajonta qu'il faudrait désormaissur ve lier les nat onjus enoenais et contróIer sévèrement f- otrée et ia sortie de qui-conque aux Etats Uuis.Le président a conciu ainsi :La cause étant juste et simpte, te reglementdoit s'inspirer des mêmes motifs et être de laméme q ialité. Four cola n us pouvons nous bat-tre, mais pour rieo de moins nobie ou de moinsdigne de nos traditions. G'est pour cette c-usaque nous sommes enlrés dans la guerre et c'e tpour c-lle cause que nous nous ballons, jusqu'Sce que le dernier coup de canon soit tiré.

Le gros succès de M. WilsonUne tempête d'^pplauois-ements a satnöles paroles du président Wmson dem n tantau Congrès ded'Clarer la guetre è i'Antri-che-Hoegrie. Les membres des de x Cham-bres, debout, accianoaient M. Wi son. Lecoros diplomatique s'est joint ff i'ovation.Une au 're manifestation enthousiaste asalué M Wilson loisqu'il a déclaré qu'ilfallait que des réparations fussent exigéespour les degats commis par i'armee alle¬mande.Mais i'enihousiasme a atteint son paroxys¬ms lorsque, terminant son messtg--, le pré¬sident Wilson a déclaré que toutes ies energies d • la nation devaient être consacrées Arem porter la vicioire.M. Wiison avait déjü quitté Ia salie que lesapplauaissements crepitaient encore.La Guerre è l'Autriche imminenteOn considère comme probabie q <e ie S,i-nat apprO'ivnra, veodredi, la declaration deguerre des Elats-U.nis ét l'Autriche.Le sénateur Martin, leader de ia majorité,a exprtmé une opinion dans ce sens.

DernièreHeenQüATHB ltliUllKS MATIN

A la CommissionsénatorialodoIaMarinoParis. —Ala Commission sénatorisle de la ma¬rine, le ministre, M. Leygues, a fait connabreI'accord realise par les hsuts représrntnnts despuissances de l'En'ente a la conférence inter-alliee sur la conduite générale de la guerre na-vale. , .M.Cols a sonügné loute l'imoortarco de 1«guerre sous-m»rinn dans la conduite générale dela guerre. Tia ipdiquê les directives qu'il enten-dait suivre dans la luUecontre les sous-maiios,L'amiraiDebun. chi f d'état-major généial, etl'amirol Traeoti, chef de cabinet du ministre, ontfourni a la Commissiontous les renseignemeutstechniques qui leur furent.demandés. (HavasJ.

LegouvernementpoursuitCharlesHumbertParis. —On annonce que le guuvt-rntmeni sai-sira uemsin le Sénatd'une demunded aulorisationde poursuiies contre M CharlesHumbert.

LesPrisonniersfaits parlesBritanniques

Lendres.—AuxG-mmunes, le sous-seereiaire ala KUeirea annoi Céque les prisonniers pris parles Anglais sur les flivirs fioms jusqu'au 2a no-vemiire. sViévent a i 7. 10Jal1 inands. 2.' 9i aus--Iro-bulgares, 43.105tuics, 8.652indigenes ou partisans.

II a approuvé sans débat un statut établis-antla r-snonsabilitó du gouvernement devant l'As-semblée.S uva„t cc statut, les dispositions legislatives,poiinques et sociales dolvent êire présc téeset npprouvées par ie fiomité devant lequel lescomimss8iresdu peuple viendront rendre eomptede ieurs actes une fois par semaine.Ua général nisse cosclurait l'arsistioe aunomcitstroupesrusso-roumainesStockholm.—Ou annonce que le général Teber-bai<b lï ..uiait pris sur lui de eonclurc un armis¬tice, non seulement pour le» troupes russes placées sous sou commandemenl, m«i- même pourles troupes roum fines, ce qui unpliquerait l'a-quiescement inadmissible de M.Bratiuao.(Havasi.

Les Stats-Unis et l'AutricheDes troupes américaiues eu ItaliëParis. — Selon une depêche de Wa.-huigtonél'fgeiice Reuter. M.Wilson a déclaré avoir | >n-seilié la declaration de la guerre contre l'Autri¬che du f it qu ■l'envoi des troupes américainesen Italië peut devenir nécessaire.

EN RUSSIEEa altendaut la Constituante

Pitrograd. — L" Comité exécut f central desSoviet»,maiati-nmt élargi par I'entrée des délé-gués des paysan- de I'armee des unions profes-sionoell'-s des chetnioifis. des po»liers, est appe-ler a jouer le röle d'avMt-Parlement «isau'a iaConniiiuante.

Sur le FrontItalienL'Ennemi attaque dana la région

d'AsiagoLe correspondant de i'Associated Press augrand qoartier gênérai ïtaiieu (It »-ie Sep-tentrionale) léiêgraphie !e 4 decetnbre :Le bombardement parliculiêrement violent au-quel s'est tivré l'ennemi, auiour d'Asiago. pen¬dant la nuil dernière ei les premières h-ures deIamatinée, sernhle indiquer que la r>prise d'unevigoureuse offensive ennemie au Nordest immi¬nente. Lacauonnade élait d'une i xtrême violence,i'en-emi se servant a la fois de c-nons lourds etde canons de ca ibre moyen Eae commecQ. debonne beure lnnoi soir, s'apai&a uu peu versminuit pour rtprendre avec une nouvelle iuien-silé de trois beures jusqu'a neuf heures dumatin.

CommuniquésOfficielsFRANCE

Paris, 5 déeembre, 14 heures.Des coups de mui ennnmis dans le secteurde Graonne et au Nord de Sapigneul n'ont ob-tenu aucu résultat.De noire cóté, nous avons pinétré dans unetranchée allemande it i'Esi de Reims et ramenddes prisonniers.Action d'artilierie assez viva sur la rivadroits de la Meuse.Nuit calme partcut ailleurs,

AVIATIONDes avions ennemis ont bombardè cette nuilla region au Nord de N>ncy. Trois b'essés.Dans la iournóa du 3 déaemb '6, deun avionsallemands ont étó abattus o r nos p/iotes. Sixautres appareils ont 6tó contrahits a atterrirdans leurs lignes.

23heures.La lutte d'artilierie a été, par moments, vivadans la région de Graonne et le seoteur de Mo-ronvithers, continue ei violente sur le frontBeaumont-Bois des Fosses.Au Sud de Juvincourt, l'ennemi a tantê uncoup de main sur nos petits posies sans obienirde résultat.Rien it signaler sur le reste du front.La nuit dernière, Dunkerque a étó bomhardéepar des avions ennemis ; deux personnes de lapopulation civile ont été tuées.

GRANDE-BRETAGNE5 décembre, 14 heures.

Rien d'important è signa/er en dehors de'activitó habituelle des deux artilleries.

$ur le front de Cambrai, les Anglaisrejettent une attaque en forcesconsidérahles

Soir.Nous avons aisément repoussè ce matin, surle front de bataiile de Cambrai , deux attaqueslocates vers Gonnetieu .Une operation de détail s'est terminèe d notreavantage ce matin, vers La Vacquerie.Get après-midi, une attaque plusimportante exécutée par l'ennemi enforces considerables nans le mêmesecteur a été rejeiée a la suite d'unviolent combat.Des formations d 'infanterie qui seportaienta l'attaque vers le bois deBourlonet Meeuvres ont étó briséespar nos tire d'artilierie.Sue le front de bataille d'Ypres, I'artillerieallemande a montré de l'aotivitó, cet après-nvdi, au Nord de la route de Menin.Nos positions ont été iégèremtnt amélioréesdans cette region oh u"0 reconnaissance enne¬mie a été repousséa.Hier, malgréle beau lomps, l'épaisse brume qucouvrait les lignes a beaucoup gêné les op>rations aêriennes. Nospilmesqui ont exécuté dt s re¬connaissance» pendaat tout ie cours de la j ur-née ont jeté cent dix huit bomhes sur un centredeviation ennemi, au Nord de Tonak. aiusi quesur des villages et emplacements de batteries dela zone de bataille.Plusieurs mille r? de cartouches out été tiréessur les irouprs eon -mies qui se irouv&lentdansles tranchées ou en terrain decouvertGa ou deux combats aériens, livrés daas lajourné-i, n'ont pas donné de résultat defio tif.Nous n'avons perd t aucun de nos appvreils.D ux raids aériens ont étó exécutés eet trprès-midi. Le m*uvais temps oontinuel a empéohétoute opération de ce genre depuis plus d'unmots.Un de ces raids avait pour objectif le nceudimportant de chemlns de ter ou les voies degarage de Zweibrucken ; l'autre, les usines deSarrebruck.Sur ces deux points de nombreux coups aubut et de gros incendias ont été observés.Matgré l'intensité et la précision du tir descanons spéciaux de l'ennemi, tous nos appa¬reils sont rentrés indemnea.

BELGIQUE8 déeembre.

Dans la journée du 4, légère act'vité de I'ar¬tillerie, lutte de bombes prè- de Dixmude.Dans la nuit du 4 au 5, des avions ennemisont bombardó Furne s et Adinkerke.

ITALIËRome, 3 décembre.

Sur le plateau d'Asiago, nous avonsbrtsé une violente attaque sur laligue du Mont Siseol, sur les pentesS-.d-Occideniales de Melette-Gailio.Nous avons capturé des prisonniers.Dans une deuxième attaque entre le MontTondarecar et le Mont Badenecche, l'occupa-tion de quelques tranchées nous amena kabandonner certains points les plus avancés.A Zenson, sur la Piave, nous avons dótruitcinq passerelles et ramenö des prisonniers.

Rqu™„ül£8 décrobre.

Sur le front roumain, dans divers secteurs deBukovine, nous avons répondu par la fusilladek des tentatives de fraternisation de l'ennemi.

DANS LES BALKANSFRANOE

SaloDÏqiie,4 décembre.Activitó de oombat restreinte sur l'ensembledu fro it.La neige tombe abondammenl dans la ré-ginn de Monastir.

GRANDE-BRETAGNELondres, 8 décembre.

Au cours de la semaine passèe, nos aéroola-nes ont depinye une grande activité. lis bom-barderent les aéroaromes de Hudova, dans iavallee du Vard«r, a /'Est de la gare de Siru-mika, ainsi que Drama, les gares de Drama etde Porna et de nombreux depóts de muni¬tions et campements ennemis.Nous avons for cé ceux aóroplanes ennemis üatterrir désemparés.Journée ca/me sur l'ensemble du front.Entre les lacs, une attaque ennemie a éléexecutee la nuit, après un bombardement vio-Elle a óté repeussèe.par _nesJeuk,

LisÊvÉenUit RossisLa paix ne serail pas signêe

li n'y aurait accord que sur t'arinisflceLe correspondant da Daily Mail 3 Pstro-grad télégraphie, 3 la date do 4, que la dé-légatioa paciftite rnsse a eu une enlrevueavec les Allemands mardi 3Vilna.Ily fut dé-cidé de discater sealcment la question de('armistice et de laisser >adiscussion relative3 la paix 3 la conférence européanne.

Voici comment les dépêches de Berlinprésentent la situation sar ia frontièrorusse :Le i" décembre 1917un armistice a élé conciuavec uno armée russe pour le front allant de larive méridionale du Pripet, vers ln Sud, jusqu'auSuddo la Lipa. Les bosttlités ont été suspenduessu< ce secteur 3 partir du 2 déc-'mbre 1917, a10beures du soir. Des arrangeminis ont éiê prisau sujet des communicationsrnireiesdeux lignes,des mouvemofltsde iroupes, des travaux de po¬sition el de 'aclivité des aviateurs. L'ndélai d'au-moins 48beures rsi fixê p ur la résilis'.ion del'armistioe et fi s bostiüiés ne- pourront pas re-Oommencrravant l'expiratlon da ee délai.

Czernin ei Trotskyéchangentdes téiégrammes

Le gouvernement ausir<>-hougruis a adres-sé au commissaire das Affaires étrangères,Tr fisky, le radiotélégramme snivant :La .ouvetnement austro-bongiois a recu Iera fiotélégraramedts commissaires du peuple du28 nov' mbre. par iequei Ie gouvernement russ8s • déclaré prét a commeneer ies pourparlers d'ar-mistiee et de paixgenéra e. L-s bases de I'armis-tice et du traité depaixfuturepunfiées parle gou-vern- ment russe el par lesqueiles te gouverne¬ment de la rêpubiique russe attend des conlre-proposUions, constituent d'après l'opinion dugouvernement ausfio-bongrois uno base eonve-nable pour ces pourparlers.i c gouv. rnement austro-hongrois se declareprét a entamer les pourparlers proposès par logouvernement russe pour uo armistice immódiatet pour ia paix générale et eaverra ses dfléguesaux négociations qui commencent le 2 décembre.

« Signê :Le minislre des affaires étrangères impérialet royal czermn. »

En réponse a cette declaration, Trotsky aadressó au gouvernement bongrois une comtnu-n cition oü il constate que Ie gouvernement aus-tro-bougrois est prét a eniamer le 2 dccembrades pourparlers d'armisiice sur la base du pro¬gramme do paixdo la révolutioQ russe, c'e-:-a-dire sans annexions ni indemnités. avec ia ga¬rantie pour les peupies d'organiser leur aveifirpolitique.

Les soldats de Krylenkoont assassiné Doukhonine

Le gouvernement de Pelrugrad comruuni¬que la proclamation sutvante de sou gané-ralissime Krylenko ;Au nom de la révóiutioa, > tous les soldata del'arméa ct de la marine révolutionnaires :Gamarades,

Je suis entré aujourd bul 8 Mobilev 3 Ia létedes troupes rèvomtioaoaires. Le quarfier géné¬ral a été entièr. menl investi saus eombvt Ladernier obstacle 9 la cause de la p»ixest abaitu.Je ne puis passer sous silence Facte de cruautéaccompii en verlu de U loi de Lyucb sur la per¬sonne de i'ancien comm«ndant en cbef Doukho¬nine. La haine populaire a dépassê i«s limfies de1»ra son. En dépi! de tous bos efforts pour lesauver, 11a été enlevé du train 9 la station deMobilevet lué.Lafuite du génétal Kornilof le jour précédentet la chute du quartier gênérai onl été la causade es exiès.Gamarades,je ne puis permettre que ia ban¬nier©de la rèvolution soit ternie et ii est néces¬saire de condamner énergiquempnt de tela actes.Soyez dignes de Ia libe té conquise. Ne souillezpas l'autorité du peuple.Le peuple revolutionna re est terrible dansla lutie, mais il doit ötre modéré après la vic¬ioire.Gsmarades,Ie combat pour la p«ix acquierl,par I*chuté du grand quartier général, une forcenouvelle.Au nom de la rèvolution et de ta liberté, J'enappelle a vous pour i'unitó et la discipline révo¬lutionnaires.Vive l'autorité du Comité des députés ouvners,soldats et psysans 1

La fuite du général KornilofOn a lu plus haul da. s la proclaui••o • de Kry¬lenko le passage se rapporlant au gên"»l Korni¬lof. En effet, une dépêebe de Pelrograd du 3 dé¬cembre arnonce qu»-malgré la rigoureuze sur¬veillance dont il était I'onjet. le geuérai Koruilota róussi a s'enfuir la nuit do diiuaecbe rte Bykof,accouip-gnê de 409cosaques. U aerafi »Mérejoiq-dre le gênérai Kaledinea Novoicb-rk»sk.

L4POSITIONDU.4RüUIAMELes troupes russes qui sonl au voisinage del'armée roumaine paraia»pntavoir cdé complé-teuieai 4 la propaganda maximafiate On parle degèuêraux desfiiué» par leurs troup-», ainsi quede raiernisations avec l'ennemi, et le mome»!apprnche oü le gouvernement et le emmande-meut roumains, en préaeuce d'une anarchie quine laisse plus a leur vaillanin armée aucun pointü'pppui sérieux, seront obiigés d'-nvisager la si.tu8liou dans loute sa gravitê, et de prendre lesdecisions qu elle cou porte.I es allié» u'Oceld'nt n'ont négligé ni les effortsni les encouragein«Dispour s-mienir Ia Rouma-nie. La distance, ma beureusi meot, l»ur imposedo longs délsis, et Ips télé»ram nes eux mêmessi bisseni des retards d-courag' ants.Quandil sera possible de raconier tout cc qui aéie tenlö au cours de la périodecritique que noustraversons on roconnaPrsque Insgouvernomentsaiiiés do la Russie ont fail tout leur devo r pourpaliier les effets dósastreux de la dófailiancorusse. .Quellesque soient les déoisions qui s impose-ront au commandempntrouravn. ins allies d'Oc-cident se souviendront de I'bero'fsmedans fi-quella Houmaniea résis é a des èpr«-uves immêii'éeset du succès avecleqiiel son »rmée ree lusutuéea déf-ndti le front de MoldaviëCepassé glorit-uxdonne » la nation loumaine, croyons-nous. Ie»d'oit de réaliser sps aspirations nationfiespartou^oü la situation aciuelle ie permet. — (LeTempt!,La rétsniondu ParlementroumaiaM.Brativnoa annoncé que. si les événement»le p rmeltent, le gouvernement est déoidóa con«voqu-r le Parlemeul avaat le 18décembre.

enronpLocalsChemina de Ier de I'Elnl

Avis au PublicL'Administraliond,s Gheminsde fer de l'Etalinform'' le public que par suite des nécessitésdu service, la fermeture de la g«re du Havre estproiogée jusqu'au 9 decembre incius, a la ré-c<ption en Pet'te Vite ■>e des marchandises du ,,détailde ï' il.3*

Page 2: Petit - Accueil | Archives municipales de la Ville du Havre

* Le Petit Havre —Jeudi6 Décembre191*7Mtrle dr Ia « Jonrnée H»Tr»l«e »Auprofi des (H vrn de Guerre

Souscription aux Billets de la LoterieCrédit Lviinnais, too fr. ; le Personnel da CréditLyonnais, to.

FAITS LOCAUXMile M>rceline Morean, 5i ans, en voulantBJfinii descendre d'un tramway avant l'arrét, placeRich* liet;, p<rdit t'èquirii.re et tomba.S'etani fait dans sa chute une blessure a la tête.Mile Moreau r<cut des sotns dans une pharntacieYOisine, aprés quoi elle regagna son domicile, 4,piace FrCdéric Sauvage, a Sainte-Adresse.— Marguerite Le fioal, 24 ens. domestique, atté anêteo po r yold'effets au prejudice de MmeDubois, débitanle, 66. rue Saint-Jacques, oü elleavait ètó employee pendant trois jours.Elle éteii parue furiivement avec le produit deton vol. c'esl-a-dire le 25 novembre dernier.Celio iodclicate domestique a ètó deferée auPaiquel.— Vers six Aeures, mardi soir, Mme LouiseBriere, 29 ans passnit dsns la rue de Normandie,lor qu uu cheval atti Ié a une voiture appar enantd Mme warty, cocbère, 73, rue Lesueur, montatur le trorioir II renTersa «lors Mme B ière ainsique sa petit' fine. La mére fut relevee avec uoeb essure a la iête et la fillelte avec contusion*.Ap èv avoir recu les soins nécessaires a 1'Hospice Geoórai, la mere ei l'eufant regaguèront teuroom ci e 6, rue Belloncle.— Un détaehemert de pompiers avcc l'aulo-pomp , s'est rendu mardi, a huit beures et d. mieOu matin, sur le quai de la Gironde. II s'agissaitd'un f- u qui <xi->taitdéja depuis un ou deuxiours«lans les soutes a charbon du steamer

. amarré a ce quai, prés du pont 4.One hnce fut mise en fonction dans ies souteset un poste de surveillauce futlaissé a bord.Le feu ue présenl«it aueun caraclére de gravité.— D siré Macé, 35 ans, journalier, 17, rue Saint-Jacques, a i ié 8nèié p .ur vol de cinq b lies deiaii condensé sur un quai. Remis en liberie pro¬visoire aprés proces- verbal.— Victor Legrand, 19 ans, soldat au 74* d'infsn'erie a Rouen, a été ariétê par le service dela ürete co ome déserteur, dopuis un mois, doson légitnent.li a etc mis 6 la disposition de Cautorité mili¬taire.— Pend'int que M. Léonard Collard, 39 ans.lourlieur, rtai maidi a son travail, on vola s son do¬micile 6. rue Sery, deux billets de to francs, MCoDard en portanl piainte au commissair- de police de permanence fit pari de certains soupqons— Dans la soirée de mardi, M.Eugène Mobville, 45 ans. charretier cbez M. Leraitre, camionBeur. t st oil porter piainte au commissaire depolice de peinianence.It déclara que pendant qu'il avait laissé son camion en station devant le Pal is de la Bourse, enfacede I'escalter 6, vers cinq reures et deroie,pour faire ure course, on lui avait vole une ma¬chine s coudre.C- tte machine était deslinée è M. Fernand Dubois, 3" a. s, employé des chemins de fer, 105file dt Normandie. EHe porte la marque » Silen-eh use » e est presque neuve.On enquête.

6. CHILIJRD, CI!M16U8-£ÏST'STE,IT.fll firilTilI!

THEATRESGORGERTSGrand -Thö&lrmTTouruée Baret. — ATHALIE

C'est une belle -t pure émotion d'art que latourné Baret nous a donnée bier avec la repre¬sentation ü'Athiiie, émotion délicate et rare oü lasévériié cl«srique mil ss gravitéLe joli ihème a développer si la place ne nous<?-i"it aujourd'hui si mesuree : le mysticisme pro-pbélique (IAihalie passant au milieu des angola¬s' s ne la guerre, opposant ie re'ueillemeot de laliction aux lerribles réalilés vêcues.Mais cheque mot prend ici une place que I'ceildu meueur en pages reproche au chroniqueur enversant dt crétement uu pieur sur l'exiguité duformat.Enre.lstrons done le succes en bloc et sansphrase, avi c une mention spéciale pour Mounet,qui fut un sup- rbe Joad au lyrisme sonore ; pourftilie Lucie Brille, une Atbalie p&tbetique et frê-mis*ante ; pour M Froment, un chabuieux Abner.Et dison? aussi le cbarme disccet qu'ajoula auxch tnis mêlês de la poesie, le savoureux arch -is¬me de is partition reconstiluée par M. Saint Re-quie-, Ie directeur des Obanleurs de Sum Gei vais,et dont i'exécuiion a groupedes talents: MilesRoze,Phuippol, K-rny, M Rolland.Alh'Ue, te cbant du cygne de Racine, d'unRacineercore saisl par les ém (ions a'Esther etque douze an« de silence, de retraite et d'etudesp écises avnient renoué, Afftai-e nous revi oant aune heure ou te sentiment traverse une phase deferveur et de fui. C'est presque une piece d'ac-lUaliiéElle fut applaudie hier par un auditoire nom-breux parmi b que! la jeunesse scolsire étaitlargemenl représ- ntée. La soirée fut une excel¬lente upon de littérature, ou mieux un parfaitcommentaire.

Werther, illation, Mireille et PaillasseC'est aujourd hut jeudi, a i0 heures que s'ouvrele bureau de location pour les trols representslion- de gala :Ssmedj 8 : Weather, avec M. Ma-celin, de l'O¬péra C -miqne, dans Ie róle de Wei iber. et MileGermrine Bailac. de ITJoera-Couiique, dans celuid- <hiriotte. Le réte de du baitli sera interpretépar M.Lafont, de i'Opéra-Gomique.LrtmaDche 9 : en luntinée. d riiè'e représenta-lion ue A!anon, avec Mite Marydorska. de l'OpéraL"mique, et M Léon David, de l'Opéra Comique.I. 1 — — --..v.. «O i vpviu uuuituur,Eu soirée, M retlle. avec Mile Lina DilsoBi de la

M. Paibart, de l'Opéra-Comique.Monnaie. el MLe spectacle commencera par Panlat e, avecMile Marydorska. de l'Op=>ra-C.mique ; M. Obeinet M. Lafont, de l'Opéra-Gomique.L'orcbestre stra dirigé par M. Moll, de la Mon¬naie.

Folies-BergèreGe soir, a 8 h. 1/2. Immense succes de : ~v adn Bon, grande REVUE locate de IK.AlberttienóLocation de 11 b. a midi et de 1 h.1/2 a 5 h.

Thé&tre-Cirque OmniaCinema Omnia-Patlié

Aujourd'hui jeodi, maiinée a 3 heures, soiréev 8 h i/2 Gouinualion du trés bean programmeC(in t ieiir.nl : < oupabie. le ro-ma- d Fr-neoig Gopm-e ; Le Fluids de Rigaain.Au Pays de Galles i.e Coumei- «ie w u&hiott-»«.u episoür ) Pathé- Journal et deruieres i-ctud-U ea de la guerre. Baiversai Ainerijain. Locationouverte.

Select-PalaceAujourd'hui, matinée a 3 heures et soirée a8h 1/2 derniéres représentati ns du joli pro-g i-mm. compienanl : Le »ev»ir d'abord. drarneci e-i,i„0gr«ph que en 3 cter.de M M»so Ghulier;Jalouse comedie seniiue 'mie. -nl- rpr.-iée parb- sie B-rriscale ; Fatty fait des fredaines co¬rn ue con.iqne er, u. ux pames , Les Derneres Actualitós de la Guerre u jour ie jour.Attra- tion Les Swurs Laurent, extraordinairesacroi.aies sauu-uses.Location ouverte comme d'usage.

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CEnvre rlépartemeutale des Pupllles deI Ecole Publique (Comité des six cantons auHavre), - L'Asseinb ée générale sura lieu a l'Ecolesupérieure de jeunes fitte», run Joinville, le mer-credi 12 courant, a 5 h. 1/2. Réuoion du Comité A6 heures,

Ea Fraternellc I.aïque. — Perception descotisations, aujourd'hui jeudi 6 décembre, deto h. a II h. 1/2, a l'Ecole de Filles, rue de Nor¬mandie.

TRIBUN AUXTribunalCorrectioneeldn HavreAuduncedu 5 Décembre1917

Présidence de M. David, vice-présidentHOMICIDEPARIMPRUDENCE

En son audience du 13 novembre dernier, letribunal s'etait occupé d'un accident d'automobilesurvenu, le 21 octobre, rue de NormaDdie, et dessuiles duqttel était décedée a l'böpital MmeMarieLêricheux, 59 ans, journalière, domiciiiéeau .21, decette rue.Le chauffeur poursuivi, Victor Leconte, 43 ans,propriètaire d'un taxi-auto, réfugié de la region depouai, domieitié, 216. boulevaid de Graville, aGraville-SHinie-Honurine. estcondsmné a mjoursde prison, 5.000 francs de dommnges intéiêts aM. Léricheux, et 300 francs, aux lilies de la dé-funte.

VOLDE 1,600 FRANCSSsmedi den ier, vers m di, se Irouvant dans undebit detsbacs, 6, cours de la Bépublique, Hippo-lyte Gèlin, 49 ans, chauffeur a bord de La-Loriaine, léussit a s'emparer d'un porlc-monnaie conte-naot 1.600 francs, que M. Babin, buucher, 40, ruede la Mailteraye, avait lais->é sur le comploir.Géiin est condamné a i3 mois de prison.

DANGERtUXMALFslTEURAu mois de septembre. Andre D-lvaux, 41 ans,journalier, s'empsra d'une bicyclette et pril dansl'épicerie L monnier, rue des Remparts, du beur-re, de la cbicorée, du riz, de ia graisse et diversesautres march'ndises, causant ua prejudice de 980francs environ.Aprés supplément dVnquête par MHenriet, jugeau siége, Deivaux est condamné a 6 mois de pri¬son. (Confirmation.)

LES MEFAITSD'UNECUISIKIÈSELa veuve Marie Rovercb,39 ans, cuisinière, par-tit soudam, le 3 novembre, de ch' z Mme Pfister9, rue Victor-Hugo, emportant des bouteilies devin rouge, des chemises, des serviitte-, des tor¬chons. des tabiiers, etc., lo tout valant 70 francsenviron.Elle fera 2 mois de prison.

EER0H18QEREB1ÖIALESsnvic

Cartes de pain. — Le rationne mpnt du pain aumoyen de c -ries individueiles devant entrer envigueur le I" janvier. les chefs de menage quiD'om pas encore fait de declaration ou doni lesdéclare.tions sonl a modifier par suite de cban-g<uient dans In composition de la familie sontinvbés a se metlre en lègle avant le 10 décembrecourant.

Crlquefct-i'EsnevalVeaun égarés. — Mme Maurice Périer, culiiva-tric a Criqu«tol- 'Esceval, a deux veaux égarés :un boeuf de 18 mois barré noir et une genisserouee de i8 mois.Prière a la personne qui les aurait reoueillies,de prévenir Mme Périer.

STATCIVILÜDHAVRENAIS«AvCES

Vu 5 décembre. —Georgetie TESSIER, rue deNormandie, 163 ; Pauie COTË, rue Ca.-imir-Perierlé : Mcrie-Ilelène BOUijIN. rue Jacques-Loutr*20 ; Jacqueline i'OULIN, impasse Bréa, li.

DECESVu 5 décembre. — Cécile BAS9ET, épouseBROUN.71 »ds. sons profession, rue Rispail, 45 ;Tbéodore LERBOUR,64 ans. journalier, rue l.-J.-R-usseau. 39 ; Caroline MAHADX, veuve VANCl'TSEM, 83 ans, sans profession, rue des Protestants, 2 ; Marie PAIN, épouse MaNGIN.6* ans,journalier-, rue Foutcneife, 21 ; Marie SIMON,épouse HOULIÈRE, 37 ans journalière, rue Char¬lemagne, 13 ; Tnomas DERAME 45 sns. maqon,Saint Pol-sur-Mer; Eugónle TITON.veuvcBAtJDüY,36 «ns. journabêre, rue J. Bellaimaio. f ; a.JACKSON.28 «ns. scldst anglais, böpbal sngiaisquai d'Escale ; W. CLEMENTS,25 ans, soldat an¬glais, bépital anglais quai d'Escaie.

éimelBlité do DaaltA LtJRPKELIME, 13 15. Pue Thi«s*8»oaü Mnaiel tm II k«ar«i

Ssv Itaaa&a». oitsooaa inltièa u> aeail perss aCfuusirAQOBUdlATELEPHONE 83

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Hl AnthimeBROUN;M et NT Edmond BROUN,née COQUELET;M. AnthimeBROUNfits -,IN Gaston B 0UN;filL'oeuoe PATAY, I s Families BASSET,OTTO.LEPRÉVOSTBOiVINCAhONJEANNEZGRÉS0/RE,DIAL,LaRCHEVÊQUE,COQUELETtt I s Amis.Oat la doul-ur de vous faire pai t de laperie cruelie qu'ils viennent d'éprouver en lapersonae deWadame Anthime BROUNNée Cécile Ernestine BASSET

leur épouse. mère, be lé-mère, grand'mère,oeur, bellK-soeiir, tsn'e et amie, dêc(dee le4 déct-mbre 1917. s mi ruit. dans sa 7i' annóernunie des Sscrements de l'égiise,Et vous prient de birn vouloir assister ès<s convoi, service et inhumation, qui aurontlieu le vt-Ddrtdi 7 courant, a une heure etquart du soir, en l'égiise Sainte-Anne, sa pa-ro'sse.On so réuniraa l'égiise.

'es: 918!ssarli 'imsli ssatra.II ne sera pas envoyé de lettres d'invi-tation le présent avis en tenant lieu.

1)615)

IK" oeuoe GUILLOTet son Fils ;Les Families GUILLOT,LECO/tlTE,LIAliO et lesAmis,Out ia douleur de vous faire part du décèsdeMonsieur Htlalre GUiLLOTCapitaine uu 3' batai lon d AfnqutDécore de 1" Croix e guerre1* de la Médaille du Ataroc

tué a l'eonemi au Itaroc au c--mbat de Scourale 8 juillel, a 1d-e de 29 ans, et inbumé auM-roe.Do service sera célébré en sa móraoire Iesainedt 8 décembre, g dix heures précises euleglise de Sainte-Adresse.Le Havre, 19. rue Hélène.Le présent avis tiendra lieu de lettres>e faire part. ? )S93zi

M P TABARE; IK Jeaa OEVOT: IK et IK-SANDhET,et leurs Enfants ; IK" osuoe NIETTEla Famibe et les Amis,R-meicient les pe sonnes qui ontbien vouluassister aux convoi, service et inhumation de(Aadarne Veuve TA3ARE

M" oeuoe LEC0URT.son épouse :M. Edouard LECOURTför fits;#■' oeuoe GAUTIERnée Selnie LECOURT;Nt. et M" NtarlusLECOURTet leurs Enfants ;Nt et NI" Francois CAVELIERet leurs Enfants ;IK. et Al" Parfait MOUTAROet leurs Enfants ;Les Familie ^ LECOURT,BREOEL,NAZE, lesParaats et les Amis,Remercient les personnes qui ont bien vouluassisler aux convoi, service et inhumation deMonsieur Edouard LECOURT

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Al" oeuoe V.BOULET.ses Enfants et la Familie,Remercieutiesp«r.-omiesqui out bien vouluassister aux convoi, service et inhumation deMonsieur Victor-Arthur BOULETPrép irateur en Plurmacie

NI.et Al" Is uorff'BACHELET,se* pér cmère;MM.L ais Re é et Gaston BAQHELETsesfreies ; IKlt"Lucie, Thérèse et Nlarthe BeQHELET,ses stems ; et teute la Famiite,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister au service religieux célébré en la mé-moire deIsidore-Maurice BACHELETSoldat av Régiment d'l f nteme coloniale

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ayant pour objet de fournir aux Associés des mer¬chandises de bonne qualité et de leur distribuerles bénéflces sociaux au

PRORATA DES ACHATSII est du plus haut intérét pour les souscrip-teurs de la Coopération Kavraise d'assistera la conférence sur le ravit»iliement civil, quiaura lieu dimanche prochain, a 2 heures, rue deCaligny, 8.Pour éviter toutes difficultés è l'entrée, lessouscriptcurs qui ne l'aurnient pas encore f*itsont priés de deposer leurs bulletins de sousc ip-tion soit rue de Caligny, 8 au siège social, soitdans l'une des banques du Havre, soit chez lapersonne qui leur a remis les bulletins desouscription.Lps membres de Ia Commission sont en outreconvoqués 8, rue de Caligny, a cinq heures,samedi prochain. R (1614)

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SociéléIgavraie-CalédouientieLes actioncaires de la Société Havraise-Calédonienne, Sociélé Anonyme, rioi-t le siegesocial est «u Havre, rue View-Hugo, n» 144,sont convonués en Assemhl e g nérsl" annuellepour le Vendredi 21 Décembre 1917, » 11 ti. 1/2.auHavre, a l'Hoiel Moderne, boulevard de Strasbourg, n» 61.

OKDRBDU SOUR !I» Lecture du procés verbat de Ia préeédenteAssemblée générale ;2° Rapport du Conseil d'administration ;3» Rapport de l'administrateur délêguó de Nou-méa ;4« Rapport des commissaires des comptes ;5» Approbation des comptes ;6»Repartition des benefices : fixation du lauxdes dividences a distribuer :7*Nomination des commissaires des comptespour 1'.xercice 1917/lvl8 ; fixation de leur rému-Déralion ;8» Tiroge au sort des (0 ob'igations 1914 reai-boursabies en 1917.

L'Assemblóe se compose des aclionnaires pro-priétaires de dix actions au moins ; les proprié-lai'es de moins dé dix actions p-ovent se réunirpour forteer ce nomb"e et se faire représenterpar l'un d'eux ou parun des membres do l'Assemblée.Les propriétai'es d'actions qui voudront assis¬ter a i'Assemblée ou s'y faire repiésenler d°vrontdéposer ciuq jours au moins -vanl la date ci-des-sns fixée leurs litres et les pouvoirs au siège so¬cial ou cb>z leurs banquiers ou sg nis de changetd*ns ce cas Ie» r. (jus des titres -eront en.oyésau siége social) ; il sera remis a chaque déposantune carte d'admission nominaliveLes aclionnaires possesseuis d'un nombre in-si'fii a«t (Factions et non groupés auront la fa-culie d'assister è la réunion sans pouvoir pren-die pait sux deliberations. -1590)

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LES ÉTABLISSEMENTS FINANCIERSCi dessous :CREDITDUN0RD,S0CETÊ GÉHÊfiJLF,BAHQUEDEIÏ1UHOUSE,BawQUcNATIONAtE DECRÉDIT,C0MPT0IRNATIONALD'ESCOWPTEDEPARISCRtDITLY0NNAIS,rejoiveirt les souseriptions saus frais.

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Suivant acte sous seiogs privês en date a Gra-viH -Sainte-Honorine. du 5 novembre 4917,M. Pierre ('Alt HÉ, débitant. demeuraot è Gra-ville-Salntp-Hormi inc. quai du Garage, a vendu aSI"» Léouie DEWASJIK, employé.- dn eom-merce, le fonds de c mmerce de Café Dêbit exploité a Giaville-Sainte-Honorine, quai du G-rage,rooyennant les prix. charges et conditions insê-rés d«ns IVcte de veriteL- prise de possession a éïé flxée au 5 novem¬bre 19-.7.Les oppositions, s'il y a lieu, devronté're faitesdans te* dix jours qui suivronl la pré»eme inser¬tion, a peine de f.uclusiou et seroDt reques au.Cabinet de M TOL'i'IOL.oü los parties font elec¬tion de dom.cili.

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