médialog 66

47

Upload: revue-medialog

Post on 11-Mar-2016

235 views

Category:

Documents


4 download

DESCRIPTION

Médialog N° 66 de juin 2008

TRANSCRIPT

Page 1: Médialog 66
Page 2: Médialog 66
Page 3: Médialog 66

édit

on cette fin d’année scolaire, le brevet informatique et internet (B2i)

prend une nouvelle dimension puisque sa validation est désormais requisepour l’obtention du brevet des collèges. Cette étape est importante. Ellemarque l’intégration réelle et effective, dans le socle commun de connais-sances et de compétences, du domaine 4 « la maîtrise des techniquesusuelles de l’information et de la communication », qui ne fait l’objet d’au-cun enseignement spécifique et qui concerne toutes les disciplines. Sanspréjuger du bilan qui sera fait de l’intégration du B2i au Brevet lors de cettesession 2008, il semble que, dans le cadre actuel de sa validation (validationà la demande de l’élève, dans plusieurs disciplines, dans le cadre des activi-tés ordinaires de la classe…), elle se heurte à deux difficultés principales.

La première difficulté réside dans un déficit d’usage des TICE dans laclasse. La plupart des enseignants recourent aux TIC dans un cadre profes-sionnel, pour rechercher de l’information, préparer leurs cours, produiredes documents à destination de leurs élèves, remplir les bulletins trimes-triels… Les élèves, de leur côté, naviguent sur Internet, téléchargent de lamusique, dialoguent avec les copains par messagerie instantanée, mettent àjour leur blog… Mais, dans le cadre des différentes disciplines, les utilisa-tions des TICE restent, pour l’instant, insuffisantes. En effet, selon une noted’évaluation du ministère de l’Éducation nationale, même si une majoritéd’enseignants déclare utiliser l’ordinateur en classe, les fréquences restentmodestes, puisqu’elles vont d’une fois par semaine à une fois par trimestre.Difficile, dans ces conditions, de généraliser la validation du B2i dans « lecadre ordinaire de la classe ». Le développement des espaces numériquesde travail (ENT), l’augmentation de l’équipement des établissements entableaux numériques interactifs (TNI), en offrant de nouvelles opportunitésd’usages, contribueront sans doute à lever cette difficulté.

La deuxième difficulté, à notre sens plus fondamentale, provient ducaractère autodidacte des pratiques de l’informatique par la très grandemajorité des enseignants. Ils font des TIC, comme Monsieur Jourdain dela prose, sans le savoir. Leur apprentissage empirique des manipulationsnécessaires à la réalisation des tâches qu’ils veulent voir leur ordinateuraccomplir ne les met pas en situation de cerner la nature des compétencesmises en œuvre et d’en assurer le transfert dans d’autres contextes. Il leurest souvent difficile d’identifier la nature des compétences TIC engagéesdans les tâches qu’ils demandent à leurs élèves d’effectuer. C’est pour-quoi, dans Médialog, nous nous efforçons de proposer, en regard des acti-vités pédagogiques présentées, les compétences du B2i correspondantes.Au-delà de l’aide ponctuelle que peut apporter une revue comme la nôtre,il est indispensable que nos collègues puissent bénéficier de réelles possi-bilités de formation afin d’acquérir une solide maîtrise des compétencesdéfinies dans les deux niveaux du certificat informatique et internet (C2i). Laréussite du B2i passe par là. L’enjeu est essentiel tant pour la formationcontinue que pour la formation initiale.

Michel NARCYRédacteur en chef

«E

Les enseignants font des TIC,comme Monsieur Jourdain de la prose,

sans le savoir.( )

Page 4: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

Pratiques

4

n sciences, comme dans laplupart des autres disciplines,l’acquisition de l’ensemble des

compétences que recouvre le B2i passenécessairement, mais pas exclusive-ment, par l’utilisation de ressourcesdocumentaires très spécifiques danslesquelles les documents audiovisuelspeuvent occuper une place privilégiée.Mais il n’est pas aisé pour les ensei-gnants de trouver une grande diversitéde ressources qui leur permettent uneexploitation pédagogique dans lerespect des droits de la propriété intel-lectuelle et des droits d’auteur.Lesite.tv, site internet de vidéos éduca-tives à la demande (www.lesite.tv),permet de résoudre cette difficulté enproposant une banque de vidéos libresde droits riche de plus de 2 000 titres.La durée de ces vidéos (quatre formatscourts d’une minute trente, trois, six ettreize minutes) est propice au travailavec les élèves. De plus, chaque vidéobénéficie d’un document d’accompa-

Vidéos àla demandeet validationdu B2i

LESITE.TV AU SERVICE DES SVT EN COLLÈGE

Florent GRAGNIC – Professeur de SVT – Animateur DATICE – Académie de Créteil

Lesite.tv est un service internet de vidéos éducatives àla demande, qui compte plus de 2 000 titres bienadaptés aux usages pédagogiques. De courte durée,libres de droits, les vidéos se prêtent à des utilisationsmultiples. Un professeur de SVT de collège s’est appuyésur la richesse du site pour proposer à tous ses élèves,de la sixième à la troisième, un travail original destiné àillustrer et compléter ses cours, tout en contribuantactivement à la validation des compétences du B2i. Larichesse des vidéos disponibles permet de conduire desactivités semblables dans la plupart des disciplines.

E

Page 5: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

gnement pédagogique sous forme d’unfichier PDF téléchargeable. La banquede données rassemble documentaires,magazines, archives, reportages, entre-tiens, films d’animation… Elle estmise à jour régulièrement de façon àéviter les données trop anciennes, cequi est important en sciences tout parti-culièrement. Les vidéos peuvent êtreutilisées en classe, mais les élèvespeuvent également y accéder depuisn’importe quel ordinateur connecté àInternet, du CDI, de leur domicile oude tout autre lieu. À la condition toute-fois que l’établissement soit inscrit auservice lesite.tv, car il n’est pas gratuit.L’établissement scolaire doit s’yabonner à un tarif qui dépend dunombre d’élèves qu’il héberge (voireencadré page 11). Mais il est possiblede découvrir lesite.tv sans être abonné.Le « visiteur » peut consulter la vidéo-thèque et découvrir la richesse dufonds documentaire disponible, maissans pouvoir télécharger les vidéos.

5

Pratiques

Une fois identifié, l’enseignant inscrit auservice lesite.tv accède à la vidéothèque pourconsulter et télécharger les vidéos. Celles-cisont d’abord classées par type d’établisse-ment (école, collège, lycée) puis par disci-pline. Il dispose d’une ensemble de servicesspécifiques (accessibles dans la colonne degauche).

Lesite.tv : des vidéoset des services adaptés

Lorsque l’établissement est abonné (1),la première étape pour un usager, dési-reux d’utiliser lesite.tv, est la créationd’un compte de façon à pouvoir bénéfi-cier de services spécifiques adaptés àson profil de professeur ou d’élève.Dans le cas d’un profil élève, lesservices proposés permettent de voir lesvidéos (mais pas de les télécharger), deconsulter l’ensemble de celles qui ontdéjà été visionnées (rubrique Mon

(1) Lorsqu’il s’abonne, un établissement doitdésigner un administrateur qui recevra les codesattribués à l’établissement et qui aura la chargede gérer les utilisateurs, en particulier d’inscrireou de valider les inscriptions des différentsusagers du service lesite.tv dans l’établissement.L’administrateur a la possibilité de définir uneconsultation en libre-service sur un ordinateur, cequi permet de dédier un poste (au CDI parexemple) à la consultation du service lesite.tv.

Page 6: Médialog 66

UN MODULE INTERACTIF D’ÉDUCATION À L’IMAGE

Parmi les services proposés aux enseignants inscrits, lesite.tv propose un module interactif d’éducation à l’image, réalisé en collaboration avec leCLEMI (1) en tous points remarquable.À partir de trois vidéos disponibles sur le site, il s’agit de découvrir les notions fondamentales de l’éducation à l’image en trois grands thèmes : Lireles images, Décoder images et sons, Construire l’espace et le temps.S’appuyant sur la vidéo « Le tigre qui voulait devenir un homme », Lire les images aborde les notions de plans, de mouvements de caméra, d’anglesde prise de vue ainsi que le rôle joué par les jeux d’ombres et de lumière et la place du son (voix, musique, bruits)…Avec « Parcours d’histoire : à l’époque du charbon » qui mêle différents types d’images (images de reportages, d’archives, extraits de films defiction), Décoder images et sons a pour objectif de repérer dans un document audiovisuel la nature des images. Construire l’espace et le temps utilise un extrait du magazine C dans l’air diffusé sur France 5, « Réchauffement : la preuve par les pôles ». Ce troi-sième module aide à comprendre comment le processus de montage d’un film permet la construction de l’histoire dont il convient de repérer leséléments constitutifs et leur rôle : temps, lieux, personnages…Chacun des trois modules interactifs est accompagné d’une fiche pédagogique, téléchargeable au format PDF, pour aider à la mise en œuvre d’acti-vités pédagogiques, exploitables avec des élèves à partir du Cycle 3.

(1) Centre de Liaison de l’Enseignement et des Moyens d’information

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

Pratiques

6

historique) ainsi que la liste de sesvidéos préférées. En effet, lors de laconsultation de la fiche descriptived’une vidéo, l’élève peut l’ajouter à saliste de vidéos préférées de façon à laretrouver plus rapidement lors d’uneprochaine connexion. Dans le cas d’un

profil professeur, outre la possibilité detélécharger les vidéos, d’autres servicessont disponibles. Une rubrique Éduca-tion à l’image propose un module inter-actif, réalisé en collaboration avec leCLEMI, destiné à aider les enseignantsqui le souhaitent à se familiariser avec

Page 7: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 7

Pratiques

(2) Les fichiers proposés en streaming par lesite.tvnécessitent l’installation du lecteur RealPlayer.Si ce dernier n’est pas installé sur votre ordina-teur, il peut être avantageux de lui préférerReal Alternative (téléchargeable, par exemple,sur www.clubic.com/telecharger-fiche11099-real-alternative.html). En effet, ce pack de codecspermet de s’affranchir de RealPlayer en autorisantla lecture des fichiers RealMedia (.ra .rm .rmvb.ram .rpm .rv .rp .rt .rnx .smi .smil…) avec lelecteur multimédia de son choix (Windows MediaPlayer par exemple). De plus, Real Alternative estpeu gourmand en ressources et ne nécessite aucunenregistrement en ligne.

les notions fondamentales de la lecturede l’image (voir encadré page 6). Lalettre d’information permet à l’ensei-gnant qui s’y abonne d’être prévenurégulièrement des nouveautés. LesDossiers thématiques rassemblent desséquences vidéos autour de thèmestransversaux ou pluridisciplinaires,comme L’eau et les hommes, Hériter,innover ou les Dynamiques urbaines.La rubrique Fiches d’activité est unespace dédié à la mutualisation, ellerassemble des exemples détaillés d’ac-tivités pédagogiques proposés enpartage par les utilisateurs du servicelesite.tv. Un espace Accompagnementéducatif a été ouvert pour favoriser lamise en place dans les établissementsscolaires d’usages des vidéos par lesintervenants en charge de l’accompa-gnement éducatif hors temps scolaire.Enfin, Créer mon blog est un serviceproposé par lesite.tv pour permettreaux professeurs qui le souhaitent deconstruire pour leurs élèves unparcours dans le site adapté à leursobjectifs pédagogiques, voire d’y inté-grer directement des extraits desvidéos qu’ils ont sélectionnées.

Pour illustrer et compléter ses cours

Lors d’une utilisation en classe, si leplugin RealPlayer a été installé surl’ordinateur hôte (2), il est possible deréaliser une projection collective desvidéos en plein écran, en étantconnecté au service lesite.tv. Encorefaut-il disposer d’une connexionInternet, d’un vidéoprojecteur et d’en-ceintes offrant des qualités acoustiquesminimales. Mais il est égalementpossible de télécharger les vidéos pour,par exemple, créer un DVD et utiliserun simple téléviseur associé à unlecteur DVD (équipement souventprésent dans des salles de cours, delangues vivantes par exemple) pourprojeter les vidéos à l’ensemble de laclasse et illustrer ainsi une séquence decours. Il ne faut pas oublier, dans cecas, que le droit d’usage des vidéos necourt que le temps de l’abonnement auservice lesite.tv et que, lorsque l’abon-nement est périmé, on ne peut pluslégalement utiliser les vidéos préala-blement téléchargées.Pour ma part, professeur de SVT en

Dans la rubrique SVT du site web du collège,les élèves des quatre niveaux disposentd’une page consacrée aux questionnaireslesite.tv. Les élèves de sixième peuvent télé-charger chaque questionnaire uniquement auformat PDF (ci-dessus en haut), tandis qu’àpartir de la classe de cinquième, ils peuventchoisir de télécharger les questionnaires pourles compléter dans Word ou OpenOffice (ci-dessus en bas).

collège, ne disposant que d’une heureet demie par semaine d’enseignement,j’ai fait le choix de proposer auxélèves leur participation à un travailoriginal exploitant les nombreusesvidéos disponibles dans ma discipline(plus de 400 pour le collège). Mes

Page 8: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

Pratiques

8

objectifs étaient de me servir desressources du service lesite.tv pourillustrer et compléter mes cours, touten participant activement à la valida-tion des compétences B2i des élèvesdu collège. Chaque élève devaitrépondre à deux questionnaires partrimestre, dans le cadre d’un travail

personnel faisant l’objet d’une notecomptant dans la moyenne trimes-trielle, comme celle d’un travail à lamaison. Je leur laissais la possibilitéd’en faire plus dans la limite de quatrequestionnaires par trimestre. La démarche adoptée a été la suivante.Les élèves disposent sur le site du

EXPLOITATION DES VIDÉOS DU SERVICE LESITE.TV

Au cours de la séance collective devalidation, qui reprend des activitéssemblables à celles que les élèves ontmenées au cours de leur travail « à lamaison », le professeur observe ce quefont les élèves et peut, à l’issue de laséance, valider un certain nombre decompétences du B2i Collège.

DOMAINE 1 – S'approprier un environ-nement informatique de travail1.1 Je sais m’identifier sur un réseau ou un site etmettre fin à cette identification.Pour visionner les vidéos sur lesite.tv, lesélèves doivent saisir des identifiants (loginet mot de passe).

1.2 Je sais accéder aux logiciels et aux documentsdisponibles à partir de mon espace de travail.Pour consulter lesite.tv, les élèves doiventlancer le navigateur Internet, accéder à lapage SVT du site de l’établissement, télé-charger le questionnaire dans leur espacede travail personnel et y répondre à l’aided’un traitement de texte.

1.3 Je sais organiser mes espaces de stockage.C’est l’occasion de montrer aux élèves l’in-térêt de créer des dossiers dans leur espacepersonnel afin d’y ranger leurs documentset leurs travaux.

1.5 Je sais paramétrer l’impression (prévisualisa-tion, quantité, partie de documents…).C’est le cas des élèves de sixième quidoivent imprimer le questionnaire télé-chargé au format PDF.

1.6 Je sais faire un autre choix que celui proposépar défaut (lieu d’enregistrement, format, impri-mante…).Cette compétence peut être validée si l’ondemande aux élèves de créer, dans leurespace de travail, un dossier spécifique àchaque questionnaire.

DOMAINE 2 – Adopter une attituderesponsable2.2 Je protège ma vie privée en ne donnant surInternet des renseignements me concernant qu’avecl’accord de mon responsable légal.Cette compétence peut être validée aumoment de l’inscription. En effet, l’inscrip-tion au service lesite.tv doit se faire enaccord avec les parents à moins que cela

ne figure dans la charte Informatique etInternet de l’établissement.

2.5 J’applique les règles de prudence contre lesrisques de malveillance (virus, spam…).Lors de cette inscription, on peut faireremarquer aux élèves qu’il est demandél’adresse mél, mais que ce n’est pas obli-gatoire. Quel risque prend-on en ladonnant ? Dans le cas présent, riend’autre que de recevoir la lettre d’infor-mation du service lesite.tv. Mais, dans lecas d’un autre site, ce peut être la porteouverte à des courriers non désirés, doncdes spams ! Il ne faut donc pas donnerson adresse de courrier électronique sansréfléchir aux conséquences.

Page 9: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 9

Pratiques

2.6 Je sécurise mes données (gestion des mots depasse, fermeture de session, sauvegarde.Lors de la consultation du service lesite.tv,la session est privée puisqu’elle est géréepar une identification (login et mot depasse connu du seul utilisateur).

DOMAINE 5 – Communiquer,échanger5.1 Lorsque j’envoie ou je publie des informations,je réfléchis aux lecteurs possibles en fonction del’outil utilisé.Les questionnaires complétés doiventrespecter une rédaction soignée puisqu’ilssont à destination du professeur et qu’ilsseront notés. De la même façon, on exigeque les messages auxquels sont joints lesquestionnaires respectent des règles derédaction : présentation, phrasesconstruites, formule de politesse…

5.3 Je sais envoyer ou publier un message avec unfichier joint.La démarche adoptée dans cette activitédevrait permettre de valider cette compé-tence. Encore faut-il s’assurer que c’estbien l’élève en personne qui a effectué lesopérations…

5.4 Je sais utiliser un carnet d’adresses ou unannuaire pour choisir un destinataire.Il est demandé aux élèves, en débutd’année, de faire figurer dans leur carnetd’adresse les coordonnées du professeurauquel les questionnaires seront àenvoyer.

collège, pour chaque niveau de lasixième à la troisième, d’une vingtainede questionnaires, chaque question-naire étant en relation avec un point duprogramme de SVT. Ils doivent télé-charger le questionnaire sur le site webdu collège, consulter lesite.tv pourvisionner la vidéo correspondante. Les

élèves de sixième impriment le ques-tionnaire et le complètent de façonmanuscrite avant de me le rendre. Lesélèves des trois autres niveauxcomplètent le questionnaire dans untraitement de texte et m’envoient lefichier en pièce jointe d’un courrierélectronique. Ils peuvent se connecter

ET VALIDATION DU B2I COLLÈGE

Page 10: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

Pratiques

10

Ci-dessous en haut : en classe de quatrième,les élèves se voient proposer trois question-naires sur l’activité sismique, en rapportavec le premier chapitre du cours, dont l’uns’appuie sur la vidéo Chercher la faille. Ci-dessous en bas : sur lesite.tv, la fichedescriptive de la vidéo comprend notammentun résumé de son contenu et précise sa durée(ici, 8 min 4 s).

trimestres, il a la possibilité dedemander la validation de certainescompétences du B2i.

Des questionnaires adaptés de la sixième à la troisième

La préparation d’une telle activités’est effectuée en trois grandes étapes.La première a consisté à effectuer,parmi les nombreuses vidéos dispo-nibles sur lesite.tv, une sélectiontenant compte de l’ensemble deschapitres étudiés en classe et ce, pourles quatre niveaux et sur une annéescolaire complète. L’organisation deses ressources par lesite.tv permet des’assurer que les vidéos choisiescadrent bien avec le niveau de classeenvisagé, ce qui facilite le travail desélection. En effet, dès la page d’ac-cueil du site, celles-ci sont classées partype d’établissement (école, collège,lycée), puis par discipline et niveau declasse et, enfin, par points clés duprogramme. De plus, si l’on accède àune vidéo à partir du moteur derecherche, la rubrique Cursus de safiche descriptive rappelle les diffé-rents niveaux de classe dans laquellecette vidéo peut être utilisée.La seconde étape a été d’élaborer pourchaque vidéo retenue un questionnairesimple, c’est-à-dire comportant desquestions faisant essentiellement réfé-rence au commentaire de la vidéo maispouvant, dans certains cas, inclure unvocabulaire scientifique très précis,voire un point plus particulier abordélors des cours. Pour que l’activitécontribue à la validation du B2i, ilétait nécessaire que les élèves accè-dent aux questionnaires à partir d’unordinateur. La troisième étape a doncconsisté dans la préparation de pagesadaptées à l’activité sur le site web del’établissement.

Une séance dédiée à la validation du B2i

Pour que la validation des compétencesB2i puisse être effective, il était indis-pensable d’organiser une séance enclasse. Lors de cette séance, les élèvessont soumis à un questionnaire choisien fonction de l’avancée du cours et quidoit leur permettre de faire la démons-tration de leurs compétences. Il ne reste

au site de façon privilégiée au CDI,mais ils peuvent également le faire dechez eux. Il faut noter que tous lesélèves du collège, de la cinquième à latroisième disposent d’une adresse demessagerie sur La Poste, dans le cadredu partenariat entre La Poste et leministère de l’Éducation nationale(http://education.laposte.net). C’estcette adresse qu’ils doivent utiliserpour m’envoyer leur questionnaire. Àl’issue de cette activité, chaque élèvese voit attribuer deux notes de « travailmaison » et, au bout de deux

Page 11: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 11

Pratiques

alors plus au professeur qu’à observeret… à valider ! En effet, pour que lavalidation du B2i puisse être effective,une phase d’observation par l’ensei-gnant des compétences visées doit êtreorganisée. Pour chaque niveau, j’aidonc envisagé deux séances bien parti-culières. En effet, l’enseignement desSVT ne disposant de demi-groupesqu’en sixième, il est impératif d’envi-sager, pour les autres classes, deuxséances au cours desquelles une moitiéde classe travaille sur lesite.tv tandisque l’autre moitié se consacre à uneactivité plus ordinaire sur papier. Lorsde la deuxième séance, les groupessont inversés.La mise en œuvre de telles séquencesest délicate en termes de suivi pourl’enseignant, mais elle est grandementfacilitée par les habitudes de consulta-tion du service lesite.tv que les élèvesont prises lors des « travaux maison »

TARIFS D’ABONNEMENTAU SERVICE LESITE.TV

Pour être utilisateur du service lesite.tv, unétablissement scolaire doit souscrire unabonnement dont le montant est calculéen fonction du nombre d'élèves inscrits.

jusqu'à 99 élèves : 1,30 euros TTC parélève.

À partir de 100 élèves, le tarif annuel TTCporte sur l’établissement.

de 100 à 199 élèves : 205.00 eurosde 200 à 399 élèves : 275.00 euros de 400 à 599 élèves : 345.00 eurosde 600 à 899 élèves : 405.00 eurosde 900 à 1199 élèves : 480.00 euros à partir de 1 200 élèves : 550.00 euros

Tarifs garantis jusqu’au 31 décembre 2008.

Toute souscription en cours d'année estfacturée au prorata du temps restant àcourir.

L'abonnement est souscrit pour trois ans,avec règlement annuel de son montant. Ilpeut être résilié par lettre recommandéeavec accusé de réception avant le 31octobre de chaque année civile.

des trimestres précédents. Au cours decette séance de « validation », chaqueélève se connecte à un poste du réseaupédagogique de l’établissement. Aprèsune courte navigation sur le site ducollège, il repère le questionnairecommun auquel chacun doit répondre.Il le télécharge sur son espacepersonnel du réseau de l’établisse-ment. Il édite ce questionnaire avec letraitement de texte approprié. Il seconnecte au service lesite.tv,recherche la vidéo à consulter etprocède à sa lecture. Le fait que

chacun ait un casque audio sur la têtecontribue à une certaine sérénité de laséance. Dès qu’il a achevé de remplirle questionnaire, l’élève ouvre sonwebmail et envoie sa réponse en piècejointe d’un message dont je suis ledestinataire. La durée courte desvidéos, associée à un questionnairedont l’énoncé des questions estsimple, permet de s’assurer de labonne réalisation de l’ensemble del’activité dans le temps de la séance.

Ci-dessus, le questionnaire relatif à la vidéo Chercher la faille que les élèves téléchargent sur le siteweb du collège au format Word ou OpenOffice pour le compléter dans leur traitement de texte avantde l’envoyer à leur professeur en pièce jointe d’un courrier électronique.

Page 12: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

Pratiques

12

Écrire pour être lu par d’autres que son professeurconstitue pour les élèves une motivation réelle àsoigner leur expression. Les moyens modernes decommunication en ligne, les blogs en particulier, sontdes outils facilement accessibles qui peuvent devenir lesupport d’ateliers d’écriture. Ainsi, un professeur delettres organise, pour ses élèves de seconde, un blog declasse où se mêlent thèmes d’écriture imposés etexpressions libres, avec le souci constant de les aider àaméliorer leurs compétences linguistiques.

UN ATELIER D’ÉCRITURE EN CLASSE DE SECONDE

logs, wikis, SPIP et autressystèmes de gestion decontenu (SGC ou CMS en

anglais pour content managementsystem) sont des applications en lignepermettant la publication rapide etfacile de contenus sur Internet, sansconnaissance particulière des technolo-gies du web. Ces outils offrent, de plus,la possibilité à celui qui écrit d’interagiravec ses lecteurs. Connus et utilisés parles élèves dans un cadre privé, les blogsen particulier peuvent devenir des outilspédagogiques.Au lycée Van Dongen de Lagny, enSeine-et-Marne, une professeure delettres a choisi de travailler sur l’écri-ture, avec ses élèves de seconde, dans lecadre des modules, afin d’améliorerleurs compétences linguistiques. Danschacune de ses deux classes, depuisdeux ans, elle utilise un « blog declasse » comme support pour desateliers d’écriture et d’expression libre.Ces blogs, hébergés par le Café pédago-

Catherine DE VULPILLIÈRES – Professeur de lettres – Lycée Van Dongen – Lagny (77)Propos recueillis par Martine BRÉMONT

Un blog de lettrespour une écritureplus créative

B

Page 13: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 13

Pratiques

gique, sont accessibles en consultationà partir de la rubrique Lettres du site del’établissement (1). Les élèves et lesprofesseurs, pour leur part, accèdent àun espace réservé (par login et mot depasse) permettant la rédaction desbillets et leur modération.

Médialog – Pourquoi avoir choisi leblog comme support de vos ateliersd’écriture ? Est-ce pour suivre unphénomène de mode ?

Catherine De VULPILLIÈRES – Le blogest bien plus qu’un phénomène demode : dix ans de croissance exponen-tielle, plus de cent millions de blogsdans le monde aujourd’hui, cent-vingtmille blogs créés chaque jour ! Lagrande majorité de mes élèves deseconde possède un blog personnel. Entant qu’enseignante, il me semblaitdifficile de faire la sourde oreille face àun tel phénomène. Les élèves ontapprécié, je crois, ce pas de l’école endirection de leur monde, du monde.C’est évidemment un élément de moti-vation. Et puis, en soi, le blog est unsupport d’écriture extraordinaire. Lavisibilité des articles publiés sur laToile les sensibilise à la qualité de l’ex-pression : ils se relisent et se corrigentplus volontiers. C’est aussi un espacepour une écriture plus créative et pluslibre, donc plus motivante.

Médialog – Comment s’inscrit cetteactivité dans le cadre « normal » de laclasse ?

C. De VULPILLIÈRES – J’ai choisi cetteannée de consacrer au blog deuxheures par semaine en demi-groupe.Dans ces heures de « module », noustravaillons systématiquement en salleinformatique. Les élèves y écrivent lesarticles, les corrigent, se promènentdans le blog, rédigent des commen-taires. Beaucoup font tout cela égale-ment depuis leur domicile, mais ce« rendez-vous » régulier, et en quelquesorte institutionnalisé, avec le blogpermet d’assurer sa continuité et de lerendre plus efficace, notamment grâceau travail de correction des articles quiest effectué au cours de ces séances.

Ci-dessus, un exemple du blog de la classe deseconde 11. À l’occasion du mouvementlycéen, les élèves devaient, dans le cadre d’untravail obligatoire réalisé au CDI, alimenterune rubrique Blocus poétique par des extraitsde textes témoignant d’un esprit de révolte.

Médialog – Les élèves utilisent unpseudonyme pour signer leurs billets.Pourtant, si l’on en juge par lescommentaires qui suivent les autopor-traits figurant sur le blog de classe,leurs camarades les reconnaissent.Quel est l’intérêt du pseudo ?

C. De VULPILLIÈRES – Au départ, lepseudo est surtout censé protégerl’élève qui écrit sur Internet et rassurerses parents. Il joue à mon avis un rôleplus essentiel. Dans les jeux, les sitesde chat ou les blogs, le pseudo – etl’avatar qui l’accompagne biensouvent – sont une manière deformuler une identité particulière,réelle ou fantasmée. Cette dimensionest très importante pour un blog declasse. En début d’année en particu-lier, le pseudo permet de dire beau-coup sur soi, au-delà de son nom etdes apparences, de se présenter ensomme. Choisir vertpomme, gossip-girl, natmisstic ou deegusty commepseudonyme n’est pas anodin.Certains élèves, timides par ailleurs,se sont révélés dans le blog. Les« bons » élèves sont parvenus à sortird’une expression scolaire et formatée.Au bout de quelque temps, le pseudoperd sa fonction et devient en effettransparent pour les autres. Mais il ajoué son rôle.

(1) www.ac-creteil.fr/lycees/77/vandongenlagny/version001/vie-lycee/vie-ped/Lettres-som.htm

Page 14: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

Pratiques

14

Médialog – Il semble, au vu du nombrede signatures que compte le blog, quetous les élèves ne participent pas.Écrire dans le blog de classe n’est-ilpas obligatoire ?

C. De VULPILLIÈRES – Les élèvesparticipent tous, mais inégalement ilfaut l’admettre. Ils écrivent deuxsortes d’articles. Ils publient destextes spontanés qui, par définition,ne sont pas obligatoires : des articlessur des f ilms, de la musique, desdébats, des textes à visée littéraire,des billets d’humeur… Mais ils écri-vent également des « articles decommande », en lien avec ce que nousfaisons en cours. Il est certain que,sans ces articles obligatoires, certainsélèves seraient moins présents sur leblog voire totalement absents. Endébut d’année, on voit nettement sedessiner un groupe d’élèves plusspontanément actifs que leurs cama-rades, à la fois très à l’aise dans l’écri-ture et moins timides. Mais le fait quel’on travaille régulièrement sur le blogen classe et qu’il y ait des articlesobligatoires permet de faire évoluerles choses.

Médialog – Les élèves doivent-ils parti-ciper à toutes les rubriques oupeuvent-ils choisir ? De quel délaidisposent-ils ?

C. De VULPILLIÈRES – En principe, letravail sur les articles dits obligatoiresse déroule de la manière suivante. Jepropose un sujet en lien avec laséquence en cours. Par exemple, ilsont eu à raconter une journée au lycéeen utilisant le registre héroïcomique.Ils disposent de l’heure de « module »pour écrire leur article. Ceux quin’ont pas terminé peuvent continuerchez eux, dans un délai de quelquesjours. La semaine suivante, ils corri-gent leur texte en classe, à partird’une impression de leur article quej’ai annotée et que je leur remets endébut de séance. L’article, une foiscorrigé, est publié.

Médialog – La publication des billetsest-elle immédiate ou passe-t-elle parl’aval des enseignants ? Autrementdit, s’agit-il d’un blog d’expressiontotalement libre ou d’un blogmodéré ?

C. De VULPILLIÈRES – Aucun billetn’est publié sans validation par unenseignant. Les articles obligatoires nesont jamais publiés sans qu’ils n’aientfait l’objet d’une séance de correction.Les articles spontanés sont, en principe,publiés dès leur première version. Dansles faits, plusieurs cas se présentent.Premier cas, l’article ne contient pasbeaucoup de fautes et il est publié telquel. Deuxième cas, l’élève rédacteurdemande à être aidé avant publication.Troisième cas, l’article contient trop defautes, il est alors publié avec descommentaires suggérant des correc-tions. C’est également le cas pour lesarticles dont la forme laisse à désirermais dont le contenu de qualité méritele « sans-fautes ».

Médialog – Qu’en est-il des commen-taires ? Sont-ils libres ou modérés ?

C. De VULPILLIÈRES – Les commen-taires ne sont pas modérés. Cela seraitdifficilement gérable : chacun desblogs a déjà donné lieu à plus de millecommentaires ! Je fais régulièrementde petits sondages pour vérifier qu’il nese dit rien d’illégal ni d’injurieux. Maisil n’y a presque jamais de problèmecette année. L’an dernier, premièreannée de d’expérimentation du blog,j’ai été confrontée à des situations diffi-ciles avec des articles de rumeur, demise en cause personnelle. C’est pour-quoi dès le début de cette année, nousavons établi une charte (voir encadrépage 15). Pour cela, dans chaque demi-groupe, nous avons travaillé oralementà son élaboration à partir de questionsque je leur ai posées : Quels sujets sontà éviter ? Quel langage peut-onaccepter pour les articles, pour lescommentaires ? Il y a eu de vraisdébats. Le plus étonnant est qu’ils ontpresque toujours choisi les options quime convenaient comme, par exemple,proscrire le langage SMS dans lesarticles. Je trouve que les élèves jouentbien le jeu et respectent cette charte,sans doute parce qu’ils ont participéactivement à son élaboration. Jusqu’aumois dernier, les commentairesn’étaient accessibles qu’aux membresdu blog (les élèves inscrits par messoins). Et puis nous avons eu envie del’ouvrir davantage à l’extérieur : tout lemonde peut désormais déposer descommentaires. Avis aux amateurs !

Page 15: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 15

Pratiques

Médialog – Comment naissent lesrubriques ?

C. De VULPILLIÈRES – Pour les articlesspontanés, les élèves choisissent unerubrique existante (une catégorie pourreprendre le terme utilisé dans lesblogs) ou en créent une si besoin est.Quand je leur donne un sujet obliga-toire, nous ouvrons ensemble larubrique en nous mettant d’accord surle titre. Par exemple, à la suite dumouvement lycéen, la rubriquePartageons nos citations ! pour lesélèves de seconde 7 ou Blocus poétiquepour ceux de la seconde 11, rendcompte d’un travail obligatoire réaliséau CDI, qui consistait à trouver desextraits de textes témoignant d’unesprit de révolte. Par contre, larubrique Mon blocus à moi… regroupede libres opinions sur le sujet.

Médialog – Certains billets d’élèvesont été annotés et les fautes d’ortho-graphe soulignées. Cependant lesélèves concernés ne les corrigent pas.On a l’impression de se trouver dansla même situation qu’avec les copies« papier » habituelles qui, une foisrendues aux élèves après correction,restent en l’état. On pouvait penserqu’il est plus facile, avec un blog,d’exiger des élèves qu’ils corrigentleurs fautes. Quelle est votre « poli-tique » sur ce sujet de l’orthographe ?

C. De VULPILLIÈRES – L’un des objec-tifs principaux du blog de classe estbien sûr de permettre aux élèvesd’améliorer leur expression écrite.C’est pourquoi la phase de correctiona lieu en classe. La plupart du temps,ils se prêtent volontiers à l’exercice,car ils savent bien qu’ils vont être luspar d’autres, leurs pairs en particulier.Lors de ces séances de correction,mon travail consiste essentiellement àaller d’un poste informatique à l’autrepour les aider. Je les encourage égale-ment à consulter les outils (diction-naires, conjugueurs…) disponibles enligne et que j’ai mis à leur dispositionpar des liens sur le blog (2). La correc-tion de l’expression est donc bien unepriorité. Mais je n’ai pas souhaité enfaire une condition draconienne depublication. Certains élèves font tantde fautes qu’il leur faudrait dessemaines avant de parvenir à une

version parfaite. D’autres ont puparfois manquer de temps ou devolonté pour se corriger. Il m’estarrivé de publier des articles en l’état,et les remarques de leurs camaradesn’ont pas manqué ! Il s’agit de trouverun équilibre, de maintenir cetteexigence de correction sans décou-rager les élèves ni les dissuaderd’écrire. Ce blog se veut pédagogiqueen cela qu’il ne recherche pas la

Ci-dessus en haut, le texte de la charte définis-sant les règles du fonctionnement du blog declasse telle qu’elle a été élaborée à l’issue desdiscussions entre les élèves.Ci-dessus en bas, un extrait du forum dediscussion entre les deux demi-groupesd’élèves autour des propositions de contenu dela charte.

(2) NDLR : Depuis la version 2, le navigateurFirefox intègre un vérificateur orthographiquepermettant de corriger, à la manière d’un traite-ment de texte, l’orthographe des formulairesprésents dans les pages html. L’autonomie desélèves en est facilitée.

LES TERMES DE LA CHARTEConcernant les articles :

Ne pas aborder les sujets de politique. Les débats de fond peuvent être abordés, mais sansqu'il soit fait référence à des personnalités ou des partis politiques.

Les plaisanteries sur les autres membres du blog doivent être brèves et seront supprimées sila personne concernée le demande.

Pas de portrait à charge contre les professeurs ou surveillants. Pas de langage familier et vulgaire, ni de langage SMS.On essaye de faire le moins de fautes possibles. Le professeur a le droit de nous mettre un

commentaire pour nous prévenir s'il y'a des fautes. Humour mais pas d'insultes, ni d'attaques.

Concernant les commentaires : La critique possible à condition qu’elle soit formulée de manière bienveillante. Tous les langages sont autorisés dans les commentaires (1).

(1) Il s’agit d’un compromis entre les élèves et leur professeur qui compense l’exigence d’effortdans l’expression écrite lors de la rédaction des articles.

Page 16: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

Pratiques

16

perfection éditoriale, mais des condi-tions de progrès pour les élèves… Et,il faut l’avouer, cela ne va pas sanstâtonnements ni sans « ratés » !

Médialog – Vous animez égalementun wiki appelé « Les soirées de VanDongen ». Quelles différences faites-vous entre un blog et un wiki ? Les

objectifs pédagogiques de ce wikisont-ils identiques à ceux du blog ?

C. De VULPILLIÈRES – Un wiki est unespace de travail collaboratif. Chacunde ses membres peut donc intervenirdirectement sur le texte des autres, lecorriger, l’annoter. C’est un outil quime semble très adapté à des apprentis-

En prévision de cet article, j’ai élaboré un rapide questionnaire destiné àrecueillir les points de vue des élèves sur leur blog de classe. Tous lesélèves du lycée disposant d’une adresse mél sur le serveur de l’établisse-ment, l’envoi et le retour des questionnaires se sont faits par courrierélectronique. Pour éviter une trop grande déperdition de questionnaires(par oubli ou réponses trop tardives…), les élèves ont été invités à yrépondre en début d’une heure de module de français. J’ai limité le ques-tionnaire à une-demi classe pour chacune des deux secondes concernées.Voici une sélection des réponses les plus pertinentes (1).Martine BRÉMONT

Question 1 : Préfères-tu écrire de façon traditionnelle oudans un blog ?

« Je préfère écrire dans un blog car on peut écrire ce qu’on veut. »

« Ce n’est pas que je préfère écrire dans le blog, mais je pense que c’esttout simplement plus facile. Par exemple, après avoir écrit un articlesur le blog, j’ai la sensation d’avoir moins travaillé que si j’avais écrit lemême article sur une feuille de papier. Peut être que " mentalement "c’est plus facile de se lancer sur un clavier que de prendre un stylo. »

« J’aime écrire dans un blog parce que les gens peuvent lire ce quej’ai écrit et puis je préfère écrire sur un clavier. Au moins je ne faispas de ratures. »

« Je préfère écrire dans un blog, on peut ainsi voir les réactions desvisiteurs du blog grâce aux commentaires. »

Question 2 : Ce que tu écris dans un blog peut être lu parde nombreuses personnes connues ou inconnues. Est-ce quecela te gêne ou au contraire te motive ? Est- ce que celachange ta façon d’écrire ?

« Non cela ne nous gêne pas, au contraire nous trouvons cela moti-vant. Notre façon d’écrire ne change pas bien que nous portions uneplus grande attention à notre orthographe et notre vocabulaire. »

« Ça ne me dérange pas. Mais j’évite d’écrire des choses troppersonnelles. »

« Non, cela ne me gêne pas, je suis motivée à bien écrire sans fautes.Oui, Je m’applique plus et je fais plus attention. »

« Ça ne me gêne pas, mais me contraint tout de même à ne pasécrire n’importe quoi. Ça ne me motive pas plus que cela, mais jem’efforce de bien écrire. Ma façon d’écrire ne change pas mais estmoins spontanée que lorsque j’écris pour moi, car c’est un exerciceobligatoire et non pas forcément distrayant. »

« Cela ne me gêne pas, car justement je fais de mon mieux pourécrire des choses intéressantes, mais globalement ça ne change rien àma façon d’écrire, au contraire ça l’améliore un peu, je trouve. »

Question 3 : Es-tu intéressé par ce qu’écrivent tes cama-rades de classe ?

« Ba [sic] oui j’aime bien découvrir leurs articles, leurs points de vue. »

« Les articles des autres donnent des idées de sorties, de films à allervoir et d’autres à éviter par exemple. Et puis les articles permettentde découvrir la personnalité de chacun. »

« Oui, puisque cela peut permettre de les comprendre mieux. Celapeut être intéressant aussi de voir les autres articles des gens sur dessujets divers. »

« Oui, car ça me permet de mieux les connaître. »

Question 4 : Ce qui te plait dans le blog de classe.

« C’est de voir notre article en première page, de pouvoir écrire descommentaires, de pouvoir s’exprimer ».

« Le blog de classe permet de réaliser des projets d’écriture un peuplus délirants qu’en cours. »

« Le fait de voir les écrits de nos camarades nous donne l’occasion deles voir sous un autre angle. »

« On peut raconter ce qu’on veut, faire un article sur ce qui nousplait, et ça nous donne la possibilité de nous exprimer. »

« C’est une autre façon de travailler. »

(1) L’orthographe des réponses des élèves a été corrigée.

CE QUE PENSENT LES ÉLÈVES DE LEUR BLOG DE CLASSE

Page 17: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 17

Pratiques

Médialog – L’animation d’un blogentraîne certainement pour l’ensei-gnant une charge de travail supplé-mentaire.

C. De VULPILLIÈRES – Oui absolu-ment ! Il faut, tous les jours, aller véri-fier s’il y a de nouveaux articles car, sil’on ne veut pas décourager les bonnesvolontés, on ne peut pas attendre unesemaine avant de publier un billetproposé par un élève. Par ailleurs, letravail de correction est assez long.J’ai tâtonné un moment avant detrouver « ma » formule : je fais descopies d’écran… que j’imprime etcorrige à la main. Pour moi, la correc-tion sur papier est plus confortable. Etpuis, il faut aussi évaluer, tenir unepetite comptabilité des articles et descommentaires pour pouvoir valoriserceux qui participent… Mais c’est vrai-ment gratifiant. C’est une autremanière de travailler et un autrerapport aux élèves qui peut s’instaurer.Pendant les séances de travail sur leblog, on est loin de l’éternel face àface professeur-élèves.

sages bien définis. Le wiki « LesSoirées de Van Dongen », parexemple, est exclusivement destiné àremédier aux difficultés d’expressionde petits groupes d’élèves enseconde. Chacun écrit ses proprestextes, mais ils se corrigent mutuelle-ment. Grâce au wiki, l’améliorationde l’expression est en quelque sorte« dédramatisée », c’est un enjeucollectif et plus seulement individuel.Dans le blog, en revanche, le texte dechaque membre reste sa « propriété ».Ses camarades ne peuvent pas ytoucher, seul l’enseignant peut yapporter des modifications. Cela mesemble important pour préserver lasingularité de chaque signataire.

Médialog – À votre avis, la créationd’un blog ou d’un wiki nécessite-t-elledes compétences informatiques ?Comment avez-vous choisi l’héber-geur de votre blog ?

C. De VULPILLIÈRES – Je n’ai riend’une informaticienne, et je n’ai pasdu tout l’âge d’une digital native. Iln’y a besoin d’aucune compétenceparticulière pour créer et gérer unblog de classe. Il faut juste accepterde ne pas forcément tout maîtriser etde laisser quelquefois, pour la tech-nique, la main aux élèves qui sont engénéral plus à l’aise que nous avecl’outil informatique… Lorsque j’aichoisi mon hébergeur il y a bientôtdeux ans, le Café Pédagogique avaittoutes les caractéristiques que jerecherchais : simplicité de création etde gestion, gratuité et absence depublicité, et surtout fonctions propre-ment pédagogiques (modération desarticles, différenciation entre« membres » et « propriétaire » dublog…). Depuis, il est possible d’ou-vrir des blogs pédagogiques surd’autres espaces. Par exemple,WebLettres, le site associatif desprofesseurs de lettres (3) met désor-mais à disposition des enseignantsune plate-forme gratuite et garantiesans publicité, indépendante de touteorganisation ou institution, permet-tant à chacun d'ouvrir un blog et d'ytravailler avec ses élèves.

QUEL OUTIL POUR PUBLIER EN LIGNE ?

Construits autour de la même technologie (principalement, pages dynamiques en PHP et basesde données MySQL), les divers SGC (systèmes de gestion de contenus) que sont les SPIP, lesblogs et les wikis, permettent la mise en ligne de textes accompagnés d’objets multimédias auxformats de plus en plus variés. Ils offrent également tous la possibilité d'interagir avec le lecteurpar l'intermédiaire de discussions (wikis), forums (SPIP) ou commentaires (blogs). Ces applica-tions web diffèrent les unes des autres essentiellement par la présentation et la gestion descontenus. Cependant, la distinction entre les divers SGC tend de plus en plus à s’estomper.

Les SPIP (Système de Publication pour un Internet Partagé) sont des systèmes de publica-tion collaborative principalement prévus pour la création de journaux en ligne et de sites webdynamiques. Des administrateurs jouent le rôle de rédacteurs en chef en sélectionnant articleset brèves proposés à la publication par des rédacteurs aux droits limités. Ce type d'applicationgère particulièrement bien le rubriquage et sous-rubriquage.

Les blogs (contraction de Web Log « Journal sur le Web ») sont les espaces d'expression parexcellence. Initialement destinés à un rédacteur unique et ne proposant qu'un classementlinéaire des billets (affichage selon l'ordre antéchronologique), les blogs deviennent multiutilisa-teurs et permettent désormais un classement des billets par rubriques (catégories). Ces outilssont souvent utilisés comme journal de bord ou carnet de réflexions.

Les wikis (de l'Hawaïen wiki wiki signifiant « rapide ») permettent de publier des pagesweb librement modifiables par tous les visiteurs autorisés, voire même par l'ensemble du public.Ce type d'outil est idéal pour la préparation, le suivi de projets et le partage des connaissances.Wikipedia en est un très bon exemple.

Médialog – Au terme de ces quelquesmois de fonctionnement, quel bilanfaîtes vous ?

C. De VULPILLIÈRES – Je crois que l’ob-jectif principal que je m’étais fixé avecces blogs a été en grande partie atteint.Il me semblait dommage que, pour lesélèves arrivant en seconde, il n’y aitplus de place, ou presque plus, pourune écriture créative et libre. Mesélèves se sont saisis de cet outil pour yparler de ce qui leur tient à cœur, pour yécrire des textes, y exposer des créa-tions sans perdre de vue qu’on écrittoujours pour les autres. Le blog a étéun vrai outil de cohésion pour les deuxclasses concernées. À la fin du premiertrimestre, un élève a écrit sur le blog desa classe : « Je crois que ce blog a unpeu contribué à faire de la seconde 11ce qu'elle est aujourd'hui. ». Je me suisdit ce jour-là que nous n’avions pasperdu notre temps.

(3) www.weblettres.net/

Page 18: Médialog 66

QQuoi de mieux qu'une démonstration pour découvrir le fonctionnementd’un logiciel et le prendre en main ? En mettant à la disposition des élèves decourtes vidéos permettant à chacun de découvrir, à son rythme, les princi-pales fonctionnalités des logiciels utilisés en classe, on favorise leur auto-nomie. Plusieurs applications gratuites ou payantes permettent de filmer toutce qui se passe à l’écran de l'ordinateur (actions sur les menus, déplace-ments de la souris...) : Camstudio, Screencorder, Screencam, Wink… Cedernier semble être l'outil idéal pour réaliser des animations adaptées à sesbesoins pédagogiques. En effet, ce logiciel ne se contente pas de filmerl'écran, il permet de réaliser une série de captures fixes en associant àchacune d'elles la position du pointeur de souris. Ainsi, en fin de capture, onobtient une succession de diapositives facilement modifiables. Avant degénérer la vidéo, on peut personnaliser chacune d’elles par l'ajout de diversobjets (légendes, boutons, images, formes…) et la modification des attributsde l'image du pointeur. On peut ainsi dynamiser l’animation, concevoir devéritables séquences pédagogiques et obtenir des vidéos interactives d’uneplus grande efficacité que la consultation passive d’un film.Pour vous aider à découvrir les principales fonctionnalités de Wink et vouspermettre ensuite de l’utiliser en fonction de vos besoins propres, nousvous proposons une « mise en situation » dans le contexte d’un apprentis-sage des élèves à la gestion des fichiers et dossiers dans l’environnementWindows XP. Il s’agit de leur montrer les principales fonctionnalités del’Explorateur et comment ils peuvent créer des dossiers et sous-dossierspour organiser leur espace de travail.

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200818

Comment faire…

L’écran filméen un clin d’oeilavec Wink

Filmer tout ce qui sepasse à l’écran de l’or-dinateur et mettre cescourtes vidéos à ladisposition des élèves serévèle très pratique.Ces vidéos peuventconstituer des aides à laprise en main de logi-ciels plus rapides àréaliser et souvent plusefficaces que les modesd’emploi traditionnels.Surtout lorsque l’ondispose d’un logiciel,tel que Wink, gratuit etperformant.

Patrice NADAM, Lycée La Tour des Dames – Rozay-en Brie (77) et Médialog

Page 19: Médialog 66

Lors du premier exercice vous découvrirez la méthode classique qui consisteà filmer en continu toutes les actions sur l'écran de votre ordinateur. Cetteméthode est de loin la plus facile à exécuter, mais elle a le défaut de capturerun grand nombre d'images et donc de générer des fichiers assez lourds. Laseconde méthode, que vous utiliserez dans la réalisation des deux exercicessuivants, est plus délicate. Elle consiste à effectuer les captures, image parimage, à chaque étape clé de votre futur film. Elle nécessite donc, avantmême de commencer la capture, d’avoir une idée précise du résultatattendu. La rédaction d'un « scénario » peut d'ailleurs faciliter le travail. Pourmener à bien ces deux derniers exercices, il est nécessaire que vous suiviezscrupuleusement les étapes de notre pas à pas pour obtenir le nombre dediapositives indiqué.

TÉLÉCHARGEMENT DE WINK ET INSTALLATION

Vous téléchargez Wink sur le site de l’éditeur (www.debugmode.com). Sur lapage d’accueil du site, choisissez Wink et suivez les consignes pour le télé-chargement (Download) de la version pour Windows. La version disponibleau moment de la rédaction de cet article est la version 2.0. Une fois le fichier Wink20.zip téléchargé, il suffit de le décompresser et delancer l'exécutable (wink20.exe) pour installer l’application. À la fin de l’instal-lation, il est nécessaire d'accepter la création du groupe d'icônes dans lemenu Démarrer pour pouvoir accéder facilement au logiciel, puis de lelancer pour modifier la langue de l’interface.

Choisissez Démarrer – Tous les programmes – Debugmode puis WinkDans le dossier Wink, choisissez Wink (le programme)Le logiciel une fois ouvert, dans la barre de menus, choisissez File –

Choose Language – FrenchDans la fenêtre d’avertissement, cliquez sur OKFermez le logiciel et relancez-le.

Vous obtenez une barre de menus en français. Toutefois, à l'usage vous aurezl’occasion de constater que la traduction est incomplète.

PREMIER EXERCICE : OUVERTURE DE L’EXPLORATEUR

Le premier exercice proposé permet de comprendre le principe de Wink. Ils’agit de filmer en continu (mode chronométré du logiciel) l'ouverture del'Explorateur de fichiers. Les élèves, en visionnant le film, découvriront unedes méthodes possibles pour lancer cette application de Windows.

Comme pour tout bon film, le décor et la mise en scène sont importants.Avant de commencer, vous allez aménager l'apparence de l'Explorateur pourqu’il soit dans la configuration appropriée à la présentation que voussouhaitez faire.

Lancez l’Explorateur en ouvrant le dossier Mes documentsRéduisez la fenêtre pour qu'elle occupe le tiers de l'écranSi la liste des dossiers apparaît dans le volet de gauche, faites-la dispa-

raître en cliquant, dans la barre de boutons standard, sur DossiersDans cette barre de boutons standard, cliquez sur Affichage et sélec-

tionnez DétailsModifiez la largeur de chacune des colonnes Nom, Taille, Type, Date de

modification, pour les rendre toutes visiblesFermez l'Explorateur.

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 19

Comment faire…

Page 20: Médialog 66

Les paramètres que vous venez de définir seront conservés lorsque vouslancerez à nouveau l’Explorateur en ouvrant le dossier Mes documents.

Avec Wink, vous allez capturer la totalité de l'écran pour montrer commentaccéder à l'Explorateur en ouvrant le dossier Mes documents. Bien sûr, il nefaudra pas de fenêtres « parasites » : la fenêtre du logiciel de capture devradonc être réduite. Wink propose de le faire automatiquement. Dans notreexemple, il n'y aura pas d'enregistrement audio, mais rien ne vous empêchede commenter vos manipulations. Pensez seulement au poids du fichier quisera généré.

Dans la barre de menus, choisissez Fichier – Nouveau (ou cliquez surl'icône correspondante de la barre d’outils)

Dans la fenêtre Assistant – Etape 1 sur 2, vérifiez que la case Commencerpar prendre des captures est bien cochée et qu’à l’inverse la case RecordAudio ne l’est pas

Cochez la case Cacher la fenêtre WinkDans la liste déroulante, choisissez EcranConservez le délai de capture chronométrée par défaut : 4

frames/secondeValidez par OK.

La fenêtre suivante Assistant – Etape 2 sur 2 récapitule les raccourcis claviercorrespondant aux trois modes de capture. Pour ce premier exemple, vousutiliserez la combinaison Shift+Pause pour réaliser une capture d'écran chro-nométrée. (La touche Shift est également appelée Maj) (1).Dès le déclenche-ment de la capture, le chronomètre tourne et même sans rien faire vousobtiendrez quatre diapositives par seconde. Nous vous conseillons donc debien lire les manipulations qui suivent avant de continuer l’exercice.

Cliquez sur le bouton Réduire dans la barre d'icônes pour faire dispa-raître la fenêtre de l'écran.

Un double-clic sur l'icône de Wink Capture représentant un œil dans lazone de notification de la barre des tâches, en bas à droite de votre écran,vous permettra d'afficher de nouveau cette fenêtre.

Placez le pointeur de souris au centre de l'écranEffectuez la combinaison de touches Shift+Pause (pour déclencher la

capture).L'icône Wink Capture de la zone de notification se transforme en petiteanimation indiquant que le logiciel est en mode capture.

Déplacez la souris pour cliquer sur le bouton Démarrer de WindowsCliquez sur Mes documentsUne fois la fenêtre de l'Explorateur ouverte, faites à nouveau Shift+Pause

pour arrêter la captureDouble-cliquez sur l'icône de Wink Capture dans la zone de notification.

La fenêtre alors ouverte indique le nombre de captures effectuées (entre 20et 60 diapositives pour cette manipulation suivant la vitesse à laquelle vousavez exécuté le lancement de l’Explorateur).

Cliquez sur Terminer.

Vous vous retrouvez dans l'interface initiale de Wink. En bas, s'affichent,sous forme de vignettes, les diapositives (la succession des copies d’écran

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200820

Comment faire…

(1) Il est possible de choisir d’autres combinaisons de touches. Dans la barre de menus, sélectionnez Fichiers - Préférences. Dans la fenêtrePréférences, cliquez sur l'un des boutons de mode de capture en face de Changer les touches pour. Appuyez sur la touche désirée ou effectuezla combinaison de touches. La touche enfoncée ou la combinaison apparaît dans le champ. Validez en cliquant sur OK.

Page 21: Médialog 66

capturées) appelées Frames dans le logiciel. C’est la dernière image capturéequi est sélectionnée et qui s'affiche dans la partie centrale de Wink. Poursélectionner une diapositive, un clic sur sa vignette suffit. Il existe égalementdans la barre d'outils, des boutons permettant de naviguer d'une diapositiveà l'autre, d'atteindre la première ou la dernière. À cette étape du travail, vouspouvez visionner les captures successives, mais l’animation ne sera visiblequ’une fois « générée ». Dans l’immédiat consultez les captures une par une.

Dans la barre d’outils, cliquez sur Première FrameCliquez sur le bouton Frame suivante pour voir successivement toutes

les images capturées.

Vous constaterez sûrement que certaines captures d’écran sont inutiles.Ainsi, par exemple, le temps d’inactivité correspondant au passage duclavier (pour le lancement de la capture) à la souris pour le début des mani-pulations engendre un certain nombre d’images identiques qui pourront êtresupprimées. De même, vous avez peut-être eu quelques hésitations qui setraduisent sur l'écran par des déplacements inutiles du pointeur de souris. Enfin d'enregistrement également, plusieurs captures devraient être identiques.Avec Wink, rien n’est plus simple que de supprimer les diapositives en trop !

Dans la fenêtre des vignettes, sélectionnez la diapositive que vous voulezsupprimer et appuyez sur la touche Suppr (Del) de votre clavier (2).

Une fois ce nettoyage effectué, il devrait vous rester une petite dizaine devignettes. Vous allez utiliser la première diapositive comme page-titre devotre animation. Pour cela, il est nécessaire d'insérer une légende et dedéfinir un temps d’attente avant le passage à la diapositive suivante. Cecifacilitera, lors de l’exécution de l’animation, la lecture de la légende.

Dans la fenêtre des vignettes, sélectionnez la première diapositiveDans la fenêtre Propriétés pour la Frame 1, à droite de l’écran, donnez la

valeur 3 (sec.) au Temps d'attente sur cette FrameCliquez sur le bouton Add Textbox (le quatrième en partant de la gauche

sur la ligne des boutons)Tapez le texte PRISE EN MAIN DE L'EXPLORATEUR DE WINDOWS – N° 1, effectuez

deux sauts de ligne et tapez OUVERTURE DE L'APPLICATIONDans la barre d’outils Mise en forme, choisissez la police Arial et la taille 18Dans la fenêtre Propriétés pour la Frame 1, sur la ligne Properties, choi-

sissez Centrer pour l'alignement du texteSur cette même ligne, cliquez sur Choisir un bloc (premier bouton en

partant de la gauche) pour en changer la formeDans la fenêtre Choisir un bloc, cliquez sur le + (plus) devant 3D Note,

sélectionnez Yellow et validez par OKPlacez le bloc au centre de la diapositive.

Le premier projet est terminé. Il reste à l'enregistrer (dans un dossier TP_Wink àla racine de C par exemple) et à générer l'animation.

Dans la barre de menus, choisissez Fichier – EnregistrerParcourez l’arborescence du disque pour sélectionner le disque dur C Créez un sous-dossier que vous nommez TP_WinkDans TP_Wink, enregistrez votre projet sous le nom explo1 (extension.wnk)Dans la barre de menus, sélectionnez Projet – Générer l'animation ou

cliquez sur le bouton correspondant de la barre d’outilsDans la fenêtre Options du projet, cliquez sur OK.

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 21

Comment faire…

(2) Vous pouvez effectuer des sélections multiples à l’aide des combinaisons habituelles sous Windows (touches SHIFT ou CTRL et souris).

Page 22: Médialog 66

Outre le projet (explo1.wnk), Wink a généré, dans le dossier TP_Wink, troisfichiers portant le même nom : l'animation proprement dite au format swf(explo1.swf), une page html (explo1.htm) et un fichier contenant du code enjavascript (explo1.js).

À l’aide de l’Explorateur, ouvrez le dossier dans lequel a été enregistré leprojet

Double-cliquez sur la page html générée par Wink pour lancer l'anima-tion dans votre navigateur par défaut.

La page s'ouvre dans le navigateur et lance automatiquement l'animation.Vous constaterez que cette dernière est trop grande pour la fenêtre du navi-gateur, imposant l’utilisation des ascenseurs pour voir notamment le boutonDémarrer, important dans notre animation. De même, la barre de contrôlede Wink, placée sous l'animation n'est pas visible (3). Il est donc nécessaire,dans notre projet, de modifier la taille des diapositives.

Dans Wink, le projet explo1 étant ouvert, dans la barre de menus, choi-sissez Projet – Redimensionner les Frames

Dans la fenêtre Redimensionner les Frames, sélectionnez l'optionSeulement les Frames et le curseur

Tapez 70 (%) pour l’option Pourcentage et validez par OKRecentrez le titre dans la première diapositiveGénérez une nouvelle fois l'animationOuvrez la page html correspondante et observez les modifications.

Si le résultat vous plaît, enregistrez votre projet et fermez-le.

DEUXIÈME EXERCICE : LES COMMANDES DE L’EXPLORATEUR

Ce nouvel exercice consiste à décrire de façon dynamique l'interface del'Explorateur en insistant sur le rôle de la barre de boutons standard. C’est, dansnotre découverte des fonctionnalités du logiciel, l'occasion de voir la possibilitéqu’offre Wink de modifier les paramètres du pointeur de souris après capture. Ilest inutile ici de capturer l'ensemble de l'écran, la fenêtre de l'Explorateursuffira. De même, pour obtenir le résultat escompté, il n'est pas nécessaire d'ef-fectuer une capture en continu. Quelques captures fixes suffiront.

Ouvrez le dossier Mes documents (par la même méthode qu’au début del’exercice précédent pour conserver les paramètres d’affichage que vousavez définis)

Dans la barre de menus de Wink, choisissez Fichier – Nouveau (pourouvrir un nouveau projet)

Dans la fenêtre Assistant – Étape 1 sur 2, vérifiez que l’option Cacher lafenêtre Wink est bien cochée

Dans la liste déroulante, sélectionnez Fenêtre et cliquez sur le boutonChoisir

Placez le pointeur de souris (qui prend l'aspect d'une petite main) sur labarre de titre de la fenêtre de l'Explorateur (l'ensemble de la fenêtre estalors encadré)

Cliquez sur la barre de titre pour confirmer. Les quatre coins de la zone de capture apparaissent alors en vert. En casd'erreur, vous pouvez modifier votre sélection en cliquant une nouvellefois sur Choisir.

Dans la fenêtre de l'Assistant – Étape 1 sur 2 validez par OKDéplacez la fenêtre Assistant – Étape 2 sur 2 hors de la zone de capture.

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200822

(3) La barre de contrôle placée sous l’animation permet de gérer le déroulement de la vidéo (Pause, reprise de lecture…).

Page 23: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 23

Comment faire…

Comme lors du premier exercice, aucun bouton de l'Explorateur(Rechercher, Dossiers) ne doit être enfoncé et le mode Détails doit être choisipour l'affichage des dossiers et fichiers. Une fois prêt, vous allez pouvoirréaliser six captures fixes qui serviront de base pour votre animation.

Placez le pointeur de souris au centre de la zone de capture et appuyezsur la touche Pause pour effectuer votre première capture

Cliquez sur le bouton Rechercher de l’Explorateur et, sans bouger lasouris, appuyez une seconde fois sur Pause pour effectuer une deuxièmecapture

Cliquez sur le bouton Dossiers et appuyez sur Pause (troisième capture)Cliquez sur le bouton Affichage et appuyez sur Pause (quatrième

capture)Faites un clic-droit dans un espace vide de la partie droite de

l'Explorateur (la fenêtre des fichiers) pour faire apparaître le menu contex-tuel (Affichage, Réorganiser les icônes par…)

Prenez garde que l'ensemble du menu soit dans la zone de capture avantd’appuyer sur Pause pour effectuer votre cinquième capture

Faites un clic-droit sur le premier dossier de cette fenêtre et appuyez surPause (sixième et dernière capture)

Dans la fenêtre de Wink, cliquez sur Terminer.Un nouveau projet apparaît avec vos six captures. Enregistrez-le sous lenom explo2.

Comme dans l'exercice précédent, la première diapositive servira de titre àl'animation. Ensuite, grâce à deux copies de cette première diapositive, vousallez simuler le déplacement du pointeur de souris vers la barre de menus del’Explorateur (la première copie permet d’indiquer la position de départ dupointeur, la deuxième donne sa position d’arrivée). Une légende explicatives'affichera ensuite (sur la deuxième copie) pour expliquer les fonctionnalitésde la barre de menus. Vous devez donc commencer par dupliquer en deux exemplaires lapremière diapositive.

Dans la fenêtre des vignettes, sélectionnez la première vignetteDans la barre de menus, choisissez Projet – Insérer des Frames (ou

utilisez le menu contextuel par clic droit)Dans la fenêtre Insérer des Frames, saisissez 2 pour le Nombre de frames

à insérer et conservez les autres paramètres par défaut (Copie de la Frameactuelle et Avant la frame actuelle) et validez par OK.

Les trois premières diapositives sont désormais identiques. Cachez le poin-teur de souris dans la première.

Sélectionnez la première vignetteDans la fenêtre Propriétés pour la Frame 1, décochez la case Cursor.

Comme vous l’avez fait dans le premier exercice, ajoutez le titre suivant àcette première diapositive : PRISE EN MAIN DE L'EXPLORATEUR DE WINDOWS – N° 2 [deuxsauts de ligne] LES COMMANDES. Vous n’avez pas à modifier les attributs de cetexte, ceux définis lors de l’exercice précédent étant conservés.Imposez un délai de 3 secondes avant le passage à la diapositive suivante.

Pour simuler le déplacement du pointeur de souris, vous allez intervenir surles diapositives 2 et 3.

Sur la deuxième diapositive, déplacez l’image du pointeur de souris pourla placer au centre de la diapositive

Sur la troisième diapositive, placez l’image du pointeur de souris sur labarre de menus de l’Explorateur.

Page 24: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200824

Comment faire…

Sur cette troisième diapositive, ajoutez la légende qui précise les fonctionsde la barre de menus par le texte suivant : La barre de menus permet d’accéder à l’en-semble des commandes de gestion des fichiers et dossiers.

Dans la fenêtre Propriétés pour la Frame 3, cliquez sur Add TextboxSaisissez le texte et réduisez la taille de la police à 12 Sur la ligne Properties de la fenêtre Propriétés pour la Frame 3, cliquez

sur Choisir un blocModifiez la forme du bloc en choisissant, dans la fenêtre Choisir un bloc,

un bloc de texte de couleur jaune avec une flèche vers le haut (3D Box WithArrow puis Yellow puis Top) et validez par OK

Déplacez le bloc texte pour que la flèche désigne la barre de menus del’Explorateur

Pour permettre la lecture de la légende, imposez un temps d'attente de 3secondes.

Les diapositives 2 et 3 vont servir de modèles pour les suivantes. Lapremière correspond à une nouvelle position du pointeur (qui indique uneautre fonctionnalité de l’Explorateur), la seconde permet l’affichage d’unenouvelle légende.

Sélectionnez les vignettes 2 et 3Copiez ces deux diapositives en choisissant, dans la barre de menus,

Editer – Copier (ou par la méthode que vous utilisez habituellement,CTRL+C par exemple)

Sélectionnez la vignette 4 et collez les deux vignettes copiées précédem-ment, en choisissant Editer – Coller (ou CTRL+V…).

Le résultat de cette opération est placé avant la diapositive sélectionnée (quidevient la diapositive 6).

Dans la diapositive 4 (qui correspond donc à la première image collée),déplacez le pointeur de souris sur la barre d'outils

Pour que, dans la diapositive suivante (celle qui contient la légende), lepointeur soit strictement à la même position, copiez l’image du pointeur dela diapositive 4 et collez-la dans la diapositive 5.

On effectue en fait une copie des propriétés de l’image du pointeur (positionet forme). Le résultat correspond donc à un déplacement de cette image à laposition désirée.Dans cette dernière diapositive, déplacez la légende pour qu'elle désigne labarre d'outils et modifiez le texte par : La barre d'outils propose des raccourcis pour lescommandes les plus utilisées.

Le déroulement de l’animation doit permettre de montrer les fonctions dechacun des boutons de la barre d'outils pour lesquels on n’a pas fait decapture d’écran : les boutons Précédente, Suivante (ensemble) et Dossierparent. Pour que la légende puisse pointer sur les boutons Précédente etSuivante situés à gauche de la barre d’outils, on a besoin d’une légende avecune flèche en haut à gauche, ce qui n’est pas proposé par Wink. Pour palliercette défaillance du logiciel, il est possible de dupliquer des blocs existantset de les modifier pour en créer de nouveaux.

Commencez par dupliquer en deux exemplaires la diapositive 5 (par lemenu Projet – Insérer des frames)

Sélectionnez la diapositive 6 et cliquez sur la légendeDans la fenêtre Propriétés pour la Frame 6, cliquez sur le bouton Choisir

un bloc pour en modifier la forme (premier bouton de la ligne Properties)Dans la fenêtre Choisir un bloc, cliquer sur Dupliquer pour copier le blocDonnez-lui le nom Perso 3Dbox flèche haut gauche jaune et validez par OK.

Page 25: Médialog 66

Les blocs de texte sont des objets complexes composés d’un ensemble d’ob-jets simples (comme des polygones pour notre légende), chacun de cesobjets simples constituant un attribut du bloc.

Dans la fenêtre Editer Bloc, sélectionnez le premier polygone dans laliste Formes du Bloc (il s’agit de l’ombre de l’ensemble)

Cliquez sur le bouton Miroir pour obtenir une image symétrique del’ombre (symétrie horizontale)

Dans la liste Formes du Bloc, sélectionnez le deuxième polygone (le fondjaune) puis cliquez sur le bouton Miroir

Répétez cette opération pour tous les autres polygones de la liste (nemodifiez pas le Champ de texte) et validez par OK (deux fois).

Vous avez obtenu un nouveau bloc de légende avec une flèche en haut àgauche qui a enrichi votre « bibliothèque de blocs ». Cette légende doit êtreplacée au bon endroit et il faut en modifier le texte.

Déplacez la boîte pour qu'elle pointe entre les flèches Précédente etSuivante de la barre d'outils de l'Explorateur

Modifiez le texte de la boîte par Les flèches Précédente et Suivante permettent denaviguer dans les pages consultées.

Fermez la barre d’outils Mise en forme du texteCopiez cette boîte de texteDans la diapositive 7, supprimez la légende existante et collez celle que

vous venez de copierDéplacez-la pour qu’elle désigne le bouton Dossier parentRemplacez le texte de la légende par Le bouton Dossier parent permet de remonter

d’un niveau dans l’arborescence.

La diapositive 8 va permettre de préciser le rôle du bouton Rechercher. Lacapture faite en début d'exercice suffit : le curseur est placé sur le boutonenfoncé correspondant et le menu de gauche précise les actions possibles.Nous voulons entourer d'un trait rouge le bouton enfoncé pour le mettre enévidence. Ce type d’objet n’existe qu’en bleu dans la bibliothèque deressources de Wink. On peut, comme on l’a fait précédemment pour lalégende, créer un objet « cercle rouge ».

Dans la fenêtre des vignettes, sélectionnez la diapositive 8Dans la fenêtre Propriétés pour la Frame 8, cliquez sur le bouton Add

Preset Shape (troisième bouton en partant de la gauche)Dans la fenêtre Choose Preset Shape, choisissez la forme Ellipse puis

Crossed puis Medium borderDupliquez la forme en la renommant Perso cercle rouge.

Une fenêtre Edit Preset Shape s’ouvre.Dans la liste Formes du bloc, cliquez sur la seconde courbeCliquez sur le carré Couleur de la ligne et choisissez un rougeValidez par OK (trois fois)Déplacez et redimensionnez le cercle pour qu’il entoure le bouton

Rechercher enfoncé.Ajoutez une légende qui désigne le bouton Rechercher, avec pour texte :Ce bouton permet de rechercher fichiers et dossiers dans les unités logiques du Poste de travail.Il ne vous reste plus, pour cette diapositive, comme pour les quatresuivantes, qu’à imposer un temps d'attente de 3 secondes. (Vous pouvez lessélectionner toutes avant de définir ce paramètre).

Les diapositives 9 et 10 posséderont les mêmes objets que l’actuelle diaposi-tive 8 : la légende et le cercle rouge. Leur retouche est rapide.

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 25

Comment faire…

Page 26: Médialog 66

Il vous suffit de sélectionnez le cercle et la légende de la diapositive 8, decopier ces objets pour les coller dans les diapositives 9 et 10.Dans la diapositive 9, placez le cercle autour du bouton Dossiers etremplacez le texte de la légende par Enfoncé, le bouton Dossiers affiche l’environnementde travail sous forme arborescente.De la même façon, dans la diapositive 10, modifiez la positions du cercle etla légende avec le texte suivant : Ce bouton permet de choisir le mode d’affichage desdossiers et fichiers. Ici, il est nécessaire de modifier la forme de la boîte textecorrespondant à la légende. Un cadre avec une flèche à droite (3D Box WithArrow – Yellow – Right) convient parfaitement.

On termine la présentation des principales commandes de l’Explorateur parle rôle du clic droit et des menus contextuels associés.Dans la diapositive 11, insérez un bloc de texte avec une flèche à droite etsaisissez le texte : Un clic droit sur une partie vide du panneau affiche un menu contextuel.Positionnez la légende pour qu’elle désigne le menu contextuel. Dans la diapositive 12, la légende désigne le dossier sélectionné aveccomme texte : Un clic droit sur un fichier ou un dossier affiche un menu contextuel permettantl'accès à de nouvelles fonctionnalités.

Votre animation est maintenant terminée. Enregistrez votre projet et générezl'animation. Observez le résultat en ouvrant la page html correspondante(explo2.htm si vous n'avez pas modifié les paramètres).

EXERCICE 3 : CRÉATION DE DOSSIERS

Le dernier exercice à réaliser est un tutoriel destiné à aider les élèves dans lacréation d’un dossier et d’un début d’arborescence. Pour rendre l’animationinteractive, vous allez y insérer des boutons sur lesquels l'utilisateur devracliquer pour simuler les actions à réaliser (création de dossier, saisie dunom…). Ces boutons lui permettront de progresser à son rythme dans ledéroulement de l’animation.

Vous allez commencer bien sûr par capturer les images. De la même façonque dans l'exercice précédent, vous allez réaliser des captures image parimage à l'aide de la touche Pause. Comme point de départ, la fenêtre del'Explorateur doit être ouverte, la liste des dossiers à gauche visible et lemode d'affichage détaillé sélectionné. Pour la création de chacun des quatredossiers, une capture sera effectuée.

Dans Wink, fermez le projet en cours et ouvrez un nouveau projetSélectionnez la fenêtre de l'Explorateur comme zone de capture (en

principe, la zone de sélection utilisée dans l’exercice précédent estconservée), validez par OK

Déplacez la fenêtre Assistant –Etape 2 sur 2 hors de la zone de captureCliquez dans la zone de capture pour rendre la fenêtre de l’Explorateur

active et placez le pointeur de souris au centreEffectuez votre première capture en appuyant sur la touche PausePlacez le pointeur sur le menu Fichier et effectuez la deuxième captureCliquez sur le menu Fichier et effectuez la troisième capturePlacez le curseur sur Nouveau et effectuez la quatrième captureDéplacez la souris sur la droite pour pointer le mot Dossier et effectuez

la cinquième captureCliquez pour créer un nouveau dossier et effectuez la sixième captureSaisissez le nom TP_Explo et effectuez la septième capture

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

Comment faire…

26

Page 27: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 27

Comment faire…

Tout en veillant à ne pas déplacer la souris, validez le nom en appuyantsur la touche Entrée et effectuez la huitième capture

Déplacez la souris sur l’icône du nouveau dossier créé et effectuez laneuvième capture

Ouvrez le dossier en double-cliquant sur l’icône et effectuez la dixièmecapture.

Vous pouvez vérifier, dans la fenêtre de Wink, que vous avez réalisé dixcaptures (Frames capturées : 10).La suite de l'enregistrement correspond à la création de deux sous-dossiers(textes et images) dans TP_Explo et d'un sous-dossier (brouillons) à l'intérieur dudossier textes. On doit obtenir un total de 33 diapositives. Exécutez dansl'ordre les manipulations suivantes et effectuez une capture (touche Pause) àchaque étape (en cas de difficulté, reportez-vous à l’encadré page 29).Pour la création du dossier textes :1. Déplacement du pointeur de souris sur Fichier – 2. Clic sur Fichier – 3.Positionnement du pointeur de souris sur Nouveau – 4. Positionnement surDossier – 5. Clic sur Dossier – 6. Saisie du nom textes – 7. Validation du nom.Répétez les mêmes manipulations pour la création du dossier images. Vous pouvez vérifier, dans la fenêtre de Wink, que vous avez réalisé vingt-quatre captures (Frames capturées : 24).Pour la création du dossier brouillons :1. Un simple-clic sur l’icône du dossier textes (sélection) – 2. Double-clic surl’icône (ouverture) – 3. Déplacement du pointeur sur Fichier – 4. Clic surFichier – 5. Positionnement du pointeur sur Nouveau – 6. Positionnement surDossier – 7. Clic sur Dossier – 8. Saisie du nom brouillons – 9.Validation du nom.Vos trente-trois captures étant effectuées, cliquez sur le bouton Terminer dela fenêtre de Wink. Enregistrez votre projet sous le nom explo3.

Vous pouvez maintenant vous consacrer à la présentation de votre anima-tion. Comme pour les exercices précédents, dupliquez la première diaposi-tive pour en faire un page titre : PRISE EN MAIN DE L'EXPLORATEUR DE WINDOWS - N°3CREATION DE DOSSIERS. Il ne faudra pas oublier de prévoir un temps d’attente de 3secondes et de supprimer l’image du pointeur de souris. La deuxième diapo-sitive, à laquelle on ne touche pas, permet de faire la transition entre le titreet le début de l’animation (le titre disparaît et le pointeur de souris apparaît).

Sur les diapositives suivantes, vous allez insérer une légende ainsi qu'unezone cliquable invisible qui donnera à l’utilisateur de l’animation l'illusiond'agir sur l'interface de l'Explorateur.

Dans la diapositive 3, insérez une légende en utilisant le modèle quevous avez créé dans l'exercice précédent et placez la flèche sous le motFichier dans la barre de menus

Comme légende, saisissez le texte Cliquez sur Fichier pour ouvrir son menu.Dans la fenêtre des Propriétés pour la Frame 3, cliquez le bouton Add

Next Button (bouton suivant, le sixième en partant de la gauche)Placez le bouton par-dessus le mot FichierDans la fenêtre Propriétés pour la Frame 3 (l’objet Button étant sélec-

tionné), cliquez sur Choose Image (sur la ligne Properties)Recherchez le fichier transparent_25_25.gif proposé par Wink dans le

dossier Program Files\DebugMode\Wink\Buttons (4).

(4) Sa taille ne convient pas parfaitement pour cet exercice. Il est possible, dans un logiciel de retouche d’images de créer ses propres boutonstransparents à des dimensions plus adaptées.

Page 28: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

Comment faire…

28

Modifiez la position du bouton pour qu’il soit le plus possible au centredu mot Fichier.

Ce bouton bloquera le déroulement de l'animation. Pour continuer, l'utilisa-teur devra cliquer dessus, ce qui lui donnera l'impression, grâce à la transpa-rence, de cliquer sur le menu Fichier.

Dans la diapositive 4, collez la légende et le bouton transparent de ladiapositive 3. Déplacez les deux objets sur le mot Nouveau. Modifiezl’image du bouton transparent en choisissant le fichier transpa-rent_100_25.gif. Changez le texte de la légende par Cliquez sur Nouveau.Copiez ces deux objets pour les coller dans la diapositive 5. La légendedoit désigner le mot Dossier et le texte doit inviter à cliquer dessus. Lebouton transparent doit recouvrir le mot Dossier et son icône.La diapositive 6 permet de donner l'illusion de l'action effectuée. Il estnécessaire de « geler » légèrement l'animation (Temps d’attente sur cetteFrame). Une demi-seconde devrait suffire. La diapositive suivante doit comporter une légende expliquant qu'il estnécessaire de saisir le nom du nouveau dossier et une invitation à cliquer.

Collez dans la diapositive 7 les deux objets copiés précédemment (blocde texte et bouton transparent)

Déplacez le bouton transparent sur le nom Nouveau dossierModifiez la forme de la boîte de texte pour obtenir une flèche pointant

vers le basSaisissez la légende suivante : En cliquant ici, vous simulerez la saisie au clavier du

nom du dossier créé. Positionnez la légende pour qu’elle désigne le nom Nouveau dossier.

Pour les diapositives 8 et 9, vous n’avez besoin que d’imposer un temps d'at-tente de 0,5 seconde.

Maintenant il faut inviter les utilisateurs à ouvrir le dossier créé pour conti-nuer l’exécution du tutoriel.

Copiez le bouton et la boîte de texte de la diapositive 7 et collez-lesdans la diapositive 10

Modifiez la légende qui désigne l’icône du dossier par Un double clic surl’icône du dossier permet de l'ouvrir.

Dans la diapositive 11, insérez un titre à l’aide d’une boite de texte 3DNote Yellow et tapez le texte suivant : Nous allons recommencer la manipulation pourcréer un sous-dossier du dossier TP_Explo.

Imposez à cette diapositive un temps d'attente de 1,5 seconde.

Les diapositives 12 à 17 correspondent à la création du sous-dossier textes.Cette partie n’étant pas interactive (puisqu’elle répète des actions déjà vues),les captures suffisent pour la création de l'animation. Il est simplement utiled’imposer aux diapositives 16 et 17 (qui correspondent à la saisie du nom)un temps d’attente de 0,5 seconde.

Dans les diapositives 18 à 24, on va réaliser un petit exercice de révision endemandant à l'utilisateur de simuler la création d'un dossier images au mêmeniveau que le dossier textes. Les diapositives correspondantes sont muettes (àl’exception de la 18) et contiennent un bouton Next frame transparent.

Insérez, au centre de la diapositive 18, un titre : Maintenant à vous ! Créez undossier images à l'intérieur du dossier TP_Explo.

Placez un bouton suivant (Next frame) transparent sur le menu FichierLa diapositive 19 suffisant à elle-seule pour simuler le déplacement du

curseur, placez sur la diapositive 20 un bouton suivant transparent surNouveau du menu contextuel

Sur l'image 21, placez le bouton transparent sur le mot DossierPour la suite de l'animation, imposez un temps d’attente de 0,5 s aux

diapositives 22, 23 et 24.

Page 29: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 29

Comment faire…

On demande ensuite à l'utilisateur de créer un dossier brouillons, sous-dossierdu dossier textes qu’il sera donc nécessaire d'ouvrir. Il faut envisager ici deuxalternatives. Dans le premier cas, l'utilisateur clique sur l’icône du dossiertextes pour l'ouvrir : l'animation pourra alors continuer. Dans le second cas, ilse trompe et cherche à créer un nouveau dossier directement dans le dossierouvert (TP_explo) : un message devra signaler l'erreur et une nouvelle tentativesera proposée. Pour réaliser cela, nous allons utiliser un bouton Goto quipermet de sauter directement vers une diapositive donnée.

Insérez dans la diapositive 25 une boîte contenant le texte Bien ! Créezmaintenant dans le dossier textes un sous-dossier nommé brouillons.

Placez un bouton suivant transparent sur le menu FichierDans la fenêtre Propriétés de la Frame 25, cliquez sur Add Goto Frame

Button (dernier bouton en partant de la gauche)Dans la fenêtre Frame de destination, sélectionnez la diapositive 26 et

cliquez sur OKPlacez ce bouton sur l’icône du dossier textesChoisissez pour ce bouton l'image transparent_25_25.gifDans la fenêtre des vignettes, sélectionnez la diapositive 25 et faites un

copier-collerLe résultat est une diapositive 26 dans laquelle vous supprimez le bouton

placé sur Fichier et modifiez le texte par Attention ! Vous devez créer le dossierbrouillons dans le dossier textes.

Imposez un temps d’attente d'une demi-seconde pour les diapositives 27 et28. Pour les diapositives 28 à 34, qui correspondent à la création du dossierbrouillons, procédez de la même façon que pour les diapositives 18 à 24 (inser-tion de boutons transparents sans légende).

Il est nécessaire, pour terminer, de féliciter l'utilisateur et de l'inciter às’exercer, en insérant dans la dernière diapositive (35) une légende dont letexte pourrait être : Très bien ! Vous savez créer des dossiers à l'aide de l'Explorateur. Exercez-vous maintenant en situation réelle...

Avant de générer l'animation, vous allez en modifier les paramètres pourretirer la barre de contrôle. Ainsi il ne sera pas possible à l’utilisateur derevenir en arrière ou de sauter des étapes.

Dans la barre de menus, choisissez Projet – OptionsDans la fenêtre Options du projet, décochez la case Ajouter une barre

de contrôle de l'animation et validez par OK.Sauvegardez votre projet. Générez l'animation et testez le résultat.

À vous, maintenant, au gré de vos besoins et de votre imagination, deréaliser vos propres animations. Nous avons pris le parti, dans cet article, dechoisir le type swf associé à une page html. En effet, ce mode est parfaite-ment adapté à une mise en ligne rapide sur un site. Si votre animation estdestinée à un usage local, il peut être avantageux de réaliser alors un exécu-table (à choisir dans les Propriétés du projet).

EN CAS DE BESOIN …

Pour vous permettre de vous rendre compte du résultat attendu danschacun des exercices proposés dans cet article, vous trouverez sur lesite de Médialog les trois vidéos correspondantes. Si, dans le troisièmeexercice, vous avez rencontré des difficultés pour obtenir le nombre decaptures prévu, téléchargez le projet Wink (explo3.wnk) dans l’étatattendu après la capture des 33 diapositives. Vous pourrez ainsi conti-nuer l’exercice sans difficulté.www.ac-creteil.fr/medialog/ARCHIVE66/no66.htm

Page 30: Médialog 66

Matérielset systèmes

Le Marchéaux Plus

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200830

CHANGER RAPIDEMENTLES « » EN “ “

Nous vous proposonsd’échanger, dans ce Marché aux plus, vos « petits trucs » dans l’utilisation du système et des logiciels les plus courants. N’hésitez pas à nous contacter ([email protected]). Cette rubrique est la vôtre.

TOUCHES UTILISÉES DANS CES PAGES

Touche Alt

Touche Maj ou Shift

Touche Ctrl

Remerciements à :Martine BrémontMarcel DuvelleauPatrice Nadam

WORD Dans le Marché aux plus du précédent numé-ro, nous vous avons montré comment insérerdes guillemets anglais doubles en recourant àl’insertion de caractères spéciaux.Curieusement, l’annulation de la dernièrecommande peut vous faire gagner du temps.Après avoir tapé sur la touche correspondantau guillemet, vous obtenez un guillemet à lafrançaise (« et » ).Cliquez sur le bouton Annuler la dernière com-mande (ou utilisez le raccourci clavierCtrl + Z) : vous obtenez un guillemet anglaisdouble.

Attention ! Cette astuce ne vous permet-tra pas, si vous utilisez par défaut lesguillemets anglais (“), d'obtenir les guille-mets à la française.

IMPRIMER LA LISTE DES RACCOURCIS CLAVIER

WINDOWS XP ET VISTALes raccourcis clavier proposés par Windows XP ou Windows Vista sont nombreux et il est difficile deles mémoriser tous. Il est possible d’en imprimer la liste.

Cliquez sur le bouton Démarrer et choisissez Aide et supportDans la zone Recherche, tapez touches de raccourcis et cliquez sur la flèche verte à droite

(Windows XP) ou la loupe (Windows Vista) pour lancer la recherche.Windows XP

Dans la liste des résultats de la recherche (à gauche) cliquez sur le deuxième résultat Vue d’en-semble des raccourcis clavier pour Windows

En cliquant sur le bouton Imprimer, vous imprimerez toute la rubrique.Si vous ne souhaitez imprimer que la liste des raccourcis clavier généraux :

Cliquez sur Raccourcis clavier généraux pour afficher la listeSélectionnez le contenu du tableau qui apparaît en cliquant sur le A de « Appuyez » puis en main-

tenant le bouton gauche de la souris enfoncé, étendez la sélection jusqu’au D de « lecture automa-tique du CD »

Cliquez sur le bouton ImprimerDans la fenêtre Imprimer, cochez l’option Sélection de la zone Étendue de pages et cliquez sur

Imprimer.Windows Vista

Dans la liste des résultats de la recherche (à gauche), cliquez sur le premier résultatRaccourcis clavier

Dans la liste des raccourcis clavier, cliquez sur Raccourcis clavier générauxCliquez sur le bouton ImprimerProcédez de la même façon pour les autres catégories de raccourcis dont vous souhaitez

imprimer la liste.

RETROUVER LE POSTE DE TRAVAIL SUR LE BUREAU

WINDOWS VISTAPar défaut, Windows Vista ne propose pasd’icône du Poste de travail (appelé Ordinateur)mais un accès via le menu Démarrer (boutonDémarrer puis Ordinateur dans la colonne dedroite). Si vous souhaitez conserver vos habi-tudes héritées des versions précédentes deWindows, vous pouvez placer l’icône du Postede travail sur le Bureau.

Cliquez sur le bouton DémarrerEffectuez un clic-droit sur Ordinateur (dans

la colonne de droite)Dans le menu contextuel, cochez l’option

Afficher sur le Bureau.

Page 31: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 31

Ma

térie

ls et systè

me

s+

++

++

+

COMMENT DÉCOMPRESSER UN FICHIER ZIP

WINDOWS XP ET VISTAPour décompresser un fichier d’archive ZIP,vous n’avez pas besoin d’un logiciel spécialisé.En effectuant un clic-droit sur l’icône de cefichier, le menu contextuel propose l’optionExtraire tout permettant de le décompresser.

Avec Windows XP :Dans la fenêtre Assistant d’extraction, cli-

quez sur Suivant.Par défaut, le dossier de destination est ledossier courant (là où se trouve le fichierd’archive).

Pour modifier ce dossier de destination, cli-quez sur Parcourir et choisissez l’emplacementdésiré

Cliquez sur Suivant pour lancer l’extractionL’opération d’extraction achevée, cliquez

sur Terminer. Windows a créé un sous-dossier portant lemême nom que le fichier d’archive et conte-nant l’ensemble des fichiers décompressés.Avec Windows VISTA, une seule fenêtre del’assistant d’extraction permet de choisir ledossier et de lancer l’extraction.

CHOISIR OÙ EFFECTUER SES TÉLÉCHARGEMENTS

FIREFOX Lorsque vous téléchargez un fichier sur Internet avec Firefox, le navigateur effectue par défaut l’en-registrement du fichier sur le Bureau.Si vous souhaitez choisir le dossier dans lequel s’effectuera l’enregistrement, vous devez modifier lesparamètres de téléchargement.

Dans la barre de menus, choisissez Outils – OptionsDans la fenêtre Options, sélectionnez l’onglet Téléchargements.

Vous avez deux choix possibles pour le dossier de téléchargement.Premier choix : à chaque téléchargement, vous choisirez le dossier de destination.

Dans ce cas, cochez l’option Me demander où enregistrer chaque fichier et validez par OK.Deuxième choix : tous les téléchargements s’effectueront dans le même dossier.

Dans ce cas, cliquez sur le bouton Parcourir et parcourez l’arborescence de votre disque pour sélec-tionner le dossier désiré et validez par OK.C’est le chemin d’accès à ce dossier qui apparaît alors en dessous de l’option active Enregistrer tousles fichiers dans ce dossier.

Validez les nouvelles options de téléchargement par OK.

RETROUVER ET CONSULTER DES ARTICLES DISPONIBLES EN LIGNE

BCDI 2007 Décrire et indexer dans BCDI des articles de revues disponibles en ligne peut aider les professeurs àles retrouver plus facilement et les élèves à les découvrir au hasard d’une recherche. Grâce au fichier« liaison » associé à chaque notice descriptive, on pourra les consulter directement en ligne.

Côté documentalisteÀ la fin de la saisie de la fiche dedépouillement de l’article :

Cliquez sur Elément ass etrenseignez cette fiche en indi-quant l’adresse (l’URL) de l’articleet en lui donnant un titre

Cliquez sur le bouton Retour.

Côté utilisateurLors de la lecture de la notice :

Cliquez sur le lien Ressourceliée pour consulter directementl’article en ligne.

SÉLECTIONNER UNE LIGNE, UNE COLONNE AU CLAVIER

EXCEL ET CALC Pour éviter, dans votre tableur préféré, denaviguer entre le clavier et la souris, vouspouvez sélectionner une ligne ou une colonneà l’aide d’une combinaison de touches.Sélection d’une ligne : Maj + Barre d’espaceSélection d’une colonne : Ctrl + Barred’espace.Pour étendre la sélection : Maj + flècheL’appui sur l’une des flèches de déplacementde curseur annule la sélection.

Page 32: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200832

ANTIDOTE RX

Antidote est un logiciel francophoned’aide à la rédaction qui s’interfaceavec les logiciels des principales suitesbureautiques (Microsoft Office,OpenOffice), les logiciels de messa-gerie, les navigateurs Internet…Antidote RX (pour Révolution dix) estla sixième édition d’Antidote. Ellecomprend un correcteur grammatical,dix dictionnaires (avec, commenouveautés, un dictionnaire de cita-tions et un dictionnaire de cooccur-rences) ainsi que dix guides linguis-tiques qui interagissent intelligem-ment avec le texte écrit.On fait appel au correcteur depuis letexte qu’on est en train d’écrire.Dans la fenêtre d’Antidote quis’ouvre alors, on peut travailler,comme dans la plupart des logiciels,à partir du menu, de la barre d’outils,ou à l’aide du menu contextuel (parclic droit). L’analyse grammaticale,selon le souhait et les besoins del’utilisateur, s’effectue sur unephrase, un paragraphe ou le texteentier. Elle indique les erreurs degrammaire, d’orthographe ou destyle par un soulignement dont lecode couleur et la forme signalent lestatut : erreur majeure ou mineure,erreur corrigée ou à corriger à lamain, alerte sur une erreur poten-tielle… En pointant un mot souligné,on accède à une infobulle fournis-sant des explications : propositionéventuelle de correction, descriptionrapide de l’erreur commise ou soup-çonnée. D’un clic, on peut alorsaccepter la proposition de correc-tion, l’ignorer, ajouter le mot audictionnaire personnel, mais aussi

accéder à des explications détailléesde l’erreur et aux règles à appliqueren basculant dans les articles desguides linguistiques (orthographe,lexique, grammaire, syntaxe, ponc-tuation, style, rédaction, typogra-phie, etc.). Toute modificationapportée sur le texte est immédiate-ment répercutée et analysée dans lafenêtre du correcteur.Après correction, on peut soumettreson texte aux prismes de révision etd’inspection qui permettent l’ana-lyse du texte sous plusieurs angles.Les filtres de révision s’attachent à laconstruction du texte : ils soulignent,par exemple, les charnières du texte,les répétitions, les phrases sansverbe, les phrases longues ou lesverbes ternes… Ils peuvent êtreutiles dans des exercices d’écriture etde réécriture, pour travailler la cohé-rence des textes structurés. Lesfiltres d’inspection permettent debalayer le texte en mettant en valeurcertains éléments comme les catégo-ries grammaticales, les groupes demots (nominaux, prépositionnels,verbaux), les conjugaisons… Ilsseront très pratiques dans le cadre del’étude grammaticale d’un texte pours’attacher à l’étude d’un point parti-culier. Un module de statistiquesrend compte sous forme graphiquede la nature et de la fréquence deserreurs dans le texte, ce quipermettra de mieux connaître lespoints faibles à travailler davantage.Dix dictionnaires sont directementaccessibles pendant la rédaction,comme pendant la correction, facili-tant la vérification du sens des mots,le choix du mot juste pour éviter lesrépétitions. On pourra ainsi vérifierles synonymes, les antonymes, laconjugaison, trouver des analogies,des citations ou, éventuellement, desanagrammes. La fenêtre de résultatsindique, pour chacun des diction-naires, le nombre d’articles concer-nant le mot recherché. Les défini-tions sont liées aux articles desguides linguistiques par des liens

logiciels et cédéroms

Page 33: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 33

logiciels et cédéroms

hypertextes. Dans un cadre scolaire,ces dictionnaires trouveront tout leurintérêt à l’occasion de jeux lexicauxpour travailler le vocabulaire autantque l’orthographe : travail autour desanagrammes, écriture en utilisantune famille de mots, recherche desynonymes et d’antonymes…Les réglages d’Antidote sont ajus-tables afin de personnaliser l’ana-lyse et la correction. On préciseraainsi le sexe du locuteur, le type defrançais utilisé (belge, français,québécois, suisse), le degré demaîtrise de la langue. Mais on peutaussi choisir d’activer ou non descorrections automatiques, gérer lesalertes sur les anglicismes, indiquersi l’on souhaite ou non utiliser l’or-thographe rectifiée, en vigueurdepuis 1990. Un bouton dans l’inter-face permet de régler les alertes auniveau minimal ou maximal afind’adapter rapidement et ponctuelle-ment les analyses sans avoir à refaireles réglages. Tous les éléments(analyse du texte, corrections,articles des dictionnaires et desguides linguistiques, statistiques….)sont imprimables.Reconnu d’intérêt pédagogique (RIP)en 2007, Antidote RX s’avère d’uneefficacité très professionnelle. Pourautant, sa simplicité d’utilisation etses filtres très pertinents en font unvéritable outil pédagogique, quel quesoit le niveau d’enseignement.

Antidote RXDruide InformatiqueCédérom – Windows, Linux, Mac OS XLicence monoposte : 99,90 eurosLicences multipostes : renseignements surwww.mysoft.com

LE TEMPS DE LA RENAISSANCE

Conçu selon les mêmes principesque Le temps des châteaux forts (1)

– un DVD-vidéo et un DVD-Romsur le même support – cette nouvelleproduction des Éditions des RichesHeures raconte l’histoire de laRenaissance en France à travers lavisite virtuelle des grands châteauxqui caractérisent cette époque. Lapiste DVD-vidéo, pour téléviseurs etordinateurs, offre 90 minutes devidéo au cours desquelles le specta-teur suit l’évolution de l’architecturefrançaise à travers des reconstitu-tions en 3D d’une esthétique remar-quable. Les images reconstituéesl’ont, pour la plupart, été à partir desnombreuses gravures (plus de 180planches) que contient Les plusexcellents bastiments de France, lecélèbre livre de l’architecte Androuetdu Cerceau. Cet ouvrage peut êtreconsulté dans son intégralité sur lapiste DVD-Rom pour ordinateurs. Ilest alors facile d’accéder directe-ment aux pages relatives à l’un destrente châteaux qui y sont décrits.Par ailleurs, on retrouve sur cettepiste pour ordinateur la totalité desimages et des textes des vidéos quechacun peut lire à son rythme etéventuellement imprimer. Et l’onpeut également se lancer dans d’im-pressionnantes visites virtuelles en3D des six châteaux présentés dans leDVD-vidéo : le château de Mehun-sur-Yèvre (que le « visiteur » duTemps des châteaux forts a déjà eul’occasion de découvrir), celui deBury, Madrid (le château du bois deBoulogne détruit à la Révolution), lachapelle d’Anet, le château deVerneuil et la place des Vosges(anciennement Place Royale). Et si

l’on souhaite, après ces promenadesvirtuelles, faire une visite réelle d’unde ces sites, l’accès à l’Atlas webpermet d’accéder aux informationspratiques nécessaires pour organiserune visite. Reconnu d’intérêt pédagogique en2007, Le temps de la Renaissancepeut sans conteste constituer uneressource de référence, utilisabledans différents contextes pédago-giques. Ses deux modes complémen-taires d’accès au contenu du DVDpermettent en particulier, avec desdispositifs comme les tableauxblancs interactifs, d’associer facile-ment les vidéos aux textes écritscorrespondants.

Le temps de la RenaissanceEditions des Riches HeuresDVD-vidéo et DVD-Rom pour PC-Mac20 euros

.

(1) Voir la présentation de ce DVD dansMédialog 61, page 33www.ac-creteil.fr/medialog/ARCHIVE61/logiciels61.pdf

Page 34: Médialog 66

Par Céline DUNOYER

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200834

en ligne Zoom sur un site

MUSAGORAwww.musagora.education.fr

Musagora est un site élaboré depuis 2000 par une équiped’enseignants ayant fait le choix du multimédia pourenseigner les langues anciennes à leurs élèves. Leurs prio-rités sont autant la mise en valeur du patrimoine gréco-latin que l’intégration des TICE à la pratique des classesdans le but d’enrichir la culture des élèves et de favoriserles apprentissages. Les enseignants désireux de dyna-miser leurs cours trouveront sur ce site une foule d’idées,de ressources, de parcours, de liens, de contacts.

DES DOSSIERS MULTIMÉDIAS

Musagora s’appuie sur les nombreuses ressources enligne, comme les textes grecs et latins téléchargeableslibrement sur Internet ou les images témoignant dupatrimoine archéologique et artistique, pour construiredes dossiers thématiques multimédias. Ces dossierss’adressent en priorité aux professeurs de languesanciennes, mais peuvent aussi être utilisés par lesprofesseurs de français, de philosophie, des disciplinesartistiques, d’histoire… Ils abordent des sujets commeles Religions orientales à Rome, les Amazones, L’âged’or, la Citoyenneté à Athènes, les Jeux olympiques.Musagora promeut tous les projets d’échange entrepays, c’est la raison pour laquelle certains des dossiersexistent également en anglais et en grec moderne :Europe, Dionysos, Auguste et l’Ara Pacis, Les Muses.Traitant de l’histoire et de la culture grecques et latines,les dossiers présentent des repères historiques et cultu-

rels, rappellent les éléments fondamentaux (sources,légendes, variations) en s’appuyant sur des textesanciens et modernes. De nombreuses images et desliens vers des sites sélectionnés permettent d’appro-fondir et de diversifier les recherches. Ainsi, le dossierconsacré aux Amazones mentionne en introduction lesvariations lexicales autour du mot « Amazone » avantd’étudier l’origine géographique et généalogique de cesfemmes guerrières à travers des textes et des cartes. Lesaspects fondamentaux de la légende et ses développe-ments sont retracés, puis les expéditions des Amazonessont rappelées. Divers épisodes ou légendes sontprésentés : Héraclès et la ceinture de la reine desAmazones, Thésée et Antiope, Bellérophon contre lesAmazones, Achille et Penthésilée, Alexandre et la reinedes Amazones. Une section est consacrée à la présenceiconographique des Amazones dans les œuvres antiquesmais aussi dans les enluminures du Moyen Âge et dansla peinture classique et moderne. Une banque de textessouligne la continuité de la légende en présentant lestextes grecs et latins s’y rapportant, mais aussi lestextes modernes, du Moyen Âge à nos jours : on ycroise par exemple Pétrarque, Fénelon, Gracq etDarrieusecq. Enfin, des activités pédagogiques, commedes recherches et des comparaisons d’iconographies,sont proposées.

DES CARNETS DE VOYAGES

Comment voir la collection Farnèse sans aller jusqu’àNaples ? Que faudra-t-il voir dans les collectionspompéiennes ? Les deux carnets de voyages réaliséspar Musagora répondent au double objectif d’aider à ladécouverte sur place et de permettre la découverte àdistance de ces lieux de destination de voyages pédago-giques. Le premier carnet, réalisé en partenariat avec laSurintendance aux biens culturels de Naples et deCaserte, est consacré au musée archéologique deNaples. Il propose, pour les œuvres d'art du musée, desfiches descriptives et analytiques, en version courte eten version détaillée, accompagnées de liens pourapprofondir, des photos de petites et grandes tailles quisont également présentées en diaporama, des f iches

Page 35: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 35

en ligne Zoom sur un site

d’activités téléchargeables à distribuer aux élèves, destextes latins et grecs en rapport avec les œuvres.D’autres éléments permettent d’approfondir la visite :des fiches techniques présentant l'art de la mosaïque,de la peinture murale, de la sculpture sur pierre, de lastatuaire en bronze, ainsi que des propositions deparcours pédagogiques. Le second carnet est consacré àun voyage en Narbonnaise. Accompagné d’un dossierd’activités pour les élèves, il présente, en français et enanglais, les sites essentiels à découvrir pour chaqueétape de l’itinéraire prévu. Des réalisations d’élèvesaccompagnent ces deux carnets.D’autres carnets de voyages réalisés par des élèves avecleurs professeurs invitent à étudier le monde gréco-romain à travers des voyages en Grèce, Italie, Tunisie,France et même ailleurs. Une banque de liens faciliterala tâche de ceux qui veulent à leur tour organiser unvoyage pédagogique puis se lancer dans la création d’un« carnet de voyage » sous forme de pages web.

UN PORTAIL DE RESSOURCES VARIÉES

Dans ses rubriques Musées et sites archéologiques etRessources en ligne, Musagora répertorie, classe etdécrit les sites de référence concernant les ressourcesmuséographiques, les bases textuelles, les bases icono-graphiques, la numismatique, les musiques del’Antiquité et propose une sélection de sites consacrés àl’antiquité grecque et romaine.La rubrique Activités pédagogiques met en valeurdiverses activités utilisant les TICE. On y trouve uneprésentation du jumelage e-Twinning qui vise à fairetravailler ensemble et à distance des élèves de différentspays au sein la communauté européenne. Le projetAgora est également un projet collaboratif : on yapprend la langue et la culture grecques ou latines, aufur et à mesure de l’année, via des forums et avecl’appui d’un enseignant tuteur. Depuis la mise en placed’Agora, Robin Delisle, à l’initiative de ce projet, aégalement créé un blog et dispense même maintenantses cours sur Second Life. Cette rubrique recense aussi les applications multimé-dias disponibles en ligne, qu’elles soient faites pour lesélèves comme, par exemple, Le Musée vivant de l’anti-

quité, ou par les élèves comme Le latin et le grec, desimages de marque… Cette dernière montre les tracesdes langues anciennes dans les marques de certainsproduits de consommation courante. Des séquencespédagogiques pour le collège et le lycée y sont égale-ment listées. Des dossiers, conférences, lectures y sontrépertoriés.

Une rubrique particulière du site présente le projetHellénis’TIC, manuel électronique réalisé pour uneexpérimentation d’enseignement du grec ancien àdistance qui propose du travail collectif et du travail enautonomie. Ce manuel peut être utilisé dans le cadred’un cours « classique » puisque tous les éléments quile constituent sont en ligne : les cours, la boîte à outilscontenant les consignes et méthodes, le fascicule aidantà la mémorisation des contenus, la sitographie, lesressources muséographiques, les cartes.Une partie du site Musagora est consacrée aux livres X-XII des Métamorphoses d’Ovide qui ont été auprogramme de littérature en terminale L. Une traductioninédite et contemporaine de Marie Cosnay rend le texteaccessible à des non-latinistes tout en conservant l’origi-nalité du texte latin dans ses images et son rythme. Cettetraduction existe aussi en version bilingue pourconfronter le texte et sa traduction vers à vers.Enfin, une liste de diffusion comptant actuellementplus de 500 abonnés est associée au site. Elle estdestinée à favoriser les échanges entre pairs et avec desspécialistes concernant l’usage des TICE en languesanciennes, les pratiques pédagogiques innovantes et laréflexion didactique, la réflexion sur les contenus etl’application des programmes, les pratiques interdisci-plinaires, les méthodes d’enseignement en Europe.

Page 36: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

à lirelibrairie, kiosque, web

36

LIVRE ÉLECTRONIQUE, LIVRE NUMÉRIQUE

Le dernier Salon du livre de Paris ade nouveau (après un échec en2000) mis en vedette le livre élec-tronique, en consacrant un espacede 500 m2 aux « lectures dedemain ». Pour les professionnelsde l’édition, il est incontestable quela révolution numérique touchedésormais le livre et que, dans lesdix ans à venir, un tiers de laproduction éditoriale pourraitbasculer vers d'autres supports quele papier. Le développement desbibliothèques virtuelles (Gallica2,la nouvelle version de la biblio-thèque numérique de la BNF asymboliquement été inaugurée aucours du salon) est révélateur decette évolution, tout comme le sontles possibilités de lecture qu’offrentdésormais les outils nomades (télé-phones, baladeurs, assistants person-nels…). Le livre électronique coha-bitera sans doute encore longtempsavec le papier, mais le numériqueinduira forcément de nouveauxcomportements, en particulier dansle domaine de l’enseignement. Lesbouleversements ont déjà commencéavec les encyclopédies en ligne, lescartables électroniques ou la numéri-sation des manuels scolaires…Le Dossier d’Educnet consacré aulivre électronique permet à tousceux qui souhaitent prendre lamesure des enjeux du numériquepour le livre, la lecture et les appren-tissages, d’effectuer un rapide tourd’horizon de la question ou d’appro-fondir le sujet grâce à la richesse dela documentation rassemblée.Initié en 2000, au moment de la« première » naissance du livre élec-tronique, ce Dossier a été refondu àla rentrée scolaire dernière pour tenircompte de son nouveau départ. Il estdepuis régulièrement actualisé. Ilcommence par souligner l’ambiguïté

du terme qui confond le support delecture et le contenu à lire et qui tendsouvent, de façon abusive, à recou-vrir toutes les formes de numérisa-tion des textes et des images. Ladéfinition de l'Office québécois dela langue française lève cette ambi-guïté en définissant le livre électro-nique comme la « version électro-nique et interactive d'un ouvrageimprimé, intégrant des hyperliens etdes données multimédias, qui estdisponible sur CD-ROM ou acces-sible par Internet ». Le Dossierprésente ensuite les enjeux écono-miques, culturels, éducatifs de lanumérisation du patrimoine culturelet il souligne les nombreuses initia-tives institutionnelles françaises eteuropéennes dans ce domaine. Lapartie centrale du Dossier est consa-crée à la Culture du numérique.Viennent ensuite des contenus plustechniques sur les formats defichiers associés au livre électro-nique, un état des lieux sur les déve-loppements du papier et de l’encreélectroniques et sur les différentssupports de lecture électroniqueactuellement disponibles (de typeCybook, Digibook, eReader…).C’est dans la Culture du numériqueque les enseignants trouveront deséléments de réponse aux interroga-tions qu’ils peuvent avoir sur l’ergo-nomie offerte par les livres électro-niques, les nouveaux modes delecture (hyperlecture, feuilletageélectronique…) auxquelles ilsdonnent naissance ou bien encoreles enjeux de la lecture interactivechez les jeunes enfants.

Livre électronique, livre numériquePapier et encre électroniques, lecteurs…Les Dossiers documentaires d’Educnetwww.educnet.education.fr/dossier/livrelec

Page 37: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 37

à lirelibrairie, kiosque, web

LECTURE ET TECHNOLOGIESNUMÉRIQUES

Avec la généralisation des ordina-teurs, des téléphones mobiles, desbaladeurs numériques et autres assis-tants personnels, nous sommesconfrontés, tant dans la sphère privéeque dans celles du travail et de l’édu-cation, à une pratique plus ou moinsintensive de la lecture sur écran.Dans le cadre scolaire, les élèves setrouvent de plus en plus souventamenés à lire des textes à l’écran.Les enseignants ne peuvent plusdésormais éviter de se poser desquestions quant à l’impact des tech-nologies numériques pour la lectureet son apprentissage. Des différencesexistent-elles au plan de la lisibilitéet du confort de lecture entre l’im-primé et l’écran ? Quelles consé-quences ont, pour la lecture, cestextes d’un genre nouveau que sontles hypermédias ? L’ordinateur peut-il être utilisé en tant qu’outil d’aide àl’apprentissage et au perfectionne-ment de la compétence à lire ? C’està ces trois grandes interrogations quecet ouvrage collectif, réalisé parl’Observatoire national de la lecture,s’efforce de répondre, en s’appuyantsur les résultats de recherches, prin-cipalement menées dans des labora-toires de psychologie, d’ergonomie,de sciences du langage, ainsi que surdes témoignages de praticiens.La première partie traite de lapsychologie et de la lecture sur

écran. Elle rappelle quels sont lesprocessus psychologiques mis enœuvre dans l’activité de lecture, acti-vité complexe et multiforme. Un« lecteur expert », ce que l’ondevient progressivement au cours dela scolarité secondaire, et des étudessupérieures pour les compétences lesplus avancées, a acquis des compé-tences étroitement liées à la formedes textes imprimés. Leur transfert àla lecture numérique va d’autantmoins de soi que les textes continussur écran, par leurs formats deprésentation plus pauvres en indicesorganisationnels, offrent une ergo-nomie et un confort de lecturemédiocres. Les concepteurs de textespour écran (ce que sont de plus enplus souvent les enseignants) doiventveiller impérativement à respecter uncertain nombre de règles pouraccroître la lisibilité de leurs textes(choix de la police de caractères, deleur taille, choix des couleurs,marquage typographique adapté…).Cette lisibilité des documents élec-troniques est essentielle pour faci-liter la lecture, à la fois rapide etcompréhensive, indispensable à larecherche d’informations, activité deplus en plus demandée aux élèves etdans laquelle ils rencontrent souventde réelles difficultés. Ces difficultésne sont pas uniquement dues aumanque de lisibilité des documents.Elles sont accrues par les caractéris-tiques des nouveaux types de textescréés par les technologies numé-riques, caractéristiques que présentede manière extrêmement précise ladeuxième partie de l’ouvrage. Ainsi,l’hypertexte invite à une lecture nonlinéaire qui peut engendrer des effetsnégatifs tels que la désorientation, laperte de repères ou une « surchargecognitive » préjudiciable à la compré-hension. La compréhension des docu-ments numériques n’est donc pasaussi aisée que l’on bien voulu lecroire. C’est pourquoi les élèves, enparticulier les plus jeunes, ont besoinde guidage lorsqu’ils effectuent des

Page 38: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008

à lirelibrairie, kiosque, web

38

recherches sur Internet. Tout ensei-gnant devrait être à même d’évaluerle « design pédagogique » des docu-ments qu’il choisit de mettre entreleurs mains ou de leur présenter. Lalecture des chapitres consacrés à laconception de documents multimé-dias et des animations graphiqueslui donnera les clés de cette évalua-tion, qu’il soit lui-même concepteurde documents électroniques ousimple utilisateur.La troisième partie de l’ouvrageaborde les questions relatives à l’ap-port éventuel de l’ordinateur pourl’aide à l’apprentissage de la lecture,à travers une étude critique et métho-dique des quatre didacticiels delecture les plus utilisés en classe :Elsa, Lectra, Lirebel+, 1 000 mots.Elle fournit aux enseignantsconcernés une grille d’analyse d’unegrande précision leur permettantd’adopter une posture critique face àces logiciels. Mais, d’une manièreplus générale, elle donne les moyensà tous d’évaluer l’ergonomie den’importe quel logiciel pédagogique.Dans une quatrième partie, lesauteurs font la synthèse des contribu-tions présentées dans l’ouvrage sousla forme de recommandationsconcrètes à tous ceux qui utilisent lestechnologies numériques, notam-ment dans le cadre de l’éducation etde la formation. Au moment où, avec la renaissancedu livre électronique et la générali-sation des ENT, la lecture sur écranva nécessairement s’intensifier, cellede cet ouvrage, en tous points remar-quable, apparaît plus que nécessaire.

Lecture et technologies numériquesOuvrage coordonné par Jean-FrançoisRouet, Bruno Germain, Isabelle MazelSCÉRÉN [CNDP], coll. Savoir Lire, 2007,254 pages, 14,90 euros

L’ENT ET L’ÉCOLE ÉTENDUE

Un ENT (espace numérique detravail) est un portail, accessible den’importe quel ordinateur connectéà Internet, qui offre à chacun desacteurs du système éducatif (notam-ment aux élèves, aux enseignants etaux parents) un accès simple etpersonnalisé (un seul identifiant etun seul mot de passe) à l’ensembledes services numériques en rapportavec son activité. Tout utilisateurpeut ainsi de son établissement, deson domicile ou de tout autre lieu(un hôpital pour un élève malade,une station de ski pour un skieur dehaut niveau…) retrouver son envi-ronnement de travail, ses documentset ses ressources, communiqueravec son entourage, accéder à desservices en ligne spécifiques. Lechantier des espaces numériques detravail (parfois appelés bureauvirtuel ou cartable électronique) aété lancé en 2003 par appel à projetsdu ministère de l’Éducation natio-nale et de la Caisse des dépôts.Aujourd’hui, vingt-deux projets,regroupant quatorze régions, trente-quatre départements et dix-neufrectorats participent au dispositifnational. La généralisation des ENTa été retenue comme prioritairedans le schéma stratégique dessystèmes d’information et des télé-communications 2008 du Ministère.Elle devrait, comme le soulignejustement le titre de ce numéro 60des Dossiers de l’ingénierie éduca-

Page 39: Médialog 66

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 39

à lirelibrairie, kiosque, web

chaque collégien d’un ordinateurportable utilisable en classe ainsiqu’à domicile. Il est effectivementintéressant de tirer des enseigne-ments de mesures aussi coûteusespour les collectivités territoriales.Un regard sur les expériencesmenées outre-Atlantique ouvre ledébat en soulignant que l’intérêtpédagogique de telles opérationsapparaît limité et que les usagesscolaires des portables concernentla recherche d’information surInternet, la rédaction de textes et laprésentation de documents, sansentraîner de réels changements deméthodes pédagogiques. En contre-point, le bilan cinq après de l’initia-tive pionnière des Landes, faitnotamment à l’aune du B2i et encomparaison avec les donnéesacadémiques et nationales, ensouligne les aspects positifs :davantage d’élèves validés, un plusgrand nombre d’enseignants et uneplus grande variété de disciplinesengagées dans la validation du B2i.Ainsi, la part de la technologiecomme discipline prépondérantedans l’évaluation du B2i chute auprofit des mathématiques, de ladocumentation, des sciencesphysiques et de l’histoire-géogra-phie. Reste, sans doute, une ques-tion essentielle peu esquissée dansce Dossier, celle de la fragilité desmatériels, de leur manque d’auto-nomie et de leur trop grande dépen-dance au problème de l’alimenta-tion électrique ainsi que la diff i-culté de leur mise en réseau.

L’ENT et l’école étendueLes dossiers de l’ingénierie éducativen°60 – SCÉRÉN[CNDP]Numéro : 6,50 eurosAbonnement (4 numéros) : 21,50 euros

tive, donner naissance à une « écoleétendue » dans laquelle seraientrepensés l’espace et le tempsscolaire.En effet, les ENT favorisent lacontinuation de la classe avant ouaprès le cours, qu’il s’agisse depréparer une séance par un forumde discussion, d’organiser untravail collaboratif, d’exploiter lesfonctions de mémorisation offertespar les tableaux numériques inter-actifs (TNI), que certains considè-rent comme le complément indis-pensable de l’ENT, pour permettreaux élèves de se reporter ultérieure-ment à la trace du cours. L’ENTfacilite également le suivi indivi-dualisé des élèves. Le professeurpeut aisément, en fonction desbesoins, proposer à certains élèvesdes documents complémentaires,des devoirs supplémentaires, desexercices d’entraînement ou encoreun soutien ponctuel par courrierélectronique. L’ENT favorise letravail collaboratif, le travail degroupe à distance dans ce quecertains appellent « un effort de co-construction des connaissances ».La frontière entre le temps scolaireet le temps périscolaire s’estompe,la frontière entre l’école et lamaison également. Les applicationsde vie scolaire (gestion desabsences, gestion des notes, cahierde texte électronique) permettentune présence de l’école dans lesfoyers augmentée, ce qui devraitrapprocher les familles jusque-làéloignées de l’institution, favoriserle dialogue et par là l’améliorationdes résultats scolaires. Reste que,pour être réussie, l’implication desparents dans la vie scolaire doit êtremenée avec méthode.Complémentaire de ce dossier dédiéaux ENT, le Point d’actu est consacréaux Opérations « portables ». Ils’agit des actions d’enverguremenées par certains départements(les Landes, les Bouches-du-Rhône,l’Ille-et-Villaine…) pour équiper

Page 40: Médialog 66

FORUM

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200840

Favoriserl’essor du libreà l’École

LE PÔLE DE COMPÉTENCES LOGICIELS LIBRES DU SCÉRÉN

CLe développement des logiciels libresdans le système éducatif ne repose pasuniquement sur des considérationsfinancières. Les vrais enjeux sont denature pédagogique : diversité des envi-ronnements techniques, usages coopéra-tifs, mutualisation, édition des ressourcespédagogiques et droit d’auteur… C’estpourquoi le SCÉRÉN accorde une impor-tance particulière à la question du libredans l’éducation.

Créé en 2002, regroupant aujourd'hui vingt-trois CRDP (1), le pôle de compétences logicielslibres du SCÉRÉN est à la fois une structure deréflexion et d'action. Il a pris le relais de laMission veille technologique à qui la directiongénérale du CNDP avait confié, dès 1999, lepilotage du « chantier » des logiciels libres,dans le contexte institutionnel éducatif défini,en octobre 1998, par un accord-cadre signéentre le Ministère de l'Éducation nationale etl'AFUL (Association francophone des utilisa-teurs de Linux et des logiciels libres) (2). Cetaccord, régulièrement reconduit depuis lors,indiquait qu'il y a pour les établissementsscolaires, du côté des logiciels libres, des solu-tions alternatives de qualité et à très moindrecoût aux logiciels propriétaires, dans une pers-pective de pluralisme technologique. Et depuisbientôt dix ans, les différents directeurs géné-raux qui se sont succédé à la tête du CNDP ontaccordé une attention particulière au dossier deslogiciels libres. Ceux-ci présentent en effet desenjeux informatiques importants : coûts,

Jean-Pierre ARCHAMBAULT — CNDP-CRDP de ParisCoordonnateur du pôle de compétences logiciels libres du SCÉRÉN

Page 41: Médialog 66

FORUM

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 41

qualité, sécurité, standards ouverts, indépen-dance, concurrence, régulation de l'industrieinformatique grand public dont la structurefavorise la constitution de quasi monopoles.Mais également des enjeux de société. Lesdébats qui ont accompagné la transposition parle Parlement en 2006 de la directive européennesur les Droits d'auteur et les droits voisins dansla société de l'information (DADVSI) ont étévifs. John Sulston, prix Nobel de médecine,évoquant en décembre 2002 dans les colonnesdu Monde Diplomatique les risques de privati-sation du génome humain, disait que « lesdonnées de base doivent être accessibles à tous,pour que chacun puisse les interpréter, lesmodifier et les transmettre, à l'instar du modèlede l'open source pour les logiciels ». Il existeune transférabilité de l’approche du libre à laréalisation des biens informationnels en général.La question est donc posée de savoir si lemodèle du libre préfigure des évolutionsmajeures en termes de modèles économiques etde propriété intellectuelle.

Les enjeux éducatifs des logiciels libress'inscrivent dans ces enjeux généraux. Il y ades enjeux financiers, la question étant moinscelle de la gratuité que celle du caractère« raisonnable » des coûts informatiques. Leslogiciels libres permettent de réduire d'unemanière très significative les dépenses infor-matiques dans le système éducatif. Les collec-tivités locales sont de plus en plus sensibles àcet aspect des choses, notamment pour l’équi-pement des postes de travail en logicielsbureautiques. Ainsi, la suite bureautiqueOpenOffice.org et sa licence GPL permettentaux élèves et aux enseignants de retrouver audomicile leurs outils informatiques, sans fraissupplémentaires et en respectant la légalité.Mais les enjeux sont aussi pédagogiques. Ons'est vraiment approprié une notion quand onest capable de la reconnaître dans descontextes différents : l'univers éducatif ne peutqu'être pluraliste et cela implique en particu-lier la diversité des environnements scienti-fiques et techniques. La compréhension dessystèmes suppose l'accès à leur « secret defabrication ». Il y a de ce point de vue uneconvergence entre les principes du libre et lesmissions du système éducatif, la culture ensei-gnante de libre accès à la connaissance et de sadiffusion à tous, de formation aux notions etnon à des recettes. Des formes de travail encommun des enseignants et d'usages coopéra-tifs supposent des modalités de droit d'auteurfacilitant l'échange et la mutualisation desdocuments qu'ils produisent. On retrouve làencore l’approche du libre. Et il y a bien sûr

l'importante question de l'édition desressources pédagogiques, dont on verra ci-après les convergences avec le libre, au plandes modes de réalisation et des réponses enmatière de droit d'auteur.

LE LOGICIEL LIBRE DANS L’INFORMATIQUE ÉDUCATIVE

Les logiciels libres connaissent des déploie-ments nombreux et divers dans le systèmeéducatif. Le « long fleuve » du libre, s'il n'estpas toujours tranquille, n'en poursuit pas moinsson cours. Dans l'éducation comme ailleurs, lelibre rencontre des résistances qui ne sauraientsurprendre en raison notamment des enjeuxéconomiques forts dont il fait l'objet. Mais onpeut parler désormais d'une forme de consensusquant à sa place dans le système éducatif, qui nese discute plus. La « querelle » libre/propriétaireest de ce point de vue dépassée, le logiciel libreétant devenu sans conteste une composante àpart entière de l'informatique éducative.

Dans l'Éducation nationale, comme dans lesentreprises et les administrations, l’essor dulibre a démarré par les infrastructures : dans lesservices académiques et l'administrationcentrale du Ministère, Linux équipe la quasitotalité des quelques 1 500 serveurs qui héber-gent les grands systèmes d'information de l'Édu-cation nationale. Dans les établissementsscolaires et les écoles, près de 15 000 serveursLinux « prêts à l'emploi » ont été déployés dansle cadre du programme SIIEE (Services

(1) Aix-Marseille, Amiens,Besançon, Bordeaux, Caen,Clermont-Ferrand, Créteil, Dijon,Grenoble, Lille, Limoges, Lyon,Montpellier, Nancy-Metz, Nantes,Orléans-Tours, Paris, Poitiers,Rennes, Rouen, Strasbourg,Toulouse, Versailles.(2) www.aful.org/education/accord.html

Il y a de ce point de vue une convergenceentre les principes du libreet les missions du système éducatif, la culture enseignantede libre accès à la connaissanceet de sa diffusion à tous.

Page 42: Médialog 66

FORUM

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200842

peut mentionner, entre autres, la présidencedepuis 2000 du cycle Éducation du salonSolutions Linux, les journées Autour du libreorganisées par le CNDP et les écoles nationalessupérieures des télécommunications, les salonsEducatec et Educatice, les Rencontresmondiales des logiciels libres, les colloquesinternationaux d'ePrep (consacrés aux TICEdans les classes préparatoires aux Grandesécoles), l'Université de la communicationd'Hourtin, les Rencontres de l'Orme,AppleExpo… On peut également citer les parti-cipations à des initiatives de CRDP, d'acadé-mies, de corps d'inspection, d'IUFM, de l'asso-ciation des bibliothécaires de France, decollectivités locales (conseils généraux, associa-tions de maires…).

Le pôle est une structure institutionnelle quientretient des rapports souples et diversifiésavec la communauté du libre et la communautéenseignante, dans une logique d'intérêt mutuel etde fonctionnements horizontaux et de réseau,bien dans l'esprit du libre et d'Internet. Il fédèreles initiatives, les compétences et les énergies. Ilest amené à coopérer avec de nombreux acteurs,institutionnels ou partenaires de l'Éducationnationale, comme les collectivités locales (6), lesentreprises, les associations… Il met en relationles CRDP, contribue à promouvoir, à soutenirleurs actions et en accroître la visibilité (voirencadré page 43). Il favorise les synergies et ledéveloppement de leurs initiatives complémen-taires, en les positionnant dans un contexteglobal cohérent.

Le pôle coordonne des actions de conseil,d'aide, d'expertise, de réalisation, d'édition etd'accompagnement. Là encore on retrouve dessynergies entre les institutions et les acteurs dulibre dont la conjonction des efforts est gaged'efficacité et de créativité.

UN NOUVEAU MODÈLE ÉDITORIAL

Dans l'éducation, le libre c'est le logicielmais également (et peut-être surtout) lesressources pédagogiques. Dans ce domaine, le« vaisseau-amiral » est l'association Sésamath(www.sesamath.net), qui regroupe une soixan-taine de professeurs de mathématiques decollège. C’est un partenaire de longue date dupôle de compétences logiciels libres duSCÉRÉN. De l'ordre de 400 contributeurs-auteurs utilisent régulièrement les outils detravail coopératif mis en place par l’associa-tion : wiki, SPIP, forums, gestionnaire defichiers et listes de diffusion, plate-forme detravail collaboratif. Sésamath, qui s'occupeessentiellement des relations avec les institu-

intranet/internet des établissements scolaires etdes écoles) : Slis, SambaEdu, Eole, Pingoo…Dans les écoles primaires, on trouve les solu-tions AbulEdu, SkoleLinux, l'ENT Iconito,Class@Tice…

L’équipement en logiciels des postes de travailest concerné, avec la suite bureautiqueOpenOffice.org, le navigateur FireFox, le logicielde messagerie Thunderbird. C’est ainsi qu’à larentrée scolaire 2007, la région Île-de-France adiffusé 200 000 clés USB comportant des logi-ciels libres, à l'intention des lycéens de seconde,des apprentis et de leurs professeurs (3). Les logi-ciels pédagogiques ne sont pas absents avec, parexemple, Des logiciels libres pour l'école du cycle1 au cycle 3, Freeduc-CD, Dr Géo, la Clé en maindes collégiens de Seine-Maritime(3), Collatinus,les productions de l’association Sésamath. Cettedernière a, par ailleurs, proposé, à la rentréescolaire 2006, le premier manuel scolaire librepour la classe de cinquième (coédité avecGénération 5) qui s'est vendu à 70 000 exem-plaires et, à la rentrée 2007, un manuel libre pourla quatrième(4), vendu, lui, à 90 000 exemplaires.La rentrée 2008 verra la parution du manuel librepour la classe de troisième.

UN FONCTIONNEMENT EN RÉSEAU

Le pôle de compétences logiciels libres duSCÉRÉN joue naturellement un rôle de premierplan dans la conception, la définition et la miseen œuvre de la politique nationale du réseaudans le domaine du libre. Ses champs d'inter-vention sont les logiciels en tant que tels (appli-cations pédagogiques spécifiques et outils trans-versaux, comme les traitements de texte, lesnavigateurs…, dont l'utilisation pédagogique estplus que significative, logiciels d'infrastructureavec les systèmes d'exploitation ou les ENT…),les ressources pédagogiques (autres que les logi-ciels), les questions d'intérêt général (droit d'au-teur, propriété intellectuelle…), le libre étantsimultanément élément de réponse et outil deréflexion. Avec, en toile de fond, la préoccupa-tion de donner des éléments d'une culture dulibre (sa philosophie, ses licences de logiciels etde ressources (5)), de faciliter la compréhensiondes problématiques liées aux formats et stan-dards ouverts, à l'interopérabilité, sans oublierles enjeux du travail collaboratif.

L’activité du pôle s'organise autour de troisobjectifs principaux : informer, fédérer etconseiller. Il mène une action d'information dela communauté éducative, afin d'aider à faire leschoix. Les modalités sont diverses : organisationet/ou participation à des journées, séminaires,colloques, salons, textes, articles, sites web. On

(3) Voir Logiciels & cédéroms,Médialog 64, pp.34-35.(4) http://manuel.sesamath.net(5) Michèle Drechsler, « CreativeCommons dans le paysage éducatifde l’édition, rêve ou réalité ? »,Terminal n°97-98http://logiciels-libres-premierdegre-sceren.fr/article.php3?id_article=623(6) Voir l'Adullact (Associationdes Développeurs et desUtilisateurs de Logiciels Librespour l'Administration et lesCollectivités Territoriales) :www.adullact.org/

Page 43: Médialog 66

FORUM

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 43

tions et les partenaires, ne soutient que desprojets collaboratifs. Elle est animée d'unevolonté forte de production de ressources souslicence libre, et si possible formats ouverts.L'ensemble des sites de Sésamath comptabilisede l'ordre d'un million de visites par mois.Parmi les projets que l’association soutientfigure Mathenpoche. Dix académies hébergentle logiciel sur un serveur local, en plus duserveur mis à disposition par Sésamath pourles professeurs des autres académies, en parte-nariat avec le CITIC74. Ce sont ainsi 5 000

professeurs qui utilisent la version réseau deMathenpoche à laquelle sont inscrits 260 000élèves. Plus de 160 000 connexions élèves sontcomptabilisées sur les serveurs chaque mois. Àcela, il faut ajouter 236 000 connexions en accèslibre sur le site public de Mathenpoche. Lesmanuels Sésamath 5e et 4e, fruits l'un et l'autredu travail collaboratif d'une cinquantaine decollègues, ont connu le succès que l'on sait.

L'association a le soutien d'inspections péda-gogiques régionales, notamment celles desacadémies de Créteil et de Paris. Elle a été invitée

CRDP D’AIX-MARSEILLECorrelyce, catalogue ouvert de ressources éditoriales enligne pour les lycées de la région Provence-Alpes-Côted'Azur.Infrastructure serveur du centre en cours de passage sousLinux.Partenariats avec les acteurs du libre de la région.Intégration du thème du libre dans les Rencontres de l'Orme.

CRDP DE BORDEAUX (CDDP des Landes)Freeduc-école, logiciels pour l'école primaire (de l'associationOfset).Coordination de la traduction de Squeak en français (environ-nement de programmation dynamique, conçu à l'origine pourdes applications éducatives).Participation à Skolelinux (distribution Debian-edu déve-loppée spécialement pour les écoles).

CRDP DE CAENSlis (serveur de communication), SambaEdu (serveur pédago-gique) et Lcs (serveur de communication orienté « réseauxintranet ») : développement et déploiement dans l'académiedans le cadre des ENT (151 collèges et 61 lycées).

CRDP DE GRENOBLE (CDDP de Haute Savoie)Déploiement de Pingoo (serveur de communication, serveur defichiers).Pilotage du projet Eva-web (site web collaboratif fonction-nant à partir de Spip).

CRDP DE LYONDéveloppement du logiciel Oscar (outil système completd'assistance réseau) et accompagnement de son utilisation. Déploiement du serveur de communication pédagogiqueScribe dans le département du Rhône.

CRDP DE PARISCo-édition des CahiersMathenpoche avec Sésamath etGénération5.Clé en main en coédition avec Mostick et le CRDP de Rouen.Des logiciels pour l'école du cycle 1 au cycle 3, coédité avecle CRDP de Versailles et en partenariat avec Apple.Expérimentation Edutice-Iconito dans le 13

èmearrondis-

sement de Paris avec Mandriva, Intel et Cap-Tic.Membre du pôle de compétitivité System@tic d'Île-de-France(logiciels libres).

CRDP DE POITIERSIntrascol (solution logicielle pour la mise en réseau desécoles).

CRDP DE RENNESLogiciel ESU 4, inclus dans Scribe (environnements sécurisésdes utilisateurs).Cédérom pour les écoles du Finistère.

CRDP DE ROUEN (CDDP de Seine-Maritime)En partenariat avec le CRDP de Paris, expérimentation deClé en main pour des élèves de troisième du département deSeine-Maritime.

CRDP DE VERSAILLESSlis, SambaEdu, LCSAccompagnement de l'opération 200 000 clés USB de laRégion Île-de-France avec les CRDP de Paris et de Créteil.

CNDPOpérateur du dispositif SIALLE (Service d'informations etd'accès aux logiciels libres éducatifs) en liaison avec desCRDP.

LE RÉSEAU SCÉRÉN DANS LE DÉVELOPPEMENT DES LOGICIELS LIBRES

Page 44: Médialog 66

FORUM

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200844

Initialement fruit d'une coédition des CRDP deParis et de Versailles, en partenariat avec Apple,il a été diffusé à des milliers d'exemplaires. À larentrée scolaire 2006, l'inspection académiquede l'Yonne en a commandé 400 exemplairespour le distribuer dans toutes les écoles dudépartement et en faire un support du dévelop-pement de sa politique TICE.

MUTUALISATION ET PARTENARIATS

Consolidation d'actions entreprises ouinitiatives nouvelles, les projets ne manquentpas, dans la continuité de l'activité diversifiéedéployée ces années passées. Les logicielslibres suscitent moult débats et réflexions.C'est fondamentalement une « bonne chose »,étant donné que les technologies de l'informa-tion et de la communication irriguent et trans-forment tous les secteurs de la société : le défiest donc de « comprendre » les mutations pourles anticiper, les intégrer et les accompagner.Le pôle a toujours manifesté un souci d'in-former largement sur le libre dans desdémarches de vulgarisation et de participer à laréflexion sur les enjeux pédagogiques et socié-taux du libre, comme en témoignent lesnombreux articles parus dans des revues, parmilesquelles Médialog, et sur des sites web. Ilcontinuera en ce sens, en particulier par saprésence dans les « événements », de naturesdiverses, dédiés au libre ou consacrés auxTICE en général, organisés ou non par lescentres du réseau, locaux et nationaux. Ils sont

par l’Inspection générale de mathématiques àintervenir lors du séminaire national DGESCO-IG sur l’Utilisation des outils logiciels dans l’en-seignement des mathématiques (7). Elle est égale-ment soutenue par différents conseils généraux,celui de Seine-et-Marne en premier lieu. Pourpérenniser son action, l’association a souhaitéétablir des partenariats avec l'institution éduca-tive. Le CRDP de Lille a ainsi édité des cahierssur Mathenligne (et des cédéroms) à partir desressources web de Sésamath, qui se sont vendusà plus de 100 000 exemplaires. Un partenariat aété conclu avec Génération 5 et le CRDP de Parispour l’édition des livrets d'accompagnement deMathenpoche (plus de 20 000 exemplaires ontété vendus aux rentrées scolaires 2005 et 2006).

On sait que le numérique et les réseaux ontplongé l'édition scolaire (et l'édition en général)dans une période de turbulences (8). D'un côté,Sésamath met librement et gratuitement sesréalisations pédagogiques sur la Toile. Del'autre, elle procède à des coéditions, à des prix« raisonnables », de logiciels, de documentsd'accompagnement, de produits dérivés sursupport papier avec des éditeurs, public et privé,à partir des ressources mises en ligne sur laToile. Le succès est au rendez-vous. La ques-tion est posée de savoir si ce type de démarchepréfigure un nouveau modèle économique del'édition scolaire, dans lequel la rémunération sefait sur le produit papier, sur le produit dérivé,le produit hybride et par le service rendu.

Dans ce nouveau modèle éditorial, leCNDP et les CRDP occupent une positioninstitutionnelle privilégiée. En effet, ils sontéditeurs mais ils assurent aussi une mission demise à disposition des enseignants deressources pédagogiques et de documentation.Ils les accompagnent dans l'utilisation desTICE afin d'en faciliter les usages. Et cesmissions donnent lieu à des animations, desrencontres qui sont de multiples et excellentesoccasions de contribuer à réaliser des produitsavec les auteurs-utilisateurs que sont les ensei-gnants. Leur nature d'établissement publicd'enseignement place le CNDP et les CRDP enbonne position pour nouer des relations privilé-giées et travailler avec les enseignants (quiconstituent un véritable vivier d'auteurs collec-tifs), des associations, des collectivités, deséditeurs privés, des sociétés, pour développerdes partenariats, des coopérations, des coédi-tions. Ainsi, par exemple, le cédérom multiplate-forme Des logiciels libres pour l'école ducycle 1 au cycle 3, a été réalisé en étroite colla-boration avec des enseignants du terrain qui ontrédigé des fiches d’accompagnement, notam-ment lors de formations de circonscription (9).

(7) Lors de ce séminaire (5 et 6février 2007), était proposé unatelier intitulé « Sésamath : quelrôle des communautés d’acteursdans la constitution des ressourcespour les élèves ? ». Les actes ducolloque sont téléchargeables sur :http://eduscol.education.fr/D0217/actes_math_et_tice.pdf(8) J-P. Archambault, « Les turbu-lences de l'édition scolaire »,colloque SIF2005 Les institutionséducatives face au numériqueorganisé par la Maison des Sciencesde l'Homme de Paris-Nordhttp://sif2005.mshparisnord.org/pdf/Archambault.pdf(9) Voir « Des logiciels libres pourl’école », Médialog n°54www.ac-creteil.fr/medialog/ARCHIVE54/logiciels54.pdf

Leur nature d’établissement public d’enseignement place le CNDP et les CRDPen bonne position pour nouer des relationsprivilégiées avec les enseignants, des associations, des collectivités, des éditeurs privés, des sociétés, pour développer des partenariats, des coopérations, des coéditions.

Page 45: Médialog 66

FORUM

MÉDIALOG N°66 — JUIN 2008 45

des lieux et des moments privilégiés pourinformer sur ce qui se fait globalement et sur ceque fait le SCÉRÉN, dialoguer avec la profes-sion enseignante, nouer des relations fruc-tueuses avec les collectivités locales, les entre-prises, les associations.

L'objectif de poursuivre les partenariats avecSésamath est évident. Il est aussi de susciterdans la mesure du possible des productionscollaboratives d'enseignants dans d'autres disci-plines. Une étude pourrait être menée, en coopé-ration avec des chercheurs, pour mettre enévidence les raisons qui ont permis la naissanceet le succès de Sésamath. Certaines sont d’oreset déjà bien identifiées : vision et identitéscommunes de ses membres, organisation pourfédérer les contributions volontaires dans uneespèce de synthèse de « la cathédrale et dubazar », réponses à des besoins non ou malcouverts, présence au sein de l’association d’unnombre conséquent d’enseignants ayant descompétences en informatique…

L'école primaire est une priorité ministé-rielle. Un projet Des solutions libres pour leprimaire est à l'étude, visant à faciliter l'offre deservices des CDDP en direction des municipa-lités pour l'équipement des écoles, en organisantla mutualisation et le transfert des compétencesau sein du réseau. Les demandes des communesportent sur les salles informatiques, les réseaux,les ENT, les logiciels, dans l'optique des usageset de la mise en oeuvre du B2i. Les CDDPdoivent être en mesure de fournir les prestationsde services suivantes : expertise, conseil, aideaux maîtrises d'ouvrage et d'œuvre, accompa-gnement… Un tel projet aura des dimensionstechniques (connaissance des solutions exis-tantes : AbuEdu, Skolelinux, Iconito, Edutice,Intrascol, Edubuntu, Class@Tice…), méthodo-logiques (comment mener à bien pareils projetsde coopération avec les collectivités), pédago-giques (connaissance et usages des logicielspour le premier degré, statuts éducatifs des TIC).

Le travail en commun, la mutualisation sontune tradition dans le réseau SCÉRÉN. Ilspermettent aux uns de bénéficier des compé-tences des autres et ainsi de mieux répondre auxdemandes du système éducatif et des collecti-vités locales. C'est une nécessité tant lesdomaines d'intervention sont vastes etcomplexes. Il faut fédérer les énergies, lessavoirs et les savoir-faire. C'est l'un des apportsdu pôle. D'une manière plus systématique, avecles moyens correspondants, la mise en place degroupes de travail et de réflexion sera encou-ragée. Chaque action est susceptible de donnerlieu à la création, plus ou moins formalisée, d'ungroupe, avec des préoccupations de réalisme,

faisabilité, efficacité. Sur une base de volonta-riat, l'ensemble du pôle est force de proposition,pour des groupes correspondant à des déploie-ments opérationnels, des réalisations, desréflexions sur des sujets d'intérêt général oupropres au réseau. Cela vaut pour des solutionsserveurs, des observations d'usages, les moda-lités de mise à disposition de ressources pédago-giques, la mise en place du libre dans les média-thèques des CRDP, la prise en compte de lafrancophonie, une chaîne éditoriale de bout enbout comme Scénari, un « Wikipédia éducatif »,des banques d'images, de photos libres dedroit… Les thèmes sont légion : modalités dedroit d'auteur faciles à gérer par les enseignants,explicitation de ce que l'on peut faire ou ne pasfaire avec un document…

UN LABORATOIRE DU FUTUR

Désormais solidement installé dans lasociété en général, et dans l'éducation en parti-culier, le libre, comme nous l'avons vu, neconcerne pas uniquement les logiciels, maisaussi les ressources (10). Il est à la fois réponseconcrète, à grande échelle, à des problèmes réelset laboratoire du futur : le pôle de compétenceslogiciels libres du SCÉRÉN est donc structured'action et de réflexion, ce qui l'amène, prospec-tive oblige, à sortir des sentiers battus. Sa forceréside dans sa capacité à fédérer, ponctuellementou sur le long terme, dans des partenariats clas-siques ou d'une manière informelle comme c'estsouvent le cas dans la sphère de l'Internet et del'immatériel, des acteurs de l'éducation, internesou externes au système éducatif (entités institu-tionnelles, collectivités locales, auteurs, associa-tions, personnalités…), dans le respect de l'indé-pendance et de la spécificité des uns et desautres. Elle est aussi dans sa prise en compte desmutations engendrées par l'immatériel et lesréseaux : enseignants-auteurs qui modifient lepaysage éditorial, partage de la certification dela qualité, validation par les pairs, redistributiondes rôles respectifs des structures verticales ethorizontales… L'alchimie qui mène au boncompromis entre « la cathédrale et le bazar »,entre la rigueur nécessaire des procédures quiont fait leurs preuves et la créativité foisonnante,parfois déroutante aux yeux de certains, peut nepas être toujours évidente à trouver. Mais l'ou-verture du code et celle de l'esprit cheminentensemble. C'est un gage de succès. En témoi-gnent les affluences nombreuses dans les tablesrondes et conférences organisées par le pôle decompétences logiciels libres du SCÉRÉN et surson « village », par exemple dans les salonsSolutions Linux et Educatice.

(10) J-P. Archambault, « Naissanced’un droit d’auteur en kit ? »,Médialog n°55www.ac-creteil.fr/medialog/ARCHIVE55/jpa55.pdf

Page 46: Médialog 66

LE PORTAIL DE LA STATISTIQUEPUBLIQUE

Créé à la demande du Conseilnational de l’information statis-tique (Cnis), le Portail de la sta-tistique publique procure unaccès unifié aux statistiquespubliées par les sites internet dela statistique publique : l’Insee,les services statistiques ministé-riels et les organismes publics

conventionnés. La page d’accueil présente lesactualités statistiques, des dossiers thématiques, etannonce tous les événements liés aux statistiquespubliques, en France et à l’étranger : colloques,séminaires, journées d’étude… La recherche de données statistiques peut se fairepar grands domaines, de l’Agriculture auxTransports, en passant par la Délinquance, lesRevenus ou la Santé. À l’intérieur de chaque domai-ne, la recherche peut être affinée par rubriques etsous-rubriques. Est également proposée unerecherche par mots-clés libres ou à choisir dans uneliste pré-définie.www.statistique-publique.fr/

>>

NOUVEAUX VIDÉOGRAMMES D’EDUCNET

Dans l’article « Un tableau qui favorise et valorise leséchanges » du numéro 62 de Médialog, nous vous présen-tions dix-sept vidéogrammes courts proposés par Educnetmontrant des exemples d’usages des TIC dans l’enseigne-ment primaire et secondaire en liaison avec les pro-grammes d’enseignement et le B2i. La bibliothèque s’estenrichie de quinze nouvelles vidéos.

De nouvelles disciplines sont représentées comme l’EPSou l’éducation musicale. Dans le cadre d’un parcours dedécouverte professionnelle, des élèves de troisièmeapprennent à utiliser les brochures en ligne de l’ONISEP.Une des vidéos présente une séance, réalisée au CDI avecdes élèves de troisième, portant sur l’étude critique de l’in-formation à travers une recherche sur cet étrange animalqu’est le dahu. Cette vidéo constitue un complément tout àfait pertinent à l’article « Chasser le dahu au bahut » dunuméro 60 de Médialog. Elle est une belle illustration de lacomplémentarité entre le papier et le numérique.www.educnet.education.fr/canal-educnet/index.php

LE PORTAIL DE LA SÉCURITÉ INFORMATIQUE

Le Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) aouvert, en février 2008, un portail sur la sécurité informa-tique. Il propose des fiches pratiques et des conseils destinés àtous les publics. Une page présente, de façon claire et didac-tique, avec des liens vers des modules d’approfondissement,Les 10 commandements de la sécurité sur l’internet. Desfiches techniques, accessibles via un index alphabétique, trai-tent notamment du rôle d’un antivirus, de la bonne utilisationde sa carte bancaire, du pare-feu ou de la configuration d’unréseau wi-fi. Deux modules d’autoformation destinés augrand public sont actuellement disponibles, l’un sur l’authen-tification, l’autre sur le mot de passe. Des guides de configu-ration sont proposés pour aider à paramétrer correctement leslogiciels sous différents systèmes (Windows XP et Vista,Mandriva, Ubuntu…). Sur la page d’accueil du portail, desliens sont proposés vers de nombreux sites partenaires,notamment vers la CNIL, la Délégation aux usages de l’inter-net ou encore le Forum des droits sur l’internet.www.securite-informatique.gouv.fr/

MÉDIALOG N°66 — JUIN 200846

infos

>> ERRATA

Dans « Comment faire des pages web avec Kompozer » du numéro64 de Médialog, une erreur s’est glissée dans l’adresse de télécharge-ment des images nécessaires à la réalisation des différentes pages htmlproposées dans l’article. La bonne adresse est la suivante :www.ac-creteil.fr/medialog/ARCHIVE64/no64.htm

Depuis la sortie du numéro 65 de Médialog, l’adresse du site Apprendreavec les données de l’INSEE, présenté dans le En ligne « Bien lire les statis-tiques publiques », a changé. Sa nouvelle adresse est la suivante :www.statapprendre.education.fr/insee/

>>

>>

>>

Page 47: Médialog 66

ALOG

47

infosCréteil

Informations et bon de commande sur

www.crdp.ac-creteil.fr/CRDP/documentation/codesbarresContact : Cristine Jamet, au CRDP de l’académie de Créteil,7, rue Roland-Martin 94500 Champigny-sur-MarneTél. 01 41 81 20 20 Courriel : [email protected]

CODES À BARRES!

CRDPACADÉMIE DE CRÉTEIL

BCDI – Exlibris – logiciels Vie scolaire

Pour organiser la gestion documentaire des ouvragespour permettre à l’élève de gérer son prêtmais aussi pour faciliter la vie scolaire et l’intendance, en associant les codes et le fichier Sconet

le CRDP de l’académie de Créteil réalise l’édition de planches d’étiquettes autocollantes de codes àbarres et vous guide dans le choix d’une douchette d’installation facile.

>> PLAN ACADÉMIQUE DE FORMATION 2008-2009

Enseignants nouvellement nommésLes inscriptions au PAF 2008-2009 sont closes pour les personnels en poste depuisle 6 juin 2008. Mais les enseignants nouvellement nommés dans l’académie pour-ront encore s’inscrire au PAF à la rentrée scolaire de septembre, selon une procé-dure informatique identique à celle des inscriptions de mai. Les néo-titulaires béné-ficieront d’une campagne d’inscription spécifique, en octobre et novembre, pour lesstages qui leur sont réservés.Le plan est consultable à l’adresse ci-dessous :http://caform.ac-creteil.fr/index.jspChaque personne peut obtenir au maximum trois formations, mais l’obtentiond’une formation de type 2 (plus de 3 jours) est exclusive de l’obtention d’une autreformation de même type.

Dates des stagesSi vous souhaitez connaître les dates et lieux des formations du chapitre TIC quin’étaient pas connus lors de votre inscription, consultez le chapitre TIC à l’adresseci-dessous : http://caform.ac-creteil.fr/paf0809/dispositifs08.jsp?choix=TICLes services de la CAF complètent la proposition de stage au fur et à mesure que lesdates et lieux sont fixés par le formateur désigné pour assurer la formation.

Formations en établissement sur le Cartable en ligneL’accompagnement de la mise en place du Cartable en ligne sera assuré par les ani-mateurs de la DATICE. Tous les établissements équipés peuvent bénéficier d’une for-mation sur place d’une durée maximale de 2 jours. Le formulaire est à téléchargerà l’adresse ci-dessous :http://caform.ac-creteil.fr/cartableenligne/cartable.jspLa demande est à adresser, ensuite, à la DATICE par courrier électronique à l’adres-se suivante : [email protected]

>> INFOS CRDP

Atelier BCDI version abonnementMercredi 17 septembre 2008 – 14h00 -17h00 au CRDP La gestion du prêt : saisie et insertion des notices de la BNF à par-tir du service en ligne MOCCAM. Gestion des commandes.Animation : Martine Brémont. Mél : [email protected]

L’écriture collaborativeMercredi 17 septembre 2008 – 9h30 -12h00 au CRDP Prise en main des technologies du web permettant la mise en lignefacile de textes et objets multimédias : blog, SPIP, wiki. Réflexionsur leurs usages pédaggiquesMél : [email protected]

CRDP-info, la lettre d'information électronique heb-domadaire du CRDPPour être au courant de l’actualité de l’éducation et des nouveau-tés éditoriales dans l’académie :- lisez CRDP-info en ligne ;- téléchargez sa version PDF ; - abonnez-vous pour la recevoir directement dans votre boîte auxlettres électroniques ;- consultez ses archives…www.crdp.ac-creteil.fr puis choisir la rubrique Actualités