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W AMiêe 13.^16 (2 Pages) II Centimes — RMTMIV III M4TÜ1 — (I Centimes (SB Pages') assssssiS AdBJS!£tf aienr-Déltguê - Gérant O. RAN DOL. ET Jisislnlstrsfüfl, üpressisns etAnnonces, TEL. 10.4? 85, Rue Fontenelle, 85 ASresse Télégraphicjiie •RANEOLETEavw AO HAVRE Bureau du Journal. 112,ton!* de Straauourg. L/AGENCEHAVAS,8, place de la Bourse, est 1 geule chargée de reccvoir les Annonces pour ^ le Journal. LePETIT HAVRE est dêslgni pour las Annsnsasjudleta.H-es et ttgolss & PARIS . Petit Havre ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMQCRATIQU3 Le plus fort Tirage des Journaux de la Régsök lerertil20Hdieialfe IMS "iKD ACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Besrétairs Gósêral: TH, VALLi, Rédacilon, 35, rue Fontenslle - Tél. 7.6 RÉAL1TÉS Dsns la cnmpngne qu'ils ponrsuivent obstiiiément pour essayerde fausser dans le sens des revendicationsrévolutiortnaires les résultats que nous sommes en droit d'attendre dc !a victoirede nos armes, les ergnnessoeiatistcsafflrmentvolontiersque l'essenliel est de voir ies réalités et d'en tenir comple. Or, il sembicbien que tous leurs efforts tendent préeisémenta masquerles réaiites les plus cerlainesct a exploiter systémati- nuemeut les plus dangercuses illusions. C'est anisi que l'Humanité— qui soutient que les socialistes furent les premiers a lonnuler les conditions de la paixjusie et durable, alors que les ex-minoritaires ne eessèrentde preconiser un compromisqui eüt été la négalion mèmeda la paix victo- rieuse — proclameaujourd'hui qu'en ft.ee de la revolutionallemande, Ie devoir des socialistesest taut tracé : «lis doivents'em- ployer de tout leur pouvoir pour que nos gouveroants, poussés par tous les réae- tetirs, n'eutraventen aucune fa^onl'oeuvre de rénovalionpolitiqueet économiquequi s'opèreouire-Rbin. » ll est assezcurieux que nos internatio- ralistes prennentsi grand souei de la « ré¬ novalion politique el économique» de r-Allernagnealorsqirits ne paraissentnui- lemetitse préoccuper des reparations que doit le peuple allemand aux régions de France et de Belgiqueque ses troupesout sauvagementdévastées. La question n'est pasdc savoircommentse réorganiserapoli- tiquement 1'Alleinagneaprès la guerre «ju'elle a provoquée et déchainée, taais commenteiledédominagerasesviciimeset expierases crimes. C'estla quVst la réalité uu'il faut voirel doat ii importe de tenir coinpte. La grandeerreur est de eroire que la re¬ volution allemandea été détertsinee paree que « sur !e charnier de la guerre a passé ie large souffledu socialisme internatio¬ nal ». Ce que l'Allemagneconmtfianjour- d'liui, ee n'est pasa proprementparier une involution; c'est un effondfement—l'ef- fbtidreincntd'une nationvaineue.Cesocia¬ lisme international, dont on voudraitnous vanier ia puissance de régénération,nous Fuvonsvu s'affirmerconstammentencom¬ plice docilede IMmpörialisme el du milita¬ risme prüssiens.II n'a pas réussi è assurer ja victoire a GüillautneII ; il n'a pas da- vanlage réussi h lui assurer !e benéftce d'une paix dc compromisqui eüt sauvéla dynasfie des Hohensollern; il s'eflbrce ipaintenant.de préserver l'Allemagnedes eot sequences logiquesde sa debaclemili- toire. La vériféest que la révolutïonallemande est iléede ladél'aiteet que ia Sozialdemo- Tccaiiessayesimplementde s'adapter aux circonstancesnotivelles,eomme ses ebefs reconnus s'étalent adaptés avec une rare souplesseaux circonstancesanciennes.Si! y a un enseignementa en tirer, c'est que la réactionet la revolutionse tiennent étroi temen:, l'une portant l'aulre, et qu'eües som l'uneet l'autre des ennemiesdéclarées de ia démocratie. C'est ce qui expiique qu'actuellement,a Berlin, les sozialdcmo- krates, majoritaireset minoritsires, colia- borenten jrlcineconfianceavecleshommes {es plus représentatifsde l'aneien régime. Dans ies paysalliés, nul n'cn sera dupe. Sous sommes des vainqueurs ct non des vaincus ; or. le danger de la contagionbol- chevisie n'existe que pour les nations que la défailedes puissances de proie atleint profondément.Lebolchevismene procédé, en réalité, d'aucun idéal politique ou so¬ cial : il n'a jamais été qu'une creation alle¬ mandedeslinéeü exploiter le désordreso¬ cial au profit du militarismeprussien. Ge qui Ie prouve,c'est,qne mème les neutres qui subireut directement l'influence de Berlin en ressententanjourd'liuiles contre- eoup, tandis que les peuples qui se dres¬ seren! contrele rêvc de domination uni- versclle desempirescentraux sont imimi- nisés .contre ce mal abominable. Us ont trouvé dans leur sublimeeffort pour la dé- fense de leur existence indépendantc la pleitteconsciencedes réalilés de l'beure que nousvivons.Et d'êire dc s»inc<démo eraties. oü ies devoirs font équilsbre aux droits les garde siiremeiit contre tous les risques de i'anarcbie. (LeTemps) jSeWOTsas» jÊ&ssmapm&ss* LE PARLEMENT Impressions de Séütiee (tlE SOTJ'.B OORliltSPONBAlrr FARTiCUUgB) Paris, 19 novembre. .A. XjA. CHAMBRE Dansles couloirs du Palais-Bourbon, la nomina¬ tion öu genera;Pétein eomme maréchal dc Franco ast parUcuiièremen tijen aecueiliiedc toosccux qui aimcut que ie mérite militaire ct Ia vailiauccsoient dignement recompenses.On a voulu quo Pétaiu en- trat, lc batonde.marcebal&la main, il IleUs,dans Ia viite de Eabert ct do Noy. QÖelqu'una dit dans le salondo !a Paix : —Cette pcr.sêoduit ttre dc ClcmenccauI Ttecnouvelle éiiiotionnous attondaitau eonimcit- cemont do la sdancodc ia Ctoarabre. M. leghels, député, rapatrid du Kord,est entré üans la salie AussiWt,il a été l'objet d'unc macl- fcslationspontaucede la part des dépulés. M. Invhels porto stir sou visagela marque des «jauvais traitements dont il a étc l'objet. 11est p51e, déchanié ; sa barbe est devcuuepreSqucentièro- ïuent blanehe. si. Uesohanc-l. qui préside, saluc avcc éruotion e?ite vielimo dc ia cruauté allemande. tl. Inghels, dit-il, n'a jamais douté dc la victoire «lans sou cachot. Toute la Chambre appiaudP et Je président ajoute : » Faites que jamais oa rrou¬ blie » H. Inghelsoioulc ii la tribune et, d'une voix do- Jeiilocemmc cello,1autre jour, de slM. Detóry et Ragheboom, raconto son marlyrologe; celui des Walbeurcuscs populations qui ont vécu sous je Jong do i'envahissc-ur. 11expose les alroeites com- mises par los Aliemands. ■>Unjour, ils arrêtaient en masse.Unautre jour, als brpialiskifst ies Haimts, mémqcelles ' qui avaienl des bébésdans leurs bras. lis assassinaient et volaient. « J'ai vu lusiller un homme dans son échoppe, j'en ai vu luor un autre, aussi pou coupable, d un ceup dcba'ionnottoau cceur. « 11y a eommecola dos milliers do laits. Oh ! quo nous avoirsété terturés, oli ! quo nous avons souliert. C'est«imaginable 1» 11.Itighelsrappi'Mequi! tut condamnéen 1910a 42 jours de prison et lut. dc sa.geóle, témoin dc faits inouïs.Les prisonnkrs jranpais mouraiciitde fnimet lours protestations ne leur valaientque des aggravationsde poinrs. Pius tard on loreprit, sans raison sérieuse, et on l'emprisonnaa Coblonlz. 1!y a un moment particu- üêrcmeut palhétiquo,c'est lorsque M. Ingheis dé- clare qu'il auralt dft cent lois mourir. c Mais,s'écrio-t-il,je no vouiais pas ; j'avais la voiontédo voir notro victoire et ceia m'a donnöla lorcc de vivro. » Cest d'une voix vibrante que l'honorable députö s'exprime ainsi. La Chambreso montre lort impres- sioniiée.Lessocialistesgermanopbilesrio protostent pas.Ést-cequo Kiouthalsorait uu peu renté ? Partant dos souliiances causoes par !c man- quo de nourriture, lc députédu Ford dit qu'il ocea- sionua dos cultures aux jambos et quo plusieurs dé- tenus sont morls. • V.oixau eentro: « Et cn parlo de ravitaiilor l'Al¬ lemagneli. f,5.Paul Constans: ° On lorail mioux d'abord de ravitaider le Morddo la France (Applaudissoments). Ne croyez pas que co soit un compliment qne j'adresso au gouvernement! s. M.Ingheisparloensuitc dc l'osclavagoimposéaux ouvriers, sous le pvétexteque iAllemagnoavatt be- soin de niaiu-d'oeuvre,et du pillage des colis en- voyés de Fiance. 11 coneiut en demandantqu'une enquête ait lieu ê ee sujet et quo le gouvernement s'cinpresscd'allégcr au p'us vito les soullrancesdes populationsdu Nord. lies nouveilosmarques dc sympathie sont don- nées a It, Ingheis,quand il regagnosa place. Onest édifié sur ia manièrc d'aglr des Aliemands envers : les populations,au mépris de la ConventiondeLa Have, ehilfonde papier quils ont slgné,des lois do i l'bumanité et mème dc celle3 do la guerre, eomme j fa déelani Si Inghels. | Cepeuplen'est pas civilisé, il n'a cessé de se ; montrer sauvage, barbare et cruel, pendantque la , Vutteterriblequi vient de s'arrêter. 11n'y a pas ; lieu de jaJro attention aux arguments avec lesquets • ii essrie de se soustrairo a la responsabilité de ses i crimes, au chétimontqu'il mérite et dont un nou¬ veau témoignagovient d'etre produit a la tribune dc la Chambre. M.Deschaneldonne lecture d'un certain nombre d'adresses do jélicitationsqu'il a recurs de. Cham- bres étraiiKéres,a i'öceasion de la vietob'e de la France et de ses allies.Puis on repvondianiscussion du projet sur Iomonopoisdc l'alcool, discussionin- terromnue il y a quelques semalnes. Un débat s'engagesur i'artjele 6 qui prévoit, pour !e mois de janvier, ia fixationdes prix d'achat des alewis de betterave et, en septcmbre, des prix d'a chat des aleoolsde grains, substancesfarinenses et aulres provenances,sans que ces derniersprix puis¬ sent dépasscr les premiers. H. Barthedemandsqu'on do déclare pas, dans Ie projet, que le prix de l'alcool de iilé sera obüga- toirement rnoinséievc que celui de l'alcoolde bette- raves. Maigrél'oppositiondu rapporteur et de M.Klotz, un amendementsoutenupar 11.Lelebvro du Prey est pris en eonsidération,par OH voix contro 183, ct renvoyé u la Commission.Commo conséquenco, PartieleGest réservé. Oncommencela discussionde Partiele 7 ; mals après le rejet de('amendementLanlel,la suite de la discussionest renvoyée a une séancoultérieuro. Domainraercredi, séance. I! arrive eomme tin écho, au Paiais-Bourbon,do J'entréodes troupes Franfaises a Mete,ayant è leur tête lc maréchalPétaiu. L'eiithousiasnio ' est indes- criptibje. TB. HENRY. La IMilm eiAlleiape Envoi «Ie troupesallemardes csritrslesPoloaais Lc Lölcal-Anzeiger du i9 apprend do source com¬ pétente quo des troupes alteniandes ont quitté Ber¬ lin, dans la direction dc l'Ést. Lette iniormation iait cerlainemoutallusionaux troubles qui se sont produits dans les provinces polonaises.On apprend, on diet, qu'une grande inquietude s'est empatée des esprits a Berlin a l'annoncodes mesmes prises par les comitésmilitaires et ouvriers «lela Posnanie,de la Haute-Silflsio, de la Prusse orientele ct de la Prus- sc occidentale.Les conseiissont lormés uniquement do Poionais,a l'exclusion des Aliemands. lis ont eoneentrélóut le pouvoir entre leurs mains et ils préparent la reunion de ces territoires a la Po!og[io, D'autrepart, le service . alleïnand de propaganda annonce, ii la date du J8 novemhre, qu' «en raison du dangerpoionais», le commandemcntsuprèmede l'armée a décidéde créer des troupesde volontaires pour protéger la populationallemande dans les pro- vinces de PEst.11ajoute: «,Legouvernementet le commandemcntsuprème de l'arméese piacerit au point,do vue que quicon- que vésidoa l'Ouestdc la frontterenationale est <ié- claré protégénational allemand. Losquestionscon- cernant des portions de territoires öu rovaume de Potognodoivent être réglées au congresgeneral do la paix, et non par ies actes de violencede eliauvius poionais.» On mande, en outre, de Zurich -. Les soldatsaliemandsquilteut pen a peu Ie pays, dans lequel doivententrcr les légionnairaspoionais. Les députósont pits l'eugageinentque les legionnai¬ res poionaisfaisaiit leur entrée cn Polognoalleman¬ de s'abstiendront de lout acte liostiloenvors les sol¬ dats aliemandset la populationcivile allemande. Pendantio temps dotransition, los Poionaiscoopè- reiit avecles conséilsaliemands. Toulefois,les delé- gués poionais ont déclaré expressèment qu'ils ne coltahorcrontpas en tant que soeialisi.es,mais cn qualité de représentantsde tout lo peuple poionais, qui, avec unanimité,réclame la reunion de Ia Polo- gne allemandea l'Etat poionaisindépendant. En Posnanieet en Prusse oriëntale,dc nombrcux meetingsont ea lieu ; ceux qui y out pris part se sont declares contre Ia Prusse ct eti faveur de la Pologne,unifiéo.Lemèmemouvement se manifesto cn Hauto-Süésié. Eli dehors dgs réunions locales,a cu lieu aKaiowiceune grandeassombiéea taqueiio assistaient8,000Poionaisdc toute la Ilaute-Silésie, qui ont proclamóPadhésiondo la Hautc-Silésiea la Pologno,en manifestant ieur sympathie pour les alliés ct'lo président Wilson. L;Alsace, IaLorraineet les Elections aüt^audes On apprend do Berlin qu'un des buts du gouver¬ nement Ebert-ifaase,en hfttant les elections a la Constituante,estdo faire que lo scrutin ait lieu avast les preüminaires do Ia paix. L'Aüomagne sootb.udraHaiors ou'on doit fairo nommor des dépuléspar les habitantsdc PAlsacoel de Ia Lor¬ raine annexésen 1871. La Question (kükumeü La Brosseanglaisodo mardi matin protests vigou- reusemeutcontre le géjour dc LuillaumoII cn Hol lande. ! A Paris, on cstime qu'il n'est pas admissiblede trailer Peinpcreur allemandeommeun béte de dis¬ tinction, ci da lo eonsidércr eomme ayant ccssé d'apparfcnira une armee belligcrante. Communiqués Cfficiels lammmmmum los Soldatssootacclamés a Saserne, è iatz et a Oofmar Communifitié Iransjais 19 Bovcnibre, 23 heures. La ma robe en avain a coiumué aujourü'hui, ss/is autre inci¬ dent que ies manifestations do joie des popula¬ tions c inlos. Dons de nombreuses locaiité <, les habitants out en la pensée touchanw, malgrè la oifficuitó des temps, de rounir das vivres pour nos soldats Lo matériel bandonné pór l'ennetm ne cssss de e'aoc oi' re, amsi que le no.ntbr des prison- niers libórés qui rejoignent nos ugnes En B'ig qtm, nous avons atleint la ligne Bourseignt-ViftilbRenne. En Lorraine, tandis qu'un ditaohement oous- saii sur noire gauche jusqu'è Snrraibe, nos avant-gardes s'étabhssai^w sur le front Kiete- b-rg Hemmor'ing-Saverne-Alienviliers et Man gen. L'entrée de nos troupes d Saverne, sous le commandemcnt du générat Génard s'est effeeluëesu milieu d'un grand enthousiasme. A 13 h. 30 Ie maréchal Pétain, commandant en chef des arniées franchises a fait i-on entróa soleiinelle dans la v lie de Mefr, a la léte des trouoes de le 10° armée, commanaóa en /'ab¬ sence du géneral Ma min, victime d'un accident de chevat. par le gènêrsi Lroonte. Touto la population, d'un elan unanime, s'é- tait portee au devant de nes troupes qu'elle a longuement scclamées. i.a vicille cité iorraine, cap, ivo depute 47 ars et er fin reünie h la France, a manifesté, d'une fr.Q m inoubliab e, son amour pom- la mere oatiie En Alsace, nos so oafs O >t requ hier Ie mÊmo aooueil omouvant, da.13' la fidèie v: le de Col- mar. 19 novemhre, 21 heures. — Sur le front de let tri ave i- Jour nee s'est pas.-é-> s n- evene¬ ment particulier, Nos troupos ont nt'eir.t la H- gne generale Etallo Sileger-Longwy Aubun le Roman Briey. fHoepifon dabsurgfiiSFire Mas aBrux:!ies Bruxstles.— Lo Conseilcommunal do Bruxolles s'est réunj en séanco solennollo pour recevoir lo bourgrnestroMaxqui a passé cinquanto mois, en captivité,en AHemagoe. Libredepuis quelquesjours, M. Adolphc Maxar- viva, vendredi soir, itBruxelles;ii cn repartitimmé- diatement pour Sairevisile au rol. tl. Lcmoiinier,honrgmestrointerimaire, lui espri- ma Jajoio des Brnxclloisdo vair revenu tl'exil lo fKiurgiiirsU'o qui paysoniliela bravoure ct io cou¬ rage civiqueset qui inontra d l'ennemi commentles magistratecomraunauxbeigessavaientrésister. Aprcsque plusieurs conseillcrs eurent pris la pa¬ role pour féüciter lc honrgmestrode son retour, M Maxrcraerciade Paccueilqui lui était fait et adressa tui souvenirému a ses coüègucsct coiiaborateurs disparus. II ajoula : « Je reprendrai, dès ce soir, mesfonetionsct, avee l'aido et les conseiisde mes coliégues,i'emploierai mon énergie a mettro un tonne aux «esordres. La populationsedoit a olle-niémode me seconderdans ma t.iche; olie le doit ii ceux qui Pont prctégéoaux heures de tristcssc » ABONNEMENT8 ■Ta Havre, la Seins-Inférioure, l'Eure, l'Oiso et la Somme Autres Bépartements Union Postale TliOIS MO» Sis Moi-s Un Ar »S FP, S3 Fr *5 Fr. SS Fr. Dns'aJbottne tgalsmenl,SAUSFRAIS,da.jstousles Bureauxde Pastede Pratte ClOEHssBSuraöesMéSSeï^o 18 novemhre, soir. Les troupes balges, c or.tinuaiu ieur marche cn avanl, co nformé- m -nt ux conditions do l'armistic >, out attaint aujourn'hui, avtc leurs té'ns ü-~ colonnes, la ligne generale :B esrot/e (Est de Tormondc) A lost. Dans un but rle sécurilé générale, une bri- gide de cav-iierie, ren for Of* d'ariiHerm et de cara bin Iers eyenstes. a eté pous*4e - ur Bruxt I- l' set .un rëgt munt de cavalerie a öió envoya ft Al Sir,ss. Das dépöts d» munitions ont ssutê S Bruxel¬ les, pux gare- du Norrt, dn M idi ei de Schaei'- be- k, mrtiant ■ f- ti ê c-v eer erts. -n*- LaViolation deia nentralité lisilandaise 11parait établiquo les troupes aUemandes,don1 Ie passage a été constate ii travers le Limbourgboll landsis, ont franehi la frontièro avec Passentimen' des autorités hollandaises. Ce librc passage,accordé a Pun des bellJgérants, eonsliUieraltun précédtmt dont losautres puissan¬ ces belligérantesseraient naturclicmcnt fondéesa se prévaloir. atrolÈfE Hears L'Enltée é iarÉfiei Pêfafn eldes froüpes franches aMafz mei;, — Hier, a 1.4heures,les troupesIranpaises sont cutrées a Metz, au milieu d'un enthousiasme indescriptible. Le déiiié cut lieu sur l'Esplanade,devant lc maré- chr.lPétain qui se tenalt a droito de la statue du maréchal Nev, assistédes générauxFayolleet Buat. Un accidentde cheval, qui n'inspira pas d'inquié- tudcs, surviut peu avant la cérémonie et cinpecha le généralMangind'y prendre part. Après le défilé, lo maréchalPétain, h ia tête de son otat-raajor,serenóit,au milieudes acclamations, i»1' Bételdo Villc,et fut recti par M.Yung, premier adjoint. L'installation dc M. Mirman, commissaire de la Hépuhliquc,out lieu ensuitc. Gettoproclamation du généralManginlut placar- déc sur les muis de Mcte: « Lorraine, mes c hers compatricles, « Enfin, l'heure a sonnó de la delivrsnce que vors „,'e ni-z drpuh- 47 ens. avec une fiüénté ' qui a fait I' admiration cu monde. ! « Battue sur tous les chsm„s de bataiile de I fa mor du Nord aux Vo-g s, acès avoir perdu en quotre mois plus da 400,000 prisonnin-s et plus de 5 000 canons, les armee* aliemand-s ont impiorer un armistice qui est la capitu¬ lation compléte « La terra est délivrée du militarisme Prus¬ sian ; le colossal empire ad-mand s'éero.le dans l'ana'chie. Vous èies affranchis pour tou jours du jong ét ranger. « Le régime d'oppression et de vexation quo vous avez subi pendant un demi siècle est aboli aj mais, n L'armée de la république apoorta sur te sol lorrain la hberlèei la justice. Vos families et vos b ens seront proteges ; vos institutions et VOStraditions seront respeciaes. « Q i'ils n'aient aucuno crainte ceux qui par la negessité, dwent se c owb-r. malg-éeux, sous le jong allemand. La France, dont vous föles la rsr con, ouvre hrgt mant ses bras a tous ses enfants retrouvés. G ux qu'e'fo aime le mieux sont ceux qui souffrirent le plus I Viva la France I « Le général commandant d'armée, « MANGIN. i) LaVoyage duprésident Wilson VAssociatedPress annoncequo le présidentWil¬ son, après son adresse au Congres,le 12 décembrc, s'cmbarqucrapour aller assister a la conférencedo la paix. II ne sera probablementpas possible a M.Wilson d'assistcr a touto la session do la conférence dc la paix ; mais sa presenceau débutest nécessaireafin d'éviter les désavantages évidents d'une discussion par cftblcpour définir les grandes ligues du traité défihitif, sur lcqucl il doit nécessairement êtro consulté. Vi.Wilsonsora nature!lenientaccompagnéde dé- légués, qui siégeront eomme représentants des Etats-Unispendaiittnuto la conférence. Les norns de ces délégués seront annoncés sous peu. Palaisonprison? L'es-empereura fait jusqu'au hourg ct au chateau de Zuylenskinune propacnadeen vulture découver- i Ie : if était dc retour, une heurc après, au chétean dAnierongou. Celui-ciest, au coeurdu village,une construction massivede briques rouges, dont Pappareneeunie et canée est ceüe d'une prison. Un largo fossé rempti d'eau Pentonre. Derrière la grilio on peut pariois apercevoirla silhouettede Vcmpercurdécbu. Deux civils Paccompagnenï.I! porto toujours 1' uniforme ..grisdepgriBée «dkuiiuide. Hsnsb 'ggs-fs elfsrrfbles Explosions ft!h!X#s Bruxelles. — Dopuishier, une série «'ispiusions ébranlsnt la vilic et so suivent t. intorvaltes raparo- chés. Cc sunt des wagonsde munitions qui ontccla- té A Ia gare de Scbacrbeeka midi ; les dégdtssont i normes. La policefait évacuer des rues entières ; le eicl est brut rougeauteur de Ia ville. I! est impossible encore de savoir s'il s'agil ó'.actes de malveiliance de Ia part des Aliemandsou d'uncImprudencede la part dc la Joule. Ils foniertient Ea RévoEutier?... pour sauvsr SeKaiser Lotlilres.—Lc L'uihjTelegraphécrit : 'i Des fails significalifs laissent croire a un grand et niystérieux complot contre les Alliés et semble- raieni indiquer le plau de lomeatev ia revolution socialeen Hollande,en Suisseet en Suéde, afin do i troubler les pays alliés, raraener le kaiser en Alle- magnc, restaurer l'aneien régime sous line autre forme et fonder une fédérationallemandeeonsidéra- blementaccrue, qui deviendrait une nouvelle me¬ nace mondiale.» j LeDaily Telegraphajoutequ'il faut que ies Alliés . saisissent Ie kaiser et fe renaeat driimliyeasentlm- j»puissant h faire ie«al. II avait prévu toute l'importancsqu'ellcsauraient au lendcmatn de cctte guerre pendant laquelle il avait fait sondevoirde soldat, —• et il avait la vo¬ ionté de contribuor, dans Ia mesure dc ses lorces.au devoir social pour ie relèvomentde la Patrie. « Car, bien quo sa santé füt dója chancelante au momentde la mobilisation,en aeüt {914,il avait revendiquéPhonncurde partir. o Avecl'armée de Paris, il avait pris part ii la viotoricuseoffensivede la Marne,— et c'est a la suite de cette rudo campagnequ'il ' nous rovrtitdans un état qui donnail, a tous ies siens ct fi tous ses amis, de vivos inquiétudes. « Les soins les plus assidus et les plus dévoués, des séjours répétés on des régions plus elementes semblalentavoir déiinitiveraentécarté le mal dont 11avait été atteint. ®11avait eu rinneffabtojoie de connaitrela gran¬ de victoire de la France ;il cspérait reprandro blcn- Le marécTial F00I1 et 1. Clémsncsan a I'Académie Fran^aise Paris. — L'Académie Fronpaise, réunio excep liomicliemcniiüer anrès-midi, décidai>i'unanimitó d'élire, jeurti prochain, le maréchal Foch, cn rem¬ placementdu marquis de Vogué,et M. Ciémenccau, cn remplacementdo M.EmiieFaguet. la famiüe royale tieGramie-Bretagnc au Pariement Lciidres,— Dc roi, la reine, ie prince de Galleset- la priucesseMaryse sont rendus hier après-midian Parlement.lis lurent l'objet de chalenreuses ova¬ tions sur toot ie parcours et arrivèrent au Parle¬ ment vers trois heures Tour les hauts dignitaires d'Etai, et les repi'ésen- tants des Dominions étaient présents. Une ioule énorme emplissaitlos galeries. Pétain, lariÉal is Francs Le Conseildes ministres, sur la proposition do H. Olemenceau,président du Conseil,ministre de Ja guerre, a décidéd'élever le général Pétain a la digüité de maréchalde France. OösèpesdeFernandPolet liardi après-midiont eu lieu, en présoncc d'une nombreuseassistance,leso'osèquesde notre regretté collaborateuret ami, M.Fernand Polet. Sur le char, surchargé de Beurs, on reraarquait los couronnesoffertes par : Tadministration,la ré- daction ct ie personnel des journaux Le Havreet lo PeiltHavre; 1' Associationsyndicaledes Journalistes pvofessionnelsde Normahdio; la PresseHavraiso; tl. ct MmeDailly. Le deuil était conduit par les frères et le beau- irére du délunt. Dansl'assistanceavalent pris place :MM.Bvicka, président et Windesheim, merabrodu Conseild'ad- ininistrationdes journauxLeHavreet le PelitIJavre-, O. Randotct, administrateur déléguè; Th. Vallée, secrétaire général ; Petit, Bouvier, rédacteurs ; Des- truel, caissier ; Louvet, cbol dn service commer¬ cial ; Paquié, phel dn servies du départ. MM.Belaunay, prote ; Dubosc, ancien prots ; Danger,chef destravaux ; Levasseur,Leeaudo,met- teurs en pages et do nombreuxt.ypographes. La presse locale était représentéoégalement par MM. ChoparL directeur du Havre Eclair ; Gabriel Falaize, rédacteur cn ch'c-f; Méheux, secrétaire de la redaction-,Lacoudroet Aviengne,rédacteursa ce journal ; André Hofgaard,rédacteur en chef ct Avril, rédacteur au Journal du Havre ; Ciiquet,cor- respondant du Journal de Itouni ; Edmond Meyer, directeurdela DémocratieHavraise. Parmi les notabiiilés notons.: MM. LéonMeyeret Debrcuille,conseillersgénéraux;Jennequin,adjoint; Basset,deléguémunicipal; Mesiet, chef dc bureau représentant M.le sous-prefet. MMF. Gounou, maire d'Octeville-sur-lfer; Lo- carpentior,ancien maire, et Louis Paillette, adjoint ii Montivilliers; Parilg, sous-chefdu servicodosté- légraphes,représentantM.Olry,reeoveur,orapêché; Soclet,directeur des tramways ; Becuc,sous-direc¬ teur, et Dcfontenav. employédu Commercial Cable Company; Toussaint, ancien adjoint a Graville- 8ainte-Honorine; Dany,directeur,et Malherbe,cen- seur de 1'EcoIede Commerce;LeBorgne, receveur buraliste; Sturmlinger,ingénieur municipal; A Le- varev, avocat ; Itaiiani, commissairespécial; Cros- pin, juge de paix suppléant; Burckel, chef de l'ex- ploitationde 1'outillagoduport : Chemin,lieutenant de police; Pépin, pha"rmacien ; -Melay,secrétairede : ta Soriété des Concertspopulaircs,etc. Lescordonsdu poèlc ont été sucocssivementte- nns par les nolahilitésetpar les amis qui avaient tonu 6 accoinpagnerlc regrettédéfuut n sa dernière demeure. An cimetièro,11.Th. Vallée,secrétaire généralde Ila Ilcdaciion,a pris la parole en ces teimes : c Messieurs, o En Tabsoncede notro rédacteur en chef.M.Cas¬ par Jordan, — uux arraécs et sur le front. — je viens, au nom de 1' Administration,de la lledaction et du Personneldes journaux Le Havre et lo Petit Havre,adressera noU'Cchcr collaborateur Fernand Polei, un dernier hommage. o Fiis do notre ami Raoul Polet, ancien eonseiller municipal,dëcédédans la forcede l'ègc il y a quel¬ ques années a peine. Fernand Polet, qu'une vocation irrésistible enlrainait vers le journalismc, avait dé- buté, en tOOfj, a ia Biptch.e de Rotten, et c'est en 1910qu'il revint en notre ville, eomme rédacteur en notre maison. ®D'excellentesétudese.lassiqiiescn notre Lyeée, eomplétéesparuntravailpersnnnclincessant,avaient , prépaié notre ami a la carrière de son r.boix.Leltré i,déllc«f, lesqueriisos phiiossgbiqmis i avaietil aussi mcr Pour tv-pondreatrtdnjqueles circonstancesIepêP- mettront au désir légiïïnie dc la population de ss I rcuseigner, le eontre-amiralgouverneur fora affi- efcer,devant la caserne Kléberet le fort do Tourue- ville, oü logerontles rapatriés, des tistes indiqcant les uoms d«ceux qui appartiennentaux Vet 8'sub¬ divisions,au fur ct a mesure de leur arrivés, et il s'cmpressorado porter ces listcs a la coimaissanca du publicpar l'jntermédiairedes genees ou do ÏS presse. ld!A Allecatiesit aux Faiittilee «te» fs®8el;slfe!IHu'rée On communiquel'avis suivant : oEn attendantla déeisiondu gouverneur-rdsar tv questiondc la oéniobilisalion,ies alloca- ;.ct ras- jorations seront mamtenuesh litre provisoire aux familiesdes soldatsdes classes87, 88 et.89 renvoyés daas iours foyers a partir du IS novembre. ment fr'app'éepar ia guerre, ct parmiceuxde ses frères revcnus do ('immensehatailleet qui avaient donnéun bel exempleaux plus jeiines,ilentrevoyait, après les terribles orages,uno existencede bonhour, de travail et de paix. a L'injustedestin lui a ravi cette réeompensequ'il avait si bien méritée par le devoir patriotiquo ac¬ compli,par son exquise délicatesse d'ême, par ses sentimentsgénéreuxct d'amilié si loyale et si fran- che. . . « Devantcetto tombe si prématuréraent onverïo d'un ami trés cher, et devant l'immcnsechagrin d'une familiesi éprouvée, notre peine estinfinie. a Et c'est d'un r/eur douloureux qn'au nom du journal Le Havre j'adresse a notre jeune collabora¬ teur un salut fraternel ct un dernier adieu t » Au nom do 1' Association syndicate des Journalis¬ tes professioneelsde Normandie,M.A. Pelit, secré¬ taire général. a exprimé ensufle les regrets des confrèresct nes amis. o Mesdames, <•Messieurs, ®C'est.en prote a une profondeet bien doulou- reusc émolion que nous voila réunis autour de cette tombe. Notrechcr ami Fernand Potet n'est plus 1 ®tl. Lafond,président de 1' Associationsyndicale des JournalistesprofessionnclsdeNormandie, n'ayant pu venir a ses obsèques, m'a piié de présenter a sa familieses sincèivscondoléanceset do vcus dire cn quelle cstime nous tcnions notre bien regretté con¬ frère. i Mieuxque moi, avec ce ebarme particulier que beaucoupd'entrc vous ont apprécié, ii vous eöt dit co quo fut l'ami quonous-pleuronsaujourd'hui. « Lui aussi eüt övoqué ses réeiles qualitésprol'os- sionnelles,sa grande et précieuseérudiüon, ses re- marquabiesaptitudesd'infermatcur, iaclarté,la pré- cision de son style. 'i Pour moi, je me perineural simplementde vous dire cc que lut eet ami loyal et franc. ®S'il me fallait d'un mót le caractériser,je dirais qu'il fut bon, d'unc bonté constante, sans égale. « Sesparents, mieux que nous, savent quel fils tendré ct aliectueuxil fut, quel 'épouX attentionné il s'était promis de demeurer. « Au lendemaindes jours glorieux que nous ve¬ nons de vivre, avec queile joie inüme il eüt revu ses frères revenantenfin a ce foyer familial si uni, si cordialementaccueillant. « Jounc, la lendressöde ses sontiments,ia gértéro- sitë dc son coourlui avaient fait désircr voir s'éta- blir nn monde meillcur, plus compatissantpourles malbeureux, pour ceux qui peinent et qui soufirent, plus justementéquilibré. « L'exjjériencedc la vie, les tristessesde ces der- niéres années, en modifiant quelque pen la forme de sa pensée,n'en avaientnullementaltéré l extrême bierrveillance. « II était dc ceux qui savent juger et qui se sou- viennent, aussi sou amitié était-elle franche, sin¬ cere et désintéressée. « Obligcant autar.t qu'il était cn son pouvoir, d'une amabilité constantepour tous ceux qui l'ap- prochaient,il était entom-édo norabreuscset fidèles affections,'dontvous apportez aujourdhui le témoi- gnageii sa familieeplorée. a Pour moi, qui fut souvent lo confidentde ses pensées,jo me souviendrai tjujours des lettres ai- mables qu'il m'adressait en ces dernières années, alors qn'un mal Imjdacablo le tenait éloignó do nous. En quels termes charmants il parlait de ses confrères, avec quelle bonne camaraderie il appré- ciait leurs travaux. « Epris d'une IratorneTlesolidarilé. il était venu des premiers vers notre groupement,'dontil suivait avec un trés vif intérêt ies débats et le constant dé- veloppément. ®C'estFun des meilleurs d'entre nous qui dispa- rait et c'est pourquoi avec vous, ses parents, si cruellement eprouvés, nous le regretterons ii ja¬ mais. « Puisse en ces heures doiiloureuses la présence de cetie asseroblée apporter a ceux qui lui furent chers les adoucissemonts nécessairesa leur grande douieur. d L'assistanee, profondément impressionnéo par cette mort prematurée, est venue onsuitoexprimer a la familieses condoicances. ik » En cespénibiescirconstances,nous adressonsnos bien sincéresremerciements è nos confrères,p^rii- cuiièrement au Joamat du Havre, au Havre-Eclair, all Journal de Rouen,a 1» Dépfeliédc Ratten, au KouveltistedeHontivitlicrsqui. en noustéraoignant 1 urs sympathies, ont eonsacredes notes éiogieuses a notro regrerté collaborateur. La Fête de le Reine Elisabeth A BEL6L A l'occasionde la tètc dc S. M. Elisabeth,vaif- lante et glorieuse reine des Beiges,l'Enlr'alde mib'- iaire avait organisé,bier après-midi,uu remarqua- Me concert a l'hépital militaire beige de la run Ancelot.Dans le nombreux auditoire, on rstnas'- quart MM. le général Beruelte, commandart snpé rieur territorial beige; Durar.d-Viel.consciiicrmu¬ nicipal. dé'égué, représentant la Municipal» té dn Havre, et le docteur Smcts,médecin-cbefde l'höpi- tal bolgc. Au cours de cette réunion, notre trés distisgud confrère, M.Pierre Nothomb,qui est un historiën de valeur, fit une conférence.Parlant de o la Ileino pendantia guerre », il produisitune douce et pro- Jondeimpressionen disant loutes les bonnesactions accompüespar la généreuse et fiére souveratne ; il se plut a muntrer toute la noblesse, toute la beauté morale de cetlcfemmeéminentequi a droit tl la reconnaissance intinie des " Jas » et de tout son peuple. Puis on cut l'heur d'admircr le telent do Kï.L. Marco,qui, dans lc registre grave, triomphe tou¬ jours aisémentet dont !a puissancevocale s'affirma riotammontdans lo grand air do La HeinedcSaba. Des applaudissemcnischaleureuxlurent égalemenê mérites par Mme Lccrinier, excellente mezzo-so¬ prano, vibrante intorprétedc Sapho ; par MileNine Trésv, habile et charrnantèdans Savaisc dc Rqméo ct Juliette: par MileGuillaume, sympathiquechan- teusod'opérette; par M..1.Troisfo.ntaines,dont la voix solides'affirmo en parlieuifer dans le fameus chant, Verdun,on ne passepas / : par if. Montane, espressifchanteurqui aonnoun vif relief a ees deux O'uvres: la sérénadodo Don Juan (Tslialkcowskyl et LesBereeattx(Faure); par M.Laugbor,enfin, un. comiquomilitaire dont l'aisanceet la lantaisie met- tent en valeur un curieux répertoire. MileManissiécontribuaitpar sontalentde pianiste au charme do ce patriotiqucconcert. Kile rc.qutune stiperhogerbodo flours,en témolgnagede la recon¬ naissancede nos amis beiges. LuRetourd8nosPrisonniers Lc gouvernement va organiser des transports par Lc rapatrioment des prisonniers rencontre de grandes diüicultés, par suito du mauvais état des voies ferrécs et du retard apportéa certains raccor- dements, tel que celui de Dannemarie. En presencede cette situation, ct pour Mter lo retour de nos soldats. Io gouvernement francais a décidéd'organiserdes transports par mer. Costransports seront assurés soit par les navires francais, soit par los bailments américains précé- demment affectés au transhordement des soldats d'Angteterroen France. Le port du Havre a été désigné ponr reccvoir une partie do ces rapatriés et toutcs dispositionsutiles viennent d'etre prises a ce sujet par l'autorité mili¬ taire. Le fort de Tourueville va être a nouveau transforméen höpilalmilitaire ct les casernes du centre de la ville hospitaliseront momentanément nos soldats avant qu'ils soient dirigée sur leurs dépots respcctifs. L'autorité militaire a pris toutcs les mesmes né¬ cessairespour qu'a ieur arrivée, nos eompatriotes et les soldats alliés qui reviendront avec cux re- Coiventl'accueilqu'ils mcritent a leur retour sur la terre do France. La musiquodu 137' régiment territorial d'infan- terie ira les chereher ü leur débarqueinenldes na¬ vires et les conduirajusqu'aux"casernes. Accpropos,oanouscommunique lanotesui- vante: Lc conlre-amiralgonverneur fait connaitre é la populationhavraisoqu'un certain nombredoprison¬ niers de guerre francais seront rapatriés d'Aliema gne par le port du Havre. Desdétachementsd'environ1.000hommesehacun sont attenduspar mer a partir du 21courant, au plus tót, ct se succéderontjusquevers la mi-décembre. Dansle but d'assurer le bon ordro de ces détache¬ ments, le contre-amiralgouverneur prie la popula¬ tion de s'ahstenir absolumentde remettre aux rapa¬ triés quoi quo ce soit de la main è la main pendant leur passageon ville ; les dons de toute nature qui leur sont destinesdevront être remis au siègede l'oeuvredes Prisonniersde Guerre,a l'HóteldeVille, qui en assurera la distribution. DansIemême but d'ordre, il ost nécessaireque la populationne se mêlepas aux détachementsqui tra- verseront la vflle.Quelquedésir, bien comprehensi¬ ble il est vrai, que nos concitoyens ëprouventd'a- i voir des nouvellesdes leurs, lis aevront comprendrs que troubler la circulation des détachementsserait une gêneconsldérablepour Ie service et un retard aux operationsde triage et d'envoi des prisonniers , auprêsdeISMtoil!#. Comnunications de fa Ticketsde Painpour!e moisds Dócembro I,es feuillesdo tickets de pain pour !e moisde dé- ccmbreserontdistributes dans les bureauxsuivantf, gïï>* la préser, talionde la Cartcd'alimentation: Fxoie de filles, rue de la JJailleraye. Ecole de garfons, ruo Jean-Macé. Ecolede filles,rue Dauphine. Ecoleroateroelie,rue Gustave-Briuéeau. Ecolede garpons,rue Amiral-Courbet. Commissariatdc police,rue Michel-GauUer. E(X)ledegarpons,rue dol'Observatoire. Ecolede garpons,rue Dumé-d'Apiemont. Ecole de 'filles,rue Baspail. Ecole de filles,rue Lemaistrc. Ecole de filles, ruo de l'AIma. Ecolcdo garcons,rue Piedfort, Ces'bureauxde distribution seront ouverts au pu¬ blic du jeudi 21 au mardi 2«, y compris ie diman- cho 24, de 9 heures a midi ct de 2 heures a 7 heures du soir. Les commissariats de portee des ruts Jacupes- Gruchetet Jules-Lecesnono sont pius chargésue Ia distribution. Afind'évitor des stationnementsprolonges,il est rocommandé, autant que possible,de se confonner a l'ordre alphabétiqueci-dessous: Jeudi 21 novembre, noms cominencant par les lettres A et B. Vendredi 22 novembre, noms commenqactpar los lettres C et D. Samedi 23 novembre, noms commeneaut par les lettres E a K. Dimancho24 novembre, noms commeneaut par la lettre L. Lundi 25 novembre, noms commeneaut par Ses lettres 11.aP. Mardi28 novembre, noms commeijravttpar les lettres Q a Z. Ijos personnes auxquelles leurs occupations ne peimettraient pas de se dérongera leur ordre alplia- bétique sont invitees a se presenter de préjéreneo dans !es bureaux de distribution entre 6 et 7 heures du soir et dans la journée du dimanche. I! est particulièrementrecoramandéde vériiier Ie nombre des feuilles do lickets remises avant do sortir du bureau de distribution. Aucune réclanaa- tion a ce sujet ne sera admise plus tard. Les personnesqui ne pourraient sc déranger ellcs- inémes sont priées do ne pas envoyer de jeur.esen¬ fants toucherleurs feuillesde tickets a lour place. *** Avis important. —Loministère du ravitaiile- ment ayant prescrit que le renouvqllement des car¬ tes d'aïimentationpour 1919so feraitd'apros une de¬ claration rcmplie par chrquo cnnsomuiateur, les personnesvenant retirer leurs tickets de pam de¬ vront réclamer leurs fiches nécessaires pour cette déclaration,a raison d'une fiche par titulaire da eart«- Ces fichesdevront C-lrereraplies compietemeiK, suivant les indications qu'ertes pnntiennent, cl re- portées dès le lendemainau bureau oü oliesauronfi été prises. Les personnesqui le désireront pourront les remplir ou ies fairo remp'Sr inimédiatomontau bureau de distribution. II sera nécessaire, dans ce cas, dc se munir du livret de niaiiagnou d'uno pfeca d'identité donnaut le lieu et la date dc naissaacedu eensommateui'. Allez une fois, 33, rue Thiers, ehez Salomé, seulcment pour voir et. . . sentir. he Fen IUO tab. DltUG 4UUI » 1UCC V1J, O Le ieu a pris naissance dans I'arrière boutique, alors que prrsonne ne se trouvait dans ce local ct- n'a pas tardé a prendre une trés grande extension. Les sape.urs-porapiers, Venus sous la conduite ou capitaineRonsiaux, durent mettroen servico trots lances, et, vers 14heures, ils étaient maitres uil Ipyer ct so retiraient cn ne laissant qu'un piquet chargédu déblaiement. ,, Le feu a dëtruit une grande quautilé de vëte- ments,particulièrementdestinés aux marins, amst quo l'agencemontdu magasinet une partie du pre¬ mier étage. Cespertes,évaluécsi 100,000francs,ne sont fOU- vertes que pour uue faible partie par i'asstearics. denp dc Contean GabrielHervë, maigré son jeune êge — il rfa fBA 13 ans — a de bien lécheux instincts. Lundi soir, vers buit heures, ii se treuvait avea plusieurs camarades au Bar automatiqne.placeda , l'Hótel-de-Ville, lorsquel'un d'eux, GeorgesGuegou, demcurant rue Bazan,40, voulut l'ebligerü lui pra¬ ter 50centimes. Hervé s'y refusa. et une querello s'en suiyd. wia sê poursuivrt dans la rue, jusqu'è l'angtedes rBCS dl)Cb'llouet de Vicbu-fingo, öfejjis ftuisiui» port»alprswc»pp

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W AMiêe— 13.^16 (2 Pages) II Centimes— RMTMIVIII M4TÜ1— (I Centimes (SB Pages')assssssiS

AdBJS!£tfaienr-Déltguê-GérantO. RAN DOL. ETJisislnlstrsfüfl,üpressisnsetAnnonces,TEL.10.4?

85, Rue Fontenelle, 85

ASresseTélégraphicjiie• RANEOLETEavw

AO HAVRE Bureau du Journal. 112,ton!* de Straauourg.L/AGENCEHAVAS,8, place de la Bourse, est1 geule chargée de reccvoir les Annonces pour^ le Journal.

LePETITHAVREest dêslgni pour las Annsnsasjudleta.H-eset ttgolss

& PARIS .

Petit HavreORGANE RÉPUBLICAIN DÉMQCRATIQU3Le plus fort Tirage des Journaux de la Régsök

lerertil20HdieialfeIMS"iKD ACTEUR EN CHEF

J.-J. CASPAR - JORDAN

Besrétairs Gósêral: TH, VALLi,

Rédacilon,35, rue Fontenslle - Tél. 7.6

RÉAL1TÉSDsns la cnmpngne qu'ils ponrsuiventobstiiiémentpouressayerde fausser dansle sensdes revendicationsrévolutiortnairesles résultats que nous sommes en droitd'attendre dc !a victoirede nosarmes, lesergnnessoeiatistcsafflrmentvolontiers quel'essenliel est de voir ies réalités et d'entenir comple.Or, il sembicbien que tous leurs effortstendent préeisémenta masquerles réaiitesles plus cerlainesct a exploiter systémati-nuemeut les plus dangercuses illusions.C'est anisi que l'Humanité— qui soutientque les socialistes furent les premiers alonnuler lesconditions de la paixjusie etdurable, alors que les ex-minoritaires neeessèrentde preconiser un compromisquieüt été la négalionmèmeda la paix victo-rieuse — proclameaujourd'hui qu'en ft.eede la revolutionallemande, Ie devoir dessocialistesest taut tracé : «lis doivents'em-ployerde tout leur pouvoir pour que nosgouveroants, poussés par tous les réae-tetirs, n'eutraventen aucune fa^onl'oeuvrede rénovalionpolitiqueet économiquequis'opèreouire-Rbin.»ll est assezcurieux que nos internatio-ralistes prennentsi grand soueide la « ré¬novalion politique el économique» der-Allernagnealorsqirits ne paraissentnui-lemetitse préoccuperdes reparations quedoit le peuple allemand aux régions deFrance et de Belgiqueque ses troupesoutsauvagementdévastées. La question n'estpasdc savoircommentse réorganiserapoli-tiquement 1'Alleinagneaprès la guerre«ju'elle a provoquée et déchainée, taaiscommenteile dédominagerases viciimesetexpierases crimes.C'estlaquVst la réalitéuu'il faut voirel doat ii importe de tenircoinpte.Lagrandeerreur est de eroire que la re¬volution allemandea été détertsinee pareeque « sur !echarnier de la guerre a passéie large souffledu socialisme internatio¬nal ». Ce que l'Allemagneconmtfianjour-d'liui, ee n'est pasa proprementparier uneinvolution; c'est un effondfement— l'ef-fbtidreincntd'une nationvaineue.Cesocia¬lisme international, donton voudraitnousvanier ia puissancede régénération,nousFuvonsvu s'affirmerconstammenten com¬plice docilede IMmpörialismeel du milita¬risme prüssiens.II n'a pas réussi è assurerja victoire a GüillautneII ; il n'a pasda-vanlage réussi h lui assurer !e benéftced'une paix dc compromisqui eüt sauvé ladynasfie des Hohensollern; il s'eflbrceipaintenant.de préserver l'Allemagnedeseotsequences logiquesde sa debaclemili-toire.Lavériféest que la révolutïonallemandeest iléede ladél'aiteet que ia Sozialdemo-Tccaiieessayesimplementde s'adapter auxcirconstancesnotivelles,eomme ses ebefsreconnuss'étalent adaptés avec une raresouplesseaux circonstancesanciennes.S i!y a un enseignementa en tirer, c'est que laréactionet la revolutionse tiennent étroitemen:, l'une portant l'aulre, et qu'eüessom l'uneet l'autre des ennemiesdéclaréesde ia démocratie. C'est ce qui expiiquequ'actuellement,a Berlin, les sozialdcmo-krates, majoritaireset minoritsires, colia-borent en jrlcineconfianceavecleshommes{es plus représentatifsde l'aneien régime.Dans ies paysalliés, nul n'cn sera dupe.Sous sommes des vainqueurs ct nondesvaincus ; or. le dangerde la contagionbol-chevisien'existeque pour les nations quela défailedes puissances de proie atleintprofondément.Le bolchevismene procédé,en réalité, d'aucun idéal politique ou so¬cial : il n'a jamaisété qu'une creationalle¬mandedeslinéeü exploiter le désordreso¬cial au profit du militarismeprussien. Gequi Ie prouve,c'est,qne mèmeles neutresqui subireut directement l'influence deBerlin en ressententanjourd'liuiles contre-eoup, tandisque lespeuples qui se dres¬seren! contrele rêvc de dominationuni-versclledesempirescentraux sont imimi-nisés .contre ce mal abominable.Us onttrouvédans leursublimeeffort pour la dé-fense de leur existence indépendantc lapleitteconsciencedes réalilés de l'beureque nousvivons.Et d'êire dc s»inc<démoeraties. oü ies devoirs font équilsbre auxdroits les gardesiiremeiit contre tous lesrisques de i'anarcbie.

(LeTemps)jSeWOTsas» jÊ&ssmapm&ss*

LE PARLEMENTImpressions deSéütiee(tlE SOTJ'.B OORliltSPONBAlrr FARTiCUUgB)

Paris, 19 novembre.

.A. XjA. CHAMBREDansles couloirs du Palais-Bourbon,la nomina¬tion öu genera;Pétein eomme maréchaldc Francoast parUcuiièrementtijenaecueiliiedc toosccux quiaimcut que ie mérite militaire ct Ia vailiauccsoientdignement recompenses.Ona voulu quoPétaiu en-trat, lc baton de.marcebal&la main, il IleUs,dansIa viite deEabertct doNoy.QÖelqu'una dit dans le salondo !a Paix : —Cettepcr.sêoduit ttre dc ClcmenccauITtecnouvelle éiiiotionnous attondaitau eonimcit-cemont do la sdancodc ia Ctoarabre.M. leghels, député, rapatrid du Kord, est entréüans la salie AussiWt,il a été l'objet d'unc macl-fcslationspontaucede la part des dépulés.M. Invhels porto stir sou visagela marque des«jauvais traitementsdont il a étc l'objet. 11est p51e,déchanié ; sa barbe est devcuuepreSqucentièro-ïuent blanehe.si. Uesohanc-l.qui préside, saluc avcc éruotione?ite vielimodc ia cruauté allemande.tl. Inghels, dit-il, n'a jamais doutédc la victoire«lans sou cachot.Toute la Chambre appiaudP etJe présidentajoute : » Faites que jamais oa rrou¬blie »H. Inghelsoioulc ii la tribune et, d'une voix do-Jeiilocemmccello,1autre jour, de slM. Detóry etRagheboom, raconto son marlyrologe; celui desWalbeurcuscs populations qui ont vécu sous jeJongdo i'envahissc-ur.11expose les alroeites com-mises par losAliemands.■>Unjour, ils arrêtaient en masse.Unautre jour,als brpialiskifsties Haimts, mémqcelles' qui

avaienl des bébésdans leurs bras. lis assassinaientet volaient.« J'ai vu lusiller un homme dans son échoppe,j'en ai vu luor un autre, aussi pou coupable, d unceup dc ba'ionnottoau cceur.« 11y a eommecola dos milliers do laits. Oh !quo nous avoirsété terturés, oli ! quo nous avonssouliert.C'est«imaginable1»11.Itighelsrappi'Mequ i! tut condamnéen 1910a42jours de prison et lut. dc sa.geóle, témoin dcfaits inouïs.Les prisonnkrs jranpais mouraiciitdefnimet lours protestations ne leur valaientque desaggravationsde poinrs.Pius tard on loreprit, sans raison sérieuse,et onl'emprisonnaa Coblonlz. 1!y a un moment particu-üêrcmeut palhétiquo,c'est lorsque M. Ingheis dé-clare qu'il auralt dft cent loismourir.c Mais,s'écrio-t-il,je no vouiais pas ; j'avais lavoiontédo voir notro victoire et ceia m'a donnölalorcc de vivro. »Cest d'une voix vibrante que l'honorable députös'exprime ainsi. La Chambresomontre lort impres-sioniiée.Les socialistesgermanopbilesrio protostentpas.Ést-cequoKiouthalsorait uu peu renté ?Partant dos souliiances causoes par !c man-quo de nourriture, lc députédu Ford dit qu'il ocea-sionuados culturesaux jambos et quo plusieursdé-tenus sont morls.• V.oixau eentro : « Et cn parlode ravitaiilor l'Al¬lemagneli.f,5.Paul Constans: ° On lorail miouxd'abord deravitaider le Morddo la France (Applaudissoments).Ne croyez pas que co soit un compliment qnej'adressoau gouvernement! s.M.Ingheisparloensuitcdc l'osclavagoimposéauxouvriers, sous le pvétexteque iAllemagnoavatt be-soin de niaiu-d'oeuvre,et du pillage des colis en-voyés de Fiance. 11 coneiut en demandantqu'uneenquête ait lieu ê ee sujet et quo le gouvernements'cinpresscd'allégcrau p'us vito les soullrancesdespopulationsdu Nord.lies nouveilosmarques dc sympathie sont don-nées a It, Ingheis,quand il regagnosa place.Onestédifiésur ia manièrc d'aglr des Aliemands envers: les populations,au mépris de la Conventionde LaHave, ehilfonde papier quils ont slgné,des lois doi l'bumanité et mèmedc celle3 do la guerre, eommej fa déelaniSi Inghels.| Cepeuplen'est pas civilisé, il n'a cessé de se; montrer sauvage, barbare et cruel, pendantque la, Vutteterrible qui vient de s'arrêter. 11n'y a pas; lieu de jaJroattentionaux arguments avec lesquets• ii essrie de se soustrairoa la responsabilité de sesi crimes, au chétimontqu'il mérite et dont un nou¬veau témoignagovient d'etre produit a la tribunedc la Chambre.M.Deschaneldonne lecture d'un certain nombred'adressesdo jélicitationsqu'il a recurs de. Cham-bres étraiiKéres,a i'öceasion de la vietob'e de laFrance et de ses allies.Puis on repvondianiscussiondu projet sur Iomonopoisdc l'alcool, discussionin-terromnue il y a quelquessemalnes.Un débat s'engagesur i'artjele 6 qui prévoit, pour!emois de janvier, ia fixationdes prix d'achat desalewis de betterave et, en septcmbre, des prix d'achat des aleoolsde grains, substancesfarinenses etaulres provenances,sans que ces derniersprix puis¬sent dépasscr les premiers.H. Barthedemandsqu'on do déclarepas, dans Ieprojet, que le prix de l'alcool de iilé sera obüga-toirement rnoinséievc que celui de l'alcoolde bette-raves.Maigrél'oppositiondu rapporteur et de M.Klotz,un amendementsoutenupar 11.Lelebvro du Preyest pris en eonsidération,par OH voix contro 183,ct renvoyéu la Commission.Commo conséquenco,PartieleGest réservé.Oncommencela discussionde Partiele 7 ; malsaprès le rejet de ('amendementLanlel,la suite de ladiscussionest renvoyéea une séancoultérieuro.Domainraercredi, séance.I! arrive eommetin écho, au Paiais-Bourbon,doJ'entréodes troupes Franfaises a Mete,ayant è leurtête lc maréchalPétaiu. L'eiithousiasnio' est indes-criptibje.

TB. HENRY.

LaIMilmeiAlleiapeEnvoi«Ietroupesallemardes

csritrslesPoloaaisLc Lölcal-Anzeigerdu i9 apprenddo sourcecom¬pétentequo des troupes alteniandes ont quitté Ber¬lin, dans la direction dc l'Ést. Lette iniormationiait cerlainemoutallusionaux troubles qui se sontproduits dans les provincespolonaises.Onapprend,on diet, qu'une grandeinquietude s'est empatée desesprits a Berlin a l'annoncodes mesmes prises parles comitésmilitaires et ouvriers «lela Posnanie,dela Haute-Silflsio,de la Prusseorientele ct de la Prus-sc occidentale.Les conseiissont lormésuniquementdo Poionais,a l'exclusion des Aliemands. lis onteoneentrélóut le pouvoir entre leurs mains et ilspréparent la reunionde ces territoires a la Po!og[io,D'autrepart, le service . alleïnand de propagandaannonce, ii la date du J8 novemhre,qu' «en raisondu dangerpoionais», le commandemcntsuprèmedel'armée a décidéde créer des troupesde volontairespour protéger la populationallemandedans les pro-vinces de PEst.11ajoute:«,Le gouvernementet le commandemcntsuprèmede l'armée se piacerit au point,do vue que quicon-que vésidoa l'Ouestdc la frontterenationale est <ié-claré protégénational allemand. Losquestionscon-cernantdes portions de territoires öu rovaumedePotognodoivent être réglées au congresgeneral dola paix, et nonpar ies actes de violencede eliauviuspoionais.»On mande, en outre, de Zurich -.Les soldatsaliemandsquilteut pen a peu Ie pays,dans lequeldoivententrcr les légionnairaspoionais.Les députósont pits l'eugageinentque les legionnai¬res poionaisfaisaiit leur entrée cn Polognoalleman¬de s'abstiendront de lout acte liostiloenvors les sol¬dats aliemandset la populationcivile allemande.Pendantio tempsdotransition, los Poionaiscoopè-reiit avecles conséilsaliemands.Toulefois,les delé-gués poionais ont déclaré expressèment qu'ils necoltahorcrontpas en tant que soeialisi.es,mais cnqualité de représentantsdetout lo peuple poionais,qui, avec unanimité,réclame la reunion de IaPolo-gne allemandea l'Etat poionaisindépendant.En Posnanieet en Prusse oriëntale,dc nombrcuxmeetingsont ea lieu ; ceux qui y out pris part sesont declarescontre Ia Prusse ct eti faveur de laPologne,unifiéo.Lemèmemouvement se manifestocn Hauto-Süésié.Eli dehors dgs réunions locales,acu lieu aKaiowiceune grandeassombiéea taqueiioassistaient8,000Poionaisdc toute la Ilaute-Silésie,qui ont proclamóPadhésiondo la Hautc-Silésiea laPologno,en manifestant ieur sympathie pour lesalliés ct'lo présidentWilson.

L;Alsace,Ia Lorraineet les Electionsaüt^audes

On apprenddoBerlinqu'un des buts du gouver¬nement Ebert-ifaase,en hfttant les elections a laConstituante,est do faire que lo scrutin ait lieuavast les preüminaires do Ia paix. L'Aüomagnesootb.udraHaiors ou'on doit fairo nommor desdépuléspar les habitantsdc PAlsacoel de Ia Lor¬raine annexésen 1871.

La Question(kükumeüLa Brosseanglaisodo mardimatin protests vigou-reusemeutcontre le géjour dc LuillaumoII cn Hollande.! AParis, on cstime qu'il n'est pas admissibledetrailer Peinpcreur allemandeommeun béte de dis¬tinction, ci da lo eonsidércr eomme ayant ccsséd'apparfcnira une armee belligcrante.

CommuniquésCfficielslammmmmumlos SoldatssootacclamésaSaserne,è iatz et aOofmarCommunifitié Iransjais

19 Bovcnibre, 23 heures. — La ma robe enavain a coiumué aujourü'hui, ss/is autre inci¬dent que ies manifestations do joie des popula¬tions c inlos. Dons de nombreuses locaiité <, leshabitants out en la pensée touchanw, malgrèla oifficuitó des temps, de rounir das vivrespour nos soldatsLo matériel bandonné pór l'ennetm ne cssssde e'aoc oi' re, amsi que le no.ntbr des prison-niers libórés qui rejoignent nos ugnesEn B'ig qtm, nous avons atleint la ligneBourseignt-ViftilbRenne.En Lorraine, tandis qu'un ditaohement oous-saii sur noire gauche jusqu'è Snrraibe, nosavant-gardes s'étabhssai^w sur le front Kiete-b-rg Hemmor'ing-Saverne-Alienviliers et Mangen.L'entrée de nos troupes d Saverne, sousle commandemcnt du générat Génard s'esteffeeluëesu milieu d'un grand enthousiasme.A 13 h. 30 Ie maréchal Pétain, commandanten chef des arniées franchises a fait i-on entróasoleiinelle dans la v lie de Mefr, a la léte destrouoes de le 10° armée, commanaóa en /'ab¬sence du géneral Mamin, victime d'un accidentde chevat. par le gènêrsi Lroonte.Touto la population, d'un elan unanime, s'é-tait portee au devant de nes troupes qu'elle alonguement scclamées. i.a vicille cité iorraine,cap, ivo depute 47 ars et er fin reünie h laFrance, a manifesté, d'une fr.Q m inoubliab e,son amour pom- la mere oatiieEn Alsace, nos so oafs O >t requ hier Ie mÊmoaooueil omouvant, da.13' la fidèie v: le de Col-mar.

19 novemhre, 21 heures. — Sur le front de let3° tri ave i- Jour nee s'est pas.-é-> s n- evene¬ment particulier, Nos troupos ont nt'eir.t la H-gne generale Etallo Sileger-Longwy Aubun leRoman Briey.

fHoepifondabsurgfiiSFireMasaBrux:!iesBruxstles.—LoConseilcommunal do Bruxolless'est réunj en séanco solennollo pour recevoir lobourgrnestroMaxqui a passé cinquanto mois, encaptivité,en AHemagoe.Libredepuis quelquesjours, M. AdolphcMaxar-viva, vendredi soir, itBruxelles;ii cn repartitimmé-diatementpour Sairevisile au rol.tl. Lcmoiinier,honrgmestrointerimaire, lui espri-ma Jajoio desBrnxclloisdo vair revenu tl'exil lofKiurgiiirsU'oqui paysoniliela bravoure ct io cou¬rage civiqueset qui inontra d l'ennemicommentlesmagistratecomraunauxbeigessavaientrésister.Aprcsque plusieurs conseillcrs eurent pris la pa¬rolepour féüciter lc honrgmestrode son retour, MMaxrcraerciade Paccueilqui lui était fait et adressatui souvenirému a ses coüègucsct coiiaborateursdisparus. II ajoula :« Je reprendrai, dèsce soir, mesfonetionsct, aveel'aido et les conseiisde mes coliégues,i'emploieraimon énergiea mettro un tonne aux «esordres.Lapopulationse doit a olle-niémode me seconderdansma t.iche; olie le doit ii ceux qui Pont prctégéoauxheures de tristcssc »

ABONNEMENT8■Ta Havre, la Seins-Inférioure, l'Eure,l'Oiso et la SommeAutres BépartementsUnion Postale

TliOIS MO» Sis Moi-s UnAr

»S FP,S3 Fr*5 Fr.SS Fr.

Dns'aJbottnetgalsmenl,SAUSFRAIS,da.js tousles Bureauxde Paste de Pratte

ClOEHssBSuraöesMéSSeï^o18 novemhre, soir. — Les troupes balges,cor.tinuaiu ieur marche cn avanl, co nformé-m -nt ux conditions do l'armistic >, out attaintaujourn'hui, avtc leurs té'ns ü-~ colonnes, laligne generale : B esrot/e (Est de Tormondc)A lost.Dans un but rle sécurilé générale, une bri-gide de cav-iierie, ren for Of* d'ariiHerm et decara bin Iers eyenstes. a eté pous*4e - ur Bruxt I-l' set .un rëgt munt de cavalerie a öió envoya ftAl Sir,ss.Das dépöts d» munitions ont ssutê S Bruxel¬les, pux gare- du Norrt, dn Midi ei de Schaei'-be- k, mrtiant ■ f- ti ê c-v eer erts.

-n*-

LaViolationdeianentralitélisilandaise11parait établi quo les troupes aUemandes,don1Ie passagea été constate ii travers le Limbourgbolllandsis, ont franehi la frontièro avec Passentimen'des autorités hollandaises.Celibrc passage,accordéa Pun des bellJgérants,eonsliUieraltun précédtmt dont los autres puissan¬ces belligérantesseraient naturclicmcnt fondéesa seprévaloir.

atrolÈfEHearsL'Enltéeé iarÉfieiPêfafneldesfroüpesfranchesaMafzmei;, — Hier, a 1.4heures, les troupes Iranpaisessont cutrées a Metz, au milieu d'un enthousiasmeindescriptible.Le déiiié cut lieu sur l'Esplanade,devant lc maré-chr.lPétain qui se tenalt a droitode la statue dumaréchalNev,assistédes générauxFayolleet Buat.Unaccidentde cheval, qui n'inspira pas d'inquié-tudcs, surviut peu avant la cérémonie et cinpechale généralMangind'y prendre part.Après le défilé, lo maréchalPétain, h ia tête deson otat-raajor,serenóit,au milieudes acclamations,i»1'Bételdo Villc,et fut recti par M.Yung,premieradjoint.L'installation dc M. Mirman, commissairede laHépuhliquc,out lieu ensuitc.Gettoproclamation du généralManginlut placar-déc sur lesmuis de Mcte:

« Lorraine, mes chers compatricles,« Enfin, l'heure a sonnó de la delivrsnce quevors „,'e ni-z drpuh- 47 ens. avec une fiüénté' qui a fait I'admiration cu monde.! « Battue sur tous les chsm„s de bataiile deI fa mor du Nord aux Vo-g s, acès avoir perduen quotre mois plus da 400,000 prisonnin-s etplus de 5 000 canons, les armee* aliemand-sont dó impiorer un armistice qui est la capitu¬lation compléte« La terra est délivrée du militarisme Prus¬sian ; le colossal empire ad-mand s'éero.ledans l'ana'chie. Vous èies affranchis pour toujours du jong ét ranger.« Le régime d'oppression et de vexation quovous avez subi pendant un demi siècle est abolia j mais,n L'armée de la république apoorta sur tesol lorrain la hberlèei la justice. Vos familieset vos b ens seront proteges ; vos institutions etVOStraditions seront respeciaes.« Q i'ils n'aient aucuno crainte ceux qui parla negessité, dwent se cowb-r. malg-éeux,sous le jong allemand. La France, dont vousföles la rsr con, ouvre hrgt mant ses bras atous ses enfants retrouvés. G ux qu'e'fo aimele mieux sont ceux qui souffrirent le plus IViva la France I

« Le général commandant d'armée,« MANGIN. i)

LaVoyageduprésidentWilsonVAssociatedPress annonce quo le présidentWil¬son, après son adresseau Congres,le 12décembrc,s'cmbarqucrapour aller assister a la conférencedola paix.II ne sera probablementpas possible a M.Wilsond'assistcr a toutola sessiondo la conférence dc lapaix ; mais sa presenceau débutest nécessaireafind'éviter les désavantagesévidents d'une discussionpar cftblcpour définir les grandes ligues du traitédéfihitif, sur lcqucl il doit nécessairement êtroconsulté.Vi.Wilsonsora nature!lenientaccompagnéde dé-légués, qui siégeront eomme représentants desEtats-Unispendaiit tnuto la conférence.Les nornsde ces délégués seront annoncés souspeu.

Palaisonprison?L'es-empereura fait jusqu'au hourgct au chateaude Zuylenskin une propacnadeen vulture découver-i Ie : if était dc retour, une heurc après, au chéteandAnierongou.Celui-ciest, au coeurdu village,une constructionmassivede briques rouges,dont Pappareneeunie etcanée est ceüe d'une prison. Unlargofossé remptid'eau Pentonre. Derrière la grilio on peut parioisapercevoirla silhouettede Vcmpercurdécbu. Deuxcivils Paccompagnenï.I! porto toujours 1'uniforme..grisdepgriBée«dkuiiuide.

Hsnsb'ggs-fselfsrrfblesExplosionsft!h!X#sBruxelles. — Dopuishier, une série «'ispiusionsébranlsnt la vilic et so suivent t. intorvaltes raparo-chés. Ccsunt des wagonsde munitionsqui ontccla-téAIa gare de Scbacrbeeka midi ; les dégdtssonti normes.La policefait évacuer des rues entières ; le eiclest brut rougeauteur de Ia ville. I! est impossibleencore de savoir s'il s'agil ó'.actes de malveiliancede Ia part des Aliemandsou d'unc Imprudencede lapart dc la Joule.

Ils foniertient EaRévoEutier?...pour sauvsr SeKaiser

Lotlilres.—Lc L'uihjTelegraphécrit :'i Des fails significalifs laissent croire a un grandet niystérieuxcomplot contre les Alliés et semble-raieni indiquer le plau de lomeatev ia revolutionsocialeen Hollande,en Suisseet en Suéde, afin doi troubler les pays alliés, raraener le kaiser en Alle-magnc, restaurer l'aneien régime sous line autreformeet fonderune fédérationallemandeeonsidéra-blementaccrue, qui deviendrait une nouvelleme¬nacemondiale.»j LeDaily Telegraphajoutequ'il faut que ies Alliés. saisissentIe kaiser et fe renaeat driimliyeasentlm-j»puissant h faire ie«al.

IIavait prévu toute l'importancsqu'ellcsauraientau lendcmatn de cctte guerre pendant laquelle ilavait fait son devoirde soldat, —• et il avait la vo¬iontéde contribuor,dans Iamesure dc ses lorces.audevoir socialpour ie relèvomentde la Patrie.« Car, bien quo sa santé füt dója chancelante aumomentde la mobilisation,en aeüt {914,il avaitrevendiquéPhonncurde partir.oAvecl'arméede Paris, il avait pris part ii laviotoricuseoffensivede la Marne,—et c'est a lasuite de cette rudo campagnequ'il ' nous rovrtitdansun état qui donnail, a tous ies siens ct fi tous sesamis, de vivos inquiétudes.«Les soins les plus assidus et les plus dévoués,des séjours répétéson des régions plus elementessemblalentavoir déiinitiveraentécarté le mal dont11avait été atteint.®11avait eu rinneffabtojoie de connaitre la gran¬de victoire de la France ;il cspérait reprandroblcn-

Le marécTialF00I1et 1. Clémsncsana I'AcadémieFran^aise

Paris. — L'Académie Fronpaise, réunio excepliomicliemcniiüer anrès-midi, décidai>i'unanimitód'élire, jeurti prochain, le maréchalFoch, cn rem¬placementdu marquis de Vogué,et M. Ciémenccau,cn remplacementdoM.EmiieFaguet.

la famiüeroyaletieGramie-BretagncauPariement

Lciidres,—Dcroi, la reine, ie prince de Galleset-la priucesseMaryse sont rendus hier après-midianParlement.lis lurent l'objet de chalenreuses ova¬tions sur toot ie parcours et arrivèrent au Parle¬mentvers troisheuresTour les hauts dignitairesd'Etai, et les repi'ésen-tants des Dominions étaient présents. Une iouleénormeemplissaitlosgaleries.

Pétain,lariÉalisFrancsLe Conseildes ministres, sur la proposition doH. Olemenceau,président du Conseil, ministre deJaguerre, a décidéd'élever le général Pétain a ladigüité de maréchalde France.

OösèpesdeFernandPoletliardi après-midiont eu lieu, en présonccd'unenombreuseassistance,les o'osèquesde notre regrettécollaborateuret ami,M.Fernand Polet.Sur le char, surchargé de Beurs, on reraarquaitlos couronnesoffertes par : Tadministration,la ré-dactionct ie personneldes journaux Le Havreet loPeiltHavre; 1'Associationsyndicaledes Journalistespvofessionnelsde Normahdio; la PresseHavraiso;tl. ct MmeDailly.Le deuil était conduit par les frères et le beau-irére du délunt.Dansl'assistanceavalent pris place :MM.Bvicka,président et Windesheim,merabrodu Conseild'ad-ininistrationdes journauxLeHavreet le Pelit IJavre-,O. Randotct, administrateur déléguè; Th. Vallée,secrétaire général ; Petit, Bouvier, rédacteurs ;Des-truel, caissier ; Louvet, cboldn service commer¬cial ; Paquié, phel dn servies du départ.MM.Belaunay, prote ; Dubosc, ancien prots ;Danger,chefdes travaux ; Levasseur,Leeaudo,met-teurs en pageset do nombreuxt.ypographes.La presselocale était représentéoégalementparMM.ChoparL directeur du HavreEclair ; GabrielFalaize, rédacteur cn ch'c-f; Méheux, secrétairede la redaction-,Lacoudroet Aviengne,rédacteursace journal ; André Hofgaard,rédacteur en chef ctAvril, rédacteurau Journal du Havre ; Ciiquet,cor-respondant du Journal de Itouni ; Edmond Meyer,directeur de la DémocratieHavraise.Parmi les notabiiilés notons.:MM.LéonMeyeretDebrcuille,conseillersgénéraux; Jennequin,adjoint ;Basset,deléguémunicipal; Mesiet, chef dc bureaureprésentantM.le sous-prefet.MMF. Gounou, maire d'Octeville-sur-lfer; Lo-carpentior,ancienmaire, et Louis Paillette, adjointii Montivilliers; Parilg, sous-chefdu servicodosté-légraphes,représentantM.Olry,reeoveur,orapêché;Soclet,directeur des tramways ; Becuc,sous-direc¬teur, et Dcfontenav.employédu CommercialCableCompany; Toussaint, ancien adjoint a Graville-8ainte-Honorine; Dany,directeur, et Malherbe,cen-seur de 1'EcoIede Commerce; Le Borgne, receveurburaliste; Sturmlinger,ingénieurmunicipal; A Le-varev, avocat ; Itaiiani,commissairespécial; Cros-pin, juge de paix suppléant; Burckel,chef de l'ex-ploitationde 1'outillagodu port : Chemin,lieutenantde police; Pépin,pha"rmacien; -Melay,secrétairede: ta SoriétédesConcertspopulaircs,etc.Lescordonsdu poèlc ont été sucocssivementte-nns par les nolahilitésetpar les amis qui avaienttonu 6 accoinpagnerlc regretté défuut n sa dernièredemeure.An cimetièro,11.Th. Vallée,secrétaire généraldeIla Ilcdaciion,a pris la paroleen ces teimes :c Messieurs,

o En Tabsoncede notro rédacteur en chef.M.Cas¬par Jordan,—uux arraécs et sur le front. — jeviens, au nomde 1'Administration,de la lledactionet du Personneldes journaux LeHavre et lo PetitHavre,adressera noU'Cchcr collaborateur FernandPolei, un dernier hommage.o Fiis donotre ami RaoulPolet, ancieneonseillermunicipal,dëcédédans la forcede l'ègc il y a quel¬ques annéesa peine.FernandPolet, qu'unevocationirrésistible enlrainait vers le journalismc, avait dé-buté, en tOOfj,a ia Biptch.ede Rotten, et c'est en1910qu'il revint en notre ville, eomme rédacteuren notremaison.®D'excellentesétudes e.lassiqiiescn notre Lyeée,eomplétéesparuntravail persnnnclincessant,avaient, prépaié notre ami a la carrière de son r.boix.Leltréi,déllc«f,lesqueriisosphiiossgbiqmisiavaietilaussi

mcr

Pour tv-pondreatrtdnjque les circonstancesIepêP-mettront au désir légiïïnie dc la population de ssI rcuseigner, le eontre-amiralgouverneur fora affi-efcer,devant la caserneKléberet le fort do Tourue-ville, oü logerontles rapatriés, des tistes indiqcantles uomsd«ceux qui appartiennentaux Vet 8'sub¬divisions,au fur ct a mesure de leur arrivés, et ils'cmpressoradoporter ces listcs a la coimaissancadu publicpar l'jntermédiairedes genees ou do ÏSpresse.

ld!A Allecatiesit aux Faiittilee«te» fs®8el;slfe!IHu'rée

Oncommuniquel'avis suivant :oEn attendantla déeisiondu gouverneur-rdsar tvquestiondc la oéniobilisalion,ies alloca- ;.ct ras-jorations serontmamtenuesh litre provisoire auxfamiliesdes soldatsdes classes87, 88 et.89 renvoyésdaas iours foyersa partir du IS novembre.

ment fr'app'éepar ia guerre, ct parmi ceux de sesfrères revcnus do('immensehatailleet qui avaientdonnéun belexempleaux plus jeiines,ilentrevoyait,après les terriblesorages,uno existencede bonhour,de travail et de paix.a L'injustedestin lui a ravi cette réeompensequ'ilavait si bienméritée par le devoir patriotiquo ac¬compli,par son exquise délicatesse d'ême, par sessentimentsgénéreuxct d'amilié si loyaleet si fran-che. . .«Devantcetto tombe si prématuréraent onverïod'un ami trés cher, et devant l'immcnsechagrind'une familiesi éprouvée,notre peineestinfinie.a Et c'est d'un r/eur douloureux qn'au nom dujournal Le Havre j'adresse a notre jeune collabora¬teur un salut fraternel ct un dernier adieu t »Au nomdo 1'Association syndicate des Journalis¬tes professioneelsde Normandie,M.A. Pelit, secré¬taire général. a exprimé ensufle les regrets desconfrèresct nes amis.o Mesdames,<•Messieurs,

®C'est.en prote a une profondeet bien doulou-reusc émolionque nous voila réunis autour de cettetombe. Notrechcr ami FernandPotet n'est plus 1®tl. Lafond,présidentde 1'Associationsyndicaledes JournalistesprofessionnclsdeNormandie,n'ayantpu venir a ses obsèques, m'a piié de présenter a safamilieses sincèivscondoléanceset dovcus dire cnquellecstime nous tcnions notre bien regretté con¬frère.i Mieuxquemoi, avec ce ebarmeparticulier quebeaucoupd'entrc vous ont apprécié, ii vous eöt ditco quo fut l'ami quonous-pleuronsaujourd'hui.« Lui aussi eüt övoquéses réeilesqualitésprol'os-sionnelles,sa grandeet précieuseérudiüon, ses re-marquabiesaptitudesd'infermatcur, iaclarté,la pré-cisionde son style.'i Pour moi, je me perineural simplementde vousdire cc que lut eet ami loyalet franc.®S'il me fallait d'un mót le caractériser,je diraisqu'il fut bon, d'unc bonté constante,sans égale.«Sesparents,mieux que nous, savent quel filstendré ct aliectueuxil fut, quel 'épouX attentionnéil s'était promis de demeurer.« Au lendemaindes jours glorieux que nous ve¬nons de vivre, avec queilejoie inüme il eüt revuses frères revenantenfin a ce foyer familial si uni,si cordialementaccueillant.«Jounc, la lendressöde ses sontiments,ia gértéro-sitë dc son coourlui avaient fait désircr voir s'éta-blir nn mondemeillcur, plus compatissantpourlesmalbeureux,pour ceux qui peinent et qui soufirent,plus justementéquilibré.« L'exjjériencedc la vie, les tristessesde ces der-niéres années,en modifiant quelquepen la formede sa pensée,n'en avaientnullementaltéré l extrêmebierrveillance.« II était dc ceux qui savent juger et qui se sou-viennent,aussi sou amitié était-elle franche, sin¬cere et désintéressée.«Obligcant autar.t qu'il était cn son pouvoir,d'une amabilité constantepour tous ceux qui l'ap-prochaient,il était entom-édo norabreuscset fidèlesaffections,'dontvous apportez aujourdhui le témoi-gnageii sa familieeplorée.a Pour moi, qui fut souvent lo confidentde sespensées,jo me souviendrai tjujours des lettres ai-mables qu'il m'adressait en ces dernières années,alors qn'un mal Imjdacablo le tenait éloignó donous. En quels termes charmants il parlait de sesconfrères, avec quelle bonnecamaraderie il appré-ciait leurs travaux.« Epris d'une IratorneTlesolidarilé. il était venudes premiers vers notre groupement,'dontil suivaitavec un trés vif intérêt ies débats et le constantdé-veloppément.®C'estFun des meilleurs d'entre nous qui dispa-rait et c'est pourquoi avec vous, ses parents, sicruellement eprouvés, nous le regretterons ii ja¬mais.«Puisse en ces heures doiiloureuses la présencede cetie asseroblée apporter a ceux qui lui furentchers les adoucissemontsnécessairesa leur grandedouieur. dL'assistanee, profondément impressionnéo parcette mort prematurée,est venue onsuitoexprimera la familieses condoicances.

ik »En cespénibiescirconstances,nous adressonsnosbien sincéresremerciements è nos confrères,p^rii-cuiièrementau Joamat du Havre, au Havre-Eclair,all Journal de Rouen,a 1» Dépfeliédc Ratten, auKouveltistede Hontivitlicrsqui. en nous téraoignant1 urs sympathies, ont eonsacredes notes éiogieusesa notro regrerté collaborateur.

La Fête de le Reine ElisabethA BEL6L

A l'occasionde la tètc dc S. M.Elisabeth,vaif-lante et glorieusereine des Beiges,l'Enlr'alde mib'-iaire avait organisé,bier après-midi,uu remarqua-Me concert a l'hépital militaire beige de la runAncelot.Dans le nombreux auditoire, on rstnas'-quartMM.le général Beruelte, commandart snpérieur territorial beige; Durar.d-Viel.consciiicrmu¬nicipal. dé'égué, représentant la Municipal»té dnHavre,et le docteur Smcts,médecin-cbefde l'höpi-tal bolgc.Aucours de cette réunion, notre trés distisgudconfrère,M.Pierre Nothomb,qui est un historiënde valeur, fit une conférence.Parlant de o la Ileinopendantia guerre », il produisitune douce et pro-Jondeimpressionen disant loutes les bonnesactionsaccompüespar la généreuse et fiére souveratne ;il se plut a muntrer toute la noblesse, toute labeautémorale de cetlcfemmeéminentequi a droit tlla reconnaissance intinie des " Jas » et de toutson peuple.Puis on cut l'heur d'admircr le telent doKï.L.Marco,qui, dans lc registre grave, triomphe tou¬jours aisémentet dont !a puissancevocales'affirmariotammontdans lo grand air do La Heinedc Saba.Des applaudissemcnischaleureux lurent égalemenêmérites par Mme Lccrinier, excellente mezzo-so¬prano, vibrante intorprétedc Sapho; par MileNineTrésv, habile et charrnantèdans Savaisc dc Rqméoct Juliette: par MileGuillaume, sympathiquechan-teuso d'opérette; par M..1.Troisfo.ntaines,dont lavoix solides'affirmoen parlieuifer dans le fameuschant, Verdun,on ne passepas / : par if. Montane,espressifchanteurqui aonnoun vif relief a eesdeuxO'uvres: la sérénadodo Don Juan (Tslialkcowskylet LesBereeattx(Faure); par M.Laugbor,enfin, un.comiquomilitaire dont l'aisanceet la lantaisiemet-tent en valeur un curieux répertoire.MileManissiécontribuaitpar son talentde pianisteau charmedo ce patriotiqucconcert.Kile rc.qutunestiperhogerbodo flours,en témolgnagede la recon¬naissancede nos amisbeiges.

LuRetourd8nosPrisonniersLc gouvernement va organiser

des transports parLc rapatrioment des prisonniers rencontre degrandes diüicultés,par suito du mauvais état desvoies ferrécs et du retard apportéa certains raccor-dements, tel que celui de Dannemarie.En presencede cette situation, ct pour Mter loretour de nos soldats.Io gouvernement francais adécidéd'organiserdes transports par mer.Costransports seront assurés soit par les naviresfrancais, soit par los bailments américains précé-demment affectés au transhordement des soldatsd'AngteterroenFrance.Le port du Havrea été désigné ponr reccvoir unepartie do ces rapatriés et toutcs dispositionsutilesviennent d'etre prises a ce sujet par l'autoritémili¬taire. Le fort de Tourueville va être a nouveautransforméen höpilalmilitaire ct les casernes ducentre de la ville hospitaliseront momentanémentnos soldats avant qu'ils soient dirigée sur leursdépots respcctifs.L'autoritémilitaire a pris toutcs les mesmes né¬cessairespour qu'a ieur arrivée, nos eompatrioteset les soldats alliés qui reviendront avec cux re-Coiventl'accueilqu'ils mcritent a leur retour surla terre do France.La musiquodu 137' régiment territorial d'infan-terie ira les chereher ü leur débarqueinenldes na¬vires et les conduirajusqu'aux"casernes.Accpropos,oanouscommuniquelanotesui-vante:Lc conlre-amiralgonverneur fait connaitre é lapopulationhavraisoqu'un certain nombredoprison¬niers de guerre francais seront rapatriés d'Aliemagne par le port du Havre.Desdétachementsd'environ1.000hommesehacunsont attenduspar mer a partir du21courant, au plustót, ct se succéderontjusquevers la mi-décembre.Dansle but d'assurer le bon ordro de ces détache¬ments, le contre-amiralgouverneur prie la popula¬tion de s'ahstenirabsolumentde remettre aux rapa¬triés quoi quo ce soit de la main è la main pendantleur passageon ville ; les dons de toute nature quileur sont destinesdevront être remis au siègedel'oeuvredes Prisonniersde Guerre,a l'HóteldeVille,qui en assurera la distribution.DansIemêmebut d'ordre, il ost nécessaireque lapopulationne se mêlepas aux détachementsqui tra-verseront la vflle.Quelquedésir, bien comprehensi¬ble il est vrai, que nos concitoyensëprouventd'a-i voir desnouvellesdes leurs, lis aevront comprendrsque troubler la circulation des détachementsseraitune gêneconsldérablepour Ie service et un retardaux operationsde triage et d'envoi des prisonniers, auprêsdeISMtoil!#.

Comnunications de fa

Ticketsde Painpour!e moisds DócembroI,es feuillesdo tickets de pain pour !e moisde dé-ccmbreserontdistributes dans les bureauxsuivantf,gïï>*la préser,talionde la Cartc d'alimentation:Fxoiede filles, rue de la JJailleraye.Ecolede garfons, ruo Jean-Macé.Ecolede filles,rue Dauphine.Ecoleroateroelie,rue Gustave-Briuéeau.Ecolede garpons,rue Amiral-Courbet.Commissariatdc police,rue Michel-GauUer.E(X)lede garpons,rue do l'Observatoire.Ecoledegarpons,rue Dumé-d'Apiemont.Ecolede 'filles,rue Baspail.Ecolede filles,rue Lemaistrc.Ecolede filles, ruo de l'AIma.Ecolcdo garcons,rue Piedfort,Ces'bureauxde distribution seront ouverts au pu¬blic du jeudi 21 au mardi 2«,y compris ie diman-cho24, de 9 heures a midi ct de 2 heures a 7 heuresdu soir.Les commissariats de portee des ruts Jacupes-Gruchetet Jules-Lecesnono sont pius chargésue Iadistribution.Afind'évitor des stationnementsprolonges,il estrocommandé, autant que possible,de se confonnera l'ordre alphabétiqueci-dessous:Jeudi 21 novembre, noms cominencant par leslettres A et B.Vendredi 22 novembre, noms commenqactparlos lettres C et D.Samedi 23 novembre,noms commeneaut par leslettres E a K.Dimancho24novembre, noms commeneaut parla lettre L.Lundi25 novembre, noms commeneaut par Seslettres 11.aP.Mardi28novembre, noms commeijravttpar leslettres Q a Z.Ijos personnes auxquelles leurs occupations nepeimettraient pas de se dérongera leur ordre alplia-bétique sont invitees a se presenter de préjéreneodans !es bureauxde distribution entre 6 et 7 heuresdu soir et dans la journée du dimanche.I! est particulièrementrecoramandéde vériiier Ienombre des feuilles do lickets remises avant dosortir du bureaude distribution. Aucune réclanaa-tion a ce sujet ne sera admiseplus tard.Les personnesqui ne pourraientsc dérangerellcs-inémes sont priées do ne pas envoyer de jeur.esen¬fants toucherleurs feuillesde tickets a lour place.

***Avis important. —Loministère du ravitaiile-ment ayant prescrit que le renouvqllement des car¬tes d'aïimentationpour 1919so feraitd'apros une de¬claration rcmplie par chrquo cnnsomuiateur, lespersonnesvenant retirer leurs tickets de pam de¬vront réclamer leurs fiches nécessaires pour cettedéclaration,a raison d'une fiche par titulaire daeart«-Cesfichesdevront C-lrereraplies compietemeiK,suivant les indications qu'ertes pnntiennent, cl re-portéesdès le lendemainau bureau oü oliesauronfiété prises. Les personnesqui le désireront pourrontles remplir ou ies fairo remp'Sr inimédiatomontaubureau de distribution. II sera nécessaire, dans cecas, dc semunir du livret de niaiiagnoud'unopfecad'identitédonnautle lieu et la date dc naissaacedueensommateui'.

Allez une fois, 33, rue Thiers, ehez Salomé,seulcment pour voir et. . . sentir.

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IUO tab. DltUG 4UUI » 1UCC V1J, O

Le ieu a pris naissance dans I'arrière boutique,alors que prrsonnene se trouvait dans ce local ct-n'a pas tardé a prendre une trés grande extension.Les sape.urs-porapiers,Venus sous la conduite oucapitaineRonsiaux, durent mettroen servico trotslances, et, vers 14heures, ils étaient maitres uilIpyer ct so retiraient cn ne laissant qu'un piquetchargédu déblaiement. ,,Le feu a dëtruit une grande quautilé de vëte-ments, particulièrementdestinés aux marins, amstquo l'agencemontdu magasinet une partie du pre¬mier étage. „Cespertes,évaluécsi 100,000francs,ne sont fOU-vertes que pour uue faiblepartie par i'asstearics.

denp dc ConteanGabrielHervë,maigréson jeune êge—il rfa fBA13 ans — a de bien lécheuxinstincts.Lundi soir, vers buit heures, ii se treuvait aveaplusieurs camarades au Bar automatiqne.placeda, l'Hótel-de-Ville,lorsquel'un d'eux, GeorgesGuegou,demcurant rue Bazan,40, voulut l'ebligerü lui pra¬ter 50centimes.Hervé s'y refusa. et une querellos'en suiyd. wiasê poursuivrt dans la rue, jusqu'è l'angtedes rBCSdl) Cb'llouet de Vicbu-fingo,öfejjis ftuisiui»port»alprsw c»pp

3 Le Petit Havre — Mercredi20 NovembreIM8rng au jeune Hervé. Celui-ci, pour so débarrasserson agresseur, sortit un couteau de sa pocbe etcn frappa Guégou 4 l'ceil droit. Arrété par M. LouisCetger, agé do 34 ans, ajusteur, demeurant rue Ra¬cine, 28, Ie coupable fut conduit au commissariatcentral qui l'a maintenu cn arrestatlon.Quant 4 la victime, transportée d'urgence 4 1(las-Bice GciifSral,elle tomba rapidement dans je coma,roais dans la journée do mardi sa situation paruttfaméiiorer.

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Consult. 1 h.-3 h. et lo solr 7 h.-9. — Sum. escepic

FAÏTS LOCAUXW,Rugèno Helyse, §gé de 1Rans, journalier, rueties Gallons. -9, s'est rendu coupable do vol de succeCt a etc arreté. gg,— M. Julien Bourgeois, agé de 09 ans, demeurantboulevard Francois-ï", n° 150, so trouvant malade,la voituro d'amlmlance s'en fut le eborchor pour letransporter 4 l'Höpital. .En cours dc route, prés do la Caisse d Epargne,Pi Bourgeois fut pris d'uno syncope ct oessa dovivrc. Lo corps fut alors trausporlo au depositoiremunicipal.— Lundi, vers midi, M. Andrd Vignerot, «gé de32 ans, contremaïtre aux Tréfilerios, demeurant ruedo Normandie, 41, passait en motocyclelto ruo Gus-tave-Brlndoau.A ce moment survint 1'auto beige n" 155,12,qui lewrit en écliarpo et le culbula.Dans sa chute, M. Vignerot fut ldessé a Ia jambegauche et ii la main droite, aussi dut-il recevoir dessoins 4 la pharmacie Rebour avant de regagncr sondomicile.Sa molocyclette a été gravemont endommageo.— Procés-verbal a été dressé conlro M. EugeneDubois, journalier, demeurant ruo Saint-Juiien, 18,qui, au cours d'unc discussion, a frappé sa femmeet lui a porté un coup do poipg sui la boucho.—L'liiver venant trés rapidement, Mme G...»figée do 32 ans, jourualière, demeurant quar-tier Sainle-Marie, a éprouyé lo besoin do seprocurer un chandail on laino. Dans celte inten¬tion oilc s'ótait rendue aux Nouvelle,s Galeries et,aprés avoir fait son choix, s'empara do l'objet con-voitd cn oubliant d'en aviser la vendeuse.Surprise par un inspecteur de I'établissement,cetto femmo a étd conduite au commissariat deTHölel de Ville, ou procés verbal a été dressé contreelle.— Mme L , . . , étaitallée lundi soir, avec. sonmari et des amis, prendro son rcpas dans uugrand établissement, de notre ville, roais au mo¬ment dc partir, quello ne fut pas sa surprise enconsfatant que sou maiiteau, placé par clle au porte¬re anteau, avait disparu.MmeL. ., esiime son préjudice a 300 francs.

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Ce soir, a 8 b. 1/2. Immense succès do la revue4?A. VA ! «QA. A A ï de M. Albert Rene.Jeudi, 4 2 h. If2, Matinée : Revue.Location do 11 h. a midi et do 1 b. 1/2 a 5 heures.

Vi

A«Bfteiat8on Artistiqnedes PwgsMlaircs <>u HavreAprès uno longue période d'inactivitó imposéepar les lerrlbles événements que le monde vient dosubir, ['Association artistiquo des Concerts Populat¬es du Havre vient dc manifester sa vitalilé parline reunion arlistique qui fut véritablement remar-quable.Sous !a conduite,sivigoureuse,si habile deM.LouisRevel, violoncelliste des Conceits Colonne, dontnous avons maintes fois appréclé la belle maitrise,1'orchestre a justement mis en valeur YOuvertureduHoi d'Ys, dont M.Albert Sautreuil a traduit avecbeaucoup d'oxpression le solo de violoncefie.Puis, co fut le poème symphoniquo du Rovet i'Om-hale, dc Saint Saéns, dont la phrase délicato so dé-eloppo a 1'infinl avec une grace et un charme in-Cessanls.La CmquHme symphonic de Beethoven trouvadans 1'orchestre des Concerts populaires do précieuxiutorprétos, et nous ne savons ce quo nous devous leplus admirer do i'e.xpressivo traduction de i'aridanteou du brio ou do la virtuosité impeccable dépioycepour l'cxécution dos allegri.Une série de pages do Griog, d'une délicatesse ex¬quise, tableaux oolorés et pittoresques, ont été tra-duits avec infiniment d'expressiou et de sentiment.Eiitre temps, MileValiin, de l'Opéra-Comique, quei'on avait applaudie dlmanche dernier dans Werthcr,beureustment accompagnée par MileCécile Lebout,Inlerpréta en véritable artiste La Chanson, trixte, doUuparc, La Procession, de Cesar French, et de (ldil-«ales mélodie» do Schumann,Son succes a été des plus caraetërlsés.Enfin, pour répondre au vceu de l'assistance, l'ex-cellent orchestre que nos concitoveus scront toujoursbeureux d'r.pplaudir termina cette brillauto soiréepar l'oxéculion des Hymnes nationaux, et e'est parde chaleureux braves quo le public lui témoignal'agrément pénétrant qu'il avait éprouvé en cettesoirée.

TliéMre-Cirque OmniaCinéma Omula>Pathé

Un film qui réjouira jeunes ct vieux figure cettesemaine au nouveau programme du ThéAtre-Cirque.il a pour titre Les Grands, et retrace des scenescharmantcs de la vie dn collége. Temps heureux quia laissé 4 cliacun de nous des souvenirs inoffaya-ïiles. Cette oeuvre, qui met en scène deux élévesamoureux de la tamme du principal du collége, dé-peint d une fayon re.marquable los aniitiés enthou¬siaste», les sentiments gériéreux et les haines desadolescents k la vei!'« dn devenir dos hommes. In-lerpvétée par d'excellents artistes de la ComédieFranyaisc et de l'Odéon, cette piece a obteuu uu trést'if succès.Un plein air, Le Mans el ets environs, a été vuavec plaislr. Une chanson filmde : L'Ilomwc mis;gucnillcs, ch.mlóe par M. Sardou a permis d'admirerla forle of belle voix de eet artiste.En intermède, uno superbe attraction : Croll's,ventriloques danseurs fantaisistes 8 beaucoup amu¬se l'assistance par des cxcrciccs d'illusion vraimentsurprenants.Le spectacle se termine par les Demièrts Actualiiésüc la Guerre, toujours plcincs d'attraitS, puis, parline scène comique, Le Jhiel de Plouf, jouéo avecbcaucoup d'entrain, et de gaitë par le spirituel fan-liusiste, M.Rivers.

TRIBUN A UXCow d'Assisesde la Seine-InférienrePrésideuce de M. L» Conté, conseiller n la Cour

Audience du id novembreAttentat & Ia i'mtenx*

L'inculpé Marius Milbied, ouvrier agricoie. agé d®20 ans, est accusé d'avoir tenté de violenter unofillette de 14 ans, alors quo celle-ci travaillaltdans les champs.Celte tentative a eu lien it Aitcry tSommc), le 4mai 1918.M' de Gauvtn est au banc de la défense.Milbied se voit condemnor 4 18 mois de prison.41'Millet occupaii Ie siègo du ministère public.

En soirée, a 8 h.1/2 : Le Manseises environs (pleinbil') ; Bernières Actualiiés de la Guerre et du wIM-Jouraalau jour le jour ; Res Grands, drame deMM.Pierre Vcker ct Serge Basset. Chanson filmée :L'Itomme am Guenilles, chantco par M. Sardou.Attraction : Clroll's. ventriloques danseurs fan- \taisistcs ; Sur le Littoral Francais pendant la guerre ; II.c Dvcl dc Plonff, scène comique par Rivers. Loca- Ilion ouverto. La salie est cliauffée.

Cliai'lcs Kay dans^.QU W L**GMFfiII St FSCHF ?. . .

3Ö!D0® LA MORT DES PIRATES (2')iyiA8C«H«OR (SO

En matinée ;VEK8 Jt,'AB»l»SE

CiliWffiB

0LÏIPIAKystérieuseBienfaitriceDrame jouè par Ethel Claytonl;t Fi(!cduMajislratComédieinterprètée par

14, rueEd.-LsruflLa l>^eV,A°nalaiseafail la guerre, eto. I

Itlljoiird'liid : Soirée a S beuree 1/8 iLA SALLE EST CHAUFFÉE '

V

CHRSRIQDBRÊBIOIALEGraviKe-Sainte-Honorine

Allocations milit ires. — Les allocations mllitai-rcs, pour la période du 30 octobro au 18 novembro4918, seront payees lo jeudi 21 noveinbrc, Ecole desFilles du Centre, dans l'ordre des cortificats d'adinis-sioa :De 7 heures 4 10 heures, n* 1 a 2,000 ;De 10 heures 4 11 h., n" 2,001 4 3,000 ;Do 11 heures 4 11 h. 1/2, n" 3,001 4 3,800 ;De 2 heures 4 3 h. 1/2, n" 3,801 4 4.500 ;De 3 heures 1/2 4 4 h. 1/2, n' do 4.501 a 5,000.De 4 heures 1/2 a 5 h 1/2, n*5,001 a la fin.La seance du soir sera exclusivement réservéeaux numéros 3,801 4 la fin.La perception, '34, route Nationale, sera fermée lemème jour,

CROIX-ROUGE FRATV^AISEVous tous qui voulex aider a soignor les blesses,a hospitalisor les malades et a secourir nos regionsenvahies. — Employes le TsaissKiG de laCroix-Rouge, fr. pouraiiran. 4> ir.Oï».— En vente POSTE et TAEAC.

Ft) 20.5 »— (5371)

IXAT CIVILDUHAVRENAISS'NCES

Bit lb Novembre-,— Louis BOUTEILLER,rus Juies-Masurier, 21 ; Georges BOUILLY, rue d'Edreville,38 ; Mareeau HYVONNF/f,ruo Jean-Baptiste-Eyriès,89 ; Itené BUREY, rue Labcdoyère, 36 ; Paul elRonó MÉUOP, jumeaux, rue Jules-Lecesue, 29 ;Odette LUCAS, rjio Bourdaioue, 5 ; Henri GESELL,rue Josepli-Morlont, 71 ; Louise BOVA, rue Thieu-lent, 19 j Cécil FRANDSEN, rue de Zurich, 74 ;Henri DAVID,ruo des Protestants, 2.

POOHVOS0IAMANTSV0ÏEZ LECHOIXIT LESPR8XCHEZOALIBEBT, 13, Place ciol'Hötai-de-Ville

DECESDa i8 Novembre. — DUMON,mort-në, cours de laRépuhlique, 119 ; Gabriolle COLAS,veuve DESLAN-DES, 67 ans, sans profession, rue du Canor, 34 ;M.T1ERNEY,36 ans, W. FORD, 52 ans, soidats an¬glais, John GARDELLA,25 ans soldat amcricaiii,F. ROYE, 24 ans, R. HOFFMANN,24 ans soidats alle-mands, quai d'Escaio ; R.-C. COLLIER,25 ans, lieu¬tenant anglais, rue Guy-de-Maupassant ; Louis MAR¬TIN, 39 ans, soldat franpais, hópitai militaire 15, rueYictor-Hugo.Jean CADRE,59 ans, chauffeur, rue do Saint-Ro-main, 86 ; Carmen BOIVIN, 4 ans, rue Bazau, 48 ;Blanche LECLERC, veuve LAURENT, 67 ails, sansprofession, Hospice ; Otto SCHNEIDER,caporal aile-mand, 23 ans, Hospice ; Simonne HEURTEMATTE,17 ans, sans profession, rue Bernardin-de-St-Pierro,32 ; Jeanne M1GNON,veuve C0R0LER, 85 aus, sansprofession, ruo Dauphine, 17 ; Genevieve LOUVEL,4 mois, rue Mare, 19; Georges VAVON,7mois, coursdo la Rcpublique, 47 ; Franciscus FRANCOYS,55ans,marinier, piunic.baJ'ourtiuoi, bassin Vauban ; JasophHYVAIR,36 ans, fournalier, rue de la Comédie, 22 ;Eugénjo LÉCUYER, 34 ans. journalière, rue Thié-haut, 77 ; Deniso LECOURT, 6 ans, rue Augusiin-Normand, 32 ; Louise LE FLOCK, 4 jours, rue deSaint-Roroain, 93 ; Eugèno VERGNAUD,52 ans 1/2,journalier, rue Saint-Jacques, 13 ; Juiien BOUR¬GEOIS, 79 ans, employé do commerco, boulevardAlhert-l", 150 ; Atidró LE MEUR, 7 mois, rue Du-mont-d'Urville, 75 ; Gaston LABAY,37ans, construc¬teur, rue Thiébaut, 6 ; H. G. ARUER, 36 aus, soldatanglais, quai d'Escale.

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Vous êtes prié de bion vouioir assister auxCQuvoi,service et Inhumation daMonsieur Gaston LABAYConstrucleur-hiéeanicien

pieusement endormi dans le Seigneur, a Pagede 36 ans, murii dos sacrements do l'Eglise.Qui auroiit lieu le vendredi 22 courant, aneuf iieures et demio du malin, eu l'égllsoSaintc-Anne, sa paroisse.On se rcunira a l'égiise.FriesDieupourleReposdesouAmi!De la part de :bt" GastonLABAY,néeMIGRAINE,sonépouse;B" Veuso IrenéeMIGRAINE,sa beilc-mère;M. IrénéoMIGRAINEet Madame,neeLABAY,M. et M"* MATTAROet leurs Enfants,M. et M'" Louis LAMYet lours Enfants,M. st M°"EernandMIGRAINEet lours Enfants,M-RaymondMIGRAINE,ses soeur, beaux-fréres, belfes-soeurs, ne-veux et uièces :VeuoefllESTERER,IB" VeuoeRIEttLet sesEnfants,IB" MarianneASCHBACHER,M'-" VeuoeAntoine ASCHBACHERet ses En¬fants,M. MathlasASCHBACHERet ses Enfants,M. et M" Pierre ASCHBACHER,M"" VeuoePaulineLEFÈVREet sesF.nfents,sestantos, oncles,cousinset eousines;DesFamiliesLABAY,MIGRAINE,ASCHBACHER,DUCHEMIN, RONSIN, BROUET, DELESTRE,BAZILLE,BIEVELOT;Da Personnelde la Maison Gasion LABAY etdesAmis.II ne sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, le present avis en tenant lieu.

20.21 (647)

Vous êtes prié de bien vouioir assister auxcouvoi et inhumation doMonsieur Alexandre DAL3GAULT

Menmsierdécédé ie 19 novembro 1918, a Page de 48 ans.Qui auroiit lieu lo jeudi 21 novembre, a troisheures et demio du soir.On so réunira au domicile mortuairc, 23, rueJean-Franyois, 4 Harficur.De la part de :

M" OALWAULT,sa veuve : M OdetteBALI-DALLT,safiJle ; M. AmandOALIGAULJ, sonfils ;et tics Enmities MAUB/SSGN,fil/RO, GLA.CET,et des Amis

M. Victor TÉTEREL,ses Enfants et Petite-Enfants ;La Familie et les Amis,Ont la douleur de vous faire part de la periecrueile qu'ils vionuent d'éprouver cn la pcr-sonne deMadame Victor TÉTEREL

Née Clemenoe-Henriette PAILLETTEleur épouse, mère, grand'mére, belle-soeur, taato,cousino ct amie, aecédée le mardi 19 novembre1918, a 8 heures du raalin, dans sa 69" nnaée,munio des Sacrements de l'Eglise,Et vous prient de bien vouioir assister 4 sesconvoi. service et inhumation, qui auront lieuie vendredi 22 courant, 4 dix hetires du matin,en l'égiise de Rouclies, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuairc, routod'Harfieur.

Priei Diea ptuif le repss de sopArnoPriire de n'envoycr in' flcurs m eowronnrs,Rauellcs, le 19 novembre 1918.Vu les oirconstanoes actuellea, il nesera pas envoyé de lettres d'invitation.

(638Z)'

NP"Louis BELLET,néeAFFAGARD,sonépouse;M. et />!•"'André BELLETet l.urs Enfants;M. AohitieBELLET-,M'" AlleeBELLET,ses enfant» et petits-eniants ;La Familie et les Amis.Ont la douleur de vous faire part do la pertocrueile qu'ils viennent d'éprouver en la per-sonno deMonsieur Louis BELLET

leur époux, père, grand-pèro, parent ct ami.décédé le 18 novembre, muni des sacrements del'Eglise.Et vous prient d'assisler 4 ses convoi, serviceet inhumation, qui auront lieu le jeudi 21 no¬vembre, a une houro trois quarts du soir, enl'égiise de Sanvic, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, 17, ruode Tunis, Sanvic.Les fleurs naturelles seront settles acceptêes.

(635Z)

Vous êtes prié do bion vouioir assister auxconvoi, service et inhumation deMademoiselle DemiseLECOURTdéccdéo lo 19 novembro 1918, dans sa 6* annce,Qu! auront lieu le jeudi 21 courant, a neufheures et demio du matin, en i'cgiiso Saiat-Joseph, sa paroisse.On se rcunira a i'égiis».

UNANGEAUCIEL.De la part de:M. N. LECOURT,mobilisé, et Madame, sespère et mère :AT"Christians LECOURT,sa soeur ;M. e M-'J. LANGLOIS,ses grands-parenhs;J™ üiifioeOUVAL.sa hisaieule ;fil. et M" 0. DUVAL,ses oncle et tante;Cs la Familie et ties AmisEn raii-oc dea oirconstanoes aotueHea,il ne sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, Ie présent avis en tenant lieu.

20.21(636)

TT" LECUYER,samèro ;M. et SP"Charles &ARY-,H" YoonnsLECUYER,sa soeurjLa Familie et les Amis,Ont la douleur ito vous fairo part de la pertocruelie qu'ils viennent d'éprouver en Ia per¬sonae deMademoiselle Eugênie LECUYERdécédéo lo 17 novembre 1918, 4 11 heures 45 dusoir, dens sa 35°annce, munie des Sacrementsde i Egliso.Et vous prient de bien vouioir assister 4 sesconvoi, service et inhumation, qui auront lieule 21 novembre courant, 4 dix heures et demie-du matin, 4 l'Höpital Pasteur.On se réunira 4 l'Höpital Pasteur.Pries,Bieupourle reposdesoaArnot

II ne sera pas onvoyé de lettres d'in-vitatioa, le present avis en tenant lieu,

? (642)

Vous êtes prié de bien vouioir assister auxconvoi, service et inhumation doMonsieur Anatole ROBERT

RentierDêcoré de la Médaille de I87Ö-187I

enievé subiteraent 4 l'aiiection des siens lo 16no¬vembre, 4 9 heures du soir, 4 l'4ge do 68 ans, ason domicile, 2, rue Edmond-Morin.Qui auront lieu le jeudi 21 novembre, 4 neufheures ot demie du matin, ou l'égliso Sainte-Marie, sa paroisse.On so réunira au domicile mortuaire par larue de Constantine, 3 (prés la rue Reine-Berthe).FriezDieupourle reposdesouAtae!De la part de :df—ROBERT,nét)MORTIER,sa veuve ;NP"GabrielleROBERT,sa fille;IB. et M"° MORTIERet leurs Enfants,ses beau frcre, belle-soeur et neveux ;IB. et M" LEMPER/ERE et leurs Enfants, sesamis.II ne sera pas envoyé de lettres d'in¬vitation, le present avis en tenant lieu.WBMBK8B— BBW III.IIW11IIIIIIIIHBW— BBWWWWPMWMA1 HdiftlffV-V .

(526)

M. et M°' Henri CADRE;M. et M"' Maihuritt CAORE}M'-"oeuoe CAOUE,ses belles-soeurs, neveux ct niéce;M. et M*' QUARTIERet leurs Enfants■,IB" oeuoeCADREet sesEnfants.Ont la doulour do vous faire part dela perte cruelie qu'ils viennent d'éprojjver enla pcrsonnc deMonsieurJeaa-Fean^ois-MarieOADEEdécédé lo 17 novembre 1918, ii 11 heures dumatin, dans sa 59° anode, muni des Sacre¬ments de l'Eglise.lis vous prient de bien vouioir assister a sesconvoi, service ot inhumation, qui auront lieule mercredi 20 courant, a trois heures ct demiodu soir, en l'égiise Saint-Augustin, sa paroisso.On se réunira au domicile mortuairc, 88, ruedo Salnt-Romain.FriezDieupourlereposdesonkm tII ne sera pas envoyé de lettres d'invi¬tation, le présent avis 6n tenant lieu.

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M" Fernantl POLET,son épouse ;:M"CRaotil POLET,sa mèro :M. Léon POLET, lieutenant au 1" régimentd'artillerie, prisonnier do guerre, interné onSuisse, M" Léon POLETet leur Fills ; M. et IB"Charles OUCROS,née POLET,et Isttrs Enfants ;M. Georges POLET, caporal au 129' régimentd infanterie. prisonnier do guerre ; M. JeanPOLET, soldat au 25° régiment d'infanterie ;M. Pierre POLET,soldat au 416°régiment d'ar¬tillerie ; M.MaximePOLET,soidat au 451°regi¬ment d'artillerie ; IB.Denis POLET: M. LoeienPOLET; M Lucette POLET; M. et M" EugeneDUPUYet leur Fille ; M. Henri OUPUY; M"Félicia DUPUY-,M" et M "MORAS,Ses fi'ères, sceurs, beaux-frèros, belles-soeurs,neveux et niéces ;

M. et M"' Frédéric POLMT, tears Enfants etPetit-Enfant ; M. et Henri POLET, tearsEnfants et Petit-Enfant,Ses oncles, tantos, cousins et eousines ;M. et M" AntoineSALLES, sescousin et cou- !sine ;LesFamilies8ARIL, DËGENÉTA/S,LECARPEN-TIER,LEVAREY,PAILLETTE,SALLES,de VERGIE,COUPEY,PAISANT,LAROQUE,OUAT,MACREL;LeConseild'Administration, la Redactionet lePersonnel des jnarnaux a Le Haore » et « LePetit Haore» et les Amis,Remercient les personnos qui ont bien vouiuassister aux convoi, service et inhumation do

MonsieurFerüand-Paui-FredérfcPOLETRédacteur aus; Journnux <ihe Havre » el

a Le Petit Havre »

IB'MCharlotteCASUT;K. Alfred CASUT,dccoré de laCroix de guerre;df-° VeuoeLIBERT;Let Families PEETERS,COTE, SMEYERS,EGLIN,LEMENICIER.MILHAU;Le Persennelde fa Maisen;LesParents et les Amis.Remercient les personnes qui ont bien vonluassister aux convoi, service et inhumation daMadame Veuve Emiie CASUTNée Léopoldine LEBLOND

M~' oeuoe CARLIEZ,la Familie et les Amis,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation doMonsieur Louis CARLIEZDébitant a Graville

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M. Paul-Jean ROCHEet ses Enfants, la Familieet les Amis,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumation doMadame Paul-Jean ROCHENée Marie PONCET

M. SARRAZ/H,son époux ; IB.Eitgéne JACQUE-LIN et A,u"Marie JACQUELIN,la Familie et lesAmis,Remercient les personnes qui ont bien vouluassister aux convoi, service et inhumaüoa doMadame SARRAZINNée Augustine LETHEUX

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Mnrégraphe du 80 Novembre

Pleine Mer [ £ t % I HaUteUr8 "Basse Mer ( ^ ^ % ~

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AVIS DIVERSElude de M' GOSSELItf, notoire ou Havre, rue

Ju'es-Lccesnt, n° 21.V Avts

Fonds de CommerceDeclaration d'ojitiou

Suivant acle reyu par M° Gosselin, notoire auHavre le 7 novembre 1918, M—Angnstinc-IIo-sine LRNORMAND, entrepreneur de couvor-ture, domeurant au Havre, rue Jacques-Louer, n° 60,veuve de M. Louis-.IuIien-Déairé MOHICE,usant de la facultó qui lui a été accordéo par soncoritrat de mariage reyu par ledit M° Gosselin, le 27octobre 1911.A déclaré opter pour la conservation pour soucompto personnel du fonds de commerce d Entre-prise de plomberie et de eouoerture, que M.Morice,son mari, mobilisé commo sergent au 129°régimentd infantorie, mort au champ d'nonncur le 25 seplem-bre 19154 Neuville-Saint-Vaast (Pas-do-Calais), ex-ploitait au Havre, rue Jacques-Loner, n° 60, com-prenant la clientèle, I'achalandage, lo materiel ser-vaut 4 son exploitation otles marchandises ainsi quele bail des lieux ou s'exerce ledit fonds, le tout aux

. ix joursdela deuxième publioaUon.

Pour première insertion,(599) 20.27 Signé : GOSSELIN,

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