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Magazine culturel Paroles des Amériques

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Page 1: Paroles des Amériques 2

---Numéro 2 - avril 2009 - édition gratuite et bilingue

Page 2: Paroles des Amériques 2

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Responsable de la Communication: Assoc. Liens et Cultures LatinesEquipe de rédaction: S. Cabrejos S., Carlos Murayari, Juan C. Castañeda, Hadrien PartoucheRédacteurs à l’étranger: Humberto Landauro (Espagne), Jorge Velarde et José Ramirez (Allemagne),Julia Estevez (Traduction)Conception graphique: AGC CREATIONSDistribution: Via Internet www.parolesdesameriques.com

*Je vous invite à fermer les yeux pendant un ins-tant…, penser à un monde sans violence... sansguerre… mais surtout un monde sans pollu-tion, sans pauvreté, un monde où les gensseraient contents d'y habiter, maîtres de leurs destins.Je pense que tout les gens savent que le monde actuel est au bordde la destruction…, et ce n'est pas un scoop, ce qu'on lèguera à nosenfants d'ici quelques années est en train de devenir un monde sansfutur…, sans vie…., mais ce n'est pas de tout un message de désespoirni négativisme, c'est plutôt un message de réflexion…, un messaged'alerte…, pour que nous tous, habitants de la planète, puissionsfaire quelque chose pour la conserver, pour la maintenir encore envie, pour la laisser respirer, pour cette planète où vivrons nosenfants, nos successeurs, nos amis et familles. Le fait de faire des gestes pour la planète, éviter de la contaminer,parler de développement durable et la déforestation en Amazonie,ce ne sont pas des phénomènes de mode… Nous sommes tousconcernés d'une manière ou d'une autre, il faut réagir !!!!…,s'impliquer, en menant des actions au quotidien, peut être minimes,mais si chacun de nous contribuerait à seulement donner quelquechose d'insignifiant, de nous prouver à nous-mêmes que les chosespeuvent changer grâce à nos actions, nous aurions obtenu déjà unevictoire.Rien que d'arrêter l'eau pendant qu'on se brosse les dents, ou decouper la lumière lorsqu'on quitte une pièce ou de gaspiller inutile-ment nos ressources, serait déjà un bon héritage pour les généra-tions à venir, rien qu'en France, nous avons économisé 800mégawatts lors de l'opération " une heure pour la planète ", soit unebaisse de 1% de la consommation. Et si de temps en temps, nous fai-sions de petits gestes, nous pourrions contribuer à ce que les géné-rations de demain puissent apprécier le meilleur de notre chèreplanète terre.C'est à chacun d'entre nous de faire des efforts et penser aux autres,de nous impliquer d'avantages, de voir dans nos gestes une viemeilleure, plus saine et avec de l'avenir, s'il vous plait, arrêtons nosconneries.

*Avec des études en Communication et en PAO, S.Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une

radio associative et écrit des articles pour un magazinedes spectacles à Paris, ancien correspondant de pressepour un journal et une chaine de télévision au Pérou,

est le président de l'association Liens et CulturesLatines qui mène le projet de ce magazine.

Page 4 et 5: L’eau, l’élementindispensablePage 6: Carnet de voyage,Uneaventure Paraguayenne (2èmepartie)Page 7: Brésil, pays de toutesles beautésPage 9: Survival FrancePage 10 et 11: Ana Torres àdécouvertePage 12: Association:COLCREA de Colombie(espagnol)Page 13: Narrations (espagnol)Page 14: Le Ché piraté par lapublicitéPage 15 et 16: Hi techinformatique (espagnol)

SommaireEditorial

Si vous voulez nous faire part de vos bons plans, vos rédactions ou simplement nous communiquer vos activitées,n’hésitez pas à nous contacter à : [email protected]

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EnvironnementL’eau: l’élement indispensable

en jour. Tous les pays ont donc, ouauront à brève échéance, à faire face àun problème d'« optimum », c'est-à-direde recherche des solutions les plusrationnelles et les plus efficaces pourexploiter et répartir au mieux la totalitédes ressources hydriques dont ils peu-vent disposer.(...)Au plan mondial, la question del'approvisionnement en eau devientchaque jour plus préoccupante. Leconstat unanimement partagé est simple: déjà précaire dans certaines régions duglobe, la situation ne pourra qu'empirerdans les années à venir. Le formidableessor démographique que va en effetconnaître notre planète dans les vingt-cinq prochaines années va nécessaire-ments'accompagnerd'une explosion dela consommationen eau et d'unedégradation de saqualité. Cela risquede mettre grave-ment en péril leravitaillement eneau douce d'unegrande partie del'humanité et parvoie de consé-quence d'aggraverles conflits entrepays voisins ayantdes ressourcescommunes. Face à ce risquevital de pénuried'eau, les ren-contres internatio-nales se multiplientpour tenter dedévelopper auniveau mondialune vision par-tagée de la ges-tion desressources eneau et d'obtenirles engagementspolitiques nécessaires à la résolution dece problème à l'échelle planétaire. Maisune stratégie d'action globale semble dif-ficile à définir.

'eau joue, dans le développementde la vie humaine, animale ouvégétale et dans l'évolution dessociétés, un rôle irremplaçable. Pourvivre et pour agir l'homme a été etdemeurera toujours un utilisateur del'eau. Sauf en quelques régions déshé-ritées, les disponibilités hydriques natu-relles existent heureusement en quantitésuffisante pour que leur répartition etleur utilisation ne présentent pas, dumoins jusqu'à présent, de difficultés par-ticulières. Mais en notre époque moder-ne, caractérisée par un essordémographique, industriel et agricolesans précédent, des utilisations nou-velles sont venues s'ajouter aux usagesanciens et traditionnels de l 'eau.L'exploitation de plus en plus poussée

des potentiels de production jointe à lanécessité d'alimenter des collectivitésplus nombreuses, et où les besoins dechaque individu sont en augmentationconstante, exigera dans les années quiviennent des ressources hydriques tou-jours plus importantes.La marge excé-dentaire qui a pu longtemps existerentre ressources disponibles et besoins àsatisfaire va ainsi en s'amenuisant de jour

L’eau en abondance

Si l'eau est abondante, elle n'est pasrépartie uniformément sur la Terre.Neuf pays se partagent ainsi 60 % dudébit annuel mondial. L'eau est, enoutre, irrégulièrement répartie d'uneannée sur l'autre ou d'une saison surl'autre (plus de 60 % du débit annuelmondial étant généré lors d'inondationssuivies de sécheresses, parfois plurian-nuelles).Outre ces variations saisonnières, lesressources mondiales se caractérisentpar une importante variation géogra-phique, par exemple :• En Amérique du Sud, il existeun très fort contraste entre la zone géo-graphique couverte par l'Amazone, quidraine 15 % de la ressource mondialeen eau douce, et le nord-est du Brésilqui souffre de sécheresse ; • En Inde, il existe de très fortesdifférences entre les plaines del'Himalaya (traversées par de grandsfleuves), les zones désertiques, et lesmoussons du sud du continent indien ; • En Chine, l'eau est gelée plu-sieurs mois par an au nord, l'ouest estcaractérisé par la désertification et le sudpar un climat tropical ; • Dans la région méditerranéen-ne, l'eau douce est rare et irrégulière-ment répartie. Les pays les plus richesen eau (France, Turquie, Italie, ex-You-goslavie) cumulent les deux tiers des res-sources (825 sur 1 189 km3 par an).D'autres pays, tels que Malte, Gaza, laJordanie, la Libye, sont en dessous duseuil de pénurie (500 m3 par an et parhabitant). Il n'y a pas un problème de l'eau relatifà la globalité de la planète, mais plutôtune grande diversité de scénarios de dis-ponibilité localisés. Les deux derniersexemples rappellent en particulier queles situations critiques ne se définissentpas par rapport à des frontières poli-tiques, mais par rapport à des régionsécologiques.L'établissement d'index de montantd'eau disponible par habitant pourchaque pays est important car, mis enparallèle avec les besoins de cette popu-lation, il pourra servir de support auxdiscussions de gestion de la ressourcehydrique mondiale. Il est cependantimportant de ne pas « gommer » lesdifférences de disponibilité existant àl'intérieur d'un même pays, différencesqui pourraient ne pas être prises encompte dans les écarts internationaux.

Sans eau potable, l’homme ne peut survivre que de 3 à unedizaine de jours suivant le climat.L’eau, indispensable, se révèle souvent un facteur limitant, unecontrainte incontournable lors d’un voyage d’aventure. Se la pro-curer, l’assainir, la conserver, doivent faire partie des techniquesà maîtriser. Ici, le barrage et le lac du Chambon dans les Alpes françaises

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Par exemple, l'Islande dispose de 666000 m3/personne alors que Djiboutidispose de 19 m3/personne (1990). Enmoyenne, les disponibilités par habitantsont de 6 000 à 8 000 m3/an (selon lessources) mais elles diminuent au fur et àmesure que la population mondialeaugmente.L'explosion de la demande

Depuis le début du XXe siècle, laconsommation d'eau douce a été à peuprès multipliée par sept sur la planète, etd'ici à 2025, les besoins en eau del'agriculture devraient encore augmen-ter de 20 % avec des surfaces irriguéespassant de 260 millions d'hectares àenviron 330 millions.Selon l'Organisation des Nations unies,la consommation industrielle d'eaudevrait doubler d'ici à 2025, en raisondes délocalisations et du développe-ment des industries dans les pays envoie de développement.Du reste l'accroissement de la popula-tion mondiale dans les prochainesdécennies ne peut qu'augmenter lesbesoins en eau, (l'ONU prévoit de 8 à8,5 milliards d'habitants sur la planèteen 2025).Les quantités d'eau douce disponiblessont passées d'une moyenne de 12 900m3 par habitant et par an en 1970 à6800 m3 en 2004. Au rythme actuel dela croissance démographique et del'évolution de la consommation, laquantité disponible par tête ne seraitalors que de 5000 m3 en 2025.La population vivant sous le seuil derareté absolue (soit 500 m3 par habitantet par an) approcherait alors 1,8 mil-liard.

Des enjeux environ-nementaux et sani-taires majeurs

Réchauffement climatique

Les changements climatiques dus àl'effet de serre, même hors dessalementà grande échelle, sont difficiles à prédi-re. Globalement, les précipitationspourraient ne pas beaucoup changer(l'énergie reçue du Soleil restant in finela même), mais leur localisation, leurfréquence et leur distribution dansl'espace seront modifiées. Il est généra-lement admis que la situation des payssouffrant d'un déficit en eau verront leurressources diminuer. D'autres spécia-listes prévoient au contraire une reprisede moussons dans le Sahara si la tempé-rature de la planète augmenteLe problème des pollutions

Les pressions importantes quis'exercent sur les réserves d'eau doucedans diverses régions du monde contri-buent à une détérioration préoccupantede leur qualité.Environ 16 000 km de rivières del'ouest américain ont été contaminés pardes produits toxiques et les acides del'industrie minière. Plus de 50 millionsd'Américains boivent une eau du robi-net contaminée par le plomb, des bacté-ries fécales, et d'autres polluants.En Europe, avant que des efforts soientaccomplis en vue de sa dépollution, leRhin charriait quelque 4000 tonnes demétaux lourds et environ 7 000 tonnesd'hydrocarbures chaque année.En Russie, les trois quarts des lacs etdes rivières ont une eau impropre à laconsommation, car les systèmes de trai-tement des eaux usées sont défectueux.Mais les pollutions qui rendent l'eauimpropre à la consommation sont piresencore dans les pays en développement.Environ 90 % des eaux usées urbaines y

L'eau est aussi une sourced'aménité et de paysageappréciée de tous leshumains. Ici : Chutesd'Iguaçu, entre Argentineet Brésil

sont rejetées dans les rivières, les lacs etles mers sans le moindre traitement.Santé publique

L'eau est indispensable à la vie, notreorganisme en est composé à 60 %, lesécosystèmes aquatiques abritent desformes de vie multiples, et la vie elle-même de la planète est intimement liéeau cycle de l'eau.Le problème de l'accès à l'eau est aucœur de la plupart des problèmes desanté publique que connaissent les paysen développement. Louis Pasteur avaitcoutume de dire que « nous buvons 90% de nos maladies ». Aujourd'hui, selonl'Organisation mondiale de la santé,entre 3 et 5 millions de personnes meu-rent chaque année dans le monde, demaladies dues à l'eau.Dans les « objectifs du millénaire », fixéspar l'ONU pour 2015, il était prévu nonseulement de diminuer de moitié lenombre de personnes souffrant de sous-alimentation sur la planète, mais égale-ment de diviser par deux le nombre depersonnes n'ayant pas accès à l'eaupotable. Et lors du 2ème sommet de laTerre, à Johannesburg, on a ajouté à cetobjectif celui de réduire de moitié lenombre de personnes qui ne disposentpas de systèmes d'assainissement deseaux usées.Mais pour créer, étendre ou réhabiliterles réseaux d'adduction et les infrastruc-tures nécessaires dans les pays en déve-loppement, il faudrait, estiment lesexperts, quelque 300 milliards de dol-lars. En outre, le développement del'irrigation et de l'usage des engrais,motivé par la nécessité d'accroître lesproductions vivrières, contribue àmettre en danger les ressources en eau.

L'eau, quand elle est rare, gaspillée,polluée ou inaccessible est source detensions voire de conflits identifiés parl'ONU (ici le Jourdain au Proche-Orient)

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Carnet de voyage

Le bus est le meilleur moyen deconnaître un pays comme le Paraguay.La beauté des paysages, les inégalitéssociales mais aussi les rencontres pleinesde surprises sont concentrés dans unseul et même espace.Au fur et à mesure duvoyage, nous pénétronsdans la région deMisiones. Misiones etses églises colonialesdatant du 19eme siècle,ses maisons àl’architecture unique qui rappellent laprésence espagnole et ses paysages vertsentourés de palmiers a tout d’un décorparadisiaque.Les heures passent et je me rapproched’Ayolas.Le chauffeur annonce « Terminal deAyolas.Je sors du bus et la nuit est déjà tombée.Aucun visage ne m’est familier quandsoudain j’aperçois au loin la silhouettede Pepe accompagnée de son épouseCécilia.J’ai enfin un point de repère dans cettepetite ville de province.La ville est mal éclairée mais au milieude l’obscurité se distinguent les souriresde Pepe et Cécilia Rios. Très vite, je me

dirige vers eux.Leur accueil chaleureux me met desuite à l’aise. Nous nous dirigeons verssa voiture et regagnons sa maison dansle quartier de « Mil Viviendas.Ce quartier d’Ayolas fut construit àl’origine pour les ouvriers venus parti-cipés à la construction de la ville au19eme siècle en l’honneur del’explorateur espagnol Juan de Ayolas.Ayolas est souvent décrit comme « unparaiso junto al rio » ( un paradis prés dufleuve.Le Rio Paraguay ressemble à une plage

Plus de douze heures de voyage et je neressens toujours pas la fatigue.Efrain m’accompagne jusqu’au bus etm’aide à déposer mes bagages dans lecoffre.Une accolade et des remerciements etme voilà de nouveau seul. Le bus a pris du retard, rien d’étonnant,c’est la fameuse « hora paraguaya.Quand un bus est censé partir à 11h, ilfaut plutôt compter 11h30. Inimaginable pour un parisien moyenqui râlerait au bout de deux minutesd’attente, mais au Paraguay il ne faut pasêtre presser par le temps car il n’a pas devaleur.C’est sans doute cette notion du tempssi particulière qui fait le charme du Para-guay.Le temps d’observerquelques voyageurslisant leur journal oubuvant du mathé, et lebus finit par démar-rer.Pendant que nous traversons les diffé-rents quartiers d’Asunción et de sa péri-phérie, des marchands ambulantsprennent place dans le bus pour vendredes chipas (*), des oranges, des boissonsgazeuses, des DVD ou des empanadas.Ils parlent en guarani, en espagnol etcrient dans l’espoir d’empocherquelques billets. Puis tour à tour se succèdent les mis-sionnaires américains à l’uniformeaustère, les policiers, les militaires et despassagers en tout genre.

sauvage au milieu de la nature, idéalepour se ressourcer. Mais le décor cachesouvent la réalité et je ne vais pas tarderà m’en rendre compte.Pepe, de son vrai nom, José AntonioRios Maldonado, est un journalisteéquatorien, ancien technicien del’ALER ( Asociacion Latino Americanade Educacion Radiofonica) équivalent àde Radio France pour toute l’AmériqueLatine.Pepe, gagnait bien sa vie en Equateur,environ 1000 dollars par mois, ce quiéquivaut à 4 fois le salaire moyen d’unéquatorien.Mais l’argent n’a jamais était sa raisond’être.Lorsqu’il accepte le poste de directeurde Radio San Roque Gonzalez à Ayo-las, il accepte de voir son salaire divisépar 4.Lorsque Pepe raconte son passé, l’oncomprend mieux ses motivations.Proche des idées de la Théologie de laLibération de l’évêque brésilien Leo-nardo Boff, Pepe a vécu de nombreuxmois en Amazonie équatorienne et auxquatre coins de l’Amérique Latine,sans cesse guidé par l’humanisme, la foicatholique et l’envie d’aider les plusdémunis.Même si cette aide s’inscrit plus dansune démarche d’évangélisation, l’on nepeut pas enlever à Pepe la sincérité deson engagement.C’est en accord avec ses principes qu’ilm’invite à Radio San Roque Gonzalez,radio qui s’est toujours opposée histori-quement au Parti Colorado, parti poli-tique du dictateur Alfredo Stroessner.J’arrive devant un petit bâtimententouré d’une pelouse verdoyante faceà l’Université d’Ayolas.J’entre en compagnie de Pepe dans cequi sera pour une période d’un mois etdemi, mon nouveau lieu de travail. Uneéquipe de journalistes m’attend dans lesstudios. L’aventure radiophonique peutcommencer…(*) : Gâteau sec fait à base d’amidonHADRIEN PARTOUCHE.

C’est sans doute cette notion du tempssi particulière qui fait le charme du

Paraguay.

UNE AVENTURE PARAGUAYENNE ( Deuxième partie).

Hadrien Partouche est titulaire d'une licence d'histoire. Sapassion pour l'Amérique Latine l'a amené à participer àplusieurs projets culturels et associatifs. Il a vécu au Para-guay où il a collaboré avec de nombreuses radios. Il estactuellement journaliste et chroniqueur pour l'émission

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soucieuses de montrer ce qu’il y a demeilleur dans chaque promenade, ren-dant leur voyage inoubliable.

Superficie : 8,5 millions km2(environ 16 fois la France). Nombred'habitants : Près de 200 millionsd’habitants, Monnaie : La monnaiebrésilienne est

le real.Langueofficielle :Portugais.Décalagehoraire:Oncompte 3 à 5heures de

décalage avec laFrance, selon qu’ily a horaire d’été ou d’hiver chez les

uns ou les autres.Gastronomie:La feijoada est

omniprésente.cuisine bahianaise,quant à elle, consiste en un mélangede recettes africaines et brésiliennes,

à base d'ingrédients caractéristiquescomme le lait de coco, le gingembre,

les piments, la coriandre, lescrevettes et l'huile de dendé.

Arts:Les Brésilienscomptent parmi lespeuples les plusmusiciens de la

planète.La musique

brésilienne, peut-êtreen raison de sesracines africaines,constitue un actecollectif, une

célébration, une fête, difficilementdissociable de la danse. Les genresmusicaux comme le pagode, lesamba, le frevo, le forró et la

lambada ont tous leur propre danse.

epuis longtemps, les beautésnaturelles et le carnaval confè-rent au Brésil une réputationinternationale, attirant des milliers detouristes pendant toute l’année. L’entréedes étrangers au Brésil, qui était de 1,5million de personnes par an, à la décen-nie de 1990, s’est accrue et atteint plusde 4 millions de visiteurs par an depuisl’année 2000, selon le Bulletin Statis-tique de l’Embratur (Institut Brésiliende Tourisme) de 2003. Il y a, pourtant,un attrait spécial qu’on ne découvre quelors de l’arrivée au pays : le peuple bré-silien. Au-delà des paysages, la façon devivre de ces gens surprend grâce à leursimplicité, disposition, espoir, hospita-lité et joie. Des études réalisées par l’Embraturconcluent que 75%des touristes qui choi-sissent le Brésilcomme destinationde leurs vacancessoulignent les beautésnaturelles du pays,mais lorsqu’ils arri-vent ici, ils trouventtellementd’hospitalité qu’il res-tent, tout de suite,enchantés par lemélange de couleurs, de races et de cul-tures des «maîtres de la maison». Selon les sondages, lorsqu’ils sont intér-rogés sur le Brésil, le touristes étrangersconsidèrent la joie comme l’une desprincipales caractéristiques de notrepeuple. Joie aperçue pendant tout leséjour au Pays – soit à travers lamusique, dans la chaleur des plages nor-destinas, dans l’agitation de la nuit cario-

ca ou dans l’exubérante Amazonie. De cet esprit chaleureux et festif, onvoit fleurir des manifestations popu-laires comme le Carnaval, le Réveillonet les Fêtes de Juin, commémorationsfameuses par l’animation et la joie.L’envie de montrer ce qu’il y a demeilleur semble transformer cettevigueur en créativité, qui s’exprime parles sons et couleurscontagieux de cepeuple. Des sondages réa-lisés auprès des tou-ristes internationauxqui ont déjà eul’opportunité deconnaître le Brésilrévèlent que le visi-teur avoue et assureque le pays est vrai-ment beau. Lesrésultats montrent aussi que 52% de cestouristes retournent chez eux sansjamais oublier un autre aspect de cetteterre: son peuple. Enfin, en plus decontempler quelques-uns des lieux lesplus beaux de la planète – parmi denombreuses plages, paradis écologiqueset villes historiques –, le visiteur est tou-jours accompagné de personnes spécia-lisées et prêtes à bien accueillir,

Le Brésil est cependant l’un des pays à la densité la plus

faible de la planète, avec 20 personnes au km². La popula-

tion demeure concentrée le long de la côte et dans les

villes.

En mars 2009, 1 euro vaut environ 3 reais (attention aux

variations rapides).

Emportez des espèces et une carte de crédit (retraits pos-

sibles dans la majorité des villes au Banco do Brasil, Citi-

bank, HSBC

Mais l’heure d’été, qui s’applique de mi-octobre à mi-

février, modifie ces décalages. Durant cette période, il faut

avancer sa montre d’une heure, mais seulement dans le

Sudeste, le Sud, le Centre-Ouest et les Etats de Bahia et

Tocantins

INFORMATIONS PRATIQUES

D

Brésil, pays de toutes les beautésAvec une superficie de plus de 8,5 mil-lions de km², le Brésil est le plus grandétat d'Amérique du Sud. Sa capitale est Brasília, mais les villesles plus importantes sont São Paulo etRio de Janeiro. La population brésilienne, la sixièmedu monde après la Chine, l'Inde, lesÉtats-Unis, l'Indonésie et la Russie,avoisine les 170 millions de personnes.La population est jeune : plus de 60 %de ses habitants ont moins de 30 ans. Le Brésil est la huitième économiemondiale. Environ 90% du pays setrouve en zone tropicale, et plus de60% de la population vit dans desrégions où l'altitude, les vents marinsoù les fronts froids polaires modèrentla température.

Tourisme

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Survival France

n fermier brésilien, dont l'activité détruit les terres desIndiens isolés au Paraguay, a été accueilli aujourd'huidans ce pays par une publicité d'un journal nationaldénonçant ses actions illégales.M. Marcelo Bastos Ferraz représente la compagnie brésilien-ne Yaguarete Porá qui a fait l'objet d'une gigantesque polé-mique, l'année dernière, suite à des photos satellite révélant ladestruction illégale d'immenses étendues de forêts à l'ouest duParaguay. La région est habitée par les derniers Indiens isolésen dehors du bassin amazonien, les Ayoreo-Totobiegosode.L'arrivée de M. Ferraz aujourd'hui au Paraguay fait partie desefforts déployés par sa compagnie pour obtenir l'autorisationde continuer à défricher la forêt.Mais Survival International a publié, aujourd'hui aussi, uneannonce dans le principal journal du pays, Ultima Hora, pourdénoncer les activités de la compagnie et exhorter les para-guayens à manifester auprès de leur sénateur.Yaguarete Porá et une autre compagnie, River Plate, détien-nent toutes deux de grandes parcelles dans l'ouest du Para-

guay, au sein du territoire ancestral des Indiens totobiegosode.Alors que les Indiens réclament des titres de propriété surleurs terres depuis 1993, comme c'est leur droit en vertu de laloi paraguayenne, seule une petite partie a été jusqu'iciprotégée.Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaréaujourd'hui : "La proposition de Yaguarete de garder un tiersde ses terres pour en faire une 'réserve' privée est clairementdestinée à cacher le fait que la compagnie envisage de détruireles deux autres tiers de la région - quelque 500 km 2. Ces pro-jets représentent une des plus graves menaces au monde pourles Indiens isolés."

Pour plus d'informationsSophie Baillon 00 33 (0)1 42 41 44 10

[email protected]

U

u cours d'une réunion organiséepar l'INDEPA, le départementpéruvien des affaires indigènes,l'organisation des Indiens d'Amazonie,AIDESEP, a exhorté le gouvernementpéruvien à créer 5 nouvelles réservespour les Indiens qui vivent en isolementvolontaire dans des zones reculées de laforêt amazonienne.Alberto Pizango Chota, président del'AIDESEP, a fait ressortir que la com-pagnie franco-britannique Perenco estprésente dans l'une de ces éventuellesnouvelles réserves.'Qu'est-ce que le développement ?' ademandé Pizango Chota. 'Cela neconsiste pas à détruire l'environnement,mais au contraire à le préserver, à leprotéger et à lui permettre de prospérer.

C'est comme cela que nous, peuplesindigènes, concevons le développement.'La réunion de l'INDEPA a eu lieumardi 31 mars, à Iquitos, capitale del'Amazonie péruvienne. Cinq réservesont déjà été créées pour les Indiensisolés, mais les compagnies pétrolièressont autorisées à y travailler et les bûche-rons illégaux les envahissent constam-ment.

Une organisation indigène revendique denouvelles réserves pour les Indiens isolés

A

Un fermier brésilien accueilli par la publicité "illégal"

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SpectacleAna Torres à découvert

Anna Torres est la grande nouveauté de la musiqueAnna Torres est la grande nouveauté de la musiquebrésilienne à Paris,une grande presence scenique,unbrésilienne à Paris,une grande presence scenique,unrepertoire vraiment original et une voix unique. repertoire vraiment original et une voix unique.

Il n'est pas permi à tout le monde d'assurer la premièreIl n'est pas permi à tout le monde d'assurer la premièrepartie de Jorge Ben ou d'Ibrahim Ferrer, Anna Torrespartie de Jorge Ben ou d'Ibrahim Ferrer, Anna Torres

l'a fait! l'a fait! Elle reussit à unir le jazz, le samba, le funk et laElle reussit à unir le jazz, le samba, le funk et la

musique traditionnel du Nordeste du Bresil avec beaumusique traditionnel du Nordeste du Bresil avec beau--coup d'harmonie et de swing...Il faut vraiment lacoup d'harmonie et de swing...Il faut vraiment la

découvrir... découvrir...

www.annatorres.nethttp://www.myspace.com/[email protected]

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Ce cd aborde des thèmes actuels comme la préser-vation de l'environnement, et les problèmessociaux.. Anna Torres surprend dans cecd personnel d'auteur, avec desinvités originaux tels que legrand auteur compositeur ,inter-prète et cinéaste français PierreBarouh (laureaut du festival deCannes avec la musique d' "unhomme et une femme "), lesrappeurs Pyroman et Vicelowdu groupe Saian Supa Crew etle dj Amar. En plus de composer avec cesartistes français, Anna a eu aussil'honneur d'avoir comme "guests " et musiciens la choraledes indiens de la tribu indienneGuarani Tenondêporan, legrand tromboniste Bocato et leguitariste Marcinho Eiras., ainsique le sociologue Betinho de Souza qui récite unpoème pour Anna.

Le cd contient également une musique de BetoPrimo (A emoçao que o samba dar) et une chan-son traditionnelle (Orixa).Le cd " agua " est produit ,arrangé et dirigé par AnnaTorres, José Americo Bastos,José Antonio et Ney Marques. Avec les arrangements extraor-dinaires de Jose Americo etJose Antonio, on retrouve sur lecd une équipe de musiciens degrande qualité :Jose Americo- claviers et pro-grammationJose Antonio- claviers et pro-grammationNey Marques- guitaresBocato- tromboneMarcinho Eiras :guitarePapete - percussionsCamilo Mariano - batteriePedro Ivo- basseIldo Silva- cavaquinhoIsrael Dantas- guitaresItalo Peron - guitare à 7 corde Pedro Braga- guitares

Nouveau CD “Agua” déjà dans les bacs

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Association

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Colcrea"Estudiantes y CreadoresColombianos en Francia

a asociación "Estudiantes y Crea-dores Colombianos en Francia -Colcrea", es una asociación sinánimo de lucro, regida por la Ley 1901de la República de Francia, que tienelos siguientes objetivos :- Representar los intereses de los estu-diantes y creadores Colombianos enFrancia. - Sostener y estimular iniciativas decarácter social y humanitario en Fran-cia y en Colombia. - Apoyar la investigación científica y lasactividades culturales y artísticas. - Promover la integración lingüística ycultural de los Colombianos en Francia. - Establecer acuerdos y convenios condiferentes instituciones. - Dar a conocer el arte y la culturacolombiana. - Crear una red de información y soli-daridad entre estudiantes y creadoresColombianos en Francia y en Colom-bia.Porqué se creó Colcrea?

Por el aumento creciente del númerode personas que eligen a Francia paraaprender el idioma, para iniciar proyec-tos creativos o para realizar estudios desegundo y tercer ciclo en diferentes dis-ciplinas. Por las condiciones de nuestropaís y la necesidad de contribuir desdeel exterior a su mejoramiento. Por nues-tra firme voluntad de crear redes de soli-daridad e intercambio deinformación.Con el ánimo de identifi-car algunos de los problemas de losestudiantes y creadores en Francia, y almismo tiempo, proponer una estrategiatendiente a mejorar sus condiciones deestadía en este país, por eso entre otrasrazones, se creó Colcrea.

Únase a Colcrea

Es usted Colombiano o amigo deColombia ?Vive o estudia en Francia; ha estudiadoo vivido en éste bello país ?Trabaja, estudia, crea o simplementeconstruye su día a día y piensa, comonosotros pensamos, que son más fácilesy agradables nuestros afanes cotidianossi somos solidarios y nos damos la manomutuamente ?Entonces usted es bienvenido a éstacasa.La asociación "Estudiantes y CreadoresColombianos en Francia - Colcrea" tienelas puertas abiertas para todas aquellaspersonas que deseen compartir y crear,construir e informar.Sin fronteras...

COLCREA: 50 rue des Tournelles - Maison des

Initiatives Étudiantes 75003 Paris

T: 01 42 37 81 54 / 06 27 13 36 83 e-mail: [email protected]

Cuota de inscripción anual: 20 euros

Junta DirectivaPresidente: Alvaro Luna Porras, periodista, mas-ter en migraciones y relaciones inter-étnicas, doctorando en EtudiosHispánicos (migraciones) , UniversidadParis 8 Vincennes - Saint Denis. Secretario: Orlando Trujillo, politólogo de la Uni-versidad Nacional de Bogotá, docto-rando en Sociologia, Institut desSciences Politiques - Paris.Tesorera:Patricia KOWALSKY, étudiante defrançais Coordinadora de eventos: Karina BARRANTES BERNAL,master Ciencias de la educación, Uni-versidad Paris 5 Representante de artistas: Virginia Hernadez, artiste peintre. Coordinador clases de francés y cultu-ra ciudadana - COLFLE: Tonatiuh Usecha Sandoval, doctoran-do en Filosofia, Universidad Paris 1.Coordinador clases de francés paraseniors - GREFCOL: Alvaro Luna Porras. Coordinador deportivo: Andrés Saa.Carolina Cano, doctoranda en socio-logíaEduardo García Aguilar, poetaFernando Pardo, doctorando en dere-choFelipe Arango, estudiante de maîtrisseen éducaciónAlberto Bejarano, doctorando en filo-sofíaMarcela Moreno, estudiante de mas-ter 2 en Medio ambienteOrlando Salgado: FotógrafoNelson Carmona, asistente de españolWilliam Castaño, pintorSede: 50 rue des Tournelles 75003Paris - MIE - Maison des InitiativesÉtudiantes de la Mairie de Paris E-

mail: [email protected]

Teléfono: 01 42 37 81 54

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Narrations

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Una flor en la epidermis de la lunaos ángeles cantan? A veces en las noches estrelladas y calurosas salgo al balcón de miquinto piso, desnudo, impúdico y observo sin pensar en nada el firmamento azul mari-no empapada de pececitos luminosos. ¿Los ángeles cantan? Me pregunto entonces ysonrío maliciosamente ó irónicamente sabiendo cual es la respuesta en mi cerebro, sabiendoque; aunque no esté pensando en nada, estoy pensando: ¡Qué mierda! Hasta donde llega la pendejada. Mis manos automáti-camente acarician mis genitales mientras mis ojos incrédulos; escrutan las luces de la ciudad a punto de apagarse. Son pasadaslas doce de la noche y los hombres se van acostando uno a uno en sus camas, pensando quizás en los problemas cotidianos uotros más felices a punto de una venida celestial en los profundos temblores de sus mujeres.

¿Los ángeles cantan? ó, son simplemente seres imaginados, que velan las noches de los buenos y los niños.Las estrellas son un poco de ángeles y de demonios, me dice el poeta loco. Me cuenta en secreto que la luna estaba habitadahace millones de años y que cuando los americanos pusieron el pie en la luna, encontraron varios edificios y unos arbustos extra-ños completamente fosilizados.¡Qué pendejada!... El poeta me dice que era una flor... ¿Una flor? No me hagas reír poeta, le digo.Pero el poeta continúa narrándome que Angstrom vio eso edificios y que según NASA trajo entre otras cosas una flor marchita.Entonces le pregunto; si el creía que los ángeles cantaban. ¡Sí! Me responde. Poeta loco le digo, si la luna está seca como tu cere-bro, me burlo. ¿Los ángeles cantan? Que payasada, mientras los hombres se matan por el poder, las mujeres chillan dando a luz, el hambrearrasa pueblos y las enfermedades no tienen consideraciones ni con los recién nacidos, algunos se ocupan de la luna, las estrel-las y las flores en la epidermis de la luna.¡Qué mierda! Hasta donde llega la pendejada, digo y vuelvo a la cama acordándome del poeta que a estas horas debe de estarsoñando con las flores de la luna y roncando después de una buena botella de vino.

Carlos Murayari

*Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Universidad: "Inca Garcilasode la Vega" (Perú); la Univ. Estatal de Bielorusia ( Minsk,) y en la Univ. Estatal de Pedagogía de la ciudad de Oriol (Rusia).Grado " Master of arts" de educación, "Consigna de honor". Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003 (Editorial:"Isdatelsvo oriol"). Participó en algunas publicaciones literarias en Paris (Paseos Andinos, La Otra Ribera, Enereida). Actual-mente está por publicar su segundo libro de relatos "Dasvidania".

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Association

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Le Che piraté par la publicité

ur un flyer pour une soirée quiétait prévue le 1er sep-tembre dernier dans unediscothèque réputée de Malines,le Che et le drapeau cubainfiguraient au rang desvedettes. Cette soirée « latino-house » était alors présentée sous letitre de « Revolucion ». La Fondation Marketing (unestructure à vocation de déve-loppement du secteur com-mercial), pour son 25econgrès international qui s'estdéroulé au début du mois dedécembre 2006 à Gand,avait pour sa part diffusé unepublicité dans la grandepresse belge reprenant le por-trait du Che accompagné du slogansuivant : « Prêt pour la révolution ? ». Un mois avant ce congrès de marke-ting, dans un décor rappelant les foyersde guérilla latino-américaine, Guevaras'était transformé en vedette d'unereprésentation de la Star Academy, surla chaîne télévisée ultra commercialeTF1. Deux ans plus tôt, il avait mêmeété féminisé pour une campagne publi-citaire du magazine féminin belge Flair,avec l'apparition pour l'occasion d'une« Che Guevarette ». En juillet 2003, lepivot central d'une campagne de com-munication de la banque Dexia BILauGrand-Duché exploitait déjà l'image emblématique du révolutionnaire lati-no-américain. Che Guevara, accompagné alors deLénine, de Zapata et de Gandhi, en2000, avait encore fait la Une d'un spottélévisé du fournisseur d'accès InternetLiberty Surf. Le journal marxiste belgeLa Gauche (édité par le Parti ouvriersocialiste, POS, trotskiste, aujourd'hui

connu sous le nom de Ligue com-muniste révolutionnaire, LCR) écri-ra à propos de la publicité deLiberty Surf : Lénine doit se retour-ner dans sa

tombe! C'estlui (ou

plutôt un -mauvais –sosie) que

lefournis-seur deservice Internet Liberty Surf a choisipour illustrer sa pub. On a pu voir éga-lement le spot-TV de Liberty Surf où cesosie de Lénine côtoyait ceux de Zapata,Gandhi et Che Guevara.Au-delà decette récupération douteuse, n'est-ce pastout de même un signe que les idéesanticapitalistes gagnent du terrainpuisque, même les publicitairess'approprient ses figures symboliques ?... Manuel ABRAMOWICZ

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"El Che" est devenu un objet de consomma-tion. Son "image emblématique" en tout lescas, comme il l'a déjà été déterminé dans unprécédent article de CheQuotidien.Ci--contre, nous avons regroupé plusieurs"produits guevaristes" (casquette, sac, che-mises, briquet, tasse...) qu'il est désormais aisé,partout dans le monde, d'acheter. La commer-cialisation (sur le modèle capitaliste) de l'imagedu Che est une réalité. Paradoxalement, ellepermet aussi à ses dis-ciples, héritiers etautres de ses partisansactuels de continuer àpopulariser ses com-bats.

Le capitalisme - et samondialisation géné-ralisée - serait-il au ser-vice de la "Révolution"? Ceci est une autre his-toire... A suivre.

Le plus exploité, par le secteur commercial, des symbolesrévolutionnaires mythiques reste « le Che ». Ernesto CheGuevara est en effet de nos jours recyclé à toutes les sauces dela commercialisation.

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Hi tech- informatique

o definiria un virus como un codi-go o rutina o programa desarrolla-do para alterar intencionalmenteel funcionamiento del sistema operativocon el fin de causar una accion deseadapor el creador de este, ya sea maligna ode simple satisfaccion del ego.Muchos de los creadores que satisfacensu morbo con sus creaciones solo hacenpasar un mal momento, mientras queotros se dedican a causar daños verdade-ramente desquiciables y de tal magnitudque solo queda como solucion, la reins-talacion del Sistema Operativo y/o el for-mateo del disco duro.Con el transcurrir del tiempo, los virushan aumentado no solo en numero sinoen variedad, segun su funcionamiento osegun la zona que afectan o atacan. Exis-ten miles hoy en dia, sin embargomuchos de ellos ya no funcionan porquefueron elaborados para plataformas quehoy en dia ya no estan operativas. Otroshan sido mutados, adaptados y transfor-mados por sus propios creadores u otrospara mantenerlos activos con el correrdel tiempo haciendo que los antivirustambien tengan que adoptar cambios(actualizaciones) en sus productos parapoder detectarlos.Un virus tiene su propio codigo y nodepende de nadie, por eso son autosufi-cientes y auto-reproducibles. No confun-dir nunca el termino VIRUS con eltermino MALWARE. Un Malware esun termino generalizado que abarca atodos los codigos malignos y/o malinten-cionados que hoy viajan por todo elmundo a travez de los dispositivos dealmacenamiento y a travez de Internet,

entre los cuales estan los virus, rootkit,spams, gusanos, troyanos, backdoors,adwares, spywares, keyloggers, etc.Como funciona?

Dependiendo del tipo de virus, este fun-ciona de manera diferente. Hay de losque atacan areas estaticas del SistemaOperativo, como el Master Boot Record(Registro Principal de Carga y contene-dor de particiones), el Boot Record(Registro de Carga) o ambos. Hay otrosque atacan archivos ejecutables (.EXE y.COM), mientras que otros tienen unatecnica mas fina para infectar todo archi-vo que contenga codigo Script o Macros,entre estos las hojas de calculo, los docu-mentos de texto creados con ciertos pro-cesadores de texto, ciertos archivos deimagenes, etc.Hoy en dia, las areas estaticas de cargadel sistema operativo (Boot Record yBoot Master), practicamente ya no sonatacadas porque constituyen una zona yun codigo muy facil de detectar. Losgrandes creadores de virus parecen haberadquirido retos mas dificiles, que loshagan sentir satisfechos en la competen-cia por sobresalir mas que los otros.Tanto asi de complejo es ahora, que sededican a descubrir fallas o huecos en lossistemas operativos (cada dia mas par-chados), para explotarlos. Muchos virus,tienen en su codigo, rutinas de monitoreode acciones o fechas, para poder activar-se y/o reproducirse. Por lo general unvirus remplaza o desplaza un codigo obje-to con otro. En otros casos, simplementese posiciona en areas especiales, ya sea

parcialmente como por completo.Como infecta una PC?

Un virus llega a travez de medios dealmacenamiento como diskettes, discosduros alternos, discos compactos (CD),flash disks o traveling disks, cintas magne-ticas (tapes), es decir en todo dispositivoque pueda guardar informacion y que seinserte en unidades externas o se instaleinternamente, asi como a travez de redesinternas (LAN) o externas (WAN), esdecir la intranet y el internet.Cuando un virus afecta las zonas rigidasdel sistema operativo, remplaza o modi-fica las rutinas que se alojan alli, de estamanera cada vez que se inicialice la PC seactivara automaticamente. Cuando esteviene en forma de archivo, se aloja en unazona del disco a la espera de su llamadopara iniciar su accion, muchos tambiengeneran un mecanismo para activarse a lainicializacion del PC alterando registrosdel sistema operativo. En otros casosgeneran un mecanismo para provocar suejecucion. Una vez en memoria RAM, elvirus se queda en estado de hibernacionen espera de una operacion de escriturahacia un dispositivo de almacenamientointerno o externo con el proposito deinfectarlo o en busca de una salida paraextenderse a las redes locales o externas yasi poder alcanzar inclusive a los servi-dores.Que efectos causa?

Son muchos los efectos que causa unvirus, segun su clasificacion. Por lo gene-liens et cultures latines 15

En la historia de la informatica, el virus tiene su ingreso efectivo a comienzos delos ochenta. Sin embargo, es en la segunda mitad de este decenio cuando tomamagnitud reproductiva, en principio... por el aumento del conocimiento del

sistema operativo imperante en esa epoca, el MS-DOS. A medida que se iba conociendo mas profundamente el funciona-miento de este, los habiles y astutos desensambladores de esa epoca, reprogramaban las rutinas mas debiles y fragiles aprove-chando la falta de proteccion. La primera fuente expuesta a este fenomeno fue el Boot Sector o sector de arranque. A partir dealli, los autores de los virus fueron tomando mas ventaja de la desproteccion del sistema operativo y fueron extendiendo sucampo a otras areas tambien debiles, pero a la vez fueron tornandose malignos llegando a realizar transtornos del sistema ope-rativo y afectando la informacion del usuario.Fue en el año 1988 que hize el encuentro con el primer virus de PC. Fue en el Peru y fué el virus Bouncing Ball que funcio-naba en plataforma DOS. Este virus era completamente inofensivo pero molestoso ya que lo unico que hacia era mostrar uncaracter en forma de rombo corriendo por todo lo largo y ancho de la pantalla, rebotando y borrando a su paso todo caracterescrito en ella. Este virus venia propagandose a travez de los diskettes (floppy Disk) de 5"1/4 hacia los discos duros. Remplaza-ba el sector de arranque (Boot Sector) de los disquettes y discos duros con una rutina que quedaba activa en memoria moni-toreando los accesos a la unidad de diskettes para realizar futuras infecciones. El sector de arranque original era desplazadointacto unos cuantos sectores mas adelante, de este modo habia forma de recuperar la unidad infectada volviendo a remplazarla rutina invasora por la original. Este trabajo de recuperacion lo hacia de a miles cada dia con una herramienta de Norton Uti-lities, hasta que tuve que crear un programa en Assembler que realizaba este trabajo por mi, teniendo solamente que insertary sacar los diskettes. En aquella epoca, en el Peru, no existian aun los antivirus, de este modo se puede decir que cree mi pro-pio antivirus para el virus Bouncing Ball.

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Que es un virus?

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ral disminuye la capacidad o desempeñodel PC, debido al consumo de memoriaRAM que requiere. Si es un virus mali-gno, entonces iniciara su accion de inme-diato o esperara a eventos normales oinducidos y segun el caso puede borrararchivos de cualquier tipo, malograrinformacion, malograr el sistema opera-tivo o peor aun, formatear el disco duro.En otros casos se instalan en zonas ocul-tas e inician monitoreos o robo de infor-macion.Como se eliminan?Para aquellos casos en donde no se hadañado el sistema operativo, la formaapropiada de eliminarlos es a travez deun antivirus debidamente actualizado.Muchas veces se les puede eliminar auncuando estan activos, pero en otroscasos, se requiere una inicializacion delsistema operativo en modo seguro. Estoquiere decir, generar una carga del siste-ma operativo con los minimos requeri-mientos de funcionamiento y sin cargartodos los modulos complementarios endonde, en alguno de ellos podria ocul-tarse un virus o simplemente alguno deellos podria generar la activacion de este.Es preciso indicar que una vez que seinstala un antivirus, el primer paso a rea-

lizar, y mas importante es la actualizacionde las (*)signaturas de virus del mismo atravez de una conexion internet con lapagina oficial del producto.Diariamente brotan nuevos virus,muchos de los cuales son solo modifica-ciones de los ya existentes. Esto hace quelos fabricantes de antivirus actualicen susarchivos de signaturas diariamente conel fin de que su producto detecte apro-piadamente las nuevas mutaciones.Para todos los casos, tambien es necesa-rio reinicializar el sistema operativo des-pues de un chequeo en donde se detectoun virus y se elimino, dado que el viruspuede o no estar activo en memoriaRAM.Para los casos en donde el sistema ope-rativo queda dañado por un virus, laforma de poner operativa una PC es lareinstalacion del mismo. Existen reinsta-ladores (segun la version) que no exigenun guardado de la informacion del discoy recuperan el sistema operativo satisfac-toriamente, sin embargo debo precisarque algunas areas que son administradaspor el mismo son puestas a cero, esdecir, quedan vacias. Ejemplo: los direc-torios compartidos o temporales, elbasurero, etc. Debido a esto, es precisorevisar estos directorios antes de reinsta-

lar el sistema operativo.Las versiones de sistemas operativosque no pueden mantener la estructuraya existente, son las que requieren unguardado general de toda la informacionvital del usuario previo a la reinstalacion.Para esto se requerira otro medio dealmacenamiento externo, ya sea otrodisco duro o cintas magneticas o discoscompactos de gran capacidad.Nota importanteMuchas veces se puede convivir con unvirus, inclusive con varios a la vez, depen-diendo de su clase. Algunos de estos seinstalan en archivos del sistema operati-vo, los cuales una vez supuestamentecurados, quedan operativos. Sin embar-go muchos de estos quedan inestables ydesestabilizan el funcionamiento del sis-tema. Esto no quiere decir que el antivi-rus sea de mala calidad, simplementeque hay casos irreparables en donde nohay solucion y es preciso recuperar archi-vos de su fuente original, en pocaspalabras, reinstala-cion del sistemaoperativo.

Informatico Analista deSistemas

JC Castañeda

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