hcfr l'hebdo n°42

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1 An déjà ! N°42 - Edition du 26 avril 2013

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Cinema, Music, Art

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Page 1: HCFR l'Hebdo N°42

1 An déjà !

N°42 - Edition du 26 avril 2013

Page 2: HCFR l'Hebdo N°42

EDITO EDITO EDITO

Ce 25 Avril 2013, HCFR l'Hebdo célèbre son premier anniversaire !

Date mémorable qu'il convient de marquer d'une pierre blanche dans notre calendrier...Annoncer un anniversaire est toujours prétexte à une fête, c'est aussi un signe de vitalité. Comme on dit, l'enfant et la maman se portent bien. Un an, ca mérite une fête car c'est long dans le cycle de vie d'Internet.

Depuis sa naissance, l'Hebdo a beaucoup changé, évolué mais grâce à son équipe de choc et en premier lieu son éditrice en chef, il a su garder son dynamisme et n'a jamais dévié de ses objectifs : informer et divertir. Et ça marche ! L'audience est au rendez-vous, les lecteurs sont fidèles.Les lecteurs ne risquent d'ailleurs pas de s'ennuyer, l'Hebdo a fait l'objet très régulièrement d'améliorations autant sur le fond (nouvelles rubriques) que sur la forme (maquette, mise en page, mode de lecture). A quoi ressemblera l'Hebdo pour son 2e anniversaire? Les paris sont ouverts...

Je tiens ici a remercier particulièrement tous ceux qui particpent ou ont participé à l'Hebdo. Faire paraître chaque semaine (ou presque) pendant un an un magazine toujours plus riche est une tâche sans fin qui requiert un engagement perpétuellement renouvelé. Bravo à vous et merci !

Ogobert

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SOMMAIRE

EDITO 2

A L'AFFICHE Le Temps de l'aventure 4-5

Sorties de la semaine 6-9

7ème ART Pieta 10-14

MUSIQUE Cold play 15-21

Rage Against The Machine 22-23Le retour du coelacanthe 24-25

Dossier L'Hebdo et vous!!! 26-37

BLU-RAY Le Cerveau - 2D 38-42Waist Deep - 2D 43-45

Asterix et Obélix: au service de sa majesté 3D 46-49

My bloody valentine 3D 50-53

La Semaine prochaine 54

Edition du 26 avril 2013

REDAC' CHEFFabi

REDACTEURSManitao17, Katam,

Autrichon gris, Choune,

Le Loup Céleste,

Tenia54, Emmanuel Piat

CONCEPTION

ET MISE EN PAGEFabi

SOUTIEN ET

PUBLICATIONSyntaxeror

CORRECTIONSFrahlt

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A l'affiche La critique d'Emmanuel Piat

Le Temps de l'aventureJérôme Bonnell

Fiche technique

Réalisateur: Jérôme BonnellScénariste : Jérôme BonnellAvec: Emmanuelle Devos, Gabriel Byrne, Gilles Privat, Laurent Capelluto, Denis Ménochet, Françoise Lebrun, Aurélia PetitDurée: 1h45minGenre: Comédie draatique, romanceDate De Sortie Française: 10/04/2013Nationalité : Français, belge, irlandais

Synopsis

Une journée. Un train. Deux inconnus.Des échanges de regards, le cœur qui bat.Le regarder partir, le perdre à tout jamais ou s’offrir au temps de l’aventure ?Et si la vie d’Alix basculait…

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Une matinée, très tôt. Un train. Deux inconnus en vis-à-vis visuel, séparés par quelques rangées de sièges. Un homme et une femme, chacun avec sa vie et sa trajectoire. Des échanges de regards, presque un jeu, les pensées en libre court qui vont et qui viennent... Puis, l'arrivée à destination, là ou généralement tout s'arrête et où chacun retrouve sa trajectoire. Sauf qu'Alix ne peut s'y résoudre et qu'elle va forcer leurs deux trajectoires à se croiser, l'espace d'une journée.

Dès le début du film, le ton est donné : la caméra va suivre Alix. Et elle va le faire avec grand talent. La maîtrise de la prise de vue, du choix des focales et de la profondeur de champ est indéniable. On ne peut être qu'impressionné au début par les scènes à l'intérieur du TGV où tout est suggéré sans la moindre parole et où s'affiche une maturité cinématographe évidente tellement la caméra du réalisateur, Jérôme Bonnell, semble apprivoiser cet espace exigu avec des angles de prises de vue millimétrés, à la fois surprenants et naturels. Les gros plans, toujours utilisés à bon escient quand les acteurs sont proches, sont également magnifiques et permettent d'accentuer avec délicatesse les sentiments des personnages qui sont joués par des acteurs en état de grâce. Emmanuelle Devos, en proie à des sentiments contradictoires, et Gabriel Byrne, tout en retenue, font passer une palette de sentiments impressionnants malgré une histoire banale en soi. A eux deux, ils vont façonner le troisième personnage principal du film qui est l'amour adultère avec la folie amoureuse qui accompagne un coup de foudre. Et un quatrième va s'y rattacher : le temps. Ce temps ennemi qui est compté avec la perspective inéluctable de la séparation et qui fait que chaque minute va devenir unique. Ces quatre personnages parfaitement maîtrisés par le langage cinématographique de Jérôme Bonnell par vont alors emmener le spectateur le temps d'une très belle aventure amoureuse...

Emmanuel

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A l'affiche Sorties de la semaine

L'Ecume des jours

Comédie dramatique(02h05min)Date de sortie : 24/04/2013De Michel GondryAvec Romain Duris, Audrey Tautou

"L'histoire de Colin, joli garçon, riche, sympathique et désœuvré. Jusqu'au jour où il rencontre Chloé, et dont il tombe follement amoureux. Dans leur bonheur, ils se marient. Mais un jour, Chloé se sent mal, et le médecin diagnostique la maladie..."

L'Ecume des jours est la première fiction 100% française réalisée par Michel Gondry, à qui on doit The Green Hornet, The We and the I ou encore Eternal Sunshine of the Spotless Mind

Vers le topic dédié :

cliquez ici

Iron Man 3

Action (02h10min) - Date de sortie : 24/04/2013De Shane BlackAvec Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow

"Tony Stark, l’industriel flamboyant qui est aussi Iron Man, est confronté cette fois à un ennemi qui va attaquer sur tous les fronts. Lorsque son univers personnel est détruit, Stark se lance dans une quête acharnée pour retrouver les coupables."

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A l'affiche Sorties de la semaine

La Cage Dorée

Comédie (01h30min) - Date de sortie : 24/04/2013De Ruben AlvesAvec Rita Blanco, Joaquim de Almeida

"Maria et José Ribeiro vivent depuis trente ans dans leur petite loge des beaux quartiers parisiens. Ce couple d’immigrés portugais fait l’unanimité dans le quartier, mais quand on leur propose de retourner au Portugal, personne ne veut les laisser partir. Et eux, que veulent-ils ?"

Survivre

Drame (01h33min) - Date de sortie : 24/04/2013De Baltasar KormákurAvec Ólafur Darri Ólafsson, Jóhann G. Jóhannsson

"Hiver 1984, un chalutier sombre au large des cotes islandaises. Les membres de l’équipage périssent tous en quelques minutes. Tous sauf un. Dans l'eau glaciale, cette force de la nature parvient, au terme d'une nage héroïque de plus de 6 heures, à regagner la terre."

La Sirga

Drame (01h34min) - Date de sortie : 24/04/2013De William VegaAvec Joghis Seudin Arias, Julio César Roble

"Fuyant la violence armée qui lui a fait perdre ses êtres les plus chers, Alicia atterrit à La Sirga, une auberge lacustre appartenant à Oscar, le seul membre de sa famille encore vivant. Là, elle tente de se reconstruire."

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A l'affiche Sorties de la semaine

Hannah Arendt

Biopic (01h53min) - Date de sortie : 24/04/2013De Margarethe Von TrottaAvec Barbara Sukowa, Axel Milberg

"1961 - La philosophe juive allemande Hannah Arendt est envoyée à Jérusalem par le New Yorker pour couvrir le procès d’Adolf Eichmann, responsable de la déportation de millions de juifs."

Paradis : Espoir

Drame (01h31min) - Date de sortie : 24/04/2013De Ulrich SeidlAvec Melanie Lenz, Verena Lehbauer

"Mélanie passe ses vacances d’été dans un centre d’amaigrissement très strict. Entre les activités sportives, les conseils nutritionnels, les batailles d’oreillers et les premières cigarettes, elle tombe sous le charme du directeur du centre, un médecin de 40 ans son aîné."

Bob et les Sex-Pistaches

Comédie (01h23min) - Date de sortie : 24/04/2013De Yves MattheyAvec Jules Sitruk, Alice Matthey

"Fils d’un punk sur le retour et d’une ex-midinette haute en couleur, BOB naît, grandit, fonde des groupes rock et prend son envol au milieu de ses guitares, de ses potes, de ses nanas et de ses angoisses d’ado."

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A l'affiche Sorties de la semaine

The Land of hope

Drame (02h13min) - Date de sortie : 24/04/2013De Sion SonoAvec Isao Natsuyagi, Jun Murakami

"Un tremblement de terre frappe le Japon, entraînant l'explosion d'une centrale nucléaire. Dans un village proche de la catastrophe, les autorités tracent un périmètre de sécurité avec une bande jaune qui coupe en deux la localité."

Paradis : foi

Drame (01h53min) - Date de sortie : 24/04/2013De Ulrich SeidlAvec Maria Hofstätter, Natalya Baranova

"Son Paradis, c'est Jésus. Anna Maria, une femme d'une cinquantaine d'années a décidé de consacrer ses vacances d'été à prêcher l'amour du Christ. Accompagnée de la statue de la Vierge, elle sillonne son voisinage."

3, Chronique d'une famille singulière

Comédie (01h55min) - Date de sortie : 24/04/2013De Pablo Stoll WardAvec Néstor Guzzini, Matías Ganz

"Rodolfo vit une existence vide et froide auprès de sa deuxième épouse. Tandis que sa première femme Graciela et leur fille adolescente Ana traversent des moments décisifs de leur vie, Rodolfo va discrètement tenter de retrouver la place qu’il avait auprès d’elles avant de les abandonner dix ans plus tôt."

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7ème Art La critique de Katam

PietaKim Ki-Duk

Fiche technique

Réalisateur: Kim Ki-dukScénariste: Kim Ki-dukAvec: Jo Min-soo, Lee Jeong-jin et Kang EunjinDurée: 104 minGenre: DrameBudget: Année De Production: 2012Date De Sortie Française: 10/04/2013Pays: Corée du sudNote IMDB: 7,0/10Metascore: 80/100

Synopsis

Kang-do est collecteur de dettes pour une société de crédit mafieuse, lorsqu'un client ne peut pas payer la somme due il les mutile afin d'obtenir l'argent de l'assurance. Son quotidien est soudainement remis en question lorsqu'une femme étrange prétend être sa mère qui l'avait abandonné à sa naissance...

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La critique de Katam

18ème film réalisé par le coréen Kim Ki-duk, Pieta a été globalement encensé par le presse internationale et a reçu nombres de prix parmi lesquels le Lion d'Or du festival du film de Venise ainsi que quatre autres prix. J'attendais personnellement ce long-métrage avec impatience car je trouvais que ses derniers films, sans être foncièrement mauvais, étaient loin d'égaler ses premiers. Certains ont taxés Pieta de “mainstream” mais à vrai dire j'ai du mal à voir en quoi, peut-être un simple effet de mode.Comme à son habitude le récit du film peut être divisé en deux niveaux de lecture. Le premier est celui de la narration, du drame d'inspiration antique, l'histoire de Kang-do et de sa prétendu mère Min-son. Le second est celui du système capitaliste et de ses conséquences sur les plus faibles d'entre nous. Il s'agit donc d'un film ancré dans la situation mondiale actuelle, peut être le plus lié à l'actualité internationale de tout ses films, sinon le seul.La narration se concentre ici principalement sur le couple de Kang-do et de Min-son afin de dresser un portait en miroir de chacun d'eux. Évidemment Kim Ki-duk étant aux manettes cette relation dépassera les bornes d'une relation mère-fils classique pour se tourner vers une sorte d'aliénation sexuelle de la filialité. Toutefois le réalisateur retombe sur ses pieds assez aisément et justifie assez rapidement toutes ses frasques. Le scénario reste cependant assez prévisible à mon humble avis, ce qui constitue sa principale faiblesse. L'autre critique que je pourrais formuler serait sur la transition du personnage de Kang-do qui est assez peu naturelle. L'histoire reste cependant intéressante et l'ennui ne risque pas de vous prendre en pleine séance. De toute manière ce n'est à mon avis pas dans cette lecture au 1er degré que Kim Ki-duk excelle.

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Pieta se déroule dans une sorte d'enclave pauvre et grise qu'on peut deviner au centre d'une grande ville comme Séoul. Ce décor industriel que n'auraient sûrement pas renié David Lynch ou Tsukamoto Shinya reste oppressant du début à la fin. Curieusement sans vie et constitué d'un enchevêtrement de couloirs bétonnés, émaillé de grilles métalliques et de déchets métalliques, le lieu de l'action n'a a priori rien d'humain. Très vite il devient clair que le film est une critique du capitaliste inhumain, orchestré par des êtres sans compassion qui met le monde actuel à genoux. Plus encore il critique également l'appétit déraisonné pour l'argent que nourrissent les masses, et la manière dont elles sont conditionnées à penser de la sorte. Mais il y a plus encore. Le terme de pieta englobe les œuvres représentant la sainte vierge Marie pleurant son fils Jésus Christ tout juste tombé de la croix. Il est évident que ceci désigne la première partie de l'histoire. Mais il faut également remarquer que la pieta était utilisée avant que les artistes du christianismes se l'approprient, principalement pour désigner les soldats morts au champ d'honneur, pleurés par leur patrie. De là il est assez simple de considérer que le personnage de la mère est celui de la mère patrie. On peut donc y voir une critique de la relation entre les états et le système économique actuel, entre haine et complaisance.

Page 13: HCFR l'Hebdo N°42

Visuellement le film est par contre une vraie déception. Je savais Kim Ki-duk assez inconstant sur ce plan là mais il signe certainement l'un de ses longs métrages les moins aboutis sur ce point. Le cadrage est parfois franchement amateur et malgré certaines images rescapées ce sont les effets de zoom étranges et les tremblements constants de l'objectif qui l'emportent. La photographie confiée à Jo Young-jik – dont il s'agit a priori du premier film – est très souvent moyenne avec là encore quelques plans réussis. C'est décidément l'un des points faibles de ses films, c'est d'autant plus dommage quand on sait qu'il peut également réaliser des images magnifiques comme celles de "Printemps, Eté, Automne, Hiver... Et Printemps".Le film est porté de fort belle manière par le duo constitué de Jo Min-soo et Lee Jeong-jin. Le couple parvient à instaurer une sorte de symbiose dérangeante à l'image du reste du film. Il s'agit par ailleurs du premier film de Jo Min-soo et j'espère personnellement la revoir dans d'autres productions très prochainement tant elle m'a convaincu. Les seconds rôles sont également de bonne qualité même si évidemment ils ne sont pas très développés. De plus la relation entre les personnages, à l'image du cadrage, repose plus sur le non dit que sur la parole. C'est une habitude du réalisateur mais cela peut exaspérer certains spectateurs, soyez donc avertis.

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Au final je suis sorti de ma séance avec un avis mitigé. Kim Ki-duk signe ici une très belle histoire, sûrement une de ses plus intelligentes au demeurant, mais avec une réalisation plombée de petites erreurs et d'une photographie plus que quelconque. Malgré ses défauts le film parvient à développer une ambiance fort singulière et je ne peux par conséquent que le conseiller à ceux qui apprécient les films particuliers. Les autres passeront sûrement leur chemin, mais je pense que c'est également valable pour une bonne partie de la filmographie de Kim Ki-duk.

7/10

Katam

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Musique La chronique de Choune

ColdplayConcert live VS DVD live

Présentation du groupe

Le quatuor est composé de Chris Martin (chant, piano, guitare), Jon Buckland (guitare, chant), Will Champion (batterie, harmonica, chant) et Guy Berryman (guitare basse, chant). Il se forme en 1998 à l'Université College de Londres avec comme références U2, Jeff Buckley ou l'Oasis des débuts. Leurs chansons doucement mélancoliques intéressent le label Parlophone qui les signe.

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Après une série de singles, leur album « Parachutes » sort fin 2000. Il se place directement à la première place des charts britanniques et s’écoule à plus de 100.000 exemplaires en quelques jours. Force est de constater que le groupe possède un réel sens de la mélodie teintée de langueur contemplative. Bien sûr, l'album n'est pas d'une originalité fracassante, mais il y a là comme une synthèse de tout ce que la pop a produit de meilleur ces dix dernières années de Radiohead à Travis en passant par Muse. On y retrouve de douces ballades à la guitare acoustique sur accords de piano romantiques qui prouvent que Coldplay pourrait, peut-être, devenir le grand groupe qu'il rêve encore d'être. Après cinq albums studio publiés, le 1er révélateur «Parachutes», suivi de «A rush of blood to the head» qui leur a valu une notoriété internationale, confirmée par «X&Y», ils ont atteint leur apogée avec le grand «Viva la vida or death», et enfin le dernier mais non moins déroutant «Mylo Xyloto» sorti le 24 octobre 2011 avec près de 60 millions d'albums vendus. Critiqué mais régulièrement récompensé, le groupe a remporté 8 Brit Awards, 7 Grammy Awards, 6 Q Awards et 5 NME Awards. Il est aussi élu, en décembre 2009, quatrième meilleur artiste des années 2000 par les lecteurs du magazine Rolling Stone.

Par ailleurs, le groupe prend cause dans différentes œuvres caritatives et défend depuis ses débuts le commerce équitable aux côtés d'Oxfam International et d'Amnesty International. Cet engagement les conduit à participer à des groupes caritatifs tels que Band Aid 20 et à jouer dans des concerts tels que le Live 8, le Fairplay, le Sound Relief, le Hope for Haïti Nowou le Teenage Cancer Trust.

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Concert à Nice le 23 mai 2012

Coldplay, comme tous les grands groupes pop-rock sait réunir des fans de tous les âges et l’ambiance est là pendant l’attente … 46 000 spectateurs au stade Charles Erhmann de Nice, c’est du sérieux ! L’accueil lors de la vérification des billets est sympathique, on nous offre un bracelet lumineux qui fera partie intégrante du spectacle en s’allumant selon un scenario parfaitement orchestré lors du concert. Sur la scène, le décor est branché, vif et très coloré, de grandes bulles servent d’écran pour les plus éloignés et qui plus est, une grande partie des tags a été effectuée par les 4 membres du groupe. Vers 20h, la 1è partie débute par une petite protégée de Jay-Z : Rita Ora, style clinquant avec parfois même un léger manque de justesse, mais cela convient parfaitement pour chauffer la foule pendant une bonne demi-heure. Puis à 21h, la seconde 1è partie démarre : Marina and the Diamonds, mélange étrange de Björk et de cantatrice new-age surannée qui ne laisse pas franchement de souvenir mémorable.

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Après ces deux 1è parties achevées sur un sentiment mitigé, le groupe arrive enfin, il est 22h, une pluie de feux d'artifices inonde la scène et submerge la foule dans un moment réellement hors du temps. Ils apparaissent sous une cascade de lumières et un déluge de confettis aux formes et aux couleurs de leur dernier album. Chris Martin et sa bande ouvrent le gig sur "Myxo Xyloto", l'un des hymnes de leur cinquième album. Coldplay se donne entièrement, ils sont parfaits au piano, font des riffs incroyables, sont excellents à la batterie, maitrisent le chant, osent quelques pas de danse et s’amusent même à virevolter au milieu d'une arène électrisée qui reprend en chœurs leurs mélodies et ce, à gorges déployées. L'air entêtant de «Paradise» devient un hymne tant pour le groupe que pour le public. C'est dans des moments de symbiose comme ceux là que l'on se dit que la musique peut créer des liens très puissants entre les individus. Pas une personne n’ignorait les airs et les paroles du groupe faiseur de tubes et d’ailleurs, pas un seul de leur fameux hit n’a été oublié de la set-list !

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Seulement voilà, au bout d’une heure d’euphorie totale, le quatuor ose un affront et nous tire sa révérence … bande d’ingrats! C’était sans compter sur la véhémence du public qui, à force d’affronts et de rappels, à réussi à faire revenir le groupe sur scène. Nous voilà donc repartis pour 45 minutes de folie, ils nous en balancent plein les yeux et les oreilles ! C’est à vous scotcher sur place tellement c’est incroyable. 23h45, L’assemblée est repue, la bande à tout donné! In fine, Coldplay est digne des plus grands, malgré les petits bémols entre l’attente et certains enchainements hasardeux de chansons lentes, le groupe est un incontournable du concert live !

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DVD / live 2012

Le 3è album live de Coldplay est disponible depuis novembre 2012 en coffret CD/DVD, BLu-Ray/CD et téléchargement légal. C’est un mix de concerts ayant été enregistrés dans 3 villes différentes : Paris/Stade de France (meilleures prises de vues et de son), Montréal/Bell Center et Glastonbury/Pyramid Stage (qualité légèrement plus décevante).

Nous voilà face à un docu-concert contenant 16 titres live entrecoupés de moments du quotidien, d’interviews des membres du groupe après les shows et d’un court extrait de leur concert donné à la Cigale de Paris.

Relativement intimiste malgré une tournée internationale, ce live est réellement à la hauteur de leurs concerts et tous leurs plus grands tubes s’y trouvent. Le concept fonctionne et parvient à prolonger toute leur fantaisie sur scène à coup d’animations colorées, d’images saturées et d’un son généreusement retransmis. A noter, un duo remarquable avec Rihanna qui à sa sortie aurait pu laisser quelques fans sceptiques mais qui s’avère être hypnotisant au Stade de France.

Page 21: HCFR l'Hebdo N°42

Le parti pris de Coldplay colle parfaitement à leur état d’esprit et nous fait plonger (ou replonger) dans l’ambiance d’un spectacle mené d’une main de maitre tant par le groupe que par Paul Dugdale (le réalisateur).

Ceci-dit, les bonus nous laissent un peu sur notre faim. Seulement 2 titres live non montés, 6 photos et un CD audio.

Liste des titres: Mylo Xyloto, Hurts like heaven, In my place, Major minus, Yellow, Violet Hill, God put a smile upon my face, Princess of China, Up in flames, Viva la vida, Charlie Brown, Paradise, Us against the world, Clocks, Fix you, Every teardrop is a waterfall / bonus : the Scientist, Don’t let it break your heart.

Verdict Coldplay, est résolument un groupe à voir tant en concert qu’en DVD, seul ou entre amis !

Choune

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Musique La critique de Manitao17

Rage Against The MachineRage Against The Machine

Tonner, provoquer, déclencher la contestation alors que l'incommensurable menace d'une société est déjà établie pourrait être perçu comme un bouillonnement dans un lac glacé. Pourtant chaque découverte à sa part d'attention, de nouveauté, de création voire de religion.Rage Against The Machine, album du groupe du même nom créé en 1992, peut être vécu comme un "Big Bang" de fréquences inédites, une parodie de relativisme musical. Dans tous cas il contrebalance les talents de l'époque souvent affublés de douces vocalises et d'effets savoureux.

Page 23: HCFR l'Hebdo N°42

Proche du trash et de l'insomnie,il faut se prendre au jeu du médiator et de la baguette pour abuser de l'effet Joule et apprécier l'album à sa juste valeur. Des décibels et une dynamique marquées affublent l'ensemble d'une découverte à ne pas manquer. Elle éclaire au milieu d'une tendance le bouleversement systémique d'une époque révolue. Le groupe modifie le sens giratoire d'une frénésie parfois trop passive. Il transcende les genres et dilue les rêves électriques en redonnant une profondeur à chaque instrument. D'une basse argumentée par la technique de Tim Commerford dans "Bombtrack" ou "Take The Power Back" aux riffs transformés en séismes évocateurs de Tom Morello dans "Killing In The Name" ou "Freedom", l'ensemble participe à l'ouverture d'une parenthèse atomique à tendances métalliques ralliant le Rap et le Punk autour de la voix de De La Rocha.N'y voyez donc pas une accalmie, une ombre sans vergogne, et pensez l'album comme un monde qui s'écroule, une transition destructrice entre le Hard Rock et le Funk avec chaque art traité dans son ensemble. Difficile d'oublier l'issue donnée à ce type d'écoute. Introduire un genre nouveau en y voyant sa fin permet sans doute d'apercevoir quelques minutes un passage restreint, un don futile mais aussi lumineux et brillant.A chacun d'y comprendre et d'y voir son propre intérêt, les disquaires ne devraient pas être choqués de vous faire écouter "Rage Against The Machine" du groupe éponyme.

Manitao17

Extrait Killing in the name : cliquez ici

Page 24: HCFR l'Hebdo N°42

Jazz La chronique d'Autrichon gris

Le retour du coelacanthe

Duo Isabelle Cirla (clarinette basse) et Joel Trolonge (contrebasse)

Enregistré en octobre 2012 à Tarbes

Peut-être n'ont-ils jamais eu la possibilité d'aller observer le très rare coelacanthe dans les trous obscurs où se cachent les derniers spécimens aux Comores ou à Madagascar. A vrai dire, seuls quelques plongeurs engagés ont eu ce privilège extrême, et ils n'auraient certainement pas imaginé une telle musique ni une telle poésie pour célébrer l'animal.

Page 25: HCFR l'Hebdo N°42

Non, tout simplement parce que ce dialogue de caresses et de simplicité grave entre la clarinette basse d'Isabelle Cirla et la contrebasse de Joël Trolonge (connu pour son art consommé du jazz manouche), duo toulousain rêveur, évoque plus facilement la brume sur les étangs de nos campagnes les matins d'automne, le vert des feuillages, l'eau douce et trouble, l'immobile brochet à l'affût; « septembre, l'écorce »... C'est d'ailleurs le titre du premier morceau.

Une conversation heureuse et tendre entre deux instruments épris de douceur, un duo de formes simples, comme des miniatures, sans brusquerie, une certaine langueur, un allongement des corps et des formes, des notes et des rythmes lents, apaisés, sereins.

Cet album de créations, utilisant deux instrumentsfamiliers des jazzfans, dévoile quelques influences avec un morceau de Guillaume de Chassy «Lune» et un autre de Dave Liebmann «the runner: mind and body» sur une base qui puise dans Ravel comme dans la grande histoire du jazz comme «sur un fil» morceau ou la prise de son au ras des cordes est sidérante.C'est probablement la mythologie de cet animal disparu/réapparu qui a inspiré les musiciens, qui admettent sur la pochette que son histoire les a émerveillés. J'y ai plutôt entendu une délicieuse rêverie d'eau douce et une gambade de faunes, mais quelle importance, cet album de pure beauté à l'excellente prise de son tout en grave, signature des instruments et de l'album, enchantera vos oreilles et vos systèmes, jusqu'au silence parfait, étonnant parti pris du dernier morceau « tempête dans un verre d'eau. »

Autrichon gris

Page 26: HCFR l'Hebdo N°42

Dossier Les lecteurs ont la parole...

L'Hebdo ...et vous !!!

Un an, oui, un an déjà... we did it !!!

C'est avec beaucoup d'émotion que je me replonge dans le n°1, cette page unique réalisée avec sueur et acharnement pour moi qui ignorais tout de la mise en page. "Un pdf, qu'est-ce que c'est un pdf?" Mais la passion est plus forte que tout. Et c'est cette passion qui réunit notre équipe depuis 1 an. Une dizaine de rédacteurs acharnés, suffisam-ment fous pour consacrer beauuuuucoup de temps et beauuuucoup d'énergie pour faire vivre L'Hebdo. Pour notre immense plaisir, partagé par vous nous l'espérons.Aujourd'hui, ce sont nos lecteurs qui ont la parole. Et nous donnent leur avis sur L'Hebdo. Avec beaucoup d'humour...

Fabi

Page 27: HCFR l'Hebdo N°42

L'avis de rmsk

La fonction de modérateur comprenant des corvées peuLa fonction de modérateur comprenant des corvées peu évitables et notamment celles de se tenir vaguement auévitables et notamment celles de se tenir vaguement au courant des initiatives souvent fâcheuses qui surgissent ici etcourant des initiatives souvent fâcheuses qui surgissent ici et là sur le forum, j’ai été amené à lire d’un derrière distraitlà sur le forum, j’ai été amené à lire d’un derrière distrait «HCFR L’hebdo ».

« HCFR L’hebdo » … Quelle imagination ! Je suppose que l’hésitation s’est faite avec « L’hebdoHCFR » et que les discussions ont été âpres autour de la machine à café. C’est le stagiaire préposé à la photocopieuse qui a sans doute dû trancher. En mobilisant un ou deux neurones disponibles, il était pourtant facile de trouver mieux comme, heu … je ne sais pas moi, je n’ai aucun neurone de libre pour le moment.Et c’est une fille qui – n’y voyez surtout aucune allusion grivoise, les temps sont déjà suffisamment durs pour les porteurs de chromosome Y - est à la barre. Une fille ! A HCFR ! Et pourquoi pas à la tête de l’ « Osservatore romano » ? On croit rêver !Ça démarrait mal et c’était loin d’être fini. Première constatation : c’est un journal gratuit.

Or, je me méfie de la gratuité. Parce qu’elle ne peut pas vraiment exister, pardi, ce serait un non-sens économique. Pour un journal, lorsque ce n’est pas le lecteur qui y va de ses sous, ce sont les annonceurs, nécessairement. Bourrés de chausse-trappes et de publicités planquées, ils sont, les journaux gratuits, des pièges à gogos, voilà. Après avoirfait deux fois le tour du monde et franchi les trois caps, il n’est pas encore sorti des rotatives, le canard qui me fera gober sa réclame sans moufter. Quoique là … après avoir tout bien lu et relu (uniquement par conscience professionnelle, naturellement), comment dire, la critique ressemble à s’y méprendre à de la vraie critique et les amateurs sont de plus en plus nombreux à y contribuer.Or, je me méfie de l’amateurisme. Le temps des sympathiques « touche à tout » qui officient au fond de leur garage est révolu. Ça vaut pour les amplificateurs bidouillés par de soi-disant inventeurs géniaux et que tentent de nous refourguer à prix d’or des aigrefins de passage comme pour toute autre activité et les publications hebdomadaires en font partie. « C’est fait par des amateurs » ne signifie pas autre chose que « c’est mal foutu comme tout, mais il faut être indulgent, ils n’y connaissent rien."

Page 28: HCFR l'Hebdo N°42

Quoique là … après avoir tout bien lu et relu (uniquement par conscience professionnelle, naturellement), comment dire, la progression en qualité comme en quantité est impressionnante. C’est bigrement bien fichu pour des bénévoles.

Or, je me méfie du bénévolat. Au mieux, il est inutile, au pire, il prive quelqu’un du travail justement rémunéré dont il a besoin. Ne vous méprenez pas, le rôle de modérateur à HCFR comprend l’usage d’une Aston Martin de fonction et n’a donc rien de bénévole. Pour moi, le bénévolat est une notion qui renvoie vaguement à celle d’humanitaire et je me souviens de l’un de mes maîtres, misanthrope cynique et atrabilaire comme il se doit, qui me disait souvent «méfiez-vous de l’humanitaire, c’est un terme qui cache, soit une bassesse, soit une vilénie ».

Quoique là … après avoir tout bien lu et relu (uniquement par conscience professionnelle, naturellement), comment dire, on y découvre de vrais talents, des forumeurs que l’on pensait plus animés par la technique que par les passions qu’ils veulent bien nous faire partager et cela n’a pas de prix.

Reste le choix des musiques, bien sûr, nul n’est parfait. Mais je me doute qu’il y a ici matière à discussion … il n’est pas donné à tout le monde de vibrer en écoutant « Flower of Scotland » joué par une cornemuse solitaire, le soir tombé sous les murailles du château d’Edin-burgh...

Rmsk

Page 29: HCFR l'Hebdo N°42

Ne pas lire l'hebdo c'est ballotcar la fine fleur d'Hcfr y participe,si tu veux être des nôtres,lis l'hebdo!!

Tu seras incollablesur les sorties ciné et, en musique, tu te baladeras dans les champs de coquelicots.Mais si tu ne sais pas lire,contente toides illustrations choisies avec amour par Fabi.Si cela ne rime pas, seulement à toi tu t'en prendras, vilain petit absent du vendredi.

Oui ma Fabinette une fleur de coquelicot tous les vendredis j'ai envie de t'offrir...

Kishizo

J'ouvre l'Hebdo en format pdf quand je reçois la notification d'un nouveau numéro en MP, c'est en général le soir à la maison. Je lis les articles de Fabi et les quelques-uns qui attirent mon attention. En tous les cas, je trouve que l'Hebdo est une très bonne chose pour la promotion de HCFR, il couvre beaucoup d'aspect des œuvres culturelles (manque peut-être une section jeux vidéo, à moins que je ne l'ai ratée) et est en phase avec la modernité (pdf pour une lecture sur tablette/mobile).Fabi a su fédérer une équipe de bénévoles qui l’accompagnent dans ce projet et là aussi je ne peux que les féliciter.

Hydrosaure

Page 30: HCFR l'Hebdo N°42

« Déjà un an, déjà un an que l’hebdo existe et qu’il a su grandir entre les mains d’une équipe de bénévoles passionnés menée a « bout de bras » par Fabi.L’Hebdo a-t’il trouvé son public? L’Hedbo est-il assez connu? Bien des questions qui sont bien vite oubliées dès les premières lectures… Car pour ma part, je le parcours très vite, que dire je l’ingurgite en quelques minutes depuis mon ipad ou de mon portable. Et c’est ensuite dans la semaine que je le consulte d’une manière plus posée, tantôt attiré par "à l’affiche" afin de valider l’idée d’une sortie ciné, tantôt d’une manière soudaine afin de challenger les critiques de 7eme art par rapport au film que j’ai vu ou revu, tantôt assis confortablement devant mon système hifi afin de m’organiser une soirée "surf" musicale, profitant de mon abonnement de streaming guidé au gré du vent par les chroniques dans « Musique » . Etant un acheteur compulsif de Blu-ray, je consulte finalement un peu moins les tests et je n'ose avouer que je ne lis que très peu...Merci, merci vraiment beaucoup pour toute cette énergie et cette passion qui animent cette formidable équipe et ce bon moment que je passe avec vous en vous lisant chaque semaine ainsi que pour les découvertes que j'ai faites grâce a vous!

Steph-Hifi

L'Hebdo à un an ?! Mazette, je suis donc un an plus vieux que lorsque Fabi m'avait demandé avec une écriture féminine adorable de faire quelques critiques ciné de temps à autres (temps qui m'a beaucoup manqué ces derniers temps, hélas...). L'Hebdo, c'est donc ce fabuleux journal dont le contenu transcende une charte graphique hideuse et qui me permet de découvrir un univers culturel souvent insoupçonné en ce qui me concerne (ciné mis à part !). Tiens, en ce moment je lis "Des milliards de tapis de cheveux" et qui c'est qui me l'a recommandé ?L'Hebdo pardi !Mille bravos donc à cette formidable équipe de bénévoles qui fait un boulot formidable que je savoure généralement le soir au lit, sur mon ordi portable avec un casque sur les oreilles (plus tout lepoids du regard de mon épouse qui me jette des coups d'oeil appuyés, probablement jaloux. Bref, si je divorce un jour, ce sera sûrement la faute à l'Hebdo !!! ).

Emmanuel Piat

Page 31: HCFR l'Hebdo N°42

L'hebdo a un an !

"Regard buissonnier sur l'actualité culturelle ... Il délaissera volontiers les sentiers battus.." C'est encore plus vrai au bout d'un an.J'ai à nouveau parcouru le premier numéro publié fin avril 2012. Il était sur une seule page!!! 50 pages aujourd'hui ... de pur bonheur. Repartir en arrière, jamais ! Me priver des critiques de moults participants, de la maquette, de la bande son qui accompagne chaque nouveau numéro... pas possible !Bref j'ai accroché dés le début car pour une fois on n'y parlait pas de matos, techno... mais de coups de coeur et le tout sans blabla.Certains pourront regretter la lecture de xx pages sur micro ou tablettes mais dans mon cas je trouve cela beaucoup plus intéressant et agréable.A tout moment, je peux aller explorer le web pour en savoir plus sans devoir jouer du clavier. Je ne parcourais jamais, à mon tort d'ailleurs, la rubrique Oeuvres de notre forum et j'avoue que cet Hebdo me l'a fait découvrir et constitue pour moi un fil conducteur.Je sais que j'aurais pu faire preuve d'effort et me documenter à côté en parcourant la presse tel que telerama, les inrocks... J'ai essayé à une époque mais ai essuyé pas mal de déconvenues avec des conseils ne correspondant en rien à mes attentes. Raison principale : je ne connaissais pas les journalistes et donc ne pouvais savoir quels étaient leurs goûts. L'Hebdo sur HCFR est construit par des passionnés dont certains me sont connus depuis de nombreuses années. Au fil des ans, j'ai pu me faire une idée sur leurs attentes. Je me suis laissé tenter au départ par quelques conseils puis comme ça me correspondait, j'ai continué.A chaque fois, je parcours rapidement le numéro un peu n'importe comment : début, fin, milieu... Puis je patiente et attends une soirée au calme qui va me permettre de le lire tranquillement. En général le week-end, tard. Les liens fournis me permettent après lecture et suivant l'envie d'aller parcourir les échanges entre forumeurs. Cet acte est rarement anodin car pour moi il se finit souvent en achat...Bref je suis fan et félicite encore chacun des participants dont notre Fabi.Merci d'y avoir pensé et surtout d'être passé à l'acte.

Bobim

Page 32: HCFR l'Hebdo N°42

Toutes les semaines je télécharge L'Hebdo. Il est effacé 1 mois après. (Sauf intérêt particulier) Dans un premier temps je fais une lecture rapide.(Semblable à consultation de journal) Après, tranquillement, lecture détaillée en plusieurs fois.(A la maison)Préférences : les films ainsi que les tests de BR. La musique & les concerts, les Livres. Il serait souhaitable de trouver un peut plus de films « culte » anciens.J'aime beaucoup la présentation de cet hebdo, mais ne pas hésiter a faire des changements pour rompre avec la monotonie.Un conseil (si je peux) ne pas alourdir l'hebdo, la taille du dernier N° me semble bonne. Pour moi votre Hebdo est une sorte de révérenciel qui me permet d'aller plus loin (Via le net) dans l'info. Sans compter la découverte de musiques de qualité.Bonne continuation dans ce sens et bon courage pour les prochains N°.

Rainboww95

Le fond :Je survole l'HH tranquillement chez moi dans sa version issuu, en général le jour de sa sortie. Si j'aime bien les critiques de films et les tests blu-ray, je préfère que l'on développe ce qu'il y a à côté du home cinéma, comme la peinture (que je ne connais pas particulièrement), les critiques de livres (même si je lis assez peu), la musique (que j'écoute de temps en temps : D'ailleurs je remercie Mani qui m'a fait découvrir Elie Goulding dans l'HH) etc...bref nous ouvrir d'autres horizons....

La forme :Du point de vu présentation et mise en page, les photos..., je trouve que vous êtes sur la bonne voie (en fait c'est quasi déjà parfait !).

Opbilbo

Page 33: HCFR l'Hebdo N°42

Un an déjà que l'hebdo a vu le jour, j'ai fini par m'habituer à le lire chaque semaine et toujours avec plaisir. Ce que je remarque c'est qu'il s'étoffe à chaque numéro. J'imagine le boulot de cette bande de passionnés et franchement je ne peux qu'être admiratif. Je ne m'appesantirai pas sur la mise en page, bien que toujours perfectible, elle se veut sobre et fonctionnelle pour tous. L'essentiel est ailleurs et je ne doute pas que l'équipe prenne du plaisir à le réaliser, le même que nous prenons à le lire. Les articles, les critiques sont de qualité et on finit par apprivoiser le style de chacun. Je choisis toujours le moment où je suis en condition pour m'y intéresser, donc pas forcément dès sa sortie le vendredi.

Tous les articles ne me passionnent pas, j'ai une préférence pour le cinéma mais je ne boude pas, parfois, le plaisir des découvertes Eldudiennes surla littérature, bien que je ne bouderai pas non plus une partie plus classique, du roman plus populaire, je dirai... La musique ? Le jazz brille par son absence et je le regrette... En tout cas, quelle lumineuse idée d'avoir réalisé un hebdo sur HCfr et je félicite tous ceux qui le réalisent chaque semaine. J'ajouterai un gros bisou à la chef rédac' pour son abnégation à mener à bien ce qu'elle a entrepris.

Papinova

Je lis l'Hebdo dès l'avis de parution. Je le télécharge et le lis pleine page. Je trouve la qualité des images sympa sinon belles. Je parcours le journal et m'arrête lorsque je suis interpellé par un titre, une photo. Je ne lis pas tout, car je ne suis pas un fana des films à proprement parler. Ce qui me branche le plus c'est la Tech images et sons. J'apprécie particulièrement toutes les critiques.

GRANIER Pierre

Pour ma part ma lecture de l'hebdo dépend de l'humeur du moment, entre survolé et dévoré, mais toujours affalé dans mon canapé (iPad power).

Salvor Hardin

Page 34: HCFR l'Hebdo N°42

Alors déjà un an! Que le temps passe vite. Je vous tire mon chapeau, déjà pour avoir tenu le rythme, que dis-je pour n'avoir fait que croître.

Et pourtant je ne suis pas un grand lecteur. Aussi bien j'étais attiré par le format des premiers hebdos, limite "flyers" qui permettait en un clin d'oeil d'aller à la partie qui m’intéressait et d'avoir un bref aperçu du sujet exposé (Ziq, films,...) aussi bien je lis très peu de livres et de revues en général. Par manque d'assiduité, de temps....bien que ce dernier point ne soit pas une excuse car on a le temps que l'on veut bien se donner. Conclusion je lis moins l’hebdo qu'initialement, non pas du fait du contenu, je viens de jeter un oeil à l'hebo n°36 et je dois dire que c'est du superbe travail, mais simplement parce que le format ne me correspond plus.

Lorsque je prends le temps de le feuilleter, ça m'arrive encore parfois, je survole principalement la partie concernant les sorties ciné, ainsi que la partie zique.Quand??? Quand j'ai un trou dans mon agenda, généralement à la maison...(même mes week-ends sont très chargés, étant en déplacement pro à la semaine)En attendant, je tiens à féliciter l'équipe car je serais vraiment incapable de retranscrire de façon écrite ce que m'apporte l’écoute d'un CD ou le visionnage d'un film. Ce n'est pas donné à tout le monde je pense.Merci donc à vous pour votre investissement.Continuez, ne vous découragez pas du fait d'une réponse comme la mienne, je dois être un hurluberlu qui ne sais pas profiter de la mine d'infos qu'on lui met à sa disposition...

LBTRMA

Page 35: HCFR l'Hebdo N°42

L'Hebdo HCFR, c'est pour moi l'occasion de me "poser",entre deux dossiers, et de savourer cette touche de fraicheur (et féminine) qui parcourt enfin HCFR. C'est un regard nouveau et différent. Cette petite équipe, qui à l'instar de son "bébé" grandit chaque jour, sait à chaque fois m'apporter une information décalée, pertinente, déjantée. Bref c'est ma dose de douceur HCFResque hebdomadaire.

Les différentes façons de percevoir, lire et décoder les Bluray sont,par exemple, très intéressantes. Perso,je préfère me contenter de regarder le film, mais j'apprécie néanmoins que d'autres analysent, décortiquent, comparent et en retiennent au final bien plus d'infos que ce que j'en ai perçu (voire parfois même, plus que ce que le réalisateur à voulu insuffler...)Mais le plus souvent, cela me permet de découvrir des films que je n'aurais certainement jamais pensé a voir et, parfois, me donne l'envie de découvrir un autre cinéma.

L'évolution future que je vois pour l'hebdo?-des tests matériels-des visites d'install'-un format mensuel qui pourrait être un condensé des éditions Hebdo-une édition en format lisible sous tablettes type Ipad ,Kindle.....Les moins?-le logo est franchement vilain et ne reflète pas le soft et le glamour-il faudrait qu'il soit au moins lisible sous une visionneuse qui permettrait de conserver un aspect "page" à faire tourner.

Néon

Page 36: HCFR l'Hebdo N°42

Devant tant de talent d'écriture, je ne suis qu'un vermisseau, comment voulez-vous que j'écrivisse quoi que se soit, je suis si maladroit. Je n'ai jamais su lire, alors écrire...ma foi, je n'en ai pas le droit. Mon sentiment est le suivant, deux points à la ligne. Ma lecture de l'Hebdo est celle de la proximité, rien à voir avec un magazine acheté en kiosque ou autre. Il y a une forme de plaisir presque sensitif à cette lecture. Ce plaisir tient aux protagonistes. Je n'ai pas de moment privilégié pour le lire, je suis chez moi, je peux être

extrêmement fatigué avoir la tête à l'envers, il est là disponible d'un simple clic. Je connaisquelques pigistes puis-que je les lis autre part, il y a donc une part d'eux que je n'ignore pas, ça rend la lecture plus personnelle et plus amusante. (Que Greenfield ignorât l'existence de Manzarek , j'ai des doutes mais que voulez vous c'est la légende) Grâce à eux cette lecture je la touche comme le murmure d'une eau claire lorsque j'ai chaud (en fait c'est un prénom indien, toute la phrase) Bises à tous les participant(e)s.

Rann

Je le lis tous les semedis matin bien peinard en prenant des notes sur les films et bouquins et si possible je passe le Dimanche suivant chercher les élus(dVD ou bouquins) dans mon centre commercial... De fait grâce à l'hebdo, je me suis natuirellement dirigé vers "Oeuvres" dont 7ème art qui est une mine d'infos!Ma lecture : je survole une fois et ensuite je reviens pour un focus particulier sur tel ou tel article ou sujet. Je songe d'ailleurs à les imprimer depuis le début pour m'en faire une relecture selon les envies : je lis beaucoup et suis fan des livres "papier" ceci expliquant cela.Bravo encore pour ce boulot à toute l'équipe et à Fabi qui fédère les bonnes volontés !

Adpcol

Page 37: HCFR l'Hebdo N°42

Moi et l’Hebdo, on est plutôt du week-end. Ca tombe bien puisque il m'arrive tout beau tout chaud et aussi de plus en plus substantiel chaque vendredi. Alors, rien de mieux pour le lecteur lambda que je suis d’opter pour une lecture plurielle durant les deux jours qui s'ensuivent.Hier et Aujourd'hui s'y côtoient sans complexes... Cinéma, Documentaire, Vidéo, Littérature, Peinture, Bande Dessinée, Musique, Portrait, Manifestation et j'en oublie sans doute… Mais où Fabi et son cercle de plumes affûtées s’arrêteront-ils ?!! Lisible dans sa pagination, sobre dans son habillage, éclectique dans son contenu, éloquent dans son écriture, tranché dans la critique qu'elle soit artistique ou technique.Ca sent le satisfecit tout çà, me direz-vous ? Ma foi, c'est plutôt le cas. Bon, allez, je ne dirais pas non à un ch'ti coin dédié aux Musiques de Films et à ceux qui les composent. Mais c'est bien parce que vous insistez. A toi l'honneur Fabi, souffle cette première bougie, faites un sort au gâteau et au pétillant, toi et chacun de ceux qui ont généreusement donné de leur temps et de leur passion. C’est amplement mérité. En nous souhaitant que cette aventure ne fasse que commencer. Merci et Bravo à tous !

Isalula

L'Hebdo a 1 an. Grâce à une équipe de rédacteurs, correcteurs et techniciens passionnés mais aussi grâce à vous, nos lecteurs fidèles. Merci à tous pour cette merveilleuse aventure!

Fabi

Page 38: HCFR l'Hebdo N°42

Blu-ray 2D Le test de Tenia54

Le CerveauGérard Oury

"Un train doit transporter des fonds secrets de Paris à Bruxelles. Deux individus les convoitent : le Cerveau, célèbre escroc britannique, et Arthur, un petit truand débrouillard assisté de son copain souffre-douleur, Anatole. Mais les deux équipes programment leur hold-up le même jour, à la même heure... La rencontre au sommet entre Belmondo et Bourvil. "

Réalisateur: Gérard OuryActeurs: David Niven, Jean-Paul Belmondo, Bourvil, Elli WallachOrigine: FranceGenres: Comédie, CrimeAnnée de production: 1968Durée: 1h53

Page 39: HCFR l'Hebdo N°42

Le Film

Il y a quelque chose qui clochera toujours dans Le Cerveau, probablement parce qu'il pointe péniblement à 1h54.C'est bien dommage, car il y a une certaine hystérie souvent hilarante, avec une troupe d'acteurs dont on ne sait réellement qui est le plus intéressant, le plus amusant.Il y a évidemment Bourvil, mais dans un style habituel, routinier, et donc peu surprenant, et pas forcément le plus amusant. Il y a Bébel, au sommet de sa forme, doté d'un personnage à l'écriture fine au niveau du timing du rire, plein de bons mots et de gouaille.Mais il y a aussi une poignée de seconds couteaux ne déméritant pas. Eli Wallach n'est pas forcément le mieux employé, la faute à un personnage lourd et balourd, mono dimensionnel et surtout rapidement lassant. Si on peut rire un moment de son rôle de macho protecteur, quelque part autour du caïd gauche comme pas permis, cela finit par s'effriter assez vite. Qui plus est, le moteur féminin du film est d'un inintérêt certain, sorte de jolie plante sans grande utilité ou personnalité.

Page 40: HCFR l'Hebdo N°42

Mais la vraie surprise, c'est un David Niven qui semble s'amuser comme un petit fou, complètement à contre emploi, décalé mais sobre comme un Monty Python, sorte de John Cleese perdu à Paris transformant le film en folie furieuse, et volant le film à lui seul. Il faut le voir faire sa présentation animée, courir après ses sacs d'argent, ou balancer des feux d'artifices à la tronche de Wallach. Son enthousiasme de grand enfant est extrêmement communicatif et illumine indéniablement le film.Oury semble avoir bien compris ça, et se garde bien de mettre Niven trop en retrait...

Page 41: HCFR l'Hebdo N°42

Et c'est probablement la force (mais aussi la faiblesse) du film : réussir bon gré mal gré à entre-croiser 3 lignes narratives. Le souci, c'est le manque de sens du rythme et de cohésion dans cette narration parallèle, certains passages étant bien moins intéressants, bien moins drôles que d'autres. De plus, Oury et Thompson n'étant pas Audiard, le film joue moins sur la truculence des dialogues que sur une comique de situation qui peut faire mouche, mais manque trop souvent sa cible. Aujourd'hui, on aura donc bien du mal à voir dans Le Cerveau un équivalent des sommets de la comédie française "classique" comme la trilogie Lautner / Audiard / Ventura, ou le diptyque Bourvil / De Funès Le corniaud / La grande vadrouille.Reste donc, cependant, une hystérie progressive qui fait du bien au film, et l'envoie progressivement vers quelque chose de fondamentalement fun et rigolard, qui plus est aidé par l'enthousiasme de Niven, et donne au film une seconde partie bien plus enlevée et autrement moins oubliable.

Page 42: HCFR l'Hebdo N°42

Fiche techniqueGaumont, 2013BD-50, Zone Free2.35, couleurs1080p, AVC, débit vidéo moyen : 27444 kbpsFrench / DTS-HD Master Audio / 2.0 / 48 kHz / 1579 kbps / 16-bit (DTS Core: 2.0 / 48 kHz / 1509 kbps / 16-bit)STF, STA, amovibles

Image : 8.5/10Son : 8/10Film : 7.5/10

Vers le forum

Blu-ray : ici

Suite du retour à une qualité plus élevée que trop de leurs sorties 2012 pour Gaumont, qui présente ici la nouvelle restauration du Cerveau dans une copie intéressante mais pas forcément ultime.

Pour commencer, il semble clair que le matériel est ce qu'il est, et qu'il ne sera probablement pas possible de faire bien mieux que ce Blu Ray. La plupart du film est plutôt détaillée, on appréciera un dégrainage peu visible, et dans l'ensemble, la copie est plutôt bonne. Aussi, elle a été ostensiblement nettoyée, et aucune poussière ou rayure n'est à déplorer. Enfin, hormis une poignée d'images ci et là, elle est d'une grande stabilité.Il faut cependant avouer que le look du film n'est pas le plus à même de briller en HD, limitant donc le rendu du Blu Ray, et au final, la définition n'est impressionnante que par moments.

Pour le son, c'est un peu la même histoire. Le film démarre mal avec un générique de début criard et saturant, mais heureusement, cela se calme par la suite. La piste est, le reste du film, propre et claire mais reste cependant très plate dans son ensemble, et manque cruellement de dynamique.

Tenia54

Page 43: HCFR l'Hebdo N°42

Blu-ray 2D Le test du Loup Céleste

Waist DeepVondie Curtis-Hall

Le synopsis

O2, un ex-taulard, essaie de se réintégrer à la société. Mais son passé le rattrape lorsqu’il est victime d’un braquage en pleine rue : sa voiture est volée, et plus grave, son fils kidnappé est retenu par un baron de la drogue sans pitié. O2 est alors obligé de replonger dans le milieu des gangs pour payer la rançon et venger son fils. Il sera aidé par une princesse des rues dans son combat impitoyable pour sauver son fils et retrouver sa liberté...

Année : 2006Durée : 97 minRéalisateur : Vondie Curtis-HallActeurs : Tyrese Gibson, Meagan Good, The Game, Henry Hunter Hall

Page 44: HCFR l'Hebdo N°42

Le film

Ce thriller urbain qui nous plonge dans les banlieues de Los Angeles où les gangs font la loi, souffre d'un scénario trop conventionnel et guère crédible, de personnages peu développés dont les relations sont rapidement expédiées et d'un rythme qui s'essouffle rapidement passé la séquence d'ouverture, mais les comédiens s'en sortent plutôt bien, la réalisation est efficace et le rap West Coast diffusé généreusement est très entraînant. Rien d'inoubliable mais ça se laisse voir !

Page 45: HCFR l'Hebdo N°42

Fiche technique

Le film ♥♥♥♥♥

Le Blu-ray Disc :

Format vidéo

Pistes sonores Sous-titres

1080p24 (AVC) / [2.35]

- Anglais DTS-HD Master Audio 5.1- Français (VFF)

DTS 5.1

FrançaisAnglais pour

malentendants

Région Éditeur Date de sortie

B (France)

Universal Pictures 09 novembre 2010

Vers le forum

Blu-ray : ici

Le Blu-ray

• ImageMalgré un bitrate élevé la qualité de ce transfert est bien trop légère pour de la HD. La définition, le piqué et la palette colorimétrique sont corrects sans plus (bonnes de jour et vacillantes de nuit), de nombreux plans (aériens surtout) souffrent d'aliasing, la gestion des contrastes est approximative et les noirs sont loin d'être solides.

• AudioDes pistes sonores précises mais plutôt timides (peu d'ambiances et d'effets explosifs) dont le réveil des surrounds et des basses est dû essentiellement à la diffusion de la BO gangsta rap.

Le Loup Céleste

Page 46: HCFR l'Hebdo N°42

Blu-ray 3D Le test du Loup Céleste

Astérix & Obélix : Au service de sa Majesté

Le synopsis

A la tête de ses glorieuses légions, César décide d'envahir l'île de Brittania, la Bretagne. Néanmoins, un petit village breton parvient à lui résister, mais ses forces faiblissent. Cordelia, la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu pour son opiniâtre résistance aux Romains...

Année : 2012Durée : 110 minRéalisateur : Laurent TirardActeurs : Gérard Depardieu, Edouard Baer, Guillaume Gallienne, Vincent Lacoste, Valérie Lemercier, Fabrice Luchini, Catherine Deneuve, Charlotte Le Bon, Dany Boon

Page 47: HCFR l'Hebdo N°42

Le film

Même s'il n'égale pas l'épisode de Chabat, ce quatrième épisode cinématographique des aventures du petit Gaulois est particulièrement fidèle à l'esprit de la BD et retrouve enfin le secret de la potion magique ... de la réussite.

Le casting est remarquable (Valérie Lemercier et Guillaume Gallienne so british), l'alchimie entre Baer (qui campe un Astérix plus cérébral et jovial que par le passé) et Depardieu (dans la peau d'un Obélix toujours aussi tendre et maladroit) est palpable à l'écran, les dialogues sont ciselés, les situations qui jouent la carte du clivage culturel sont vraiment drôles, les références anachroniques (la reine de Bretagne) et cinématographiques ("James Bond" et "300") sont bien trouvées, la direction artistique est léchée (les décors sont magnifiques) et la bonne humeur qui émane de la pellicule est communicative.

"Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté" s'impose donc comme un divertissement familial très plaisant dont l'esprit colle parfaitement à celui de la BD et ça c'est vraiment fantastix.

Page 48: HCFR l'Hebdo N°42

La 3D La profondeur de champ qui peut s'appuyer sur des arrière-plans nets est toujours convaincante (la première séquence avec le drakkar ou celles dans les villes/villages) et les personnages, objets et décors se détachent avec une belle aisance. Les débordements se font par contre rares (la neige) à l'inverse des effets de jaillissement (à l'intensité modérée) qui sont légions avec des diamants, la proue d'un navire, les lances des Romains et les os des Normands qui sortent à plus d'une reprise de l'écran. Mais l'effet le plus réussi dans ce domaine reste lorsque les personnages absorbent de la potion magique car leur esprit sorte de leur corps (accompagné de projections de particules efficaces) pour envahir le salon. Voilà donc une bonne 3D native.

Bonus à ne pas manquer :Le téléfilm de 1967 de Pierre Tchernia "Deux romains en Gaule" (60 min) écrit par Uderzo et Goscinny.

Page 49: HCFR l'Hebdo N°42

Fiche techniqueLe film ♥♥♥♥♥

Le Blu-ray Disc

La 3D

Format vidéo Piste sonoreSous-titres

1080p24 (MVC) / [2.35]

- Français DTS-HD Master Audio 5.1

Aucun

Région Éditeur Date de sortie

B (France) Wild Side Vidéo 20 février 2013

Vers le forum

Blu-ray : ici

Le Blu-ray

• ImageUne luminosité générale plaisante, une définition à couper le souffle, une palette colorimétrique agréablement saturée, des contrastes riches, des noirs profonds, une absence de granularité appréciable et une compression invisible.

• AudioCette piste sonore qui manque de folie et de puissance n'use que trop rarement d'ambiances sur la scène arrière, mais la frontale est assez dynamique et les dialogues sont toujours d'une grande clarté.

Le Loup Céleste

Page 50: HCFR l'Hebdo N°42

Blu-ray 3D Le test du Loup Céleste

My Bloody Valentine

(Meurtres à la St Valentin)

Le synopsis

La petite ville minière de Harmony est secouée par un terrible drame. A cause d'une erreur du débutant Tom Hanniger, 5 mineurs trouvent la mort et le seul à en avoir réchappé se réveil au bout d'un an de coma et par désir de vengeance tue 22 personnes avant d'être lui-même abattu...

Année : 2009Durée : 99 minRéalisateur : Patrick LussierActeurs : Jensen Ackles, Jaime King, Kerr Smith, Tom Atkins

Page 51: HCFR l'Hebdo N°42

Le film

En dépit d'une interprétation peu concluante et du fait que certaines situations types ne sont pas évitées, ce slasher ultra efficace dédié aux amateurs de sang frais procure un plaisir régressif immédiat grâce à une mise en scène vouée aux effets chocs, à une accumulation de meurtres particulièrement graphiques et au cadre de l'action atypique (une petite ville minière). Les fans de films d'horreur seront comblés.

Page 52: HCFR l'Hebdo N°42

La 3D

Malgré une fenêtre de profondeur irrégulière (excellente de jour ou lors des scènes bien éclairées et bonne sans plus lors des scènes sombres), des arrière-plans parfois flous et l'apparition de ghosting, cette 3D reste très efficace car la sensation de volume est admirable sur la durée, les débordements sont très nombreux (personnages, objets, décors) et surtout, elle propose un grand nombre de jaillissements hyper convaincants dont des projections d'objets (la pioche du tueur qu'il aime bien lancer sur ses victimes) fantastiques

Page 53: HCFR l'Hebdo N°42

Fiche technique

Le film ♥♥♥♥♥Le Blu-ray Disc :

La 3D .

Format vidéo

Pistes sonores Sous-titres

1080p24 (MVC) /

[1.78]

- Anglais DTS-HD Master Audio 7.1- Français (VFQ) Dolby Digital 5.1

AnglaisAnglais pour

malentendants

Région Éditeur Date de sortie

A (Canada) Alliance Vivafilm 08 mai 2012

Vers le forum

Blu-ray : ici

Le Blu-ray

• ImageMalgré des couleurs parfois un peu fades, ce transfert HD reste de très bonne qualité avec une définition tranchante à souhait, des visages au piqué remarquable, des noirs à la profondeur marquante, une gestion des contrastes robuste et une fluidité à toute épreuve.

• AudioDes pistes sonores dynamiques, puissantes et précises aux graves profonds, à la spatialisation percutante et aux effets surround généreux.

Le Loup Céleste

Page 54: HCFR l'Hebdo N°42

La semaine prochaine

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Rendez-vous le vendredi 03 mai 2013 pour

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