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34»«m*~—ff 18.198 Administrateur -Béléfmé-Gérant O. RANDOLET itiiiüMöi,Mpresgions utinnoncas, TEL. 10.17 35. Rue Fontanallo, 35 Adreesa TélégrapMque : ÉAITDOLET Har» i Centimes — Ce Jour&ai ne peut étre crïe Centimes \m\nMfS D^emhpe tnU JHfc®HMW3»Ï ANNONCES Bureau du Journal, 112, bou!' de Strasnourg. { L'AGENOE HAVAS, 8, nlace de la Bourse, est ' seule chargée dé recevoir lea Annonces pour ( le Journal. La PETITHi VREes/ dósigné pon. les Anneneet Jadlclatras it tégales AU HAVRE.. A PARIS Petit Havre REDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Télepli uao i 14.HO Secrétaire Général : TH. VALLÉS Rédacllon, 35, rue Fonteneila - TéL 7 GO ORGANE REPUBLICAIN DEMOGRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région leaacuBBtaB ABONNEMENTS Taois Mois Six Mois Uf Al Le Havre, la Soine-Inférieure. l'Kure, * SO Fr. * SS Fr. & Fr. S1 so SS > so » so Fr. 40 » On s'aoenne egalamant. SAUSPRAIS,dens tons les Beraam de Paste da Franaa gswww'Piif' riïïtiünniiiig fléüre dssErandenrs etMenie duVul LIS illlFUS MMS de Litle i 11 y a queique clix ans, le Kuiser, dans nn discours nébuleux et mystique prononcé a Aix-la Chapelle. proclamait la supério- rité du peuple allemand, le peuple-roi, le euple-élu, en lui promettant la conquête du monde. Et comme il ne suflisait pas a son orgueil de descendre en droite ligne du nommé Tassillon,comte de Souabe, con¬ temporain de Charlemagne et chef de la jmaison de Hohenzollern, — ce qui est après tout d'une assez belle noblesse, le pseudo- prophète couronné se prétendit bientöt le conlinuateur d'une li.gnée extraordinaire, annexant a la galerie deses aneêtres : Ham¬ murabi, Moïse, Abraham, Homère, Charle¬ magne, Luther, Shakespeare, Gcethe et Kant. Suivant lui, ils out tous étéles créa- leurs de la grande Allemagne. Et ce qu'iis ont commencé, lui-même l'achèvera. Or il semble bien que ce paroxysme d'or- gueil et de folie est devenu contagieux parmi les sujets du kaiser. On a vu M. Rassermann, chef du parti national libérai pretend re que la Belgique appartient a 1' Allemagne. Et ce n'est d'ailleurs pas d'au- urd'hui que l'ambition germanique a jeté n dévolu sur les riches provinces wal¬ tonnes et flamandes. N'a-t-elle pas pareille- ment osé prétendre que la Suisse devrait faire relóur è la familie allemande, de mêrne que les Pays-Bas, le Luxembourg, le Danemark ? C'est d'ailleurs la thèse « scientifi- que » vous n'en douiez pas — qui inspirait déjè naguère un ouvrage scolaire destiné aux jeunes enfants et qui avait pour litre : Le fil conducteur pom- Venseignement de la Geographic. II fut écrit par le professeur H.-A. Daniel, et édité è Ilalle en 1873. Depuis lors, les pangermanistes, et qui ne l'est p^s en Allemagne, a l'heure actuelle ? — ont admis comme un principe que tous les peuples Vivant a l'intérieur des limiles naturelles de l'AUemague doi- vent être allemands. Ils ne s'embarrassent ni du point de vue historique, ni du point de vue ethnique, ni de la volonté des peu¬ ples. Et connne leur seule ambition effré- tiée fixe les frontières naturelles quïls ré¬ clamant, ne lit-on pas, dans ie Fil conduc¬ teur, que « Lyon et Marseille ont été autre¬ fois des villes allemaudes »1 11y a mieux encore. Après ces annexions ihéoriques et ultra-fantaisistes de territoi— res, ics universitaires allemands. pour éta- Iffir leurs revendications de fapon plus irré- futable, ont été jusqu'a vouloir s'emparer, au profit de la patrie allemande, des génies .les plus authentiquement francais. M. Lud- wig Woltmann. mödeciu et philosophe, n'a-t-il pas eu l'aplomb de dresser, dans son livre Die Germanen in Frankreich (léna, 1907), un catalogue de deux cents illustra¬ tions franpaises dont il prétend établir les affinités germaniques? Bien erstendu, la généalogie n'y saurait suffire. Mais noire philosophe-médecin n'est point découragé pour cola, et tour 4 tour l'anthropologie et |a linguistique viennent a la reseousse. Une haute taiile, les cheveux blonds. Ie iiez hardi et le teint clair étant les caracté ristiques de la race germanique, tous ceux qui les ont présentées plus ou moins et sans que l'on y regarde de trop prés se voient immédiatement « annexes ». Ainsi -noire Jean Racine « qui était d'une taille moyenne, dont les traits du visage étaient agréables, le regard ouvert, la physionomie douce et vive »; et le peintre Eustache Le Sueur, paree qu'il était « d'un extérieur plein de dignité et de grace qui trahissait one 3me au-dessus du commun ». Vous pensiez peut-être que Diderot était on pur Francais de France? Que non pas J'aut écrire Tietroh, et le voila germain. Et vous aviez cru sans doute que Gounod était bien de cïiez nous ? C'est que vous ne vous étiez pas avisé que soa vrai nom est Gun- diwald ! Voltaire lui-même, incarnation de l'es- pril fram;ais Ie plus souple, le plus fin, le plus léger, n'échappe pas a cette iourde em prise, car il s'appelait Arouet, c'est-4-dire Arwid ; de plus, il avait été l'ami de Frédé- j.jc ïi _ et le voila bien puni de ses mau V anises fréquentations d'autrefois. .. Tout de même. Frédéric II était un autre liomme et d'intelligence autrement lucide que son successeur actuel. Et, devant ces extravagances de ce peuple dément, on ne snit s'il faut s'étonner davantage :ou decette folie des grandeurs dont tous les Allemands sont aujourd'bui possédés ou de ce bas ins tinei de rapine et de vol qui s'exerce dans toutes les circoustiüices et dans tous les iomaines. .. Ta. V&ixke. LA GUERRE 143» J0»"0"E=3:l\rE32E3 Lille est depuis deux mois eatre les mains allemaudes Lille est depuis deux mois eatre les mains alïemandes. Depuis deux mois, la cité vit dans Ie son dn canon et ies éclats des obns. Etle a été bombardée, incendiee, pressurée par le9 impositions alïemandes comme une orange dont on aurait extrait tout le jus, dit le Times. La faim et la misère herent a travers les rues en ruines ; et voilA tous les benefices de la « kuiture » allemande. Ces indications sur la situation de LUle ont été fournies par nn correspondant qui, après des difficuités, a réu-si a quitter la vilie pour la Belgique et la Hollande, dé- guisé en paysau. Le bombardement consmenpa Ie 10 no- vembre, mais il ne dura qu'une lieore. Le Ier domain, il commenqa a neuf heures au soir et se continna jnsqn'4 six heures dn soir da jour suivant. Oa esiime que 6 000 obus tombèrent sur la vilie durant ces 21 heures. La cité a ètéassrz malheurenso poor voir passer entre res mors, comme maitres, le prirce Rupprech de Bavière, Ie général ▼on Hefrndrich et te gérrrrai von GTavenitZ, qui fureot les principaux auteurs tie la situa¬ tion terrible causée 4 la malhenreuse vilie qu'iis oat roicée. Ils en ont deja exigé sept millions de francs. Toute maisoa inoccupée a été littérale- ment vidée de ses menbles, de ses décor t- tions, de son linge, et mêirm des vêtements des propriétaires absents. Tout ce bniiti a éte mis en p iquets et envoys en Allemagne. Toute ia farinequi se tronvait dans Lil ie, aussi bien que dans les environs, a etó réqui- sitioanée par les A iemands. Geus ci, suivant nne gén -ro-itó d'une aoulouranse ironie, avaient laissé a ia municipabté l'ernpioi d'un de leurs graods moaiina, mais ils avaient pris soin de ne nas lui laisser un grain a moudre. Le benrre et le lait ne penvent 'obtenir qu'a d:s prix excessifs. On paie 8 francs Ie kilo ie premier ; la viande vaut 5 tr. 50 ie kilo. Le géneral von Ileindrich a informé le maire de Lil e qu'il n'avait qn'ji faire appel au gouvernement suisse pour ètre seeooru. Litle a étérelativement heureuse de c .rap¬ ier au nombre do ses m;,itres des troupes bavaroises catboliques-romaines. La courtoi¬ sie de i'óvêqoe de Lille a contribné a sauver is cité es ses h bitants der» excès da la tyran- nie de lVnnemi. Ede n'a pas empê hé cepen- dant qi e des actes de la plus haute brntalité aient éte eornmis «t notsmment l'arrestation et i'esil de M. Wa'ker, vice-consnl d'Angle- terre, Le 18 novembre, a sept heures et demie du soir, ou plu öt è hoit heures et demie, f l'heure allemande a dejSt été appliquée, 11. Wa ker fut appeié a ia cnad»ile. Le jour précéaent, il s'était ca»sé un bras, i! relevait d'nne grave ma'adieet était regardé maoi- festeroent comme moapab e de porter les armns. Gepentianf, a trois heures au matin, ii fat atnené k la gare ■t envoyó en Allema¬ gne dans nu wagon dont somes les fenêires avaient été brisées. Si familie est encore a Lille sans aucune nouvelle de lui. Anx pro¬ testations faites c,outre cette action inhu- maine, les officiers aliamands ont répondu par cette simple répliqüe : « Le chef nous couvre En depit de sa soafDanea, la population de Lille garde toujour» one foi abs*>lne dans ia victoire finale. L'autre jour, nn offic er al- laniand arrète nne temme qoi passait dans a roe tenant on petit ga-qon par la main. L'enfsru portait un sabre de hols. L'oSicier dit a la mere : o N • lui incolnue- riez-vous pas des iiées ds revanche? Non, ré pon dit ia femme, c'est one lepor! iiue vos eniants a! Iemands auront k apprandro avant longtenips. » COMMUNIQUÉS 0FFICIELS TöüFBée rdiisiiierciale Anglaise auxElals-Lüis etaaCanada Lies Frais de la Guerre I Le professeur Julius Wolf, de Berlin, vienf publier una brochure sur la guerre. II sstime que la dépen3e journalière C3uséa par ja guerre pour toutes l-"s arméss rènnies re- présento au moins 175 millions 000 mille francs. Sur co total, l'AUemague corapif pour 50 millions, l'Autriche-Hongrio pour 23 millions et les alliés pour 100 millions. LC professeur allemand a basé ses cal- flu Is sur cette évaluaiion que le soidat coüte I fr. 73 par jour. Esiaple a suivre pa? les Éabrioants francais Nos amis ang'ais ne perdent pas leur temps : pendant qu'iis poussent activ.vment leors armements contre l'Alleraagne, ils i'attaqnent sur les marches commercianx éiranaers. L'Office national da commerce extérieur ds la France qoi, de son cöté, rnène le bon combat cootre ie commerce a iemand, vient de recevoir d'un correspondant de Toronto (Canada), une communication que nous croyons utiie de reproduire ci-après : « Après entente avec la « Canadian Pacific Railway Gomparry », nous organisoas un train spécial qui transportera, k travers les ËoitS'Unis et le Canada, cent représentants et agents de fabriquet anglanes avec lonrs échantillons. » LVmbarqnement aura lieu vers ie mars i9ta, a Liverpool, poor St-Jnhn (N.B.), point de depart d <iram en question. » La voyage s'effcciuera dans les mei Heu¬ res conditions et l'itiaeraire com prendra les villes euivantes : » Saint John, RaKtsx, Montreal, Ottawa, Toronto, Port-Arthur, Winnipeg. Régioa, E luionton, Calgary, Vancouver. Min<-apolis, Chicago, Detroit, Cleveland, Cincinnati, Pit s- bnrg, Buff So, Phi atlelphie, New-York, Bos¬ ton, 'Québec «t retour a Liverpoo . La durée de Sa tournée sera d'environ 90 jours, nn arrêt de 2 a 7 jours est prévu pour chaque vilie. £. » Si vous ponvez dérider tigs cntaine de maisons franpaises è souscrir- ponrnn voya¬ ge semblable, nous lenr fournirons noov- mêmes tous renseignements compiémentai- res, avec carles, prix, lioraires, etc... » Le moment est venu de prendre, anx Eiats-Unis et au Canada, la place pectine par les Allemands et il semble que les Francais aurai"nt interêt, comme les maisons angiai- ses, a avoir leur train special qui s'appeliera Train-Exposition des Fabricants francais. » La directeur de i'Ofiiee national du Com- mefoe extérieur, 3, rue Feydeao, k Paris, enverru, sur demande, l'adi suse de la mai- son de Toronto k laquelle les fabricants francais pourraient s'adresser au lujet de ce '»projet de touruós co©mercial9« " ' ' Paris, 24 dêcembre, 15 heures. De la mer a Ia Lys, nous avons pro- gressé a la sape, dans les dunes, et nous avons repousse une attaque de¬ vant Lombartzyde. A Zwartelen (au Sud-Est d'Ypres),nous avons enlevé un groups de maisons et nous avons re- foulé Fadversaire jusqu'a la partie Sud du village, raalgré une violente canon- nade et une contre-attaque enne- mies. L'armée beige a poussé un dètache- ment sur Ia rive droite de l'Yser, au Sud de Dismude et organisé une tête de pont. Dans la région d'Arras.le brouiilard •> continué a. p^ndra toute opérdCion impossible. A l'Est et au Sud-Est d' Amiens, no- tamment aux abords de Lassigny combats d artillerie. Dans la région de l'Aisne, les zoua¬ ves ont repoussé brillamment plu- sieurs attaques et sont demeurós mai¬ tres, prés du chemin de Puisaieine des tranchèes allemaudes enlevées le 21. Ea Champagne, nous avons conso- lidé les progrès de la veille dans la ré¬ gion de Graonne et de Reims. Prés de Perthes, toutes les contre- attaques de l'ennerni sur les positions que nous avions conquises le 22 oat été repoussées. Au Nord-Ouest de Masnil-les-Kur- lns, nous avons enlevé 4Ü0 mètres da tranchèes alïemandes et nous avons repoussé une contre-attaque. Les Allemands ont tenté de pren¬ dre l'offensive du cöté de la Vüle-sur- Tourbe. ïfotre artillerie les a disper¬ ses. En Argonne, nous avons g-agné un peu de terrain dans Ie Bois de ia Gru rie et nous avons repoussé une atta¬ que allemande vers Bagatelle. Dans la région de Verdun, aucune opération importante a cause de la brutne ; l'ennecai a prononcé una contre-attaque sans succès dans le bois de Gonsenvoye. Dans Ia forêt d'Apremont, notre ar¬ tillerie a boule versé et fait èvacuer plusieurs tranchèes. En Woëvre, nous avons réduit au silence des batteries alïemandes. Dans la région du Ban de Sapt (au Nord-Est ds Saint-Dié), notre infante¬ rie a fait un bond en avant et s'est établie sur le terrain gagné. Rien a signaler en Haute-Alsace. KUSSIE Sur la Bzoura, les Allemands se sont maintenvs en deux points, au Nord de Soohaczevv, et for ent au con¬ traire rejetés sur la rivière, au Sud- Ouest de cette vilie. Leurs tentatives pour déhoucher a l'Ouest de. Bolimow ont échoué. Ds s'efforcent ds franchir la Rawka, au Sud-Est de Skiernewicc. Sur la Rawa, ils résistent opiniatre- ment a l'offensive rus.se sur la rive Nord de la Piiitza. de la route d'Ypres a Gomines et ceux de Langemarck, mais n'a prononcé aucune attaque. Devant La Boisselle, au Nord-Est d'Albert, légère progression de nos troupes. La nuit dernière, une attaque alle¬ mande sur le bois de Saint-Mard, a I'Sst de Tracy-le-Val, a été repous¬ sé©. Nous organisons les tranchèes en¬ levées avant -hier prés de Puisa¬ ieine. Le terrain conquis dans ls Ban-de- Sapt, prés de Launois, au Mord de Saint-Dié, a été conserve et orga¬ nise. Aucune nouvelle importants ïTest parvenue du reste du front. Official Reportofthe FrenchGovernment Dec. 24v* - 3 p. m. From the sea to the Lys we progressed by sapping the downs and we repelled an attack before Lombaertzyde. At Zwartelen 'we have taken a group of houses and repul¬ sed the foe to the southern part of the village in spite of a heavy cannonade and a counter attack.. The belgian troops advan- LeKaiser avail ordonna deprendre Varsovis pour iaNoel Londres, il dêcembre. Le correspondant da Morning Post k Pé- trograd têiégiaphie que le kiiser a oraonné h ips troupes de prendre Yarsovie poor la Noöl II leur a promis qu'eiles prendraient ea&uite du repos et qu'eiles recevraient des rérompenses. De ion cöté. le Daily News rec-oit cette dé¬ pêche de Petrograd . « Des forces considérables eont engagées dans la lutte devant Varsovie, qui est d'une importance vitale pour les deux partis. « right bank ot the and organised a ced a detachment on the Yser. soulh of Dixmude bridge-head . In the region of Arras the fog made all operations impossible. East and southeast of Amiens, especially around- Lassigny, artillery fights. In the region of the Aisne, our zouaves brilliantly repelled several attacks, and remained masters of the german trenches taken on the 21^ near the road to Puisa¬ ieine. In Champagne, we consolidated, yester¬ day's progress in the region of Craonne and Rheims. Near Perthes, we repelled all counter¬ attacks against the positions conquered oil the 22 nd. Northwest of Mesnil ies-Hurlus. we have taken 400 mètres of german trenches and repulsed a counterattack. The germans attempted to take the offen¬ sive near Yiile-sur-Tourbe, but our artille¬ ry dispersed them. In ihe Argonne we have gained some ground in the Grurie wood and repelled a german attack near Bagatelle. No important operation around Verdun on account of the fog : an attack of the foe fai¬ led in the wood of Consenvoye. In the wood of Apremont, our artillery, overthrew several trenches which had to be evaeuated by the foe. In Woevre. we silenced german batteries. In the region of Ban de Sapt our infantry ruslmd forward and established itself on the conquered ground. No incident in Upper-Alsace. Lagénéral Potlorek releve dason csmmandaman! Geneve, *4 deeembre. D'après des dépêches de Yienne, l'empe- reor Frinqois-Joseph a relevé de ses fo ac¬ tions — poor raison de sant® et snr sa da- m.cde personaeile le commandant en chef d«>sa--mees autrichiennes en Serbie, le genéra1 P otiorek. L'archidue Eugène sera chargé dn com- manrtem«nt des corps autrichiens opéranta ia fr^>ntière serDö. Les journaux viennois reconnaissent qu'au cours de sa retraite précipitée l'armée an- trichienne a éprouvé des « pertes conside¬ rables ». o L»s Allemands ont borabardé SSochac- zew et Lowicz tuant das milliers de civils. » Ils om ensuite dirigé le tir de leors ca¬ nons de 8 ponces, dont l'eff t est terr-ble, snr ie cortege d'hommes de tem roes ei u'en- fants qui fay dent en grosses masses sur la route qui conduit A Varsovie. » Ua officier russe, qui a été d*coré pour s'être empafé de six canons allemands A I," wicz, aéciare que parmi les prisonniers aiiemands fails par ses troupes se trouvaient 80 femmes qui avaient combattu dans les tranchèes. » L'AidsmutueldesInstitutenrs Paris, 24 dêcembre. Les institnteurs beiges et les institnteurs frao?, tis des regions eovahies se sont réunis et out insiitué une perm mence poor rece¬ voir auprès des merobre- da i'easeignement du département de ia Seine i'assistance mo¬ rale et mstêriallö do at ils ont besoin. Moit duProfesseur Foisrnler Paris, 24 dêcembre. Oa annonce la mort du professeur Foar- aier. Paris, 23 heures. Au ITord de la Lyra, noHns ass ennerai a ca- ez violemment les abords COMMUNIQUÉ RUSSS Petrograd, 24 dêcembre (offlciel) . Le 22 dêcembre, des operations favora- bles se sont déroulées sur tout le front, nq- tamment dans la direction de Mlava, ou nous avons rejeté les Allemands au-dela des rivières. sur ieurs anciennes positions, en leur infligcant des pertes considérables. Dans le Gaticase, les attaques des Tures dans ia direction de Sarykavysch, ont échoué complètement. Nous avons brisé l'offensive de l'ennerni dans ia direction de Yan-Touran, nous avons fait de nombreux prisoaniers et un important butin. LE HAVRE L es mm m ie Kol n Flftlfe do !ü McdilcrraBée Paris, 24 dscembra (offieiel). Ua combat fort ruffe sa ponrsuit dans Ia direction de La Ba«séa. L'ennerni a retiré ses canons loords coïl'iics au Sud-E. t la viüe. Oa estime qu'iis se trouvent.è présent, sur una position k dix milles de BHhone et i! y a plusieurs jours que ses boulets oe sont pas tombes snr la vilie. Néanmoir.s, i'tnoe- mi se craraponne désespéiéoieat k sea posi¬ tions sur les collines. Un Aeroplane Allemand EN ANGLETERRE Londres, 24 dêcembre. Un aéroplane allemand a snrvolé Douvres dans la niatiaée par temp3 brumeux. II lar.Qi one bombe qui fit explosion dans un jaMin, mats ne causa aocun déf&t. L'aeroplace n'a éte vu quo qaeiq^ues ins¬ tant» et est reparti immédutsmenta travers la mer. ,„ ., L'aéroplane qui a survolé Douvres venait de Deal et volait trés haut. La bombe est tombée dans le jardin du cha eau historique qoi était apparemment le but visé. Deax aeroplanes anglais aont parits aus- sitöt a la poursuite de l'enn?mi, mais multle- 1 ment, Uü sous-mars» autrichien a lancé daas Ie canal d'Otrente, deax torpilles sur nn eai- rasss fratpais. L'une d'effes a attaint l'avant du navire et. a exo osé, ne cuosant qnc des deg4ts maté- rieis peu importants. II n'y a eu aucim blessé. M Aagagneur, interv» a ce sujet, a décla'é que c'est 14 un simple accident dn travail, inseparable de l'état de gaerre^ et prouve uniqu» ment qu« notre flotte n'est pas aussi inactive qu'oa ie dit. Le cuwassê a pu ponrsuirre sa naarche, sans secuurs. II reprandra trés prochainsment la mer, entièremenl guéri. I,e ministro de la marine n'a ancune confirmation des informations autrichien¬ nes, clisant qu'un sous-marin francais au¬ rait été eou Ié devant Pola, après la capture' da l'eqnipage ; mai3 ce tait n'est nulleni^nt improbable : il démoutrerait éRilement qua no» navires sont partout ils doivéat ftire. M. Augagneur a démenti, en outre, l'affir- maiion des communiqué*! autrichieos ratta- ehant ces denx accidents & une grande ba- 1 . . 1)1 J „ tf mi n r. I nnn rttï'l i LE KAISER A COLOGNE Londres, 24 dêcembre. Le kaiser, accompagné d'une nombreose suite,' est arrivé hier a Cologne et va sa ren dre sur le front. D s iro *pes de réserve évaluóes 4 60,000 hominies ont traversé Cologne. LesBenfarts allemanils i Anvsrs Londres, 21 dêcembre. On mande d'A «sterdam, le 19 dn courant, 4 la Morning Post que, suivant imp informa¬ tion du cowespoudant dn Handelsblad a An- vers, 80.000 hommes de troupes fraiches sont attendus dans ia place ; l'-s maisons dé- sertées par leurs habitants cont préparées pour leur logement. SYMPATHIES DANOISES Puris, 24 dêcembre. La femme du ministre de France 4 Copon- hague a fait parvenir aa ministre des affaires étréngères uae quan-it» considérab'e de ve- tements chauds destines anx so dats trane us C"s vê ements ont ete recueiüis parmi la ClUUnio t',j-■n^fi'oo "U Oan«,V, .ik ot pai'mi 183 danois sympathiques a la France. LEGOMRS MSJAPÖNAIS LoDöres, 24 décembfö. Une note da S'ageace Reiner dit que la question de ia participation des troupes ja- ooaaises dans les operations de ia gnerre en Europe ne fut jamais discatée. Cette participation impüquerait d'ailleurs des d tficaites liaan, ières et techniques. Au surplus, les J .ponais dp doutent nulle- ni* nt de la deface finale de l'Aitemagaa que tous les vcaux attsndent. LE PARE ET LA PAIX Rome, 24 décembfe. Le bacré Collége a pr -enté au papa se3 so a haits deN ö! Vincent Yannutelli a la nne adresse rappe aot les efforts du pape poer obtenir ia 'paix. L'adressa ajouui' qua papa n'a pas obtenu de trêve de Noë' contiuuer ses efforts en vue du mant de ia paix. Mortsau Gbampd'Honneur Nous avons Ip regret d'apprendre la morl dr M Jeau Gati'bier, maitre d'armes. Eiève de t'ecole de Joinville, il appartint pendant une qumziine d'anoées au I29« régiment d'infaaterie en qualité de maitre d'armes. L'arnénité de son caractère, sa constanta bienveillance lui acqnirent de nombreuses t-yojpathies ; aussi, lorsqo'il q litta l'armée et prit sa retraite. »it-il se erooper autourde 'i'iun grand rombre d'éères qui, poor la plupart, linrent 4 s'inscrire a l'Académia d'armes qu'il avait loudée et dunt on con- nait les surcè». d. Jean Guith'er se réjonissait de voir sea deux Ills acquérir une b i lante reputation dans le monde des escrimeurs. l i etaient sa jo>e et sa fier té, et la vie apoarals ut sou- riante a l'ancien eoldat lorsque la guerre survint. M. J>»an Gaushiar n'ent d'autre penséa que ■defendra sa patrie et il s'engagea. Versé en qualité d'adjndant au 53« batail- lon de chasseurs alpins 4 Vienna, il fol chargé d'instruire les recrucs ; mais soa ambition était autre et. dèsque l'on fit appel aux vo onmires, il partit d^s premiers. Ii est mort en faisant braveraeat son de¬ voir. Uo de ses cornpasnons d'armes a retracé ea ces iermes les circonstaoces de sa neor-t: L© HLfiror&rii 36 nnvftmbro, couc Ationo v>».Tita— blf dsns nne trancbée de première ligne, prés dn village de x. . Vers midi, la tranchée subit un terrible bom- bardemeni. II s'ensiïivit d'imporlanfs éboufements sur di¬ vers prints Avec uu eoaragê admirable, l'adjudant rêeoe- fona ses hommes par de bonnes piroles. II sa noria au secours de ceux que les éboulemrnts avaient easevelis et p irvin! a sauver ainsi pfa- sieurs df ses chasseurs. Au moment même ou il travai lait pour secoa- rir un h rarae, il fut att»inï pir tine bade. Quand 'appris la situation de l'adjudant, il n'ótait plas temps de I" seeourir. L'adjudant Gau bier êtaiLaimé de ses hommes comme un père. II ies chêrissaü comma ses ea- fants. II a laissé oarmi tous ses co lègues et ses chefr le meillcur souvenir. P est mon en brave, pour son pays. Je eoasprends la grandeur du sacri» fiee. Son corps fut inhumé le soir même pres du vil¬ lage de X. . . Une croix fut p'acée sur sa tombe... L'adjudant Gauthier est propo-é par te commau- dant du bataillon pour une citaiioa a i'ordre da jour de I are ée. « Nous félicitoas ses fits d'avoir un tel père.. > Nos coaciioyens qoi ont conrsu M. Jeau G iUibier, etqui ont apprècié i'empr^ssemeat avec lequel il r.pp rta sots concours a tomes lets .p.. v ,i.> i»: ..(» n■ .'Io O' ; r O!11 pas da s'.'.ssoci-r 4 Ia douteur de sa familie et garderom du detunt ie raedieur souvenir. MM. Ernest Langlois, de l'arnse du génie, p'. Oc ave Massif, brancardier, tons deux da Trouviile Aluoucrvilie, soat Kiorts a i'emie- rai le 14 septembro. M ïl-mri Cavé, de T'ouviile-AHiquervitle, a été tué a l'enoeini ie 8 septembre. LesPrisonniers M. Ie lieutenant André Poupel, du 389» dfiofanterie. dont on était sans nouveliea demvs le 14 septsmbre, est prisonnier 4 Krefeld. M. Arrnsnd Riqnier, secrétaire do Sy» di- cat des M litres d'hötel et Garpoos teurs du Havre, est prisonnier a Niederz- wehren bai Cassel. Promotions M. Kalm, sargent au 36» régiment d'infan- terie, est nommé sons-lieutenant ct mainto- nu a son corps. M. Gnillemet, sous-lisutenant au HSed'i'a- fanteria, est promo lieutenant 4 son corps. M. Pineau, capitaioe au 119» régirncol d'infanterie, pasae aa 28» rég.ment d'infaa- tBrie. M Osler, du 74» régiment d'inianterie est prornu capitaine. MM G"poier, du 3» régiment de ügne; Gide, >1u28» ; Bergeron, On 36»; Hmze et S iiotnon du 39» ; Deslande- du 74» et Ls Tadec, da 129» sont noirimés sous lieute¬ nants de réserve a litre temporairs. M Nepote, dn 39», prornu lieutenant est maintenu. M. Itefani, médecin-major de classe a été rappolé 4 i'activitéet aff«cté41a 3» régioa. si ie il doit rétablisse- ['Action anglaise en Asie-tóineura La Caire, 24 dêcembre. (Offieiel). Un croiseur anglais et un détschemant de troopss de débarquement ont oéiruit, prés d'Alexandrette, tin ouvrage d'art et le che- mio de fer de Bagdad. Sur i'ordre du commandant anglais, le gouverneur a fait santer le matériel. Ce débarquement a cause une vive impres¬ sion dans ia coionie synenne. A propos de Christmas LondfM 21 dêöpmbre. Les souvepains ont adressé ans soldata ac- tneilemptit dans les tranchèes, ans ffiafins opérsut dans la filer dh Nord et atis blessé» tsilie navsle dans l'Adriatiqne, alors qu'ii soignés dans lés hÓpj!ft';Y, VOOifSt n'y a aucun rapport géographlque, ni de i sonnels 4 löflqgsidff d? Neljl, avlö UurphötO- tactique, entte ess deux faiUt 1 grapUiSi Lettred'un Mobilise Yoici la lettre d'un brave père de familie appalé au régiment et qui fait v.iiliamment son devoir, ea première ligne. I riconta avec bonne hum ur la vie et les divertisse¬ ments de Ia tranchée et ii termine par l'ex- presn n toncbante de soa oflection pour ses deux filWtes, a'ixqueilcs il a peasó partiea- hèrement 4 ia veilla de Noê! : X le iSdéeembrs 1814. Ma chère pclile femme, Voi's notre iroisième jour commencé. Hier froid £ sévi toute 1«journée muis snsoir letprnps s'cst. radouci. etc^tlc nuit ii es! io nbè de la p uie assez f-iriement pendant une bsure. aussi noire trancbée est elle boueuse maiBtecenl. II est vrat que le so'eil brille ce matin et qu'eüe va séchei »asez rapid ment. Devant nous, ies beis permeUsnt les surprises, des petits postes sont placês en avaat ; jy »uSf affö hier pnr euriosite cl a eet endroii les senti- neties allemande et franqiise soni a 80 mèlres pips l'une d« l'auu'e. eacbées dans te taitlis. Ce bois est tout a Hl pittoresque avec ses gourbis ou abria creusês dans le sol ; les sotdats oat fait df>smes, dés escslicrs, avee des uoins qu'iis ont scnlptés dans ia marne : sur Ie bord du csnal, du ediê boche. les Aii'»iuands ooi mis one cible pour que la sc« tlBclle »'am'isc s tlrer dedans ; quiind elic fait moiiehe, Us «qltent un buai pour mar- quer le « r god -n », tout comme »u stspd. D« notre cdié, nous avons placé "tic bou'e de pain su bont d'un hè on pour leur faire voir que ehfZ nous II y aynii de quoi ni»nsrcr. En fsce notie trancbée Anous, dans ia pisinr-, nn « poilu * francais on allemand je ne sat«, a piqué un e il dfapeau blnnc ot a cft'ó esl posé un litre vide ser¬ vant do Oibio ; 0'cst un peu l°io et difficile & sticindra Co sont les dlveriisaamcnts de la tran¬ chée. Ls plaine youilla do peröetx et hier nous nous sououes cxeroêg dessus et H... en a tua doux. Hc»i aiId a la nuit iora->«nte pour los chr-r- Chi-r. mals li n'ort a trouvê qu'une ; elle est pas- Bablfcïïisfll par la ball© ct jo croi»squ ci.a npr« ..... .. Nou» psrtiroos prohsblement d iet lundi matiiï Ê miatre heuré» pourrenirer a X... passer piiatru ic.öa joui'Ai AiOïl «ur je te l'ai dit, nou»

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Page 1: 34»«m*~—ff18.198 PetitHavre - Archives Municipales de ...archives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-1919/journaux/... · francais pourraient s'adresser au lujet de ce '»projet

34»«m*~—ff 18.198Administrateur-Béléfmé-Gérant

O. RANDOLETitiiiüMöi,Mpresgionsutinnoncas,TEL.10.1735. Rue Fontanallo, 35

Adreesa TélégrapMque : ÉAITDOLET Har»

i Centimes — Ce Jour&ai ne peut étre crïe Centimes \m\nMfSD^emhpetnU

JHfc®HMW3»Ï

ANNONCESBureau du Journal, 112, bou!' de Strasnourg.{ L'AGENOE HAVAS, 8, nlace de la Bourse, est' seule chargée dé recevoir lea Annonces pour( le Journal.

La PETITHi VREes/ dósigné pon. les Anneneet Jadlclatras it tégales

AU HAVRE..

A PARIS

Petit Havre REDACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JORDANTélepli uao i 14.HO

Secrétaire Général : TH. VALLÉS

Rédacllon, 35, rue Fonteneila - TéL 7 GO

ORGANE REPUBLICAIN DEMOGRATIQUELe plus fort Tirage des Journaux de la Région

leaacuBBtaB

ABONNEMENTS Taois Mois Six Mois Uf Al

Le Havre, la Soine-Inférieure. l'Kure,* SO Fr. * SS Fr.& Fr. S 1 so SS >so » so Fr. 40 »

On s'aoenne egalamant. SAUSPRAIS,dens tons les Beraam de Paste da Franaagswww'Piif' riïïtiünniiiig

fléüredssErandenrsetMenieduVulLISilllFUSMMSde Litle

i

11 y a queique clix ans, le Kuiser, dansnn discours nébuleux et mystique prononcéa Aix-la Chapelle. proclamait la supério-rité du peuple allemand, le peuple-roi, leeuple-élu, en lui promettant la conquêtedu monde. Et comme il ne suflisait pas ason orgueil de descendre en droite lignedu nommé Tassillon,comte de Souabe, con¬temporain de Charlemagne et chef de lajmaison de Hohenzollern, — ce qui est aprèstout d'une assez belle noblesse, le pseudo-prophète couronné se prétendit bientöt leconlinuateur d'une li.gnée extraordinaire,annexant a la galerie deses aneêtres : Ham¬murabi, Moïse, Abraham, Homère, Charle¬magne, Luther, Shakespeare, Gcethe etKant. Suivant lui, ils out tous étéles créa-leurs de la grande Allemagne. Et ce qu'iisont commencé, lui-même l'achèvera.Or il semble bien que ce paroxysme d'or-gueil et de folie est devenu contagieuxparmi les sujets du kaiser. On a vu M.Rassermann, chef du parti national libéraipretend re que la Belgique appartient a1'Allemagne. Et ce n'est d'ailleurs pas d'au-urd'hui que l'ambition germanique a jetén dévolu sur les riches provinces wal¬tonnes et flamandes. N'a-t-elle pas pareille-ment osé prétendre que la Suisse devraitfaire relóur è la familie allemande, demêrne que les Pays-Bas, le Luxembourg, leDanemark ?C'est d'ailleurs la thèse — « scientifi-que » vous n'en douiez pas — qui inspiraitdéjè naguère un ouvrage scolaire destinéaux jeunes enfants et qui avait pour litre :Le fil conducteur pom- Venseignement de laGeographic. II fut écrit par le professeurH.-A. Daniel, et édité è Ilalle en 1873.Depuis lors, les pangermanistes, — etqui ne l'est p^s en Allemagne, a l'heureactuelle ? — ont admis comme un principeque tous les peuples Vivant a l'intérieurdes limiles naturelles de l'AUemague doi-vent être allemands. Ils ne s'embarrassentni du point de vue historique, ni du pointde vue ethnique, ni de la volonté des peu¬ples. Et connne leur seule ambition effré-tiée fixe les frontières naturelles quïls ré¬clamant, ne lit-on pas, dans ie Fil conduc¬teur, que « Lyon et Marseille ont été autre¬fois des villes allemaudes » 111y a mieux encore. Après ces annexionsihéoriques et ultra-fantaisistes de territoi—res, ics universitaires allemands. pour éta-Iffir leurs revendications de fapon plus irré-futable, ont été jusqu'a vouloir s'emparer,au profit de la patrie allemande, des génies.les plus authentiquement francais. M. Lud-wig Woltmann. mödeciu et philosophe,n'a-t-il pas eu l'aplomb de dresser, dansson livre Die Germanen in Frankreich (léna,1907), un catalogue de deux cents illustra¬tions franpaises dont il prétend établir lesaffinités germaniques? Bien erstendu, lagénéalogie n'y saurait suffire. Mais noirephilosophe-médecin n'est point découragépour cola, et tour 4 tour l'anthropologie et|a linguistique viennent a la reseousse.• Une haute taiile, les cheveux blonds. Ieiiez hardi et le teint clair étant les caractéristiques de la race germanique, tous ceuxqui les ont présentées plus ou moins — etsans que l'on y regarde de trop prés — sevoient immédiatement « annexes ». Ainsi-noire Jean Racine « qui était d'une taillemoyenne, dont les traits du visage étaientagréables, le regard ouvert, la physionomiedouce et vive » ; et le peintre Eustache LeSueur, paree qu'il était « d'un extérieurplein de dignité et de grace qui trahissaitone 3me au-dessus du commun ».Vous pensiez peut-être que Diderot étaiton pur Francais de France? Que non pasJ'aut écrire Tietroh, et le voila germain. Etvous aviez cru sans doute que Gounod étaitbien de cïiez nous ? C'est que vous ne vousétiez pas avisé que soa vrai nom est Gun-diwald !Voltaire lui-même, incarnation de l'es-pril fram;ais Ie plus souple, le plus fin, leplus léger, n'échappe pas a cette iourde emprise, car il s'appelait Arouet, c'est-4-direArwid ; de plus, il avait été l'ami de Frédé-j.jc ïi _ et le voila bien puni de ses mauV anises fréquentations d'autrefois. . .Tout de même. Frédéric II était un autreliomme et d'intelligence autrement lucideque son successeur actuel. Et, devant cesextravagances de ce peuple dément, on nesnit s'il faut s'étonner davantage :ou decettefolie des grandeurs dont tous les Allemandssont aujourd'bui possédés ou de ce bas instinei de rapine et de vol qui s'exerce danstoutes les circoustiüices et dans tous lesiomaines. . .

Ta. V&ixke.

LA GUERRE143» J0»"0"E=3:l\rE32E3

Lille est depuis deux mois

eatre les mains allemaudes

Lille est depuis deux mois eatre les mainsalïemandes. Depuis deux mois, la cité vitdans Ie son dn canon et ies éclats des obns.Etle a été bombardée, incendiee, pressuréepar le9 impositions alïemandes comme uneorange dont on aurait extrait tout le jus, ditle Times.La faim et la misère herent a travers lesrues en ruines ; et voilA tous les benefices dela « kuiture » allemande.Ces indications sur la situation de LUleont été fournies par nn correspondantqui, après des difficuités, a réu-si a quitterla vilie pour la Belgique et la Hollande, dé-guisé en paysau.Le bombardement consmenpa Ie 10 no-vembre, mais il ne dura qu'une lieore. LeIer domain, il commenqa a neuf heures ausoir et se continna jnsqn'4 six heures dnsoir da jour suivant. Oa esiime que 6 000obus tombèrent sur la vilie durant ces 21heures. La cité a ètéassrz malheurenso poorvoir passer entre res mors, comme maitres,le prirce Rupprech de Bavière, Ie général▼on Hefrndrich et te gérrrrai von GTavenitZ,qui fureot les principaux auteurs tie la situa¬tion terrible causée 4 la malhenreuse viliequ'iis oat roicée. Ils en ont deja exigé septmillions de francs.Toute maisoa inoccupée a été littérale-ment vidée de ses menbles, de ses décor t-tions, de son linge, et mêirm des vêtementsdes propriétaires absents. Tout ce bniiti aéte mis en p iquets et envoys en Allemagne.Toute ia farinequi se tronvait dans Lil ie,aussi bien que dans les environs, a etó réqui-sitioanée par les A iemands. Geus ci, suivantnne gén -ro-itó d'une aoulouranse ironie,avaient laissé a ia municipabté l'ernpioi d'unde leurs graods moaiina, mais ils avaientpris soin de ne nas lui laisser un grain amoudre. Le benrre et le lait ne penvent'obtenir qu'a d:s prix excessifs. On paie8 francs Ie kilo ie premier ; la viande vaut5 tr. 50 ie kilo.Le géneral von Ileindrich a informé lemaire de Lil e qu'il n'avait qn'ji faire appelau gouvernement suisse pour ètre seeooru.Litle a étérelativement heureuse de c .rap¬ier au nombre do ses m;,itres des troupesbavaroises catboliques-romaines. La courtoi¬sie de i'óvêqoe de Lille a contribné a sauveris cité es ses h bitants der»excès da la tyran-nie de lVnnemi. Ede n'a pas empê hé cepen-dant qi e des actes de la plus haute brntalitéaient éte eornmis «t notsmment l'arrestationet i'esil de M. Wa'ker, vice-consnl d'Angle-terre,Le 18 novembre, a sept heures et demiedu soir, ou plu öt è hoit heures et demie,f l'heure allemande a dejSt été appliquée,11. Wa ker fut appeié a ia cnad»ile. Le jourprécéaent, il s'était ca»sé un bras, i! relevaitd'nne grave ma'adieet était regardé maoi-festeroent comme moapab e de porter lesarmns. Gepentianf, a trois heures au matin,ii fat atnené k la gare ■t envoyó en Allema¬gne dans nu wagon dont somes les fenêiresavaient été brisées. S i familie est encore aLille sans aucune nouvelle de lui. Anx pro¬testations faites c,outre cette action inhu-maine, les officiers aliamands ont répondupar cette simple répliqüe : « Le chef nouscouvre ! »En depit de sa soafDanea, la populationde Lille garde toujour» one foi abs*>lne dansia victoire finale. L'autre jour, nn offic er al-laniand arrète nne temme qoi passait dansa roe tenant on petit ga-qon par la main.L'enfsru portait un sabre de hols.L'oSicier dit a la mere : o N • lui incolnue-riez-vous pas des iiées ds revanche? Non,ré pon dit ia femme, c'est one lepor! iiue voseniants a! Iemands auront k apprandro avantlongtenips. »

COMMUNIQUÉS0FFICIELS

TöüFBéerdiisiiiercialeAnglaiseauxElals-LüisetaaCanada

Lies Fraisde la Guerre

I Le professeur Julius Wolf, de Berlin, vienfpublier una brochure sur la guerre. IIsstime que la dépen3e journalière C3uséa parja guerre pour toutes l-"s arméss rènnies re-présento au moins 175 millions 000 millefrancs. Sur co total, l'AUemague corapifpour 50 millions, l'Autriche-Hongrio pour 23millions et les alliés pour 100 millions.LC professeur allemand a basé ses cal-flu Is sur cette évaluaiion que le soidat coüteI fr. 73 par jour.

Esiaple a suivre pa? les Éabrioantsfrancais

Nos amis ang'ais ne perdent pas leurtemps : pendant qu'iis poussent activ.vmentleors armements contre l'Alleraagne, ilsi'attaqnent sur les marches commercianxéiranaers.L'Office national da commerce extérieurds la France qoi, de son cöté, rnène le boncombat cootre ie commerce a iemand, vientde recevoir d'un correspondant de Toronto(Canada), une communication que nouscroyons utiie de reproduire ci-après :« Après entente avec la « Canadian PacificRailway Gomparry », nous organisoas untrain spécial qui transportera, k travers lesËoitS'Unis et le Canada, cent représentantset agents de fabriquet anglanes avec lonrséchantillons.» LVmbarqnement aura lieu vers iemars i9ta, a Liverpool, poor St-Jnhn (N.B.),point de depart d <iram en question.» La voyage s'effcciuera dans les mei Heu¬res conditions et l'itiaeraire com prendra lesvilles euivantes :» Saint John, RaKtsx, Montreal, Ottawa,Toronto, Port-Arthur, Winnipeg. Régioa,E luionton, Calgary, Vancouver. Min<-apolis,Chicago, Detroit, Cleveland, Cincinnati, Pit s-bnrg, Buff So, Phi atlelphie, New-York, Bos¬ton, 'Québec «t retour a Liverpoo . La duréede Sa tournée sera d'environ 90 jours, nnarrêt de 2 a 7 jours est prévu pour chaquevilie. £ .» Si vous ponvez dérider tigs cntaine demaisons franpaises è souscrir- ponrnn voya¬ge semblable, nous lenr fournirons noov-mêmes tous renseignements compiémentai-res, avec carles, prix, lioraires, etc...» Le moment est venu de prendre, anxEiats-Unis et au Canada, la place pectine parles Allemands et il semble que les Francaisaurai"nt interêt, comme les maisons angiai-ses, a avoir leur train special qui s'appelieraTrain-Exposition des Fabricants francais. »La directeur de i'Ofiiee national du Com-mefoe extérieur, 3, rue Feydeao, k Paris,enverru, sur demande, l'adi suse de la mai-son de Toronto k laquelle les fabricantsfrancais pourraient s'adresser au lujet de ce'»projet de touruós co©mercial9« " ' '

Paris, 24 dêcembre, 15 heures.

De la mer a Ia Lys, nous avons pro-gressé a la sape, dans les dunes, etnous avons repousse une attaque de¬vant Lombartzyde. A Zwartelen (auSud-Est d'Ypres),nous avons enlevé ungroups de maisons et nous avons re-foulé Fadversaire jusqu'a la partie Suddu village, raalgré une violente canon-nade et une contre-attaque enne-mies.L'armée beige a poussé un dètache-ment sur Ia rive droite de l'Yser, auSud de Dismude et organisé une têtede pont.Dans la région d'Arras.le brouiilard•>continué a. p^ndra toute opérdCionimpossible.A l'Est et au Sud-Est d' Amiens, no-tamment aux abords de Lassignycombats d artillerie.Dans la région de l'Aisne, les zoua¬ves ont repoussé brillamment plu-sieurs attaques et sont demeurós mai¬tres, prés du chemin de Puisaieinedes tranchèes allemaudes enlevéesle 21.Ea Champagne, nous avons conso-lidé les progrès de la veille dans la ré¬gion de Graonne et de Reims.Prés de Perthes, toutes les contre-attaques de l'ennerni sur les positionsque nous avions conquises le 22 oatété repoussées.Au Nord-Ouest de Masnil-les-Kur-lns, nous avons enlevé 4Ü0 mètresda tranchèes alïemandes et nous avonsrepoussé une contre-attaque.Les Allemands ont tenté de pren¬dre l'offensive du cöté de la Vüle-sur-Tourbe. ïfotre artillerie les a disper¬ses.En Argonne, nous avons g-agné unpeu de terrain dans Ie Bois de ia Gru ■rie et nous avons repoussé une atta¬que allemande vers Bagatelle.Dans la région de Verdun, aucuneopération importante a cause de labrutne ; l'ennecai a prononcé unacontre-attaque sans succès dans lebois de Gonsenvoye.Dans Ia forêt d'Apremont, notre ar¬tillerie a boule versé et fait èvacuerplusieurs tranchèes.En Woëvre, nous avons réduit ausilence des batteries alïemandes.Dans la région du Ban de Sapt (auNord-Est ds Saint-Dié), notre infante¬rie a fait un bond en avant et s'estétablie sur le terrain gagné.Rien a signaler en Haute-Alsace.

KUSSIE

Sur la Bzoura, les Allemands sesont maintenvs en deux points, auNord de Soohaczevv, et for ent au con¬traire rejetés sur la rivière, au Sud-Ouest de cette vilie.Leurs tentatives pour déhoucher al'Ouest de. Bolimow ont échoué. Dss'efforcent ds franchir la Rawka, auSud-Est de Skiernewicc.Sur la Rawa, ils résistent opiniatre-ment a l'offensive rus.se sur la riveNord de la Piiitza.

de la route d'Ypres a Gomines et ceuxde Langemarck, mais n'a prononcéaucune attaque.Devant La Boisselle, au Nord-Estd'Albert, légère progression de nostroupes.La nuit dernière, une attaque alle¬mande sur le bois de Saint-Mard, aI'Sst de Tracy-le-Val, a été repous¬sé©.Nous organisons les tranchèes en¬levées avant -hier prés de Puisa¬ieine.Le terrain conquis dans ls Ban-de-Sapt, prés de Launois, au Mord deSaint-Dié, a été conserve et orga¬nise.Aucune nouvelle importants ïTestparvenue du reste du front.

OfficialReportoftheFrenchGovernment

Dec. 24v* - 3 p. m.

From the sea to the Lys we progressedby sapping the downs and we repelled anattack before Lombaertzyde. At Zwartelen'we have taken a group of houses and repul¬sed the foe to the southern part of thevillage in spite of a heavy cannonade and acounter attack.. The belgian troops advan-

LeKaiseravailordonnadeprendreVarsovispouriaNoel

Londres, il dêcembre.Le correspondant da Morning Post k Pé-trograd têiégiaphie que le kiiser a oraonnéh ips troupes de prendre Yarsovie poor laNoöl II leur a promis qu'eiles prendraientea&uite du repos et qu'eiles recevraient desrérompenses.De ion cöté. le Daily News rec-oit cette dé¬pêche de Petrograd .« Des forces considérables eont engagéesdans la lutte devant Varsovie, qui est d'uneimportance vitale pour les deux partis. «

right bank ot theand organised a

ced a detachment on theYser. soulh of Dixmudebridge-head .In the region of Arras the fog made alloperations impossible.East and southeast of Amiens, especiallyaround- Lassigny, artillery fights.In the region of the Aisne, our zouavesbrilliantly repelled several attacks, andremained masters of the german trenchestaken on the 21^ near the road to Puisa¬ieine.In Champagne, we consolidated, yester¬day's progress in the region of Craonne andRheims.Near Perthes, we repelled all counter¬attacks against the positions conquered oilthe 22 nd.Northwest of Mesnil ies-Hurlus. we havetaken 400 mètres of german trenches andrepulsed a counterattack.The germans attempted to take the offen¬sive near Yiile-sur-Tourbe, but our artille¬ry dispersed them.In ihe Argonne we have gained someground in the Grurie wood and repelled agerman attack near Bagatelle.No important operation around Verdun onaccount of the fog : an attack of the foe fai¬led in the wood of Consenvoye.In the wood of Apremont, our artillery,overthrew several trenches which had to beevaeuated by the foe.In Woevre. we silenced german batteries.In the region of Ban de Sapt our infantryruslmd forward and established itself onthe conquered ground.No incident in Upper-Alsace.

LagénéralPotlorekrelevedasoncsmmandaman!

Geneve, *4 deeembre.D'après des dépêches de Yienne, l'empe-reor Frinqois-Joseph a relevé de ses fo ac¬tions — poor raison de sant® et snr sa da-m.cde personaeile — le commandant enchef d«>sa--mees autrichiennes en Serbie, legenéra1 P otiorek.L'archidue Eugène sera chargé dn com-manrtem«nt des corps autrichiens opérantaia fr^>ntière serDö.Les journaux viennois reconnaissent qu'aucours de sa retraite précipitée l'armée an-trichienne a éprouvé des « pertes conside¬rables ».o L»s Allemands ont borabardé SSochac-zew et Lowicz tuant das milliers de civils.» Ils om ensuite dirigé le tir de leors ca¬nons de 8 ponces, dont l'eff t est terr-ble,snr ie cortege d'hommes de tem roes ei u'en-fants qui fay dent en grosses masses sur laroute qui conduit A Varsovie.» Ua officier russe, qui a été d*coré pours'être empafé de six canons allemands AI," wicz, aéciare que parmi les prisonniersaiiemands fails par ses troupes se trouvaient80 femmes qui avaient combattu dans lestranchèes. »

L'AidsmutueldesInstitutenrsParis, 24 dêcembre.

Les institnteurs beiges et les institnteursfrao?, tis des regions eovahies se sont réuniset out insiitué une perm mence poor rece¬voir auprès des merobre- da i'easeignementdu département de ia Seine i'assistance mo¬rale et mstêriallö do at ils ont besoin.

MoitduProfesseurFoisrnlerParis, 24 dêcembre.

Oa annonce la mort du professeur Foar-aier.

Paris, 23 heures.

A u ITord de la Lyra,noHns ass

ennerai a ca-ez violemment les abords

COMMUNIQUÉRUSSSPetrograd, 24 dêcembre (offlciel) .

Le 22 dêcembre, des operations favora-bles se sont déroulées sur tout le front, nq-tamment dans la direction de Mlava, ounous avons rejeté les Allemands au-dela desrivières. sur ieurs anciennes positions, enleur infligcant des pertes considérables.Dans le Gaticase, les attaques des Turesdans ia direction de Sarykavysch, ont échouécomplètement.Nous avons brisé l'offensive de l'ennernidans ia direction de Yan-Touran, oü nousavons fait de nombreux prisoaniers et unimportant butin.

LE HAVRE

Les mm m ie Koln Flftlfe do !ü McdilcrraBéeParis, 24 dscembra (offieiel).

Ua combat fort ruffe sa ponrsuit dans Iadirection de La Ba«séa. L'ennerni a retiré sescanons loords coïl'iics au Sud-E. t cö laviüe. Oa estime qu'iis se trouvent.è présent,sur una position k dix milles de BHhone eti! y a plusieurs jours que ses boulets oe sontpas tombes snr la vilie. Néanmoir.s, i'tnoe-mi se craraponne désespéiéoieat k sea posi¬tions sur les collines.

Un Aeroplane AllemandEN ANGLETERRE

Londres, 24 dêcembre.Un aéroplane allemand a snrvolé Douvresdans la niatiaée par temp3 brumeux.II lar.Qi one bombe qui fit explosion dansun jaMin, mats ne causa aocun déf&t.L'aeroplace n'a éte vu quo qaeiq^ues ins¬tant» et est reparti immédutsmenta traversla mer. , „ .,L'aéroplane qui a survolé Douvres venaitde Deal et volait trés haut. La bombe esttombée dans le jardin du cha eau historiqueqoi était apparemment le but visé.Deax aeroplanes anglais aont parits aus-sitöt a la poursuite de l'enn?mi, mais multle-1 ment,

Uü sous-mars» autrichien a lancé daas Iecanal d'Otrente, deax torpilles sur nn eai-rasss fratpais.L'une d'effes a attaint l'avant du navire et.a exo osé, ne cuosant qnc des deg4ts maté-rieis peu importants.II n'y a eu aucim blessé.M Aagagneur, interv» wé a ce sujet, adécla'é que c'est 14 un simple accident dntravail, inseparable de l'état de gaerre^ etprouve uniqu» ment qu« notre flotte n'estpas aussi inactive qu'oa ie dit.Le cuwassê a pu ponrsuirre sa naarche,sans secuurs.II reprandra trés prochainsment la mer,entièremenl guéri.I,e ministro de la marine n'a ancuneconfirmation des informations autrichien¬nes, clisant qu'un sous-marin francais au¬rait été eou Ié devant Pola, après la capture'da l'eqnipage ; mai3 ce tait n'est nulleni^ntimprobable : il démoutrerait éRilement quano» navires sont partout oü ils doivéat ftire.M. Augagneur a démenti, en outre, l'affir-maiion des communiqué*! autrichieos ratta-ehant ces denx accidents & une grande ba-

1 • . . 1)1 J „ tf mi n r. I nnn rttï'l i

LE KAISER A COLOGNELondres, 24dêcembre.

Le kaiser, accompagné d'une nombreosesuite,' est arrivé hier a Cologne et va sa rendre sur le front.D s iro *pes de réserve évaluóes 4 60,000hominies ont traversé Cologne.

LesBenfartsallemanilsi AnvsrsLondres, 21 dêcembre.

On mande d'A «sterdam, le 19 dn courant,4 la Morning Post que, suivant imp informa¬tion du cowespoudant dn Handelsblad a An-vers, 80.000 hommes de troupes fraichessont attendus dans ia place ; l'-s maisons dé-sertées par leurs habitants cont préparéespour leur logement.

SYMPATHIESDANOISESPuris, 24 dêcembre.

La femme du ministre de France 4 Copon-hague a fait parvenir aa ministre des affairesétréngères uae quan-it» considérab'e de ve-tements chauds destines anx so dats trane usC"s vê ements ont ete recueiüis parmi laClUUnio t',j-■n^fi'oo "U Oan«,V, .ik ot pai'mi 183danois sympathiques a la France.

LEGOMRSMSJAPÖNAISLoDöres, 24 décembfö.

Une note da S'ageace Reiner dit que laquestion de ia participation des troupes ja-ooaaises dans les operations de ia gnerre enEurope ne fut jamais discatée.Cette participation impüquerait d'ailleursdes d tficaites liaan, ières et techniques.Au surplus, les J .ponais dp doutent nulle-ni* nt de la deface finale de l'Aitemagaa quetous les vcaux attsndent.

LE PARE ET LA PAIXRome, 24 décembfe.

Le bacré Collége a pr -enté au papa se3so a haits deN ö! Vincent Yannutelli a la nneadresse rappe aot les efforts du pape poerobtenir ia 'paix. L'adressa ajouui' quapapa n'a pas obtenu de trêve de Noë'contiuuer ses efforts en vue dumant de ia paix.

Morts au Gbampd'HonneurNous avons Ip regret d'apprendre la morldr M Jeau Gati'bier, maitre d'armes.Eiève de t'ecole de Joinville, il appartintpendant une qumziine d'anoées au I29«régiment d'infaaterie en qualité de maitred'armes.L'arnénité de son caractère, sa constantabienveillance lui acqnirent de nombreusest-yojpathies ; aussi, lorsqo'il q litta l'arméeet prit sa retraite. »it-il se erooper autourde'i'iun grand rombre d'éères qui, poor laplupart, linrent 4 s'inscrire a l'Académiad'armes qu'il avait loudée et dunt on con-nait les surcè».d. Jean Guith'er se réjonissait de voir seadeux Ills acquérir une b i lante reputationdans le monde des escrimeurs. l i etaient sajo>e et sa fier té, et la vie apoarals ut sou-riante a l'ancien eoldat lorsque la guerresurvint.M. J>»an Gaushiar n'ent d'autre penséa que■defendra sa patrie et il s'engagea.Versé en qualité d'adjndant au 53« batail-lon de chasseurs alpins 4 Vienna, il folchargé d'instruire les recrucs ; mais soaambition était autre et. dèsque l'on fit appelaux vo onmires, il partit d^s premiers.Ii est mort en faisant braveraeat son de¬voir.Uo de ses cornpasnons d'armes a retracéea ces iermes les circonstaoces de sa neor-t:L© HLfiror&rii 36 nnvftmbro, couc Ationo v>».Tita—blf dsns nne trancbée de première ligne, prés dnvillage de x. .Vers midi, la tranchée subit un terrible bom-bardemeni.II s'ensiïivit d'imporlanfs éboufements sur di¬vers printsAvec uu eoaragê admirable, l'adjudant rêeoe-fona ses hommes par de bonnes piroles. II sanoria au secours de ceux que les éboulemrntsavaient easevelis et p irvin! a sauver ainsi pfa-sieurs df ses chasseurs.Au moment même ou il travai lait pour secoa-rir un h rarae, il fut att»inï pir tine bade. Quand'appris la situation de l'adjudant, il n'ótait plastemps de I" seeourir.L'adjudant Gau bier êtaiLaimé de ses hommescomme un père. II ies chêrissaü comma ses ea-fants.II a laissé oarmi tous ses co lègues et ses chefrle meillcur souvenir. P est mon en brave, pourson pays. Je eoasprends la grandeur du sacri»fiee.Son corps fut inhumé le soir même pres du vil¬lage de X. . . Une croix fut p'acée sur sa tombe...L'adjudant Gauthier est propo-é par te commau-dant du bataillon pour une citaiioa a i'ordre dajour de I are ée.« Nous félicitoas ses fits d'avoir un tel père.. >Nos coaciioyens qoi ont conrsu M. JeauG iUibier, etqui ont apprècié i'empr^ssemeatavec lequel il r.pp rta sots concours a tomeslets .p.. v ,i.> i»: .. (» n■.'IoO' ; rO!11pas da s'.'.ssoci-r 4 Ia douteur de sa familie etgarderom du detunt ie raedieur souvenir.MM. Ernest Langlois, de l'arnse du génie,p'. Oc ave Massif, brancardier, tons deux daTrouviile Aluoucrvilie, soat Kiorts a i'emie-rai le 14 septembro.M ïl-mri Cavé, de T'ouviile-AHiquervitle,a été tué a l'enoeini ie 8 septembre.

LesPrisonniersM. Ie lieutenant André Poupel, du 389»dfiofanterie. dont on était sans nouvelieademvs le 14 septsmbre, est prisonnier 4Krefeld.M. Arrnsnd Riqnier, secrétaire do Sy» di-cat des M litres d'hötel et Garpoosteurs du Havre, est prisonnier a Niederz-wehren bai Cassel.

PromotionsM. Kalm, sargent au 36» régiment d'infan-terie, est nommé sons-lieutenant ct mainto-nu a son corps.M. Gnillemet, sous-lisutenant au HSed'i'a-fanteria, est promo lieutenant 4 son corps.M. Pineau, capitaioe au 119» régirncold'infanterie, pasae aa 28» rég.ment d'infaa-tBrie.M Osler, du 74» régiment d'inianterie estprornu capitaine.MM G"poier, du 3» régiment de ügne;Gide, >1u28» ; Bergeron, On 36»; Hmze etS iiotnon du 39» ; Deslande- du 74» et LsTadec, da 129» sont noirimés sous lieute¬nants de réserve a litre temporairs.M Nepote, dn 39», prornu lieutenant estmaintenu.M. Itefani, médecin-major de 2» classe aété rappolé 4 i'activitéet aff«cté41a 3» régioa.

si ieil doit

rétablisse-

['ActionanglaiseenAsie-tóineuraLa Caire, 24 dêcembre. (Offieiel).

Un croiseur anglais et un détschemant detroopss de débarquement ont oéiruit, présd'Alexandrette, tin ouvrage d'art et le che-mio de fer de Bagdad.Sur i'ordre du commandant anglais, legouverneur a fait santer le matériel.Ce débarquement a cause une vive impres¬sion dans ia coionie synenne.

A propos de ChristmasLondfM 21 dêöpmbre.

Les souvepains ont adressé ans soldata ac-tneilemptit dans les tranchèes, ans ffiafinsopérsut dans la filer dh Nord et atis blessé»

tsilie navsle dans l'Adriatiqne, alors qu'ii soignés dans lés hÓpj!ft';Y, VOOifStn'y a aucun rapport géographlque, ni de i sonnels 4 löflqgsidff d? Neljl, avlö UurphötO-tactique, entte ess deux faiUt 1 grapUiSi

Lettred'unMobiliseYoici la lettre d'un brave père de familieappalé au régiment et qui fait v.iiliammentson devoir, ea première ligne. I ricontaavec bonne hum ur la vie et les divertisse¬ments de Ia tranchée et ii termine par l'ex-presn n toncbante de soa oflection pour sesdeux filWtes, a'ixqueilcs il a peasó partiea-hèrement 4 ia veilla de Noê! :

X le iSdéeembrs 1814.Ma chère pclile femme,

Voi's notre iroisième jour commencé. Hier 1«froid £ sévi toute 1«journée muis snsoir letprnpss'cst. radouci. etc^tlc nuit ii es! io nbè de la p uieassez f-iriement pendant une bsure. aussi noiretrancbée est elle boueuse maiBtecenl. II est vratque le so'eil brille ce matin et qu'eüe va séchei»asez rapid ment.Devant nous, ies beis permeUsnt les surprises,des petits postes sont placês en avaat ; jy »uSfaffö hier pnr euriosite cl a eet endroii les senti-neties allemande et franqiise soni a 80 mèlrespips l'une d« l'auu'e. eacbées dans te taitlis. Cebois est tout a Hl pittoresque avec ses gourbisou abria creusês dans le sol ; les sotdats oat faitdf>smes, dés escslicrs, avee des uoins qu'iis ontscnlptés dans ia marne : sur Ie bord du csnal, duediê boche. les Aii'»iuands ooi mis one cible pourque la sc« tlBclle »'am'isc s tlrer dedans ; quiindelic fait moiiehe, Us «qltent un buai pour mar-quer le « r god -n », tout comme »u stspd.D« notre cdié, nous avons placé "tic bou'e depain su bont d'un hè on pour leur faire voir queehfZ nous II y aynii de quoi ni»nsrcr. En fscenotie trancbée Anous, dans ia pisinr-, nn « poilu *francais on allemand je ne sat«, a piqué un e ildfapeau blnnc ot a cft'ó esl posé un litre vide ser¬vant do Oibio ; 0'cst un peu l°io et difficile &sticindra Co sont les dlveriisaamcnts de la tran¬chée. Ls plaine youilla do peröetx et hier nousnous sououes cxeroêg dessus et H. . . en a tuadoux. Hc»i aiId a la nuit iora->«nte pour los chr-r-Chi-r. mals li n'ort a trouvê qu'une ; elle est pas-Bablfcïïisfll par la ball©ct jo croi»squ ci.anpr« ..... ..Nou» psrtiroos prohsblement d iet lundi matiiïÊ miatre heuré» pourrenirer a X... passer piiatruic.öa joui'Ai AiOïl «ur je te l'ai dit, nou»

Page 2: 34»«m*~—ff18.198 PetitHavre - Archives Municipales de ...archives.lehavre.fr/archives_municipales/LPH_1914-1919/journaux/... · francais pourraient s'adresser au lujet de ce '»projet

X& pAt-ft Ifjivr*? — Tendredi 55 !T&»emnre 1514

msintPiiant I fr . 72 ""i^ous" Rst sccorOMepnjscp supplement ö-> i franc nous .. e, de

£Sfi£S&r,»^Sn«Se^,r J cw!kB»»iow W.CI.,mestendres->es pour lous. . .

Ventsdn Petit BrapeauBeigeU i'Ainiié havrais d'organisation tie larente du™ etit drapean be g" nous comma-Biaue le res n Itat de cette iooraée.Pr duit de la ven te F. 17.971 ofFrats divers a dedutre _1__

Prodnit net. . . .F. 17.850 —,Eo rtous coraw nniquant 'e résultat de laiAïirn^f» le Comité nous pne d expnmer sa

Ö^'aiafrdanï Fa«bs"eme°t de' sa

forts. __————

LesRelationsAmlealesFranco-AngïaisesTes autorités mtütaires ang aises sont dé-sireuse"de roet re le public en tarda contre«ertaines praiiq-us qui teudent a se genéra-fer È les parteat certes de sentiments tréslou'ables ef eïles sont l'indice des bons ; rap-norts qui existent eatre la population et lessoldats de la nation alüé'. ^"delconsé-reerettabies rac ellesen rainent des conseauences fa heusc-s, parfoi-i graves.C'est ain-t que des soidats anglais, habitantles emits des environs du Havre, sont invi¬tés freauemtmnt ü venir boire dans des utai-sons p.rttctPières ; d'autres fois, on leursff-e de les loger. II en résuhe de nombreu-»es fautes contre ia discipline, que Ion estöbligé de reprint er sevèremeat.Les autorités rnilitaires anglaises sont per¬mittees que Ie pnb'ic comprecdra qu tl y vaÜe l'intefêt inéme des so dais et quit re-noncesa a ces pratiques uui ne peuvent queprésenter des inconvénients.

PSUSl KOS SOIiBATSf?ous attirons tout particnlièrement 1atten¬tion de nos lecieurs, sur la creation vrat-tnent henrense que vient de faire, pour nossoldats, la plus importante vharmacu doHnvro (An piïoui «4©r»..., ~0,place de THotel de- Vttle.II s'agit d'un petit nécessaire, sorie decc ffret ea métal, d'un poids et d'un volumerfi'-treints. contenant I'indispensable, du soldnltn campagne : Coton hydrophile. Compresses deCase, Hanae, Taffetas fnmgais, Permanganatede potasae, lode au soldat (ampoules) Ethei ,Acide phemqne. Comprimés de Quinine et d An-tipyiine El xir paregorigue et Bismuth, etc. . .tout s'y tronve judicieusement réuni. Unenotice sur l'emploi de ces médicamentsaocoropagne chaque nécessaire ; on peut,du reste, voir exposé dans nos vitrines, lesCrux exempl ires créés par cette phartnacie .Le Service des expeditions de la phartnaciedu «t'ilnn d<tr» se cliarg3 de faire par-vextir ce petit colli et 4 nos soldats dn front.

JJons avons signalé récemment l'intéres-sante exposition d'aquarelles de M. H Adam.L'ariiste avail generensement offert envente une de ces aquarelles, one jolie vueda Bruges, an profit des réfugiés beiges.Le prodnit de cette venie, cent francs, aÉté versé par l'artiste an Consulat de Belgi-que.

JSoRJ S1IX ArmtelEcole rue Clovis

A l'école rne Clovis, Ia souscription ponrle « N ë aux Arniées > a produit la sommede 62 f/. 50, qui a été envoyee directementan Comité da Paris.

La Tliaemacis- IMiirijsale, 28, placedo i'tlo Hi- ie-Vil e. et la Pharmscie de»IHatieg Ueastcale». 56, i ue Vottaire, se-ront ouvertes jusqu'a midi, le jour de Ncël.

Arltre ds Stoët dee Béluglé»Le 27 décembre, d 3 heures du soir

Un petit norabre de souscriptenrs n'nyantpas retiré leurs cartes pour l'Arbre de Nr ël,fe Comité prévient les peroonnes qui désire-faient y assister qo'i! y a quelqnes placeslont il peut disposer contre souscription.

Eurcau de BiriifaieaiiiceDm aux Pauvres

Une person ne, désirant garder l'anony-mat. a versé a la recette dn Bureau de Bien-faisarc?, par l'intermédiaire d'un adminis¬trateur de eet établissement, une somme de45 traces pour les pauvres.La Commission adresse ses plus sincèresremerciements 4 ce donateur.

Altordi du UwvreLes navigateurs sont informés qne la botiée4 tnseau peinte en btanc, qui était mouilléeü 350 mètres an Sud E3t du feu flottant Le-J! ure, est disparue.Eile sera remplacée anssitót que possible.

SENSATIONEEL !!!Allez-y tous a cause de sou départ, ellevend ses Fourrures 4 n'iruporte quel prix.

£i£ÜANAÖ1ENNE,52,RusdeParisRAGASINPEINT EN BLANC

liaiss lest SauaneiPar arrêté du consei'ler d'Etat, directeurgènéral des douanes, a été nommé a un em-pioi reservé de commis des douanes :(3e tour). M. Adolphe-Edmond Baliret, ad¬judant au 84®régiment d'infantcrie, rffecté 4ia résidence du Havre (direction du Havre).

liinrrliiHn» MaritimePay rmen l des pensions

Les pensions sur la Caisse des Invalides etSe Prévoyance seront payees 4 i'Arsanal deia marine a x dates ci-après :Hommes, 2 janvier.Veuvc-s c-t órphelins, 4 janvier (le matinwsuiement).Caisse de prévoyance, 4 partir du 5 jan¬vier.MaiadeS, 4 partir du 6 janvier.

CARTESDEVISITEAli ■TT

ETATCIVILDUHAVfiENJMSSANCES

Du 24 dècemhre. - Laure i.EMOINE, ruft Au-eustin-Ncrmand. lil; Genftvieve I E MONNIEH.rue (le Bapaume, 2S ; Pu rre JANV1EB, ru« deNorman üie. 1? ; Marihe GAUDUON,rue Betloncle,(j • Yvonne p lïE, rue du Peut-Creissant, 41 ;Odile l.lONNEf. houlevard de Strasbourg. )65 ; Ger-ma ne C •AZOTTE, rue Mire, W , Edeune l .-EGRONG,boulf vad de Gaav.it^ Q .'j'.v Brfl(yuab; rue Bonvoisin, 3 ; P f-rre MA.tll.N. ruf jii-cbn-lPt 63; Andrée PMI.HÈS rue Francois-Millet,7 • Genevieve BEGOUENDEMEAUX.rue de Ga!i-gnv 9 ; tonis LEBOUKGEOIS,rue de la Giffe. 17 ;Vvps l ANCIEN rue Magellan. IS; France MALLET,rue B xan, 11 ; Pierre GRATIET, rue dEdre-ville, 29.

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£■ ft.UTSDIVERSLOCADZ— Eiuborqué comme cuisinier a bord du stea.nier Michel, de la Compagnie Worms, le nomméLouis Bertnborep, agó fle 26 aas, demenrant rueJiazan, 45, a coccmis un sbus dp confiaoee ens'anpropr ant une oamu-jeanne de 25 litres d'huilede table. Découvert, B rmboren a été arrêté, mer-credt, el mis 4 la disposition du parquet.— Se disant tantöt agent de la süreté, tantótsapeuf de, la compagnie de pompiers, un nomméicsepü Lee ere rêussit a escroquer une somme deeinq francs et a prendre des repas qu'il oubllaitde solder.Ot indivinu a été arrêté mercredi cl mis ada üisgosUiöfi du parqueL

DECÊSDu 24 décembre. — Marie HEURTIV, 64 ans,sans pro'e«sion. rue du Grand-Groissasl.. 7 ; Albi-rtine GOÜTEÜX, 22 ans, repa seuse, rue Au-^usli^-NfirmHnri, 63 ; Louise GONEL, épouseWALTI^PÜRGER, 35 aus, sans profession, rueVicior-Hugo. 72 ; Ernest LOUVEL, 72 ans, maré-chat des logis de giJ: d ifm ne, ot coré de la me-daiiie miliisire, rue Frankiin, 67 ; Heoriette MON-TIER, 17 sns. satis profession, a Montivilliers ;Henri RO0-SEL, 67 ans. sans profession, Hospice ;Ernest LURILLON.3' ans. jo rna!ier, rue des Vt-vier*. 27 ; Augustine GONSTANT1N.veuve DU-RAND 72 ans. sans profession, rue du Perrey,87 ; Pbilbert ROUSSEL, 80 ans, rentier, rue deGaliuny, 6 ; Alexandre COURAYE, 89 ans, rueEmile-Renouf, 82.

MILITAIRESJules CLARET, 32 ans, soldat au 2' bafaillon dechasseurs a pied, domicilie 4 Coulombs (S-et-M.)Hospice Géréra! ; A.berl LOUVEL,39 ans. sddutau 24®regiment territorial d'infanierie, uomtcittea Sanvie (S.-I.).

epéoimlllé de Dexi.llA L'ORPHELINE, 13-15, rue Thler«ftenil oeiBoidt ea 19 fcear«t

Sar Mnf--«rsG^ne mitièe an <mmu!ports ia aomicilcTELEPHONE 93

Mort an Champd'HonnsurK- Ph. EAUTMER ;M- C. 6AUTHIER ;If# André et Raymond BAUTHIER;M et M- DEVEItlY ■If et m— RECULONet leur Fits ;#. et HI" THEVEEON et leurs Enfants ;M et #»• RULLETet leurs Entants ;Rt. et #"• Jo eph GAUTHtERet leurs Enfants ;If. et Felix GAUTHtERet leurs Ehfan's ,Rt et Rl—Samuel GAUTHtERel leurs Enfants .Les filembres de LAcadémie d'Armes du Haere,Ont la douleur de vous faire part de tamort deMonsieur Jean GAUTHIERNé le 1" Janvier I860

Ex-Maitre d'Armts du 129' d'Infanterletombé glorieusemeni a rennemi en sauvantses hommes dans une tranchée.Un avis ultérieur pré"iendra du retour dncorps et un servies religieux aura lieu lors deTinbumstion au Havre. t 4682ïl

Vous êtes prié de bien voutoir assisteraux service et inhumation deMonsieur Jean LAURENT-TOUTAINBrigadier nu 59' Rèiiment d'ArtillerieEléve Officier de Réserve

Diplome de l'Ecole supérieure de Commercedécédé a l'höpitat militaire de Saint-Mandé, le21 décembre t914, s Tage de 21 ans, muni dessaerements de TEg'ise.Qui auront lieu le samedi 26 décembre cou-rsnl, » dix heurea du roalin, en l'église deSainte-Adresse, sa paroisse.On se réunira a l'Eglise.

PriezBistpr liBèksli tot(sa IJVifieurs, ni eouronnes.De !a part de :

M LAURENT-TOUTAIN, courtier d'assurancesmarilimes prés la fiouis» du Havre, m^mhrede la Chambre de commerce, Rt" LAURENT-TOUTAIN, ses nè'e el mère ;Rl. Louis LAURENT TOUTAIN, #"'■ Madeleineet Cécile LAURENT-TOUTAIN.ses frère et soeurs ;Rt Vict r FRANQUE.courlier maritime honoraire, commandi- r de i'ordre de Saint-Gré-goire-le-Grand, et Sf"' Victor FRANQUE;«ii® Louise FRANQUE,Rt" Henry EHmNQUE;se- gianrt- inne et grand'lantes ;Rt. Féllx RIICHELIN.architecte de i'Adminis-tration génêr»le flo i'Assistanee publique iParis, et Rt" Félix RilCHELIN:M Ge rges YSNEL-FRANQUE, cniirüer mari¬time, et t eorges YSNELFRANQUE;St. et «»• Mounce YSNELet leurs enfants:Rt. et .*»• Paul FRANQUEet leur flis ;Le Commandant Hen'} RHCHAUOdu 42®régi¬ment d'infantene, St" Henry MICHAUD et leursenfants ;M Andre MICHELIN, enseigne de vaisseau ;Riarthe MICHELIN;

MRI. Henri et Jacques FOUBERT;Oss families GERAUO, MAISONNEUVE, DESCHAPELLES.BEHAGLE, LECLEBCQ;ses oncles, tantes, cousins et cousines.En raison des circo-istances actuelles,le présent avis tiendra lieu de lettresd'invitation.

Vous êtes prié de voutoir bien assister auxconvoi et service de

Emre-Charles TONNETOTHuissier de la Banque de France

décédé Ie 23 décembre 1914, a 9 h. 1/2 dnmatin, dans sa 43®année,muni des saerementsde l'église.Qui auront tien le samedi 26 décembre, adix beures et demie du matin, en l'église deGodervilie, sa paroisse.Oa se réunira au domicile morluaire, routedo Bolbec, a 10 h. 1/i.

PRIEZ DIEU P0UR LUIDo la part de ;«"« Emile TONNETOT.sa Veuve ;Rt ISnreel TONNETOT.®o><Fils ;«»• VenueEug TONNETOT, sa Mère ;M. Victor EXMELIN, capitaine au Long-Cours,son Bean-Pè e ;Rl. et M'" Lug TONNETOTet leurs Enfants :Rl et M" Atph PEYRONNETet leurs Enfants ;«»* Maria EXMELIN ;Af Robert EXMELIN, So'dat au 130' de Ligne;Robert EXMELIN et leur Fits ;Ses Frères, Soeur, Botles-Soeurs, Beaux-Frères, Neveux et Nieces ;Les Families EBRAN MtLIOT JEANNE, LACHE-RAY. JOLY. BUHOT, LEFLOCH.EXMELIN.Les Membres nes deux Families et les Amis :La Conimunauté des Huissiers de t'Arrondis¬sement du Haore ;Train partant du Havre d 7 heures 40 pourGodervilie.L'inbumation aura lieu au Cimelière deTrouville-sur-Mer.Vu les événements. il ne sera envoyéaucune lettre de laire-part, le présentavis en tenant lieu, (4681)

M. et Rl"' Jules CARON:M Ernest CARON,soldit 4 Ia 3® see'ion decommis et ouvr ers rnilitaires d'administralioü.et Mm' Ernest CARON;M. Maurice CARON. serpent au 74®régimentd'infanterie, et Af-' Maurice CARON;Se* Fils et, Beües-Fiiles ;#»< Victrrine LÊCUYER,sa Soeur ;M Ar hur SALLÊ ;M. et M" Georges SALLE ;«■' esuoe Léon SALLÊ :Ses Gonsms et Gousines ;Les Families KIRKBY, BASSET, HABEGSER,JAQUIER;«»■ JACQUET; , „ . -M le Maire et MM. tes Consei lers Municipauxd Octeoiile sur ltler ;Les Amis.OH la douleur de vous faire part du décès deMonsieur Ernest CARON

Commis principal d s Douanes en RetraiteAdjoint nu Havre d'Oe'evitl', sur-MerMedaille de 1870-71

survenu ie 22 décembre 1914, a 5 heures d tsoir, dans sa 67®anuée.Et vous p 'ient de bien voutoir assirior » «»*convoi. jt<-irv»cr-f t lohumalion. Qui 8i3PO?)t! lieu le sum di 2Gdécembre, a 10 h. 1/2 dumatin, en I'égïise d'Oeteville-sur-Mer.Oo se réunira au domicile morluaire, aOcievi le-sur-Mer (Boirg:, a 10 h. 1/4.Le présent avis tiendra lieu de leitresd'invitation. 24.28 (4 70

Vous ê'es prié de bien vouiotr assister auxconvoi et inhumation deIViadame GOlfèNFiT

dêcédéel." 24 décembre 1914 a l'Sge de 79 ans.qui suront lieu samedi 26 courant, a ntufheures et demie dn matin.On se réunira au domicile mortuaire, 89, rueJ.-B. Eyries.Dë la part de :

Af. Alfred G0IGNET. coiffeur, et ta Familie.

,„ Alfred BLANCHE:M Alfred 8: ANCHE, consul de France en Is-lande, et M" Alfred BLAN HE et leurs Enfants;M et Af"®GEORGYet leurs Enfants ;Les Families BLANCHE,MEUNIER,de St Brisuc,Les Amis,Ont la dnuieur de vous faire part de la perleciuelie qu'ils vienuent d'éprouver en ia per¬sonae deMonsieur Alfred BLANCHE

limrpspntanf,Décorè de la Médaille de 1870

leur époux. père. beau père, grand-père, pa-rontct ruil. décédé le 23 décembre 1914, aminuit uq quart, dans sa 6i®année,E*vous prient de vouioir bien assister a sesconvoi et inhuuialion qui auronl lieu le samedi26 déc mb e, » 3 b. 1 4 du soir.Oti se réunira au domicile mortuaire, 11,rue Diderot. « Henreux les missrico dienx,

ear Us «btiendro t misérie-nle »E»er,gile de -T- athieu v,- s 17

Le présent avis tiendra lieu de lettresd'invitation ï5.26 4689z,

Mm' Veucs LOUVELet ses Enfants ; la Familieet les Amis.Ont la douleur de vous faire part de laperte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en lapersonne dePvlonsisur Albert LOUVELEt vous prient d'assister a son inhumalion,qui aura lieu ie 23 décembre 1914,a irois heu¬res de l'après-midi.Ou se réunira au domicile mortuaire. rueAlexandre, 33, a Sanvio. ï(4676zi

Af et M"" Fernand DUBÊSI ; Hl. Albert POITEVIN, «es Enfants ;Simonm OUBESI; IK'" Yoetta POITEVIN,

ses PeiUes-Filb's ;Af. et tö<°° GRAFF, ses beau-fière et bcile-soeor ;M. et Af" Louis 'RSENTIN et leurs Enfants ;17" Lénnce LOISEaU et son Fils ;Si'" Georgette GRaEF; MM Alfred et ErnsstGRAFff. ses ëeveux et Nièaes ;Af»®Ernest VALLIN mère: Rl. et M" LouisBARIL ; lïl»' BOUOOTet son Fits : Rt. et #■•- E.nest VALLIN et leurs Filies, ses Cousins et Co -sine* ;Les Families VALLIN, MAILLARD, PALSSEN etles Amis,Remercient les personnes qui ont bien vou-lu assister a t'inbumarion deMadame Emile DUBÊSINée Clémence PAUVEL

Af. Ernes: MESSIER, marchand boucber,

éPAf ef' Af1"®LO/SEL, nés MESSIER;MRI Louis et Ernest MESSIER ;Af"®®Ernestine, Henrlette et Riarthe MESSIER,ses enfants ,Af»<oeuos LE PRÉVOST.née STIL, sa mè"e ;M et Af®1®Arthur PERMANNE, nés MESSIER,etleurs enfams ;Af et Af»®Rodolphe LE PRÉVOST,nte GOUD,etl urs enfants ; _Sf et Ar»®Rcphaët LE PRÊV0ST. née LE PARC,et leurs enfants, ses frères. sceurs, neveux etnièces ; la familie st la familieRemercient ies personnes qui o t bien voa-lu assister aux convoi et inhumation de

Madame B'anche-Ernestlne MESSIERNée LE PRÉVOST

23.16. I.7ÜTT

te Comte et la Camtesse RUFFIN ;Lo Doeteur FASQUELLE, Médecin Divisior-nsire, s-lsché au 1" Corps d'Aimêe et Af"®FASQUELLE;M"' Mnrie-Thérèse FASQUELLE;*»«• SOUBRY;M. et Si"' Gaston CAN0A ;Af. Ansré WIGOAHL.Reine cient ies personnes qui ont birn vou-iu assister aux convoi, service et inhuma¬tion de{Vladame RUFFINNée SOUBRY

If. Henri VASSIA,vice-consul de Sa Majestéle <oi dTta'i» ;Af. et Af" CAPPIELLO, née VASSIA, et leursEnfants :M. Carlo VASSIA. capitaine au long-cours ;Rl'" Germaine VASSIA ;Af. et ftf" BARBERIS et leurs enfants;Af. et Af" C'trln VASSIA;Af"®oeuoe FORY. née VASSIA.et ses Blies ;R!"' eeuce Louise G BBIA. née VASSIA;M. et Rl"" LAVANGINAet leurs Bis ;Af. ie Comte FOSCOLO,colonel en retraite, etson Bis ;Afu®Emma FOSCOLO;Af" oeuoe Anna JAILLIEN;Rt et Af" Alfred JAILLIEN ;M, et Af"®Jules JAILLIEN ;Af et Af»®PREVEet leurs Enfants ;Af André RIAGLIONE.artiste peintre ;Af11®Caroline RIAGLIONE;Les parents et les amis.Remercient les personnes qui ont bien voa-lu assister aux convoi et service deMadame Henri VASSIA

Née Marie-Rose-Colette AQUARONE

A?"®Jeanne FLAVIGNY;Af"®Ernestine FLAVIGNY ;Af et Af»®ONO-OIT BIOT et leur Enfant ;Af"®Laure FLa V/GNY;Af"®Augustine FLAVIGNY;Af. et Af" Augusts FLAVIGNY et leurs Enfants ;Le Personnel et les Orpltelines de l'OrphelinatLehégarat ;Les Membres de TAssociation et de la Soclétidolle.Remercient les personnes qui ont bien vou-lu assister aux convoi, service et inhuma¬tion deMademoiselleDésirèe-VictorineFLAVIGNYDirectrice de l'Orphelinot Lehégarat

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Loi du 3 Mai 1841

Etude de M' HASSELMANN,no-taire au Havre, 5, rue de laPaid (sttecessear de M' AUGER)nctaérs ds la Ville du Havre.Eu vertu ef,pour l'exécution :1®D'un arrêté de Monsieur lepref. t de la Seine-Inférieure, prisa Rouen en Conseil de prefec¬ture le ving t-six mars mil huit centsoixante-six ;2° D'une dêlibéralion du Conseilmunicipal de la ville du Havre, endate du vingi-quatrejuin mil neufeent quatorze. rendue exécutoirepar Monsieur ie maire de laditeviiie suivant nn arrêté du dixhuit aofit mil neuf cent quatorze.MadameLouise-Honorine F-cié,propriétaire, demeurant au Ha¬vre, rue de Saint-Quentin, n»64,veuve de Monsieur Louis-Jules-Benjamin Baut;Et Monsieur Henri-Louts-JulesBaut, son fils, notaire a la rési¬dence de Dijon Cóte-d'Ori, et Ma-dameLouise-Emilie-EugénieBaut,son épouse, demeurant ensem¬ble a Dijon, rue Button, n®29 ;Ont, suivant acte authemiquerequ par M®Hasseioiann, notaireau Havre, les cinq et onze dé¬cembre mil neuf eent quatorze,Vendu a la Ville du Havre.Une propriété située au Havre,rue des Gallons, n®' 2 et 4, elquai de Southampton, n°®6i et 53comprenant trois maLonsédifïéespartiellement sur eaves de rez-de-chaussée, Irois étages, man¬sardes et greniers au-dessus, al'exception toutefois de la maison

por'.ant Ie c®63 da quai de 8oulh-ampton (autrefois Grand-Quai|.éievée sur eives d'un rez-de-chaussée, de quatre étsges etgreniers au-dessus.Cette propriété est porlée sncadastre de la vii'ö du Havresous les n" 4101, 1192et 1493dela section H, pour tine superficiede 139mèlres carrés, et est bor-née au Nord par Monsieur Pestrl,au Sud par ie quai de Soulhampton, a l'Est par Monsieur Hucbonet a l'Ouest par la rue des Ga¬bons.Duquel immeuble les ancienspropriétaires sont, outre ie ven¬deur susnommé :I®La Saciêté d'aeqnêts ayantexislé entre Monsieur et MadameBaut-Fscié ;2®Madnmo Adèle-Rose Gasnet,propriétaire, demeurant au Havre,précédemment rue Thiers, n®66êt en dernier iieu rue de Mexico,b®27, veuve de Monsieur Jean-Bapliste-Edouard Oursel.3®Les mineurs Edouard RenéMorin, né 8 Laval, le treize sep-tembre mil buit cent soixante-dix-sept; Hélène-Célina Morin,née au même Iieu, le dix-spptaoüt mit buit eent soixante-dixneuf, ; René-Alfred Morin, né audit lieu le qustre aoüt mil Unitcent quatre- vingi-deux ;4®Monsieur Juan-B".ptis!e Our¬sel, en son vivant propriétaire,demeurant an Havre, rue Séry,n®35, oü it est décédé le dix sep-tembre mil huit cent soixante-douze ;6®Madame Hélène Oursel. enson vivant épouse de MonsieurRené Morin, dêcêdêo au Havre,le deux octobre mil huit eentquatre-vingt-cinq ;6®Monsieur Morin, susnommé:7® Madame Eléonore Rosalie

Acher, en son vivant p-oprié<taire, demeurant au Hivre. ru-d Es'imauville. veuve de Mon¬sieur Rsoul-Edouard Oursel;8®Monsieur Léonor-AugusteAcher. décédé le treize juillelmil huit cent vingt-quatre ,9® Monsieur Pierre-Paul He-rautt. propriétaire, demeurant iBarfleur ,10® Monsieur Jests - PhilippeBeauvoisin, demeurant au Parc-d'Aiixtot.Les personnes ayant des privi¬leges ou des hvpothèaues conven-tionnelles judiciaires ou légalessur l'immeuble vendu, sont pre¬venties que Facte de vente sus- ,énoncé va être transcrit immérfdictement au premier bureau dés!hypothèques du Havre, et qu'a-ipres l'expiration de^ délai-, laprix de la vente sera payé auxvendeurs s'il n'existe ni ins¬criptions contre les propriétaires,ni autre obstacle au paiement. \En outre, les personnes quiauraient a exercer des actionsréelles relalivement audit im¬meuble, sont mises cn demeurade faire valoir leurs droits et te¬nues de les faire connaltre al'Administration Municipale dansles délais de droit, a défaut dequoi elles seront déchucs delous droits a l'indemnité.Pour extrait certilié conforme14695) (Signé) hasselmann.

8 , HAVREig?rWQii(ejairsilLtH'ion.j5 r Fonteneile

L'Adminislrateur-Délégué-GéranttO .RAXDOI.ET .

mpriine sur macnines rotsnves ae ia Maisoo DERRIEY i*. 6 et 8 pages»

VapifsaaijtfiirsaeisVilleiaMm,searialégaiissiieaaeiasigsaiaraö.RANDOLET,apRssae