lejournal cvci n° 66 - novembre 2015

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ACTUALITÉ Les effets du franc fort sur l’économie vaudoise p.6 ACTUALITÉ Fiscalité vaudoise, un tournant historique p.8 VOTRE CVCI La législation sur le « swissness » entre bientôt en vigueur p.27 PVEI 2015, LE PRIX DU RENOUVEAU Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 66 – Novembre 2015 p.17

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PVEI 2015, le prix du renouveau

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Page 1: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

ACTUALITÉLes effets du franc fort sur l’économie vaudoise p.6

ACTUALITÉFiscalité vaudoise, un tournant historique p.8

VOTRE CVCILa législation sur le « swissness » entre bientôt en vigueur p.27

PVEI 2015, LE PRIX DU RENOUVEAU

Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrieN° 66 – Novembre 2015

p.17

Page 2: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

VEILLER SUR VOTRE

PATRIMOINE ET LE DÉVELOPPER

POUR LES GÉNÉRATIONS

FUTURES

CONCORDIA - INTEGRITAS - INDUSTRIA

Le lion de notre emblème symbolise la puissance et

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Page 3: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

Mensuel de la CVCI - Novembre 2015 3

Actualité4 Agenda de la CVCI

Enquête conjoncturelle

6 Les entreprises vaudoises tiennent

bon malgré le franc fort

7 L’impact négatif du franc fort se fait

toujours plus ressentir

Zoom sur…

8 Fiscalité des entreprises,

l’indispensable réforme

Economie et politique

11 Perspectives et défis de l’économie vaudoise

13 FIT – La naissance d’un soutien sur-mesure

15 PIB vaudois, résistant dans

un environnement défavorable

15 Journée Lémanique de la mécatronique

et de l’électronique embarquée

17 Ferring Pharmaceuticals, Swissquote

et APCO Technologies primées

Les chiffres du mois

19 Octobre 2015

Votre CVCI20 Nouveaux membres

21 Nouvelles de nos membres

Services et prestations

23 Gagnez du temps avec HR Booker

23 B2S, l’intermédiaire gratuit entre

les étudiants et les entreprises

24 Retour sur les Rencontres de chefs

d’entreprise 2015

Cahier pratique27 Fiche juridique N° 133 (mise à jour)

Swissness I

28 Fiche économique N° 36 (mise à jour)

Virus, spywares et phishing – Les fléaux

du 21e siècle

De partenaire à partenaire Publi-séminaire

29 Esperformance – Renforcez votre

stratégie commerciale !

30 Agenda des partenaires

Une fiscalité en faveur des PMEChambouler l’ensemble de la fiscalité des entreprises vaudoises pour quelques poi-gnées de sociétés internationales peut pa-raître exagéré, de prime abord. On ne compte effectivement qu’un peu plus de 200 socié-tés au bénéfice de statuts fiscaux spéciaux dans le canton de Vaud (chiffre 2011), sur plus de 21 000 SA et Sàrl recensées. Mais ces entreprises dont la caractéristique est de réaliser la plus grande partie de leurs af-faires à l’étranger génèrent à elles seules 25’000 emplois directs et indirects dans le canton. Sans une réforme de la fiscalité à même d’atténuer l’impact de l’abandon des régimes spéciaux, leur départ serait sans doute inévitable à terme. Avec des conséquences économiques et sociales désastreuses.

La quatrième édition des comparaisons in-tercantonales publiée fin octobre par la CVCI (lire p. 8 et 9) démontre le bien-fondé d’un taux d’imposition unique des entreprises à 13,8 % dès 2019, lorsque les statuts spé-ciaux seront abandonnés. Envisager de faire passer les entreprises qui y sont aujourd’hui soumises d’un taux d’imposition situé entre 8 et 11 % à 22,3 % (imposition moyenne actuelle) reviendrait à jouer – à la roulette russe – avec l’emploi de milliers de Vaudois.

Ce taux ordinaire de 22,3 % est l’un des plus élevé de Suisse et n’est donc abso-lument pas compétitif. Très mobiles, sou-vent en mains d’actionnaires en partie ou en totalité étrangers, les entreprises entre-prises internationales ne s’en accommode-raient pas. Il leur suffirait de se déplacer à Schaffhouse ou Lucerne, qui leur propose-raient un taux inférieur de moitié. Ou plus près : Genève vise 13 %, Fribourg 13,7 %.

Vaud ne fait pas de dumping, comme le montre notre brochure fiscale. Lorsqu’une entreprise passe d’un taux d’imposition du bénéfice de 8 % à 13,7 %, comme ce sera le cas pour de nombreuses sociétés à sta-tuts spéciaux, la charge fiscale augmente de plus de 70 %. Où sont les cadeaux fis-caux brandis aux grandes entreprises par

les organisations de gauche qui ont lancé le référendum contre la réforme de la fisca-lité des entreprises vaudoises ?

Les PME se retrouveront quant à elle à éga-lité avec ces sociétés. Et la baisse de leur charge fiscale sera une bouffée d’oxygène bienvenue. Ces sept dernières années, leur situation n’a en effet cessé de se dégrader : crise financière puis économique, franc fort, instabilité conjoncturelle, concurrence tou-jours plus vive à l’international. Notre der-nière enquête conjoncturelle réalisée auprès de nos membres (lire p. 6 et 7) reflète une fois de plus cette situation. Plus récem-ment, l’acceptation de l’initiative « contre l’immigration de masse », et surtout sa mise en oeuvre d’ici à seize mois, impliqueront peut-être une importante bureaucratie sup-plémentaire. Ainsi que des difficultés à re-cruter le personnel souhaité.

En se positionnant avec une ligne fiscale claire, et surtout lisible sur le long terme, Vaud donne un signal positif à toutes les sociétés. Avec ses finances saines, notre canton a les moyens de sa politique et peut même envisager de se réformer seul, si d’aventure la réforme fédérale de l’imposi-tion des entreprises (RIE III) devait échouer.

Claudine Amstein,

Directrice de la CVCI

Annexes• Prix de l’intégration

professionnelle 2015

• Enquête conjoncturelle CVCI

• Programme de formation CVCI 2016

EditorialSommaire

VEILLER SUR VOTRE

PATRIMOINE ET LE DÉVELOPPER

POUR LES GÉNÉRATIONS

FUTURES

CONCORDIA - INTEGRITAS - INDUSTRIA

Le lion de notre emblème symbolise la puissance et

l’excellence mises au service de nos clients.

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Banque Privée

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Page 4: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

4 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

01.12. « 5 à 7 »17 h 00 › 19 h 00 (CVCI)

VOS CLIENTS ET INVESTISSEURS VEULENT VOUS CONNAITRE : RÉVÉLEZ LA VRAIE IDENTITÉ DE VOTRE ENTREPRISE !

Aujourd’hui les règles du jeu ont chan-gé. Pour profiler efficacement votre en-treprise, vous devez dévoiler bien plus que juste vos produits ou services. Si vous êtes en train de créer votre entre-prise, que devez-vous communiquer et à quel moment ? Comment vous y prendre pour faire parler de vous ?Rejoignez-nous pour un 5 à 7 interactif à la CVCI, qui s’adressera aux petites et futures structures entrepreneuriales en quête d’une identité connue et re-connue. L’événement sera co-animé par David Narr, coach en entrepreneu-riat chez Genilem, et Patricia Schwarz, fondatrice de l’agence de communica-tion Schwarz&Co. Ce sera pour vous également l’occasion d’échanger avec des entrepreneurs maîtres en la matière qui viendront témoigner de leurs réus-sites... ou d’erreurs à ne pas commettre.L’événement sera suivi d’un apéritif de réseautage.Prix (HT) : 25 francsRenseignements :[email protected]

16.03. « 5 à 7 »17 h 00 › 19 h 00 (Vaud)

SAVE THE DATES !

C’est reparti pour une série de six « 5 à 7 CVCI ». Organisés dans différents lieux du canton et répartis dès 2016 sur toute l’année, ces événements ont pour objectif d’offrir aux membres de la Chambre une plateforme de réseau-tage incluse dans la cotisation et de per-mettre à cinq entreprises tirées au sort de se présenter en trois minutes. Pour la CVCI c’est aussi une occasion de dia-loguer avec ses membres et de pouvoir aborder les thèmes qui font l’actualité politique ou économique du moment. Veuillez déjà noter les prochaines dates dans vos agendas :• Mercredi 16 mars 2016• Mercredi 13 avril 2016• Lundi 23 mai 2016• Jeudi 25 août 2016 (afterwork thématique, sans sujet politique)• Lundi 26 septembre 2016• Lundi 31 octobre 2016Chaque événement est suivi d’un apé-ritif de réseautage.Prix (HT) : Gratuit pour les membres, 50 francs pour les non-membres.Renseignements: [email protected]

26.01./02.02 Cours09 h 00 › 17 h 00 (Lausanne)

COURS EXPORT

La Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie (CNCI) orga-nise, pour le compte des Chambres de commerce et d’industrie romandes, son cours de sensibilisation et de formation consacré aux techniques du commerce international.Ce séminaire de deux jours aura lieu les mardis 26 janvier et 2 février, à l’Hôtel Alpha Palmiers à Lausanne. Prix (HT) : 400 francs pour les membres d’une CCI et 450 francs pour les non-membres.Programme détaillé et inscriptions : [email protected]

11.02. Manif’17 h 00 › 20 h 00 (Vaud)

NUIT DE L’APPRENTISSAGE

Dans le but d’aider au rapprochement des écoles et des entreprises pour per-mettre à tous les jeunes d’accéder à une formation professionnelle, la CVCI en collaboration avec la Fédération vau-doise des entrepreneurs (FVE), la Fédé-ration patronale vaudoise (FPV) et l’Etat de Vaud, organise pour la deuxième année consécutive la Nuit de l’appren-tissage. La manifestation se déroule-ra simultanément dans quatre écoles professionnelles du canton (Lausanne, Morges, Vevey et Yverdon), le jeudi 11 février 2016, de 17h00 à 20h00. Elle réu-nira les entreprises qui souhaitent enga-ger une apprentie ou un apprenti et les jeunes en recherche d’une place d’ap-prentissage, particulièrement ceux qui terminent leur 11e année d’école obliga-toire. Ces derniers auront la possibilité de soumettre aux entreprises présentes leur candidature au cours d’entretiens d’une dizaine de minutes, organisés par nos soins. Ces échanges directs visent à favoriser la concrétisation d’un stage ou d’un apprentissage.Dernier délai d’inscription pour les en-treprises : 11 décembre 2015Programme détaillé et inscriptions : http://www.nuitapprentissage.ch

ActualitéAgenda de la CVCI

Page 5: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

5

IMPRESSUM

Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 LausanneT. 021 613 35 35, F. 021 613 35 [email protected], www.cvci.chRédaction et administration :Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Olivier Fantino, Véronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Mathieu Piguet, Patrick Roulet, Serge Sahli, Arditë Shabani, Norma Luzio, Christine Walter-Luz et Patrick Zurn. Gervaise Defago (rédactrice responsable)Photographie de couverture : Arc – Jean-Bernard SieberConception : Buxum communication, Founex, www.buxum.chImprimeur : PCL Presses Centrales SAAcquisition de partenaires :DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10Tirage : 4500 exemplairesParution : 4e semaine du mois

Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

01.12. Cours13 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

GROSSESSE ET MATERNITÉ

Conséquences de la grossesse et de la maternité : engagement, protection de la santé, paiement du salaire, congé ma-ternité, réduction du droit aux vacances, protection contre le licenciement.Prix (HT) : 150 francs pour les membres CVCI et 225 francs pour les non-mem-bres, documentation et pause-café incluses.

02.02. Cours08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

INTRODUCTION AU DROIT DU TRAVAIL

Principes généraux du droit du travail suisse (conclusion du contrat, durée du travail, obligations du travailleur, salaire, protection de la santé et personnalité, vacances et congés, fin des rapports de travail).Prix (HT) : 490 francs pour les membres CVCI et 650 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

16.02. Cours08 h 30 › 16 h 30 (Hôtel Aquatis, Lausanne)

JOURNÉE DE DROIT DU TRAVAIL

Destinée notamment aux RH et juristes d’entreprises, le thème de cette journée portera sur la protection de la person-nalité. Il fera l’objet d’une présentation générale en plénière, puis sera dévelop-pé dans le cadre de 5 ateliers à choix, co-animés tant par des spécialistes RH que des avocats/juristes. La journée sera clôturée par une présentation des sujets d’actualité en droit du travail. Renseignements et inscriptions : www.jdtvd.ch

03.12. Cours13 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

CONTRAT D’APPRENTISSAGE ET JEUNES TRAVAILLEURS

Aspects légaux relatifs au contrat d’ap-prentissage (formation professionnelle, prolongation, résiliation, etc.) et à la pro-tection des jeunes travailleurs (principes, activités interdites, durée du travail, etc.).Prix (HT) : 150 francs pour les membres CVCI et 225 francs pour les non-mem-bres, documentation et pause-café incluses.

28.01. Cours13 h 30 › 17 h 30 (CVCI)

EMPLOYMENT LAW

General knowledge of Swiss employ-ment law (characteristics, beginning and termination of the employment con-tract, employee’s obligations, duration of work, salary, vacation and protection of personal rights).Price (ex. VAT) : 210 Swiss francs In-ternational Link members / 250 Swiss francs CVCI members / 350 Swiss francs non-members (documentation and cof-fee breaks are included)

COURS DE DROIT DU TRAVAIL

Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, [email protected], T. 021 613 36 37Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

NOS HORAIRES PENDANT LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE

Durant les fêtes de fin d’année, la CVCI sera fermée du jeudi 24 décembre 2015 à 16h00 jusqu’au lundi 4 janvier 2016 à 7h45.

Cependant, pour ne pas pénaliser nos ex-portateurs, notre Service export sera ou-vert mercredi 30 décembre de 9h00 à 15h00 non-stop.

Le Service sera atteignable par téléphone et le courrier sera livré par la poste ce jour-là. Les dossiers « guichet » seront traités pendant cette permanence de manière habituelle.

Nous espérons ainsi répondre aux besoins et être encore davantage au service des entreprises !

Nous vous souhaitons de Joyeuses Fêtes de fin d’année ainsi qu’une année 2016 pleine de succès !

Agenda de la CVCIActualité

Page 6: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

6 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

Bien que la marche des affaires pour l’année 2015 soit inférieure aux attentes formulées en automne 2014, elle est meilleure que celle anticipée lors de l’enquête du printemps dernier. Les entreprises vaudoises résistent bien face à une situation économique générale qui leur est défavorable, mais elles s’attendent cependant à une détérioration de leurs affaires au cours des prochains mois.

Les entreprises vaudoises tiennent bon malgré le franc fort

La marche des affaires des entreprises membres de la CVCI a subi un net ralentissement en 2015, qui reste toutefois moins impor-tant que les prévisions établies au printemps passé. 29 % des en-treprises jugent en effet leurs affaires bonnes à excellentes, contre une prévision établie à 25 %. Par secteur, les résultats suivent la même tendance à la baisse, mais l’industrie est davantage tou-chée avec 34 % des entreprises estimant leur situation mauvaise à médiocre. De manière globale, le fléchissement des affaires de-vrait se poursuivre en 2016.

Marche des affaires

Au niveau des salaires, les augmentations réellement accordées au début de 2015 ont été inférieures à celles prévues à l’automne 2014 (0,9 % contre 1,2 %). Contrairement à l’an dernier, les hausses ont été plus élevées dans les services (1,1 %) que dans l’indus-trie (0,6 %). En outre, 64 % des entreprises ont accordé un 13e sa-laire et 52 % des primes ou gratifications à fin 2014. Pour 2016, 4 entreprises sur 10 envisagent d’accorder des augmentations de salaires égales ou supérieures à 1 %. En revanche, la proportion d’entreprises ne prévoyant aucune hausse de salaires progresse à 54 %. L’augmentation moyenne des salaires prévue pour 2016, pondérée selon la taille des entreprises, s’élève à 0,8 %, soit bien en-dessus du renchérissement annuel moyen qui devrait se situer à 0,1 % pour 2016, selon les prévisions de l’OFS de septembre 2015.

Moyenne pondérée des salaires

En matière de personnel, 21 % des entreprises ont augmenté leurs effectifs au cours de l’année écoulée, alors que 17 % d’entre elles ont été contraintes de les réduire. La situation en matière d’emploi ne devrait que peu évoluer au cours des prochains mois ; la propor-tion des entreprises qui envisagent d’augmenter leurs effectifs di-minue de 5 points pour s’établir à 16 %, mais la proportion de celles qui entendent les réduire chute également de 7 points à 10 %.

Effectif du personnel

Les investissements restent stables pour la 3e année consécutive. En revanche, les prévisions en matière d’investissement pour 2016 augmentent pour la 1re fois depuis 5 ans pour s’établir à 35 %. Cette hausse est essentiellement due au secteur des services (de 26 % à 29 %) alors que la situation se stabilise dans l’industrie à 49 %.

Evolution enregistrée Prévisions à 6 mois Au delà de 6 mois

Evolution enregistrée Prévisions IPC Prévisions IPC

Evolution enregistrée Prévisions

Chiffres en %

49

32

55 54

4947

12 8

32 33

26

15

23 22

18

26

23

22

5 1

-14

33

1.8

1.6

1.1

0.7

2.42.3

2.1

2.5

2.1

-0.5

1.1

0.9

1.6

1.5

0.2

1.6

1.4

-0.7

-0.2

0.0

-1.1

0.1

1.3 1.3

1.2

1.2

0.9 0.80.7

2.1

1.9

18

10

20

26

16

18

6

8

14

10

6

25

19

10

13

4 4

9

11

10

-4

Enquête conjoncturelle Actualité

Page 7: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

Mensuel de la CVCI - Novembre 2015 7

A titre de question subsidiaire, l’enquête conjoncturelle d’automne de la CVCI a voulu évaluer l’impact et les conséquences de la force du franc suisse, suite à la décision de la BNS du 15 janvier dernier d’abandonner le taux plancher. Une deuxième question subsidiaire a abordé la réforme de l’imposition des entreprises RIE III.

L’impact négatif du franc fort se fait toujours plus ressentir

Franc fortConcernant la 1re question, à savoir l’évaluation de l’impact positif, négatif ou neutre du franc fort, les difficultés actuelles semblent plus sérieuses qu’en 2011 et 2012, avec 56 % des entreprises son-dées subissant un impact négatif. Nous constatons que, malgré une légère appréciation de l’euro face au franc ces derniers mois, la situation s’est encore dégradée depuis l’enquête de printemps. En effet, alors que la force du franc continue d’affecter 50 % des entreprises actives dans les services, la proportion d’entreprises du secteur industriel impactées négativement a augmenté de 60 % à 73 %. Le solde pour l’industrie est ainsi passé de -40 à -60 en 6 mois. De manière générale, seules 11 % des entreprises an-noncent désormais profiter d’un impact positif.

Bien que le pourcentage du chiffre d’affaires en euro soit légère-ment inférieur pour les grandes entreprises de plus de 100 collabo-rateurs (10 %) que pour les petites entreprises employant moins de 30 personnes (12 %), les grandes subissent néanmoins un impact négatif nettement plus fort (71 % contre 51 %). En revanche, il est intéressant de noter que le dollar représente 20 % du chiffre d’af-faires réalisé par les entreprises fortement exportatrices (80 % CA et plus); cette diversification du portefeuille leur permet de réduire les risques en les rendant moins dépendantes de l’euro.

En réponse à la force du franc, 53 % des entreprises ont baissé leurs prix de vente et 41 % misent sur la prospection de nouveaux marchés. Plus inquiétant, 22 % des entreprises impactées négati-vement par le franc fort ont procédé à des réductions d’effectifs. Il est pratiquement impossible de prévoir l’évolution du taux de change, mais si la situation venait à durer, voire même à se dégrader, cela pourrait avoir un impact important sur le marché de l’emploi.

Réforme de l’imposition des entreprisesLa 2e question subsidiaire portait sur le projet de réforme de l’im-position des entreprises, plus communément appelé RIE III, ré-forme issue notamment de l’obligation d’abandonner les statuts spéciaux. Suite au projet du Conseil d’Etat vaudois d’abaisser le taux d’imposition global sur le bénéfice à 13.79 % pour toutes les entreprises d’ici 2019, nous avons voulu sonder la satisfaction de nos membres quant à cette réforme ainsi qu’aux contreparties né-gociées. Force est de constater que ce projet rencontre une large approbation, avec uniquement 3 % d’avis négatif, mais qu’il reste encore méconnu. En effet, 43 % des sondés n’ont exprimé au-cun avis. Cette proportion monte même à 56 % concernant les contreparties négociées dans ce paquet. Cela montre que ce pro-jet n’est dans son ensemble pas encore bien compris par tous et nécessite une information renforcée de la part des milieux écono-miques et politiques.

Satisfaction RIE III Contreparties négociées

Patrick Zurn

2011 2015

Sans avis Oui Non

Sans avis Oui Non

24 %23 %

24 %

33 % 33 %

13 %

9 %

5 %

2 %

54 %

43 %

36 %

11 %

53 %

3 %

34 %

Actualité Enquête conjoncturelle

Page 8: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

8 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

Le canton de Vaud s’engage dans un tournant historique, celui de la réforme de la fiscalité des entreprises. La quatrième édition des comparaisons fiscales intercantonales et internationales menées par la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie démontre que la révision législative décidée par le Grand Conseil le 29 septembre dernier est une nécessité absolue. Publiée fin octobre, cette étude prouve que le canton ne serait plus du tout compétitif sans les statuts fiscaux spéciaux, qui permettent aux sociétés principalement actives à l’étranger d’être soumises à un taux deux fois moins élevé que les sociétés ordinaires. Des dizaines de milliers d’emplois sont en jeu en cas de départ massif de ces entreprises.

Fiscalité des entreprises, l’indispensable réforme

A 13,8 %, le taux unique d’imposition des bénéfices qui entrera en vigueur en 2019 ou 2020, parallèlement à la troisième réforme fé-dérale de la fiscalité des entreprises (RIE III), sera dans la moyenne des cantons qui abritent de nombreuses sociétés internationales. Il se situera en outre à un niveau comparable à ce que prévoient les cantons de Genève, qui travaille sur un taux de 13 %, de Fri-bourg, qui vise 13,7 %, ou encore Schaffhouse, qui planche sur un taux de 12-12,5 %.

Taux d’imposition ordinaire total des personnes morales

Contrairement aux critiques parfois entendues, il n’y a donc là au-cun dumping. Les cantons vont simplement s’aligner à un niveau qui tient compte de l’imposition actuelle des groupes internatio-naux et leurs besoins financiers. Il s’agissait de trouver un équilibre qui maintienne également l’avantage compétitif de notre région au niveau international. A 13,8 %, cet objectif est atteint.

Comparaison internationale

La réforme vaudoise est la résultante d’un large compromis, où cha-cun a fait des concessions. Du côté des employeurs, ces dernières se traduisent par des contreparties qui se chiffreront à quelque 120 millions de francs supplémentaires chaque année, au minimum. Cette somme se décompose en 22 millions de francs pour finan-cer les structures d’accueil des enfants – soit une contribution doublée par rapport à son niveau actuel – ainsi qu’une centaine de millions de francs pour augmenter les allocations familiales. Elles passeront, par étapes, à 300 francs par enfant et 400 francs par jeune en formation (respectivement 230 et 300 francs actuelle-ment). Le canton sera alors le plus généreux de Suisse avec Ge-nève pour les enfants.

Un référendum a été lancé et la récolte des signatures va s’achever dans quelques jours. La réforme pourrait donc faire l’objet d’une votation populaire dans le courant du 1er semestre 2016.

2015 2020 (prévus) inconnu

14.6

%12

%

12.3

%12

.3 %

16 %

12-1

2.5 %

24.2

%

19.9

%

13 %

13.7

%

13.8

%22

.3 %

21.9

%

17 %

15 %

21.6

%

21.6

%

21.2

%

22.2

%

16.4

-18 %

14.9

%

15.6

%

8-11

%

12.5

%

13.7

9 %

16.5

% 17 %

21 %

22.3

%

25 %

29.2

2 %

29.5

8 % 31.4

%

33.3

3 %

40 %

Zoom sur... Actualité

Page 9: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

Mensuel de la CVCI - Novembre 2015 9

Une étude de l’institut Créa de l’Université de Lausanne a chiffré que ce sont 25 000 emplois, directs et indirects, qui seraient me-nacés en cas d’abandon des statuts fiscaux spéciaux sans abaisse-ment simultané du taux d’imposition cantonal. A noter qu’il serait totalement illusoire de remettre en cause l’abandon de ces régimes particuliers, car la Suisse s’est engagée à les abolir, après avoir ex-ploré toutes les possibilités visant à les maintenir lors de discussions avec ses partenaires, notamment dans le cadre de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).Selon l’analyse du Créa, Vaud comptait 220 sociétés soumises à des statuts spéciaux en 2011. En intégrant leurs retombées indi-rectes, elles avaient contribué à hauteur de 11 % au produit inté-rieur brut (PIB) cantonal. Cela correspond environ à deux fois la valeur ajoutée cantonale d’une branche comme la construction. Leur poids économique et fiscal est donc pratiquement inverse-ment proportionnel à leur nombre. L’une d’entre elle « pèse » fis-calement autant que 577 sociétés ordinaires.

Poids des entreprises les plus profitables

Pourquoi cette réforme n’a-t-elle pas le même degré d’urgence dans tous les cantons ? Le tissu économique vaudois est très in-ternational, comme ceux de Genève, Zoug ou Bâle-Ville. Dans le canton de Vaud, près d’un tiers des recettes fiscales tirées de l’im-pôt sur le bénéfice des entreprises provient des sociétés à statuts.

Part des statuts spéciaux dans les recettes cantonales et communales de l’impôt sur le bénéfice

Si certains cantons pourront continuer à s’accommoder d’une impo-sition des bénéfices relativement élevée et peu compétitive, tous ont intérêt à ce que la réforme soit un succès, car les finances fé-dérales sont également très dépendantes des sociétés à statuts spéciaux. Près de la moitié de l’impôt fédéral direct (IFD) provient de ces entreprises.

Part de l’IFD provenant des entreprises à statuts spéciaux

Dernier constat, le canton de Vaud a les moyens de sa politique. Alors que la population ne progressait « que » de 35 %, les re-cettes fiscales ont bondi de 50 % au cours des dix dernières an-nées. Les recettes de l’impôt sur le bénéfice ont quant à elles plus que doublé.

Evolution des recettes fiscales 2005-2014

L’introduction en 2008 de la réforme de la fiscalité des entreprises II, accompagnée de diverses mesures d’allègements fiscaux, n’a pas fait reculer les revenus tirés de l’impôt sur le bénéfice, contrai-rement à ce que prédisaient les partis de gauche. La CVCI est d’avis que la RIE III aura le même effet positif.

Philippe Gumy

Montants payés en millions de CHF Part des sociétés à régime spécial Sociétés assujetties au barème ordinaire

48.7 % statuts spéciaux 51.3 % sociétés ordinaires

Montant total payé en CHF : 7,8 milliards

1 ENTREPRISE

(bénéfice net de 1 million et plus)PAIE EN MOYENNE 1.6 MIO CHF D’IFD

577 ENTREPRISES

(bénéfice net inférieur à 1 million)PAIENT EN MOYENNE 2772 CHF D’IFD

Impôt sur le bénéfice net des entreprises Total des revenus d’impôts PIB vaudois nominal Population VD IPC

8.1 % / 91.9 %

33 % / 67 %

29.9 % / 70.1 %

6.2 % / 93.8 %

56 % / 44 %

1.2 % / 98.8 %

51.6 % / 48.4 %

9.8 % / 90.2 %

1.1 % / 98.9 %

17.6 % / 82.4 %

36.6 % / 63.4 %

26.6 % / 73.4 %

+113%

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Actualité Zoom sur...

Page 10: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

La chronique Suva

Diminuer le coût des accidents

Chaque accident implique non seulement des souffrances pour les victimes et leur entourage, mais engendre également des coûts à la charge des payeurs de primes.

Le coût moyen d’un accident est de 5100 francs. Mais l'éventail des scénarios d'ac-cidents est vaste et comprend également des lésions particulièrement coûteuses comme les blessures médullaires: chaque cas induit des frais de traitement de 178 900 francs ainsi que des indemnités jour-nalières et des prestations de rentes pour 324 900 francs, soit un total de 503 800 francs (valeur moyenne calculée sur une période de cinq ans).

Toutefois, ce ne sont pas les types d'ac-cidents les plus chers par cas qui occa-sionnent, globalement parlant, les coûts les plus élevés, mais ceux qui sont en même

temps onéreux et fréquents. Les fractures du tibia, de la cheville et du pied génèrent, avec 159 millions de francs, les frais de trai-tement les plus élevés, auxquels s'ajoutent 255 millions de francs sous forme d'indem-nités journalières et de rentes.

Les primes dépendent des coûtsLes coûts des accidents sont financés par les primes. En 2014, la Suva a perçu 3,2 milliards de francs de primes nettes pour couvrir les accidents professionnels et non professionnels. Les primes nettes par assuré (2 millions d’assurés) s'élèvent en moyenne à 1600 francs par an. Pour couvrir les coûts occasionnés pendant les cinq premières an-nées par un seul accident avec lésion de la moelle épinière, les primes d'une année en-tière versées par plus de 300 assurés, eux-mêmes indemnes de tout accident, sont ainsi nécessaires.

Influencer les primesLa Suva a lancé une campagne visant à ren-forcer la prise de conscience sur cette no-tion de coûts et à motiver les employeurs et les travailleurs à mettre en œuvre des me-sures de prévention efficaces. Car chaque accident de moins diminue les souffrances mais aussi les coûts; ce qui profite finale-ment à l'ensemble des assurés sous la forme de primes réduites.

Informations complémentaires sous : Jean-Luc AltCommunication d’entreprisewww.suva.ch/assurance

Page 11: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

11 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

Conjoncture internationale et suisse, fiscalité vaudoise et nationale : plus de 300 invités ont participé le 29 octobre 2015 à Beaulieu Lausanne à la manifestation organisée par UBS en partenariat avec la CVCI et consacrée à ces thèmes brûlants. Sous la direction de Stéphane Mathey, responsable de la clientèle entreprise région Romandie chez UBS, les conférenciers ont tout particulièrement mis le doigt sur les incertitudes qui planent à tous les niveaux.

Perspectives et défis de l’économie vaudoise

« Il y a trois grandes incertitudes », a décla-ré le conseiller d’Etat Philippe Leuba, dans son message d’introduction. « La première, et c’est sans doute la plus importante, est la future mise en œuvre de l’initiative contre l’immigration de masse, acceptée le 9 février 2014. Les entreprises pourront-elles enga-ger ces prochaines années la main-d’œuvre dont elles ont besoin ? Suite à l’abandon du taux plancher par la Banque nationale suisse (BNS), l’ impact du franc fort sur l’économie est également très important et constitue la deuxième grosse interrogation », a-t-il dé-taillé. La troisième incertitude est liée à la troisième réforme fédérale de la fiscalité des entreprises (RIE III), « mais là, le can-ton de Vaud a déjà apporté une visibilité à long terme, à son niveau ».

Poursuivant sur la fiscalité, Claudine Amstein, directrice de la CVCI, a insisté sur la nécessi-té d’abaisser le taux d’imposition des béné-fices des entreprises vaudoises (voir p. 8 et 9). Le canton a la chance d’avoir un projet fi-celé, adopté par le Grand Conseil. L’élément d’incertitude se situe désormais au niveau de la procédure référendaire : le peuple vau-dois sera vraisemblablement appelé à se prononcer au premier semestre 2016. Une issue favorable ne constituerait toutefois pas le point final, comme indiqué par Philippe Leuba, car elle est liée à la RIE III fédérale, dont les Chambres discuteront ces prochains mois. « En cas d’échec à ce niveau, le can-ton de Vaud doit envisager sérieusement de mettre en œuvre cette réforme de manière autonome », a plaidé Claudine Amstein. « Il en va de la santé des finances publiques, de l’emploi et de la prospérité en général. »

Pour le professeur de droit fiscal à l’Univer-sité de Lausanne Pierre-Marie Glauser, « le

taux d’imposition est très important pour les entreprises, mais la stabilité juridique l’est tout autant ». Or cette stabilité a été mise à mal ces dernières années, avec des ini-tiatives populaires qui ont remis en cause les fondements de notre système fiscal. Exemples : l’initiative visant à abolir les for-faits fiscaux ou l’initiative sur l’imposition des successions. Si ces textes ont été ba-layés par le peuple, ils ont néanmoins in-sufflé le doute chez les investisseurs. Le projet de réforme de la fiscalité des entre-prises est ainsi essentiel et « central » pour rétablir une lisibilité et une prévisibilité à long terme. Le projet de RIE III fédérale ? « Il est très important, mais son contenu final reste encore assez incertain quant aux détails. Sans compter que les quelques instruments fiscaux qu’il prévoit sont largement insuffi-sants pour le seul canton de Vaud sans une baisse simultanée du taux d’imposition », a souligné Pierre-Marie Glauser.

Côté perspectives conjoncturelles, Thomas Veraguth, économiste chez UBS, a dressé

un portrait oscillant entre optimisme et cir-conspection. Redevenus le moteur de l’éco-nomie mondiale, les Etats-Unis affichent une croissance solide, un marché de l’em-ploi dynamique, dans un contexte de faible inflation et de pétrole bon marché. Les sou-cis sont clairement à chercher du côté de la Chine, où tous les indicateurs ont viré au rouge. Quant à la zone euro, elle affiche un visage contrasté, avec des pays qui se redressent vivement, comme l’Espagne, mais d’autres, comme la France, qui sont clairement en dessous de leur potentiel. Et la Suisse ? « Excellente jusqu’ici, mais ar-rive-t-on à la fin d’un cycle ? », s’est interro-gé Thomas Veraguth. Les prévisions sont désormais très mitigées, dans un contexte de franc fort, de taux d’intérêt négatifs et de tensions persistantes sur le marché im-mobilier. Vaud peut toutefois aborder l’ave-nir un peu plus sereinement… grâce à son positionnement comme canton le plus com-pétitif de Suisse romande.

Philippe Gumy

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Stéphane Mathey, Responsable Clientèle Entreprises UBS, Pierre-Marie Glauser, Professeur de droit fiscal à l’Université de Lausanne, Claudine Amstein, Directrice de la CVCI et Thomas Veraguth, Economiste UBS, répondent aux questions du public

Economie et politiqueActualité

Page 12: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

Osterwalder AG développe et produit des presses à poudre et vend ses produits dans le monde entier. Afin de se protéger contre des risques tels que le non-paiement et les pénuries de liquidités, elle est en étroite coopération avec l’Assurance suisse contre les risques à l’exportation SERV. Ceci a permis à Osterwalder d’accepter tout récemment une commande pour la livraison d’une presse en Chine.

Liquidité et sécurité pour Osterwalder grâce à la SERV

Un producteur chinois de pièces métal-liques et synthétiques a commandé chez Osterwalder une presse à poudre pour une valeur de commande de 1,7 mio. La banque finançant la fabrication a demandé auprès de la SERV une couverture du crédit de fa-brication, qu’elle avait accordé à Osterwal-der. Osterwalder, de son côté, a demandé à la SERV d’assurer son risque de fabrication.

Exporter en toute sécuritéL’assurance du risque de fabrication de la SERV permet à Osterwalder de couvrir les coûts de revient pendant la phase de produc-tion de son opération d’exportation en Chine et de se prémunir ainsi contre les risques fi-nanciers d’une interruption de la production tels que la résiliation du contrat, le non-paie-ment des frais d’annulation, des risques po-litiques ou des mesures d’embargo.

Osterwalder bénéficie d’un surplus de liquidités La couverture du crédit de fabrication par la SERV en faveur de la banque a permis à Os-terwalder un financement de la production de la presse à des conditions avantageuses. Un préfinancement par l’acheteur chinois a ainsi été rendu superflu et Osterwalder n’a pas dû fournir de sûreté supplémentaire à

la banque qui finance l’opération. L’étroite collaboration entre exportateur, banque et la SERV a essentiellement contribué à ce qu’Osterwalder puisse conclure une telle opération en Chine.

Outre l’exportation de biens de consomma-tion et d’investissement, la SERV couvre également les exportations de services tels que les travaux de construction et d’ingé-nierie, ou les contrats de mise à disposition de savoir-faire. La SERV ne requiert aucun volume minimal de commande, ni taille mi-nimale de l’entreprise.

Des questions ? Contactez :SERV Assurance suisse contre les risques à l’exportationDominique Aubert, T +41 21 613 35 [email protected]

A PROPOS DE OSTERWALDER AG

Osterwalder AG fondée en 1882, est situé à Lyss et emploie une centaine de collabo-rateurs et a des filiales aux Etats-Unis et en Chine ainsi que des agences représen-tations dans le monde entier. Ses presses hautement sophistiquées sont surtout uti-lisées dans la construction automobile pour la production de pièces de moteurs et de boîte de vitesse ainsi que dans le secteur du métal dur pour la fabrication de pla-quettes amovibles.

A PROPOS DE LA SERV

La SERV assure les opérations d’expor-tation des entreprises suisses contre les risques politiques et commerciaux. Elle garantit ainsi à l'exportateur de récupérer son argent. En tant qu’établissement de droit public de la Confédération, la SERV propose ses assurances en complément des offres des assureurs de crédit privés.

La chronique SERV

Page 13: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

13 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

La Fondation pour l’Innovation Technologique (FIT) fête ses 20 ans en 2015. Retour sur les débuts de cet organisme soutenu par la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie.

La naissance d’un soutien sur-mesure

1994-1995 : taux d’intérêts élevés, chômage important, déficit de l’Etat… Le canton de Vaud est plongé dans un « marasme écono-mique total », se souvient Jean-Luc Strohm, alors directeur de la CVCI. Au même mo-ment, le premier bâtiment de l’EPFL Inno-vation Park sort de terre, les questions du financement des start-up et de l’innovation commencent à se poser.

La CVCI, dans un livre blanc, constate le manque de moyens nécessaires au lance-ment d’une entreprise. « Il fallait trouver de l’argent pour financer des prototypes. Tout au début de la chaîne, à l’EPFL, se trouvaient des jeunes pousses qui avaient besoin d’être ‹arrosées› », poursuit Jean-Luc Strohm.

C’est de cette idée que naît la FIT. « Le prin-cipe était d’offrir aux porteurs de projets des prêts personnels, sans intérêt, et rembour-sés dans la mesure du possible. » Ce coup de pouce financier offrait aux inventeurs de quoi initier leur produit, pour rallier ensuite des investisseurs… ou des clients.

Les premiers 500 000 francs sont réunis auprès d’acteurs privés (l’industriel Charles Maillefer et Bernard Vittoz alors président de l’EPFL, la CVCI, la BCV, Bobst, Logitech) et publics (l’Etat de Vaud, l’EPFL et son as-sociation de soutien, la Ville de Lausanne).Depuis, la FIT est soutenue chaque année par la CVCI, à hauteur de 50 000 francs par an, une somme qui sera renouvelée pen-dant dix ans. La Fondation est restée fidèle à sa vocation initiale et propose toujours des aides pour les entreprises naissantes. Mais elle a peu à peu élargi son soutien pour offrir un accompagnement en amont et en aval de cette phase de prototypage.

Aujourd’hui, trois types de soutiens existent : • Les bourses FIT Grant, de 100 000 francs

maximum, pour financer un projet en-trepreneurial. Ces bourses ne sont ac-cordées qu’à des instituts de recherche rattachés à une Haute Ecole vaudoise.

• Les prêts FIT Seed, de 100 000 francs maximum, pour financer la première année d’existence d’une entreprise. Ce montant doit constituer au maximum la moitié du budget global du projet, le solde devant être couvert par une contri-bution du candidat.

• Le prêt FIT early, de 300 000 à 500 000 francs, accordé si des investisseurs pri-vés financent le projet pour un montant au moins équivalent, et quand la société accélère son développement commercial, à condition que l’activité à valeur ajou-tée soit réalisée dans le canton. Cette somme permet de réduire le passage dans « la vallée de la mort », terme utili-sé pour décrire la période ou une entre-prise ne peut plus prétendre aux soutiens académiques mais n’est pas encore au-tosuffisante pour croître, ni assez confir-mée pour attirer le capital-risque.

En outre, la fondation a ouvert un peu ses critères. Désormais, elle ne finance pas uni-quement l’innovation au sens strict du terme, c’est-à-dire un prototype sortant d’un labora-toire, mais plus largement les produits avec une composante technologique.

Cependant, la collaboration avec une haute école reste un critère indispensable pour ob-tenir un financement de la FIT.

Bänz Ledin : « Le prêt déclenche les bonnes réflexions entrepreneuriales » L’entrepreneur a fondé SpotMe, application mobile pour événements, à l’aide de la FIT. «SpotMe a bénéficié du soutien de la FIT à la fin de l’année 1999 pour produire une série de démonstrateurs. A l’époque notre équipe fondatrice était composée d’assis-tants à l’EPFL, nous n’avions que des moyens limités. Avec la première somme de 20 000 francs, nous avons pu produire les prototypes, réaliser des essais concluants et convaincre nos premiers clients. Un second soutien de 100 000 francs nous a ensuite permis de dé-velopper notre business. Les prêts sont une

bonne aide au début : en tant que jeune en-trepreneur, cela déclenche les bonnes ré-flexions et permet de se responsabiliser car il faut rembourser. L’entreprise a surmonté plu-sieurs évolutions technologiques et compte aujourd’hui 66 salariés dont la majorité en Suisse, près de la moitié aux Etats-Unis, et trois à Singapour, et des clients prestigieux comme Intel, Novartis ou Swisscom ».

Camille Andres

Plus d’informations sur : www.fondation-fit.ch www.spotme.com/about/

EN CHIFFRES : DEPUIS LA CRÉATION DE LA FIT EN 1994

22.6 millions de soutiens accordés à 127 entreprises réparties à 36 % dans les TIC, 35 % dans les sciences de la vie, 26 % dans l’industrie et 10 % dans les cleantechs, dont 100 toujours en activité représentant 850 emplois. 79 % : taux de survie des entre-prises soutenues.

Economie et politiqueActualité

Page 14: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

La chronique EY

Le Big data et les changements annoncés

Depuis quelques années, le terme Big data est associé à toutes les promesses concer-nant l’efficacité, la performance et les op-portunités de développement de nouvelles offres et de services ciblés. Encore faut-il que les organisations soient capables de convertir la data en connaissances, en in-novation et en valeur.

Grâce à l’impact du Big data, la digitalisa-tion de notre monde occasionne un nombre croissant d’informations tracées sur les indi-vidus. L’évolution de la science et les nom-breux algorithmes dont nous disposons, nous permettent d’anticiper des phéno-mènes qu’il était auparavant difficile à pré-voir. L’évolution technologique permet de traiter désormais d’énormes volumes de données. La révolution culturelle amène à une véritable prise de conscience dans les entreprises sur l’importance que revêt l’ex-ploitation de la donnée.

On observe ainsi certains changements de comportement des entreprises : dans la façon dont elles interagissent avec leurs clients, en exploitant les données sur les ré-seaux sociaux par exemple et via les appli-cations web ou mobiles ; dans l’exploitation des données enregistrées sur les machines industrielles, permettant ainsi de mieux an-ticiper d’éventuelles défaillances ; dans la façon dont elles conçoivent de nouveaux produits, en tenant compte de manière plus optimale des attentes de leurs clients.Cette évolution technologique dépasse la sphère de l’entreprise et touche aussi la sphère publique. Le citoyen peut craindre au premier abord que le Big data touche à sa sphère privée. Des impacts positifs cepen-dant influent sur sa vie quotidienne, en per-mettant, entre autres, de mieux rapprocher l’offre et la demande sur le marché de l’em-ploi. La ville, quant à elle, devient connectée avec, par exemple, des systèmes de dépla-

cement et de transport intelligents plus éco-nomes et plus écologiques. La santé aussi est connectée grâce à de nouveaux modes de diagnostics et de traitement des mala-dies. La sécurité des citoyens est améliorée par le biais de systèmes plus sophistiqués permettant de lutter par exemple contre le terrorisme.

Ainsi la donnée est-elle devenue un élément central de la transformation du monde et un ferment d’innovation pour tous.

Vous trouverez plus d’infos sur notre site Internet à l’adresse suivante :www.ey.com/ch

Pierre-Alain Cardinaux, PartnerResponsable régional Suisse romandeErnst & Young SAT. 058 286 52 [email protected]

Page 15: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

15 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

PIB vaudois, résistant dans un environnement défavorable

Journée Lémanique de la mécatronique et de l’électronique embarquée

Les dernières prévisions de croissance de l’économie vaudoise témoignent de sa ré-sistance. Malgré un environnement globale-ment défavorable, la croissance du produit intérieur brut (PIB) cantonal devrait s’inscrire cette année à 0,9 %, selon les dernières valeurs calculées par le CREA et publiées par la BCV, l’Etat de Vaud et la CVCI. Pour 2016, un redémarrage progressif est atten-du, avec une croissance remontant à 1,5 %. Ces prévisions sont à considérer avec pru-dence, les incertitudes et les facteurs de risque étant nombreux.

Neuf mois après l’abandon par la Banque nationale suisse (BNS) du cours plancher de 1,20 franc pour 1 euro, le scénario d’une conjoncture vaudoise qui subit un fort ralen-tissement de sa croissance cette année mais échappe à une récession semble se confir-

mer. Par rapport aux valeurs publiées en juil-let (+1,0 % en 2015 et +1,6 % en 2016), les prévisions n’ont été que très légèrement adaptées, de 0,1 point de pourcent pour cette année et l’an prochain. L’économie du canton affiche ainsi un rythme de croissance solide en regard de l’appréciation marquée du franc, d’un affaiblissement de la dyna-mique dans les économies émergentes au premier semestre et d’une reprise encore lente dans l’Union européenne.

Cependant, la situation s’est quelque peu détendue. Après la fin des remous liés à la situation de la Grèce durant l’été, l’eu-ro s’est légèrement apprécié, remontant en septembre vers 1,10 franc. L’économie helvétique dans son ensemble a été résis-tante au premier semestre. Autres facteurs positifs : le climat conjoncturel reste favo-

rable aux Etats-Unis, tandis qu’il devrait s’améliorer progressivement dans la zone euro. Grâce à cela, un raffermissement de la croissance est attendu l’an prochain dans le canton et en Suisse. Tous deux devraient croître à des rythmes similaires, le Secréta-riat d’Etat à l’économie (SECO) prévoyant pour l’ensemble de l’économie helvétique une hausse du PIB de 0,9 % cette année et de 1,5 % l’an prochain. Cependant, les in-certitudes et les facteurs de risque restent nombreux. L’évolution du cours du franc est toujours incertaine, la situation des écono-mies émergentes est fragile, des problèmes structurels sont toujours présents dans la zone euro et les foyers de tensions géopo-litiques restent nombreux.

www.cvci.ch/pib

L’Union lémanique des chambres de com-merce (ULCC), qui regroupe les Chambres de commerce et d’industrie des cantons de Vaud, Genève et Valais, ainsi que des départements de l’Ain et de la Haute-Sa-voie, a pour objectif de rapprocher les en-treprises françaises et suisses présentes sur le bassin lémanique. Ce rapprochement s’est accentué ces dernières années avec la réalisation d’une vaste étude sur les fi-lières d’excellence, à savoir les domaines de compétence présents des deux côtés de la frontière aux niveaux de la recherche, de la formation et de l’économie. Afin d’ap-profondir et de promouvoir ces domaines d’excellence, l’ULCC a également décidé d’organiser des rencontres franco-suisses par filière.

Le mardi 3 novembre dernier s’est ainsi dé-roulée au centre d’exposition CERM de Mar-tigny la première édition dont le thème était « La mécatronique et l’électronique embar-quée ». Une soixantaine de participants ont répondu présent et une quinzaine d’interve-nants français et suisses se sont succédé

à travers des tables rondes, des présenta-tions de projets ou d’entreprises.

Cet évènement a permis de faire la lu-mière sur la force du tissu économique franco-suisse actif dans le domaine de la mécatronique et surtout de faire se rencon-trer des représentants de grandes entre-prises et de start-up, des chercheurs ainsi que des enseignants. Etant donné le très bon accueil réservé par les participants, nul doute que cette journée aura permis de tis-

ser des liens et de développer encore plus les savoir-faire présents des deux côtés de la frontière. D’autres filières d’excellence pourraient être ainsi mises en lumière lors de prochaines rencontres.

Patrick Zurn

Informations sur les filières : http://www.conseilduleman.org/ actions/actions-economie-tourisme/ulcc-filieres-dexcellence

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LCC

La mécatronique, une filière d’excellence du bassin lémanique

Economie et politiqueActualité

Page 16: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

L'imprimerie Saint-Paul tient le cap !L’Imprimerie Saint-Paul à Fribourg – une centaine de collaborateurs – fait office d'exception dans le paysage tourmenté des arts graphiques : elle progresse ! Les concepts de réalité augmentée qu'elle propose à ses clients renforcent encore cette tendance positive.

L’utilisation exponentielle des smartphones et des tablettes provoque une mutation gé-néralisée du mode de consommation de l’information. Ce phénomène touche tout le monde, sans distinction de génération, ni de niveau social.Bien sûr, l’imprimé traditionnel subit les conséquences de cette évolution des ha-bitudes. Il n’est pas près pourtant de dispa-raître, bien au contraire, car il est possible aujourd’hui de déployer de surprenantes sy-nergies grâce aux nouvelles technologies : adjonction de contenus textes, insertion d’images et de messages audio ou vidéo, intégration d’éléments 3D ou d’éléments à gratter (effet « scratch »), liens vers des documents PDF, redirection vers des sites Internet ou des adresses e-mails, etc. Le contenu additionnel attise la curiosité, mais il crée surtout de l’interactivité avec le lec-teur, ce qui améliore grandement le taux de mémorisation des messages.

Si l’avenir immédiat de l’imprimé tradition-nel se situe dans des documents enrichis par les solutions virtuelles, nul doute que de nouvelles portes s’ouvriront au fur et à mesure du développement des nouvelles technologies.Imprimerie Saint-Paul Bd de Pérolles 38, case postale 256 1705 Fribourg, T. 026 426 44 [email protected]

LES PRESTATIONS DE SAINT-PAUL

Rédaction et conception de messages, conception graphique, réalité augmen-tée, studio photo, correction de textes, acquisition d'annonces pour périodiques, impression offset et numérique, personna-lisation d'imprimés (mailings), mise sous plastique, adressage en ligne, logistique.

La chronique Imprimerie Saint-Paul

Page 17: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

17 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

Quelque 300 personnes ont assisté à la deuxième édition du Prix vaudois des entreprises internationales (PVEI) le 12 novembre 2015 à l’IMD à Lausanne. Cette année, les prix sont attribués à la société Ferring Pharmaceuticals, la banque suisse en ligne Swissquote et la société industrielle APCO Technologies.

Ferring Pharmaceuticals, Swissquote et APCO Technologies primées

Créé en 2014 par le Département de l’éco-nomie et du sport (DECS), la Chambre vau-doise du commerce et de l’industrie (CVCI) ainsi que le Développement économique – Canton de Vaud (DEV), le trophée vise à dis-tinguer trois sociétés qui ont contribué de manière exemplaire à l’image et au rayon-nement international du canton de Vaud.

Leader reconnu dans les domaines de l’in-fertilité, Ferring Pharmaceuticals identifie, développe et commercialise des produits innovants dans les domaines de la santé reproductive, l’urologie, la gastro-entérolo-gie, l’endocrinologie et l’orthopédie. Installé à Saint-Prex depuis 2006, le groupe emploie actuellement plus de 5000 personnes dans le monde et compte plus de 600 collabora-teurs dans le canton de Vaud. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 1,5 milliards d’euros en 2014. Il remporte le prix dans la catégorie « entreprise étrangère ».

Swissquote emploie de son côté 545 per-sonnes, dont 529 en Suisse réparties entre son siège de Gland, avec 453 employés, et ses filiales de Zurich et Berne. La banque en ligne, qui ne comptait que quelque 80 collaborateurs lors de son introduction en bourse en 2000, figure parmi les pionnières suisses dans son domaine. Elle a réalisé 145,5 millions de francs de chiffre d’affaires en 2014, pour un bénéfice net de 23,5 mil-lions de francs. Plus du quart de ses revenus proviennent de l’étranger. Elle remporte le prix dans la catégorie «entreprise suisse».

Pour cette édition 2015, le Prix vaudois des entreprises internationales a instauré une ca-tégorie « coup de cœur du jury ». Ce dernier s’est porté sur APCO Technologies à Aigle. Spécialisée essentiellement dans l’indus-trie spatiale et le nucléaire, cette entreprise

est entièrement tournée vers l’exportation. Fondée en 1992 à Vevey, elle occupe au-jourd’hui 250 personnes, dont 170 dans le canton. Elle est également présente en tant que société suisse sur le Centre Spatial Guyanais d’où est tiré le lanceur Ariane 5.

Les prix ont été décernés par un jury com-posé de MM. Philippe Leuba, Conseiller d’Etat, chef du Département de l’écono-mie et du sport, Bernard Rüeger, président de la CVCI, Manuel Leuthold, président du DEV, Jean-Philippe Bonardi, professeur et doyen de HEC Lausanne, Dominique Tur-pin, professeur et président de l’IMD à Lau-sanne et Thierry Meyer, rédacteur en chef du quotidien 24 heures. Patrick Rosset, Se-nior Manufacturing Director chez Medtro-nic, et Jean-Marc Duvoisin, Chief Executive Officer de Nespresso, représentants des vainqueurs de l’édition 2014, sont venus s’ajouter à ce jury.

La nomination des lauréats se fait sur la base d’une liste de critères précis, tels que la présence du siège social dans le canton, la production locale (biens ou services), la création d’emplois durables, la formation pro-fessionnelle et la collaboration scientifique. Pour les sociétés internationales, on peut ajouter la sous-traitance locale, l’intégration, l’engagement local ainsi que la contribution à la diversification économique, tandis que l’on retient également pour les entités hel-vétiques la contribution au rayonnement in-ternational, l’expansion internationale et la reconnaissance par les marchés.

La CVCI tient à remercier son partenaire principal, Vaudoise Assurances, ainsi que ses autres partenaires, IMD, Clinique de La Source Lausanne, Swisscom, Berlitz Schools of Languages, 24 heures et La Télé.

Arditë Shabani

Economie et politiqueActualité

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Jean-Frédéric Berthoud, Directeur du DEV, Claudine Amstein, Directrice de la CVCI et Philippe Leuba, Conseiller d’Etat, remettent le prix « Coup de cœur du jury » à Aude Pugin Toker, CFO d’APCO Technologies

Page 18: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

Demander un crédit en blanc en ligne : c’est possible en 15 minutes !

L’argent reste le nerf de la guerre. Pour une PME, il est important de pouvoir dis-poser rapidement de liquidités supplémen-taires : une telle réserve accroît sa marge de manœuvre. Elle garantit aussi la solva-bilité de l’entreprise et améliore sa position lorsqu’il faut négocier des remises ou des escomptes.

Avec l’avancée des services numériques, le monde bancaire innove et de nouvelles solutions s’offrent aux PME. Ainsi, il est désormais possible de déposer une de-mande pour un prêt en ligne, jusqu’à 300 000 francs en blanc, en à peine un quart d’heure. Effectué via Internet, le dépôt de la demande est donc possible à toute heure et tous les jours de la semaine.

Il y a bien sûr quelques conditions, mais rien de rédhibitoire : il faut transmettre, sous for-mat électronique, deux années de bilan et ne pas faire l’objet de poursuite ou de res-triction dans le rapport du réviseur (pour au-tant que la PME soit soumise à l’obligation de révision). Enfin, la société doit être indé-pendante (ne pas appartenir à un groupe).

Les informations financières requises pour ce crédit sans garantie allant jusqu’à 300 000 francs se limitent à six critères : chiffre d’af-faires et bénéfice nets, amortissements, fonds propres, total du bilan et prêts ac-tifs à des propriétaires de l’entreprise. Cas échéant, la banque demandera des préci-sions dans les 48 heures, de façon à ce que le crédit puisse être octroyé sous cinq jours ouvrables.

A noter encore que ce type de contrat est de durée illimitée, mais peut être résilié à tout moment, sans délai. La même procé-dure existe pour les demandes de leasing. A l’évidence, cette solution sans complica-tion administrative constitue une réelle fa-cilité pour les PME.

Christian CalameResponsable de la clientèle PMEUBS RomandieT. 021 215 41 [email protected]

La chronique UBS

Page 19: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

19 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

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10.2015

Indice des prix à la consommationIndice des prix de l’offre totale

97.2 | 99.196.5 | 99.196.1 | 98.695.5 | 98.294.2 | 97.994.4 | 98.292.4 | 98.191.6 | 98.391.6 | 98.491.3 | 97.890.7 | 97.690.6 | 97.7 - | 97.8

INDICATEURS OCT. NOV. DÉC. JANV. FÉV. MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT SEPT. OCT. 2015

Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 10 = 100 99.1 99.1 98.6 98.2 97.9 98.2 98.1 98.3 98.4 97.8 97.6 97.7 97.8

Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 10 = 100 97.2 96.5 96.1 95.5 94.2 94.4 92.4 91.6 91.6 91.3 90.7 90.6 …

Marche des affaires (dans l’industrie) VD -12 -19 -30 -24 -35 -40 -19 -23 -39 -19 -27 -44 -35

Marche des affaires (dans l’industrie) CH -7 -11 -16 -7 -25 -33 -20 -27 -36 -22 -24 -29 -28

Demandeurs d’emploi VD 24 175 24 748 25 581 25 844 25 837 25 462 24 930 24 268 24 240 24 024 24 756 25 079 25 087

Chômeurs complets et partiels VD 17 664 18 096 19 138 19 600 19 479 18 976 18 597 18 012 17 766 17 667 18 482 18 257 18 027

Taux de chômage VD en % (RF 2010) 4.7 4.8 5.1 5.2 5.2 5.1 5 4.8 4.8 4.7 4.9 4.9 4.8

Taux de chômage CH en % (RF 2010) 3.1 3.2 3.4 3.5 3.5 3.4 3.3 3.2 3.1 3.1 3.2 3.2 3.3

Mises à l’enquête VD (tous types, rév. mai 94) 340 285 243 325 326 345 302 333 396 392 287 383 357

Taux d’intérêt sur les nouvelles hypothèques 1.67 1.60 1.51 1.40 1.54 1.58 1.59 1.62 1.66 … … … …

Évolution comparée des indices des prix

Taux de chômage VDoctobre 2014 VS octobre 2015

Taux de chômage CHoctobre 2014 VS octobre 2015

Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par « ... »

+ 0.1

+ 0.2

Logements : le taux de vacance est en augmentationSource : Office fédéral de la statistique OFS (au 1er juin 2015, par cantons)

2.5

2.0

1.5

1.0

0.5

0.0

JU

2.35

2.04 1.981.79

1.471.28 1.19

0.96 0.930.78

0.68

0.41 0.39 0.34

VS AG SG BE

NE

CH FR LU ZH VD GE BL

BS

Taux

de

loge

men

ts v

acan

tsLes chiffres du mois d’octobre 2015Actualité

Page 20: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

ACTISS PARTNERS

ParisManagement de transitionDominique HeimlerT. 079 129 26 [email protected]

BENEFITSFORYOU SA

LausanneService aux entreprisesAlexis de Font-RéaulxT. 021 331 00 [email protected]

CERCLE SUISSE DES ADMINISTRATRICES

PayernePromotion des femmes aux postes de gouvernanceDiane Reinhard, Laurence HalifiT. 076 540 47 [email protected]

CV & PARTNERS SÀRL

Lausannegérance et courtage immobilierStanislas Conte, T. 079 277 95 [email protected]

ECOLE VIVALYS SA

Ecublens École enfantine et primaireOlivier Delamadeleine T. 021 694 29 [email protected]

FERRING PHARMACEUTICALS SA (FPSA)

St-PrexPharmaPascal VoirolT. 058 301 00 00, T. 076 301 00 [email protected]

GESTAC, BUREAU FIDUCIAIRE

LausanneToutes activités fiduciaires et immobilièresAntonio La StarzaT. 021 624 25 03, T. 078 927 55 [email protected], www.gestac.ch

INDEPENDANT SERVICES SA

GrandsonServices et conseils aux entreprisesBoris VoirolT. 079 329 75 [email protected]

JMBCF SA

VeveyConseil aux entreprisesJean-Marc Blankert, Anne Sanciaume-Blankert T. 077 455 74 [email protected]

JUNIOR ENTREPRISE DE LA FACULTÉ DES HEC

LausanneServices aux entreprisesMathias Girard T. 021 692 33 [email protected]

LA MANUFACTURE HORLOGÈRE OLIVIER RANDIN DE LAUSANNE

DenensHorlogerieOlivier RandinT. 078 924 34 [email protected]

Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités.

Votre CVCINouveaux membres

Page 21: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

21 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

furrerhugi. inaugure son bureau de Lausanne et renforce sa présence en Suisse romande

All IP – déjà prêt pour demain ?

Une année après son arrivée en Suisse ro-mande, l’agence de relations publiques furre-rhugi. poursuit son développement à l’ouest de la Sarine. Elle a inauguré, en septembre dernier, son nouveau bureau de Lausanne, en présence d’une soixantaine d’invités, notamment du monde politique et écono-mique. Fondée par ses dirigeants Lorenz

Furrer et Andreas Hugi en 2006, l’agence de relations publiques furrerhugi. est im-plantée déjà à Berne, Zurich et Bruxelles. A Lausanne, l’agence compte d’ores et déjà quatre collaborateurs : Cédric Alber (senior consultant), Mehregan Joseph (consultante), Noémie Perrier (junior consultante) et Si-mon Zurich (junior consultant). Spécialisée

principalement dans les public affairs, fur-rerhugi. propose également un large panel de compétences dans le domaine de la cor-porate communication. www.furrerhugi.ch

Partout, la technologie traditionnelle de té-léphonie fixe, obsolète, est remplacée par le protocole Internet (IP). Avec All IP, tous les services (télévision, Internet, télépho-nie fixe) sont transmis par le même réseau. Les entreprises communiquent de manière flexible, indépendamment du lieu où elles se trouvent et des appareils qu’elles uti-lisent. Même les applications spéciales (té-

léphones d’ascenseurs, systèmes d’alarme et de domotique) transmettent leurs don-nées via le réseau téléphonique. Pour le pas-sage à l’IP, Swisscom prévoit de faire passer toutes les lignes sur IP en Suisse d’ici à fin 2017 et recommande à ses clients de véri-fier leur inventaire et de consulter leur par-tenaire électricien. www.swisscom.ch/ip

Nouvelles de nos membres

LES ATELIERS GOURMANDS SA

LonayCrêperie Thierry Mentheour, T. 021 803 00 72

MON REPOS AUTOMOBILES SA

LausanneAutomobile Laurent Sitbon, T. 021 310 03 [email protected]

NADÈGE OSMANI FIDUCIAIRE

Mézières FiduciaireT. 079 883 25 [email protected]

NON SOLO PIZZA

CrissierVente de produits alimentairesAlessio Martorana, Desiana Martorana T. 079 949 08 [email protected]

NUCOR TRADING SA

LausanneTradingJohan LundbergT. 032 723 80 [email protected]

RIEDO CLIMA SA

Le Mont-sur-LausanneTechniques du bâtimentUrban Riedo, Bruno CorreiaT. 021 653 14 [email protected]

SAPHIR-DHS SA

LausanneDéveloppement personnel, formationDanielle Brault, T. 021 311 01 [email protected]

SEME SERGE EVÉQUOZ

Cossonay-VilleConseil en marketing et stratégieSerge EvéquozT. 079 338 32 [email protected]

SWIBECO SA

ZugInternetIvan BrustleinT. 041 360 43 [email protected]

Nouveaux membresVotre CVCI

Page 22: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

Une architecture simple, efficace et résiliente pour une technologie flash

adaptée aux moyennes et grandes entreprises.

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Page 23: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

23 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

Gagnez du temps avec HR Booker

B2S, l’intermédiaire gratuit entre les étudiants et les entreprises

Il n’est pas facile aujourd’hui de trouver un nouveau lieu de séminaire ou de choisir la formation adéquate parmi les nombreuses offres existantes en la matière. Comment, dès lors, s’y retrouver et optimiser son temps de recherche ?

Le site Web HRbooker.com présente les meilleurs lieux de séminaires et centres de formation de Suisse, ainsi qu’une sélection d’établissements plébiscités par les utilisa-teurs du site. Ceux-ci sont labellisés « Mee-ting Excellence » et « Training Excellence ». Avec plus de 4500 salles recensées dans tout le pays et un grand nombre de forma-teurs inscrits sur la plateforme, il vous suffira désormais de quelques clics pour sélection-ner un échantillon de propositions dans le lieu de votre choix et/ou en fonction de la forma-tion recherchée.

Dans la volonté d’offrir à ses membres un outil facile d’accès et d’utilisation, la CVCI

a conclu un accord de partenariat avec HR-booker, dont l’offre sera désormais dispo-nible pour toutes les entreprises adhérentes et les membres du Businessclub. La plate-forme HRbooker propose en effet un cer-tain nombre d’offres exclusives, dont vous pourrez bénéficier en vous inscrivant gra-tuitement au HRbooker Club. En tant qu’or-ganisateur d’une manifestation ou d’une formation, vous accéderez ainsi à des pres-tations supplémentaires et étoffées, des prestations gratuites ou certaines réductions spéciales, en fonction de la typologie du lieu d’accueil, du nombre de participants ou de la durée de la formation. A titre d’exemple, certains établissements hôteliers vous ac-corderont des rabais additionnels sur le tarif des chambres ou vous offriront la collation pendant la pause.

Par ailleurs, lorsque le temps ne vous permet pas de vous charger vous-même de l’orga-nisation, un simple appel au O22 786 70 00

vous permettra d’actionner gratuitement l’expertise de HRbooker pour la mise sur pied de votre séminaire.

L’inscription au HRbooker Club est gratuite, et nous vous invitons à découvrir au plus vite cette plateforme qui vous aidera à trouver les prestataires répondant à vos critères tout en vous faisant gagner du temps.

www.hrbooker.com

Association à but non lucratif, Business to school (B2S) propose de mettre gra-tuitement en relation des entreprises et des étudiantes et étudiants HES. Nous avons rencontré son Secrétaire général, Jonas Oesch, pour en savoir un peu plus.

Pouvez nous présenter brièvement votre projet ?Business2School (B2S) a pour but de favoriser les relations entre les entreprises et les étu-diant-e-s de la Haute école spécialisée de la Suisse occidentale (HES-SO). Les étudiant-e-s doivent effectuer un projet de recherche à la fin de leurs études. Dans ce cadre, une entreprise a la possibilité confier un sujet et d’encadrer le projet. On peut citer l’analyse d’une nouvelle approche technologique, une étude de marché ou une optimisation de pro-cessus comme exemples. L’association a été fondée sur l’initiative d’étudiants qui ont vu le besoin d’un tel outil. Elle est portée par une variété de parties intéressées, notam-ment par la HES-SO et la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie.

A quel genre d’entreprises est-ce qu’il se destine ?B2S s’adresse à toute entreprise qui a des questions ouvertes, des recherches à ef-fectuer, des projets à démarrer. Un travail d’étudiant-e peut lui donner des indications précieuses pour son futur développement. Concrètement, nous sommes à la recherche d’entreprises proposant des sujets en éco-nomie (RH, finance, droit, gestion et mar-keting) et en informatique. Cela peut être une PME, une start-up ou une entreprise internationale. Le projet n’étant pas rému-néré, la collaboration reste donc simple à mettre en place.

Concrètement, cela se passe comment ?Une entreprise peut prendre contact avec nous sous [email protected]. Ensemble, nous voyons si l’idée qu’elle nous propose est réalisable dans le cadre d’un projet d’étu-diant-e. Les coordonnées sont transmises aux étudiant-e-s qui prennent ensuite contact avec l’entreprise directement. L’étudiant-e et

l’entreprise définissent le sujet final qui est déposé par l’étudiant et validé par l’école. Ce processus se déroule entre octobre et février. Le projet débute normalement en avril ou mai et se termine en août avec un rapport écrit fourni à l’entreprise.

Propos recueillis par

Arditë Shabani

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Jonas Oesch, secrétaire général de B2S

Services et prestationsVotre CVCI

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24

Chaque année, la CVCI organise une dizaine de Rencontres de chefs d’entreprise, proposant à ses membres de découvrir les activités de sociétés de la région. Ces événements permettent non seulement le partage d’expériences entre entrepreneurs, mais aussi de nouer des contacts d’affaires au sein du réseau CVCI. Retour en images sur les moments forts de ces visites…

Retour sur les Rencontres de chefs d’entreprise 2015

AQUATIS, acronyme pour « eau, terre, in-novation et science », est le nom de l’aqua-rium en construction au nord de Lausanne voué à promouvoir l’écologie en mettant l’eau douce au cœur d’un parcours didac-tique. Projet d’envergure nationale du groupe Boas, il comprend également un complexe hôtelier et un centre de conférences. Cette première Rencontre de chefs d’entreprise de l’année fut l’occasion pour nos membres d’entrevoir, par une visite de l’ouvrage en chantier, un futur pôle touristique et scien-tifique de la région lausannoise.

En mai, ce fut au tour de GEMS World Aca-demy Etoy de nous recevoir à l’occasion de l’ouverture de son nouveau centre sportif. Les participants, accueillis en chanson par les tout-petits, ont pu découvrir une école proposant un programme pédagogique en français et en anglais de la maternelle au baccalauréat, ainsi qu’un centre de langues. Par l’utilisation des nouvelles technologies et la responsabilisation de l’élève dans l’ap-prentissage, par l’intégration des matières enseignées et la mise en pratique, l’école aspire à former ses élèves pour qu’ils soient préparés au monde moderne.

Début juin, la célèbre Compagnie Géné-rale de Navigation (CGN) nous a ouvert les portes de son chantier naval à Ouchy. Les membres de la Chambre ont pu assister à la restauration de bateaux belle-époque et réseauter lors d’un apéritif à bord du «La-vaux». Si l’entreprise-hôte joue un rôle im-portant dans le tourisme vaudois par la mise en service des bateaux à vapeur, il ne faut pas oublier qu’elle est aussi un acteur im-portant de l’économie par son activité de transport de personnes et ses liaisons quo-tidiennes directes entre la Haute-Savoie et le Canton de Vaud.

La semaine suivante, nous sommes pas-sés de l’ancre à l’encre. Sensient Imaging Technologies à Morges nous a organisé une visite haute en couleurs. Qu’il s’agisse de produits alimentaires, pharmaceutiques, cosmétiques ou textiles, tous utilisent de l’encre industrielle. Ce fut une belle oppor-tunité pour nos membres de visiter une Mul-tinationale innovante et dynamique basée dans la région.

Dernière visite avant la pause estivale : Herren Frères & Cie à Yverdon-les-Bains, entreprise familiale multiservices du nord vaudois. Pour cette Rencontre, ce sont les parties tôlerie industrielle et découpe laser et jet d’eau qui nous ont intéressés. De la modélisation par ordinateur au produit fini, Herren Frères & Cie répond aussi bien à des demandes du domaine médical que de l’in-dustrie automobile, du bâtiment ou des dé-cors de plateau télé.

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Votre CVCIServices et prestations

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25 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

Pour la rentrée d’automne, la première Ren-contre de chefs d’entreprise s’est déroulée à la Fondation Polyval. Il s’agit d’une entre-prise sociale à vocation industrielle, dont les activités sont très nombreuses. Sur le site de Cheseaux, les membres de la Chambre sont passés par différents postes tels que le cartonnage, le poinçonnage, la blanchis-serie, ou l’emballage par exemple.

Début octobre nous étions chez Pomoca, une entreprise industrielle romande leader mondial dans la fabrication de peaux de phoque, membre du groupe Oberalp. Ce fut l’occasion pour les participants de décou-vrir les défis que peut rencontrer une PME produisant localement, mais dont les pro-duits sont connus et vendus sur plusieurs continents.

Nos membres ont également été accueillis par la Clinique de la Source, centre hospita-lier privé au cœur de la capitale vaudoise. La visite du site a permis de voir la maternité, de comprendre comment fonctionne l’ima-gerie médicale ou quelles sont les dernières avancées en cardiologie. Ce qui aura sans doute aussi marqué les entrepreneurs pré-sents, c’est le robot da Vinci®, offrant de nou-velles perspectives à la chirurgie moderne.

FiveCo fut une visite des plus inhabituelles. Petites et grandes entreprises font appel à ce petit cabinet d’ingénieurs du Mont-sur-Lausanne pour trouver des solutions tech-nologiques à leurs problèmes ou innover à leur place avec un regard nouveau, dans des domaines d’activité allant de la batterie élec-trique pour une voiture de course aux ins-truments médicaux. La confidentialité étant au cœur de son activité, les membres de la Chambre présents furent des privilégiés car ils ont pu découvrir quelques projets.

Début novembre a eu lieu la dernière Ren-contre de chefs d’entreprise 2015 chez Saint-Gobain Isover à Lucens. Les parti-cipants ont pu faire la découverte du pro-cessus de fabrication de la laine de verre, mais aussi s’inspirer d’une entreprise qui s’engage activement pour l’écologie et la sécurité. Ses produits contribuent à l’isola-tion thermique de nombreux bâtiments en Suisse, et bien qu’elle soit l’un des grands consommateurs en énergie du canton, elle s’approvisionne à 100 % en hydroélectricité.

En 2016, dix entreprises vous accueilleront entre mai et décembre. Ces Rencontres de chefs d’entreprise auront ceci de parti-culier qu’elles seront dédiées aux grandes entreprises industrielles emblématiques du canton. Nous nous réjouissons de vous y retrouver et on vous dit déjà « à l’année prochaine ! ».

Raphaël Thiébaud

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Services et prestationsVotre CVCI

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Prévoyance et avantage fiscal du 3e pilier A

« Les Suisses, jeunes en tête, se ruent sur le 3e pilier », titrait récemment la presse domi-nicale. Une étude observe que les Romands de 20-25 ans sont de plus en plus nombreux à placer des montants dans la prévoyance individuelle liée, le fameux 3e pilier A. Une telle police améliore les prestations de re-traite tout en offrant des déductions fis-cales : elle permet de soustraire du revenu imposable la prime versée sur son 3e pilier A. Pour bénéficier de cet avantage lors de la prochaine déclaration d’impôt, la prime doit être encaissée par l’assureur jusqu’au 31 décembre 2015.

Si la personne cotise au 2e pilier, elle peut déduire jusqu’à 6768 francs pour l’année 2015 via un 3e pilier A. Si elle n’est pas affi-liée au 2e pilier, elle peut verser jusqu’à 20 %

du revenu de son activité lucrative, mais au maximum 33 840 francs.

La prévoyance liée est toutefois soumise à certaines contraintes. L’ordre de succes-sion entre héritiers est prescrit par la loi et il n’est pas possible de toucher des presta-tions avant les cinq années précédant l’âge ordinaire de l’AVS. Quelques exceptions

ont néanmoins été prévues par les autori-tés, comme le financement d’un logement en propriété à usage personnel.

Peut-on encore déduire des primes du 3e pi-lier A alors qu’on a atteint l’âge de la retraite ? Oui, pour autant qu’on continue d’exercer une activité lucrative. Que se passe-t-il lorsque vient le moment de toucher les prestations ? La rente est imposée à 100 % avec les autres revenus. Quant à l’imposition d’un capital, elle est séparée des autres revenus et se fait à un taux inférieur.

Patrick OyonResponsable du Conseil clientsRetraites Populaireswww.retraitespopulaires.ch/pilier3a

Si la personne cotise au 2e pilier, elle peut déduire

6768 francs pour 2015 via un 3e pilier A.

La chronique Retraites Populaires

ECHOS DES TRIBUNAUX 2016LA JURISPRUDENCE EN MATIÈRE DE DROIT DU TRAVAIL EST EN CONSTANTE ÉVOLUTION : DES QUESTIONS NOUVELLES SURGISSENT, L’INTERPRÉTATION DES DISPOSITIONS LÉGALES EN VIGUEUR CHANGE EN FONCTION DES CIRCONSTANCES.

POUR VOUS PERMETTRE DE RESTER À LA PAGE, LE SERVICE JURIDIQUE ORGANISE, TROIS FOIS PAR ANNÉE, SES « ECHOS DES TRIBUNAUX EN DROIT DU TRAVAIL ».

SESSION D’HIVERJeudi 3 mars de 16 h à 18 hMardi 8 mars de 10 h à 12 hSESSION DE PRINTEMPSJeudi 9 juin de 10 h à 12 hMardi 14 juin de 16 h à 18 hSESSION D’AUTOMNEJeudi 6 octobre de 10 h à 12 hMardi 11 octobre de 16 h à 18 hLIEUCVCI, Avenue d’Ouchy 47, LausannePRIXPar séance : 100 francs membres CVCI, 150 francs non-membresAbonnement pour une année (3 séances) : 250 francs membres CVCI, 375 francs [email protected]

Page 27: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

27 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

Swissness II. GÉNÉRALITÉSLes entreprises utilisent de plus en plus la désignation du « swiss made », « qualité suisse », « recette suisse » ou d’autres indi-cations renvoyant à la Suisse (la croix suisse, des éléments figuratifs tels que le Cervin ou Guillaume Tell). Ces désignations sont des indications de provenance, avec une réfé-rence directe à la provenance géographique d’un produit ou service (art. 47 de la loi sur la protection des marques, ci-après, LPM). Il n’est pas nécessaire de requérir une auto-risation pour faire usage de l’indication de provenance « suisse ». Elle peut être libre-ment utilisée à condition que les produits ou services soient effectivement de prove-nance suisse. Afin d’éviter des abus en la matière, le Parlement a adopté la législation « swissness » en 2013 avec une entrée en vigueur au 1er janvier 2017. Ainsi, le paquet législatif « swissness » précise quels sont les critères déterminants pour qu’un pro-duit ou service puisse prétendre à l’indica-tion de provenance « suisse ».

II. CONDITIONS D’UTILISATION DE L’INDICATION DE PROVENANCE « SUISSE »A. Droit en vigueur jusqu’au 31 décembre 2016Le régime applicable, sur la base de l’art. 48 LPM et de la jurisprudence en l’état actuel, jusqu’en décembre 2016 est le suivant : pour un produit, les matières premières doivent provenir de Suisse et le produit doit avoir été fabriqué entièrement dans le pays. S’il s’agit de produits qui n’ont été fabriqués qu’en par-tie en Suisse, la règle générale veut que la quote-part du travail effectué en Suisse re-présente au moins le 50 % du coût total de production (comprenant les matières pre-mières et mi-ouvrées, les pièces détachées, les salaires et les frais généraux industriels). Cette exigence est toutefois assortie d’une condition supplémentaire dans la mesure où il importe de tenir compte, d’une part, de la provenance des éléments de base et du processus de fabrication qui donnent au produit ses caractéristiques et, d’autre part, dans les cas limites ou douteux, de l’origine du bien intellectuel matérialisé dans l’objet

ainsi que des usages en vigueur dans les mi-lieux intéressés. Dès lors, l’indication d’une provenance suisse sur un produit est sou-mise à une double condition : la quote-part du travail effectué en Suisse doit représen-ter au minimum le 50 % du prix de revient et le processus essentiel de fabrication doit avoir lieu en Suisse. Par processus essen-tiel de fabrication, on vise la transformation du produit qui aboutit à la création d’un pro-duit complètement nouveau, fait perdre à la marchandise transformée ses caractéris-tiques antérieures typiques et la dote de pos-sibilités d’emploi entièrement différentes de celles des matières étrangères utilisées. La provenance de la marchandise se détermine également d’après le lieu d’où elle provient effectivement et non d’après le lieu d’où pro-vient l’idée de fabrication. Quant à la provenance des services, elle est déterminée soit par le siège social des fournisseurs de prestations de services, soit par la nationalité ou le domicile des per-sonnes qui exercent le contrôle effectif de la société. Il est très courant de confondre la mention « Swiss made » et les disposi-tions légales sur l’origine. La fiche juridique n° 46 traite des règles d’origines.B. Droit applicable dès le 1er janvier 2017Pour qu’un produit ou service soit désigné comme « suisse », il devra respecter les cri-tères ci-après figurant dans la LPM. Pour les produits naturels (art. 48a LPM) : sont concernées notamment des produits tels que l’eau, les légumes, la viande, le gra-vier, etc. La provenance est définie selon le critère de la nature du produit. Concrè-tement, pour les produits minéraux, il s’agit du lieu d’extraction et pour les produits vé-gétaux du lieu de récolte. Si le produit na-turel subit une transformation essentielle, il sera considérée comme une denrée ali-mentaire ou produits industriels (ex : le bois transformé en meuble). Pour les denrées alimentaires (art. 48b LPM) : deux conditions cumulatives doivent être réunies : 80 % au moins du poids des matières premières utilisées doivent prove-nir de Suisse et l’étape de transformation qui confère aux produits ses caractéristiques

essentielles (ex : transformer le lait en fro-mage) doit avoir lieu en Suisse. Toutefois, pour le lait et les produits laitiers, 100 % du lait doit être pris en compte. Certaines ex-ceptions ont été prévues pour des matières premières qui n’existent pas ou en quantité insuffisante en Suisse (ex : cacao), avec un taux spécifique d’auto-approvisionnement. Des exceptions supplémentaires ont éga-lement été introduites par le biais de l’or-donnance sur l’utilisation des indications de provenance suisses pour les denrées alimentaires (OIPSD). Pour les produits industriels (art. 48c LPM) : ici également, deux conditions cumu-latives doivent être remplies : 60 % au moins du coût de revient (y compris les coûts de recherche et développement) doivent être réalisés en Suisse et l’étape qui confère au produit ses caractéristiques essentielles doit avoir lieu en Suisse (ex : l’assemblage d’une machine). Dans le cadre du coût de revient, sont pris en compte les coûts des matières premières et semi-ouvrées, les pièces détachées, les coûts salariaux liés à la production, les frais généraux liés à la fa-brication, les coûts liés à l’assurance qualité et à certaines certifications prescrites par la loi, ainsi que les coûts liés à la recherche et au développement. La loi prévoit égale-ment un certain nombre d’exceptions pour cette catégorie de produits : possibilité d’ex-clure du calcul des matières premières et des produits semi-finis qui n’existent pas en Suisse (ex : or).Pour les services (art. 49 LPM) : pour promou-voir ses services comme « suisses », l’entre-prise doit avoir son siège en Suisse. Elle doit en outre être réellement administrée depuis la Suisse. Cette condition supplémentaire a été prévue pour éviter les sociétés « boîtes aux lettres » qui n’ont aucun lien avec la Suisse. Les filiales et succursales étrangères de la société mère suisse peuvent utiliser l’indica-tion de provenance suisse pour autant que la société mère ait son siège en Suisse et que cette dernière ou l’une de ses filiales – qui est réellement contrôlée par elle et dont le siège est en Suisse – soit réellement ad-ministrée depuis la Suisse.

Fiche juridique n° 133 (mise à jour)Cahier pratique

Page 28: LeJournal CVCI N° 66 -  Novembre 2015

28 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

Virus, spywares et phishingLes fléaux du 21e siècleApparus dans les années cinquante avec les premiers calculateurs électroniques, les virus informatiques ont connu un véritable essor avec l’explosion d’Internet ; alors qu’on ne dénombrait qu’une vingtaine de virus en 1989, on recensait plus de 95 000 pro-grammes malveillants en 2011 ! Au fil des ans, les virus ont évolué et pris de nouvelles formes ; ainsi se sont développés les spy-wares (logiciels espions) ou encore le phi-shing (hameçonnage).

On compte actuellement quelque 850 mil-lions de sites Web actifs dans le monde. Le développement et la convivialité des outils de gestion de contenu (content manage-ment system – CMS) expliquent en par-tie cette évolution, car ils facilitent la mise en ligne de contenus sur Internet et ne re-quièrent pas de compétences particulières dans ce domaine. S’ils offrent de nouvelles possibilités pour les particuliers comme pour les PME, ils impliquent aussi de nouveaux risques d’infection pour les internautes, ou de vol de données pour les administrateurs de sites Web.

Petit tour d’horizon des principaux fléaux du moment et des règles de prudence à adopter.

Virus : Un virus informatique est un pro-gramme ayant comme but de se dupliquer sur d’autres ordinateurs et/ou d’occasionner des dysfonctionnements sur l’ordinateur in-fecté. Les virus peuvent entrer dans un or-dinateur de différentes manières : DVD, CD, clefs USB, Internet ou encore de simples courriels. Une chose importante est à rete-nir dans le cas des courriels : le simple fait d’afficher ses e-mails en mode visualisa-tion (sans ouvrir le message) peut suffire à infecter votre machine.Symptômes : instabilité du système, blo-cages, suppression de fichiers, erreurs à répétition ou encore envoi de courriels à votre insu.

Spywares : Ces logiciels espions sont des programmes destinés à récolter des infor-mations personnelles, à l’insu de l’utilisa-

teur, pour pouvoir ensuite les transmettre via Internet à son concepteur ou à un tiers. Ils se cachent généralement dans certains logiciels à installer ou derrière une page In-ternet qui va télécharger et installer un pro-gramme malveillant.Symptômes : fonctionnement ralenti lors de connexions Internet, affichage difficile des pages Web ou encore masse accrue de courriels indésirables.

Phishing : Le phishing est une technique servant à obtenir des informations confi-dentielles (mots de passe, numéro de carte de crédit, date de naissance) dans le but de les utiliser de manière frauduleuse. Elle est souvent utilisée pour voler de l’argent et ses cibles sont généralement les services ban-caires, de paiement ou de vente en ligne. Une technique fréquente consiste à envoyer un e-mail demandant au client de cliquer sur un lien afin de confirmer un certain nombre de renseignements personnels. Le client est alors redirigé sur un «faux» site d’une entreprise – ressemblant en tous points au vrai site. Les données fournies pourront en-suite être exploitées à des fins frauduleuses.Sur ce point, il est important de savoir qu’une institution financière ne vous demandera ja-mais votre mot de passe ni vos codes d’ac-cès par e-mail ou par téléphone !

CONSEILS DE SÉCURITÉQuelques règles de sécurité et un peu de prudence permettent de limiter sensible-ment le nombre d’attaques par les logiciels malveillants.Mise à jour du CMS par l’administrateur Web : L’installation régulière des mises à jour est essentielle et permet d’éliminer les principales failles de sécurité des CMS, mais elle ne suffit pas toujours. D’autres mesures sont recommandées et sont gé-néralement disponibles dans la majorité de ces systèmes :• Authentification à deux facteurs (ajouter

un authentificateur via une application sur un téléphone mobile, en plus de la combinaison nom d’utilisateur / mot de passe habituelle) ;

• Limiter les adresses IP permettant l’ac-cès en tant qu’administrateur ;

• Sécuriser la machine du webmaster (il faut notamment s’assurer que la ma-chine est bien protégée par un anti-virus et qu’elle ne comporte aucun cheval de Troie permettant le vol des données d’accès) ;

• Installer un pare-feu d’application Web (Web Application Firewall – WAF) qui bloque les attaques depuis le Web ;

• Détecter de manière précoce des failles de sécurité en effectuant un test (il existe différentes solutions payantes ou gra-tuites pour tester cela).

Antivirus, antispyware et antispam : Ces logiciels, qui doivent être régulière-ment mis à jour, sont des éléments indis-pensables pour une protection optimale de votre poste de travail.Pare-feu (firewall) : Ces outils permettent de surveiller les connexions entrantes ou sor-tantes. Ils peuvent également minimiser les dangers liés au piratage informatique, aux logiciels espions et autres virus en interdi-sant tout trafic suspect.Eviter les fichiers suspects : Se méfier de certains fichiers joints aux e-mails, notam-ment les économiseurs d’écran (.scr), les raccourcis de programmes DOS (.pif) ou les scripts (.vbs, .wsh).Sauvegarde des données : Une sauve-garde externe des données permet de mi-nimiser le risque de perte en cas d’infection.Signaler le cas à la Centrale MELANI : Un formulaire sur la page www.melani.ad-min.ch permet de signaler les cas à la Cen-trale d’enregistrement et d’analyse pour la sûreté de l’information (MELANI), qui fonc-tionne sur la base d’un bénéfique partena-riat public-privé.

Fiche économique N° 36 (mise à jour) Cahier pratique

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Nos publi-séminaires sont gratuits et suivis d’un apéritif ou petit-déjeuner permettant d’approfondir les discussions.

Renseignements et inscriptions : [email protected], T. 021 613 35 35www.cvci.ch/evenements

Renforcez votre stratégie commerciale !

Dans un environnement de plus en plus concurrentiel et incertain, le dirigeant d’en-treprise est aujourd’hui amené à devoir prendre rapidement des décisions déter-minantes sur son développement com-mercial. Une vision claire permet d’établir ses objectifs, de déterminer ses priorités et d’attribuer les rôles. Les clés de la réussite résident dans la capacité à définir, clarifier et déployer une stratégie commerciale efficiente et à rassembler, conduire et motiver son codir et ses collaborateurs vers un but commun.

Ce séminaire répondra aux questions suivantes : • Qu’est-ce qu’une vision commerciale ? • Comment pérenniser le

développement d’une entreprise ? • Comment mobiliser et impliquer

son comité de direction ?

• Comment définir les rôles et responsabilités dans le déploiement d’une stratégie ?

Ce séminaire est basé sur une expérience client révélatrice du succès et de résul-tats qu’un dirigeant peut obtenir en mobili-sant son comité de direction autour d’une stratégie commerciale. Cet accompagne-ment est le fruit d’une collaboration entre Esperformance (cabinet spécialisé en stra-tégie managériale) et Self Leadership Lab (module de l’Executive MBA de l’Universi-té de Genève). Rejoignez-nous pour ce publi-séminaire animé par Christian Buschbeck, dirigeant d’Esperformance et Jean-Yves Mercier, responsable des programmes de dévelop-pement personnel du MBA de l’Université de Genève pour découvrir les outils pra-tiques permettant de renforcer votre stra-

tégie commerciale, mercredi 2 décembre 2015, de 17h à 19h, à la CVCI.

Plus d’infos sur :www.self-leadership.chCi-après, le retour d’expérience d’un client : http://goo.gl/5vhi7S

Publi-séminaireDe partenaire à partenaire

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30 Mensuel de la CVCI - Novembre 2015

05.12. FormationLausanne

ASO – ASSOCIATION SUISSE D’ORGANISATION ET DE MANAGEMENT

L’ASO vous propose ses prochaines formations :• 05.12. Lean Six Sigma Yellow Belt

(1 jour)• 09, 10 & 21.12. Hermes 5.1 Advanced

avec Certification (3 jours).Renseignements et inscriptions :T. 022 362 90 40 (matin)[email protected]

10.12. FormationYverdon-les-Bains

ARIAQ

L’Institut ARIAQ propose une formation TQ-Base-Répondant et opérateur quali-té (6 jours), le 10.12.Renseignements et inscriptions :T. 024 423 96 [email protected]

18.01. FormationLausanne

FMP FORMATION

FMP Formation organise les formations certifiantes et à distance suivantes :• 18.01. Certificat MarKom• 18.01. Brevet fédéral de spécialiste

en marketing.Renseignements et inscriptions :T. 021 800 55 [email protected]

25.01. FormationLausanne

ARFOR

ARFOR organise une formation pour comprendre l’e-learning, le 25.01.Renseignements et inscriptions :T. 0848 802 [email protected]

04.02. Manif’Lausanne

SWISS BOARD INSTITUTE

L’édition 2016 de la Journée du Conseil d’administration aura lieu le 04.02.Renseignements et inscriptions :T. 058 105 20 10christel.saura@swissboard institute.chwww.swissboardinstitute.ch

11.12. FormationLausanne

PACTE

La prochaine volée de la formation Po-tentiElles Manager de l’Association Pacte débute le 11.12. jusqu’au 24.06.Renseignements et inscriptions :T. 021 601 82 [email protected]

14.12. FormationBussigny-près-Lausanne

QUALITY-COACH.CH

Quality-coach.ch organise les forma-tions suivantes :• 14.12. Maîtriser les risques au ni-

veau opérationnel et stratégique• 14.12. La gestion de soi / Manage

yourself.Renseignements et inscriptions :T. 021 864 36 [email protected]

07.12. FormationLausanne

UNIL

Le service de formation continue UNIL-EPFL organise une formation sur la né-gociation positive les 07 et 08.12.Renseignements et inscriptions :T. 021 693 71 [email protected] epfl.ch

08.12. FormationAigle

SECURETUDE

SECURETUDE, centre de formation spé-cialisé reconnu par l’OFSP et le SECO, propose les formations suivantes :• 08.12. Préposé à la sécurité (COSEC

ou PERCO) (2 jours)• 26.01. Chargé de sécurité MSST (21

jours).Renseignements et inscriptions :T. 024 466 52 [email protected]

De partenaire à partenaireAgenda des partenaires

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