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ST™ tusk— ff 13; ISS Afeisstfslesf •BiBgaé -Gèrait O. RANDOLET lOHMin. teprsssfSES tt iosossss, ïlL.10.4? C£, Saa Foateaellö, 35 êêssm Télégr&pMaue : RMDOLET Ham ($£ -Pages; i têstiffiês —mnmwiato — » taf» ge^sggasggg Petit ANNONCES AU EATRB.M,. Bübeau du Journal, 112, b#>"Ude Strasncurg. a Ta, DTO . 1 1/AGENCE HAVAS, 8, yjace d'j !a Bourse, est " -i--r;.r'is ........ / seule chargee de recevolr lea Annonces pour ( le Journal. is PETITHAVREat déslgnt sear lts Ar.neneet Judlchslres et tigales ORGANE RÉPUBLICAIN DEMOCRATIC) UE Le plus fort Tirage des Journaux de la «fiDACTBUR EN CHS? Caspar ï ^'ÖphoaJO t SeomairsGénérai : ïfe. ftétsacuon,35, ru® Fontanel!®- Tél. ?.®g ABOWWETiflEryTS **?. Ha7re- 10 Sema-lDfér.euro l'Eure. ! Oise et la Somme Autres Département® Onion Postale Tr.ors Mois 4L 50 ® Fr fl«s Six Mois aa SO Fr LssIgIIis«OpéFOtlODS )) deI. iocfte, ckipttrgiEo Jusqn'cn Aoüt 1914, il était de tradi¬ tion en France, daas ie mondedes doctes, ie s'incliaer dévoiement devant foute science venued'AIiemagne. ïl était anssi de bon ton. dans eet ordre «Fidëes,duller puiser des inspirations ü Berlin,d'enramenerquelquenouveaudieu, fraichementdoré,et de travailier a sa re¬ nommeeen trompettantsa gloire. Sans doute, il y avait bien par ci par la, clieznous, des empêeheurs d'eneenser en rond, des « renacleurs », des médeeinsqui (jjcontniont in iVftnoAnnnliiA «k»,.).— i_ . sculaientla personnaliiéabsoluede telle . - refusaient a sousenre aux dilbyrambes excessifs. II y avait bien dans le concertdes admi¬ rations moutonnièresquelquessonsde clo che protestataire. J'ai gardé souvenance d'unjoli mot de pralicien francais, trés versé dans 1étude dc la science opératoire allemande,qui se plaïsait a déclarer que le chirurgie» teuton opère généralement « commesïl avaitdespieds aux mains». Imagepittoresque pour souügner son jeu dépourvude virluositéet d'élégance. " Mais c'étaient la des voix perdues dans le fracas des éloges pompeux adressés a IAliemagnede la ciinique ou du labora- toire. LagrosseGermaniaavait Fametrop industrielle et trop induslrialiséepour ne pas entretenir parlout une fructueuse pu- biicité. r Je n'ai pas.hélas! lacornpéteneequi per- mettrait la discussionautoriséedecesques¬ tions, et ce n'est pas ici la place, au reste que réclamerait leur caraetère technique. II n'est point défendu cependant,de sou- ligner la paternité fragile des plus reten- lissantes inventionsailemandes.et ii est aisé, en en grattant un peu les apparences, d y relever des emprunts et des imitations teis, que ces créalions du génie allemand ne sontie plussouvent que la naturalisa¬ tion forcéeet le traveslissementimpudent (Juneidéé soustraite chez le voisin, aussi simplementqu'uac pendule. Par contre, il y a ehez BAIIemandon d'"danfafiJfCl'inMrremarqUa-bJeadr®Me ! ^thmannX? d adaptation, 1intelligence aigue de lal mise en pratique et du rendement mcrcial de la découverteplus ou originate. Lorsque la ehimie est entrée dans le mondedes oérivés da goudronde houilie et qu eiIea troavé dans 1'anilineune véri- table Mere Cicogne des coulenrs tincto- riateséco!iomiques,eIlenes'est pasrévéiée plus pariiculièrement allemande. Notre ecoleae Nancyfaisait marcher de pair les memosIravaax.MaisJ'esprit germanique, avec le sens de sa rapide et précise appli¬ cation, a tout de suite apportédes procédés deiabrieaUon,une süreté de résultats et une abondancede productionqui jUi as¬ sureren! bsen vite une supériorité,presque un monopoie.11convient de latter dés mamtenantcontreeux, de faponrésolue. si t on vcut s'arracher déflnitivementh nno LePillagedeSaint-Quentin On a signalé les nombreases exac¬ tions et destructions coramises par l'armée allemande è Sain.-Quentin. Voici les preci¬ sions qo'ont données a eet égard des prison- piers etinemis, notamnterU danx solciats al- lemaads do HG®et du 117c régiments ö'in- fanterie (25e division) qui oat cantonné & Saint-tceatin en arril et mai 1917. La 23« division était alors commandée par le géeé- ra! von Reschler von Sehsrfensttein, ie H7e par le colonel Kloiz, le llö^par ie lieutenant- colonel Yjong. A peine la division était-el!e arrivéc dans Ia vine, que lo commandement orgnnisa lo cillsa.! avec rapidite et méthode. II fut d'abord reservé aux offlaiers ; mcubtes, argenierie, pianos, pec- dulcs, lableaux do valeur ont óté par ieurs soias cxpédiês cd Aliemagne. L'un des sold Us interro- grs a vu, en particulier, d.es piocnicrs charger :???, voiture dans une des rues principales QuenSin. L'aulre a aidé une ordonnarjee a une lourde caisse qui devait suivre 1'aiic- Muller, du 116», parlant on permission a e'eux caisse etait remplie d'objets prö- Uq officier et deux sous-officiers ont été sur- forfs Une 9U0 fsisSEt sauter les cotïres- Le pillage a été continué par la (roune oni rp. C'ut I ordro d élablir, route de Cainbrai, un danslab » ( v^?ur qui se Rouvaient encore dans layiile et qui furent aussitoi exp diés a I'ar- 1;?JaÓp.Iusi®urs d'-pöts de ce genre ont óté cons¬ umes. Les hommes furent ensniie officie!!'-» inent avises qn its pouvaioat prendre dans fes mai^ons co qui leur eonvier.drait. lis se bdtèront d'en pro¬ filer et d expedier coiis sur coiis. Ceux-ei ét»ient ^iL%ement, cnreg'sl[,és aux compscnies et emportés psr les voilures régimentaires au be¬ som par les voitures de ravitaillemenr Los r,or. missionnaires eroportaient avec eux lout ce qu i.s avaient s réquixitionné » de olus nréci'3uv c -^" ®0UHfsd0 ces perquisitions s' domicile." des li?, ïïrf d,ar^cn' ooi éto découvertes. Un homme L L » -Tasl6 d avoir trouvé 38,«00 francs dans uno maisoa voisme de la place du Mjrehö Actnellement, ii ne restera» pias dans b-s nué- sons de Saint Qtien'.in que meubies brisés et ob- jets sans valeur. L'un des prisonniers se rao- pelie en particulier un couvent et un pensionnat aux environs de l'égiise Saint-Martin oüil a vu entasser pele-même des vètemeats et des cha- couchcUes SVeCd0S '1-briS de Pianos et de On t 'ei enne egale,stent SAffSTfltrs earn tees ,et Bureaux te Reet» te Trance j LA GUERRE Les troupes ciinz diennes attaquenl enlèvent de « formidables defenses » leurs Ghjeciifs. ü LEsl de Loos, et atteignent ions Leurs per les sont lour des, légèves ; celles de Fennemi sont Communiqués Wei ai yl Joaraée efleciue une. la route Ce FRAPJOE atzoBsaomtssBXGxse Paris, 15 nofif, 14 heures . En Belgique nos troupes ont progression sensible a l'Ouest de Dixmude. Entre Heurtebise et Craonne, bombardement assez vn de nos premières iignes. Un couo d<* Vn!niSUP Un de /7?spötits P°s{es du plateau de Vauclerc a compietement échoué. La tutte d'artillerie s'est poursiiivie trés acti - M™e. lot'/e. Ia nuit sur 'es deux rives de ' PAeust. Sur la rive gauche, nous se uno tentative ennemie a cote 304. Nuit caime partout ail leurs. la avons repous- l'Ouest de la 23heures. Journée relativement calme. l'AA°n?nLdr,rt'llerie e" Bs'ê:dus, au Nord de I A.sne, en Champ gne, sur les deux rives de la P/ieuseet en Haute-Alsace. Un coup de main exéouté par neus prés du et que les Alleman ds ont amóliorêes et ren forcée s par tons les moyeus de¬ prus cotte époque. Aprèa avo r pris d'assaut 3e sys- tème de première ügne sur tont le t vont attaqué, nos trov-pes poussèrent jusqu aux lignes Oaest de la cité S-int-Auguste, pénétraut dans les positions ennenaies jusqu'è environ s r-iz , cents mèires en profondeur . Eites se sont emparées d'un ré'seau compiiqué de tranche as et de points dsppui coastituant l'organisation dé- xonsive de la cot® 70. ainsi que des villages Gsté Saintc-Eiis dx-nh, C.té Samte-Emiiis et Git# S int-L^ureat, du bois Rose et de ia moitiè Gu^st dsi bois Heg-o. Tous nos atteinrs. Four-de-Paris a ramsné dans mitrailleuse et du matérie! L ennemi a bombardé Reims obus sur Pont a-Mousson. nos lignes une et lancé osni com- moins LesRévélations deM.Gerard ÜHECONVERSATION AVEGLEGHANCELIER r.s?oi 'aö£id® £a T'Siie qc'il fit au quartier gé- néra! du kaiser ea avril 1916. M. Gerari r>- contait- luer cans le Daily Telegraph une CnnffigEt ave&10 ch8°Céüer de Dans i'ep ès-midi, , , ,, .„ --- déflnitivementa une tutelie qui fut lourde pour noire indus- trie et (]iiirwqueraitde ie redevenir. Mais laissons-ia la science allemande, pour due un moüe ses proplicies. Nous n jgnoroïïs plus a quelle mons- trueuse besogne, les Princes a lunettes d or se sont employéspourla gloire (?)de leurs armees. v' d'oublier ent dislillé ie, Nous ne sommespas prés ce que les aiambicsde Bociiie . d horreur et de crime depuis trois ons, dugaz asphyxiantdes tranchées aux liquides empoisonnésd'Armentières Ghssons nous parmi les blouses blan¬ ches des chevaliers du bistouri borhe La scienceest digne de ces savants.L'infamie diplomée ne peut étre maniëeque par des bandiis. Un seui exemple. G'cst une figurehaute en relief, forte en couleur, figure compléte et synlhélique. Eile vient d être tracée par un de nos con¬ freres techniques,LeLyon Médicala qui je 1cmprunteun instant. Cost un médaillon singulièrement cx- pressif, queique chosecommeun cas no¬ toire de la colossaleimpudenceallemande ou, si j ose dire, une observationciinique dc l ignomtniegermano-macrocepbaiique: Le chirurgicn d'un service de I'.'iópiUxI Saint- Jean-dc-Bruxelles, en touré de ses clèves était en qu'U a loilctte 'l'nn blessé boei qu'il vit tear Vu lp rurg-ic orthopédique el infantile, flanqué de deux de ses assistants. Après avoir salué a peine ses con.rercs beiges, Je dit Vulpius s'é- cria : « Ah I mais, operer un de nies compa- triotes n'est pas voire affaire. Cost moi qui va is prejuirc Je bistouri. » Aussilöt dit, aussitoi fait. Tableau ! fort •"Sl0ile s'arl'êle'la• Mais voiJA <ïni est plus Le iendemain, le meme Vulpius pénètre dans un _service do médeeine, du même Iiöoüal II presente au chef de service, parfait gentleman,' co .u be 1ecli ine a la mode allemande et, subite- ment Iasci nc par une superbe chatne de monlre que porie lc medecin beige, il l'apostrophe cn ces tenues. : « Si la montrc répond a la chaine. e.ies ont assurcniant une vaienr inestimable I. ne fait ni une ni deux, arraclie brutaiement deux? et montrc, et se les annexe toutcs Non content dd eet exploit de forban, il passa la mam dans la poche intérieur,; de Ja jannette du meaeem beige ct lui sousirait, comme le plus vulgaire des pickpockets, son calenin. II uc s en tent pas la. Uans sa fureur non assou- vie, ii pousse jilus loin ses investigations et bouUre un porte-monnaie renfermé dans la no- che du pantalon du docteur beige, plus qu'aia- sourdi. On le serait a moins ! Buis . se dranant dans son orgueilleuse gran- üeur, il se redresse, prend la parte ct s'esquive. Comme scéiératesse, c'est assez bien Dest-ce pas? Unpetit détail complémentairedu por¬ trait: M. le docteur Vuipius (d'ileklciberg) est encore, é l'beure acluelle, me-mbrede TAssociationfrancais©dechirurgie 1 C'estpresqueaussi violent que ses pro- cedes opératoires de chirurgien-dévali- seur. . . chez lo chaneelier. r.om r f>■ mes une aisoussion au sujet do ia" guerre Lus. marine et j eus une iotigue conversation cn fête -s te o avec ie chaneelier dans an coin L a piec-opendant que les autres personn"S pr-sen- tes econtaiectia mnslque. Ces discussions furent sans aucun doute rapporiées a Bempsreor sou par Ie chanerjier, soit par von Treütler qui' éiait alors Ires en faveur auprés de Ss Msjesté Je mi souvieas qu'une aprês-aiitii on me'deniLde ce que 1Aménque pourrait fairo si par iaipossibie eile vecait a souffrir d'cne guerrc sous-msrhie menée avee la derniè.'c énergie et déclawtt la fL ' réP?.n®is 9"° ia plupart des grandes inventions utiiisóes au cours de Ia guerre ac- tuelie avaicnt été fsitcs par des Aséircaiss. Jv5uuciür&ien c-Jtrö one ig dgiisak rrnf* i'.\ mériqfue élsit arnenés a faire la guerra, le 'ffénie affietic.tid troiiverait quelle- chose c?ii au rait ace iEflueece décistve sur i'issue de la'guerro Mes auditeurs aüemands sembfaient ineïiner' è adraeitre qu'il y avail quelque chose do vrai dans incs tfti- matioDS, mais its me lirent des ohj-;c- tions. « Out, sans doute, yous paurrtf z en Améri- qtio faire des inventions, fournir de l'srgent ct des tpprovisionnemenls aux Alttés, mais vous n ay,;z pas d'arraée et dans voire pays l'oainion publique est le Ie que vous ne pournez cn" lever n?co»HSez 1P'ïj?r/öü ^öur soit capable de pose, dans ia balance. » Jo róponcis trés iimidc- J'1 ,'}.sr pourrait, si lagaerre vecait a écia- tpr avec 1Almmagne, que nous soyons obliges a to ire Anglais, de votes' Is seryico obiiga- m,^8r"ditel!rs dfc'«répect que cette hv»oihèse que jo fonnulsis était tout a fsit i^adraissjhie et jfli sins coavainen que I'adoption da servic i ob.'i- gatoire par les-Unis dés le debut do la guerre a üu porter un coup dur au moral de TAliemagne grasmpe-bretagrss 15 acCit. après-midi. Kous avons attaqué ca matin su*» un large front sur la lisière Nord- Oueat de Lans-bois Ha go (Nord-Est as Loos). Les premières Iigaes allcmandeg ont eta enlevées sur tousles points et fios troupes efiectueat une avance sa- tismsante. Une contre-atiaque a été entière- Emüie riSeS & rEst de ia cité Sainte- Noa allies ont psursuivi leur nro- gression cette nuit au Nord-Ouest de iJisschGote. Des coups de main allemands executes la nu,t■<fern»e«9oontra.nos nouvelles positions k I Est üo Klem-Zillebecke ent entièrement echoué. L ennemi a laissé quatorze entre nos mains. Le temps demeure orsgeux. II violemment. TT objectifs sont Nos partes sont, légères. Cinq contr- -attsq ,as ont été brisées ^ ®ours de la journée par nos feu 2 a infanterie «u d'artilierie. Uo" ces attaques a été exéciitée pat une division de la garde pru«- srenne. r . Notre attaque et les contre-attaques infructueuses qui font sulvie oat cout^ da lourdas partes a i'eaaemi. Le tot I des prisonniers n'est pas encore exactement comm. Deux cent quatra-vingt- deuxd entre eux, donfquinze officiers, étaient dej-i donombrés eet après midi. Sur le front de batailie d Ypres, I' attaque ...w „us ,josmons vers la route d 1 lUem k Langamarck a complètement echoué. L aviation a continue de montrer hier uno nde actiyité. Au cours de durs combats neut appareils allemand s ont éié abatius, cinq autros contramts d'atterrir désemparès, Sept des nótres no sont pas rentrés. Deux d elitre eux ont été surpris par un violent orage cnors qu lis opèraient au-dessus des li* nemies. RUPSJE ennemie contre nos positions vers la route de grande hgnes en- mMessage iaPaps AUX BELLIGÉRANTS Le nervosisme qne ia presse italienue signalaitdans les milieuxdu Vatican,amsi (juenous ie notions hier. s'explique att- joui'dhui. BcnoitXVse disposait a adres- ser aux beliigérantsun message erifaveur de la paix. A l'beure oü nous écrivonsces lignes, le texie officieldece documentn'a pas encore été publié. On n'est éclairé, a son sujet, que par les indiscrétions des journaux de R ime.La Tnbuna. notamment.crott cou- naitre ies grandes lignes de ia communica¬ tion ponttiicale.Elle dit : Après avoir rappelé les document préeéd-mfs pour ia paix, le pape déplore que %,.% n sleet pas óló ócoutés. II exp so cette fo s'des prouoiitions concièies. L'iiiée ci'è'-e a tous les El its libé aux est patx doit ét- e lundèe su le d ott ct non farce. Les idees modernes de ti ibanaux uons pouvaul inipo^er ieurs supiém s ii. "moot une large part, ainsi que d'antre» idé.' genérales ap sujei de Ia liberie d»s mers i'a-bi" irago et l i reaonriation » das ind-miiitès. Pïssani s l'i pa tie ia pu concrér- :-n invo- quera t evacuation e la pleioo resiitutmn de U Heigiquo et des départemeius envabi- <b •» brance avec. comme conire p .tic, ia r s)i»ailon des colonies ; ailemandes, comme base foadamen- laie dela paix Les questions de i'Aisace i,orrs, ne at- Tr-nle et de Ti leste flgureraient aussi ceranie un des points priucipatix, mms avec in rècom" mandstion d un espnl d>- conciliation d cofes ei de quelques sacrifices aux monde. Moins d'iinportarice auraient Ie? questions orientates et balkaiiiqaes, mais aus-i p -.u>e' s on mvotfuerait l'esprit d'équiié et d- justice n reeommindant de tenir eomote des dAsir-i des peup es, particu ièrement de ceux si donloureiï semei't et durem rit éprouvés par Is guerre tels quo sent en premiere ligne les Polonais que sur Ut li de oa- crets y deóx ■atéréts du Le Pérou n'acceptepas les subietfuges de l'Allcmagns Le gouverncm m allemand ayant décidé de soiiaiettrr- 1 ft ore du Lorton au tribunal des pri- le gouvernement péruvien.a transmis a son mini-ire 5 B dn 'ordre d«>-faire savoir a la ch»n- Cf'T'i'i" a 'e ande q confurmément a la decla- ra ion de ,,n o- i-.voqaée p«r t'AIIcmsgne. il tonside-c q. ,; ie cou age du Lortgn est absoiu- meri' injdsiilie en raiso» de la naiionalité du ba¬ t-ei. d 01riiiii'-e el de ia destination da la car- g is n, de 1eedroi' I- navire fut coulé. de ^ ' up es-op.ii. p .:ir ie cominandem nt du bateaa du ie.tivoir c.>0: :-ï r, ie décret c->nc mant la zono t-ruie.;. uecr I on 1• p.-r«u ne reconnsil pss. et des prnicipss regtant les hosiilués maritimes et oogv-int les na viies neotres. L'nnouveauprêt des Eiats-Umsaux Alliéa „ Le i:: 'Jvr-imuoent d.'mandera pioch-i.» mrntsa 1, 'gres l "iitoüsiiuoa de f-ire un nouveau pièt aux a lies, de irois a qustru milliards da debars. La Coüféreficc de Mocklioloi Les décisions du <t Labour Party t> La 'ecu ,n parirmentsire du Labour Party a ten . dans la nuit de mardi uno reunion a la s>n:ii>bfud -s cotaminiGs. On declare que (e co- méé x-euiif a n mme lui-mêoie ses dé étués pi ur ld conference de Stockholm et a d. cidé do deaiaiid r p ui" eux i-s passeports nécessaires. Le comité a -xp imó on outro sa coaftana brsn.ab.e n M. Henderson. ae ine- ! prisonniers a encore phi Ge matin, a 21 b. 30. quatre heures vintrt- cioq. ies troupes caisadiennes ont attaque leg posiuons allarnandes sur un front de plus de trois mille deux cents mètres, au Sud-Est et a l'E-st de Loos tiles ont pris d'assaut les for- midables def-mses do la cote 70 qui avaient résisté a nos attaques lors dc. la bataille de Loos en septembre 1915 Ps'rogrsdf FRONT OCCIDENTAL : Fusil dans la direct! m de Voima. FRONT ROUMAIU ; Dans la ie combat continue. Après plusieurs attaques, I'ennemi s'est em- pare des hauteurs a sept verstes d'Gkna. Dans la vallêe de la Dolina et du Gas'inu, Ies Rbvmains oni repousse les Allemands. Dans la region de Krehdc-chenny, I'ennemi lire 3 de violentes attaques coutre tions. II fui repo ussê. Nous avons i'ótabli la situation. , f" aoflt. de intense règion d'Gkna, a nos posi- DANS LES BALKANS Salon ique, 14 aoüt. Action d'ariillerlo ass®z vive da part et a'au- tro dans la zona du Vardir et vers Budimirca, a I tst de Geria. Des patrouilles ennemies qui essayaient de panetrer dins Ies trar, chess briianniques de la val tee de la Struma out été repowsies. Elles oni abandonee plusieurs tués et queiques senmers. LESTROUBLES D'ESPAGNE A Madrid Dursni touie ia soirée da marfti les ti""ioes nM conynués assurer la trauquinité dans ies rues öe Madrid ou tout s'est passé dsn 5 tic c-lmc a peu pres eomp et a 1exception du quelques pe'i- tes bagarres sans importance qui ont ea lieu dans Givers quar:tiers de ta néripbérie. r.™L o i,,ues et !,:s f' sÉf«sins sont a raoilió at"™ Quelques cafés et quelques theatres sont risfs !efr.T^Vr r S' m5iS " y SVait Peu dA Uionde dans Ie> rues. Le mouvement des tramways s'o- ?oMa?s8MZ/ig'a'10rc>a,®BL la surveillance 'des feoldats ct de ia garde civique. La circoialioa des Jai !i-es S!ep ace H des charrettes traasportant des maichaadises est interrompue : sea's t-ss c»- mions militsires peuvent circuler. fi^'autfcrs Clant en gré^c, (oule la popa- tvn-na, *i"t "J™ '«b'iquó par ies soldsts. G p-r-Ddant,ies marches scat ahoa dammen i apnro- visionaes. . Le minisire de l'intérieur a feit eoaasfire sux !?s quc 10 ?oi;:ee a opéré une perquisi- tion dans ia mauoa poiianl le numéro 12 dt; |? rue Drs ngano, ei qu'ebe v a trouvé cicbé sors un matelas le eonseblcr municipal sociaiis'e Lar^o Laballero ; le re-!e da c;-mité. formè de Sihoricl Aflguisco, flcsti iro et do Mme Virginia Alvarez' etait cache derrière les rideaus. A!TSltZ» /iPlnL,f-s «IdMIiers extérieurs, les troubles out été éne, giouement n pno-es ; il y a ea quelques operées D'3 B0taörea8es «Trestations out été l.La E6.®pre«ssioMi «naff d'Espsgne psr venues hier pré- sen ent la siiuaMon com mo grave, svec or gen- dan t a no tendance a t'araóiioruion. II sembe q-iu ia repression gouvernemeniale ait óté pariout cncr,;i<jue ; on signale des morts et tics b!c -sas dans plusieurs gracdes villes. QTJAXItEI iieukes matin ENTRE GËNËRALISSÜVÏES Paris. — Le générai Kornüoff nersi Fétsis na a-fressé au gé- nn télf gramme l'informant flu'il pre- ja.t to coalman dement dos armées russes. fc gï-narai Pclain a réaondu . « Ja vous adrossp rifiv<>iai"x 'os p!us E'ncères a Ü'occasion de voire etc vatton au commsn-em.'nt supérieur des ar- hlnt-nr asfs' F lacba qu" vous sssume z est a !?. nnü Ji 0 carectore et je. ne dou e pas qu", ro®u' £ous votrc énergiquo im uision, Jes leur giorieïx passé? »rlCr0nt deS SUCcés d;gaes de L'Aiiape fcrifsnnlquo aisNordsLens i/ïrFiF corrcsp°r;dant de 1'AgenccH.vat sur Ie fioat bntaöBiquö télégraphie aa'ii sernblé Gspres Jes premiers rensei^aements vcrus du eh?mp de batsitle, que l'eSort principal de no alhos, jusqu a celte heure, se soit porté conire te defenses Nord-Ouest de Lens. «- L'aitaque progresse favorabiement. LES B .ËS AMÉRICAINS „ Chicago. - Sur ia requêto du eaiiuoleur ter',10 B'aH' f Trad-t a d-cd pt ndre toples transactions sur ies blés cour aai. L'EX-TSA.R Petro grade — L'ex-ts.iret sa famillo ont iz»'ko!. -Selo, sous escorte, è 4 h uws du ot scront t'aissi'érés dans la pr jprieté dus cnfi, pre-; ostruma, sur le Volga. LA eUIERS AÉSimM Le ra^d aérien sur Southend -e»- Albeht-IIekrenschmibt. LaBeina Eiissbsih eiiasEnfanis ÉsFiandros Samedi dernirr, un nouveau convoi d'enfants des Flandres a é;e évacué vers is France LDtrain qu' Ies emmenait psriant d'Adiskerke, la reine .h.es Tenue 8sslster su depart de ces pau- j )' petit s, les encourageant de caresses malen» nelles et leur distribuaüi des douceurs. LACOHPÉRENOE BS STOCKHOLM ï."ssSitiu<5iS «o ïa Bussie Pelrogratie. — Le gouvernemrnt. jugeont utile de soumettre les questions de guerre a la deci¬ sion socislisie internationale, a informé ses aliiés qu ii considere inaésirable de susciter d-^s obsta¬ cles a la participation d-s socialistes a la confe¬ rence de Stockholm. GrHc-ci. constiiuant une conférence de narlis pobtiques, ne saurait prétendre f,.ra»uler des déci- s.onsobligatoirespouries.gouvernenienisauxquels apparlient exciusivcmcnt la soiuiion des ques¬ tions de guerre. 4 On annonce que trois blesses, vic'iiaos du raid des avions aiieniamJs sur S mthetd, oat encore succombé uier a Ieurs bic: sores. s w ito it m. ioi\ Uestde touteévidence,—si teüessontles suggestionspontifioales—quecesproposi¬ tionsgardent une forteeinpreirrtede l'ins piration austro-ailemande,tont en repre- nant que'ques motsdas formules par les- quellcs le président Wilson avait traduit uaguère son idéal de paix. Ue« ni annexions,ni indemnifés » sent tetriblementsa Wilbcmslrasse.La « liber- té des mers » est égalementun couplet cher au cceurdeschanceliers de l'Empire Cesdeux pointsrendentdéja assez sus peet un document qui préiend s'inspirer o uneidéé persotineileet hau e etqui ai'rive finaiement a faire ie jeu des puissances centrales. L heure k Jaquedffe ürrive ce message le desserviraaussi queique peu dans l'esprit des Aliiés. C'est au moment oü l'Ausiro- Allemagne a franchi le dernier toornaht. ou s'agg.ravesa situationintérieureet mi- iitaire, ou l'éclat des quelquessuccès fa- cites remportés sur Je front oriental ne parvient|>asa cacher ies terribles perles sur le front franco-angiais; c'est na mo ment oü l'Amérique se iève, terrible et inenagrinte.déconcertantles pangermanis tes eux-niênieset brisant leurs dentières illusions ; au moment oü la Victoire.s'o- riente, plus que jamais, du cdié desAllies, que le papevientde demano'erde cesser la guerre, et de permettrea i'Allemagnedese titer Je mieux possible de J'épouvantable cataclysmequ'eile a décbalné.. . Le messageparaït trop tóts'il ne surgit troptard: Dans les deux cas, il est, au teste, commeies pfécèdents, condamné a ua échec. Le geste du Vatican, tout platonique nu it demeure, ne trahit que l'angoissedes intéressés qui l'oni suggéré. La nouvelle attitude aulrichienne, les declarationsdu jeune empereur,le rameau d'oiivier tendu par le comtc Czernin, Ie faux depart du cardinal-secretaire d'Eüit Gasparique l'onsait favorablea i'Euteute, tout laissedevinerque i'Autriche n'igüo- rait point l'intention pontificale, et "lout pormetde supposerqu'eile meten elle un suprèmeespoir. I Lemessagede Benoit XV va faire son quittéj Pélerinaged ambassades,a-suré d'avance m-Hin, j de i accueii qui 1y atlend. On y répondra Luina- plus ou moinslonguement.II nediminuera d un jour la durée de la guerre, pas p qu il ne fera dévier d'un pas !a ntarche dc ses éyénementsversJa seule solution qui soit Iemanationde réteriielle et iudefecii- b e justice : la fatafeet compléteexpiation du plus grand crime qa'aientjamaisvus les yeux du monde. Le refus des passepcris amêricains L c rre- pouilant flu Stt» a Washington ..it quo sill sensing a refuse les pssseports aux socia- u-tes amonc.'Ms pour sr. reudre'a la conférence i-e s- i kh i-is c' st parce qu'il a reca des icfor- matiocs -m dcinmurapi que la conférence est simplemeiit une ma oe ivro dc la p opagande alie- inande pour obteatr i'appui do Ia classe ouvrière en vue d une pa x allemande. KM MOUMAM1E Lea souversios roumalns rcfusent de quitter Jassy I.ea ministres et In personnel des legations sont slteudus a Od-ssa Jusqu'a présent, par suite de la fmmetiir da la froniiér ■, it n'esl p is arrivé do r-fugi us roumains, a l'-xception d-s persi)no8S miioiesde passepor s dipiomatiqiies. On ignore si Ies 1 gitio s resteroai Xongtemps a Oless). L'hi- yer dernio- il etait eonvenu qu'en cas d'évacoa- tion dc Jassy. Ies minisires des diversos p:ii<-an- cesser odraicnt a Kb-rson. oü tout était p-énaré ! 0 "" ree- -o r ie personnel diplomaiiqn >. On sup- posc q;;e c- s uisp vsitions out été changees c( q it.s Irgatfona irorit a Ekalerinoslsv. Les intentions de ia famil eroyaie roumain.e no sont pas conuues i-ncore. On sail, poawant que io (oi et la reine nc veulent pas quitter Jassy a mo:ns d'exlrêaie nécessité. losialiÈ Iris; prh de ï de sus- cprès ie La disgrace da metropolits l.o ii Jet - ' poiiee a nolifié hier roalio au mé. fiooo ite et «ux autres membres du Siiat-Synode I ar'ê; iVxputs on.pris conlre eux. lis auront a quitter Aihèces dans le déiai de vtngt-quatre h--u- s pour s-' r.m-er dans I - couvont do 1'ila Egiuo, qui t! ur a été a signé comme résitenc». On so r-ppeiii que to mé'ropolite et les autres weu-bres d i Siirjt-Synode avaient été revoquès, cn raisoa de leur attitude suspecte sous 1'ancion régime. Le r&vitaillewent dec sons-m&rins passiblede la peins capitals üne circulaire du ministre dc la marine dit : « Avant. que li Gréee sorlït de la neuiraiité. i'apnrovisiomiemeni des sous rairias consliiuait u- ecntreprree ceramorcialn en pins d'un.i viola- lion de 1>neulraiiie. Depais notre declaration de guerre, ce ravitailb m -nt et ia non-teclaroti n des approvisionnements cunstitue un crime passible de ia peine do mort.» Uno La Mgi-* d'Ahnercyda LeMifiisfre deJaGuerre deBeiglqoe asHavre Le générai De Ceuninck. ministre de ia guerre a visué luBdi, accompsgné de son chef de csbi- net, le colonel ConstBiit, et du commandant Blaise, ingenieur en chef, directeur des établisse- nienis et ateliers de Gaiane7jlie et de Bundy, LE MESSAGEDU PARE loshing ten . La proposition du pare n'arriva pas inatieudue. MM.Viviani et Balfour, lors de leur sëjour aux Biats-Unis, 1 avaient envisagéa avec ie gouver¬ nement. convint alors que tous ies Ailiés, dont tes Etats-Dnis, refuseraient^de disenter in paix tant que i Aliemagne oêeuperait des lerritoires saisis par force. Rome - La publication du document pontifical as ras été iaite hier comme on l'anoon<jait . Eile ne le sera pas aujourd hui paree que les journaux ne paraïtront pas a cause do l'Assoma- tion, mais après-demain. Loadres. — La note ponlificaio en faveur de la psix a eié transmise a la legation d'Angieterre auprés du Saint Siège. C'est done le gouverne¬ ment bnianmque qui fut cbargé d'en assurer ia remise aux puissances altiées qui ne sont pas representees au Vaticaa. ' Aime- Paris a note comtnuniquee dit qu'aimereyda a succomb^ aux suites d'une hêmepiysie. Sou 'ü .u- vais état de santé — il était atteiat u'uno maladie qm ne pardonne pas — avail d'aiileurs souveat nonne des inquietudes a ses carnarades D'autie part, il sadoupaita la mornhine, ct ses am>s expriment 1opinion q-ie la suppression brusque ..e cette drogue p-ut avoir hdió Tissue fatale Loreq 10 les agents pésélrèrent choz lui, il y a quelques jours, pour y procéder aux er- nu ores pt-rqu:9itions, il fut pris a leur vuo, o'u.ie svn- C?P? .1UI ée dura que quelques instants. Les c- cbeiehes, faites aprè-j qu'il cut repris connais- sance, amenèrenMa déc iiverte de pièees im- portantes dont la saisie provoqua une seconde syncope a taque,le il fut en proie une üeure du- rant. Eugèfloüonive l o vigo, dit Miguel reyda. était né a li«si«*rs, en ls8i. Venn a atfe de dix-'Opl ans, Vigo entru eainme emn oye chez un pholographe de la run S int Ilov-ore. (juclques mois plus tsrd, il devsit q,.iHcr c-tie maison pour indéiicaiesse, et poursuivien cori'C- lionnelïe, il etait eoDdamné a deux mois de nr:. son, il se signamit comme militant d >ns les mi¬ lieux anarchistes, sous le pseudonym® ö'Alme- reyda, et nc tardait pas a encourir une condam- nation pour fabricali -n d'expiosifs. 11collatiora au Libert-sire, puis a la Guerre So¬ ciale. ou si propsgaade lui vulut trois n uv, lies condamnaiions pour provocation au mem Ire, in¬ sures a l'armée et tsctaiive de s.iboU-»e. .v.«?„BhVS?öfei9' b Alra' reyda rondail ie Bonnet i cuge, hebdomadsire iiiustré, qu'en mars 1914 ii transforma cn qaotidien du soir. Les csmpagnes menóes par Aiinereyda dans son journal, depuis lo debut do !a guerre, l'srres- tation de soa adminisirateur Duvai furent vive- ment comtnentées psr M. Ciemenccau dsns ie discours que Ic sènateur du Var proionca au seaa.i sur les mences antipatriotiques. A.-H. LTmprcssfon en Angleferre Lc Tunes s'ét inn ; que k Vafe n puis.se espé- re, une p ocba ne Pn d->la guene ; c- ia rè.eio 8jojj:e-t- 1. noe ignoraiice abstiiue «e t'état de i opinion puliequ de to»s les pay Cr I E - te et des Klats Bnis, qui tous ont maimes leis for- 2H!j{»3auu m<-nière no a t quivc que Is eni.^ conditions de taix possible .O.csc .ndiiions sont ire impatinle-i avec ia version télégraphiquo des propositions p int finales. ' L'impression en Amérique L'Associated Press apprend que ! p e aurait dec are que ie. dornmages causés a tous ies be.'I - gerants sont si imporianls que les reparations sont impossihies, a psrt ia restitutio ï des terri¬ toir- s oceupés. Les tno bes du pape ne sont pas mis en doute mais on pense qu'il a cru de bonne foi que |r>s propositions d- paix èmanar-t de Berlin ou de yit'imc èiaknt sincéres. aiors quVn roaiiic ii sagd dune lealaiive pour mettre ies Ailiés en condit sur i3is bats de guerre. Le Départ-m -nt d'Etal fera uno réponse après avoir coiisuito ies ailiés - liiiii iransferl Tsar a Tobolsk serail déoidé Des ArtiHeurs Russes arrivent eii Frais ce rasse Le Bureau d'in formation militaire communique la note suivante : Une brigade spéciale d'ariillenc est réc mment arnvée en France, venant de Ru sie. Profnnde- mept etnue de la róct-ption ehakureuse dort elie a éte 1objet. elle vient d'adresser au r. présen- iant du guuvernement provisoire russe en Fran¬ ce, le générai Zankevücb, ainsi qu'su minisire ila la guerre L-irensky. des télégramuies les pr;ant de tnn meiire au g'ouvernement frarcaia le té- moignage da Ia reeosnais«ance des soldats rus¬ ses pour le Cordial accuail que leur out fait les autoriks, les troupes et la population fiaa jaises. L" Gisrtl : d-iU Bourse annonea quale gouver- R<moot aurait décldé, dans use séance secréie. de '-..•tas'érer a Tonofsk, en Sibérie, l'aseienis.r i-t ia f.uuilie itnpériate. Cette decision aurait éte prise a la suile d'uno agilslioti conlre-révotulion. n.urp donl le siège est a Tsarskoie-Sélo. On aurait eiï même des rciiseigneoieuïs sur un» tentative du liberation de i'empereur Ni¬ colas. Gc!ui-ci e! sa f -mille, avisés da leur proehain depsri, n'oni fait a i une objection el oal accueii1» ia nuuveik t iquiii-mert !.;i Gez*Ue dei - Buu se dit q-.'iis serort trans- ffre-s r n Sd>• e por tram special sous I'- scorto di o da s sür . et accompsgués de deux mem- br s du gouvernement. Le Soviet insistait ifipuis quelque temps déia pour iéliiigncment de Nicolas. Les fiilei tb» Tex- emper ur ,-u>clo aulorisées a rester &Tsa skoié- S lo. mais ont drclaré vouloir suivre tears d'- rents. L't x-tssrine, irès souffrante, serail atteiate d'uno gr nV' raai) die car-Uaque. fi n'r st pas impossible que l'exit de Ia famiilo impériale en Sibérie soit de ce fait ajournó. L' affaire Gourko classée , Da procureur a decidé de classer déflnftivemeni affiire Gourko. La seule preuve relcvè» eoofo general etait cn elf t une leltra ii i-ex-isar Nic las. en date du 4 mars 1917, soit psr car.se- q icnt deux jours avent la proclamation de i'am- nis'ie génerale. Daas cette Mtre, io générai Gourko exsrimait u tsar son sdotiraMon pour sen esprit do' s ic i- nce ei la raagru.nimite de soa scte de ren i ce- nt au trön ■sfiu d'iivi'er la guerre civile : ii lui fsisntpar! de sa coaflance dsns i'aver.ir el 1assurait dö son dévoueaient s&us bornes. SUR MEGR ün grand sous-marfn aifemand éperonna Un grand sous-marïn allemand. du type I» plus moderne, a éié éperonné et sèrieusement endom- rua^é (lans li raer dti Nord. Ge sabraersible a 6ta remorqué a Zetbruggo par deux torpiileurs. Torpilicur et avions allemand9 dans ies eaux hollandaises On ccnfirme la vioiation des eaux territoriales aeroplanes hoiiandaises par un toroilieur et des ad» mands, le 7 aoüt, prés do I'cmboucbitra da 1Lscaut

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LssIgIIis«OpéFOtlODS))deI. iocfte,ckipttrgiEoJusqn'cn Aoüt 1914, il était de tradi¬tion en France, daas ie mondedes doctes,ie s'incliaer dévoiement devant foutesciencevenued'AIiemagne.ïl était anssi de bonton. dans eet ordre«Fidëes,d uller puiser des inspirations üBerlin,d'enramenerquelquenouveaudieu,fraichementdoré,et de travailier a sa re¬nommeeen trompettantsa gloire.Sansdoute, il y avaitbien par ci par la,clieznous, des empêeheurs d'eneenser enrond, des «renacleurs», desmédeeinsqui(jjcontniont in iVftnoAnnnliiA «k»,.).— i_ . t»sculaientla personnaliiéabsoluede telle

. - refusaient asousenre auxdilbyrambesexcessifs.II y avait biendans le concertdes admi¬rationsmoutonnièresquelquessonsdecloche protestataire. J'ai gardé souvenanced'unjoli mot de pralicien francais, trésversé dans1étude dcla science opératoireallemande,qui se plaïsait a déclarer quele chirurgie» teuton opère généralement« commesïl avaitdespieds aux mains».Imagepittoresquepour souügner son jeudépourvude virluositéet d'élégance. "Mais c'étaient la des voixperdues dansle fracas des éloges pompeux adressés aIAliemagnede la ciinique ou du labora-toire. LagrosseGermaniaavait Fametropindustrielle et trop induslrialiséepournepas entretenir parlout une fructueuse pu-biicité. rJe n'ai pas.hélas! la cornpéteneequi per-mettrait la discussionautoriséedecesques¬tions, et ce n'est pas ici la place,au resteque réclamerait leur caraetère technique.II n'est point défendu cependant,de sou-ligner la paternité fragiledes plus reten-lissantes inventionsailemandes.et ii estaisé, en en grattant un peules apparences,d y releverdes emprunts et des imitationsteis, que ces créalions du génie allemandne sontie plus souvent que la naturalisa¬tion forcée et le traveslissementimpudent(Juneidéé soustraite chez le voisin, aussisimplementqu'uac pendule.Par contre, il y a ehez BAIIemandond'"danfafiJf Cl'inMrremarqUa-bJeadr®Me! ^thmannX?d adaptation, 1intelligence aigue de lalmise en pratique et du rendementmcrcial de la découverteplus ouoriginate.Lorsque la ehimie est entrée dans lemondedes oérivés da goudronde houilieet qu eiIea troavé dans 1'anilineune véri-table Mere Cicognedes coulenrs tincto-riates éco!iomiques,eIlenes'est pas révéiéeplus pariiculièrement allemande. Notreecoleae Nancyfaisait marcher de pair lesmemosIravaax.MaisJ'esprit germanique,avecle sensde sa rapideet précise appli¬cation, a tout de suiteapportédesprocédésde iabrieaUon,une süreté de résultats etune abondancede productionqui jUi as¬sureren! bsenvite une supériorité,presqueun monopoie.11convient de latter désmamtenantcontreeux, de faponrésolue.sit on vcut s'arracher déflnitivementh nno

LePillagedeSaint-QuentinOn a signalé les nombreases exac¬tions et destructions coramises par l'arméeallemande è Sain.-Quentin. Voici les preci¬sions qo'ont données a eet égard des prison-piers etinemis, notamnterU danx solciats al-lemaads do HG®et du 117c régiments ö'in-fanterie (25e division) qui oat cantonné &Saint-tceatin en arril et mai 1917. La 23«division était alors commandée par le géeé-ra! von Reschler von Sehsrfensttein, ie H7epar le colonel Kloiz, le llö^par ie lieutenant-colonel Yjong.A peine la division était-el!e arrivéc dans Iavine, que lo commandement orgnnisa lo cillsa.!avec rapidite et méthode. II fut d'abord reservéaux offlaiers ; mcubtes, argenierie, pianos, pec-dulcs, lableaux do valeur ont óté par ieurs soiascxpédiês cd Aliemagne. L'un des sold Us interro-grs a vu, en particulier, d.es piocnicrs charger:???, voiture dans une des rues principalesQuenSin. L'aulre a aidé une ordonnarjee aune lourde caisse qui devait suivre 1'aiic-Muller, du 116», parlant on permission a

e'eux caisse etait remplie d'objets prö-Uq officier et deux sous-officiers ont été sur-forfs Une 9U0 fsisSEt sauter les cotïres-Le pillage a été continué par la (roune oni rp.C'ut I ordro d élablir, route de Cainbrai, undanslab » ( v^?ur qui se Rouvaient encoredans layiile et qui furent aussitoi exp diés a I'ar-1;?JaÓp.Iusi®urs d'-pöts de ce genre ont óté cons¬umes. Les hommes furent ensniie officie!!'-»inentavises qn its pouvaioat prendre dans fes mai^onsco qui leur eonvier.drait. lis se bdtèront d'en pro¬filer et d expedier coiis sur coiis. Ceux-ei ét»ient^iL%ement, cnreg'sl[,és aux compscnies etemportés psr les voilures régimentaires au be¬som par les voitures de ravitaillemenr Los r,or.missionnaires eroportaient avec eux lout cequ i.s avaient s réquixitionné » de olus nréci'3uvc -^" ®0UHfsd0 ces perquisitions s' domicile." desli?, ïïrf d,ar^cn' ooi éto découvertes. Un hommeL L » -Tasl6 d avoir trouvé 38,«00 francsdans uno maisoa voisme de la place du MjrehöActnellement, ii ne restera» pias dans b-s nué-sons de Saint Qtien'.in que meubies brisés et ob-jets sans valeur. L'un des prisonniers se rao-pelie en particulier un couvent et un pensionnataux environs de l'égiise Saint-Martin oüil a vuentasser pele-même des vètemeats et des cha-couchcUes SVeCd0S '1-briS de Pianos et de

On t 'ei enne egale,stent SAffSTfltrs earn tees ,et Bureaux te Reet» te Trance j

LA GUERRELes troupes ciinz diennes attaquenlenlèvent de « formidables defenses »leurs Ghjeciifs.

ü LEsl de Loos,et atteignent ions

Leurs per les sontlour des,

légèves ; celles de Fennemi sont

CommuniquésWeiaiylJoaraée

efleciue une.la route Ce

FRAPJOEatzoBsaomtssBXGxse

Paris, 15 nofif, 14 heures .En Belgique nos troupes ontprogression sensible a l'Ouest deDixmude.Entre Heurtebise et Craonne, bombardementassez vn de nos premières iignes. Un couo d<*Vn!niSUP Un de /7?spötits P°s{es du plateau deVauclerc a compietement échoué.La tutte d'artillerie s'est poursiiivie trés acti -M™e. lot'/e. Ia nuit sur 'es deux rives de 'PAeust.Sur la rive gauche, nousse uno tentative ennemie acote 304.Nuit caime partout ail leurs.

laavons repous-l'Ouest de la

23heures.Journée relativement calme.l'AA°n?nLdr,rt'llerie e" Bs'ê:dus, au Nord deI A.sne, en Champ gne, sur les deux rives de laP/ieuseet en Haute-Alsace.Un coup de main exéouté par neus prés du

et que les Alleman ds ont amóliorêeset ren forcée s par tons les moyeus de¬prus cotte époque.Aprèa avo r pris d'assaut 3e sys-tème de première ügne sur tont let vont attaqué, nos trov-pes poussèrentjusqu aux lignes Oaest de la citéS-int-Auguste, pénétraut dans lespositions ennenaies jusqu'è environs r-iz , cents mèires en profondeur .Eites se sont emparées d'un ré'seaucompiiqué de tranche as et de pointsdsppui coastituant l'organisation dé-xonsive de la cot® 70. ainsi que desvillages Gsté Saintc-Eiis dx-nh, C.téSamte-Emiiis et Git# S int-L^ureat,du bois Rose et de ia moitiè Gu^st dsibois Heg-o.Tous nos atteinrs.

Four-de-Paris a ramsné dansmitrailleuse et du matérie!L ennemi a bombardé Reimsobus sur Pont a-Mousson.

nos lignes une

et lancé osni

com-moins

LesRévélationsdeM.GerardÜHECONVERSATIONAVEGLEGHANCELIERr.s?oi 'aö£id® £a T'Siie qc'il fit au quartier gé-néra! du kaiser ea avril 1916. M. Gerari r>-contait- luer cans le Daily Telegraph uneCnnffigEt ave&10 ch8°Céüer deDans i'ep ès-midi,

, , ,, . „ --- déflnitivementa unetutelie qui fut lourde pour noire indus-trie et (]iiirwqueraitde ie redevenir.Mais laissons-ia la science allemande,pour due unmoüe ses proplicies.Nous n jgnoroïïs plus a quelle mons-trueuse besogne, les Princes a lunettesd or se sont employéspour la gloire (?)deleurs armees. — v' ■d'oublierent dislillé

ie,

Nous ne sommespas présce que les aiambicsde Bociiie

. d horreur et de crime depuistrois ons, dugaz asphyxiantdes tranchéesaux liquides empoisonnésd'ArmentièresGhssons nous parmi les blouses blan¬ches des chevaliers du bistouri borhe Lascienceest dignede ces savants.L'infamiediploméene peut étre maniëeque par desbandiis. Unseui exemple.G'cstune figurehaute en relief, forte encouleur, figure compléteet synlhélique.Eile vient d être tracéepar un de noscon¬freres techniques,LeLyonMédicala quije 1cmprunteun instant.Cost un médaillon singulièrement cx-pressif, queique chosecommeun cas no¬toire de la colossaleimpudenceallemandeou, si j osedire, une observationciiniquedc l ignomtniegermano-macrocepbaiique:Le chirurgicn d'un service de I'.'iópiUxI Saint-Jean-dc-Bruxelles, en touré de ses clèves était enqu'U a loilctte 'l'nn blessé boeiqu'il vittear Vu lprurg-ic orthopédique el infantile, flanqué dedeux de ses assistants. Après avoir salué apeine ses con.rercs beiges, Je dit Vulpius s'é-cria : « Ah I mais, operer un de nies compa-triotes n'est pas voire affaire. Cost moi quiva is prejuirc Je bistouri. »Aussilöt dit, aussitoi fait. Tableau !fort •"Sl0ile s'arl'êle'la• Mais voiJA <ïni est plusLe iendemain, le meme Vulpius pénètre dansun _service do médeeine, du même Iiöoüal IIpresente au chef de service, parfait gentleman,'co .u be 1ecli ine a la mode allemande et, subite-ment Iasci nc par une superbe chatne de monlreque porie lc medecin beige, il l'apostrophe cnces tenues. : « Si la montrc répond a la chaine.e.ies ont assurcniant une vaienr inestimable 1»I. ne fait ni une ni deux, arraclie brutaiementdeux? et montrc, et se les annexe toutcs

Non content dd eet exploit de forban, il passala mam dans la poche intérieur,; de Ja jannettedu meaeem beige ct lui sousirait, comme leplus vulgaire des pickpockets, son calenin. IIuc s en tent pas la. Uans sa fureur non assou-vie, ii pousse jilus loin ses investigations etbouUre un porte-monnaie renfermé dans la no-che du pantalon du docteur beige, plus qu'aia-sourdi. On le serait a moins !Buis . se dranant dans son orgueilleuse gran-üeur, il se redresse, prend la parte ct s'esquive.Comme scéiératesse, c'est assez bienDest-ce pas?Unpetit détail complémentairedu por¬trait: M. ledocteur Vuipius(d'ileklciberg)est encore, é l'beure acluelle, me-mbredeTAssociationfrancais©dechirurgie 1C'estpresqueaussi violent que ses pro-cedes opératoires de chirurgien-dévali-seur.

„ . . chez lo chaneelier. r.om r f>■mes une aisoussion au sujet do ia" guerre Lus.marine et j eus une iotigue conversation cn fête-s te o avec ie chaneelier dans an coin L apiec-opendant que les autres personn"S pr-sen-tes econtaiectia mnslque. Ces discussions furentsans aucun doute rapporiées a Bempsreor soupar Ie chanerjier, soit par von Treütler qui' éiaitalors Ires en faveur auprés de Ss Msjesté Je misouvieas qu'une aprês-aiitii on me'deniLde ceque 1Aménque pourrait fairo si par iaipossibieeile vecait a souffrir d'cne guerrc sous-msrhiemenée avee la derniè.'c énergie et déclawtt lafL ' réP?.n®is 9"° ia plupart des grandesinventions utiiisóes au cours de Ia guerre ac-tuelie avaicnt été fsitcs par des Aséircaiss.Jv5uuciür&i en c-Jtrö one ig dgiisak rrnf* i'.\mériqfue élsit arnenés a faire la guerra, le 'ffénieaffietic.tid troiiverait quelle- chose c?ii au raitace iEflueece décistve sur i'issue de la'guerroMes auditeurs aüemands sembfaient ineïiner' èadraeitre qu'il y avail quelque chose do vrai dansincs tfti- matioDS, mais its me lirent des ohj-;c-tions. « Out, sans doute, yous paurrtf z en Améri-qtio faire des inventions, fournir de l'srgent ctdes tpprovisionnemenls aux Alttés, mais vousn ay,;z pas d'arraée et dans voire pays l'oainionpublique est le Ie que vous ne pournez cn" levern?co»HSez1P'ïj?r/öü ^öur soit capable depose, dans ia balance. » Jo róponcis trés iimidc-J'1 ,'}.sr pourrait, si lagaerre vecait a écia-

tpr avec 1Almmagne, que nous soyons obliges ato ire Anglais, de votes' Is seryico obiiga-

m,^8r"ditel!rs dfc'«répect que cette hv»oihèseque jo fonnulsis était tout a fsit i^adraissjhie etjfli sins coavainen que I'adoption da servic i ob.'i-gatoire par les-Unis dés le debut do la guerre aüu porter un coup dur au moral de TAliemagne

grasmpe-bretagrss15 acCit. après-midi.

Kous avons attaqué ca matin su*»un large front sur la lisière Nord-Oueat de Lans-bois Ha go (Nord-Estas Loos).Les premières Iigaes allcmandegont eta enlevées sur tousles points etfios troupes efiectueat une avance sa-tismsante.Une contre-atiaque a été entière-

Emüie riSeS & rEst de ia cité Sainte-Noa allies ont psursuivi leur nro-gression cette nuit au Nord-Ouest deiJisschGote.

Des coups de main allemands executes lanu,t■<fern»e«9oontra. nos nouvelles positions kI Est üo Klem-Zillebecke ent entièrementechoué. L ennemi a laissé quatorzeentre nos mains.Le temps demeure orsgeux. IIviolemment.

TT objectifs sontNos partes sont, légères.Cinq contr- -attsq ,as ont été brisées^ ®ours de la journée par nos feu 2a infanterie «u d'artilierie.Uo" ces attaques a été exéciitéepat une division de la garde pru«-srenne. r. Notre attaque et les contre-attaquesinfructueuses qui font sulvie oatcout^ da lourdas partes a i'eaaemi.Le tot I des prisonniers n'est pas encoreexactement comm. Deux cent quatra-vingt-deuxd entre eux, donfquinze officiers, étaientdej-i donombrés eet après midi.Sur le front de batailie d Ypres, I'attaque...w „us ,josmons vers la route d

1lUem k Langamarck a complètement echoué.L aviation a continue de montrer hier unonde actiyité. Au cours de durs combatsneut appareils allemand s ont éié abatius, cinqautros contramts d'atterrir désemparès,Sept des nótres no sont pas rentrés. Deuxd elitre eux ont été surpris par un violent oragecnors qu lis opèraient au-dessus des li*nemies.

RUPSJE

ennemie contre nos positions vers la route de

grande

hgnes en-

mMessageiaPapsAUX BELLIGÉRANTSLe nervosismeqne ia presse italienuesignalaitdans les milieuxdu Vatican,amsi(juenous ie notions hier. s'explique att-joui'dhui. BcnoitXVse disposait a adres-ser aux beliigérantsun message erifaveurde la paix.A l'beure oü nousécrivonsces lignes, letexie officieldece documentn'a pas encoreété publié.On n'est éclairé, a son sujet,que par les indiscrétions des journaux deR ime.LaTnbuna. notamment.crott cou-naitre ies grandes lignesde ia communica¬tion ponttiicale.Elle dit :Après avoir rappelé les document préeéd-mfspour ia paix, le pape déplore que %,.%n sleet pas óló ócoutés. II exp so cette fo s'desprouoiitions concièies.L'iiiée ci'è'-e a tous les El its libé aux estpatx doit ét- e lundèe su le d ott ct nonfarce. Les idees modernes de ti ibanauxuons pouvaul inipo^er ieurs supiém s ii."moot une large part, ainsi que d'antre» idé.'genérales ap sujei de Ia liberie d»s mers i'a-bi"irago et l i reaonriation » das ind-miiitès.Pïssani s l'i pa tie ia pu concrér- : - n invo-quera t evacuation e la pleioo resiitutmn de UHeigiquo et des départemeius envabi- <b •»brance avec. comme conire p .tic, ia r s)i»ailondes colonies ;ailemandes, comme base foadamen-laie dela paix Les questions de i'Aisace i,orrs, neat- Tr-nle et de Ti leste flgureraient aussi ceranieun des points priucipatix, mms avec in rècom"mandstion d un espnl d>- conciliation dcofes ei de quelques sacrifices auxmonde.Moins d'iinportarice auraient Ie? questionsorientates et balkaiiiqaes, mais aus-i p -.u>e' son mvotfuerait l'esprit d'équiié et d- justice nreeommindant de tenir eomote des dAsir-i despeup es, particu ièrement de ceux si donloureiïsemei't et durem rit éprouvés par Is guerre telsquo sent en premiere ligne les Polonais

quesurUtli

de oa-crets y

deóx■atéréts du

Le Pérou n'acceptepasles subietfuges de l'Allcmagns

Le gouverncm m allemand ayant décidé desoiiaiettrr- 1 ft ore du Lorton au tribunal des pri-le gouvernement péruvien.a transmis a son

mini-ire 5 B dn 'ordre d«>-faire sa voir a la ch»n-Cf'T'i'i" a 'e ande q confurmément a la decla-ra ion de ,,n o- i-.voqaée p«r t'AIIcmsgne. iltonside-c q. ,; ie cou age du Lortgn est absoiu-meri' injdsiilie en raiso» de la naiionalité du ba¬t-ei. d 01riiiii'-e el de ia destination da la car-g is n, de 1eedroi' oü I- navire fut coulé. de^ ' upes-op.ii. p .:ir ie cominandem nt du bateaadu ie.tivoir c.>0: :-ï r, ie décret c->nc mant la zonot-ruie.;. uecr I on 1• p.-r«u ne reconnsil pss. etdes prnicipss regtant les hosiilués maritimes etoogv-int les na viies neotres.

L'nnouveauprêt desEiats-Umsaux Alliéa„ Le i:: 'Jvr-imuoent d.'mandera pioch-i.» mrntsa1, 'gres l "iitoüsiiuoa de f-ire un nouveau piètaux a lies, de irois a qustru milliards da debars.■LaCoüféreficcde MocklioloiLes décisions du <t Labour Party t>La 'ecu ,n parirmentsire du Labour Party aten . dans la nuit de mardi uno reunion a las>n:ii>bfud -s cotaminiGs. On declare que (e co-méé x-euiif a n mme lui-mêoie ses dé étuéspi ur ld conference de Stockholm et a d. cidé dodeaiaiid r p ui" eux i-s passeports nécessaires.Le comité a -xp imó on outro sa coaftanabrsn.ab.e n M. Henderson. ae ine-

! prisonniers

a encore phi

Ge matin, a 21 b. 30.quatre heures vintrt-

cioq. ies troupes caisadiennes ontattaque leg posiuons allarnandes surun front de plus de trois mille deuxcents mètres, au Sud-Est et a l'E-st deLoos tiles ont pris d'assaut les for-midables def-mses do la cote 70 quiavaient résisté a nos attaques lors dc.la bataille de Loos en septembre 1915

Ps'rogrsdfFRONT OCCIDENTAL : Fusildans la direct! m de Voima.FRONT ROUMAIU ; Dans laie combat continue.Après plusieurs attaques, I'ennemi s'est em-pare des hauteurs a sept verstes d'Gkna.Dans la vallêe de la Dolina et du Gas'inu, IesRbvmains oni repousse les Allemands.Dans la region de Krehdc-chenny, I'ennemilire 3 de violentes attaques coutretions. II fui repo ussê.Nous avons i'ótabli la situation.

, f" aoflt.de intense

règion d'Gkna,

anos posi-

DANS LES BALKANSSalonique, 14 aoüt.

Action d'ariillerlo ass®z vive da part et a'au-tro dans la zona du Vardir et vers Budimirca,a I tst de Geria.Des patrouilles ennemies qui essayaient depanetrer dins Ies trar, chess briianniques de laval tee de la Struma out été repowsies. Ellesoni abandonee plusieurs tués et queiquessenmers.

LESTROUBLESD'ESPAGNEA Madrid

Dursni touie ia soirée da marfti les ti""ioes nMconynués assurer la trauquinité dans ies ruesöe Madrid ou tout s'est passé dsn 5 tic c-lmc apeu pres eomp et a 1exception du quelques pe'i-tes bagarres sans importance qui ont ea lieu dansGivers quar:tiers de ta néripbérie.r.™L o i,,ues et !,:s f' sÉf«sins sont a raoilióat"™ Quelques cafés et quelques theatres sontrisfs !efr.T^Vr r S' m5iS " y SVait Peu dA Uiondedans Ie> rues. Le mouvement des tramways s'o-?oMa?s8MZ/ig'a'10rc>a,®BL la surveillance 'desfeoldats ct de ia garde civique. La circoialioa desJai !i-es S!ep ace H des charrettes traasportantdes maichaadises est interrompue : sea's t-ss c»-mions militsires peuvent circuler.fi^'autfcrs Clant en gré^c, (oule la popa-

tvn-na, *i"t "J™ '«b'iquó par ies soldsts.G p-r-Ddant,ies marches scat ahoa dammen i apnro-visionaes.. Le minisire de l'intérieur a feit eoaasfire sux!?s quc 10 ?oi;:ee a opéré une perquisi-

tion dans ia mauoa poiianl le numéro 12 dt; |?rue Drs ngano, ei qu'ebe v a trouvé cicbé sorsun matelas le eonseblcr municipal sociaiis'e Lar^oLaballero ; le re-!e da c;-mité. formè de SihoriclAflguisco, flcsti iro et do Mme Virginia Alvarez'etait cache derrière les rideaus. A!TSltZ»/iPlnL,f-s «IdMIiers extérieurs, les troubles outété éne, giouement n pno-es ; il y a ea quelquesoperées D'3 B0taörea8es «Trestations out été

l.La E6.®pre«ssioMi«naff d'Espsgne psr venues hier pré-sen ent la siiuaMon commo grave, svec or gen-dan t a no tendance a t'araóiioruion. II sembeq-iu ia repression gouvernemeniale ait óté parioutcncr,;i<jue ; on signale des morts et tics b!c -sasdans plusieurs gracdes villes.

QTJAXItEI iieukes matin

ENTRE GËNËRALISSÜVÏESParis. — Le générai Kornüoffnersi Fétsisna

a-fressé au gé-nn télf gramme l'informant flu'il pre-

ja.t to coalman dement dos armées russes.fc gï-narai Pclain a réaondu . « Ja vous adrossprifiv<>iai"x 'os p!us E'ncères a Ü'occasion de voireetc vatton au commsn-em.'nt supérieur des ar-hlnt-nr asfs' F lacba qu" vous sssume z est a !?.nnü Ji 0 carectore et je. ne dou e pas qu",ro®u' £ous votrc énergiquo im uision, Jesleur giorieïx passé? »rlCr0nt deS SUCcésd;gaes de

L'AiiapefcrifsnnlquoaisNorddsLensi/ïrFiF corrcsp°r;dant de 1'AgenccH.vat surIe fioat bntaöBiquö télégraphie aa'ii sernbléGspres Jes premiers rensei^aements vcrus dueh?mp de batsitle, que l'eSort principal de noalhos, jusqu a celte heure, se soit porté conire tedefenses Nord-Ouest de Lens. «-L'aitaque progresse favorabiement.

LES B .ËS AMÉRICAINS„ Chicago. - Sur ia requêto du eaiiuoleurter',10 B'aH' fTrad-tad-cdpt ndre toples transactions sur ies bléscour aai.

L'EX-TSA.RPetrograde — L'ex-ts.iret sa famillo ontiz»'ko!. -Selo, sous escorte, è 4 h uw s duot scront t'aissi'érés dans la pr jprieté duscnfi, pre-; ostruma, sur le Volga.

LA eUIERS AÉSimMLe ra^d aérien sur Southend

-e»-

Albeht-IIekrenschmibt.

LaBeinaEiissbsiheiiasEnfanisÉsFiandrosSamedi dernirr, un nouveau convoi d'enfantsdes Flandres a é;e évacué vers is France LDtrainqu' Ies emmenait psriant d'Adiskerke, la reine.h.es Tenue 8sslster su depart de ces pau-

j )' petit s, les encourageant de caresses malen»nelles et leur distribuaüi des douceurs.

LACOHPÉRENOEBSSTOCKHOLMï."ssSitiu<5iS «o ïa Bussie

Pelrogratie. — Le gouvernemrnt. jugeont utilede soumettre les questions de guerre a la deci¬sion socislisie internationale, a informé ses aliiésqu ii considere inaésirable de susciter d-^s obsta¬cles a la participation d-s socialistes a la confe¬rence de Stockholm.GrHc-ci. constiiuant une conférence de narlispobtiques, ne saurait prétendre f,.ra»uler des déci-s.onsobligatoirespouries.gouvernenienisauxquelsapparlient exciusivcmcnt la soiuiion des ques¬tions de guerre. 4

On annonce que trois blesses, vic'iiaos du raiddes avions aiieniamJs sur S mthetd, oat encoresuccombé uier a Ieurs bic: sores.

sw ito it m. ioi\

Uestde touteévidence,—si teüessontlessuggestionspontifioales—que cesproposi¬tionsgardentune forteeinpreirrtede l'inspiration austro-ailemande,tont en repre-nant que'quesmotsdas formulespar les-quellcs le président Wilson avait traduituaguèreson idéal de paix.Ue« ni annexions,ni indemnifés » senttetriblementsa Wilbcmslrasse.La « liber-té des mers » est égalementun coupletcher au cceurdeschanceliers de l'EmpireCesdeuxpointsrendentdéja assez suspeetun document qui préiend s'inspirero uneidéépersotineileet hau e etqui ai'rivefinaiement a faire ie jeu des puissancescentrales.Lheurek Jaquedffeürrive ce message ledesserviraaussi queique peu dans l'espritdes Aliiés. C'est au moment oü l'Ausiro-Allemagnea franchi le dernier toornaht.ou s'agg.ravesa situationintérieure et mi-iitaire, ou l'éclat des quelquessuccès fa-cites remportés sur Je front oriental neparvient |>asa cacher ies terribles perlessur le front franco-angiais; c'est na moment oü l'Amérique se iève, terrible etinenagrinte.déconcertantles pangermanistes eux-niênieset brisant leurs dentièresillusions ; au moment oü la Victoire.s'o-riente, plus quejamais, du cdiédesAllies,que le papevientde demano'erde cesser laguerre, et de permettrea i'Allemagnedesetiter Jemieuxpossible de J'épouvantablecataclysmequ'eile a décbalné.. .Le messageparaït trop tóts'il ne surgittroptard: Dans les deux cas, il est, auteste, commeies pfécèdents, condamnéaua échec.Le geste du Vatican, tout platoniquenu it demeure,ne trahit que l'angoissedesintéressés qui l'oni suggéré.La nouvelle attitude aulrichienne, lesdeclarationsdu jeune empereur, le rameaud'oiivier tendu par le comtc Czernin, Iefaux depart du cardinal-secretaired'EüitGasparique l'onsait favorablea i'Euteute,tout laissedevinerque i'Autriche n'igüo-rait point l'intention pontificale, et "loutpormetde supposerqu'eile meten elle unsuprèmeespoir.I Lemessagede Benoit XV va faire son

quittéj Pélerinaged ambassades,a-suré d'avancem-Hin,j de i accueiiqui 1y atlend. On y répondraLuina- plusou moinslonguement.II nediminuerad un jour la duréede la guerre, pas pqu il ne fera dévierd'un pas !a ntarche dcses éyénementsversJa seule solution quisoit Iemanationde réteriielle et iudefecii-b e justice : la fatafeet compléteexpiationdu plusgrand crimeqa'aientjamaisvus lesyeux du monde.

Le refus des passepcris amêricainsL c rre- pouilant flu Stt» a Washington ..it quosill sensing a refuse les pssseports aux socia-u-tes amonc.'Ms pour sr. reudre'a la conférencei-e s- i kh i-is c' st parce qu'il a reca des icfor-matiocs -m dcinmurapi que la conférence estsimplemeiit une ma oe ivro dc la p opagande alie-inande pour obteatr i'appui do Ia classe ouvrièreen vue d une pa x allemande.

KM MOUMAM1ELea souversios roumalns

rcfusent de quitter JassyI.ea ministres et In personnel des legations sontslteudus a Od-ssa Jusqu'a présent, par suite dela fmmetiir da la froniiér ■, it n'esl p is arrivé dor-fugi us roumains, a l'-xception d-s persi)no8Smiioiesde passepor s dipiomatiqiies. On ignore siIes 1 gitio s resteroai Xongtemps a Oless). L'hi-yer dernio- il etait eonvenu qu'en cas d'évacoa-tion dc Jassy. Ies minisires des diversos p:ii<-an-cesser odraicnt a Kb-rson. oü tout était p-énaré! 0 "" ree- -o r ie personnel diplomaiiqn >. On sup-posc q;;e c- s uisp vsitions out été changees c(q it.s Irgatfona irorit a Ekalerinoslsv.Les intentions de ia famil eroyaie roumain.e nosont pas conuues i-ncore. On sail, poawant que io(oi et la reine nc veulent pas quitter Jassy amo:ns d'exlrêaie nécessité.

losialiÈ Iris;

prh

deï de sus-cprès ie

La disgrace da metropolitsl.o ii Jet - ' poiiee a nolifié hier roalio au mé.fiooo ite et «ux autres membres du Siiat-SynodeI ar'ê; iVxputs on.pris conlre eux. lis auront aquitter Aihèces dans le déiai de vtngt-quatre h--u-s pour s-' r.m-er dans I - couvont do 1'ila Egiuo,qui t! ur a été a signé comme résitenc». On sor-ppeiii que to mé'ropolite et les autres weu-bresd i Siirjt-Synode avaient été revoquès, cn raisoade leur attitude suspecte sous 1'ancion régime.

Le r&vitaillewent dec sons-m&rinspassiblede la peins capitalsüne circulaire du ministre dc la marine dit :« Avant. que li Gréee sorlït de la neuiraiité.i'apnrovisiomiemeni des sous rairias consliiuaitu- ecntreprree ceramorcialn en pins d'un.i viola-lion de 1>neulraiiie. Depais notre declaration deguerre, ce ravitailb m -nt et ia non-teclaroti n desapprovisionnements cunstitue un crime passiblede ia peine do mort.»

UnoLa Mgi-* d'Ahnercyda

LeMifiisfredeJaGuerredeBeiglqoeasHavreLe générai De Ceuninck. ministre de ia guerrea visué luBdi, accompsgné de son chef de csbi-net, le colonel ConstBiit, et du commandantBlaise, ingenieur en chef, directeur des établisse-nienis et ateliers de Gaiane7jlie et de Bundy,

LE MESSAGEDU PAREloshing ten . La proposition du pare n'arrivapas inatieudue.MM.Viviani et Balfour, lors de leur sëjour auxBiats-Unis, 1avaient envisagéa avec ie gouver¬nement.0« convint alors que tous ies Ailiés, dont tesEtats-Dnis, refuseraient^de disenter in paix tantque i Aliemagne oêeuperait des lerritoires saisispar force.Rome - La publication du document pontificalas ras été iaite hier comme on l'anoon<jait. Eile ne le sera pas aujourd hui paree que lesjournaux ne paraïtront pas a cause do l'Assoma-tion, mais après-demain.Loadres. — La note ponlificaio en faveur de lapsix a eié transmise a la legation d'Angieterreauprés du Saint Siège. C'est done le gouverne¬ment bnianmque qui fut cbargé d'en assurer iaremise aux puissances altiées qui ne sont pasrepresentees au Vaticaa. '

Aime-Paris a

note comtnuniquee dit qu'aimereyda asuccomb^ aux suites d'une hêmepiysie. Sou 'ü .u-vais état de santé — il était atteiat u'uno maladieqm ne pardonne pas — avail d'aiileurs souveatnonne des inquietudes a ses carnarades D'autiepart, il sadoupaita la mornhine, ct ses am>sexpriment 1opinion q-ie la suppression brusque..e cette drogue p-ut avoir hdió Tissue fataleLoreq 10 les agents pésélrèrent choz lui, il y aquelques jours, pour y procéder aux er- nu orespt-rqu:9itions, il fut pris a leur vuo, o'u.ie svn-C?P? .1UI ée dura que quelques instants. Les c-cbeiehes, faites aprè-j qu'il cut repris connais-sance, amenèrenMa déc iiverte de pièees im-portantes dont la saisie provoqua une secondesyncope a taque,le il fut en proie une üeure du-rant.Eugèfloüonive l o vigo, dit Miguelreyda. était né a li«si«*rs, en ls8i. Venn aatfe de dix-'Opl ans, Vigo entru eainme emn oyechez un pholographe de la run S int Ilov-ore.(juclques mois plus tsrd, il devsit q,.iHcr c-tiemaison pour indéiicaiesse, et poursuivien cori'C-lionnelïe, il etait eoDdamné a deux mois de nr:.son, il se signamit comme militant d >ns les mi¬lieux anarchistes, sous le pseudonym® ö'Alme-reyda, et nc tardait pas a encourir une condam-nation pour fabricali -n d'expiosifs.11collatiora au Libert-sire, puis a la Guerre So¬ciale. ou si propsgaade lui vulut trois n uv, liescondamnaiions pour provocation au mem Ire, in¬sures a l'armée et tsctaiive de s.iboU-»e..v.«?„BhVS?öfei9' b Alra' reyda rondail ie Bonneti cuge, hebdomadsire iiiustré, qu'en mars 1914 iitransforma cn qaotidien du soir.Les csmpagnes menóes par Aiinereyda dansson journal, depuis lo debut do !a guerre, l'srres-tation de soa adminisirateur Duvai furent vive-ment comtnentées psr M. Ciemenccau dsns iediscours que Ic sènateur du Var proionca auseaa.i sur les mences antipatriotiques.

A.-H.

LTmprcssfon en AngleferreLc Tunes s'ét inn ; que k Vafe n puis.se espé-re, une p ocba ne Pn d->la guene ; c- ia rè.eio8jojj:e-t- 1. noe ignoraiice abstiiue «e t'état dei opinion puliequ de to»s les pay Cr I E - teet des Klats Bnis, qui tous ont maimes leis for-2H!j{»3a uu m<-nière no a t quivc que Is eni.^conditions de taix possible .O.csc .ndiiionssont ire impatinle-i avec ia version télégraphiquodes propositions p int finales. '

L'impression en AmériqueL'Associated Press apprend que ! p e auraitdec are que ie. dornmages causés a tous ies be.'I -gerants sont si imporianls que les reparationssont impossihies, a psrt ia restitutio ï des terri¬toir- s oceupés.Les tno bes du pape ne sont pas mis en doutemais on pense qu'il a cru de bonne foi que |r>spropositions d- paix èmanar-t de Berlin ou deyit'imc èiaknt sincéres. aiors quVn roaiiic iisagd dune lealaiive pour mettre ies Ailiés encondit sur i3is bats de guerre.Le Départ-m -nt d'Etal fera uno réponse aprèsavoir coiisuito ies ailiés -

liiiiiiransferl Tsar a Tobolsk

serail déoidé

Des ArtiHeurs Russesarrivent eii Frais ce

rasseLe Bureau d'in formation militairecommunique la note suivante :Une brigade spéciale d'ariillenc est réc mmentarnvée en France, venant de Ru sie. Profnnde-mept etnue de la róct-ption ehakureuse dort eliea éte 1objet. elle vient d'adresser au r. présen-iant du guuvernement provisoire russe en Fran¬ce, le générai Zankevücb, ainsi qu'su minisire ilala guerre L-irensky. des télégramuies les pr;antde tnn meiire au g'ouvernement frarcaia le té-moignage da Ia reeosnais«ance des soldats rus¬ses pour le Cordial accuail que leur out fait lesautoriks, les troupes et la population fiaa jaises.

L" Gisrtl : d-iU Bourse annonea quale gouver-R<moot aurait décldé, dans use séance secréie.de '-..•tas'érer a Tonofsk, en Sibérie, l'aseienis.ri-t ia f.uuilie itnpériate. Cette decision aurait éteprise a la suile d'uno agilslioti conlre-révotulion.n.urp donl le siège est a Tsarskoie-Sélo.On aurait eiï même des rciiseigneoieuïs surun» tentative du liberation de i'empereur Ni¬colas.Gc!ui-ci e! sa f -mille, avisés da leur proehaindepsri, n'oni fait a i une objection el oal accueii1»ia nuuveik t iquiii-mert!.;i Gez*Ue dei - Buu se dit q-.'iis serort trans-ffre-s r n Sd>• e por tram special sous I'- scortodi o da s sür . et accompsgués de deux mem-br s du gouvernement.Le Soviet insistait ifipuis quelque temps déiapour iéliiigncment de Nicolas. Les fiilei tb» Tex-emper ur ,-u>clo aulorisées a rester &Tsa skoié-S lo. mais ont drclaré vouloir suivre tears d'-rents.L't x-tssrine, irès souffrante, serail atteiate d'unogr nV' raai) die car-Uaque.fi n'r st pas impossible que l'exit de Ia famiiloimpériale en Sibérie soit de ce fait ajournó.

L'affaire Gourkoclassée, Da procureur a decidé de classer déflnftivemeniaffiire Gourko. La seule preuve relcvè» eoofogeneral etait cn elf t une leltra ii i-ex-isarNic las. en date du 4 mars 1917, soit psr car.se-q icnt deux jours avent la proclamation de i'am-nis'ie génerale.Daas cette Mtre, io générai Gourko exsrimaitu tsar son sdotiraMon pour sen esprit do' s ic i-nce ei la raagru.nimite de soa scte de ren i ce-nt au trön ■sfiu d'iivi'er la guerre civile : iilui fsisntpar! de sa coaflance dsns i'aver.ir el1assurait dö son dévoueaient s&us bornes.

SUR MEGRün grand sous-marfn aifemand

éperonnaUn grand sous-marïn allemand. du type I» plusmoderne, a éié éperonné et sèrieusement endom-rua^é (lans li raer dti Nord. Ge sabraersible a 6taremorqué a Zetbruggo par deux torpiileurs.

Torpilicur et avions allemand9dans ies eaux hollandaises

On ccnfirme la vioiation des eaux territorialesaeroplaneshoiiandaises par un toroilieur et des

ad»mands, le 7 aoüt, prés do I'cmboucbitra da1Lscaut

Le Petit Havre — Jfidi 16 Aoüt 1017

ENALLEMAGNELe « typhus de la faim »

Oa telegraph'0 de Dale au Journal de Ge¬neve :D'oprès Irs nouveilrs de plus en plus précisesDili circolfnt a B«lc, il se confirme qu'une graveépidémie de üevre typhuïde sévit actueliementdans plusieurs villes allcmandes, nplamment aCologne, Csrlsruhe et Mannheim. Otto maladie,aui <lVrosouvent des analogies avec la dysente¬ric maligne, alteint de preference les enfant s etles cersonnes particuiièrement éprouvèes parune alimcnlalion insufflsante. Les c»s da mortson! fréquents. Le bruit court que 1épidémie arevétu une grande gravité a Mulhouse, on, cha¬otic nuil le corbillard vient chcrcher lescaaavresdes raaiades dérédés pendant la journée. Letranspor! so fait de nuit, alin de ne pas effrayeria population. ...It eri difficile de dire ce qu i! y a d exset dansces bruits . par contre. ce qui est certain, e'estqu il v a eu des cas de « typhus de la faim » aLcerracb, prés de Bale, et dans le pelit villagehsdois de Weil, situé au pied de la coliiue forti-liée de Tellingen. tD'après une dépeche aux Nouvelles de Gale, onn'aurait pas consiaté moins de 600 cas de ceiteépidémie a Mannheim et il y aurait jusqu'ici 84décès.

Le défaut de.laitD'après la Gazette Populaire de Leipzig, le dé¬faut do lait commence a devenir un veritabledanger public. Cel état de choses provic-nt essen-tieliemeni du manque de fourrages et surlout deson que i'oa emploie actueLemeni pour fabriquerie pain.

La pénurie d'étoffesL° Nouveau Journal dr.Stuttgart recommande alous res lecteurs de s'abstenir oe porter le deuilde leurs marts, en raison de la grande pénuriedes tloffes.

Un déserteurOn vienl de relirer du Rhin. un peu au-desmsde l'usine étectrique du Laufenburg, le cadavrede l'aviateur ailemand Reisdorf, de Bussetdorf.Suivant les papiers trouvés sur le cadav re,tReis¬dorf s'esl noyé en lentant de traverser le Rhinpour gageer la Suisse.

EnBelgiqueoccupéeLES EXECUTIONSMsrdi, g la Cbambre, des Communes, io dépulóGilbert a demandé si Ie gouvernement britanni-que a reo'i des renseignemenls sur les executionsqui ont eu lieu en Belgique récemroent par ordredu gouvernement militaire allemand, et s il estpossible d'adresser a l'Allemagee, par ia voie desueutres, line protestalion conlre ces pratiques,en dêclsrant que les fonctionnaires et les officiersqui ent commis cc crime seront tenus personnel-ïement rr sponsables par les Ailiés, a ia fiu de laguerre.M. Robert Cecil o dit :« La réponse a la premierepartie de cette question est negative, sauf en cequi eoncerne une certaine personne qui fut fusil-lée a Liège au mois de juin ; pour la secondeparlie do ia question, je no puis rien ajouter auxdeclarations déja faitcs sur ce sujet par le gou¬vernement de Sa Majesté. »

Questionsêcouomiques

itfitfciaiaCucvmciQue sera I'AUemagne au sortir de cetleguerre ? On n'en sail rien! Une seule choseest connue : son devoir dïmposer de nou¬veau son hégémonie commerciale. Qu'elleIe tente pour redorer sou blason militairecu tout simplement pour régénérer unpeuplé affranchi, il est certain que Ia vo-ïonté des hommes d'affaires se manifesteraavec ténaeité.De l'intention au fait, il y aura néan-moins une longue étape que FAllemagnechatiée aura peine a franchir. Ses forcesdécrues et sa réputation ternie, la mettront dans un état de précarité sans exem-ple en face d'Aliiés soiidaires, unis par denouveaux liens fraternels noués dans leslultes coude a coude. Elie sera, si onveille soigneusement, dans l'obligation dëchanger ses méthodes si elle veut aprèsavoir ressaissi et décuplé ses ressourcesintérieures, reparailre sur les marchésmondiaux.Pour supporter ses charges financièresécrasantes, elle ne saurait se dispenser defaire état d'un trafic extérieur. Or, elle nepeut. trouver les éléments de ce tralie présde ses alliés d'aujourd'hui. En effet, l'Au-triclie n'absorbait, en 1913, que 11 0/0 deses exporlations, la Bulgarie et la Tur-quie 1 0/0. Avec de tels clients, ruinéspar une guerre surchargeant ieurs budgetsdéja obérés, i'AUemagne serait vouée aumarasme continuel. Ge n'est même pas iaformule de la Miltel Europa , au cas impro¬bable d'ailleurs oü elle serait réalisée, quila sauverait.Ob ! nous le savoris, l'ingéniosité tudes-que ne se désempare pas pour si peu. Aupays du biulf, la confiunce est démesurée.Nous savons que l'on comptemultiplier lessyndicats commerciaux, les comploirs devënte et de ne conserver que les usiues lesmieux installées. L'idée du monopole estmême dans l'air. On suggère aussi, pour lapériode transitoire, une organisation dutravail, du crédit, des approvisionnementsen matières premières, basée sur ia solida-rité des négociants et des fabrieants, sur ledroit1a 1'indemnité pour les entreprisesfermées et i'intervention de l'Etat en faveurdu personnel. Pour tout cela, il faudraitcependanl que Ia situation financière de laReichsbank fftl sérieusement améliorée, etque cette banque d'Empire enrayat la dé-préciation de la monnaie. Or, e'est tout lecontraire qui se produit.11y a plus! Les conditions intérieuresnuiront a la reprise des alfaires et, par sur-croit, des marchés lucratifs d'avnnt guerreseront fermés. Ge serait naïveté de la partdes Alliés de ne pas y contribuer. Du reste,a la longue, ceux des produits chimiques,des matières colo'rantes, des appareils élec-triques, des seis de potasse, pour n'en citerque quelques-uns, ont déja trouvé des four-nisseurs prêts a défendre leur nouvelleconquête.Un devoir suprème reste k accomplir parles Alliés : pendant que I'AUemagneblo-qujte succombe sous le poids des armes siimprudemment dégainées, rien ne doit êtrenégligé pour reprendre notre vie commer¬ciale et induslrielle dftn que lebloc ger-manique se trouve, a la signature de lapaix, devant des pays ayant recouvertavant lui leur vitalité. Ge serait pour l'en-nemi un retard irrémédiable. Puisque, se-Ion la parole d'un officier américain, « lesElats-Ünis viennent relever la France deson héroïque faction j>, regardons toujoursavec vigilance, cela va de soi, les lignesennemies, mais, nous aulres Francais,tournons aussi notre attention vers nosusines, nos ateliers et nos champs et four-bissons ces armes économiques pour nepas perdre le froi1 de aos lourds et douloa-reux sacrifices.

Un Uayrais.

CM»Loealaliégion ö h«Hiifur

Le capitaïnc Msurv, ancien éléve de l'Ecole po-lyiechinque, du 61* régiment d'artlllerie, vleetd'êire promu au grade de chevalier de la Légiond'henneur.En juin dernier, le capitiine Maury avsit ötól'objet de ia citation suivante a l'ordre du jour del'arsuée : v.« D'une remarquable bravoure et d'une hauteconscience, a exóeutó, en vua d'une action offen¬sive, de nonabreuses reconnaissances dans le scc-teur de sa division. ïravailleur acharné, a enoutre, dans ses fonctions d'adjoint au colonelcommandant une artillerie divisionnaire, monirédans tout lo cours de la preparation en 1917,de rares qualités d'inleltigence, de méthode, descience technique qui ont grandement faciiilé ialacbe du com mandement et contritmé, dans unelarge mesure, aux heureux résultats de l'allaqueda 46 1917. Officier du plus haul mérite.(6*citation!. »Le capitaine Maury est Ie fils de M. Maury, né-gociant en tissus a GodervHIe.

ïjivre fi'Oi* öe i'EnseignemcntTués a l'ennemi. — MM. Gsyarne et Guenin,éièves de l'Ecole Normale de fiouoa ; JorimaDn,inslituteur adjoint a Lanquetot ; Beneult, ipstitu-teur a La-Ilaye-Maiberbe Eure).Citilions : Ordrc de ia division, —M. Godefroy,inslituteur adjoint a Rplbec, adjudant r.u . .• d'in-fanterie . » Excellent grade, d'un courage et d'unsang-froid rem&rqusales. Le S mai 1917, au coursd'une allaque, a réussi a nrogresser sous un vio¬lent tir de barrage et en parcourant en terraindêcouvert Ï50 metres sous le feu des mitrailleusesennemies. A été blessé au cours de i'actiou. »(2« citation).Ordre de la brigade. — M. Hubert, instiluteufadjoint au Havre, sergent au dinfsnterie« Sous ofiicfer d'une bravoure remarquable : a,par son exempie, entreïné sa section au combatdu 8 mai 1917. » (4»citation).Promotion : M. Hubert, inslituteur adjoint auHavre, a été promu au grade d'adjudant.

ïi» lol Monrkr eet yrornrxlgvsa©La « Loi fixant les affectaiions aux uniiés combattants des mobiiisfis, officiers, sous-officiers etsoldats, apjiartenant a i'armée active et a la ré¬serve de l'active » a paru hier matin a VOfftciel.

I»r«4sIi'Esaspoptifcfïsni dies csSofiset de© sifflies grège»

Le Journal ofpciel publie tui arrêté minis¬teriel relatif ö.['importation des cotons brntset d«s soies grèges. Ea voici les principalisarticles :Article premier. — Les contingents annuelsd'importstion du coton brut et des soies grègessont fisés ainsi qu'il suit, pour ies principalsprovenances :Coton brut provenant d'Amérique, d'Angleterre,d'Egyple el des Icdos anglaises, 8i>0,000balies.Soies grèges provenant de Chine, du Japon etdes Ir.des anglaises, 40,000 quictaux.Art. 2 — Aussitót après conclusion d'un achatdo coton brut ou de soie grège des provenancesvisées a l'article 1" ci-dessus, i'importaieur esttenu d'adresser au ministère du commerce unedeclaration d'scbat, en double exemplaire, con¬forme au rnodéle ci-ïcnexé.Ari. 3. — A l'arrivée de Ia marchandise enFrance, l'acheteiir importateur doit faire parve-nir au minisière du commerce uue copie de sadeclaration de douane, cerüfiée conforme par levérificateur et revêtue du cachet du bureaud'entrée.Art. 4. — Le département du commerca publie,te 10 et Ie 35 de ehaque mois, fa situation du mou¬vement des importations de colon brut et de soiesgrèges des susdites provenances, en indiquant lemontnnt des quantités introduiles pendant laderniére quinzaiue et en rappeiant ie total dosimportations antérieures.Art. S. — L'importation des cotons bruts et dessoies grèges de provenances élrangères autresque celles visées aux articles qui précédent reslesoumise aux conditions do la réglememation gé¬nérale des prohibitions d'entrée, c'esi.-a-dire al'autorisatioi) préal8ble,s8ufl'exécution des accordsde réeiprocité concius avec d'autres pays.Art. 6. — Les dispositions des articles i°r a 4ci dessus auront leur effet a partir du 16 aoüt1917.

LeConcoursdeLégumesLa distribution des recompenses aux lauréatsdu concours de légumes orgaaisé par la B3sebritaiiniquo au square Sainl-Rocb. a eu lieu hiercprès-midi devant une grande affluence de spec-tateur?, !e soleii ayant daigné sourire.Aux cötês du contre-amira! Didelot, gouver¬neur, qui présidait cette distribution, on remar-quait M. le brigadier général Nicholson, com¬mandant la Base anglaise ; M. JennequiD,- adjointau maire ; M. Gayeux, chef des cultures ismiici-pales, et iecapitaine d'état-major P.-H. Browne,de I'armée britannique.En ouvrant la distribution, Ie conlre-amiral Di¬delot lint a féliciter les organisaieurs de cetteexposition cssentiellement pralique etrend tbom-mage d'une facon (oute spéciale au capitaineP.-H. Browne qui n'a épargné ni son lemps ni sapeine pour la mener a bien, tout en faisant pro-fiter les asuvres deguerre des nations alliées d'unappreciable bénéfice. Le gouverneur remerciaégalemenl le général Nicholson pour celte ma¬nifestation qui a montré toutcs les variétés desrichesscs polagères que l'on peut tirer de notresol au moment oü In problème du ravitaillemeatse pose dans toute son ampleur. II le prie devouloir bien transmeitre aux soldals britanniquesqui ont exposé de superbes produits l'admirationde notre population et les féiicitations des auto¬rités frane»ises.Le gouverneur eul aussi des éloges pour lesinstitutions, les écoles et patronages qui ontexposé et féiicila les (iirigeants do cette jeunessequi fit preuve d'un admirable entrain dans cettetdche oüelle dépensa utiiement soa activité phy¬sique.La distribution des recompenses se fit au mi¬lieu des applaudissemeats des spoctateurs , et legénéral Nicholson remercia, a son tour, les au-(orités mililaires et civiles havraises qui ont faci-litê avec la meilleure grdce cette exposition. Legénéral émit l'espoir qu'elle serait utile pari'exemple qn'eiie a fourni. Puis i! profita de l'oc-casion pour constater los excellentes relationsqui existent, depuis le début de la guerre, entreles populations havraises et suburbaines et lestroupes de I'armée britannique. C'est en col'abo-rant dans un sens pra'.ique et économ'que, dit-il, que noire alliance" restera grande et forte.La musique australienne se fit encore entendrelandis que les visiteurs continuaicnt d'aflluersous la tente de l'exposition.

ï* ASL,ÏMrAS5 iz &Pranpais. — Visi-ts de Jardins

Jardi.niers et maraichers. — 1. M. E. Houguel:2. M. Guibeerf.Amateurs. — 1. Ligue des Enfants Abandonnéset Orphelins ; 2 M. A. Piquet, ; mention, Jardinsde i'école rue Frédéric-Bofienger, M. Lecierc, M.A. Lemercier, Mme Gabard.

Exposition de LégumesEcoleset patronages. — 1. Ecole de la rne Fré-déric-Beilecger ; mention, M. Raoul Browne,institution Saint Joseph.Amateurs. — 1. M Giu'ois ; 2. M. Lemercier ;3. Mme'falvat; haute mention, Mute Gaste.Jardiniers et maraïehers. — 1. M. Buis: on : 2.M. Burel ; 3. M. Fourment ; trés haute mention,M Chsutelot.Etabl'ssements hosHtaliers. — I. Asiie Brevil-liers ; 2. Asiie Saint Jean fM. Piquet).

BeigesOuvriers d'artillerie. — 1. Soldats Vanden-brouck et Cley, a Gainneville ; 2. Brigadier VanGriegingen. a Gainneviile ; 3. 1" marécbal deslogis-chef de De Waerssguer.Jardins mihtai) es —i. D.O.A.H. Gainneviile;2. D.O.A.H. Sainle-Adresse ; 3. C*M.G.l li.Culture des établissements. — 1. D. O. A. H.Gainneviile ; 2. D.O.A.H. Sainte-Adresse ; hautemention, O M.G.I H.Mutilés de la guerre. — 2* dépöl des Invalidesbelgas. — Hors catégorie. — i . Home du Soldatbeige.

AnglaisJardin le mleux cultivé. — 1. A.S.G. Base De¬pot fliretS.) ; 2. No. 2 Veterinary Hospital ;T.H M. No. i Rest Gamp, section B.Ueilleur Jardm a Har/leur. — 1. Guards Div.Base Depot ;2. R.G.A. Base Depot; T.H.M. No.47 Inf. Base Depot.Jardin de Culture intensive. — I. No. 3 Mil.Prisonio theField,• l. No. 7 laf. BaseDepot;

T.H.M. A.S.C. Field Bakeries ; T.H M. Nd. 4Monvalescent Depot ; tl.M. Base Headquarters ;C. A.O.D. Workshops.Meiltewe col'ectien de-Lêgumet. — 1. A.S.C.Field Bakerie» (Olï. Mess) , 2. A.S.C. Base Depot(HTetS.l; 3. No. 39 General Hospital ; T.H.M.Guards Div. Base Depot ; T.H.M. No. 4 Conva¬lescent Depot ; T.H.M. Cinder City ; H.M. No. 1Rest Gamp Sections ; H.M R.G.A. Base Depot.Pvfnmes de terra. — l.N* 1 Rest Camp Section« B » ; 2.N0 2 Veterinary Hospital ; 3.N» 4 Conva¬lescent Depot ; THll .Ginder Ciy ; HM.N»2 RestCamp, Sergts. Mess : M.N*1 Rest Cemp Section« B » ; M.R.A.M.C.Camp Garden, Féc mp.Choux. — 1.A P.M.N0 1 F. P. Compound; 2.N° I Ficid Bakeries, ASC, Pioneers ; 3. BaseHeadquarters ; HM.R.G.A. Base Depot.Chouoefiisés. — i.N" 47 Inf. Base Depot; 2.Base Headquarters , 3,N° 8 Inf. Base Depot.Garottes. — 1. A.O.D. Wo:kshop3 ; 2. GuardsDiv. Base Depot ; 3.0. i/c Supplies. N° f B.C.;THM.N' 4 Convalescent Depot; M.N' 2 BaseRemount Depot. 14 SquadronNavels. — 1. No. 1 Field Bakeries, A.S.C. Pio¬neers .2. No. 39 General Hospital ; 3. No. 4 Con¬valescent Depot ; T.H.M. No. 7 Inf. Base Depot ;H.M. No. 3 Field Bakeries, A.S.C.Rutabagas. — 1. No. 2 Base Remount Depot,16 ib squadton : 2. No. 1 Field Baketies. A.S.G.Oignons 1. No 1 Rest Camp, section B ; 2.A.S.C. Base Depot ill. T. etS.);3. No. I FieldBakeries, Pioneers ; H.M. R.II. et R.F.A. BaseDepot.Poireavx. — 1. No 1 Rest Csmp. section It : 2.No. 7 Inf. Base Depot; 3. A.S.C. Base Depot (HT.ets.) ,Pan-dis — 1. N° 1 Rest Camp, section B ; 2.A.S.C. Base Desot (H.T. et S.) ; 3. No. 4Conva-lescent Depot ; T.H.M. A.S.C. Bite Depot (H T.et S.) ; H.M. No. 2 Veterinary Hospital.Jj3itu.es.— 1. No. 17 Inf. Base Depot; 2. R G.A.Base Depot : 3. No. 4 Convalescent Depot; H.M.A S.C. Base Depot (H.T. ets.) ; H.M. No. 39 Ge¬neral Hospital.Ridis. — 1. Detention Hospital, G.T.Camp ;2. n° 2 Base Remount Depot, 12:h Squadron.Potiron, — d. R.U et R.F.A. Base Depot ;2. O.i/c Supplies, HarfieurGare ; T.H.M, CinderCity, iChoux de Bruxelles.— H.M. Base Headquarters ;M. n° 2 Veterinary Hospital.Haricots. — l. n° 2 Base Remount, D^pot,14th Squadron ; 2. n° 47 Inf. Depot ; 3. n° 7 laf.Base Depot ; H.M. n° 3 Field Bakeries, A.S.C.;H.M. n° 2 Veterinary Hospita!.Haricots verts.— I. A.S.G. Base DcdoI HIT et S) ;2. n° 47 Inf. Base Depot; 3. R.H. et R.F.A. BaseDepot; H.M. n° 2 Gen. Hospital (Casino Sec.) ,H.M. De ention Hospitil, C.T.Csmp.Grosses Feces. — 1. O.i/c Supplies, n° 1 RestCamp ; 2. n' 2 Rest Camp, Men's Garden ; 3. BaseHeadquarters.Courges. — 1. A.S.C. Base Depot (HT et S.) ;2. No. 2 Field Bakeries. A.S.C. ; 3. No. 47 Inf.Btso Depot; T.H.M. A.O.D, Workshops ; T.H.M.No. 2 Rest Csmp, Sergts. Mess.Echalottcs .— 1. No .1 Rest Camp, Section " B " ;2. No. 8 Inf. Base Depot.Petits Pais. — 1. Cisder City ; 2. No. 2 BaseRemount Drpot, 46th Squadron ; H.M. No. 1 RestCamp, Section " B ".Choux Fleurs. — 4. No. 2 Rest Camp, Sergls.Mess ; 2. No.l Rest Camp, Section " BCeleri. — 4. A.S.G. Base Depot (HT et S.) ; 2.No. 39 General Hospital; 3. No. 2 Base RemountDepot, (4th Squadron.Tomates. — I. No. 7 Inf. Base Depot ; 2. No. 3Military Prison in the Field ; 3. No. 4 Convales¬cent Depot ; H.M. "No.2 Veterinary Hospital.Beit-raves. — 4. A.S.G. Base Depot (AT et S) ;2. No. 2 Base Remount .Depot, 43 th Squadron ;3. A.S.G. Supplies, No. 7 Camp ; T.H.M No. 4Rest Camp, Section B ; H.M. A.S.C. Base Depot(HT et S).Concours de Decoration florale de table. — 4.Y.M.C.A. Hut, Annexe J.

***Aujourd hui jeudi, derniére jouraée de l'exposi¬tion tie jardins poiagers.De 43 a !8 heures, concert par la musique del'Army Ordnance Department.Entree : 2.3centimes pour Iss clvils ot 40 cen¬times pour les militaires.

<§es§leurs pQUiles§leuets1Les rigueurs de Mars ne sont a ce point exi-gcactes qu'eiles ne iaissent quelques loisirs ases jeunes amis, nous entendons parler surloutdes bleuels de la classe 48 du 42J° d'infanterie.lis ont disposé, au camp du pont 7, de3 jardinsqui scraient touta fait de beaux jardins. ..s'tisétaient fleuris. /Maiheureusement les « bleuels », au nom char¬mant évocateur de grace florale, n'ont pas a leurdisposition do fleurs a planter, ni de graines asemer.Un de Ieurs excellents chefs nous a fait partdo leur ennui tout en nous offrant gentimeritl'honneur et te plaHir d'être leur interprèta au-près de nos lecteurs.Nous prions done ceux-ci de bien vouloir son-ger aux « bleuels », et de leur faire Darvenir lesplsntes — n'importe lesqueiles — qu'tls voudrontbien leur offrir. Nos chers petils soldats se char-geront do les culliver. . et d'y joindre, pour Iegrand jour de Ia Victoire, le laurier.Adresser les envois a M. le lieutenant Gillet,commandant la compagnie des jeunes soldats, aIa caserne Kiéber.

Des billets de la loterie des üeCSasers-» de la Viüe du Havre, 1917, sont enven'e daas toutes les Snecnrsaies desC«SMt»ÏOIKS KORMAlSBSiS.

FAITS LOCAÜX— Dans Ia nuit du 44 au IS, entre 3 beures etS heures du matin, les frères Aubin, agents derecherches, ont surpris en flagrant délit de volde charbon par qusnlités de tS a 4a kil , les nom-més Jacques Lebris, 66 ans, rue des Viviers, 9 ;Maniable, fllie Rachel Lefebvre,32 ans, rue Jeaune-d'Arc, 23 ; Hortease Degeiler, 49 ans, rue Saint-Juliec, 47 ; Veuvc Clémentine Lecointe, lille Meu¬nier, 55 ans, rue Btzsn, 27; Clémentine Verhoes-ven, 33 ans, boulevard Amiral-Mouchez, 54 ; Au¬gustine Verkamen, 33 ans, houlevard Amiral-Mouchez, 86 ; René Bourgais, rue Beauverger,2 bis ; Jeanne Duteii, 3S ans, rue de Ia Gaffe, 47.lis ont tous été mis a la disposition de M. An-loine, commissaire de police de la 5« section, quileur a dressé procés-verbal.

■■■■>.. m. ii, ,i in iwi ■

DONS ET SOUSCR1PTIONSNous avons pubüé dans ie journal Le Havre,poriant la date du mardi 44 aoüt 4947, Ia 4»° listede souscriplion du « Comité de Secours aux Ma¬rios et Novigateurs mobilises » du ior arrondisse¬ment maritime.Le total ee celte lisle est de 4.967 fr. 73,

G.CAILLARO,CifflDÊGJBI-BiiiTISTB,IJ, rssSari!Tiüü

TplT|iS_i G8SCEHTSFolies -Bergère

Aujourd'hai jendi, derniére du célèbrevaudeville militaire Le Sursis. Vendrediet samedi en soirée et dimanche en matinéeet soirée : Les Dragees d'Hercule. Lundi20 aoüt, adieux de toute la troupe : UneNuitde noces.

ThêMre-Cirque OmniaClséma Omnia-Pathé

Anjourd'hui jendi, matinée £t 3 heures,soirée a 8 h. 4/2, avec ie merveilleux pro-gramme qui obtient nn succès bien meritéavec JSAKïE puissante tra¬gédie de Victor Hugo, iaterprétée par desartistes do grande valenr ; Baveugar(5e épisode), Le Boxeur invisible ; BrïgasxjS■an© I® aa-vnir, etc. ; Pathé-Journal etDernières Acuahtés de la guerre.Location ouverte eornine d'usage.

-o-Seleci-Palace

Aujonrd'hni matinée ü 3 h , soirée a 8 h.1/2, dernières representations de : I<«fbalpiie — Les dernières actuality's de iaGuerre, etc. — Attraction : The OHIT. Tiiisact is not to be compared with any otheracrobatic show.

GAUMONTFABREGESdansLaFemmeMasquesAnjourd'hui Matinee a 3 h. — Soirée a 8 h.

M'AMOURd'après Ia célèbre comêdiB eMM. Bilbaud et HennefjuiaIsierpréÉ6garSuzanne Armelle

L'AccidenldeI'AutobusDrama

Pciihé et Harry Journal, etc.Aujourd'hui Matinee 3 h., a Soiree a. 8 h.

14,r,Ed,-Larue

§ulleiia des SpQzULACOURSECÏCL1STETRQUV1LLF-PARISLa course cyclislo Trouville-Paris, parcours200 kilometres, a été gagnée bier par ie Iran paisHenri Pelissier, en 6 heures 23 ; 2°, Godivièr ;3°, Deruyter ; 4°, Mantelet : 5°, Juseret ; 6°, Chas-sot ; 7°, Masselis ; 8°,Nsë', etc.

OiaOIlSlBREGiOMALEROUEiM

Un Crime mystérlenxLe samedi, jour de la découverte du crime,l'altention de Mme Duvai, épiclère au coin de larue Amódée-Méreaux, et de sa lilie, était attiréepar une jeune femme habiliée ds noir, poussantune brouette sur laqaelie était placé un paquetvotumineux recouvert d'ótoffe. Surprise par uneaverse, eiie se mit a i'abri juste en face de la fe-i.èire do i'épicerie. Elle y resla une vingtaine deminutes iaissant sa brouette dans le ruisseau dela rue d'Ernemont. Puis, après avoir hésité. el'eramontait la rue avec beaucoup de mal, car iamoniée est rude et le paquet oscillait singuliére-ment sur le vébicule. Elle alia déposer son colisdans ie renl'oncement d'ttn immeuble.Vu Ie mauvais temps, personne ne s'étaitsoucié d'ailer reconnaïtre co que renfermait lepaquet. Et ce ne ful qu'a 7 h. 4/2 du soirseule-ment que Mme Feague, cuisiniere angiaise, fitla découverle.La femme qui poussait la brouette avait été vueégalemcnt par diverses personces.Sur uno indication les Inspecteurs de Ia sfirelése présenièrent au 64 de la rue Bouvreuil, ciezM.H. Toutée, sculpleur, et lui demandaient, pho¬tographic cn main, s'il avait ioué une cbambregaraio de son immsublo du n° il do la placeBouvreuil a uno lilie Yvonne Gainet, dontune fiche entre les mains de la police portequ'elle est agée de 19 ans et qu'elle fut, en 4815,l'objet d'un mandat d'arrêt pour vol quaiifié,aprés avoir été précédemment acquittée peur unautre rnófait.Sur la réponse affirm/live de M. Toulée, lesinspecteurs visilèrent la chambre qui est situéedons les mansardes, au 3*étoge.Tout d'abord rien d'anormal n'spparut mals ondécouvrit que la porte d'un cabinet de débarrasappartenant a M. Toutée avait été forcée et ratia-cbée par un lil de fer a la téte du lit. On arracbal'attache et on pénélra dans i'étroit réduit.Una large tscbe desarg sedétacbait sur Ie sol,au milieu du cabinet, se prolongeant sous unbahut rempli do paperasses. En soulevant celui-ci les inspecteurs Irouvèrent un amas de iingasenssnglantés qui avaiant sans doute servi aénonger io parquet. A travers ios lames de eodernier, qui est trés vieux, le sang avsi! filtró ettraversé ie plafond du deuxième étage, s'écoulantdans ie logement du dessous.Enfin, découverte importante : on retrouva lachaïne tour-de-cou, ea or. qui appartenait a Mmeveuve Melterie, ainsi qüe üiversos enveioppesutiles pour la suite de l'cnquête.La visile était suffisamment édifiante. II n'yavait plus qu'a sa lsncer sur ies traces d'YvonneGainet.Divers témoignages recueillis vinrent coafirmerles présomptioas da la police.Les inspecteurs résotur. nt d'afier faire un toura Saburs, oü Yvonne Gainet est née et oü resi¬dent eciueUement ses grands-parenis, des journa-Iicrs, les ópoux Langiet.Ce fut ie grand-père qui les reeui, é la porte dujsrdin, pas trop bien, car il était légèremant prisdo boisson.II voulut d'abord les empêcber d'entrer, préten-dant quo sa petUr-fille r,e se trouvait pas chez lui,mais les agents penébèrent sans plus s'en in-quièter, et leur atleciion fut aüirée imraédiate-ment par un portefeuille placé sur uae table, audehors.lis 1'ouvrirent. II y avait a l'inlérieur un porte-monnaie eontenant a 2 fr. 85, un dö, un crayon,un bulletin de uaissance, la montre de Mme Met-terie, et un certificat de bap'ême au nom d'Yvon¬ne Gainet, au dos duquel celle-ci avait gritlonnéle brcuiilon d'une lettre adressée a ses grands-parents.EUe leur disait dans celle lettre quedésespérée,sans leur en donnerles motifs, elle avait résolud'slier se jeter dans la Seine.Les agents Boitout et Halton fouillèrent ecsuitela maison de la cave au grenier, sans rien trou¬ver. Puis, derrière ia maison, ils avisèrent uaecabane a lapins, dont iis souievèrent le cou-vercie.Accroupie, pi ds nus, Yvonne Gainet élait la,la têle sur le fumier.En un clin d'ceil, la misérable fut sortie de saboïte et raise sur pied.« Je n'ai rien faH 1 » balbutia-t-elle, Ia voixIremblante, Efiodemanda a, erabrasser ses grands-parents avant de monter en auto, ce qui lui futaccordé.Puis tout le monde reprit le chemin de Rouen.En récapitutant les faits, et en assemblant iesdifférents témoignages, on peut reconstituercocame suit l'épouvantable drameMercradi soir, Yvonne Gainet vient trouver Iaveuve Metterie, dont elie avait fait connaissanceun jour sur le boulevard et chez qui elie avaitmême é!é une fois déjeuner. Elle l'emmène chezelle sous prêtexlo de l'inviter a diner, pour luirendre sa polttesse ! ! iL'affreuse scène de mort se, joue cn suite. Lecsdavre de la victims reste jusqu'au samedi mididans le1cabinet, mais ii se decompose et il lauten flair.On Fenvetoppe dans la descents de lit et dansune couverture appartenant toutes deux a M.Toutée, ainsi que le couvre-pied bleu et blsnc,ramené de chez la victime, chez laquelle on a étéfouiller les tiroirs, puis on y joint, on ne saitpour quelle raison, le t-bouret et Ia méthode devioion, trouvés dans le cabinet mortuaire et appar¬tenant égalemenl a M. Toutée.Le colis macabre, trop lourd pour être porté parune femme seule, est roulé dans les escaliers,puis placé sur la brouette. On sait le resle.

ÉTATCIVIL DU HAVRENAISSANCFS

Du 15 eoüt. — Odette LECOMTË, rue Turgot,3 ; Léone JAM0T, rue d'lngouville, 23.

DÉCÉSDu 15 acüt. — Edmond WOODLOCK,67 ans,interpréie, quai de Southampton, 29 ; BOGAERTS,mort-né, masculin, a Sainte-Adresse.

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