paroles des amériques 3

14
- -

Upload: serge-cabrejos

Post on 24-Mar-2016

236 views

Category:

Documents


3 download

DESCRIPTION

Magazine culturel Paroles des Amériques

TRANSCRIPT

Page 1: Paroles des Amériques 3

---Numéro 3 - mai 2009 - édition gratuite et bilingue

Page 2: Paroles des Amériques 3

liens et cultures latines 2

Page 3: Paroles des Amériques 3

liens et cultures latines 3

Responsable de la Communication: Assoc. Liens et Cultures LatinesEquipe de rédaction: S. Cabrejos S., Carlos Murayari, Juan C. Castañeda, Hadrien Partouche, Julia Estevez (Corrections)Rédacteurs à l’étranger: Humberto Landauro (Espagne), Jorge Velarde et Carmen Ponce(Allemagne),Gia Mateo (Etats-Unis )Conception graphique: AGC CREATIONSDistribution: Via Internet www.parolesdesameriques.com

Grippe A ou relance économique ?Peu de temps après l’apparition de la grippe A,nos boites aux lettres se sont vues envahies pardes mails d’amis et des chaines qui nous par-laient fougueusement de la maladie. Selon un récent bilan mondial de l’OMS, plus de 13500 personnesdans 48 pays (dont 20 cas en France) ont été contaminées et 74 sontmortes.Ce qui est vrai c’est que les choses nous amènent à réfléchir diffé-remment, ce qui est étrange, c’est que les journalistes occidentauxn’ont parlé à aucun moment des faits, ils ne sont pas aller chercher lesinformations du pourquoi et comment, ou s’ils l’ont fait on ne voit pasde vrais résultats, ils n’ont pas fouillé les vrais causes des gens ou despopulations impliqués dans ce genre de gangrène monétaire de lacrise actuelle ; et oui, c’est ça ma vérité, la création de maladies pourque les grandes multinationales puissent épuiser leurs grandes stocksde médecines et relancer l’économie mondiale, mais il n’est que « mavérité ». Mais l’exemple est loin de rester dans le domaine médical.Comment vendre aussi les armes s’il n ya plus de guerres ? Et bien,il faut les créer. Et ce ne sont pas les exemples qui manquent.Le virus de la grippe a toujours existé et la mutation de celui-ci estconstante à cause des problèmes atmosphériques et des changementsclimatiques radicaux, comment se fait il que la maladie s’est propagéedans un pays très touristique et à forte concentration de voyageursvenant des pays développés ? Certes, dans un pays où les gens pauvres n’ont pas de ressourcespour se soigner ou acheter des médicaments, bien sur que les genspeuvent mourir, et les gens meurent. Ceci dit, qui sont les mieuxplacés pour gérer les maladies et les pandémies du monde entier ?Hélas, c’est bien évidemment les pays riches et ce n’est pas un scoop.Mais, une question se pose :Serions-nous face à une manipulation humaine face à cette crise iné-vitable afin de gagner plus d’argent et pouvoir relancer la machine ?A chacun de nous de nous faire une opinion. Surtout quand la vied’êtres humains est en jeu.Mais je pense que le prix à payer est bien trop cher.

*Avec des études en Communication et en PAO, S.Cabrejos S. a collaboré comme animateur pour une

radio associative et écrit des articles pour un magazinedes spectacles à Paris, ancien correspondant de pressepour une chaine de télévision au Pérou, est le prési-dent de l'association Liens et Cultures Latines qui

mène le projet de ce magazine.

Page 4: Journée mondiale dela liberté de pressePage 5: Carnet de voyage,Uneaventure Paraguayenne (3èmepartie)Page 6: Tourisme, Les îles deGalápagosPage 7 et 8: Vivir mejor,Salvemos el planeta (espagnol)Page 9: Survival FrancePage 10: Spectacle, Le retourd’Ismael Ledesma Page 11: Allemagne, El artefotográfico de José Ponce(espagnol)Page 12: Narrations (espagnol)Page 13: Hi tech informatique,Antivirus, Firewall y Antispam(espagnol)

Sommaire Editorial

Si vous voulez nous faire part de vos bons plans, vos rédactions ou simplement nous communiquer vos activitées,n’hésitez pas à nous contacter à : [email protected]

Page 4: Paroles des Amériques 3

liens et cultures latines 4

Agenda du mois03 mai: Journée mondiale de la liberté de

presse

a Journée mondiale de la liberté de la presse a été insti-tuée par l'Unesco en 1993 pour défendre les journa-listes dans leur liberté d'expression partout où ce droitfondamental est bafoué.Elle a lieu chaque annéele 3 mai. Considérant que laliberté d'expression desjournalistes garantit ledroit à l'information detous, l 'Unesco metl'accent sur le fait quepartout où les journa-listes sont inquiétés, ladémocratie régresse.La liberté d'expressionest une des libertés fon-damentales reconnuepar la Déclaration uni-verselle des Droits del 'homme de 1948.L'article 19 stipule eneffet que :

" Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, cequi implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinionset celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considé-rations de frontières, lesinformations et les idéespar quelque moyend'expression que ce soit." Dans de nombreux pays,les journalistes risquentleur vie dans l'exercicede leur métier. La listedes journalistes qui sontmorts pour avoirinformé leurs conci-toyens est longue. Ainsil'UNESCO a décerné lePrix mondial de laliberté de la presse 2009à titre posthume au jour-naliste sri-lankais Lasan-tha Wickrematunge,assassiné le 8 janvier2009.

L

1789La Déclaration des droits del’homme et du citoyen proclame enson article 11 : « La libre communica-tion des pensées et des opinions est undes droits les plus précieux del’homme : tout citoyen peut donc par-ler, écrire, imprimer librement, sauf àrépondre des abus de cette libertédans les cas déterminés par la loi ».1881La France consacre le principe deliberté de la presse dans la loi du 29juillet 1881. La loi prévoit un régimeadministratif propre à la presse écrite,la définition de diverses infractions(diffamation, provocation aux crimeset délits etc.) visant à instituer un équi-libre entre la liberté d’expression et laprotection des personnes,l’établissement d’un régime de res-ponsabilité pénale spécifique et lamise en place d’un régime procéduralparticulier.

1993La Journée mondiale de la liberté depresse est instaurée par l’Assembléegénérale des Nations Unies endécembre 1993. Si l’on célèbre cetteannée la 19e Journée mondiale de laliberté de la presse, c’est parce quel’on remonte à 1991, année du sémi-naire pour le développement d’unepresse africaine indépendante et plu-raliste organisé à Windhoek, enNamibie, qui a conduit à l’adoption dela Déclaration de Windhoek sur lapromotion de médias indépendants etpluralistes.1997Création du Prix mondial de la libertéde la presse UNESCO-GuillermoCano destiné à distinguer une person-ne, une organisation ou une institutionqui a contribué d’une manière notableà la défense et/ou à la promotion de laliberté de la presse où que ce soit dansle monde, surtout si pour cela elle a

pris des risques. En 2007 par exemple,il a été décerné à titre posthume à lajournaliste russe Anna Politkovskaya.2006Le Conseil de sécurité des Nationsunies adopte, le 23 décembre 2006, larésolution 1738 sur la protection desjournalistes dans les conflits armés.Cette résolution réaffirme la nécessitéde prévenir les actes de violence àl’encontre des journalistes et de jugerles auteurs de ces violences quandelles n’ont pu être empêchées.2008L’association française Reporters sansfrontières lance, le 12 mars 2008, lapremière Journée internationale de laliberté d’expression sur Internet.L’opération vise à attirer l’attention surles cyberdissidents qui sont actuelle-ment derrière les barreaux « pouravoir usé de leur droit d’expression surle Web ».

La liberté de la presse en quelques dates

Page 5: Paroles des Amériques 3

liens et cultures latines 5

Carnet de voyage

à sa devise « Siempre con la gente » (« Toujours avec les gens »). La période de transition politique quevit le Paraguay ne change en rien la natu-re de San Roque. Les dénonciations de fraudes électo-rales et de corruption contre l’intendantColorado d’Ayolas, ont toujours eu lieuen direct. Si d’un point de vue moral le procédéde dénonciation semble peu glorieuxpour une radio, il faut le voir comme lecri d’alarme d’une société habitée parl’absence de morale de ses dirigeantspolitiques ayant fait de la corruption uneinstitution nationale.C’est d’ailleurs Cecilia, l’épouse dePepe, qui avait parfaitement décrit lesystème politique paraguayen comme «une démocratie déguisée ». Lorsque laliberté est une illusion, il existe toujoursquelques hommes pour en faire uneréalité, c’est un principe qui colle à lapeau de San Roque.Catholique, de gauche et progressiste,San Roque touche cependant les limites

de son progrès sur des sujets encoretrop délicats aux yeux de la société para-guayenne comme l’avortement, le pré-servatif ou le sida.Mais revenons à « Al Dia ». Cette brèvecollaboration avec William Aquino, mepermet de parler de la France, de com-prendre le fonctionnement des radiosparaguayennes mais surtout d’être aucœur de la situation sociale d’Ayolas.J’ai eu l’occasion d’entendre le déses-poir dans la bouche de certains interve-nants, mais les cris sans les images sontavides de sens.

Ven aquí, te voy a presentar a loscompañeros » me dit Pepe. Je vais enfin pouvoir rencontrermes futurs collègues. La première personne que j’ail’honneur de connaître ressemble à unpersonnage d’un film de Sergio Leone.Gabriel Alfonso, journaliste, est undoux mélange de Gian Maria Volonteet du Sergent Garcia, le genre de visageque l’on n’oublie pas. Puis vient le tour de William Aquino,journaliste pour Radio San Roque etcorrespondant permanent d’un des plusgrands quotidiens du Paraguay pourAyolas, ABC Color. William est unetouche anglo saxonne au pays des Gua-ranis, un ovni aux cheveux blonds véni-tiens perdu au milieu des peaux brunesmais surtout le journaliste le plus écoutéde Radio San Roque.Son émission matinale, « Al Dia » estun reflet du rôle des « radios populaires» au Paraguay. Historiquement, les radios populairesparaguayennes, communémentnommées « radios comunitarias », sesont toujours senties investis d’une mis-sion sociale et politique.Inspirées en partie des idées de laThéologie de Libération, mélangeantdes principes du marxisme à la doctrinesociale de l’Eglise Catholique, les radiospopulaires ont tou-jours étaient le relaisde la cause des plusdémunis et ont pris lerôle d’une forced’opposition au nomd’une société égalitaire.J’intègre dans un premiers tempsl’émission d’Aquino. Dans « Al Dia » sesuccèdent les paysans les plus démunis,les indigènes, les leaders politiques, lesassociations en tout genre et des repré-sentants du pouvoir local. Tous vien-nent exprimer tantôt avec virulence,tantôt avec émotion leurs préoccupa-tions. Dénoncer la corruption, leursconditions de vie ou simplement fairepasser un message destiné à la popula-tion d’Ayolas, San Roque confirme sonrôle de radio sociale et citoyenne fidèle

Pour rompre avec cette impression,Pepe et Cecilia décident dem’emmener dans le quartier deM’Bocayapoty, à la sortie d’Ayolas,dans le cadre d’un projet de construc-tion d’une chapelle.Au fur et à mesure du voyage, le para-dis quitte Ayolas et la pauvreté devientsa seule réalité. Des baraques en bois, des commercesimprovisés sans aucun client àl’horizon, des cheveux décolorés ensigne de malnutrition, on est loin desclichés touristiques des agences devoyages.« Hadrien, regarde cette pauvreté !Regarde bien ! » Me dit Cecilia avecinsistance. Un instant, j’ai l’impressionque cette remarque est de l’ordre duvoyeurisme, mais de suite, je me rendscompte que je fais fausse route. Laremarque de Cecilia n’est en rien pom-peuse, c’est une façon de me dire quel’injustice est intolérable, que la colèremonte en elle à chaque visite dans cequartier. Les habitants de ce quartier, qui res-semble bien plus à un bidonville de pro-vince, nous entourent puis noussaluent. Accompagné de Cecilia et de Pepe, jeme dirige avec les habitants vers unchamp aussi verdoyant que beau. Uncercle se forme, j’aimerais entamer laconversation mais leur espagnol estapproximatif, ici on parle guarani.Une femme se dirige vers moi et metend du mathé dans un élan de généro-sité et de partage. Face à une foule attentive Pepe prendsla parole et me présente comme uncamarade français venu visiter le Para-guay, c’est à mon tour de parler…

HADRIEN PARTOUCHE.

Lorsque la liberté est une illusion, ilexiste toujours quelques hommes pour

en faire une réalité...

UNE AVENTURE PARAGUAYENNE ( Troisième partie).

Hadrien Partouche est titulaire d'une licence d'histoire. Sapassion pour l'Amérique Latine l'a amené à participer àplusieurs projets culturels et associatifs. Il a vécu au Para-guay où il a collaboré avec de nombreuses radios. Il estactuellement journaliste et chroniqueur pour l'émission " Radio Café Américas" sur Fréquence Paris Plurielle.

Page 6: Paroles des Amériques 3

L'intérêt des Galapagos réside dans les croisières-découvertes de la faune (dont lescélèbres tortues géantes) et de la flore remarquables de l'archipel. Egalement, pour lesamateurs, il existe de bonnes possibilités de plongée.Sur l'ensemble des îles, seuls une cinquantaine de sites protégés sont ouverts au public etaccessibles en bateau.

Tourisme

liens et cultures latines 6

A 950 km àl'ouest descôtes sud-américainessurl'équateur.L'archipel faitpartie del'Equateur.Superficie : 7812 km2.Point le plus haut :volcan Wolf (1 707 m).

Point le plusbas :niveau dela mer.Population: env. 40000habitants.(2006)Capitale :

PuertoBaquerizo Moreno (surSan Cristobal).

Patrimoine mondial de l'humanité,sanctuaire de mammifères marins,deuxième plus grande réserve maritime,les îles Galápagos forment un archipelmythique depuis le passage du profes-seur Darwin qui fut inspiré ici pour sesthéories sur l'évolution des espèces. Ony trouve un rassemblement unique aumonde d'une multitude d'animaux quisont très protégés et pas craintifs del'homme. Les paysages, la faune et laflore captivent l'intérêt des plus exi-geants. Les agences de voyages sur place orga-nisent des excursions de toute sorte etpour toutes les bourses : A la journée,ou à la semaine, en bateau ou à chevaletc... Venir visiter le parc national desGalápagos est certainement un grandmoment dans une vie de voyageur...Mais ce n'est pas la peine d'envisager dedécouvrir l'archipel pour pas un rond,avec son propre voilier. Si on est là avecson bateau c'est juste que l'on est de pas-sage. Si on veut en profiter pour décou-vrir les merveilles du pays, il faut laisserle voilier à l'ancre et utiliser la structured'exploration qui est en place. Ondevient un touriste comme les autres,on trouvera la formule qui nousconvient, ce sera un super souvenir etce sera cher.

Les îles Galápagos (Equateur)

es îles Galápagos, un archipel volcanique dans l'OcéanPacifique, à quelque 1000 kilomètres de la côte del'Equateur, ne ressemble à aucun autre endroit dumonde. Vu que les îles n'ont jamais été reliées au continentsud-américain, des espèces animales uniques ont pu y évoluersans être dérangée.Ces bêtes ne sont passeulement particu-lières, elles n'ont aussipas peur des êtreshumains, tu peux doncles observer de trèsprès. Ajoute à cela qu'ily règne une météo deprintemps perpétuel ettu comprends aisé-ment que les Galápa-gos sont un réel paradispour les fans de nature.Tout cela a malheureu-sement un prix, trèsélevé, quoique… L'archipel des Galápa-gos fait partie du territoire équatorien. Il n'y a aucun vol inter-national qui y atterrit; tu es donc toujours obligé d'y arriver viales aéroports de Quito ou Guayaquil. Par conséquent, il fautvraiment être fou pour ne pas coupler son voyage aux Galápa-gos avec un périple en Equateur. L'Equateur est un pays sud-américain compact, accueillant et fascinant, avec une variété

étourdissante. Tu peux y visiter de magnifiques villes colo-niales (Quito et Cuen-ca) qui sontexcellemment biensituées entre les vol-cans enneigés desAndes. Tu peuxaller à l'aventuredans les forêts bru-meuses et les cas-cades de la villetouristique groovyde Baños. Là, tu auras l'occasion de t'imprégner de la cul-ture des Indiens de Otavalo. Tu peux enfin descendre àl'Est des Andes, dans le bassin de l'Amazone, où jaillissentles chaudes rivières qui se tortillent à travers le plus grandpoumon vert de la planète. Une superbe manièred'attendre un avantageux last minute pour les Galápagos? La présence humaine a fait suffisament de dégâts dans lepassé pour ne pas tenter maintenant de sauvegarder ce qu'ilreste:Ne pas apporter de nouriture, d'animaux, de plantesMarcher en respectant strictement les balisesNe rien ramasser : ni caillou, ni coquillage, ni plante Ne jamais toucher les animaux Ne pas troubler les animaux Ne rien jeter ou laisser sur les îlesNe pas fumer Les Galapagos méritent bien quelques sacrifices !

Consulats d'Equateur

34 av. de Messine, 75008 Paris. Tél. : 01 45 61 10 04.

Ouvert de 9h30 à 13h00.

Consulats à Marseille et Cayenne.

Représentation touristique

c/o Interface Tourism, 11 bis rue Blanche, 75009 Paris.

Tél. : 01 53 25 11 12.

INFORMATIONS PRATIQUESL

Page 7: Paroles des Amériques 3

liens et cultures latines 7

Vivir mejorSalvemos el planeta

l drama de la depredación delplaneta podría llevar a la desapa-rición de la especie humana. Enel mundo unos 600 desastres naturalesocurren cada año, afectando a más de lamitad de la población mundial. Estadestrucción se ve reflejada en sequías,inundaciones, terremotos, erupcionesvolcánicas, ciclones y/o deslizamientosde tierra. Una de las más recordadascatástrofes ocurrió en Mayo pasado deeste año 2009, cuando el ciclón Nargisatravesó el sur de Birmania y mató a140,000 personas, en su gran mayoríamodestos campesinos. En el año 2005, el huracán Katrina,asoló una de las ciudades más emblemá-ticas de EE.UU.: New Orleáns, causan-do daños materiales por 75 mil millonesde dólares y provocando la muerte a1,836 personas. Los científicos avizoranque nuevas catástrofes se avecinanporque las condiciones de vida en el pla-neta se deterioran a medida que laexplotación industrial va copando lassociedades. El ser humano con su torpe creencia deser el centro de la tierra, está creando lascondiciones para su desaparición. Laexplotación indiscriminada de los recur-sos naturales en las diversas partes delplaneta, pone en riesgo la existencia delas diversas formas de vida. Es por ello, que el mundo observaabsorto el auge de catástrofes cada vezmás frecuentes en el planeta, incluidaslas pandemias. Todo ello tiene que vercon la acción del hombre, que en lasúltimas décadas, se dedicó a destruir lomejor de la naturaleza con la vana pre-tensión de variar el entorno en el quevivía justificándolo como un "Promoverel Progreso". De ese modo se generó el calentamien-to global, provocado por el uso intensivode combustibles fósiles y otros procesosindustriales, originando a la vez, el des-congelamiento de las nieves y la inesta-bilidad de los suelos.Así ingresamos a un shock en cadena.Al calentarse las regiones templadas seincrementan enfermedades y parásitosque no son comunes, afectando a mil-lones de personas especialmente a genteque posee un sistema inmunológicodébil. Paralelamente aumentan las pla-gas en la agricultura. A la par, se incrementan las inunda-ciones y disminuye la disposición deagua potable para las necesidades bási-

cas como para la producción de energíaeléctrica. Y, al reducirse la humanidad,aumentan las posibilidades de incen-dios forestales. Considerando que los ecosistemasdependen de un balance de suelo, lluviay temperatura para su existencia, estoscambios alteran los ecosistemas confunestos resultados. Se prevé que lavida silvestre en la zona costera tenderáa desaparecer y aumentará la salinidadde los suelos. Esto ocurrirá al produ-cirse las variaciones en el nivel del mar.Algunas especies emigrarán, pero lagran mayoría no podrá adaptarse a loscambios y consecuentemente muchasde ellas desaparecerán. El incremento del nivel del mar y lainundación de zonas costeras, obligará,a millones de personas a emigrar, por loque requerirán alimentación, vivienda,servicios de salud, mantenimiento,entre otras cosas en las nuevas regionesdonde se trasladen. Pero ¿Cómo llegamos a esta situación?o mejor dicho aún, ¿Por qué elhombre moderno, tan cosmopo-lita él, no llegó a comprenderesta verdad, que era el centrode conocimiento de lossabios de las viejas culturas?Un conocimiento que seña-laba que la totalidad de losseres vivos del planeta for-man una entidad vivadonde cada elemento esnecesario para el correctofuncionamiento del mundo.Un equilibrio que hacíaposible la existencia de lasdiversas formas de vida. Hace varios años James Love-lock, científico británico, desar-rolló la hipótesis Gaia, según la cualel ser humano ha modificado el equili-brio en la tierra, poniendo en riesgo atodas las formas de vida y colocándolas

al borde de la extinción. De acuerdo asu tesis, la desaparición de los organis-mos vivos provoca cambios en el frágilequilibrio planetario, con sus lluvias,desiertos, corrientes marinas, vientos,floración y curso de los ríos. El hombre en su estúpido empeño decambiar el curso de la naturaleza, trans-formó las condiciones de existencia, alpunto que Lovelock, considera quehemos cruzado ya el punto del no retor-no y alterado de tal manera los sistemasde equilibrio que es cuestión de tiempoque la vida, tal y como la conocemos,desaparezca. Esto no quiere decir, que todo vestigiode vida se esfume, pero sí que desapa-recerán muchas especies y otras, comoel hombre, deberán luchar por adaptar-se a los cambios que sucederán. Tendremos, de seguir la depredacióndel planeta, que adaptarnos a la desapa-rición de los bosques, al surgimiento denuevos desiertos, a la elevación del niveldel mar y a la extinción de los casquetespolares. La raíz de esta tragedia la encuentraLovelock en unafrase "La ven-ganza de latierra".No es

posible seguir abogando por el desar-rollo porque el consumo de energía

E Gia Mateo, Comunicadora de profesión y de convicción. Licenciada enCiencias de la Comunicación de la Universidad San Martin de Porres.

Estudios posteriores en ESAN y en la Universidad de Cypress en Califor-nia, EE.UU. Colaboró en la redacción de la Revista Medio de Marketing.Productora y Editora de diversos programas de TV del Canal 4TV y Canal

7TV. Relacionista Pública del Centro Camaldoli en Napoli, Ita-lia.Voluntaria del movimiento espiritual/religioso "Focolari" (Luz de

Hogar). Luego de radicar en Perú e Italia emigró a los Estados Unidosdonde ejerció la labor de Redactora/editora/traductora del Periódico "El

Eco de Virginia" en Norfolk, Virgina, EE.UU.Actualmente radica en el sur de California donde desempeña la labor deAdministradora de Contratos para Aerofit Inc. en Fullerton, California. Creadora y colaboradora del Pro-grama Virtual de Transformación Personal "Oracles of Truth" (Oráculos de Verdad), un Centro Comunita-

rio de aprendizaje virtual sin fines de lucro. Partidaria de Campañas Ecológicas y Orgánicas.

Page 8: Paroles des Amériques 3

Vivir mejor

liens et cultures latines 8

daña la tierra y hay que frenarlo, sitodavía queremos sobrevivir. Lovelock no cree que la humanidaddesaparezca, pero sí que habrá millonesde bajas. Con el crecimiento del niveldel mar, muchas ciudades serán sepul-tadas bajo las aguas. La temperaturaserá mayor, el sol calentará con másfuerza, y la gente morirá por millarescomo ocurrió en Francia en el veranodel 2003. Los recursos se verán limita-dos y la tierra no se dará abasto parasatisfacer a los futuros ocho mil millonesde personas. Los signos del calentamiento global,indicaron hace tiempo que había quedejar de maltratar a la tierra, no talar tan-tos árboles, contaminar menos la atmós-fera, reducir la dependencia de petróleoy hacer las cosas de otra manera. Lovelock defiende como alternativa laenergía nuclear debido a que generamenos residuos y ocupa mucho menosespacio que los derivados de laquema de fósiles. El científico señalalo siguiente "la energía nuclear es laúnica fuente de energía que puedesatisfacer nuestra demanda sin supo-ner una amenaza para Gaia, ni inter-ferir en su capacidad para mantenerel clima y mantener así una composi-ción atmosférica adecuada para lavida". Lovelock rechaza la propuesta deluso de biocombustibles para reem-plazar al petróleo. Su pensamientose basa porque para producir los bio-combustibles, tendríamos que multi-plicar por seis la superficie queactualmente dedicamos a la agricul-tura, un efecto que alteraría el equili-brio del planeta. El científicopropone por el contrario, reducir lasuperficie cultivada del planeta, sin-tetizando alimentos para animales degranja. El agrega que el biocombus-tible sería una propuesta interesante

si se obtuviesen de residuos vegetales. Finalmente debemos señalar que lasolución para salvar al planeta del gravepeligro ambiental en que se encuentra,está en los propios seres humanos,quienes deberían cuidar y respetar lanaturaleza, cambiando hábitos y/o esti-los de vida. Se necesita cambiar la formanegativa y torpe con la que se busca eldesarrollo. Desgraciadamente el perjui-cio se hace de forma indiscriminada, sinreparar en nada el inmenso daño quese le hace a nuestro planeta. Todo esto,nos esta llevando a vivir cada día en unhábitat peligroso para la existenciahumana que va camino a una destruc-ción acelerada de cualquier forma devida en nuestro planeta. Evitarlo está ennosotros mismos, es por eso que hayque tomar verdadera conciencia delpeligro en ciernes que tenemos al frente. *James Lovelock, es un científico britá-nico, nacido en 1919, que se graduó enquímica, pero que en su larga carrera

www.agc-creations.fr

profesional ha trabajado en multitud decampos: medicina, biología, instru-mental científico, geofisiología, etc. Lateoría de Gaia nació luego de un reque-rimiento que le hizo la NASA paraintentar descubrir la existencia de vidaen el planeta Marte. El fundamento dela teoría que desarrolló era que losseres vivos y el planeta en el que viven,formaban un sistema complejo concapacidad de autorregulación. La tesisno fue muy bien acogida por otroscientíficos porque consideraba al pla-neta casi como un ser vivo. En nuestras próximas ediciones habla-remos más este tema y añadiremosalgunos otros más. Eco-sistema, nutri-ción, salud, ejercicios, fe, transforma-ción personal y espiritualidad sonalgunos componentes de esta página“VIVIR MEJOR”. VM les informaráeducará y transformará muchos hábi-tos que erróneamente hemos manteni-do por muchos años. Todos nosquejamos y nos lamentamos porquequeremos vivir en un planeta mássano, más puro, pero pocos hacen loque es justo hacer. Asimismo sucedecon nuestro estado emocional, espiri-tual, físico y mental. Nos auto justifi-camos de miles de razones para nocomenzar a hacer cambios, nos tor-turamos, nos resignamos y al final nosautodestruimos.Dr. Tammé McCowin, Fundadora yDirectora de Transformación Perso-nal “Oracles of Truth” dijo, “No tecontentes con autocomplacencia, estote lleva al estancamiento. TomaAcción. Envuélvete. Sé inspirador.”Si quieres cambiar y transformar tuvida depende de ti. Toma acción ydecídete a VIVIR MEJOR.Hasta la próximaGia Mateo

Page 9: Paroles des Amériques 3

liens et cultures latines 9

Survival France

ne compagnie pétrolière canadienne a signé unaccord avec le gouvernement péruvien pour prospec-ter un territoire habité par un groupe d’Indiens isolés.La compagnie Petrolifera a obtenu l’autorisation de pros-pecter près de 4 000 km2 d’une région reculée du Pérou oùvivent les Indiens isolés Cacataibo. Deux ONG locales,l’Instituto del Bien Comun (IBC) et la FENACOCA avaientdemandé au gouvernement de convertir cette région en uneréserve pour les Indiens.Les Indiens Cacataibo ont été séparés en deux groupes dis-tincts suite à la construction, dans les années 1940, d’uneroute reliant l’Amazonie à la capitale péruvienne, Lima. Petrolifera, qui a obtenu une licence d’exploitation sur le ter-ritoire des Cacataibo, a déjà effectué des tests sismiques enutilisant de la dynamite. L’IBC et la FENACOCA ont faitappel à la Commission Interaméricaine des droits del’homme pour stopper ses opérations. Richard Gusella, leprésident de la compagnie, décrit cependant sa compagniecomme un ‘exemple’ d’interaction avec les communautéslocales.

Selon le porte-parole d’IBC, les ouvriers de Petrolifera ontrencontré des Indiens isolés à plusieurs reprises durant lestests sismiques.Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaréaujourd’hui : « Malgré la couverture médiatique internationa-le dont les Indiens non contactés ont fait l’objet l’an dernier,le Pérou continue de nier les droits, les terres et l’existencemême de ses citoyens les plus vulnérables».

Pour plus d’informations et des visuels, contacter MiriamRoss :

+44 (0)20 7687 8734 ou +44 (0)7504 543 [email protected]

U

n rapport publié aujourd'hui parSurvival International confirmeque l'un des derniers groupesd'Indiens isolés au monde a fui du Pérouvers le Brésil pour échapper àl'exploitation forestière illégale.Le rapport expose les preuves trouvéesdepuis 2004 par les employés de laFUNAI, le département des affairesindigènes du gouvernement du Brésil. Ade nombreuses reprises ils ont observéles Indiens, ils ont même photographiédes flèches leur appartenant et des mai-sons construites par leurs soins. Il y aaussi des planches en mahogany, un boisd’acajou rare, qui passaient sur la rivièreEnvira devant le poste de protection dela FUNAI, descendant la rivière depuisle Pérou où l'on sait que vivent desIndiens isolés."(Il y a eu une) migration forcée degroupes autonomes du Pérou, causéepar l'exploitation du bois d'acajou aux

sources des rivières péruviennes Jurua,Purus et Envira", a déclaré dans le rap-port José Carlos Meirelles, chef del'équipe de la FUNAI. "Les flèches(appartenant aux Indiens) s'accumulentsur mon bureau… La situation ne serarésolue que lorsqu'on laissera les Indiensen paix de l'autre côté de la frontière."Les bûcherons ont envahi le territoiredes Indiens isolés en toute illégalité, à larecherche des derniers arbres d'acajouau monde commercialisables. Ils sontsouvent armés et exposent les Indiens àdes maladies contre lesquelles ils n'ontaucune immunité. On estime que lamoitié des Murunahua sont morts suiteau premier contact forcé entre desmembres du groupe et des bûcherons,en 1996.Le rapport de Survival exhorte le gou-vernement péruvien à "protéger le terri-toire des Indiens isolés en expulsant tousles bûcherons et en interdisant l'accès à

tout étranger ainsi que toute formed'extraction de ressource naturelle dansles zones où ils vivent… Actuellement,les Indiens isolés courent un risquemajeur et sont menacés d'extinction." La publication du rapport a lieu aumoment où la FUNAI s'apprête àconstruire un autre poste de protectiondes Indiens isolés dans une région ana-logue de la forêt tropicale. La FUNAIvient également de terminer la démarca-tion d'une nouvelle réserve qui sera latroisième zone établie pour les Indiensisolés dans cette région.M. Mereilles était dans l'avion d'où ontété prises des photos de l'un des groupesd'Indiens isolés du Brésil, l'an dernier.Ces photos, diffusées par Survival, ontfait la une des médias internationaux.

Pour plus d’informationsSophie Baillon 00 33 (0)1 42 41 44 10

[email protected]

Un nouveau rapport confirme quedes Indiens isolés ont fui vers leBrésilU

Une compagnie pétrolière canadienne sur le pointde prospecter le territoire d’Indiens isolés

Photo du nouveau rapport de Survi-val. Ces maisons ont été construitespar des Indiens isolés qui ont fui duPérou vers le Brésil.© © Gleison Miranda/FUNAI

Page 10: Paroles des Amériques 3

liens et cultures latines 10

SpectacleLe retour d’Ismael Ledesma

Bonjour Ismael, tu viensde sortir un nouvel album« Ballades Paraguayennes», où tu retrace ta trajectoi-re artistique à travers letemps, pourquoi ce besoinde retour vers tes débuts ?Bonjour; sur toutj'interprète dans cet albumles premiers morceaux quej 'ai appris avec monpère.....et je fais une bouclecar ....je joue ma premièreœuvre qui s'appelle "la Balsa" et ma création laplus récente "Tren Sapucai-Encarnacion".....c'étaitun besoin pour moi de matérialiser les œuvresapprises au début, car tous ces titres ont fait partied'une étape de ma vie......cela me permet de restertoujours dans la peau de ce petit garçon de 5 ,6ans!!!Une des raisons qui m’ont poussé à réaliser cetalbum rétrospectif.....c'est de montrer à monpeuple que je joue toujours la musique para-guayenne!!! Et pas seulement ma propre musique.

Comment considères-tu ce nouveau CD?C'est juste un voyage vers mon enfance....j'ai enco-re d'autres albums à faire et peut être que vers la finde ma carrière je ferais le bilan; une compilationdes tous les titres qui ont marqué mon existenceprofessionnelle.Quels sont les titres qui t’ont le plus marqué dansce CD ?Justement "La Balsa" et "Tren Sapucai-Encarna-cion" car les deux titres ont été composés à 40 ansd'écart.....et ces deux titres font partie d'une seulehistoire....je m'explique ....le train qui nous ame-nait à Encarnacion devait traverser le fleuve "Para-na" sur un Bac " La balsa" pour nous déposer sur laterre argentine dans la ville de Posadas....et c’est untrajet que nous avons beaucoup fait avec mesparents qui étaient musiciens et allaient travailleren Argentine.J’imagine que de nombreux souvenirs sont reve-nus pendant la création de cet album, quels sontles plus mémorables pour toi ?C'est vrai j 'ai remue mon passé avec cet

album.....L'apprentissage difficile de la harpe, avecune dure méthodologie de mon père qui n'étaitpas très tendre avec moi!!!!! Cet album m'a per-mis aussi d'interpréter les œuvres des composi-teurs qui m'ont marqué et le souvenir qui resteprésent dans ma mémoire ce trajet Sapucai Encar-nacion avec mes parents, les seuls que je garded'eux ensemble, car après ils se sont séparés....Raconte-nous comment s’est passé ton dernierconcert au Mexique ? Ton agenda est plutôtchargé pour cette année ?Mon concert au Mexique était un grand momentpour moi car en 2004 j'avais déjà joué dans cemagnifique Théâtre Ricardo Castro de la ville deDurango.....et 5 ans après je reviens dans ce mêmelieu où j'étais très attendu car apparemment monpassage à l'époque avait marque les esprits desgens de cette ville.....Il y eu 1200 personnes cettefois-ci; j'ai été très ému...évidement.Mon agenda est bien rempli pour l'instant jus-qu'au mois d'octobre prochain....quelques datesen Italie, Pays Bas, Belgique, Allemagne et biensur en France....Comment peut-on se procurer ton nouveau CD?Mon album est disponible dans plusieurs maga-sins spécialisés.....à Paris dans le Magasin de laharpe ...pas loin de l'Arc du Triomphe : 14 avenueCarnot 75017¨ParisOn peut le commander par internet aux adressessuivantes.... [email protected] [email protected] www.harpebudin.comwww.ismaelledesma.com et bientôt il sera réfé-rencé dans les Fnac et Virgin..Le mot de la finMerci au magazine « Paroles des Amériques » dem'accorder un espace, pour parler de ma musiqueet de cet album....Merci à toi...A bientôt.

S.Cabrejos S.

www.youtube.com/ismaeledesma www.myspace.com/iledesma www.ismaelledesma.com

Le magicien de la harpe paraguayenne, avec plus d’une dizaines d’albums à saproduction, vient de sortir un nouvel album intitulé “Ballades paraguayennes”où on retrouve une rétrospective de son enfance, entretien avec Ismael Ledesma

Page 11: Paroles des Amériques 3

e puede alinearel estilo de JoséPonce dentro delarte de vanguardia.La fotografía artísti-ca que él ejerce esta dirigida prin-cipalmente a la óptica cromática,a al combinación de los coloresfuertes y diáfanos, el azul rabiosoo el pastel lánguido, entre otros,sirven de base para presentarobjetos sencillos. Sus trabajos noson del todo abstractos, tienenalgo de figurativos, finos y ele-gantes. Él acomoda las imágenes afin de de que hablen, dentro deuna alfombra de colores, quemueven la curiosidad del obser-vador para interpretar a su modoel pensamiento y la intención delartista.Ponce Zavala toma fotos dedetalles desacostumbrados, orga-niza bodegones o compone idi-lios de uso diario por ejemplo unajarra de metal, un vaso de vino, unramillete de frescos limones den-tro de líneas y colores bien entre-lazados. Durante su estancia en laregión Amazónica observaba laintensidad de los colores delmundo biológico. Esa experien-cia lo inspiraba para plasmartomas fotográficas con muchaintensidad, utilizando diversosmateriales, metales, papel ovidrio.José Ponce Zavala nació en LosÓrganos, (Piura), campamentopetrolero en la costa norte del

Perú. Curso estudios en la Uni-versidad Agraria de la Molina enLima y posteriormente se graduóde fotógrafo en el institutoGamor. En el año 2005, integrabael grupo de trabajo de ALASEI-Bonn, ganador de las condecora-ciones “Inca Garcilazo de laVega” y “Pachacutec” otorgadopor el instituto nacional delCusco, por la publicación:”La pri-vatización y el desmedido desar-rollo turístico en contra de lossantuarios arqueológicos”.En Bonn se efectuaba hace dosaños una exposición de sus obrasen la “Offene Tûr”.Otras exposiciones han seguidolas obras de José Ponce, algunasen Alemania y lamas reciente en elparlamento euro-peo realizada conla artista austriacaHeidi Schade.

Jorge VelardeDirector de publicación del boletin informativo de la Asociación Cultural Nuevo Mundoeditada en Bonn, Alemania. liens et cultures latines 11

AllemagneEl arte fotográfico de José Ponce Z.

se expone en Luxemburgo

S

José Ponce et Heidi Schade, artiste autrichienne,lors du vernissage de leur dernière exposition auparlement européen

Page 12: Paroles des Amériques 3

Narrations

TOC, TOC, TOC…

oc, toc, toc , mis tacos se debían escuchar a leguas de distancia, yo estaba nerviosa y sobre todocon mucha cólera por que, no podía creer que Juan me dejara sola a medio camino de mi casapara que él se quedase tomando con sus amigos... Hasta las doce de la noche el sinvergüenza estaba conmigo como un Romeo; besándome la mano,haciéndome cariños e invitándome a bailar sin tregua. Nunca imaginé que las predicciones de mis amigas se hicieran, esa nocherealidad: “El Juan después de las doce se vuelve un vampiro; chupa y chupa hasta perder la conciencia”.¡Vámonos Juan! Le increpé varias veces al verlo tomar desesperadamente vaso tras vaso de cerveza. Pero él había perdido hastala memoria. No me conocía, ni me miraba, estaba tan concentrado en la conversación con sus amigotes que, en una de esas mearrinconó en una esquina del salón y me dijo sin consideraciones: ¡Lárgate carajo y no estés jodiendo! Como por instinto yo mecolgué de su cuello y le supliqué que me acompañara hasta mi casa y luego el podría volver.Después de varios minutos de insistencia el malvado me jaló hacia la salida y sin decirme una sola palabra tomó la dirección ami casa y se adelantó a largas zancadas. Yo trataba de alcanzarlo y tomar su mano, pero él se alejaba más de mi lado, entoncesempezé a correr gritándole que me esperara pero, el muy maldito seguía caminando rápido hasta que de repente paró en secoy ma atrapó de los hombros. ¡Cojuda! Me espetó en la cara y empujándome a un lado se volvió en dirección cotraria.Sin saber como reaccionar quise correr tras Juan pero, el estaba ya muy lejos, entonces envalentonándome me volví a mirar eltramo que me faltaba por recorrer y...quizá por los nervios creí que no estaba en la calle adecuada pues, en la distancia veía ape-nas dos o tres luces encendidas, no era mi calle, pensé, no reconocía una sola fachada, la calle no tenía nombre.Me sentía perdida, mi cuerpo se estremeció, quise llorar, gritar pero no tenía fuerzas. De repente a unos cien metros vi dos figu-ras que se acercaban en bicicleta, por instinto alcé mis dos manos pero, en uno de esos tajos oscuros de la calle ellos desapare-cieron y no volvieron a salir. ¡Dios santo! exclamé y comencé a correr hacía ellos. Toc, Toc, Toc...Después no me acuerdo más. Pienso que logré darles alcance y esas dos personas me llevaron a mi casa. Creo que me desmayépor el miedo y, al no reaccionar alguien me ayudó a incorporarme. Sigo creyendo que Juan no tuvo la culpa de nada, y que nadietiene la culpa de lo que pasó luego.Quisiera saber; Cómo sucedió mi muerte, en qué pensaba los últimos segundos y ...quién lo hizo. Apenas tenía 17 años, muypoca vida, absolutamente nada, mi primer enamorado, la primera fiesta, mi primer beso..., mi muerte.Toc, toc, toc, mis pasos se debían escuchar a leguas de distancia... ¿no?

Carlos Luis Murayari Coral,nació en Yurimaguas - Perú. Cursó estudios de periodismo en la Universidad: "Inca Garcilasode la Vega" (Perú); la Univ. Estatal de Bielorusia ( Minsk,) y en la Univ. Estatal de Pedagogía de la ciudad de Oriol (Rusia).Grado " Master of arts" de educación, "Consigna de honor". Publicó el libro de relatos y poesía " Sombras" en 2003 (Editorial:"Isdatelsvo oriol"). Participó en algunas publicaciones literarias en Paris (Paseos Andinos, La Otra Ribera, Enereida). Actual-mente está por publicar su segundo libro de relatos "Dasvidania".

T

liens et cultures latines 12

¿Historia, Mitos, Leyendas y Tradi-ciones Lambayecanas...?El departamento de Piura fue dominiodel Gran Tallán, en la época pre-hispá-nica, fue gobernado por un sistema demujeres. Y fue caso único, en el imperiodel Tahuantinsuyo. Estas mujeres ejerci-taban un poder casi dictatorial y quecambiaban de marido, con la facilidadque cambiaban una prenda de vestir, seles conoce con el nombre de "Las Capul-lanas".El Dr. Carlos Robles Rázuri calificó estesistema de ginecocrático, llega a laconclusión, que existió este régimen demujeres y que los españoles lo compro-baron en dos importantes regiones: Poe-chos y Catacaos.Fue el Padre Bartolomé de las casas elprimero que utilizó la palabra "Capulla-na" para nominar este gobierno de

mujeres en sulibro "Historiaindígena".El padre Antoniode Calanchaescribía a la letra:"Se casaban las veces que querían. Y acada nueva unión el marido elegido sesentaba junto a la señora mientras eldesechado lloraba su desventura en unrincón"; las famosas “capullanas”,ejercían un poder indiscutible y quedebieron ser muy hermosas, dado el sen-timiento de tristeza y el llanto de los mari-dos que eran repudiados por la cacique.No sólo perdían el favor privado de lacapullana, sino que también perdían elfavor político.El arqueólogo germano Horkheimeranota que “las capullanas” ejercieron unaprofunda influencia en el gobierno de loscacicazgos de la región Tallán.El Sr. Cevallos en la obra "Mitos, Leyen-das y tradiciones Lambayecanas", elescritor Agusto León Barandiarán serefiere a la existencia de un sistemamatriarcal en la huaca "Siaternic" muy

cerca de Pimentel. Gobernaba estaregión una hermosa capullana SusiCunti, que brindo su amistad y favoresmorenos al conquistador FranciscoPizarro.Otra hipótesis es que, posiblemente laorganización política y social de los caci-cazgos se vio precisada a echar mano dealgunas mujeres extraordinarias, por faltade hombres en edad y condiciones deejercer el gobierno, dada la mortandadde los guerreros que tuvieron queenfrentarse con los ejércitos del IncaTúpac Yupanqui.Tal vez fue una supercivilización conuna madurez política, sólo alcanzada enesta zona del mundo? De ser así los tal-lanes se adelantaron a muchos siglos dela reivindicación de la mujer, como diri-gente protagónica de la sociedad.Carmen Ponce de MirbachLicenciada en Turismo y Hotelería en la Universi-dad de San Martin de Porres de Lima,reside desde 1990 en Alemania.Colaboró con la Agencia Latinoamericana de Servi-cios Especiales de Información ( ALASEI-Bonn).Actualmente da clases de español en la Universidaddel Pueblo en la ciudad de Tréveris.

LAS CAPULLANAS"El reino de las mujeres"

Page 13: Paroles des Amériques 3

liens et cultures latines 13

s normal querer saber la diferenciaentre estos tres productos. A veceslas personas instalan uno u otroproducto creyendo que con uno es sufi-ciente para asegurar la protección de suinformación.El Antivirus fue el primer producto quenació como mecanismo de protecciónpara los Malwares, en aquella época, sola-mente los Virus. Es por eso que en laactualidad estos tres productos aun se dis-tribuyen por separado y en otros casosintegrados. Algunos fabricantes solohacen Antivirus, otros solo Antispams yotros solo Firewalls. En otros casos, losgrandes fabricantes hacen un solo pro-ducto integrado que contiene a estos treselementos.El Antivirus, como su nombre lo indica,fue elaborado para hacerle frente única-mente a los virus. Es un producto hechopara monitorear permanentemente lamemoria RAM, zonas críticas del Siste-ma Operativo y del disco duro, todoarchivo ejecutable o con código ejecu-table o que contenga scripts o macros,entre otros.Este programa queda atento a cualquierintento de alteración de los llamados nor-males al Sistema Operativo, examinandopreviamente la fuente que realiza esterequerimiento. Normalmente los Antivi-rus verifican la fuente que realiza el lla-mado (programa), por comparación, esdecir buscan dentro del código las cade-nas de los virus (que ya han sido decodi-ficados previamente), y que guardan enun archivo llamado "de Definiciones».Este archivo contiene todas las signaturasde virus existentes hasta la fecha, inclusi-ve algunas que ya caducaron.Los antivirus son entonces programasque protegen la información contra losvirus que ingresan por algún medio depropagación, ya sean CD's, Diskettes,Discos duros adicionales, Llaves USB,Mini Discos y a travez de conexiones deredes internas Intranet o externas comoInternet.El Firewall llamado Cortafuegos enespañol y Parefeu en Francés, es un pro-grama que lo protege de un ingreso oacceso a su computador por intermediode una puerta (Port) que se abre poralgún requerimiento autorizado. El Fire-wall por lo general identifica la fuente delrequerimiento (IP) verifica su autentici-

dad para darle acceso o lanza una adver-tencia cuando no puede identificarla. Essabido que muchas veces aun cuandoexiste un Firewall instalado, se reportaninfecciones en una PC debido por logeneral a que estos Firewall le dan la elec-ción al usuario sin saber que estos no tie-nen el conocimiento básico de comoactuar.En casi la mayoría de los Firewall, lainformación que se brinda al usuariofinal, es pobre si consideramos que casien un 70% carecen de conocimientosbásicos que les permitan decidir la acciónfinal. La creación de reglas, punto impor-tante, no tiene mecanismos claros ycómodos que le permitan al usuario laelaboración de una estrategia de protec-ción ideal, bloqueando el acceso solo a loque se debe y permitiendo la entradalibre a lo autorizado.El Antispam o Antispyware es un pro-grama que examina, protege y bloquealas intrusiones de tres tipos principales demalwares... El Spam llamado así a laPublicidad no Deseada, El Spy o espía oprograma que recaba, roba, sustrae y/orecopila información sin conocimiento(supuestamente) del usuario y El Keylog-ger, programa que se auto-instala y moni-torea todas las acciones del teclado, enespecial cuando se digitan claves de acce-so.Normalmente estos últimos malwares seinstalan con autorización del usuariopero sin consentimiento de este. Es decir,el usuario por lo general instala los pro-ductos lo más rápido posible o de modoautomático, siendo este el mecanismopor donde vienen los Spams que por logeneral acompañan a estos. En casi todoslos contratos de los productos de accesoa paginas Web con restricción o de losservicios Peer to Peer, existen cláusulasque advierten de otros productos que vie-nen acompañándolos y que serán instala-dos también junto con el principal. Estosproductos son auspiciadores que vienenpegados como etiqueta al producto.Cuando el usuario presiona la tecla Acep-to del contrato, por lo general lo hace sin leerlo, siendo esta acción una autoriza-ción de instalación, sin embargo no estáncontemplando un consentimiento delmismo. Una vez instalado el producto yde acuerdo al funcionamiento de este, losSpams o Espías comienzan a funcionar yrealizar su acción delictiva de diferentes

formas, algunos demanera oculta yotros abriendo ven-tanas publicitariasque promocionan su producto e inclusi-ve dando falsas alarmas de problemas crí-ticos en el Sistema Operativo con elpropósito de que descarguen su produc-to vía Internet.Se podría decir que: un Antivirus y unAntispam es como un vigilante que pro-tege el interior de una casa y un Firewalles un portero que vigila el ingreso por suspuertas. Si un virus o spam ya ingreso alPC, ya no es competencia del Firewall, yestos pueden ingresar aun cuando existaun Firewall.La Seguridad en las PC's seguirá mejo-rando día a día, pero también la técnicade sus atacantes, por eso es muy impor-tante tener todos los mecanismos de pro-tección para asegurar su integridad, estoslo integran estos tres productos que nece-sariamente deben instalarse. En la actua-lidad hay una gran variedad de estos yestá en cada uno de los usuarios el elegircual le conviene, dependiendo de lacapacidad de su equipo o de la versiónde su Sistema Operativo. Se pueden ins-talar los tres productos del mismo fabri-cante o de diferentes fabricantes peroeste último no es recomendable debido ala incompatibilidad entre estos.Yo no suelo recomendar por motivos deética profesional, pero debo si aclarar quemuchos productos son puro nombre yprestigio y que lejos de facilitar y proteger,llenan la PC con programas monumen-talmente gigantes y con diseños visualesagradables y bellos pero que en el fondorealizan lo mismo que otros muchomenos pesados y elegantes y que noconsumen mucha memoria.Para estar bien protegidos se necesitaun Antivirus, un Firewall y un Anti-spam..., sobre todo si se va a navegarpor la Internet..., en la actualidad, elmedio elegido para atacar desde fuera!!De nada sirve tener un buen Firewall, sifinalmente dejamos una puerta abierta...

EAntivirus, Firewall y Antispam

Informatico Analista deSistemas

JC Castañeda

Hi tech- informatique

Page 14: Paroles des Amériques 3

liens et cultures latines 14