l'hebdo du vendredi, troyes, 32

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KIA, LE SEUL CONSTRUCTEUR A GARANTIR TOUS SES MODELES 7 ANS ET A OFFRIR 7 ANS DE MISES A JOUR DE LA CARTOGRAPHIE Une armée d'insectes pour sauver des arbres P.6 Jean-Luc Lamblin prend les rênes de la FFB de l'Aube P.8 É D I T I O N T R O Y E S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°32 du 26 avril au 2 mai 2013 troyes.lhebdoduvendredi. com Municipales : Anne-Marie Zeltz , candidate à Sainte-Savine P.3 Estac : à Nice pour bien préparer Bordeaux P.10 L'excellence de l'Aube L'excellence de l'Aube © G l i k s m a n / I n r a p Cinéma : Troyes Première March e, la semaine du court-métrage P.12 Le 25 e concours du Meilleur Ouvrier de France vient de s'ouvrir et déjà des Aubois n'ont pas hésité à s'inscrire dans cette aventure exceptionnelle. Ils sont pour le moment huit à se lancer dans cette quête vers l'excellence. D'autres, avant eux, y sont parvenus à l'image de Didier et Alain Duchène, Olivier Baudon (notre photo), ou encore Pascal Caffet, Didier Glais... P. 4 et 5.

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L'Hebdo du Vendredi, édition Troyes, numéro 32, semaine du 26 avril au 2 mai 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi, Troyes, 32

KIA, LE SEUL CONSTRUCTEUR A GARANTIR TOUSSES MODELES 7 ANS ET A OFFRIR 7 ANS DE MISESA JOUR DE LA CARTOGRAPHIE

Une armée d'insectes pour sauver des arbres P.6

Jean-Luc Lamblin prend les rênes de la FFB de l'Aube P.8

É D I T I O N T R O Y E SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°32

du 26 avril au 2 mai 2013

t r o y e s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Municipales : Anne-Marie Zeltz, candidate à Sainte-Savine P.3

Estac : à Nicepour bien préparerBordeaux P.10

L'excellence de l'AubeL'excellence de l'Aube

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Cinéma : Troyes PremièreMarche, la semaine ducourt-métrage P.12

Le 25e concours du Meilleur Ouvrier de France vient de s'ouvrir et déjà desAubois n'ont pas hésité à s'inscrire dans cette aventure exceptionnelle. Ils sontpour le moment huit à se lancer dans cette quête vers l'excellence. D'autres,avant eux, y sont parvenus à l'image de Didier et Alain Duchène, OlivierBaudon (notre photo), ou encore Pascal Caffet, Didier Glais... P. 4 et 5.

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N°32 du 26 avr i l au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendred i .comH umeurs2 x

L’hebdo du vendredi TroyesJournal hebdomadaire gratuit d’information locale

édité par la SARL LHV Editions15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90 04

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Redacteur en chef : Tony Verbicaro ([email protected])

Journaliste : Géraldine Pion ([email protected])Directeur commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Commerciale : Pressilia Lambert ([email protected]) Tél. 06 30 76 95 24Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])

Administration : Martine BizzarriInfographiste : Anne Rogé et Catherine Clément

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

troyes.lhebdoduvendredi.com

Vendredi5°16°

La météoSamedi

4°9°

Dimanche5°17°

Lundi8°16 °

Vendredi 26 avril Samedi27 avril Dimanche 28 avril

4Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

ÉDITO

70 811C'est le nombre de demandeursd'emplois de catégorie A, c'est à dire n'ayant exercé aucune activité,

enregistré fin mars en Champagne-Ardenne. C'est 1,4% de plus parrapport au mois précédent et 15,4% de plus sur un an. La Marne estle département enregistrant la hausse la plus importante sur un mois(+ 2,3%), suivie des Ardennes (+ 1,5%) et de l'Aube (+ 1,2 %). Enrevanche, la Haute-Marne enregistre une baisse de l'ordre de 1,1% !Au niveau national, le triste record qui datait de janvier 1997 (3 195 500 personnes) est donc battu avec 3 224 600 demandeursd'emplois inscrits fin mars (+ 1,2% sur un mois, + 11,5% sur un an). En ajoutant les demandeurs d'emploi ayant eu une activité réduite (catégories B et C), la France passe en mars le terrible cap des 5 millions d'inscrits à Pôle emploi, dont 4,7 millions en métropole.

Le chiffre

x Longévité té lévisuelleIl y a des records plus surprenantsque d'autres, à l'image de celui établipar une chaine de télévisionnépalaise qui a enregistré, lasemaine dernière, le débat télévisé leplus long du monde jamais diffusé.Performance au demeurant dûmentvalidée par le Livre Guiness desrecords. D'une durée de 62 heures etdouze minutes, le programme étaitnotamment consacré à la vie deBouddha. Pendant ces dizainesd'heures d'antenne, l'animateur del'émission, Rabi Lamichlane, dopépour l'occasion au café et aux bois-sons énergisantes, a successivementreçu des politiciens, des entrepre-neurs, des confrères journalistes, desartistes, des militants et des respon-sables associatifs. Le précédentrecord, un débat de 52 heures, étaitdétenu depuis 2011 par une télévi-sion ukrainienne.

x Sensations bordelinePour contrer l'ennui de certaines per-sonnes, il existe des sociétés prêtes à(presque) tout pour redonner à cespauvres blasés de nouvelles sensa-tions fortes. Parmi elles, ExtremeKidnapping, nouvelle entreprise(américaine, forcément) proposant àses clients de se faire tout simple-

ment... kidnapper ! Un enlèvementen bonne et due forme avec brutalité,yeux bandés, gifles, menottes, men-aces avec armes... Offrant un enlève-ment pour des tarifs compris entre380 et 1 200 euros, ExtremeKidnapping n'hésite pas à testerphysiquement et mentalement sesamateurs de sensations fortes, enleur faisant vivre un simulacre de tor-ture. Afin de rendre encore plus effi-cace le kidnapping, la société n'hésitepas à laisser passer plusieurs moisaprès « l'achat », de manière à garderintact l'effet de surprise. Surprenantemanière de casser le train-train quo-tidien.

x Cafouil lage caninUne mère de famille belge vient deporter plainte contre un fabricant dejouets dont l'une des références,Bobby, un petit chien-robot, présen-tait comme un sérieux défaut dans saconception. Conçu à l'origine pourchanter de petites comptines auxenfants, l'exemplaire de la plaignantewallonne terminait lui ses phrases par« Et avec ma queue je vais niquer lemonde ». C'est après avoir entenduson fils de treize mois prononcer cesquelques mots vulgaires que lamaman, scandalisée, serait alléeramener le jouet au magasin.

Interrogé sur ce défaut évident, ledirecteur général de l'enseigne ven-dant le chien-robot a mis en avant unproblème de compression de fichiers,assurant que les exemplaires incri-minés allaient évidemment êtreretirés des rayons.

x Pipi assisLa région du Södermanland enSuède a annoncé étudier actuelle-ment une proposition de loi visant àobliger les jeunes garçons suédois àuriner assis, leur interdisant ainsid'uriner debout. La future législationentend ainsi lutter contre tout type dediscrimination entre les deux sexes.Afin d'appuyer leur requête, lesdéfenseurs de ce projet de loi rappel-lent que plusieurs études médicalesont conclu qu'uriner assis pour unindividu de sexe masculin con-tribueraient à limiter ses risques dedéclencher des troubles de laprostate. D'autres affirmations, plusloufoques et beaucoup plusabstraites, affirment, elles, que le pipiassis permettrait à monsieur dedevenir un bien meilleur amant. Lesopposants à cette éventuelle loidénoncent de leur côté l'aspectdémesuré de cette législation, « quine jouera en rien sur l'égalité dessexes si elle était adoptée ».

Coup d'œil sur le monde

xUn sorbet au champagne, ça peutaller jusqu'à 1 000€Produire un sorbet au champagne, pourquoi pas, tantqu'on n'écrit pas champagne sur la boîte. C'est ce quevient d'apprendre à ses dépends le groupe de grandedistribution belge Delhaize, qui avait mis sur le marchéen 2011 un sorbet contenant notamment du cham-pagne. Le distributeur avait acheté quelque 886bouteilles de champagne pour fabriquer 11 000 litresde sorbet. Jusque-là, pas grand-chose à redire. Saufque sur l'une des faces du packaging, il était inscrit encaractères manifestement trop visibles la simple men-tion « champagne ». Et le Comité interprofessionnel duvin de Champagne a fait ce qu'il fallait, comme àchaque fois que l'appellation est utilisée à tort. Et lasemaine dernière, un tribunal a donné raison au CIVC.Delhaize n'a plus le droit d'écrire champagne sur sessorbets, et doit retirer tous les produits de la vente por-tant encore le terme, sous peine de 1 000 € d'amendepar boîte. Ce qui fait cher le sorbet, même au cham-pagne.Le tribunal, tout en donnant raison au CIVC, a toutefoisestimé que ce dernier demandait des mesures exces-sives et a estimé qu'il était « tout à fait invraisemblable »qu'un consommateur ait pu acheter le sorbet en pensant qu'il s'agissait d'une bouteille de champagne.La fin de l'histoire ? Dans ce sorbet de la polémique au champagne, il y avait autant de champagne que de cava, cet autre vin effervescent espagnol. Allez savoirpourquoi Delhaize a pensé à faire imprimer champagne sur les boîtes, mais pas cava...

Tony Verbicaro

Page 3: L'Hebdo du Vendredi, Troyes, 32

N°32 du 26 avril au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendredi.comociété3 xSFemme engagée dans la viepublique, la Savinienne Anne-MarieZeltz conduira une liste sans étiquette aux prochaines élections municipales en 2014. Avec son équipe, elle compte faireun assemblage des compétences.xAnne-Marie Zeltz sera candidate auxprochaines élections municipales àSainte-Savine. L'actuelle directrice decabinet du maire de Saint-André-les-Vergers, Savinienne depuis 2001, mèneraune liste sans étiquette. « Mon parti, c'estSainte-Savine », rétorque-t-elle. Et celan'empêche que la politique, c'est unmonde qu'elle connaît bien. Elle fut l'as-sistante parlementaire d'Henri Portier,sénateur de l'Aube. Depuis 2002, elle tra-vaille aux côtés du maire UMP AlainBalland, maire UMP de Saint-André ets'est imprégnée de l'univers des collecti-vités locales.Mais elle est aussi très attentive à ce quise passe dans la commune où elle réside.Aussi, Anne-Marie Zeltz crée en 2005l'association Avenir Savinien, dont « l'objec-tif est de veiller à ce qui se passe dans notrecité, ce qu'on trouve de bien, ou pas ». Ellene cache pas sa déception envers l'équipeactuelle. « Je suis déçue, surtout depuis lesecond mandat de Jean-Jacques Arnaud.Il existe d'énormes divisions au sein del'équipe, il y a eu de nombreuses démis-sions depuis l'été meurtrier, celui duputsch en 2011. Depuis, nous sentons unmalaise et un hommeisolé », dit-elle. Et de constater  : « Pas unseul des grands tra-vaux annoncés en octo-bre 2012 n'a démarré.Indécision, retards, abandon. Tout cela medit qu'il faut se relever les manches et essay-er de faire quelque chose pour cette belleville qu'est Sainte-Savine », dit-elle. Etpour cela, « bien gérer, c'est prévoir ».

A l'image d'une « bouteille de champagne »,c'est par « l'assemblage des compétences »,slogan de cette campagne, qu'elle compteredonner confiance aux Saviniens. Et

pas seulement. « Il fautredonner confiance àl'équipe en place, au personnel de la mairie,réorganiser les choses etretrouver un équilibre

budgétaire. S'il y a des promesses que jepeux faire, ce sont celles de la concerta-tion, du dialogue et de la proximité. C'estun engagement personnel. »Aujourd'hui, Anne-Marie Zeltz imagine

sa ville «  propre, bien gérée au niveaufinancier et avec de vrais projets en routequi donneront une qualité de vie au quotidien », tout en s'appuyant « sur lesstructures existantes ». Un programmequi reste à assembler, avec une équipeconstituée d'hommes et de femmes issusde tous les quartiers de Sainte-Savine.

Géraldine PionAvenir Savinien, 1, rue Lamoricière à Sainte-Savine. Courriel : [email protected].

Anne-Marie Zeltz sera condidate aux prochaines élections municipales de Sainte-Savine. © L'hebdo duvendredi

« Il faut redonner confiance »

xLe vestiaire social ouvre ses portes jusqu'à dimanche à Sainte-Savine

Le vestiaire social de Sainte-Savine, pro-posé depuis un peu plus d'un an par l'asso-ciation des Paralysés de France, permet detrouver des vêtements, chaussures ouaccessoires à bas prix. Ce vestiaire social est accessible aux bénéficiaires del'épicerie sociale et aux personnes en situa-tion de handicap, adhérentes à l'APF. Pourmieux faire connaître cette initiative, etaussi inciter le public à faire des dons, levestiaire social organise trois journéesportes ouvertes, du 26 au 28 avril. Ce ven-dredi, un petit-déjeuner solidaire est offertaux bénéficiares de l'épicerie sociale, de 10 h 30 à 18 h, portes ouvertes pour toutesles personnes inscrites dans les CCAS de l'agglomération, ainsi que les 27 et 28 avril, de 10 à 18 heures. Sur place,vente de crêpes et pâtisserie marocaines auprofit de l'APF.

xUn vide-dressing pour enfantsLe printemps est là et si vouliez refaire lagarde-robe de vos enfants, c'est le bonmoment ! Un vide-dressing pour enfants setiendra ce dimanche 28 avril à laChapelle-Saint-Luc, une première dansl'agglomération troyenne. Musique, danseet bar à gourmandises sur place. De 10 hà 18 h au 20 rue des près au Lion à LaChapelle-Saint-Luc. Contact : SéverineGarcia au 06 45 33 52 86.

xMcArthurGlen accueille lafinale de la « Battle graphique »Six étudiants finalistes s'affronteront surplusieurs thèmes autour de l'univers de lamode, ce samedi 27 avril, dès 14 heures,au coeur du centre McArthurGlen , à Pont-Sainte-Marie. C'est ici que se jouera lafinale de la première « Battle graphique ».A l'issue du temps imparti pour cetteépreuve, organisée avec l'agence de com-munication Groupe Ea, les gagnants serontdésignés par le public qui votera à mainlevée. L'avancée des créations graphiquessera retransmise en direct sur des écransgéants. Une fois de plus, McArthurGlenencourage et soutient le développementdes métiers de la mode et à travers cetteBattle, donne l'opportuni té de repérer lesétudiants les plus prometteurs.

En Bref

Elections municipales 2014

Anne-Marie Zeltz brigue la mairie de Sainte-Savine

u Tribunal correctionnel

xUn supporter alluméAvoir son équipe de football en Ligue 1 peut parfois amener à des situations particulières. Clément, jeune supporter de Lyon,est venu encourager son équipe en compagnie de son frère et de ses amis le 12 janvier dernier, lors de la rencontre Troyes- Lyon qui se jouait au stade de l'Aube. Il n'aura cependant pas eu le privilège de voir le match. Interpellé dans l'enceinte dustade alors qu'il venait d'y entrer, des policiers le fouillent et trouvent sur lui des objets peu répandus lors des matches austade de l'Aube : un fumigène ainsi qu'un pétard cachés dans son boxer. Une toute autre substance est également retrouvéesur Clément, cette fois bien plus courante et tout autant répréhensible : 20 grammes de cannabis. Ce boulanger de 23 ans,qui vit à Lyon, n'était pas présent lors de son procès. Mais il avait reconnu devant les policiers avoir voulu « faire de l'am-biance ». En revanche, en ce qui concerne le cannabis, bien qu'il admette en consommer régulièrement depuis un an, il ditque ce n'était pas quelque chose de prémédité puisqu'il l'aurait acheté auprès d'un inconnu aux abords du stade. « Lefumigène et le pétard ne sont pas des armes mais ce type d'objet peut faire beaucoup de mal », rappelait de son côté le par-quet. « Il mène une vie tout à fait normale si ce n'est sa passion pour les fumigènes ! », convenait son avocate. Comme cesupporter n'avait encore jamais fait parler de lui, il a échappé à une interdiction d'entrée au stade, mais pas d'une amendede 500 € à laquelle le tribunal l'a condamné. Finalement comme quoi, même éteints, les fumigènes vous font remarquer...

Marjolaine Combraque

A

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Les inscriptions pour la 25e

édition du prestigieux con-cours du Meilleur Ouvrierde France ont débutérécemment et déjà huit can-didats ont répondu à l'appeldans l'Aube. L'occasion dese pencher sur ces Auboisqui sont parvenus àdécrocher ce titre pres-tigieux ou qui en rêvent.

x Quand le titre de MeilleurOuvrier de France traverse l'esprit des meilleurs, ceux-ci ne vivent plus que pour lui.Aujourd'hui, ce sont 250 métiersqui sont représentés à travers ceprestigieux concours, où sont misen compétition les meilleursd'entre les meilleurs, ceux qui ontune maîtrise parfaite de leursavoir-faire et qui le prouvent àforce de persévérance. Et sansdoute le saviez-vous mais ils sontplusieurs dans l'Aube à avoirdécroché cette plus haute distinc-tion, reconnaissable au col bleu-blanc-rouge. Le pâtissierPascal Caffet, le métallier Didier Duchène, le taxidermisteVincent Cousin,la couturièreKaty Beugnet...Un col bleu-blanc-rouge quivaut le gaged'une valeur sûre. Qui n'en ajamais rêvé ? « C'est une identifi-cation très importante qui nousaccompagne tout au long denotre carrière. Cela permet deprôner l'excellence au sein de sapropre entreprise », avanceDidier Duchène, métallier MOFen 1989 et commissaire régionalde Champagne-Ardenne pour le25e concours du MOF. De ceconcours, il s'en souvient commesi c'était hier. « Cela m'a permisde me situer dans mon métier.Accéder à l'excellence par leMOF, c'est aussi se situer auniveau personnel. C'est unedémarche gratuite qui donne desvaleurs de métier. C'est êtrecapable de prouver qu'on est lemeilleur », dit-il. A l'époque, ilavait réalisé une porte d'entréequi avait demandé 1400 heuresde travail, « cette porte ne mereprésente pas moi, mais monsavoir-faire ». Depuis, le con-cours a évolué et les règles ont

changé (lire par ailleurs).Son énergie, Didier Duchène l'atransmise à un autre Didier,Didier Glais, Meilleur Ouvrier deFrance en couverture en 2011. Cequadragénaire doit justementrecevoir son diplôme de MeilleurOuvrier de France, reconnu parl'Etat, ce vendredi 26 avril.Ce Breton qui a quitté l'école à 13ans s'était tourné vers les métiersdu bâtiment. Il est devenu cou-vreur. Pourquoi ? « Parce je suisdehors et le plus haut qui soit »,se souvient-il. Un CAP en pocheà 17 ans, il décide de « voir dupays » et apprend sur diverschantiers de France, ce qui l'amené dans l'Aube, jusqu'au jouroù il crée son entreprise de cou-verture-charpente à Montreuil-sur-Barse. Ce n'était pas faute des'être bâtie une réputation solidedans les monuments, après êtreallé travailler sur les sommets des cathédrales, châteaux etabbayes  : Troyes, Senlis, Saint-Dizier, Châlons, Reims.... « Lesarchitectes et des privés nous ontfait confiance ». Une confiancequi le pousse à se lancer trois ans plus tard dans le concours du

Meilleur Ouvrierde France. « Etpourquoi pas  ? »se disait-il. En-couragé, il n'a pashésité une sec-

onde. « J'ai voulu réalisé unchantier en taille réelle pour lafinale, cela n'avait jamais été fait ». Il avait porté son dévolusur l'église de Pargues, « avec undôme en plomb » et le clocher deBouranton à réaliser en ardoise.Mais son projet a été classé horssujet et Didier a dû se tournervers la compétition en loge. « Etre enfermé dans une piècependant 90 heures à réaliser unsujet, j'ai eu quinze jours pour mepréparer ». Et puis, le jour J, « onest tout seul, pas de tricherie,comme tous les métiers debouche ». Il a réalisé la maquetted'une «  tourelle en ardoise enpénétration d'un dôme en zinc »,une pièce complexe qu'il aachevée en 76 heures. En loge,Didier Glais s'est rappelé deschantiers qu'il avait déjà réalisés,comme «  la couverture duchâteau de Saint-Benoist-sur-Vanne » et qui lui ont permis demettre tout son savoir-faire en

effervescence. « J'ai eu les félici-tations du jury, personne n'avaitmisé sur moi. Cela a été telle-ment intense que j'ai mis dutemps à réaliser que j'étais MOF.Aujourd'hui, c'est une grandesatisfaction personnelle ». DidierGlais, qui aime travailler lesmatériaux nobles que sont latuile, l'ardoise, le zinc, le cuivre,le bois ou la pierre, fait tournerune entreprise de 21 salariés,dont sept charpentiers et treizecouvreurs. Et parmi eux, des apprentis qui n'auront pasmeilleur maître pour leur trans-mettre un savoir-faire. Son titrede MOF, Didier Glais comptedésormais le servir auprès de

notre patrimoine aubois, ce qu'ila déjà commencé à faire depuisquelques années.Dans la catégorie Métiers duvêtement, c'est Katy Beugnet, 40ans, couturière installée àDienville, qui s'est illustrée endécrochant le titre de MeilleurOuvrier de France, elle aussi en2011. « Ce concours permet desavoir ce que l'on vaut par rap-port aux autres. Et si on gagne,cela permet d'être reconnu pourson savoir-faire, c'est un vraichallenge ». Son sujet était deréaliser « une robe du soirbustier, noir et blanc, avecune incrustation en dentelle etune partie plissée en option ».

Ils étaient une soixantaine decandidats sur la ligne de départ,et seulement huit en finale. «  Il faut toujours y croire. Etre sélectionné, c'est déjàbeaucoup après, on n'a plusrien à perdre ». Depuis, son titrede MOF a sans doute attiréquelques nouvelles clientes maisil existe aussi le revers de lamédaille. « Les gens pensent quec'est plus cher ou critiquent plusfacilement parce qu'on estMeilleur Ouvrier de France.Mais moi, ce titre ne m'a pasréellement apporté plus de tra-vail qu'avant ». Si Katy devaitprodiguer un conseil aux futurscandidats, « c'est d'y croire et

la une4 xA

Dans l'Aube, les meilleurs ouvriersde France sont aussi

des femmes

1 : La médaille de MOF dans les métiers de la couture a été décernée en 2011 à Katy Beugnet pour cette robe du soir. © DR. © L'hebdo du vendredi - 2 : Didier Glais, Meilleur Ouvrier de France en couverture en 2011.3 : Ce kiosque réalisé par Olivier Baudon, de la métallerie CMD2, à Estissac, lui a valu la médaille de MOF en 2007. © DR - 4 : Katy Beugnet, de Dienville, a décroché la médaille de Meilleur Ouvrier de France dans lacatégorie couturière. © DR.

Concours - Meilleur ouvrier de France

Ces Aubois en quête d'excellence

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N°32 du 26 avr i l au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendredi .com

xQue faut-il pour devenir Meilleur Ouvrier de France ?Il faut être ambitieux, on peut l'être et on peut gagner, c'est comme pour un chef d'entreprise. Le travailde cette vertu, personne ne nous y force. Il faut le mental. Plus on met la barre haut, plus on en laissederrière. C'est de l'excellence.

Quels sont les conseils que vous donneriez à un candidat au 25e concours du MOF ?Il faut faire preuve de beaucoup d'humilité. C'est aussi important d'être accompagné pour être lemeilleur des meilleurs, et se juger aux autres grands du métier. Il faut avoir du courage qui est essen-tiel, être fidèle à ses idées et son métier, respecter la matière. Un candidat devra avoir en tête l'ency-clopédie de son métier. La patience, une vertu essentielle, savoir accepter qu'on ne réussit pas tout dupremier coup.

Le concours du MOF a beaucoup évolué, dans quel sens ?Aujourd'hui, le MOF doit savoir utiliser les dernières technologies de son métier. On recherche de lacréativité qui est essentielle alors qu'avant, les candidats faisaient tous la même pièce et qu'un bon pro-fessionnel était reconnu avec les mêmes techniques du métier.

Qu'est-ce-que le MOF apporte au lauréat ?La médaille de Meilleur Ouvrier de France est une reconnaissance de l'excellence, qu'on ne doit pasbanaliser. Pour un banquier, le MOF est un gage de garantie, un gage de performance. On n'est plusn'importe qui. C'est un titre à vue qui nous colle à la peau mais c'est dur à porter car on n'a plus droit àl'erreur et parfois c'est compliqué car les gens sont intransigeants.

Propos recueillis par G.P

Didier Duchêne, commissaire régional du 25e concours du MOF

« Le MOF est un gage de garantie »

Didier Duchène, MOF en 1989, est aujourd'hui le commissaire régional de Champagne-Ardenne pour le 25e concours du MOF. ©L'hebdo du vendredi

Concours

MOF, mode d'emploixLes inscriptions pour le 25e concours des Meilleurs ouvriers de France sont ouvertesjusqu'au 30 septembre 2013. Déjà huit candidats ont franchi le pas dans l'Aube. Ceux quiseraient tentés de se lancer dans cet incroyable défi et qui sont intéressés par l'un des 126métiers en lice devront avoir au moins 23 ans. Se dérouleront ensuite des épreuves quali-ficatives puis, des épreuves finales. Pour certaines disciplines, celles-ci peuvent se dérouleren loge, en atelier ou en laboratoire pour les pâtissier ou restaurateurs, ou encore devantun public pour les coiffeurs.En compétition, parmi les 126 métiers en lice, on retrouve entre autres les métiers de bouche(gastronomie, sommellerie, barman, réceptionniste), les métiers d'alimentation (pâtisserie,boucherie, boulangerie, fromager, primeur...),les métiers du bâtiment et du patrimoinearchitectural (menuiserie, charpente, couverture, carrelage, mosaïque, métiers de lapiscine...), les métiers du textile et du cuir, du bois et de l'ameublement, les métiers desmétaux, de l'industrie, les métiers de la bijouterie, de la gravure, de la communication etaussi les métiers de l'agriculture ou du commerce. Les épreuves qualificatives se dérouleront au premier semestre 2014, les épreuves finales ausecond semestre 2015. Les résultats seront proclamés en mai 2015 à Paris.

Droits d'inscriptions : 60€. Renseignements auprès de l'association de promotion du con-cours MOF, à la Chambre des métiers et de l'artisanat de l'Aube, 6, rue Jeanne d'Arc àTroyes. Contact : 03 25 82 62 00 ou par mail à [email protected] [email protected]

d'aller jusqu'au bout ».Justement, parmi ces candidats,nous avons rencontré Joëlle Campo,qui s'est inscrite pour la troisièmefois au concours du MOF dans lacatégorie des métiers de la coiffure.A chaque fois, elle était arrivéejusqu'en finale. « Je ne voulais pasrester sur un échec, c'est un vieuxrêve. Ce serait l'aboutissement »,dit-elle. Joëlle Campo, trente ansd'expérience dans le métier, a eu sonsalon de coiffure puis elle s'esttournée dans la formation en inté-grant le Centre de Formation desApprentis. «  Au niveau profession-nel, cela apporte beaucoup. On esttous des passionnés et dans notre filière, on travaille sur des modèles

vivants. Aussi, c'est très aléatoire etle stress est vraiment là. La dernièrefois, je n'ai pas géré », se souvient-elle. Elle s'était lancée seule pours'atteler au thème des Arts nou-veaux. Pour ce 25e concours, si elleest sélectionnée pour aller en finale,elle se préparera sans douteautrement. «  Je vais prendre descours de yoga, de sophrologie. Lapréparation prend beaucoup detemps, on n'a plus de dimanches, devie de famille mais ce défi, c'est pourmoi. C'est l'aboutissement de tout ceque j'ai donné. Quand je vois desMOF avec leur col bleu-blanc-rouge, je trouve ça très beau ».

Géraldine Pion

1 : La médaille de MOF dans les métiers de la couture a été décernée en 2011 à Katy Beugnet pour cette robe du soir. © DR. © L'hebdo du vendredi - 2 : Didier Glais, Meilleur Ouvrier de France en couverture en 2011.3 : Ce kiosque réalisé par Olivier Baudon, de la métallerie CMD2, à Estissac, lui a valu la médaille de MOF en 2007. © DR - 4 : Katy Beugnet, de Dienville, a décroché la médaille de Meilleur Ouvrier de France dans lacatégorie couturière. © DR.

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N ° 3 2 du 26 avril au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendredi.comociété6 xSLa ville de Troyes veut lutter contre laprolifération des cochenilles qui font desravages sur les arbres du boulevard du14 juillet. Après un nettoyage à l'eau,les tilleuls devraient être débarrassés deleurs envahisseurs grâce à de plus grosprédateurs, les coccinelles.

xBoulevard du 14 juillet, il faut regarderde très près les troncs des tilleuls pourconstater les dégâts provoqués par lescochenilles, des petits parasites quisucent la sève de l'arbre pour se nourrir.Un phénomène qui entraîne « la poussede champignons noirs sur les feuilles etqui affaiblit l'arbre et réduit fortementson espérance de vie », souligne JérômeBeauruelle, responsable du patrimoinearboré de la Ville. La cochenille rejetteaussi du miellat, une substance riche enamidon que vous avez peut-être déjàconstaté sur le pare-brise de votre voitureen stationnement à cet endroit. Et commeà Troyes, « les arbres, on y tient comme à

la prunelle de nos yeux », renchérit MarcBret, maire-adjoint en charge de l'envi-ronnement, la Ville a tout mis en œuvrepour mettre en place le meilleur disposi-tif de lutte contre cette prolifération.Plusieurs solutions se présentaient à laVille pour se débarrasser de ces indési-rables, dont l'entretien avec des produitschimiques, « mais cela nuirait à d'autresespèces ». Aussi, ces 89 tilleuls vont êtrepulvérisés à l'eau pour un nettoyage defond en comble, puis, on assistera, enjuin, à un lâcher d'insectes qui jouerontles prédateurs avec ces cochenilles. « Ils'agit de coccinelles et de petite guêpesinoffensives », précise le spécialiste.Cette opération, qui débutera par le net-toyage à l'eau de chacun des arbres, seramenée par trois agents municipaux tôtdans la matinée, de 6 à 8 heures, et sedéroulera de la façon suivante : du rond-point François-Mitterrand à la rue desBas-Trévois ce lundi 29 avril, de la ruedes Bas-Trévois au rond-point du Major-

Général-Wood-et-du-Commandant-Westle 6 mai, de la rue Charles-Gros à la rueRond-point le 13 mai, et de la rueRaymond-Poincaré au rond-pointFrançois-Mitterrand le 27 mai. Puis, versmi-juin, ce sont quelque 4 450 coc-

cinelles (coccophagus et exochomus) et 4450 petite guêpes (leptomastix) quiseront conviées au festin des cochenilles,pour ainsi sauver les tilleuls du boule-vard.

Géraldine Pion

Nuisibles - Boulevard du 14 juillet

Une armée de coccinelles pour sauver les tilleuls

Les tilleuls du boulevard du 14 juillet vont bientôt être débarrassés des cochenilles. © L'hebdo du vendredi

Pont-Sainte-Marie - Quartier Debussy

Regards croisés sur le quartierDebussyxPont-Sainte-Marie évoquepour beaucoup les magasinsd'usines. Mais Pont-Sainte-Marie, c'est aussi un quartierque l'on appelle Debussy, avecses tours et ses petits pavillons.Celui-ci s'est transformé en l'es-pace de dix ans et continue àévoluer. Si vous venez sur laplace Debussy, vous croiserezcertainement un enfant duquartier, Micke Dimvula, quiaujourd'hui tient un rôle central dans le quartier puisqu'il occupe un poste « d'adulterelais » au point-rencontre du quartier Debussy. Tous les jours, il est en contact avecles jeunes et moins jeunes, discute et échange avec eux. Dans le cadre de sa fonc-tion, il a voulu mettre en lumière cet espace marqué par une architecture si parti-culière. Il a ainsi lancé le projet « Cultures urbaines : regards croisés sur le quartier» avec l'aide de la ville de Pont-Sainte-Marie, du Grand Troyes et de l'Agencenationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE). Au fil d'un parcours autour de cette place centrale, le visiteur découvre le quartierDebussy et les différentes interprétations que ce lieu suscite. Le visiteur pourra voirderrière les vitres des différents espaces de la place, l'interprétation toute particulièrede Jérémie Hainaud qui a vécu jusqu'à 16 ans à Debussy. Ses dessins portent desnoms évocateurs de la réalité de quartier : « Le monde entier tient dans mon salon »,« Amis stad », « Tours niqués ». Des dessins exécutés par les jeunes du quartier sontaussi visibles jusqu'au 4 mai au même endroit mais également à la médiathèque touteproche. Le tour d'horizon des cultures urbaines continue. Après le dessin et le graff,les jeunes Maripontains s'essaient respectivement à l'écriture slam (jusqu'au 26 avril)et à la danse hip hop (jusqu'au 4 mai) avec des intervenants sélectionnés par Micke.Pour l'écriture, Remo Layen est venu à la rescousse pour que les jeunes puissentaccoucher de rimes, et pourquoi pas, monter sur scène le samedi 27 avril au coeur duquartier. Pour la danse, Micke a fait appel à Nassima, une danseuse hip hop profes-sionnelle, qui travaille depuis début janvier avec une quinzaine de jeunes au centresocial Debussy. Le résultat sera présenté le samedi 4 mai en clôture de ce parcours.Pour Micke et les intervenants, le résultat est positif : « Les jeunes ont joué le jeu, ilsont dépasse leur timidité, ils ont fait quelque chose pour aller de l'avant. Cela per-met de les valoriser. » Brice Vanel

Les cultures urbaines sont à l'honneur jusqu'au 4 mai ausein du quartier Debussy à Pont Sainte Marie. © L'hebdo duvendredi

Enseignement

À l'école pendant les vacancesxDu 15 au 26 avril,avec le soutien de la ville de Troyes,l'inspection acadé-mique de l'Aubereconduit ses stagesde remise à niveaudurant les vacancesscolaires. Ces coursde soutien s'adressentaux élèves de CE1,CM1 et CM2 concer-nant 180 enfantset mobilisant 34enseignants volon-taires.Trois périodes dansl'année sont con-cernées par ce dis-positif, au printemps,début juillet et finaoût.

Sybille Bertail rappelle le fonctionnement et le but de ce dispositif  :  «  C'est uneproposition de l'enseignant à l'enfant sur la base du volontariat. C'est bénéfique pourles enfants au niveau de la prise de confiance, pour ceux du CM2 qui veulent pré-parer la sixième par exemple. On voit même les enfants attendre devant la porte ! »

« Pas l'impression d'être jugées »Cécile, enseignante à l'école Jean-Jaurès, est satisfaite du bénéfice de cette initia-tive  :  «  Sur 25 enfants, j'ai sollicité sept élèves, cinq ont répondu. C'est efficacesurtout à cette période de l'année. Je revois le programme de maths et de français etje peux m'occuper individuellement des élèves. » Ni Tatiana, ni Nora ou encore Clara ne vont contredire cette chance  : « On n'a pasl'impression d'être jugées, c'est bien pour nous. »

Jérémy Pichon

Les vacances sont aussi l'occasion de suivre des cours de remise à niveau, dispositif proposé par l'Education nationale et la villede Troyes, au printemps et en été. © L'hebdo du vendredi

Page 7: L'Hebdo du Vendredi, Troyes, 32

Les formulaires de déclaration com-mencent à arriver dans nos boîtesaux lettres. Et oui, déjà... A ceux qui craindraient le côté « casse-tête »de cette démarche : les Financespubliques veillent à la simplifier, tantsur le papier que sur Internet. Lesnouveautés législatives, quant à elles,ne feront pas que des heureux...xLa campagne de déclaration d'impôt sur lerevenu est officiellement lancée. « Les usagerscommencent à recevoir par courrier leur formulaireet peuvent d'ores et déjà remplir leur déclarationsur Internet », précise Jean-Marc Ferrali, directeurrégional des Finances publiques de Champagne-Ardenne. « Cette année, quel que soit le mode dedéclaration choisi, les contribuables n'ont plusbesoin de joindre les pièces justificatives établiespar des tiers. » Entendons-nous bien : sont con-cernés par cette dispense les justificatifs bancaires, de dons ou de cotisations syndicales, lesfactures relatives aux dépenses en faveur de l'envi-ronnement, et les documents prouvant l'emploi d'unsalarié à domicile. Les fraisréels et les engagements delocation pour les investisse-ments immobiliers restentencore à fournir.Si cette nouveauté traduit la volonté d'instaurer unerelation de confiance entre l'administration et lesusagers, elle pose tout de même question : l'absence

de ces pièces dans nos déclarations ne va-t-elle pasengendrer davantage de contrôles fiscaux ? Du tout,d'après Jacques Ambrazé, directeur du Pôle de

gestion fiscale. « Des sys-tèmes d'expertise permettentde déceler certaines ano-malies dans les déclarationstransmises, qui sont ensuite

examinées de plus près. Si besoin, nous envoyonsaux contribuables une demande d'explication parécrit. Le contrôle sur place n'intervient qu'après ces

étapes. » Et concerne davantage les activités com-merciales, industrielles ou les déclarations dedéficits fonciers, que le particulier lambda. « Nousne détenons pas le palmarès des départementsfraudeurs », complète le directeur régional. «L'année passée, dans la Marne, 290 interventionsde ce genre ont été réalisées. Soit 12 millions d'eu-ros de redressement fiscal, tandis que les recettes del'impôt sur le revenu ont représenté 496 millions. »Toujours en chiffres, 59 % des contribuables mar-nais sont imposables, et environ 2 000 assujettis à

l'Impôt sur la fortune (ISF).D'autres changements devraient nous faciliter latâche : les déclarations et avis sont désormaisadressés aux couples avec leurs deux noms, lesdésignations « Vous » et « Conjoint » sont rem-placées par « Déclarant 1 » et « Déclarant 2 », et lesavis d'impôt sur le revenu fusionnent avec lesprélèvements sociaux pour ne former qu'un seul etmême avis, avec les mêmes modalités de paiement.Sur Internet, un mot de passe personnalisable per-mettra de remplacer les multiples identifiants deconnexion nécessaires auparavant. Puis, libre à cha-cun de dématérialiser, intégralement ou en partie,ses démarches fiscales.Côté législation, les modifications ne feront peut-être pas l'unanimité. Une nouvelle tranche d'impo-sition à 45 % pour les revenus excédant 150 000euros par part rejoint le barème. Pour les frais professionnels, le montant maximum de la déduc-tion forfaitaire de 10 % est fixé à 12 000 euros. Lademi-part supplémentaire accordée aux célibatairesn'ayant pas élevé seuls un enfant pendant cinq ansse limite à un avantage en impôt de 120 euros (contre 400 auparavant). Enfin, le barème kilométrique d'évaluation des frais de véhiculeautomobile passe de 11 à 7 CV.

Sonia LegendreEnvoi des déclarations aux contribuables jusqu'au30 avril. Dates limites de déclaration de revenus :le 27 mai à minuit pour les dépôts papier et le 3 juin(Aube) ou le 11 juin (Marne) à minuit pour les télé-déclarations. www.impots.gouv.fr

Revue et améliorée, la notice d'explication permettra aux contribuables de s'y retrouver dansleur déclaration d'impôt sur le revenu 2012 © l'Hebdo du Vendredi

Déclaration d'impôt sur le revenu 2012

Quels changements pour le contribuable ?

Dématérialisation intégrale ou en partie des démarches

N ° 3 2 du 26 avril au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendredi.comociété7 xS

Journaux - l'est-éclair et libération-champagne

Plan de sauvegarde de l'emploi à l'union, pas à l'est-éclair

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xRéunis en comité d'entreprise extraordinaire àReims lundi 22 avril, les syndicats des journaux l'u-nion, l'ardennais, l'est-éclair, libération-champagneet l'aisne-nouvelle, ainsi que la régie commercialeCap Régie (les composantes du Pôle CAP duGroupe Hersant Media, vendu au groupe belgeRossel début janvier) se sont vus confirmer ce qu'ilsattendaient depuis plusieurs semaines. En l'occur-rence la mise en place d'un plan de sauvegarde del'emploi (PSE) pour le titre l'union. Le chiffre de 97suppressions d'emplois a été avancé. Il n'y aura pasde PSE dans les autres journaux du pôle régional,puisqu'aucun ne dépassera les 9 départs, chiffre au-delà duquel un plan est légalement obligatoire.Le chiffre de 97 sert de point de départ, mais la réal-ité devrait être moins élevée. Du côté de la Filpac-CGT, syndicat majoritaire, Emmanuel Busson, sonsecrétaire, explique avoir « demandé une expertisequi donne un délai de 21 jours supplémentairespour qu'on puisse regarder tout ça. Cela dit, on adéjà entamé des discussions avec la direction, avantl'annonce du PSE ». Les représentants du personnelont pour objectif de faire baisser ce chiffre, évidem-ment, mais surtout d'obtenir qu'aucun départ de l'u-nion ne soit contraint à aller directement à la casePôle Emploi. On imagine donc un plan étalé dans letemps, constitué de départs en retraite non rem-placés, notamment.Ces suppressions de poste sont la conséquenced'une restructuration globale de l'outil de travailannoncée dès la reprise par le groupe Rossel, et con-cerne les secteurs techniques, administratifs et com-merciaux. « On laisse forcément des plumes, mais

on négocie, et on est bien obligé de moderniserl'outil », reconnaît Emmanuel Busson.Du côté des journalistes, déjà 18 d'entre eux, à l'u-nion, ont fait valoir leur clause de cession (uneclause particulière inscrite dans la convention col-lective des journalistes, qui permet à ceux-ci, en casde rachat du média qui les emploie, de partir dansles conditions d'un licenciement économique, ndlr),et une trentaine est attendue en tout, pour le 30 avrilau plus tard afin de bénéficier de la proposition dugroupe Rossel, un peu plus avantageuse encorequ'une clause de cession classique. A l'est-éclair,une douzaine de journalistes a fait valoir la clausede cession, une dizaine à l'aisne-nouvelle. Parmi les autres informations évoquées lundi, l'an-nonce d'une nouvelle maquette du journal, qui per-dra cinq centimètres en hauteur à compter de janvi-er 2014, et le passage au tout quadri et à cinqcolonnes au lieu de six. Et aussi l'abandon définitifdes derniers bureaux que l'union occupe encore ruede Talleyrand, en centre-ville, pour rejoindre lequartier Clairmarais.Dans les rangs de la Filpac-CGT, on note uneambiance apaisée par rapport à il y a un peu moinsd'un an, quand Rossel abandonnait la négociation,avant de revenir à l'automne. « On n'a pas le senti-ment que la direction veuille aller au clash. On setrompe peut-être et on fera attention. Mais Rossel,un peu grâce à nous, a repris un outil industrielplutôt sain, sans l'énorme dette du groupe Hersant,et en étant débarrassé du groupe Hersant. »

Tony Verbicaro

Page 8: L'Hebdo du Vendredi, Troyes, 32

N ° 3 2 du 26 avril au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendredi.comociété8 xSJean-Luc Lamblin a été élu à l'unanimiténouveau président de la fédérationdépartementale du Bâtiment et des Travaux publics de l'Aube pour un premier mandat de trois ans ; il succède à Pascal Toggenburger.

xL'optimisme sera de rigueur sous lemandat de Jean-Luc Lamblin, 53 ans, élule 9 avril dernier président de laFédération départementale du Bâtimentet des travaux publics de l'Aube. Il suc-cède ainsi à Pascal Toggenburger quiétait à la tête de la chambre syndicalependant six ans. Un optimisme derigueur, certes, qui devra se forger mal-gré la baisse des carnets de commandes,la baisse du pouvoir d'achat et la crisequi est loin d'être terminée.La faute aussi à la météo et cet hiver qui

dure depuis six mois : « Cela n'a pasjoué en la faveur des bricoleurs ou alors,ça a décalé des chantiers chez les parti-culiers », souligne Jean-Luc Lamblin,qui comprend mieux « la baisse desventes dans les surfaces de bricolage ».Une étape « difficile » qu'il faudra sur-monter. Car il suffit de regarder enarrière pour se souvenir des derniers groschantiers comme « le parking de laLibération, l'hôtel de police, ces projetsqui avaient donné de l'emploi et qui ontdisparu aujourd'hui car les collectivitésréduisent elles aussi leurs investisse-ments », regrette-t-il. Aujourd'hui, seulsles chantiers de construction de loge-ments sociaux peuvent donner quelquesperspectives réjouissantes pour les arti-sans aubois, alors qu’on voit de plus enplus de concurrence, parfois venue des

pays voisins sur des gros chantierscomme EDF, l'Ecole polytechnique fémi-nine ou l'hôpital de Troyes . « Il fautqu'on arrive, nous les Aubois, à retrou-ver nos marchés locaux car nos partssont en train de nous échapper. » Etforce est de constater « qu'il y a un an, onavait un carnet de commande de dix-huitmois. Aujourd'hui, il est de deux mois.Nous n'avons aucune visibilité et lemarché des particuliers est en berne »,dit-il. Le rôle de la Fédération départe-mentale est de tenir une position dans ledialogue avec les politiques  : « Noussommes là pour accompagner les poli-tiques locales. Parfois, il y a de bonnesidées dans l'Aube, comme la constructiond'un restaurant inter-entreprises au Parcdu Grand Troyes, des crèches, des pro-jets en adéquation avec la réalitééconomique. » Après l'optimisme, lafeuille de route du nouveau présidentsera de renouer la communication avecses adhérents. « Il faut que nous soyonssoudés et que nous retrouvions l'entraind'il y a une dizaine d'années, que ce soitau niveau des entreprises, des clients,mais aussi de ceux qui nous coordonnentet qui nous imposent trop depaperasseries. » Et aussi la formationdes jeunes, moins nombreux à s'inscrire

en Centre de formation et d'apprentis-sage. « On aura besoin de ces gamins etleur formation est essentielle », ajouteJean-Luc Lamblin. Encore faudrait-ilque l'image des voies d'apprentissagechange dans notre système éducatif. Carbien qu'elles pâtissent d'une mauvaiseimage, elles ouvrent pourtant encore deréelles perspectives d'embauche.

Géraldine Pion

Bâtiment - FFB de l'Aube

Jean-Luc Lamblin, un rayon d'optimisme sur le bâtiment

Jean-Luc Lamblin est le nouveau président de laFédération du Bâtiment et des Travaux Publics del'Aube. © L'hebdo du vendredi

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Dès le 1er janvier 2014, les créditsd'impôts et autres incitations finan-cières de l'Etat délivrés aux clientspour les travaux de rénovationénergétique seront conditionnés parle fait que l'entreprise réalisant lestravaux dispose d'un signe reconnu« Grenelle de l'Environnement ».

xLa Capeb s'y prépare depuislongtemps. Sur les 2400 titulaires de lamarque collective, 60 entreprises dudépartement portent ce label. Être éco-artisan, c'est une façon d'être engagédans l'amélioration thermique des bâti-ments pour faire face à la concurrenceen préservant son indépendance, dépas-ser les problématiques propres à soncorps de métier (coordination, interface,incompatibilité) et pouvoir conseillerdes solutions dans une approche globale.Il s'agit aussi de renforcer ses connais-sances générales concernant leséconomies d'énergie par des formationsadaptées, maîtriser certaines techniques

et les mettre en oeuvre lorsque la situa-tion s'y prête, trouver des réponses réa-listes et performantes pour satisfaire auxnouvelles attentes des clients et enfin,répondre à la demande d'identificationdes particuliers en affichant une marqueporteuse de valeurs. Mais ne devient paséco-artisan qui veut. Pour cela, les can-didats doivent suivre un long processus.Un audit par Qualibat doit être réalisésur un chantier achevé ou en cours pours'assurer du respect des règles de l'art.Pour le consommateur si, en matière decoût, cela ne change pas grand chose, ilpeut être assuré de faire des économiessur sa facture d'énergie  ! Passer par unéco-artisan, c'est faire la différence dansun monde en plein développement oùl'économie énergétique devient uneimpérieuse nécessité afin de sauve-garder la planète.

Michel Gay

Le vice-président national Jean-Marie Carton(à droite) félicite Éric Plestan. © l'Hebdo duVendredi

xEric Plestan, administrateurconfédéral de la CapebÀ l'occasion du débat sur les éco-artisansorganisé par la Capeb, le premier vice-président national, Jean-Marie Carton, s'é-tait déplacé afin de présenter aux adhérentsvenus nombreux (tout corps de métiers con-fondus) le principe de la marque collective etde répondre à leurs questions. Il en a profitépour féliciter Eric Plestan nouvellement éluadministrateur confédéral de la Capeb,délégué de la sixième circonscription électivequi regroupe dix départements de troisrégions (Champagne-Ardenne, Lorraine etAlsace).

Page 9: L'Hebdo du Vendredi, Troyes, 32

Si la Champagne-Ardenne s'impose comme la première région éolienne de France, c'est également un territoire pionnier en matière de méthanisation, et plutôt bien positionné quant à la valorisationdu bois. Aujourd'hui, d'autresacteurs rejoignent le Plan ClimatAir Energie Régional (PCAER) et font des secteurs agricole etforestier leurs chevaux de bataille.xPour rappel, en juin 2012, le Conseil régio-nal, l'Agence de l'environnement et de lamaîtrise de l'énergie (Ademe) et les services del'Etat lançaient communément une nouvelle ver-sion du PCAER. L'idée : définir plusieurs prior-ités d'actions environnementales dans desdomaines aussi variés que l'industrie, les collec-tivités, le bâtiment, le transportde marchandises, l'urba-nismeou encore l'agri-viticulture.Avec, entre autres objectifsfixés : la réduction de 20 %, d'ici à 2020, desémissions de gaz à effet de serre et des consom-mations énergétiques. Très vite, coups de

pouces financiers des initiateurs et des fondseuropéens à l'appui, de nombreux projets ont puvoir le jour en région. « Nous soutenons unréseau de chargés de mission, experts dans lesbioénergies et déployés dans différentes struc-tures professionnelles. », éclaircit Jean-LucSaublet, le directeur régional de l'Ademe. «Environ 80 projets de chaufferies bois ont ainsipu être accompagnés. A Vitry-le-François, parexemple, le groupe Malteurop chauffe désor-mais l'intégralité de son usine grâce à une cen-trale énergétique biomasse. En Haute-Marne,cinq chaufferies ont été installées dans les bâti-ments communaux du canton de Poissons.Parallèlement, nous suivons une vingtaine dedossiers concernant l'installation d'unités deméthanisation, dont sept d'ores et déjà aboutis.» Tout juste signé, l'accord-cadre « Climat AirEnergie dans le secteur agricole et forestier »vient compléter le partenariat existant autour duPCAER. L'occasion pour les Chambres d'agri-culture, les communes forestières de

Champagne-Ardenne, l'inter-profession Valeur Bois etl'Agence locale de l'énergie(ALE) des Ardennes d'offi-

cialiser leur engagement auprès des trois fonda-teurs du plan. « Nous travaillions déjà ensembleavant cela. Cet accord est une déclinaison du

PCAER, qui permettra de cibler nos efforts surces deux secteurs représentatifs de la région,notamment en faveur de la réduction d'émis-sions de CO2 et de la qualité de l'air. »Effectivement, sur ce dernier point, il restebeaucoup à faire en Champagne-Ardenne. En2012, sept alertes de dépassement ozone ont étédénombrées, principalement dans l'Aube et laMarne. « Nous manquons d'informations en lamatière. » Parmi les bonnes idées évoquées parles signataires : la création d'ateliers péda-

gogiques sur la méthanisation à destination deshabitants, ou le développement de l'utilisationraisonnée des engrais azotés. Et le Préfet derégion, Pierre Dartout, de conclure : « Nousnous réunirons tous les ans sur ce dossier pourévaluer les actions mises en place. Et poursuiv-rons cette démarche sur le terrain. Nous allonsd'ailleurs visiter, cet après-midi, l'unité mar-naise de méthanisation du Gaec DuthoitPhilippoteaux. »

Sonia Legendre

Parmi les structures accompagnées par le PCAER : la SARL Bois Energie Othe Armance, productrice debois déchiqueté dans l'Aube © Chambre d'agriculture de l'Aube

Plan Climat Air Energie Régional

Un accord-cadre pour l'agriculture et la forêt

N°32 du 26 avr i l au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendredi .comE nvironnement9 x

Beaucoup à fairesur la qualité de l'air

Page 10: L'Hebdo du Vendredi, Troyes, 32

Une semaine après avoir battuNancy en Coupe de France, Troyess'est imposé à Rennes mercredi (2-1).Une première victoire à l'extérieurqui demande confirmation à Nicedimanche (17 heures).

x« C'est le premier succès à l'extérieur (de lasaison) et vous imaginez bien qu'il nous faitplaisir. » Par ces mots, et avec un large sourire,Jean-Marc Furlan a commencé sa conférencede presse d'après match mercredi soir à Rennesalors que ses joueurs venaient de s'imposer 2-1.Une victoire qui porte le total de points deTroyes à 28, à six longueurs du premier non-relégable Nancy.« Les garçons ont d'autant plus de mérite parceque lorsque vous avez peu de points, c'est com-pliqué de s'efforcer à garder un jeu cohérent, apoursuivi l'entraîneur de l'Estac. Ça fait plaisirde voir un groupe qui continue dedévelopper des forces. » Mais cesuccès - le cinquième de la saison- aussi important soit-il, intervientsans doute un peu tard dans unchampionnat où pas grand-chose n'a tourné enfaveur des Champenois. « L'objectif de se

maintenir sera difficile à atteindre, a admis letechnicien, mais au-delà de ça, c'est poursui-

vre la quête de la progressionde l'équipe et du club qui estimportante. »Les coéquipiers de Jean-Christophe Bahebeck, premier

buteur en Bretagne mercredi (5e), imité ensuitepar Jérémie Bréchet (27e), n'ont pas eu le temps

de savourer la victoire au stade de la route deLorient que déjà, ils devaient se reconcentrersur le déplacement à Nice dimanche (17heures). « C'est une grosse équipe qui est enconfiance. On doit encore relever le challenge,espère Jean-Marc Furlan, qui se projette plusloin que les dernières journées. On va tout fairepour terminer au meilleur classement possible,c'est une bonne motivation. On a vraiment l'intention de montrer que nos joueurs sont des bons joueurs, que l'on est une bonneéquipe. C'est très important de continuer à leprouver. »

Chez des Aiglons ambitieux (6e, 54 pts), tou-jours en course pour une qualificationeuropéenne, Troyes risque de tomber sur uneadversité autrement différente de celle pro-posée par des Rennais en roue libre depuisdeux mois. Sévèrement battue par le PSG leweek-end dernier (0-3), la formation dirigéepar Claude Puel entend reprendre sa marche enavant face aux Aubois. Dans le sillage del'Argentin Dario Cvitanich, qui avait égalisé aumatch aller dans les arrêts de jeu (1-1, 16ejournée), Nice est l'une des révélations de lasaison. Et sait se faire respecter à domicile (2emeilleure équipe derrière le PSG).Jean-Marc Furlan parlait de « challenge » pource déplacement. Après deux victoires consécu-tives, ses joueurs aimeraient bien le relever etsigner la passe de trois. Ce qui serait une autrepremière cette saison.

Stephen Thiebault

Sport10 x

Après la Bretagne, Jérémy Bréchet et les Troyens seront sur la Côte d'Azur dimanche à l'occasion deleur déplacement au stade du Ray à Nice. © l'hebdo du Vendredi

Foot (L1, 34e journée) Nice - Troyes

L'Estac veut passer la troisième

N ° 3 2 du 26 avril au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

Football féminin

Objectif D2 pour les TroyennesLes féminines accueillent Chatenoy-le-Royal aucomplexe Henri-Terré pour la troisième journéedes inter-régions ce dimanche 28 avril à 15h.

Qualifiées pour la troisième saison consécutivepour les inter-régions dans une des six poules dequatre équipes que compte cette compétition,les Troyennes veulent franchir cette saison cetremplin vers la Division 2 féminine. C'est avecune certaine facilité qu'elles ont terminé en têtede leur championnat de Division d'Honneur.On est déjà à la fin des matchs aller, et lesBleues reçoivent pour la première fois. « Il fautabsolument gagner, on est revenu dans lacourse après notre bon match à Tours, elles ontla niaque, assure Thierry Blanchot, le coordina-teur de cette section féminine. C'est même notremeilleur match depuis cinq ans au niveau de

l'engagement, elles n'ont rien lâché, elles sont sorties lessivées, ça fait plaisir ! »« Nos filles valent autant que les autres »L'entraineur de cette équipe qui les côtoie presque au quotidien voit son groupes'améliorer et se bonifier saison après saison. Absent à Tours pour raisons médicales,Loïc Feuget apprécie a sa juste valeur « la bonne réaction après la déconvenue auniveau de la prestation à Saint-Maur, où elles étaient intimidées et avaient peur. Il fauttout donner ! » Chaque semaine, elles sont préparées à disputer ces matchs où leniveau s'élève. « On les sent concernées, elles valent autant que les autres. Au-delàde la tactique que l'on travaille depuis deux, trois voir cinq années pour certaines, jeleur dit qu'elles en sont capables, qu'il ne faut pas avoir de regrets. »La réception de Chatenoy-le-Royal tombe comme un tremplin vers la première placepour une Estac relancée. « Si on réussit une deuxième victoire de suite, on aborderaSaint-Maur dans de bonnes conditions, poursuit Loïc Feuget. Mais surtout, on ne doitpas perdre. » Les consignes sont claires et limpides : « Ne pas se précipiter, ne pasavoir peur et jouer comme on sait le faire dès qu'on a le ballon, tout ce qui nous amanqué à Saint-Maur. » Les fondations sont bien en place et si par bonheur montéeen Division 2 il devait y avoir, elle permettrait aussi le retour de joueuses formées auclub (lire par ailleurs). Le projet Estac au féminin se précise un peu plus avec « l'ou-verture d'une section sportive au collège Marie-Curie, avec 16 filles réparties de la six-ième à la troisième », conclut Thierry Blanchot. Jérémy Pichon

Pour accéder à la D2, les filles del'Estac devront toujours passer devant.© l'Hebdo du Vendredi

Football féminin

Meilleur espoir fémininJoueuse de football depuis sescinq ans, Charlotte Blanchot,joueuse polyvalente évoluant endéfense centrale, latérale droiteou milieu défensive, est partiepoursuivre sa progression en U19nationaux dans le nord de laFrance à Henin-Beaumont.Cette élève de 1ère ES au lycéeHenri Darras de Liévin a tapédans le ballon pour sa premièrefois du côté du Parc des Sports deTroyes : « Depuis toute petite j'aitoujours suivi mon père et mononcle au foot... » Et le virus dufoot l'a piqué !Après huit années du côté desMunicipaux de Troyes, elle rejointl'Estac à 13 ans, fin de la mixitéoblige, pour intégrer une équipe100% féminine. Elle y remporte son premier titre majeur, championne de France defutsal avec la section sportive en 2010, « après une finale très disputée et un sus-pense insoutenable terminé par une séance de tirs au but », raconte Charlotte, lesyeux encore pétillants. La sélection champardennaise, elle connait aussi, et les titresqui vont avec, notamment ces deux coupes nationales remportées à Vichy en 2010et 2011 où elle est même capitaine. Changement de cap, direction le nord, en pas-sant d'abord par l'ouest de Paris, à Clairefontaine, pour y passer la sélection d'en-trée en pôle. Challenge réussi, Liévin l'accueille et elle devient championne deFrance avec son pôle en 2012 et figure parmi les 32 meilleures joueuses françai-ses ! Hénin-Beaumont ne s'est pas trompé en mettant la main sur cette joueuse, auxportes de l'équipe-fanion. Charlotte n'oublie pas son Aube : « J'espère que lesféminines de l'Estac monteront en Division 2, pour avoir la chance d'évoluer un jouravec mon club au niveau national... » J.P

Charlotte Blanchot, capitaine des U19 nationauxd'Hénin-Beaumont. © l'Hebdo du Vendredi

xCoupe : la location est ouverteÀ partir de ce vendredi 26 avril, et jusqu'au lundi6 mai (selon la disponibilité), la location pour lademi-finale de la Coupe de France entre Troyeset Bordeaux, prévue le 7 mai à 20h55, estouverte à tous. Les supporters peuvent veniracheter leurs billets pour ce grand évènement de13h30 à 18 heures à la billetterie du stade del'Aube. Renseignements pendant les heures d'ou-verture au 03 25 70 87 01.

Les Niçois visentl'Europe

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Les Saviniennes ont débutéla deuxième phase du championnat de Nationale 2 la semaine dernière parune victoire à Calais 70-57.Elles accueillent samediVersailles (20 heures àVolbart) dans un matchimportant en vue de la montée en N1.xÀ l'issue d'une saison régulièrequ'il a terminé en tête de sa poule deN2, le SSB s'est offert le droit de dis-puter la poule d'accession à l'étagesupérieur. Le week-end dernier, Saint-Savine se déplaçait à Calais, l'un des cinq adversaires desAuboises dans cemini championnat. « On savait quec'était une équipe difficile à manoeu-vrer chez elle, expliquait l'entraîneurdes Jaunes, Ludovic Lethenet. C'estbien de commencer la série par une

victoire à l'extérieur, ça nous permetde prendre une première option surla montée. »Les deux formations en tête à l'issuede cette phase 2 seront admises àévoluer en N1 la saison prochaine.Ce qui « n'est encore jamais arrivépour le club, reprend le coach. Onavait terminé troisième des play-offsl'année dernière. » D'où peut-être unsentiment de revanche de la part deses filles ? « Oui et non, continueLethenet. Le groupe n'est plus lemême et je ne pense pas qu'il y ait ce sentiment. Nous avons un projetsur plusieurs années. La montée n'est pas un objectif prioritaire, mais

si l'occasion seprésente, on ne vapas s'en priver. Lasolidarité et l'enviefont la différence. »Les partenaires de

Coralie Jeandon sont en effet par-venues à renverser une situationcompromise contre les Calaisiennesdans le premier quart-temps qu'ellesperdaient 9-20. « On savait qu'on

devait s'appuyer sur notre défense,c'est ce qu'on a réussi à faire endeuxième période », appréciait leresponsable technique. Un succès70-57 qui demande confirmation dèssamedi au gymnase Volbart (20heures, entrée gratuite) dans le duelau sommet entre les favorites.

« Ce sera un gros choc, prometLudovic Lethenet. Versailles a ter-miné leader de sa poule et a battuFurdenheim pour son premier match(72-56). Nous devrons encore nousservir de notre défense. Celui quis'imposera aura 90 % de chance demonter. » Mais une défaite ne con-

damnera pas l'une ou l'autre des deuxformations. « Notre victoire à Calaisnous offre un joker, conclut l'en-traîneur. Nous avons trois matches àdomicile, nous devrons tout fairepour gagner. Pour cela, on aurabesoin de nos supporters, j'espèrequ'on fera le plein dans notre sallecomme l'année dernière pendant lesplay-offs. »Des encouragements qui pourraientaider les Saviniennes à se surpasseralors que l'intérieure MylèneCondoris est incertaine en raisond'une blessure à la cheville.

Stephen Thiebault

Le programme de la 2e journée,samedi (20 heures) : Sainte-Savine -Versailles, Le Creusot - Calais,Furdenheim - Gravenchon.Classement : 1. Sainte-Savine (9pts), 2. Versailles (9), 3. Le Creusot(8), 4. Gravenchon (7), Furdenheim(6), Calais (6).

Sport11 x

Le SSB pourrait jouer l'an prochain pour la première fois de son histoire enNationale 1. © DR

Basket (N2 féminine, play-offs)

Le SSB à l'épreuve de Versailles

N °32 du 26 avril au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

Les supporters attendus en nombre

x Grande répétition ce week-end sur le lac dela Forêt d'Orient, le Club Nautique de la HauteSeine accueille la première Régate Laser de lasaison ce dimanche 28 avril.Le CNHS organise des régates de tous niveauxinscrites au calendrier de la FédérationFrançaise de Voile et c'est au tour de la RégateLaser. Une quarantaine de participants vontaffluer de toute la région et au-delà avec desparticipants venant de Mulhouse et mêmed'Allemagne.Le laser est un dériveur à grande voilure quinavigue à grande vitesse. Plusieurs types exis-tent, selon les dimensions.« Marquer des points et se préparer pour lesFrance »Mathieu Renault, président de la base CNHS,

présente cette compétition : « L'objectif pre-mier de ce rassemblement est de marquer despoints et de se préparer à la régate du 11 mai,qualificative pour les championnats deFrance. C'est la première régate laser de lasaison dans le coin. » Cette compétition sedéroule sur l'Anse de la Picarde. Dernièresinscriptions possibles sur place à partir de 10heures ; le dé part de la première manche estfixée à 14 heures.Ouvert depuis presque deux mois, le CNHS,c'est aussi une école de voile labellisée EcoleFrançaise de Voile, une école de sport et deséquipes de compétition.

J.PRenseignements : 03 25 41 53 19.

x Aux portes du soleil, des Troyens déjà à l'orange au classement, vont affronter Camaretpour y disputer la cinquième journée du cham-pionnat de Nationale A.La réception de Carpentras n'a pas permis de fairele plein de points à domicile dans une saison quiest annoncée comme celle de la reconstruction...Une défaite (3-1) malgré l'ouverture du score deslocaux amène Inacio Madalena, le président, àconfier : « Le tournant est le pénalty raté à 1-2,ils inscrivent un but chanceux sur le lob. Leur vic-toire n'est pas volée car ils avaient plus la balle etsurtout plus d'envie. »Le plus inquiétant dans ce match, hormis le score,ce sont « ces deux périodes où nous avons étéinexistants, nous avons élevé notre niveau entroisième et quatrième périodes, mais on n'a passu marquer grâce à un très bon gardien. Il a man-qué ce p'tit coup de poignet, c'est dommage faceà une équipe qui ne lâche rien ».Le retour du capitaine Johnny Guardado, absentau dernier match pour raisons professionnelles,va apporter une petite touche de confiance supplémentaire dont les Troyens auront bienbesoin.

Camaret, le prochain adversaire, est une équipequi a disputé trois matches - le match de la pre-mière journée sera disputé contre Robion le 8 mai- pour une victoire à... Carpentras 7-5 et deuxdéfaites contre les cadors à Voujeaucourt (6-1) etNeuville (1-2). Le président prédit « un matchtrès compliqué, car si l'équipe de Camaret voy-age mal, elle est dure chez elle. Il nous fautramener quelque chose, mais ça sera difficile... »

J.P

Le Laser est l'une des embarcations qui a droit de cité aux Jeux olympiques. © DR

© l'hebdo du Vendredi

x40 emplois d'avenir dans le football champardennais La préfecture de région et la Ligue de Champagne-Ardenne de football, par l'intermédi-aire du préfet Pierre Dartout et du président de Ligue Jean-Claude Hazeaux, signera lundi29 avril une convention à travers laquelle la Ligue, avec la participation de ses différentescomposantes (districts, clubs) se fixe comme objectif de recruter 40 emplois d'avenir d'icile 31 janvier 2014.

En Bref

Voile - Lac de la Forêt d'Orient

Toutes voiles dehors !Moto-ball (5e journée) Camaret - Suma

« Il va falloir ramenerquelque chose ! »

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xC'est un spectacle qui s'adresse à tout public dès 7 ansqui sera proposé le mercredi 15 mai, à Rosières et le ven-dredi 17 mai aux Noës-près-Troyes. Carabelle et la Bêteest une adaptation libre et circasienne de l'histoire de LaBelle et la Bête. La Bête qui vit recluse est rejetée par lasociété et pourtant, elle a tellement besoin de se sentirutile. Carabelle, elle, veut être parfaite. Son abnégation etsa générosité la poussent à faire des choses folles, ce qui,comme tout le monde le sait, peut amener au pire commeau meilleur. Carabelle veut rendre la beauté visible auxyeux du monde. Carabelle a tellement besoin de se sentirutile !Danse, performances et effets de magie ponctuent cette comédie à voir sans faute.Mercredi 15 mai à 19 heures à la salle des fêtes de Rosières et vendredi 17 mai à la salle Pierre-Rat,Les-Noës-près-Troyes. Tarifs : de 5,50 à 7,70 €.

12 xSortie N ° 3 2 d u 2 6 a v r i l a u 2 m a i 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

xPendant une semaine, le Festival Troyes Pre-mière Marche propose aux cinéastes en herbe dediffuser leurs films, devant un public d'amateurset de professionnels. La projection de leurscourts-métrages, qui s'inscrit notamment dans lecadre du concours « Fais-toi ton cinéma » (com-pétition de films de moins de 10 minutes réaliséspar les 15-30 ans) récompense les meilleurs ta-lents sélectionnés par un jury. Elle s'accompagnede rencontres et ateliers ouverts à tous, ainsi quede soirées thématiques, d'avant-premières, de ta-bles rondes... Consacré uniquement au grandécran, « Troyes, Première Marche» est le festi-val à ne pas manquer. Véritable « école ducinéma », il annonce, cette fois encore, son lot desurprises.Quelques nouveautés à ne pas manquerA l'occasion de son quinzième anniversaire, l'ou-verture du festival sera annoncée avec un son etlumière. Projeté sur la façade de l'Hôtel de ville,il ornera le bâtiment de trompe-l'oeil et autres ef-fets visuels spectaculaires, sur le thème « Cinémaet séries ». Autre nouveauté : dans l'optique de permettreaux jeunes la rencontre avec des professionnelsdu grand écran, un tournage aura lieu place del'hôtel de ville de Troyes le mercredi 1er mai àpartir de 21h30 et le jeudi 2 mai. Pendant cetévénement intitulé « Troyes, Capitale des tour-nages », près de 100 jeunes pourront assister auxnombreux ateliers encadrés par des passionnéset/ou des professionnels. Formation d'acteur, ate-liers médias avec Canal 32 et Radio 21, ou en-core réalisation de clips et de courts-métragesdans les rues de Troyes... Grâce à eux, chaqueapprenti cinéaste pourra réaliser sa propre pro-

duction sous les conseils des professionnels del'audiovisuel.Diffuser les films et récompenser les jeunescréateursPièce maîtresse de l'événement, le concours decourts-métrages « Fais-toi  ton cinéma » est à l'o-rigine du festival. Rassemblant une trentaine defilms réalisés par des amateurs du grand écran,cette compétition permet avant tout aux jeunesde présenter leur travail à un jury d'experts, quisélectionnera les meilleurs de la catégorie Espoir.En plus de ce concours, d'autres projections sontprévues, notamment celle des huit films diffusésdans le cadre de la compétition internationale« Regards Francophones », ou encore des courts-métrages réalisés par les élèves et leurs en-seignants...

Audrie TrichotTroyes, Première Marche, Festival de courts-mé-trages jeunes, du vendredi 26 avril au vendredi 3mai au Ciné-City. Voir agenda du festival surwww.troyespremieremarche.org

Exposition

Les graines de cinéastesdévoilent leurs court-métrages xDimanche prochain, le 5 mai, le théâtre de Champagne accueille l'une des

plus classiques fictions d'opéra : Le Barbier de Séville. Pièce de Beaumar-chais en quatre actes, son histoire fut adaptée à deux reprises pour l'opéra.La première version fut celle de Paisiello en 1782, sous le titre « Il barbieredi Siviglia, ovvero La precauzione inutile ». Puis, Gioachino Rossini com-posa la seconde adaptation en seulement deux semaines et l'intitula « Il bar-biere di Siviglia ». Avec sa musique, il donna une fraîcheur à la pièce etaccentua tous les procédés du comique, utilisés massivement par Beaumar-chais.L'histoire : A Séville, au XVIIIe siècle, le joyeux barbier Figaro aide leComte Almaviva a conquérir Rosine. Mais Rosine, qui n'est pas restée in-différente aux sérénades de son mystérieux soupirant, est jalousement gardéepar le vieux Docteur Bartholo, qui compte bien, aidé du sinistre Don Basilio,épouser sa pupille au plus vite. Que faire pour contrer les projets du vieil-lard ? Figaro n'est pas à court d'idées. Toutefois la première tentative échoue,et le Comte Almaviva, déguisé en « Lindor », un étudiant sans le sou, repar-tira penaud de la demeure de Bartholo ; la seconde escapade, elle, réussira quasiment, et au terme d'échangesde billets, de déguisements et de situations abracadabrantes savamment réglées, l'amour de la belle Rosine etdu Comte Almaviva, enfin rendu à sa véritable identité, finira par triompher. A.TLe Barbier de Séville, dimanche 5 mai, à 15 h au théâtre de Champagne. Tarifs : 33 €, 15 € pour lesmoins de 25 ans.

Opéra

Le Barbier de Séville : entre pitreries verbales etmélodies

Le public pourra découvrir « Troyes, PremièreMarche » et se familiariser avec l’art du court-métragejusqu'au vendredi 3 mai. © DR

Le Barbier de Séville, un opéra à ne pasmanquer au Théâtre de Champagne. ©DR

La compagnie Les Tréteaux du Coeur Volant revisite l'histoire de La Belle et la Bête. © DR

Théâtre - Les tréteaux du Coeur volant

Carabelle et la Bête revisite La Belle et la Bête

concertsvendredi 3 maiROCK AU RIVE GAUCHE CAFÉAprès avoir participé en 2012 aux Foires deChampagne, à la Fête de la Musique et surtout auFestival en Othe, en première partie de Zebda, la joyeuse troupe de Joli Falzar, composée de jeunes musiciens aubois, connaît un succèsgrandissant.

19 h : apéro concert. A partir de 22 h concert, avec formule dîner-concert. Rive Gauche Café.

vendredi 3 maiL’ENSEMBLE VOCAL OPÉRABULLESUn récital de piano-voix.

À 20h30. Maison Notre-Dame en l’Isle. Billetterie sur place. Plein Tarif : 18€, tarifs réduits : 12 et 15€.

vendredi 3 maiSANSEVERINOIl revient dans son style inimitable, mâtiné rockswing endiablé. Sanseverino est toujours le garant d’un spectacle musical de bonne qualité...

À 20h30. Salle Agora, Nogent-sur-Seine. Tarifs : 26 et 22€

spectacles

samedi 27 avrilCOMÉDIE MUSICALE INÉDITEÀ 15h00 et à 20h30 le samedi 27, à 15h le dimanche 28. Centre culturel

Didier Bienaimé. Gratuit sur réservation.

vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 avrilBULLES DE TROYESCompétition multinationale de patinage artistiqueà la patinoire.

ZAC des Trois Seine. L’entrée au public est gratuite pendant les horaires de la compétition. Vendredi 26 de 8 h à 12 h et de 17 h 30

à 19 h 30. Samedi 27 de 8 h à 12 h 30 et de 17 h 30 à 19 h 30. Dimanche 28 de 8 h à 10 h, de 12 h à 14 h et de 17 h 30 à 19 h 30.

mercredi 1er maiCIRQUE ARLETTE GRUSSArlette Gruss, Un cirque différent - Un orchestrelive de 12 musiciens - Une création originale, sons,lumières et costumes.

À 14h15. Autres horaires : mercredi 1er mai à 17h30, jeudi 2 mai à 19h30 (séance à tarif réduit), vendredi 3 mai à 20 h, samedi 4 mai

à 15 h et 20h30, dimanche 5 mai à 14h15. Vente des billets à la caissedu cirque et points de vente habituels.

jeudi 2 maiLA NUIT DU MOUVEMENT- La Confidence des Oiseaux/Une petite confi-dence/Danse.- (An) Trieb (Im) Pulsion/Danse.- On a RDV avec vous/Cirque.

À 18h30. Théâtre de la Madeleine. Tarifs : 16, 13, 7,50€.

vendredi 3 maiPATRICK SÉBASTIENEn 2013, le RCSA (Rugby Champagne SaintAndré) met les petits plats dans les grands et aurale plaisir d’accueillir , Patrick Sébastien, ami del’ovalie, qui présentera au public troyen son dernierspectacle « Imitations... et confidences ».

À 20h30. Espace Argence. Le prix des places est de 30€ (catégorie 2, arrière salle)

ou 35€ (catégorie 1, avant salle).

samedi 4 maiMUSICÂLINEHistoires et chansons pour les moins de 5 ans.

À 11h00. Médiathèque des Chartreux. Gratuit.

dimanche 5 maiLE BARBIER DE SÉVILLELe Barbier de Séville, la plus classique des fictionsd’opéra, illustre l’automne du vieux docteur Bar-tholo qui s’est mis en tête d’épouser sa pupille lajeune et jolie Rosine.

À 15h00. Théâtre de Champagne. Tarifs : 33€, moins de 25 ans : 15€.

expos

jusqu’au dimanche 28 avrilEXPOSITION : NICOLAS FAVREPeintre.

Salle Raymond Moretti - Maison du Boulanger. Entrée libre.

jusqu’au dimanche 5 maiEXPOSITION GÉRARD DÉCHAUXLa Ruche des Bar présente des peintures et dessculptures de Gérard Déchau.

À 15h00. Maison du XVIe, 15, grande rue de la Résistance, Bar-sur-Seine.

jusqu’au dimanche 5 maiALAIN RICHARD, UN ARTISTE PEINTRE AUBOISPeintre au style figuratif, amoureux de la couleur,Alain Richard sait capter sans pareil chaque ins-tant de vie. Sa plus belle récompense en 50 ansde carrière : le prix Picasso à l’Unesco.

Espace Argence. Entrée libre du lundi au samedi de 13h à 18h et le dimanche de 14h à 19h.

jusqu’au samedi 11 maiEXPOSITION ERIC LAURENTSculpture verre et pierre.

Artes Galerie. Ouvert du mercredi au samedi de 15h à 19h et sur rendez-vous. Renseignements et réservation : 03 25 80 17 24.

jusqu’au samedi 11 maiEXPOSITION DE PIERRE DE SAINT-SARGETPeintures oniriques et colorées.

À 14h00. Galerie Saint Martin.

jusqu’au dimanche 19 maiCARTE BLANCHE À CHRISTIAN NOORBERGENArtistes invités : Grégoire Hespel, Richard Laillier,Marion Tivital.

Passeart. Entrée libre. Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 17h30 à 20 h et mercredi, samedi de 15 h à 20 h.

jusqu’au mercredi 29 maiLA PEINTURE SELON SYLVIE VERNAGEAUDepuis le 15 février, l’artiste peintre Sylvie Verna-geau, expose des tableaux à la Maison du Parc.Cette exposition de qualité vous fera découvrircette passion de la nature que l’artiste souhaitepartager.

Office de tourisme intercommunal des Grands Lacs et de la Forêtd’Orient, Maison du Parc, Piney. Du lundi au vendredi, de 13h30 à 17h.

AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA AGENDA

Page 13: L'Hebdo du Vendredi, Troyes, 32

xAprès «  un autre monde  », le cirque Arlette Gruss recommence sa tournée danstoute la France avec son nouveau spectacle :« Symphonik ». Présentant sa sélection desmeilleurs artistes internationaux accompa-gnés des animaux les plus exotiques, il seproduira plusieurs fois à Troyes, sur l'es-planade du parc des expositions.Sous son chapiteau, les trapézistes les plusfous, les clowns farfelus et les fauves acro-bates se succéderont pendant deux heures,embellis par un jeu de lumière parfaitementmis en scène et adapté aux numéros. Diviséen deux parties, le spectacle commencerapar un numéro de Banquine, avant de laisserla place aux chameaux, lamas, et zèbres,ainsi qu'aux Jongleurs Zdenek & Co quiprécèdent les numéros tout feu tout flammede Master of Hellfire. Après l'entracte, ladeuxième partie du spectacle reprendra avecun numéro de Dressage de Fauves suivit parl'arrivée de 4 éléphants, du Funambule NicolNicols et d'acrobates en tout genre.Visite de la ménagerieConnu depuis plus de 24 ans en France, lecirque Arlette Gruss s'attache à offrir unspectacle authentique et de qualité. Rassem-blant près de 14 nationalités différentes etune soixantaine d'animaux, sa troupe est ou-verte à la rencontre. Ainsi, tous les animauxpeuvent être découverts sur les lieux ducirque, les jours de spectacle. Chevaux,éléphants, fauves, zèbres, chameaux, lamas,félin croisé entre un lion et une tigresse...

Tous attendent les enfants de 10h à 12h et de14h à 18h, ainsi qu'au moment de la séance.Attention toutefois, le premier et le dernierjour de spectacle, les horaires d'ouverturesont différents.

A.T

Cirque Arlette Gruss, sur l'esplanade du Parcdes Expositions du mercredi 1er mai au ven-dredi 5 mai. Tarifs : de 14€ à 35€. Jeudi 2mai à 19h30 : tarifs réduits en placementlibre au gradin à 15€ par personne et ennuméroté en loge à 25€. Réservation sur le site de laMaison du Boulanger, au guichet ou au 03 25 40 15 55.

13 xSortie N ° 3 2 d u 2 6 a v r i l a u 2 m a i 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

xLe Rugby Champagne Saint-André accueillera un grand ami de l'ovalie, levendredi 3 mai, à 20h30 à l'espace Argence, Patrick Sébastien qui présenteraau public troyen son dernier spectacle « Imitations... et confidences », totalement dédié à l'imitation.Entre ses imitations traditionnelles et de nouvelles trouvailles, entre rire, tendresse, souvenirs, actualité brûlante, l'homme aux cent visages offrira là,accompagné de cinq musiciens, un dernier tour de piste à ne pas manquer.Billetterie auprès de la Maison du Boulanger à Troyes (03 25 40 15 55- www.maisonduboulanger.com).Prix des places : 30€ et 35€. www.maisonduboulanger.com

xDans La nuit du mouvement, émotions, plaisirs et surprisespromettent un beau moment chorégraphique. Ce concept imaginépar Luc Petton réunit sur scène, dans « La Confidence des Oiseaux,une petite confidence » danseur et oiseau. Un pari insolite relevéavec brio par le chorégraphe. Puis, Mariklén Iglesias-Breuker ex-plore le jeu des lois physiques de l'effort, l'équilibre des forces, miseen évidence par la danse. Le dernier volet vous transportera dans l'univers du cirque, relié ici au verbe dans un rapport à l'exploit, del'émotion, de l'instant, proposé ici par trois jeunes circassiens.A voir le jeudi 2 mai au théâtre de la Madeleine à Troyes, à partir de18 h 30.

Danse - Cirque

Un danseur et un oiseau réunis sur scène

Dans la Confidence des Oiseaux, un oiseau etun danseur sont réunis sur scène. © DR

Patrick Sébastien sera accueilli àTroyes par le RCSA le 3 mai. © DR

Spectacle - Humour

Patrick Sébastien à Troyes avec le Rugby Club Saint-André

Cirque - Parc des expositions

Le cirque Gruss se la joue Symphonik

Le cirque d'Arlette Gruss fera escale à Troyes le 1er mai,au parc des Expositions. © DR

xRomantisme à La Motte-TillyL'association Les amis du château présente un concert ce samedi 27 avril au château de La MotteTilly ; à l'orangerie à 20 h 30. Isabelle Durin, au violon, et Michaël Ertzscheid au piano, proposerontun répertoire tiré du romantisme hébraïque et de la musique russe et interpéteront les oeuvres deArchon, Borodine, Bruch, Goldfaden, Tchaïkovsky.Tarif : 18 euros. Gratuit pour les moins de 12 ans. Renseignements au 03 25 39 29 55 ou auchâteau, au 03 25 39 99 67.

En Bref

jusqu’au samedi 20 juilletFOSSILES ET FOSSILISATIONAu travers de fossiles de toute la France et d’unemalle pédagogique sur la fossilisation, vous comprendrez la formation des fossiles et aussicomment ils nous renseignent sur les change-ments de climats, l’évolution de la vie ou des paysages anciens.

Maison de la science Hubert Curien, Sainte-Savine. Du mercredi au samedi, de 14 h à 18 h.

Visite libre. Visite Guidée : chaque premier samedi du mois à 15 h.

conférences

vendredi 26 avrilUNE CONFÉRENCE SUR LE DOMAINEDE SERVIGNYL’académie troyenne d’étude cartophiles pro-posera une conférence animée par Denyse Le-vain-Chaput, intitulée : le domaine deServigny : son histoire, son domaine, sessources, sa chapelle, sa colonie.

À 19h00. Salle polyvalente d’Essoyes.

samedi 27 avrilVISITE GUIDÉE - A LA DÉCOUVERTE DU CŒURDE TROYESVisite avec un guide-conférencier du quartier historique St-Jean avec ses maisons à pans debois du 16ème siècle, ses hôtels particuliers Renaissance, ses ruelles moyen-âgeuses et sescours intérieures.

À 14h30. Office de tourisme. Tarifs adultes : 5,5€, étudiants,

séniors et demandeurs d’emploi : 3€. Inscription préalable au 03 25 82 62 70.

samedi 27 avrilLA FORÊT NOIRE, L’ALLEMAGNE & LA BAVIÈRE !Venez nous retrouvez au salon pour dégustezbières et whisky ! Vous êtes pêcheurs ou chas-seurs ? Vous êtes invités d’office (Invitations à re-tirer au Pub Mac Callary’s).

À 19h00. Cub3.

vendredi 3 maiSUR LA PISTE DES DINOSAURESBercé avec les récits du célèbre paléontologuelndiana Jones, vous serez non moins déçus derencontrer Jean-Michel Mazin directeur de re-cherche au CNRS et d’entendre comment travailleun paléontologue sur un chantier de fouille de di-nosaures.À 20h30. Maison de la Science Hubert Curien, 2 Ter, Rue Lamoricière,

Sainte-Savine. Entrée libre.

samedi 4 maiVISITE GUIDÉE « TROYES VILLE DE L’AMOUR »Un parcours à travers différents endroits de la villepropices aux déclarations amoureuses, aux ren-dez-vous galants, aux baisers volés.

À 14h30. Office de Tourisme de Troyes. Tarifs adultes : 5,5€, étudiants, séniors et

demandeurs d’emploi : 3€. Inscription préalable au 03 25 82 62 70.

jusqu’au mardi 30 avrilLE MOIS DES TOUT-PETITSDes idées pour apprivoiser la peur du noir : spec-tacles, ateliers et rencontres à découvrir pour choi-sir la meilleure façon de se jouer des petites etgrandes peurs du noir. Et si l’on fabriquait des at-trape-rêves pour les bébés?

Médiathèque du Grand Troyes.

chiner vendredi 26, samedi 27 et dimanche 28 avrilSALON DE LA PÊCHE ET DE LA CHASSEDédié aux experts, néophytes ou simples pas-sionnés de la nature, ce salon accueillera prés de50 exposants : commerces spécialisés de la ré-gion, grandes marques nationales, associationset fédérations.

À 14h00. Parc des Expositions. Tarif plein : 4€ tarif réduit : 3€ tarif enfant (5 à 12 ans) :

1€ Gratuit pour les moins de 5 ans.

samedi 27 et dimanche 28 avrilVIDE-GRENIERSOrganisé par l’Auberge de jeunesse - 100 expo-sants.

À 6h00. Rosières-près-Troyes.

samedi 27 et dimanche 28 avril89E FOIREChaque année lors du dernier week-end d’avril,en deux journées, la foire du Barséquanais est visitée par plusieurs milliers de personnes.

À 10h00. Halles de Bar-sur-Seine.

dimanche 28 avrilVIDE-GRENIERSOrganisé par le comité d’animation - 100 expo-sants.

À 6h00. Dierrey-saint-Pierre (Nogentais).

dimanche 28 avrilVIDE-GRENIERSOrganisé par l’APEVA.

À 6h00. Saint-Martin-de-Bossenay.

dimanche 28 avrilVIDE-GRENIERSOrganisé par le comité des fêtes - 80 exposants.

À 6h00. Origny-le-sec (Romilly et ses environs).

dimanche 28 avrilVIDE-GRENIERSOrganisé par Jean Herblot - 40 exposants.

À 6h00. Saint-Flavy.

dimanche 28 avrilVIDE-GRENIERSOrganisé par l’Amicale loisirs - 100 exposants.

À 8h00. Laines-aux-Bois.

dimanche 28 avrilVIDE-GRENIERSOrganisé par l’Amicale bayelloise - 50 exposants.

À 8h00. Bayel.

dimanche 28 avrilVIDE-GRENIERS20 exposants : vide dressing enfant.

À 10h00. La Chapelle-saint-Luc.

dimanche 28 avrilLA BALADE GOURMANDE AUBOISELa balade gourmande est une balade pédestre de11 km qui vous emménera au plateau de Blu cul-minant à 357 m. Elle est organisée par le LionsClub Aubois. Vous y découvrirez un panoramamagnifique ( Mémorial de Charles de Gaullevignes, cadoles).

À 10h00. Plateau de Blu Noë-les-Mallets. Tarifs : adulte : 27€ - enfants de moins de 12 ans : 12€.

Inscriptions uniquement sur réservation avant le 20 avril.

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Page 14: L'Hebdo du Vendredi, Troyes, 32

C inéma14 x

Les horaires xdu 24/04/2013 au 30/04/2013

CINÉ City11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Iron Man 3 VF séances à 15h | 18h | 20h45;séance supplémentaire dimanche 11hVF/3D séances à 14h | 16h40 | 19h20 | 22h (sfdimanche); séance supplémentaire dimanche10h15

Les Croods VF/3D mercredi jeudi vendredisamedi dimanche 14h15VF mercredi jeudi vendredi samedi 16h30;dimanche 10h50 | 16h30; lundi mardi 14h15

Les Profs mercredi jeudi vendredi samedilundi mardi 14h15 | 16h15 | 18h15 | 20h15 |22h15; dimanche 11h | 14h30 | 16h30 | 18h30 |21h

Les Gamins mercredi jeudi vendredi samedilundi mardi 14h | 16h05 | 18h10 | 20h15 |22h20; dimanche 10h50 | 14h | 16h10 | 18h20 |20h30

Oblivion mercredi jeudi vendredi samedi lundimardi 14h10 | 16h45 | 19h25 | 22h; dimanche10h35 | 14h10 | 16h45 | 20h15

Tad l'explorateur mercredi jeudi vendredisamedi 14h30; dimanche 10h55 | 14h30

Les Ames Vagabondes mercredi jeudi ven-dredi samedi lundi mardi 14h15 | 19h25 | 22h;dimanche 10h45 | 14h30 | 17h05 | 20h30

L'Ecume des Jours mercredi jeudi vendredisamedi lundi mardi 14h05 | 16h45 | 19h20 |22h; dimanche 10h30 | 14h30 | 17h15 | 20h30

La Cage Dorée séances à 14h10 | 16h10 |18h10 | 20h10 (sf dimanche)

Quartet mercredi jeudi samedi 16h50 | 19h35 |21h45; vendredi 16h50 | 22h15; dimanche18h40 | 20h45; lundi 14h15 | 19h35; mardi19h35

G.I. Joe : Conspiration 3D mercredi jeudivendredi samedi lundi mardi 22h10; dimanche10h35 | 20h30

Parker séances à 16h30 | 19h30 (sf dimanche)| 22h05 (sf dimanche); séance supplémentairedimanche 20h35

Trance vendredi 20h

N ° 3 2 du 26 avril au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

Elaborés à partir des grands cépages rouges deBordeaux, les rosés Maison Bouey osent sedémarquer des codes classiques de l'appellation.Les bordeaux rosés La Vache Rose (côté terre) etVague d'Ouest (côté mer) s'inscrivent dans ladémarche de cette Maison Familiale qui, tout enayant ses racines dans les croupes graveleuses dela presqu'île du Médoc, affiche un nouveau visagede l'appellation Bordeaux, résolument moderne.

Côté terre, Bordeaux rosé 2012la Vache RoseDepuis 1958, 58 « escales » CowParade se sont déroulées dans lemonde entier. La Maison Bouey a euenvie de faire revivre cette émotion en

créant les vaches n° 59 et n° 60 pour les bor-deaux, rouge et blanc, n° 61, pour le bordeauxrosé. Assemblage de 75 % merlot et 25 % caber-net sauvignon. Après un pressurage direct, lent etprogressif pour un contact limité avec la peau desraisins, ces derniers fermentent durant deuxsemaines en cuves inox. Ce rosé pointe le bout deson nez au travers de parfums de fruits rouges. Ilest propulsé en finale par une acidité tonique,pour un plaisir d'été. Cette Vache Rose saura éton-ner par son enivrante folie et ses traits de carac-tère bien trempés. Servir à 8-10°c pour se faireplaisir, de l'apéritif au dessert, sur tous les mets «terriens » qu'on apprécie quand revient la bellesaison : légumes confits (aubergines, tomates,courgettes...), viandes roses grillées (agneau,

veau fermier), sans oublier de bonnes charcuter-ies comme le fameux grenier médocain.

Côté mer, Bordeaux rosé 2012Vague d'OuestQuand on pense bord de mer dans larégion de Bordeaux, on s'imagine auCap Ferret. C'est cette ambianceunique que la Maison Bouey asouhaité traduire avec l'étiquette dubordeaux rosé Vague d'Ouest qui

représente une de ces jolies maisons en bois surpilotis qui font le charme de la station.Assemblage de 80 % merlot et 20 % cabernetsauvignon. Après un pressurage direct, lent etprogressif pour un contact limité avec la peau desraisins, ces derniers fermentent durant deuxsemaines en cuves inox. Un rosé aux notes defruits exotiques teintées de fruits rouges frais. La

bouche se montre harmonieuse et d'une bellelongueur, acidulée, agréable et printanière.Servir à 8-10°c pour se faire plaisir, de l'apéritif audessert, sur tous les mets « marins » qui animentles belles tables d'été : crevettes, poissons grillés,cassolette de moules, soupe de poissonsrafraîchie.

La Vache Rose : prix conseillé 3,50 euros la bouteille.

La Vague d'Ouest : prix conseillé 3,50 euros la bouteille.

Plus d'informations auprès de Maison Bouey, 1,rue de la Commanderie des Templiers à Ambares/ 05 56 77 50 71 ou sur www.famillebouey-vig-nobles-chateaux.fr

es vins (sans bul le) de l 'HebdoxLes nouveaux visages du rosé, l'autre couleur de BordeauxL

HANNAH ARENDT(Allemagne 1H53 Drame)De Margarethe Von Trotta, avec Barbara Sukowa, AxelMilberg, Janet McTeer.Hannah Arendt couvre pour le New-Yorker le procèsd’Adolf Eichmann, responsable de la déportation et de lasolution finale pour le IIIe Reich. Elle en sort un livre  Labanalité  du mal qui déclenche un rejet des intellectuels.C’est un film trop académique, trop sec, sa raideur finit de lecouper du grand public.

IRON MAN 3(USA 2H Super Héros)De Shane Black, avec Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow,Don Cheadle. Il faut se méfier de son passé, des démons que l’on crée sansle savoir, par ignorance et impudence. Tony Stark, le mil-liardaire, pourrait bien l’apprendre à ses dépens. Une nou-velle menace apparaît sur les écrans d’Iron Man, le manda-rin. Ce nouveau terroriste décide de mettre à terrel’Amérique et ses valeurs, le président et Iron Man. Est-cel’armure ou l’homme qui fabrique le Super Héros ? C’estrépondant à cette question une fois à terre, en renaissant, telle phénix de ses cendres, qu’il trouvera la réponse. Préparez-vous au choc du nouvel Iron Man. Vous apprendrez à vousméfier des apparences. Une jeune génération de réalisateursarrive à Hollywood, elle mêle dans son savoir faire le plaisirdu cinéma d’action et de réflexion. Ce nouvel opus poseencore plus la question de l’armure et du contenu. Laréponse nous est fournie non seulement par Tony Stark, maisaussi sa compagne dans un habile jeu de rédemption. Ils’inscrit complètement dans le nouveau regard sur les superhéros lancé par Avengers.

L’ÉCUME DES JOURS(France 2HO5 Comédie Dramatique)De Michel Gondry, avec Romain Duris, Audrey Tautou,Gad Elmaleh.L’histoire d’un jeune homme amoureux qui rencontre laprincesse de ses rêves au goût du jazz d’Ellington. Leurmariage tourne au cauchemar quand un nénuphar poussedans le corps de sa bien-aimée. Gondry s’attaque avec bon-heur au texte de Boris Vian, une première partie un peubizarre et surréaliste, rattrapée par la seconde partie, superbed’inventivité, plus sombre, se finissant par une vision noir etblanc, superbe.

SURVIVRE(Islandais 1H33 Drame)De Baltasar Kormákur, avec Ólafur Darri Ólafsson,Jóhann G. Jóhannsson, Þorbjörg Helga.En 1984, un chalutier sombre au large des côtes islandaises.L’équipage rejoint le royaume de Poséidon, sauf un. Cethomme exceptionnel, à force de courage et d’une résistanceà toute épreuve, revient au village. Le réalisateur choisit lavoie de la réalité, lumière froide et glacée pour un vrai filmd’auteur.

LA CAGE DORÉE (France 1H30 Comédie) De Ruben Alves, avec Rita Blanco, Joaquim de Almeida, Roland Giraud.

Le couple Ribeiro, d’origine portugaise, vivent depuis 30 ans au cœur des beaux quartiers parisiens où Maria s’occuped’un immeuble. Elle reste une concierge se pliant en quatre pour ses propriétaires, attentive aux bons soins de tous.Sortir le chien et s’occuper des enfants du couple du dernier étage, s’occuper des plantes de la mégère de service, MmeReichert, etc. De son côté, José est artiste du bâtiment comme le clame son patron, M. Caillau, qui sans lui se sentiraitperdu. Leur fille Paula achève ses études de droit. Elle devrait bientôt leur révéler le nom secret de son petit amoureux,le fils d’une de leurs connaissances. Tout ce petit monde vit dans une cage dorée qui dépasse la loge de la concierge.Le jour où Maria et José héritent d’une maison et de ses vignes au Portugal, tous s’accordent pour une même idée, nepas laisser partir ce diamant précieux. Mais derrière les bonnes intentions se cachent des raisons bassement person-nelles et mercantiles. Le bonheur des uns ne fait pas forcément celui des autres. Ruben Alves suit les traces de son amid’enfance et producteur Hugo Gélin, qui nous avait donné la belle comédie Comme des frères. Il aborde tout en dou-ceur et délicatesse, sans jouer le trait grossier de la caricature, la thématique des concierges et des émigrés portugais.Il s’amuse des clichés et des on-dit, le Portugais forcément maçon, mangeant de la morue, branché Linda de Suza.Toutes ces petites choses saisies par le regard du jeune enfant Ruben et de ses amis, se transforment en comédie. Ilalterne des séquences de rire jubilatoire et des moments comme cette scène de fado final où la recherche du père et lavaleur des origines se mêlent dans un instant magique. C’est une belle comédie à la française qui s’amuse et nousamuse avec subtilité des clichés et vérités. Elle partage avec le spectateur son amour des Portugais et du Portugal.Découvrez la version longue, toutes les sorties et les interviews de l’équipe sur www.cine-region.fr et le mercredi sur France bleu Champagne 95.1 à Reims, nos coups de cœur entre 18H et 18H30.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

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À quelques jours des tradition-nelles manifestations du 1er mai,Sabine Duménil, secrétairegénérale régionale du syndicat CGT depuis 2011, appelle bien sûr à descendredans la rue pour défendre l'in-térêt et les droits des travailleurs. Des valeurs col-lectives, chères à celle qui a faitses armes dans le milieu médical, et qu'ellepromeut encore fermementaujourd'hui.

x«  Mes collègues disent de moique je suis une dame à la poigne defer dans un gant de velours. » Sonfort caractère, cette Châlonnaised'origine ne l'a jamais nié, au con-traire. Et si elle rejoint à 20 ans àpeine (début des années 1980) lesrangs du syndicat CGTdans l'établissementoù elle obtient son pre-mier emploi, c'estqu'elle se retrouvait déjà dans lesprincipes défendus par laConfédération Générale duTravail. «  Je n'ai jamais supportéle sentiment d'injustice et c'estpourtant ce que j'ai ressenti dèsmon arrivée dans l'ÉtablissementPublic de Santé Mentale de laMarne (EPSMM), à Châlons, oùles conditions de travail étaienttrès dures et ce, malgré un syndi-

cat pourtant fort. J'ai vite rejoint laCGT car d'emblée j'ai partagé lesentiment de contestation qu'elleexprimait.  » Lutte pour unemeilleure prise en charge despatients, des locaux en bon état, dumatériel plus récent et plus perfor-mant... Les motifs de mécontente-ment sont légion dans l'institutchâlonnais et entrainent souvent unbras de fer tendu avec la directionaccompagné de longs mouvementde grèves. «  Cela pouvait durerjusqu'à deux à trois semaines maisbien souvent ce n'était pas vain. Acette époque, je n'avais pas encorede responsabilités syndicales maisje voyais mes collègues qui, eux, sebattaient bec et ongle dans les con-seils d'administration pourdéfendre les intérêts du personnel.C'était impressionnant et c'est àpartir de ce moment-là que je mesuis rendue compte qu'un syndicat

pouvait réellementfaire bouger leschoses. »

Avec le temps, les responsabilitésLes années passant à l'EPSMM,Sabine Duménil constate une véri-table amélioration des conditionsde travail même si, parallèlement,l'ambiance de travail, elle, sedétériore. « J'ai été témoin de l'ap-parition de la souffrance au tra-vail.  » La faute aux nouveauxmodes de financement, à des méth-odes de management « délétères »

et au concept de rentabilité de plusen plus appliqué. «  Les budgetsétaient plus serrés, les personnelsmoins nombreux... » Nous sommesà l'aube des années 2000 et la syn-dicaliste devient secrétairegénérale du syndicat de l'EPSMM.Se voyant en outre confier deuxmandats, à la CPAM et au Conseiléconomique, social et environ-nemental régional (chargé de don-ner des avis sur les décisions pris-es au Conseil régional deChampagne-Ardenne), SabineDuménil est désormais en lien avecdes militants disséminés aux qua-tre coins de la région. Il lui fautencore «  attendre  » la fin 2010pour être choisie comme secrétairegénérale régionale de la CGTChampagne-Ardenne, coordonnantdésormais les actions des quelque15 400 militants de la région.« Chaque syndicat et union localea sa propre direction, notre rôle ànous, au niveau régio-nal, est decoordonner leurs activités. »

Un investissement à temps pleinDans le contexte socio-économique actuel, les préoccupa-tions de la CGT ne manquent pas.Première de toute, l'emploi, partic-ulièrement meurtri en Champagne-Ardenne. « Il faut que l'on oeuvretous les jours pour défendre lesemplois existants, notamment dansl'industrie qui souffre beaucoup,tout en concourant à l'attractivité

du territoire ; en cherchant parexemple de nouvelles activités àinstaller, comme la domotique.  »S'il lui reste heureusement desmotifs de satisfaction, à l'image« d'un dossier qu'on aura poussésans abandonner et qui finira paraboutir  », la secrétaire généralereconnaît tout de même une cer-taine frustration : «  Même si onobtient des avancées, bien souventce n'est pas tout de suite, c'est doncun peu rageant. Par ailleurs, jesuis un peu déçue parfois de voirdes militants qui s'investissentdans leur travail mais participentmoins aux combats sociaux, sontmoins présents dans les manifesta-tions. C'est comme ça, c'est le con-texte actuel qui veut ça. On est deplus en plus dans un condition-nement aujourd'hui. La preuve, lesyndica-lisme n'est quasiment plusabordé à l'école, et les cours d'éd-ucation civique se raréfient. Lesgens s'engagent moins puisque l'onprivilégie un monde d'individual-isme plutôt qu'un sens du collectif.

Le vrai problème, c'est que l'évolu-tion de la société n'intègre pas lesyndica-lisme...  » Pleine de lucid-ité, Sabine Duménil souhaite toute-fois poursuivre ses efforts pour quela défense de l'intérêt des salariéset des populations soient au coeurdes enjeux. «  Ce n'est pas unequestion politique et ce n'est pasparce que le gouvernement achangé en 2012 que nous allonsbaisser la garde. L'histoire socialea montré que les choses n'ontjamais évolué sans rapports deforce. Car la défense de l'intérêt dechacun passe avant tout par celledes intérêts collectifs. Et c'est ceque nous rappellerons dans la ruele 1er mai prochain. Quant à l'ap-pel à manifester de Jean-LucMélenchon pour le 5 mai, je n'ap-pelle pas à descendre dans la rue,on est dans le rapport politiquepour moi là. Après, chacun estlibre d'y participer. »

Aymeric Henniaux

xRepères Sabine Duménil a 50 ans. Marnaise d'origine, fille de parents ouvriers et née à Châlons-en-Champagne,elle réside toujours aujourd'hui dans le département. Mariée et mère d'un enfant, elle obtient un BEP comptabilité audébut des années 1980. Ne trouvant pas immédiatement un emploi dans sa branche, elle intègre en 1982l'Établissement Public de Santé Mentale de la Marne (EPSMM) de Châlons comme agent de service. Se syndicalisant peuaprès son arrivée, elle occupera plusieurs postes au sein de la structure, avant de se lancer dans une formation d'aide-soignante au début de années 1990. Le diplôme en poche, Sabine Duménil réintègre l'EPSMM, en y occupant donccette fois les fonctions d'aide-soignante. Participant aux réunions de la Commission exécutive de la CGT de l'établisse-ment depuis plusieurs années, elle devient, en 2006, secrétaire générale du syndicat de l'EPSMM, se voyant en paral-lèle confier deux mandats, un au Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) et l'autre à la CPAM.Fin 2010, l'Union départementale CGT de la Marne l'a choisie pour être candidate au secrétariat général CGT deChampagne-Ardenne, avec approbation des autres unions des départements de la région et ce, en remplacement duprécédent secrétaire, parti en retraite. La secrétaire générale a été renouvelée dans ses fonctions début 2013 pour unepériode de trois ans.

Sabine Duménil - Secrétaire Générale CGT Champagne-Ardenne

Combattre l'injustice avec lucidité

Sabine Duménil appelle à se mobiliser activement le 1er mai prochain. ©l'Hebdo du Vendredi« L'évolution de

la société n'intègre pas le syndicalisme... »

x Bélier du 21.03 au 20.04 Vous êtes toujours impatients, pourtant il faut cal-mer vos ardeurs et prendre les choses et les per-sonnes comme ils sont. Ne confondez pasvitesse et précipitation, car vous pourriez avoirdes regrets.

x Taureau du 21.04 au 20.05Cette semaine, soyez réceptif à votre environne-ment, prêt à entrevoir d’autres possibilités, àexplorer d’autres voies. Suivez votre intuition, etvous obtiendrez facilement ce que vous désirez.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Votre ciel astral vous amènera de belles chosespeu importe le métier que vous exercez. Nevous arrêtez pas en si bon chemin, vous avez

des actions à accomplir. Ne faites pas lestimides, prenez des risques.

x Cancer du 22.06 au 22.07Carpe diem, cette semaine si vous bougez toutle temps, si vous êtes impatient, vous risquez delouper le coche. Très prochainement, Un cieldynamique et d’opportunités devrait servir vosintérêts.

x Lion du 23.07 au 22.08Lion, Il y aura beaucoup d’agitation autour devous. Mais que cela ne vous empêche pas devous occuper sérieusement de certaines ques-tions qui réclament toute votre concentration.

x Vierge du 23.08 au 22.09Il est question de faire le tri dans vos projets, afinde vous concentrer sur les plus importants, ceuxqui vous motivent. Suivez votre intuition, et vous

obtiendrez assurément ce que vous désirez.

x Balance du 23.09 au 22.10Si vous avez une décision à prendre, accordez-vous le temps de la réflexion. Même si une offrevous semble irrésistible, pas de précipitation...Car une proposition peut en cacher une autre.

x Scorpion du 23.10 au 22.11Ne baissez pas les bras, ne vous reposez pas surdes lauriers que vous n’avez pas encore. Si vousne savez plus très bien où vous en êtes, vousallez devoir remettre de l’ordre dans vos idées.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Aujourd’hui, sur le plan professionnel, vousdevrez prendre la direction des opérations, affir-mer votre leadership. Restez simple, sincèreavec vous-même, avec les autres et bien concen-tré.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Poursuivez ce que vous avez entrepris, ou,encore, achever ce qui doit l’être. Faites preuved’hardiesse et d’audace. La chance vous pro-pulsera vers une réussite certaine.

x Verseau du 21.01 au 19.02Attention à votre empressement en emporte-pièce. Agissez en suivant un rythme calme sanschercher à modifier ce qui ne vous plaît pas, niheurter les personnes de front, vous éviteriez desdéboires.

x Poissons du 20.02 au 20.03Donnez du temps à votre foyer. Vous aurez toutà y gagner et saurez réchauffer vos liens affec-tifs. L'ambiance sera douce et sereine et vousserez en symbiose avec votre famille.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

P ortrait15 xN°32 du 26 avri l au 2 mai 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

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