loir-et-cher info n°60

www.le-loir-et-cher.fr

n°60

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CEM

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2009

Toute l’actualité desToute l’actualité desToute l’actualité desToute l’actualité desToute l’actualité des

SportSur le parquet de l'ADA basket

AgricultureAu cœur des exploitations

sommaire

/ Loir & Cher info / décembre 2009 n°602

> DiRECtEuR DE la puBliCation : Maurice Leroy, Président du Conseil général>Co-DiRECtEuR DE la puBliCation : Michel Leroux, 1er vice-président du Conseil général > HôtEl Du DÉpaRtEMEnt - Place de la République - 41020 Blois Cedex - Tél. 02 54 58 41 41 - Fax 02 54 58 42 13 > pHotogRapHiEs : Marianne Lar-tigue, photothèque du Conseil général > DiRECtRiCE DE la CoMMuniCation : Florence Ducasse > RÉDaCtRiCE En CHEf : Aurélie Boissier > RÉDaCtion : Anne Sarazin, Aurélie Boissier, Aurore Dubois, Florence Ducasse, Capucine Beauchamp, Ghislain du Closel, Christine Naudin, Richard Ode, Émilie Rencien, Jean-Luc Vezon> sECRÉtaRiat DE RÉDaCtion : Monique Buron > CRÉation gRapHiquE - ExÉCution - pHotogRavuRE: Scoop Communication > iMpREssion : Imprimerie Gibert-Clarey - Chambray-lès-Tours (37). Tirage en 157 000 exemplaires - issn 12610088 > DÉpôt lÉgal : décembre 2009. Imprimé sur du papier 100 % recyclé.

engagements tenus pour les Loir-et-Chériens. Pour la 4e année consé-cutive, le Conseil général n’augmente pas la part départementale des impôts locaux, que ce soit la taxe d’habitation ou encore les taxes foncières. Dans un contexte de crise, nous ne souhai-tons pas pénaliser le pouvoir d’achat des familles en ajoutant de la fiscalité supplémentaire !

engagements tenus en faveur des producteurs de lait. Sans attendre, le Conseil général a voté dès le mois d’octobre une aide exceptionnelle d’ur-gence de 800 000 € pour les éleveurs laitiers frappés par la chute drama-tique de leurs revenus. En décembre, le Département verse les montants ac-cordés aux 209 producteurs de lait sur 20 des 30 cantons du département (voir p. 14). Une illustration supplé-mentaire de l’attention portée par le Conseil général à l’agriculture et à la ruralité !

engagements tenus envers les pe-tites communes et leurs habitants. Les 214 communes de moins de 1 000 habitants du Loir-et-Cher peu-vent désormais accéder à la dotation de solidarité rurale votée en octobre par l’Assemblée départementale. Un sacré coup de pouce de 2 millions d’eu-ros destiné à accompagner, en 2010, un projet d’équipement par commune rurale laissé au libre choix du maire et de son conseil municipal !

Enga gements tenus !aCTUaLiTÉs I 04

PorTraiT I 06Emmanuel Raynaud, créateur de nounours

sPorT I 07allez l’aDa basket !

ÉVÉNemeNT I 08les entreprises ont des idées

soLiDariTÉ I 10Des aides aux plus démunis

JeUNesse I 11quand je serai grande, je serai pompier

CULTUre I 12Demandez le programme 2010

Cahier CeNTraL Zoom sur nos territoiresvallée du Cher • sologne • Beauce et val de loire • vendômois et perche • Blésois

Dossier I 14/18À la rencontre des agriculteurs

>> Photo>de>couverture>:>Marianne>Lartigue>avec>l'aimable>participation>de>Stéphane>Courtemanche.

sorTir I 13Et si on allait au théâtre ?

JarDiN I 19Balade à Blois

PaTrimoiNe I 20florilège des éditions Bilboquetau temps du tramway

La ParoLe À I 22

À VoUs De JoUer I 23

Magazine disponible sur cassette pour les non-voyants à la bibliothèque sonore12, rue de la garenne à Blois, tél. 02 54 78 42 15

ÉDiTo

Loir & Cher info / décembre 2009 n°60 / 3

Maurice Leroy Vice-président de l’Assemblée nationale Président du Conseil géné[email protected]

Romorantin-Lanthenay, des Roches-l’Évêque à Avaray, en passant par Montoire-sur-le-Loir, Mer ou Vendôme, les travaux sur les routes et dans les collèges n’ont jamais été si nombreux ni si vite menés. Ensuite, réduire au maximum les dé-lais de paiement aux entreprises, ti-tulaires de marchés publics avec le Département. Pari également tenu avec un paiement en 25 à 30 jours, bien en deçà des délais légaux !Enfin, dans le cadre des marchés : augmenter à 20 % les acomptes aux entreprises pour donner de l’air aux trésoreries mises à mal en cette pé-riode de crise.

Garantir pleinement notre mission de solidarité, poursuivre les investisse-ments d’avenir sans augmenter la fis-calité, pour vous, nous tenons ferme-ment chacun de nos engagements.

Je souhaite à chacun d’entre vous de belles fêtes de fin d’année et vous présente mes vœux les plus chaleu-reux pour 2010. ●

engagements tenus pour le déve-loppement durable. En proposant tous les trajets en car au tarif unique de 2 € pour les Loir-et-Chériens, le Conseil général fait un grand pas dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce dispositif préserve la gratuité des transports scolaires et conforte notre volonté de privilégier les transports collectifs. C’est aussi une bonne nouvelle pour le porte-monnaie des Loir-et-Chériens.

engagements tenus pour les familles en grande difficulté. Chaque jour, le Conseil général accompagne sociale-ment la crise. En juin 2009, nous avons généralisé le revenu de solidarité ac-tive auprès de toutes les familles loir-et-chériennes qui ont de très faibles

revenus. Plus de 6 000 personnes sont activement soutenues par le Conseil général dans leur recherche d’emploi ou dans leur formation pro-fessionnelle et bénéficient, pour cela, d’un accompagnement social et pro-fessionnel personnalisé.

engagements tenus pour les entre-prises. Pour conforter notre tissu éco-nomique, j’ai pris en décembre 2009 trois engagements pour doper l’acti-vité économique. D’abord, associer notre département au plan de relance national. Pari tenu puisque 5 millions d’euros supplémentaires de l’État sont venus s’ajouter aux 60 millions d’eu-ros du budget départemental pour accélérer notre programme de travaux dans tout le Loir-et-Cher. D’Épuisay à

Enga gements tenus !

>> Le>président>du>Conseil>général,>très>attaché>à>la>ruralité,>a>assisté>au>comice>agricole>de>Savigny-sur-Braye>en>juin.>Six>mois>plus>tard,>le>Département>verse>une>aide>exceptionnelle>de>800>000>€>aux>éleveurs>laitiers.>

4 / Loir & Cher info / décembre 2009 n°60

I Centre nautique de Blois

Si un séjour à la montagne vous tente, direction Vars-les-Claux, dans les Hautes-Alpes. Vous pouvez encore réserver...• Du 7 au 18 février pour les 8-13 ans (ski : 658,80 €). • Du 6 au 15 avril pour les 9-14 ans (ski : 525 €). Sont compris : le transport en autocar de-puis Blois ou Romorantin-Lanthenay, la pension complète, l’assurance, les leçons de ski, le forfait des remontées mécani-ques, le prêt du matériel. Renseignements complémentaires sur www.carlines-vars.comContactConseil général de Loir-et-Cher, tél. 02 54 58 41 45 et www.le-loir-et-cher.fr

En familleAux Carlines III, jusqu’au 18 avril 2010, les familles sont hébergées en studio (4-5 personnes).Tarif/jour/personne : 52,20 € (pension complète) et 78,90 € (formule skieur = pension complète + forfait remontées + prêt matériel) pour un adulte ou enfant de plus de 12 ans ; 35,60 € (pension com-plète) et 62,30 € (formule skieur) pour les moins de 12 ans ; 14 € (pension com-plète) pour les moins de 5 ans.Bon à savoir : 15 % de réduction sont accordés sur les pensions complètes et formules skieur du 3 au 28 janvier 2010 et du 20 mars au 18 avril 2010.Inscription pour séjours adultes :

tél. 04 92 46 50 46 et [email protected]

Po u r c e u x q u i s o u ha i -tent déjà organiser leurs vacances d’été, rendez-vous dans le Loir-et-Cher info n°61 (février 2010). ●

Montagne pour tous

Vous êtes fan du Loir-et-Cher ou souhaitez le devenir ? Un conseil : faites un tour sur le réseau so-cial FaceBook. il suffit de vous connecter à l’adresse suivante : www.facebook.com/pages/Blois-France/Le-Loir-et-Cher/265449885530 si maintenant vous êtes accro, et pour finir en beauté, le réseau Twitter n’at-tend que vous... twitter.com/cg41. C’est sûr, le Département n’a pas fini de vous surprendre... ●

Quoi de neuf sur le site Internet ?

Temps capricieuxLe titre donne le ton : Les

Catastrophes météo dans le Loir-et-Cher. Ce livre, signé

de Bruno Guignard, historien de formation et Blésois de

souche, met l’accent sur les accidents survenus dans le département depuis le

XVe siècle. Parmi les plus cé-lèbres : une crue de la Loire

en 1856, ou, plus récemment, une tornade en 1985. Des gravures d’époque et des

photos, saisissantes, illustrent les propos de l’auteur. À conseiller à ceux qui aiment

parler de la pluie et du beau temps...Éditions Archives & Culture, 19 €

Belle SologneLa Sologne inspire

depuis toujours Pierre Aucante, né à Neung-sur-Beuvron.

À travers ce nouvel ouvrage, Solognots

d’hier et d’aujourd’hui, l’auteur rend un bel

hommage à son territoire et à ses

habitants. Au fil des pages, chacun donne sa vision d’un

pays à l’identité forte et précise le lien qui les unit. L’iconographie, très soignée,

mérite qu’on s’y attarde. Les portraits, superbes, respirent la sincérité.

Éditions SEPP/Le Journal de la Sologne, 29 €

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>> Samedi>5>décembre,>la>pose>de>la>première>pierre>du>futur>centre>nautique>blésois>s’est>déroulée>dans>la>bonne>humeur.

>> À>Vars-les-Claux>l’hiver,>les>enfants>marchent>sur>la>neige.

En juillet 2011, les habitants de Blois et de son agglomération seront sans doute nom-breux à barboter au centre nautique de la zone des Grands Champs... Le projet est am-bitieux : plusieurs bassins (sportif, d’appren-tissage, d’extérieur, d’intérieur...), une patau-geoire, un toboggan, un espace solarium, un terrain de beach-volley, etc. Le 5 décembre, la première pierre – symbolique – était po-sée en présence de nombreux élus locaux. Pour rappel, en octobre, un accord a vu le jour entre Maurice Leroy, président du Conseil général, et Christophe Dugruelle, président d’Agglopolys (communauté d’agglomération de Blois, NDLR). Le Conseil général apporte à cette future réalisation une subvention de 2,75 millions d’euros (M€) sur un coût total estimé de 20,5 M€. ●

aCTUaLiTÉs

5 Loir & Cher info / décembre 2009 n°60 /

Les chiffres de Route 41Difficile d’ignorer qu’au 1er septembre les transports interurbains ont adopté un nouveau nom et un nouveau style. Depuis cette date, chaque trajet en car coûte, quelle que soit la distance parcourue dans le département, 2 €. Les Loir-et-Chériens ont bien compris que cette donne chan-geait leur quotidien. Les premiers chiffres de fréquentation des lignes régulières le prouvent. De septembre à novembre 2009, ils ont presque doublé par rapport à ceux de 2008, passant de 31 000 voyages

>> Grâce>à>Route>41,>en>trois>mois,>la>fréquentation>des>lignes>régulières>a>presque>doublé.

Routes d’hiverPour connaître l’état des routes en hiver, le Conseil général met en place trois outils jusqu’au 28 février. Vous en saurez plus en composant le 0 820 08 81 81. Ce numéro renseigne aussi sur les perturbations dans les transports scolaires ou sur Route 41. Le site Internet www.le-loir-et-cher.fr, pour sa part, fait le point, chaque jour et en temps réel, sur les conditions de circulation dans

le département. Les amoureux des ondes, quant à eux, retrouveront chaque jour de la semaine un message “Météo Routes” dif-fusé entre 7 h et 8 h. Radios concernées ? RCF, Forum, Plus FM et Vibration. ●Fréquences• RCF : 96.6 à Blois et 101.9 à Vendôme• Forum : 98.4 à Blois, 101.4 à Romorantin-

Lanthenay et 95.2 à Vendôme. • Plus FM : 89.4 à Blois, 99.3 à Montrichard,

96.7 à Romorantin-Lanthenay et 97.4. à Vendôme

• Vibration : 90.3 à Blois sur, 93.1 à Romorantin- Lanthenay et 93.4 à Vendôme.

à près de 61 000. (Source : Transports du Loir-et-Cher). ●

>> Le>Département>vous>renseigne>sur>l’état>des>routes>en>hiver.>Téléphone,>radio,>site>Internet,>vous>avez>le>choix.

Bois-énergieLe Département souhaite promouvoir la filière bois-énergie. Ce dispositif en faveur des énergies renouvelables a été voté le 19 octobre par l’assemblée départementale. Dorénavant, les particuliers et les collectivités bénéficient d’aides financières pour acquérir une chaudière bois automatisée à plaquettes forestières. Vous en saurez plus sur le sujet en lisant le prochain Loir-et-Cher info...ContactTél. 02 54 58 41 70Service de l’agriculture et de l’environnement

Chantier imminentVous avez jusqu’au 17 janvier inclus pour visiter l’exposition de Chantal Berry-Mauduit à la Maison du Loir-et-Cher à Blois. Elle sera ensuite fermée jusqu’à la fin mars car elle se refait une beauté (voir p. 12). Les artistes exposés se réjouissent déjà car le lieu gagne un nouveau plateau d’exposition de 100 m2.

Transfert du parcAu 1er janvier, les 80 agents du parc de l'équipement, ainsi que leurs véhicules et engins, sont confiés par l'État au Département. Après le transfert des routes nationales en 2006 et celui des agents de l'Équipement l'année suivante, le Conseil général gère désormais l'ensemble des moyens humains et matériels qui lui permettent d'entretenir les routes départementales. Avantage du transfert pour le Département ? L'optimisation des moyens et la perspective d'innovations en faveur de l'environnement.

>> À>l’Assemblée>nationale,>quand>le>président>de>séance>apparaît>avant>d’aller>dans>l’hémicycle,>l’émotion>est>intense.

I Moment d’émotionDepuis le 6 octobre, Maurice Leroy officie comme vice-président de l’Assemblée nationale. Avant que le pré-sident de séance ne monte au “perchoir” (face aux dé-putés de l’hémicycle, NDLR), la garde républicaine fait retentir ses tambours dans la salle des pas perdus. Précédé de deux huissiers de l’illustre maison, le prési-dent de séance apparaît. ●

>> En>avril,>la>Maison>du>Loir-et-Cher>>sera>encore>plus>belle.

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PorTraiT

À 10 ans, j’avais un nounours de deux mètres dans ma chambre. Cela marque forcément”, précise Emmanuel Raynaud. Aujourd’hui

encore, les peluches font partie de sa vie. Il ouvre la porte d’une pièce feutrée, aux étagères emplies de nounours. Au sol, une mosaïque. “C’est ma sœur qui l’a faite”, dit-il. Pas étonnant dans une famille d’artistes. “Ma mère, peintre, a été fabricante de marion-nettes (d’où les Petites Marie, marionnettes en vieux français, NDLR). Mon père, quant à lui, s’intéressait beaucoup au cinéma et au théâtre”, raconte-t-il. Les parents d’Emmanuel créent l’entreprise Les Petites

Marie à Paris, en 1965. Le couple croise un jour la route de Claude Laydu, le créateur de Bonne nuit les petits. Pour lui, il réalise les marionnettes des personnages : Nicolas, Pimprenelle, Nounours... Suivront Le Manège enchanté et Tintin.Puis les époux Raynaud se tournent vers les jouets en peluche et décrochent une licence pour Babar. Après quelques difficultés dans les années 1980, le sac à dos en peluche amène un regain d’activité. En 1989, Emmanuel reprend les rênes de la société, après des études de ges-tion d’entreprise à l’université de Tolbiac, à Paris. “J’ai commencé par donner un coup de main à mes parents. Cela fait vingt ans que ça dure !” s’amuse-t-il. “Nous avons quitté Paris pour Amboise, où nous sommes restés onze ans. Avant de trouver, en 2003, un local plus vaste, disponible à Blois.”

Des peluches par millionsL’entreprise artisanale est installée près de la gare de Blois. Neuf salariés s’occupent du textile, du packaging, du contrôle et de la logistique. Sans compter les saisonniers, les stylistes indépendants et la dizaine de commerciaux. Emmanuel voyage souvent en Chine, mais n’a jamais eu envie de délo-caliser sa structure. Là-bas, il fait assem-bler – de moins en moins – des produits à partir de matières européennes. La force des Petites Marie, c’est le côté “français”. La société vend plus de deux millions de pe-luches par an. Ours, grenouilles à grandes pattes, poupées de chiffon... “Toutes nos créations portent un prénom. Parfois, c’est un casse-tête pour le choisir !” explique Emmanuel Raynaud. L’entreprise réalise aussi des nounours sur mesure (Baby Dior, Michelin, le Téléthon, etc.). Nouveautés : des peluches de fabrication 100 % française, au

tissu Liberty. Présentée au Salon maison et objet de Paris, en septembre, cette French Touch Collection connaît un grand succès. Depuis novembre, l’ours Câlinou, français lui aussi, se vend en série limitée chez Nature et Découvertes. “Notre équipe a des idées.” Son credo ? “La qualité et le respect des normes de sécurité”, insiste Emmanuel Raynaud. “La peluche, c’est comme la mode. Il faut anticiper les tendances, être à l’affût de ce qui se fait ailleurs, renouveler les formes, les matières et les couleurs.” Avec un seul but : faire rêver les enfants. ●

Émilie Rencien

Contact29 quater, avenue Gambetta à BloisTél. 02 54 52 25 22Site Internet : www.les-petites-marie.com

Emmanuel Raynaud, gérant de l'entreprise les petites Marie, a baigné dans l’univers de la peluche dès son plus jeune âge. À 43 ans, il évolue toujours dans le monde de l'enfance. Rencontre à Blois, au pays des nounours.

Un monde de doudous

>> L’ours>François,>dans>les>bras>d’Emmanuel>Raynaud,>gérant>des>Petites>Marie,>connaît>>un>franc>succès.

>> Dans>l'atelier>des>Petites>Marie,>les>peluches>sont>cousues>à>la>machine>puis>rembourrées>>et>fermées>à>la>main.

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sPorT

C réé en 1948, l ’ADA Blois bas-ket 41 occupe le devant de la scène sportive départementale depuis les années 1990. Fort de

300 licenciés et d’autant de bénévoles, le club du président Philippe Daudin appuie son développement sur un double projet sportif et socio-éducatif. “Il y a une vraie tradition du basket à Blois. Les jeunes sont nombreux à pratiquer ce sport ; nous nous employons à aller à leur rencontre dans les écoles ou les quartiers”, explique Fabrice Bonamy, coor-dinateur sportif des 26 équipes de jeunes. Pour les encadrer, 35 entraîneurs diplômés se mobilisent. Dès l’âge de 4 ans, les enfants peuvent débuter leur apprentissage à l’École française de minibasket. Les éducateurs du club interviennent aussi dans les écoles blé-soises. Leur présence se fait régulière dans les quartiers nord de la ville et le club a reçu le label Dynamique espoir banlieues. Début 2009, grâce au soutien du Conseil général, les collégiens de Vineuil et de Oucques ont

Question de niveauxEn basket masculin, 16 équipes jouent en Pro A, le plus haut niveau, 18 équipes en Pro B et 18 en Nationale 1. Chaque année, deux équipes de Nationale 1 peuvent prétendre à l'accession en Pro B. Chez les filles, 14 équipes s’affrontent en LFB (Ligue féminine de basket), l’équivalent de la P ro A des ga r ç ons. E n r é g ion Centre, l ’équipe féminine de Bourges est championne de France en titre ; les garçons d’Orléans sont, quant à eux, vice-champions de France 2009.

avec son équipe de nationale 1, l’aDa1 Blois basket 41 porte haut les couleurs du sport loir-et-chérien. le club renferme aussi une pépinière de jeunes talents grâce à une politique de formation exemplaire.

Le bel horizon de l’ADA basket

rencontré les joueurs de l’équipe première et le staff technique. Les résultats de ce travail de terrain sont tangibles : plusieurs titres de champions régionaux dans les catégories jeunes ont récompensé les efforts.

Objectif : Pro BVitrine de l’ADA Blois basket 41, l’équipe pre-mière est sous les feux de l’actualité chaque week-end. Ses résultats et son état d’esprit font honneur au club. Avec leur jeu specta-culaire et offensif, les coéquipiers de Pierre Brochard régalent leurs supporters. Après deux bonnes saisons en Nationale 1, les di-rigeants du club et l’entraîneur Nicolas Faure ont un objectif : accéder à la Pro B dans les années à venir. “Le Loir-et-Cher mérite un club “pro”. L’ADA a le potentiel pour jouer à ce niveau en terme de public (1 200 spec-tateurs par match, dont 160 abonnés) et d’organisation”, dit Julien Monclar, respon-sable du marketing et de la communication. Ce projet passe néanmoins par la construc-tion d’un palais des sports moderne. Plus de 130 entreprises, réunies dans un “basket club entreprises”, et les collectivités lo-cales soutiennent cette initiative. Le Conseil

général a versé, en 2009, une subvention de 130 000 € à l’ADA Blois basket 41. Bien placés au classement cette saison, les Verts n’ont pas fini de faire vibrer leur public. ● Jean-Luc Vezon1 Abeille des Aydes.

Contact27, rue des Écoles à BloisTél. 02 54 55 99 93Site Internet : www.ada-basket.com

>> À>l’ADA,>les>enfants>peuvent>s’initier>au>basket>dès>4>ans.

>> Avec>son>équipe>première,>l’ADA>Blois>basket>41>séduit>plus>de>1>000>spectateurs>chaque>week-end.

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au Minotaure de vendôme, jeudi 17 décembre, les entreprises loir-et-chériennes étaient à l’honneur. portrait des cinq lauréats des tops de l’entreprise 2009.

Les entreprises ont du talentLe Top TrempoliNNo1 pour EICDéjà primée en 2008 pour l’innovation, l ’entreprise vendômoise EIC (Éditions informatiques comptables) est spécialisée dans les logiciels de comptabilité. “Cette distinction récompense nos efforts depuis vingt ans. Le monde de l’informatique est en perpétuelle évolution”, explique le président de la société, Vincent Petit. “L’innovation est la condition de la croissance.” Même si cette année celle de la société n’atteint que 7 % (après des années avec une croissance à deux chiffres), EIC poursuit son déve-loppement. Elle vient de passer le cap des 100 salariés. L’entreprise développe un nou-veau projet “qui met en harmonie plusieurs technologies pour faire un produit innovant”. Et envisage de créer une vingtaine d’emplois supplémentaires en 2010. Un recrutement qui n’a pas toujours été facile. Vincent Petit précise : “Nous faisons venir des compé-tences dans une petite ville. Nos atouts ? Le cadre de vie, une politique sociale attractive et un vrai accueil.” 1 TrempoliNNo est un programme de sensibilisation des entreprises aux enjeux de l’innovation et d’accompagne-ment des projets. www.trempolinno.fr.

>> À>38>ans,>Vincent>Petit,>président>d’EIC>à>Vendôme,>remporte>pour>la>deuxième>fois>un>Top>de>l’entreprise.

>> La>Coopérative>d’utilisation>de>matériel>>agricole>(Cuma),>basée>au>Temple,>>déchiquette>du>bois>pour>le>chauffage.

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Le Top écosolution à la Cuma bois-déchiquetage“Recevoir ce Top récompense nos efforts. La tribune offerte au cours de la soirée m’a permis d’interpeller les collectivités pour qu’elles fassent la démarche de choisir des chaudières bois”, dit Jérôme Augis. Le pré-sident de la Cuma Bois-déchiquetage garde le sourire... mais a su profiter de l’occasion. Créée en juin 2007 au Temple, la Coopérative d’utilisation de matériel agricole (Cuma) réunit des exploitants forestiers ou agri-coles pour déchiqueter du bois destiné au chauffage. “L’idée est partie des problèmes d’entretien des haies du Perche. Nous sou-haitions trouver une solution économique et écologique pour préserver le paysage”, ajoute-t-il. Reste à se faire connaître. “Nous avons envie que la filière se développe.” Deux chaudières à bois installées dans le département, c’est encore peu ! La machine à déchiqueter stationne au Temple. Elle tour-nera à la fin de l’hiver et au printemps. En attendant l’installation de chaudières écolos qui participeront à la valorisation de la filière bois dans le département.

Le Top des richesses humaines pour les Maisons du bon secoursCe n’est pas parce qu’une institution est plus que centenaire qu’elle n’a pas d’idées ! “À la Fondation du bon secours, la mission était de prendre soin de toutes les personnes. Les résidents âgés, mais aussi le personnel.” Et c’est ce qui est fait, à travers un plan de formation et un accompagnement du per-sonnel mis en place en 2007. “Nous avons quatre formateurs en interne”, explique Thomas Guinamard, le directeur. “Animation, bientraitance, gestion des logiciels de soins et protection incendie sont les quatre axes de formation. Nous avons aussi une politique d’accueil et d’intégration de tous les nou-veaux salariés.” Des personnes en phase de réinsertion après un “accident de la vie” qui, d’un emploi à temps partiel, parviennent à un temps plein. “Deux d’entre elles vont partir en formation d’aide-soignante, une autre va préparer un CAP”, dit-il. Professionnalisation pour un métier – la prise en charge des

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ÉVÉNemeNT

Les entreprises ont du talent

>> À>Vendôme,>les>bâtiments>des>Maisons>>du>bon>secours>sont>remarquables.

>> Le>domaine>de>Karine>Thoral-Pierre,>brillante>chercheuse>:>les>explosions>et>les>impacts.

Le Top de l’innovation pour Neuro France Implants“Une telle récompense fait plaisir. C’est une reconnaissance pour toute l’équipe.” Karin Wörner est la “voix” de Neuro France Implants. L’entreprise, installée à Boursay (bureaux) et à La Ville-aux-Clercs (atelier), exporte dans le monde entier. Sur un créneau très spécialisé : le matériel médical pour l’orthopédie de la colonne vertébrale. “Patrice Moreau est le concepteur. Il travaille avec Christophe Pelletier, le chef de production. Nous répondons à des demandes très spé-cifiques. C’est presque du sur mesure, une solution apportée à un problème particulier.” Les chirurgiens et médecins soumettent un problème pour un patient, Neuro France Implants conçoit une réponse. La société

Le Top de l’innovation pour Cedrem“Être sur l’Écoparc de Neung-sur-Beuvron, c’est super exotique.” Espiègle, Karine Thoral-Pierre ? Un peu, mais surtout très brillante et d’une curiosité qui, sans cesse, lui fait découvrir, apprendre, comprendre. À 36 ans, mère de deux jeunes enfants, elle est à la tête de Cedrem (Centre d’expertise en dynamique rapide explosion et multiphy-sique). Océanographe de formation et de profession, elle a posé son sac à terre en rencontrant son mari. Elle “cherche” depuis deux ans dans un domaine très spécifique, les explosions, les impacts. Elle travaille dans le secteur de la défense, mais aussi des grandes entreprises. “Quand il s’agit

personnes âgées – qui n’attire pas les jeunes. Et pourtant : “Nous avons été féli-cités par la Fondation de France pour notre action. Aujourd’hui, nous recevons un Top, une récompense attribuée à toute l’équipe, soudée même dans les moments difficiles”, conclut le directeur.

DR

>> Dans>l’atelier>de>Neuro>France>Implant,>à>La>Ville-aux-Clercs,>Christophe>Pelletier>et>Patrice>Moreau>se>réjouissent>de>voir>leur>travail>récompensé.>

(13 personnes) est en plein développement. À l’automne prochain, elle va regrouper ses activités sur un même site à La Ville-aux-Clercs, dans un bâtiment de 1 200 m2. Selon Karin, “les métaux utilisés nécessitent de limiter les variations de température. Nous aurons de meilleures conditions de travail et de production”.

d’une voiture, on mesure à l’échelle de 100 mètres par seconde. Moi, mon domaine, c’est 10 000 mètres par seconde !” dit-elle. Elle est la seule en France à proposer, clés en main, des solutions et leur mode de fabrica-tion. Karine Thoral-Pierre dépose sans cesse des brevets. “Tête chercheuse”, cette physi-cienne vient d’embaucher un jeune ingénieur. “Seule, je ne pouvais pas tout faire. Je vais devoir, plus vite que prévu, réfléchir au déve-loppement de Cedrem”, précise-t-elle. ●

Aurore Dubois

DRDR


soLiDariTÉ

À Blois, l’épicerie sociale La Passerelle existe depuis dix ans. “Nous ne pen-sions pas durer aussi longtemps”, dit Odile Verleure, son ex-présidente.

Une vingtaine de bénévoles constituent le noyau dur chargé de l’approvisionnement, de l’accueil des familles et de leur écoute. Ils prodiguent aussi des conseils en matière d’équilibre alimentaire. À l’origine de la struc-ture : le centre communal d’action sociale de Blois, la Croix-Rouge française, l’Entraide protestante, la Famille blésoise, le Secours catholique et la Société de Saint-Vincent de Paul. En 1999, 900 familles poussent la porte de La Passerelle, contre 1 597 en 2007. “Soit 4 861 personnes dont le “reste à vivre” est inférieur à 6 € par jour”, ajoute Odile Verleure. Au préalable, il faut rencontrer une assistante sociale qui va calculer le ‘reste à vivre’, définir le temps de l’aide et la fréquence des visites. Le montant du panier correspond à un forfait lié à la composition de la famille. “Toutes les personnes aidées participent à hauteur de 10 % du montant de l’aide”, précise-t-elle. Certaines familles surendettées passent même un contrat. “On part d’une dette pré-cise et les économies réalisées servent à la

L’ aide alimentaire, une nécessité

la vie joue parfois de vilains tours. il est réconfortant alors de trouver une main secourable. Dans le département, plusieurs structures viennent en aide aux personnes les plus démunies. Comment font-elles ? Réponse avec quelques exemples.

>> >À>l’épicerie>sociale>La>Passerelle>de>Blois,>60>%>des>marchandises>proviennent>de>la>Banque>alimentaire>et>de>grandes>surfaces>;>les>40>%>restants>sont>achetés>par>La>Passerelle.

>> Plus>de>20>bénévoles>travaillent>à>l’épicerie>sociale>de>Blois,>La>Passerelle.

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payer. C’est un outil éducatif auquel je crois.” Le Secours populaire français aide 1 200 per-sonnes à Blois, et autant à Contres, Mer, Romorantin-Lanthenay et Vendôme. Cette structure distribue des produits alimentaires et accompagne les bénéficiaires d’un point de vue culturel et social. “C’est pour redonner l’envie de faire”, souligne Danièle Royer, la se-crétaire générale. Les actions visent surtout les enfants. “C’est génial de les voir revenir de vacances ou d’une sortie avec un sourire jusqu’aux oreilles.”

En milieu rural aussiÀ Romorantin-Lanthenay, La Courte Échelle a aidé 420 personnes en 2008. “Un chiffre en augmentation”, précise Guillaume Boursier, directeur du Centre communal d’action so-ciale (CCAS). De nombreuses activités sont proposées, ainsi que les conseils d’une diété-ticienne. “Ce n’est pas qu’un outil alimentaire, c’est aussi un outil de réinsertion.” La Croix-Rouge française réfléchit, quant à elle, à la mise en place en 2010 d’une épicerie sociale itinérante sur Vendôme. “Pour aller au-devant d’un public autre que celui de la ville”, sou-ligne le président René Bozec. Il précise : “Les

difficultés se rencontrent aussi en milieu ru-ral.” En 2009, le Conseil général soutient ces actions au travers d’une enveloppe globale de 53 000 €. ●

Capucine Beauchamp

ContactLa Passerelle, 31-33 rue Charles-d’Orléans à Blois. Tél. 02 54 45 16 69.Le Secours populaire français, 5 rue Alain-Gerbault à Blois. Tél. 02 54 43 90 61.La Courte Échelle, 10 mail de l’Hôtel-Dieu à Romorantin-Lanthenay. Tél. 02 54 76 97 84.La Croix-Rouge, 31-33 rue Charles-d’Orléans à Blois. Tél. 02 54 42 00 86.


JeUNesse

C e sont les garçons, dit-on, qui rêvent de devenir pompier pour conduire le camion rouge, sirène hurlante, pour “monter au feu”,

peut-être aussi pour l’uniforme. Est-ce cela qui attire aussi les demoiselles et suscite chez elles la vocation ? “Je ne sais pas ce qui les pousse, mais elles sont très motivées. Chez les pros, les filles repré-sentent 10 à 15 % des effectifs”, constate le capitaine André Deschamps, président de l’association départementale. Caroline, 14 ans, et Joséphine, 13 ans, de Romorantin-Lanthenay, se projettent déjà dans un avenir professionnel. Cela constitue un précédent familial dans leurs univers respectifs. “Chez moi, je suis la première !” dit Caroline. Joséphine lui fait écho : “Les parents nous ont même encouragées.” L’engagement de Caroline suscite de l’intérêt chez beaucoup de copines. Elle ajoute : “J’aime les pompiers depuis toute petite.” Les deux jeunes filles apprécient l’esprit d’équipe propre à ce corps

Les pompiers de demainL’ aide alimentaire, une nécessité

ils sont jeunes, garçons et filles, âgés d’à peine 13 ans pour certains. Déjà, la volonté de servir le corps des sapeurs-pompiers les anime. Rencontre.

d’intervention. “Le sport, mais aussi les cours. Ils ne sont pas barbants, on apprend des techniques.” L’encadrement, marcher au pas ? “C’est normal”, précise Joséphine. Mais celle qui retient toute leur attention, c’est... la grande échelle. “Nous ne sommes pas encore montées. On sera accrochées, mais question sensation, ouah !” Les yeux de Caroline brillent. “La grande échelle, c’est symbolique des pompiers”, dit-elle.

Dix ans, l’âge minimumLe département compte 13 sections “jeunes sapeurs-pompiers” (JSP), regroupées en association départementale, et 185 jeunes sapeurs-pompiers, âgés de 12 à 17 ans. Selon le commandant Sylvie Dorland, chef du centre de secours de Blois-Nord : “Toutes les catégories sociales sont représentées.” Devenir JSP peut s’envisager dès l’âge de 10 ans (18 ans étant l’âge limite). La pre-mière année vise l’acquisition de notions élémentaires sur le feu, le matériel d’incen-die et l’apprentissage des gestes de pre-miers secours, à raison de quatre heures de cours par semaine. À partir de 13 ans, une formation en quatre ans s’engage,

sanctionnée par le brevet national de JSP. Elle comprend un apprentissage théorique, des mises en pratique et du sport. Président du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis), Michel Leroux, 1er vice-pré-sident du Conseil général, chargé des infras-tructures départementales et de l’aménage-ment du territoire, conclut : “Dans ce vivier, il y a la relève de demain. L’enthousiasme de ces jeunes sapeurs-pompiers prouve que la volonté de servir les anime.” ●� C. B.

ContactTél. 02 54 51 54 00Site Internet : www.sdis41.fr

>> Joséphine>>et>Caroline,>13>et>14>ans,>rêvent>>de>la>grande>échelle.

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>> En>mai,>le>9e>rassemblement>départemental>des>jeunes>sapeurs-pompiers>était>truffé>d’exercices>pratiques.

>> Michel>Leroux,>vice-président>du>Conseil>général>et>président>du>Sdis,>a>une>certitude>:>la>relève>>est>assurée>!


CULTUre

P our la politique culturelle menée par le Dépar tement, 2010 est l’année du renouveau. Objectifs : conjuguer richesse du patrimoine

artistique du Loir-et-Cher et rayonnement de notre territoire, et proposer à tous des événe-ments de qualité. Acte I, l’espace d’exposition du Conseil général, la Maison du Loir-et-Cher, située à Blois à côté du château, s’offre un lifting. À la clé, une surface d’exposition étendue à 140 m2 et une entrée qui se fera

Missionnés 2010Comme les années précédentes, le Conseil général accompagne, tout au long de 2010, plusieurs artistes missionnés. Ils seront programmés dans le cadre de Festillésime :• Claire Plaisant, chanteuse, compositrice de jazz de réputation nationale• La Compagnie de la Lune Blanche, théâtre et danse• Jean-Claude Botton, conteur• Thierry Fabri, chanteur, compositeur de variétés.

2010, un bon millésimefaciliter l’accès de tous à la culture, c’est l’une des missions importantes du Conseil général. En 2010, il y en aura pour tous les goûts avec une année riche en nouveautés.

désormais côté rue de la Voûte-du-Château. Côté programmation, elle accueillera, outre les productions des artistes locaux, des expositions majeures à rayonnement régio-nal et national : Musset et les romantiques en région Centre (juin à septembre), carte blanche à Madeleine Arphand, artiste peintre loir-et-chérienne (avril à mai), qui présentera son œuvre et ses coups de cœur.

France-Russie en Loir-et-CherEn 2010, le Loir-et-Cher s’engage dans l’année croisée France-Russie. Au pro-gramme : l’exposition De Novossibirsk à la Loire - les icônes sibériennes et l’art sacré en Loir-et-Cher, proposée par les Archives départementales de juin à septembre. D’octobre 2010 à février 2011, le Domaine de Chambord présentera une exposition de costumes russes avec la Fondation Yves Saint Laurent, en partenariat avec le Conseil général. Chambord proposera aussi une ex-position de land art1 par Nicolay Polissky dans les jardins du château pendant l’été. En décembre, la Maison du Loir-et-Cher

exposera Ilya Gaponov, un jeune artiste russe dont le monde de l’art se dispute déjà les faveurs.

Succès pour Festillésime Axe majeur de la politique culturelle du Conseil général, Festillésime 41 sera évi-demment au rendez-vous en 2010. Le principe ? Des manifestations (théâtre, concert...) proposées toute l’année, partout dans le département, en partenariat avec les communes. Avec 23 200 entrées enre-gistrées en 2009, le succès ne se dément pas. En 2010, pour répondre aux attentes du public, Festillésime 41 monte d’un cran avec 144 manifestations organisées dans près de 90 communes. Dans le même esprit, le Conseil général sera partenaire de 17 festivals en Loir-et-Cher. Une façon de contribuer à la richesse de l’offre culturelle sur le territoire puisque toutes les disciplines sont concernées : mu-sique, théâtre, danse, cinéma. ● Aurélie BoissierPour en savoir plus : www.le.loir-et-cher.fr rubrique Culture et patrimoine

1 Le land art est une tendance de l'art contemporain, uti-lisant le cadre et les matériaux de la nature (bois, terre, pierres, sable, rocher, etc.).

>> Claire>Plaisant,>artiste>missionnée>en>2010,>se>produit>le>5>février>à>Vineuil.>Ne>manquez>pas>ce>rendez-vous>!

>> Le>peintre>russe>Ilya>Gaponov>présentera>ses>œuvres>en>décembre>à>la>Maison>du>Loir-et-Cher.

> fleur,>huile>sur>toile>de>Madeleine>Arphand.>L’artiste>présentera>ses>œuvres>et>ses>coups>de>cœur>au>printemps>à>la>Maison>du>Loir-et-Cher.>

DR

Vendômois & Perche

Beauce & Val de Loire

Blésois

Vallée du Cher

Sologne

Beauce et Val de Loire, Blésois, Sologne, Vallée du Cher, Vendômois et Perche...

w w w . l e - l o i r - e t - c h e r . f r

décembre 2009

Blésois > la déviation de Contres en bonne voie. sologne > exposition-événement à Chambord. Vendômois & PerChe > la sécurité avant tout à épuisay. BeauCe & Val de loire > Travaux de réfection à l’aérodrome du Breuil. Vallée du Cher > Trois vignerons loir-et-chériens primés

B e a u C e & V a L d e L o i r e

> la Chapelle-Vendômoise

un chantier écologique“

>> Le>29>octobre,>Michel>Leroux,>1er>vice-président>du>Conseil>général,>a>inauguré>la>mise>à>2>x>2>voiesde>la>RD>957>à>La>Chapelle-Vendômoise>en>présence>de>nombreux>élus.

C ette mise à 2 x 2 voies conforte la sécurité et la qualité de vie de notre village et renforce notre projet d’aménagement “cœur

de village” au stade pré-opérationnel”, déclare le maire, François Borde. en ce 29 octobre, les élus se pressent autour de Michel Leroux pour l ’ inauguration de la mise à 2 x 2 voies de La Chapelle-Vendômoise. Cet aménagement se veut “exemplaire en faveur du développement durable”, précise le 1er vice-président du Conseil général. exemples : beaucoup de matériaux ont été récupérés et traités sur place ; la couche de forme qui supporte la chaussée est constituée de béton concassé issu de la démolition. de plus, 15 % des enrobés utilisés proviennent de matériaux recyclés et conditionnés pour cet usage. La signalisation horizontale – composée de soja, de coquilles d’huîtres

et de verre recyclé, amalgamés avec de la résine issue de la sève des résineux – est aussi écologique. Cette déviation est, enfin, la 1re route de France équipée de glissières m é ta l l iques con f or mes au x nor mes européennes. Michel Leroux conclut : “Ce

chantier, de 2,6 millions d’euros, s’inscrit dans un programme important de travaux conduits sur l’ensemble du département.” dès 2010, ce doublement se prolongera jusqu’au Breuil. ●�

Capucine Beauchamp

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V e n d ô M o i S e t P e r C h e

> mer

dix ans déjàdès la fermeture d’Épeda et le sommeil de l’activité économique du canton, il a fallu que Mer et la communauté de communes de la Beauce ligérienne (CCBL) engagent un bras de fer avec le destin pour récupérer au moins 300 emplois. dix ans après, avec 23 millions d’euros consacrés aux “Portes de Chambord”, la vie active a redynamisé le secteur. Cinq cents postes sont occupés. Les entreprises fleurissent près des pionniers, Coliposte, deret, Sillinger et les derniers entrepôts But, sur 6,2 ha, soit 12 terrains de foot. Chambord 1 terminé, Chambord 2 arrive avec 100 ha disponibles. il manque des logements, un hôtel-restaurant et Mer aura retrouvé un océan de quiétude. tel est le bilan des 4es rencontres des acteurs économiques à la halle de Mer, en présence de Philippe Le Moing-Surzur, secrétaire général de la préfecture, Maurice Leroy, président du Conseil général, et Claude denis, Conseiller général et maire de Mer. ● Richard Ode

B e a u C e V a L d e L o i r e

Beauce & Val de Loire

> le Breuil

L’aérodrome se fait beau

> oucques

rompre l’isolementm ercredi 21 octobre, le salon

“Bien vivre sa retraite entre Beauce et Gâtine” s’est tenu à o u c q u e s . S o n th è m e ?

L’isolement. Les possibilités offertes pour le combattre – services médicaux, paramé-dicaux, activités culturelles et de loisirs... – étaient au programme. La coordination de gérontologie locale escal’âge, le Conseil général, la Caisse régionale d’assurance maladie (Cram), la MSa de touraine et la fédération adMr ont organisé l’événement. Ce rendez-vous a répondu aux attentes spécifiques des personnes âgées en milieu rural et de leur entourage. Carine Peschard, animatrice de la plate-forme “coordination

gérontologie départementale”, souligne : “Certaines personnes isolées ont des besoins qu’elles ne savent pas exprimer. Elles ignorent que des réponses à leur demande existent. Il est donc important de les faire connaître, car les besoins et les attentes sont bien réels.” ●�

Capucine Beauchamp

>> André>Boissonnet,>vice-président>du>Conseil>général,>et>Pascal>Brindeau,>député>

suppléant,>discutent,>devant>le>mur>de>l’isolement>symbolique,>avec>des>organisatrices>

du>salon>:>Carine>Peschard>(à>gauche)>et>Monique>Monnot.>Ce>mur,>en>briques>de>

carton,>accueillait>les>mots>des>visiteurs. © C

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P r o p r i é ta i r e d e l ’ a é r o d r o m e Blois-Le Breuil, le département a engagé des travaux de réfec-tion de la piste et des voies de

circulation (taxiways). Cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan de relance mis en place par le Gouvernement. Le montant des travaux, achevés fin octobre, s’élève à 710 000 € t tC. du côté de l’activité aérienne, environ 20 000 mou-vements ont été comptabilisés en 2008, dont 1 000 concernent le trafic des avions d’affaires. Le rehaussement de la vigie (ou sa reconstruction) est prévu en 2010 dans le prolongement de la mise à 2 x 2 voies de la d 957 jusqu’au Breuil. C’est sûr, ces réalisations ont un impact positif sur l’ac-tivité économique de la plate-forme. Selon Michel Leroux, 1er vice-président du Conseil

général : “L’avion, la route et le fer, tous les ingrédients sont réunis ici pour que cette zone s’ouvre à un futur avenir brillant.” ● C.B.

>> Au>Breuil,>les>travaux>réalisés>portent>sur>la>réfection>>des>pistes>et>voies>de>circulation.

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S o L o G n eS o L o G n e

> Chambord

Chefs-d'œuvre préservés

N ous sommes un service pres-tata i r e ” , ex pl ique natha l ie rieme, infirmière technicienne. “Hygiène, repas, tâches ména-

gères... nous aidons à domicile, prenons en charge la fin de vie et la sortie d'hospi-

le jour où tout a basculé

Coproducteur et coréalisateur de la série mythique Histoires naturelles, Jean-Pierre Fleury a écrit l’essai Si les abeilles disparaissaient...1,

mêlant fiction et réalité scientifique. L'ouvrage raconte la quête rédemptrice de nicéphore, un héros moderne qui va tenter de sauver l'humanité et d'empêcher l'apocalypse en réconciliant abeilles et humains. À travers son périple, le personnage rencontre Voltaire, des philosophes grecs, des apiculteurs et d'autres encore. L'auteur montre ici qu'un autre chemin est possible pour le bien-être de la planète. À méditer. ● É. R.1 éditions alphée/Jean-Paul Bertrand, 21,90 €

À vos agendasL’office du tourisme de romorantin-Lanthenay organise, du 20 mars au 5 avril 2010, son 3e Printemps de la photographie. Les moins de 25 ans sont invités à participer au concours mis en place pour eux avec deux catégories : 12-16 ans et 16-25 ans. Le thème est libre mais de nombreux lots sont à gagner. C’est le moment ou jamais de s’entraîner...tél. 02 54 76 43 89 et [email protected]

retrouvez le podium du Conseil général> 30 janvier à romorantin-Lanthenay

rétroméga

Sologne

J usqu’au 2 mai 2010, le château de Chambord accueille une expo-sition intitulée otages de guerre, 1939-1945. elle relate, via des

documents d’archives, des aspects de la vie du domaine lors de cette période sombre : le choix de Chambord comme gare régu-latrice, l’organisation de la résistance... Sans oublier les journées des 21 et 22 août 1944 lorsque les allemands ont manqué de détruire le château et ses œuvres. Le visiteur y découvre notamment le périple de la Joconde qui, le 18 août 1939, partait pour Chambord. L’œuvre figurait en tête des 50 tableaux prestigieux qui devaient quitter Paris à la moindre alerte. À noter la présence de l’historien Jean-Pierre azéma, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale, dans le comité de pilotage. ● Émilie Rencien

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> romorantin-lanthenay

des services en plus

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>> L’exposition>Otages>de>guerre,>1939-1945>nous>transporte>des>années>en>arrière.>Ici,>un>soldat>allemand>surveille>le>château>de>Chambord.

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>> Nathalie>Rieme,>responsable>d’Adaph>Services®>(au>centre),>et>son>équipe>d’assistantes>coordinatrices,>Virginie>Ponchet,>Angélique>André>et>Jessica>Telliez.

ContactTél.>02>54>50>40>00

Site>Internet>:>www.chambord.org

talisation”, précise-t-elle. Cette structure travaille en lien avec le Conseil général, les mutuelles, la Maison départementale des personnes handicapées (MdPh), etc. au printemps, elle a obtenu le label alzheimer. adaph Services®, basée à romorantin-Lanthenay, a ouvert en octobre une annexe à Saint-Gervais-la-Forêt. en janvier 2010, une nouvelle permanence va voir le jour à Saint-aignan. nathalie rieme ajoute : “Nous ne souhaitons pas le développement à outrance. Si nous faisons quelque chose, nous le faisons bien”. ● É. R.

ContactAdaph>Services®

•>à>Romorantin-Lanthenay,>tél.>02>54>76>28>60>

•>à>Saint-Gervais-la-Forêt,>tél.>02>54>42>88>41>

•>à>Saint-Aignan,>tél.>02>54>75>30>43.

Site>Internet>:>www.adhapservices.fr


V e n d ô M o i S e t P e r C h eV e n d ô M o i S e t P e r C h e

À vos agendasL’association Les amis de la musique en Vendômois propose un concert symphonique dédié aux musiciens victimes des dictatures du début du XXe siècle. Cet événement se tient le vendredi 29 janvier au soir en l’église de la Madeleine à Vendôme. Le chef d’orchestre, amaury du Closel, va diriger ce concert du festival européen “Voix Étouffées”.Contact : 02 54 80 23 34

retrouvez le podium du Conseil général> 6 février à La Ville-aux-Clercs

raidnight

> Vendôme

Croâ croâLe Cheptel aleïkoum, collectif d’artistes de cirque basé à Saint-agil, déborde d’imagination. Son spectacle Crôassance, présenté le 14 janvier au Minotaure de Vendôme, en témoigne. Ce projet a d’ailleurs reçu le prix “Jeunes talents cirque europe 2008”. il s’agit là d’une création mêlant arts de la piste, théâtre d’objet, vidéo et musique. Crôassance, conseillé aux petits comme aux grands,

s’adresse aux amoureux des grenouilles. Petit conseil : réservez votre soirée... ● A.S.

PratiqueMinotaure>de>Vendôme

Jeudi>14>janvier>2010>

à>21>h

> épuisay

Carrefour sécurisé

> saint-agil

Les pieds dans le pré

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>> Si>vous>avez>envie>d’évasion,>courez>le>14>janvier>voir>le>spectacle>Crôassance.

C ôté sécurité, un grand pas a été franchi pour les usagers de la route du côté d’Épuisay. Les tra-vaux, qui ont eu lieu de septembre

à novembre, sont achevés. Le principe de ce nouvel aménagement ? un carrefour re structuré afin de supprimer la traversée de la route principale et les mouvements causant des accidents en tournant à gauche. de fait, l’intersection dangereuse qui reliait le village à la coopérative en tra-versant la rd 357 n’existe plus. un îlot cen-tral a été construit, dans l’axe de la rd 357, autorisant seulement le fait de tourner à droite. de plus, les échanges sur la voie communale, située dans la contre-allée de la rd 357, sont rétablis. Cette voie, élargie, a été renforcée sur la longueur. elle s’ins-crit désormais dans le prolongement de la rd 53 et a été raccordée au carrefour gira-toire de la rd 357/957. dans le même esprit

>> Pour>une>sécurité>maximale,>>le>carrefour>d’Épuisay>a>été>restructuré.

d epuis sa création, en 2000, l’Échalier a parcouru un long chem i n. Bas é e à

Saint-agil, cette agence rurale de développement culturel propose chaque saison une douzaine de spectacles. au programme : chanson, cirque, danse, théâtre ou marion-nettes. Samedi 30 janvier à Mondoubleau1, la compagnie Les Matapeste propose un spectacle de clown pour adultes, Jonny Berouette. L’Échalier coordonne aussi de nombreuses actions culturelles, notam-ment en direction des collégiens. au centre

d ’u n la rge pa r tena r iat, le Conseil général contribue à son fonctionnement à hauteur de 8 000 € par an. “L’Échalier possède un véritable ancrage territorial au cœur du Perche loir-et-chérien. L’audience renouvelée des spectacles et l’adhésion de la population prouvent qu’un projet culturel fédérateur pour le territoire peut exister dans nos cam-pagnes”, commente son prési-

dent, Frédéric Morin. ● Jean-Luc Vezon1 Salle de L’Étoile à Mondoubleau, 20 h 30.

Contact : Tél.>02>54>89>81>52

de sécurisation maximale, les voies situées en contre-allée de la rd 357 ont, elles aussi, été aussi raccordées au giratoire pour sup-primer le carrefour dangereux situé sur la rd 957. Bonne nouvelle : cette réalisation anticipe les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement (réutilisation de tous les matériaux sur un chantier, NDLR). Les matériaux de démolition de la chaussée ont été réutilisés pour construire la couche de forme de la nouvelle voie parallèle. ● Anne Sarazin

>> Prochain>spectacle>de>l’Échalier>?>Des>clowns>pour>adultes>le>30>janvier>à>Mondoubleau.


S o L o G n e

Vendômois & Perche


> montoire-sur-le-loir

aXn informatique a 20 ans

> Thoré-la-rochette

Généreux Bacchus

> montoire-sur-le-loir

une “pure” amap

>> Créée>en>mai,>la>“Mamap”>de>Montoire-sur-le-Loir>regroupe>sept>producteurs>et>déjà>60>adhérents.

l a vinification de la récolte 2009 de l’appellation d’origine contrôlée (aoC) des Coteaux du Vendômois se peaufine dans les caveaux,

mais déjà la profession affiche une mine réjouie. La raison ? une augmentation significative des volumes de vin estimée cette année à 9 000 hectolitres contre 6 600 en 2008. “L’été chaud nous a permis de cueillir un raisin très sain et à fort degré alcoolique”, précise Benoît Brazilier. il fait partie des 12 viticulteurs indépendants de l’appellation qu’il préside. Celle-ci englobe aussi la coopérative de Villiers-sur-Loir. Les vins sont produits à partir d’un cahier des charges précis dans l’encépagement des parcelles. Le plus emblématique d’entre

P ositionnée sur le segment du développement de logiciels et la formation, aXn informatique fête son 20e anniversaire. Cet

événement connaît un temps fort : une habilitation en qualité de centre de forma-tion agréé “Passeport de compétences informatique européen” (PCie), le seul dans le département. de plus, deux nouvelles

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>> Basée>à>Montoire-sur-le-Loir,>la>société>AXN>informatique>emploie>aujourd’hui>20>personnes.

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>> Benoît>Brazilier>fait>partie>des>douze>vignerons>indépendants>de>l’AOC>Coteaux-du-Vendômois.

Créée en mai, la “Mamap”1 fédère sept producteurs et 60 adhérents. Son président, david Brodach, raconte : “Depuis deux ans, nous travaillons assidûment sur ce projet. Le principe ? Aider au maintien d’exploitations agricoles à taille humaine, locales et respectueuses de l’environnement. Nous sommes des puristes de l’Amap.” dans les faits, les fondateurs de l’association ont accompagné un maraîcher dans son installation. À Montoire-sur-le-Loir, le vendredi, les adhérents viennent chercher leur panier de la semaine. au menu : légumes, fromage, pain, volaille, etc. Par ce biais, ils consomment des produits d’une fraîcheur incomparable, biologiques et à un prix sans intermédiaire. envie de rejoindre la famille des “mamapiens” ? ● Anne Sarazin1 Montoire association pour le maintien

d’une agriculture paysanne.

PratiqueDistribution>le>vendredi>de>17>h>30>à>19>hContactTél.>06>17>40>81>20Site>Internet>:>mamap.jimdo.com

embauches sont réalisées, portant l’ef-fectif à 20 salariés. “Tous d’ici ! L’accroche territoire constitue un atout clientèle, notamment parisienne, auprès de laquelle cette particularité nous fait émerger de la masse”, précise nicolas arnoux, le diri-geant. Ces recrutements accompagnent le déploiement commercial de l’entreprise, spécialisée, depuis 2007, dans les logiciels métiers accessibles via le Web. Cet axe de développement est renforcé, à court terme, par une proposition innovante de librairie de logiciels et d’outils à destination des socié-tés de services. nicolas arnoux ajoute : “Il n’existe rien d’aussi complet actuelle-ment.” ● Capucine Beauchamp

Contact19,>rue>Saint-Denis>–>41800>Montoire-sur-le-Loir

Tél.>02>54>67>00>10

Site>Internet>:>www.axn-informatique

eux, le pineau d’aunis, sert à élaborer les vins rouges assemblés au pinot noir, caber-net franc ou gamay. on en tire aussi ce rosé typique, le gris, minéral et poivré. Ce millé-sime s’annonce très flatteur. ● Ghislain du CloselContact Domaine>Brazilier>:>02>54>72>77>79

Cave>coopérative>du>Vendômois>:>02>54>72>90>69>


V e n d ô M o i S e t P e r C h eB L É S o i S

> Blois

rugby féminin

C haque instant de sa vie privée ou professionnelle, Bruno Boulay, président de la Société nouvelle testard (Snt), le consacre aux

économies d’énergie. Sa société, implantée à Villebarou et spécialisée dans le service à la carte aux industries, compte une vingtaine de salariés. au quotidien, Bruno Boulay met en place tout ce qu’il est pos-sible d’installer en solutions simples, mais innovantes, pour chasser le gaspi. Cela rend la vie des ateliers plus agréable et entraîne de substantiels gains financiers pour sa société. Ces solutions sont, bien sûr, mises à disposition des clients. exemples : lampes Led, éolienne qui produit sa propre

> Villebarou

Testard économise l’énergie

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ré

>> Bruno>Boulay,>président>de>la>Société>nouvelle>Testard,>est>un>adepte>de>l’économie>d’énergie.>Et>ça>marche...

a u stade des allées, Blois, accueille un match international dans le cadre du tournoi des six nations de rugby féminin, le. Vendredi

>> Pour>s’initier>au>rugby>féminin,>rendez-vous>le>12>février>à>Blois.>L’affiche>est>alléchante>:>France-Irlande...

électricité pour les locaux administratifs et les ateliers, pompes à chaleur. Mais aussi extinction automatique des ampoules électriques en cas d’absence humaine alen-tour, télésurveillance diurne et nocturne, panneaux solaires et photovoltaïques, etc. rien ne résiste à cet ancien électricien qui joue les Géo trouvetout par plaisir, par goût des défis et pense aux générations futures. Bruno Boulay aimerait partager cette démarche citoyenne, simple et altruiste, et la voir fleurir autour de lui. ●� Richard Ode

Contact46,>rue>de>la>Gare>–>41000>Villebarou

Tél.>02>54>20>06>04>–>www.sn-testard.com

12 février à 19 h, place à France-irlande. L’organisation de cette confrontation entre deux des meilleures équipes au monde a été confiée par la Fédération française

de rugby (FFr) au rugby club blésois. Le Conseil général et la Ville de Blois s’asso-cient à la manifestation. Pour l’occasion, les commerçants blésois sont invités à décorer leurs vitrines aux couleurs des deux pays. Sur les 3 000 spectateurs attendus, 1 000 jeunes viendront des écoles de rugby du département. Bonne nouvelle : le rugby féminin sera présent aux Jeux olympiques de rio en 2016. ● J.-L. V.

ContactTél.>:>02>54>43>81>19

Site>Internet>:>www.rugbyclubblois.com


S o L o G n eB L É S o i S

> saint-lubin-en-Vergonnois

internet haut débitVendredi 4 décembre, un nouveau nœud de raccordement d’abonnés-zone d’ombre (nra-Zo) était inauguré à Saint-Lubin-en-Vergonnois. Son objet ? Permettre aux habitants du village d’accéder à l’internet haut débit. Les communes toutes proches – Saint-Sulpice-de-Pommeray et Saint-Bohaire – sont aussi concernées par cette installation. un cadeau de noël avant l’heure ? ● A. S.

l e premier tronçon de la future dévia-tion de Contres, long de 850 m, a été inauguré lundi 30 novembre par Maurice Leroy, président du

Conseil général. Jean-Luc Brault, conseiller général et maire de Contres, et de nombreux

> onzain

Cross-country régional

>> Le>4>décembre>à>Saint-Lubin-en-Vergonnois,>Yves>Scaviner,>directeur>régional>de>France>Télécom-Orange,>et>Patrice>Martin-Lalande,>vice-président>du>Conseil>général,>entourent>Maurice>Leroy.

Blésois

retrouvez le podium du Conseil général> 10 janvier à Contres

Championnats départementaux de cross-country

> 31 janvier à onzainChampionnats régionaux de cross-country

> 27 février à BloisFoulées de Villiersfins

> Contres

déviation, c’est parti...

>> Le>30>novembre,>Maurice>Leroy,>président>du>Conseil>général,>a>inauguré>le>1er>tronçon>de>la>déviation>de>Contres>avec>Jean-Luc>Brault,>maire>de>Contres,>et>Nicolas>Perruchot,>député.>

d imanche 31 janvier, il y aura, à coup sûr, du beau spectacle du côté du parc des loisirs d’onzain. Ce jour-là, l’a.J. Blois-onzain

athlétisme (aJBo) accueille l’élite régionale du cross-country. en effet, les champion-nats qualificatifs pour les demi-finales du championnat de France de la discipline s’y déroulent. Mille cinq cents athlètes, âgés de 11 à 40 ans, concourent dans les différentes catégories (de benjamins à vétérans). Cent vingt bénévoles encadrent les compétitions. Les athlètes loir-et-ché-riens, licenciés à l’aJBo, l’entente Vendôme Marolles athlétisme (eVMa), Vineuil Sport, l’association municipale omnisport de Mer (aMo) ou au Club avenir montrichar-dais (CaM) vallée du Cher, devraient se distinguer. Partenaire du championnat,

DR

>> L’AJBO>compte>dans>ses>effectifs>Émilie>Menuet>(brassard>n°>94),>déjà>très>remarquée>au>niveau>national.

le Conseil général apporte un important soutien logistique et financier à cette manifestation sportive de premier plan. ● Jean-Luc VezonPratiqueDe>10>h>à>17>h>au>parc>des>loisirs>d’Onzain

ContactTél.>02>54>43>20>15

élus du secteur étaient présents pour l’occa-sion. Cette réalisation, avec deux giratoires, permet déjà de désengorger la traversée de la ville, avec un fort impact sur la sécurité et une baisse des nuisances sonores. À ce jour, 18 000 véhicules, dont 1 500 poids lourds, transitent chaque jour par Contres. Ce chan-tier de 2,5 millions d’euros, démarré en juin, sera terminé fin 2010. deux autres tranches de travaux suivront pour rejoindre la route de Selles-sur-Cher à l'horizon 2011, puis l'échan-geur de l’a 85 à Chémery, en 2012, avec peut-être une possibilité de relier la rd 675 vers Saint-aignan. ● R. O.



Vallée du Cher

V a L L É e d u C h e r

> orçay

haut débit, la suite

Vendredi 30 octobre, un nouveau nœud de raccordement d’abonnés-zone d’ombre (nra-Zo) était inauguré à orçay. L’installation de ce dispositif permet aux habitants du village d’accéder à l’internet haut débit. Les personnes résidant sur la commune voisine de theillay bénéficient aussi de cette solution. Maurice Leroy, président du Conseil général, faisait partie des personnalités présentes. L’ont accompagné pour l’occasion : Michel Leroux, 1er vice-président, Michelle Moreau, maire d’orçay, et Yves Scaviner, directeur régional de France télécom-orange. Le 15e nra-Zo mis en place, quant à lui, à noyers-sur-Cher le 18 décembre, clôt ainsi le déploiement cette solution dans sa phase i. ● Anne Sarazin

d epuis le mois d’octobre, l’amap1 d e l a B r u y è r e ac c u ei l l e, à Vallières-les-Grandes, sa tren-taine d’adhérents dans une

construction en bois, sur les hauts du village, route de Pontlevoy. Les produits maraîchers sont produits par Corentin Cosson, le pain par le Fournil de la licorne, le lait et le fromage blanc par la ferme de la Guilbardière, les fromages de chèvre par Camille et François escherseau, les pommes par Jean-Claude david. Poulets

touraine primeur

> Vallières-les-grandes

une nouvelle amap

T rois Loir-et-Chériens figurent parmi les lauréats 2009 du concours des touraines primeurs. Si Paul Buisse, à Montrichard, décroche l’or, le

Gaec du château de Quinçay, à Meusnes, et Patrick Léger, à Saint-aignan, obtiennent, quant à eux, l’argent. “Cette distinction me fait très plaisir. C’est la reconnaissance d’un savoir-faire”, dit Patrick Léger. Paul Buisse est, lui aussi, ravi. “ Bien sûr, cela me fait plaisir. Et ce d’autant plus que je suis un

fervent défenseur du primeur.” il faut savoir que le vin nouveau dispose d’une vinifica-tion spéciale en macération carbonique. La vendange est obligatoirement manuelle car le jus doit rester dans les grains et y fermenter. Les lauréats indiquent que le primeur est, cette année, équilibré, coloré et goûteux, avec des arômes de fraise et de framboise. Pour tous, cela annonce forcé-ment un bon millésime. ●�

Émilie Rencien

>> Patrick>Léger,>à>Saint-Aignan,>fait>partie>des>heureux>lauréats>2009>du>concours>de>touraine>primeur.

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>> >Le>30>octobre,>un>nœud>de>raccordement-zone>d’ombre>était>inauguré.

>> Le>consommateur>trouve,>à>l’Amap>de>la>Bruyère,>des>produits>bio>et>d’une>fraîcheur>incomparable.>Il>suffit>d’y>adhérer...

et vin complètent la gamme des articles proposés. L’association, présidée par Michel Cassabé, permet aux producteurs bio de travailler en direct avec les consommateurs et d’aider les jeunes dans leur installation. “Notre démarche est équitable, faite du res-pect du travail des producteurs et de leurs produits”, explique le président. “Nos ren-contres sont aussi conviviales et amicales”, ajoute-t-il. Producteurs et consommateurs se retrouvent le lundi de 18 à 20 h. ● Aurore Dubois

1 association pour le maintien d’une agriculture paysanne.

ContactFournil>de>la>Licorne

Tél.>02>54>33>97>52>


B ien que notre itinéraire n’ait pas été linéaire, le Conseil général nous a montré sa confiance et sa reconnaissance en nous mis-

sionnant”, confie Danièle Marty, directrice de la compagnie du Hasard. “Grâce à ce coup de projecteur, trois communes du départe-ment nous ont engagés. Cela suscite une curiosité pour l’avenir”, précise-t-elle. En mai, Festillésime 41 a permis à Montrichard d’applaudir la dernière du Mariage de Figaro, de Beaumarchais. Cette pièce était en tournée depuis quatre ans. Dans un autre style, le spectacle musical franco-malien I Ko Tjokodi a subjugué les jeunes gens d’Her-bault et de Villebarou. Tous ont été émus par la chanteuse de 14 ans et le rappeur de

20 ans incarnant Rdji, déterminé à quitter le Mali pour se consacrer à la danse. En 2010, six communes loir-et-chériennes accueillent Molière, mais que diable allait-il faire dans cette galère ! ou L’Amour confondu, dans le cadre de Festillésime 41. Ce pot-pourri de L’École des femmes, de Tartuffe, du Malade imaginaire, des Fourberies de Scapin et de George Dandin s’articule autour d’une his-toire écrite par Valérie Durin. Molière sauve, devant Louis XIV, le spectacle présenté le soir de son entrée en grâce comme “troupe du roi”. Les héritiers de Nicolas Peskine explo-rent aussi le répertoire contemporain. Le conte fantastique d’Alain Enjary, Huit heures à la fontaine, mis en scène par Danièle Marty en 2007, reste à l’affiche. Les élèves des écoles de Feings, Fougères-sur-Bièvre, Ouchamps et Onzain l’ont déjà apprécié.

Port d’attache à FeingsÀ l’automne 2010, une création de la troupe est très attendue à Meaux (Seine-et-Marne). Coproduit avec le théâtre du Matin, de Boulogne-Billancourt, ce spectacle est une adaptation de La Muse du département, d’Honoré de Balzac. L’histoire ? Dinah, jeune Berrichonne, se console de son ma-riage raté avec un aristocrate sancerrois. Les répétitions de la pièce auront lieu au théâtre du Grand Orme de Feings. Depuis 2004, la troupe a fait de ce lieu son port d’attache. Danièle Marty gère ici, avec cinq permanents, le recrutement de comédiens, le planning des répétitions, des représen-tations et des tournées. Lorsque les projec-teurs s’allument dans la grange aujourd’hui restaurée, les spectateurs accourent. La directrice savoure : “Nous nous sommes constitué un public solognot en proposant des cours de théâtre, dispensés par des

En 1977, nicolas peskine1 fonde la compagnie du Hasard. longtemps réputée pour son avant-gardisme, elle programme aujourd’hui des pièces populaires. En 2009, le Conseil général missionne la troupe installée à feings. présentation.

Théâtre à la campagne

Molière à BloisNe ratez pas le spectacle Molière, mais que diable allait-il faire dans cette galère ! ou L’Amour confondu, à Blois. Il se déroule à la Maison de la magie, le 5 janvier 2010, à 20 h 30. Tarifs : de 5 à 12 €.

sorTir

“

>> En>1977,>Danièle>Marty>participe>à>la>création>de>la>compagnie>du>Hasard>avec>Nicolas>Peskine.>Actrice>depuis>toujours,>elle>dirige>la>troupe>depuis>2002>et>met>en>scène>des>spectacles.>

>> La>pièce>Molière, mais que diable allait-il faire dans cette galère ! ou l’amour confondu a>fait>un>tabac>cet>été.>À>découvrir>sans>faute>en>2010.

professionnels, à 65 passionnés. En mon-tant sur les planches, tous perdent leur ti-midité et acquièrent force et autorité.” ●

Ghislain du Closel

1 Ce metteur en scène, grande figure du théâtre, est

décédé en 2001. La compagnie a décidé de poursuivre

l’aventure sans lui.

Contact1 bis, rue de l’Orme - 41120 FeingsTél. 02 54 57 05 70Site : www.compagnieduhasard.com

© g

. du

Clos

el

DR

14

D O S S I E R


ils sont viticulteur, maraîcher, producteur de lait, éleveur de porc... ou rêvent d’avoir, un jour, une exploitation à eux.

leur point commun ? l’agriculture. tous parlent ici de leurs difficultés, de leurs doutes mais aussi de leur fierté

à exercer ce beau métier. un point fait l’unanimité parmi ces artisans de la terre : la liberté. En loir-et-Cher, 4 % de la

population active vit de cette profession. les productions sont à l’image des territoires : variées. Loir-et-cher>info donne

la parole à ces femmes et à ces hommes souvent discrets, qui sont l’âme du département. Rencontres sur le terrain.

Paroles

d’agriculteurs

TEXTE : ANNE SARAzIN REPORTAGE PHOTOS : MARIANNE LARTIGUE

>> Le>4>décembre,>Maurice>Leroy>annonce>le>versement>de>l'aide>départementale>aux>producteurs>de>lait.>>Au>comice>agricole>de>Savigny-sur-Braye,>en>juin>2009,>les>personnalités>ont>savouré>la>production>locale.

>> Stéphane>Courtemanche>est>à>la>tête>d’un>cheptel>de>125>têtes.>Pas>le>temps>de>s’ennuyer>!>

Aide aux producteurs laitiersFace à la crise de la filière laitière, le Conseil g é n é ra l a vo t é u ne a ide d ’ u r gence de 800 000 € aux producteurs loir-et-chériens. Maurice Leroy, président du Conseil général, précise : “209 exploitations sont concernées sur 20 des 30 cantons. Ce dispositif, voté le 19 octobre, s’appuie sur deux principes : efficacité et réactivité.” L’aide départementale – fruit d’un partenariat avec les organisations professionnelles – correspond à un soutien de 10 € la tonne. “C’est une vraie bouffée d’air pour les trésoreries, ajoute Maurice Leroy. Que deviendraient nos paysages sans nos éleveurs qui les préservent ? Nous serons toujours aux côtés de nos paysans, c’est évident. Cette filière nous paraissait emblématique des difficultés de l’agriculture aujourd’hui. Nous assumons ce choix.” ●


aGriCULTUre

>> Dans>son>exploitation,>Jean-Luc>Boiron>diversifie>sa>production>:>élevage>laitier,>céréales,>semences...>

> Savigny-sur-BrayeStéphane, 34 ans

> PontlevoyJean-Luc, 49 ans

“Les élus de Loir-et-Cher nous ont compris”“J’ai toujours été passionné par l’élevage”, explique Stéphane Courtemanche, 34 ans, éleveur laitier. Ses filles sont à bonne école : Alice, 10 ans, tient un cahier avec le nom de chaque vache et Rose, 5 ans, connaît le cheptel aux trois quarts. Irène, 7 mois, babille encore. En février 2006, Stéphane reprend la ferme familiale en Gaec1 avec Gisèle, sa maman. Selon lui, “ce n’est pas bien de s’ins-taller trop jeune pour l’ouverture d’esprit”. Après des études agricoles – un brevet de technicien généraliste et un brevet de tech-nicien supérieur en production animale – il passe six mois en Uruguay. “Je m’y suis vraiment plu, j’ai découvert l’élevage exten-sif”, se souvient-il. Jusqu’en 2005, il travaille comme inséminateur en Ille-et-Vilaine. “Mais je suivais la ferme de près. Mon père par-tait à la retraite, j’ai fait le choix de revenir près de ma famille”, précise-t-il. Sa femme, Annabelle, est partante pour l’aventure. “Je ne me serais pas installé si j’avais été céli-bataire”, ajoute-t-il. Aujourd’hui, Stéphane possède 50 vaches laitières – prim’hols-tein et normandes – 15 vaches allaitantes – blondes d’Aquitaine – et 60 génisses. Son exploitation s’étend sur 112 ha, dont 90 % en location. En tant que jeune agriculteur, “on se

met beaucoup d’emprunts sur le dos”. Son métier ? “En période de crise, c’est dur de tra-vailler seul. Mais je n’avais pas envie d’être salarié toute ma vie.” Question solidarité, Stéphane se dit satisfait. “Au niveau syndi-cal, les producteurs se sont bougés. Les élus de Loir-et-Cher nous ont compris.” L’aide du Conseil général est un plus “à court terme au niveau de la trésorerie. Mais il faut que le prix du lait augmente, que ça bouge au niveau européen.” Il souhaite avoir “plus de vaches laitières pour conforter le revenu”. Pour s’évader, il s’adonne aux joies du théâtre à La Poulinière, un lieu-dit du village. “Ça reste local, on évacue les soucis.” Pour l’heure, il interprète un agriculteur naïf, rustre. Rendez-vous sur scène2... ●1 Groupement agricole d’exploitation en commun2 Prochaines représentations : le 16 janvier à Bessé-sur-

Braye à 20 h 30, le 17 janvier à Cormenon à 14 h 30, le

27 février à Marolles-lès-Saint-Calais (72) à 20 h 30, le

7 mars à Souday à 14 h.

“Je recommencerais”Dans la famille Boiron, on est agriculteur de père en fils. “Mes grands-parents ont acheté cette ferme en 1937”, dit Jean-Luc, 49 ans. Il ajoute : “Depuis, il y a eu un renouvellement. C’est une révolution à chaque fois.” La roue tourne, mais déjà la relève est assurée. Sa fille évolue dans “l’agriculture durable”, son fils aîné a un élevage caprin et le plus jeune est salarié de l’exploitation. Même sa femme, Dominique, a une formation agricole, comme lui. Associée et cogérante, elle gère la traite des vaches, le suivi des animaux, la gestion, etc. Si la ferme possède 60 vaches prim’hols-tein, elle comprend aussi 120 ha de surface agricole utile. “Une part est consacrée aux animaux, une autre aux grandes cultures et à la diversification (maïs doux, semence de légumineuses, etc.). L’élevage laitier est com-plémentaire de la partie céréalière”, précise Jean-Luc. Au total, cela génère trois emplois à temps plein. Selon lui, “éleveur laitier signifie être ancré sur son territoire et donne une vie à sa commune”. Depuis dix ans, Jean-Luc préside l’Adasea1 et, depuis trois ans, le Criel². Il est aussi impliqué au niveau syndical.“C’est une chance que ma femme travaille sur la ferme. Si elle n’était pas là, ce serait diffé-rent”, reconnaît-il. Pour lui, “l’aide d’urgence du Conseil général arrive au bon moment. Mais nous sommes regardés comme des privilégiés, donc nous sommes jalousés à une période où la majorité des filières est en crise.” Si c’était à refaire ? Il répond d’emblée : “Je recommencerais.” Sur la crise que connaît la profession, il précise : “Il ne faut pas rester isolé, il faut échanger entre collègues. De plus, au niveau départemental, on doit être solidaire entre filières.” Sa vision de la profes-sion a changé. “Aujourd’hui, l’agriculteur n’est plus seulement un producteur. C’est un chef d’entreprise.” ●

1 Association départementale pour l’aménagement des

structures des exploitations agricoles2 Centre régional interprofessionnel de l’économie laitière.

“Notre département a besoin des agri-culteurs. Ils sont le socle de nos terroirs. Le Conseil général se tient depuis long-

temps à leurs côtés.” ●

>> Jean-Marie>Janssens,>vice-président>du>Conseil>général>chargé>de>l'agriculture,>du>développement>et>de>l'écologie>rurale.

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D O S S I E R


Terre de contrastesle département offre un panorama de productions variées. Des acteurs de la terre évoquent leur quotidien.

> PontlevoyAnne-Cécile, 29 ans

> VillerbonAlexandre, 34 ans

> ChitenayStéphane et Christelle, 45 et 43 ans

“Faire plaisir”“Vigneron, c’est un métier exigeant”, dit Anne-Cécile Roy, 29 ans. “On ne peut pas être heureux si on le fait par obligation”, ajoute-t-elle. En 2005, elle succède à son père qui part à la retraite. “Il ne m’a jamais forcée à suivre sa voie”, sourit-elle. Après un bac économique, elle se dirige vers un BTS viticulture-œnologie près de Nantes. Puis enchaîne avec un diplôme d’œnologie en deux ans, à Bordeaux. “J’ai fini mes études en 2002, je n’avais jamais travaillé sur l’ex-ploitation”, précise Anne-Cécile. Aujourd’hui, elle dirige le domaine des Roy – 8 ha – avec Yohann, son fiancé. Lui s’occupe des vignes et du marketing, elle de la commercialisation, mais ils vinifient ensemble. Nouveauté ? Une certification bio. “Je vends mon nom, le bio, c’est un plus. Et c’est une façon honnête

>> À>Pontlevoy,>Anne-Cécile>Roy>produit>35>000>bouteilles>par>an>en>appellation>touraine.

>> Débordant>d’énergie,>Alexandre>partage>son>temps>entre>sa>ferme>à>Villerbon>et>l’exploitation>qu’il>dirige>en>Roumanie.>>“L’agriculture, c’est

plusieurs métiers”“Je baigne dans ce métier depuis tout petit”, affirme Alexandre Lacaille, 34 ans. Après un BTS agricole à Angers, il intègre l’école supérieure agricole de la ville. Il en ressort en 1999, diplôme d’ingénieur en poche. “À 10 ans, j’étais déjà sur un tracteur”, se souvient-il. En 2004, il reprend la ferme familiale de 110 ha. Elle comprend 1/3 de céréales, 25 ha de légumes de plein champ et 35 ha de “porte-graine” (production de semences). Avant de s’installer, il fait bon nombre de stages à l’étranger : Pologne, États-Unis, Italie, Angleterre... En 2001, intri-gué par “le 2e pays agricole de l’Europe de l’Est”, il se rend en Roumanie. Il y rencontre des Français qui cherchent un associé pour leur exploitation. Depuis, Alexandre vit cette aventure peu commune. Là-bas, il dirige une ferme de 3 000 ha et 18 salariés et s’y rend cinq fois par an. “Mon père surveille la ferme en France quand je suis absent”, dit-il. Il parle la langue du pays et a épousé Livia-Ramona, jeune femme roumaine. Il compare ses expériences : dans l’Hexa-gone, “les contraintes administratives sont très fortes. En Roumanie, l’exploitation est

“Le bio, une évidence”Dans les années 1990, le bio n’était pas encore à la mode. Stéphane Neau, électroni-cien de formation, fait le pari de changer de vie. Après une reconversion professionnelle, il s’installe à Chitenay en 1997. Christelle, sa femme, arrête son métier de fleuriste pour se consacrer à ce projet. “Je suis tombé amou-reux de cette terre”, précise Stéphane. Pour Christelle, “c’était une évidence de s’installer en bio”. Stéphane ajoute : “Je voulais faire

de travailler”, ajoute-t-elle. En appellation touraine, elle produit des vins rouges, blancs et des “fines bulles”, soit 35 000 bouteilles par an. Le public ne s’en rend pas compte mais “tout [son] argent est dehors jusqu’à la récolte”. Avantage de la profession ? “On fait tout du début à la fin, c’est passionnant.” Celle qui, enfant, se rêvait commissaire-priseur éprouve une vraie satisfaction : “Produire du vin, c’est faire plaisir aux gens.” ●

organisée comme une entreprise. C’est ce à quoi j’aspire”. Pour lui, “l’agriculture n’est pas un métier, c’est plusieurs métiers. Ici, c’est dur de travailler seul, ça devient trop com-pliqué”. Ce sonneur de trompe de chasse, du genre fonceur (bélier ascendant taureau), est sûr d’une chose : “Il faut que je sois le patron.” ●


aGriCULTUre> La Marolle-

en-SologneFrédéric, 43 ans

> VilleromainMichel, 55 ans

>> Stéphane>Neau,>électronicien>de>formation>>et>reconverti>en>maraîcher,>fait>pousser>>ses>légumes>bio>“comme>pour>sa>famille”.

>> Frédéric>Jaffré>présente>la>star>de>son>cheptel>:>le>taureau>Super,>champion>de>France>2009>>

au>Salon>de>l’agriculture.>

>> Michel>Cormier>mise>sur>la>qualité>>sanitaire>de>son>élevage>de>porcs.

“Il faut s’adapter”En Sologne, la famille Jaffré fait presque figure d’institution. “Des deux côtés, mes grands-parents étaient éleveurs”, précise Frédéric, 43 ans. Reprendre la ferme, pour lui, “ça coulait de source”. Après un BEP agricole au lycée d’Areines, il s’installe en Gaec1 avec son père, en 1987. “Avec le recul, je recom-mencerais sans hésitation.” Son exploitation comprend 180 ha de terres, 1 600 m2 de poulailler (soit 30 000 poulets) et une acti-vité d’entreprise de travaux agricoles. Mais Frédéric est surtout connu comme éleveur de bovins allaitants. Il possède 140 bêtes, de race rouge des prés, avec une vedette : le taureau Super, élu champion de France au Salon de l’agriculture à Paris, en 2009. Sa spécificité ? “Je suis le seul en Loir-et-Cher à inséminer mon troupeau de vaches moi-même. Cela me permet d’avoir un choix beaucoup plus important.” Son métier évo-lue très vite : “Il faut s’adapter, sinon on est largué.” Côté nouveauté, Frédéric vend des bêtes au détail depuis 2007. “Ça marche bien. On aurait du mal à vivre sans ça.” Il fournit aussi deux supermarchés locaux en viande, “il faut réduire au maximum les intermé-diaires”. Sa chance, dit-il, “c’est d’avoir des abattoirs à proximité.” Son regret : “Il n’y a pas de solidarité entre agriculteurs. Quand on se lance dans une nouvelle production, on est critiqué.” Il verrait d’un bon œil son fils Antoine, 10 ans, reprendre le flambeau. “Je l’encouragerai. Mais il faudra qu’il fasse une formation commerciale avant.” ●1 Groupement agricole d’exploitation en commun.

“Le maximum côté traçabilité”

mon jardin comme pour ma propre famille.” Le couple possède aujourd’hui 2,5 ha, dont 4 000 m2 sous abri. Côté commercial, tout se fait en vente directe. Leur production s’achète sur le marché de Blois, le samedi matin, place Louis-XII. Les clients peuvent aussi faire leurs emplettes à la ferme, le jeudi de 17 h à 19 h1. Les adhérents de l’Amap2 Écho Terre viennent chercher leur panier à Seur, le lundi de 18 à 20 h. Le reste des pro-duits est vendu dans la grande surface bio L’Épi vert3 de Blois. “Nous mettons en avant la proximité et la fraîcheur. Il ne faut pas que le prix soit un frein, tout le monde doit s’y retrouver”, explique Stéphane. Christelle précise : “Nous faisons partie des agricul-teurs qui vivent du fruit de leur travail. Nous ne fonctionnons pas grâce à un système de subvention.” Leur constat ? “Nous avons été salariés tous les deux, nous aurions du mal à faire marche arrière. Nous sommes contents quand nos clients consomment nos produits avec plaisir.” ●1 Ferme de la Touche, tél. 02 54 70 39 35.2 A ssociation pour le maintien d ’une agriculture

paysanne. Tél. 06 84 36 42 45.3 L’Épi vert, 27 rue de Flandres à Blois.

Son bac en poche, Michel Cormier fait une spécialisation en agriculture. “J’ai travaillé en Bretagne avant de m’installer ici, en 1983”, explique-t-il. Aujourd’hui, son atelier porcin comprend 1 ha en hors sol, 250 truies, et emploie trois personnes, lui y compris. “Mes parents élevaient des porcs, précise-t-il. Avec les céréaliers alentour, nous avons des intérêts croisés. Les effluents d’élevage deviennent de la matière première, certains m’en prennent.” Son métier a beaucoup évo-lué. “Nous avons une progression énorme sur la qualité sanitaire. Nous n’utilisons aucun antibiotique”, dit-il. Sa femme, infir-mière, travaille à l’extérieur mais assure la comptabilité de l’exploitation. A priori, ses trois filles, âgées de 18, 20 et 25 ans, ne vont pas prendre la relève. À 55 ans, il dresse un constat : “Nous faisons le maximum côté traçabilité. Tout est dans nos registres. Mais à côté de ça, certains produits prohibés arrivent sur le marché et on laisse faire”. Le bien-être animal le fait sourire : “Quand on travaille avec des animaux, on les aime et on les respecte.” ●

18

D O S S I E R


Déjà demainils ont 20 ans et incarnent l’avenir de toute une profession. l’agriculture, pour eux, sonne comme une évidence.

Benjamin, 21 ans, en 2e année de BTS production animale, lycée d’Areines

Maxime, 18 ans en 2e année de bac professionnel “production végétale”, lycée de Montoire-sur-le-Loir

Jean-Charles, 21 ans en 2e année de bac professionnel “production végétale”, lycée de Montoire-sur-le-Loir

“Mes grands-parents maternels avaient une ferme à Sargé-sur-Braye. J’ai vécu entouré d’élevages laitiers. Depuis l’âge de 12 ans, le week-end, je vais de ferme en ferme. L’élevage, c’est mon rêve. Si je reprends une exploitation, ce sera à partir de 30 ans. Depuis cinq ans, je travaille dans des entre-prises agricoles ou des centres d’insémina-tion. J’aime beaucoup les concours d’ani-maux. J’ai souvent remplacé les éleveurs le week-end (certains font appel à des vachers de remplacement, NDLR). La crise ? Elle se terminera un jour et il y aura toujours besoin de main-d’œuvre. Être responsable d’un trou-peau laitier, pourquoi pas ? Je ne veux pas être dans un bureau. La génétique m’inté-resse. Surtout, il ne faut pas se précipiter.” ●

“Mon père est salarié dans une exploitation agricole et ma mère a une ferme céréalière de 60 ha. Ça commence à être difficile. L’agriculture, pour moi, c’est une évidence depuis que je suis tout petit. L’année pro-chaine, je vais travailler ou m’installer et faire un BTS d’analyse et conduite des systèmes d’exploitation (ACSE) par correspondance. La gestion, c’est primordial. J’ai plusieurs pro-jets : monter une société, car c’est plus facile d’être plusieurs que tout seul. J’aimerais devenir céréalier et élever des chevaux avec mon frère et mon amie. J’ai envie d’être libre, de ne pas être enfermé dans un bureau.” ●

“Mon père est exploitant en céréales et mon grand-père avait des vaches. J’ai grandi là-dedans. Ce qui me plairait ? Reprendre l’exploitation, mais mon père n’a que 48 ans. Mon projet est de m’installer individuelle-ment. Mon échéance, c’est 2010. J’ai entamé des démarches pour louer une ferme de 116 ha, dans l’Indre. Mon père pense que c’est trop tôt. Dans les années à venir, la Politique agricole commune (PAC) va être réformée. On ne sait pas où l’on va, mais il ne faut pas s’arrêter à ça.” ●

>> Les>concours>d’animaux,>un>des>aspects>>de>la>passion>de>Benjamin>pour>l’élevage.

>> Maxime>(à>gauche)>et>Jean-Charles>ont>un>rêve>:>s'installer>à>leur>compte.

Chiffres du Loir-et-Cher ✓ Surface agricole utilisée :

304 067 ha (sur 642 357 ha,

surface totale du département)

✓ La filière avicole (volaille)

comprend 210 éleveurs

✓ Effectifs d’animaux, en 2008 :

52 110 bovins ; 10 914 caprins ;

53 037 porcs ; 15 968 ovins

✓ Production totale de lait en 2008 :

809 880 hl de lait de vache ;

55 968 hl de lait de chèvre

✓ Répartition des exploitations

professionnelles : 57 % en

céréales ; 14 % en viticulture ; 8 %

grandes cultures et autres ; 5 %

polyculture ; 3 % ovins, caprins et

autres herbivores ; 3 % bovins ; 3 %

maraîchage, horticulture ; 7 % autres

✓ Nombre d’exploitations

professionnelles : 2 500Source : Insee (RGP 1999) ; Agreste Centre 2009

Bon à savoirLes Jeunes Agriculteurs du département (JA) organisent, avec le soutien du Conseil général et du Crédit agricole, une exposition itinérante dans les écoles primaires. À travers 11 panneaux, les enfants découvrent ce que signifie la profession d’agriculteur au sens large. Si, vous êtes enseignant, renseignez-vous !

Contact>:>tél.>02>54>46>25>25

Définition • Paysan, anne. n. et adj. – 1617 ;

païsant v. 1140 ; de pays. Homme,

femme vivant à la campagne et

s’occupant des travaux des champs.

• Agriculteur, trice. n. 1495 ; lat. agricultor.

Personne exerçant une des activités

de l’agriculture en tant qu’exploitant

(ex. aviculteur, viticulteur...).Source : Le Petit Robert


JarDiN

incomplète sans un détour par le bastion du jardin du Roy. De ce belvédère, la vue sur le château royal et sa galerie est imprenable. Là, les boules de buis, les orangers du Mexique, se heurtent à des géants comme le cèdre du Liban ou le sophora du Japon, une légumineuse qui peut atteindre 25 m de hauteur. Un grand-père et sa petite-fille y bavardent, le temps d’une pause. À chacun de ces jardins, ses promeneurs. Quel sera le vôtre ? ●�

Capucine BeauchampPratiqueVisite libre tous les jours, sauf la Roseraie du jardin de l’Évêché ouverte à partir du 15 mai.

P lus le moindre petit jardin à se mettre sous le pas dès l ’hiver venu, la plupart referment leurs por tes et s’assoupissent pour

mieux renaître. Ceux de Blois demeurent accessibles. C’est par le jardin de l’Évê-ché, qui jouxte l’hôtel de ville, que débute la balade. Un petit bonheur matinal à déguster avec la lumière du soleil levant.

En contrebas, dans la Roseraie, des poignées de pétales jaillissent ; confettis colorés, les dernières roses se pavanent entre les haies de hêtres pourpres. Le buste de Paul Renouard vous regarde passer, Jeanne d’Arc brandit haut son épée, belle et altière. À deux pas de sa statue, le jardin des Cinq Sens titille les vôtres. Pommes et poires mûres gisent sur un lit de feuilles rousses, les parterres bleu et blanc se devinent, la cascade susurre des bruits d’eau... Les pas des promeneurs et d’un jardinier se croisent dans un crissement de sable. Un rouge-gorge les observe de son œil rond.

Parure doréeAutre jardin, celui des Lices, avenue Jean Laigret. Là, tout se pare d’or. Assise sur un banc, une jeune femme lit. Plus loin, un petit chien, la truffe enivrée par les senteurs cachées sous le tapis de feuilles, promène sa maîtresse. Majestueux, un ginkgo biloba trône. Ce fossile vivant, apparu il y a 200 millions d’années – avant les dinosaures ! –, peut atteindre l’âge de 1 000 ans ! Fouler ses feuilles en éventail, c’est coller un peu d’éternité à ses semelles. Par une volée de marches, le promeneur arrive dans le jardin des Fleurs royales. Iris, lys et graminées posent, encadrés d’une galerie de charmes en topiaire. Dans le jardin des Simples, les pommiers d’ornement en fruits sont à revoir en mai pour leur floraison blanche et abondante. Des fleurs, des légumes y poussent en saison, ainsi que des plantes aromatiques, condimentaires et médicinales, comme dans les jardins du Moyen Âge. Des brassées de vendangeuses immaculées et de gypsophiles brouillent les alignements d’ifs taillés en longues ondulations. L'eau rejaillira de la grotte des améthystes au printemps. La balade serait

Blois, côté verdureles jardins de Blois sont multiples, en paliers ; ils surplombent la ville ou se blottissent au creux d’une de ses courbes.

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>> Au>jardin>de>l’Évêché,>le>buste>de>Paul>Renouard,>artiste>né>à>Cour-Cheverny,>guette>le>passant.

>> La>couleur>or>illumine>le>paysage>d’automne>>au>jardin>des>Lices.

>> Le>jardin>des>Cinq>Sens>porte>bien>son>nom...


PaTrimoiNe

RecetteEntremets aux marrons sauce chocolat

Pour 6 personneso>>4>jaunes>d’œufso>>100>g>de>sucre>semouleo>>½>l>de>lait>+>½>verreo>>4>feuilles>de>gélatineo>>250>g>de>crème>de>marrono>>300>g>de>crème>fleuretteo>>250>g>de>chocolat>noir

Confectionner> la> crème> anglaise> :> dans>un> saladier,> mélanger> énergiquement> les>jaunes> et> le> sucre.> Ajouter> le> demi-litre> de>lait>bouillant>tout>en>remuant.>Verser>le>tout>dans> une> casserole> et> cuire> à> feu> doux> 1> à>2> min> en> remuant> constamment> avec> une>spatule>afin>d’avoir>une>crème>onctueuse.Retirer> la> casserole> du> feu> et> ajouter> les>feuilles> de> gélatine> (ramollies> au> préalable>quelques> secondes> dans> de> l’eau> tiède)> à>la>crème>et>bien>mélanger.>Ajouter>la>crème>de> marron.> Fouetter> la> crème> fleurette> et>l’incorporer> à> la> crème> anglaise> refroidie.>Verser>la>préparation>dans>des>ramequins>et>les>placer>au>réfrigérateur>quelques>heures.Sauce>chocolat>:>au>bain-marie,>faire>fondre>le> chocolat> noir> et> le> délayer> avec> le> demi-verre>de>lait.>Napper> le> fond> de> l’assiette> de> la> sauce>chocolat> et> placer> l’entremets> aux> marrons>>dessus>en>le>démoulant>avec>la>pointe>d’un>couteau> (en> tournant> délicatement> à> l’inté-rieur>du>ramequin).Bon>appétit>!>

ContactHôtel-restaurant>Le>Grand>Monarque2,>rue>Chrétien>–>Place>du>Marché41170>MondoubleauTél.>02>54>80>92>10>Site>Internet>:>www.legrandmonarque.com

>> Éric>Buiatti,>chef>du>Grand>Monarque,>>a>beaucoup>voyagé>pour>son>travail>dans>toute>la>France>avant>de>poser>ses>valises>>à>Mondoubleau,>il>y>a>douze>ans.>

La Petite Casserole d'AnatoleIsabelle CarrierBilboquet, 13 €A n a t o l e t r a î n e d e r-rière lui une ca s s er o l e : c'est comme ça. Il voudrait s ’en d é ba r-rasser mais il ne peut pas. Un jour, Anatole rencontre une femme à casserole qui va l'aider à apprivoi-ser la sienne, pour reconquérir sa liberté. C'est un très bel album aux dessins épurés, plein d'humour et de tendresse. L'auteur ex-plique avec des mots simples comment un enfant peut transformer ce qu'il pense être un gros défaut en qualité. C'est un album optimiste.Dès 3 ans.

Le Saut du kangourouLise Mélinand, d’après Rudyard KiplingBilboquet, 13 €Le kangourou vaniteux vou-lait être diffé-r e n t d e t o u s les autres ani-maux « avant cinq heures de l’après-midi ». Rabroué par le dieu Nqa et le dieu Nquing, il est finalement entendu par le dieu Nqong, qui accepte d’ac-céder à sa requête. Il ne va pas être déçu. Un album adapté des Histoires comme ça de Kipling, toujours aussi savoureux.Dès 4 ans.

TempêteStéphane Servant et Florence KoenigBilboquet, 14 €Toute la popu-lation d’un vil-lage s’inquiète à propos d’un petit nuage noir a p p a r u da n s un ciel limpide au-dessus de sa tête. Cédant à l’angoisse provoquée par cette apparition, les habitants échafaudent des plans délirants pour s’en protéger... avant de se souvenir que l’eau est indispen-sable à la vie. Alors, chacun scrute le ciel, guettant le retour du petit nuage, et de la pluie.À partir de 4 ans.

Le Nouveau MondeJérôme Ruillier Bilboquet, 13 €Ch r i stophe le navigateur part c o n q u é r i r l e Nouveau Monde. Il y rencontre des gens diffé-rents. Effrayé, il les enferme. Un album au graphisme très réussi, qui cultive une parenté avec Petit-Bleu et Petit-Jaune de Leo Lionni, et avec Dans la cour de l’école, de Christophe Loupy.

ContactÉditions Bilboquet628, avenue du Grain d'Or à VineuilTél. 02 54 55 50 45Courriel : [email protected]

Coups de cœurEn 1994, Christine-Marie léveillé et Jean-René gombert fondent les éditions Bilboquet, en loir-et-Cher. avec 200 titres à ce jour, Bilboquet propose un travail de qualité, autour d'albums et de contes. Cet éditeur a publié en français de nombreux auteurs-illustrateurs venus de l'Est.


PaTrimoiNe

Réalisé entre 1888 et 1921, un maillage ferroviaire de voies secondaires relie les cantons ruraux à Blois et aux grands axes du réseau national.

Gares de

tramways

L es premières lignes de tramways s o n t é q u i p é e s d e m o t r i c e s à vapeur. À partir de 1913, arrivent les tramways électriques alimen-

tés en énergie par l’usine des Montils1. En 1931, la Société générale des transports départementaux regroupe toutes les lignes, espérant ainsi réduire le coût d’exploitation. Le déficit chronique conduit néanmoins au remplacement de ces petits trains d’utilité locale par les autocars dès 1934. Qui sait que les tracés empruntés aujourd’hui par les bus départementaux correspondent pour l’essen-tiel à des anciennes lignes de tramways ?

Sur les 635 kilomètres de voies créées, plus guère de rails de nos jours, mais des maison-nettes qui semblent oubliées dans la campagne, des tracés rectilignes devenus simples che-mins de terre, souvent mangés par les épines, des ponts ou leurs vestiges. Et puis des gares. Belles réalisations d’architecture, parfois défi-gurées, ou constructions très modestes, vous les découvrirez là où vous ne les attendiez pas forcément. ●

1 voir la publication Patrimoine dans votre commune,

n° 26, Les Montils, éditée par le CDPA.

Page réalisée par le Comité départemental du patrimoine et de l’archéologie en Loir-et-Cher

(CDPA 41). Tél. 02 54 56 02 69. Site Internet : www.cdpa41.com

LOIRET

CHER

SARTHELOIRET

EUREET

LOIRE

CHER

INDRE

INDREET

LOIRE

Creuse

Le Loir

La Loire

Le Cher •

•

•

• •

selles-sur-Cher

Cour-Cheverny

Couddes

azé oucques

1

4

2

5

3

>> 1>->Selles-sur-Cher>(Vallée>du>Cher,>2009)

>> 2>->Couddes>(Sologne>viticole,>2007)

>> 3>->Azé>(Perche>Vendômois,>2009)

>> 4>->Cour-Cheverny>(Sologne>viticole,>2009)

>> 5>->Oucques>(Beauce,>2009)

La ParoLe À


nombreux en Loir-et-Cher ! – qui ont ressorti leurs écharpes tricolores devant la Préfecture et sont dans le registre de la peur et du mensonge. De l’autre, il y a ceux – heureusement beaucoup plus nombreux ! – qui agissent pour préparer la France aux défis d’aujourd’hui et de demain. Le Parlement joue pleinement son rôle et c’est un des grands acquis de la réforme constitutionnelle que le parti socialiste avait là encore rejetée, à part Jack Lang et les élus Radicaux de Gauche !Ainsi, pour le Département la répartition de la contribution économique sera modulée en fonction de la valeur ajoutée des entreprises mais aussi en fonction de sa population, de l’étendue de sa voirie et du montant qu’il verse en pres-tations sociales.Parallèlement, la réforme donnera de la cohérence à l’action territoriale car depuis trop longtemps la lasagne

La suppression de la taxe profession-nelle, voulue par le Président de la République, cet “impôt imbécile” en son temps dénoncé par François Mitterrand prendra bien effet comme prévu en 2010. Cette suppression va redonner à nos entreprises, petites ou grandes, des marges de compétitivité dans une com-pétition économique mondialisée exa-cerbée par la crise internationale. C'est bien le maintien de notre tissu industriel et de nos emplois locaux en Loir-et-Cher qu'il s'agit de défendre. C'est le sens de cette réforme courageuse et qui aboutit après tant d'années de tergiversations !Les inquiétudes légitimes qui pouvaient se faire jour chez les élus locaux, au-delà de l’agitation politique stérile et de la récupération déplacée de la direction du parti socialiste à ce sujet, ont été levées par le travail parlementaire remarquable opéré à l’Assemblée nationale et au Sénat. Il y a d’un côté ceux – très peu

institutionnelle et administrative fran-çaise s’est épaissie, complexifiée au point de devenir financièrement indi-geste pour nos concitoyens.Face à la crise, la pire des attitudes serait l’immobilisme. L’honneur de notre majorité départementale est de prendre les dossiers et les difficultés à bras le corps. ●

Groupe de l’Union pour le Loir-et-Cher : Présidente : Monique Gibotteau, Membres : André Boissonnet, Bernard Bonhomme, André Buisson, Bernard Dutray, Jean-Marie Janssens, Jean Léger, Serge Lepage, Michel Leroux, Maurice Leroy, Bernard Pillefer, Jean-Paul Pinon, Philippe SartoriGroupe UmP Président : Patrice Martin-Lalande Membres : Claude Beaufils, Jean-Marie Bisson, Claude Denis.

LE COURAGE DE RÉFORMER LA TAXE PROFESSIONNELLE !

TERRITOIRES EN DANGER

La réforme de la taxe professionnelle est une véritable machine infernale contre nos finances locales. Elle soulève la colère unanime des maires et conseillers généraux réunis récemment en congrès qui redoutent un transfert massif de l’impôt local sur les ménages. Telle qu’elle se dessine aujourd’hui, cette réforme privera les collectivités de quelque six milliards d’euros.Peut-on croire le gouvernement lorsqu’il annonce qu’il compensera les milliards perdus alors qu’il creuse, jour après jour, le gouffre colossal de la dette de l’État ? Si les députés et sénateurs ne changent rien à cette réforme, les conséquences seront graves.Les collectivités seront placées devant trois scénarios douloureux : 1 - une augmentation importante des taxes

d’habitation et foncier bâti, mais les ménages sont déjà saturés de taxes et d’impôts.2 - une baisse générale des services offerts à la population ce qui nuirait à la qualité de vie des habitants et à la cohésion sociale. 3 - une baisse de l’investissement, ce qui réduirait les projets, diminuerait les chantiers et pénaliserait l’activité et l’emploi. Nous sommes pour une réforme différente qui renforce la décentralisation et qui garan-tisse les ressources des collectivités et la démocratie. ●

www.groupedegauche-cg41.frPrésident du groupe : Michel Fromet (Blois 2) Membres : Béatrice Amossé (Blois 5), Geneviève Baraban (Blois 3), Gilles Clément (Bracieux), Michel Cureau (Montoire),

Groupe des élus socialistes et républicains

Majorité départementale

Faisons en sorte que nos territoires ruraux où il y a peu ou pas de secteur économique n'aient pas le sentiment d'être abandonnés après la dispa-rition de certains services publics. Développons les transports en commun, adaptons les loge-ments anciens, favorisons la complémentarité entre les secteurs urbains et ruraux. ●

Marie-Hélène Millet (Blois I).

MoDemN’OUBLIONS PAS LA RURALITÉ

Claude Gorge (Vineuil), Marc Gricourt (Blois 4), Catherine Lockhart (Vendôme 1), Jeanny Lorgeoux (Romorantin Nord), Jean-Louis Marchenoir (Mennetou), Raymonde Radlé (Herbault).


À VoUs De JoUer Cruciverbistes,à vos crayons !

Parmi les bonnes grilles, 10 gagnants* tirés au sort recevront un superbe livre, riche en photos, sur le Loir-et-Cher.

horizoNTaLemeNTA Il a de l'estomacB Singes – ArtèreC Trait de coupe

Mot d’enfantD Celle de France est loin

de la mer – Sortie de balleE Pour rêver – RapporterF Bâtisseur de plansG A ses châteaux

et ses moulins Attrapées

H ValléesSa force est une référence

I Pas si simplesSur la portée

J Orne l’OrneDe mer ou sous la mère

VerTiCaLemeNT1 Quadrilleras2 Pratique avant tout3 Bonne marseillaise

Coup de sabot4 Dans les vagues

Père de neuf dieux À l’attaque !

5 Précision6 En carré – Encouragement7 Couverte8 A remplacé le cheval9 Apostrophé – Brut10 Lâcheras – Moitié d’avant

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C a v a R i C E l o

D p a C a E p E p

e i R E n i s M E E

F s i E g E E t E

G n E n C l a v E

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i a C R E i D o n

J C a u s E o s s a

Solution des mots croisés du Loir & Cher info n° 59

5 questions entre Loir & CherUne lecture attentive de Loir-et-Cher info vous aidera à cocher les bonnes réponses... 10 gagnants* tirés au sort parmi les bonnes réponses gagneront un tee-shirt aux couleurs du Loir-et-Cher.

1) Que signifie le sigle amap ?

❏�Association pour le maintien d’une agriculture paysanne

❏�Aide matérielle accordée aux parents

❏�Association méroise d’action contre la pauvreté 2) L’aide d’urgence accordée par le Conseil général aux producteurs laitiers s’élève à :

❏�500 000 €

❏�700 000 €

❏�800 000 €

3) Côté culture, 2010 sera l’année :

❏�France – Norvège

❏�France – Russie

❏�France – États-Unis4) Quand la première pierre du centre nautique de Blois a-t-elle été posée ?

❏�le 5 octobre 2009

❏�le 5 novembre 2009

❏�le 5 décembre 20095) en janvier 2010, l’aDa basket joue en :

❏�Nationale 1

❏�Pro B

❏�Pro A

Qu'est-ce que c'est ?

Trois indices pour vous aider à trouver la réponse à cette énigme. Parmi les plus perspicaces d’entre vous, 10 gagnants* tirés au sort recevront un parapluie.

i est reconnu AOC

i a la forme d’un disque à bords biseautés

i sa croûte est cendréeC’est

*Date limite de participation : 27 janvier 2010 (cachet de la Poste faisant foi) - N’oubliez pas de préciser vos coordonnées pour pouvoir éventuellement recevoir votre lot ! - envoyez vos réponses à : Conseil général de Loir-et-Cher - Service de la communication - Hôtel du Département - Place de la République - 41020 Blois Cedex

Nom .................................................... Prénom ................................................................................................

Adresse ..............................................................................................................................................................

Code postal ........................................ Ville ......................................................................................................Si je figure parmi les gagnants, j’autorise le Conseil général à publier mon nom et ma ville de résidence.

Lu et approuvé, le .............................. Signature ..............................................................................................

Bravo>aux>dix>gagnants>:>I Tessa Breton (Fresnes)I Sonia Besnard (Cheverny)I Jean-Claude Foury (Santenay)I Claudine Coursaget

(Cour-Cheverny)I René Merel (Herbault)I Marie-Thérèse Manlay

(Muides-sur-Loire)I Isabelle Moyer (Saint-Ouen)I Édith Maupoux (Chémery)I Gabriel Salandre

(Le Mesnil-Saint-Denis – 78)I Yves Thisse (Sambin)

Solutions du quiz n° 591. 2142. Chèque emploi service universel3. 9004. 110 ha5. David B.

Bravo>aux>10>gagnants>I Jean Rebourg (Blois)I François Thoreau (Blois)I Martine Masson (Souesmes)I Julien Vazzoleretto (Le Mans – 72)I Gérard Duparc (Crouttes – 61)I Jean-François Despert

(Selommes)I Yves Thisse (Sambin)I Claudette Dufour (Neuvy)I Didier Gimenez

(Saint-Denis-sur-Loire)I Paul Garnier (Vendôme)

Solution du Où est-ce ? n° 59La commanderie d’Arville

Bravo>aux>10>gagnants>I Lucette Bachard (Saint-Viâtre)I Alain Stevens (Chailles)I Chantal Régnier (Cormeray)I Amandine Asselin (Pezou)I Annie Guion (Vendôme)I Jean Rebourg (Blois)I Roger Marchal (Villetrun)I Nicolas Moreau (Billy)I Patrice Housset (Saint-Bohaire)I Martine Béchet

(Saint-Laurent-Nouan)

Page>réalisée>par>Monique>Buron

loir-et-cher info n°60

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