lejournal cvci n° 64 - septembre 2015

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FAVORISONS L’INNOVATION PAR UNE FISCALITÉ ADAPTÉE p.13 ACTUALITÉ Nipconf 2015 : « De la matière à l’esprit » p.14 VOTRE CVCI L’Afterwork CVCI 2015, un millésime tout en couleurs p.19 CAHIER PRATIQUE Des directives sur la santé et la sécurité au travail p.27 Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie N° 64 – Septembre 2015

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Favorisons l'innovation par une fiscalité adaptée

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FAVORISONS L’INNOVATION PAR UNE FISCALITÉ ADAPTÉE p.13

ACTUALITÉNipconf 2015 : « De la matière à l’esprit » p.14

VOTRE CVCIL’Afterwork CVCI 2015, un millésime tout en couleurs p.19

CAHIER PRATIQUEDes directives sur la santé et la sécurité au travail p.27

Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrieN° 64 – Septembre 2015

Mensuel de la CVCI - Septembre 2015 3

Actualité4 Agenda de la CVCI

Zoom sur...

8 L’innovation au cœur de la campagne

d’Elodie Gysler-Buchheim

Economie et politique

10 Accord entre la Suisse et l’UE

sur l’échange automatique de

renseignements en matière fiscale

11 Le rationnement des soins est de

retour sur la scène politique vaudoise

12 Fiscalité des entreprises :

le Grand Conseil débat

13 Encourager les plans de participation

des collaborateurs

14 La Nipconf revient au SwissTech

Convention Center

Les chiffres du mois

17 Août 2015

Votre CVCI Services et prestations

19 Retour sur un Afterwork hecho en Mexico

21 Nouveaux membres

Ils sont le Business Club

23 Globus Hommes, le chic au masculin

au cœur de Lausanne

25 Nouvelles de nos membres

Cahier pratique27 Fiche juridique N° 203

Directive relative à la santé

et sécurité au travail (MSST)

28 Fiche économique N° 75 (mise à jour)

Accords de libre-échange (ALE)

De partenaire à partenaire Nos publi-séminaires

29 Amaudruz SA – La biométrie,

un allié fiable et flexible pour

les entreprises

3T & Swisscom – Swisscom s’allie

avec Microsoft pour le Cloud !

30 Agenda des partenaires

L’innovation, par l’acteLa Suisse occupe depuis plus d’une dé-cennie les premiers rangs de la plupart des classements internationaux : compétitivi-té, finances publiques, innovation, quali-té de vie… Nous nous y sommes presque habitués. Pourtant, rien n’est gravé dans le marbre pour l’éternité. La fin du cours plancher du franc face à l’euro nous l’a rap-pelé sans crier gare en janvier dernier. La préservation de notre prospérité nécessite des adaptations constantes. Les entreprises savent le faire au quotidien, mais le jeu se durcit sans cesse. La concurrence se ren-force. Il s’agit aujourd’hui de leur faciliter la tâche, en particulier en matière d’innovation.

L’innovation seule nous permettra de main-tenir des salaires et des coûts supérieurs – et de loin – à ceux de nos principaux ri-vaux commerciaux. Ce constat est unani-mement partagé dans le pays, tirons-en les conséquences en traduisant en actes cette nécessité d’agir.

L’un des piliers de l’innovation, le monde des start-up, est aujourd’hui inutilement bridé par des pratiques fiscales qui ne lui est pas adapté. L’imposition des plans d’in-téressement des collaborateurs en options sur actions (stock-options) décourage même les plus passionnés ! La pratique consiste en effet à encaisser l’impôt au moment de l’exercice des options, ce qui revient à ponc-tionner lourdement les créateurs d’entre-prise et leurs collaborateurs alors que leur société n’est encore que promesses de bénéfices et de réussite (voir l’article en page 13). Le mode de procéder des autori-tés fiscales est adapté aux grands groupes cotés en bourse et bien établis, mais pas aux jeunes sociétés à très fort potentiel de croissance. Il faut cesser au plus vite de pé-naliser la prise de risque entrepreneuriale.

Les start-up ne sont bien évidemment pas tout, grands groupes et PME nécessitent

aussi des mesures de soutien. Pour les premiers, la création des « patent boxes », dont le principe est inscrit dans le cadre de la troisième réforme de l’imposition des en-treprises, est une excellente solution. Ces outils permettront d’ici à quelques années d’imposer moins fortement les revenus ti-rés de brevets et donneront un coup de fouet bienvenu à la recherche dans le pays.

Reste à agir en faveur des PME, soit plus de 98 % de notre économie. Ces entre-prises peuvent actuellement recourir à la Commission de la technologie et de l’inno-vation (CTI), qui a pour mission d’assurer le transfert technologique entre les hautes écoles et les entreprises. Cela tombe à pic : la Confédération prévoit de renforcer la CTI en la transformant en une Agence suisse pour l’encouragement de l’innovation, un établissement de droit public. La consulta-tion a eu lieu dans le courant de l’été.

Les changements vont globalement dans le bon sens, mais la CVCI appelle à une réforme plus ambitieuse : la nouvelle Agence devrait être habilitée à élargir davantage son sou-tien aux projets des entreprises innovantes.

Donnons-nous les moyens de continuer à monopoliser les premiers rangs des clas-sements internationaux !

Claudine Amstein,

Directrice de la CVCI

Il faut cesser de pénaliser la prise de risque entrepreneuriale

Annexe• Fidulem

EditorialSommaire

4 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

30.10. Conférence08 h 30 › 17 h 00 (EPFL)

NIPCONF

Le vendredi 30 octobre, la seconde édi-tion du cycle de conférences Nipconf se déroulera au Swiss Tech Convention Center, au cœur de l’Ecole Polytech-nique fédérale de Lausanne. Intitulée « De la matière à l’esprit », Nipconf est une journée d’immersion dans le monde physique et celui des données. Les cap-teurs sont partout, le virtuel se superpo-se au réel et des algorithmes puissants assurent que la bonne information nous soit accessible au bon moment. Cette capacité d’adaptation automatique sera une clé du succès des produits de de-main. Des objets connectés aux ana-lyses prédictives, la Nipconf vous fera explorer cette année ce thème vaste et fascinant. Le cycle de conférences de la Nipconf a pour ambition de faire comprendre les enjeux des technologies émergentes, d’amener dans la région lausannoise des leaders de ces domaines et d’ins-pirer les passionnés d’innovation de Suisse romande. La Nipconf mettra l’accent sur la compréhension par l’ex-périmentation; elle offrira ainsi aux visi-teurs, en plus des conférences, l’accès à sa zone Expérience où toute une sé-rie de nouvelles technologies pourront être testées et partagées, notamment à travers les contenus audio et vidéos créés pendant l’événement. Renseignements et inscriptions :www.nipconf.com

04.11. Séances17 h (dans divers endroits du canton)

ENQUÊTE CONJONCTURELLE, PRÉSENTATION DES RÉSULTATS

Notre traditionnelle enquête conjonctu-relle d’automne, actuellement en cours, se terminera le 25 septembre 2015. Les résultats complets vous seront ex-posés dans le cadre de cinq rencontres organisées avec le soutien de la Banque Cantonale Vaudoise, qui présentera par ailleurs un survol des principaux chiffres et perspectives économiques, en Suisse et dans le monde. Ces séances se dé-rouleront à 17h, les : • 04.11 à Tolochenaz• 16.11 à Lausanne• 23.11 à Yverdon-les-Bains• 25.11 à Avenches• 30.11 à AigleRenseignements et inscriptions :Amandine MayT. 021 613 35 [email protected]

11.11. IT Café08 h 00 › 10 h 00 (CVCI)

QUAND LE MARKETING NE PEUT PLUS SE PASSER DE L’IT

Entre la compréhension du compor-tement des clients, les changements d’habitudes des utilisateurs et les inves-tissements technologiques qui feront la différence, les entreprises se livrent une bataille qu’il ne faut perdre à aucun prix. Malgré une grande incertitude quant aux bons investissements stratégiques, une chose est sûre, l’IT fait aujourd’hui par-tie intégrante du marketing.Lors de cet IT Café, Wax Interactive et SQLI Entreprise vous proposeront un décryptage des grandes tendances di-gitales du moment, toutes ancrées dans ce rapprochement du marketing et de l’informatique. Prix (HT) : 25 francs pour les membres, 40 francs pour les non-membres.Renseignements :[email protected]

ActualitéAgenda de la CVCI

5 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

11.11. Formation08 h 30 › 12 h 30 (CVCI)

L’ESSENTIEL DE LA GESTION DE CONFLITS

Ce cours d’une demi-journée, organisé par le CRPM et destiné en premier lieu aux membres de la CVCI, s’adresse aux cadres dirigeant une équipe ainsi qu’à tout collaborateur amené à gérer des conflits dans un contexte professionnel. Il sera animé par Mauro Scascighini, conseiller en formation et animateur au CRPM. Praticien expert dans ce do-maine d’intervention, il bénéficie de nom-breuses années d’expérience au cours desquelles il a conduit des équipes plu-ridisciplinaires et pluriculturelles dans di-verses industries et entreprises.Programme du cours :• Décoder les signes annonciateurs

et reconnaître les différents types de conflits

• Comprendre la dynamique des conflits et son impact sur les personnes et la productivité

• Aborder les situations tendues de manière factuelle et structurée

• Trouver des solutions pertinentesMerci de vous inscrire directement sur le site du CRPM (www.crpm.ch/cours). Le nombre de places étant limité à 15 per-sonnes afin favoriser l’apprentissage et les interactions, nous vous recomman-dons de vous inscrire sans tarder.Prix (HT) : 300 francs pour les membres, 400 francs pour les non-membres.Renseignements :[email protected]

28.10. Cours08 h 30 › 17 h 15 (CVCI)

SG-E IMPLUSE : EUROPE

Gardez une longueur d’avance dans vos projets en Europe grâce au soutien de Switzerland Global Enterprise.Venez challenger les conseillers pays et les directeurs des Swiss Business Hubs avec vos projets en Europe et discutez des perspectives pour les PME suisses avec les experts.Prix (HT) : gratuit pour membres S-GE et chambres de commerce, 50 francs pour les non-membres. Renseignements et inscriptions :Sylvain [email protected]

12.11. Cours09 h 00 › 17 h 00 (CVCI)

ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ET ORIGINE PRÉFÉRENTIELLE

L’importance des accords de libre-échange a augmenté de façon signifi-cative ces dernières années.En tant qu’exportateur, vous êtes cer-tainement conscient que le nombre et les disparités des accords rendent tou-jours plus complexes leur application et augmentent vos risques.Afin de pouvoir gérer avec succès l’ori-gine des marchandises d’exportation d’une entreprise, des connaissances approfondies sont une nécessité. Une mise à jour continue de l’état des connaissances en la matière est donc indispensable.Prix (HT) : 300 francs membres CCI et 330 francs non-membres (HT).Renseignements et inscriptions : [email protected]

COURS EXPORTINTERNATIONAL LINK

07.10. Round table05:45pm › 07:30pm (Nyon)

APPRENTICESHIP: THE BENEFITS FOR YOUR COMPANY

International Link invites you to join a round table with the participation of Mrs Anne-Catherine Lyon, Head of the Edu-cation, Youth and Culture Department of the State of Vaud (DFJC). The program will cover the following topics:• Dual professional training

system in the canton of Vaud and international mobility for apprentices

• Immersion apprenticeship program in Bobst’s branches abroad

• The French-English bilingual professional maturity program

The conference will be followed by a networking cocktail. Fee: free of charge for CVCI members but registration is mandatory – 50 francs for non-members. Information and registration: [email protected]

Agenda de la CVCIActualité

La formation, outil générateur de succès ?

Dispenser, offrir une formation « continue » en entreprise, devrait être un prérequis dans le cursus d’accompagnement de tout collaborateur.

Depuis fort longtemps, la plupart des en-treprises savent distiller la transmission du savoir : technique, connaissances métier, théorique, académique ou pratique. Elles maîtrisent ainsi la durée de cette formation, sa nature et le moment opportun de l’offrir.

Prescrire une formation pour muscler, sou-tenir, augmenter le comportement, l’atti-tude, l’estime de soi, la pensée positive, la motivation des collaborateurs est beau-coup plus complexe voire délicat à intégrer, à proposer, dans un programme de forma-tion continue.

Que coûte le burn-out, le bore-out ou le présentéisme ?

Si les conséquences financières qui en dé-coulent sont signifiantes pour les entreprises, elles sont également gravement nuisibles à la santé des collaborateurs. Les réper-cussions de ces maux peuvent d’ailleurs aller bien au-delà, à savoir jusqu’à toucher et affecter sérieusement la sphère fami-liale et sociale.

De ce fait, toute entreprise qui sait antici-per les signes avant coureurs de tels maux, s’offre les avantages liés à l’épanouisse-ment des collaborateurs. Nous savons que l’enthousiasme des col-laborateurs a été identifié comme une me-sure clé, responsable à 80 % du succès.

Comment créer, provoquer cet enthou- siasme ?

C’est un des défis que Sodey sàrl vous propose de relever, à travers les différents modules de formation, tel que : l’accueil, le développement personnel, la gestion d’équipe, la gestion des conflits, l’estime de soi et la confiance en soi. Ou toute pres-tation personnalisée.

N’hésitez pas à nous contacter, nous nous ferons un plaisir de vous accompagner.

Sophie [email protected] 079 206 65 62www.sodey.ch

La chronique Sodey

7 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

01.10. Cours16 h 00 › 18 h 00 (CVCI)

ECHOS DES TRIBUNAUX

Présentation de la jurisprudence récente du Tribunal fédéral en matière de droit du travail. Trois sessions à choix : jeudi 1er octobre, de 16 h 00 à 18 h 00, mardi 6 octobre, de 9 h 00 à 11 h 00 et de 16 h 00 à 18 h 00, toutes suivies d’un apéritif.Prix (HT) par séance : 100 francs pour les membres CVCI et 150 francs pour les non-membres.

08.10. Cours08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

SALAIRE

Aspects légaux liés à la rémunération des travailleurs (définition, fixation, forme du salaire, gratification, suppléments, moda-lités de paiement, incapacité de travail), y compris en cas d’incapacité de travail.Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

03.11. Cours08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

FIN DES RAPPORTS DE TRAVAIL

Ensemble des règles qui régissent la fin des rapports de travail : fin automa-tique, résiliations ordinaire, immédiate, abusive, en temps inopportun, abandon d’emploi, congé-modification, licencie-ment collectif.Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

05.11. Workshop08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

CONTRAT DE TRAVAIL ET RÈGLEMENT DU PERSONNEL

Principaux éléments à insérer dans des contrats de travail et/ou règlements du personnel sous un angle pratique avec un juriste et un spécialiste RH.Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

12.11. Workshop08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

SUSPENSION DU DÉLAI DE CONGÉ : CAS PRATIQUES

Résolution pratique des cas d’applica-tion des règles de protection contre les licenciements en temps inopportun.Prix (HT) : 150 francs pour les membres CVCI et 225 francs pour les non-mem- bres, documentation et pause-café incluses.

29.10. Cours08 h 30 › 16 h 30 (CVCI)

DURÉE DU TRAVAIL

Règles relatives à la durée du travail : no-tamment service de piquet, allaitement, repos, pauses, planification d’horaires, heures et travail supplémentaires, tra-vail de nuit, du dimanche, des jours fé-riés, travail continu, travail en équipes.Prix (HT) : 400 francs pour les membres CVCI et 600 francs pour les non-mem-bres, documentation, repas de midi et pauses-café compris.

COURS DE DROIT DU TRAVAIL

Renseignements et inscriptions pour tous les cours de droit du travail : Sonia Delgado, [email protected], T. 021 613 36 37

Le programme complet de nos formations est disponible sur : www.cvci.ch/formation

IMPRESSUM

Éditeur : Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI), avenue d’Ouchy 47, CP 315, 1001 LausanneT. 021 613 35 35, F. 021 613 35 [email protected], www.cvci.chRédaction et administration :Mireille Bigler, Guy-Philippe Bolay, Zuzanna Bolle, Laurine Chiarini, Sonia Delgado, Vé-ronique Gauzargues, Julien Guex, Philippe Gumy, Mathieu Piguet, Patrick Roulet, Serge Sahli, Arditë Shabani, Norma Streit-Luzio et Christine Walter-Luz. Gervaise Defago (rédactrice responsable)Conception : Buxum communication, Founex, www.buxum.chImprimeur : IRL plus SAAcquisition de partenaires :DG Marketing, Grandvaux, T. 021 793 16 10Tirage : 4500 exemplairesParution : 4e semaine du mois

Agenda de la CVCIActualité

8 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

La Secrétaire générale de la CVCI et responsable d’International Link est aussi candidate au Conseil national sur la liste PLR.Innovation. Rencontre avec cette passionnée du développement durable, de l’entrepreneuriat, de l’environnement et de l’innovation.

L’innovation au cœur de la campagne d’Elodie Gysler-Buchheim

Quelles sont les raisons qui vous ont poussée à vous présenter à ces élections ?Cela fait un certain temps déjà que je pen-sais m’engager un jour en politique. Or, tra-vaillant depuis deux ans à la CVCI, les liens entre mon travail et la politique sont deve-nus de plus en plus évidents.C’est donc par l’intermédiaire d’un des dé-légués de la CVCI que j’ai eu mes premiers contacts avec le PLR, et en particulier le groupe Eco2 (économie et écologie) par-tisan d’un développement plus durable et responsable. Passionnée depuis des an-nées par des questions de développement durable, mais aussi d’entrepreneuriat social et de microfinance, je me suis donc intéres-sée aux priorités politiques de ce groupe, devenu dans l’intervalle PLR.Innovation.Lorsque l’on m’a proposé de me porter candidate au Conseil national sur la liste du même nom pour les élections 2015, je me suis donc décidée.

Comment cette candidature s’inscrit-elle dans le cadre de vos activités à la CVCI et en tant que Secrétaire générale ?Je dirais que les deux activités sont tout à fait complémentaires, tant en raison des personnes avec lesquelles je travaille que des dossiers dont je m’occupe.En tant que responsable du service Interna-tional Link à la CVCI, notre service pour les entités internationales du canton de Vaud, je suis régulièrement en contact avec de grandes entreprises dont les principales pré-occupations du moment sont la troisième réforme de la fiscalité des entreprises (RIE III), la gestion de l’immigration ou encore le franc fort. Des sujets qui font partie des priorités du PLR. Dans ma fonction de Secrétaire générale de la CVCI, j’ai la chance de côtoyer les

membres de notre Comité, de notre Conseil stratégique ainsi que nos délégués, qui re-présentent la diversité du tissu économique vaudois. De manière similaire, j’ai eu l’occa-sion en tant que candidate au Conseil natio-nal de faire la rencontre en quelques mois seulement d’une multitude de personnes venant d’horizons très divers.Finalement, je suis responsable à la CVCI des dossiers politiques « environnement » et « financement », le premier thème étant un de mes sujets de prédilection, et le se-cond s’appuyant sur mes anciennes activités de consultante dans le domaine bancaire.

S’il fallait choisir quatre thèmes politiques à mettre en avant, lesquels choisiriez-vous et pourquoi ?Economie et innovationJe crois à une croissance qui prend en compte de nouveaux modèles économiques plus respectueux de notre planète, tant dans les systèmes de production que de consommation. Dans ce domaine, l’innovation est la clé pour construire la Suisse de demain. Je pense par exemple qu’il faut soutenir l’économie col-laborative qui inclut entre autres la consom-mation collaborative, le travail coopératif (« coworking ») et le financement participa-tif (« crowdfunding »). Alors que le marché mondial de l’économie collaborative valait 15 milliards de dollars en 2014, ce chiffre devrait atteindre près de 335 milliards de dollars d’ici à 2025. Cette croissance est due à la baisse du pouvoir d’achat engen-drée par la crise économique et aux défis environnementaux.A titre d’exemple, je pense qu’un cadre lé-gal doit être défini pour le financement par-ticipatif afin d’éviter la fuite de porteurs de projets vers des pays comme les Etats-Unis, en raison du manque d’acteurs en Suisse et de l’absence de cadre suffisam-

ment transparent, autant pour les investis-seurs que pour les entrepreneurs. Il faut donc rapidement adopter une réglementa-tion spécifique pour ce secteur qui est en-core relativement modeste et représentait 15,8 millions de francs en 2014 en Suisse, mais avec une croissance de 198 % depuis deux ans, selon un rapport de la Lucerne School of Business.

Environnement et développement durableCe thème fait clairement résonance au su-jet précédent. Un futur durable n’est plus une option ou un choix, c’est une nécessité.Il faut encourager les actions volontaires des entreprises qui adoptent des pratiques res-ponsables en matière sociale et environne-mentale. Une gestion durable est en effet à la fois dans l’intérêt des entreprises et de la société. Pour relever les défis, une mise en application systématique et à large échelle de la responsabilité sociale des entreprises est non seulement nécessaire, mais peut également avoir des effets positifs sur la compétitivité des entreprises.La question de l’environnement ne concerne bien sûr pas uniquement l’économie. Dans le secteur du logement par exemple, il faudrait mettre en place le bail vert pour concilier les intérêts des locataires et des propriétaires en matière de rénovation et d’amélioration du bilan énergétique des bâtiments. De plus, en compensation à la densification urbaine, des liens et des projets de collaboration ville-campagne doivent être développés.Les entreprises, les citoyens et l’Etat doivent donc travailler de concert dans ce domaine pour une Suisse durable et innovante.

FamilleJe crois à l’importance fondamentale de la fa-mille dans notre société et à un meilleur équi-libre entre vie privée et vie professionnelle.

Zoom sur... Actualité

Mensuel de la CVCI - Septembre 2015 9

Pour ce faire, il faudrait soutenir le télétravail par le biais d’incitations fiscales et mettre en place un congé parental partagé. De plus, la libéralisation des horaires d’ouverture des commerces serait également un réel avan-tage pour les familles dans ce contexte.

AgricultureDans le domaine de l’agriculture, il faut main-tenir 50 % d’auto-approvisionnement agri-cole en Suisse avec des produits de qualité. Pour atteindre cet objectif, l’agriculture suisse a besoin d’un cadre réglementaire flexible, dans lequel les entreprises agricoles sont réellement considérées comme des PME. Il faut par exemple faciliter la vente directe et

permettre des revenus complémentaires par le développement de logements à la ferme.

Comment se passe la campagne quand on travaille à 100 %?Etant donné la multitude d’événements, il faut trouver un juste milieu pour concilier activités professionnelles, campagne et vie privée. Le fait que mon travail soit as-sez complémentaire à la campagne facilite cet équilibre, car la participation à certains événements est parfois autant utile à l’un qu’à l’autre. Quant à la vie privée, mon mari est également candidat sur la liste PLR.In-novation, ce qui nous permet de faire cam-pagne ensemble.

Quels éléments de la campagne vous ont surprise ?J’ai été agréablement surprise de découvrir l’excellente collaboration entre les candi-dats. Concernant le groupe PLR.Innovation, nous avons pu développer certaines idées propres à notre liste et qui nous tenaient à cœur, ce qui m’a permis d’apprendre beau-coup grâce à l’expertise de mes colistiers et d’échanger sur certains thèmes. Ces débats et cet esprit d’équipe feront par-tie pour moi des meilleurs moments de cette campagne.

Propos recueillis par

Arditë Shabani

Un futur durable n’est plus une option ou un choix, c’est une nécessité

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Actualité Zoom sur...

Accord entre la Suisse et l’UE sur l’échange automatique de renseignements en matière fiscale

A l’échelle internationale, la Suisse subit de-puis de nombreuses années des pressions de la part des autres pays pour abolir son secret bancaire et participer à l’échange automa-tique de renseignements en matière fiscale (EAR). Récemment, le Conseil fédéral a ou-vert une procédure de consultation relative à l’accord du 27 mai 2015 avec l’Union eu-ropéenne (UE) sur l’EAR. La Suisse et l’UE entendent collecter des données bancaires dès 2017 et les échanger à partir de 2018. En appliquant la norme internationale d’EAR, la Suisse et les Etats membres de l’UE contri-buent de manière déterminante à la lutte contre la soustraction fiscale. Cet accord fait partie intégrante de la politique du Conseil fédéral à l’égard des marchés financiers, po-litique qui est basée sur un système d’impo-sition conforme aux normes internationales. Sur le plan formel, l’accord signé est en fait un protocole d’amendement qui remplace

l’accord de 2005 entre la Suisse et l’UE sur la fiscalité de l’épargne, tout en reprenant la disposition actuelle relative à l’exonération de l’imposition à la source des versements transfrontaliers de dividendes, d’intérêts et de redevances entre sociétés associées.

L’accord comporte pour l’essentiel trois éléments :• L’échange automatique de renseigne-

ments sur une base réciproque confor-mément à la norme internationale de l’OCDE

• L’échange de renseignements sur de-mande conformément à la norme de l’OCDE en vigueur

• Une disposition relative à l’exonération de l’imposition à la source des paie-ments transfrontaliers de dividendes, d’intérêts et de redevance entre socié-tés associées. Cette disposition a été

reprise telle quelle de l’accord sur la fiscalité de l’épargne avec l’Union eu-ropéenne. Elle est dans l’intérêt de la place économique suisse.

Cet accord n’a pas de répercussion sur le plan interne. Toutefois, il déclenchera vrai-semblablement, par analogie, un mouvement vers la suppression du secret bancaire pour les Suisses à l’intérieur du pays.

Considérant que l’EAR est devenu inéluc-table pour la Suisse en matière internationale, la CVCI soutient la conclusion de l’accord. L’adoption de la norme EAR par la Suisse s’inscrit dans une stratégie qui vise à faire de notre pays une place plus compétitive en ma-tière financière, avec des conditions-cadres acceptées sur le plan international.

Lydia Masmejan

ActualitéEconomie et politique

11 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

Le projet de clause du besoin sur les équipements médicaux lourds, très légèrement édulcoré par rapport à sa version initiale, a été dévoilé cet été.

Le rationnement des soins est de retour sur la scène politique vaudoise

Le Département vaudois de la santé et de l’action sociale (DSAS), a présenté le nou-veau projet de décret, limité à cinq ans, qui instaure une clause du besoin pour l’achat de tout nouvel équipement médico-tech-nique lourd. Parmi les appareils concernés figurent non seulement les scanners et les IRM, auxquels on recourt pour des examens dans n’importe quelle discipline médicale, mais également les centres de chirurgie am-bulatoire. Le texte législatif devrait être voté cet automne par le Grand Conseil vaudois.

Un projet qui dateLes coûts de la santé font l’objet d’une at-tention croissante depuis quelques années, en raison de leur forte augmentation. Di-verses mesures commencent à être prises afin de ralentir cette hausse tout en préser-vant la qualité et l’accessibilité des soins en Suisse. En 2006 déjà, un projet « clause du besoin » avait été envisagé dans le canton de Vaud, sans aboutir. A la fin 2013, à une faible majorité, le Tribunal fédéral a confir-mé que l’introduction d’une clause du be-soin pourrait être admise dans certaines situations. On peut donc légalement empê-cher les professionnels de la médecine de s’équiper du matériel médical qu’ils jugent nécessaire à l’exercice de leur fonction.

Pas de restriction au progrèsLe Conseil d’Etat estime que l’offre en équi-pements médicaux lourds est tellement éle-vée dans le canton de Vaud que la mise en œuvre d’un mécanisme de régulation ne comporte pas de risque pour la population. Pourtant, il est difficile de voir en quoi la po-pulation bénéficierait d’un tel rationnement des soins. Les chiffres montrent que le can-ton de Vaud est en effet très bien doté en équipements médicaux. Et c’est tant mieux. Cela permet de garantir une prise en charge rapide et efficace, ce qui est un avantage pour la population. On oublie souvent que, dans le domaine médical, l’évolution tech-

nologique est tout aussi rapide que dans l’informatique ou l’imagerie numérique. Une régulation ne peut que nuire à la qua-lité générale des soins dans le canton, car elle freine forcément le progrès. Le principal effet serait d’augmenter for-tement le temps d’attente des patients, comme le montre l’exemple du canton de Neuchâtel. Puisque les instituts de radiolo-gie ne pouvaient pas s’équiper selon leurs besoins dans leur propre canton, ils ont créé des filiales dans les cantons voisins, à Berne notamment. Afin d’éviter les dé-lais inhérents à une telle limitation, les pa-tients neuchâtelois ont simplement été pris en charge ailleurs. Ce n’est pas tout, en limitant l’accès à cer-tains équipements par manque d’appareils disponibles, on prend le risque d’un report sur d’anciennes techniques, parfois moins efficaces, souvent moins rapides. Plus grave encore, on risque de ne pas détecter suf-fisamment tôt une tumeur, par exemple. La CVCI a toujours soutenu un marché de la santé libre et concurrentiel à même de limiter les gaspillages des ressources et d’encourager les meilleurs prestations aux

moindres coûts. Le libre marché permet de stimuler les acteurs du système de san-té pour leur permettre d’atteindre la meil-leure efficacité possible. Ce que propose le Conseil d’Etat est en opposition avec cette vision. Cela impliquerait une demande d’au-torisation des établissements sanitaires pour tout achat d’appareil médical lourd, des démarches chronophages où l’Etat se retrouve juge et partie. Il ne s’agit pas de remettre en cause les conséquences né-gatives d’une éventuelle surabondance de certains équipements mais de dire que les mesures proposées sont contre-produc-tives, toutes les autres solutions doivent être envisagées plutôt que d’arriver à de telles restrictions. Un changement de la pratique médicale devrait plutôt se baser sur des re-commandations de groupes reconnus dans la profession médicale plutôt que par une li-mitation de l’offre. D’autres mesures, plus respectueuses de la liberté économique – comme une adaptation du tarif TARMED – permettraient d’agir de manière plus effi-cace sur les coûts de la santé.

Guy-Philippe Bolay

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L’offre actuelle permet de garantir une prise en charge rapide et efficace

Economie et politiqueActualité

Fiscalité des entreprises : le Grand Conseil débat

Le Grand Conseil doit en principe mettre sous toit avant les vacances d’automne la réforme de l’imposition des entreprises. Fin août, sa Commission des finances (COFIN) a traité le rapport du Conseil d’Etat trans-mis au début juillet. Résultat : le paquet lé-gislatif a été validé sans aucune modification «au vu des efforts consentis par l’ensemble des partenaires», a-t-elle précisé dans un communiqué. La COFIN précise qu’elle a été « particulièrement attentive au chapitre relatif aux communes », notamment sur la question du financement des structures d’accueil des enfants.

Pour mémoire, cette réforme cantonale a pour but d’instituer un taux unique d’im-position des bénéfices, à 13,79 %, contre 22,3 % actuellement. Cette baisse générale est destinée à accompagner la suppression des statuts fiscaux spéciaux, agendée pour 2019 (ou 2020) par la Confédération, statuts

auxquels sont soumises les sociétés qui ré-alisent la majeure partie de leurs affaires à l’étranger. Ces entreprises s’acquittent au-jourd’hui d’un impôt se situant entre 11 et 12 % en moyenne. Sans adaptation, elles verraient leur taux d’imposition s’envoler. A moins de quitter la région, ou le pays…

Un risque réel, dont l’ampleur a été pré-cisément chiffrée. Quelque 220 sociétés occupant 9200 collaborateurs étaient sou-mises à des statuts spéciaux en 2011. En comptant les effets indirects et induits, soit leurs achats et investissements ainsi que ceux de leurs fournisseurs, une étude de l’institut Créa de l’Université de Lausanne a montré que ce sont en tout 25 000 em-plois (en équivalents plein temps) qui se-raient concernés. Le départ de l’ensemble de ces entreprises entraînerait des pertes fiscales évaluées entre 520 et 620 millions de francs (sans tenir compte des charges

sociales supplémentaires), soit nettement plus que les 390 millions de recettes d’im-pôts en moins prévues par le canton.

Ces données parlent d’elles-mêmes. Le canton de Vaud, qui compte de très nom-breuses sociétés internationales, ne peut pas prendre le risque de déstabiliser une aussi grande part de son économie. Le pa-quet législatif en discussion au parlement cantonal est le fruit de discussions, où des concessions ont été accordées de part et d’autre. Les entreprises ont accepté d’ac-croître substantiellement les allocations familiales ainsi que leurs contributions au financement des structures d’accueil des enfants. En tout, il leur en coûtera au moins 120 millions de francs par année en plus.

Philippe Gumy

ActualitéEconomie et politique

13 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

La CVCI et le Réseau ont fait salle comble, mardi 1er septembre à Lausanne, pour un séminaire consacré aux plans d’intéressement des collaborateurs. Ces plans sont un véritable casse-tête pour les jeunes entreprises innovantes.

Encourager les plans de participation des collaborateurs

Une start-up n’a pas les moyens de payer les meilleurs talents. La solution passe donc par un plan de participation de collaborateurs – généralement sous forme d’options sur actions ou bons de participation. Or, ces plans d’intéressement des collaborateurs sont compliqués à mettre en place et à ad-ministrer. Ils sont aussi potentiellement très coûteux. Quand il exerce l’option, le colla-borateur reçoit des actions et est taxé sur la différence entre le prix d’exercice et la valeur vénale des actions. A cela s’ajoute, la part employé des cotisations sociales. Or, le collaborateur reçoit dans les faits un

actif illiquide, non coté. Il n’encaisse donc pas de montant en espèces avec lequel il pourrait payer les impôts et les autres frais d’acquisition (prix d’exercice et cotisations sociales), et... il ne l’encaissera peut-être ja-mais ! Cette situation est particulièrement pénalisante pour les start-up dans la me-sure où les autorités fiscales ont tendance à déterminer la « valeur vénale » de la socié-té sur la base du prix payé lors du dernier tour de financement. Or, on sait que les va-lorisations retenues lors des tours de finan-cement sont établies sur des projections financières optimistes, qui font générale-ment abstraction du risque élevé de faillite des start-up. Les collaborateurs ne sont ain-si pas imposés sur la base d’une « valeur de marché » (il n’y en a pas), mais sur une va-leur tablant sur la pleine réalisation du bu-siness plan, réalisation qui est pour le moins incertaine. La fiscalité des options est ain-si problématique comme l’ont rappelé Joop

Smits et Marc Ferry, de PwC, rejoints par Me Karim Piguet. Qui a illustré, chiffres à l’appui, la charge rédhibitoire d’un plan de participation pour un collaborateur. Les start-up devraient bénéficier d’un traitement dif-férencié, mais l’administration leur refuse. Du coup, elles sont souvent contraintes de faire un prêt à leurs collaborateurs pour qu’ils s’acquittent des frais d’acquisition des ac-tions. Absurde.

Une solution concrèteJ’ai soumis une piste au Parlement : garder l’imposition à l’exercice de l’option, mais re-porter l’exigibilité de l’impôt pour les start-up (avec la possibilité de placer les actions pendant une période donnée auprès d’un tiers séquestre). Le collaborateur peut ainsi profiter, comme les autres actionnaires, de l’exonération fiscale du gain en capital réali-sé entre le moment de l’acquisition de l’ac-tion et la revente. Une solution. Problème : le Département des finances la refuse, en raison, je cite, « de l’inégalité de traitement qui serait instaurée entre ces entreprises et les entreprises bien établies ». Sans voir que l’inégalité de traitement, c’est la situa-tion actuelle. Autre piste intéressante soulevée lors du séminaire : uniformiser les pratiques des ad-ministrations fiscales cantonales en termes de méthode de valorisation. Ainsi, la « va-leur vénale » pourrait être calculée non pas sur le dernier tour de financement, mais sur une moyenne des derniers tours de finance-ment. On le voit, des solutions existent pour encourager les participations de collabora-teurs. Des solutions simples, et efficaces, pour notre prospérité. Si l’administration veut bien en parler...

Fathi Derder,

Président du Réseau

« LE PROCHAIN GOOGLE SERA SUISSE (À 10 CONDITIONS) »

Encourager les participations de collabo-rateurs ? C’est une des cinquante proposi-tions de Fathi Derder « pour que le prochain Google soit suisse ». Dans un livre paru au début du mois, le journaliste et conseiller national tire le bilan de quatre ans au ser-vice des start-up, pour l’association Le Ré-seau qu’il préside. 10 conditions générales, comme « attirer les meilleurs talents », « do-per le capital-risque », ou « simplifier la vie des entrepreneurs », desquelles sont tirées 50 propositions, 50 actions fiscales, juri-diques, législatives ou culturelles.

Dix conditions et 50 mesures pour que la Suisse devienne une « start-up nation ». Pour que nous produisions de nouvelles en-treprises innovantes, capables d’inventer le monde demain. Les futurs Nestlé, No-vartis, ou Roche…

« Le prochain Google sera suisse (à 10 conditions) », Fathi Derder, Ed. Slatkine.

Economie et politiqueActualité

14 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

Le vendredi 30 octobre, la seconde édition du cycle de conférence Nipconf se déroulera au SwissTech Convention Center, au cœur de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

La Nipconf revient au SwissTech Convention Center

La nouvelle Nipconf s’annonce prometteuse. Il faut dire que la première édition, présen-tée sous la forme d’un voyage dans le futur, avait mis la barre très haut, en se faisant re-marquer par la qualité des intervenants et du contenu, l’originalité du concept et le pro-fessionnalisme de l’organisation. Les 250 participants avaient ainsi pu découvrir des start-up qui ont marqué les esprits. Parmi elles, on peut citer BestMile, la start-up qui a mené avec succès un projet de navettes autonomes sur le campus de l’EPFL. On pense aussi à des jeunes sociétés comme ecoRobotix ou CombaGroup, qui mettent l’innovation au service d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement.

Intitulée « De la matière à l’esprit », cette deu-xième édition nous propose une promenade entre le monde physique et le monde des données. Soutenue par Innovaud, et en par-tenariat avec la CVCI, la Nipconf est l’oppor-tunité d’explorer un monde vaste, composé d’objets connectés, d’analyses prédictives, de réalité augmentée et d’intelligence arti-ficielle. Il s’agit de faire comprendre les en-jeux des technologies émergentes mais également d’attirer les leaders de ces do-maines dans la région lausannoise et inspi-rer les passionnés d’innovation de Suisse romande.

Le public visé est composé de quelque 350 décideurs intéressés par l’innovation. Ils viennent chercher à la Nipconf une dose concentrée de tendances à venir, le tout dans une ambiance chaleureuse. Lors de cette journée inédite, des thèmes actuels, mais toujours aussi mystérieux, tels que la cryp-to-monnaie, l’intelligence artificielle ou la do-motique, seront abordés par des experts, dont l’activité est intimement liée à ces in-novations. Avec de courts modules d’une durée de 15 minutes, 20 conférenciers, en-trepreneurs et scientifiques reconnus, lève-ront le voile sur le futur de l’innovation, le

monde des capteurs connectés, les nou-velles technologies de la santé et les déve-loppements de l’interaction homme-machine.Fidèle à la devise « comprendre, tester, par-tager », l’événement mettra l’accent sur la compréhension par l’expérimentation. Il of-frira aux visiteurs, en plus des conférences, l’accès à sa Zone Expérience, sur plus de 200 m2, où toute une série de nouvelles technologies seront testées et partagées, en direct depuis le studio de la Nipconf FM présent sur place. Visant la prise en main des technologies à venir, les visiteurs pour-ront tester eux-mêmes des produits inno-vants et des prototypes, se projeter dans l’avenir et mieux se rendre compte des changements technologiques qui affecte-ront nos vies.

Nous avons demandé à Benoît Curdy un des organisateurs, fondateur et animateur de la Nipconf, de mieux nous exposer ses motivations et de nous parler de cette édi-tion 2015. Benoît est linguiste computa-tionnel de formation, un nom mystérieux qui désigne les personnes qui s’occupent du traitement du langage humain par des machines. Il a commencé sa carrière en tra-vaillant chez Vox Institute à Genève, une société spécialisée de l’analyse des émo-tions dans la voix. Il a passé plus de deux années en Irlande, chez Google, mais est revenu en Suisse où il reste très actif dans le monde des start-up et s’engage de plus en plus dans des événements et des sujets traitant d’innovation en général.

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à organiser la Nipconf ?Benoît Curdy : La Nipconf vient d’un réseau de podcast, appelé Nipcast. Il regroupe des passionnés d’innovation dans différents do-maines, comme le web, la vente, l’éduca-tion ou le sport. Les auditeurs et animateurs sont disséminés à travers toute la franco-phonie mais son centre est dans le canton

de Vaud. Nous avions donc envie de créer un événement physique pour partager sur les thèmes de l’innovation.

Etes-vous satisfait de la première édition ?La première édition de la Nipconf reste un merveilleux souvenir. La qualité des inter-ventions, la curiosité à tester les objets de la Zone Expérience et le plaisir évident des participants à échanger entre eux en ont fait un moment inoubliable. Même si nos objectifs sont pragmatiques, nous voulons d’abord créer un environnement qui donne envie d’essayer de nouvelles approches. C’était le cas lors de cette première édition.

Quels seront les thèmes abordés lors de l’édition 2015 ?Cette année, nous nous posons la question « Que faire du big data ? ». Nous savons que les données jouent un rôle de plus en plus important au sein des entreprises, quelle que soit leur taille. Cependant, entre cette constatation évidente et l’utilisation concrète du « big data », il existe un fossé pas toujours évident à franchir. Nous allons donc explorer le monde des données sous divers angles, comme par exemple la réalité augmentée, la visualisation des données, les analyses pré-dictives ou l’internet des objets. L’idée est de sortir de la journée avec une solide com-préhension des enjeux et des opportunités à court terme dans le monde des données.

Quels seront, à votre avis, les moments forts de cette deuxième édition ?Nous avons bien sûr fait attention à la qua-lité des intervenants, un élément qui a fait le succès de la première édition. Nous al-lons par exemple accueillir Cédric Giorgi de SigFox, une société qui vient de lever 100 millions d’euros pour créer l’infrastructure de l’internet des objets. Nous avons aussi amélioré notre Zone Expérience avec des partenaires actifs dans le milieu de la Bu-

ActualitéEconomie et politique

Prêt hypothécaire : comment ça marche à Retraites Populaires ?

Retraites Populaires propose du prêt hy-pothécaire à taux variable et à taux fixes, l’amortissement direct et indirect, le nan-tissement d’avoirs LPP et OPP3. Les fi-nancements hypothécaires portent sur des maisons, des logements en PPE, des im-meubles de rendement, des immeubles mixtes à prépondérance de logements. Se-lon les disponibilités, du crédit de construc-tion est également proposé sur ces objets.

Les taux d’intérêts peuvent varier chaque début de mois. Il est possible de les réser-ver sans majoration pour une utilisation dans les 7 mois. Transparente, l’offre de taux ne change ni selon la capacité financière du dé-biteur, ni selon la quotité du risque sur l’ob-jet. Elle est publiée sur notre site internet.

Aucune contrepartie n’est exigée. Retraites Populaires n’impose pas la tenue de comptes privés ou commerciaux et n’agit pas comme dépositaire de cartes de crédit. En cas d’inté-rêt du client, nos spécialistes en prévoyance professionnelle recherchent des solutions d’amortissement indirect.

La procédure est simple. Un formulaire de demande de prêt est disponible sur in-ternet. Dès qu’il reçoit ce document com-plété et signé, un conseiller prend contact

avec le client et parachève les informations pour une décision d’entrée en matière. Le cas échéant, une visite du bien est plani-fiée avec lui. Puis la réponse est générale-ment rapide.

David ZumbrunnenSous-directeurRetraites Populaireswww.retraitespopulaires.ch/prets

Transparente, l’offre de taux ne change ni selon

la capacité financière du débiteur, ni selon la quotité

du risque sur l’objet.

La chronique Retraites Populaires

siness Intelligence qui seront là pour nous donner des exemples concrets d’utilisation. Nous avons encore mis en place tout un programme dans le studio Nipconf, une sorte de festival off avec toute une série d’interviews enregistrées sur place qui viendront compléter les sujets abordés dans la salle de conférence. Il y aura de quoi se faire plaisir.

Nipconf 2015, vendredi 30 octobre au SwissTech Convention Center, au cœur de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne.

Rabais de 20 % aux membres de la CVCI. www.nipconf.com

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Des thèmes actuels et mystérieux sont abordés à la Nipconf

Economie et politiqueActualité

Les entreprises concernées ont tout intérêt à faire le pas dès maintenant pour se donner le temps de réaliser les changements dans de bonnes conditions et obtenir des subventions.

Grands consommateurs : pourquoi agir maintenant et comment ?

Ils sont 600 les « Grands consommateurs », qui utilisent chaque année plus de 5 GWh de chaleur ou plus de 0,5 GWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 140 foyers. La loi les contraint désormais à prendre des mesures d’efficacité énergétique, sur les sites existants comme sur les nouveaux sites en construction. Cette mise en confor-mité peut se faire avec trois variantes d’ap-plication de la loi : une convention d’objectifs universelle fixée avec la Confédération, une convention d’objectifs fixée avec le Canton ou une analyse de la consommation d’énergie.

L’audit énergétique, une première analyse indispensableUne analyse énergétique permet de définir la liste des actions de performance énergé-tique rentables (soit les mesures obligatoires d’après la loi) et d’orienter l’entreprise vers la variante d’application de la loi la plus ap-propriée à son profil et à ses intérêts. Ces audits sont subventionnés en partie par le Canton, à hauteur de CHF 5 millions. Elles suivent un canevas précis et nécessitent l’accompagnement de spécialistes en éner-gie afin de s’assurer de la qualité de l’ana-lyse et des résultats de celle-ci (liste des actions de performance énergétique, chif-frage du potentiel d’économie et de la ren-tabilité de chaque action).

Les économies énergétiques envisageables à moyen et long termes

15 ans d’expertise énergétique au service des entreprisesLa phase d’audit énergétique est aussi es-sentielle que complexe. Elle demande à la fois de connaître le métier, de savoir inter-préter les données, mais aussi d’être au fait des conditions requises par les auto-rités. Toutes ces compétences, Romande Energie les a développées depuis 15 ans et compte aujourd’hui plusieurs spécia-listes confirmés dans les services éner-gétiques. Ils analysent l’ensemble de la situation énergétique des entreprises, que ce soit la consommation d’électricité ou thermique (gaz, mazout, rejet de chaleur, etc.).Certifiés par des formations et des la-bels spécifiques, nos conseillers ont toutes les autorisations pour utiliser les outils mis en place par le Canton et la Confédération.

Potentiel de performance énergétique dans vos différents secteurs

Nouveau : partenariat avec actIssue de l’économie verte, l’Agence Clean-tech Suisse (act) a été mandatée par la Confé-dération pour accompagner l’application de la législation sur l’énergie et le CO2, notamment par la conception d’un outil informatique destiné à mettre en place les conventions d’objectifs. Ce partenariat nous permet de proposer des conventions d’objectifs univer-selles. Cette variante d’application de la loi a déjà fait ses preuves auprès des entre-prises pouvant être exemptées de la taxe CO2, en leurs permettant de réduire leurs

factures énergétiques par la mise en place des mesures rentables d’économie d’éner-gie et de réduction des émissions CO2.

Quels sont les réactions des entreprises concernées ?Les Grands consommateurs sont conscients de l’impact de leurs entreprises sur l’envi-ronnement et sur les ressources d’énergies. Elles ne se détournent pas de leurs respon-sabilités, mais elles ont surtout l’objectif de pérenniser leurs activités, de maintenir les emplois et de rentabilisant leurs investisse-ments. « Souvent, lors du premier entretien, les chefs d’entreprise nous font part de la dif-ficulté qu’ils éprouvent face à la complexité de la démarche» nous explique Cynthia Ca-vin, Responsable produit en Maîtrise énergé-tique chez Romande Energie. «Nous avons l’avantage de connaître la situation énergé-tique de très nombreuses entreprises vau-doises et nous nous informons en continu sur le cadre législatif et technique. C’est évi-demment un avantage pour placer le projet dans un climat favorable et accompagner le client dans toutes ces étapes ». Il semble que les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre sont souvent dus aux procédures « Il est vrai que les règles d’application ne sont pas simples et les démarches adminis-tratives pour obtenir les subventions finan-cières peuvent être longues ; c’est pourquoi il est important pour l’entreprise de choisir le bon partenaire pour se faire accompagner ».

Pour tous renseignements : T. 0800 233 [email protected]

Eclairage

Air comprimé

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Installations frigorifiques de refroidissement à eau

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2010 2015 2020 2025

Sans mesures

Avec le programme énergétique

La chronique Romande Energie

17 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

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08.2015

Indice des prix à la consommationIndice des prix de l’offre totale

97.3 | 99.097.3 | 99.197.2 | 99.196.5 | 99.196.1 | 98.695.5 | 98.294.2 | 97.994.4 | 98.292.4 | 98.191.6 | 98.391.6 | 98.491.3 | 97.8 - | 97.6

INDICATEURS AOÛT SEPT. OCT. NOV. DÉC. JANV. FÉV. MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOÛT 2015

Indice prix consom. (IPC) CH, déc. 10 = 100 99.0 99.1 99.1 99.1 98.6 98.2 97.9 98.2 98.1 98.3 98.4 97.8 97.6

Indice prix offre totale (IPO) CH, déc. 10 = 100 97.3 97.3 97.2 96.5 96.1 95.5 94.2 94.4 92.4 91.6 91.6 91.3 …

Marche des affaires (dans l’industrie) VD -13.7 -20.3 -11.5 -18.5 -30.0 -23.5 -34.7 -40.4 -18.8 -23.0 -39.1 -19.0 -27.1

Marche des affaires (dans l’industrie) CH -11.6 -17.9 -6.7 -10.7 -15.6 -6.7 -24.8 -33.0 -19.5 -26.5 -36.2 -22.3 -23.5

Demandeurs d’emploi VD 23 498 23 873 24 175 24 748 25 581 25 844 25 837 25 462 24 930 24 268 24 240 24 024 24 756

Chômeurs complets et partiels VD 17 451 17 652 17 664 18 096 19 138 19 600 19 479 18 976 18 597 18 012 17 766 17 667 18 482

Taux de chômage VD en % (RF 2010) 4.7 4.7 4.7 4.8 5.1 5.2 5.2 5.1 5.0 4.8 4.8 4.7 4.9

Taux de chômage CH en % (RF 2010) 3.0 3.0 3.1 3.2 3.4 3.5 3.5 3.4 3.3 3.2 3.1 3.1 3.2

Mises à l’enquête VD (tous types, rév. mai 94) 341 308 340 285 243 325 326 345 302 333 396 … …

Taux d’intérêt sur les nouvelles hypothèques 1.70 1.70 1.67 1.60 1.51 1.40 1.54 1.58 1.59 1.62 1.66 … …

Évolution comparée des indices des prix

Taux de chômage VDaoût 2014 VS août 2015

Taux de chômage CHaoût 2014 VS août 2015

Les chiffres inconnus au moment de l’impression de la publication sont signalés par « ... »

+ 0.2

+ 0.2

Logements vacants au 1er juin 2015Source : Statistique Vaud (statistique annuelle des logements vacants, chiffres provisoires)

Taux

glo

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2.0

1.6

1.2

0.8

0.4

0

0.20.3

0.4 0.4

0.60.7 0.7 07

1.0 1.0 1.0

1.5

1.7

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Les chiffres du mois d’août 2015Actualité

La chronique Gabella

La beauté fait vendre (bis)

Il est très rare dans les métiers de la maçon-nerie et du génie civil que l’on nous demande d’être beau. C’est en principe en effet plu-tôt aux architectes que revient l’honneur du « beau » ou du « très beau ».

Pour nous, les qualificatifs choisis sont plutôt « efficaces », « au prix », « dans les temps », « aux normes », « en bon accord avec les autres mandataires », etc.

Le thème choisi pour le forum de l’écono-mie vaudois 2015 pourrait donc nous laisser indifférents. Au contraire nous avons choisi de le traiter à nouveau dans cette rubrique et de dépasser d’abord quelques banalités :

Oui, un mur ou un revêtement peut être beau, certains bétons sont même très beaux.

Oui, des hommes qui travaillent fièrement et durement à des constructions durables

sont beaux par définition. Oui encore, il est beau de contribuer à plusieurs corps de métier au bonheur promis par l’architecte.

Mais au-delà de ces réalités, quelle « beau-té » fait-elle vraiment vendre dans nos mé-tiers du bâtiment ?

Si vous googelisez « beauté », le premier site à apparaître (valeur août 2015) est « Conseils et astuces beauté des femmes-Elle » ! Il s’agi-rait donc bien d’aménager la beauté, de la construire à coup de maquillages, parfums et autres soins. Ainsi vous vendez aussi le « moins naturellement beau ».

Pour ce qui est de la maçonnerie ou du gé-nie civil, je ne vous recommande pas de maquiller le produit livré. Il y a de fortes chances qu’au lieu d’« améliorer la mariée », vous ayez droit à une visite chez le juge. Les « astuces » de tous genres ne sont pas

plus appréciées des partenaires et clients concernés.

La « beauté qui fait vendre » dans le bâti-ment doit donc être pure. Nous l’appelle-rons ici « franchise ». En effet, seuls des rapports 100 % francs permettent de travail-ler en confiance. En rencontrant les cadres d’Ernest Gabella SA, vous réaliserez que « franchise » rime aussi avec « sourire » car il est tellement plus... beau de travailler entre amis.

Laurent Gabella

Ernest Gabella SARue des Champs-Lovats 19CP 6551401 Yverdon-les-BainsT 024 424 11 99F 024 424 11 [email protected]

Mensuel de la CVCI - Septembre 2015 19

Retour sur un Afterwork hecho en MexicoLe 27 août dernier, 60 hombres y mujeres se sont retrouvés sur la terrasse de la CVCI pour un Afterwork aux couleurs du Mexique. Ce fut l’occasion de déguster quelques spé-cialités culinaires riches en saveurs et de ré-seauter activement, une tequila sunrise ou une bière mexicaine à la main.

Vu la bonne humeur et le succès de la ma-nifestation, nous ne pouvons que nous ré-jouir de vous retrouver lors de nos prochains événements de réseautage ou à l’Afterwork de 2016 sur un thème qui reste encore à définir...

Philippe Gumy

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Services et prestationsVotre CVCI

20 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie

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Tirage 4500 exemplaires

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Parution• 4e semaine du mois

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA CVCI : NOUVELLES PRIORITÉS p.6

ACTUALITÉLibre circulation, les entreprises ont besoin de souplesse p.10

Fiscalité des entreprises : Vaud devra s’adapter p.12

CAHIER PRATIQUELes différents contrats de formation p.27

Mensuel de la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrieN° 62 – Juin 2015

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Mensuel de la CVCI - Septembre 2015 21

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GO-TMC SÀRL

VeytauxConseil en entreprise Olivier Gasser T. 021 960 21 [email protected]

HOMECRIS CONSEILS CRISTINA MAGNI

MorgesConseils en assurances, immobilier et placements financiersCristina Magni T. 079 173 57 [email protected]

HR SYSTEMICS SA

PerroyPrestations RH Anoucha GaleazziT. 079 786 71 [email protected]

ISABELLE MARTINELLI CONSULTING

EysinsConseil en marketing, étude de marché T. 079 194 90 [email protected]

KB MEDICAL SA

LausanneRobotique médicale Jean-Marc WismerT. 021 552 08 [email protected]

OK, OZLEM KHÜLTE

LausanneRelaxation T. 078 891 92 79

PATRICIA RECORDON

BassinsService de communication T. 079 278 41 [email protected]

RAPHAEL SOLER

GlandJeux vidéo T. 022 364 80 80

Nous communiquons, ci-après, la liste des entreprises et des personnes qui ont demandé récemment leur adhésion à la Chambre. Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue et les remercions vivement de leur confiance et de l’intérêt qu’elles manifestent pour nos activités.

Services et prestationsVotre CVCI

23 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

Quelle est la position de Globus Hommes dans l'environnement vaudois ?Notre souhait est de faire de Globus Hommes le leader de la confection hommes en Suisse. La société existe depuis 1907, et nous sommes présents en Romandie de-puis 30 ans avec la succursale de Vevey. L'ouverture de la boutique de Lausanne a eu lieu en mai 2013. Il était important de trouver l'emplacement idéal car la proxi-mité géographique avec nos clients nous tient à cœur. Ici, nous visons une clientèle de classe moyenne à supérieure et propo-sons certaines marques légèrement plus haut de gamme que celles des autres points de vente. Si l'assortiment de base est le même au niveau national, chaque boutique peut adapter son offre localement. La différen-ciation dépend donc directement du client.

Est-ce que vous collaborez avec des prestataires locaux ?Tout à fait ! La rénovation du magasin a été le travail d'artisans de la région. Nous res-tons ancrés dans un environnement national et romand. Les marques Strellson, Rohner, Yves Gerard, Warren&Parker et Yves sont dessinées en Suisse. Nos clients sont sen-sibles à l'éthique et à la provenance des vê-tements. Globus Hommes suit une charte portant sur ces points. Certaines marques vont même jusqu'à inclure les informations liées à la provenance et à la fabrication sur les étiquettes de leurs vêtements.

A l'ère de l'e-commerce, est-il important pour vous d'avoir des points de vente « en dur » ?Oui, car service et conseil restent deux élé-ments incontournables dans le processus de vente. Le shop online et les magasins phy-siques sont complémentaires, mais égale-

ment créateurs de synergies. Il est possible de passer commande sur notre site internet, de venir chercher ses vêtements au maga-sin, où le client peut également rapporter gratuitement ceux qu'il ne souhaite pas gar-der, et même de planifier d'éventuelles re-touches. L'achat se fait ainsi de façon mixte. Le marché de l'online est en forte progres-sion; cependant, le commerce « en dur » reste encore le plus visité.

La plupart des gens connaissent Globus pour ses grands magasins. Pourquoi avoir créé une entité Globus Hommes distincte ?Nous avons imaginé pour notre clientèle masculine un univers au calme, qui lui est exclusivement dédié. Le service est adap-té – il doit être avant tout rapide et efficace. A l'origine, l'idée d'un magasin de prêt-à-porter uniquement dédié aux hommes est venue de concepts semblables lancés par les grands magasins Printemps et Galeries Lafayette. La grande expansion est arrivée en Suisse romande dans les années 80-90. Avant cela, Globus Hommes a eu trois points de vente pendant de longues années à Zurich, Bâle et Schaffhouse.

Comment Globus Hommes se distingue-t-il d'autres marques et magasins de prêt-à-porter masculin ?Nous proposons nos propres marques. Outre notre ligne « basique », l'assortiment est sans cesse renouvelé. Globus Hommes partage les valeurs des grands magasins Globus : innovation, inspiration et renouvel-lement. En outre, nous avons à cœur d'offrir un service personnalisé. Peu de gens savent par exemple qu'il est possible de prendre un rendez-vous « sur mesure », hors des heures d'ouverture, avec ou sans personal shopper. Le respect de l'humain est égale-

ment une de nos valeurs centrales. Nous sommes une entreprise formatrice et travail-lons avec des apprentis. Et même si notre clientèle est avant tout masculine, il n'est pas rare que des femmes viennent égale-ment faire leurs propres achats chez nous.

Globus Hommes est membre du Business Club. Quelles sont vos attentes vis-à-vis d'un club d'affaires et qu'est-ce que celui-ci peut apporter à une entreprise telle que la vôtre ?L'une des attentes de notre direction géné-rale est claire : que les gérants des boutiques fassent partie de clubs de réseautage lo-caux, dans le but de créer des liens et faire de nouveaux contacts sur Vaud. Pour moi, le Business Club est une structure active, dynamique et indispensable. Dans la même idée de développer nos contacts profession-nels, nous travaillons également en B2B. Au Salon de l'Auto, par exemple, nous avons ha-billé les hôtes de différentes marques renom-mées de voitures. Les joueurs de l'équipe nationale de Hockey, dont nous sommes l'un des sponsors, viennent volontiers s'habiller chez nous pour leurs loisirs ou lors de soi-rées de gala. Nous prêtons aussi régulière-ment des vêtements pour des shootings.

Propos recueillis par Laurine Chiarini

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Globus Hommes, le chic au masculin au cœur de LausanneDans son rôle de créateur d’opportunités professionnelles, le Business Club part à la rencontre de ses membres. Ce mois-ci nous donnons la parole à Frank Zimmermann, directeur de Globus Hommes Lausanne, qui nous présente sa boutique, sa vision, ses valeurs et ce qu’il attend du Business Club.

Ils sont le Business ClubVotre CVCI

La chronique Médiactif

La qualité de vie au travail est devenue un véritable sujet de société

Depuis plusieurs mois, la presse met en exergue les conséquences du stress, du burn out, du bore out, de l’absentéisme sur les employés mais également sur la perfor-mance des entreprises.

Avec l’évolution du rapport au travail, l’in-fluence grandissante des nouvelles techno-logies qui réduit la frontière vie privée – vie professionnelle et l’arrivée dans nos entre-prises de nouveaux collaborateurs qualifiés

de la génération Y, les changements de va-leurs et de paradigmes influent sur la ges-tion et l’organisation de nos entreprises.

La qualité de vie au travail est un enjeu clé pour nos entreprises et notre économie !

La Suisse ne fait pas figure de bon élève dans ce domaine ; une étude européenne pointe du doigt le surmenage des salariés helvétiques (Conclusions de l’étude ESE-NER publiées par Le Temps), corroborée par les statistiques suisses : • 1 million de personnes stressées

(Promotion Santé Suisse)• En conséquence, le coût du stress

pour l’économie est estimé à quelques 5,4 milliards (SECO)

• De plus, 41 % des personnes interrogées disent souffrir de fortes tensions psychiques (SECO).

Avec une expérience de plus de 25 ans Me-diactif SA développe aujourd’hui l’observa-toire de la qualité de vie au travail (OQVT), en organisant le premier FORUM QVT de Suisse romande qui se déroulera le 9 mars 2016 à Montreux. Pour étayer les conférences et tables rondes de ce forum, Mediactif met en œuvre une vaste enquête auprès des en-treprises romandes qui contribueront ainsi au premier BILAN QVT romand. Ne manquez pas cette occasion d’évaluer la qualité de vie au travail de votre entreprise et participez cet automne à cette vaste en-quête sur le plan romand.

Intéressé ? Prenez contact directement avec nous ! Mediactif S.A.Quai Maria-Belgia 10, 1800 [email protected] T. 021 925 95 00

institut de relations clients

« 80 % des chefs d’entreprises considèrent que le bien-être

des employés est un bon indicateur de la qualité

de leur management » McKinsey

25 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

EZYcount dans le canton Vaud !

50 ans du groupe Vipa

Parc animalier « La Garenne »

EZYcount, est un programme de comptabi-lité Suisse accessible par internet pour les petites entreprises qui comptent jusqu’à 10 employés. Il offre toutes les fonctions essentielles de la comptabilité : écritures comptables, bilan, compte de pertes et pro-fits (et autres rapports comptables), TVA et accès simultanés au nombre de personnes souhaité. La comptabilité est simplifiée grâce à des aides visuelles et des fonctions intui-tives, les données comptables sont enre-gistrées en temps réel sur des serveurs en Suisse, garantissant le maximum de sécuri-té et de confidentialité. L’accès aux données comptables est possible avec une connexion internet, tablette ou téléphone. La techno-logie Cloud facilite également la collabo-ration avec les fiduciaires. Développé par une équipe jeune, dynamique et passion-née, EZYcount est désormais commercia-lisé dans le canton de Vaud !

www.ezycount.ch

Il fallait être tout particulièrement vision-naire pour démarrer en 1965 une activité dans le domaine de l’environnement et du recyclage ! C’est pourtant le pari fou qu’a fait Michel Ehrlich, fondateur du groupe Vipa il y a maintenant exactement 50 ans. Aujourd’hui, l’entreprise comprend deux activités distinctes et gérées comme deux centres de profit indépendants : Retripa, l’un des leaders romands du recyclage et de la gestion globale des déchets et Vipa, une société de trading de matières premières secondaires (issues du recyclage). Soute-

nu par la sensibilité croissante face aux en-jeux écologiques, le groupe continue à se développer et compte actuellement près de 170 collaborateurs dans le monde – dont plus de 130 en Suisse. Suite à une transmis-sion harmonieuse, l’entreprise est dirigée depuis 2002 par Marc Ehrlich. Ayant suivi des études HEC à Lausanne, puis un master en droit, il pratique quelques années chez PwC avant de rejoindre le groupe familial. Marc Ehrlich est membre de l’Assemblée des Délégués de la CVCI. www.vipa.ch

Un nouveau parc animalier « La Garenne » est en construction. L’identité visuelle va être redéfinie et la partie digitale est à remettre au goût du jour. C’est l’agence Pixeleez, en étroite collaboration avec l’agence Studio KO, qui s’occupera de mettre en place un

nouveau site internet équipé d’une boutique en ligne. Une application mobile interactive sera également proposée aux visiteurs du parc pour qu’ils puissent profiter d’une nou-velle expérience ludique et pédagogique. Le tout devrait voir le jour début 2016.

www.pixeleez.chwww.lagarenne.ch

Nouvelles de nos membresVotre CVCI

27 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

DROIT DU TRAVAIL

Directive relative à la santé et sécurité au travail (MSST)I. PRÉAMBULELa directive relative à l’appel à des méde-cins du travail et autres spécialistes de la sé-curité au travail (ci-après, directive MSST) prescrit les exigences en matière de sécu-rité au travail et de protection de la santé. L’employeur doit identifier les dangers pré-sents dans son entreprise, prendre les me-sures de protection nécessaires, informer et instruire les collaborateurs à cet égard et vé-rifier régulièrement les mesures et disposi-tifs de protection mis en place (art. 82 LAA, art. 6 LTr, art. 3 à 10 OPA et 3 à 9 OLT 3).

II. APPEL À DES MÉDECINS DU TRAVAIL ET AUTRES SPÉCIALISTES DE LA SÉCURITÉ AU TRAVAILL’employeur fait appel à des spécialistes lorsque deux conditions sont réunies : l’en-treprise n’a pas les connaissances requises en la matière et elle présente des dangers particuliers. Dès lors, les entreprises ne pré-sentant aucun danger particulier ne sont pas soumises à cette obligation.A priori une entreprise possède les connais-sances requises pour garantir la sécurité au travail et la protection de la santé lors-qu’elle emploie ou mandate des médecins du travail et autres spécialistes de la santé au travail et/ou adhère à une solution inte-rentreprises approuvée par la Commission fédérale de coordination pour la sécurité au travail (ci-après, CFST) et la met en œuvre et/ou met en œuvre des documents déve-loppés par des spécialistes, par exemple des listes de contrôle. Les dangers particuliers sont listés dans l’annexe I de la directive MSST, tels que no-tamment les travaux présentant des risques accrus d’accident ou de maladie profession-nels, le déplacement manuel de lourdes charges, les postures et mouvements ina-déquats (d’une durée relativement longue et répétitive), des activités avec des contraintes climatiques ou des effets chimiques et bio-logiques, etc.

Le nombre de collaborateurs est déterminant pour le degré d’organisation de la sécurité. Les entreprises de moins de 10 collabora-teurs doivent prouver de manière crédible que des mesures concrètes ont été prises. Quant aux sociétés de 10 collaborateurs et plus, elles doivent justifier les mesures en démontrant la mise en œuvre de solutions individuelles, par branches professionnelles ou par groupes d’entreprises, l’existence de mesures techniques, d’équipements et d’attestations sur les formations profession-nelles suivies en la matière. Par spécialistes de la sécurité au travail, on entend les médecins et hygiénistes du tra-vail, chargés et ingénieurs de sécurité, qui répondent aux exigences de l’ordonnance sur les qualifications des spécialistes de la sécurité au travail. Il est également possible de choisir une so-lution professionnelle, par groupes d’entre-prises ou une solution type approuvée par la CFST en lieu et place de la mise en œuvre dite individuelle.

III. LES 10 ÉLÉMENTS DU CONCEPT MSST Lors de contrôles sur l’exécution des pres-criptions relatives à la directive MSST (par les inspections cantonales du travail ou la SUVA), les points suivants sont contrôlés :1. Principes directeurs et objectifs : fixent

par le biais d’une déclaration d’intention ou par une charte de sécurité des ob-jectifs quantitatifs et qualitatifs.

2. Organisation de la sécurité : règle les tâches et les compétences par le biais d’organigrammes, de cahier des charges et de qualification.

3. Formation, instruction et information : permettent d’agir correctement et d’avoir un guide pour les nouveaux collabora-teurs, des formations spéciales, des personnes à contacter pour toutes les questions de sécurité.

4. Règles de sécurité : mettent des garde-fous sur tout ce qui touche à la sécurité,

tels que les postes de travail nécessi-tant des particularités, des comporte-ments à adopter, les travaux avec des risques particuliers et entretien des ou-tils ou lors de manipulations chimiques, etc.

5. Détermination des dangers et évaluation des risques : permet par le biais d’une analyse de risques et de l’événement de cibler où le danger pourrait se produire.

6. Mesures à prendre et réalisation : visent à éliminer ou réduire les dangers.

7. Organisation des secours : minimise les dommages par le biais de l’organi-sation de premiers secours, des pro-cédures d’annonce, d’intervention et d’évacuation.

8. Participation : vise non seulement à in-former les collaborateurs mais égale-ment à garantir leur participation. Selon l’article 6a OPA, les travailleurs ou leurs représentants doivent être entendus suf-fisamment tôt et de manière complète sur toutes les questions découlant de l’exécution de l’obligation de faire ap-pel à des spécialistes de la sécurité au travail.

9. Protection de la santé : soit les condi-tions nécessaires pour un travail optimal (contraintes psychiques et celles dues aux substances dangereuses, ergono-mie, organisation et horaires de travail, climat des locaux, aération, traitement des femmes enceintes, qui allaitent et des jeunes travailleurs, nuisances sonores).

10. Contrôle, audit : vérifient que les objec-tifs fixés sont atteints.

Pour plus d’informations :www.ekas.admin.ch

Fiche juridique n° 203Cahier pratique

28 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

Accords de libre-échange (ALE)La Suisse dispose actuellement, outre la Convention AELE et l’accord de libre-échange avec l’UE, d’un réseau de 28 accords de libre-échange avec 38 partenaires en dehors de l’Union européenne (UE). Ces accords sont normalement conclus dans le cadre de l’Association européenne de libre-échange (AELE). Toutefois, la Suisse a la possibilité de conclure des accords de libre-échange en dehors de l’AELE, comme ce fut par exemple le cas pour le Japon ou la Chine. La politique de libre-échange de la Suisse vise à améliorer les conditions-cadre régis-sant les relations qu’elle entretient avec des partenaires importants sous l’angle écono-mique. Il s’agit, d’une part, de placer les acteurs économiques suisses sur un pied d’égalité avec leurs principaux concurrents pour ce qui est de l’accès aux marchés étran-gers et, d’autre part, de faire en sorte que cet accès soit, autant que possible, stable et libre d’entraves. Les mesures visant une plus grande ouverture des marchés d’expor-tation revêtent une importance particulière dans la politique de stabilisation menée par le Conseil fédéral.

Objectifs et stratégieLa Suisse est un pays fortement intégré dans l’économie mondiale, dont l’économie se caractérise par une forte orientation inter-nationale. Notre prospérité dépend donc en grande partie des échanges commerciaux de biens et de services ainsi que des inves-tissements internationaux. L’amélioration constante de l’accès aux marchés étrangers est par conséquent un objectif important de la politique économique extérieure de la Suisse. Le meilleur moyen d’y parvenir est la voie multilatérale, dans le cadre de l’Or-ganisation mondiale du commerce (OMC). Un nombre croissant de pays concluent si-multanément des accords de libre-échange bilatéraux ou plurilatéraux, régionaux ou su-prarégionaux, pour compléter la libéralisa-tion multilatérale des échanges. Au moyen de la conclusion d’accords de libre-échange, la Suisse vise à garantir à ses entreprises un accès aux marchés internationaux au moins équivalent à celui dont bénéficient ses prin-

cipaux concurrents étrangers (comme l’UE, les États-Unis et le Japon) qui se sont eux aussi mis à renforcer leurs réseaux d’accords. Ils constituent donc un instrument important pour maintenir et renforcer la compétitivité de la place économique suisse.

Développement du réseau d’accords de libre-échange (ALE)Dans une première étape, à savoir au dé-but des années 1990 – après la signature des premiers accords avec la Turquie et Israël – les Etats de l’AELE ont mis l’ac-cent sur la conclusion d’accords de libre-échange avec les pays d’Europe centrale et orientale. Parallèlement à l’UE, les pays de l’AELE conclurent des accords de libre-échange avec ces pays, non seulement pour améliorer l’accès réciproque à leurs marchés mais aussi pour consolider les ré-formes économiques des pays d’Europe centrale et orientale.Depuis le milieu des années 1990, le ré-seau d’accords AELE a été progressivement étendu au bassin méditerranéen. L’objec-tif des pays de l’AELE est de participer à la grande zone de libre-échange euro-médi-terranéenne prévue dans le cadre du pro-cessus de Barcelone par l’UE. Les pays de l’AELE entendent ainsi apporter leur contri-bution à la promotion de la coopération éco-nomique euro-méditerranéenne.Sur le plan bilatéral, l’accord de libre-échange et de partenariat économique entre la Suisse et le Japon est en vigueur depuis septembre 2009. La Suisse est le premier pays euro-péen à conclure un tel accord avec le Japon. Egalement sur un plan bilatéral, l’accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine a été signé le 6 juillet 2013. La Chine est, après les Etats-Unis, la deuxième économie mon-diale et, après l’UE et les Etats-Unis, le troi-sième partenaire commercial de la Suisse.

Effets économiques des accords de libre-échangeEn 2013, les accords conclus avec les parte-naires de libre-échange, à l’exception de l’ac-cord de libre-échange avec l’UE, concernent 22,6 % des exportations suisses totales. Cela

correspond à 51 % des exportations suisses vers les marchés situés en dehors de l’UE. Les accords de libre-échange favorisent no-tamment la croissance, la création de valeur ajoutée et la compétitivité de la place éco-nomique suisse. Ils produisent des effets similaires dans les pays partenaires. Grâce aux accords de libre-échange, les exporta-teurs suisses obtiennent un meilleur accès aux marchés de débouchés qui comptent plus de deux milliards de consommateurs et réalisent un produit intérieur brut (PIB) de plus de 22 000 milliards de francs.Les ALE produisent également des effets positifs sur les investissements directs de la Suisse. De 1988 à 2007, les flux de ca-pitaux cumulés de la Suisse vers les pays partenaires ont représenté plus de 23 mil-liards de francs, soit 5 % du total cumulé des exportations de capitaux depuis la Suisse. Si les investissements directs à l’étranger ont augmenté en moyenne de 12,6 % du-rant cette période, l’augmentation de capi-tal dans les pays partenaires s’est élevée à 18 % en moyenne au cours des quatre an-nées qui ont suivi l’entrée en vigueur de l’ac-cord de libre-échange considéré.Par conséquent, le développement conti-nu des accords existants est tout aussi im-portant que les négociations avec de futurs partenaires.

www.seco.admin.chwww.ezv.admin.ch (Accueil > Documentation > Prescriptions > Circulaires sur les accords)

Fiche économique N° 75 (mise à jour) Cahier pratique

29 Mensuel de la CVCI - Août 2014

Nos publi-séminaires sont gratuits et suivis d’un apéritif ou petit-déjeuner permettant d’approfondir les discussions.

Renseignements et inscriptions : [email protected], T. 021 613 35 35www.cvci.ch/evenements

Swisscom s’allie avec Microsoft pour le Cloud !

La biométrie, un allié fiable et flexible pour les entreprises

Les entreprises de toutes tailles adoptent le Cloud en masse pour leur informatique. Swisscom le met également au cœur de sa stratégie.

L’Opérateur noue un partenariat privilégié avec Microsoft pour commercialiser sa so-lution Office 365, rompant avec une tradi-tion du « 100 % fait maison »

Pourquoi ces choix ?Au cours d’une présentation conjointe, Swisscom et 3T-Technology Transfer & Training exposeront pourquoi Swisscom estime le Cloud vital pour sa stratégie et pour ses clients. Ils en présenteront les atouts : Efficacité, Innovation et Economie, qui attirent tant l’entreprise d’aujourd’hui.

Une démonstration Office 365 suivra la jour-née d’un collaborateur mobile, pour mon-trer la facilité d’accès à ses informations et interactions avec ses collègues et ses clients, quel que soit le support (tablette, PC, Smartphone) et le lieu.

Rejoignez-nous pour ce publi-séminaire, mardi 10 novembre 2015, de 17 h à 19 h, à la CVCI.

La biométrie bénéficie à l’heure actuelle d’un engouement général favorisé par un phénomène de mode. Il ne s’agit pas seu-lement d’ouvrir une porte ou de collecter des événements de temps.

Touchless Biometric Systems (TBS) élabore des solutions biométriques globales qui visent à répondre aux multiples attentes et différentes exigences des clients et peuvent être parfaitement intégrées dans les sys-tèmes existants.

Cette nouvelle technologie offre :• une solution fiable et simple d’utilisation• des lecteurs multifonctionnels qui

s’adaptent aux besoins des utilisateurs

• une sécurité totale au sein de votre en-treprise en donnant un profil biométrique unique à chacun de vos employés

• un logiciel flexible pour le contrôle d’ac-cès, la gestion du temps de travail et l’échange de données avec des sys-tèmes tiers

• un design épuré et élégant.L’optimisation du temps est devenue inhé-rente au monde économique, et la biométrie peut devenir un facteur de succès. En plus, l’innovation biométrique à votre porte forgera une image dynamique de votre entreprise.

Venez découvrir en exclusivité les avan-tages de la biométrie, mercredi 30 sep-tembre 2015, de 17 h à 19 h, à la CVCI.

Publi-séminairesDe partenaire à partenaire

30 Mensuel de la CVCI - Septembre 2015

15.10. FormationBussigny-près-Lausanne

QUALITY-COACH.CH

Quality-coach.ch organise les cours suivants :• 15.10 Personne de contact pour

les produits chimiques selon RS 813.113.11

• 19 et 20.10. Connaissances tech-niques pour la remise des produits chimiques selon RS 813.131.21 avec examen.

Renseignements et inscriptions :T. +41 21 864 36 [email protected]

03.11. FormationAigle

SECURETUDE

SECURETUDE, centre de formation spé-cialisé reconnu par l’OFSP et le SECO, propose une formation pour Conseiller à la sécurité pour les matières dange-reuses OCS, destinée aux entreprises qui stockent, emballent, transportent des matières dangereuses, du 03 au 06.11 .Renseignements et inscriptions :T. +41 24 466 52 [email protected]

17.11. FormationYverdon-les-Bains

ETHEOS

Etheos propose une formation sur la Ges-tion des risques & Système de contrôle interne (SCI) pour PME/PMI, dès le 17.11.Renseignements et inscriptions :T. +41 79 434 95 [email protected]

24.11. FormationYverdon-les-Bains

ARIAQ

L’Institut ARIAQ propose les forma-tions suivantes :• 24.11 Construction et valorisation

de la propriété intellectuelle : bre-vets, marques et designs

• 26.11 ISO 9001:2015.Renseignements et inscriptions :T. +41 24 423 96 [email protected]

26.10. FormationLausanne

FMP FORMATION

FMP Formation organise les formations certifiantes et à distance suivantes :• 26.10 Brevet fédéral de Spécialiste

en RH• 02.11 Certificat d’assistant RH.Renseignements et inscriptions :T. +41 21 800 55 [email protected]

29.10. Manif’Lausanne

BANQUE WIR

Le Banque WIR organise un évènement Vivez le réseau, le 29.10.Renseignements et inscriptions :[email protected]

04.11. Manif’Ecublens

GS1 SWITZERLAND

La 15e édition du GSI Forum Suisse de Logistique aura lieu le 04.11.Renseignements et inscriptions :T. +41 58 800 77 [email protected]

05.11. Manif’Genève

ECOLIVE

ecoLive organise un EcoLunch pour achats responsables, le 05.11.Renseignements et inscriptions :T. +41 22 732 24 [email protected]

De partenaire à partenaireAgenda des partenaires