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Magazine culturel Paroles des Amériques

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Page 1: Paroles des Amériques 11

--Numéro 11 - Février 2010 - édition gratuite et bilingue

Page 2: Paroles des Amériques 11

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Responsable de la Communication:Assoc. Liens et Cultures LatinesDirecteur de communication:S. Cabrejos S.Equipe de rédaction:Carlos Murayari Hadrien Partouche Rubén Romero Jérémie Wach ChastelJulia Estevez

Hugo SeminarioXavier Barois Rédacteurs à l’étranger:José Ramirez (Hambourg, Allemagne) Carmen Ponce (Tréveris, Allemagne)Gia Mateo (Californie, Etats-Unis )Juan Ponce (Lima, Pérou)José Ponce (Bonn, Allemagne)Conception graphique:AGC CREATIONS

Distribution: Via Internetwww.parolesdesameriques.com

Avec des études en Communication et en PAO, S. Cabrejos S. a collaboré comme ani-mateur pour une radio associative et écrit des articles pour un magazine des spectacles àParis, ancien correspondant de presse pour une chaine de télévision au Pérou, est le pré-sident de l'association Liens et Cultures Latines qui mène le projet de ce magazine.

Page 3: Débat

Bilan de l’immigration en France en 2009.Page 4 et 5: Carnet de voyage

De l’Amazonie bolivienne à l’altiplano péruvien.Page 6 et 7: Immigration

La inmigracion peruana en Hamburgo : cambios yconflictos socio-culturales, espagnol Page 8 : Association

Le bon Pisco se boit aussi à Paris.Page 9 : Santé

Les repas: moment clé.

Page 10: Survival France

Le sida atteint les Yanomami en Amazonie.Page 11: Histoire

Macchu Picchu en peligro?, espagnolPage 13: Ciné

Mozambique en Chile y viceversa, espagnolPage 14: Récit

Rutas de pensamiento, espagnolPage 15: Poésie

Las mariposas, espagnol

Sommaire

édito

Les textes publiés dans cette éditionn’engagent que leurs auteurs et non

l’ensemble de la rédaction.

J’ai été très surpris ce mois-ci par les quelques lignesparues dans les journaux gratuits, un «petit article» carson épicentre a eut lieu en Italie.Le journal La Stampa nous relate les violences intereth-niques entre bandes d’immigrants nord africains et sudaméricains. Rixe, guerre des bandes ou comme vousvoulez l’appeler, suite à la mort d’un jeune homme égyp-tien dans un bus pour des raisons encore inconnues.Dans ce pays où le plus puissant patron agricole est lamafia locale, qui emploie la plupart des saisonniers afri-cains pour la récolte, se voit partager le déchainementguerrier des résidents étrangers à la recherche de « leurs»justice. Certes, nous, qui vivons dans des pays industria-lisés avec des lois à respecter et des droits à faire respec-ter, nous ne pouvons pas nous faire justice nous même,même si dans le pire des cas, où les assassins seraient de

l’autre côté de la rue, nous n’en finirons pas avec les pro-blèmes en faisant «le ménage » à chaque mécontente-ment et à chaque différend avec nos voisins.Se préoccuper sur ces faits qui mettent en péril la vied’autrui, oui. Faire porter le chapeau aux étrangers parcequ’un certain nombre d’individus s’entre tue et provoqueune guerre urbaine, certainement pas. Ne serait ce pas,donner trop d’importance à la politisation des événe-ments comme celui-ci, et oublier malgré nos efforts quela justice est en place et que chacun de nous accomplis-sons un rôle différent ? On devrait plutôt réfléchir à nosvaleurs et à nos talents et arrêter de vouloir mettre tout lemonde dans le même panier. Je pense que ça serait plusjuste et nécessaire.

Les violences interethniques inquiètent l’Italie

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Bilan de l’immigration en France en 2009

cet effet, 173 991 titres de longséjour ont été délivrés, soit unebaisse de 3,7 % par rapport à2008, et 108 275 étrangers ont été natu-ralisés (+ 0,1 %) en 2009, précise leministère.D’autre part, l'immigration légale est enrecul en France en 2009. Dressant, lundi18 janvier, à l'occasion de ses vœux à lapresse, le bilan de son action un an aprèssa nomination à la tête du ministère del'immigration, Eric Besson s'est félicitéd'une "meilleure maîtrise" des flux migra-toires. Cette baisse de l'immigration léga-le, qu'elle soit économique ou familiale,s'explique en partie par les effets directsou indirects de la crise économique.Détaillant ces chiffres, M. Besson aaffirmé que l'augmentation des titresdélivrés aux étudiants (+ 1,9 %) et auxréfugiés (+ 12 %) était compensée par lapoursuite de la baisse de l'immigrationfamiliale (- 12,3 %) et par la diminutionde l'immigration professionnelle (- 15,3%). "Tous les indicateurs disponiblesmontrent que les flux migratoires, légauxcomme illégaux, ont globalement baisséen 2009", a insisté M. Besson, tout ensoulignant que cette baisse était "liée,comme dans toute l'Union européenne,à la crise économique mondiale et à ladétérioration de la situation de l'emploi".Selon le ministre, l'immigration profes-sionnelle passe de 33 034 titres de séjourdélivrés en 2008 à 27 966 en 2009 etenregistre ainsi une baisse sensible de -15,3 %. "Cette diminution, a souligné leministre, constitue une inversion de ten-dance par rapport à l'année précédente,qui avait connu une augmentation de22,4 %." Le nombre de titres de séjour délivrés àtitre professionnel en 2009 reste ainsisupérieur à celui de l'année 2007."La crise a surtout un effet sur les fluxmigratoires économiques au sein des

espaces de libre circulation, analyseJean-Christophe Dumont, de l'Organi-sation de coopération et de développe-ment économiques (OCDE). En effet,plus la circulation est libre, plus l'ajuste-ment à la conjoncture se fait de façonimportante." Hors saisonniers et horsUE, le recrutement de travailleurs étran-gers se stabilise plus qu'il ne baisse, à l'ex-ception notable des contrats temporairesdont le nombre a chuté de moitié pours'établir à 4 374.L'impact de la crise sur l'immigrationéconomique hors Union européennereste donc limité. Il semble en revancheplus marqué pour l'immigration familia-le. "L'expérience des crises passéesmontre que le regroupement familialpeut être retardé en période de crise, l'é-tranger présent en France craignant dene pouvoir assumer le surcoût de la

venue de son conjoint ou de sa famille",souligne M. Dumont. Dans le cas del'immigration familiale, la baisse s'ex-plique également par les mesures deslois sur l'immigration de 2006 et 2007qui ont durci les conditions de venue desfamilles (hausse du niveau de ressourcesautorisant le regroupement familial,allongement du délai pour un Françaisavant de faire venir son conjoint étran-ger...).Quant à l'immigration irrégulière, EricBesson a confirmé lundi 18 janvier, que29 288 étrangers en situation irrégulièreavaient été reconduits à la frontière en2009. Un chiffre en recul de 1,7 % àcelui affiché par son prédécesseur, BriceHortefeux, en 2008 (29 799), mais supé-rieur à l'objectif de 27 000 que lui avaitassigné le chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.

A

La France a renvoyé dans leur pays 29 288 étrangers en situation irrégulière en 2009, soit 1,7 % de moins qu'en 2008, maisplus que l'objectif assigné de 27 000, selon le bilan définitif annoncé le mois de janvier par le ministère de l'immigration. Le ministre Eric Besson avait annoncé que plus de 29 000 étrangers en situation irrégulière avaient été reconduits à la fron-tière, un total qui n'établit pas de distinction entre expulsions et retours volontaires.

DébatPolitique

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an Ignacio, Mardi, Bolivie, 8h :direction là où aura lieu el jocheo,le lâché de taureau. Nous allonsinterviewer ceux qui organisent l’événe-ment et sont en train de tout mettre enplace. Dans la matinée, devrait aussi arri-ver un des ministres du gouvernementpour lancer les festivités et inaugurer unenouvelle route goudronnée qui permet-tra de se rendre à La Paz.10h : le soleil tape déjà, je m’assoisdevant l’église pour bouquiner. Audrey,qui m’a reçu à La Paz, m’a prêté J’avoueque j’ai vécu, sorte d’autobiographie dePablo Neruda. Très bon livre.13h : la cérémonie du ministre com-mence enfin. Comme le soleil est auzénith, et qu’il fait chaud, je m’éclipsepour aller manger. 15h : on décide de rester ici cette nuit, etde rentrer demain à Trinidad, ainsi nouspourrons interviewer une associationreligieuse dont le message à l’entrée meplait bien : L’histoire a été écrite par unemain blanche masculine de la classedominante. La perspective des vaincusest différente. On a essayé d’effacer deleur mémoire le souvenir des combats.Ceci les prive d’une source d’énergie, de

la volonté de rébellion. Le texte est signéGustave Gutierrez, fondateur de laThéologie de la Libération. De plus, il ya une exposition photographique trèsintéressante.18h : j’appelle pour réserver un billetd’avion de retour, mais personne nerépond.19h : je vais sur Internet.20 h : le courant de la ville saute, et sanscourant… pas d’Internet. Dommage.20h30 : à l’hôtel, je mets mon ordina-teur à recharger. L’intensité de la lumiè-re baisse dangereusement. Je débranchel’ordi.21h : ils coupent le générateur élec-trique. Je me douche dans le noir. Mercredi, 8h : les autres sont partis faireleur interview, moi, téléphoner pourréserver mon billet pour tout à l’heure.8h30 : j’ai un avion à 12h15, il faut arri-ver avant 11h pour qu’ils ne revendentpas la réservation.9h30 : Je pars chercher les autres.10h : ils étaient venus à ma rencontremais par un autre chemin. On se retrou-vera à l’hôtel. Nous avons une heure deroute jusqu’à Trinidad.10h15 : nous partons. 11h10 : le bateau qui nous fait traverserle fleuve s’est bloqué dans un arbremort. Merde, l’heure tourne.

11h20 : on repart. 11h50 : nous sommes à l’aéroport.Les filles ont leur avion à 12h45,en fait on avait le temps. Je fais laqueue, mon billet est encoreréservé. Elles s’en vont faire unedernière interview. Je m’enregistre,la personne me dit de me dépê-cher car mon avion va partir. Par-don ? Oui, vous, vous décollez à12h15. 13h20 : La Paz. L’arrivée en avion

est magnifique, on survole les montagneset La Paz apparaît au milieu de tout cela.Je récupère mes bagages, m’assois et sorsmon ordi pour travailler et attendre lesfilles.14h15 : toujours rien, les aurai-je ratées ?Je décide d’aller téléphoner. En fait, ellesont raté leur avion… Je pars me chercherune chambre et bosser. 20h30 : je rejoins Pamela et on partmanger ensemble. Gloria est en réunion.Jeudi, 8h : je pars à la Feria del 16 deJulio, énorme marché qui à lieu à l’Alto,la ville qui surplombe La Paz. Ceci sedéroule tous les jeudis et dimanches. C’est gigantesque, je ne ferai qu’uneallée, mais il y aurait de quoi y passerdeux jours entiers. C’est dans toutes lesrues du centre soit 3km sur 3, environ.20h : je pars manger avec un Françaisde mon hôtel, Robinson. Très sympa.On retrouve un autre groupe de françaisau resto. Depuis mi-juillet, c’est l’inva-sion, il y en a partout… Les trois demoi-selles avec qui nous mangerons sont descyclistes qui parcourent l’Amérique duSud en Triplette 23h : nous allons voir un concert de per-cussions au TTKos. Vraiment sympa. Vendredi, 3h30 : ça se termine. Quel-qu’un dit qu’il connaît un autre lieu,allons-y.4h : en fait, c’est une boîte à gringos oùils passent Shaina Twain et des trucs dugenre… Ceux de mon hôtel rentrent. Jedécide de rester un peu avec d’autrespersonnes.5h : on abandonne, c’est vraiment tropnul. Nous sommes venus en taxi, il fautrepartir en taxi seulement nous ne savonspas à quelle distance nous habitons lesuns des autres. Ils me proposent de dor-

Jérémie Wach-Chastel, Parallèlement à ses études en master de cinéma à la faculté de la Sorbonne Nouvelle, il est comédienau sein de troupes de théâtre amateurs et professionnelles depuis 1999. Engagé auprès du RESF (Réseau Éducation SansFrontière) et de l’UNEF (Union Nationale des Étudiants de France).Il pratique la photographie en amateur depuis cinq ans. Avec des stages en photo-reportage en argentique et à la photogra-phie numérique. Il a notamment approfondi ses connaissances dans le domaine du développement et du tirage en noir etblanc ainsi que dans celui de la technique et de la correction photographique numérique.Son projet Hombres sera l’occasion de mettre en pratique sa formation de photographe à travers la découverte d’autres uni-vers visuels. http://univers.jwc-photos.com http://www.flickr.com/photos/jeremiewachchastel/

De l’Amazonie bolivienne à l’Altiplano péruvienS

Carnet de voyage Evasion

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mir chez eux, ce sera plus simple. 5h30 : je m’allonge sur le canapé de lamaison. J’apprendrai plus tard que cetappartement est une maison/squatcouchsurfing. Dans le salon, il y a, au sol,sept matelas où dorment dix personnes.Les propriétaires ont leur proprechambre.9h30 : cela fait une heure que je bosse.Ils me proposent de m’installer ici. Jepars chercher mes affaires, ce sera tou-jours cela d’économisé.13h30 : on part manger et on croise

Robinson, et ceux de l’hôtel.17h : je rentre bosser.18h30 : je me rends à la fête de départd’une personne de la colocation.19h10 : je suis devant l’adresse que j’ainotée mais il y a une boucherie à droiteet un coiffeur à gauche. Mince, j’ai dûencore me tromper en notant le numé-ro, car moi, je cherche un centre culturel.Bon, je redescends la rue en regardantpartout. 19h50 : je n’ai pas trouvé. J’abandonneet rejoins Pamela pour aller au cinéma.20h40 : quel bonheur, cela fait long-

temps que je n’y suis pas allé. Nousvoyons Frost vs Nixon. Samedi, 12h : je pars en direction duPérou, de Juliaca. Pour aller retrouverl’ethnologue et rencontrer les mineurs etéleveurs d’alpacas.12h20 : je suis au terminal, mon bus està 14h.17h : c’est plus long que je ne pensais…Nous ne sommes même pas à Cocha-bamba.21h30 : je suis à Puno, Pérou. Il y aencore une heure de bus pour arriver àJuliaca. Je me souviens des mots du curéqui me disait qu’à Juliaca, il est décon-seillé de se balader la nuit. Alors arriveravec mes trois gros sacs…. J’appelle Wil-fredo qui me conseille, aussi, de dormirà Puno et de venir au matin. Je pars cher-cher un hôtel. Dimanche, 8h : je sors déjeuner. Unbon jus de quinoa chaud avec un sand-wich à l’avocat. Un régal9h : je prends le bus pour Juliaca.11h30 : j’arrive, un mal de ventre m’apris. Nous discutons du programme desjours à venir avec Wilfredo, puis je m’al-longe un peu.14h30 : j’ai toujours mal au ventre, jedécide d’aller manger un peu...

Carnet de voyage

La photo du moisPar Hugo Seminario

A propos du prochain Salon de l'Agricultureà Paris (Porte de Versailles), voici un produitpresenté dans les stands du Pèrou: la "Maca"de Junin, ça vaut le coup de visiter!!.Con motivo del Salon de la Agricultura deParis (porte de Versaille), aqui un productopresentado en los puestos del Perù: la"Maca" de Junin, vale la pena visitarla!!!.

Evasion

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3.1.-LA EMIGRACIÓN PERUANA,EN LAS ÚLTIMAS DÉCADAS,HACIA HAMBURGO

Desde el punto de vista histórico,económico, político y social, la ciudadde Hamburgo tiene algunas característi-cas que la diferencian de las demás ciu-dades alemanas. Es un puerto marítimo,una ciudad-Estado, como consecuenciatiene una legislación y un estatus muyespecial en comparación al resto de Esta-dos que forman la República FederalAlemana. Si hiciéramos un símil, sepodría decir que tiene las característicasjurídicas, políticas y económicas más omenos similares a la Provincia Constitu-cional del Callao en el Perú. La cantidad de peruanos oficiales,legales pero no oficiales e ilegales se cal-cula en 6,000 en total en la ciudad y sus

alrededores. Para la Embaja-da peruana, en Alemania, enHamburgo, los que viven ofi-cialmente en forma legal nollegan ni siquiera a 1,000 per-sonas. Una vez más hay querecordar que no se toma encuenta a los legales no ofi-ciales y a los ilegales. Los peruanos que residen enHamburgo vienen de las tresregiones del Perú y de casitodos los departamentos, des-tacando los que provienen delos barrios pobres de Lima,Trujillo, Cuzco, Arequipa yHuancayo. Éstos llegan através de tres vías: La aérea, laterrestre, cruzando otrospaíses, y la fluvial. Hemos decidido tomar comopunto piloto de nuestra inves-tigación esta ciudad, por lassiguientes razones: Primero,por ser, después de Berlín, laciudad más poblada de Ale-mania. Segundo, por ser elpuerto más importante de Alemania y elsegundo de Europa (todos los puertostienen características especiales, como elcosmopolitismo, por mencionar uncaso). Tercero, por ser la segunda ciu-dad de Europa con más poder econó-mico (basado en el comercio). Cuarto,por ser la segunda ciudad, una vez másdespués de Berlín, que concentra lamayor cantidad de extranjeros en gene-ral y de peruanos en particular. Y porúltimo, por ser la ciudad donde vivimosmás de 17 años, y como consecuencia, laque mejor conocemos. La ciudad de Hamburgo, con sus dosmillones de habitantes, es un puerto-ciu-dad-mercado. Es sencillamente un mer-cado gigantesco. Las principales entradasde divisas provienen de la importación-exportación y de la compra-venta. Elsímbolo de la ciudad es una puerta. Esto

significa que Hamburgo es la puerta deAlemania al mundo y viceversa. Laescuela de la Marina de Guerra de Ale-mania tiene su base principal en esta ciu-dad. La urbe se levanta y extiende en lasorillas del río Elbe, río que desembocaen el Mar del Norte. Además, aquí está asentado el astilleromás grande de Europa. De igual manera,la empresa industrial que fabrica la mun-dialmente conocida crema Nivea. Lasfábricas de cerveza Astra y Holstein. Losprincipales medios de comunicación,tanto hablados como escritos, de Ale-mania. Es Hamburgo la segunda ciudad,después de Frankfurt, donde se concen-tra la mayor cantidad de editoriales. Es laciudad donde se produce la mayor can-tidad de música en todo el país, es porello que en los años 60 vivieron, por elespacio de cuatro años, en esta ciudad,los hoy legendarios Beatles. En esta ciudad está el centro más grandede diversión y prostitución del continen-te europeo. En la calle Reeperbahn, enel distrito de Sant Pauli. Y como conse-cuencia, las mafias de armas, de trata demujeres y de las drogas también. Deigual modo, es de Hamburgo el equipode fútbol más querido por los extranje-ros de toda Alemania, el F.C. St. Pauli,que compite en la segunda liga. En estaciudad está ubicado el cementerio másgrande, para muchos el más bonito, deEuropa, el de Ohlsdorf. Por último, seencuentra aquí de igual modo el ex-campo de concentración, que hoy es lacárcel más famosa de Alemania, llamadaSanta Fu. Además de ser una ciudad muy limpia(en comparación a la mayoría de ciu-dades alemanas), es una ciudad conmuchas, diríamos muchísimas, áreasverdes. En primavera y en verano sepodría decir que es una ciudad jardín.Un punto importante, en este nivel, es elParque Estatal que tiene más o menos30 hectáreas de extensión. Es el mayor06

José Ramírez Agurto, nació en Huancayo-Perú, y es sociólogo por la Universidad Nacional del Centro del Perú.Persiste en seguir investigando sobre este controvertido y tan actual fenómeno de la migración para poder arribar aconclusiones y sugerencias que asuman concretamente la posibilidad de buscar que el migrante pueda ser integradoen una sociedad por ser un derecho del ser humano y no el privilegio de unos pocos.Vive desde 1990 en Alemania, y a la par, gracias a su talento musical ha recorrido por diferentes países difundiendoel folklore latinoamericano con su agrupación ILARECK (Amanecer). Actualmente tiene discos compactos plas-mados y es autor de varios temas de profundo contenido social.

La inmigración peruana en Hamburgo:cambios y conflictos socio-culturales

Immigration Société

BUSCANDO UN NUEVO SOL

“Una tarde de verano. De mi pueblo yo salí entre llantos y alegrías. Mi familia yo dejé cargado de ilusiones. Muchos sueños yo me fui Esperanza de progreso. Yo partí de mi país He cruzado el océano. En busca de porvenir El camino es largo y duro. Pero tengo que seguir Mi charango, mi guitarra. Compañeros de labor Mi cultura milenaria. De los Incas traigo aquí Las fronteras y controles. Se cerraban para mí Mis amigos me decian: Es sencillo; hoy sé que no Pues ahora soy migrante. En busca de un nuevo sol Sin papeles, clandestino. Ayayay que triste estoy Conocimos mucha gente. Muchos pueblos yo no sé Sus costumbres, el idioma. Todo nuevo para mí El cariño de mi madre. Extrañaba yo también El bullicio de mi gente. Y sus fiestas por doquier De nuevo estaré viviendo en mi pueblo Mi tierra hermosa; su cielo es mi luz Despierta Perú, despierta mi hermano Vamos a luchar por nuevos caminos Pensando que el futuro está en nuestras manos Forjando el mañana que está siempre aquí (bis)” José Ramírez (Canción 2007)

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punto de encuentro de toda la ciudad.En los fines de semana se dan cita en esteparque alemanes comunes y corrientes,extranjeros de casi todo el mundo. Allí sehacen, a nivel oficial, muchos conciertosde música y, por otro lado, también sehace música, parrilladas, campeonatosde fútbol no oficiales. El parque es abier-to, por lo tanto la entrada es libre. Ham-burgo está construido alrededor de unlago, el Alster, y por todos lados hayagua, de ahí que se afirma que esta ciu-dad tiene más puentes que la ciudad deVenecia. Las clases sociales y sus barrios estánmuy bien delimitados. Los distritos delos millonarios están en la zona que bor-dea el lago Alster, una zona de Pop-penbüttel y especialmente el distrito deBlankenese. Mientras que los distritosmás pobres serían Billstedt, Hamm,Weddel, Wilhelmsburg. En estos últi-mos viven alemanes pobres y sobre todoextranjeros de la misma condición.Mientras que los otros distritos, unosmás cerca de los ricos, como Eppendorf,y otros más cerca de los pobres, comoAltona, son los que albergan, lo que se

podría decir, a los diferentes sectores delas clases medias. Al lado de la riqueza también se mani-fiesta la miseria. Con ello se demuestraque, así como en el Tercer Mundo hayPrimer Mundo, en el Primer Mundotambién hay Tercer Mundo. Claro quelos niveles en cantidad no se puedencomparar. Y en cuanto a los estragosespirituales tampoco, por ser éstos, enesta sociedad, peores. Existen tubercu-losos, analfabetos, alcohólicos (llamadosPenner), mendigos (llamados Bettler) ylos vagabundos sin vivien-da (llamados Obdachlo-se). El distrito de Sant.Pauli, en menor medidaSant Georg, es el lugarmás frecuentado porestas personas. La desocupación, elalcoholismo y la droga-dicción van en aumento.Los problemas en loscolegios, en las universi-dades y luego la falta deempleo y pérdida deperspectiva afecta princi-

palmente a los jóvenes. El estándar devida va disminuyendo cada día más. Enestos últimos años, los países escandina-vos se han convertido en el primer cen-tro de emigración de técnicos-ingenierosalemanes. Alemania, una de las poten-cias económicas más grandes delmundo, ha comenzado a ser país de emi-grantes económicos, parece contradicto-rio, pero es verdad. Continuará

Société Immigration

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our la cinquième fois consécutive, l’associationCapuli, a organisé la très populaire fête du Pisco.

Le Pisco, eau de vie de raisin propre au Pérou, est lié aunom de son premier port d'exportation, Pisco, à deux centskilomètres au sud de Lima.

Le cinéma La Clef, fut encore unefois le centre de réunion de cetteactivité très connue dans l’entou-rage français et sud américain.Nous avons délaité en « apéritif »le documentaire « Fourchette etsac à dos » dans la région andinepéruvienne, où la cuisine péru-vienne des Andes nous avait donnéfaim de continuer à nous régaler.

Une petite introduction du groupe Canelaen « entrée » après le documentaire, a commencé à ouvrirnotre appétit insatiable.De retour aux salons, pour le « plat de résistance » lesgens se sont regroupés au tour d’un bon Pisco Sour ; peti-te bousculade pour pouvoir déguster notre patrimoine

culturel du pays, nous avons bien patienté notre tour, 600 per-sonnes selon l’organisation, a attiré cette année la Fête duPisco.Et comme si le tour n’était pas gagnant, le « dessert » afro péru-vien du groupe « Canela » nous a régalé de sa musique conta-gieuse et savoureuse.Nous tenons à féliciter et encourager les frères Moreno pourleur implication à mettre en œuvre un tel événement et pour lacontinuité de leurs efforts à travers cette boisson, considérée, jele répète, depuis 1988 par les autorités péruviennes, commefaisant partie du patrimoine culturel du pays.A votre santé !! Et à l’année prochaine

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Le bon Pisco se boit aussi à Paris

Association Société

P

Photo 1: Le groupe Canela et le public Photo 2: Les frères Moreno et le Directeur de Paroles des AmériquesCrédit photo: Hugo Seminario

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SantéVivre mieux

Les repas : moment cléPrenez le temps de manger

es repas rythment nosvies. Ils jouent de faitun rôle essentiel, qu’ilest important de rappeler.Prendre le temps de mangerà table, c’est une tradition enFrance et c’est une manièred’éviter de manger n’importeet n’importe quoidans la journée. C’estun très bon moyen,notamment pour lesenfants, d’éviter qu’ilsgrignotent à tousmoments de lajournée. En rythmantles repas, on rythme laprise alimentaire et onévite les comporte-ments alimentairesanarchiques.Dans certains pays,l’individualisation dela consommation ali-mentaire où chacunva puiser dans le frigi-daire à tout moment,est mis encause parcertainschercheursdans le développe-ment des pathologiesliées à l’alimentation. Ce rythme sera d’au-tant plus pertinent que lesrepas seront composés dedifférent moments :entrée/plat/dessert pour cer-tains, entrée/plat ou plat/des-sert pour d’autres. En termes d’aliments, il estimportant de noter que laconsommation de féculentspermet de « tenir » entre lesrepas, de limiter les sensationsde faim et les envies de gri-gnoter n’importe quand. Etdans un repas il y a toujoursune place pour au moins unfruit ou un légume.

Mais le repas est aussi unevéritable pause, un momentde détente, au cours duquelon interrompt ses activitéspour « reprendre des forces ». Pour profiter aussi pleine-ment des saveurs des alimentsil vaut mieux prendre son

temps pour manger ; de cettemanière, votre corps seranaturellement mieux enmesure d’adapter les quan-tités à vos besoins. Pour cela,beaucoup préfèrerontprendre leur repas assis, enfamille, avec les collègues,chez soi, au travail, sur unbanc, sur la pelouse… Unconseil : pour profiter de cettepause, donnez vous au moins20 minutes…Pourquoi prendre son tempsest important ? Parce que l’estomac et le cer-

veau ont besoin d’un peu detemps pour comprendre quevous êtes en train de mangeret vous faire sentir que vousavez assez mangé. C’est pourcela aussi qu’il est recom-mandé de bien mastiquer. Quand on mange très vite,

on a tendance à manger plus. Prendre le temps permetd’être à l’écoute des signauxque nous envoie notrecorps… Savoir par exemple s’arrêterde manger quand on sent queson estomac est suffisammentrempli, comme le font natu-rellement les bébés. Lesconditions dans lesquellesvous prenez votre repasjouent sur votre rassasiement(impression d’avoir suffisam-ment mangé), votre digestion,et la durée de satiété (sensa-

tion de « non-faim ») après lerepas.Éviter de manger devant latélé.Pourquoi ? Lorsqu’on regar-de la télé en mangeant, on enoublie qu’on mange… On mange plus, sans s’enrendre compte, et on appré-cie moins. Manger en regar-dant la télévision perturbe lemécanisme de satiété, lechoix instinctif des ali-ments…et nuit à la convivia-lité. Profiter d’une occasionconviviale Le repas joue aussi un rôleessentiel au sein d’une famil-le ou d’un groupe. Il réunitses différents membresautour du plaisir de manger.C’est un moment d’échangeprivilégié, en famille, à l’éco-le, au travail, au restaurant, auself…C’estaussi pour lestout-petits etles enfants unmoment d’apprentissage clépour de bonnes habitudesalimentaires et d’échangeavec les autres. Réservons au repas la placequ’il mérite ! Et profitons-en…

S’asseoir à table et prendre le temps de manger, c’est essentiel pourconstruire sa santé !

L

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a Fondation nationale de la santébrésilienne, FUNASA, aconfirmé le premier cas deVIH/Sida chez les Indiens Yanomamiau nord du Brésil.La FUNASA a déclaré que 28 cas deVIH ont été diagnostiqués chez lesIndiens de l’Etat amazonien du Rorai-ma, où vivent de nombreux Yanomami.La majorité de ces cas concerne desfemmes et deux d’entre eux, des enfants.Les Yanomami sont l’un des plusimportants groupes indiens d’Amériquelatine vivant dans un isolement relatif. Ilsreprésentent aujourd’hui une populationde 32 000 personnes de part et d’autrede la frontière entre le Venezuela et leBrésil.La création, en 1992, du Parc Yanoma-mi de 9,6 millions d’hectares au Brésil apermis à ce groupe de vivre paisiblementsur sa terre. Au Venezuela, les Yanoma-

mi vivent dans la réserve de biosphèreAlto Orinoco – Casiquiare de 8,2 mil-lions d’hectares.Toutefois, les Yanomami souffrent tou-jours de l’invasion de leur terre. Prèsd’un millier d’orpailleurs travaillentencore illégalement sur leur territoire,polluant les rivières et la forêt au mercu-re et transmettant des maladies mortellestelles que la malaria, et probablement leVIH/sida.De plus, des éleveurs de bovins enva-hissent et déboisent la zone est de leurterritoire.L’organisation yanomami, Hutukara, alancé plusieurs appels urgents aux auto-rités brésiliennes leur demandant d’ex-pulser les orpailleurs et les fermiers deleur territoire. Le gouvernement n’a jus-qu’à présent pris aucune mesure.Le rapport de Survival Le progrès peuttuer : comment le développement

imposé détruit la santé des peuplesindigènes insiste sur le fait que la présen-ce d’étrangers sur le territoire despeuples indigènes peut engendrer laprostitution, l’abus sexuel des femmes etdes enfants indigènes ainsi que la propa-gation de maladies sexuellement trans-missibles.

es proches de l’un des derniers peuples indigènes isolésau monde ont appelé les hauts responsables de l’Unes-co à venir constater ‘de leurs propres yeux’ la destruc-tion illégale de leur territoire traditionnel.Le territoire desIndiens ayoreo-totobiegosode se situe dans une réserve de bios-phère de l’Unesco. Elle abrite les derniers Indiens isolés d’Amérique du Sud endehors du bassin amazonien et des milliers d’hectares ont déjàété dévastés par les fermiers brésiliens qui y font paître leurbétail pour la production de viande de boucherie.Dans uncommuniqué adressé au ministre des affaires étrangères para-guayen, l’OPIT, l’organisation des Indiens totobiegosode,exhorte les autorités à ‘demander à l’Unesco qu’elle envoie sesreprésentants pour constater de leurs propres yeux ce qui arri-ve à nos forêts’.‘Nous pensions que la création de la réserve de biosphèreaurait permis de préserver la forêt où vivent nos parents isolés.Ce n’est pas le cas. La déforestation détruit notre environne-ment et fait fuir le gibier dont nous avons besoin pour sur-vivre.’La réserve de biosphère qui avait été créée en 2005 pourprotéger les Totobiegosode et assurer ‘la reconquête, la légali-sation et la restitution des terres de ce peuple indigène’ est

actuellement rasée à coups de bulldozers par la compagniebrésilienne Yaguarete Pora S.A.Ce sont des photos satellite qui ont récemment révélé sa des-truction.Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaréaujourd’hui : ‘L’Unesco manque à son devoir envers l’une desdernières tribus isolées du monde. Nous l’exhortons à prendreles mesures nécessaires pour mettre un terme à la déforestationdu territoire des Totobiegosode avant qu’une grande partie dela réserve de biosphère ne disparaisse à jamais’.Jonathan Mazower, chargé de recherches sur le Paraguay ausiège de Survival à Londres, est disponible pour interview. Ils’est récemment rendu au Paraguay chez les Ayoreo-Totobie-gosode.

Pour plus d’informationsSophie Baillon

00 33 (0)1 42 41 44 [email protected]

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Appel à l’Unesco pour intervenir contre ladestruction de la forêt des Indiens isolés

Le sida atteint les Yanomami en Amazonie

Une mère et son enfant yanomami© Steve Cox/Survival

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Survival France Société

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a ciudad Inca de Machu Pic-chu, es un Monumento uni-versal de primer orden,clasificado en “Lista del Patri-monio Mundial” de UNESCO en1983 con el doble carácter de Culturaly Natural, reconocimiento en todaAmérica latina y el Caribe (1979),concito nuevamente la atención mun-dial, al haber sido propuesta una de las“7 nuevas maravillas del mundo”, enel marco de una elección global, através de Internet. El grado desoluciónespacial y arquitectónica alcanzado ensu diseño, es de una excepcional inte-gración entre la obra de los hombresandinos con la naturaleza que las alber-ga; apreciándose en este contexto bar-rios, plazas, templos, recintos, fuentes,canales, andenes, etc., todos ellos ins-critos y organizados dentro de sectoresdeterminados (Agrícola, Industrial,Religioso, Militar, etc.), interrelaciona-dos por calles, graderías, senderos prin-cipales y secundarios que articulanestos sectores con una red urbana yarquitectónica en perfecto equilibriocon la topografía natural del del terrenoy la armonía escénica del conjunto.

Voy a darles un dato: en el 2001, seeditó un libro VISION CULTURALeditado por el INSTITUTO NACIO-NAL DE CULTURA- CUSCO 90AÑOS DEL DESCUBRIMIENTOCIENTÍFICO DE MACHU PIC-CHU 1911 -2001 previsor de lo queiba a ser el desarrollo de la Ciudadelade Machu Picchu y Aguas Calientes; sise hubiesen seguido los lineamientos,que se anticipaban, no habria tanta des-trucción, debemos tener en cuenta queel patrimonio histórico monumental esun bien heredado y común, propiedaddel país entero. Por lo tanto descuidarsu conservación y permitir su destruc-ción constituyen a nuestro juicio, gravedelito contra la propiedad pública. Másaún,si se aprecia también que éstarepresenta no solamente bienes mate-riales de incalculable valor de uso porparte del turismo, como ocurre entodas las ciudades importantes delmundo con tradición histórica, sinoque, por encima de esas considera-ciones puramente utilitarias, el patri-monio histórico es la imagen visible ysobreviviente de nuestra alma grupalen su proyección histórica hacia elpasado. Esteesfuerzo debe serintensificado,favorecido y alen-tado por todos losmedios, pues sino se cree, o no sequiere creer, en elvalor espiritual delproblema, por lomenos que sepiense en el desa-provechamientomaterial y en lapérdida de lariqueza que laprovidencia histó-

rica nos legó y que nosotros ciega y tor-pemente estamos dilapando¡ Loor, pues, escuchemos a los espe-cialistas,! La base está dada. Ya no esnecesario comenzar a buscar paraencontrar solución, están todas dadas,ahora las pueden mejorar los demás, yver que no quede ese riquísimo mate-rial muerto en los anaqueles, durmien-do el sueño que duermen todos losestudios que se hacen para mejorar laCiudadela de Machu Picchu y el delpueblo de Aguas calientes. OBSERVACIONES ACERCA DELA CONSERVACIÓN DE MONU-MENTOS INCAICOS DENTRODEL PARQUE ARQUEOLÓGICODE MACHU PICCHUWolfgang w. Wuster director del Ins-tituto Arqueológico alemánDurante la visita detallada realizada ala “ciudadela” propiamente dicha, sepudo aclarar que el problema princi-pal no son la fallas geológicas de roca nierosión de piedra ni cualquier peligrosísmico, sino primordialmente las defi-ciencias del drenaje de aguas pluviales.Peligro del exceso de reconstruc-ciones: pérdida de autencidad:Las consecuencias de las enormesreconstrucciones de edificios durantemuchas décadas y en una forma muyextensa, conlleva el peligro de la pérdi-da de autencidad del monumento. LA GEOLOGIA, LOS PROBLE-MAS DE CONSERVACIÓN EIMPACTO AMBIENTAL EN ELSANTUARIO HISTORICO DEMACHU PICCHUVíctor Carlotto Caillaux, IngenieroGeólogo y Doctor en GeologíaProfesor Principal del Departamento

¿Machu Picchu en peligro?

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En el mes de enero del 2010 por las intensas lluvias y aludes el departamento de Cusco fue declarado en estadode emergencia y el pueblo de Machu Picchu (antes Aguas Calientes) punto de acceso al Santuario de MachuPicchu, unos 4.000 turistas, quedaron atrapados pasando dificultades antes de que fueran evacuados enhelicópteros. Una argentina murió al ser arrasado su campamento.

...se les llamó ruinas de Machu Picchu porque cuando las descubrieronnadie sabía en qué otra forma nombrarla y ese nombre se aceptó y secontinuará usando...

” Hiram Bingham (La Ciudad perdida de los Incas”

Culture Histoire

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Académico de Geología de la UNSAACAsesor del Centro Guamán Poma deAyalaJosé Cárdenas RoqueIngeniero GeólogoProfesor Asociado del DepartamentoAcadémico de Geología de la UNSAACLa Ciudadela Inca de Machu Picchu ygran parte del Santuario Histórico(32,592 Ha) están afectados por las agre-siones diarias de un clima húmedo ycaliente propio de la Ceja de Selva.Además, la importancia turística deMachu Picchu se traduce en varios cen-tenares de visitantes por día, lo que tienetambién consecuencias sobre su conser-vación.El Santuario Histórico de Machu Pic-chu muestra problemas geológicos y degeodinámica externa los que han sidoestudiados y descritos solamente en elCamino Inca y la Ciudadela. Sin embar-go, es poco conocido los impactos quese presentan en el poblado de AguasCalientes, en la quebrada de Aobamba yen los alrededores del nevado de Sal-kantay. La ocurrencia de estos fenóme-

nos crean impactos ambientales negati-vos en el entorno natural y cultural y tam-bién en la infraestructura actual. Dentrode este contexto, la ampliación del hotelde Machu Picchu o la construcción delteleférico, son consideradas como vul-nerables a los fenómenos de geodinámi-ca externa.NOTAS EN TORNO A LA AUTEN-TICIDAD Y A LA INTANGIBILI-DAD DEL PATRIMONIOCULTURALArqto. Hernán Aráoz Becerra¿Que hacer en adelante para difundirla política cultural en material de protec-ción y preservación del patrimonio Cul-tural?, de tal manera que se conviertaen un tema que pueda ser tratado connaturalidad y conocimiento por la Amade casa, la comerciante ambulante yque la sociedad en su conjunto al tomarcabal conciencia de su legado y perte-nencia asuma una sabia actitud de pro-tección y conservación por ser parte desu herencia e identidad. Sin duda esaquella de la educación y difusión queel Ministerio de Educación y el Institu-

to Nacional de cultura deberán asumircon verdadera responsabilidad desde losniveles más esenciales del sistema edu-cativo en la imperiosa necesidad de plas-mar la identidad cultural en proceso depérdida y abandono de valores. A travésde esta revista se pretende en partecubrir esta falencia.

Carmen Ponce de Mirbach, nacida en Los Organos(Piura) -Perú en Julio de 1959 hizo sus estudiossecundarios en el Colegio Miguel Grau en Lima.

Licenciada en Turismo y Hotelería por la Universi-dad de San Martin de Porres de Lima.

Viajo a Alemania país donde reside desde 1990.Colaboro con la Agencia Latinoamericana de Servi-cios Especiales de Información ( ALASEI-Bonn).Actualmente da clases de español en la Universidad

del Pueblo en la ciudad de Tréveris.

Histoire Culture

Spectacle VOYAGE… tous les mercredis, samediset dimanches, et tous les jours des vacances scolaires

du 20 février au 7 mars

à 16h à l’AKTÉON THÉÂTRE 11 rue du Général Blaise

75011 Paris M° Saint AmbroiseRésa: 01 43 38 74 62

Du 24 au 28 mars 2010

Jeudi 25 mars20 h 30

Auditorium Paul-Armadu Conservatoire

Musiques du Paraguay, hommage àAgustin Barrios Mangoré

avec Berta Rojas, invitée d’honneur et IsmaelLedesma.

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Mozambique en Chile ; y viceversa

Mozambique ?. Lo único que me queda claro es lacanción, esa que repetía Miriam Makeba « A LuttaContinua » y que de vez en cuando emitíamos en unprograma insolente de radio que se hacía en Valencia todoslos miércoles, sin nada pero con muchos. Y entre estos muchos, algunos africanos, que conocían lo quetodo el mundo conoce de Chile : su socialismo interruptus, sudiáspora regada por medio mundo, su nostalgia contagiosa. ¿Quién no ha visto alguna película en la que un chileno bro-mista en Berlín, cantante en Barcelona o estudiante en Esto-colmo nos habla de la ruptura, del desarraigo?. Pero esta vezes diferente.Constance Latourte comienza su « Khanimambo Mozam-bique » con imágenes de una Maputo en la que viven, confun-didos con los demás, un grupo de chilenos que forman partede la historia reciente de Mozambique. De todos ellos, yahijos y nietos afrochilenos, está Patricia, quien además de per-sonaje omnipresente, constituye el leitmotifde la película, ancla que despierta la nostalgiay hace que esta sea, como en las mejoresrecetas, el ingrediente más puro de una nar-ración en primera persona. A lo macho.Valga el atrevimiento.

Ruben Romero, Radicado en Europa hace 20 años.Comunicador Social, especializado enproducción y realización cinematográfica. Oriundo de la región amazónica del Perú, iniciasus estudios superiores con un bachillerato en Hanover Alemania. Posteriormente estudia

Filosofía, Literatura, Zootecnia e Idiomas en Argentina, Suiza y Perú.Es creador, realizador y productor ejecutivo de Europa Latina TV

« Khanimambo Mozambique » escapa delformato convencional a que nos tienen acos-tumbrados los seudo documentales produci-dos en masa por los medios decomunicación, y en los que una voz neutra seapodera del relato mientras las imágenes dearchivo completan el esfuerzo. En esta pelí-cula la realizadora no se limita a alquilar suvoz, mantener prudentes distancias de espal-das al drama humano. Ella se la juega. En sualocución se filtran el cariño, la solidaridad yquizás también sus propias tragedias y desar-raigos. Volver a casa, sí. Pero, ¿la casadónde?. ¿En las calles del Mozambique entransición, pobladas de tanques y multi-tudes esperanzadas en el cambio?. Lasimágenes que vemos incluyen discursosalentadores, masas eufóricas con ganas departicipar en unproyecto nacional. ¿La misma historia, elmismo entusiasmo del Chile de hace unosaños ?.Si y no. Si, para los que se integran definitivamenteal calor, al caos agradable con sotaque raroy ya después no querrán volver nunca.

No, para los que se no pueden evitar las diferencias étnicas yseguirán soñando con el país que se fue para siempre.Poético y admirativo, « Khanimambo Mozambique » cuentacon el valiosísimo aporte de una banda sonora otra vez poética,mejor aún: complice perfecta, que nos ayuda a entender lo quepasa dentro, en ese espacio imposible de filmar.Yo sabía que los portugueses abandonaron Mozambique sindejar ni una sola universidad, ni siquiera algunos hospitales.Ahora sé que en cuanto ellos se fueron, llegaron las patricias ylos patricios, con sus maletas llenas de sueños y ganas, buscan-do casa y cariño.Khanimambo, querida Constance.

Documentaire (54 minutes)khanimambo-mozambique.comKhanimambo Mozambique (mercile Mozambique) retrace le parcoursdes Chiliens, exilés de la dictaturede Pinochet en 1973, qui ont étéappelés par le Mozambique pourmettre leurs compétences profes-sionnelles au service de la révolu-tion communiste naissante. Sur les

traces de Patricia (l’une des pre-mières Chiliennes à être arrivées auMozambique), décédée en 2008, cedocumentaire reconstitue un épiso-de fascinant et méconnu de la Guer-re Froide et pose la question del'identité, à travers l’expérience del'exil et de l’engagement politique.Festival Cinetro, Valparaiso, Chili,janvier 2010

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Culture Ciné

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ran casi exactamentelas 6 de la tarde, uninvierno Limeño,esos de los que por cos-tumbre se encuentran caóti-cos y más para Manuel quetodos los días vivía aquellarealidad, este era un tipo bajo,muy flaco un poco jorobado.Que usaba habitualmentelentes, tenía poco bigote. Surostro expresaba muchacuriosidad, como si fuera unviejo con muchas historiasque contar. Se encontrabaexhausto por el trabajo espe-rando su auto-bus en laAv.Wilson, hasta que llegó elaludido, se subió en el y encontró un asiento libre, al transcur-rir los minutos el sueño trotaba pero el no lo alcanzaba, solocabeceaba. Manuel era de los tipos que le gustaba examinarcada paso de los viajeros, a cada rostro que veía le inventaba his-torias. Esta era una tarde agradable para el, con llovizna y elcielo gris, él era feliz, muchas veces salía solo, para saborearmejor ese dulce que te ofrece el viaje en un auto-bus. Mientrasque otros grupos sociales escupen la idea de viajar en auto-bus,Manuel lo disfrutaba. El recordaba que de pequeño, cuandocursaba algún año de secundaria se encontraba enamorado, élera un tipo de pocos amigos, en aquellos años tenía por regalode la vida un amor no correspondido, ella ya tenía dueño. Eltenía un amigo, quizá el mejor que tuvo, siempre paseaban poraquellas calles, Wilson, Quilca, el conglomerado de gente, elruido de los carros, las calles recién saliditas de la ducha al reci-bir una llovizna limeña, le hacían recordar a aquellos días.

El observaba por la ventana, ambulantes, quioscos, personas,humanos, mortales, pero al contemplar de manera idiota laluna del carro se dio con su rostro, sonrió y se reflejó la risainocente que tuvo cuando era niño. En esos instantes comenzóa sonar una canción de los pasteles verdes esa que dice Bésamemucho, él no era muy partidario de esa música, ni era músicade su tiempo, pero volvió a recordar aquellos años en secun-daria, recordó a aquella niña con la que intercambiaban amor,por la que lloró demasiado cuando su relación dió un paso alcostado y dijo: Hasta aquí nomás. El auto-bus iba con una velo-cidad regulada, se adornaba del clima, de la música, y de cadapasajero, también de conversaciones secretas, de parejasrománticas y de algún tipo que decía haber salido hace unassemanas de la cárcel y nos ofrecía algún producto, casi amena-zando en vez de ofrecer. Manuel contemplaba cada rostro de los viajeros, no sabíaporque pero sentía pena por cada uno. Se encontraba seriocon una sonrisa que no dejaba escapar, jugaban con velocidadregulada sus dedos, sus pies se encontraban inquietos, semordía la parte interna de sus labios y como que-riendo dar un salto, se paró toscamente, su para-dero ya lo esperaba. Manuel bajó sin apurarsedel auto-bus, el aire lo despeinaba, el día se aca-baba y alguna muerte se asomaba. Cada personatiende a reflexionar en algún lugar ya sea en unbaño, en una cama, etc. Manuel lo hacía en unauto-bus, donde casi siempre solía recordar, susmejores o peores recuerdos.

Rutas de pensamiento.

Juan Diego Ponce Tuesta, estudiante, cursa el 5to año desecundaria. Próximo estudiante de Ing.Electronica, como a muchos, les parece

extraño balancear estos dos gusto que son dos polos opuestos como el de ciencias yliteratura. El arte de escribir es un hobbie, desde muy pequeño solía invetar histo-rias hasta que un día decidió de crear un blog y poder publicar con mas frecuencia.

E

www.agc-creations.fr

www.europalatina.fr

Récit Littérature

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oy día tambiénestá lloviendo; asíes siempre enoriente cuando elinvierno arremete. Losventarrones no cesan entres o en cuatro días, escomo si el diluvio del findel mundo quisiera arra-sar con el pueblitoendeble de topas y cum-bas. En esas épocas ter-ribles del mundo sedetiene en los contornos;los animales parecen dor-mir insensibles a las gotas pesadas de las lluvias, ensordece elsilencio de los pájaros y si algún grillo quiere ulular entre losmatorrales, el viento lleva su cascabeleo a otros lares o simple-mente lo diluye en el ambiente sin dejarle posibilidad de expre-sarse.Los hombres son peor, se van acurrucando en sus tarimascobijándose con sus harapos sudorosos sin sentir y desearnada. Si tienen familia apenas entrecruzan unas palabras y si elestómago requiere de ayuda se levantan como fantasmas ahurgar entre sus trastos miserables cualquier porquería para

engañar al estómago. Así también están acostumbrados losniños y; los viejos más viejos que parecen gozar de estos días delluvia, pues, se sienten importantes, sobre todo en las nochescuando a la luz de una vela o alcuza se reúne la familia com-pleta y cuentan las historias y creencias populares de las mil yuna fantasías de la madre naturaleza. Por boca de ellos hasta lainsignificante lombriz de tierra toma vida y tiene una historia.Los jóvenes del poblado tienen casi la misma suerte; pues,como sus ancestros horas y horas se cobijan en sus tarimas sinmás ganas que el de tener a su lado a la mujer y fornicar y for-nicar con el pretexto de aprovechar esos días de lluvia. De ahíque a temprana edad las mujeres se llenan de hijos y por endevolcando a la miserable economía de la familia a la pobrezamás extrema. Pero un día se termina el diluvio y el sol hace suentrada en el pueblo, con su ejército de rayos tibios y bermejos;entonces, hombres y mujeres, los animales en general de apoquito se estremecen y comienzan a salir de sus madriguerasa tomar sus posiciones en la naturaleza y la vida. Después de estas lluvias vendrán otras, hasta que llegue denuevo la primavera y al fin hagan su aparición las mariposas ylos hombres alegres y contentos vayan a la ciudad a vender sucosecha y de paso ofrecer a la hija mayor como empleadadoméstica dejándolas a su suerte y sobretodo libres y voladoras como las mariposasde verano.

HLas mariposas

Carlos Luis Murayari Coral, nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Univ. “Inca Garcilaso de la Vega” (Perú); LaUniv. Estatal de Minsk (Bielorusia). Es licenciado en Pedagogía y Psicología; "Grado máster of arts." de Educación, " consigna de honor" porla Universidad Estatal de Oriol (Rusia). Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003 (Editorial: Isdatelsvo Oriol). Actualmente pre-

para una licencia en Literatura Francesa y Latina, en la Sorbona Paris III y su tercer trabajo; “Itinerario de un Guerrero”.

Littérature Poésie