le pays chézeaux & varennes amance · chefoucault, gabriel louis texier de hautefeuille...

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Varennes-sur-Amance l’architecture L’architecture est à décou- vrir : la mairie s’orne d’une porte Renaissance et d’une cheminée du 16 e siècle. Les maisons à tourelles de plan carré, les lavoirs et les fontaines, le buste de Bizot de Fonteny et la Républi- que en sabots. Les puits communaux sont surmon- tés de pompes actionnées par de grosses manivelles. Ce village autrefois viticole et maraicher s’étire sur un promontoire dominant les vallées de l’Amance et de son affluent. En 1084, les Choiseul fondent à Varen- nes, le Prieuré Saint-Gengoulph, dépendant de l’ab- baye de Molesmes. L’établissement sera attribué à de grands dignitaires au 16 e : les cardinaux de Laro- chefoucault, Gabriel Louis Texier de Hautefeuille (Chevalier de Malte, major des Dragons de Damas). A visiter : le jardin de Natur’ailes, jardin écologique et éducatif ouvert à tous les curieux de nature, des plus petits aux plus grands (44 rue Varandelle) . Informa- tion et réservation au 03 51 39 03 06 Marcel ARLAND est né à Varennes-sur-Amance (1899-1986), littéraire, il a obtenu le prix Goncourt en 1929 et fut élu académicien en 1968 (à découvrir sa maison d’enfance). Pour vos loisirs, profitez de l’étang ou pratiquez la ran- donnée St-Gengoulph de 12 km. Le Pays Vannerie-Amance Imprimerie du Petit-Cloître, Langres•Chaumont - Ne pas jeter sur la voie publique - 22887-05-14 Chézeaux & Varennes-sur-Amance Crédit photos : OTSI/MDT/Mastalerz/Thenard 1

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Le Pays Vannerie-Amance

Chézeaux & Varennes-sur-Amance

Varennes-sur-Amance l’architecture

L’architecture est à décou-vrir : la mairie s’orne d’une porte Renaissance et d’une cheminée du 16e siècle. Les maisons à tourelles de plan carré, les lavoirs et les fontaines, le buste de Bizot de Fonteny et la Républi-que en sabots. Les puits communaux sont surmon-tés de pompes actionnées par de grosses manivelles.

Ce village autrefois viticole et maraicher s’étire sur un promontoire dominant les vallées de l’Amance et de son affluent. En 1084, les Choiseul fondent à Varen-nes, le Prieuré Saint-Gengoulph, dépendant de l’ab-baye de Molesmes. L’établissement sera attribué à de grands dignitaires au 16e : les cardinaux de Laro-chefoucault, Gabriel Louis Texier de Hautefeuille (Chevalier de Malte, major des Dragons de Damas). A visiter : le jardin de Natur’ailes, jardin écologique et éducatif ouvert à tous les curieux de nature, des plus petits aux plus grands (44 rue Varandelle) . Informa-tion et réservation au 03 51 39 03 06 Marcel ARLAND est né à Varennes-sur-Amance (1899-1986), littéraire, il a obtenu le prix Goncourt en 1929 et fut élu académicien en 1968 (à découvrir sa maison d’enfance). Pour vos loisirs, profitez de l’étang ou pratiquez la ran-donnée St-Gengoulph de 12 km.

Crédit photos : OTSI/MDT/Mastalerz/Thenard

Le Pays Vannerie-Amance

Chézeaux & Varennes-sur-Amance

Varennes-sur-Amance l’architecture

L’architecture est à décou-vrir : la mairie s’orne d’une porte Renaissance et d’une cheminée du 16e siècle. Les maisons à tourelles de plan carré, les lavoirs et les fontaines, le buste de Bizot de Fonteny et la Républi-que en sabots. Les puits communaux sont surmon-tés de pompes actionnées par de grosses manivelles.

Ce village autrefois viticole et maraicher s’étire sur un promontoire dominant les vallées de l’Amance et de son affluent. En 1084, les Choiseul fondent à Varen-nes, le Prieuré Saint-Gengoulph, dépendant de l’ab-baye de Molesmes. L’établissement sera attribué à de grands dignitaires au 16e : les cardinaux de Laro-chefoucault, Gabriel Louis Texier de Hautefeuille (Chevalier de Malte, major des Dragons de Damas). A visiter : le jardin de Natur’ailes, jardin écologique et éducatif ouvert à tous les curieux de nature, des plus petits aux plus grands (44 rue Varandelle) . Informa-tion et réservation au 03 51 39 03 06 Marcel ARLAND est né à Varennes-sur-Amance (1899-1986), littéraire, il a obtenu le prix Goncourt en 1929 et fut élu académicien en 1968 (à découvrir sa maison d’enfance). Pour vos loisirs, profitez de l’étang ou pratiquez la ran-donnée St-Gengoulph de 12 km.

Crédit photos : OTSI/MDT/Mastalerz/Thenard Im

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Le Pays Vannerie-Amance

Chézeaux & Varennes-sur-Amance

Varennes-sur-Amance l’architecture

L’architecture est à décou-vrir : la mairie s’orne d’une porte Renaissance et d’une cheminée du 16e siècle. Les maisons à tourelles de plan carré, les lavoirs et les fontaines, le buste de Bizot de Fonteny et la Républi-que en sabots. Les puits communaux sont surmon-tés de pompes actionnées par de grosses manivelles.

Ce village autrefois viticole et maraicher s’étire sur un promontoire dominant les vallées de l’Amance et de son affluent. En 1084, les Choiseul fondent à Varen-nes, le Prieuré Saint-Gengoulph, dépendant de l’ab-baye de Molesmes. L’établissement sera attribué à de grands dignitaires au 16e : les cardinaux de Laro-chefoucault, Gabriel Louis Texier de Hautefeuille (Chevalier de Malte, major des Dragons de Damas). A visiter : le jardin de Natur’ailes, jardin écologique et éducatif ouvert à tous les curieux de nature, des plus petits aux plus grands (44 rue Varandelle) . Informa-tion et réservation au 03 51 39 03 06 Marcel ARLAND est né à Varennes-sur-Amance (1899-1986), littéraire, il a obtenu le prix Goncourt en 1929 et fut élu académicien en 1968 (à découvrir sa maison d’enfance). Pour vos loisirs, profitez de l’étang ou pratiquez la ran-donnée St-Gengoulph de 12 km.

Crédit photos : OTSI/MDT/Mastalerz/Thenard

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22887 OTSI Fayl-Billot Chézeaux.indd 1 12/05/14 16:01

À découvrir : des frontons ma-çonniques (centre du village). Rue de l’Eglise, on découvre ces frontons compagnonniques datés de 1809 et 1840, ainsi que des symboles typiquement maçonni-ques où transparait une symbolique au grade de maître-maçon, mais aussi celle de hauts gradés de la franc-maçonnerie. Il s’agirait de rituels anciens de l’ordre des Clavis-Maçons La franc-maçonnerie date de la construction du tem-ple de Salomon, basée sur le symbolisme de la cons-truction, elle se répand en France au 18e. Alliance universelle, elle œuvre pour le progrès de l’humanité avec un idéal, la fraternité, la solidarité. Les loges sont les groupements de base aptes à initier de nou-veaux membres. Le langage des symboles (référence aux corporations de bâtisseurs) est riche et multiple, signe de reconnaissance entre initiés. Voltaire en fut un quelques semaines avant son dé-cès.

L’église Ste-Marie-Madeleine a été reconstruite en 1699. La nef à vais-seau est couverte par des poutres apparentes et un lambris, le clocher-porche est couronné d’une flèche carrée en ardoise, les vitraux sont étudiés dans la base Palissy... Et aussi un calvaire (17e) chargé de symbolisme, route de Coiffy-le-Haut. Un pigeonnier (18e) du château des Livrons, seigneurs de Bourbonne-les-Bains.

Anecdote : Jules Belin est né à Chézeaux, commissaire aux «brigades du tigre» il a résolu de grandes enquêtes (arrestation de Landru…). Ce super flic aurait ins-piré à Georges Simenon le person-nage de Maigret, rendu célèbre par des séries télévisées.

Les Grands Marais de Chézeaux (un chemin de caillebotis permet d’aller au cœur) forment la plus étonnante tourbière alcaline du nord-est de la France et la mieux conservée de l’Amance-Apance. Leurs sources très minéralisées alimen-tent un réseau de puits artésiens et permettent l'installation d'une faune et d'une flore remarqua-bles. Couverts d’une végétation palustre dense, les marais sont colonisés par des aulnes, des bourdaines. L’originalité du site est accentuée par des dépôts de tuf. Les tourbières et marais alcalins sont des milieux extrêmement rares et sensibles. Ils sont issus de la décomposition incomplète des végétaux qui, dans un sol imbibé d'eau et pauvre en oxygène entraîne une accumulation de matière organique formant progressivement la tourbe. Les marais ou tourbières alcalines sont liés à des eaux calcaires. Ces tourbières sont classées au Patrimoine Naturel de Champagne en Zone Natu-relle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique

Office de Tourisme Vannerie-Amance 34 Grande Rue 52500 Fayl-Billot

Tél 03 25 88 19 62 Fax 03 25 87 28 11 E-mail [email protected]

www.tourisme-faylbillot.com

Varennes-sur-Amance légende & patrimoine

La légende Victime de l’infidélité conjugale, Gengoulph, seigneur de Varennes, confond sa femme en lui faisant immer-ger un bras dans une source au pouvoir surnaturel. Le bras de Ganéa se paralyse. L’infortuné Gengoulph se retire à l’abbaye de Vaux-la-Douce et vit dans le re-cueillement. Il est assassiné le 11 mai 760 par l’amant de sa femme. En Haute-Marne, la nuit du 10 au 11 mai, la coutume était de peindre des cornes sur les portes des maisons des maris trompés !

Chézeaux les grands marais

Chézeaux le patrimoine

La Chapelle St-Gengoulph (16e) Ce sanctuaire est édifié sur une source dédiée au saint objet d’un culte très ancien. En 1540, un prieur de Varennes fait élever la chapelle, composée d’u-ne nef de deux travées, le clocheton est ajouté au début du 20e. Les ar-mes du fondateur (de gueules au chevron d’or) apparaissent sur le lin-teau de la porte ainsi qu’aux clefs de voûtes. Les vitraux (1928) représentent le saint en guer-rier et en chasseur. Ils sont l’œuvre du maître verrier nancéien J. Benoît, d’après les cartons de Pierre Dié-Mallet. La source de Saint-Gengoulph est intégrée dans l’édifice religieux (crypte accessible de l’extérieur). L’église St-Gengoulph ((13e) Prieurale et paroissiale, elle a subi de nombreu-ses réfections (voûtes au 17e), des transforma-tions, agrandissements (au 18e chœur, double transept, clocher, façade, dernière travée), sta-tues des 16 17 et 18e, tableau du 13e de St-Gengoulph), mobilier du 18e. Les verrières sont de la même facture que les vitraux de la chapelle.

À découvrir : des frontons ma-çonniques (centre du village). Rue de l’Eglise, on découvre ces frontons compagnonniques datés de 1809 et 1840, ainsi que des symboles typiquement maçonni-ques où transparait une symbolique au grade de maître-maçon, mais aussi celle de hauts gradés de la franc-maçonnerie. Il s’agirait de rituels anciens de l’ordre des Clavis-Maçons La franc-maçonnerie date de la construction du tem-ple de Salomon, basée sur le symbolisme de la cons-truction, elle se répand en France au 18e. Alliance universelle, elle œuvre pour le progrès de l’humanité avec un idéal, la fraternité, la solidarité. Les loges sont les groupements de base aptes à initier de nou-veaux membres. Le langage des symboles (référence aux corporations de bâtisseurs) est riche et multiple, signe de reconnaissance entre initiés. Voltaire en fut un quelques semaines avant son dé-cès.

L’église Ste-Marie-Madeleine a été reconstruite en 1699. La nef à vais-seau est couverte par des poutres apparentes et un lambris, le clocher-porche est couronné d’une flèche carrée en ardoise, les vitraux sont étudiés dans la base Palissy... Et aussi un calvaire (17e) chargé de symbolisme, route de Coiffy-le-Haut. Un pigeonnier (18e) du château des Livrons, seigneurs de Bourbonne-les-Bains.

Anecdote : Jules Belin est né à Chézeaux, commissaire aux «brigades du tigre» il a résolu de grandes enquêtes (arrestation de Landru…). Ce super flic aurait ins-piré à Georges Simenon le person-nage de Maigret, rendu célèbre par des séries télévisées.

Les Grands Marais de Chézeaux (un chemin de caillebotis permet d’aller au cœur) forment la plus étonnante tourbière alcaline du nord-est de la France et la mieux conservée de l’Amance-Apance. Leurs sources très minéralisées alimen-tent un réseau de puits artésiens et permettent l'installation d'une faune et d'une flore remarqua-bles. Couverts d’une végétation palustre dense, les marais sont colonisés par des aulnes, des bourdaines. L’originalité du site est accentuée par des dépôts de tuf. Les tourbières et marais alcalins sont des milieux extrêmement rares et sensibles. Ils sont issus de la décomposition incomplète des végétaux qui, dans un sol imbibé d'eau et pauvre en oxygène entraîne une accumulation de matière organique formant progressivement la tourbe. Les marais ou tourbières alcalines sont liés à des eaux calcaires. Ces tourbières sont classées au Patrimoine Naturel de Champagne en Zone Natu-relle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique

Office de Tourisme Vannerie-Amance 34 Grande Rue 52500 Fayl-Billot

Tél 03 25 88 19 62 Fax 03 25 87 28 11 E-mail [email protected]

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Varennes-sur-Amance légende & patrimoine

La légende Victime de l’infidélité conjugale, Gengoulph, seigneur de Varennes, confond sa femme en lui faisant immer-ger un bras dans une source au pouvoir surnaturel. Le bras de Ganéa se paralyse. L’infortuné Gengoulph se retire à l’abbaye de Vaux-la-Douce et vit dans le re-cueillement. Il est assassiné le 11 mai 760 par l’amant de sa femme. En Haute-Marne, la nuit du 10 au 11 mai, la coutume était de peindre des cornes sur les portes des maisons des maris trompés !

Chézeaux les grands marais

Chézeaux le patrimoine

La Chapelle St-Gengoulph (16e) Ce sanctuaire est édifié sur une source dédiée au saint objet d’un culte très ancien. En 1540, un prieur de Varennes fait élever la chapelle, composée d’u-ne nef de deux travées, le clocheton est ajouté au début du 20e. Les ar-mes du fondateur (de gueules au chevron d’or) apparaissent sur le lin-teau de la porte ainsi qu’aux clefs de voûtes. Les vitraux (1928) représentent le saint en guer-rier et en chasseur. Ils sont l’œuvre du maître verrier nancéien J. Benoît, d’après les cartons de Pierre Dié-Mallet. La source de Saint-Gengoulph est intégrée dans l’édifice religieux (crypte accessible de l’extérieur). L’église St-Gengoulph ((13e) Prieurale et paroissiale, elle a subi de nombreu-ses réfections (voûtes au 17e), des transforma-tions, agrandissements (au 18e chœur, double transept, clocher, façade, dernière travée), sta-tues des 16 17 et 18e, tableau du 13e de St-Gengoulph), mobilier du 18e. Les verrières sont de la même facture que les vitraux de la chapelle.

À découvrir : des frontons ma-çonniques (centre du village). Rue de l’Eglise, on découvre ces frontons compagnonniques datés de 1809 et 1840, ainsi que des symboles typiquement maçonni-ques où transparait une symbolique au grade de maître-maçon, mais aussi celle de hauts gradés de la franc-maçonnerie. Il s’agirait de rituels anciens de l’ordre des Clavis-Maçons La franc-maçonnerie date de la construction du tem-ple de Salomon, basée sur le symbolisme de la cons-truction, elle se répand en France au 18e. Alliance universelle, elle œuvre pour le progrès de l’humanité avec un idéal, la fraternité, la solidarité. Les loges sont les groupements de base aptes à initier de nou-veaux membres. Le langage des symboles (référence aux corporations de bâtisseurs) est riche et multiple, signe de reconnaissance entre initiés. Voltaire en fut un quelques semaines avant son dé-cès.

L’église Ste-Marie-Madeleine a été reconstruite en 1699. La nef à vais-seau est couverte par des poutres apparentes et un lambris, le clocher-porche est couronné d’une flèche carrée en ardoise, les vitraux sont étudiés dans la base Palissy... Et aussi un calvaire (17e) chargé de symbolisme, route de Coiffy-le-Haut. Un pigeonnier (18e) du château des Livrons, seigneurs de Bourbonne-les-Bains.

Anecdote : Jules Belin est né à Chézeaux, commissaire aux «brigades du tigre» il a résolu de grandes enquêtes (arrestation de Landru…). Ce super flic aurait ins-piré à Georges Simenon le person-nage de Maigret, rendu célèbre par des séries télévisées.

Les Grands Marais de Chézeaux (un chemin de caillebotis permet d’aller au cœur) forment la plus étonnante tourbière alcaline du nord-est de la France et la mieux conservée de l’Amance-Apance. Leurs sources très minéralisées alimen-tent un réseau de puits artésiens et permettent l'installation d'une faune et d'une flore remarqua-bles. Couverts d’une végétation palustre dense, les marais sont colonisés par des aulnes, des bourdaines. L’originalité du site est accentuée par des dépôts de tuf. Les tourbières et marais alcalins sont des milieux extrêmement rares et sensibles. Ils sont issus de la décomposition incomplète des végétaux qui, dans un sol imbibé d'eau et pauvre en oxygène entraîne une accumulation de matière organique formant progressivement la tourbe. Les marais ou tourbières alcalines sont liés à des eaux calcaires. Ces tourbières sont classées au Patrimoine Naturel de Champagne en Zone Natu-relle d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique

Office de Tourisme Vannerie-Amance 34 Grande Rue 52500 Fayl-Billot

Tél 03 25 88 19 62 Fax 03 25 87 28 11 E-mail [email protected]

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Varennes-sur-Amance légende & patrimoine

La légende Victime de l’infidélité conjugale, Gengoulph, seigneur de Varennes, confond sa femme en lui faisant immer-ger un bras dans une source au pouvoir surnaturel. Le bras de Ganéa se paralyse. L’infortuné Gengoulph se retire à l’abbaye de Vaux-la-Douce et vit dans le re-cueillement. Il est assassiné le 11 mai 760 par l’amant de sa femme. En Haute-Marne, la nuit du 10 au 11 mai, la coutume était de peindre des cornes sur les portes des maisons des maris trompés !

Chézeaux les grands marais

Chézeaux le patrimoine

La Chapelle St-Gengoulph (16e) Ce sanctuaire est édifié sur une source dédiée au saint objet d’un culte très ancien. En 1540, un prieur de Varennes fait élever la chapelle, composée d’u-ne nef de deux travées, le clocheton est ajouté au début du 20e. Les ar-mes du fondateur (de gueules au chevron d’or) apparaissent sur le lin-teau de la porte ainsi qu’aux clefs de voûtes. Les vitraux (1928) représentent le saint en guer-rier et en chasseur. Ils sont l’œuvre du maître verrier nancéien J. Benoît, d’après les cartons de Pierre Dié-Mallet. La source de Saint-Gengoulph est intégrée dans l’édifice religieux (crypte accessible de l’extérieur). L’église St-Gengoulph ((13e) Prieurale et paroissiale, elle a subi de nombreu-ses réfections (voûtes au 17e), des transforma-tions, agrandissements (au 18e chœur, double transept, clocher, façade, dernière travée), sta-tues des 16 17 et 18e, tableau du 13e de St-Gengoulph), mobilier du 18e. Les verrières sont de la même facture que les vitraux de la chapelle.

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