l'ecole primaire, 31 octobre 1946

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SION, 31 Ociobre 1946. No 2. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORCANE DE LA SOClt:TÉ VALAISANNE D'EDUCATION AB 0 N N E M E N TA N NUE L: Fr. 7. 50 66ème Année. L. abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement reut ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Instituteur, Sierra --- les annonces s ont reçues exclusivement par - -- PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION Avenue de la Gare ' T éléohon e 2 12 36

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LVI . D arbellay René. inst. Liddes

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Croix-Rouge Suisse Secours aux en'fants.

SION, 31 Ociobre 1946. No 2.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORCANE DE LA SOClt:TÉ VALAISANNE

D'EDUCATION

AB 0 N N E M EN TA N NUE L: Fr . 7.50

66ème Année.

L. abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement reut ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Instituteur, Sierra

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FOLLONIER (J.)

LA NUIT MAUVAISE ROMAN

Un volUlne in-8 ccu'l'éde 184 pages, broché

Jean Follonier n'avait publié jusqu'ici qu'un essai sur le Valais : Peuple ,des luontagnes. Son prmuier r0111an a suscité déjà de l'intérêt partout. Il y peint la tragédie de .l'hiver qui s'abat sur un petit 'V.illiage ,alpestre. L'avalanche vient couper le cours .d'un noble alluour et Il1.ettre fin aux mauvaise~ pen­sées des honlmes. Mais avec 1a venue du printel11,ps l'espoir et la vie renaîtront. Une poésie très neuve enve,loppe ces pages douloureuses. La nature y est sans cesse présente, acconlpagnant de ses jeux divers les destins humains.

DUBOIS (ED.)

PARIS SANS LUMIÈRE 1939 -1945, TÉMOIGNAGES

Un volume in-8 de 24·0 pages, avec 30 photographies hors

texte} broché FI'. 7.50

Nous ignorions bien souv'ent 'COl11ment les choses se pas­saient en France pendant les dures annees de la guerre et de l'occupation. Ednl0nd Dubois, qui les a vécues, en a noté avec sympathie le déroulenlent et nous les fait revivre jusque dans le détail le plus piquant. Son Hvre est sous une forme aaerte, un docUl11ent d'histoire.

LIBRAIRIE PAYOT Lausanne - Genève - Neuchâtel - Vevey - Montreux

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SION, 31 Octobre 19M3. No 2. 66èmc Annéc.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCltr~ VALAISANNE D'~DUCATION

SONm1,AIRE: CO:NI1MUNICATIONS DIVERSES: Assoc·iaiion {les maî­trE'S de gyulna'süque du V,aJais Romand. - Avis. ~ PARTIE PE­DAIGOGtIQUB: De .la. Imenta:lité IpéK:1a!gogiqu0 a~etuellle. - Du tra­vail m:a:nuel à Fécüle ,pri,maire. - « 'Vom; serez ,C'.omlme Dieu, 'con­nais'sa.nt le JJi,e'l1 et .le ma:l ». - ,P,ARTIIIE PRATIQUE: CentTe ,d'in­térêt. - Fi'Cihes -scÜil!aircs . - Histoire. - Nécrologie. - HIBILIO­

G HAiPlHIIE.

!COOUNlICATlIONS D~ 5 DÉPARTEMENT (ê) S.V.JE. @ S.I.V.R. UNION @) !

flssociation des maîtres de g~mnastique du \Jalais Romand

Les illstitutrices et instituteurs sont invités il assister à l'un des cours de gyl11nastique ci-dessous:

1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9.

10. 1.1. 12. 13. 14. 15. 16. 17.

RaSSelllblenlent Ù ,la ~11aison -d'école. Direction

A GJ'ône, le vendredi 8 novelnhre, à 08.30 b., E Bovi(~r A VeJ'l1Clyaz, vendredi 8 novemhre, là 08.30 h. , J. ' Vuignier A Lens, le vendredi 8 noveulbre, à 13.30 h., F. Dayer A Evolène, le smned.i 9 novembre, à 08.30 h. , R. Pralong A HéréJnell ce, le samedi 9 novembre, à 13.30 h., F. Dayer A St- lllClI'tin, le vendredi 15 novembre, il 13.30 h. O. Bitz A Vissoie, le smllec1i 16 novel11bre, Ù. 13.30 h., J. Crettaz A TroistorJ'ents, le salnecli 16 novenl'bre, il 13.30 h. F. Vernay A Nendaz, le vendredi 22 novembre, à 08.30 h., M. Boven A. Vétroz, le samedi 23 novel11bre, à 08.30 h., R. Frossard A Ley tl'Ol1 , le samedi 23 novemhre, à 13.30 h. R. Rieder A Saxon, le samedi 23 novembre, à 13.30 h., Louis Ivlonnet A Gl'imisuClt, le vendredi 29 novembre, à 08.30 h., H. Bridy A Fully, le vendredi 29 novembre, à 13.30 h., Louis Monnet A Châble, le sal11edi 30 · novembre, à 08.30 h., Luc Monnet A Ol'sières, le sal11e:di 30 novembre, il 13.30 h., P. Darbellay A Vouvry, le sa,lu-edi 30 novem.bre, à 13.30 h., 1 P. Pignat

- 42 · ~

Le congé est accordé pat le Chef .du Département à tous ,les participants (mais aux participants seulement, et pas aux au­tres.!) Brofitez de cette occasion qui vous est offerte de vous per­fectIonner en travaiHant joyeuselnent, entre collègues.

APiportez avec vous le .lVIanuel de gyn1nastique et vos 'Pan :­toufles (éventuellelnent, training.) Et venez tous. A bientôt.

Pour l'A. M. G. V. R.

Le Comité technique.

AVIS

Les réclamations concernant l'expédition du journal, et les delnandes de changement d'adresse doivent être communiquées dlrectE"lnent à l'imprimel'ie Beeger, à Sion .

,~ÂR1'lE PEDÂGOGIQU~

De la mentalité pédagogique actuelle Dans l'ouvrage intitulé: Essai de philosophie pédagogique par

Fr. De Hovre, docteur en philosophie et professeur de pédagog.ie à Anvers, (Bruxelles, iLibrairie A. Dervit 53, Rue Royale), nous lisons ce qui suit: ,Les courants pédagogiques suivent le flux et le reflux des doctrines philosophiques. Il est mani.feste pour quiconque parcoUli l'histoire de l'éducation et Ja compare ·avec une histoire de la philosophie que 'les époques d'effervescence philosophique sont égalen1'ent des époques de pensées pédago­gjques... Les hommes qui professent de nouvelles conceptions de la vie professent également de nouvelles conceptions en Ina­tière d'éducation ... Dans le clon1aine de l'éducation c'est la con­ception de la vie qui détermine les théories péda,g~giques .... L'é­r:ole n'a pas de mouvement propre, ~lle n'est pas une force créa­trice, elle est avant tout une for-ce conservatrice. L'école ne prend point l'initiative d'un mouvement; elle suit et construit dans la tradition les ,grandes idées qui ont d'abord révolutionné

. la vie. La pédagogie coonrme tel suit; c'est le penseur en lui ou en dehors de lui qui jette les fondelnents de sa théorie pédagogique. »

Dans la pi'éface dudit ouvrage écrite pnr Jacques J\lal'itaill) nous rencontrons ce passage significatif: « De nos jours, la ''Phi -losophie natura.liste a donné naissance à une pédagogie natura-

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lble; le sociologisme il une pédagogie sociolo.giste; 'le 'nationa lisme ct l'étatisme à une pédagogie nationaliste ' et étatiste; la pédagogie ]l'est pas une science au ton{)]ne , Tnais dépen~lante de la philoso­phie. »

Ces affinnations d'hommes compétents nous donnent peut­(;tre l'explicatiOll de l'évolution qui se pràdllit depuis un cer­Iain tenlps dans le systè111e d'éducation et' les -méthodes d'ensei­Qne111ent. Ce système et ces méthodes sont, selon nous, une con­~éql1ence du n10uvement naturaliste qui. prit naissan~e. au c1~­hut du XIXme siècle et domina toute la s·econde :moltlé . dllclIt . .,1ecle.

D'après 'Ies naturalistes, c est la nature qui fait l'ohonuue, et non l'holnn1.e .1:1 nature; il n'en est ni le roi ni le couronnement, mais simplement un produit. La science de la nature devi·ent alors la science par excel1ence et la nature la grande éducatrice. 'l'out ce qui est humain: l'homlne, la professeur, l'Eglise, l'Etat sont éCa1~tés du rôle principal dans la formation de la jeunesse.

La 111éthode idéale est exclu sivement expérimentale, intui­tive L élève doit pouvoir trouver par lui-nlême. Il marche le p l' ëJ1lie!', le nUl.Ître sui t·

Dans le domaine Inoral m·ême, il faut laisser faire la lla­hlre. Les conséquences naturelles des actes sont des sanctions :111 tremen t efficaces que celles des éducateurs.

Au point de vue social, nous constatûns que dans la plu­Fart des pays ~ivilisés .actuelleme~1t, on a apP'liqué o.u l'on tend à ~-I pp1 iquer les principes rousseaulstes, donc naturahst~s,. en ma~ 'tière cl éducation et de gouvernement. Ce sont ces prmclpes qm ont amené la Révolution française avec . toutes ses conséquences: Ilutte al1'tireligi'euse, émanciipatio·n du citoyen épris de libertdé. ~t (rindépenc1ance, recherche avide des plaisirs et des commo Iles de la vie.

Ce sont ces conséquences qui for,ment la caractéristi9-ue des tenlps que nous vivons: indifférence religieuse e~tel:~l~n d·es droits populaires, recherche d'une vie commode, facIlllee pal' lune foulle d'inventions. Examinons maintenant COlll1nent cette m(~nta1ité exerce son influence sur l'éducation de la jeuness·e.

D'abord .l'indifférence religieuse ou l'are.J:igion, qui conduit 'peu ù .peu ~ l'antireligion, . . an1ène la ,supp~essi,on de l'en:s'eigne­lIlent religieux dans les écoles ou sa reductIOn a une portIOn ex­'tl'êlnement congrue, d'où l'affaiblissement et Il1ême l'ébranlement loLal de la base de la 1110rale dont l'hu111anité ne p~mt .se passel' sans tOl11.ber dans la barbarie féroce COl~1.;me en temOlgnent de t1,)mbreux faits de la dernière guerre. Quand l'homme perd la 'pers.pective dans sanctions ~rternelles, !~ donne, .I~ibre cou~'s à ses passions 111ême les plus abJedes. A. 1 ecole deJa les enf:~nts n~ travaillent plus que pour des InûtIfs pUreJ11ent . humaIns, qUI

sont très , fragilles et ne pOlT.esipondent pas. à .ul1e .. .col).science. droite ··ef)TIevée. Et si le piaisir; )a~' vanité .n'exd\e pas leur ~èle, 'adi'eu l~efforf -soufenù. L'autorite' des maîtres ' n'est plus entourée dê -ce respect, que. mérite tout pouvoir éJ)la,nant de .Dieu. ,. On obéit à

71uf', règlement; à des hommes ,et no~ phls ,à, Dieu, 'l'auteur du " (~9~at~'~è~ne' conimandement;. · voHà ' pouI'quoi .il y ~n a ' tant qui :p~~lll~e?t P?ur rprihdpe : pas' vü;" p~s pris. l~ü reste n~ parle-t~on pas ,~reqnemnlent du respect du a la personnalité q,e l'enfant, he fait-on pas tro~) confiance ,à sa -consdence, COlllme si on était convaincu de la véradté du ,principe rousseauiste: « Tout est bien qui sort des mains du Créateur », ,principe négateur du pé­ché originel et de ses conséquences ?

Ensuite extension des droits populaires. C'est encore Rous­lseau qui, dans le ( Contrat social») affirme que le peuple est le 'souv:erain ahsolu, .et qui lui aocorde tous 'les droits, De nos jours, les droits populaires prennent une extension presque illimitée dans tous les ,pays civilisés. Les iljber.tés ne se cOlu:ptent plus. De là, la tendance à prép.arer les enf.ant.s encore sur les bancs de l'école à la pratique de la liberté. ,N'a-t-on pas institué en 'bien des endroits, des écoles à self-governn1ent, avec droit de dis­~ussion ,en matière de règlenlent ou de sanctions?

Puis, recherche d'une vie cOlnm'Ode, facile. Avec les inven­tions modernes, on allège singulièrement le travail de .J'homlue; on se procure facilement une quantité de jouissances, sUIiout 111a­térielles, qu'on ignorait autrefois. Aussi n'est-il pas étonnant qu'on ait chel"ché à diminuer l'effort, la peine dans l'acquisition des connaissances. De nos jours, on veut instruipe en amusant. De là ces procédés, ces méthodes qui s'adressent trop aux sens et insuffisamment à l 'imagination, au jugen1cnt, ,au 'raisonnement, a l'abstraction ,si nécessaires da1ns un 'grand non1bre de questions. Il semble qu'a'Ctuel'lement -l'élève doive pouvoir tout paIper, voir , goùter, entendre. o.n l'invite à ne regarder que ce ,qui est maté­rieJ, terresh'e Sans doute, les leçons de choses sont nécessaires au degré inférieur; ~mais plus tard ne pourrait-on pas s'en pas­'jer clavanta'ge ? Du reste, il y a bien des choses qu'il faut ensei­gner sans Iecourir aux moyens intuiti,fs.

Est-ce que dans le passé on n'a pas réussi à former des pléiades d'hOlllmes instruits, savants et inventeurs sans l'emploi de nos n1éthodes ll10dernes? Puis, est-ce qu'avec les méthodes piônées arCtuellement, on a réussi à élever notablement le niveau dl:!s études? les résultats des exan1ens sont-ils sensiblement su­périeurs à 'Ceux d'autrefois? Hélas '! nous avons appris par des r~v.ues pédagogiques, des journaux et par des constatations per­~onnelles que les, protagonistes des méthodes nouvelles n'ont pas · encore ,de motifs pour Inettre un bouquet à leur coiffure, q~le le succès obtenu n'est pas propoliionné à leur bonne volonté, :\ leur désir du progrès. Nous passon~ peut-être pour pessÏlniste

'et ùous: 'ad~ettons que. nous pouvons . nous. trornp~r, car ! nous n\ivoIis 'pas, à ce sujet',' fait une enquête' suffisammentcomp'}èt:e ni assez étèndue.

. 'Nous concluons en i'ecommandant la prudence dans 'le choix 'e't t'emploi ' des Inéthodes' nouvelles. Il y a celiainement du bon à ' )i . ·Pl:end.re; mais elles ne doivent pas être avalées in globo les yeux fermés, ni être considérées comme des panacées contre l"ignorance . . ' J. A.

Du travail manuel à l'école primaire Dernièren1el1t, il nous est tombé sous la luain le rapport

présenté au Conseil fédéral par M. François Guex, qui fut Direc­teur des Ecoles nOImales du ,canton de Vaud et ;professeur à l'Uni­veisité de L:ausanne, sur le Groupe 1 (Education et Instruction) de l'Exposition universelle de Paris en 1900.

. Nous y avons rencontré sur l'enseignement des .fravaux lua­nue/s, introduit 'obligatoiren1ent dès 1882 dans les écoles pri­maires français'e.s, queJques ,considérations fort intéressantes, que nous nous pennettons de reproduire ci-après, afin que le per­sonnel 'enseignant valaisan puisse se faire une idée aussi juste que possible des avantages et des inconvénients d'une branche qu'on 'cherche à répandre de ,plus en pIus en Suisse et Inême en Valais. C'est sin1plement à titre de renseignements ou de curiosité que nous transcrivons les idées de M. Guex, sans les accoll1pa­gllE.r de ·con1,mentaires personnels.

Laissons 'parler M. Guex. Voici ce qu'il dit textuelleluent : « Malgré les instructions données, mal'gré toutes les dépenses faites, le travail Inanuel) obU,gatoire depuis 1882, n 'a pas donné tous les résultats attendus. Au début, on s'est emballé. Les tra­vaux manuels apparaissaient comme le grand ren1ède applicable ù tous les Illaux de l'école. Faire l'éducation de l'œil et dè la main donner à l'élève une haute idée de la noblesse du travail des l~ains semblaient être le but de l'éducation. Puis la réaction s'est fait sentir. Il y a eu de nombreuses déceptions, de cuisantes désillusions. On s'est iInaginé que le travail manuel devait être c.1L nné par des spécialistes, par des artisans, qui apprenaient sans 'doute les luultilples trucs du métier, lnais qui étaient incapables de m,ettre cet enseignelnent en rapport avec les autres branches du progran1me. C'est alors qu'en dehors des produits du travail luanuel sans atelier. on a vu sortir· de l'atelier s·colaire (bois, .fer, tcrre, etc.), de véritables chefs-d'œuvre aussi parfaits, plus par­faits même que le travail fourni par un long apprentissage.

Les réCriminatioD-s n'ont pas manqué de ' se fàire " Bntendre l1i1 . 'peu partout, en France, en Allen1agne surtout, èhez · nous

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aussi. Il a fallu rappeler q!Je les écoles sont des foyers de culture intellectuelle. c'est-à-dire de culture de l'esprit, du cœur et de la volonté et non des ateliers d'apprentissage. Les adversaires du travail manuel s'en vont répétant que le travail manuel n'est pour rien dans le prodigieux essor éconOlnique de l'Al1emagne. On pense que si la France a été si enthousiaste de l'·idée du tra­va:} manuel, c'est qu'ell~. avait besoin de gagner la confiance du pnlple, qu'il fallait habituer à i'idée de l'obUgation scolaire et pensait y arriver en faisant miroiter à ses yeux cet appât bril­lant et séducteur. On n'a pas tardé .à voir que l'on faisait fausse route. La France fonnait des ouvriers adroits, habiles, tancU . que l'Allemagne travaillait en silence à la culture -des esprii.. ct des cœurs et regagnait bientôt le temps perdu pour se Iallce::1' à la conquête du monde. On pense que l'école primaire a besoin de tout son telnps et de toute son énergie pour remplir la Illj.~ shri spéciale qui lui incombe, c est-à-dire pour faire l'éducation Î!1tellectuelle et morale de la jeunesse. Si les travaux Inanuels ont une valeur éducative, on peut en dire autant et à un degré plus flevé de tont .enseignelnent. « La dépense de volonté que lléces­~: Ite en classe la compréhension d'une seule pensée, fait remarque r M. Ries, la réc1adion d 'une composition, la résolution d'un pro­blème d'arithmétique est beaucoup plus grande que celle qu 'exige lIe rabotage d'une planche, et eHe est d'une nature bien supp­'1'ieure. »

« Le travail l11.anuel d01U1e sans doute à l'enfant une adres~e et une habileté qu 'il transportera plus tard dans la vie pratique. Mais les exerci-ces d'applications nombreux, variés, tels que les entend la pédagogie éducative, lui donneront dans une plus forte mesure encore ces habitudes de travail co nsci en-ci eu x, de ll1aîtri­se de soi-lnême. On objecte que le travail manuel n est pas ,seul e::lpable d'amener les enfants à produire, à créer du nouveau que le résultat obtenu en travaillant du carton ou du bois n 'a pas -plus de val eur qu'une produ-ction de mots ou de 'pensées. On prétend que s'il développe le ,goût du beau, cela est bien plus vrai encore; il est bon d'ajouter que 'l'air .des ateliers ne vaut pas cé.lui · de l'école, et 'que les expériences faites dans les laboratoires de psychologie physiologique ont prouvé que le travail du corps n:est pas un délassement pour l'esprit, au contraire. C'est une fa­tigue de plus ajoutée à celle de l'élève. Jules FerITU) à l'inaugura­ti(m de l'école nationale professionnelle de Vierzon, pensait que le Il avail nlanl:·el rapprocherait les diverses classes de la société et euntribl,lerait ainsi ,à l'apaisement sodal. Vin.gt ans se sont écoulés e~ où est-elle cette paix so-ciale qui, au dire de l'homlne d'Etat français, devait être préparée sur les bancs de l'école par le /travail manuel? « Ces exer-cices de rabotage à l 'usa.ge des en­f:U1ts des falnilles riches, dit enccyre M. Ries, ne . sont rien de

·'plus. qu'une variété d'.hypocrisie sociale; ils n'ont ,pas . plus de

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v:::leur que ces· cérén10·nies dans lesquelles un pers<;>nnage haut {>la-cé mange en public ui1e cuillerée de soupe d'hôpital pour ~x­c-iter l'appétit des pauvres nlalades. »

«.· D'aHleurs les -classes ouvrières elles ... mêlnes, celles qui re­présentent les exigences de la vie pratique, ont toujours observé LIlle attitqde f.roide, 'Parfois netteT~ent hostile, à l'égard de -cet enseignen1ent. Jamais les · asso-ciations ouvrières n'Qnt pris part ~l "la propagande en faveur du travail manuel, assure ce même M. Ries. Cest aller un peu loin. En Suisse, à Inaintes repris'es, on a vu les syndicats professionnels défendre les intérêts de l'en­seignement manuel.

Il est certain cependant que,. pour l'individu COlnlne pour les peuples, c'est l'esprit qui bâtit ·le COl'pS) que l'école. doit être ·en première ligne éducative, qu'elle . n'est point un atelier et ~1e doit pas · dégénérer et · devenir l'humble servante des métiers.

Telles s\)nt; au courant de -la plume, quelques-unes- des rai­sons que l'on fait valoir contre le travail manuel. Elles se justi-:­fient en une certaine Inesure, parce que l'on a oublié le but de ces leçons, qui est de vivifier l'enseignenlel1t intellectuel en lui fournissant un élélnent concret de plus.

Le travail lnanuel a, lTlalgré tout, sa place marquée dans ne s progralnlnes et doit l'y conserver. Pour c.ela, qué ses défen­seurs le luaintiel1nent dans. de sages liIuites; tout est là. Il e.st in­(léniable que, dans l'évolution de l'hun1anité, le travail te·chnique, à l'aide d'outils , a été -- aussi bien que l'activité intellectuelle, dont l'instrument est le langage - un des facteurs de la civili­sation. Il est un Inoyen d 'éducation, Beaucoup de bons eSlprits pensent que le siècle qui ~'ouvre sera celui de la lutte écon0111ique et sociale . . L 'école primaire en ressentira les conséquences. Mais h 'exagérons rien. Le rtr,availl m·anuel sera ou ne ,sera pas à l'é-eole p rÎlllaire, suivant qu'il s'y trouvera en rapports étroits avec le reste de l'enc;eignen1ent ou qu'il dégénérera en apprentissage de métier. Aujourd'hui où presque toutes les écoles nonnales pl:é­~arent les instituteurs à donner cet enseigneluent, il sera facIle laux maîtres de le considé.rer eom,me un c0111;plément de culture. !~{>nérale et d'établir les -liens qui l'unissent aux autres discipli­~es du progra:mme. Ce n'est pas pour lui-même qu'il est enseigné, rnais en vue du concours qu'il prête à l'éducation générale de l'enfant. Ainsi compris, il ne s'agit pas de faire travailler le bois et le fer dès le début. Cet el1Seignelnent commence dans l~ dasse même, car l'installation d'un atelier pour le bois et le· fer n'est utile qu'au degré supérieur et, là encore, seulelnent dans les gnll1ds centres. . ...

Au début, les élèves sont invités aux ex,ercices de pliage, t~s~ s~lge, découpage, cartonnage et collage, travaux qui peuvent êtr~ exécutés partout et sans de grands frais. Ces exercices facilitent

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1~ transition entre la vie au gr'and ' air . de l'enfant èt: l~_ r~gime scolaire ave'c une organisation plus stricte et plus serrée. D'autre. part, il fournit une contribution importante à l'enseigl1ement in­tuitif du ,calcul, de la géométrie ,et du dessin. Au degré moyen, il peut être roasidéré comme une application des leçons de choses : on représentera les objets qui auront été observés ou étudiés dans ces leçons. Plus tard, au degré supérieur, le travail manuel est en raPlport de plus en 'plus étroit avec la géonlétrie, le d.e.ssin ef les besoins de la vie pratique.

S'il est conçu et donné dans cet esprit, considéré bien plus ·comme une orientation que com:me une préparation, il ne sera vas, penso'ns-nous, cornnle on le lui a reproché Inaintes fois, un ~vilissement de l'école, une de ces nombreuS€s tendances utiU­taristes de notre époque qui ne voudrait voir figurer dans nos pI2ns d'étude que des choses positives, directement applicables ù ja vie. » J.

Constantes pédagof!iques chrétiennes.

,,\1ous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal"

Les conoeptions pédagogiques des vieux régents dont les derniers représentants se comptent sur ,les doigts d'une main, 'étaie!}t le remet fidèle du Tégime familial, sérieuses et ·austères, 'avec une pointe de paternalislne . .ces éducateurs des enfants du peupl'e n avaient. qu'à s'inspirer des leçons éloquentes que donne -à une population alpestre .l'existence rude, laborieuse et très mo­deste du travail ardu. Puisqu'il faut vivre dans des condiotions 'austères, ha'hituons-y nos enfants. Et la jeunesse emboîtait sans trop d'hésitation le pas traditionnel d'une discipline peu discutée.

La religion venait accentuer l'enseignelnent salutaire des :exigences natunilles, non sans 'en atténuer les rigueurs par les 'perspectives éterneHes. Lorsque les déf,aillances trahissaient l'idéal thrétien, on savait encore recourir à Dieu, à la fois source de for·ce et océan de 1J.11iséri.corde.

Nos souvenirs d'enfance ·nous répètent que les généra-tions !éteintes chez nous depuis une pér.iode humaine ont surtout cul­tivé le sens du .respect, de la subordination ,et de lIa fidélité à la tradition.

On n'estime souvent un bien qu'après l'avoir perdu. C'est 'ainsi que nous voyons avec une évidence fraPiP,ante que ces vertus sans éclat étaient des éléments de st,abilité sociale; car 'eUes s'appuyaient sur une base divine immuable et répondaient 'aux exigences de la vie.

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. Inlitate1:ll's h:.ès . imparfaits du Père .céleste .dont . « la sagesse 'rl:tteint avec forcé- 'd'un ' bout du monde à l'al.ltre et dispose tout 'àv~c ' douc~ul' »., (Srup. 8, 1) nos anciens ont mis un. accent ,vigou­reux sui- la .fOl'ce. et n'ont que rarement péché Ipar excès de dou-. telu' èt encore moins par ·sentimentalisme.

. Depuis .le. début du siècle de l'enfant, on souligne en rouge la sévérité de l'école traditionnelle et on passe en vitesse sur son ac­Jlion tonique. D'autres l'ont fait depuis longtemps. '

A une élpoque où nos famiBes chrétiennes appliquaient en­'core sans arrière-pensée les ' idées éducatives r.eçues en héritag'e, sans s~nger à la .possibilité d'autres n1éthodes, l'esprit .nou­'veau avait déjà fortement ébr,anlé les conceptions pédagogiqu~s' 'du -passé;' La Renaissançe et les révdl'lltions Succ€ssives avaient, Idétaché beaucoup d'hoffilnes i.nfluents de la doctrine de .l'Eyan­gile, plÙS de toute croyance positive. Prenant une conscience plus ' 'vive et ,en quelque sorte n10rbide de sa valeur, cet hOll1llne nloder~ he s'est replié sur lui-'lnêlne. Il s'est follement demandé pourquoi il rf,allait recevoir les 'leçons divines ,pour ' voir le vrai et deman- , 'der .le secours d'en haut pour faire le bien, et dans sa présomp­tion, il a écouté le vieil atavisme révolutionnaire: « VOl.lS serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal.» (Gen. 3, 5).

Le dieu au petit pied s'est forn1ulé ses propres lois, combien ton1Jplaisantes! Ainsi est né l'homme autonOlne des philosophes 'qui prétend ne s'appuyer que sur ' les forces de La nature.

Un conte parle d'un personnage: sorte de Don Quichotte, qui, embourbé dans un Inarais, veut se dépétrer en se soulevant par ses cheveux. C'est ce que prétend faire ,l'hOlume autonollne.

L 'ambition luciférienne s'est lentement insinuée dans les sys­tèmes pédagogiques dont les promoteurs ont 'commencé par dis­créditer l'éducation traditionnelle en La ,déslÎgnant par Inépris ' d'arriérée, de passive et d'hétéronome.

Arrié'rée? E·Ue peut se réclamer d'un long passé qui en a démontré la valeur chez les .peu;ples les plus divers et à des épo­ques éloignées de l 'évolution historique. C'est Là sans doute un ltitre de noblesse dont ses détra,cteurs n'oseront pas se réclalner.

Passive? Sans attendre que l'enfant, lalprès cent essais in­fructueux èt des hOlUIThages irré.parables, découvre peut-être un grain de vérité, ellÏe le conduit "IThaternellement à la source du vrai et lui ouvre les trésors de la grâce qui vient aü secours de sa vo­'Ionté encore très f.aihle.

Hétéronome, c'est-à-dire recevant la loi d'un autre? Oui, certes. Miais quand cet autre est justement l'Auteur de l'ètre ' hu- -luain, il ad~pte sa Iloi aux pos'sil;>ilités de fêt-re et lui impose des · .charges faites ' à sa 'mesure.

- 60-

. Voilà ce que l'orgueil d'une pédag~gie autonome . se refuse d'admeth'e. Les nlaîtres chrétieils dirigeaient fe regard 'de l 'en­faIit vers le Créarteur, Jésus enf~nt et adolescent, le bon Pasteur., le thdst souffrant et mourant, le glorieux Ressuscité, le Fils :\ lIa droife du Père et U'Euchal1istie. Si un œil humain avait pu con­fempoler les millions de jeunes âmes ainsi tournées vers leur so­leil ,spirituel, comnle les fleurs innOl11brables vens le foyer de lumièr,e, il y àurait eu l!à un s,pectacle inénarrab1e.

Les chos'es sont non seulelnent changées, luais renversées. 'lI s'est accolnpli une révolution beaucou;p plus profonde que nous, éducateurs d'un pays au Jlong 'Passé chrétien, le soupçon­:l.1ons. Détourné de Dieu, l'enfant ·est invité à trouver ,dans sa p,au­'vreté native les ressources spirituelles nécessaires.

Dans la lettr·e sur [ 'éducation chrétienne de la jeunesse, Pie XI parle de « ces systèmes modernes, aux noms divers, qui en appellent à une prétendue mztonon1ie et à la liberté sans lilnites 'de l'enfant, qui réduisent ou nlêlne supprÏJnent l'autorité et l'am­bre de l'éducateur, en attribuant à l'entant, un droit Pl'emier et 'exclusif d'initiative, une activité indépendante 'de toute loi supé­rieure, naturelle ou divine, dans le travail de sa propre fOl'lna­'tion » .

Après avoir abandonné le terrain solide .de l'éducation chré­tienn~, les novartelll"S doivent se 111ettre en quête d 'un autre équi­'libre pédagogique. Les systèmes se sont 'multipliés au f'ur et à l11esure que leur , nice congétinal s ',est révélé.

. Il n 'est pas toujours facile de déiinir nettement les traits 'distinctif s de ces générations instables de,s esprits novateurs qui 'seraiel t souvent embarrassés d 'exiprÏl11er clairem'ent l eurs préten­'tians. Dans la 11lême lettre, P ie XI en parle .dans les termes sui­vants : « Il n'est que trop clair que l'intention d'un grand nOln­bre 'est de soustroire l'éducation à toute dépendance de la loi di­vine. Et ((insi voit-on de nos jours ce cas vraiment étrange, ;d'éducateurs et de philosophes qui se fatiguent cl la recherche d'un code 11101'((1 universel d'éducation, comme si n'existaient ni 'le Décalogue, ni la loi évangélique; ni même cette loi naturelle 'que Dieu a gravée dans le CŒur de l'homme, qui a été promul­guée pal' [a droite raison et codifiée encore pal' Dieu lui-même, 'avec la Révélation positive, clans les dix COlnlTICllldements. »

On peut se demander -si, au fond du m.ouvement pédagog1i.­que qui jure par l ',autonomie aussi outrée de l'enfant, il n 'y a Ras llÎle inlll1enSe duperie incons·ciente ou même consciente, La plu­'part des hOlnm-es qui détournent les r egards de l'enfant de Celui qui est le véritabJe Maître des âmes, n 'ont d'autre ambi­tion que de devenir eux-mênles des centres d'attraction, et ainsi la jeunes-se désenlparée finit souvent pal' jeter par-dessus bord toute règle qui kt ,gêne.

- 51' -

Le Eape Pie Xl ne nou.s laisse pas clans le doute ~n :ce qui concerne aa valeLH de ces systèmes: « Est donc faux tout natul'Cl-' tisme pédagogique qui, de quelque façon que ce soit, exclut 'ou tend à amoindril' l'action s.L1rnatill'elle du chrzstianisine dans là }'onnation de lu Jeunesse, erronée toute méthode d'éducation qui' se base, en tout ou en partie, SUI' la négation ou l'oubli du péché originel, pOLil' ne s'appuyer que SUl' les seules forces de la nature. »

Les' éducateu.rs de chez nous n 'aldlmettent pas ce naturalisme outrancier et rejettent avec véhéinence des ,prétentions aussi ~on­i l'aires à la >Cll'lih.1l'e chrétienne des ânles. Mais 'ce qu'on se refuse 'ct. ' accepter en b'loc et onvel'tement s insinue subrepticement. Conl­;me la bouche déborde de l'abondan~e du cœur et que la p1u1lle 'se .trempe dans l'encre des rêves habituels, Je natur·alisme péda­'gogique trans.pir€ à travers des conférences et des écrits que \noHs risquons de prendre pour d es révélations. L 'éducartion 1110]­lJe ,du foyer dOlnestiqu e a 11laintes fois renversé l'e rôle de parents ·ct des enfants , et à .l'école aussi , au lieu de suivre les suggestions !de lIa sollioitude du hon pasteur qui joint la force à la bonté, 01

\lll é~onnaît l'ascétisme nécessaire à toute fonnatioll -chrétienne et cher'che une >con1pensation illusoire dans des concessions ins:.pi­'rées· p1utôt par la peur de l 'effort.

Il y a }là aussi un 111anque de confiance en l'effi~adté de la Igrüce qui n e sllippl'ime pas la nature luais la pal"fait et la dé­passe.

« Personne n e peut poser Wl autre fondement que celui qui est déJà posé) savoir Jésus-Christ. » (1 Cor. 3 II).

C. G.

i PARTIE PRATIQUE l ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

L . .\NGUE fRANCAISE ,

Centre d'intérêt : VILLE - VILLAGE

1. Mon village

(/) Situation géographique: ASipect: Au centre, l' église avec sa flèche élancée. Maisons

groupées autour d 'elle et e~1fouies dan~ la verdure. Routes blal1-- 'ches qui se prol.ongent vel'!s les villages voisins. Hameaux isolés,

'C01lnme des îlots dans .la 111er des campagnes cultivées. Campagn~s, 'qui l' entourent et bois qui le bornent au loin. .

~52, -

Inlpres~,jon . d'enSE1Il1·ble: c~lme,., pittoresque.; b) Oil est . ~ftué m'on 'village ? - D'où fa ut-il le considérel' .?,

COlnlnent , se ,présentent l'é'gli~e; les maisons ,?- Vers quels ' points s~' djr;~-gent . 1 es. routes 'blan,ches' ?: - GomInent apparaissent · 1es hameaux isolés? -.- .De q~oi .Je viMage est-il entouré et par ql~oi ~s.f-il , bqTné au. loin ? ,~ D~quoi tparaît-i.l le séjour? '

.. ~) ·C'est des hauteurs qui le dOll1inent qu'il faut considérer mon vi,llage; autour de l'église à la flèche élancée se pres~ent les demehlr,es aux : toits d'·ardoises. Les routes hlanches qui le sillon­n~nt se prolongent vers ,les vUlages lointains. De nombreux ha­meaux, isolés apparaissent dans .les campagnes cultivées. Une large 'ceinture de champs et de vergers l'entoure. Des bois le Ihornent au loin. Mon pittoresque viltlage est vraÎll1ent le séjour 'du calm.e et de .la ,paix. Je l'ailille.

2. Dans la rue

a) La rue vari,e sa~s ces·se d'aspect. Scènes habituelles: Passants affairés. Marchands ambulants.

Automobiles de toutes sortes. Scènes pittoresques: Garde chall1pêtre dress·ant procès-ver­

hal. Gamins arrêtés à la fontaine. Paysans conduisant des vaches , etc.

C'est anlusant qué de regarder la rue. b) En ville, la rue varie-t-elle d'aspect? - Que font les pas­

sants ? - Et les luarchands ? - Passe-t-il des autos? - Quelles scènes pittoresques se déroulent dans la l'U'C, relatives au garde champêtre, aux gamins, aux paysans? - Est-il amusant de regarder la rue ?

e) En vi.lle, la rue varie d'·as.poct à chaque instant. Les pas­sants vont et viennent, aff,airés ou simples flâneurs. Les Inar­chands s'annoncent, crient, discutent et s'éloignent avec leur l)ruyallt véhicule. Ca'mions, automobile.s et autncars se croisent en sonnant de' leur trompe. Mille scènes pittores·ques s'y déroulent: 'le ser·gent de ville de faction dresse un procès-verbal; Iles gamins qui reviennent de l'école s'attardent ,aux vitrines et se groupent pour un instant autour d 'un paveur ou d'un peintre; des paysans poussent vers l'abattoir d~s vaches effrayées.

Pour moi, je m'all1userais des heures 'à regarder la rue.

3. Les habitants du village

a) Leur langage: Le patois. Leur tenue: peu soignée, ha-bits grossi~rs. Leurs Ü'ccup~tions: T~avaux .des ch.amps. Travaux des il1é­

tiers: maçon, m'enuisier, forgeron... .:

Leurs qualités: ' ·Laborieu·x. üharitables: ' :e'xe111ples , 'd'entr' aide . . '

" b) Quel est le làngage des viUageois ? - Pourquoi oht-Î,ls une tenue peu soignée et des habits gro'ssiers ? - Quels sont leurs trà-' 1 vaux ·habituels ? - QueJlles sont leurs qualités '? - S'aident-iis ' d~ns leurs di,f.ficult~s,? - Connaissez-vous qùelque exempie ha­bItuel de èette chaJ::Ite ? - Sont-ils heuTeux ? - Pourquoi faut-îl les respecter? . . e) Les villageois. padent le patois. Le plus souvent, occupés a de rudes h,avaux, Ils ont une tenue peu soianée et des habits

. A . 1 t') grossler~. qmH eur s.ervirait une tenue élégante qui Jes gèneraH pour SOIgner l~ur bé,taI~, labourer les cham,ps, charrier des ' pier- , l'es ou du!umler, travaIller dans ,les bois ou les carrières, maçon:.. . ner, menUIser? En revanche ils sont laborieux et charitables. Ils s'aident avec joie dans toutes leurs difficultés: que de villages, par 'Cxemrprre, où les voisins d'une pauvre veuve ou d'un vieillard impotent se réunis.sent pour faire ,sa moisson, 'arracher ses pom­mes de terre, cultIver S'on champ ou même réparer sa maison. L'habit ne fait pas le Inoine, dit-on; les habits du paysan ne l'em­pêchent pas d'être uti,le et heureux. TI faut le respecter pa~ce qu'il travaille.

4. Les habitaltts de la ville

ct) L'ani1mation es1 constante en ville.

Dans les rues :Certains vont à leur travail ou à leurs affaires. D'autr.es se promènent. D"autres attendent le tramway ou passent · en auto. .

Dans les parcs: Les vieilUard-s se re.posent. Les enfants jouent sous lia garde de ...

Dans lIes lieux pubUcs: Des passants entrent dans les éo'li-ses. Des oisifs visitent les magasins. t')

Tous ont une tenue distinguée et 'presque personne ne parle le patois.

e) Parcourez les rues de la ville: quelle ·animatio'n ! Les uns courent à leur travail ou à lIeurs -affaires, d'autres se prÛlmènent, d'autres encore passent en auto. Dans les par.cs, les vieiJlards se chauffent au 'soleil, tandis que les enfants jouent sur l'herbe. Dans' les églises toujours ouvertes, des passants entrent et adorent un ' instant l'Hôte di~in; des oisif.s visitent les magasins. Beaucoup portent une toilette élégante, .la plupant ont fI'air dIistingué et pres­que personne ne p.arle le patois.

5. Les monumeltts de la ville

Cl) La vüle est semée' de curiosités'.

Monumeilts anciens: 'Eglises et h~urs richesses artistique~ Hôtel de ville, palai·s.

- 54~-

Souvenirs .historiques : St.alues de citoyens -célèbres. MlIs~es ' 'd histoire, d'antiqUlÎtés, de peinture.

Coins ,pittoresques : Quartiers al1ci~ns aux Inaisons curieuses. Quartiers nouveaux aux b~tisses somptueuses. .

La viHe est intéressante ù visiter. c) La 'Ph~part (les villes sont sell1ées de curiosités. Presque

t{)utes gardent des mOlluments anciens, des ég.lises pleines -de tableaux et de richesses artistiques, des hôtels de ville. Presque toules ont leurs souvenirs historiques, leurs statues de dt{)yens célèbres, leurs musées d 'nistoire, ou de ,peinture. ou d 'antiquités. 'Presque t{)utes, enfin, ont leurs coins pittoresques, leurs quar­tiers nouveaux aux som,ptueuses bâtisses. Et c'est pourquo,i tpres­'que toutes les villes sont intéTessantes ù visiter.

6. Les magasins

hté. u) D.ans h 's m.agasins, en général, on n 'offre qu une spécia-

Leur intérieur: L'enseigne est artistique. L 'étalage ·est ar­rangé avec goüt, pourvu d'attractions, éclairé parfaitement.

Leur extér.ieur : Los demoise1les de 111.agasin sont serviables . Les Inarchandises sont variées et en ordre parfait. Les clients sont servis avec célérité.

Quelques i111lagasins, tels les bazars, offrent toutes les spé­'cialités.

c) Les nlagasins sont de ,grandes luaisons de vente. Ils n'offrent souvent qu'un seul genre d'articles: modes par exen1-pIe, ou chaussures, ou -costumes, ou épiceries ... L 'extérielu' du 'In-agasin cher'che à séduire le olient : son enseigne est artistique: son étallage est disposé avec 'goüt pourvu d attractions et éclai­ré de façon ingénieuse, A l'intérieur, des demoÎseUes de Iuagasin très serviables se Inettent au service de l'acheteur; les Inarchan­dises sont variées et disposées en ordre parfait, les clients servis avec 'célérité. Quelques grands 1uagasins, tels les bazars, on t dans leurs ra) ons toutes les slpécialités.

7. Les caractères du village

(l) Le village est industriel 'ou agricole.

Industriel: Les ouvriers sont occupés ~l l 'usine, à la carrière, à la forge, ù l 'arsenal. Les routes y .sont larges. Les véhicules, chariots, autos, camions les sillonnent sans 'cesse.

Agricole: Les ouvrie]'s sont ,empl{)yés aux travaux des champs. Le village est callme. Le bruit des aninllaux do.mestiql1es, des chiens, de la forge, ·des chants du ,pütl'e." sont les seuls qu'on entende.

c) Le village .est -industriel si la plupart des ouvriers sont oc­cUlpés à l'usine; il est agricole ,sj la IplupaTt s'emploient aù~ tra­vaux des charrnps. Industriel, ses larges routes 'sont const1am1ment siITIonnées par les véhi'cules, chariots, autos, camions qui trans­portent les marc-handises; agricole, il est bien plus calule et ne connaît d'autres bruits que les cris des animaux dOluestiques, le jappement des chiens, la chans{)u de Joa f{)rge, et parfois, aux beaux jours d'été, le refrain des petits pâtres rentrant des chaInps avec leur pauvre bétail.

8. Les caractères de la ville

a) La ville est Ulle founnilière nuit et jour en mouvement. Ses caractères: Le mouvement: travaill, affaires, plaisirs ...

'Le bruit: 'Ciafés, camelots , marchands, voitures, trams, foule ... L'habitude seule peut faire aimer cet éternel tapage. b) Figurez-vous une fournülière nuit et jour en mouvement:

'c'est la v.ille. Les uns :se pressent veDS :leur travail, d'autres cou- ' 'rent à leurs affaires, quelques-uns S'a'ITIUSent; mais aucun ne tient en pla,ce et tous semblent dévorés de la fièvre du mouvelnent. 'Partout du bruit: musique des oafés, cris des caluelots, ,appel des 'm,archands, vacarn1e des voitures et des traIns, brouhaha de la 'fowle. Vraiment i,l faut y être né et y avoir passé sa jeunesse pour aimer la ville et son éternel tap.age.

9. ]f' acteur urbain et facteur rnral

n) Facteur urbain et facteur ,rural sont deux types de ca­'ractères tout différents.

Leur tenue: Tenue plus soig11ée du facteur urbain. Ten~le 'plus favorable aux longues marches du facteur l'llfla1.

Leur tournée: Tournée courte du premier: quelques rues. Tournée plus longue du second: un ou .plusieurs vinages (bicy­'dette) .

Leur dém!arche : Le facteur urbain ne .p-anle guère et passe rrupiclement. Le facteur rural 'répond en passant aux s'aluts qui lui viennent de toutes parts. \ Le fa'cteu.r urbain est un fonctionnaiTe, }'" facteur rural est un ami.

e) Le f'acteur urbain et le facteur rur.al sont deux types bien 'différents. Leur tenue est 1a mê1me, mais plus soignée ·chez le facteur uI~bain et plus favorable à la marche chez le facteur ru­'l'al; celui-ci se sert souvent de la bicyclette, inconnue de celui-là. 'La tournée du premier se borne ft quelques rues; celle du second s'étend parfois à plusieurs viillages . Leur dèIlloarche surtout dif­fère: le facteur urbain ne parle guère et ,passe rapidement; le facteur nuai répond, en n1.archant toujours, aux saluts qui l'ac­cueillent de toutes iparts. En un mot, .Je facteur urbain est un 'fonctionnaire, le facteur rural est un alni.

10. En tramway

a) Grâce au tram, on peut facilement 'et vite aHer d':un bout de ,la ville à l'autre.

As.pect général: Voiture .électrique, il itinéraire fixe, par-. courant .les rues sur rails.

Plate-forme: Le wattIll'ann qui dirige. Des voyageurs restés debout.

Intérieur: Le contrôleur qui distribue les biUets. Les voya­'geurs com·modémerut assis et généralement silencieux.

Dans ce ,mouvement ,peDpétuel de montées et de descentes, le wathnann et le oContraleur seuls restent.

c) Grâce au tralm, on peut fad,lem.ent et vite parcourir la ville de bout en bout. Le tram est une voitUI"'e électrique, à itinéraire fixe et (parcourant les rues sur l'ails. Ses deux plates-formes sont Dccupées par des voyageurs clebout; ·sur ,la plate-forme avant pl end pla'Ce 'le wattmann qui la dirige. A l'intérieur, le percepteur aistribue 'les billets; les voyageurs y sont confortablement assis. Dans 'Ce mouvement perpétuel de 1110ntées et de descentes, ,le (wattlnan et le contrôleur seuls restent: c'est .leur service.

11. Le soir en ville

a) La rue, en ville, est aussi bruyante le soir que durant le jour. : La rue: Les grandes artères et les places sont brillamment illuminées. Les éta/lages sont ingénieuselnent éclairés. Les en­seign.es lun1Îneuses s'allument et s'éteignent. Les entrées des ci­némas ou des grands cafés éclairent au loin. . Les 'passarits: Les ,camions rentrent. Les autos circulent avec rapidité. Les travailleurs attardés se hâtent. Les promeneurs se prélas'sent et s'arrêtent aux vitdnes.

Dans le lointain, un bruit de fanfare ... c) En ville, la rue ne perd rien de son aniInation quand vient

le soir. Les places et les grandes artères sont brillalmnTel1t illu­!minées, .les étalages des grands magasins sont puissamment éclai­~'és, les enseignes lmnineuses s'allunlent et s'éteignent et les en­'h'ées des cinémas ou des grands 'Cafés éclatent au -loin. Le nom­bre des autos bruyantessem~),le augnl'enter encore à l'heure où 1es ',canlÎons de livraison rentrent ~l l'usine. Les travailleurs at­tardés se hâtent vers leur logis, tandis que les promeneurs se pré­lIassent ou s'attardent aux vitrines. Pour une heure il senlble que 'toute la popu.lation soit dehors ...

12. Un voyage à la yi lIe voisine

a) Circonstances: Aux del'nièrres vacances, en conlpagnie de mon père. Le voyage se fit en chenlÎn de fer.

Troisième année, No 3. Octobre 1946.

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1. DIVERS.

B i b li 0 g ù' -a V hie ,s-ciel1'tifique sluisse ;publ. (p,ar la Bibliothèque na­tionale suisse - Biblliogr3jphie Ider s,chweizE'l' . .naotuT'w1ssenslchaft-'l,]chen 'und .g.eogr8.lphis'chen L1teraotur. Année 1- • Berne, 1925- , 80. SL 4/Il1

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Ce que .te vis: Curiosités déjà vues : églises, vieilles lnaisons, hôtels, musées ... Visite àu grand bazar, magasin universel, nos emplettes.

Le soir, .au retour, on me fit conter mes im.pressions. . b) C'était aux dernières grandes vacances. Avec mon père,

je me rendis à Lausanne, la belle cité des bords du ·Léman; nous ~'îmes, natureLlement, le voyage en chemin -de fer. Je m'étais déjà promené quelquefois cl travers la vine et j'y avais admiré les !églises merveilleuses, ,les vieilles demeures bourgeoises survi­Vant encore, ,les splendides hôtels modernes et les pittoresques 'marchés. Cette fois, nous entrâmes à .J'Innovation. C'est un l11.a­!gasin inmlense et j'y vis les choses les plus rares et les plus od.ispa­'n:Jtes. Mon père m'acheta une superbe boîte de -compas. J'étais 11eureux ·de ce cadeau que je désirais depuis si longtemps. Nous y joj.g~lîlmes quelques l11.enUS jouets 'pour mes frères et sœurs. 'Le soir, à la veinée, on 'l11.e fit conter 111.0n voyage et ses surprises, et tout le monde était content, presque autant que ,moi-même.

13, Les autorités de la CODmlUne

a) La commune: Le ·président. Les conseillers COml11.Unaux. 'L'assemblée primaire for,mée des citoyens. Le juge et son subs­titut.

La paroisse : Le -curé est le chef de la paroisse. Le vicaire 'aide ,le curé.

On doit le respect aux .autorités civiles et religieuses.

U. Rédactions

l. Vacances au village. - 2. Promenade en ville. D'aJPrès L. D.

PBNSBE

Ce que nous devons -craindre le plus, n 'est 'pas d'entrer dans ,la -..-i.e sa.ns une 'c·ulture intelJlectueHe suftfisante; le ,grand danger gît ;13l1!s le manque de ,culture -morale. (Ruskin.)

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_ 1;)8 _

FICHE DE VOCABULAmE N.o 7

IV. La famille

26) Les 11lOts dans l e texte: Notre l'amille comprend nlOn l.lère; ma n1ère, nl'es frères et sœurs. MDn grand-père paternel et Gnde Joseph habitent aussi chez nous. Il y a 25 ans que papa et· maman se' sont unis 'Pa'!.' les liens sacrés du luariage' et rien n'est venu asso111brir 'leur bonheur; nous avons fêté hier leurs lloces d'a1rgent. Gl"and-père a fêté ses noces d'or il y a déjà 10 ans; il est veuf depuis 5 ans . Je suis le cadet de la famille. Ma­rieÜe, ma sœur aînée, est lnariée depuis 3 an,s; elle a des ju­lneaux : un garçon et une fille âgés de 2 ans. J'aime bien Iuon petit neveu et TIla nièce ·et je suis .fier d'être -leur onde. lVia sœur derneure chez ses beaux-parents; ene est leur bru, tandis que son mari est ,Inon beau-frère. C'est le .gendre de 'Ines pa­rents.

Un de mes oncles est décédé; mes petits cousins sont or­phelins de père; on ~eur 'a donné un -tuteur. Mon père a fait dresser notre arbre généalogique; nos ancêh'es y sont dé~i­gnés jusqu'au XVlènle siècle. C'est une be1Ie lignée et je suis fiel' de mes aïeux.

EXERCICE D"BLOCUTION

27) Nomme tous les lnemhres de ta falnille . Que sont pour toi les enfants de ton frèr·e ? les enfants de ton oncle? Que sont par raplPort à ton père ou à ta Inèl'1e, ta tante? le mari de ta sœUlr? la femme de ton iTère? QU'lest pour toù père, le père de ta mère? Quelle différence y a-t-il entre tes aïeux et tes aïeuls?

Qu'est-·ce qu'un enfant tpOsthlulle? un oncle par alliance? Combien de générations y 'aurait-il entre ton arrière-grand­

père et ton petit-Ifils? Qu'est-ce que la bru? Une lnarâtre? Conrbien as-tu de cousins gennains ? d 'oncles, de tantes? de ne­veux, de nièces ?

r Tote le féIninin de ces nlots : le Ipère ... , le f['ère ... , le neveu .. . , l ·oncle ... , le gendre ... , .le tpan'ain ... , le parâtre .. . , le grand-père ... , le beau-frère .. .

Qu'entend-on par un arbre généalogique? Qu'entend-on par ·1 atavislne ?

Qu'est-ce que des tares héréditaire? l'hérédité? un hé­ritage d'honneur?

Quel est le degré de pU'renté ·entre tes cousins gern1.ains et toi? Qu'entend-on par le lnariage civil? Devant qui les époux:

prOlnettent-ils de s'unir. Quelle différence y a-t-il entre le di­vorce et la séparation?

FICHE DE VOCABULAIRE No 8

La falltille (suite)

28) Relnplace les points Dm' un des Inots suivants : oncle COUSllle cousin frère divorce tante heBes-sœurs grand-onüle grand'tante indissoluble erufants 'arrière- ses petits- belles-filles civil

'petits-enfants enfants I\Œon '" Loujs et :Ina ' .. Claire sont venus nle trouver diman­

che; ïls étaient accompagnés de leurs deux enfants, ma -.. Ger­luaine et 11lOn . . . Paul. Nous avons joué longtemtps ensem.ble .. Mon père s est entretenu avec son .. . Louis, tanrus que les deux ... . , ma tante Claire et Ina n1ère préparaient le goûrter. Sur ces en­trefaites, ma sœur aînée est arrivée avec s,es deux bambins, qui ont fait la joie de leur '" et de leur .. . Mon grand-père Iui aussi a été tout content de voir tout ce .fllonde rassen1blé : ses .. . , ses '., et Stes deux ... Ce fnt une helle fête de " . L'Eglise catholique 11 autorise pas le ... le lll'ariage eStt ... ; le mariage ' .. n'est qu'une Sh1.1ple formalité.

29) PhJ'ases cl compléter: J 'aüne .. ', j éprouve de l'affection ... , je chéris; .,. lue sont chers .

Je té.l110igne des égards, du reSipect, de la déférence à ... Je vénère, j'honore mon ... J'ai de 1. attachenlent, de l'estime, de la considération, de

l'amüié, de la s. ' lnrpathie pour .,.

30) Rempluce les points pC/r les mots qui conviennent: Tons les s.oirs avant de lue coucher, j' ... ·mes pU'rents. Ho­

nore ton .. ' et ta ." si tu veux vivre 10ngu8lnent sur la terre. Fais dire des ... pour le l'epos de leur âIne.

31) Donne W1 compléInent à ces noms et fais-le entrer dans des phrases: Le fautelùl de ... Le tricot de la ." la bague de la ., . les lunettes de ... , les jouets du '"

32) Qualificatifs: Donne ± adjectifs expriInant ·les quali­lés des enfants; 4: adjectifs indiquant les défautls des enfants-

33) Contraires: Donne le scontraire des expressions suiv:u -tes: . une famille unie .. . un fils somuis ... ; un fils ingrat ... ; Hne ln ère sé, àre " .

34) Famille de m.ots : > F ais entrer ces m'Ots (de la falnil1e de père, de f'rèl'e, de mère, dans de petites phrases. Paternel, pater­llel'lement, parricide, Iparrain, paternité, patrimoine, patriarche,

Fratricide fraternel, fraternité, confrère, frater-nelleluent, confrérie. Mère, maternel, maternité, ·marâtre, nlatrone, matri­Juonial, n1anTaine.

--- - ---

~~--

-00,'-

l , '. 1 rICRE ' DE VOC'ABULAIRE No 9

V. La ménagère

35) Les mots dans le texte: Connaissez-vous' la bonne fée de la maison? C'est la ménagèe. On ne se rend pas compte (lU fl'avail qu'élIe a'<?C0mplit durant toute la journée. N'est-elle pa,) ln preln'ière 'lev~e et la dernière couchée? C'est elle qui établit 'le me!l1U et préplare Jes repas; eile qui lave, ,répare et entretient 'Je linge, raccommode et ;ravaude les bas el les habits, fait ré­gner l'ordre et la propreté dans toute la maison. Elle balaye, récure, encaustique les planchers, époussète et nettoie les ,meu­b'lès. A~t-eHe une minute à elle? Vite elle prend son tricot et sous ses doitgs a-giles, le réseau serré des mailloes cOlmp.ose un lTIiaillot, une 'écharpe, un bonnet. Il faut qu'elle soit économe sans être avare, car l'alligent ne vient pas tout seul dans sa bourse; aussi, ce n'est pas sans inquiétude qu'elle se rend chez le boucher, chez le laitier, chez l'épicier pour faire 'ses emplettes.

Quelqu'un est-il alité dans la famille? Elle prépare des ti.sanes, fait des compresses, administre les médicaments et passe la nuit au chevet du lnal]ade. N'ai-je pas raison de dire que la ménagèl'€ est une fée? et une bonne fée?

. EXtERiÜIOE D"ELOCUTION

36) Pourquoi dit-on que la ménagère est la fée de la mai­son? Où les jeunes filles Teçoivent-elles l'enseignement ména­ger? En quoi consiste cet enseignelnent? 'Montre par une phrase du texte que 1a ménagère ne reste pas inactive. Pour-

-quoi doit-elle être économ'e? Pourquoi est-;elle inquiète quand eLle va ,faire ses em,plettes? Cite les principales aotions que la ménagère a c'CÜ'lnlPlit durant la journée. Pourquoi la ménagère est-ene Œa [première levée? E-t pourquoi la dernière couehéc? Que fait-eUe en particulier quand il y a des 'm·alades dans la maison? COlTI'ment pourrais-tu alléger la tâche de ta mère? Comment l'aflgent vient-~a dans "la bourse de la nlénagère ?

Qu'est-ce que l'on entend par un nlénage bien tenu? par un m,énage désuni? Quand la ménagère prend-elle son tricot? Que .peut-"eJl1e bien tricoter? Que ravaude-t-eHe? Que raCCO'111-mode·,t-elle? Cite quelques tisanes que l'on donne aux malades.

Connais-tu quelques écoles ménagères? Quelles sont. les principaJ€s matières ' qui y sont ensei,gnées. Pourquoi cet ensci­gnenlent est-il d'une grande irnport'ance dans un canton comme le nôtre?

- ~31'_ i,-

FICHE; D~· VOCABUIlrAlRE ' ; ....

La ménag.è:re (~uite)

. 37·L-Remplace les .. points par un des' mots .suivants :'. '

Re-c'oiuiafssanCE\ s'acrifiC(~ lesSIve f'avande malad-es active dextérité emplette~

atfectiori raccomlll0de économe sacr.ifi~

ménagè:t:e tricote répit

No 10

La '" prépare les 'l'epas; e11e '" les habits, les b~s, lait la ' '' ' soigne les ". Toujours .. , elle est deboat dès l'aurore et ne s'ac­corde pas un 'instant de ,,' Il faut qu'elle soit ". car l'a'rgent est pénlÏble à gagner. L'après-'midi, elle va faire ses ". chez l'épicieiJ" et chez le boulanger. Ses doigts' ont la ' '" d'une fée: elle ." un" puJ.lower !pour Jean, une ,paire de gants pour Lucie. Elle sub­vient à tous les besoins de ses enfants, elle les entoure des soins les phlS dévoués et bien souventeHe s'oublie et se '" pour eux .. C'est pourquoi nous devons l'entourer de notre et lui téinoi­gner notre ' ..

38) Adjectifs: Donne 5 qualjficatifs que tu peux appliquer h la Inéllagère,

39) Verbes: Donne 5 actions se rapportant à des travaux de prOlpreté faits par la ménagère, 5 actions se rapportant aux vê­tements et au linge. 5 actions se rapportant à son travail de cui­sinière,

40) Famille de mots: Donne les Inots de la famille de InénCl­ge et faiS-Iles entrer dans de courtes phrases.

41) Homonymes: Donne un homonynle de menu et expli-' ques-en ile sens.

42) Suffixe : boucher, boucherie; épioier, épice-rie; laitier, l~ii .de; cherohe d'autres IllotS encore terminés par le suffixe e !e. Quel" e,st le 'sens de ce suf,fixe?

43) ContI'aires: enllnénager, acheter, nettoyer, avare, éco--11 Olniser, active. Fais entrer ces mots dans de petites phrases. "

44) Synonymes: c1eXJtérité, diligente, ·emplettes,

FICHE DE VOCABULAIRE No 11

VI. Dans la cuisine

4.5~ Les mots dans le ley·te,' D'habitude, nous mangeons dans la cLllsme; c'est beaucoup ,pIns facile pour la Iménagère. Là rè­gnent ma 1nère et ma grande sœur Mariette qui vient de suivr-e les cours .J1lénagers .de Châteauneuf. C'est Ina sœur qui Illet la t~bJe; s:,us ses nlams eXlpertes les couverts semblent prendre d eux-mcmes ~a place voulue : assiettes, cuillers, fourchettes, cou­teaux, veJ}~res, carafes, serviette? se trouvent disposés comn1e pal' ~nch~nteln~,n,~ sur une nappe ectatante de 'blancheur. Bientôt la ~ou'Plere ou fume un excellent potage assaisonné de fines herbes paraît au. milieu de la ta'ble. Aavec la louche, Hlalnan a tôt fait de ~emphr les assiettes de chacun. Puis les lnebs se succèdent: h?TS ~'œuvre variés, viande f.roide, rôti de veau, :légumes desse rt, Yl11 f ,j!'}' • , , ,'s , ms, :a1ie, .lque~~·; .uu Tl,lenu de choix comme vous voyez, cal c est fete -auJourd nUl. Nos deux 111énagères se sonl!: révélées fies cordons hleus que félicitent Inême les plus o·olll'imands . Nou.' nous SOnlll1eS bien .régalés. Aussi , le dîner fini ~oüs avons récité le Bénédicité pour remercier Dieu et nous l~li avons demand" d'apaiser la fai'm des pauvres malheureux.

Je n1e lèche encore les babines en pensant à ce festin.

. 46) Qu.els ' sont les t1'oi's principa:ux repas? Que peut-on ~ erVll' >comm·e dessel~t ? De quoi peut se cOlllposer un hoTS d'Œm­vre? Quel est le sens de 'ces expressions: se Illettre à table' sortir de tabŒe.

Compose un menu. Qu'entend-on 'par un dîner froid? un Tel?as il1la1gre; faire nlaigre chère; faire bonne c.hère ; faire l'έ

pavlle .. COffimentt pr~pare-t-on Ile Ipot-au-feu? Quelle différence y a-t-Ili entre .la soupe, Le bouUlon, le .potage? Entre un rôti du bouilli, un beafteck; un œuf au .plat, un œuf brouillé . Qu'ent~nd-0~1 par café au lait, café nature, café ,complet, café ,crèlne, café kIrsch . CHe des vial1des 'blanches.

Qu'est-,ce q~l'tU1e batterie de cuisine. Cite les llstensi[es de c.uisine que tu connais, questionne ta 111ère. "'1'

A quoi servent la ll1al'mi'te, Ile caquelon, lla poêle, 'la broche, 1:1 rôtissoi,re, la lèchefrite?

'Explique : Un cordon bleu; Uli l11aître-quellx, un Vatel ' un maître d'hôtel, un chef. Qu'est-ce qu un réghne carné? un réo'ime lacté? Qu'est-ce qu'un vé.gétarien? Que veulent dire ces l1~ots: on1'nivore, ,carnivore, frugivore.

Cherche les mots épices et condiments dans ton dictionnaire. Cite des épices, des condiments. A quoi servent les épices et les eondiluents ?

-63-

FICHE DE VOCABULAIRE ' No 12

DailS la cuisine (·s1.üte)

47) Remplace ,les .points pal' un des mots suivants:

Pourlèche festin salade légumes fourneau électricité cuisinière bois ' gaz nettoie froUe batterie de cuÎs. pot-an-feu brille cuit ~ four se dore rôtissoire narines chatouille cuisinière odeur bouilloire

La ména gère f ait cuire 'ies repas sur llne ... , sur un " . ehauf­fé Ù .. . au " ., au ... Elle prend soin de sa ... ; il faut que tout reluise; l','est pourquoi elle ." el1e .. ' Aussi les casseroles ." Maintenant la ...

dnl1s la marmite, tandis qu'lm gâteau se .. ' dans le ... Je ne sais ce qui grille se rissole, f ricasse dans la ... ; c'est sûrem ent quel­que chose de bon, car 1 ... chatouille agréablement mes ". La vapeur s'échaiplpe d e la '" e t se 'l'épand dans toute la cuisine. J e ,suis un peu trop curieux: aus'si rIa .. ' me fait nettoyer, laver, égoutter ... et hacher les ... Quel ... nous allons faire aujourd'hui! je ol11 ' en " . les b abines.

48) Qwdificatij's,' Donne 4: qualif1icatifs à chacun: des noms suivants: nourriture,. viande, p ain, fromage, 'Cuisine, repas.

49) Contraires: Indique le contraire des eXipressions ou des m ots suivants : faÏ>re honne chère; maigre, assaisonné , Illanger .

50) Complén1ents détenninatifs,' Donne des conlplémenls aux noms suivants : du rôti de , .. ; un gigo,t de ... ; de la salade de ... ; Ile fourlD eau de ... ; du !pâté de " . ; d-es 'langues -de ... ; 1'0-Cleul' de ... ' la batterie de ,,'

51) Synonymes,' Recher,che des synonymes de : festin, ali­m entation convives un chef de cuisine, le potage.

52) Homonymes,' Donne des homonymes des mots: chère, c.oU'vert, verre, Inets.

53) Complète: Un service en ... , en " : des ca'ss-eroles en ... , en .. . ; des nl al"lnite s, des poêles en ".; un service à vin en ... , en ."

54) V CI'bes " Fais entrer les verbes suivants dans de courtes phrases: é.plucher, peler, hacher, griller, s-e dorer, fricasser, se répandre, chatouiIl:er, lécher, frotter, récurer.

55) Attributs,' Compose des phrases dans lesquelles les ad­jectifs suivants doux, amer, acide, savoureux, sont employés comnle attributs.

Cl. Bérard .

FICHE POUR LE COURS INFERIÈUR

Lecture pour l'étude du NOM

La rencontre

Je l'le sais pas qui vous êtes, ,dit la jeune fiHe. - Je ne sais Ipas non ,plus votre non1, rbpondit Augustlln: ·­El1le hésita, le regarda un instant en souriant et dit: - Mon non1 : Je suis Ma-demoiselJre Yvonne de Galais ... Et elle s'échappa. - Le nom que je VOllS donnais était ,plus beau, dit-il, quand

il l'eut ,rejointe. -::- C()ln~nent? Quel était ce non1? fit-elUe, toujours avec

la lnême gravité. lVIais tl ent peur d 'avoir dit une sottise et ne répondit rien. - Mon n0111 à n10i est Augustin Meaulnes, contiua-t-il, ·' et

je snis étudiant. A. Fournier,

Lis ce texte, quel est Je 1110t Cfl.li est répété presque dans chaque aHnéa ?

Que dis-tu quand tu veux te faire connaître? Que demande à l'autre chicane ,de ces -deux personnes? Chaque personne a un :Mais aussi chaque Et aussi chaque .,.

FICHE POUR LE COURS INFERIEUR

Nom conunun et nom propre

Sur la route de Bethléem

Sur la route de Bethléen1, l'âne conduit par Joseph portait la Vierge: elle pesait peu, n'étant o'Ccupée qne de Il'avenir ·en elle.

Le bœuf suivait, tout seul. Arrivés en viHe, les voyageul.s pénétrèrent dans une étahle

abandonnée et Joseph se mit aussitôt au travail. « Ces hommes, songeait le bœuf, sont tout de lnême éton­

nants. v.oyez ce qu'ils parviennent A faire de leurs 11l.uins et· de leurs bras. Cela vaut certes lnieux que nos sabots et nos patuÏ·ons.

Fais deux colonnes , dans la prelnière Înscri's tous -les noms propres du texte, dans la seconde tous les n0111S communs.

Sonli-glne ceux que tu n'a pas ·cOn1pris. Y . G.

-(15' -

FICHE POUR LE COURS INFERIEUR

Nom commun et nom propre

E-cris les nOlns des 'personnes' que tu connais. (Papa, luam'an, frères et 'sœuTs, parrain, rnarTaine, le tien,

celui de ton maHre d'école.) Ecris égalenlent le nom des aniilWUX fanüliers, de ceux qui

,sont ·nos cOlnpalgnon~ de travail ? Regarde autour de toi et écris le, non1 des choses que tu vois.

Je nIe pl'ésente. Je lu'appelle ... Mes parents se nOnl'l11ent ... J'habite le halneau .. , la rue ." Je village de ", dans la con1-

lTIUne de ... . Je suis un élève de la classe élémentaire, mon maître s'ap~

pelle ... Y. G.

FICHE POUR LE COURS INFERIEUR

Exerc'lce sur le nom

Héponds par une phrase con1rplète et souligne les NOMS

Qui -coupe le bois dans ,la forêt? Quelle personne tire sur le gibier? Quel est le non1 de foiseau qui trille? Quelles choses craquent sous la dent? Quel arbre reste toujours vert?

Quelles fleurs des chan1'ps connais-tu? Quelles plantes u1édicinales trouve-t-~n dans notre région? Quels animaux sauvages vivent dans nos Ibois ? Quelles baies cueilles-tu dans les taillis, les clairières? Quels chalnpignol1's l'apportes-tu tout fier à la maison?

FICHE POUR LE COURS INFERIEUR

Le nom Construction de la phrase:

Ce que le bon Dieu m'a donné.

y. G.

La meilleure des mamans qui veUle nuit et jour sur lnoi. Continue sur ce modèle : Deux bons yeux .. , Dix petits doigts ... Deux fines oreilles ... Deux pieds agiles '" Ajoute toi-mêlne, pense à ce que tu as de précieux ...

Y. G.

FICHE POUR ,LE COURS INFERIEUR ET MOYEN

Le nom

Vocabulaire par assocdation d'idées

Idée .d'habitation. La rU:che, lé château, la batige, la stalle, le nid, l'antre, la

soue, le !palais, la cabarre, aa basse-cour, la niche, le chalet, la ])erg.erie, . le moulin, le colOlnbier, la hutte, l'étable, ,le Inas, le terrier, la paillote.

.. , de l'alpini'ste, ... de l'oiseau, ... du porc, '" de ,l'abeille, .... du chien, ' .. du sanglier, ... du seigneur, ... du meunier, .. , des be-8-tiaux,' ... du lion, '" du c.hev-al, .. , de la volaille, " . du nègre, ... ·du prince, '" du montagna-rd, .. ' du' lièvre, ... du sauvage, '" du pi ­geon, '" du mouton, ". du paysan.

Idée de la partie et du tout. Le Inanche, le soc, la roue, la lan1e, la voile, la bonde, la

souche, l'ardillon, les -bois, la bogue, le col, Ila bobèche, la borne, le cil, l'anse, Ile juda's, la poignée.

'" dù bateau, ... de la ceinture, .,. du tonneau, , .. de l'outil ". de la 'porte, ". du sabre, ... de la charrue, '" du panier, ... de la 'Paupière, .. , de da hrouette, '" du rasoir, .. , du chemin, .... dn bougeoir, ... du ,ced, ... de la châtaigne, '" du vase, ... du . tronc.

Ex. : La ruche de l'aheille. Y. G.

FICHE POUR LE COURS INFERIEUR

Exercice du conjugaison

Le présent du verbe AVOIR. J'ai un petit frère Tu as ? ? Il a ? ? Nous avons? ? ? Vous avez ? ? ? Ils ont? ? ?

A la forme négative. Je n'ai pas Tu Il ·Nous Vous

· 1Jls Tu changeras le n0111 à chaque personne.

-.67 -

.HISTOIRE

Les histoires de grand~pêre POUH J\/LIEUX CONNAITHE L'HISTo'IRE

La période glaciaiI~

- Si tu savais grand-père, la hene co'urse d 'école que nous venons de faiil'c au glacier d'Aletsch! C'est- Cûlume un 'grand fle.uve de glace qui coule entre les 1110ntagnes voisines. J'ai ençore les yeux tout pleins des beautés de .cette région.

, ~ Vrain1ent! Convme je suis cont.ent de voir que tu fen-thousiasmes ainsi pour les beautés de ton Ipays. Le glacier d'A­letsch est en effet le plus ·majestueux de la Suisse, et même d'Eu­l'o.pe; il surpasse en beauté la NIer de glace qui descend du Mont-Blanc près de Chmnonix.

Mais, il y a de cela 20,000 ans ,peut-être, le glacier du Rhône éLait bien plus grand que celui d'Aletsch.

- Plus grand que celui d'Aletsch? . - Sans d{)ute, puisqu'il recouvrait tout le Valais, une pm:-.

tie de la Savoie et du Plateau suisse, qu'il atteignait les pentes du Jura et descendait en grance, en direction de la n1er, jusque près de la ville actuelle de Lyon.

- MlUis COlnlTIent sais-tu tout cela? tu n'as pourtant pas vécu ;\ cette époque ! . .

- C'est que le glacier a signé son Ipassage partout où il a sé­journé.

- Tu te Bloques de moi, grand-père. - Pas du tout; les traces du glacier sont visibles un peu

partout; pour les remarquer il faut seulement savoir lire dans le grand livre de la nature, où l'on aP'P·rend d'ailleurs bien des choses. Ainsi, ces gro.s blocs de ,pierre, en granite ou en gneiss, que l'on r·encontre 'ù travers tout le ~ays, ont été amenés par ,le glaciel'. Dans beaucoup d'endroits on remarque encore des moraines; ailleurs des 11la,rmites glaciaires, et un peu partout on aperçoit des roches moutonnées qui ont été comIne -rabotées par la glace.

- :NIais, ces traces, les distingue-t-on aussi en Valais, et pourrais-je les voir?

- Evidem'ment; on en remarque dans toutes les vallées et sur tous nos coteaux. De leur côté, les replats .gl~c~aires nous pei'n1et1ent de juger de l'épaisseur du glacie·r qui mesurait des centaines et même des milliers de mètres. D'ailleurs, dans toutes lésv~Jilées latérales descendaient d'autres glaciers qui venaient ·encore grossir celui dn Rhône.

A 'Ce moment-là, notre pays présentait l'aspect d 'une védtable

m.er de glace, et seuls l~s ·· ~onÎlm~ts:· des nlOntagnes émellgeaient COlnme des îlnts. On aurait ;pu voyager des jours sans rencon-trer autrE( chose que ,de la glace. . :

- ·Màiscorrlment toùte cette glace a-t-elle disparu? - Il a cedanemenl fall.u une ten1Jpérature . très . chauQ~ pen-

élant ' d~s IniUier~ : d.~années, 'pour fondre une telie ~Ipaisseur de glace: D'tülleurs, il . y a ·eu pl,:!sieurs périodes .g.laciaires, .4 au Inoins assurent les savants. ~ y àvait~il déjà des hoinlnes à cette époq~le ? , . '

' - Sans · doute; dans cértains pays on a Inême t~'ouvé des traces certaines du passa.ge de ['hOlnme préhistoTique durant les ,périodes intel,glaciaires. En Suisse, on a cru pendant 'longtemps que les premiers habitants n'étaient apparus qu'après la dernière .période .glaciaire; pourtant, il y a quelques années, on a décou­vert, là plus de 2000 mètres 'd'a1titude, des gràttes qui présentent des traces de l'industrie humaine. On pense cependant qu'elles n'ont pas ' été habitées durant toute l'année, Imais qu'elles ser­vaient d'abris temporaires à des :chasseurs qui s'avanturaient sur .cette Iller de glace pour traquer certains gros gibiers.

Il est pern1is de croire que l'hOlnIne est venu s'établir chez nous avant que les -glaciers aieut cOluplètement disparu. En effet, la ,g.lace fondit peu à .peu, les ,coteaux se recouvrirent de pâtura­ges ' et de forêts, alors qu'en bas ~e glacier recouvrait encore la plaine.

- C'était donc ,comme actuelleillent au glader d'Aletsch; là aussi le fond de la vallée est recouvert de glalce, tandis qu'au­dessus croît Ia forêt et -plus haut s'étendent en particuUer des alpU!ges et se dressent même des 1110ntagl1es, sans neiges éternel­les, comUl1Ie s'est le cas de l'Eggishorn en particulier.

--, Exactement la mêI11Ie chose; Inais en beaucoup plus grand, puisque c'eSit toute la plàine du Rhône qui était ainsi recouverte de glacé, alors que les coteaux se parèrent bientôt de forêts rpeu:­plées d'animaux dont beaucoup ont dis.paru lnaintenant.

Dès ce -lnOlnent-Ià, J'hom,me trouva chez nous de quoi satis­faire ses besoins; 'c'est pourquoi il vint bièntôt se fixer à de-1l1'eUre sous des abris ou clans des C3'vernes.

'- Nota. - Il existe des blocs erratiques disséminés un peu partout dans le fcanton; le plus ,connu est sans doute la pierre des MaDmettes, à Monthey; à Va'lère, on I110ntre ~,a Pierre à Venetz ; à . Salvan la Pierre Bergère.

Près deSalvan on rem'arque de bellès n1armites glaciaires. Lès curÏ'euses pyramides d'Euseigne se sont form,ées dans

une Ilnoraine glaciaire. .' . Les plateaux de Lens, de N ax, -de Vercorin, ek. ; sont pro-

bab1ement ,des replats glaciaires. ,.' , . . . . ' Perraùdin, de BU!gnes, a découve,Î'i: 'la théorie . des gladers

qui fut puhliée -et défénduepar le' Neuchâtelois' Ag'assis:

- 69-

. ( l; • • •

t Mo~sieur .Joseph .Reyn'ard ., . . Le 16 courant 111Qurait, 'à la suitè d't~pe longti.~ et.'pénible ma­

faclÏeet à l'-âge de 61 ans, ;M: Joseph Rèyl1ai'd~ qui. fUt urie 'person-nalité marquante de la comlnune de Savièse. " . '

Il fit son école normale de 1904 à 1907 et pratiqua l'ensei­gnelnent pendant un !bo'n nombre d'~nnées; , il n'y a .p?-s longtemps, IiI s'occupait encore des cours com~p.lémentaires.

, . ,n prit aussi une part iInportante à la vie politique ·de . sa c0111mune, dont il fut cOJlseiller et président., Com.me tel il dé­ploya une grande activité et ,prit d'heureuses n1esures. Il accepta ~~galement la direction de plusieurs sociétés locales; c'est dire 'combien on estin1ait son sens pratique. Instituteur, il fit preuve d'excellentes qualités péda,g-ogiques et d'une remarquable cons­-eience professionnelle.

Ce qui honore le plus WI. Reynard, c'est qu'il éleva une fa­mille nombreuse dans de vrais sentiInents chrétiens. Aussi Dieu hénit-il son zèle 'en donnant à .deux de ses fils la grâce insi,gne de . devenir missionnaires et à l'une d~ ses filles le privilège d'être une honne éducatrice.

Cela explique que le jour de son ensevelissement une foule 'extrêmement nOlnbreuse a voulu lui témoigner sa sympathie L~ sa reconnaissance. Le dr.~peau ,de la S. V. E. s'est, lui aussi, incliné avec respect SUT la tombe de cet hOlnme de bien.

Nous avons l'espoir que le personnel enseignant aura, d e son côté, un souvenir dans ses prières pour c,elui qui a fait honneur ù notre famille péda'gogique. C'est, du reste, une bonne habitude et un devoir de solidarité que de prier ·pour un instituteur ou tune institutrice dont on apprend le décès.

L ' « E-cole primaire » présente à la famille en deuil ses con­doléances les plus s.incères ,

PENSEES

L'ah.sence d 'une ,foi , d'une (',once,ptiDn nette de la vie, est la -C!a'us'e Iprindpale du manque de caractère chez ,les modern-es, (Fœl'ster.)

* '" * TQ,ut fpéd-ag-ogue a,dore un dieu: Spencer la nature, c.omte l 'hu­

man'ité Rousseau lIa ,1ü]}erté, Freud 11-e sexuE'}, Durkhe,im et .Dew~y la . sOdété, :VVLlndt Ja c.ulture . Emer.son Inndividu. (lM'aritain.) . Et .noüs :a ,i!JlJtoùs: le vrai chrétien i'Evangile ou la docttine .du Chdst. .

~70 -

BI .BLIOG.RAPH 1 E

iJa nuit mauvaise 1) Dans Je numéro 1 de l' ( Eco1e prünaire » nous avons pu­

blié . une -courte recension du nouveau livre de .Jean Follonier; nous ne IrevÎendrons don-c pas sur Ues points soulevés il y a 15-jours; nous serons -d 'autant plus bref.

C'est avec une grande curiosité que nous avons attendu la parution de te premier roman, qu 'une indiscrétion nous avait révélé jl ·3 bientôt une année.

Lors de ' la publication du rpoèlne « Peupl e des montagnes » la presse a été · unanime à souligner le talent de notre collègue. Mais Follonier excellerait-il de nlêm'e dans Je TO'l11an, qui exige non seulement des dons d'observation et de p'sy-chologie très pous­~és, mais aussi la cOllilaissance -d'une technique compliquée ? Car, dans le Toman, il s'agit de créer une action principale, de la ·conduire tout au long des pages, d 'en savoü' coordonner les· éléments, de les enchaîner seŒon une implacable logique, et aussi de donner aux ,personnages lln caractère en rapport avec le rôle qu'ils ont à jouer.

Les principaux ty;pes doivent posséder une allure bien défi­nie, afin que leurs traits se fixent dans la mémoire du lecteur qui les représentera sans peine, au gré de son imagination. Les p ersonnages secondaires eux-Il1.1.êmes, concourront chacun dans sa sphère, à assurer l'unité du roman.

La diHérence, 0'1.1 le conçoit sans peine, est donc grande en­tre les deux genres littéraires, « Peuple des ùVlonta-g11eS » publié aux Editions des Treize Eto~les, à Sierre, et « La Nuit Inauvaise »'

qui vient d'être édité par Payot, à Lausanne. On peut lIa cOlnparer à celle qui existe en peinture entre la représentation d 'un per­sonnage et celle d 'un groupe. Tel arti ste ~xcelle .dans un cas et se révèle médiocre dans l'autre.

Nous avons fait confiance à notre collègue d 'Hérémence : non pas à -cause -de l'amHié qui nous lie - une a'mitié sincère n e cherche .pas à flatter - Inais parce que les nombreuses nouvelles publiées dans n1aints périodiques par le jeune écrivain révélaient déjà son talent et l'acheluinaient incüntestablelnent vers le ro~ man. Ces deux œuvres littéraires ne 'présentent-elles pa·s , d 'ail­leurs, de fortes analogies ?

Notr-e confiance 1)'a pas été trompée, nous som.mes 'heureux de le -dire ici. En effet, nous avons lu et relu le roman de Follo­nier . . et nous y avons trouvé chaque fois un ·plaisir alCcru. Le lec­teur, nbus en · 'Sonm1.es convaincu , ne 'sera vas ·-déçu non pIus . .

- 7.1 -

D'ailleurs, 1 œuvre est bien conçue; 'tous les éléments de la tra,me se tiennent, et l'action est 'conduite ave-c une inconstestabl-e ~ûret~. Enfin, les personnages sont ty;piquenlent valaisans et ils sont a leur Inesure et à leur place.

Follonier a 111ême réussi ce tour de force de serrer son rô­~nan dans l'espace et dans le teInps, puisque tout 'le d-ralu'e se dé­roule. en une nuit, au village de Mollège. Conune dans ' le tbéâtre claSSIque, nous retrouvons donc les trois unités. Cela Inême -sup­pose la maîtrise du sujet. C'est que l'auteur connaît 'les forces d'e la natur~ alrpestre, les ca~'actères des montagnards, leurs vidlenlCes, leur entetement, leur attachement plus Ina:tériel encore que spid­t~el . et Inoral au .sol natal. Il e~t n~ dans ce milieu, et il y vit. e est cette connaIssance .. approfondle de tous les éléments qui erutrent ;tans la 'ComposItIOn de ce rOinan qui lui a rpennis de nous presenter des types fortenîent ca'mpés, et de conduire l'œu­vre à une cadence si r3Jpide.

Nous n'analyserons pas ici le style de Follonier. Les lecteurs de y « Ecole, I~'~imair~» le c?nnais~~nt depuis longtemps par les arbcles apprecles Iuamtes If OIS publIes dans noh'e revue. Ils trou­YerOl~t d'~illeurs comme nou: , . à la lecture de ces fortes pages, . une emotIOl1 soutenue et des J01es saines, car J'auteur ne se com­plaît ,pas dans les bas fonds.

Notre ami nous pernlettra cCipendant une 'critique bien ano­dine. La scène finale qui se r al)porte à la découverte du cadavre nous paraît un rpeu trop macabre; nous en aurions volontiers proposé -la suppression; elle détonne iS ur les pré-cédentes, si· natu­reJaes et si délicatement conçue, -Inêule lorsqu'est expriInée toute la rudesse des tenlpéral1îents 1110ntagnards. Follonier nous dira p eut-être qu 'il a voulu cette antithèse, pour éclairer d'une façon plus tragique le dénouement du drame, et 'mieux illustrer les 'ca­Tactèr~s. C'est .bien possible qu'il ait eu raison d 'agir ainsi. Voilà pourquoi nous ne le chicanerons pas autrement, ayant seulement tenu -à lna'rquer notr·e opinion. . . Hâtons-nous d'ajouter encore que Follonier }Jat tous les ' TC­

-cords. En effet, l 'ouvrage que- ~nous soulignons aujourd'hui a été traduit en allemand 2) avant sa parution en français. N'est-ce pas la pr:l~ve éclatante que le talent de notre 1C01lègue est pleinement appreclé par les lneilleurs éditeurs suisses qui sont des connais­seuFs. Ses succès font honneur à la -corporation.

Le personnel enseignant, nous en SOlmnes persuadé, saura lui Inarqu-er sa reconnaissan-ce. Follonier ne doit pas s'arrêter ~n route; il nous annonce d'ailleurs deux autres r0111a11S qui n'attendent plus qu'une dernière lecture avant de paraître. De tels efforts nléritent d'être encouragés et soutenus. Cl. Bérard.

1) Jean FolJonü~T: La nuit Îmauvaise, J·oman. Un vo~urm.e de 18!t pages. Fr. 5.50. Lihrairie P.ayot, Lausanne.

2) Die 'bose Na-cht. Ed. Ha11'wag, -Hern.

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