macadam n°66 juillet aout 2009

24
SPÉCIAL DÉTENTE n°66 WWW.MACADAMJOURNAL.COM Bernard Giraudeau le beau voyage MACADAM, LE MAGAZINE COUP DE POUCE 2 EUROS > 1 EURO MINIMUM AU VENDEUR SOCIÉTÉ BOSSER POUR SES PARENTS ITALIE : JOB DE RÊVE INTERVIEW ANTOINE DE MAXIMY CARNET DE ROUTE LISBONNE PAR SES RUELLES SECRÈTES 5 PAGES DE JEUX MOT MYSTÈRE, FLÉCHÉS, BD, SUDOKU BONUS LECTEUR : GAGNEZ DES LIVRES AVEC HACHETTE VOIR PAGE 18

Upload: macadam-journal

Post on 05-Mar-2016

234 views

Category:

Documents


7 download

DESCRIPTION

Le voyage de Bernard Giraudeau qui nous invite à un tour du monde avec son dernier roman "Cher Amour". Le voyage d'Antoine de Maximi, réalisateur de "j'irai dormir chez vous", qui a le chic pour voyager en se passant de guides touristiques. Il nous donne ses conseils pour aller à la rencontre de l'autre... Macadam été 2009, c'est un fabuleux dépaysement dans les ruelles secrètes de Lisbonne, une recherche de jobs de rêves en Italie, une matinée avec les travailleurs humanitaires à Bamako... sans oublier nos trucs et astuces pour passer un bel été sans dépenser...

TRANSCRIPT

S P É C I A L D É T E N T E

n°66WWW.MACADAMJOURNAL.COM

BernardGiraudeau

le beau voyage

MACADAM, LE MAGAZINE COUP DE POUCE2 EUROS > 1 EURO MINIMUM AU VENDEUR

SOCIÉTÉBOSSER POURSES PARENTS

ITALIE :JOB DE RÊVE

INTERVIEWANTOINE DE MAXIMY

CARNET DE ROUTELISBONNE PARSES RUELLES SECRÈTES

5 PAGES DE JEUXMOT MYSTÈRE,FLÉCHÉS, BD,SUDOKU

BONUS LECTEUR :

GAGNEZ DES LIVRES

AVEC HACHETTE

VOIR PAGE 18

Leurs regardsvous fixent

Leurs regards vous fixent. Intensément. Leurs visages ne vous sont pasinconnus. Sans doute les avez-vous croisés, au détour d'une rue. Dansun jardin public. Au pied de chez vous.Les immenses portraits que Briag Courteaux, photographe pourMacadam, expose à la galerie Bleu du Ciel, à Lyon, ne peuvent vous

laisser indifférent. Ils sont émouvants. Poignants. Vous les avez vus, chaque mois, aufil des numéros, en page 11. Mais, là, plus grands que nature, leur émotion estdécuplée. Car ces hommes vous parlent sans écran. Ils sont vrais. C'est ainsi que lesa rencontrés Briag, au détour de la capitale, passant du temps pour échanger,connaître leur histoire, leur descente. Un exercice fort que de rendre le regard de ceshommes des rues. Parce qu'avant d'être des personnes précaires, ce sont des hommes.

par François Fillon, directeur de la publication — [email protected]

Briag Courteaux, Identité, jusqu'en juillet 2009,

Galerie Bleu du ciel, Lyon — www.lebleuduciel.net

DES VENDEURS COLPORTEURS DE PRESSELes vendeurs de Macadam ne tendent pas la main. Ils sont vendeurs colporteurs de presse, fiersde leur métier et de leur journal. Acheter « leur » Macadam dont ils participent au choix dessujets et des textes est la plus belle des récompenses et leur donne les moyens de s’insérersocialement et économiquement.

COMMENT ÇA MARCHE ? Sur les 2 euros du prix de vente > 1 euro minimum, en fonction des villes et du coût

de transport, va directement au vendeur. Cela représente son bénéfice sur la vente du journal.

> 1 euro sert à la fabrication et à la diffusion du journal.

UNE ASSOCIATION SANS BUT LUCRATIFLa diffusion est assurée par l’association sans but lucratif Les Artisans du Macadam dont leconseil d’administration est composé à la fois de professionnels des médias et de personnesvendant ou ayant vendu le journal Macadam.

UNE ÉQUIPE DE PROFESSIONNELSPonctuellement ou de façon régulière, ils prêtent leur plume et leur temps pour la réalisationde Macadam. Ils sont journalistes, dessinateurs, photographes, directeurs de création oumaquettistes. Ils rivalisent d’enthousiasme et de coeur pour cette belle aventure.

UN RÉSEAU INTERNATIONALMacadam est membre — et son unique représentant en France — de l’International Network ofStreet Papers (INSP), ou Réseau international des journaux de rue. Une reconnaissance pour saqualité rédactionnelle et son travail auprès de ses vendeurs. Le réseau, dont le siège est situéà Glasgow regroupe 80 journaux de rue, répartis dans 34 pays et sur 5 continents. Ces titres offrent des opportunités de travail à 250 000 personnes et publient 32 millions de journauxchaque année.

Macadam mensuel [édition juillet-août 2009]nous contacter [email protected] euros pour 10 numéros. Chèque de 28 euros à l’ordredes Artisans du Macadam et envoyez le à : Les Artisans duMacadam, 9, rue Jacques Prévert, 69140 Rillieux-la-Pape.distribution nationaleLes Artisans du Macadam, association loi 1901,Président : Gabriel Gaudillat, siège : 9, rue Jacques Prévert, 69140 Rillieux-la-Pape.Renseignements : 04 78 97 26 73.agencesParis : le Secours Populaire,13 rue Froissard, 75004 Paris, lundi, mercredi et vendredi de 9h à 11h Lyon : Habitat et Humanisme, 28 quai Perrache, 69002 Lyon, du lundi au vendredi de 7h45 à 10hParis, Lyon et autres villes :Gabriel au 06 31 96 34 76.directeur de la publication François FillonrédactionSandra Bilandzic, Capucine Bordet, Jacques Bujardet, Caroline Charron, Ingrid Chenat, Alexandre Delovane, Marie Ernoult, Gabriel Gaudillat, Michel Hannequart pour Ludipresse, Manoel Madeira, Guillaume Mirvin, Mathilde Pousseo, Raymonde Prades, Thierry Quintry-Lamothe, Saïd Mahrane, Frédéric Ravenne, Danièle Rudel-Tessier, Catherine Selden, Jean-Marc Sémoulin, Michel Taube, Anne-Marie Thomazeau, Viviane Tourtet, Bruno Usannaz-Joris, Gabriel VialyillustrationsCrosky, Dominique Goubelle,Sylvain Marchandé, Philippe Tastetphotocouverture : Mordzinskigraphismebeau fixe, manufacture d’imageséditionsarl Media Compagnieimpression Imprimerie Chirat744 rue de Sainte Colombe - 42540 Saint-Just-la-PendueDépôt légal à parutionISSN : 1954-166XCPPAP : 1209 I 89259partenaires Courrier International, Fondation Nicolas Hulot, Habitat et Humanisme, Les Bancs publics, Ludi-presse, Le portail des solidarités, Reporters d’Espoirs,Secours Catholique, Secours Populaire, Toogezer.

n°66/2

L ’ É D I T O

Vous voulez aider

une personne

en difficulté?

Proposez-lui de devenir

vendeur de Macadam.

Contact :

06 17 78 91 57

Dominique Goubelle publie dans Siné Hebdo, Vendredi illustre des livres scolaires chez Nathan, Hachette… et a dessiné dans Spirou et Le Point. www.goubelle.netPhilippe Tastet, dessinateur de presse, a l’œil collé à la radio, les oreilles sur la Tv et la presse et l’esprit tourné vers la vie. www.philippetastet.com

LE MONDE EST FOU

n°66/4

Chère madame T...« Ce qui suit vous est conté, madame T., ma chère,irremplaçable madame T., à vous et à nulle autre, àmoins que vous ne souhaitiez qu’il en soit autrement.Je ne sais où vous serez, mais je devine déjà votre in-térêt pour ces voyages, ces mots, ces aveux parfois.Peut-être vous mentirai-je un peu, mentir un peu c’estêtre très près de la vérité, mentir beaucoup serait m’enéloigner. Avec le temps l’espace entre vérités et men-songes se dissipe doucement et vous me pardonnerezsi parfois j’ai repoussé cette frontière pour être au plusprès de l’indicible. Je soupçonne votre sourire à cer-tains passages, votre joue légèrement froissée, appuyéesur votre main, l’autre tournant lentement les pages,sans voracité, laissant un doigt sous la précédentecomme si vous alliez la relire, mais que vous abandon-nez pour la suivante. Je vous espère parfois jalouse,un peu mordue par les mots, mais jamais douloureuse.Je vous aime depuis si longtemps, depuis avant ledébut, voyez-vous. Ces récits sont des voyages au paysdes hommes. Voyager, on n’en revient jamais. Je vousécris pour prolonger l’instant, en garder une trace, tor-dre le cou à la fugacité, à l’oubli, à l’“impermanence”,ceci sans succès bien sûr puisque c’est vouloir figerl’éphémère et j’aime l’éphémère, nul n’est parfait. Leprendrez-vous ce temps de me lire, pour me prolongerun peu en vous ?À propos de temps, je me souviens d’un jour où nousregardions une montagne, une immense paroi sculptée,au pied de laquelle vivait un arbre millénaire, seul, en-raciné dans les failles. Nous ne bougions pas, silen-cieux. Machinalement vous avez regardé votre montreet les secondes ridicules qui vous échappaient. Vousétiez revenue à la réalité de ce petit temps étriqué sansbeauté, sans ailes, un temps qui soudain a heurté laroche, le tronc rugueux, et s’est désagrégé, inutile.Alors vous avez caché votre poignet, vous êtes revenuedans l’éternité et les secondes se sont évanouies commeflocons de neige sur la pierre chaude. J’ai pris votremain, j’ai frissonné.

BIOBernard Giraudeau est né à La Rochelle en 1947. Premier Prix de Comédie Classique et Moderne auConservatoire National de Paris, il joue à la fois pour le théâtre et pour le cinéma avec, entre autres,Ridicule (1995), Les Caprices d’un fleuve (1995) qu’il réalise, Gouttes d’eau sur pierres brûlantes(1999) ou encore Une affaire de goût (1999) pour lequel il est nominé comme meilleur comédienaux Césars 2001. Il réalise plusieurs documentaires dont La Transamazonienne (1999), Chili Norte-Chili Norte II (1999), Un ami chilien (1999). Il fut premier prix de comédie classique et moderne auConservatoire national de Paris. Il publie en 2001 son premier livre Le Marin à l’ancre (ÉditionsMétailié) et en 2002 Contes d’Humahuaca (Métailié/Seuil), accompagné d’un CD (label Naïve) écrit,interprété et chanté par Bernard Giraudeau sous la direction musicale d’Osvaldo Torres.

© A

ndre

Dör

ing

- pho

toca

se

Le beau voyage de

BERNARDGIRAUDEAU

Je ne vous écris pas ces voyages par nostalgie de l’exo-tisme, d’un ailleurs rédempteur, mais pour retenir desinstants, des visages, des circonstances humaines etgéographiques parce que là où le soleil se lève leshommes ont le même souci de vivre, de comprendre,de sourire à l’autre, d’effacer la souffrance et de donnerun sens à leur existence. Les voir, les observer, les en-tendre est une richesse inouïe que nul ne conteste. Pour-tant ce cavalier mongol en haut de la montagne, quiregarde le soleil se lever sur la vallée sans frontières,sait que le monde est là où il pose son regard et nullepart ailleurs. Il n’y a pas d’autres territoires que celuioù tu poses ton regard, où la lumière, d’un doigt, temontre le chemin.Le voyage est une aube qui n’en finit pas. Comme JimHarrison, je trouve que c’est beau, l’aube, les aubesdu monde, à Saint-Pétersbourg, au Kenya, auMexique, partout, que ce soit avec l’éléphant qui boit,les usines qui fument, les Andes poudrées, Paris labrume derrière Belleville. C’est l’aube qui est belleparce qu’elle embellit. C’est l’annonce de l’éblouisse-ment, la naissance de la vie incompréhensible. Turegardes l’aube, mon amour, non, tu la vis, tu es enelle, tu t’abîmes pour renaître. Le bonheur du voyage,c’est de faire tout pour la première fois.Vous riez parce que je vous devine, provocatrice, meproposant le voyage immobile, celui des guides touris -tiques, de la carte géographique, du livre proposé etqui devient alors le grand voyage, sans frontières desformes, libre de l’espace et du temps. Ce que l’imagi-naire propose est plus libre, dites-vous, plus déraison-nable. Il peut prolonger la naissance du jour comme lecoucher du soleil, c’est si bref la réalité, si éphémère.Comment retenir les regards et ce que le regard boitavidement. Celui qui visualise peut voyager de l’Arc-tique aux pentes du Kilimandjaro dans la seconde ettout ainsi, sans opacité, sans peur, sans départ ni retourglauque, tiède, avec un goût de nostalgie. Se déplacerdans le monde avec le monde en soi. Le voyage inac-compli de Pessoa, le plus beau des voyages. Peut-être,cher Fernando, mais si les yeux clos je regarde

sur l’écran frontal le soleil se déshabiller lentement etme laisser dans des doigts verts et mauves, des cuissespourpres, entre des seins de nacre éclatée, il me man-quera la chair voyez-vous, la sensualité, le toucher,la morsure du soleil, le visage renversé sous la pluie,la lèvre au bord de la coupe ou sur d’autres lèvres, lapeau sur la peau. Il me manquera le partage, l’émo-tion, le regard troublé, le rire, ce quelque chose au ven-tre qui vous bouffe avec bonheur et cette larme dans lecoin de votre œil qui ne veut pas glisser sur votre joue.Même la réalité s’invente, elle est au-delà de votre ima-ginaire. Il en faut des voyages, des hasards, pour quele regard change. Mon caractère était une lame etj’avais la conscience ébréchée. Je voulais tout voir etje n’ai rien vu, ou si peu, jusqu’au jour où je vous aiimaginée. C’était au théâtre, territoire pour lequel j’aiune tendresse particulière, ce fut par hasard.C’est fou le hasard ! C’est un drôle de phénomène,comme une présence qui vous trompe, vous ment, sivous n’êtes pas vigilant, s’il arrive comme ça sans criergare, par hasard. Il vous fait croire qu’il est là, im-promptu. Fou taises, il ne voyage pas au hasard, il sait.Ça l’amuse d’arriver à l’improviste et de laisser l’igno-rant ignorer qui il est. Le hasard, c’est seulement soncostume de théâtre, un déguisement. Il est bon acteur,il joue avec les crédules. Souvent il se lasse, perd pa-tience et se transforme en destin, en fatalité, en coïnci-dence, en “c’est comme ça”. Parfois il disparaît etrevient en “pas de chance”. Pour d’autres, ceux qui au-ront reconnu l’usurpateur, il n’est plus un hasard, alors,démasqué, il aura des égards, il se fera rare maisprécis. Puis le regard et la conscience s’aiguisent et lehasard se déshabille. Je l’ai démasqué alors qu’il meproposait avec malice de jouer dans une comédie. Jevous livre donc mes balbutiements à votre égard. »Bernard Giraudeau

Premières pages de « Cher Amour », 2009.

Avec l’accord des éditions Métaillé.

Un voyage si personnelC’est à un voyage extraordinaire quenous invite Bernard Giraudeau.De l’Amazonie au Cambodge,de l’Indonésie à Djibouti, il nousemmène avec lui, au travers de la viequotidienne et des histoires séculairesde ces lieux. Mais n’est-ce pas dansun voyage en nous même qu’il nousentraîne dans ses lettres à son« cher amour» ? Qui est donc cettemystérieuse «Madame T» ? Une belleParisienne, comme tout le laisseentendre ? Ou ne serait-elle pas celleset ceux qui nous entourent, qui nousaiment... mais que nous ne voyonspas toujours ? Ses voyages, ses quêtesincessante et jamais assouvies nesont elles pas plus simplement unerecherche d’amour, une quête de soi ?C’est un voyage intime que nous livreBernard Giraudeau. De son trac,de ses « trous » de mémoire, certain,soir de théâtre, il ne cache rien.Comme de sa maladie. Une maladiequi lui permet un « drôle de voyage ».Car pour l’auteur de Cher amour,souffrir est aussi voyager. Au termede son roman, Bernard Giraudeauaffirme avoir changé. Différent,il sait aujourd’hui, être disponible àl’instant présent. Quel beau voyage.F. FillonCher Amour, de Bernard Giraudeau,aux éditions Metailié, mai 2009. 17 e.

© D

R

n°66/6

Le plus médiatique des baroudeurs, réalisateurde « J’irai dormir chez vous »*, nous confie son secret

pour aller à la rencontre de l'autre. Et revient surses plus beaux échanges. Qu’il rentre de Valparaiso,

Tokyo, Jérusalem ou Zurich, Antoine de Maximy ramènetoujours le même trésor dans ses bagages : des heures

et des heures de conversation avec les autochtones.Des rencontres aussi inoubliables qu’imprévues qui sont

ensuite montées et diffusées dans son émission.

Le grand public vous a découvert en 2004, avec « J’iraidormir chez vous ». Pourriez-vous nous retracer votreparcours « pré-médiatique » ?J’ai commencé comme reporter de guerre. Puis, j’airéalisé des documentaires, qui commençaient à plutôtbien marcher. À l’époque, je bénéficiais de grosmoyens, d’une solide équipe technique, avec qui jeparcourais le monde entier… Mais au bout d’un mo-ment, tout cela est devenu assez routinier. Et j’ai donctout envoyé balader !

Comment vous est venue l’idée de l’émission ?Le concept a germé pendant plusieurs années. Puis, unjour, alors que j’étais au café avec un ami, j’ai réussià formuler précisément l’idée en quelques minutes. Leprincipe était de voyager partout dans le monde, devivre des aventures extraordinaires que je pourrais en-suite montrer à la télévision. Mais je voulais absolumentêtre seul, pour retrouver une totale liberté, et pouvoirfilmer quelque chose que l’on ne voit jamais habituel-lement : les vraies rencontres.

Est-ce pour favoriser ces « vraies rencontres » que vousdemandez aux gens de dormir chez eux ?L’idée d’aller dormir chez la population du pays estvenue bien plus tard ! J’étais entrain de tourner le pilotede l’émission, et je me suis dit que cela rajouterait unepincée de suspens à l’émission. Un peu comme un jeu,les téléspectateurs se demandent si je vais, ou non,réussir à aller dormir chez eux .Mais, ce n’est pas forcément l’essentiel du programme.Juste un autre niveau de lecture. Ce qui est, pour moi,fondamental dans cette émission, c’est de pouvoirressentir l’atmosphère d’un pays, grâce aux échangesque je peux avoir avec les autochtones. D’ailleurs, ilm’arrive souvent d’être surpris du discours que tiennentles gens sur leur pays… J’ai souvent des surprises. EnIsraël, par exemple, pratiquement personne ne m’aparlé de la guerre.

Au début de chaque émission, vous annoncez ne rienavoir préparé du tout. Est-ce vrai ?Evidemment que c’est vrai ! Si je veux faire des rencon-tres intéressantes, j’ai intérêt à ne rien prévoir. Préparerph

otos

: ©

Bon

ne P

ioch

e Pr

oduc

tions

- 2

00

8

ANTOINEDE MAXIMYprofession : globe-trotter

ne serait-ce qu’une ébauche de programme diminuefortement l’imprévu. Je suis sûr que j’aurais alors ten-dance à me tenir à ce planning, et ne plus me laisserporter par les gens que je croise.Par ailleurs, je ne prends jamais de guide touristique.Du coup, toutes les informations dont j’ai besoin, del’heure de départ des trains aux adresses des hôtels :je les demande directement aux gens sur place. C’estun bon moyen de faire des rencontres.

De quelle façon engagez-vous la conversation ?Il n’y a aucune règle, cela dépend de mon humeur.Je reste toujours très attentif, j’observe les gens autourde moi pour savoir de quelle manière je pourraisles accoster. Un jour, alors que je me baladais àStrasbourg, une femme a fait tomber son antivol devélo. Je l’ai ramassé, et nous avons ensuite discuté unbon moment. Cela peut être aussi simple que ça !

Il paraît qu’une de vos rencontres a même débuté surun fou rire !Dans la campagne cambodgienne, je suis passé de-vant une cahute en bois, avec une terrasse surélevée.Je lève la tête et tombe nez à nez avec un petit vieux.Notre réflexe à tous les deux a été d’éclater de rire !Nous n’avions aucun mot en commun, et pourtant nousétions sur la même longueur d’onde. Je suis resté unbon moment avec lui, à l’écouter jouer de son instru-ment traditionnel à cordes et à l’accompagner en sif-flant dans mes mains.

Vous semblez avoir une réelle facilité à vivre desmoments forts, de partage avec les gens. Quel est votresecret ?C’est une question de feeling. J’essaye juste de trouverun terrain commun sur lequel on peut s’amuser ! Avecce Cambodgien, cela aura été la musique. On sent trèsvite quand la personne en face de vous a envie de dis-cuter, de passer un moment avec vous, ou pas. Lamagie opère seulement si votre interlocuteur est disposéà vous consacrer un peu de son temps. Il suffit ensuitede l’écouter et de laisser parler sa spontanéité.

Pourriez-vous nous raconter votre plus belle rencontre ?Il y en a tellement ! Mais il y en a une qui me tient par-ticulièrement à cœur. Tout comme celle avec le vieuxCambodgien, ce fut une conversation sans un mot encommun. J’étais en Grèce, où je me promenais dansdes territoires extrêmement reculés. Un jour, j’ai croiséun berger et sa femme, qui ne parlaient que grec.Même si je ne parle pas du tout cette langue, nousavons réussi à nous dire plein de choses ! Grâce à desdessins, des gestes, à nos intonations… C’était trèsémouvant, car ils m’ont raconté qu’ils avaient perduleur fille, qui s’était noyée dans un puits. Cette rencon-tre m’a beaucoup touché.

Gardez-vous contact avec les personnes que vous ren-contrez ?Je laisse toujours mes coordonnées à ceux qui ont bienvoulu m’héberger pour la nuit. De retour à Paris, je leurenvoie un DVD de l’émission. Mais, jusqu’à présent, jen’ai jamais eu aucun retour de leur part. Pas un mot,ni un mail. Je les ai donc appelés pour leur demandersi le résultat ne leur convenait pas, s’ils étaient vexés ?Mais ils me disaient toujours qu’ils étaient très satisfaits.J’ai compris, finalement, que ces rencontres étaientéphémères. Sur le moment, notre échange pouvait êtreprofond, nous pouvons partager quelque chose de fort.Mais dès que je reprends la route, notre histoire est ter-minée. Réaliser cela m’a appris à profiter au maximumde chaque instant, de chaque conversation.

Vous en parlez au passé ?Oui, car j’ai décidé d’arrêter la série. J’ai parcourutrente pays au total pour « J’irai dormir chez vous », etje pense que cela est bien suffisant ! Même si cetteémission était passionnante à réaliser, je m’installaisprogressivement dans une certaine routine, et commeje vous l’ai dit, je ne le supporte pas !Capucine Bordet

* Retrouvez l’émission « J’irai dormir chez vous » en DVD(MK2 édition) / Le film d’Antoine de Maximy, « J’irai dormirà Hollywood » (Buena Vista Home Entertainment) /Le globe-trotter est également l’auteur d’un livre : « Avantd’aller dormir chez vous », paru aux éditions Florent Massot.

« J’ai compris,finalement queces rencontresétaient éphémères »

L ’ I N T E R V I E W

n°66/8

C A R N E T S D E R O U T E

lisbonnepar ses ruelles secrètes

L’été est là, avec ses parfums de seiches grillées, ses rencon-tres surprises avec les gens et leur gentillesse. Rencontre avec« ce peuple mystérieux et hagard dont parle Dominique DeRoux, moitié nordique, moitié méditerranéen, plantigradesd’un mètre quarante, « commodistes », canalisés par les bar-rières du trottoir, pareils aux thons qui, au moment du frai,s’engagent dans les détroits ». Le vent de l’aventure a soufflédans les voiles des explorateurs portugais partis du cap daRoca, l’extrémité occidentale de l’Europe, les plus audacieuxd’entre eux allant même jusqu’à rencontrer les Maoris deNouvelle Zélande.

Ainsi apparait Lisbonne à ceux qui ont choisi d’y vivre. Pouraimer cette ville, il faut marcher. Lisbonne est toute en ruellesaussi petites les unes que les autres.

Pour Philippe Despeysses, s’installer dans cet endroit avec safamille a été un engagement. Sans doute, avec sa femmeMaya ont-ils été au départ séduits par l’éblouissante mer depaille, la fluidité du Tage et l’océan Atlantique tout proche,avec en prime la découverte des gens et l’apprentissage deleur langue. Lui-même se définit comme « un passant arpen-teur » dans la ville, préférant se perdre dans la « brise des

ruelles ». Les « Carnets de l’Instant », titre de son dernier ou-vrage donnent le goût de découvrir Lisbonne autrement. Ré-cits courts, où chaque rencontre l’initie au pavé des rues,l’emmène dans une boite de musique cap-verdienne, lui faitdécouvrir des endroits cachés.

Une ruelle monte, une porte s’ouvre

Ainsi, Philippe multiplie ses vies, avec Lisbonne comme unepièce montée de musiques et de saveurs métissées. Pour cefamilier des aéroports, la ville sert de combustible comme àson alter ego, Dominique Doreau, dont les photos inspiréesillustrent les textes, entrecoupés de poèmes courts et rythmés.Montage très « clip » pour le poète associé au photographe« flâneur », directeur de l’école primaire du lycée français.

Deux regards tournés vers les détails de la ville pour en saisirson « timbre », misant comme Pessoa sur « ces petites rues àla circulation rare...perdues parmi des tumultes lointains ».Ils aiment les chemins de traverse et savent dénicher descoins de village au coeur de la grande ville », avec ces tra-ditions fortes, comme la fête de Saint-Antoine. Les amateursde sardines se régalent, au mois de juin, dans les barraquin-

BONS PLANS

OÙ BOIRE UN VERRE ?Chapitõ / RestõRua Costa do Castelo 7tél. 218 867 334 www.chapito.orgVRAIS RESTAURANTSPORTUGAISCasa dos PassarinhosRua Silva Carvalho 195tél. 213 882 346www.casadospassarinhos.restaunet.ptZé da Mouraria24, Rua Joâo Outeiro tél. 218 865 436CHAMBRE CHEZ L’HABITANTPlume La LuneRua Vitor Cordon 7tél. 967 932 [email protected] D’HÔTESCasa de Hospedes BrasiliaRua Herculano 29 - LisboaTél 231 527 923Côté MusiqueEn’ClaveRua Sol Ao Rato 71-Atél. 213 888 738www.enclave.restaunet.stMARCHÉ COUVERTPLEIN DE COULEURSMercado da Ribeira24 Julho à RibeiraDE L’AUTRE CÔTÉ DU TAGELisbonne vu d’en face,direction Cacilhas, marcherensuite vers le Ponto Finalpour prendre le café d’une vie !LES PLUS BEAUX AZULEJOSPalacio dos Marquesesde FronteiraLargo São Domingos de Benfica jardin Botãnico de Monteiro –Mor charme secretboutique designFabrico InfinitoBairro Alto -Rua Dom Pedro V - 74tél. 212 467 629

has toutes simples. Pas d’autre choix que de se laisser em-porter par les danses populaires et la grande fête le long del’avenue de la liberté.À cet endroit, qui se souvient de l’Avenida Palace ? De cethôtel-refuge pour les espions de l’Europe en guerre. Au-jourd’hui, les touristes ont remplacé les barmen en livrée etviennent remplir les vieux tramways en bois.À force de marcher, le « flâneur » de la ville s’imprègne desruelles par capillarité, tentant de capter quelques sensationsfugitives. Rencontres d’un jour, d’une heure pour laisser laplace au hasard et à l’humeur joyeuse. La visite prend alorsun rythme et une dimension éloignés du cliché habituel. Entre chapelles à fresques, vieilles demeures , murs défraî-chis ou habillés d’azulejos, faïences peintes à la main, desodeurs marines se mêlent aux effluves de cette « cuisine derue », devenue si rare, à l’heure des normes européennes etdes surgelés. Sur les étals des marchés, les pyramides de fro-mages des vastes collines de l’Alentejo sont là, à portée debouche. On peut aussi manger comme autrefois dans lescantinas populaires. Bien et pas cher.Thierry Quintrie Lamothe, écrivain-reporter

photographies : Dominique Doreau

Monastère Dos Jeronimos Belem, Praça do Impériotél. 213 620 034Fermé le lundiClassé au Patrimoine Mondialde l’Unesco Musée de l’ÉlectricitéAvenida Brasiliatél. 213 647 549www.edp.ptUne épicerie de quartier Rua da Arrabida 27tél. 213 850 305Lire à son rythme à la Fabricade Braco de Prata1 Rua da Fabricado Material de guerratél. 965 368 569www.bracodeprata.orgun livre pour donner le goûtde marcher dans Lisbonne CARNETS DE L’INSTANTUne poignée de phrasesdans la brise des ruellesphotos Dominique DoreauPour la [email protected] préciséespar retour de mail

n°66/10

La rubrique du Portail Humanitaire Francophonele site collaboratif pour faciliter l’action des acteurs de solidarité

Il est 5h du matin sur le toit de la maison d'Oumar et Fanta, la chaleur est toujours aussimoite et nous venons d'être réveillés par le muezzin, tout comme par l'âne dans la courqui semble répondre à l'imam appelant à la prière. On ferme l'oeil à nouveau en espérantun peu de répit jusqu'à ce que le jour se lève...7h : on entend des rires étouffés et émergeons de cette nuit particulière, comme un peutoutes les nuits au Mali ! Nous soulevons la moustiquaire et découvrons le village de Sofarabaigné dans une lumière vaporeuse... On aperçoit les ruelles et les cours des habitationsdéjà pleines d'effervescence. Les enfants nous avaient repérés. Nous, les deux toubabs(blancs) sur le toit et les observent avec amusement... Quand nous les saluons : «Anisogoma !» (bonjour), ils rient et nous répondent en agitant leurs mains. Cette rencontre parmi d'autres nous fait sourire et exprime tellement bien que noscontrastes sont avant tout des richesses. Ici on sait que l'on sortira grandis de ce voyagepas comme les autres...

Par Élise, voyageuse solidaire avec Tamadi. Tamadi propose des voyages solidaires aucœur du monde rural, en immersion dans le quotidien des familles et en partenariat avecdes organisations paysannes locales, au Mali et à Madagascar.

S O L I D A I R E

un matinau mali...

S O C I É T É

© D

R

en partenariat avec www.portail-humanitaire.org

LA GERBE :AIDER...POUR S’INSÉRERLa Gerbe vient de fêter ses vingt ans. Vingt ans qu'elle

offre du travail à des personnes en cours d'insertion

par des projets d'aide humanitaire. Depuis son vaste

entrepôt d'Ecquevilly dans les Yvelines, l'association

reconnue Grande cause nationale, met en place

des projets de développement avec ses partenaires

en Albanie, Bosnie, Maroc, RD Congo et Roumanie.

« Les actions humanitaires génèrent une véritable

remotivation sociale. Devant des multiples besoins

de la société française et de l'étranger, nous désirons

éveiller l'intelligence du cœur de chacun à partir

d’objectifs précis : aide d'urgence, reconstruction sociale

des exclus et prise en compte de l’environnement. »

explique Jean-Marc Sémoulin, directeur de la Gerbe.

L'association a créé, en 2006, à Ecquevilly, un chantier

d'insertion permanent de 12 places. « Nous avons

commencé par accueillir des jeunes et des sortants

de prison, puis rapidement, nous avons reçu des SDF,

des Rmistes », précise J-M Sémoulin. La sélection

des candidats se fait au cours d’entretiens avec

une assistance sociale afin d’apprécier la volonté de

la personne à rebondir et à retrouver un véritable statut

social. Durant six mois, les sélectionnés suivent

une formation, effectuent des stages en entreprises.

Ensuite, pour la recherche d’un emploi, ils sont assistés

et cautionnés auprès de leur futur employeur.

La structure comprend six personnes d’encadrement

pour douze stagiaires. « En deux ans d’exercice,

nous enregistrons un taux de réussite se situant entre

40 et 60%, ce qui tout à fait appréciable ! » se félicite

Jean-Marc Sémoulin.

Gabriel Vialy

La Gerbe propose des produits équitables provenant de ses partenaires,

des quatre coins du monde. Disponible sur le site de l'association :

www.lagerbe.org

Briag Courteaux expose à la Galerie le Bleu du ciel, à Lyon du 30 mai au 18 juillet.

www.lebleuduciel.net

par Briag Courteaux, photographe indépendant qui donne un visage aux sans visages et la parole aux sans voix.

P O R T R A I T

Une sociétése fait avectout le monde.C'est quoile peuple ?C'est commeun puzzle,s'il manqueune pièce,tout s'effrite.

Louis-Manuel

n°66/12

B E L L E H I S T O I R E

C’est un artiste. Un artiste qui vit loin des regards de tous. Sous des bâches, caché

dans un fourré du Bois de Boulogne. L’endroit où vit Rémy Frenois est dissimulé aux

regards et c’est tant mieux… Car il ne s’agit pas d’un abri ordinaire mais d’une caverne

d’Ali-baba recelant pas moins de 200 toiles !

Rémy Frenois est né en 1944 dans le nord de la France. Avec une passion chevillée

au corps : la peinture. Enfant, il aimait reproduire les dessins de cartes postales que

lui rapportait sa mère. À 8 ans, le directeur de l’école qu’il fréquentait, décida de l’en-

voyer à Paris, à l’École Abc. Rémy rencontra le peintre Gumetz, qui lui enseigne huile,

aquarelle, pastel, fusain et autre encre de Chine. Son apprentissage durera 9 ans.

Pour gagner sa vie, il devient entrepreneur en bâtiment et assure qu’il employa jusqu’à

45 ouvriers. Mais au premier moment de libre, Rémy s’adonne à sa passion, sa raison

de vivre. Pour son emploi, il séjourne longuement en Algérie et au Maroc. Et garde de

ces deux pays le goût pour les couleurs vives.

L’univers de Rémy Frenois, c’est tout ce qui l’entoure : la nature, les animaux, les

hommes… « et les femmes », ajoute-t-il avec humour. Ses toiles figuratives sont à son

image, pleines de vie et de gaieté. Elles ne se regardent pas, elles se pénètrent. Elles

invitent au voyage, à la rencontre. Ses toiles abstraites sont une invitation au rêve, à

un autre voyage, celui qui nous relie à la dimension spirituelle de l’existence. « Ça vient

comme ça vient ! » explique-t-il.

Si Rémy Frenois vit aujourd’hui à l’abri des regards. C’est que sa vie a basculé. Un

jour, naturellement. « J’ai voulu tout céder à mon fils, mon entreprise et mes écono-

mies » assure-t-il. Peut-être une mauvaise histoire de famille qu’il dit préférer oublier.

« Tout cela, n’est que du passé... ».

Sous sa bâche, Rémy a un rêve. Avoir un atelier. Son abri de fortune est trop étroit,

trop encombré pour pouvoir continuer à peindre. Il a dû s’arrêter il y a un an. Il en souffre

et à tout choisir, l’artiste préférerait encore un atelier à un toit pour dormir.

Il protège tant qu’il peut ses 200 toiles dans son antre. Mais aimerait pouvoir les mon-

trer au public. Comme du temps où, dit-il, il exposait sur la Côte d’Azur…

Viviane Tourtet

Bravo au Comité d’Entreprise de la banque Indo-Suez. Suite à la conférence-débat sur l’exclusion animée

par Viviane Tourtet et Chantal le Gallo de l’association Les Bancs Publics, cette structure a décidé, de pré-

senter les toiles de Remy Frenois au personnel de l’entreprise.

rémy frenoisle peintresous la bâche

phot

os :

© T

imot

hée

Cha

mbo

vet

ces enfantsqui font vivreleurs parents

E S P A G N E en partenariat avec www.courrierinternational.com

© B

en/p

hoto

case

Beaucoup de jeunes de 20-30 ans

se retrouvent à devoir assumer le rôle

de soutien de famille à la place de leurs

pères, fortement touchés par le chômage.

Un vendredi en fin d’après-midi à La Villa de Don Fadrique, unelocalité de 4 200 habitants dans la province de Tolède [centre del’Espagne]. Trois frères rentrent du travail : Juan Miguel, 26 ans,revient d’un atelier de meubles, Antonio José, 24 ans, et Javier, 20ans, d’une fabrique de portes. Leurs parents, Domingo et Manoli,les attendent à la maison. Il y a quelques années encore, c’étaitDomingo qui partait travailler et ses enfants qui l’attendaient à lamaison. Mais Domingo Fernández, 51 ans, s’est retrouvé au chô-mage en juin 2008, comme beaucoup d’autres ouvriers des fa-briques de portes de la région. « J’ai perdu mon emploi aprèsquinze ans passés dans l’entreprise », raconte Domingo, assis dansson salon en survêtement à côté de son épouse. La famille vit au-jourd’hui grâce à son allocation chômage, environ 1 000 euros,et à ce qu’apportent les trois fils. « Ce qui ne fait pas grand-chose,ils gagnent des clopinettes », précise le père. L’aîné, Juan Miguel,touche 750 euros par mois et il sait que quelqu’un ayant de l’ex-périence, comme son père, n’acceptera jamais un salaire aussibas. Et puis, il y a l’âge. « À 51 ans, c’est difficile de retrouver unemploi », estime le fils. Le père n’est pas d’accord. « Ce n’est pasun problème d’âge, c’est qu’ils virent les gens partout. » Juan Mi-guel en est sûr : « Je m’en rends compte en parlant avec mes amis,ce sont les parents qui sont touchés par la crise. » Une impression

que confirment les chiffres de l’Enquête sur la population active(EPA), publiée le 24 avril dernier : au dernier trimestre 2008, plusde 22 % des hommes au chômage appartenaient à la tranched’âge 45-64 ans. Le taux de chômage atteint 15,5 % chez les per-sonnes de référence de la famille, le niveau le plus élevé depuis1996.La situation n’est pas moins difficile pour les plus jeunes, bien aucontraire. Selon l’Institut national de l’emploi (INEM), un chômeursur cinq a moins de 25 ans, et précarité et petits salaires restentles caractéristiques dominantes de l’emploi des jeunes. Yanira n’estmême pas « milleuriste » [nom donné aux jeunes qui gagnent au-tour de 1 000 euros par mois]. Elle vient de fêter ses 22 ans ettouche environ 800 euros par mois. Elle en donne 200 à sa familleet participe ainsi à la vie du foyer depuis qu’elle a commencé àtravailler comme employée administrative. Mais les choses sont enpasse de changer. Aujourd’hui, sa famille a pour seuls revenus ses200 euros, le salaire de sa mère, femme de ménage, et l’allocationchômage que perçoit son père depuis six mois. Ce dernier va bien-tôt voir ses aides diminuer, et Yanira va devoir augmenter sa contri-bution. « Les allocations ne durent pas éternellement et, vu l’âgede mon père, je sais bien qu’il aura du mal à trouver du travail »,raconte la jeune fille, résignée.Pour le psychologue Ismael Nogales, le changement des schémasfamiliaux est douloureux surtout pour « le père, car, traditionnelle-ment, en tant qu’homme et chef de famille, c’est à lui que revenaitla responsabilité de faire vivre les siens ». Touchés dans leur estime,ils sont nombreux aujourd’hui à souffrir de leur impuissance. Maisl’angoisse n’épargne pas les plus jeunes non plus. « S’ils sont unemajorité à savoir ce qu’est la précarité, ils ont un penchant beau-coup plus marqué à l’individualisme, voire à l’égoïsme », poursuitIsmael Nogales. Pourtant, selon lui, la crise pourrait avoir desconséquences positives en unissant les familles et en réhabilitantcertaines valeurs. Elle peut également permettre aux jeunes de ga-gner plus vite en maturité, estime Ricardo Ros, psychologue luiaussi. « Quand un gamin de 20 ans assume certaines obligationsfamiliales, il fait aussi de grands progrès personnels. »Susana Hidalgo, Clara Valmorisco pour Público / Courrier Intenational

© ja

la -

phot

ocas

e

n°66/14

Au port de plaisance de Teulada, en Sardaigne,la Sara IV attend ses voyageurs. Pour les emme-ner en croisière dans les baies de la côte sud del’île, un équipage de cinq personnes dont… deuxtravailleurs en insertion. Soleil, air libre, contacthumain : le rêve de beaucoup d’employés.Des conditions de travail devenues le quotidiende nombreux travailleurs en insertion dans descoopératives sociales italiennes. De l’extrêmenord à la pointe sud de la péninsule, l’Associationitalienne pour le tourisme responsable (AITR) enrecense déjà plus d’une centaine active dans letourisme, confrontées à un marché des plus com-pétitifs. «C’est très difficile de se lancer dans le tourismequand on part de zéro et qu’on se donne en plusdes objectifs sociaux, explique Daniele Rota,d’Accordi-réseau CGM, qui regroupe entre autres50 coopératives sociales de tourisme. Or, jusqu’àaujourd’hui, les acteurs du secteur ont procédéchacun de leur côté. Enfin, certains commencentà comprendre qu’il est plus efficace de travailleren groupe». C’est l’idée du consortium Le Mat,agence de développement créée fin 2007 pourpromouvoir et accompagner ces coopératives.À l’origine du projet, Renate Goergen, qui a par-ticipé en 1979 au lancement de la première coo-pérative sociale de tourisme. Celle-ci gérait alorsle restaurant « Il posto delle fragole» et l’hôtel «Tri-tone» à Trieste. Une success story qui dure depuistrente ans et que les 17 autres membres du Matespèrent reproduire, en favorisant les échangesd’expériences entres coopératives.

UN VRAI BONHEUR

Sonia Sorci, à la tête de l’équipe de « La tana li-bera tutti », une auberge d’Ombrie ouverte en2005 qui emploie six personnes dont quatre eninsertion, revient sur l’aide que Le Mat leur a ap-portée : « Les responsables de ‘Il Posto delle fra-gole’ ont passé au peigne fin notre offre pouridentifier les blocages et nous faire progresserdans l’insertion des personnes en difficulté». Unprocessus aujourd’hui bien rôdé : recommandéspar les services sociaux qui leur octroient desbourses de stage, les candidats à l’insertion rejoi-gnent l’une ou l’autre coopérative. Ils peuventensuite en devenir associés et y rester autant detemps qu‘ils le souhaitent. «Evidemment, il y aeu des échecs», admet Sonia Sorci, qui a néan-moins permis à des personnes atteintes de trou-bles mentaux ou porteuses d’un handicapphysique de se former aux métiers de l’hôtellerie.Aujourd’hui, elle a consolidé son équipe et se ré-jouit des résultats : «C’est un vrai bonheur de voirles clients s’étonner devant des personnes en in-sertion qui font de leur mieux pour les accueillir ».Quant à l’engagement dans le consortium, c’estmaintenant à « La tana» d’accompagner d’autrescoopératives sociales italiennes intéressées par lesactivités touristiques.Andrea Paracchini

(Agence d’Informations Reporters d’Espoirs)

Contacts : Renate Goergen, Présidente du consortiu

Le Mat / [email protected], www.lemat.it

I N S E R T I O N

Italie :le job de rêve

en partenariat avec www.reportersdespoirs.org

© D

R

P A R O L E S D E V E N D E U R S

Quel bel exemple d’insertion ! J’envie les Ita-liens car des structures leur proposent des jobsintéressants... Moi, on me propose pour laénième fois un stage comme ouvrier d’entre-tien. Le tourisme est un secteur d’activités quifait appel à des compétences multiples. Ce quim’a frappé dans cet article c’est que les can-didats à l’insertion peuvent devenir des asso-ciés et y rester autant de temps qu’ils lesouhaitent. C'est bien car l’insertion - si on dé-sire la réussir pleinement - prend du tempssurtout lorsque l’on ne possède aucun di-plôme.Yves vendeur à Lyon

NB : Je suis heureux que Macadam me de-mande de commenter cet article car c’est unbon exercice qui me permettra de mieux argu-menter mes motivations lors de mes re-cherches d’emploi.

Des jobs de rêve… Ce n'est pas seulement en Australie. Alors que des milliers

de candidats se sont disputé un poste de gardien sur une île paradisiaque, il

existe un pays où un job dans le tourisme peut servir d’insertion. En Italie, de

plus en plus de coopératives sociales s'éloignent des secteurs classiques (entre-

tien des espaces verts et BTP) et se lancent dans l’offre touristique. Auberges,

gîtes, hôtels et même bateaux de plaisance : ces petites structures se serrent les

coudes et partagent leurs expériences.

WWW.MACADAMJOURNAL.COM

VOUS ÊTESSÉDUITS ?PARTAGEZMACADAM !!

Opération Macadam Découverte

contact n°1

nom ................................................

............. prénom ................................................

.................

adresse ................................................

................................................

.......................................

contact n°2

nom ................................................

............. prénom ................................................

.................

adresse ................................................

................................................

.......................................

contact n°3

nom ................................................

............. prénom ................................................

.................

adresse ................................................

................................................

.......................................

(merci d’adresser les autres contacts que vous souhaitez sur papier libre)

Le magazine sera envoyé à votre « contact » accompagné du message suivant : « un lecteur, séduit par l'aventure

Macadam et par la qualité du journal nous demande de vous faire parvenir ce numéro découverte qu’il vous offre »

Je joins un chèque de 2,80 e (2 e + 0,80 e frais de port) x ........... = ........... à l’ordre de Artisans du Macadam

et envoyez-le à : Les Artisans du Macadam, 9, rue Jacques Prévert, 69140 Rillieux-la-Pape.

Souhaitez-vous que votre nom apparaisse à la personne à qui vous offrez Macadam :

•Oui •Non • si oui votre nom : ....................et votre message éventuel : ...............................................

......

..................................................

..................................................

..................................................

.....

n°61WWW.MACADAMJOURNAL.COM

Alain Souchonle monde es t une réal i té toute en nuance

MACADAM, LE MAGAZINE COUP DE POUCE2 EUROS > 1 EURO MINIMUM AU VENDEUR

L’INVITÉDAVID ABIKERJe regardais mon pèrequi ressemblait à toutle cinéma américain

SOCIÉTÉDU BEAU POURLES PAUVRES

INITIATIVESCONSTRUCTIVES

JEUXMOT MYSTÈRE,MOTS MÉLÉS, FLÉCHÉS,BD, SUDOKU

n°62WWW.MACADAMJOURNAL.COM

Pietragallail faut penser la culture pour tous

MACADAM, LE MAGAZINE QUI A DU SENS2 EUROS > 1 EURO AU VENDEUR

L’INVITÉMARTIN HIRSCH« Je suis aussi partisan du principede revenu maximum »

SOCIÉTÉSUÈDE : 3 EUROS L’HEURE

CES LÉGUMES QUIN’ONT PAS DE PRIX

JEUXMOTS MYSTÈRE,MÉLÉS, FLÉCHÉS,BD, SUDOKU

20 PLACES

À GAGNER

POUR MARCO

POLO,

LE NOUVEAU

SPEC-

TACLE

DE PIETRAG

ALLA

AU PALAIS

DES

SPORTS DE

PARIS

n°63WWW.MACADAMJOURNAL.COM

Victoria AbrilLa solution est en nous !

MACADAM, LE MAGAZINE COUP DE POUCE2 EUROS > 1 EURO MINIMUM AU VENDEUR

L’INVITÉBRUNO ROGER-PETIT« Je trouvais le mondemerveilleux et beau »

SOCIÉTÉPOURQUOI NE PASFAIRE CONFIANCEAUX AUTRES ?

BABY LOUP, LA CRÈCHE MODÈLE

JEUXMOT MYSTÈRE,MOTS MÉLÉS, FLÉCHÉS,BD, SUDOKU

15 COFFRETS

COSMÉTIQUE

À GAGNER

VOIR PAGE 16

n°64WWW.MACADAMJOURNAL.COM

Rama Yadema peur, encore aujourd’hui, est de me retrouver sans toit...

MACADAM, LE MAGAZINE COUP DE POUCE2 EUROS > 1 EURO MINIMUM AU VENDEUR

L’INVITÉJÉRÔME ATTAL« En suivant l’alléedes cygnes... »

SOCIÉTÉITALIE : MOINS BIEN LOTIS QU’AILLEURS

UN JARDINDANS MA CITÉ

JEUXMOT MYSTÈRE,MOTS MÉLÉS, FLÉCHÉS,BD, SUDOKU

15 COFFRETS

COSMÉTIQUE À GAGNER

RENDEZ VOUS SUR

MACADAMJOURNAL.COM

n°66/16

PAR ICI LES TRUCS !

Si je dis Sang du Christ, fleur de Ste Marie,

Œillet des Chartreux, Barbe de Capucin ça ne

vous dit rien ? Normal ! Serais-je dans un lieu

saint ? Presque... Je suis dans un havre de

paix, loin du bruit, niché entre des murs de

pierre... dans un jardin de curé. À l'origine, il

assurait nourritures terrestre et céleste du curé,

des servantes et des prêcheurs de passage.

Soignant, grâce aux plantes médicinales cer-

tains maux de l'époque. Écologique et bio

avant l'heure (Monsanto n'avait pas fait encore

de ravage), ses cultures en carrés de légumes,

plantes et aromatiques créaient un vrai micro-

système. C'est un modèle à recréer.

S'il faut bien le penser au départ, la suite est

un jeu d'enfant. Les carrés peuvent être déli-

mités par des traverses de chemin de fer, des

palettes découpées ou des bordures de saule.

Tout est question de temps et de goût. Une fois

la terre (enrichie) déposée, plus de problème...

Jamais piétinée, elle est sans cesse travaillée

facilement. Avec 4 ou 6 carrés de 1,20 m en-

viron de côté, il suffit amplement à nourrir une

famille. Paillage et compostage demanderont

très peu d'eau (de pluie, récupérée bien sûr).

Pour les novices, quelques bons catalogues de

graines et plants passés par des voisins sympas

suffiront.

Culinaire, médicinale, cosmétique... tincto-

riale, toutes les vertus seront présentes...

L'été prochain sera paradisiaque... banc en

bois, ou tronc couché d'un vieil arbre, Maca-

dam en main... Ce sera le bonheur !

Il existait environ 50 000 jardins de curé au

XIXe siècle en France, aujourd'hui des centaines

revoient le jour. Alors, au diable les dictateurs

du goût, aux oubliettes fruits et légumes insi-

pides, l'enfer c'est eux. Moi j'ai mon paradis.

Bel été à vous

Raymonde Prades

passionnée d’agriculture raisonnée...

N A T U R E

mon eden à moiextraits des Trucs de Papytruc / www.papytruc.fr

LE VOLANT DEVIENT BRÛLANT AU SOLEIL

Solution 1 : acheter un « couvre-volant » spécial au centre auto.

Solution 2 (gratuite) : coiffer votre volant avec le sac isotherme pour les surgelés qui dort dans

votre coffre. C’est tout aussi efficace et ça ne coûte rien.

APAISER UN COUP DE SOLEIL

Il arrive que par inattention on prenne le fameux « coup de soleil » qui fait de vous un cousin

germain de l’écrevisse… Si vous ne disposez pas immédiatement d’un produit apaisant, vous

pouvez ouvrir votre frigo, vous saisir d’un yaourt nature et l’étaler abondamment sur la peau. Vous

serez surpris de l’efficacité de ce remède inhabituel car la douleur va s’atténuer de façon spec-

taculaire.

ÉVITEZ LES VOLS SUR LES PARKINGS

Vous avez enfin trouvé une place pour votre voiture – vous ouvrez le coffre pour prendre les ser-

viettes, bouées et autres jouets de plage et vous allez y placer vos portefeuilles, sacs et autres

objets précieux qui ne vous sont pas nécessaires au bord de l’eau… Vous pensez, en agissant

ainsi les « mettre en lieu sûr »… Le problème : à quelques mètres de là deux hommes surveillent

vos faits et gestes. L’un des deux va vous suivre vers la plage tandis que l’autre va poser une ser-

viette de bain sur le coffre de votre automobile – sous cette serviette il y a un pied de biche qui

va lui permettre d’ouvrir le coffre en toute discrétion et tranquillité car le comparse qui vous a

suivi pourrait donner l’alarme au moyen de son portable si vous regagniez votre voiture…

Ce truc fait un malheur sur de nombreuses plages.

Seule solution pour éviter ça : ne montrez jamais que vous placez des objets précieux dans le

coffre – vous les aurez « planqués » avant de partir vers la plage sous les sièges, sous le tapis de

sol du coffre ou autres recoins en faisant en sorte qu’ils ne soient pas visibles de l’extérieur.

© fr

oodm

at -

phot

ocas

e

CONSOMMERMALIN !

en partenariat avec www.fondation-nicolas-hulot.org

Le légumedu mois :le concombre

Chaque mois, Macadam avec la Fondation Nicolas Hulot vous propose de découvrir pour laNature et l’Homme pourquoi il est important de manger local, de saison, varié et dequalité. De la crise climatique à l’érosion de la biodiversité : nos habitudes de consommationont aussi un impact sur la santé de la planète. À travers ses choix, le consommateur peut réagir.À vous de jouer ! Pour en savoir plus, découvrez l’opération « Des fraises au printemps »proposée par la Fondation Nicolas Hulot et téléchargez les outils pédagogiques proposés sur :www.defipourlaterre.org

Un peu d’histoire…

Originaire du Nord de l’Inde (contreforts de

l’Himalaya), domestiqué en Chine, il est éga-

lement cultivé par les Égyptiens et apprécié

des Grecs et Romains. Il apparaît en France

autour du IXe siècle.

Variétés :

Il existe deux types de concombres : le

concombre « hollandais » qui domine les

étals et le concombre « épineux », plus amer

et aussi plus rare. Quelques variétés : vert

long maraîcher, Bonneuil, Belcanto…

Santé :

Un des légumes les moins caloriques, dés-

altérant (il est constitué à 95% d’eau…),

riche en vitamines, (notamment sous la

peau) B9, C, il est aussi chargé en minéraux,

potassium notamment.

Ses propriétés adoucissantes sont utilisées

en dermatologie et cosmétique.

recettepar Marc Veyratpour la Fondation Nicolas Hulot

ENTRÉE

SOUPE GLACÉEDE CONCOMBREÀ LA MENTHE

Pour 4 personnes

Préparation : 10 minutes

Cuisson : environ 15 minutes

ingrédients

800 g de concombre

8 branches de menthe + 2 pour la finition

2 cubes de bouillon de légumesustensiles

Fait-tout

Mixer plongeant

Pelez les concombres. Fendez-les en 4.

Retirez les graines. Coupez les concombres

en morceaux. Mettez-les dans un fait-tout

avec les cubes de bouillon de légumes

et les branches de menthe.

Versez de l’eau à hauteur des concombres

(au même niveau). Portez à ébullition.

Réduisez le feu. Couvrez. Laissez cuire

15 min. Mixez au mixer plongeant. Gardez

au réfrigérateur. Servez la soupe glacée en

la parsemant de feuilles de menthe ciselée.

« Pour donner encore plus de fraîcheur à

la soupe, ciselez la menthe. » Marc Veyrat

QUAND LA TABLE ET LE CIELSE REJOIGNENT Produire, transformer, conserver et transpor-

ter nos denrées jusqu’à l’assiette génère des

émissions de gaz à effet de serre (GES) :

dioxyde de carbone (CO2) lié à la consom-

mation d’énergie, méthane (CH4) lié à l’éle-

vage, protoxyde d’azote (N2O) lié aux

engrais, etc. sont responsables du réchauf-

fement climatique récent.

Au niveau mondial, le secteur agro-alimen-

taire, de la fourche à la fourchette, contribue

à hauteur de 30 % aux émissions de GES.

Le réchauffement global (+ 0,76°C en un

siècle et + 0,9°C en France) a déjà des ré-

percussions sur leur physiologie et les adap-

tations qui en résultent : floraison plus

précoce, décalage des pratiques culturales,

extension de certains pathogènes ou rava-

geurs des cultures. Ainsi la chenille proces-

sionnaire du pin se déplace vers le nord de

la France tandis que la maladie de langue

bleue du mouton, apparue en Corse, est au-

jourd’hui au Benelux. © E

lke

Den

nis

- © C

arol

a Sc

hubb

el -

foto

lia

n°65/18

B I E N - Ê T R E

tendancespar Caroline Charron

MAQUILLAGES D’ÉTÉ Cet été, côté couleurs, la tendance est à la fraîcheur. Les

marques nous en mettent plein la vue avec des fards à

paupières aux couleurs franches et irisées bleu lagon ou

mauve par exemple chez The Body Shop. Les blushs et les

poudres de soleil ne sont pas en reste et, pour allier soin

et couleur, la gamme est enrichie d’ingrédients hydratants

issus du commerce équitable tels que l’huile de noix du

Brésil, la cire d’abeille ou encore l’aloe vera dont les bien-

faits pour la peau ne sont plus à démontrer. Chez Yves

Rocher, on ose les crayons vert bourgeon ou aubergine

dorée à la texture ultra-confort pour les yeux, et l’on

plébiscite les maquillages duo qui nous simplifient la vie.

On aime le duo Khôl liner pour souligner le regard : un côté

vert foncé un autre prune, le tout enrichi au beurre de

cacao. Autre nouveauté maligne pour l’été, le mascara

transparent. Il permet d’être maquillée sans en avoir l’air,

et évite de se retrouver avec des yeux de panda au sortir

de l’eau !

LES COSMÉTIQUES FRAISParfums synthétiques, conservateurs, colorants et autres

produits potentiellement allergisants (si ce n’est plus !)

ont envahi nos cosmétiques. Parfois, la peau se rebiffe et

brutalement, peut réagir à l’un de ses composants. Pas de

panique, il y a des solutions pour les peaux les plus in-

tolérantes. Vous êtes de plus en plus nombreuses à vous

tourner vers les recettes maisons à base de yaourt, miel,

fruit ou légume. Pourquoi pas, à condition d’utiliser des

produits sains, de première fraîcheur, et de suivre des re-

cettes qui ont fait leurs preuves que vous trouverez dans

des ouvrages ou sur les sites internet ad hoc. Pour celles

qui manquent de temps ou ne se sentent pas d’expéri-

menter, quelques marques nous ont simplifié la tâche.

C’est le cas de l’Occitane qui propose un kit « Ma crème

nature » 100% d’origine naturelle aux extraits biologiques

de l’olivier. Même chose chez Lush, la marque anglaise

spécialisée dans les produits frais faits mains. Ses

masques (9 au choix) sont présentés dans des comptoirs

réfrigérés et se conservent deux semaines.

www. loccitane.fr ou www.lush.com

© C

. Re

cour

a/Tr

ansi

lien

SNC

F

__ Expérimentée en 2007 dans quelques gares, la vente directe de fruits etlégumes sur les parvis des gares Transilien SNCF se développe, avec 30 points devente cette année. Les voyageurs peuvent ainsi acheter, en rentrant chez eux, un panierde fruits et légumes souvent bio et toujours produits localement. Cette vente directe permetaux producteurs franciliens d’écouler plus de 10 tonnes de produits chaque semaine.http://www.transilien.com/web/site/accueil/plus_sur_transilien/en-savoir-plus/actualites/panier-fraicheur__ Suite aux intempéries de cet hiver qui ont détruit de nombreux vignobles, Jean-YvesBechet, viticulteur du Château Fougas propose un pacte de solidarité entre lesviticulteurs de l’appellation Côtes de Bourg. Il s’agit, pour les producteurs non touchés,de vendre pour un euro symbolique un tombereau de vendange aux viticulteurs qui ontsubit la grêle. Un logo Pacte de Solidarité Côtes de Bourg sera apposé sur les bouteillesdes propriétés participant à cette opération.__ Comment réduire la facture lorsque l’on passe son permis de conduire ? La sociétéLocapermis met à disposition, à partir de 5 euros de l’heure, des véhicules équipés d’unedouble commande. Accompagné d’un adulte, on peut s’entraîner à moindre coût pourle jour J. Ces véhicules sont actuellement disponibles dans une dizaine de villes.Renseignements sur : www.locapermis.com

BONUS LECTEURMacadam et son partenaire Hachette vous offre des livres.

Ce mois-ci : Kenya, jardin d'Eden. Véritable jardin d'Eden, le Kenya par la diversité de

ses paysages grandioses et sa faune, est la destination privilégiée des amateurs de vie

sauvage. Par leurs photographies glanées au cours de leurs nombreux séjours, Christine

et Michel Denis-Huot nous donnent accès aux multiples facettes d'un pays « véritable

concentré d'Afrique ». Aux Editions du Chêne. 25,50 e.

Pour gagner ce livre, rendez-vous sur le site www.macadamjournal.com

par Michel Hannequart, de Ludipresse, www.les-mordus.comRetrouvez l’ensemble des réponses aux jeux de ce magazine en page 22.

JOUER

mots fléchés

CHARNIÈRE

FAUSSE

JAILLIT

CHEVEU

OUTIL DE MINEUR

ALIMENTS

HYMNE

AMBIANCES

ÉPOQUE

EXHUMÉ

RÈGLE IMPÉRATIVE

DRÔLE D'HABITUDE

CLAQUE

APPAREIL DE MANUTENTION

PHASE D'UN PROJET

FAIBLESSE

INCESSANTS

ON Y BOIT DE LA BIÈRE

DÉPLOIE

TITRE DE NOBLESSE

SALUBRES SOUHAITER

TÉMOIGNER

DEVENIR MOINS GROS

POUR MIEUX VOIR

GRANDE VRILLE

PASSE AU TAMISD'UN

AUXILIAIRE

VÉHICULE ROUTIER TRAITEMENT PROPAGÉ

DEGRÉ D'UNE COULEUR

UN PEUDE SEL

LÉGÈRES DIFFÉRENCES

PORTÉ AU POUVOIR

ÉROSION

FLEUR ODORANTE

N'A PAS ÉTÉ INVITÉ

DOSE DE RADIATIONS

AGIT

lirePour ces mois de vacances, partons à la découvertede l'Inde en compagnie d'Amandine et Éric Chapuis.Avec Anne Vernet nous nous envolerons pour le futur.Bonne lecture et bonnes vacances à tous.Gabriel Gaudillat

AU COEUR DE L’INDE, 4 400 KILOMÈTRESÀ PIED DU KERALA À L’HIMALAYA Jeunes mariés, Amandine et Eric Chapuis dé-cident de partir pour un voyage de noces d’unan pour vivre pleinement leur engagement. Ilsrêvent de l’Inde, qu’ils vont traverser pas à pas,tels des pèlerins, du sud au nord, trouvant lesens de leur marche dans les rencontres au fildu chemin. De simples sourires en confidenceséchangées le temps d’un thé, d’un repas oud’une nuit, ils pénêtrent au coeur de ce paysaux mille facettes. Leur route les conduit aussibien dansle logis de pêcheurs chrétiens quedans la plantation d’un propriétaire musulman,un hameau d’intouchables, une famille de ci-tadins laïcs ou un sanctuaire indou.Au coeur de l’Inde, de Amandine & ÉricChapuis, 376 pages, 72 photographiesen couleurs, 63 illustrations, prix : 20 €,aux éditions Transboréal. www.transboréal.fr

LA SECONDE CHANCEA travers un récit imaginatif et lyrique, AnneVernet décrit la mutation d’une civilisationhumaine qui aurait choisi la voie de la division.Nous sommes en 2091 : la caste dominantejouit des « libertés ouvertes », la masse de lapopulation étant assujettie aux « libertés fer-mées ». Après un cataclysme écologique etdeux guerres révolutionnaires avortées, la mon-dialisation est enfin achevée, les règles claire-ment affichées : « Toute communauté se partageentre l’élite et la multitude. La première secompose des créateurs de richesse et genséclairés, la seconde de la masse du peuple ».Roman d’anticipation, la seconde chance sur-prend par son récit imaginatif et par son ana-lyse du devenir de notre monde contemporain.Par le biais de la politique-fiction, Anne Vernetaborde les grands thèmes économiques, so-ciaux et écologiques de notre époque.La seconde chance, de Anne Vernet,336 pages, prix 22 €, aux éditions Sulliver.ww.sulliver.com

C

mots chainés

Découvrez la chaîne de motsà l’aide des définitions.Les trois dernières lettres d’un motsont les trois premières du suivant.Les mots à trouver n’ont pas tousle même nombre de lettres.

1. Immense2. Mélange

incohérent3. Décourager4. Émaner5. Apéritif à base

de vin

6. Sortie de données7. Pourri8. Partie de plaisir9. Norme

de fabrication10.On y écrit

avec une craie

n°66/20

MAHARAJAZZ :ROI DU SWING EN INDE

JUSQU'AU-BOUDDHISME :EXACERBATION D'UNE DOCTRINE SPIRITUELLE

ESGARGOTTE :PETITE TAVERNE AMBULENTE

mots sculptéspar Bruno Usannaz, sculpteur et ausculpteur maison,“Maître en mots, spécialiste du mettre en mots”.par Kato, pour les illustrations

solut ion du dernier problème : COYOTE

mot mystère marine :un mot de 6 lettres mots codés

1 2 3 3 2 4 5 6 7 8 9 2

7 5 7 10 11 12 13 2 7 12

14 2 15 2 8 12 15 11 10 1 2

13 8 11 11 3 13 2 1 4

8 2 12 15 2 11 10 7 1 13 2

3 1 11 4 7 8 9 2 8 3

16 2 10 2 3 13 6 3 17

3 7 1 13 18 7 6 2 13 8 2

7 8 15 2 1 3 2 14 2 1

4 2 9 2 8 7 10 1 2 8 2

5 2 2 2 4 2 1 13 8 2

7 3 10 1 2 1 2 17 1 13 3

R1 2 3

M4

B5 6 7 8 9

10 11 12 13 14 15 16 17 18

Chaque chiffre correspond à une lettre. Commencez par reporter dans la grillecelles qui vous sont données comme indices de départ : par exemple, si le chiffre3 correspond au A, inscrivez un A dans toutes les cases comportant un 3.Il ne vous reste plus qu’à déduire les autres lettres afin de compléter la grille.

5 1 2 6

8 2

3 5 6 7 2 4 6 3 1

8 9 7 3

1

6 8

4 8 7 3 1 4 5

9 8 1

5 6

5 6 2 3

1 4

4 5 2 1 7 9 6

8 2

4 2

2 3 8

sudoku niveau facile sudoku niveau difficile

sudoku ?en japonais ce mot signifie chiffre unique.Le jeu est un puzzle à chiffre. Le but du jeuest de remplir la grille avec des chiffres allantde 1 à 9, en partant de certains chifres déjàdisposés dans la grille. La grille est composéede régions de neuf carrés 3x3 formant unegrille de 9x9. Chaque ligne, colonne et régionne doit contenir qu’une fois chaque chiffre…bon courage !

sudoku niveau moyen

4 8 5

8 7 9

7 1 3 5 1 2

8 9 7

2 8 5

4 2

6 3 3 2 6 4 1

n°66/22

mots logiques

bonn

epo

sition

mau

vais

epo

sition

Par déduction, trouvez le mot manquant.Pour chaque mot indice, la première colonnevous indique le nombre de lettres placéesen même position que dans le mot manquant.La seconde colonne indique le nombrede lettres tirées du mot manquant mais quine sont pas placées en bonne position.

PIOUPIOU1. Piment2. Oiseau3. Soldat

TARLATANE1. Tissu léger2. Danse 3. Pantoufle

LATANIER1. Sorte de palmier2. Outil du cordonnier3. Corbeille en osier

MASTABA1. Fruit tropical2. Tombeau égyptien3. Instrument indien

ÉCORNIFLER1. Écorcher2. Épier3. Rafler

SUPPUTER1. Calculer2. Accuser3. Détester

OYAT1. Pierre précieuse2. Vent froid3. Graminée

VERDIER1. Oiseau2. Poète3. Feuillage

TONKA1. Char d’assaut russe2. Arme de jet japonaise 3. Fruit tropical

PARMÉLIE1. Chant religieux2. Acarien3. Lichen

FORTRAN1. Rempartd’un château fort2. Langage informatique3. Tissu synthétique

FUSTANELLE1. Jupon masculin grec2. Coiffuremasculine anglaise3. Gros cigare

TAFIA1. Paille2. Oiseau aquatique3. Eau-de-vie

ROUSSEAU1. Poisson2. Insecte3. Cheval

LOVELACE 1. Canapé2. Corsage3. Séducteur

DÉFÉRENCE1. Retard2. Respect3. Promptitude

LÉSINER1. Se disputer2. Paresser3. Regarderà la dépense

PROLIXE1. Coupable2. Verbeux3. Fécond

LEBEL1. Fusil2. Chien3. Couteau

CONTIGU1. Adjacent2. Étroit3. Ininterrompu

CADREUR1. Organisateur2. Décorateur3. Caméraman

RÉMIGE1. Lit2. Plume3. Arme

PÂTISSON1. Bateau2. Pâtisserie3. Courge

INTEMPÉRANCE1. Abus2. Désobéissance3. Impatience

ÉCLECTIQUE1. Pas habituel2. Pas exclusif3. Raffiné

MÉDUSER1. Émerveiller2. Duper3. Stupéfier

D’EMBLÉE1. Ensemble2. Aussitôt3. Rapidement

BERGERONNETTE1. Bergerie2. Jupon3. Oiseau

solutions des jeux

A G P V C D

A R T I F I C I E L L E

T I C C H A R I O T

G I F L E A N E M I E

C E T E N D A R

P U B A T T E S T E R

L A M P E S A S S E

T A R I E R E I P

T O N N U A N C E S

P I N C E E U S U R E

O E I L L E T R E M

I N T R U S O P E R E

1. COLOSSAL2. SALMIGONDIS3. DISSUADER4. DERIVER5. VERMOUT6. OUTPUT7. PUTREFIE8. FIESTA9. STANDARD10. ARDOISE

bonn

epo

sition

mau

vais

epo

sition

dico jeuUn mot et trois définitions, mais une seule est la bonne.Testez votre vocabulaire !

7 5 9 1 2 8 3 4 6

8 6 2 3 7 4 5 1 9

4 3 1 9 5 6 7 2 8

2 4 7 6 8 3 1 9 5

6 8 5 2 1 9 4 7 3

9 1 3 7 4 5 8 6 2

3 7 6 5 9 1 2 8 4

5 2 4 8 6 7 9 3 1

1 9 8 4 3 2 6 5 7

4 3 1 9 7 2 8 6 5

6 5 2 8 4 3 7 1 9

8 7 9 5 1 6 4 3 2

5 1 4 7 6 9 3 2 8

2 6 8 3 5 1 9 7 4

7 9 3 2 8 4 1 5 6

9 4 5 1 2 7 6 8 3

1 8 6 4 3 5 2 9 7

3 2 7 6 9 8 5 4 1

sudoku facile sudoku moyen

9 8 6 3 1 5 4 7 2

1 2 3 8 4 7 5 6 9

7 4 5 6 9 2 3 8 1

6 5 7 2 8 3 1 9 4

4 9 8 5 6 1 7 2 3

2 3 1 4 7 9 8 5 6

3 6 9 1 5 8 2 4 7

8 1 4 7 2 6 9 3 5

5 7 2 9 3 4 6 1 8

sudoku difficile

mots fléchés mots chaînés mots codés

1

2

Pioupiou (3)Tarlatane (1) Latanier (1) Mastaba (2)Écornifler (3)Supputer (1)Oyat (3)Verdier (1) Tonka (3)Parmélie (3) Fortran (2)Fustanelle (1)Tafia (3) Rousseau (1)Lovelace (3)Déférence (2)Lésiner (3)Prolixe (2)Lebel (1)Contigu (1)Cadreur (3)Rémige (2)Pâtisson (3)Intempérance (1)Éclectique (2)Méduser (3)D’emblée (2)Bergeronnette (3)

V E N T R E A T E R R EE M E R I O S E R E I NN O C I V E O R I S O CA I E O E T E R N U E RI O S T R A T E O M O IS I S E O L A O P E L EO P I N I A T R E O I RN O T A O G O E S S E OO M E C R E A N T O N PS E R I E O O T E R O OT E O T E N U E O E A UO S S E L E T O A G I R

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

123456789

101112

mots croisés

dico jeu

mots logiques1. CORSE2. BRISE

LAPIN 0 0

NOYAU 1 0

CITER 1 2

PIEUX 0 1

SUITE 1 1

URINE 1 1

MIEUX 0 1

ANTRE 1 1

CLOWN 0 0

CRUEL 1 1

PIQUE 1 1

LOVER 0 2

BOUGE 2 0

CYGNE 1 0

ISOLE 1 2

TOILE 2 0

horoscopepar Alexandre Delovane, il publie un nouveau jeu divinatoire : l’Oracle du Souffle sur www.oracledusouffle.com et sur www.alexandredelovane.com

jj cancer 22 juin - 21 juilletVous serez plus que jamais amoureux, heureux du bien être présent. Vousapportez douceur et tendresse avec délicatesse. L’équilibre, le bonheur, lasérénité sont au rendez-vous au cours de cet été. Des projets professionnelsprennent forme pour la rentrée. Le maintien de votre santé est assuré.

g lion 22 juillet - 21 aoûtCalme et volupté sous le soleil. Vous aimez être aimé, vous serez comblé.

Les liens affectifs sont très forts. Possibilité de sacralisation d’une union.

Le bonheur est présent pour les couples, comme pour les célibataires.

Beaucoup de réalisation et d’accomplissement, tout en maintenant l’équilibre

avec agilité pour planifier ce bel agenda ensemble, constructif, et heureux.

h vierge 22 août - 21 septembreVous maintenez cette rigueur financière et familiale au cours de cet été.

Vous réfléchissez pour mieux instaurer le dialogue avec votre entourage.

Cependant célibataire, vous semblez être entre mer et soleil, très fleur bleue,

ce qui peut vous convenir dans l’instant. Mais beaucoup de conquérants

pour peu d’élus. Ne vous éparpillez pas, ainsi vous n’en subirez pas les aléas.

I balance 22 septembre - 21 octobreVous semblez irritable et fatigué. Ceci est lié à trop de travail. Vous avez besoin

de repos et de sécurité : matériel, affective. Une solution s’annonce au cours

de cet été pour retrouver l’harmonie dans votre couple. L’élu de votre cœur

saura stabiliser votre relation. Possibilité d’union pour les célibataires.

Grands projets professionnels pour la rentrée. Contrats en perspective !

F scorpion 22 octobre - 21 novembreVous êtes efficace avec une belle énergie et vous ne laisserez votre travail

qu’avec parcimonie au cours de cet été. Ne soyez pas trop exigeant avec

votre partenaire, qui pour le moins, sait vous aimer au centuple. D’autre part,

vous pourriez au dernier moment, faire une croisière en amoureux… au soleil

bien sûr !

K sagittaire 22 novembre - 21 décembreÊtre pondéré dans tous les domaines doit être votre adage pour trouver la clef

et/ou la solution à vos problèmes notamment financiers. Etrangement en

cette période estivale, un tourbillon de conflits affectifs est présent : Amours,

passion, colère, malentendu. Le temps est votre allié. Patience est d’ange.

l capricorne 22 décembre - 21 janvierVous respirez enfin après avoir eu le sentiment d’être freiné dans toutes

vos démarches. Soleil, soleil ! Vous prenez un bel envol tel un oiseau à qui

on avait coupé les ailes. Vos objectifs se réalisent pleinement et sont fructueux.

Vous rayonnez, ce qui ne laisse pas insensible votre entourage ! D’ailleurs…

l’âme sœur est au rendez-vous !

a verseau 22 janvier - 19 févrierLa venue des vacances rime avec le parfum des soirées d’été. Enamourés,

pour les couples et/ou les célibataires, vous cherchez à faire plaisir à l’élu(e)

de votre cœur : gala, concert, voyage. En cette période estivale, vous saurez

être à l‘écoute de votre partenaire. Vous vous assurez également en parallèle

de maintenir vos objectifs, quel que soit le domaine. Que du bonheur !

b poissons 20 février - 20 marsL’été vous réussit mais fiez-vous à la raison plutôt qu’à la passion !

Vous êtes plutôt libertin, vous charmez un peu trop. Pour cette fois, votre

partenaire semble ne pas apprécier votre comportement sentimental débordant

à l’égard d’autrui. Réorganisez vos centres d’intérêts ainsi que vos relations

amicales et professionnelles dans la stabilité. Tout ira pour le mieux et

l’harmonie sera rétablie.

C bélier 21 mars - 21 avrilCette période estivale peut se révéler difficile. En effet, des colères sont à éviter

avec votre conjoint pour ne pas déstabiliser votre vie de couple. Une fois

de plus, vous foncez « tête baissée » ! Vous serez incertain dans le choix

de votre vie affective, séducteur… Il vous faudra penser à votre devenir.

Définissez vos choix, amicaux et professionnels. Sachez poser les événements

à leur juste valeur pour ne pas altérer ce qui est bien établi.

D taureau 22 avril - 21 maiVive les vacances ! Après cette période de rigueur pour le maintien de

l’harmonie, de l’équilibre dans tous les domaines : santé, famille, travail. La

sécurité harmonieuse rayonne pleinement au sein de votre couple et de la

famille. Vous aimez séduire, célibataires ! Prenez le temps d’observer mais pas

trop tout de même ! Le temps passe et on ne l’arrête pas, même sous le soleil !

e gémeaux 22 mai - 21 juinTrop de discrétion dans vos relations amicales, professionnelles, familiales.

Ce qui incite au doute et au conflit avec votre entourage au cours de cette

période estivale. Soyez plus confiant et avec le temps, de la patience, du

dialogue. Tout s’améliore dans le meilleur des mondes… Les célibataires se

laissent vivre, tout en réfléchissant à améliorer et stabiliser ce qui est acquis.

n°66/24

mots croisés

Horizontalement1. Très très vite.2. Abrasif - Sans nuage.3. Dangereuse - On les largue.4. Sort après un coup - Réagir à un allergène.5. Couche - Ego.6. Placée - Note - Chauve.7. Entêté - Infinitif.8. ... bene - Partie d'un violon.9. Irréligieux - Neptunium.10. Suite - Retirer.11. Règle - Façon de s'habiller - Pas toujours douce.12. Dans l'oreille - Influer.

Verticalement1. Du cerf ou du sanglier - Dans le pistou.2. Trouble - Belles plantes volubiles ou rampantes.3. Exiger.4. Répartition - Persévérance.5. Fixer solidement - Tangible.6. Devanture - Au cinéma.7. En passant - Gouvernement - Partie de l'année.8. Le monde - Revenu régulier.9. Irlande - Enfant turbulent.10. Sommaire - Région sèche.11. Dans Paris - Relatif au vent - Paresseux.12. A disparu des pupitres - En faveur.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

BESOIN D’UN COUP DE POUCE ?Rejoignez l’équipe des vendeurs de Macadam !statut : vendeur colporteur de presse

Vous vendez le journal 2€ et vous récupérez 1€ ou plus(en fonction de la ville - coût de livraison)Pas d’horaires imposés : vous gérez votre temps comme vous le voulez.Pas de stock minimum : vous vendez le nombre de journaux que vous souhaitez.Pas d’engagement dans le temps : vous vendez tant que vous avez besoin.

Macadam : Association nationale soutenue par Courrier International, Reporters d’Espoirs, le Secours Populaire... propose chaque mois un vrai magazine réalisé par une équipe de journalistes professionnels.

Devenir vendeur ?+ d’infos : Tél : 04 78 97 26 73 - 06 17 78 91 57 - [email protected]