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Textes adaptés à des fins pédagogiques en avril 2016 par Sophie Beaulieu et Annie-Ko Giroux, récupérés à http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/regions/ N7 – SA03 – T2.1 – Une région où travailler L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE ET SES TERRITOIRES Solidement ancrée sur le bouclier canadien dans l'ouest du Québec et la ligne de partage des eaux, l'Abitibi-Témiscamingue est née il y a plus de 2,7 milliards d'années. Une activité volcanique et tectonique intense et des périodes glaciaires lui ont légué une richesse minérale, forestière agricole et hydrique unique qui ont contribué à sa colonisation et à son essor économique. Ses eaux se déversent à la fois vers le sud, de la rivière Kinojévis vers la rivière des Outaouais, et vers le nord, de la rivière Harricana vers la Baie-James. Sa situation géographique, jumelée à la présence de plus de 20 000 lacs sur son territoire de 65 000 km 2 , est à l'origine de son appellation algonquine Abitibi qui signifie « là où les eaux se séparent » et Témiscamingue signifiant « au lac profond ». Habitée par les Amérindiens depuis 8 000 ans, puis particulièrement par les Algonquins, la région a connu un développement accéléré vers la fin du 19e siècle. C'est à cette époque que l'exploitation agricole, forestière et minérale conduisit à la fondation de Ville-Marie en 1886 et à la création de Rouyn-Noranda en 1926 et de Val-d'Or en 1934. L'amorce des grands projets hydroélectriques durant les années 1960 et 1970 marqua également un moment fort du développement régional. L'Abitibi-Témiscamingue est stratégiquement située sur le réseau routier transcanadien au croisement de l'axe nord-sud ontarien et de l'axe est-ouest canadien. De ce positionnement découlent de multiples partenariats économiques, culturels et sociaux avec ses régions limitrophes et les autochtones ainsi qu'une présence économique significative et diversifiée sur les marchés extrarégionaux. Bien que la part de l'emploi liée aux ressources naturelles tende à décroitre et à s'orienter vers le secteur tertiaire, l'économie de l'Abitibi-Témiscamingue repose encore en grande partie sur ses ressources naturelles : les mines, la forêt et l'agriculture. Traditionnellement axée sur ses ressources naturelles et la première transformation, la région mise aussi sur la diversification économique et l'innovation pour se tailler une place dans la nouvelle économie. En découle la reconnaissance des créneaux d'excellence ACCORD Techno-mines souterraines en 2005, Systèmes de construction en bois en 2008 et Agriculture nordique, axée sur la production bovine en 2010. Son vaste réseau d'enseignement professionnel, collégial et universitaire, avec plus de 220 programmes, de même que ses 9 chaires de recherche et 10 unités de recherche, lui permet également d'exporter son expertise dans une multitude de domaines au Québec et à l'étranger.

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Page 1: L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE ET SES TERRITOIRES · 2019. 12. 17. · N7 – SA03 – T2.1 – Une région où travailler L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE ET SES TERRITOIRES Solidement ancrée

Textes adaptés à des fins pédagogiques en avril 2016 par Sophie Beaulieu et Annie-Ko Giroux, récupérés à http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/regions/

N7 – SA03 – T2.1 – Une région où travailler

L'ABITIBI-TÉMISCAMINGUE ET SES TERRITOIRES

Solidement ancrée sur le bouclier canadien dans l'ouest du Québec et la ligne de partage des eaux,

l'Abitibi-Témiscamingue est née il y a plus de 2,7 milliards d'années. Une activité volcanique et

tectonique intense et des périodes glaciaires lui ont légué une richesse minérale, forestière agricole et

hydrique unique qui ont contribué à sa colonisation et à son essor économique. Ses eaux se déversent

à la fois vers le sud, de la rivière Kinojévis vers la rivière des Outaouais, et vers le nord, de la rivière

Harricana vers la Baie-James. Sa situation géographique, jumelée à la présence de plus de 20 000 lacs

sur son territoire de 65 000 km2, est à l'origine de son appellation algonquine Abitibi qui signifie « là

où les eaux se séparent » et Témiscamingue signifiant « au lac profond ».

Habitée par les Amérindiens depuis 8 000 ans, puis particulièrement par les Algonquins, la région a

connu un développement accéléré vers la fin du 19e siècle. C'est à cette époque que l'exploitation

agricole, forestière et minérale conduisit à la fondation de Ville-Marie en 1886 et à la création de

Rouyn-Noranda en 1926 et de Val-d'Or en 1934. L'amorce des grands projets hydroélectriques

durant les années 1960 et 1970 marqua également un moment fort du développement régional.

L'Abitibi-Témiscamingue est stratégiquement située sur le réseau routier transcanadien au

croisement de l'axe nord-sud ontarien et de l'axe est-ouest canadien. De ce positionnement découlent

de multiples partenariats économiques, culturels et sociaux avec ses régions limitrophes et les

autochtones ainsi qu'une présence économique significative et diversifiée sur les marchés

extrarégionaux.

Bien que la part de l'emploi liée aux ressources naturelles tende à décroitre et à s'orienter vers le

secteur tertiaire, l'économie de l'Abitibi-Témiscamingue repose encore en grande partie sur ses

ressources naturelles : les mines, la forêt et l'agriculture. Traditionnellement axée sur ses ressources

naturelles et la première transformation, la région mise aussi sur la diversification économique et

l'innovation pour se tailler une place dans la nouvelle économie. En découle la reconnaissance des

créneaux d'excellence ACCORD Techno-mines souterraines en 2005, Systèmes de construction en

bois en 2008 et Agriculture nordique, axée sur la production bovine en 2010. Son vaste réseau

d'enseignement professionnel, collégial et universitaire, avec plus de 220 programmes, de même que

ses 9 chaires de recherche et 10 unités de recherche, lui permet également d'exporter son expertise

dans une multitude de domaines au Québec et à l'étranger.

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LE BAS-SAINT-LAURENT ET SES TERRITOIRES

Bordée au nord par le fleuve Saint-Laurent et au sud par la frontière américaine et celle du Nouveau-

Brunswick, la région du Bas-Saint-Laurent s’étend sur 320 km de long, allant de La Pocatière à Les

Méchins.

Ses caractéristiques géophysiques lui procurent des avantages qui feraient l’envie de nombreux pays.

L’importante masse d’eau du fleuve tempère son climat et ses milliers de lacs et de rivières irriguent

son territoire. Son immense couvert forestier contribue à la qualité de son environnement, tandis que

ses vastes étendues agricoles et la mer toute proche garantissent sa sécurité alimentaire.

Ses voies de communication routières, ferroviaires, aériennes ou maritimes lui donnent un accès

rapide et efficace aux grands marchés de l’Amérique du Nord et de l’Europe.

La région compte une population de près de 201 000 habitants disséminés sur un territoire de

22 184 km2. La région administrative du Bas-Saint-Laurent, créée en 1982, est divisée en

8 municipalités régionales de comté (MRC) et en 114 municipalités locales. Près de 60 % de la

population vit dans les treize villes principales.

Au fil des ans, la population du Bas-Saint-Laurent a su tirer profit des innombrables richesses qui

l’entourent. Elle a d’abord misé sur l’agriculture et la forêt, mais elle s’est rapidement taillé une place

enviable dans plusieurs autres domaines d’activité. La proximité de la mer, la présence

d’établissements de haut savoir et de centres de recherche, la compétence de ses ressources humaines,

la qualité de ses services culturels et communautaires, sa position géographique stratégique et

l’abondance de ses ressources et infrastructures lui ont ouvert la porte à une foule de nouvelles

possibilités.

Pour ce qui est des perspectives d'emploi à moyen terme, sur la période 2013-2017, Emploi-Québec

estime qu’environ 19 000 postes seront à combler sur cette période de cinq ans. Sur ce nombre,

environ 17 300 postes (91 %) seront disponibles en raison des départs massifs à la retraite au Bas-

Saint-Laurent. Quant aux 1 700 postes restants, ils sont reliés à de nouveaux emplois créés en raison

de la croissance économique de la région. Au niveau des principales industries en croissance au Bas-

Saint-Laurent, on note les secteurs de la santé et de l’assistance sociale, la fabrication métallique, la

fabrication de produits en bois ainsi que le transport et l’entreposage.

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LA CAPITALE-NATIONALE ET SES TERRITOIRES

La Capitale-Nationale ce sont 3 régions totalement emploi qui sont à la recherche de talents d'ici et

d'ailleurs. Découvrez les marchés du travail de Charlevoix, de Portneuf et de la ville de Québec.

Québec et les environs.

La ville de Québec, la Côte-de-Beaupré et l'île d'Orléans, c'est plus de 12 000 entreprises et

366 227 emplois.

À Québec même, les secteurs traditionnels de l'emploi assurent la stabilité du marché du travail, qui

voit aussi se développer divers créneaux reliés à l'économie du savoir et aux technologies de pointe.

Il n'est pas surprenant de voir Québec susciter autant d'intérêt de la part des chercheuses et

chercheurs d'emploi d'ici et d'ailleurs, compte tenu du taux de chômage qui s'y maintient autour de

5 % depuis 2006 et des taux d'activité et d'emploi qui se comparent à ceux des plus grandes villes

canadiennes. Québec a besoin, dès maintenant, de tous les talents pouvant combler d'importants

besoins dans plusieurs secteurs de son économie.

Les nombreux départs à la retraite créeront de nombreuses possibilités dans les administrations

publiques, les soins de santé et l'assistance sociale, tandis que les secteurs de l'hébergement et de la

restauration et les commerces de gros et de détail sont toujours à la recherche de main-d'œuvre.

Voici un bref aperçu des secteurs qui ont changé l'image de l'emploi de Québec au cours des

dernières années :

les assurances et les services financiers : 10 sièges sociaux, 17 000 emplois;

les technologies de l'information et de la communication (TIC) et l'électronique :

540 entreprises, 19 500 emplois (optique photonique; technologies spatiales; arts numériques;

divertissements interactifs; jeux vidéo; développement de logiciels et d'électronique).

Le dynamisme de la région métropolitaine de Québec est de plus en plus reconnu, comme en fait foi

sa 2e place parmi les meilleurs endroits où investir au Canada. Grâce au nombre et à la diversité de

ses emplois, à sa qualité de vie et à ses succès culturels, Québec attire un nombre croissant de

personnes aux compétences stratégiques venant de partout au Canada et dans le monde.

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LE CENTRE-DU-QUÉBEC ET SES TERRITOIRES

Un regard sur la région

Située au sud du fleuve Saint-Laurent et à mi-chemin entre Montréal et Québec, la région Centre-du-

Québec couvre une superficie de 6 980 km2. Elle compte 81 municipalités, dont 9 villes (Bécancour,

Daveluyville, Drummondville, Kingsey Falls, Nicolet, Plessisville, Princeville, Victoriaville et

Warwick) et 2 réserves indiennes (Odanak et Wôlinak). Les 234 165 habitants forment près de 3 %

de la population totale du Québec.

Une économie florissante

Le Centre-du-Québec bénéficie d'une économie diversifiée qui repose sur le dynamisme des activités

manufacturières et agricoles. Les emplois manufacturiers, nombreux et offrant de bonnes

perspectives d'emploi, distinguent la région des autres. Ce dynamisme est aussi palpable dans les

secteurs des services, de la construction, des communications et du commerce de détail et de gros. La

région est également l'hôte d'événements touristiques majeurs qui font sa renommée.

Force vive : environnement et développement durable

La région se préoccupe fortement du développement durable et de la préservation de

l'environnement, faisant ainsi figure de précurseur au Québec. De fait, bon nombre d'entreprises

s'affichent à juste titre comme des chefs de file dans le domaine des technologies et des systèmes

logistiques de récupération, de gestion et de valorisation des matières résiduelles. Depuis le début des

années 1980, le Centre-du-Québec se démarque par son travail de sensibilisation et d'éducation

entourant la récupération au Québec. Le premier centre de formation en entreprise et récupération

(CFER) à voir le jour a été implanté dans la région. Aujourd’hui, on en dénombre 17 répartis dans la

province.

Emploi-Québec dans la région

Dans la région, les services d'Emploi-Québec offerts aux chercheuses et chercheurs d'emploi et aux

entreprises sont accessibles par l'entremise de 4 centres locaux d'emploi.

Depuis 2006, Emploi-Québec Centre-du-Québec est responsable de la gestion du Programme de

subventions aux entreprises adaptées (PSEA) pour l'ensemble du Québec. Ce programme vise

2 objectifs : créer des emplois adaptés aux besoins des personnes handicapées et consolider

l'employabilité de ces personnes pour qu'elles puissent occuper un emploi standard à long terme.

Notons également que, depuis 2007, le Centre-du-Québec est responsable, pour l'ensemble de la

province, du traitement des demandes concernant la qualification obligatoire et c'est au Centre

administratif de la qualification professionnelle (CAQP), situé à Victoriaville, qu'a été confié ce

travail.

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LA CHAUDIÈRE-APPALACHES ET SES TERRITOIRES

D'une superficie de 15 080 km2, la région de la Chaudière-Appalaches est entourée par le fleuve

Saint-Laurent et la frontière américaine ainsi que les régions du Bas-Saint-Laurent, du Centre-du-

Québec et de l'Estrie. Elle compte une population de 410 829 personnes (2011), réparties dans

136 municipalités, regroupées en 9 municipalités régionales de comté (MRC) et 1 pôle urbain, Lévis.

La région de la Chaudière-Appalaches se caractérise par ses richesses historiques et patrimoniales

parmi les plus vieilles au pays, léguées par nos bâtisseurs depuis 3 siècles. Dès le 17e siècle, au

moment de la colonisation française, l'occupation du territoire s'est concentrée près du littoral bordé

par 200 km de berges.

La région porte bien son nom puisqu'elle est traversée par la rivière Chaudière, qui parcourt

l'ensemble de la Beauce et se jette dans le fleuve Saint-Laurent à Lévis. Au sud, à la frontière du

Maine, les sommets des Appalaches jalonnent les régions de Thetford Mines, de Lotbinière, des

Etchemins, de Bellechasse, de Montmagny et de L'Islet.

Le marché du travail de la Chaudière-Appalaches se caractérise par des activités qui s'étendent à

plusieurs secteurs, notamment les matériaux composites et le plastique, la valorisation du bois dans

l'habitation et les matériaux textiles et techniques.

En raison des nombreux départs à la retraite prévus et de la croissance de l'emploi dans la région,

plusieurs milliers de postes seront disponibles dans les prochaines années.

La publication suivante présente les plus récentes perspectives d'emploi régionales selon Emploi-

Québec. Elle précise, pour plus de 500 métiers et professions, le nombre de personnes en emploi, le

revenu annuel moyen et les possibilités d'intégration au marché du travail.

Téléchargez la publication Marché du travail dans la région de la Chaudière-Appalaches –

Perspectives d'emploi par profession 2013-2017 (PDF, 1,2 Mo)

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LA CÔTE-NORD ET SES TERRITOIRES

La région de la Côte-Nord n'est pas comme les autres. C'est le début du Québec, c'est l'habitat de la

faune, c'est le territoire des audacieux. Côté sud, c'est un littoral. Côté nord, c'est une immensité.

Entre l'est et l'ouest, c'est un mariage parfait entre les hommes et la nature.

Vivre sur le littoral

De Tadoussac à Blanc-Sablon, la région de la Côte-Nord suit le cours du littoral sur près de

1 300 km. Par endroits, elle sort de ses terres et sème des îles dans les eaux du Saint-Laurent : la plus

grande, c'est Anticosti.

Plus des trois quarts de la population nord-côtière s'est installée sur le littoral. Pour trouver un travail

dans la région et y vivre au quotidien, les uns ont choisi Sept-Îles ou Baie-Comeau, les autres ont créé

une ribambelle de villes et de villages riverains. Et tous ont vue sur la mer...

Une diversité assumée

La région de la Côte-Nord occupe le nord-est du Québec et la rive nord du Saint-Laurent. Elle a

comme voisines les régions de Charlevoix et du Saguenay–Lac-Saint-Jean, et elle s'étend entre le

fjord du Saguenay et la province de Terre-Neuve-et-Labrador.

Deuxième région la plus vaste du Québec, la Côte-Nord correspond au 1/4 de sa superficie.

Plus du quart de la population a moins de 25 ans, et plus de la moitié a moins de 44 ans. Plus des 3/4

vivent le long du littoral, dont 1 personne sur 2 à Sept-Îles ou à Baie-Comeau. L'économie de la

région est essentiellement basée sur l'énergie, la forêt, les mines, la métallurgie et la pêche.

L'emploi sur la Côte-Nord : un marché ouvert et généreux!

Le marché de l'emploi dans la région de la Côte-Nord est à la fois dynamique et accueillant. Il est en

bonne partie lié au développement de l'hydroélectricité, de la foresterie, de l'industrie minière et

métallurgique, des pêches et du récréotourisme.

Professions et métiers recherchés

Une économie performante et le développement de créneaux d'excellence engendrent des besoins

spécifiques et entraînent une demande de main-d'œuvre sans précédent dans la région. La grande

majorité des emplois disponibles demandent des compétences particulières et des qualifications

professionnelles.

Pour plus de renseignements sur les perspectives sectorielles et professionnelles des prochaines

années et sur les métiers et les professions offrant les meilleures possibilités d'emploi au cours de cette

période, consultez la publication Le marché de l'emploi de la Côte-Nord (PDF, 1,2 Mo). Vous y

trouverez une information actualisée et des liens conduisant vers les sites Web de plus de

60 organismes et employeurs de la Côte-Nord qui recrutent en ligne, des sites généraux d'emploi et

des répertoires ainsi que les coordonnées d'entreprises nord-côtières.

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L'ESTRIE ET SES TERRITOIRES

L'Estrie offre un milieu de vie unique qui, année après année, attire des gens de partout. En plus de

bénéficier d'une position géographique stratégique, elle dispose de nombreux établissements du

savoir, et de nombreux projets novateurs y voient le jour.

À moins de 200 kilomètres de Québec et de Montréal, à la frontière des États-Unis, l'Estrie est une

région innovante où le contact avec la nature est constant.

Territoire

L'Estrie est la 4e région en superficie parmi les 17 régions administratives du Québec. La municipalité

régionale de comté (MRC) du Granit est la plus étendue de la région, alors que la Ville de

Sherbrooke y occupe le plus petit territoire.

Population

Les projections annoncent, pour les 25 prochaines années, une croissance continue de la population

estrienne totale, à raison d'environ 0,5 % par année. En bref, la population de l'Estrie va continuer de

croitre et de vieillir, et la population en âge de travailler va diminuer sensiblement.

Personnes immigrantes

C'est dans la ville de Sherbrooke qu'on compte le plus grand nombre de personnes nées à l'étranger

(6,3 % de la population de la ville), suivie par la MRC de Memphrémagog (4,8 % de la population de

la MRC). 1. Source : Conférence régionale des élus, « Portrait socioéconomique régional de l'Estrie ». Données du recensement 2006 de Statistique Canada.

Revenu d'emploi

En 2005, le revenu d'emploi moyen en Estrie équivalait à 87,6 % du revenu d'emploi moyen au

Québec.

Entreprises et grands secteurs d'activité

En Estrie, quelque 3 611 entreprises comptent au moins 5 employées et employés.

Le site d'information sur le marché du travail, IMT en ligne, donne accès à un répertoire de ces

entreprises, regroupées selon le secteur d'activité, le nombre d'employées et employés, etc.

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LA GASPÉSIE—ÎLES–DE-LA-MADELEINE ET SES TERRITOIRES

La région de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine se compose principalement d'une vaste péninsule de

20 100 km2 qui s'avance dans le golfe du Saint-Laurent, à l'extrémité est du Québec. Elle englobe

également l'archipel madelinien, situé à 215 km au sud-est des côtes gaspésiennes et dont l'étendue

est de 200 km2. La péninsule comprend les 5 municipalités régionales de comté (MRC), soit La

Haute-Gaspésie, La Côte-de-Gaspé, Le Rocher-Percé, Bonaventure et Avignon. L'archipel

madelinien, quant à lui, correspond au territoire équivalent (TE) Les Îles-de-la-Madeleine.

Une économie en pleine transformation

Reposant en grande partie sur l'exploitation et la première transformation des ressources naturelles

ainsi que sur l'industrie touristique, l'économie de la Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine tend de plus en

plus à se diversifier et à offrir des emplois dans une plus grande variété de professions.

À la fin des années 1980, la région a subi une forte baisse de l'emploi causée par la crise du poisson

de fond, amplifiée par la fermeture d'entreprises manufacturières (Gaspésia, Mines Gaspé, Smurfit

Stone). Toutefois, on y constate une croissance soutenue du nombre d'emplois depuis la fin des

années 1990. Grâce à ses efforts de relance et de diversification, la région assiste à l'émergence de

nouvelles activités économiques telles que :

les technologies de l'information : implantation de centres d'appels;

la filière éolienne : fabrication de composants, transport et construction de parcs éoliens;

le secteur récréotouristique, qui se diversifie;

les biotechnologies marines, en plein développement;

les produits de la forêt, de plus en plus variés.

Pour l'avenir, la région fonde certains espoirs dans le développement d'entreprises d'exploitation

minière, particulièrement le pétrole et l'alumine.

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LANAUDIÈRE ET SES TERRITOIRES

La région de Lanaudière est située entre les Laurentides et la Mauricie, et sa frontière sud côtoie celle

de Laval et de Montréal. Elle s'étend sur un territoire de plus de 13 500 km2.

La plus forte augmentation de population

En 2011, la population de Lanaudière représentait tout près de 6 % de la population du Québec,

comptant 471 500 habitants. Elle a connu la croissance démographique la plus élevée parmi

l'ensemble des régions du Québec, soit 10,0 % de 2006 à 2011. Cette croissance représente plus du

double de celle du Québec, qui elle s’élève à 4,7 %.

Un marché du travail qui se porte très bien

Au cours des dernières années, la région de Lanaudière a connu une solide hausse de l'emploi. La Le

taux de chômage dans la région est généralement inférieur à celui du Québec tandis que les taux

d'activité et d'emploi y sont supérieurs. La croissance démographique et la diversité économique

expliquent en partie cette évolution.

En 2012, selon les données de l'Enquête sur la population active (EPA) de Statistique Canada, le

nombre de personnes en emploi dans la région s'établit à 240 500. Dans les dix dernières, leur

nombre s'est accru en moyenne deux fois plus rapidement dans la région (2,0 %) que dans l'ensemble

du Québec (1,1 %). Quant aux taux d'activité et d'emploi, ils se situent toujours à un niveau plus

élevé que ceux de la moyenne québécoise en 2012. Cet écart est d'environ 2 points de pourcentage en

moyenne depuis 10 ans.

Des secteurs d'activité variés

La région de Lanaudière se distingue particulièrement par la diversité de son économie. Comme

pour le Québec, le secteur primaire, qui regroupe l'agriculture, la forêt et les mines, y est le plus

modeste. Il est suivi par le secteur secondaire, qui comprend les nombreux secteurs de la fabrication

et celui de la construction. Il est à noter que la part de l'emploi de la région dans le secteur secondaire

est plus élevée qu'au Québec, notamment en raison de l'importance de la construction dans

Lanaudière. Finalement, le secteur tertiaire, ou secteur des services, occupe près de 75 % des

personnes en emploi dans la région.

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LA RÉGION DES LAURENTIDES ET SES TERRITOIRES

La région des Laurentides est située dans la couronne nord de Montréal, bordée au sud par la rivière

des Mille-Îles et au nord par la forêt boréale. Elle se caractérise notamment par ses attraits

touristiques, sa forte croissance démographique ainsi que la présence d'entreprises des secteurs de

l’aéronautique, de la forêt et de la transformation du bois.

Des perspectives démographiques enviables

Avec ses 581 000 habitants, la région des Laurentides représente 7,1 % de la population du Québec

en 2013, ce qui la classe, parmi les 17 régions administratives du Québec, au 4e rang pour la taille de

sa population.

Région métropolitaine au sud

Le sud des Laurentides est la partie la plus urbaine de la région. On y trouve un important secteur

commercial et des entreprises manufacturières diversifiées, de même qu'un secteur agricole assez

étendu. Au fil des ans, des industries du secteur de la fabrication de matériel de transport,

notamment de l'aéronautique, ont fait leur apparition dans la municipalité de Mirabel et celles des

environs. Ces entreprises de haute technologie contribuent au développement de la région par leurs

investissements et la création d'emplois. Les secteurs de la construction et du commerce de détail

sont aussi en pleine expansion dans le sud des Laurentides, notamment en raison de la forte

croissance démographique.

La région joue un rôle important dans ce secteur qui regroupe, notamment, les composantes et les

procédés de fabrication de véhicules légers ou lourds à la fine pointe de la technologie en matière

d’efficacité énergétique ainsi que les véhicules électriques. Elle compte un bassin de main-d’œuvre

spécialisée, des entreprises d’assemblage de véhicules ou de fabrication de pièces et matériaux, ainsi

que quatre centres d’expertise en transport terrestre avancé.

Tourisme et villégiature au centre

Le centre des Laurentides s'est développé en grande partie autour des activités touristiques et de

villégiature quatre saisons. La station Mont-Tremblant, par exemple, est l'une des plus importantes

destinations touristiques en Amérique du Nord. Au cours des années, de nombreuses résidences

secondaires sont devenues des résidences principales.

Nature et grands espaces au nord

Le nord des Laurentides connait la plus faible croissance démographique de la région. L'exploitation

et la transformation des ressources de la forêt occupent une grande partie de l'économie de ce

territoire. Le créneau Signature Bois Laurentides rassemble des entreprises des secteurs de la

sylviculture et de la transformation du bois qui misent sur l’excellence des activités durables et créent

de la valeur ajoutée à chacune des étapes de fabrication des produits du bois.

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Textes adaptés à des fins pédagogiques en avril 2016 par Sophie Beaulieu et Annie-Ko Giroux, récupérés à http://www.emploiquebec.gouv.qc.ca/regions/

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LAVAL ET SES TERRITOIRES

Laval se distingue de l'ensemble des régions du Québec par le fait qu'elle est constituée d'une île,

d’une seule ville et d'une seule municipalité régionale de comté.

Située au nord de Montréal, elle a une superficie de 246 km2 en terre ferme, ce qui en fait la plus

petite région du Québec. Laval se classe au 7e rang des 17 régions du Québec pour le nombre

d'habitants, mais au 2e rang pour la densité de population, derrière Montréal.

Au recensement de 2011, Laval comptait 401 553 habitants, ce qui représente 5,1 % de l’ensemble de

la population du Québec. Avec un taux de 8,9 %, la croissance démographique de la région a été de

près de 2 fois supérieures à celle de l'ensemble du Québec entre les recensements de 2006 et de 2011.

Cette forte croissance s'appuie sur le grand nombre de personnes immigrantes dans la région, qui en

2011, composaient près du quart de la population totale (24,6 %).

Développement économique

La région a connu un développement économique important au cours des dernières années, grâce à

de nombreux atouts tels que la proximité de nombreux axes routiers facilitant l'accès aux

infrastructures métropolitaines, la grande mobilité de sa main-d'œuvre et sa diversité économique qui

favorise la création d'emploi. La région dispose notamment d'une économie de haut savoir et de

technologie constituée de 6 créneaux forts : l'agropôle, le biopôle, le e-pôle, le pôle industriel, le pôle

récréotourisme ainsi que le pôle des entreprises de services et sièges sociaux.

La région compte 12 parcs industriels répartis sur l’ensemble de son territoire ainsi que trois zones

industrielles dont le tout dernier parc, Industria 440, s’est récemment implanté au nord de l’autoroute

Laval, entre les autoroutes 13 et 15. Parmi ces parcs industriels se trouve La Cité de la Biotech, un

parc scientifique et de hautes technologies regroupant plus de 80 entreprises et dénombrant des

emplois de haut calibre. On y retrouve notamment le Centre de développement des biotechnologies

(CDBL), le Centre de biologie expérimentale pour la recherche préclinique, un laboratoire de

contrôle du dopage sportif et un incubateur d'entreprises, le Centre québécois d'innovation en

biotechnologie (CQIB). L’entreprise Servier Canada y a récemment inauguré son centre d’excellence

en recherche clinique.

Depuis quelques années, un centre-ville prend forme dans la région, avec le développement du

Centropolis, un quartier principalement voué au divertissement et à la restauration, ainsi que du

quartier du savoir. L'Université de Montréal y a implanté un campus en 2011, offrant des

programmes des trois cycles universitaires ainsi que des certificats (au lieu de : comprenant 4 facultés

et 37 programmes). Le développement du centre-ville devrait se poursuivre avec la construction de la

Place Bell ainsi que du BioCentre Armand-Frappier.

L'offre touristique de la région est aussi bien développée, avec certaines attractions uniques au

Québec comme le Cosmodôme et les établissements récréatifs Skyventure, Maeva Surf, Escalada

Clip’N Climb et Expérience AéroSim. Laval offre aussi plusieurs activités aquatiques et de plein air

avec son parc de la Rivière-des-Mille-Îles, son Centre de la nature ainsi que ses circuits

agrotouristiques.

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LA MAURICIE ET SES TERRITOIRES

Bornée au sud par le fleuve Saint-Laurent, la Mauricie partage des frontières avec sept régions du

Québec.

Une région de ressources et d'énergie

Une région ressource se définit comme un territoire dont l'économie repose sur la mise en valeur de

ses ressources naturelles. L'économie de la Mauricie est historiquement basée sur l'exploitation et la

transformation des ressources que sont l'eau, la forêt et le sol agricole.

L'eau, une ressource abondante

La production d'énergie hydroélectrique est une caractéristique de la Mauricie. Son apport au

développement industriel régional est primordial.

La mise en marche de la première centrale à Shawinigan en 1902 a rendu disponible une énergie à

bon marché. Ont suivi de près l'implantation de grandes entreprises de la métallurgie, de la chimie

ainsi que des pâtes et papiers. Ces activités industrielles occupent encore une place prépondérante

dans la structure industrielle mauricienne.

La commercialisation du bois

La coupe de bois à grande échelle au 19e siècle marquera le développement de l'exploitation

forestière sur une base commerciale pour l'exportation et pour répondre aux besoins de l'industrie

papetière. L'activité du sciage est aussi fort répandue. La filière du bois génère encore aujourd’hui des

milliers d'emplois en Mauricie.

L'agriculture, la première activité commerciale de la région

L'activité agricole a été la première à se développer dans la région. Elle a assuré la subsistance des

premiers habitants, tout en formant la base des économies rurales de la Mauricie avec les activités de

transformation alimentaire. L'urbanisation, l'augmentation de la population et la demande

d'exportation ont ensuite influencé longtemps le développement de la filière agroalimentaire.

Un vent de changement dans l'activité économique

Dans un contexte de reconversion et de diversification de sa structure économique, l'entrepreneuriat

local prend la relève, surtout à partir des années 1980 et 1990. De nouvelles activités économiques

apparaissent alors : technologies de l'information, économie sociale, récréotourisme, pour n'en

nommer que quelques-unes. Néanmoins, le vieillissement progressif de la population active pose de

nouveaux défis au chapitre de la croissance économique. C’est l'un des principaux enjeux du

développement économique régional depuis le début du 21e siècle.

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LA MONTÉRÉGIE ET SES TERRITOIRES

La Montérégie est la seconde région du Québec pour la population, estimée à 1 508 127 habitants en

2013 par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ).

Les principaux secteurs d'activité économique sont le commerce de détail, les soins de santé et

l'assistance sociale, les services professionnels scientifiques et techniques, la finance et les assurances,

les services d'enseignement, l'hébergement et la restauration ainsi que la construction. Il faut ajouter

que la qualité des sols et du climat fait de la Montérégie la première région agricole du Québec pour

la valeur de la production et de l'emploi.

Portrait de l'emploi et du marché du travail

La Montérégie se situe au 2e rang au Québec, tout juste après Montréal, en ce qui a trait au nombre

de personnes en emploi. La région se caractérise par la diversité de son activité économique. Sa

situation géographique avantageuse, entre Montréal et la frontière américaine, fait de la Montérégie

une porte d'entrée naturelle pour le commerce extérieur. La Montérégie est souvent désignée comme

étant le cœur industriel du Québec, puisqu'elle y occupe le premier rang pour l'emploi dans le secteur

manufacturier.

La main-d'œuvre se fait vieillissante, accentuant les opportunités d'emploi

Le marché de l'emploi se porte très bien en Montérégie. La région offre de belles perspectives pour

les chercheuses et chercheurs d'emploi grâce à la création d'emplois et au nombre de postes à

pourvoir pour pallier les départs à la retraite. Le vieillissement de la main-d'œuvre accentuera les

difficultés de recrutement des entreprises et les plus jeunes verront les occasions d'emploi se

multiplier. La course aux travailleuses et travailleurs semble donc amorcée pour les entreprises de la

Montérégie.

Forte demande de l'emploi dans le secteur de la formation professionnelle et technique

Les entreprises de la région ont de nombreux postes à pourvoir dans le domaine de la formation

professionnelle et technique. Entre 2013 et 2017, plus du tiers des postes à combler en Montérégie

exigeront un niveau de formation professionnel ou technique. Cela représente près de 40 000 postes

rendus disponibles par des départs à la retraite ou par la création de nouveaux emplois.

Selon une enquête menée récemment auprès des employeurs de la Montérégie, en 2014, ces dernières

révélaient que près de la moitié des postes présentant des difficultés de recrutement (43 %) exigent

des niveaux de compétence technique, nécessitant le plus souvent une formation de niveau

professionnel ou technique. La formation professionnelle et technique constitue donc une avenue

intéressante pour accéder à des emplois dont plusieurs offrent d’excellentes perspectives d’emploi

dans la région.

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MONTRÉAL ET SES TERRITOIRES

Avec une population de 1 960 000 habitants, l'Île-de-Montréal est la région la plus populeuse du

Québec, représentant près de 25 % de sa population. Elle est au cœur de la communauté

métropolitaine, qui regroupe 82 municipalités et représente près de la moitié de la population

québécoise.

Pôle économique important

Montréal est le pôle industriel le plus important du Québec et elle peut être considérée comme une

ville de classe mondiale, car sa région génère environ 35 % de l'activité économique au Québec. Le

marché du travail est fortement intégré à sa région métropolitaine, environ 66 % des emplois se

trouvant sur l'ile de Montréal, ce qui confirme aussi son statut de centre économique régional. À

l'image de l'activité économique, le grand secteur des services, qui fournit 85 % des emplois, domine

largement le marché du travail.

Montréal est aussi le pôle majeur de l'enseignement au Québec, puisqu'on y trouve 5 commissions

scolaires et une forte concentration d'établissements des niveaux primaire, secondaire, collégial et

universitaire. Sa population est donc fortement scolarisée : elle compte 35 % des titulaires de

baccalauréats et 45 % des titulaires de diplômes universitaires avancés (maitrise, doctorat et autres

diplômes post-baccalauréat) du Québec.

Selon les prévisions d'Emploi-Québec, 141 800 emplois seront à pourvoir dans la région d'ici 2016.

Environ 30 % de ces emplois verront le jour pour répondre à la croissance des entreprises, entrainant

la création nette de 41 000 emplois, et plus de 70 % seront nécessaires pour remplacer les départs à la

retraite qui toucheront 100 800 emplois. La part des emplois exigeant un diplôme d'études collégiales

ou un diplôme universitaire s'accroitra.

L'emploi sera en hausse dans 19 secteurs d'activité économique. Les secteurs des services

monopoliseront plus de 99 % des emplois créés d’ici 2016, soit 40 900. Près de 72 % de ces emplois,

soit 29 300, seront concentrés dans les 5 secteurs suivants :

Services professionnels, scientifiques et techniques

Soins de santé et assistance sociale

Finances, assurances, immobilier et location

Services aux entreprises, service du bâtiment et autres

Hébergement et restauration

Ville diversifiée

La population y est très diversifiée sur les plans sociologique et démographique. Montréal exerce un

fort pouvoir d'attraction auprès de la population immigrante. En effet, plus du tiers des personnes de

15 ans et plus qui y habitent sont nées à l'extérieur du Canada, et elles constituent les 2/3 de la

population immigrante de ce groupe d'âge au Québec.

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LE NORD-DU-QUÉBEC ET SES TERRITOIRES

Le Nord-du-Québec couvre 55 % de la superficie du Québec et s'étend sur quelque 840 000 km2, dont

le 1/8 se compose de lacs et de rivières. Les préoccupations environnementales, le développement de

produits naturels, l'émergence de nouvelles sources d'énergie et l'utilisation judicieuse des ressources

qui marquent les tendances actuelles du développement économique font du Nord-du-Québec un

environnement propice à l'innovation, aux idées et aux talents créatifs.

Une région jeune : 5 000 ans d'histoire

Créée en 1987, la région, bien que jeune, porte une histoire millénaire de cultures souvent

méconnues. Cette histoire est intimement liée à celle des mouvements migratoires vers les régions

nordiques, il y a environ 5 000 ans. L'analyse archéologique de certains sites a même révélé une

présence humaine remontant peut-être à 9 000 ans.

Située au-delà des limites du 49e parallèle, la région du Nord-du-Québec s'étale sur près de 14 degrés

de latitude. À l'ouest, ses frontières avec l'Ontario longent la baie James et la baie d'Hudson, jusqu'à

la pointe de la péninsule d'Ungava. Au nord, elle est bordée par l'océan Arctique. À l'est, sa limite

méridionale suit les frontières de la province de Terre-Neuve-et-Labrador ainsi que 2 régions du

Québec, soit la Côte-Nord et le Saguenay–Lac-Saint-Jean. Enfin, au sud, elle rejoint les frontières de

l'Abitibi-Témiscamingue et celles du nord de la Mauricie. C'est la plus vaste et la plus septentrionale

des régions administratives du Québec.

Le Nord-du-Québec se caractérise par ses grands espaces et sa faible densité de population. Cette

région de forêts quasi vierges, de montagnes, de rivières majestueuses et d'innombrables lacs, se

divise en 2 parties distinctes, soit Eeyou Istchee Baie-James et le Nunavik, situées respectivement au

sud et au nord du 55e parallèle. Le territoire d'Eeyou Istchee Baie-James, constitué principalement de

forêts boréales, est occupé par les communautés de la première nation crie et les Jamésiens. Le

Nunavik, presque entièrement couvert par la toundra, relève de l'Administration régionale Kativik, à

l'exception du village cri de Whapmagoostui.

Ainsi, 3 groupes de population habitent la région du Nord-du-Québec, soit les Jamésiens, les Cris et

les Inuits. La coexistence de ces 3 ethnies confère à la région une réalité socioculturelle bien

spécifique, autour de laquelle s'articulent toutes les mesures politiques et économiques du Nord-du-

Québec.

La vie économique du Nord-du-Québec gravite autour de ses richesses

Le Nord-du-Québec se distingue par l'abondance de ses richesses naturelles, notamment ses

ressources énergétiques, minérales et métalliques, ainsi que forestières. La vie économique de la

région gravite autour de l'exploitation de ces 3 ressources et des industries de la fabrication et des

services qui en émanent : industries du bois de sciage et des pâtes et papiers, et industries

touristiques. La création de certaines villes a d'ailleurs été intimement, sinon essentiellement liée au

développement de l'une ou l'autre de ces industries ou à l'exploitation des ressources.

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L'OUTAOUAIS ET SES TERRITOIRES

L'Outaouais est l’une des 17 régions administratives du Québec. Elle se situe à l'extrême sud-ouest de

la province et possède une zone frontalière avec l'Abitibi-Témiscamingue au nord-ouest, les

Laurentides à l'est et l'Ontario au sud-ouest. Sa superficie de 32 973 km2 représente 2,2 % de

l'ensemble du territoire québécois. En 2014, l'Outaouais comptait une population de 383 182

personnes, soit 4,7 % de l'ensemble de la population du Québec (ISQ 2014). Sa population se

concentre principalement en milieu urbain et périurbain (84,2 %), précisément à Gatineau et dans la

municipalité régionale de comté (MRC) des Collines-de-l'Outaouais. En plus, la région compte trois

autres MRC : Papineau, Pontiac et La Vallée-de-la-Gatineau.

La croissance démographique de l'Outaouais se maintient à un bon rythme, puisqu'elle demeure

deux fois plus élevée que celle du Québec, et ce, jusqu'en 2021 selon les prévisions. Selon les données

de Statistique Canada, la population de l'Outaouais s'est accrue de 8,1 %, entre les recensements de

2001 et 2006, alors qu'au Québec la hausse totalisait 4,3 %. Relativement plus jeune que l'ensemble

du Québec, l'Outaouais compte proportionnellement plus de jeunes de 0 à 14 ans (18 %

comparativement à 16,6 %) et moins de personnes de 65 ans et plus (11,3 % comparativement à

14,3 %). Malgré tout, la proportion des jeunes de 14 ans et moins, entre 2001 et 2006, a diminué de

1,7 point de pourcentage dans la région, alors que celle des personnes de 65 ans et plus s'est accrue de

1 point. On peut donc conclure que le vieillissement de la population se manifeste aussi dans

l'Outaouais, et il est plus marqué en zone rurale qu'en zone urbaine.

L'économie de l'Outaouais repose essentiellement sur les services. En effet, plus de 85 % des

personnes en emploi s'y retrouvent. Les entreprises manufacturières procurent environ 5 % des

emplois aux habitants de la région, alors que dans l'ensemble du Québec, leur part est de 14 %. Le

secteur primaire (agriculture, exploitations forestière et minière) regroupe un peu plus de 1 % des

travailleuses et travailleurs de la région.

Il y a des possibilités d'emplois dans tous les secteurs d'activité, bien que ceux des services à la

population surclassent les secteurs de l'exploitation ou de la transformation des ressources forestières.

Si l'administration publique, le commerce, la construction ainsi que la santé et les services sociaux

dominent en raison de leur importance dans l'économie régionale, les autres secteurs d'activité, dont

les technologies de l'information, pourraient également combler les attentes des personnes souhaitant

y exercer leurs compétences.

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LE SAGUENAY—LAC-SAINT-JEAN ET SES TERRITOIRES

S'étendant sur un territoire d'environ 100 000 km2, la région du Saguenay—Lac-Saint-Jean est la

troisième en superficie au Québec. Une grande partie de son territoire se trouve en région nordique et

est pratiquement inoccupée.

La population se concentre essentiellement autour du lac Saint-Jean et le long du Saguenay. La

cinquantaine de municipalités de la région est regroupée dans 4 municipalités régionales de comté

(MRC) et un territoire hors MRC (la ville de Saguenay).

Selon le recensement de 2011, la population du Saguenay—Lac-Saint-Jean est de près de

275 000 habitants. La ville de Saguenay regroupe à elle seule plus de la moitié de la population de la

région et se classe au 7e rang parmi les villes les plus peuplées au Québec.

Une région active

La ville de Saguenay est un pôle commercial et de services, qui compte une université, deux cégeps,

trois centres de santé et de services sociaux et près de la moitié des entreprises régionales.

Au Lac-Saint-Jean, quatre pôles économiques importants offrent des services de proximité aux

municipalités agroforestières qui les entourent, soit Alma, Roberval, Saint-Félicien et Dolbeau-

Mistassini.

Une économie en transformation

L'exploitation des ressources naturelles, soit la forêt et l'hydroélectricité, est la pierre d'assise de la

région. Grâce à ces deux ressources, la région a connu un fort développement industriel centré sur les

pâtes et papiers, le bois et l'aluminium. Toutefois, le glissement progressif de l'économie vers le

secteur tertiaire, depuis plusieurs décennies, a réduit l'importance de ces créneaux traditionnels.

Depuis les années 1980, la région cherche à développer davantage l'activité industrielle dans les

domaines de la 2e et 3e transformation du bois et de l'aluminium, ce qui contribue à la diversification

économique régionale. Plus récemment, d'autres activités, auparavant absentes de la région, se sont

développées, ce qui a également favorisé la croissance économique.