macadam janvier 2011

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n°82 WWW.MACADAMJOURNAL.COM MACADAM, LE MAGAZINE COUP DE POUCE 2 EUROS > 1 EURO MINIMUM AU VENDEUR EMMAÜS INVESTIT LA TÉLÉPHONIE SOLIDAIRE INDE UNE « CRISE DES SUBPRIMES» VILLAGEOISE PÉ NO CHÃO LE BRESIL DANS LA DANSE ÉCOLO, LES PATINOIRES ? PRINCE WILLIAM « LES JOURNAUX DE RUE M’INSPIRENT » L’INVITÉ ANDRÉ COMTE- SPONVILLE RICHES ET PAUVRES L’HOROSCOPE DES COULEURS

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Prince William

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Page 1: Macadam janvier 2011

n°82WWW.MACADAMJOURNAL.COM

MACADAM, LE MAGAZINE COUP DE POUCE2 EUROS > 1 EURO MINIMUM AU VENDEUR

EMMAÜSINVESTITLA TÉLÉPHONIESOLIDAIRE

INDE UNE « CRISEDES SUBPRIMES» VILLAGEOISE

PÉ NO CHÃOLE BRESILDANS LA DANSE

ÉCOLO,LES PATINOIRES ? PRINCE WILLIAM

« LES JOURNAUXDE RUE M’INSPIRENT »

L’INVITÉANDRÉ COMTE-SPONVILLERICHES ETPAUVRES

L’HOROSCOPEDES COULEURS

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DES VENDEURS COLPORTEURS DE PRESSELes vendeurs de Macadam ne tendent pas la main. Ils sont vendeurs colporteurs de presse, fiersde leur métier et de leur journal. Acheter « leur » Macadam dont ils participent au choix dessujets et des textes est la plus belle des récompenses et leur donne les moyens de s’insérersocialement et économiquement.

COMMENT ÇA MARCHE ? Sur les 2 euros du prix de vente > 1 euro minimum, en fonction des villes et du coût

de transport, va directement au vendeur. Cela représente son bénéfice sur la vente du journal.

> 1 euro sert à la fabrication et à la diffusion du journal.

UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIFLa diffusion est assurée par l’association sans but lucratif Les Artisans du Macadam dont leconseil d’administration est composé à la fois de professionnels des médias et de personnesvendant ou ayant vendu le journal Macadam. L'association a recu l’agrement d’associationd’interet general. Les personnes offrant des dons a Macadam peuvent deduire 66% des montantsdes dons de leurs impots. Renseignez-vous : 04 78 97 26 73.

UNE ÉQUIPE DE PROFESSIONNELSPonctuellement ou de façon régulière, ils prêtent leur plume et leur temps pour la réalisationde Macadam. Ils sont journalistes, dessinateurs, photographes, directeurs de création oumaquettistes. Ils rivalisent d’enthousiasme et de coeur pour cette belle aventure.

UN RÉSEAU INTERNATIONALMacadam est membre — et son unique représentant en France — de l’International Network ofStreet Papers (INSP), ou Réseau international des journaux de rue. Une reconnaissance pour saqualité rédactionnelle et son travail auprès de ses vendeurs. Le réseau, dont le siège est situéà Glasgow regroupe 80 journaux de rue, répartis dans 34 pays et sur 5 continents. Ces titres offrent des opportunités de travail à 250 000 personnes et publient 32 millions de journauxchaque année. Macadam a reçu le label "Année européenne de lutte contre l'exclusion sociale".

Vous voulez aider

une personne

en difficulté?

Proposez-lui de devenir

vendeur de Macadam.

Contact :

06 31 96 34 76

Macadam mensuel [édition janvier 2011]www.macadamjournal.comcontact : [email protected] nationaleLes Artisans du Macadam, association loi 1901,Président : Gabriel Gaudillat, siège : 9 rue Jacques Prévert, 69140 Rillieux-la-Pape.Renseignements : 04 78 97 26 73.agencesParis (et autres villes) : le Secours Populaire,13 rue Froissard, 75004 Paris,lundi, mercredi et vendredi de 9h à 11hRomain au 01 48 03 92 00Lyon : Habitat et Humanisme :Bernard au 06 73 52 61 90.directeur de la publication François Fillonrédactrice en chef adjointeCaroline CharronrédactionJacques Bujardet, Alexandre Delovane, Gabriel Gaudillat,Michel Hannequart, Audrey Henrion, Raymonde Prades,Thierry Quintry-Lamothe, Saïd Mahrane, Frédéric Ravenne,Danièle Rudel-Tessier, Hélène Seingier,Catherine Selden, Jean-Marc Sémoulin,Anne-Marie Thomazeau, Bruno Usannaz-JorisrévisionMarie Dominique Bergouignan et Sylvie TiffeneaupartenariatsMicheline [email protected]© A. G. CarrickillustrationsCrosky, Dominique Goubelle, Sylvain Marchandé,Philippe Tastet, Le Cil Vertgraphismebeau fixe, manufacture d’imagessite webVéronique Guérinéditionsarl Media Compagnieimpression Imprimerie Chirat, Saint-Just-la-PendueDépôt légal à parution / ISSN : 1954-166XCPPAP : 1209 I 89259partenaires Courrier International, Fondation Macif, FondationNicolas Hulot, Fondation Seb, Fondation Crédit Coopératif,France infos, Habitat et Humanisme, Price Minister, SecoursCatholique, Secours Populaire, Tour de France Humanitaire...

Un bout de cheminIls ont été les bénévoles de la première heure. Léone à Nantes ; Olivierà Paris ; Gabriel à Lyon. Matin après matin, depuis la relance deMacadam, ils ont se sont mis au service des vendeurs qui pouvaientcompter sur eux.Tous trois volontaires, ils ont, chacun dans leur ville, été les « chefs

d'équipes » qui motivaient, encourageaient et servaient les vendeurs colporteurs. Nese limitant pas à la simple distribution des journaux, ils ont su faire le lien entre larédaction et la vente. Ils ont été tout à la fois conseils et repères.Tous trois ont décidé de prendre leur retraite. Même si, quand on est bénévole, le motn'a pas sa signification habituelle. Ils quittent leur ville et ont, chacun, trouvé lapersonne à qui passer le relais. C'est bien de relais qu'il faut parler. Car, prenant del'ampleur, Macadam ne nous appartient plus. Le projet a grandi et tous sont fiers depasser la main pour que d'autres continuent à écrire l'histoire. Merci à tous les trois.

par François Fillon, directeur de la publication

[email protected]

L ’ É D I T O

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M A C A D A M 8 2 - page 3

On connaît des sociétés sans riches. Pas de sociétés sans pauvres. Cette asymétriedonne à penser. Une société sans riches, c’est une société où tout le monde est pauvre.Tel est l’état originel et durable de l’humanité, au temps du paléolithique (qui constitue,de très loin, la période la plus longue de toute l’histoire de l’humanité). On en trouveencore des exemples dans telle ou telle peuplade primitive, où les gens vivent de lachasse et de la cueillette, ne possèdent pratiquement rien et sont dès lors, quant à leurspossessions, tous égaux. Selon nos critères à nous, ils sont tous pauvres, et même bienplus pauvres, objectivement, que la plupart des pauvres de chez nous.Il est vrai que l’objectivité n’est pas tout, ni même peut-être, dans ces domaines, l’essen-tiel. Dans une société où il n’y a pas de riches, personne ne se sent pauvre. Ces notionsne prennent sens, pour l’individu, que par comparaison. Être riche, c’est être plus richeque la moyenne. Être pauvre, c’est être moins riche que la plupart. Faut-il pour autantenvier l’époque préhistorique, sous prétexte que personne, du moins en ses débuts etselon toute vraisemblance, ne s’y sentait ni riche ni pauvre ? Je n’en crois rien. D’ailleurs

qui, aujourd’hui, voudrait vivre comme eux ? Ce qu’il faut comprendre, c’est que la pauvreté, au sens objectif du terme

(ne posséder rien ou très peu), est l’état originel de l’humanité. Or, com-ment en sort-on ? Par l’enrichissement, à quoi chacun est porté

d’abord par l’intérêt personnel ou familial, autrement dit parl’égoïsme ou (dès que l’argent se répand) par la cupidité. Engelsl’a dit : « La basse cupidité fut l’âme de la civilisation, de sonpremier jour à nos jours, la richesse, encore la richesse, tou-jours la richesse, non pas la richesse de la société, mais cellede ce piètre individu isolé, son unique but déterminant. Si l’hu-manité a connu le développement croissant de lascience et, en des périodes répétées, la plus splendide floraison

de l’art, c’est uniquement parce que, sans eux, la pleine con-quête des richesses de notre temps eût été impossible. » On préfér-

erait que les gens travaillent pour l’amour de l’humanité ou de lajustice. Mais qui peut y croire ?

« La lutte des classes est le moteur de l’histoire », disait Marx. Sans doute,dès que les classes existent. Mais l’égoïsme (le plus souvent dilaté à la taille de

la famille) est le moteur de l’économie. Au reste, Marx le dit aussi : les individus nepoursuivent, dans la vie économique, que « leur intérêt particulier ». C’est pourquoi ontravaille. C’est pourquoi on épargne. C’est pourquoi on investit. C’est pourquoi onspécule. Alors il y a des riches. Alors les pauvres se sentent pauvres. Mais la société,elle, à la considérer globalement, l’est moins. Faut-il le regretter ?Où veux-je en venir ? A ceci, que c’est l’égoïsme qui pousse à s’enrichir, et qu’on nesaurait l’éradiquer, à supposer que ce soit possible, sans appauvrir considérablementnos sociétés. Si je ne peux plus m’enrichir, à quoi bon travailler plus ou mieux que lesautres ? A quoi bon même, si l’égalité est assurée, travailler encore ? Bref, l’égoïsmeest économiquement moteur. C’est pourquoi on ne peut pas compter sur l’économie pouraboutir à la justice. Ni sur la justice pour créer de la richesse.La solution ? Celle de nos sociétés développées, certes très imparfaites, mais beaucoupmoins, toutefois, que toutes les sociétés précédentes : compter sur l’économie pour créerde la richesse (c’est la seule façon de faire reculer la pauvreté), et sur la politique pourcréer de la justice. Comment ? C’est au cœur de nos débats, que je ne saurais trancheren quelques lignes. Qu’il me suffise de pointer, pour conclure, deux impasses évidentes :compter sur le marché pour créer de la justice (c’est l’impasse ultralibérale), ou sur l’Étatpour créer de la richesse (c’est l’impasse collectiviste). Entre ces deux extrêmes, qui sontdeux erreurs, l’espace est grand ouvert : à chacun, avec d’autres, d’y inventer son chemin.André Comte-Sponville

riche etpauvres

A N D R É C O M T E - S P O N V I L L E

André Comte-Sponville est né à Paris, en 1952.

Ancien élève de l’École Normale Supérieure

de la rue d’Ulm et agrégé de philosophie,

il a longtemps été maître de conférences

à l’Université Paris I (Panthéon-Sorbonne),

dont il démissionna pour pouvoir consacrer

davantage de temps à l’écriture et

aux conférences qu’il donne en dehors

de l’Université. Il est membre du Comité

Consultatif National d’Éthique. Il a publié une

vingtaine d’ouvrages, dont : Petit traité des

grandes vertus (PUF, 1995, rééd. Points-Seuil) ;

Dictionnaire philosophique (PUF, 2001) ; Le

capitalisme est-il moral ? (Albin Michel, 2004,

rééd. Le Livre de Poche) ; L’esprit de l’athéisme,

Introduction à une spiritualité sans Dieu

(Albin Michel, 2006, rééd. Le livre de Poche).

L ’ I N V I T É

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LE MONDE EST FOU

A C T U

Le pigeon le plus cher du monde vendu 170 000 eurosLa maison de vente «PiPa.be», de Knesselare, en Belgique, a organisé une vente aux enchères

de pigeons voyageurs. Au total, les 151 spécimens ont rapporté un total de 1 016 550 euros,

dont 170 000 euros pour un seul d’entre eux. C’est un passionné japonais qui a dépensé

une telle somme pour devenir le propriétaire d’Euro-diamond. Ce célèbre volatile est connu

des spécialistes pour avoir participé à de nombreuses compétitions, dont les Olympiades.

Il était donc très demandé car les participants connaissaient ses capacités et sa valeur dans les

concours. Avec cette vente, il est devenu le pigeon le plus cher du monde. À noter que si Euro-

diamond a été acheté par un Japonais, la plupart des autres spécimens partiront en Chine, même

si des Britanniques, des Allemands, ou encore des Français ont également trouvé leur bonheur.

Aux Philippines, les bananesécoutent du MozartAux Philippines, les bananes apprécient

la bonne musique. C’est en tout cas

ce que pense la société de transport

de fruits Toyota Shuo Seika. Pendant

la période de maturation des fruits,

qui dure 7 jours, des morceaux de Mozart

sont diffusés. Cela aurait pour effet

de rendre le goût des fruits plus doux.

En effet, les spécialistes ont révélé que

faire écouter de la musique aux bananes

lors de leur période de développement

les aidaient dans leur évolution. Depuis

l’arrivée sur le marché de ces bananes

en juillet dernier, la société philippine

a pu constater une nette préférence

des consommateurs pour les fruits

qui ont écouté de la musique. Cette

technique n’est d’ailleurs pas nouvelle.

Des tests avaient déjà été effectués par

le passé sur le riz, l’élément de base

pour la boisson traditionnelle japonaise,

le saké. Les spécialistes ont testé

plusieurs compositeurs tels Mozart,

Bach, Beethoven sur la céréale. Et les

résultats sont flagrants : Mozart est bien

le compositeur préféré des aliments.

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M A C A D A M 8 2 - page 5

A C T U

Page de droite : Dominique Goubelle est dessinateurde presse et illustrateur. Il collabore à Bakchich Hebdo,La Mèche, la Charente Libre… et avec diverses agencesde communication. www.goubelle.net

Il transforme une gazinièreen chaine hi-fiAvec quelques idées toutes simples

et un peu de bon sens, un designer

a transformé une gazinière usagée en

chaine hi-fi dernier cri. Baptisé «cross-

culture», cet objet hybride se compose

d’une carcasse de gazinière classique à

laquelle son designer Tyler Hel a ajouté

de nombreux outils high-tech.

Ainsi, un écran de PC, des enceintes

habituellement réservées au tuning

de voitures, ainsi que des néons pour

le côté flashy, la transforme en véritable

jukebox moderne. Côté puissance,

ce player multimédia n’est pas en reste.

En effet, il est capable d’envoyer plus

de 1 300 watts de puissance. Unique,

cette gazinière customisée, dont le design

rappelle les années 80 ou 90, répond

donc parfaitement à la problématique du

recyclage à moindre coût, tout en étant

à la pointe de la technologie.

en partenariat avec www.zigonet.com

29 ans serait le meilleur âgepour prendre des décisionsSi vous avez moins de 29 ans et que vous

n’avez toujours pas décidé de votre avenir

professionnel comme personnel, rassurez-

vous ! Selon une étude menée par des

chercheurs européens, le meilleur âge

pour prendre des décisions importantes,

qui provoqueront un tournant dans votre

vie privée ou professionnelle est 29 ans.

D’après les résultats, c’est à cet âge que

nous avons assez d’expérience et de recul

pour choisir et réussir nos projets.

Aussi, 29 ans est le moment de la vie où

la maturité se mélange le mieux à l’insou-

ciance. Quelques exemples célèbres

confirment d’ailleurs cette étude. Ainsi,

7sur7 cite Alexander Graham Bell, qui

a inventé le téléphone à 29 ans, Stelios

Haji-Ioannou, qui a créé easyJet,

ou encore Freddie Mercury, qui a écrit

Bohemian Rhapsody à cet âge.

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LE PRINCEWILLIAM

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Il a dormi dans la rue à Londres pour éprouver, de pre-mière main, ce que signifie être sans abri. Suivant lestraces de sa mère, Diana, princesse de Galles, il est de-venu parrain de Centrepoint, le principal organisme ca-ritatif pour les jeunes sans-abri au Royaume-Uni. Etmaintenant, s’exprimant pour la première fois depuisl’annonce de ses fiançailles le mois dernier, il plaidepour soutenir les journaux de rue à travers le monde.

L’article exclusif ci-dessous est écrit par Son Altesseroyale le prince William de Galles pour le Service desjournaux de rue (Street News Service [SNS]). SNS estl’agence d’informations du Réseau international desjournaux de rue, qui soutient 115 journaux de rue dans40 pays. Ces titres aident les sans-abri à travers lemonde à gagner de quoi vivre.

« Le ralentissement économique a eu un effet dévasta-teur sur le nombre de sans-abri dormant dans les ruesde nos villes. Rien qu’à Londres, le nombre de per-sonnes qui dorment dans la rue a augmenté depresque un quart en seulement deux ans, et ce chiffrene comprend même pas ceux qui ont été contraints dequitter leur maison pour vivre dans des locations tem-poraires ou dans des logements surpeuplés.Beaucoup de raisons peuvent amener des personnesà se retrouver sans abri : l’éclatement de la famille, lechômage, la drogue ou l’alcool, la survenue de gravesdifficultés… souvent sans que ce soit la faute de cesgens. Mais le résultat est le même pour tous : un senti-ment écrasant de désespoir. Les conséquences émo-tionnelles pour l’individu peuvent être tout à faitdévastatrices – parfois plus que la triste réalité d’êtresans abri.Des organismes de bienfaisance, des églises, des gou-vernements, et d’autres structures peuvent aider pourl’essentiel – un toit sous lequel s’abriter des intempé-ries, du chauffage et la sécurité –, mais sans espoir,un individu ne peut pas reconstruire sa vie. Et qu’il yait des personnes dépourvues d’espoir vivant à côté

de nous est à coup sûr un fléau pour nos sociétés.C’est pourquoi le travail des restaurateurs d’espoir –les journaux de rue [comme Macadam], ma propre or-ganisation caritative Centrepoint et d’autres associa-tions ou individus, qui travaillent sur ces problèmes –m’inspire autant. Il permet de donner aux sans-abri desoutils pour reconstruire leur confiance et, en fin decompte, leur vie.J’ai rencontré beaucoup de jeunes sans-abri qui sontmaintenant pleins de passion et du désir de réussirdans la vie, tout simplement parce qu’ils ont eu un peude soutien au bon moment pour se relever. Ils ont uncourage extraordinaire. On peut parfois avoir l’impres-sion qu’ils avaient renoncé, et perdu courage. Permet-tez-moi de vous dire qu’ils n’ont pas abandonné etqu’ils ne manquent pas de courage. Je me considèrecomme extrêmement privilégié d’être associé à detelles personnes. Je salue toutes les organisations quisont là pour elles. »

© www.streetnewsservice.org

R E N C O N T R E

Les journaux de ruem’inspirent

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Par Son Altesse royale le prince

William de Galles pour

le Service des journaux de rue

(Street News Service [SNS]).

Le prince William visite des foyers d'insertion

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R E N C O N T R E

dans le sillagede sa mèreWilliam avait toujours dit qu’il n’était pas pressé dese marier et qu’il attendrait d’avoir vingt-huit - trenteans. Il a eu vingt-huit ans en juin. « Il est assez clairqu’il est fou d’elle depuis longtemps, et elle de lui, adéclaré Penny Junor, le commentateur royal. Je penseque le langage du corps a tout dit : ils sont clairementtrès amoureux et c’est très mignon. » William, qui asuivi une formation d’officier de l’armée et qui sertmaintenant comme pilote d’hélicoptère de rechercheet de sauvetage de la Royal Air Force britannique, estconsidéré par certains comme le roi idéal des tempsmodernes. Il a émis le souhait de ne pas êtreconsidéré comme un « ornement » royal, dont le rôleprincipal serait de serrer des mains, il préfèretravailler pour son pays. William a récemment renduvisite aux troupes britanniques en Afghanistan et adéposé une gerbe le dimanche 14 novembre enl’honneur des Britanniques morts à la guerre, dans lecadre des cérémonies commémoratives annuelles àtravers le monde. Son entrée dans la vie publique àl’âge de vingt et un ans a été délicate étant donné larelation amour-haine de sa mère avec les médias.Diana est décédée dans un accident de voiture, en1997, après une course-poursuite avec des paparazzi

dans les rues de Paris. Bien que sonapparence rappelle immédiatementDiana, d’aucuns disent qu’on a« windsorisé » le caractère de Williampour le garder dans la ligne la plustraditionnelle de la famille royalequant au comportement attendu de lapart des membres de la maison deWindsor. Son amour pour la chasse,que sa mère détestait, et ses bonnesrelations avec son père semblentconfirmer cette thèse.© Reuters. www.streetnewsservice.org

un prince amoureuxLe prince William est en deuxième position dans la succession au trône britannique. Dansson regard, on retrouve celui de sa mère, feue la princesse Diana, et il perdra bientôt soncharme de célibataire parmi les plus enviables du monde. Le fils aîné du prince Charles etde Diana, William, vingt-huit ans, va épouser sa petite amie de longue date, Kate Middleton,le vendredi 29 avril 2011 à l’abbaye de Westminster, à Londres. Ce, après une cour discon-tinue qui a commencé à s’épanouir à l’université. Comme leur mère, William et son jeunefrère Harry ont fait l’objet de l’attention continue des médias du monde entier ; à plusieursreprises, ils se sont plaints de cette surveillance étroite, et plaidé pour plus de vie privée.Certains ont cité l’intolérable intrusion des médias comme étant la cause principale de labrève séparation de William et Middleton en 2007. Ils s’étaient rencontrés lorsqu’ils étaientétudiants à l’université Saint Andrews, en Écosse, où ils étaient entrés en 2001. Middleton,fille d’entrepreneurs de classe moyenne, avait déjà été saluée comme pouvant être une prin-cesse du XXIe siècle pour une monarchie en proie à une série de scandales.Peter Griffiths et David Cutler/ Reuters

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S O C I É T Éen partenariat avec www.courrierinternational.com

Dans l’Andhra Pradesh, 54 suicides de débiteurs révèlent les pratiquesdouteuses de la microfinance. Ruraux et commerçants sont incités às’endetter et n’ont pas les moyens de rembourser.

Ega Mounika est née endettée, a vécu endettée et est morte endettée.Agée de 20 ans, cette étudiante venue du village de Karimabad, dansle district de Warangal, dans l’Andhra Pradesh, s’est immolée par lefeu le 25 septembre. Elle est morte trois jours plus tard. Son père, LaxmiNarayan, qui tient une boutique de bétel, a toujours eu des dettes, etde ce fait aucune banque ne l’a jamais jugé apte à bénéficier d’unprêt. Alors, quand, il y a cinq ans, une institution de microfinance (IMF)a contacté sa mère, une rouleuse de bidis, pour lui offrir un prêt de 10000 roupies [162 euros], Ega Mounika n’a pas hésité. Avec ce crédit,elle a acheté une machine à coudre et s’est mise à travailler commecouturière, parallèlement à ses études. “Les choses se sont bien passéespendant deux semaines, se souvient Laxmi Narayan, et puis nousavons commencé à ne pas payer les traites.” La famille a alors souscritde nouveaux emprunts pour rembourser ses dettes plus anciennes… ets’enfoncer de plus en plus. Pas d’autre solution : il lui fallait de l’argentfrais pour éviter le défaut de paiement. “Nous avons souscrit quatreprêts de 80 000 roupies [1 290 euros] auprès de quatre IMF diffé-

rentes”, explique le père. Chaque mois, la famille gagnait 4 500 rou-pies [73 euros] et elle devait en rembourser 10 000. Enfin, ces troisdernières années, il y a eu trois emprunts d’urgence de 5 000 roupies[81 euros] auprès d’usuriers locaux, à des taux d’intérêt de 120 %.Depuis cinq ans, les agents de crédit venaient tous les jours chez euxpour les harceler. Le 25 septembre, ces agents ont dit à la mère deMounika de vendre sa fille à un réseau de prostitution pour pouvoirrembourser. Mounika a préféré mourir. Dans l’Andhra Pradesh, 54 em-prunteurs se seraient suicidés après avoir été harcelés par des agentsde crédit d’institutions de microcrédit.Non loin de chez Mounika, une autre femme a tenté de se suicider le20 octobre 2010, mais elle s’en est sortie. En 2006, avec 13 autresfemmes de son quartier, elle a créé un groupe d’entraide (self helpgroup), une structure dans laquelle des emprunteurs se regroupent sousforme d’association rotative d’épargne et de crédit, afin d’être mis encontact avec une banque pour un prêt. Les femmes ont donc mis del’argent de côté tous les mois pendant un an pour pouvoir emprunter.Elle a monté une boutique de saris, mais avec un seul sari vendu tousles trois à quatre jours, elle a dû souscrire un autre prêt pour rembour-ser le premier.Le drame que vit aujourd’hui l’Andhra Pradesh est la version “Inde ru-rale” de la crise que l’Amérique a connue avec les subprimes en 2006.Cela a commencé à la même période et à cause d’un modèle de créditsemblable, fondé sur des risques et des profits élevés. Dans le cadredes subprimes, les établissements financiers accordaient des prêts àdes personnes qui n’en avaient pas les moyens. Aux Etats-Unis, les sub-primes ont poussé de nombreux Américains à souscrire de multiplesprêts, qui ont pour garantie le produit qu’ils permettent d’acheter, mai-son ou voiture. En Inde, les IMF ont adopté le même modèle – sans im-poser d’hypothèque. Aux Etats-Unis, ce sont les établissements de créditqui ont été frappés de plein fouet [et les emprunteurs]et, dans l’AndhraPradesh, les emprunteurs.Selon des renseignements fournis le 29 octobre par les IMF au gou-vernement de l’Etat, 50 % des ménages ruraux pauvres de l’AndhraPradesh ont souscrit plusieurs emprunts et 80 % des emprunteurs netravaillent pas dans le secteur agricole. La majorité de ces débiteurspauvres voulaient se lancer dans une activité commerciale – dans lavente de légumes ou de produits laitiers, ou comme ferrailleurs, parexemple. Chaque semaine, les sociétés de microcrédit prêtent quelque2 milliards de roupies [32 millions d’euros] à des non-agriculteurs. Or,sur les 54 emprunteurs qui se sont suicidés, 45 ne possédaient pas deterres [et n’avaient donc rien à revendre pour rembourser].L’Andhra Pradesh détient en Inde le record du nombre de groupes d’en-traide : ils sont 975 362 et comptent 11 millions de membres. Leurnombre s’est multiplié par dix au cours de la dernière décennie. LesIMF accordent leurs prêts en trois jours. Et elles n’hésitent pas à harcelerleurs clients lorsqu’ils ne remboursent pas – les agents touchent 55 %de leur salaire sous forme de prime s’ils atteignent leurs objectifs derecouvrement. Finalement, près de 80 % des membres des groupesd’entraide ont souscrit des prêts auprès d’IMF.

La situation de l’Andhra Pradesh préfigure l’avenir : l’essor de la mi-crofinance en Inde risque fort de s’accompagner d’une multiplicationdes drames de l’endettement.

Richard Mahapatra, Arnab Pratim Dutta - Down to Earth / Courrier International

une crise des« subprimes »façon villageoise

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S O C I É T É

Pé no Chão la danse estla plus forte

Quand le Secours Catholique du Rhône invite une ONGbrésilienne composée d’enfants des rues, c’est tout Lyon quidanse. Après trois jours d’ateliers de rue -hip hop, graffiti etmusique-, la troupe Pé No Chão (Pied sur terre) et desassociations artistiques se sont donné rendez-vous sur la placeAntonin Poncet pour un long moment de fête. Elles ont offert aux passants, qui ont été nombreux à s’arrêter,un spectacle de capoeira et de danse, en costumes et ensourires, sur les rythmes enivrants des percussions brésiliennes.

« LA DROGUE EST PARTOUT ! »Une belle réussite pour Jocimar Borges, fondateur de Pé noChão et anthropologue, qui mène depuis 1994 un combatpour aider et protéger les enfants des rues de Recife de laviolence et de la drogue. Dans cette ville du Nordeste brésilien,1400 personnes sont assassinées chaque année. « C’estcomme une guerre silencieuse ! Le monde s’accorde à dire quele Brésil est un pays du futur, mais il y a trop de morts pourcela ! » Dans la troupe, composée de 12 enfants et adolescentsde 14 à 22 ans, certains ont connu la mort des proches,d’autres le trafic de stupéfiants. «La drogue est partout ! Ellerend les gens différents, on ne peut pas parler avec ceux quien prennent, témoigne Eliene, une jeune danseuse, mais avecJocimar tout le monde peut changer beaucoup plus qu’il ne lepense. C’est un éducateur qui rêve pour les gens ».

« UNE IMAGE POSITIVE »En organisant des ateliers artistiques dans les favelas, l’objectifde Jocimar est de rompre avec les préjugés comme celui quiconsiste à penser que les enfants pauvres n’ont aucuneperspective. C’est sa façon de reprendre la rue, d’en faire unendroit de paix où l’art et les sentiments peuvent s’exprimer.«Si un enfant de la rue vole ta carte de crédit, commente lefondateur de Pé no Chão, chaque fois que tu vas en rencontrerun autre, tu seras sur la défensive. Si le même enfant présenteun spectacle de capoeira, tu auras un bon motif pour avoird’eux une image positive». Les activités de Pé no Chão sontaussi le moyen de redonner de l’estime de soi à ces enfantssouvent livrés à eux-mêmes pour qu’ils reprennent confiance enl’avenir. «Le Secours Catholique nous apporte un soutienfinancier mais aussi, surtout, une complicité et un partage deperspective du futur.» explique Jocimar Borges, à propos dupartenariat qui lie leur deux associations depuis 16 ans. Enmarge de ses activités principales, le Secours Catholique aorganisé le voyage de huit jeunes Lyonnais au Brésil. Ils ontpassé un mois en immersion totale dans la troupe de Recife.Une expérience que le spectacle des enfants de Pé no Chãodevrait permettre de réitérer.Antoine Rubellin

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Depuis 16 ans, le Secours Catholique du Rhône et la troupe brésilienne Pé no Chãopartagent leurs savoir-faire. Dernier exemple lors de leur halte à Lyon.

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LA FONDATION SEB*SOUTIENT :L’INSTITUT AMARINEDyslexie, dyscalculie, dysorthographie… On les appelleles maladies « Dys » et elles touchent entre 8% et 10%de la population française. Les personnes qui en sontatteintes reçoivent et traitent l'information de façon dif-férente – pas facile, du coup, de suivre en classe. « Unetable de multiplication, par exemple, est quasimentingérable pour un enfant atteint de dyscalculie, expliqueSabine Nougier, maman d'une « enfant dys ». Cesmaladies perturbent l’apprentissage mais aussi la com-munication avec les autres. C'est difficile pour seconstruire une vie ! » Ne trouvant pas de structuresadaptées pour sa fille adolescente, Sabine Nougier afondé l'institut Amarine, à Aix-en-Provence. Orthopho-niste, psychomotricienne et psychologues accompa-gnent 30 enfants, adolescents et adultes.Les enseigne ments se font au cas par cas, avec descodes couleur, des objets, des astuces de mémorisa-tion… L'institut Amarine possède également son pôlede formation, pour rapprocher les patients adultes etle monde du travail. « Le travail d’une jeune femme dys-lexique, par exemple, consistait à rédiger des petitstextes, raconte Sabine Nougier. Nous l'avons aidée àreprendre les bases scolaires mais aussi à organiserson placard selon un mode de rangement bien à elle.Bref, nous avons adapté son poste à sa maladie. » Lepôle formation s’adresse également à des parents ouà des managers de personnes Dys. Depuis 2007, l’ins-titut Amarine forme même des enseignants, qui appren-nent comment gérer ces élèves un peu particuliers.

Pour en savoir plus : www.institut-amarine.org

* La Fondation Seb estpartenaire de Macadam

Entretien avec Gérard Raulin, Président du Secours Catholique du Rhône

ON DONNE AUX ENFANTSLES MOYENS DE CROIRE EN EUXComment entretenez-vous vos relations avec l’association Pé No Chao ?

Je la connais depuis longtemps, elle est déjà venu plusieurs fois à Lyon.

À chaque voyage, l’équipe de Pé no chao nous prévient pour que nous mettions en place

des projets comme les ateliers de rue qui ont été proposés à Oullins et Vaulx-en-velin

dans la banlieue lyonnaise. Anna Brandao notre chef de projet est brésilienne, cela facilite

notre collaboration avec les amis de Recife.

Qu’est ce qui rapproche votre travail de celui de l’association Pé No Chao ?

Les relations avec les Brésiliens se passent bien car les contextes de nos deux pays se

ressemblent, il y a de grandes richesses mais des inégalités très fortes.

Dans la campagne, par exemple, les transports en communs ne sont pas partout dévelop-

pés. L’accès aux soins est difficile, c’est certainement un point commun.

Quel est l’objectif de ces ateliers de rue ?

Favoriser une rencontre entre ces jeunes de cultures différentes pour transmettre des sa-

voirs, comme dans les ateliers. Et puis on donne aux enfants les moyens de croire en eux.

Dans leurs familles, ils ont parfois l’impression de ne pouvoir rien faire.

Le Secours catholique mène-t-il des actions comparables ?

En région Rhône-alpes, les bénévoles font surtout de l’accompagnement scolaire. Le but

est le même, il s’agit de montrer aux enfants qu’ils peuvent réussir. Cependant, même si

nous n’avons pas encore une diminution sensible de l’engagement, beaucoup de nos bé-

névoles approchent de l’âge de la retraite.

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S O C I É T É

En partenariat avec l’association, SFR lance une offre de téléphonie solidaire pour lespersonnes démunies. Pour les personnes en situation d’exclusion, le simple fait de passer uncoup de fil relève parfois de l’épreuve de force.

Maria, 56 ans, n’arrivait pas à régler sa dernière note de téléphone, plutôt salée: 125 euros,soit un quart des revenus de cette allocataire du RSA. Cette ancienne comptable, sans emploidepuis 15 ans , multiplie alors les appels auprès de son opérateur. Sans succès. À EmmaüsDéfi, elle croise Margault Philip, reponsable du pôle téléphonie solidaire, qui passe avec elleplus d’une heure à examiner sa facture et lui propose une carte pré-payée peu onéreuse: 5euros l’heure de communication, contre 15 euros habituellement.

EMMAÜS ET SFR, MAIN DANS LA MAINComme Maria, une centaine de personnes, allocataires du RSA, sans-abri ou bénéficiairesd’Emmaüs ont pu profiter de cette offre, qui résulte d’un partenariat entre Emmaüs Défi et SFR.L’opérateur, qui mène depuis un an et demi des actions de mécenat auprès de l’association,fournit les abonnements à tarifs réduits, et rémunère les salariés qui accompagnent lesbénéficiaires de l’offre. Le tout pour un budget d’un million d’euros environ sur l’année 2010.

en partenariat avec www.youphil.com

« Nous n’avons pas eu peur pendant le passage de

l’ouragan, dit Germain, qui a dormi avec toute sa

famille dans un abri pendant l’ouragan Tomas.

Nous savons que cette maison est solide, alors

nous nous sentions en sécurité. Les parois sont

très bien ajustées, donc nous sommes restés au

sec. Nous avons très bien dormi. »

Il y a un an, le séisme qui ravage Haïti fait près de

300 000 morts et plus d’un million de sans-abri.

Les quelque 1 700 abris installés par Medair dans

le sud-est du pays tiennent bon. Conçus pour durer

grâce à leur toiture métallique, leur structure en

bois et leurs fondations en béton, ces abris seront

facilement reconvertis en logements définitifs.

Chaque semaine, 60 nouveaux abris sont

construits. Ce sont déjà près de 10 200 personnes

qui en bénéficient.

www.portail-humanitaire.org

Medair apporte une aide d’urgence et met en place des pro-

grammes de réhabilitation en cas de catastrophe naturelle, de

conflit ou de crise. www.medair.org

La rubrique du Portail Humanitaire Francophone,site collaboratif pour faciliter l’action des acteurs de solidarité

Emmaüsinvestitla téléphoniesolidaire

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HAÏTI : À L’ABRIPENDANTL’OURAGAN !

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S O C I É T É

« Il ne s’agit pas d’une offre low cost, martèle Jean Deydier, présidentd’Emmaüs Défi. Nous n’avons pas d’objectif commercial. Notre seuleambition est de guider des personnes démunies vers l’autonomie. »

VAINCRE LE SURENDETTEMENTLes bénéficiaires de l’opération doivent en effet recharger leur carteSIM dans les bric-à-brac Emmaüs des XIVe et du XIXe arrondissementsparisiens. Ils sont alors reçus par un travailleur social qui fixe avec euxle rythme de renouvellement. Car cette offre se présente comme unesolution transitoire, l’idéal étant de pouvoir revenir à un systèmeclassique au bout de trois à six mois.« Nous ne sommes pas une association de consommateurs », souligneMargault Philippe. L’objectif est plutôt de conseiller tous ceux quis’engouffrent dans le surendettement à cause, en partie, de leursfactures de téléphone.

UNE INITIATIVE SALUTAIRE...À l’origine du projet, un constat: s’il existe de nombreux programmesd’aide aux plus démunis, le terrain de la téléphonie solidaire a encorebesoin d’être défriché, comme l’explique le président d’Emmaüs Défi :Véritable signe extérieur de richesse, le téléphone est aussi source detoutes les inégalités: tandis que la part moyenne du budget desménages consacré à la téléphonie atteint 1,5%, ce chiffre est de 15 à20% pour les personnes en réinsertion. Pour les travailleurs sociaux,c’est parfois le seul moyen de garder un lien avec les personnes suivies.La dernière adresse des sans-abris. D’où la nécessité de mettre enplace ce type d’offre.

Dans un premier temps, l’offre devrait concerner une centaine d’autrespersonnes d’ici la fin de l’année. SFR devrait poursuivre sonengagement dans ce partenariat, en accordant un budget de 1 millioncette année à Emmaüs, « plusieurs millions » à terme, comme le préciseson directeur.

UNE INITIATIVE SALUTAIRE, MAIS UN IMPACT SOCIAL LIMITÉMais ce programme n’est pas destiné à exister à plus grande échelle.D’abord parce que les responsables Emmaüs Défi veulent être sûrd’avoir les ressources nécessaires pour suivre chaque personne avantde généraliser l’offre. « Économiquement, ce ne serait pas viable pourles opérateurs si ce type d’offre touchant, non pas quelques centainesou milliers de personnes, mais 500.000 », analyse Éric Chatry,président de Reconnect.« Limiter cette initiative à un partenariat expérimental avec uneassociation est également une manière de restreindre sondéveloppement à une plus grande échelle. » Obligeant les utilisateursà faible revenus à payer des cartes qui coûtent bien plus cher à laminute. SFR et Emmaüs Défi ont néanmoins formulé un vœu: voir leurinitiative repris par d’autres, pour développer au maximum latéléphonie comme levier d’insertion.Expérimental pour l’instant, ce programme devrait s’étendre à une

centaine d’autres personnes d’ici la fin de l’année. Salutaire, l’initiativeaura sans doute néanmoins un impact social limité, car l’offre n’est pasdestinée à exister à plus grande échelle.D’abord parce que les responsables d’Emmaüs Défi veulent être sûrsd’avoir les ressources nécessaires pour suivre chaque personne avantde généraliser le programme.« Économiquement, ce ne serait pas viable non plus pour lesopérateurs si ce type d’offre touchait, non pas quelques centaines oumilliers d’individus, mais les 500.000 ou un million de personnes quien ont vraiment besoin en France par exemple », analyse Éric Chatry,président de l’association pour l’accès à la téléphonie Reconnect.« Limiter cette initiative à un partenariat expérimental avec uneassociation est donc une manière de restreindre son développementà une plus grande échelle », regrette-t-il. Et les utilisateurs à faiblesrevenus sont toujours forcés de payer des tarifs exorbitants.Dans leur union, l’opérateur et l’association ont néanmoins formulé unvoeu: voir leur initiative reprise par d’autres, et développer aumaximum la téléphonie comme levier d’insertion.Élodie Viale

www.emmaus-defi.org

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E U R O P E / C A R N E T D E V O Y A G E S

Qui sera le prochain ? Les gouvernements européens tremblentà l’idée de succéder à la Grèce et à l’Irlande sur la liste funestedes pays visés par les marchés financiers.

Comme les tueurs en série d’un (mauvais) thriller, les spéculateurslaissent planer le suspense sur l’identité de leur prochainevictime. Le Portugal semble tout désigné, puis l’Espagne etl’Italie, ces pays qualifiés dédaigneusement par la finance anglo-saxonne de « cochons » (« Pigs » étant l’acronyme de « Portugal,Italy, Greece, Spain »). Mais ces pays « club Med », selon uneautre étiquette méprisante qui leur est collée, ne sont pas les seulsà craindre les marchés.Les autres gouvernements, même s’ils savent qu’il leur faudraserrer la vis, craignent aussi de devoir faire avaler aux citoyensun remède aussi amer que celui prescrit aux Grecs et auxIrlandais en échange de l’aide européenne. Les premiers ont dûse résoudre à une perte substantielle de pouvoir d’achat : la TVA,et donc les prix, ont augmenté nettement, tandis que les revenusdes fonctionnaires et des pensionnés ont été réduits jusqu’à20 %. En Irlande, le salaire horaire minimum sera réduit etplusieurs taxes seront relevées, notamment la TVA et l’impôt surle revenu, plus particulièrement pour les classes moyennes. Pourla première fois, les Irlandais paieront une taxe pour l’eau. Iln’est, par contre, pas question de relever le taux de l’impôt dessociétés, qui a permis à l’ex-Tigre celtique d’attirer de nom -breuses multinationales sur son territoire.Même s’ils n’ont pas encore été poussés dans leurs derniersretranchements, l’Espagne et le Portugal ont pris des mesurespréventives. Le gouvernement Zapatero a décidé, par exemple,de supprimer une allocation de 426 euros pour les chômeurs enfin de droits.Dans tous ces pays, la crise financière a cessé d’être un conceptabstrait : les classes moyennes se serrent la ceinture, des milliersde personnes tombent dans la pauvreté. Alors, à qui le tour ?Forte de la confiance des marchés, la France pourrait êtreépargnée, mais elle ne pourra sans doute pas faire l’économied’un assainissement budgétaire. Et là comme ailleurs, ce seronttrès vraisemblablement les classes moyennes qui trinqueront.Frédéric Ravenne

crise souveraineà qui le tour ?

Paysages d’eau et de forêts, ciels immenses et bulbes d’or des églises orthodoxes :pour qui n’est jamais allé en Russie, les images de Brigitte Dezalay sont une invi-tation à un voyage de Moscou à Saint-Pétersbourg, en passant par l’Anneau d’or.

En arrivant à Moscou, les lumières, les bruits, le vent, l’éclats des lustres, les refletsd’épaules féminines nues, les parfums s’entremêlent. Dans ses entrailles profondes,se trouve un pur joyau, le métro et ses stations musées, à la fois somptueux et d’ungoût obsolète, avec des lustres solennels, des fresques à la gloire des travailleurs,des portraits d’ouvrières sculptés dans le marbre et les stucs. On marche beaucoupdans la ville. On piétine parmi des foules denses. Les ombres des gloires russesse lèvent : Essenine, Dostoïevski, Pouchkine, Platonov… On regardera, en passant,les façades colorées des cafés. Un Moscou quotidien, pas triste pour autant, côtoieles rutilantes enseignes des magasins de luxe. Au nord-ouest de Moscou, le périplese poursuit, entre deux haies de sapins et de bouleaux. Une douzaine de villesforment un circuit de quelque 750 kilomètres.

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le vibrato del’âme russe

Un marchande à Souzdal

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C A R N E T D E V O Y A G E S

RUSSIE RURALE ET JOYEUSEPrécieux et émouvant témoignage de l’ancienne Russieorthodoxe, Souzdal reste un village champêtre, avec sesflèches et coupoles bleues, vertes, et ses murs blanchis. Lesisbas colorées, petites maisons en bois entourées d’unepalissade, aux fenêtres et portes sculptées, sont restéescomme intactes depuis le Moyen Âge. Des babouchkasvendent des sucettes au miel. Postées contre un mur, desfemmes, sans doute venues de la campagne, alignent desbocaux de cornichons, des pots de confiture et même deschampignons, sans élever la voix, ni solliciter le passant. UneRussie rurale, austère, délogée par l’énergie des tempsnouveaux, se déleste sur les trottoirs d’une paire dechaussures usagées, d’un cadenas, d’une tasse et même d’unsamovar, cette bouilloire tellement russe, prête pour un thépartagé avec des amis. Cap vers Saint-Pétersbourg. Lefleuve, la Volga, n’est pas loin ; les lacs et la Neva, lesécluses géantes… des pages d’histoire s’inscrivent dans lespaysages traversés.

« Je suis revenu dans ma ville, familière jusqu’aux sanglots »,écrivit le poète Ossip Mandelstam. Et Joseph Brodsky acélébré le bonheur de la promenade à pied dans les rues deSaint-Pétersbourg : « parce que marcher sous le ciel, le longdes quais de granit brun de l’immense fleuve gris, est en soiun prolongement de l’existence et une école où apprendreà voir loin ». La ville des Romanov a rafraîchi ses façades, ravivé sescouleurs, toiletté ses parcs et ses jardins. L’idéal est de seperdre entre les perspectives immenses de cette villerectiligne, « la plus abstraite et la plus préméditée dumonde », disait Dostoïevski.Amour, Foi et Espérance sont trois prénoms dans la languerusse. La force des gens est d’avaler le monde, vite, à unrythme enragé, et les jeunes Russes n’ont plus le temps de seretourner vers la nostalgie…Thierry Quintrie Lamothe

REGARD

Comme pour tous les voyagesde Brigitte Dezalay, entre elleet la Russie, c’est vraimentde complicité qu’il s’agit.Ses photos nous entraînentcette fois dans un périple deMoscou à Saint-Pétersbourg,en passant par l’Anneau d’or,ces villes et ces villages,vestiges de la vieille Russie.Ce qui intéresse BrigitteDezalay, c’est l’âme de ceuxqu’elle croise. Sa passion pourl’image n’a qu’un but : allerà la rencontre des gens,en prenant bien soin deles respecter. Avant tout,elle a le goût et la passionde comprendre tout ce qui l’aenchantée durant son voyage.Un regard aigu mais fraternel.Brigitte.dezalay@la poste.net

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Métro de Moscou

Saint-Pétersbourg

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Quoi de plus simple, me direz-vous ? Eh bien non. Caril ne suffit pas d’attendre que le poireau pousse tout seul,il faut s’activer et le planter au bon endroit. Notre poi-reau a pour ancêtre Allium ampeloprasum, « aild’Orient » ou « poireau des vignes ». Poireau sauvagedéjà cultivé en Égypte, en Grèce et à Rome ; l’empereurNéron en consommait beaucoup pour s’éclaircir lavoix… et il n’avait pas tort, car le poireau, riche en eau,émollient, soigne laryngite, trachéite et bronchite. Néronavait donc du nez ! Autre propriété du poireau, due àsa teneur en mucilage et en cellulose : il englobe, dansl’intestin, ce qui s’y promène… et hop, coup de filet !!!Ses propriétés laxatives en font donc un légume incon-tournable. Et c’est bien compris par tous, car le poireauest un des légumes les plus consommés en hiver. Aujour-d’hui, deux variétés dominent : les poireaux d’été crois-sance courte et faible résistance au froid ; et les poireauxd’hiver, que je privilégie, car nombre de bons légumessont encore présents au potager en fin d’été. Une variétéa le vent en poupe dans les revues, c’est le « poireauperpétuel », que certains magazines donnent commeétant le vrai poireau, alors qu’il est plus proche d’uneplante aromatique ! Ma variété d’hiver préférée est le« bleu de Solaise » (ou Solaize). Je le sème fin mars–cou-rant avril dans un sol riche en humus profond et frais ; jele repique en juin-juillet. Le semis a besoin de 10 ° à 15 °pour germer. Récolter les feuilles sans l’arracher de terre.

On se dit que le poireau, c’est que du bonheur à culti-ver ! Pas si sûr, il peut être malade. Si la teigne veille, unpurin de prêle, en prévention, s’avère efficace. D’autresont leurs propres « trucs » : des grains de poivre dans letrou de plantation, des semis de serpolet entre lesrangs… À tester : si ça ne fonctionne pas, ça ne peutpas faire de mal. Depuis 2003, surtout dans le nord-estde la France, Phytomyza gymnostoma infeste les poi-reaux (ainsi que l’ail, la ciboulette, les oignons…). C’estune mouche qui vient pondre sur la plante, puis mine lefût et s’en nourrit. Gare : des galeries apparaissent etnos poireaux disparaissent ! Il faut les cultiver sur desparcelles avec une rotation de plusieurs années. Enfin,si vous voulez ramasser vos poireaux dans une terregelée : arrosez avec de l’eau bouillante, plusieurs fois,puis arrachez, et laissez tranquillement décongeler. Pour finir, une citation que je trouve fantastique. HenriLeclerc, phytothérapeute éminent, rapportait dans un desses ouvrages :« Malgré son aspect de pitre blafard qui, la tête en bas,dresse en l’air ses jambes pantalonnées de vert, malgréla tignasse blanche qui se hérisse en un toupet grotesquesur son crâne déprimé de crétin microcéphale emman-ché d’un cou rigide et démesurément long, le poireau ale droit de s’enorgueillir, comme l’ail et l’oignon, de l’an-cienneté de sa généalogie. » Tout un poème…Raymonde Prades

AGENDASOLIDAIREJANV. 2011‘ Janvier au Centquatre :bric-à-brac de l’associationEmmaüs défiOn y trouve des objets très utilesà des prix imbattables, maisaussi des tas de choses pourchiner. 104, rue d’Aubervilliers,Paris 19e.

‘ 11 janvier : Élection du BébéCadum organisée par Mécénatchirurgie cardiaque. Au mythiquestudio Harcourt, Corinne Touzet,Chantal Thomass, NathalieVincent, Patrice Carmouze…feront partie du jury de personna-lités qui auront à départagerles onze bébés finalistes.

‘ 12 janvier : Sortie en sallesde Women Are HeroesAvec ce documentaire,le photographe JR plongele spectateur au cœur de viesde femmes exceptionnelles.

‘ Du 26 au 31 janvier :« Dans l’œil des Enfoirés »Les Enfoirés ont choisi Montpellierpour leur traditionnelle sériede concerts.

‘ 30 janvier : Journéemondiale des lépreuxArrêter la lutte contre la lèpreaujourd’hui au motif dessuccès remportés aurait toutnaturellement comme consé-quence le retour progressifà la situation que RaoulFollereau dénonçait en 1961.

‘ Jusqu’au 31 janvier :Exposition « Vivre avec le VIH »à la Cité des sciences etde l’industrie. Photographies etprojection extraites du reportageque Virginie de Galzain a réaliséen 2009 en partageant durantcinq mois le quotidien despatients et des personnelsdu service d’immunologiede l’hôpital européen Georges-Pompidou HEGP/AP-HP. Paris 19e.

en partenariat avec laweb TV de la solidaritéet de l’environnement

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P L A N È T E

Une patinoire est un frigo, puissance 10. Elle a doncles mêmes défauts puissance 10. Comme unréfrigérateur, elle utilise des fluides frigorigènes,généralement des hydrocarbures fluochlorés, quifuitent. Or, derrière ce nom barbare se cachent depuissants gaz à effet de serre qui, de surcroît,détruisent la couche d’ozone. Comme un frigo, unepatinoire consomme de l’énergie. Et sous noslatitudes, où les pistes à gadins ne se forment pasnaturellement, leur groupe réfrigérant fonctionne àplein tubes.

PATINOIRE EN PLASTIQUESelon l’Agence de l’environnement et de la maîtrisede l’énergie (Ademe), la consommation électriqued’une patinoire varie entre 35 et 65 euros par m2 deglace et par an : elle représente « 20 % à 25 % deson coût global de fonctionnement ». Rapportée aux1800 m2 d’une patinoire olympique, l’addition semonte au minimum à 63000 euros. « Les patinoiresclassiques sont un gouffre financier », pointeChristine Casanova de CDLD. Sa société distribueen France Ecogliss, « la patinoire qui ne laisse pasde glace ». Finies les consommations électriques etles fuites de fluides frigorigènes polluants avec cettepiste en polyéthylène haute densité (PEHD). Lesynthétique pourrait bien être la solution écolo à laglisse parce qu’en plus, « ce matériau est 100%recyclable ». L’exploitation de ces pistessynthétiques dure au minimum une vingtained’années. Ensuite, les dalles sont promises aubroyage et à une deuxième vie sous la forme debacs à ordures par exemple.

TOUT SYNTHÉTIQUELes pistes synthétiques sont apparues au débutdes années 2000. Depuis l’an passé, ellesconnaissent un franc succès, notamment sur lemarché des patinoires éphémères de centre-ville. En 2008, le Syndicat national despatinoires (SNP) en dénombrait 37 contre 186patinoires classiques. Face à cette nouvelleconcurrence, les pistes de glace vont-ellesfondre comme Groenland au soleil ? Passi sûr. Car il manque à la patinoiresynthétique un élément essentiel : le froid. Or,« la magie des fêtes de fin d’année passe parla glace », assure Christian Ochem, leprésident du SNP. De plus, on ne patine passur du plastique comme sur de la glace.Confrontés à ce défaut de taille, lesconcepteurs d’Ecogliss ont imaginé despatins spéciaux : les 3S. Ces rollers à lameoffrent une qualité de glisse optimale, sanslubrifiant sur la piste. Ce qui évite d’êtrehuilé à chaque chute. En tout cas, vous n’yjouerez pas les Candeloro.

écolo, les patinoires ?

en partenariat avec www.terraeco.net

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Sa glace, sa glisse, ses gadins.

Lieu d’exploits sportifs et de chutes

mémorables, la patinoire est un

gouffre énergétique et une bombe

à gaz à effet de serre. Alors

pour patiner vert, faut-il foncer

sur la piste synthétique ?

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C ’ E S T M A L I N

__ Vous avez jusqu’au 1er mars pour renvoyer votre dossierpour le concours des « Papas bricoleurs et Mamansastucieuses » organisé par Handicap international.Par ce biais, l’entourage de personnes handicapées estinvité à partager ses petites ou grandes astuces pouraméliorer le quotidien et l’autonomie de leurs proches.Renseignements et dossiers au 04 72 84 26 86 ou surwww.handicap-international.fr/papas-bricoleurs

__ Participez concrètement à l’aide aux étudiantsdéfavorisés. En versant 190 e à l’association belgeYouBridge, vous permettez à un étudiant d’obtenir unnetbook. Le plus : vous savez exactement à qui va votredon, puisque c’est vous qui choisissez. Sur le site, plus d’unecentaine d’étudiants du Bangladesh, du Kenya, du Rwandaou du Soudan se présentent. Vous restez ensuite en contactavec votre protégé via Internet. www.youbridge.org

__ Adepte du maquillage à petit prix, la marque Elf aconçu d’astucieux coffrets de maquillage « Choisir sonlook » : 5 produits, 5 e, 5 minutes pour se faire belle grâceau mode d’emploi spécial débutantes. Disponibles surwww.eyeslipsface.fr

__ On connaissait la collection « Pour les Nuls ». Voici sapetite sœur, « Pour les deb » (les débutants, bien sûr !),chez QI Édition. Le concept : une palette de titres très large,un esprit pratique et un support CD qui complète l’ouvrage.Déjà parus : Défendre ses droits, Apprendre la guitare,Découvrir l’art contemporain… www.pour-les-debutants.coou en librairie. Le livre et le CD : 19,90 e .

__ Un site ludique et malin pour éduquer lesadolescents de la région lyonnaise à la biodiversité et àl’environnement. Infos pratiques, conseils, jeux et bonnesadresses, dans des domaines aussi variés que le high-tech, lacosméto ou encore l’alimentation. www.maconsomaplanete -lyon.com

__ Le site de la fondation GoodPlanet s’enrichit d’offresd’emploi dans les domaines de l’environnement, del’économie sociale et solidaire, du commerce équitable,etc. Rendez-vous sur www.goodplanet.info/Les-offres-d-emploi

bons planspar Caroline Charronados

JE SUIS GÊNÉ QUAND JE REGARDE DES SCÈNES D’AMOURÀ LA TÉLÉ EN COMPAGNIE DE MES PARENTS. POURQUOI ?

L’intimité sexuelle est sans doute l’un des rares sujets que l’on n’aborde pas, ou peu,

avec ses parents. Un enfant n’est pas capable de visualiser mentalement ses parents

en train de faire l’amour. Et quand l’idée l’effleure, il la chasse immédiatement de sa

pensée, car la sexualité parentale, c’est tabou.

En effet, l’interdit de l’inceste fait que l’on ne peut pas se représenter la sexualité de

ceux qui nous ont donné la vie. Ce blocage psychologique explique que, pour tous les

enfants du monde, la sexualité des parents est impensable. Voilà pourquoi on

n’évoque pas — ou très difficilement — avec ses parents les sujets concernant l’in-

timité amoureuse.

Pour eux également, il est presque impossible d’imaginer leur enfant en train de faire

l’amour. Ce serait un peu comme avoir des pensées incestueuses, comme s’ils vous

regardaient faire l’amour. C’est inimaginable. Alors, se retrouver ensemble, côte à

côte, devant un écran de télévision à regarder des scènes d’amour est très déstabili-

sant pour tout le monde. La scène amoureuse qui se projette devant vos yeux vous

renvoie immédiatement à la sexualité des autres téléspectateurs. Pour vous, comme

pour vos parents, c’est difficilement supportable. Vous l’avez sûrement constaté,

quand ces situations se produisent, chacun tente de faire diversion : maman va sou-

dain chercher un jus de fruits, papa plonge dans son journal. Rougissant, mal à l’aise,

vous soufflez, l’air excédé, en disant : « Trop nul, ce film ! »… Rassurez-vous, ce

trouble est tout à fait normal. Tout le monde ressent cette gêne dans la même situa-

tion. Pas la peine de tenter de la dissiper, ce serait vain.

Anne-Marie Thomazeau

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C ’ E S T M A L I N

SE DÉMAQUILLER À L’EAUDe plus en plus de marques proposent une eau micellaire pour le démaquillage. Pour

beaucoup de femmes, l’essayer c’est l’adopter. Mais au fait, qu’est-ce qu’une eau mi-

cellaire ? Véritable alternative au lait démaquillant, l’eau micellaire est, par sa com-

position, beaucoup plus proche d’une huile démaquillante. Spécialement adaptée aux

peaux sensibles, l’eau micellaire séduit par son efficacité et sa douceur. Elle laisse la

peau, peu ou pas maquillée, fraîche et propre sans l’agresser. Très légèrement mous-

sante, l’eau micellaire ne se rince pourtant pas. Son secret ? Un mélange d’eau et de

particules d’huile très fines (des micelles), imperceptibles, et aucun émulsionnant.

Les tensioactifs ajoutés à l’eau assurent son efficacité sur le maquillage, à condition

qu’il ne soit pas waterproof. Il est inutile d’utiliser une lotion après l’eau micellaire

qui peut être employée aussi bien sur les lèvres et sur les yeux que sur le visage.

Sélection : Lotion micellaire confort extrême, Roc, environ 14,90 € le flacon de 200 millilitres ; Eau mi-

cellaire démaquillante, Yves Rocher, 11,90 € le flacon de 200 millilitres ; Eau micellaire, Melvita, 11,70 €

le flacon de 200 millilitres.

CHLORURE DE SODIUMET CHLORURE DE MAGNÉSIUMIndispensables à la santé, chlorure de sodium et chlorure de magnésium ne doivent

pas être confondus. Si le premier est à utiliser avec modération dans notre alimenta-

tion, le second constitue un ingrédient santé intéressant. Il a beau provenir des

meilleurs marais salants, ou être blanc, gris, raffiné, fin ou en fleur, de table ou de

cuisine, lorsqu’il est consommé en excès, le sel – ou chlorure de sodium – peut être

à l’origine d’une hypertension artérielle ou de son aggravation. Par ailleurs, l’excès de

sodium est un facteur de risque pour l’ostéoporose ou cer-

tains cancers digestifs. Vous en trouverez na-

turellement dans le sel de table, les

condiments (moutarde, corni-

chons…), les chips, les biscuits

apéritif et dans pratiquement

tous les aliments. La plupart

du temps, nous mangeons

trop salé. Certains d’entre

nous absorbent deux à

trois fois plus de sel que

ne le recommande offi-

ciellement l’OMS qui fixe

la limite à 6 grammes par

jour. Nous ajoutons inutile-

ment du sel dans les plats,

avant même de les avoir goûtés !

Sans oublier que l’industrie agroa-

limentaire propose des plats préparés

qui sont eux-mêmes beaucoup trop salés.*

À l’état naturel, le sel de table contient du chlorure de magnésium, mais dont une

bonne part disparaît lors du raffinage. Les besoins en magnésium des adultes sont

estimés à 5 à 6 milligrammes par jour et par kilo. Le chlorure de magnésium est un

sel minéral qui, utilisé occasionnellement ou en cure, permet de prévenir ou de guérir

certains maux tels que rhume, angine ou petits boutons.

Le chlorure de magnésium malin, par Alix Lefief-Delcourt, Leduc.s éditions, 5,90 €.

* avec la collaboration de Destination santé.

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ADRIANA KAREMBEU

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VOIR PAGE 27

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LA RUCHE :BUZZ, BUTINAGEET INNOVATIONSOCIALE

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Parce que ses vendeurs ne sont pas encore présents sur

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solidaire. Sur les 32 euros (pour 11 numéros),

10 euros reviennent à l’association qui

développe des ateliers d’écriture et des

initiatives au service des vendeurs.

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Page 20: Macadam janvier 2011

page 20 - M A C A D A M 8 2

L A P A G E D E S V E N D E U R S

2010 : Macadam sur tous les fronts !

COURSE DES HÉROS,SALON DES SOLIDARITÉS,APÉROS DU MACADAM,

OPÉRATION MTV...RETOUR SUR UNE ANNÉE

EN IMAGES...

Page 21: Macadam janvier 2011

M A C A D A M 8 2 - page 21

D É T E N T E

par Michel Hannequart,de Ludipresse, www.les-mordus.comJOUER

mot mystère RELIGION : UN MOT DE 9 LETTRES

SOLUTION DU DERNIER PROBLÈME : MORDRE

mots fléchés

ASSAINIR

VEXATIONS

RAPACE NOCTURNE

CANTALOUP

SERT À COUDRE

APPÂT ARTIFICIEL

OISEAU PALMIPÈDE

BIÈRE ANGLAISE

LE BISON EN EST UN

CROCHETS DOUBLES

IMPORTANT

INSURGÉ

VOLEUR

À VOUS

PARIÉE

IL VIT SEUL

OUISTITI

ÉCHECS, AU THÉÂTRE

CONCLUSION

PETIT CIGARE

POULET

BORDS DE RIVIÈRE

DADAIS

CAVITÉ OSSEUSE CATÉGORIE

LANGUE CELTIQUE

CONSACRÉ

LOCALISÉ

DIEU JOUFFLU

TROISIÈME PERSONNE

TRAVAUX PÉNIBLES

SANS ÉCLAT

EXPRIMER UN CHOIX

CANDIDE

BANDE DE SOIE

LOMBRIC NIAIS

PARTAGÉ

NÉGATION

VA DE FLEUR EN FLEUR

JOIE COLLECTIVE

TÊTE DE ROCHER

CÉDÉ POUR UN TEMPS

Page 22: Macadam janvier 2011

page 22 - M A C A D A M 8 2

6 3

1 9 7

1 6 9 2

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7 3 5 8

8 6 3

9 2 8

8 7 3

4 2

3 6

6 1 3 8

9 4

3 2

6 7 8 3 5

1 7 6

6 3 9

9 1

7 4 2 6

sudoku niveau facile sudoku niveau difficile

sudoku niveau moyen

4 9 7

9 1 2

6 7 8

9 4 3

7 8 1

5

3 5 9

2 3 4 5

8 6 7

D É T E N T E

sudoku ?en japonais ce mot signifie chiffre unique.Le jeu est un puzzle à chiffres. Le but du jeuest de remplir la grille avec des chiffres allantde 1 à 9, en partant de certains chifres déjàdisposés dans la grille. La grille est composéede régions de neuf carrés 3x3 formant unegrille de 9x9. Chaque ligne, colonne et régionne doit contenir qu’une fois chaque chiffre…bon courage !

mots croisés 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

1

2

3

4

5

6

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9

10

11

12

Horizontalement1. Beau joueur - Peut être artificiel.2. Coalisé - Pressent.3. Sert à embellir - Article.4. Partie d'une poulie -

Actionné - Chez nous.5. Petite, c'est la bicyclette -

Innocente.6. Entre des hémisphères.7. Partie d'un temple - Figure -

Romains.8. Pas - Il en sort des produits finis.9. Un peu - Personne - Te trouves.10. Dieu, pour certains -

Produit de la chaleur.11. Début de riposte - Provoque -

Expression.12. Bouille - Rehaussé.

Verticalement1. Productrice d'oranges -

Celle du lion est la plus grosse.2. Habitation en hauteur -

Discourtoise.3. Sans culture - Huile anglaise.4. Pas toujours à sens unique - Suite.5. Viande séchée qui constituait

la nourriture des indiensd'Amérique du Nord - Psitt!

6. Anaconda - Bout d'étoffe.7. Porteur de l'information génétique -

Il est rebelle - Derrière la glace.8. Animal légendaire - Cogner.9. Ordonner.10. Qui a la pureté du lis -

Abréviation pratique.11. Cancre - Chance - Exclamation.12. Ne poursuit pas - En désaccord.

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M A C A D A M 8 1 - page 23

H O R O S C O P E

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solutions

sudoku facile

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358169472

467823519

192574683

516382947

234697851

879415326sudoku difficile

FAIRPLAYOLACLIGUEODEVINEORNEMENTOLESREAOMUOICIOSIOREINEOLAVEDIENCEPHALEOEMOFACIESOIDOPOINTOUSINEPOILOETREOESALLAHOATREOURIODEFIEOTONTETEOENRICHIm

ots croisés

PHFSBE

HUMILIATIONS

REBELLEVOS

FILOUERMITE

FOURSNINAS

FINRIVESB

EBENIEOLE

ERSEGALERES

INGENUBP

VOTERDIVISE

BUTINEETOC

LIESSEPRETE

ASSAINIR

VEXATIONS

RAPACE NOCTURNE CANTALOUP

SERT À COUDRE APPÂT

ARTIFICIEL

OISEAU PALMIPÈDE

BIÈRE ANGLAISE

LE BISON EN EST UN

CROCHETS DOUBLES

IMPORTANT

INSURGÉ

VOLEUR

À VOUS

PARIÉE

IL VIT SEUL

OUISTITI

ÉCHECS, AU THÉÂTRE

CONCLUSION

PETIT CIGARE POULET

BORDS DE RIVIÈRE DADAIS

CAVITÉ OSSEUSE

CATÉGORIE

LANGUE CELTIQUE

CONSACRÉ

LOCALISÉ

DIEU JOUFFLU

TROISIÈME PERSONNE

TRAVAUX PÉNIBLES

SANS ÉCLAT

EXPRIMER UN CHOIX

CANDIDE

BANDE DE SOIE

LOMBRIC NIAIS

PARTAGÉ

NÉGATION

VA DE FLEUR EN FLEUR

JOIE COLLECTIVE

TÊTE DE ROCHER

CÉDÉ POUR UN TEMPS

mots fléchés

HOROSCOPE DES COULEURSCréé par IntuitiveBox.fr • 0892 340 031 (0,34€/min) • www.intuitivebox.fr

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158649273sudoku moyen

BÉLIER (21 mars - 20 avril)

Nuance : Les aspects planétaires dece mois donnent aux célibataires la chancede faire une rencontre importante.Désir : Montrer que vous pouvez plaire.Besoin : De relations soutenuespar des amitiés honnêtes et utiles.Conseil : Faites confiance à vos intuitions.

TAUREAU (21 avril - 21 mai)

Nuance : La vie du foyer peut gagneren sérénité et devenir plus agréable.Voyage ou déplacement favorable…Désir : De repos et de détenteavec votre entourage, encore.Besoin : De stabilité et de calme.Conseil : Faites le vide de toutce qui vous pollue l’esprit.

GÉMEAUX (22 mai - 21 juin)

Nuance : Bonne période pour retrouver unami très cher que vous aviez perdu de vue.Désir : Réaliser des projets professionnelssérieusement mûris.Besoin : D’une énergie considérable,car ça bouge dans tous les domaines.Conseil : Attention aux excès alimentaires !

CANCER (22 juin - 22 juillet)

Nuance : Si en ce moment votre viesentimentale vous paraît ennuyeuse,attendez-vous à un changement positif.Désir : De rencontres insolites.Besoin : Protéger votre vie professionnelle.Conseil : Concentrez votre énergieet votre dynamisme.

LION (23 juillet - 23 août)

Nuance : Si vous voulez monter votre propreaffaire et que vous cherchiez collaborateursou associés, la chance devrait vous sourire.Désir : De soirées mondaines.Besoin : Stabiliser votre situation financière.Conseil : Canalisez vos efforts, évitez devous disperser.

VIERGE (24 août - 23 septembre)

Nuance : Les difficultés conjugalesne manquent pas. Mais, loin de vousdécourager, cela vous stimule.Désir : Que l’on prenne soin de vous.Besoin : De régler une affaire du passé.Conseil : Prêtez une oreille attentiveaux conseils de vos bons amis.

BALANCE (24 septembre - 23 octobre)

Nuance : Votre créativité est au rendez-vouset nourrit votre bonne humeur au quotidien.Désir : Renouveler votre habitation.Besoin : Changer d’air…Conseil : Échangez avec vos proches,cela peut vous aider à clarifier vos idées.

SCORPION (24 octobre - 22 novembre)

Nuance : Pas facile, la communicationpour vous ce mois-ci !Désir : De folies extravagantes !Besoin : Prendre du recul.Conseil : Faites des exercicesde respiration pour garder un bonéquilibre physique et moral.

SAGITTAIRE (23 novembre - 21 décembre)

Nuance : La période est favorable auxvoyages et à la rencontre avec l’étranger.Désir : Dépenser vos sous !Besoin : Vous sentir bien dans votre corps.Conseil : Bonne raison pour modérervos excès alimentaires !

CAPRICORNE (22 décembre - 20 janvier)

Nuance : Une décision importantedoit être prise concernant votre foyerou un membre de votre famille.Désir : Aider vos proches.Besoin : Gagner de la confiance en vous.Conseil : Prenez aussi un peu de tempspour vous…

VERSEAU (21 janvier - 19 février)

Nuance : Vous vous remettezà travailler sur des projets inachevés,et repartez à la conquête du succès,dans tous les domaines.Désir : Que votre statut évolue.Besoin : De changements positifs.Conseil : Écoutez ceux de vos proches,c’est important.

POISSONS (20 février - 20 mars)

Nuance : La tendance est à la formationou à l’enseignement, tant professionnelsque personnels.Désir : De beaucoup d’amour.Besoin : Vous évader et vous reposer.Conseil : Donnez-vous des objectifsde loisirs pour pallier le manque.

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Page 24: Macadam janvier 2011