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L’hebdo éco des dirigeants en Région Centre L’HEBDO 8 Février 2010 - N° 0 D’Ingré à Priceminister il n’y avait qu’un pas REGARD SUR... Quelle place pour le monde associatif dans le tissu éco- nomique local ? PAGE 3 RENCONTRE DE LA SEMAINE TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE Pierre «PKM» KoSCIUSKo-MoRIzET : d’Ingré à Priceminister. PAGES 8 & 9 Mohamed EL IDRISSI : Transpers. PAGE 12 Corinne TURPIN : Osmoze Le développement durable en entreprise est une nécessité. PAGE 12 ENGAGÉS ET MOBILISÉS Didier FÉGLY : Président Multiple, Pôle Auto de la ré- gion Centre, Elastopôle et Sa- cred. PAGE 13 LOISIRS ET DIVERTISSEMENTS PAGE 14 & 15

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L'hebdo Éco des décideurs de la région Centre

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Page 1: Twideco l'Hebdo

L’hebdo éco des dirigeants en Région Centre

L’HEBDO 8 Février 2010 - N° 0

D’Ingré à Priceminister

il n’y avait qu’un pas

REGARD SUR...

Quelle place pour le mondeassociatif dans le tissu éco-nomique local ?

PAGE 3

RENCONTRE DE LA SEMAINE

TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS

COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE

Pierre «PKM» KoSCIUSKo-MoRIzET :d’Ingré à Priceminister.

PAGES 8 & 9

Mohamed EL IDRISSI :Transpers.

PAGE 12

Corinne TURPIN : OsmozeLe développement durable enentreprise est une nécessité.

PAGE 12ENGAGÉS ET MOBILISÉS

Didier FÉGLY : PrésidentMultiple, Pôle Auto de la ré-gion Centre, Elastopôle et Sa-cred.

PAGE 13

LOISIRS ET DIVERTISSEMENTSPAGE 14 & 15

Page 2: Twideco l'Hebdo

Lors de mes premiers échanges avec cer-tains de nos partenaires et amis, j’ai eul’occasion de leur poser cette question, àquelque chose près, mots pour mots. Il enest ressorti une chose simple, tout diri-geant que nous soyons, nos relations à lapresse nationale ou locale est presque unehistoire d’amour. Nous avons tous, uneémission de radio, un périodique ou unprogramme audio-visuel qui bouleversenos angles de vue, nos façons d’aborderla réalité, notre rapport au monde. Dans ledésordre, j’ai repertorié des BFM Radio etTV, des France Inter, Culture ou Info, desLa Tribune, Les Echos, Le Monde ou bienencore le Figaro. D’une manière plus lo-cale, la PQR reste indétrônable, nous larecevons tous, ou presque, par le courrierpour y glaner des résultats sportifs ou uneimpression générale de ce qui meut nosenvironnements proches : ville, départe-ment ou région.

Depuis près de deux ans, au sein de la ré-daction de TWIDECO TV, nous organisonsquotidiennement des émissions de télévi-sion diffusées sur internet, j’ai donc été auxpremières loges pour constater quellessont les relations qu’entretiennent les diri-geants d’entreprise aux médias. Il mesemble important de faire la distinctionentre média et presse. Le média est l’or-gane qui met en scène l’information. Il estle bras armé organisant et triant les élé-ments, l’information. Les faits ne sont queceux que l’on choisit - nous : journalistes -de mettre en avant. Un exemple récent : ledrame en Haïti. Toute la presse s’est ruéesur l’événement. Impossible de ne pas dé-plorer un tel sinistre écologique, social etsurtout humain. Cependant, au même ins-tant, sous nos fenêtres des familles sontexpulsées faute d’avoir les moyens decontinuer à vivre, des mères nourrissentleurs enfants grâce aux restos du coeur -“l’honneur, disait Pagnol, c’est comme uneallumette, ça ne sert qu’une fois” - elles sa-vent bien ce que ça signifie, des dizainesd’exclus meurent de froids, en FRANCE.L’exemple est frappant, ne parlons pasdes pluies diluviennes qui nettoient despans entiers des bidonvilles à chaque sai-son de pluie, dans tous les pays “en voiede développement” du monde : Amérique

Latine, Afrique, Asie. Ne parlons pas nonplus des enfants qui continuent de fabri-quer nos chaussures - et ordinateurs -dans les pays les plus pauvres, ne parlonspas de ces familles lointaines bien que nosfrères humains pour paraphraser AlbertCohen qui errent dans le Sahel pour trou-ver de l’eau, simplement de l’eau. Les mé-dias, dans leur mimétisme pour ne pasdire dans l’inertie informationnelle, nousressassent les mêmes faits, les mêmesdrames humains. A croire qu’outre lesfashion week, il existerait les fashion news.A chaque saison son lot d’informationsquasi identiques dans tous les médias.C’est un fait : impossible de changer lesautres, alors changeons nous-même. Cesera la première pierre à la constructiond’un édifice social différent.

Cela dit, revenons aux dirigeants locaux,à vous, chers lecteurs. Vos lectures, vosattentes en matière de consommation del’information, à l’heure du tout web (oupresque), il est apparu un événement sur-prenant - rassurant quand même. Quandd’aucun prédisait la mort du papier, de latélévision ou de la radio, vous avez su faireévoluer vos habitudes d’accès à l’informa-tion, en multipliant les canaux, bien quetous continuent de répondre à vos be-soins. On ne lit pas le journal comme onregarde la télévision, ni même comme onécoute la radio ou que l’on surfe sur leweb, pour regarder une émission de tv oupour s’informer. A chaque média, sonusage, et c’est tant mieux.

Je disais donc, qu’après plus de 300 émis-sions de télévisions diffusées sur internet,j’ai largement eu l’opportunité d’observerles comportements que vous entretenezavec les médias. Certains, consciemmentou non, adorent le support télé, le contactavec les journalistes en général, même si,souvent, par fausse modestie, ils hésitentquelques minutes à accepter l’invitation, ilssont trop heureux de sentir que l’on s’inté-resse à eux. L’ego... Rien de négatif là-dedans. Si tous les dirigeants venaient àrefuser de s’exprimer en public, à un microou lors d’un entretien avec un journaliste,d’autres le feraient à leur place, et là : ca-tastrophe. Le jour où les dirigeants ne

prendront plus la parole, d’autres le ferontà leur place et l’adage “les patrons, tousdes c...” deviendrait une réalité car on netrouverait pas de preuve contraire à affir-mer. L’égo, l’ambition, la reconnais-sance, sont des concepts qui nousaniment tous, de près ou de loin, diri-geants, collaborateurs, bénévoles : quandon fait quelque chose, on prend le risqued’être critiqué, mais surtout on aime queça se sache.

Revenons à la différence entre presse etmédia. Les médias attirent, intriguent maisfont peur aussi. Combien de dirigeants sol-licités pour intervenir sur le plateau m’ontdit être terrorisés par les caméras? Com-bien m’ont dit être refroidis par une expé-rience douloureuse au cours de laquelle,un confrère aurait déformé ses propos,orientés pour servir une vision politique (ausens propre du terme) du monde? C’est unfait, beaucoup de dirigeants ont peur de ceque peuvent dire les journalistes à leurpropos. Sans compter qu’ils sont raresceux à qui on a donné droit à la parole. Undirigeant est un homme ou une femme quiprend des risques, mise gros sur la table,vit, respire, est tout entier animé par sonentreprise, “sa boîte”. Combien sont ceuxqui m’ont simplement dit “vous savez, c’estla première fois pour moi”. Il faut une pre-mière fois à tout, et quand on est dirigeanton devrait avoir droit au chapitre beaucoupplus souvent. Cet hebdomadaire, commela WebTV économique que nous avonscréée il y a deux ans, est une tribune librepour les dirigeants. Car, oui, tout est pré-texte à l’économie : le sport, l’industrie, laculture, l’agriculture... Dans notre rapportau monde, tout est occasion à transactionmonétaire. Un de mes anciens rédacteursen chef me disait un jour “avoir des idéesc’est bien, mais sans sonnant et trébu-chant, tu n’iras pas loin”. Tout est dit.

C’est pour cette raison - l’impératif moné-taire impliqué dans toute transaction hu-maine ou matérielle - que les dirigeantsdevraient avoir la responsabilité (encoreune!) de s’exprimer sur le monde, la so-ciété. Un dirigeant d’entreprise voit lemonde de manière globale, il sait qu’encréant son activité, il acquiert non seule

ents o nindépen-dance mais souvent celle de nombreuxautres, qui croient en lui. Être responsablede soi mais surtout d’autres, c’est la chosela plus merveilleuse mais la plus complexeaussi. Ainsi, lorsque l’on crée une société,les banquiers et les réseaux d’accompa-gnement nous demandent nos CV - il fautbien une preuve du sérieux de celui quiprend de telles responsabilités - , commesi pour devenir parent, on devait passer untest d’aptitude... Mais laissons là nos amisbanquiers, c’est un autre débat.

Les dirigeants d’entreprise aiment les mé-dias, ils les consultent comme de précieuxoutils, leur permettant d’élargir leur visiondu monde, d’affiner leurs perceptions, leuroffrant la possibilité de développer leur bu-siness et donc de créer davantage de va-leur humaine (en créant des emplois) oude valeurs matérielles réinjectées dans letissu économique, dans la société. Le diri-geant aime son quotidien, son hebdoma-daire, son émission de tv, ou de radio, sessites d’information ou de divertissementmais en même temps, soyons réalistes,les dirigeants nous craignent, nous mé-dias, qui ne devrions être rien de plus quedes relais d’information, les aidant à pren-dre plus justement leurs décisions.

Envoyez vos réactions à :[email protected]

TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 2

EDITO : QUELLES RELATIONS ENTRETENEz-VOUS AVEC LA PRESSE?

Twideco TV : 1° web TV économique basée à orléans,toute l'info économique de la région CentreTWIDECo TV : L’info économique de ma région !

Chaque mardi, en direct, de 17h30 à 18h30, TwidecoTV offre la possibilité aux entrepreneurs et parte-naires de l’entreprise de trouver une information surl’actualité économique locale. Retrouvez surwww.twideco.tv, l’actu du monde économique local,les temps forts, les réflexions des dirigeants sur lesenjeux d’avenir, des portraits de dirigeants rencon-trés lors de nos émissions… Il fallait leur donner laparole. Aujourd’hui c’est chose faite !

Depuis avril 2008, Lucie BRASSEUR propose de bénéfi-cier d’une information permanente «en accord avec voscentres d’intérêts, votre emploi du temps et vos déplace-ments» via TWIDECO TV, 1ère Web tv économique ré-gionale.Twideco, un nom un peu étrange qui est un jeu de motentre TV, Vidéo, Id(ées) et économie. On s’informe et onréagit : un système innovant permet aux internautes deposer leurs questions aux invités sur le plateau. Mais lesémissions restent visibles pendant trois mois sur le site,ce qui permet de regarder les émissions quand on veut etd’où l’on veut.

Nos valeurs :- Mettre les nouvelles technologies au service du déve-loppement économique local- Echanger pour avancer ensemble grâce aux réseaux- Apprendre de tous- Parler de sujets sérieux sans jamais se prendre au sé-rieux

L’entreprise.. c’est la vie !

Le lancement officiel du journal se fera le mardi 9 marsà 17h. L’inauguration sera l’occasion d’une grande soi-rée dont le lieu et le programme restent encore secrets.Pour y participer [email protected], nous vouscommuniquerons quelques jours en amont le lieu derendez-vous. Enfin, écrivez-vous nous par mail ou parcourrier, racontez-nous vos expériences, donnez votreavis, réagissez à l’actualité : d’accord ou pas d’accordavec le contenu de nos colonnes ? Dites-le nous, c’estvotre journal ! Le web 2.0 se veut participatif, faisons dupapier 2.0, Twideco l’Hebdo c’est le premier hebdo pa-pier participatif.

Prochain numéro dans vos boîtes aux lettres le lundi8 mars 2010, dès lors, le rythme hebdomadaire serainstauré. Invitez vos réseaux à recevoir le journaldans leurs entreprises : c’est gratuit. Il suffit de nousfaire parvenir les noms, prénoms, dénomination del’entreprise et adresse postale!

Page 3: Twideco l'Hebdo

TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 3

Édité par : Twideco SARL au capital de5000 €, RCS orléans 503 309 718.18 rue Bernard Palissy45 800 Saint Jean de BrayeStandard : 02.38.55.82.44www.twideco.tvDirecteur de la PublicationLucie BRASSEUR

Rédactrice en Chef : Lucie BRASSEURRédaction : Mylène JoUVE, Audrey MI-GNEAUSecrétariat de Rédaction : Marie-HélènePATINoTEMaquette : Lucie BRASSEURPartenariat & Annonceurs : Lucie BRAS-SEUR, Kathryne MARTINET

Imprimerie : Roto Centre / SARAN (45)Routage : Dautry Tromas / oRLÉANS (45)

Informations légales :Cet hebdomadaire est imprimé à 13.000 ex(dont 2000 envoyés nominativement aux diri-geants d’entreprise de la région Centre.)

REGARD SUR...

Quelle place pour le monde associatif dans le tissu économique local ? En 2009, dans le Loiret, nous comptions 9400 associations tous secteurs confondus. Une association estla réunion de deux ou plusieurs personnes ayant un but, un intérêt commun, autre que de partager desbénéfices. Il est néanmoins nécessaire de subvenir aux dépenses courantes de l’association ; loyer d’unesalle de danse, salaire d’un professeur, factures téléphoniques ou tout simplement chauffage. Ainsi, lecaractère désintéressé interdisant la distribution de bénéfices - dits excédents - aux membres, n'impliquepas que l'activité soit déficitaire ; un excédent peut servir à développer l’activité. La recherche d’équili-bre entre dépenses et recettes représente le quotidien de toute association. Cet aspect économique pour-rait-il, à lui seul, rapprocher le monde associatif du monde de l’entreprise ?

La comptabilité et la gestion d’une asso-ciation ressemblent à celles d’une entre-prise. La surveillance des comptes par unexpert comptable n’est pas systématiqueau sein d’une association, mais elle per-met l’établissement de comptes fiables etassure une présence rassurante pour lespartenaires économiques et notammentceux intervenant au titre des subventions.Dans le monde associatif, plus qu’ailleurs,savoir comment sont réparties les recettesdes dons est souvent la question clé. Lecommissaire aux comptes a égalementson rôle à jouer. Il existe des seuils et desobligations pour les associations au mêmetitre que pour les entreprises. La loi oblige,en effet, à nommer un commissaireaux comptes dès lors que lessubventions perçues par l’as-sociation s’élèvent à unmontant supérieur à153 000 euros. Les sub-ventions existent mais leurattribution est très régle-mentée et la majorité desassociations vivent sans.

Prenons le cas d’une associationlambda qui fonctionne sur deux mo-dèles économiques : le bénévolat et le sa-lariat. L’association est constituée d’unconseil d’administration comprenant lesorganes de base nécessaires à toute as-sociation : un président, un secrétaire etun trésorier. Ces responsabilités sont as-surées, comme dans la majorité des as-sociations, par des bénévoles quis’engagent à faire avancer la cause del’association. Par ailleurs, l’association abesoin de salariés pour rendre les servicescorrespondant à son objet social. Ces sa-

lariés assurent une prestation équivalenteà toute autre entreprise.

Il existe plus d’un million d’associations enFrance et depuis longtemps, ce réseau sedéveloppe et se structure. Les associa-tions proposant de plus en plus des ser-vices facturables à une clientèle, nerisquent-elles pas d’empiéter sur des mar-chés actuellement dominés par le mondede l’entreprise ? Ces deux entités à prioriopposées ne finiraient-elles pas par entreren concurrence ? Rien n’est moins sûr. Eneffet, ces deux mondes entretiennent desrapports bien plus complexes qu’un sim-ple rapport de concurrence.

Aujourd’hui, sans le secteur asso-ciatif, la situation économique

de notre pays serait beau-coup plus dramatiquequ’elle ne l’est déjà. Enfournissant un certainsnombre d’emplois salariés,le secteur associatif joue

un véritable rôle de moteuréconomique. Il remplit égale-

ment un rôle de lien social enredonnant une activité à des per-

sonnes qui n’auraient plus de raison de selever le matin. Ces personnes retrouvent,au travers de l’action associative, le senti-ment d’être utile à la société. Le domaineassociatif demeure la voiture balais denotre société mais il en est également lalanterne. C'est-à-dire qu’il joue égalementle rôle de laboratoire économique, tropsouvent sous-estimé.

Ce tiers secteur de l’économie reste pour-tant entaché d’une image économique né-gative. Les termes d’amateurs et de

quémandeurs sont encore trop souventassociés à ce domaine. Or, le monde as-sociatif n’est plus aussi insouciant qu’il apu l’être par le passé. La réglementation yest pour beaucoup. En dix ans, degrandes évolutions au niveau comptabilité,droit du travail et fiscalité ont eu lieu. Au-jourd’hui, les bénévoles ne sont plus sim-plement des amis qui se réunissent autourd’un projet et font au mieux, mais desconventions existent et les poussent à en-cadrer leurs activités. La législation a com-plexifié les choses et a imposé un certainsérieux. Le but n’est pas de concurrencer le mondede l’entreprise même si la concurrenceexiste. Le monde associatif représente au-jourd’hui un secteur extrêmement dyna-mique. Il couvre certains marchés noncouverts par les entreprises car trop loinou trop peu solvables. C’est un secteurtrès professionnel, en pleine possessiond’un savoir-faire et soumis aux mêmes rè-gles fiscales que les entreprises. Il prendainsi sa place au sein du paysage écono-mique et s’inscrit comme challenger pourla concurrence.

Néanmoins, ces deux mondes n’ayant pasles mêmes finalités, ils n’entreront jamaisen collision. En effet, le but premier d’uneassociation n’est pas de produire des ser-vices mais plutôt de permettre à certainespersonnes de retrouver un emploi ou uneraison de vivre. A l’inverse, le but premierde l’entreprise n’est pas de fournir un em-ploi à ses salariés mais plutôt de participerà l’économie mondiale en produisant desservices, un savoir-faire unique et donc decréer de la richesse. Le but recherché

n’étant pas le même, en créant une asso-ciation ou une entreprise, c’est la finalitéde ses deux mondes qui les différencie.

De plus, ce tiers secteur de l’économie faitappel à celui de l’entreprise pour survivre.Depuis ces dix dernières années, et ce,suite au grand désengagement de l’Etat,les associations pullulent. En effet, leur po-pulation cible, notamment dans le do-maine du travail et du handicap, progresserapidement et les sollicite de plus en plus.Par conséquent, les entreprises mécènesse trouvent dans l’obligation de faire deschoix et arbitrages.Pour favoriser les échanges entre entre-prises et associations, le législateur a tran-ché en créant la loi sur le mécénat. Dansce cadre-là, les entreprises se sentent plussensibilisées à l’aspect fiscal de cette pro-blématique. Grâce aux mesures de défis-calisation, pouvant aller jusqu’à 85% de lasomme engagée, l’intervention financièrede la structure mécène représente unesomme relativement faible pour l’entre-prise et devient un instrument fort de com-munication interne auprès de ses salariéset externe auprès de ses clients et four-nisseurs, le tout pour le bien de la collecti-vité et donc de la société. Nous l’avons vu, plus que deux mondes

s’affrontant, si l’on maintenait la méta-phore, la noblesse - ou l’entreprise - et letiers-état - le monde associatif - de l’éco-nomie marchent bien main dans la mainpour toujours plus d’échanges, de busi-ness et donc de vie.

Mylène JoUVE

9400

associations

dans le Loiret

en 2009

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TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 4

EN BREF...oPCALIA CERTIFIEE ISo 9001Le 16 décembre 2009, l’organisme de certificationAFNOR a délivré à l’OPCA régional, OPCALIA, lacertification ISO 9001, un certificat de qualitéAFAQ (Association Française pour l’AssuranceQualité) au titre de l’organisation, la mise en œuvreet le suivi de l’ensemble de ses activités : « ac-compagnement des entreprises dans la gestiondes compétences de leur personnel et finance-ment des actions de formation ». Ce certificat a étédélivré pour une période de trois ans.

www.opcalia.com

3ème ASSISES DU CoACHING ENREGIoN CENTRE « Coaching et émergence de l’intelligence collec-tive ». Journée organisée par l’International Coa-ching Federation France. L’antenne ICF France dela Région Centre, son président Philippe VER-GNET et l’équipe engagée dans l’organisation,proposent une journée d’études le vendredi 5 mars2010 sur le thème : « coaching et émergence del’Intelligence collective ». 9h00 à 18h00 à l’ECG :17, Boulevard de Châteaudun à Orléans (45) .Pour vous inscrire envoyer un mail à[email protected] 

LA RÉGIoN CENTRE PARTENAIREDE L’ASSoCIATIoN  « CULTURES DUCœUR CENTRE »La Région Centre partenaire de l’Association« Cultures du Cœur Centre » a signé officiellementla convention mercredi 27 janvier à 18h au 10Place Neuve, à Tours. Cette signature était précé-dée d’un mini concert organisé par « Jazz à Tours» . La Région Centre soutient « Cultures du CoeurCentre » dans son programme de lutte contre lesexclusions en favorisant l’accès à la culture, auxsports et aux loisirs des personnes qui en sont ex-clues.

www.regioncentre.fr

FoRUM DES AUTo-ENTREPRE-NEURS A ToURS LE 29 JANVIERLe 29 janvier 2010 à Tours, l’Union des Auto-En-trepreneurs (UAE) a lancé sa première tournée na-tionale pour rencontrer actuels et futursauto-entrepreneurs en recherche d'informations etde conseils sur le régime et leurs activités. Ceforum gratuit est le second grand rendez-vous deproximité privilégié pour les auto-entrepreneurs etfuturs auto-entrepreneurs (cf: encadré ci-dessous)en région Centre. Lors de cette conférence, lesparticipants ont pu poser leurs questions et échan-ger avec un plateau d'experts : CCI Touraine, PôleEmploi, ADIE, Ordre des Experts-Comptables,Services Fiscaux, URSSAF, RSI, CIPAV, etc.

www.forum-union-autoentrepreneurs.com

CLUB BUSINESS 45 WoMEN “CoA-CHING & ENTREPRISE”Le club Business 45 Women, club réservé auxfemmes: chef d’entreprise, cadre, professionnelleindépendante, organise tous les 2 mois une réu-nion au Comité Régional du Centre du Rugby, àOlivet (45). Le premier rendez-vous 2010 de clubaura lieu le mardi 23 février 2010 à 12h00, où Eve-lyne Pelissier Treunov, coach, s’exprimera sur lethème « coaching et entreprise, mes atouts pour2010 », Une formule « déjeuner d’affaire » est dis-ponible avec plusieurs menus au choix. Inscriptionpar mail à  [email protected]

LE BoIS AU CoEUR DE LA CITE AToURS “BoIS & CITE “ Le 27 janvier 2010 a eu lieu à Tours une confé-rence organisée par «Bois et Cité». Les sujets dela construction bois publique et collective en Eu-rope et en France, et du Grenelle 2, en rapportavec la politique en faveur de la construction bois,ont été abordés.

www.bois.com

LES BALNEADES D’ARDoN (45) oNTTRoUVE ACHETEURLe groupe mutualiste SPHERIA Val de France et lasociété des Bains de Limère annoncent la conclu-sion d’un accord concernant les Balnéades, éta-blissement de balnéothérapie situé à Ardon dansle Loiret. SPHERIA Val de France, détenteur desBalnéades depuis 1993 (via la mutuelle du Loiret),

a décidé de les céder en application des orienta-tions stratégiques adoptées par ses représentantsélus, à savoir : recentrer sa stratégie sur son coeurde métier à travers deux axes principaux, la com-plémentaire santé/prévoyance et la prise encharge de patients sur les plans sanitaire et mé-dico-social. L’acheteur est la société des Bains deLimère – société anonyme simplifiée – détenue àparité par deux chefs d’entreprise orléanais, JeanCourant et Denis Deketelaere.

L’exploitation et la partie immobilière sont reprisesdans leur ensemble. Cette cession s’inscrit dansla logique de développement d’une entité dont l’at-tractivité est chaque année démontrée. Le nouvelacquéreur ne souhaite en rien perturber la politiquegénérale mise en oeuvre par le Directeur ChristianCamus et le maintien des emplois fait partie inté-grante des engagements pris. Un certain nombred’évolutions sont toutefois envisagées pour pro-poser à l’ensemble de la clientèle des Balnéadeset au public une offre de services toujours plusqualitative. La société des Bains de Limère estheureuse, par cette acquisition, de contribuer àl’expansion économique du Loiret.

www.les-balneades.fr

ToUT SAVoIR SUR L’ART-THÉRAPIECongrès International d’Art-thérapie « Profession :art-thérapeute » Les 19, 20 et 21 février 2010 à lafaculté de médecine de Tours, Université FrançoisRabelais.

Organisé à l’occasion du 25ème anniversaire dela création du premier diplôme français d’Art-thé-rapie par la Faculté de Médecine de Tours etl’AFRATAPEM (Association Française de Re-cherches et Applications des Techniques en Pé-dagogie et Médecine), ce congrès se destine àtous ceux qui s’intéressent de près ou de loin àl’Art-thérapie. Véritable discipline, l’Art-thérapie est aujourd’huiforte de quelques 1 000 professionnels diplômésd’universités, scientifiquement et artistiquementformés, exerçant en France et à l’étranger. Ces do-maines d’intervention sont de plus en plus éten-dus  ; soin aux personnes malades (Alzheimer,Cancer, Sida...), rééducation des personnes han-dicapées (traumatisés crâniens…), troubles sco-laires ou troubles psychologiques (autisme…). Reconnue comme une  référence internationale

dans son domaine, l’Ecole d’Art-thérapie de Tours,l’AFRATAPEM, occupe une place déterminantedans la recherche et  l’enseignement relatif à l’Art-thérapie en France comme en Europe. Les leçonsinaugurales seront assurées par d’éminentes per-sonnalités : le Professeur Axel KAHN, le DocteurGuy ROUX et Richard FORESTIER. Une trentained’intervenants français et étrangers et plus de 600participants sont attendus pour ce rendez-vous in-ternational.

Informations : Caroline Crabbe : 06 10 19 36 31 / 02 37 29 25 04 [email protected]

TRANSFERT DU « PôLE UNIQUE VIEASSoCIATIVE » DU LoIRETDepuis le 1er janvier 2010 et dans le cadre de larévision générale des politiques publiques, (laRGPP), le Pôle unique vie associative du Loiret quidépendait de la Direction régionale et départe-mentale de la jeunesse et des sports est transféréà la Direction départementale de la cohésion so-ciale du Loiret. Ce transfert entraîne des change-ments d'adresses pour ce qui concerne l'accueildes usagers et l'envoi des courriers. Ouvert depuisle 2 avril 2008, le Pôle unique permet désormaisl’accueil sur un même site pour les démarches ad-ministratives (création d’association, modificationdes statuts ou des dirigeants, dissolution), et pourl’information et le conseil sur les associations etleur fonctionnement.

Nouvelle adresse d’accueil :Direction départementale de la cohésion socialedu Loiret - Pôle unique vie associativeCité administrative Coligny - 131, Faubourg Ban-nier - Bâtiment C1 – 6e étage – Bureau 604ORLEANS Tél : 02 38 42 42 10Horaires d’accueil : du lundi au jeudi de 9 heuresà 12 heures

Nouvelle adresse du courrier :Préfecture du Loiret Direction départementale de la cohésion socialedu Loiret - Pôle unique vie associative181, rue de Bourgogne 45042 ORLEANS Cedex 1

Lola MERLIN & Lucie BRASSEUR

1èRE UNIVERSITÉ DE `L’AUTo-ENTREPRENEUR -

oRLÉANS, LE 22 JANVIER 2010

Les locaux de l'ECG, l'Ecole de Commerce et de Gestion d'Orléans,ont accueilli la première Université de l'Auto-entrepreneur, événe-ment à l'initiative de planeteautoentrepreneur.com et de son prési-dent. Alain Bosetti est également président de Place des Réseaux,du Salon de la Micro Entreprise et du Salon des Services à la Per-sonne. Il intervient aussi tous les quinze jours comme coach au seinde l'émission de radio, BFM Académie sur BFM RADIO, le 1erconcours de créateurs d'entreprise à la radio. Cette première éditionen région a fait carton plein. Plusieurs jours plus tôt, il était déjà im-possible de s'inscrire. Ce succès était bien mérité car, comme l'a rap-pelé Hervé Novelli, secrétaire d'Etat aux PME dans son introduction,"300 000 auto-entrepreneurs en un an, ce n'est plus un chiffre, c'estun phénomène". Par ailleurs, avant de laisser la parole à Yves Brous-soux, président de la CCI du Loiret qui a révélé des chiffres impres-sionnants pour le département, (près de la moitié des créationsd'entreprise en 2009 était des enregistrements d'auto-entrepre-neurs), le secrétaire d'Etat a rappelé que ce statut était l'occasiond'essayer de réduire "le fossé entre les souhaits et la réalité entre-preneuriale". Les chiffres sont éloquents, près de 47% des jeunesaffirment qu'ils voudraient entreprendre, dans un pays où l’on necesse de répéter que les jeunes ne rêvent que de devenir fonction-naires. La preuve en est, près de 80% des enregistrements se sontfaits en ligne. De nouveaux usages, de nouveaux médias et une nou-velle façon d'entreprendre. Un phénomène de société qui méritaitbien une université. LB

CoLLoQUE INNoVATIoN GAGNANTE

BoURGES, LE 28 JANVIER 2010

Après Tours en 2006, et Orléans en 2008, la ville de Bourges, ausein du Palais des Congrès « Les Rives d’Auron », a accueilli le 28Janvier 2010, la 3ème Edition du colloque « Innovation Gagnante »,qui rassemble les entreprises et les Universités. Le développementdes relations Universités Entreprises est une préoccupation majeuredes 3 partenaires de cette manifestation : l’Université d’Orléans,l’Université de Tours et le Medef Centre.Les deux premières éditions avaient pour objectif de fédérer les PMEet PMI autour de ce rapprochement entreprise et université. Cette

3ème édition, nommée « L’innovation en actions », met l’accent surl’accès des entreprises à l’innovation en favorisant les collaborationsà moyen et long termes.Cependant, lorsque l’on parle d’innovation à une entreprise, une cer-taine forme d’appréhension naît sitôt, et, beaucoup de questions sur-gissent autour du crédit impôt recherche, ses avantages et sesrisques, en passant par l’embauche d’un doctorant, ou sur les outilsd’accompagnement proposés par OSEO.Cette journée a donc permis aux entreprises de rencontrer tous lesacteurs de l’innovation à différents niveaux, collectivités, universités,entreprises, au travers de différents ateliers très suivis, afin d’asso-cier les parties prenantes autour de l’innovation. Ce fut égalementl’occasion de mettre en lumière les actions menées conjointementpar les sphères universitaires et le monde des entreprises. AM

4èME FoRUM DE L'ENTREPRENEURIAT AU FÉMININ

ToURS, LE 28 JANVIER 2010

Les femmes, minorité visible ? Si la formule peut faire sourire, quandil s'agit d'entrepreneuriat, on se rend vite compte que l'on n'est passi loin de la réalité. Le nombre de femmes exerçant des fonctions àhautes responsabilités reste faible, les écarts de salaire à compé-tences et poste identiques, même s'ils ont tendance à se réduire,restent réels. Selon une étude présentée par Maïmouna Fossorier del'Apec lors de la 4° édition du Forum de l'entrepreneuriat au fémininorganisé le 28 janvier dernier à Tours, sous l'impulsion de l'associa-tion Femmes 3000, ces écarts sont encore en moyenne de 22%.Près d'un quart inférieurs aux salaires des hommes. Sandra Minault,formatrice, entrepreneur au féminin et conférencière a rappelé queplus des 3/4 des femmes qui ont créé leur activité se déclarent trèsheureuses. En créant son activité professionnelle, on se créer « unechambre à soi » pour paraphraser Virginia Woolf. Cet événementmajeur pour la région en matière d'entrepreneuriat féminin, l'un desrares du genre sur notre territoire, est aussi l'occasion d'échangesavec les partenaires de la création ou de la reprise, avec d'autresfemmes chefs d'entreprise, autour d'un café ou d'un déjeuner net-working. L'après-midi est consacré à des ateliers pratiques animéspar les partenaires. Enfin, cette année, c'est Madame37.fr, site d'in-formation au féminin en Indre-et-Loire, comme son nom l'indique, etMarie-Hélène Guereau, sa rédactrice en chef, qui a reçu la récom-pense pour l’ensemble de son parcours professionnel. Si le forumlaissait la part belle aux femmes, et ce n'est pas choses si courante,les hommes n'en étaient pas exclus : Anthony Fumard de l'Apecd'Orléans, Bruno Gonzague et Jacques Vautier du Medef 37 ou en-core Roger Mahoudeau, président de la CCI de Touraine, étaientprésents pour encourager leurs soeurs à prendre des risques, dechoisir leurs modes de vie et notamment de se lancer dans l’universmagique de l’entrepreneuriat. Si vous souhaitez découvrir les ac-tions menées par les membres de l'association et de sa présidenteNathalie Molisson www.femmes3000.fr. LB

ÉVÉNEMENTS...

Page 5: Twideco l'Hebdo

TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 5

LA MINUTE EXPERTS   

Une nouvelle étape dans le cadre de la loi Scel-lier a été amendée. Le dispositif LMNP Bou-vard-Censi ou, également appelé LMNPScellier TVA, balise des champs plus précis etoffre de nouvelles perspectives à un publicplus large. L’Etat s’investit plus que jamaisdans la problématique du logement locatif enFrance et effectue, avec cet amendement, unpas de plus vers une amélioration du parc im-mobilier français.

Dans le cadre des investissements en résidencesde tourisme, l’effort du législateur représente unallègement d’impôts de 25 % du prix de revient del’acquisition HT et hors meubles (Loi de Financesrectificative 2009, économie réalisée sur 9 ans sur labase d’un investissement plafonné à 300 000 € HT).Avec ce nouveau dispositif, il est possible d’éco-nomiser jusqu'à 8 333 € d’impôts par an et ce,pendant 9 ans. Le solde peut néanmoins se voirreporté jusqu’à la 15ème année si la réduction an-nuelle est supérieure au montant de ses impôts.

De plus, la loi prévoit un remboursement, par l’ad-ministration fiscale de la TVA, sur le montant HT

de l’investissement (article D261 du CGI*).Enfin, les loyers, garantis par un bail commercialferme de 11 ans et demi renouvelables, sont sansfiscalité grâce à la déductibilité des amortisse-ments (statut fiscal Loueur en Meublé). De plus,au-delà de 15 ans, l’Etat s’engage à une exoné-ration des plus-values au moment de la revente(articles 150U à 150VH du CGI*).

Les avantages en quelques points :

- 25 % de réduction d’impôts sur la base d’un in-vestissement plafonné à 300 000€… soit jusqu’à 75 000 € d’économie d’impôts- 19,6 % de remboursement de TVA- Des revenus locatifs nets d’impôt- L’exonération des plus-values après 15 ans

Les particularités par rapport à la loi SCEL-LIER  :

- Le bien donné en location doit être un bien meublé- L’obtention de la réduction n’est pas soumise àun quelconque zonage, ni au respect de critèresde performances énergétiques spécifiques.- Il n’existe pas de plafond maximum de loyers- Plusieurs logements peuvent être acquis dans lalimite de 300 000 €- Il n’existe pas de carence de loyers- Le cumul est possible avec un Scellier

Mylène JoUVE

*Code Général des Impôts

Geoffrey GUIGNARD : Ordre des exp. comptables d’orleans

Xavier TERRIEN : Directeur du CFAIURC

Jordan SARRALIÉ :LORD PATRIMOINE

Benoît BLAIS : KPMG

Retour sur l’amendement Bouvard-Censi : Réduisez vos impôts!

La Loi de Finances kézaco ?

La déclaration de Cessation de Paiements (DCP) Présentation du Centre de Formation des ApprentisInter-Universitaire de la Région Centre

La procédure de redressement judiciairedépend d'un état de cessation de paie-ment.

L'état de cessation de paiement est déterminé parl'impossibilité, d'une entreprise individuelle oud'une société, à faire face à son passif exigible parrapport à son actif disponible. Cette demande deredressement judiciaire doit être réalisée impéra-tivement dans les 45 jours à compter de la datede cessation de paiement (DCP).

Il faut être rassurant sur la mise en place d'unetelle procédure. En effet, c'est un acte positif debonne gestion.

Cette procédure est destinée à permettre la pour-suite de l'activité de l'entreprise.

En notre qualité de conseiller privilégié du chefd'entreprise, nous sommes amenés, dans notremission d'expertise comptable, à conseiller la miseen place d'une telle procédure.

La demande d'ouverture de cette procédure de re-

dressement doit être réalisée par le représentantlégal lui-même, auprès du greffe de tribunal decommerce. Le représentant de la société estconvoqué au tribunal de commerce. Nous assis-tons nécessairement nos clients durant cette au-dience, afin de pouvoir éclairer au mieux lesmagistrats. Il est alors transmis l'état du passif, laliste des créanciers, et une situation comptable ré-cente.

A l'issue de l'audience, un mandataire judicaire estnommé pour une période d'observation d'unedurée maximale de six mois et cette période d'ob-servation peut éventuellement être renouvelée.

Durant cette période, au vue de l'évolution finan-cière et économique de la société, le tribunal peutbien sûr, en concertation avec le mandataire maisaussi le représentant légal de la structure, décidersoit de la liquidation pure et simple de la société,soit de l'établissement d'un plan de redressement,ou la cession totale ou partielle de l'activité.

Audrey MIGNEAU

L’oRDRE DES EXP. CoMPTABLESDE LA REGIoN D’oRLÉANS L’Ordre des Experts Comptables, c’est aussi : Laformation au service des professionnels, sta-giaires et entreprises. L’Académie des SciencesTechniques Comptables et Financières qui ras-semble tous les professionnels comptables et fi-nanciers. La Maison de la Profession Comptablequi regroupe les activités des professionnels Ex-perts Comptables et Commissaires aux Comptes.

Mail : [email protected] Site : www.experts-comptables-orleans.fr Blog : http://croecorleans.wordpress.com

Créé en 2004, le CFAIURC a pour mission dedévelopper et de gérer des formations univer-sitaires en apprentissage sur la Région Cen-tre. A ce jour, le taux de réussite à l’obtentiondu diplôme est de l’ordre de 95%, et 78 % desapprentis décrochent un job (CDD ou CDI) àl’issue de leur formation en alternance.

Xavier Terrien, directeur du CFAIURC et profes-seur de marketing à l’IUT de Tours au départe-ment technique de commercialisation.

Twideco TV : Qu’est-ce que le CFAIURC ?

Xavier Terrien, directeur du CFAIURC : Le Centrede Formation d’Apprentis Inter Universitaire Ré-gion Centre est né de la volonté des deux univer-sités Orléans et Tours, mais également du rectoratet du Conseil Régional. Cette structure d’accueil aun rôle d’interface entre les entreprises et les uni-versités.

Twideco TV : Quelles sont les formations pro-posées par le CFAIURC ?

Xavier Terrien, directeur du CFAIURC : Nous pro-

posons aujourd’hui 50 groupes de formation enapprentissage dans différents secteurs d’activitéqui sont : Sciences, Industrie / Communication /Commercial / Droit, Gestion. Ce sont des diplômespost-bac. Les niveaux préparés sont des DUT, (Di-plômes Universitaires et Technologiques), des li-cences professionnelles ou des mastersprofessionnels.

Twideco TV : Comment se prépare la rentréeau CFAIURC ?

Xavier Terrien, directeur du CFAIURC : Cette der-nière rentrée, nous avons proposé 12 nouvellesformations aux étudiants. Ces formations en ap-prentissage se font en collaboration avec les uni-versités. Tout au long de l’année, le CFAIURCcollecte toutes les offres des entreprises souhai-tant accueillir un apprenti dans leur structure afinde les diffuser aux apprentis sélectionnés.

"LA RÉUSSITE APPARTIENT À CELUI QUI S’YPREND TôT !"

Audrey MIGNEAU

LE CFA INTERUNIVERSITARE DE LARÉGIoN CENTRE Xavier TERRIEN, Directeur du CFAIURC, Centrede Formation des Apprentis Inter-Universitaire dela Région Centre. Créé en 2004, le CFAIURC apour mission de développer et de gérer des for-mations universitaires en apprentissage sur la Ré-gion Centre. A ce jour, le taux de réussite àl’obtention du diplôme est de l’ordre de 95%, et 78% des apprentis décrochent un job (CDD ou CDI)à l’issue de leur formation en alternance.

Tél : au 02.38.49.40.30.www.cfaiurc.fr

LoRD PATRIMoINE ET ASSoCIÉS

Renseignements : Lord Patrimoine & Associés

[email protected] Tél : 02.38.24.02.02

Twideco TV : Une loi de finances, kézaco ?

Benoît BLAIS, directeur de mission : Une loi de fi-nances est un acte politique majeur. Elle est votéechaque année. Elle permet au gouvernement et àl’Etat de se doter d’un arsenal de textes, notam-ment fiscaux. Loi de finances et budget de l’Etatsont donc étroitement liés.

La loi de finances pour 2010 poursuit 3 objectifsprioritaires qu’il importe de bien avoir à l’esprit : - Maintenir l’emploi et stimuler la création d’em-plois, dans un contexte difficile. - Soutenir l’investissement des entreprises et lacompétitivité pour préparer la sortie de crise dèsaujourd’hui. - Favoriser une éco-croissance.

Twideco TV : A partir de quand s'applique la loide finances ?

Benoît BLAIS, directeur de mission : D’une ma-nière générale, et pour ce qui concerne l’impôt surle revenu, elle s’applique au titre des sommes per-

çues en 2009 et des années suivantes. En matière d’impôts sur les sociétés, la loi prendeffet sur les résultats des exercices clos à comp-ter du 31 décembre 2009, et à compter du 1er jan-vier 2010 pour toutes les autres dispositions.

Je fais le choix de ne pas vous parler du volet dé-penses publiques de la loi mais de vous donnerdes repères sur quelques points clés de la réformefiscale.

Audrey MIGNEAU

KPMGPremier cabinet françaisKPMG S.A., membre du réseau KPMG, est le pre-mier cabinet français d’audit, d’expertise compta-ble et de conseil (Profession comptable 2009). Ilemploie près de 7 200 salariés au service des “so-ciétés cotées et groupes internationaux ”, desPME, du secteur non marchand et des collectivi-tés publiques, dans 194 villes de France.

KPMG en région Centre, ce sont 100 conseillersà votre service dont 25 Experts Comptables etCommissaires aux comptes. Une véritable proxi-mité avec les dirigeants d’entreprise. Pour chaquetype d’entreprise une approche personnalisée.

Contact : [email protected] www.kpmg.fr 02.38.24.95.60

Page 6: Twideco l'Hebdo

TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 6

ILS SONT VENUS SUR LE PLATEAU DE TWIDECO TV

Le business des résidencespour personnes âgées

Émission du 26 janvier 2010 diffuséeen direct sur www.twideco.tv

Après le Baby Boom post seconde guerremondiale, on parle aujourd’hui de «  papyboom », autrement dit, le départ en retraite,de ceux nés au lendemain du dernier grandconflit mondial. Effet systémique, il est au-jourd’hui devenu réalité. Les départs en re-traite massifs ont commencé en 2006 et sepoursuivront jusqu’en 2025. Le phénomènetouche de plein fouet tous les secteurs del’économie nationale et régionale. On vit deplus en plus longtemps. Alors, si les seniors,dont nous parlions le 15 décembre dernier,à l’occasion du salon emploi seniors orga-nisé par la JCE d’Orléans au Centre deConférences, commencent par se poser laquestion de la mutation de carrière, du retourà l’emploi après un licenciement ou du main-tien dans l’emploi pour les quadras, quin-quas et même sextagénaires qui sonttoujours en activité, reste, qu’une fois l’âgede la retraite atteint - vaste question débat-tue actuellement par les législateurs - il fautbien que la société se préoccupe du devenirde nos aînés, de notre avenir à tous, à court,moyen ou long terme. Et, notre avenir, com-mence par notre logement : assisté, domi-cile, médicalisé... Entre les maisons deretraite, les résidences avec services ou en-core les établissements médicalisés, com-ment faire le bon choix ? Quelles solutionspour quelle typologie de besoins  ? Qui secache derrière ces nouvelles propositionsd’hébergements ? Quels coûts, pour quellesprestations? Nous avons fait le point avecnos invités de la semaine. Il en ressort que, depuis ces dernières an-nées, l’offre de services s’est largement po-pularisée. Même si l’on vieillit, c’est, dans lamajorité des cas, sans gros problèmes desanté. Aussi, la maison de retraite, offrant,

de part sa spécificité des soins médicalisés,n’est pas systématiquement à envisager. Larésidence pour séniors apparaît comme unbon compromis à la vie de retraités actifs eten bonne santé bien que plus fatigués etplus fragiles que lorsqu’ils étaient de jeunesétudiants. Apparenté à celui de l’hôtellerie-restaura-tion, ce système propose, à la vente ou à lalocation, des appartements en résidences,allant du studio au T5 de 100m2. A ces pro-priétés, sont ajoutés des services particuliè-rement étudiés et destinés à cette populationdont les besoins sont de plus en plus pris encompte  ; possibilité de restauration au seinde la résidence, attention et suivi particulierde la part du personnel, animations, espacesde détente, sport ou bien-être, mais égale-ment services de ménage ou de blanchisse-rie… Ce secteur en pleine expansion recrute etreprésente ainsi un vrai pan de notre écono-mie actuelle et future. De plus, d’un prix en-core assez élevé, ce système se popularisede plus en plus. Il faut également savoir queles aides au logement ainsi que les avan-tages fiscaux immobiliers se prêtent euxaussi à cette nouvelle offre. Ainsi, l’investis-sement locatif dans une “résidence seniors”est devenu une bonne méthode de réduireses impôts sur le revenu. Pour en savoirplus, retrouvez l’intégralité de l’émission sur: www.twideco.tv

Mylène JoUVE

LA   D ERN I èR E   ÉM I S S I ON   A   V O I R   OU   à   R E VO I R   S URTW ID ECO   T V

L E S   P R O C H A I N E S   É M I S S I O N S   A

V O I R   S U R   T W I D E C O   T V  

Le BTP comme solution de réinsertion

Émission du 9 février 2010 diffuséeen direct sur www.twideco.tv

Regroupant toutes les activités de concep-tion et de construction des bâtiments publicset privés, industriels ou non, et des infra-structures telles que les routes ou les cana-lisations, le BTP représente l’un despremiers secteurs d’activité économique enFrance. Après une année 2009 difficile maissurmontée, le BTP s’inquiète aujourd’huisurtout de pérenniser ses métiers. Les de-mandes spécifiques des entreprises en ma-tière de main d’œuvre posent des problèmesde recrutement. De plus, d’ici 10 ans, ungrand nombre d’ouvriers qualifiés va partiren retraite. Il faut prévoir la relève. La for-mation, la transmission du savoir de nosaînés est indispensable et le BTP aura tou-jours besoin de main d’œuvre. Malheureu-sement encore mal vu sur les bancs del’école, ce secteur représente pourtant uneperspective d’avenir majeure pour les jeuneset un espoir pour les emplois en réinsertion.Le BTP, très demandeur et désormais trèsorganisé, serait-il un réel outil de réinsertionprofessionnelle  ? Pourquoi  ? Comment  ?Que propose concrètement ce secteur ? Aqui ? Et pour qui ? Qu’est-ce que le GEIQ etquel est son rôle ?

Réponse demain, mardi 9 février en direct à17H30 sur www.twideco.tv.L’émission est interactive, venez sur le tchatposer vos questions aux invités!

Mylène JoUVE

La Chasse comme clef de dé-veloppement économique

Émission du 25 février 2010 diffuséeen direct sur www.twideco.tv

La région Centre et ses domaines forestiers,de la forêt domaniale d’Orléans à la Solognequi court sur plusieurs départements : Loi-ret, Loir-et-Cher, Cher, Touraine... est large-ment connue pour ses domaines et grandespropriétés où, locaux et Parisiens, se réfu-gient le temps d’un week-end ou d’une jour-née pour se détendre ou pour s’adonner àun sport millénaire : la chasse. Qu’il s’agissed’enjeux territoriaux, zones de chasse, pro-priétés privées ou exploitations agricoles,d’enjeux économiques liés aux relationsqu’entretiennent les mondes agricoles et dela chasse, ou écologiques entre la protectionde la nature, du paysage naturel ou du gi-bier, il n’en reste pas moins que la chasseest une clef de développement économiquepour le territoire. On dit qu’un week-end dechasse en Loir-et-Cher injecterait dans l’éco-nomie locale près de 9 millions d’euros, c’estdire à quel point les enjeux sont importants.Claude Bébéar, connu, entre autres, pourses hautes fonctions au sein du groupe d’As-surances Axa, a créé une association dechasseurs dans le Loiret. Le 25 février 2010,les membres de l’association viendront té-moigner sur le plateau de Twideco TV : dela genèse de l’Association aux luttes qu’ilsmènent. Son vice-président Dominique Boi-ron devrait être des nôtres pour nous expli-quer le fonctionnement de l’association maissurtout sa finalité.

Lucie BRASSEUR

L E S   P R O C H A I N E S   É M I S S I O N S   A

V O I R   S U R   T W I D E C O   T V  

Twideco TV  : Pouvez-vous revenir en

quelques mots sur votre parcours ?

Jean-Philippe CARBONI : J’ai plutôt un par-cours commercial. Assez vite, j’ai vécu mapremière expérience de l’immobilier et, de-puis, je n’ai plus jamais quitté ce domaine.Dans un premier temps, j’étais plutôt sur lemontage d’opérations, le développement. Jesuis passé ensuite à la vente de logementsneufs, ou la vente de logements à la dé-coupe. Puis, il y a près d’une dizaine d’an-nées maintenant, je suis entré chez unpromoteur pour m’occuper plus particulière-ment de l’aspect commercialisation d’opéra-tions en résidences gérées ou non.

Twideco TV  : Qu’est-ce qui vous plaît le

plus dans votre métier ?

Jean-Philippe CARBONI  : Ce qui me plaîtdans ce métier des résidences sénior,puisque c’est l’essentiel de notre métier au-jourd’hui, c’est justement la notion de ser-vices. Nous créons des logements quirépondent à un réel besoin, un besoin vitalet c’est cet aspect là qui me motive le plus.Nous avons tous une sensibilité aux per-sonnes âgées plus ou moins forte. Moi qui aiété élevé dans la tradition méditerranéenne,je suis corse, je ressens une implication na-turelle forte dans les relations que l’on peutavoir avec nos aïeux.

Twideco TV  : Pendant votre temps libre,

quelles sont les passions auxquelles

vous aimez vous adonner ?

Jean-Philippe CARBONI : J’ai des passionsassez simples comme la lecture ou la cui-sine et d’autres un peu moins traditionnellescomme l’aviation ou le parachutisme. En fait,je recherche surtout à m’évader pendantmon temps libre, peu m’importe le moyen.

Twideco TV  : Avez-vous une citation ou

une maxime que vous affectionnez tout

particulièrement ?

Jean-Philippe CARBONI : Non, aucune cita-tion ou maxime ne me vient. Par contre, siun mot devait me qualifier, cela serait le mot«  respect ». Je suis très attentif au respectdes personnes, c’est un élément essentielde ma personnalité.

Twideco TV : Etes-vous engagé associati-

vement parlant ?

Jean-Philippe CARBONI : Quand j’étais plusjeune, je me suis engagé dans des actionsde paterning au niveau social comme lescollectes alimentaires ou ce genre d’actions.Aujourd’hui, malheureusement, c’est plus lemanque de temps que le manque de volontéqui m’empêche de m’y consacrer.

Twideco TV  : En ce début d’année, que

peut-on vous souhaiter ?

Jean-Philippe CARBONI  : Je pense que leplus important, c’est la santé. Après la santévient le travail. Aussi, j’espère que l’activitésera à nouveau au rendez-vous cette annéecar nous sommes sur un marché en devenir.En 2009, nous étions un acteur référent dumarché et nous devons le rester en 2010.

Mylène JoUVE

Le business des résidences pour per-sonnes âgées.Émission du 26 janvier2010 diffusée en direct et à voir ou à re-voir pendant 3 mois sur www.twideco.tv

Jean-Philippe CARBONIDirecteur commercial du groupe AEGIDE/DOMETYS

Twideco TV : Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?

Bruno MARTEL  : J’ai commencé par desétudes d’hôtellerie/restauration. J’ai effectuétout mon parcours dans l’hôtellerie de hautde gamme, un peu sur la côte d’Azur et éga-lement à l’étranger. Après une expérience dedirecteur de la restauration à l’hôtel Universà Tours, j’ai eu l’opportunité de prendre ceposte de directeur à l’Orangerie, il y a dixans. L’Orangerie ressemblait tout à fait à unhôtel de luxe. Cela restait un métier de ser-vices, ce qui était le cœur de ce qui me mo-tivait.

Twideco TV  : Qu’est-ce qui vous plaît leplus dans votre métier ?

Bruno MARTEL : C’est un tout. Aider les au-tres, être près d’eux, leur offrir du plaisir etdu bien-être, c’est ce qui me porte chaquejour. Rendre les autres heureux, les rendreégalement plus sensibles et tolérants enversles autres, c’est aussi un challenge quel’Orangerie porte bien.

Twideco TV  : Quelles sont les valeursauxquelles vous vous raccrochez ?

Bruno MARTEL : La famille, les amis, la fra-ternité et enfin le bien être sont des valeurstrès importantes à mes yeux.

Twideco TV  : Pendant votre temps libre,quelles sont vos activités ?

Bruno MARTEL  : J’aime le partager avecmes amis. Je pratique également le golf detemps en temps, la marche à pied… J’ap-précie aussi la lecture, mais pour tout vousdire, je suis un peu Monsieur 100 000 volts.Je suis surtout très soucieux de mon travail,très perfectionniste.

Twideco TV : Etes-vous engagé associativement ?

Bruno MARTEL : L’Orangerie fonctionne surun système associatif. Je suis aussi engagédans une association qui s’appelle le GEIQ,

le Groupements d’Employeurs pour l’Inser-tion et la Qualification où j’aide des per-sonnes handicapées. Je trouve que peu degens sont sensibles à ces personnes-là.Handicapé ne veut pas forcément dire « to-talement fini  ». Il y a chez les personneshandicapées beaucoup d’accidentés de lavie qui méritent aussi de travailler et d’êtrelogés. D’une manière générale, j’aime bienm’investir dans le système associatif.

Twideco TV : Avez-vous une maxime que

vous affectionnez tout particulièrement ?

Bruno MARTEL : Bien vieillir passe d’abordpar le bien être.

Twideco TV : Que peut-on vous souhaite ?

Bruno MARTEL : Une bonne santé pour toutle monde en général et plus particulièrementpour tous ceux que je côtoie. Et puis, forcé-ment, je souhaite que le travail soit au ren-dez-vous en 2010 encore. Si financièrementtout va bien, le personnel est bien, l’équipeencadrante également et alors, noussommes d’autant plus en capacité de donnerdu bonheur à nos clients.

Mylène JoUVE

Le business des résidences pour per-sonnes âgées. Émission du 26 janvier2010 diffusée en direct et à voir ou à re-voir pendant 3 mois sur www.twideco.tv

Bruno MARTEL :directeur de la résidence services l’Orangerie a Tours

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TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 7

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Page 8: Twideco l'Hebdo

Twideco  : Pierre Kosciusko-Morizet, nousparlons beaucoup de ce que vous faites au-jourd’hui mais nous savons moins d’oùvous venez. Il me semble que quand on veutcomprendre une personne, il est importantde savoir d’où cette personne vient. Alors,quel a été votre parcours ?

PKM : Je suis né à Ingré tout près d’Orléansmais n’y ai vécu que deux ans. Mon père étaitdirecteur de l'équipement. J’ai grandi à Sèvresoù j’ai vécu le reste du temps. Maintenant, je visà Paris et mes parents habitent toujours Sèvres.Je suis parti de chez moi pour aller à HEC àJouy-en-Josas. J’y ai passé deux années plutôtagréables, riches de vie associative, puis je suisparti en Inde, où j’ai travaillé dans une léprose-rie. J’étais au BDE. Ce fut une expérience pluspersonnelle que professionnelle et c’est pour-quoi je suis reparti à l’étranger, six mois en Al-lemagne, puis huit mois au Vietnam où j’airejoint un Français qui venait de monter sa sociétéADEN.

Twideco  : Cela fait beaucoup de voyagesdans votre vie, l’Inde, l’Allemagne, le Viet-nam…

PKM : J’adore voyager. C'est assez paradoxalcar pour Priceminister, je fais assez peu de dé-placements professionnels, je voyage surtoutpour le loisir. On a ouvert l'Espagne et l'Angle-terre depuis Paris. Le Vietnam m’ayant particu-lièrement marqué, j’ai rejoint quelqu’un quivenait de monter une société à Saïgon et je suisparti dans l’objectif de développer sa filiale àHanoï. C’est là que j’ai vraiment ressenti l’en-vie de monter une boîte. Quand je suis rentrépour ma dernière année d’HEC, c’était devenuune évidence. J'ai monté une boîte pendant madernière année d'HEC. Ma société s’appelait Vi-sualis SA et proposait du conseil en distribution,

plus précisément nous comptions les per-sonnes qui entrent et sortent des magasins, descentres commerciaux... Finalement, cela n’apas fonctionné, j’ai eu un problème avec monfournisseur de technologies et ai donc fermé aubout d’un an, juste à la fin de mon année.

Twideco: C’était une vraie société ou une

jeune entreprise montée dans le cadre de

vos études ?

PKM : Au départ, c’était un projet, puis c’est de-venu une vraie société. A HEC Entrepreneurs,nous devions monter des projets courts de si-mulation de créations d’entreprises, de cas deredressements, etc. En fait c'est de la simula-tion réelle car on fait comme si on montait laboîte mais en général on ne la monte pas. Mais,moi je l'ai montée! J’avais dix actionnaires, nousavons investi 40 000 euros. C’était une sociétéanonyme à conseil d’administration, et puisnous avons commencé à avoir des clients. Mal-heureusement, j’ai eu ce problème qui m’aobligé à arrêter. Cela été une vraie aventure en-trepreneuriale courte, un vrai échec mais dontj’ai beaucoup appris.

Twideco: C’est votre pire échec ?

PKM : Si je regarde ma vie professionnelle deA à Z, c’est clairement mon plus gros échec.Mais sans cet échec-là, qui sait si j’aurais lancéPriceminister après.

Twideco: Combien de temps après cette pre-

mière aventure avez-vous créé Priceminister ?

PKM : 1 an après. J’ai monté Visualis en 1998,été diplômé d’HEC en juin 1999 et ai fermé Vi-sualis en août 1999 pour finalement créer Pri-ceminister en Juillet 2000. Entre-temps je suisparti aux Etats-Unis. J’avais rejoint CapitalOne

justement dans l’optique de passer du tempsaux USA mais en Juillet 2000, j’ai démissionnépour rentrer en France et monter Priceminister.Puis tout s’est enchaîné et l’aventure se pour-suit aujourd’hui. Après la première créationd'entreprise, j'avais envie d'en recréer une autremais je n'avais pas d'idée. Je pense que quandon a envie de monter des boîtes, on a du mal àfaire des pauses trop longues.

Twideco: Ce projet de création, vous l’aveztravaillé seul ou vous étiez plusieurs ?

PKM : Après la création de ma première entre-prise, j’ai voulu en créer une autre très rapide-ment. Je pense que lorsque l’on a la veineentrepreneuriale, une pause très longue en tantque salarié est très difficile à vivre. Pour moi, unan chez CapitalOne, dans un groupe, c’étaitdéjà très long. Je voulais recréer depuis début2000 sans avoir vraiment d’idée précise. En juil-let, l’idée de Priceminister m’est enfin venue.Deux semaines après, je suis rentré en Franceet nous avons créé la société début août : finaoût, nous étions neuf et fin septembre, nousétions quinze. J’ai décidé de monter ma sociétéavant d’avoir des associés. C’était une décisionpersonnelle. En revanche, simultanément, j’enai parlé autour de moi en disant « Je monte uneboîte, est-ce que tu veux me rejoindre ? », cequi est très différent de « J’ai une idée, qu’est-ce que tu en penses ? ». J’ai partagé le capitalavec quatre associés et sur les cinq de départ,nous sommes toujours quatre à diriger au-jourd’hui. Tout cela s’est fait en un mois, le moisd’août 2000, et en septembre, nous avons levécinq millions de francs pour démarrer, soit700 000 euros.

Twideco: Deux mois après l’ouverture ?

PKM : A peine. Le 11 août, c’est le jour où Pierre

Krings démissionne de CapitalOne, et le jourégalement où Nathalie Maurin, le 3ème asso-cié de Priceminister, quitte la banque Lazard.Cela représente un peu le jour de la création dela société pour nous. Le lendemain, nous ren-controns le directeur technique, Justin Ziegler,puis Olivier Mathiot que je connaissais déjà.Dès ce moment-là, l’équipe était presque com-plète. Nous avons rédigé le business plan cou-rant août, fini de le rédiger le 20 août et lespromesses d’investissements sont arrivées le15 septembre. Nous avions donc les fonds entrois semaines. Il faut savoir que nous allionsvoir les potentiels investisseurs en leur disant« voilà notre projet, il y a une opportunité, soitvous investissez, soit vous n’investissez pas,mais si vous investissez, c’est dans trois se-maines. Nous avons déjà beaucoup de per-sonnes intéressées, donc réfléchissez vite ! »Et cela a fonctionné. L’argent est arrivé sur lecompte mi-octobre et le site a ouvert le 16 jan-vier 2001. Il y a eu quatre mois de développe-ment technique puis une phase de six mois oùil ne s’est pas passé grand-chose. La popula-rité du site a grandi et dès juillet 2001, nousavons progressé de 30% d’un mois sur l’autre.Ceci nous a permis d’atteindre enfin la rentabi-lité en 2002. Je dis “enfin” car nous avonsconnu quelques moments très durs durant ledeuxième trimestre 2001. Nous n’avions pasencore fait décoller notre croissance ni beau-coup d’argent pour subvenir aux salaires, loyer,ect… Bref, la sauce a pris et nous avons faitune nouvelle levée de fonds début 2002 qui aété sursouscrite x3, puis une autre en 2005. Acette occasion là, nous avons levé 11 millionsd’euros dans l’optique claire d’effectuer des ac-quisitions à l’étranger. Cela a vraiment repré-senté un cap pour nous.

TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 8

RENCONTRE DE LA SEMAINE

Pierre Kosciusko-MorizetRetour sur un parcours peu commun : d’Ingré à Priceminister, il n’y avait qu’un pas

Page 9: Twideco l'Hebdo

Twideco: En tout, combien avez-vous effec-tué de levées de fonds ?

PKM : Quatre. Septembre 2000, juin 2001, jan-vier 2002, et début 2005. Pour les trois pre-mières, nous avons fait appel à des businessangels, des particuliers. En 2005, c’était diffé-rent. Nous étions rentables et même si nousn’étions encore qu’une petite boîte, ces fondsd’investissements arrivaient presque en capitaldéveloppement pour l’international et les ac-quisitions.

Twideco : Une petite boîte qui avait déjà, enun seul mois, 15 salariés… Aujourd’hui,combien en comptez-vous ?

PKM : Aujourd’hui, nous sommes 200 mais ilfaut savoir qu’avec deux millions de visites parjour sur le site, 10 000 personnes vivent ac-tuellement de leurs ventes. C’est une des beau-tés de l’internet, avec la technologie, on arriveà démultiplier plein de choses.

Twideco : J’ai rencontré Philippe Hayat ré-cemment. Il dit que l’entrepreneur naît en-trepreneur. Est-ce que, comme lui, vousavez vécu votre première expérience entre-preneuriale étant enfant ou bien s’est-ellefaite au cours de votre formation HEC  ?

PKM : J’aime beaucoup Philippe, on se connaîttrès bien, mais je ne suis pas du tout d’accordavec lui. Je ne pense pas que l’on naisse en-trepreneur et heureusement, car sinon, celavoudrait dire que certaines personnes, malheu-reusement non nées entrepreneur, ne pour-raient pas vivre leur passion. Selon moi, tout lemonde peut l’être. Il y a des déclics qui font quel’on bascule et je pense que l’on bascule de ma-nière assez définitive. Personnellement, j’ai desparents fonctionnaires donc on ne peut pas direque cela a été génétique contrairement à Phi-lippe qui a eu la chance d’être éduqué dans uneculture familiale entrepreneuriale. Moi, j’ai euune envie de liberté, de choisir les gens avecqui je voulais travailler, une envie de me sentirutile et cela a été mon déclic. Beaucoup d’en-trepreneurs autour de moi ont eu leur déclicvers 40-45 ans à la suite d’un licenciement. Evi-dement, il y a aussi le modèle du jeune gars de

25 ans qui a pris son bâton de pèlerin et a vouluconquérir le monde, c’est tout de même plusenthousiaste comme histoire. Bref, selon moi,il n’y a pas d’âge ni de milieu défini pour la créa-tion d’entreprise. D’ailleurs, Philippe est sûre-ment d’accord avec moi sur ce point là,l’entrepreneuriat est aussi comme une graineque l’on peut planter. Philippe Hayat a monté100 000 entrepreneurs, association dont je faispartie et qui contribue à développer en Francele goût et le courage d’entreprendre au traversd’actions diverses. Nous envoyons notammentdes entrepreneurs dans des collèges et des ly-cées afin de rendre plus proche et plus com-préhensible l’entreprise aux jeunes. Je pensequ’en faisant cela, nous favorisons ce déclic quin’aurait pu naître en eux que beaucoup plustard.

Twideco : Quand est-ce que 100.000 entre-preneurs viendra en région Centre ?

PKM  : Ah nous n’y sommes pas encore  ?

Twideco : Philippe Hayat m’a répondu “Nonce n’est pas encore au programme”.

PKM : Dommage.

Twideco : Quels sont les projets d’avenir dePriceminister ?

PKM : Nous avons quatre axes de travail. Lepremier, c’est de toujours prendre plaisir à ceque nous faisons car quand on aime ce que l’onfait, on le fait mieux. Je crois beaucoup à cettenotion de plaisir et je l’applique à tout le monde,que ce soit aux fondateurs, aux dirigeants, auxactionnaires ainsi qu’à toutes les équipes évi-demment. Les trois autres axes sont plus orien-tés business. Nous voulons tout d’abord devenirle leader français de l’E-commerce, nous vou-lons aider nos filiales comme l’Espagne et l’An-gleterre à devenir leader de leur marché et nousvoulons développer et assurer la stabilité denos filiales en France, Voyagermoinscher.com,et Avendrealouer.fr.

Twideco : Priceminister Espagne ou Angle-terre sont donc des filiales ?

PKM : Oui, l’objectif est que l’on devienne éga-

lement leader dans les autres pays où noussommes implantés, comme l’Espagne et l’An-gleterre. Puis, évidement, nous continueronsnos conquêtes territoriales dans le but d’êtredans 2-3 voire 5 ans un des leaders de l’E-com-merce en Europe. Actuellement, Priceministerest majoritairement français or nous avons unevraie ambition internationale. Nous voulons quel’international pèse plus que la France à terme.

Twideco  : Comment voyez-vous l’avenirconcernant vos filiales françaises ?

PKM : Nous avons racheté plusieurs sociétés ;Voyagermoinscher.com et Avendrealouer.frentre autres. L’idée est toujours de rester ou dedevenir leader du marché en question. Voya-germoinscher.com est actuellement le leader dela comparaison de prix de voyages en France etnous comptons bien consolider cette place-làavant de développer le concept à l’étranger.Avendrealouer.fr n’est pas encore le leader del’immobilier français mais c’est notre objectif. En2010, que ce soit en France ou ailleurs, Price-minister et ses filiales tenteront de devenir lea-der.

Twideco : J’ai lu que vous consacriez 20%de votre temps, c'est-à-dire une journée parsemaine aux médias. La communication,c’est important pour vous ?

PKM  : Cela prend en effet énormément detemps, que ce soit le temps réel de l’interviewmais également le temps passé à le préparer.Néanmoins, je pense que c’est une tâche pri-mordiale du chef d’entreprise, et de lui seul, caril est le représentant de l’entreprise. L’image etla marque d’une entreprise se dessinent es-sentiellement à travers l’expérience client, lebouche à oreille, le marketing, mais également,au travers des médias et de la communication.Ce sont des relais de développement, de noto-riété et d’image, essentiels et donc j’y passe dutemps.

Twideco : Est-ce une activité à laquelle vousprenez du plaisir ?

PKM : Oui, beaucoup. C’est agréable de parlerde sa société. Je suis très fier de ce que l’onréalise chaque jour et j’aime en parler. De plus,nous avons la chance d’être assez bien traitéspar la presse. Nous ne vendons pas de ciga-rettes, nous ne faisons pas de contrefaçon,nous luttons contre. Nous faisons partie d’unmodèle économique qui globalement rend ser-vice aux gens et qui n’est pas attaquable éthi-quement nous connaissons avec lesjournalistes des interactions plus positives quenégatives. Donc, oui, c’est une activité à la-quelle je prends du plaisir.

Twideco : Il y a environ un an, lors d’une in-

terview avec E. Chevrillon sur BFM radio, vous

clôturiez sur l’avenir des médias et notamment

sur la TV sur internet. Vous disiez surveiller

cela de très près. Qu’en est-il aujourd’hui ?

PKM : On le dit depuis 10 ans, mais aujourd’huila télévision sur le net devient réalité. Ces der-niers temps, les supports ne cessent de muter.J’ai l’impression que la télévision empiète sur lemobile et sur l’internet, que l’internet empiètesur le mobile, que la téléphonie empiète sur in-ternet… Bref, tout devient possible et nous vi-vons une réelle mutation des moyens decommunication. Nous savons que, dansquelques mois ou années, l’écran de télévisionqui trône actuellement dans la plupart des sa-lons des ménages français mais également in-ternationaux, ne sera plus appelé « écran detélévision ». Ce sera un écran petit ou grand,avec ou sans projecteur, avec ou sans home ci-néma, mais la distinction entre télévision et in-ternet ne se fera plus. C’est d’ailleurs pour celaque je ne suis pas optimiste concernant l’avenirdes télévisions dites commerciales, qui viventde la publicité. A mon avis, le grand public vade plus en plus se tourner vers des émissionsà la carte sans regarder la publicité. C’est unvaste mais très passionnant sujet cette évolu-tion de la consommation des médias.

Twideco: Alors, si les gens ne regardent pasla pub ni avant ni après, comment finance-t-on le système ? Quel est selon vous le bu-siness modèle de la télévision de demain ?

PKM : J’aimerais le savoir. La télévision a énor-mément changé et je le comprends. Elle doitfaire face à d’énormes coûts de productionqu’elle tente par tous les moyens de réduire.C’est pourquoi, aujourd’hui, nous allons plutôtvers un appauvrissement des contenus, quisont déjà à mon sens très pauvres. Quandj’étais petit, j’aimais beaucoup regarder la télé-vision car il y avait un film quasiment tous lessoirs. Aujourd’hui il y a des séries américaines,de la tv réalité mais hormis le dimanche, et en-core pas toujours, il n’y a plus de films. L’avenirde la télévision est dans son contenu.

Twideco : La télévision ne devrait-elle pasévoluer vers un modèle comme celui de laradio qui comporte peu de moyens tech-niques, et donc financiers, et se focalisersur le fond ?

PKM  : A mon sens, c’est en effet sa seulechance de survie. Que ce soit du fond, que cesoit de l’instantané consommé comme du flux,il faut qu’elle change de modèle. Actuellement,les radios qui fonctionnent, sont celles qui pro-posent des programmes de format talk et infor-mation un peu brute et directe. A contrario, jepense que les radios musicales ne seront plusécoutées dans 5 ans. En effet, tout le mondeaura sa play liste pour choisir les titres commeil le souhaite et cela sans publicités. J’avoueque je serais très embêté si je devais dirigerune radio musicale aujourd’hui. Je pense quec’est un business qui va évoluer de manière« dramatique » comme disent les anglais, àprendre dans le sens de « beaucoup ».

Lucie BRASSEURTWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 9TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 9

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JEUDI 17 DECEMBRE - 20H30

THOMAS DUTRONCIl sort aujourd’hui un album très personnel,

au succès extraordinaire, qui mêle

habilement chanson française

et accents manouches… Immanquable !

Il se passionne d'abord pour la

photographie puis découvre la

musique de Django Reinhardt

qui lui donne envie d'apprendre à

jouer de la guitare à 18 ans.

Après avoir fait ses gammes en cô-

toyant les meilleurs musiciens de

Jazz manouche en plein cœur du

marché aux puces de Saint-Ouen, il

se lance assez rapidement dans la

carrière de musicien. Il collabore

avec son père, Jacques Dutronc, en

1995, sur l'album Brèves Rencon-

tres. Parallèlement, il fait deuxexpé-

riences cinématographiques comme

comédien dans le deuxième film de

Valérie Lemercier : Le Derrière en

1999 et dans celui d’Alain Soral :

Confession d'un dragueur en 2001.

Entre-temps, il écrit pour Henri Sal-

vador (Mademoiselle). Il entre dans

le groupe Gipsy Project de Biréli

Lagrène durant une année.

En 2002, il crée l’A.J.T. Guitar Trio

avec Antoine Tatich et JérômeCiosi,

venus tout droit de Corse. En 2003,

il participe avec -M- (MatthieuChe-

did) à la musique du film, Toutes les

filles sont folles, de Pascale Pouza-

doux et à celle du dessin animé Les

Triplettes de Belleville, de Sylvain

Chomet. Il réitère en 2005 pour si-

gner la musique du film Les Enfants

de Christian Vincent. Il compose

aussi pour le chanteur Jacno et par-

ticipe en tant qu’arrangeur et réali-

sateur aux albums de sa mère,

Françoise Hardy.

Il se produit comme guitariste dans

divers clubs de jazz, comme leSun-

set-Sunside et le New Morning à

Paris, et participe à Jazz in Marciac

(été 2005).

Ces dernières années, il tourneà tra-

vers toute la France avec son quar-

tet, Thomas Dutronc et les esprits

manouches avec Jérôme Ciosi, Ber-

trand Papy et Stéphane Chandelier,

pour présenter un spectacle musical

mis en scène par Matthieu Chédid et

Cyril Houplain.

Le 30 octobre 2007, il sort l’album

Comme un manouche sans guitare

où il se révèle comme chanteur tout

en restant fidèle au style musical

qu’il affectionne. Deux mois après sa

sortie, l'album est certifié disque d'or

par le Syndicat national de l'édition

phonographique.

Le 8 mars 2008, il est nommé aux

23ème Victoires de la Musiquedans

les catégories artiste révélation du

public et album de l'année.

En 2009, Comme un manouchesans

guitare remporte la Victoire de la

Chanson originale lors de la 24ème

cérémonie des Victoires de la Mu-

sique, le 28 février. Cette même

année, il se joint aux Enfoirés.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Dutronc

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Bon appétit et à la semaine prochaine !

20/01/2010 Plateau CJF Handball au Palais des Sports21/01/2010 Présentation nouveaux bureaux et nouvelles

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Pour connaître la liste des invités, connectez-vous sur twideco.tv

vous présente“Le Programme à venir”

Zénith d’Orléans…

un jeune pianiste lui est envoyépar Régine, c’est Yves Gilbert etc’est le début d’une longue colla-boration.En 1969 sort "Les ballons rouges"une compilation des titres de 45Tsortis en 1966 et 67. Il connaitégalement un gros succès avec« C'est toujours comme ça la pre-mière fois » et avec le titre « uneîle » Serge remporte la Rose d'Ord'Antibes. En Avril 1971, il parti-cipe à l'Eurovision à Dublin avecune chanson composée par AliceDona “un jardin sur la terre”. Unerencontre essentielle pour Serge.De cette nouvelle collaboration vanaître un 30 cm "je suis malade".En 2003, pour ses 60 ans et ses40 ans de carrière Serge se pro-duit pour un concert unique aBercy devant 12 000 spectateurs.Isabelle Boulay, Alice Dona, MariePaule Belle, Lena Ka sont ses invi-tées sur scène. Un disque " Unjour une vie" sort en Avril. Sergeva faire aussi un album de duosavec des chanteuses comme LaraFabian, Linda Lemay, Anggun etun duo virtuel avec Dalida. Cetalbum" Pluri’elles" sortira en No-vembre.2004/2007, tournée " Accordéo-nissi"mots" (200 concerts) avecun passage parisien au ThéatreMarigny, Serge est seul sur scèneavec un accordéoniste Sergio To-massi. Le 18e album original"L’âge d'horizon", tournéejusqu'en mai 2010.

Biographie :http://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Lama

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Il fréquente en 1964 un peu lepetit conservatoire de Mireillejuste le temps de rencontrer lapianiste Jackie Baillard qui mettrases premiers textes en musique.Après plusieurs auditions il estpris au cabaret l'Ecluse, le jour deses 21 ans. Barbara est la vedettede ce spectacle. A l’Ecluse, il tom-bera amoureux de la pianiste deBarbara Liliane Benelli qui est unpeu plus agée que lui. Remarquépar Renée LEBAS, il enregistre unpremier 45 T de 4 titres. En Octo-bre il passe à Bobino en "lever derideau" de Barbara et Brassens. ABobino il est repéré par un grandimprésario Eddy Marouani, pre-miers cabarets, première télé, jeu-nesse oblige le 21 novembre.En 1965, il sort un deuxième 45T,l’été il part en tournée en premièrepartie de Marcel Amont. Le13 août, il est victime d’un trèsgrave accident de voiture prèsd'Aix en Provence. Le conducteuret sa fiancée sont tués. Serge esttrès grièvement blessé. Une soiréede soutien à l'Olympia avec Bras-sens, Amont, Régine, Perret, Bar-bara, Macias, Debout et, Distel estdonnée pour lui le 7 décembre.En 1966, toujours immobilisé, ilenregistre deux 45T en février etjuin. Entre les nombreux séjours àl'hôpital, Serge est hébergé parson ami Marcel Gobineau. En Mai

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Salle Fernand Pellicer à La Source. THE DANSANT (participation 8,50 €)animé par l'orchestre "Café de Paris". Renseignements et réservations(même pour les animations gratuites) : Service 3ème âge de la Villed’Orléans, 69 rue Bannier, tél. 02 38 68 46 36 ou à la Mairie de proximitédu quartier où se déroule l’animation.

Orléans…DU 23 JANVIER AU 28 MARS

OGM :les grains de la discorde

Cette expo-dossier réalisée par Science-actualités tente d’aider chacun à seforger sa propre opinion sur les Organismes Génétiquement Modifiés ; pourcela, elle dresse un état des lieux des OGM et s’efforce d’évaluer leurs éven-tuels avantages et/ou inconvénients. MUSÉUM D’ORLÉANS: 6 rue MarcelProust 45000 Orléans - 02 38 54 61 05 / [email protected]

Saint Jean le blanc…VENDREDI 22 JANVIER - 20H30

LES AMIS DE KOMTOEGAConcert grand orchestre et ensemble de percussions…

… de l’école municipale de musique de Saint Jean le Blanc, à l’auditoriumde l’école de musique (Montission), entrée libre, vente d’artisanat.

CULTURELOISIRS

Chécy…SAMEDI 23 JANVIER - 14H30

FETE DE LA ST VINCENTOrganisé par Service de l'Action culturelle,ville de Chécy

A l’occasion de la traditionnelle fête en l’honneur de Saint Vincent, patrondes vignerons, le service de l’Action culturelle vous invite à partager convi-vialité et bonne humeur autour des saveurs de l’hiver.Au Musée de la Tonnellerie, dès 14h30 (entrée libre). Animations sur lepain, le chocolat, la châtaigne, sculptures sur glace.Sur les places du Cloître et de la Tonnellerie, dès 18h : Musique, chantset danses. Découverte de l’arbre de Saint Vincent. Vin chaud* offert par lesAmis du Vieux Chécy.Renseignements : 02 38 86 95 93Musée de la Tonnellerie - Place du Cloître.

Fleury les Aubrais…VENDREDI 29 JANVIER

13 PHOTORAMASOrganisé par CJF Audiophoto…

2 séances 14h30 et 20h30.Fêtes de la Loire ; Voyage en montgolfière ; 16 rue du Repos ; Florence ; Pise; La reine des oies contre les extra terrestres ; Jardin extraordinaire ; L'eauvive ; Balade Irlandaise ; Où irons nous cet été ; Randonnée dans le Queyras; Vietnam ; La vallée de la mort.Auditorium Boris Vian - Boulevard de Lamballe.

Orléans…DU 18 AU 23 JANVIER - 9H A 19H

EXPOSITIONSPar la Maison des Associations…

VILLETTE, peintures à l’huile, présente ses nouveautés dont des proverbeset dictons illustrés sur panneaux de bois. ARCHAUX, peinture sur soie, cartes,médaillons, foulards et écharpes en soie peinte.Maison des Associations, rue Sainte Catherine, Orléans. 02.38.53.20.24

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HAITIpour faire un don *

www.croix-rouge. frou par chèque : Croix-Rouge française«Séisme Haïti» 75678 Paris Cedex 14

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* Si les besoins relatifs à cette action sont couverts ou que les contraintes opérationnellesne permettent pas la poursuite de l’action, les dons seront affectés à une autre cause.

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27 janvier 2010à 20h00

au Palais desSports d'Orléans

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Venez retirer vos places dans votre agence ParuVendu, 113, rueBannier, Orléans, muni de ce coupon à partir du lundi 25 janvier,9h00 à raison d’une invitation par famille.Nom.................................................... Prénom ...........................................Adresse .................................................................................................................................................................. Tél...................................................

CJF LOIRET HANDBALL

Interview…

Comment se fait ton inté-gration au club et à tanouvelle équipe ?Mon aventure tricolore sepasse bien : compte tenu denotre titre obtenu lors del’Euro 2007 nous espéronsnous qualifier pour le Mon-dial 2010 en Corée du Sudafin de renouveler notre per-formance.

L’équipe a montré un beauvisage lors du derniermatch à domicile, com-ment sens-tu le groupe ?Malgré nos 6 défaitesconsécutives, nous restonsun groupe soudé et uni. Jepense que le groupe est surune bonne dynamique d’en-traînements, maintenant il

faudrait que l’on réussisse àmettre en application ce tra-vail lors des matchs sans seposer trop de questions.Quels objectifs person-nels, t’es-tu fixée cettesaison ?

Réussir ma 1ère année enD1, donner le meilleur demoi-même à chaque match,progresser d’avantage ainsiqu’apprendre auprès demes coéquipières afin d’ac-quérir de l’expérience.

Détente…Adoptezla Zen attitudeLLee mmaassssaaggee ddee llaa ttêêttee ::Très utile pour se relâcher et faireune pause. Faire une pause, c’est se"décentrer", se déconcentrer pour mieux se focaliser sur unnouvel objectif ou une reprise de travail et bien sûr récupé-rer au mieux des souffrances ou des contraintes précé-dentes. Sa vocation, c'est cette pause bien-être qui vous vasi bien ! En adoptant des micros mouvements circulaires, depressions sur les insertions musculaires et leurs muscles pré-sents sur l'ensemble du visage.

""FFaaiirree llee vviiddee"" ""ffaaiirree uunn bbrreeaakk"" mmaaiiss ccoommmmeenntt ??Nul obligé de se mettre nu, vous pouvez effectuer cette re-laxation au travail, dans les transports, avant de vous en-dormir ou au réveil. De manière régulière, appliquez-vousvotre micro gym personnelle (3 min). Quelques minutes suf-fisent pour se ''déstresser''. Apprenez alors à vous masser lecuir chevelu et toutes les parties sensibles, les mâchoires,autour des yeux, les sourcils, le front, les oreilles, les pom-mettes, les tempes, le nez et bien sûr la nuque très sollicitéelorsque vous êtes attentif. Accompagnez de quelques étire-ments des épaules, des muscles dorsaux et de la nuque, vousretrouverez de nouvelles ressources et de l'énergie. Un mo-ment à deux à partager avec ou sans gel de massage, il pro-cure une grande sensation de bien-être même quand vousvous l'appliquez seul.

FF.. FFRRAANNCCOOIISS -- CCooaacchh eett CCoonnssuullttaanntt SSppoorrtt eett SSaannttééMaster en entraînement et management du sport et D.Uen médecine, 3ème [email protected] / Mobile : 06 07 80 03 84

Koumba, quel est ton par-cours handballistique ?J’ai commencé le hand àl’âge de 12 ans au club deCergy Pontoise. A 15 ans,j’ai intégré le Pôle de Char-tres et maintenant je suis aucentre de Formation du CJFFleury Loire Handball. J’aidonc quitté mon club forma-teur après y avoir évoluépendant 7 ans.Pourquoi as-tu choisi leCentre de Formation duCJF Fleury Loiret HB ?Je vous avoue qu’au départj’étais plutôt intéressée parla proposition du club duHavre mais suite à la sollici-tation du CJF, j’ai préféré in-tégrer ce club car le projetde jeu m’intéressait et laproximité de ma famille aaussi pesé dans ma déci-sion.

KoumbaCISSEDate de naissance :04/06/1991Une journée sans handball :Shopping, cinéma, sorties entreamis et bien sûr je vois mafamille.Un don caché ?Médium !!!!2 personnes avec qui dîner :Clint Eastwood etDenzel Washington

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TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 10

PORTRAIT DU CANDIDAT CRÉA’D’OR DE LA SEMAINE

TWIDECO l’hebdo : Quel a été votreparcours, de vos études jusqu’à au-jourd’hui ?

Jean-David REZAIOFF : Je pense quel’on peut me qualifier de faux autodi-dacte. Je n’étais pas très fan des étudesjusqu’à ce que je découvre le supérieur.Après mon IUT, j’ai complété ma forma-tion commerciale par un 3ème cycle enmarketing. Cette formation, dispenséepar le CNAM en cours du soir, m’a per-mis d’intégrer sereinement ma premièreexpérience professionnelle dans le do-maine du High Tech. Après un passagechez Texas Instrument, où je vendaisdes composants électroniques pour lesapplications militaires et spatiales, j’airejoint un groupe anglais qui travaillaitdans la chimie de spécialité pour l’élec-tronique. Finalement, je me suis tournévers le monde des médias avec unepremière expérience dans le groupeTechnicolor en tant que responsablepour le marché français des activitésDVD et CD-ROM. J’ai, par la suite,continué dans cette voie en intégrantune Start Up de l’époque qui s’appelaitCrossknowledge et qui est devenue au-jourd’hui le leader européen de la for-mation à distance dans les domaines dumanagement et du développement per-sonnel. C’est en 2007 que la décision de

quitter l’entreprise pour créer mon pro-pre projet s’est imposée à moi. J’ai donccréé la société WOMUP qui est l’éditeurde la solution Womzone.

TWIDECO  l’hebdo  : Avez-vous tou-jours su que vous deviendriez entre-preneur un jour ?

Jean-David REZAIOFF : Oui, car je l’aitoujours voulu. J’ai mis un peu de tempsà me décider mais il faut savoir que lacréation d’entreprise est un mélanged’opportunité et de courage. Il arriveun moment où tout bascule, on sedit : « ça y est, c’est le moment,je me sens prêt ». Ce momentm’est arrivé un beau matin et jeme suis lancé. A tort ou à rai-son…, seul l’avenir le dira.

TWIDECO l’hebdo : Quelles sont vospassions ? Si tant est que vous ayezun peu de temps libre, comment l’oc-cupez-vous ?

Jean-David REZAIOFF : Je suis père defamille alors ma première passion, c’estma famille ; ma femme et mes enfants.Cela peut paraître très anodin mais aufinal, c’est cette passion-là qui me prendle plus de temps. Je suis également trèsorienté vers la vie sociale. J’ai la chanced’avoir des amis nombreux avec qui je

passe beaucoup de temps. J’aime vrai-ment les inviter chez moi. J’habite enTouraine et, après plus de 20 ans pas-sés à Paris, j’avoue que nous appré-cions cette capacité d’accueil que jeconnais dans ma maison. Je me pas-sionne également pour la montagne, lagastronomie et le cinéma.

TWIDECO  l’hebdo  : Avez-vous une citation favorite ?

Jean-David REZAIOFF : « Il faut oserd’abord, doser ensuite. »

TWIDECO l’hebdo : Que peut-on voussouhaiter pour l’avenir?

Jean-David REZAIOFF : Du succèsdans le développement de notre activité.Nous sommes actuellement en train decompléter notre activité de E-commerceen y intégrant des aspects communau-

taires et de marketing communautaire(social marketing). Aussi, lorsque l’onélargit, lorsque l’on renforce un posi-tionnement, il y a toujours énormémentde travail. Nous testons et expérimen-tons sans cesse, parfois nous tâton-nons. Cela représente beaucoupd’énergie et d’espérance donc, ce quel’on peut nous souhaiter pour 2010, ceserait d’arriver à valider nos hypothèsesmais également d’arriver à enregistrerun petit peu de succès ce qui nous per-mettrait, à la fois de financer les projets,mais également de maintenir la motiva-tion et l’enthousiasme au plus haut ni-veau quotidiennement.

TWIDECO l’hedbo  : Nous vous lesouhaitons.

Jean-David REZAIOFF : Merci.

Mylène JoUVE

LES EXPERTS DU CONCOURS CREADOR

François GUERRIER : profes-seur en Droit Fiscal à l’Universitéd’orléans.

Il a également été vice-présidentde cette Université, chargé desétudes et de la vie étudiante.

François Guerrier, par son métierd’enseignant et son expérience degestionnaire, sait guider et conseillerles jeunes qu’il côtoie tous les jours.Sa connaissance du droit fiscal, etdonc son goût pour l’activité écono-mique des entreprises permettra dedéceler, auprès de nos candidats, lespoints faibles de leur projet et lesaider, ainsi, à revoir leur copie.

Michèle Rey : Thema Consultants

Michèle REY est la cogérante deThema Consultants. Une sociétéde conseil en management et or-ganisation, formation, coaching.Michèle conjugue depuis 16 ans auprésent la direction de son entre-prise et l'accompagnement desmanagers.

Michèle Rey suit les entrepreneursdepuis longtemps, elle est elle-mêmecréatrice d’entreprise. Elle connaîtdonc parfaitement le long parcoursqui attend chacun de nos créateurs.Mais ses aptitudes de coach serontsurtout mises à l’honneur, et permet-tront de discerner chez nos candidatsleurs appréhensions, ou leurs ambi-tions cachées.

Richard PERDEREAU : So-ciété Générale

Richard PERDEREAU représentela Société Générale. Il est directeurcommercial auprès des entre-prises sur les départements duLoiret et de l’Eure & Loir.

Richard Perdereau côtoie les entre-preneurs quotidiennement. Il connaîtainsi leurs points faibles et leurspoints forts. Richard saura ainsi met-tre à disposition des candidats sonexpérience du terrain auprès des en-trepreneurs, mais aussi sa connais-sance du monde bancaire, pouranalyser avec sérieux les projets decréation d’entreprise des candidats.

Audrey MIGNEAU

Jean-David REzAIOFF : WomzoneEntrepreneur de nouvelles technos - Saint Avertin (37)

«Il faut oser

d’abord, doser

ensuite»

Womzone est la premièreplace de marché d'informations entre

internautes. Demander, proposer et par-tager l'information n'aura jamais étéaussi facile. Depuis bientôt deux ans,ce  service existe et est parfait pour ven-dre ou acheter des bons plans, infos etastuces sur le web !

www.womzone.com

CRÉA’D’oR : 1° CoNCoURS RÉGIoNALDE RÉATIoN D’ENTREPRISE EN WEBTV

Ce concours de création d’entreprise en Région a pourbut de mettre en avant les jeunes entreprises de la régionCentre, et les hommes et femmes qui en sont à l’origine.Sur 4 mois, 16 créateurs d’entreprise présenteront leurprojet sur le plateau de Twideco TV et seront analysés pardes experts (coachs, responsables RH, chargés de com-munication, commerciaux).

Déroulement du concours.

Chaque lundi, Twideco TV diffusera une émission de pré-sentation de 4 candidats. Chaque candidat présenterason projet et ses activités pendant 5 minutes. Ensuite, laparole sera donnée aux trois autres candidats du moisqui challengeront le candidat de la semaine. La parolesera ensuite donnée à 3/4 experts qui analyseront la pré-sentation et la capacité à répondre aux autres concur-rents. - 5 minutes pour le candidat- 10 minutes de challenge par les autres candidats dumois- 15 minutes pour les éclairages des experts

Les candidats invitent leurs réseaux à voter pour eux viale site www.creador.fr pendant la semaine de diffusion deleur émission. A la fin de chaque mois, le candidat ayantobtenu le plus de votes sera admis comme demi-finaliste.

Après 4 mois et 16 candidats présélectionnés, il restera 4demi-finalistes. Se déroulera alors une semaine spécialepour les demi-finalistes qui de nouveau seront soumis auvote des internautes. Les dossiers des demi-finalistes se-ront soumis à BFM Radio pour peut-être concourir à laBFM Académie.

Le lundi suivant cette semaine de vote, une émission spé-ciale, la finale, sera organisée en extérieur, pendant la-quelle les deux finalistes seront désignés (ceux ayantrecueilli le plus de votes).

L’émission sera l’occasion d’inviter 150 chefs d’entre-prises de la région Centre, qui voteront pour l’un des deuxfinalistes qui sera alors le grand vainqueur de l’année !

Le vainqueur se verra alors offrir une campagne de pu-blicité et un reportage sur son entreprise diffusé sur Twi-deco TV.

Le règlement du concours a été déposé à l'étude de François LEFEBVRE en date du 17/12/09.

LES EXPERTS DU MOIS

Chaque semaine, trois experts nous orientent sur le potentiel de chacundes candidats du concours CREA’D’oR, mais c’est vous qui décidez.Rendez-vous sur www.creador.fr pour choisir votre candidat favori.

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TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 11

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TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 12

TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS

Twideco : Pouvez-vous revenir sur votre par-

cours en quelques phrases ?

Mohamed EL IDRISSI : J’ai 32 ans. J’ai effectuémes études dans le domaine de l’économie et aiobtenu un DEA Economie et Finance à l’universitéd’Orléans ainsi qu’un DESS Epargne et Place-ments Financier à l’université d’Angers. Avant decréer ma société TRANSPERS, j’ai occupé le postede conseiller clientèle à la Banque Populaire pen-dant un an et demi puis conseiller en patrimoine fi-nancier chez BNP Paribas pendant trois ans.

Twideco : Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?

Mohamed EL IDRISSI : Ayant été salarié pendantquasiment cinq ans, j’avoue que j’apprécie vrai-ment aujourd’hui de travailler pour moi. J’ai le sensdes responsabilités et je peux l’appliquer pleine-ment à mon propre emploi. De plus, la diversité desfonctions qu’implique le fait d’être chef d’entrepriseme convient particulièrement. Enfin, je me décou-vre un goût pour le management d’équipe.

Twideco : Quelles sont vos origines sociales ?

Mohamed EL IDRISSI : Mon père est ouvrier et mamère exerce l’emploi à temps plein de mère au foyer.

Twideco : Au cours de votre vie professionnelle

ainsi qu’au moment de la création de votre so-

ciété, votre couleur de peau vous a-t-elle été

préjudiciable ?

Mohamed EL IDRISSI : Même si malheureusementle phénomène de la discrimination existe, je n’aipersonnellement jamais eu à m’en plaindre. J’ai tra-vaillé dans une grande banque française et ce, au-près d’une clientèle haut de gamme, sans que mesorigines ne me posent de problèmes. J’ai toujoursfait en sorte d’être disponible et digne de confiance.

Twideco : Vous a-t-on déjà déconseillé de pour-

suivre votre voie à cause de vos origines  ?

Mohamed EL IDRISSI : Non, jamais.

Twideco  : Pensez-vous avoir dû vous battre

deux fois plus que tout un chacun pour arriver

où vous en êtes aujourd’hui ?

Mohamed EL IDRISSI : Je ne sais pas si je me suisbattu deux fois plus mais il est sûr que, compte tenude mes origines sociales, je n’étais pas forcémentdestiné à faire les études que j’ai faites ni à avoir leparcours professionnel qui est le mien aujourd’hui.Même si je n’ai aucun mérite, je voudrais juste être,modestement, la preuve que l’on peut échapper àla reproduction sociale et que l’ascenseur social,même s’il ne fonctionne pas aussi bien qu’il le de-vrait, n’est pas complètement en panne.

Twideco : Etait-ce une motivation supplémentaire ?

Mohamed EL IDRISSI : Je suis fils d’ouvrier et nerenie en rien cette origine sociale car mes parentsm’ont inculqué des valeurs fortes telles que le res-pect, l’honnêteté et la persévérance. Néanmoins,ce qui, incontestablement représente une motiva-

tion, c’est la volonté d’échapper aux statistiques età la réalité de la reproduction sociale. Même sinous, minorités, nous partons avec des chancesdifférentes ou inégales, je pense que l’on est enpartie maître d’une grande part de son destin.Quand on veut, on peut….même s’il existe des obs-tacles !

Twideco : Pensez-vous que les personnes decouleurs seraient moins prises au sérieux queles autres dans le monde des affaires ?

Mohamed EL IDRISSI : Je pense que le domainedes affaires est, comme celui du sport, plus tolé-rant que les autres. Il s’attache plus à la manièrede créer de la richesse, d’instaurer des relations ga-gnant-gagnant qu’aux origines sociales et/ou eth-niques.

Twideco : Que ressent-on face à la discrimination ?

Mohamed EL IDRISSI : J’imagine que l’on doit res-sentir de l’incompréhension, de la révolte et ungrand sentiment d’injustice. Le meilleur moyen derépondre à une discrimination serait peut-être decontinuer à être fier de sa diversité car c’est une vé-ritable richesse. Il faut garder la tête haute et avoirconfiance en soi. Même si le phénomène de la dis-crimination est réel, je suis persuadé qu’il y a plusde personnes ouvertes d’esprit et tolérantes que depersonnes pleines de préjugés.

Twideco : L’Etat devrait-il intervenir ?

Mohamed EL IDRISSI : L’Etat doit garantir l’égalitédes droits et de ce fait, il doit naturellement sanc-tionner la discrimination qui constitue un délit.

Twideco : Comment voyez-vous l’avenir concer-nant l’entrepreneuriat des minorités ?

Mohamed EL IDRISSI : Les minorités sont très en-treprenantes et le phénomène devrait s’accentuer.Je pense qu’il y a deux explications à cela. La pre-mière serait d’ordre culturel, le commerce occupantune place importante et valorisée dans les culturesd’origines maghrébine par exemple. La deuxièmeserait d’ordre sociologique. En effet, la difficulté detrouver un emploi malgré des diplômes incite à lacréation. L’absence de diplôme inciterait égalementà la création d’entreprise pour éviter les emploismanuels jugés trop pénibles. En tout cas, je le ré-pète : Quand on veut, on peut….même s’il existedes obstacles ! Alors n’hésitez plus.

Mylène JoUVE

www.transpers.fr

Mohamed El IDRISSI : TRANSPERSoriginaire du Maroc, Mohamed El Idrissi est le jeune dirigeant de la Société Transpers. Moha-med surfe sur la vague des services à la personne. Dirigeant posé, réfléchi dont le charisme estune leçon d’entrepreneuriat pour de nombreux jeunes créateurs d’entreprise en herbe.

COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE

oSMozE accompagne les entreprises et lescollectivités dans la mise en œuvre de dé-marches structurées de développement dura-ble  visant à une meilleure performanceéconomique, sociale et environnementale, detype agendas 21. C’est un diagnostic quiconcerne la stratégie de l’entreprise ainsi queson dirigeant mais qui implique également for-tement les collaborateurs.

Twideco : La parole vous est donnée, Corinne.

Sur quels faits marquants de 2009 souhaitez-

vous revenir ?

Corinne TURPIN : Le développement durable re-pose sur trois piliers qui interagissent dans unespirale vertueuse de progrès. J’ai donc choisi troisfaits marquants qui concernent les trois piliers sui-vants : économique, social / sociétal et enfin, en-vironnemental.Le premier fait qui m’ait particulièrement touchéest la crise financière, qui a montré toutes les li-mites d’un système contraire à ma vision de l’en-trepreneuriat. Le deuxième fait serait l’élection de BarackObama, qui représente pour moi un symbole de ladiversité au plus haut sommet et un immense es-poir pour tous ceux qui subissent des discrimina-tions raciales.

Enfin, le troisième fait que je retiendrais de cetteannée 2009 est l’échec du sommet de Copen-hague. Cet échec pose le problème tel qu’il était àla naissance du concept de développement dura-ble dans les années 70, à savoir : comment tousles pays du monde peuvent-ils négocier au-jourd’hui une responsabilité collective de l’impactsur l’environnement, d’abord causé par les pays

industrialisés ? Nicolas Hulot, au travers de sonfilm sorti en 2009 ; « le Syndrome du Titanic », metmagnifiquement en exergue l’enjeu humain quiprédomine le débat : comment résoudre l’urgencedu réchauffement climatique à l’échelle de la pla-nète, alors que tant de personnes sur cette terreont une préoccupation qui est simplement celle dese nourrir et de nourrir leurs enfants…

Twideco  : Pourquoi ces faits-là vous ont-ils

marqués plus que d’autres ?

Corinne TURPIN : Parce qu’ils touchent à mes va-leurs qui sont des valeurs profondément huma-nistes.

Twideco  : Etiez-vous déjà sensibilisée à ce

sujet-là ?

Corinne TURPIN : Oui et c’est bien pour cela quej’ai créé OSMOZE ! Le développement durable,c’est d’abord des valeurs humaines : c’est mettrel’homme au cœur de tout. En entreprise, un projet

développement durable, c’est d’abord donner àchacun la chance de participer à un projet qui adu sens et qui est source de performance dura-ble ! Comme le dit Hubert Reeves, la planète s’ensortira toujours mais la vraie question c’est cellede la place de l’homme sur la planète. C’est pour-quoi, quand on parle de développement durable,on ne parle pas que de tri des déchets et d’am-poules basse consommation.

Twideco : En matière d’économie, avez-vousun souhait particulier à émettre ?

Corinne TURPIN : Je souhaite la fin des paradisfiscaux. Je compte beaucoup sur le plan de re-lance qui devrait permettre d’accélérer l’économie«responsable ».

Twideco : Quelles ont été les répercutions dece fait sur votre business ?

Corinne TURPIN : Quand j’ai créé OSMOZE en2006, j’étais un peu en avance. Les dirigeantsd’entreprise que je rencontre aujourd’hui, et quisont mes clients, ont des points communs. Ce sontdes hommes de valeur, des hommes de réseaux,des pionniers. Ils possèdent une culture d’entre-prise ouverte sur la qualité, l’innovation, la ci-toyenneté, la participation, l’écoute etl’environnement... C’est tout un état d’esprit qui sedéveloppe petit à petit ! Je leur apporte une mé-thodologie pour structurer, aller plus loin dansleurs engagements ponctuels et gagner encoreplus en efficacité. Le terme « Développement du-rable » est souvent galvaudé et c’est très domma-geable. On parle aussi de RSE dans l’entreprise(Responsabilité Sociale et Environnementale),

mais il s’agit d’abord d’une posture : ce n’est paspar hasard que l’on commence par parler des va-leurs de l’entreprise, quand on fait un DiagnosticDéveloppement Durable !

Twideco  : Quel événement majeur pourriez-vous imaginer pour l’année à venir ?

Corinne TURPIN : Je sais qu’il faut encore et tou-jours sensibiliser, expliquer et innover.Cette année, je propose aux entreprises, associa-tions et fédérations professionnelles, un jeu de pla-teau pour découvrir ce qu’est le développementdurable en entreprise. Le jeu s’appelle « I noveYou » et a été créé par le CJD. Le principe est sim-ple  ; huit dirigeants se retrouvent autour d’unetable et échangent sur leur entreprise et leurs pra-tiques professionnelles en matière de développe-ment durable. Cela peut également se faire ausein d’un comité de direction ou entre membresd’une même équipe. C’est une approche ludique,qui permet les échanges, la réflexion et qui plaitbeaucoup !

www.osmoze-conseil.fr

Mylène JoUVE

Corinne TURPIN : OSMOzECorinne est membre, entre autres, du Centre des Jeunes Dirigeants d’orléans, duGEzI et de la communauté ECoBIz. Elle a suivi les formations à l’ESSCA, au CESAMarketing HEC et du Groupe AFNoR. Avant de monter sa société osmoze, elle estpassée par la Nouvelle République du Centre ouest (à Tours), le Groupe Valloire (àorléans) et a également occupé le poste de directeur adjoint pour CIL Valloire.

1° 

demi-fi-

naliste 

Créador

TRANSPERS : TRANSPORT DE PERSONNESTRANSPERS est une société de transport de personnes quioffre un service personnalisé 24H/24 et 7j/7 à un tarif attractifet connu à l'avance. Elle garantie la mise à disposition de vé-hicules avec chauffeurs pour un transport personnalisé 24H/24et 7j/7. Elle assure les navettes vers les aéroports, gares, hô-tels ou tout autre lieu défini à l'avance, l'accompagnement desdirigeants et collaborateurs d'entreprises vers leurs différentspoints de rendez vous, en optimisant leur trajets grâce au GPS,l’organisation de séminaires, congrès ou autres opérationsévènementielles ainsi que le transport de personnes à mobilitéréduite avec un véritable accompagnement. Les perspectivesde Transpers pour 2010 se concentrent sur quatre axes stra-tégiques. L’objectif est de continuer la pénétration du marchédes navettes aéroports, de développer les services aux entre-prises et aux collectivités, de communiquer sur le transport auxpersonnes à mobilité réduite et enfin, d’accroitre sa flotte devéhicules et embaucher un chauffeur.

Quelques chiffres clés : 9000€ de capital social3 associés / 3 véhicules

Quelques dates clés :Mai 2009 : immatriculation / Juil. 2009 : début de l’activité

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TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 13

ENGAGÉS ET MOBIISÉS EN RÉGION CENTRE

Twideco TV : Pouvez-vous revenir sur les en-

jeux stratégiques initiaux du pôle ?

Didier FEGLY : Le pôle est basé sur deux grandsaxes de développement. Tout d’abord, nous nousefforçons de favoriser la recherche collaborativepar le travail en commun entre le monde du privéet celui du public mais aussi entre le monde del’entreprise et celui de la recherche. Notredeuxième axe de travail est le développement dela collaboration inter-pôles. Elastopôle, c’est unevolonté de tisser des liens entre diverses struc-tures et ce, en France mais aussi à l’étranger.Nous ne faisons pas « de la recherche pour la re-cherche ». Notre objectif est de développer desprojets ayant une application marché. Pour cela,nous recherchons activement l’amélioration de lastructure industrielle par l’offre.

Twideco TV : Qu'attendez-vous de cette prési-

dence ?

Didier FEGLY : Je crois en ce projet et j’espèresurtout lui être utile par la mise à disposition demon expérience professionnelle que j’effectue enassurant la présidence du pôle. J’ai trente ansd’expérience du caoutchouc et je suis égalementprésident du Pôle Auto de la région Centre. Jetrouve que tout cela se rapproche et fait sens.C’est une mission passionnante qui concilie en-gagement industriel et goût pour le collectif.

Twideco TV  : Quelles sont vos missions ?

Didier FEGLY : La mission centrale, en tant queprésident, est la conduite de la feuille de route si-

gnée le 4 juin dernier. Je souhaite atteindre nosobjectifs et tenir nos engagements tant sur le plande la gouvernance que sur l’émulation des projetscollaboratifs. L’atteinte des objectifs est validéechaque année devant un comité de coordinationqui regroupe les représentants de l’Etat et de col-lectivités territoriales qui soutiennent l’actiond’Elastopôle.

Twideco TV : Le conseil scientifique a été créé

le 8 janvier dernier. Quelles sont ses missions,

ses enjeux stratégiques ?

Didier FEGLY  : Elastopôle est une associationavec tout ce que cela implique : un conseil d’ad-ministration, un bureau, des groupes thématiques.Nous avons une gouvernance composée de qua-tre personnes à équivalent temps plein. Le comitéprojet valide les projets proposés à Elastopôle parses adhérents. Nous avons créé en complémentun conseil scientifique composé de 50% d’univer-sitaires et 50% de scientifiques issus du monde del’industrie. Sa mission est « d’éclairer la route enamont de l’opérationnel ». Huit membres en fontactuellement partie et nous en attendons au maxi-mum dix. La première réunion de travail est fixéele 24 mars prochain, avec mission de préciser lastratégie de R&D et des axes de recherches rele-vant principalement de l’Agence Nationale de laRecherche ( ANR).

Twideco TV : Comment envisagez-vous l’ave-

nir du pôle ?

Didier FEGLY : Je vois l’avenir du pôle avec as-surance . En 2008, l’idée était de créer du lien

entre les entreprises et les centres de recherche.Nous avions réussi et en 2009, nous avons pour-suivi dans cette optique-là, tout en axant notreénergie sur le développement de notre politiquede collaboration Inter-pôles. Cela a également trèsbien fonctionné en 2009, aussi, pour 2010, nousallons préciser nos objectifs à l’international. Touten assurant nos bases, nous comptons poursui-vre le travail mis en place en 2009 avec notam-ment l’Espagne, la Thaïlande, l’Inde, les Pays Baset l’Allemagne pour asseoir notre politique de stra-tégie internationale.

Twideco TV : Pouvez-vous revenir sur les pro-

jets en cours et ceux à venir ?

Didier FEGLY : Nous comptons actuellement vingtprojets en cours de travaux, le tout pour un budgetrecherche de 50 millions d’euros. Les projet autosainsi qu’un projet caoutchouc naturel sont dansnos tablettes. Il faut savoir que nous sommes leseul pôle de compétitivité à travailler sur les ma-tériaux caoutchouc et polymères alors que cesmatériaux sont essentiels pour l’industrie en gé-néral et pas uniquement automobile. C’est un pôlede compétitivité transverse par rapport à l’ensem-ble des pôles de compétitivité marchés.

Twideco TV : Un dernier mot concernant l’ac-

tualité de la SACRED ?

Didier FEGLY : Notre secteur a pleinement subi lacrise en 2009. SACRED a repris une entreprisecaoutchoutière en France en décembre 2008 quipermet une diversification hors automobile . LeChiffre d’Affaires consolidé aura cru en 2009 de

près de 10% avec un emploi préservé. 2010 com-mence nettement mieux que 2009 mais avec unniveau d’activité qui n’a pas encore rejoint celui dupremier trimestre 2008. Nos filiales étrangèressont en hausse. Alors on se bat, et on se bat po-sitivement  mais c’est un combat !

Mylène JoUVE

Didier FÉGLY : Président multiplePrésident du Pôle Auto de la Région Centre, du pôle de Compétitivité Elastopôle et deson entreprise, la Sacred, Didier Fégly est un président multiple, un homme engagé surtous les fronts.

ILS INNOVENT EN RÉGION CENTRE

Liste non exhaustive des adhérents au 30 nov. 2009

Entreprises transformatrices de caoutchouc :

Avon Polymères France, Gouillardon Gaudry, Heur-teaux, Hutchinson, ITC Elastomères, Michelin, Sa-cred, Spencer Moulton, Trelleborg Modyn…

Etablissements de recherche et d’enseignement :CEEVO, CNEP, CTTM, ENIVL Blois, ENSI Bourges,ESPCI Paris, IFOCA Vitry, LRCCP, Lycée Jean ChaptalAmboise, Université Blaise Pascal de Clermont-Fer-rand, Université de Nantes, Université d’Orléans, Uni-versité François Rabelais-Tours…

Fournisseurs – Utilisateurs : AFIM, AGEFOS PMECentre, Aliapur, Daikin Chemical, ETRMA, Fédérationde la Plasturgie, FIEV, FIM, Lescuyer & Villeneuve,Mecaforum, PSA Peugeot Citroën, Safic-Alcan, SDC,Sofraser…

Chiffres clés de l’industrie du caoutchouc enFrance : - 280 entreprises transformatrices de caoutchouc- 53 000 salariés - 8 milliards d’€ de chiffres d’affaires - 1 million de tonnes de pneumatiques et de piècestechniques produits(source : SNCP 2008 - yc TPE)

Elastopôle c’est aussi : - 30 000 emplois soit plus de 50 % de l’effectif natio-national de l’industrie de la transformation du caout-chouc - 80 membres actifs fin 2009

Elastopôle ambitionne de rapprocher les forces in-dustrielles, scientifiques et universitaires de la filièrecaoutchouc et polymères dans le cadre de projetscollaboratifs. L’objectif est de favoriser l’activité etl’emploi par des développements technologiques in-novants couvrant l’ensemble du cycle de vie du pro-duit  : matériaux,  applications,  process,environnement, recyclage et valorisation. Pour réus-sir ce challenge, quatre régions se sont mobilisées :Ile de France, Pays de la Loire, Auvergne et Centre.

www.elastopole.com

Le groupe SACRED, créé en 1947, est établi à St-Lubin-des-Joncherêts (en Eure-&-Loir) depuis 1956.Spécialisé dans la conception et la fabrication depièces et sous-ensembles élastomères et thermo-plastiques pour l’industrie en général et plus particu-lièrement l’industrie automobile, ce groupe-PME(450 emplois au total) compte aujourd’hui 7 sitesdont 3 nationaux : L’Eure-et-Loir, le Haut-Rhin et l’Al-lier, et 4 à l’étranger : le Mexique, le Maroc, la Rou-manie et la Chine.

www.sacred.fr

Mylène JoUVE

Dates-clés  :

2005 : la DRIRE réalise une étude sur les besoins et les attentesdes entreprises transformatrices de caoutchouc de la région Cen-tre. 

Janvier 2006 - Juin 2006 : réflexion sur la mise en place d’unpôle de compétitivité caoutchouc et polymères - Montage d’undossier de candidature par le SNCP (Syndicat national du caout-chouc et des polymères) - Le projet de pôle est dénommé « Elas-topôle »

Juillet 2007 : labellisation d’Elastopôle comme pôle de compéti-tivité par le Comité interministériel d’aménagement et de compé-titivité des territoires présidé par François FILLON, premierMinistre. 

Septembre 2007 : Assemblée Générale constitutive à Orléans -Nomination du conseil d’administration et mise en place du bu-reau

7 janvier 2008 : signature à Orléans, en présence d’Hervé NO-VELLI, du contrat de pôle de compétitivité entre l’État, représentépar le préfet de région, les collectivités territoriales et les orga-nismes consulaires signataires.

7 août 2008 : labellisation d’Elastopôle renouvelée pour la pé-riode triennale 2009-2011.

4 juin 2009 : signature à Orléans du Contrat de Performance2009-2011 par les représentants de l’Etat et des collectivités ter-ritoriales.

8 Janvier 2010 : Création du Conseil Scientifique ayant pour ob-jectif de définir la stratégie R&D du pôle, de promouvoir la mu-tualisation des moyens et de générer des propositions de projetscollaboratifs.

26 Janvier 2010 : Lancement de projets sur la création de maté-riaux secondaires et d’un projet « auto » avec les constructeurs.

A venir : 24 Mars 2010 : 1ère réunion opérationnelle du conseil scienti-fique.27 mai 2010 : Conseil d’Administration et Assemblée Générale

ELASTOPÔLE : un pôle de compétitivité caoutchouc et polymères à Vocation européenne

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TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 14

LOISIRS ET DIVERTISSEMENTS

Festival SALSAorganisé par l’Association BaïlarCuba, les 12, 13 et 14 mars 2010 àDampierre-en-Burly et Nevoy (45).

A mi-chemin entre orléans, Mon-targis et Gien dans le Loiret, entreDampierre-en-Burly bien connupour sa centrale nucléaire et sonmusée du Cirque et la ville deNevoy, l’Association Baïlar Cubaorganise les 12, 13 et 14 mars pro-chain la 3° édition de son festivalSalsa, danses cubaines. Au programme, stages de dansescubaines (son ou salsa) et grandessoirées spectacles de danse et soi-rées dansantes. Comme de nom-breuses musiques dites du “monde”d’Amérique Latine, d’Afrique oud’Asie, découvrir l’Art de la dansec’est aussi découvrir toute la ri-chesse musicale, et donc toutel’âme d’un peuple. Si en France, etdans d’autres pays occidentaux,cette notion d’expression populaire,d’héritage culturel a disparu au pro-fit de l’exotisme divertissant, s’im-prégner des danses et de lamusique d’ailleurs, revient à s’im-prégner de sa culture : c’est toute laforce de l’Art. La volonté de l’asso-ciation Baïlar Cuba est bien celle-ci.Loin des soirées latinos parisiennesoù les musiques modernes actuellesse teintent à peine de sonorités oud’accents latino-américains (mélan-geant indifféremment les accentsbrésiliens, argentins ou cubains), lefestival Baïlar Cuba est né d’une vé-ritable volonté de faire découvrir laculture cubaine : ses spécificités,ses artistes qui, pour beaucoup nesont jamais sortis de l’Ile de Castro.Les membres de l’association le sa-vent, le revendiquent et témoignentpar cet engagement, parler de salsaou de son revient à parler de la cul-ture d’un peuple (si l’on devait faireune comparaison avec la musiquebrésilienne, on pourrait dire que leson est à la salsa, ce que la bossanova est à la samba) car la salsa cu-baine n’a pas grand chose à voiravec la salsa portoricaine ou la salsacolombienne. Enfin, lors de ce festi-val dit salsa, ce sera l’occasion dedécouvrir d’autres musiques tradi-tionnelles et donc d’autres dansesque la salsa cubaine ou afro-cu-baine, le timba ou encore le son. Eninvitant des artistes salseiros, deschorégraphes de ballets cubains, ony découvrira la Salsa comme art vé-ritable. Le festival Salsa de BaïlarCuba, c’est, chaque année, unefaçon caliente d’annoncer l’arrivéedu printemps.

Lucie BRASSEUR

Enigme de la semaine“Il suffit d’un mot pour qu’elles se sé-parent : qui sont-elles?”Extrait de 1001 énigmes, Jordan SARRALIÉ, Editions Mensorbis

Retrouvez la réponse dès le prochain n° dans ces colonnes.

CÔTÉ SORTIES

La prochaine exposition à la galerie « LeGarage », est consacrée à AbrahamHADAD. Cet artiste, né en Irak, n’estpas inconnu des Orléanais, en effet sesœuvres ont été exposées durant 12 ansdans la galerie de Madeleine Fraquet etseront visibles dès le vernissage le ven-dredi 26 février 2010 à partir de 18h00.Galerie le Garage, 9 rue de Bourgogne- 45000 ORLEANS www.galerielegarage.net

CÉSAR, FANNY,MARIUS de Marcel Pagnol

au Théâtre du Cado du 14 au 31 jan-vier 2010 à orléans (45).

Les trois pièces phares de MarcelPagnol réunies en un seul etmême spectacle de Francis Hus-ter. Un adaptation réussie parcequ’elle respecte la Provence, l’ac-cent de Marseille, le vieux port, letemps, et l’âme des person-nages…

Pour ceux qui auront vu les adapta-tions cinématographiques réaliséespar Alexander Korda, et superviséespar Marcel Pagnol himself, ou toutsimplement ceux qui auront lu ouétudié les textes aux répliques my-thiques, on aura parfois l’impressionque certaines scènes semblent col-lées les unes aux autres, car oui, onne pouvait pas ne pas retrouver lafameuse partie de cartes et sa ré-plique “tu me fends le coeur”. Ce-pendant, réunir ces trois textes, enun seul et même spectacle (près de3 heures tout de même!), était unchallenge qu’Huster a remporté hautla main. On rit beaucoup, en retrou-vant ces répliques devenues bijouxdu patrimoine culturel français, etmême mondial “De mourir, ça ne mefait rien. Mais ça me fait peine dequitter la vie.”, “L' instruction t'a peut-être embelli le cerveau, mais elle t'agâté le cœur. ». Et, dès les pre-mières scènes, on retrouve un M.Brun, Lyonnais de son état (tout estdit avec cet attribut pour les Marseil-lais de Pagnol), qui relate sonvoyage à Paris, où le fameux Lan-dolfi continue probablement d’errerentre les “quarante Canebières” dela capitale.

Une troupe remarquable de 15 co-médiens fait vivre ce chef d’oeuvre.Huster joue Panisse avec brio etJacques Weber tient avec un natu-rel déconcertant le rôle de César. Autombé de rideau, il salue la salleavec sa casquette, c’est si évident,qu’il est difficile d’imaginer qu’au sor-tir du théâtre, il redevient Weber etlaisse au vestiaire son habit deCésar. Weber est au sommet de sonart, avec la même générosité gran-diose que celle de Raimu (qui tenaitle rôle de César dans l’adaptation ci-nématographique de Marius en1932). Éblouissant… Enfin, notonsle fou rire communicatif et délirantd’un Escartefigue écarlate pendantplusieurs dizaines de minutes.

On rit, on frissonne au rythme decette magnifique histoire d’amour, eton sort de la salle du soleil dans lesyeux et dans le coeur. Peuchère!

Lucie BRASSEUR

La galerie « Entre Sable et Bruyère » àChâteauneuf-sur-Loire accueille depuisle 30 janvier 2010 les œuvres de DanielCASTAN, qui représentent essentielle-ment des paysages new-yorkais. L’en-trée est gratuite et l’exposition durejusqu’au 26 février 2010. Ouverture dela galerie est en Entrée Libre. 53 Grande Rue - 45110 Chateauneuf-sur-LoireTél : 02 38 58 49 47.

www.entresableetbruyere.com

CÔTÉ SORTIES

CÔTÉ EXPOS... CÔTÉ EXPOS... CÔTÉ EXPOS...

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TWIDECO L’HEBDO N° 0 - 8 FÉVRIER 2010 - page 15

LOISIRS ET DIVERTISSEMENTS

VIVA FAVELAQuand les démunis pren-nent leur destin en main

Joaquim de Mello - 281 pagesISBN : 978-2-7499-1112-0Editions Michel Lafont, 2009

«Le Conjunto Palmeiras n'était audépart qu'une favela, un bidonville àvingt kilomètres de la ville touristiquede Fortaleza, au nord du Brésil. Il estaujourd'hui un véritable quartier. Leshabitants se sont battus depuis lesannées 1970 pour de meilleuresconditions de vie, affrontant tour àtour la dictature, l'administration etles catastrophes climatiques.

Joaquim Melo, ancien séminariste etpilier de cette aventure, témoigneavec émotion de son engagementdans ce combat collectif contre lapauvreté. Après de nombreuses ba-tailles pour relier le bidonville auxservices de la ville, il nous expliquecomment, allant contre l'avis de laBanque centrale du Brésil, il a crééune monnaie propre à la favela etrelancé le commerce local, notam-ment grâce au micro-crédit. Depuis,quarante-six banques communau-taires ont vu le jour sur le modèle decelle du Conjunto Palmeiras : laBanque Palmas. Les habitants gè-rent à présent une enveloppe deprès de deux millions de reais (envi-ron 770.000 €). À l'heure où le monderecherche des modèles anti-crise etdes alternatives pour combattre lapauvreté, Joaquim Melo nous déli-vre un message d'espoir et révèleles clefs de son engagement auxcôtés des habitants des Palmeiras.Un témoignage riche et universel àmettre entre toutes les mains.»

A une échelle très différente, cet ou-vrage relate le combat que mènentaussi certains créateurs d’entre-prise, en partant de zéro, en ne s’ap-puyant que sur une seule chose«croire que c’est possible». Il estaussi l’illustration que mènent lesprésidents d’associations, qui doi-vent bien faire avec les bonnes vo-lontés, car rien n’est obligatoire dansces luttes, on ne s’engage que si onle souhaite, si on le peut et à la hau-teur de ses possibilités. Enfin, il estun véritable manuel d’économie,dans le sens où il rappelle que sansentreprise on ne crée pas d’emploisce qui irrémédiablement fait persis-ter la misère. Un autre monde estpossible quand on y croît. N’est-cepas l’une des maximes de tout en-trepreneur?

Lucie BRASSEUR

METRoNoMEL'histoire de France aurythme du métro parisien

Lorànt Deutsch - 377 pagesISBN : 978-2-7499-1011-6Editions Michel Lafont, 2009

“Saviez-vous que la Lutèce des ori-gines ne se situait pas sur l’île de laCité, mais à Nanterre? Que les der-niers combattants gaulois massa-crés par les Romains reposent sousla Tour Eiffel ? Que les vestiges de lapremière cathédrale de Paris setrouvent sous le parking d’un im-meuble moderne du V° arrondisse-ment?

Au fil de ses découvertes, LorantDeustch vous emmènera vers ce quifut le Pont-au-Change, ancêtre de laBourse, puis chez ce bistrotier quientasse ses bouteilles dans une cel-lule de la Bastille sauvée de la des-truction, et tout au long des rues oùse cachent des trésors que vous nesoupçonniez pas. Une promenadecaptivante, où défilent les seigneursalliés comme les princes rebelles, ettout ce qui a forgé le pays. Vous ver-rez s’ériger des murailles contre l’en-vahisseur, s’agiter l’Eglise, s’imposerles marchands, s’ébrouer les ar-tistes, l’Université s’installer sur desballots de paille place Maubert, lepeuple de Paris se soulever - vio-lent, sanglant, emblématique -, et seconstruire ainsi toute l’histoire deFrance.”

Au travers d’un parcours initiatiquede 21 chapitres, et de 21 stations demétro, chacun racontant l’histoire dela ville des Parisii au fil des siècleson y navigue de la petite à la grandehistoire. Nul autre qu’un acteur dutalent de Lorànt Deutsch aurait pro-bablement réussi à donner autant derelief à une visite de la capitale, carau travers de ce périple agité et pas-sionné, c’est l’histoire de toute la na-tion française que l’on retrouve. Larégion Centre y a toute sa place : ladestruction d’Orléans par Attilla,l’épopée de Charles VII à Bourgesintimement liée au destin tragiquede celle qui serait peut-être sademie-soeur Jeanne d’Arc, en pas-sant par le couronnement du petit-fils de Charlemagne à Chartres oul’Abbaye de Fontevraud où ontgrandi les filles de Louis XV. Sanscompter l’histoire plus récente : quise souvenait que la ville de Paris n’aélu son premier maire qu’en 1977?Un ouvrage à dévorer sans hésiter.

Lucie BRASSEUR

CÔTÉ LECTURE CITATION DE LA SEMAINE“ Entre le possible et l’impossible il n’y a que la

volonté des hommes” Albert Einstein

CÔTÉ LECTURE

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