la accidents de la route - lnr-dz.com · la la nouvelle rÉpublique qu o ti de n’ f rm aép -°...

21
La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE WWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5471 - Dimanche 14 février 2016 - Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de ,% des décès en p. 2 p. 2 4 Design : éclectisme algérien en Afrique du Sud p. 13 p. 3 D. R. L’EDITO DE Amar Khelifi Q ualifiées de crimes contre l’humanité, à l’endroit de la population autochtone, en raison du mépris affiché par les autorités militaires de l’époque, les létales répercussions à court et long termes des essais nucléaires ont été cyniquement ignorées, comme s’il s’agissait d’une fatalité de l’histoire. Un préjudice phénoménal persiste dans le Sud algérien selon le président de l’Association du 13 février 1960, porte-parole des victimes des essais nucléaires perpétrés par la France dans la zone de «Hamoudia», à proximité de Reggane. Depuis plus de 50 ans que cette situation dure, aucun secours ou assistance n’est prodigué aux victimes, d’après plusieurs témoignages, la population n’a jamais bénéficié d’une quelconque assistance, encore moins l’environnement qui aurait dû être décontaminé. Il n’y a eu aucune indemnisation des populations victimes des effets dévastateurs consécutifs aux explosions atomiques qui continuent par la résultante directe des résidus de la radioactivité à provoquer des maladies de type cancéreux, et des malformations génétiques jusqu’à nos jours, lesquelles ont été reconnues, et répertoriées par l’Organisation mondiale de la santé. C’est ce qui a motivé la sortie médiatique du président de l'Association du 13 février 1960, Hamel Omar, qui a appelé vendredi, à «la nécessaire prise en charge des victimes des essais nucléaires français effectués à Reggane, et à la décontamination des sites des déchets radioactifs». Ceci d’autant plus que des déchets nucléaires demeurent sur le site des expérimentations, constituant un péril certain pour les habitants et l'environnement des localités affectées, non encore assainies de la nocivité de la radioactivité. Une responsabilité qui continue, par ailleurs, d'interpeller la France, auteur des essais de Reggane, mais aussi d'In-Ecker (Tamanrasset) et des essais chimiques de Oued Namous (Béchar). Un machiavélisme historique CULTURE Ligue : l’USMA et le CRB tenus en échec Essais nucléaires de Reggane : la LADDH dresse un rapport accablant

Upload: trinhlien

Post on 15-Sep-2018

231 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUEWWW.lnr-dz.com Quotidien d’information indépendant - n° 5471 - Dimanche 14 février 2016 - Prix : 10 DA

NRAccidentsde la route :baisse de,% desdécès en

p. 2

p. 24

Design :éclectismealgérien enAfrique du Sud

p. 13

p. 3

D. R

.

L’ E D I T O D E

Amar Khelifi

Qualifiées de crimescontre l’humanité, àl’endroit de la

population autochtone, enraison du mépris affiché parles autorités militaires del’époque, les létalesrépercussions à court et longtermes des essais nucléairesont été cyniquementignorées, comme s’il s’agissaitd’une fatalité de l’histoire.Un préjudice phénoménalpersiste dans le Sud algérienselon le président del’Association du 13 février1960, porte-parole desvictimes des essais nucléairesperpétrés par la France dansla zone de «Hamoudia», àproximité de Reggane. Depuisplus de 50 ans que cettesituation dure, aucun secoursou assistance n’est prodiguéaux victimes, d’aprèsplusieurs témoignages, lapopulation n’a jamaisbénéficié d’une quelconqueassistance, encore moinsl’environnement qui auraitdû être décontaminé. Il n’y aeu aucune indemnisation despopulations victimes deseffets dévastateursconsécutifs aux explosionsatomiques qui continuent parla résultante directe desrésidus de la radioactivité àprovoquer des maladies detype cancéreux, et desmalformations génétiquesjusqu’à nos jours, lesquellesont été reconnues, etrépertoriées parl’Organisation mondiale de lasanté. C’est ce qui a motivé lasortie médiatique duprésident de l'Association du13 février 1960, Hamel Omar,qui a appelé vendredi, à «lanécessaire prise en charge desvictimes des essais nucléairesfrançais effectués à Reggane,et à la décontamination dessites des déchets radioactifs».Ceci d’autant plus que desdéchets nucléaires demeurentsur le site desexpérimentations, constituantun péril certain pour leshabitants et l'environnementdes localités affectées, nonencore assainies de lanocivité de la radioactivité. Une responsabilité quicontinue, par ailleurs,d'interpeller la France, auteurdes essais de Reggane, maisaussi d'In-Ecker(Tamanrasset) et des essaischimiques de Oued Namous(Béchar).

Un machiavélismehistorique

CULTURELigue :l’USMAet le CRBtenus enéchec

Essais nucléaires de Reggane :la LADDH dresse un rapportaccablant

Page 2: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

L’armée française réalisa donc lespremiers essais nucléaires auCentre saharien d'expérimentationsmilitaires (CSEM), situé dans la ré-gion de Reggane. Reggane, cettecommune de la wilaya d'Adrar enAlgérie, située au nord du désert duTanezrouft. Le territoire de la com-mune se situe au sud de la wilayad'Adrar. La ville de Reggane est si-tuée à 135 km à vol d'oiseau ausud-est du chef-lieu de la wilayad’Adrar et à 145 km par la route.Il y a exactement 56 ans quand lesautorités françaises ont procédéaux premiers essais nucléaires enAlgérie au détriment de la faune etla flore. En effet, 4 essais y ont offi-ciellement eu lieu dont le premieret le plus puissant «Gerboisebleue», atteignit 70 kTonnes soit 4fois la puissance de la bombe d'Hi-roshima. Cette dernière a été faiteà la base de l'uranium 235 d'unepuissance de 15 kilotonnes, sur-nommée «Little Boy».La région de Reggane était inhabi-tée à cette époque en raison deson climat désertique chaud, c’estl’un des points les plus chauds duglobe, les retombées radioactivesdu premier essai nucléaire françaisdans le Sahara algérien ont étébeaucoup plus importantes quecelles admises à l'époque, selonles experts français eux-mêmes.À cette l’occasion, la Ligue algé-rienne pour la défense des droits del’Homme (LADDH) attire l’atten-tion de l’opinion publique natio-nale et internationale afin qu’ilsprennent connaissance sur l’am-pleur des expériences nucléairesdurant la période allant de 1960 à1966 en Algérie et des effets né-fastes qui persisteront à nuire etqui se transmettent malheureuse-ment de génération en génération.Dans un communiqué qui nous estparvenu par le membre du bureaunational chargé des dossiers spé-cifiques de la LADDH, M. HouariKaddour dresse un tableau noirsur le dossier qui, selon lui, ne faitque traîner. «L'État algérien atourné le dos aux victimes des es-sais nucléaires effectués par laFrance en Algérie. Et pour preuves,les habitants du Sud algérienavouent que les victimes des ex-plosions nucléaires de Reggane,n’ont pas besoin qu’on parle d’euxuniquement chaque 13 février, pen-dant que la France commémorechaque année l’anniversaire de sonaccession au cercle fermé des puis-

sances nucléaires militaires. Cespauvres victimes continuent à souf-frir quotidiennement, incognito etdans l’indignation totale de recon-naissance des effets fatals des ra-diations sur leur santé et sur l’en-vironnement», lit-on dans l’incipitdu rapport. Le rapport revient surla genèse et sur le volet historiquedes essais nucléaires. C’est entre le13 février 1960 et le 25 avril 1961,que la France a réalisé quatre essaisnucléaires dans l’atmosphère au-dessus du polygone de tir de Ham-moudia. Les noms de code de cesessais furent Gerboise bleue, Ger-boise blanche, Gerboise rouge etGerboise verte. Pour rappel, La ger-

boise est un petit rongeur vivantsur les sols sablonneux du désert.Le 13 février 1960, Gerboise bleuedéveloppa une énergie équivalenteà 4 fois celle de la bombe d’Hiro-shima. Le tir du 1er avril 1960, Ger-boise blanche, fut tiré sur un soclede béton au niveau du sol à une dis-tance très excentrée des installa-tions principales des points zéro.Les deux autres tirs aériens furenttirés au sommet d’une tour métal-lique d’environ 50 mètres de hau-teur. Ce n’est pas tout mais encoremoins car les précautions prisespour la protection des personnelsmilitaires et des habitants des pal-meraies voisines ont été très som-

maires, voire inexistantes.«Quelques documents estampillés«secret» permettent d’avoir uneidée du mépris des autorités mili-taires à l’égard de leurs hommes.On peut constater que pour les po-pulations sahariennes de Reggane(environ 40 km de Hammoudia) etquelques palmeraies encore plusproches des points zéro, la pro-tection était nulle. Aucun abri ouautre bâtiment n’ont été construitspour ces populations, tout aussibien pour les personnels militairesde la base de Reggane Plateau oules quelques dizaines de militaireset civils qui restaient sur la base deHammoudia pendant les tirs», ré-vèle la LADDH dans le rapport.Pis encore quand on apprend quetous les tirs aériens de Regganeont également permis d’étudier larésistance des matériels militaires(avions, véhicules, parties de na-vires…) à une explosion nucléaire.Des expériences de type «biolo-gique» ont également été prati-quées sur des animaux (rats, la-pins, chèvres) disposés à diversesdistances du point zéro. D’autresont été réalisées sur des manne-quins sur lesquels étaient dispo-sés des capteurs de radiations. Lesdégâts sont donc de taille ; les es-sais laissent encore leurs séquellessur le faune, la flore, l’homme etmême la terre. Aucun scrupule n’asecoué les consciences des mili-taires malgré leurs connaissancesdes risques et traumatismes ma-jeurs encourus par une populationsi proche de l’épicentre, ayant déjàune idée après les centaines de mil-liers de victimes à Hiroshima etNagasaki. Au contraire, selon lesnombreux témoignages, «ces mili-taires ont poussé la barbarie à l’ex-trême en exposant 40 000 habitantsentre sédentaires et nomades, épar-pillés par communautés d’au moins150 prisonniers algériens auraientservi de cobayes». L’objectif «scien-tifique» étant de voir les effets desradiations sur ces cobayes hu-mains, contredire les déclarationsofficielles des différents respon-sables français. Selon eux, «les ré-gions où les essais nucléaires fran-çais ont eu lieu ne connaissaient au-cune espèce de vie démontre quele représentant français auprès desNations unies (ONU) a menti à l'opi-nion publique internationale en1957 lorsqu'il a déclaré que laFrance allait effectuer tous ses es-sais nucléaires dans des zones sansvie». Les effets des essais nu-cléaires, atmosphériques à Reg-gane et souterrains à Tamanras-set, continuent à se faire ressentiravec des pathologies caractéris-tiques des radiations. C’est pour-quoi, la LADDH pose trop de ques-tions encombrantes sur le tabouqui a entouré le dossier et de nom-

breux points obscurs de l’histoiredes essais nucléaires en Algérie.La LADDH estime qu’il incombe àla France toute la responsabilitédes séquelles de ces crimes nu-cléaires, malgré ses tentatives, partous les moyens, d’imposer leblack-out médiatique sur le dos-sier, prétextant, d’un côté, l’in-compétence de la communauté in-ternationale à traiter cette ques-tion et, de l’autre, en entourant lesujet de confidentialité et en dres-sant des obstacles à l’accès deschercheurs aux documents et ar-chives français. Pour la Ligue, il esttemps pour l’Algérie d’utiliser sesarmes juridiques pour arracherson droit à la France.

Zakarya M.

Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

CrimeUne Palestinienne tuée par des tirs del’armée d’occupation israélienne enCisjordanie.

actuel Le chiffre du jour Plus de 5 millions de personnes meurent chaque année dans le monde à cause de la pollution.

palestineGrineUne campagne nationale contre la «violence routière» la semaineprochaine.

accidents de la routeSécuritéSalon international de la sécuritéindustrielle et de l’environnementdu 17 au 20 mars à Oran.

industrieLe PDG du groupeSonelgaz invité du forumd’El-Moudjahid.

demain

La France devrait-elle être jugée pour crime contre l’humanité ?

Rapport accablant de la LADDH surles essais nucléaires au Sahara

? En déplacement de travail en France, fin janvier dernier, le ministre desMoudjahidine, Tayeb Zitouni, avait soutenu qu'il était «grand temps» quel'Algérie et la France, se penchent sur les dossiers en suspens, à savoir ceuxdes disparus, des archives et des essais nucléaires.Trois commissions mixtes s'attèlent à faire aboutir les négociations pourchacun des dossiers, celle inhérente aux essais nucléaires et axéeprincipalement sur l'indemnisation des victimes, devait précisément seréunir au lendemain de cette visite, le 3 février courant.Le ministre avait ajouté que le règlement des dossiers en suspens, dontcelui du nucléaire, était une étape devant précéder celle des «excuses» dela France pour ses crimes coloniaux.Pour rappel, un texte réglementaire (la loi Morin du 5 janvier 2010),préconise la reconnaissance et l'indemnisation par la France des victimesde ses essais nucléaires entrepris dans ses ex-colonies. Néanmoins,aucune victime algérienne n'a été indemnisée dans le cadre de cette loi.La présence, pour la première fois en Algérie en avril 2015, du secrétaired'Etat français aux Anciens combattants, Jean-Marc Todeshini, la veille dela commémoration des manifestations du 8 mai 1945, se voulait êtrepourtant l'expression d'une volonté «concrète» de la France d'assainir lelitige historique entre les deux pays. Avant lui, c'est le chef de l'Etatfrançais, François Hollande qui, en décembre 2012, avait soutenu que lesconséquences des essais nucléaires étaient «pleinement assumées etprises en compte par l'Etat français qui agit en toute transparence».A la veille du déplacement de M. Zitouni en France, le secrétariat nationalde l'Organisation des Moudjahidine (ONM), avait jugé utile d'appeler à«l'ouverture» du dossier des expériences nucléaires françaises, notantqu'il s'agissait de «l'une des positions de principe permettant denouvelles perspectives» entre les deux pays.

K. A.

Crimes et impunité

R E P È R E

MALI

L'Algérie condamne«vigoureusement» lesattaques terroristes àKidal et TombouctouL'Algérie a condamné«vigoureusement» les attaquesterroristes perpétrées vendredicontre un camp de la Missionmultidimensionnelle intégrée desNations unies pour la stabilisationau Mali (Minusma) à Kidal etl'embuscade tendue à des soldatsmaliens dans la région deTombouctou. «Nous condamnonsvigoureusement les attaquesterroristes ayant ciblé, ce jour,respectivement un camp de laMission multidimensionnelleintégrée des Nations unies pour lastabilisation au Mali (Minusma) àKidal (Mali) et des soldats maliensdans la région de Tombouctou», aindiqué le porte-parole duministère des Affaires étrangères,Abdelaziz Benali Cherif dans uncommuniqué. M. Benali Cherif aréaffirmé le «soutien» de l'Algérieau «peuple et au gouvernementmaliens frères», ainsi que sa«solidarité» avec la Minusma etavec les familles des Casques bleuset celles des soldats maliensvictimes de «ces attaquesterroristes abjectes». Ces«agressions terroristes» contrel'armée malienne, la Minusma etles autres acteurs engagés dans leprocessus de paix au Mali, sont«une escalade vaine et désespéréequi ne peut se mettre au travers dela marche résolue de l'ensembledes composantes du peuple malienvers la paix, la stabilité et laréconciliation nationale», asouligné le porte-parole du MAE.Au moins cinq Casques bleus ontété tués et environ 30 autresblessés dans une attaque terroristemenée vendredi à Kidal, dans lenord du Mali et à Tombouctou(nord-ouest), trois soldats maliensont trouvé la mort dans uneembuscade tendue par desindividus armés.

, Cela fait déjà 20 454jours, soit 56 ans, plus d’undemi-siècle, que la Francecoloniale a fait exploserdans le Grand Sud algériensa première bombe ato-mique.

n L’essai nucléaire de Reggane du 13 février 1960. (Photo > D. R.)

La NR 5471 - Dimanche 14 février 2016

2

Page 3: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

En effet, malgré le nombre énormedes accidents en 2015, celui-ci abaissé de 16,51% par rapport à2014, selon un rapport présentépar le lieutenant-colonel KamelMeradi, de la division Sécuritéroutière du commandement dela Gendarmerie nationale. «Mal-gré cette baisse, le phénomènedemeure préoccupant au regarddes dégâts qu'il engendre et dontles causes peuvent s'expliquerpar l'inconscience des usagers dela route quant au respect du codede la route», a estimé le lieute-nant-colonel Kamel Meradi. Lefacteur humain est la cause prin-cipale de la majorité des acci-dents de la route survenus en2015, avec un taux estimé à91,76%. L’état des routes est es-timé à 3,43% comme facteur, et

l’état des véhicules à 4,81%. Plusde 800 personnes sont décédéeset 19 337 autres ont été blesséesdans 16 245 accidents de la routesurvenus en 2015 dans les zonesurbaines, selon un bilan de la Di-rection générale de la sûreté na-tionale. Le bilan souligne une baisse dunombre des accidents de la routepar rapport à l'année 2014 qui aenregistré 17 383 accidents. Mêmechose pour le nombre de victimesqui a reculé en 2015 par rapportà 2014 avec 828 décès, tandis quele nombre des blessés était de

20 717 blessés. La wilaya d’Algervient à la tête des villes qui ont en-registré le plus d’accidents avec960 accidents, à Sétif, 872 acci-dents ont été enregistrés, et 681 àBiskra. Quant au nombre desdécès, Oran vient en premier po-sition de ce classement avec 44victimes, suivie d'Alger avec 42et de 39 à Constantine. Le facteurhumain demeure la premièrecause de ces accidents, en raisondu non-respect des règles deconduite, de la distance de sécu-rité entre les véhicules et des pan-neaux de signalisation, outre l'ex-

cès de vitesse, a indiqué lamême source. Face à cette si-tuation et dans le cadre des opé-rations de répression, les unitésde sûreté nationale ont recensédurant la même période1 255 064 infractions contre847 979 infractions durant 2014.En ce qui concerne l'action desensibilisation, les unités de laSûreté nationale ont organisé,en 2015, 448 903 campagnes auprofit des usagers de la route etdes élèves contre 235 460 en2014.

Zahra Kefane

actue lLa NR 5471 - Dimanche 14 février 2016

3

Accidents de la route

Baisse de 4,59% des décès en 2015Une véritableépée de Damoclès

Malgré les assurances duministre des Ressources en eau,les fellahs de la wilaya de Tipasacommencent à appréhender leseffets catastrophiques sur leurscultures produites par lesexigences météorologiques decette saison hivernale définie parla pénurie des pluies. Leur plusgrande crainte est en effet desupporter les conséquences de lasécheresse, si d’ici fin mars lasituation climatique ne changepas. Selon le SG de la Chambred’agriculture de Tipasa, lesconséquences de la rareté despluies sur les cultures se ressentdéjà.Si certaines cultures résistent, dumoins jusqu’à maintenant,d’autres sont quasimentdétruites. «La capacité arboricoleet les cultures maraichères dansnotre wilaya sont actuellementplus ou moins épargnés par lestress hydrique qui touchepresque tout le territoirenational. Malencontreusement,ce n’est pas tout à fait le cas pourles cultures céréalières»,renforce-t-il. Et d’expliquer :«Les surfaces consacrées àl’arboriculture et les produitsmaraichers à Tipasa sontcouramment équipées de puitset de forages. Ces systèmesd’irrigation et l’apport desdernières pluies enregistréescomblent les besoins des cultureset réduisent de facto le stresshydrique. Seulement, si d’icidébut avril il n’y a pas de pluie,il y aura certainement desrépercussions sur les récoltes.»Principales victimes : les culturescéréalières. «A la différence descultures citées, la céréaliculturesubit inévitablement un stresshydrique.Seulement, par rapport auxautres régions du pays, surtoutde l’intérieur, le taux d’humiditéélevé qui caractérise notrewilaya, la qualité de notre terrequi retient l’eau des pluies sontdeux atouts permettantd’alimenter les cultures en eau»,affirme-t-il. Néanmoins, face aumanque de pluie, ce remède nepeut toujours avancer, surtoutlorsque l’on sait que le processusde croissance de la culture enquestion réclame un apport eneau important. Ainsi, on risque,si la sécheresse s’éternise, definir la saison avec desrendements très faibles et despertes importantes pour lesexploitants agricoles. «Lescultures céréalières équipées desystème d’irrigation bénéficientd’un apport en eau d’appoint,grâce à la mobilisation d’unmillion de mètres cubes depuisles barrages», confie leresponsable. En somme, les yeuxdes fellahs de Tipasa restenttoujours levés vers le ciel, enespérant que la pluie viendrait àleur secours pour sauver leurscultures.

Mohamed El-Ouahed

T I P A S A

Sécheresse

Destruction de 18 bombesde confection artisanale à Aïn Defla

Dix-huit bombes de confectionartisanale ont été découvertes etdétruites, jeudi à Ain Defla, par undétachement de l'Armée nationalepopulaire (ANP), indique vendredi uncommuniqué du ministère de laDéfense nationale (MDN).«Dans le cadre de la lutteantiterroriste, un détachement del'Armée nationale populaire relevantdu secteur opérationnel d'Aïn Defla(1re Région militaire) a découvert etdétruit, le 11 février 2016, 18 bombesde confection artisanale», relève lamême source. Par ailleurs, dans lecadre de la lutte contre lacontrebande et la criminalitéorganisée, «des éléments de laGendarmerie nationale d’El Oued (4e

Région militaire) ont arrêté cinqcontrebandiers et saisi deuxcamions, un véhicule touristique, 210quintaux de phosphate et 6 200unités de différents boissons», notele communiqué du MDN. Dans lemême contexte et au niveau de la 5e

Région militaire, «des éléments desGardes-frontières ont mis en échec, àSouk-Ahras, Tébessa et à El-Tarf, destentatives de contrebanded’importantes quantités de carburants’élevant à 15 668 litres et saisi cinqvéhicules utilisés dans lacontrebande». Au niveau de la 2e

Région militaire, «des éléments de laGendarmerie nationale ontappréhendé, à Tlemcen et Sidi Bel-Abbes, 32 immigrants clandestins dedifférentes nationalités et déjoué unetentative de contrebande de 500têtes ovines».

Agence

B R È V E

, L’année 2015 a été cau-chemardesque en matièred’accidents avec un bilanlourd de 3 801 morts, maisla bonne nouvelle est quele pourcentage est enbaisse par rapport à l’an-née dernière de 4,59%. Lescampagnes de sensibilisa-tion auront-elles donnéleur fruit ?

, Le Salon professionnel inter-national de la sécurité indus-trielle et de l’environnement «Ex-posafety» se tiendra du 17 au 20mars prochain au centre desconventions d’Oran (CCO). «Cetévènement réunira des déci-deurs du secteur de la sécuritéindustrielle et environnementale,et des fournisseurs nationaux etinternationaux du domaine», aindiqué la directrice de l’entre-prise organisatrice «Smartevent», Nadjiba Grine. La première édi-tion de ce salon avait eu lieudans la wilaya de Skikda et lechoix de la deuxième a été portésur la ville d’Oran pour sa «si-tuation géographique et straté-gique en tant que pôle industrielpétrochimique et portuaireaussi important que sensible»,a-t-elle souligné. Les exposantsseront répartis en deux catégo-ries : la première concerne la sé-curité industrielle, la préventionet la protection contre la mal-veillance et le feu, la sécurité deshommes et des biens et les in-formations. La deuxième caté-gorie regroupe, quant à elle, desexposants actifs dans des do-maines qui ont trait à l’environ-

nement : prévention et protec-tion contre les risques environ-nementaux (risques de pollu-tion, risques biologiques...),santé et bien-être au travail, a-t-on indiqué. Il faut savoir qu’uneétude américaine a démontréque plus de 5 millions de per-sonnes meurent annuellementdans le monde à cause de la pol-lution. Cette étude visait à quan-tifier les causes de décès et demaladies invalidantes au niveaudes pays sur une période de 23ans, montre que la Chine et l'Indecomptent pour 55% des décèsprovoqués par la pollution del'air, avec 1,6 million de victimesen Chine et 1,4 million en Inde en2013. Pour la Chine, la combus-tion du charbon est le plus grandcontributeur de la mauvaise qua-lité de l'air. Cette énergie fossile est respon-sable de la mort de 366 000 Chi-nois par an, a déterminé QiaoMa, une chercheuse de la facultéde l'environnement à l'universitéTsinghua à Pékin, qui a contribuéà ce rapport. Elle a aussi calculéque le nombre attendu de mortsprématurées en Chine se chif-frera entre 990 000 et 1,3 millionen 2030 sans des objectifs plus

ambitieux que ceux fixés au-jourd'hui pour s'attaquer à lapollution. En Inde, la combus-tion de bois, de bouses sèches etd'autres biomasses dans les ha-bitations pour cuisiner et sechauffer est une source majeurede la mauvaise qualité de l'air,ont déterminé ces chercheurs.«Actuellement, la pollution del'air à Pékin et New Delhi dépassecertains jours les 300 micro-grammes de particules fines parmètre cube d'air, soit huit à dixfois la limite estimée nécessairepour que la population puissepréserver des poumons et unsystème cardiovasculaire enbonne santé», a expliqué ven-dredi Dan Greenbaum, présidentdu Health Effects Institutes àBoston (Massachusetts, Nord-est).Il est à noter que «la pollutionde l'air est le quatrième plusgrand facteur de mortalité mon-dialement et de loin la premièrecause environnementale de ma-ladies» a précisé Michael Brauer,professeur à la faculté de santépublique de l'université de Co-lombie-Britannique à Vancouver,au Canada.

Soumia L.

Un Salon international du 17 au 20 mars

Sécurité industrielle et environnement au rendez-vous

n Le nombre d’accidents reste tout de même élevé. (Photo > New Press)

Page 4: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

Le ministre de l’Habitat, de l’Ur-banisme et de la Ville, Abdel-madjid Tebboune, a rassuré, lorsd'une cérémonie de remise desdécisions de pré-affectation auprofit des souscripteurs del'AADL 1, que «le taux d'avance-ment des travaux a atteint 95 %au niveau de plusieurs sites àAlger, ce qui permettra de re-mettre les clefs avant le mois deRamadhan». Toutefois, il a souli-gné que «les anciens souscrip-teurs aux programmes AADL en-treront en possession de leurslogements avant la fin de l'année,tout en ajoutant que les décisionsde pré-affectations concernantles souscripteurs au programmede 2013, seront remises vers la finde l'année. Le premier respon-sable du secteur de l’habitat quia fait savoir que près de 125 000logements sont en constructiondans la wilaya d'Alger, a préciséque ces logements seront priori-tairement affectés aux souscrip-teurs de 2001 et 2002, et le sur-plus destiné aux souscripteursde 2013. «Les souscripteurs auprogramme de 2013 pourraient,dans certaines wilayas qui necomptent pas d'anciens sous-cripteurs, recevoir dès févrierleurs décisions de pré-affecta-tion», a-t-il signalé.

De nouvelles rallongesbudgétaires pour AADL 2Le programme de location-venterelancé en 2013 est, régulière-ment, doté de rallonges budgé-

taires destinées à l'ouverture denouveaux chantiers. Le pro-gramme renferme 230 000 unitésde logements, cependant la fortedemande des souscripteurs de2013 (420.000 souscripteurs) aamené le ministère à demanderde nouvelles rallonges budgé-taires. En 2015, l'AADL a bénéfice d'uneenveloppe financière pour la réa-lisation de 80 000 logements sup-plémentaires à travers le terri-toire national et une autre en 2016pour réaliser le même quota delogements. Le gouvernementavait décidé de consacrer des en-

veloppes financières pour la réa-lisation annuelle de 80 000 loge-ments selon la formule location-vente, jusqu'à satisfaction detoutes les demandes formuléesau titre de ce programme des-tiné à la classe moyenne, dont lerevenu mensuel ne dépasse pas108 000 DA. L'agence a procédé lundi dernierà la remise des décisions de pré-affectation au profit des sous-cripteurs du programme de lo-gement location-vente pour 2001et 2002. Pour rappel, le directeurgénéral de l’Agence nationaled’amélioration et de développe-

ment du logement (AADL), Mo-hamed Tarek Belaribi, avait as-suré, dans un entretien accordéà l’APS, que plusieurs chantierssont en cours afin de répondre àla demande des souscripteursaux deux programmes de l’AADLet ce, dans les plus brefs délais. Il a affirmé, dans ce sens, quel’AADL ambitionne de récep-tionner en 2016, tous les projetslancés en 2013, estimant que lesconditions climatiques marquéespar une faible pluviométrieavaient contribué à l’avancementdes travaux.

Nawel Hami

, Les souscripteurs auprogramme de logementlocation-vente AADL 1(2001-2002) au niveau dela capitale récupérerontles clefs de leurs loge-ments avant le mois deRamadhan prochain.

La remise des clefs des logements se fera avant le mois de Ramadhan

Souscripteurs AADL 1 d’Alger

Clôture du premier forum des huissiers de justice à Oran

I N D U S T R I E P É T R O L I È R E

Rebond des prix du brut en perspective

La réduction desinvestissements dans denouveaux projets pétroliers

en raison de la faiblesse descours, prépare le futur rebonddes prix, a estimé jeudi àLondres Patrick Pouyanné, PDGde Total. «Nous sommesclairement confrontésaujourd'hui à une crise desurabondance d'offre, un excèsde capacité qui s'explique aussiparce que la demande a étéplus faible qu'attendu», adéclaré M. Pouyanné lors d'uneconférence organisée dans lecadre de l'InternationalPetroleum (IP) Week. «Chuter de120 à 30 dollars le baril (depuisla mi-2014) a divisé par quatrele chiffre d'affaires desentreprises» du secteurpétrolier, a-t-il rappelé,estimant que l'ampleur de cedéclin était inédite, y comprispar rapport à la crise traverséepar le marché au milieu desannées 80, et qu'elle avait desconséquences sur l'industriedans son ensemble, l'obligeantà réagir. Si l'offre estexcédentaire actuellement àenviron 2 millions de barils parjour (mb/j), à court et moyentermes, elle sera déficitaire,prévoit le patron de Total. M.Pouyanné a également tenu àrelativiser le niveau desexcédents, estimant qu'ils nereprésentaient que 2% de laproduction du marché, qui estde 90 millions de barils, alorsqu'en 1985, ils comptaient pour6 à 7% de ce marché, quiproduisait alors quelque 60mb/j. En outre, «nous avons descycles et les cycles se produisentparce que quand les prix sontélevés, nous sur-investissons(...) et nous avons un impactsur la demande. Quand les prixsont bas, nous sous-investissons» et la demandedevient positive, a-t-ilexpliqué.

Agence

Avec la réduction des investissements

n Une bonne nouvelle pour les souscripteurs. (Photo > New Press)

,Au terme de deux journées deconférences et débats autour duthème générique «L'indépen-dance de l'huissier de justice ga-rant de la sécurité économique etsociale», les participants au pre-mier forum des huissiers de jus-tice ont recommandé pour le ren-forcement de la législation ré-gissant l'organisation et l'exercicede cette profession.Le président de la Chambre na-tionale algérienne des huissiersde justice (CNHJ), Brahim Bou-chachi, a souligné que «l’élargis-sement des attributions de l'huis-sier revient à consolider son rôleau plan économique et social».Par ailleurs, il a expliqué qu’auplan économique «l'introductionde nouveaux dispositifs de loiimpacterait positivement lacontribution de l'huissier au re-

couvrement des créances pu-bliques». «Conformément à samission fondamentale, à savoirl'exécution des décisions de jus-tice, l'huissier aspire à voir ses at-tributions étendues au recou-vrement des amendes réclaméespar la justice aux débiteurscondamnés», a-t-il fait valoir. Dansce sillage, le même responsablea précisé qu'un très faible taux deces dettes a été effectivementpayé par les justiciables concer-nés (entreprises, opérateurs etautres citoyens) et ce, faute detextes de loi à même de per-mettre l'intervention de l'huis-sier en ce domaine relevant dansde nombreux cas du secteur desFinances. Le président de la CNHJ a pré-coniser, toutefois, pour pouvoirprocéder au recouvrement des

montants encore impayés, l'huis-sier a besoin d'un instrumentlégal, lequel peut voir le jour à lafaveur d'une convention entreles tutelles des secteurs parte-naires (justice et finances). Lesparticipants au forum ont émis,en outre, d'autres suggestions,comme la promotion du rôle del'huissier sur le plan juridique etsocial afin de garantir un justeéquilibre entre les droits des par-ties en conflit. Il «est à noter que près de 1 700huissiers ont assisté à cette ren-contre tenue en présence de laprésidente de l'Union interna-tionale des huissiers de justice(UIHJ), Françoise Andrieux, etdu président de l'Instance natio-nale des huissiers de justice duMaroc, Redouane Benhamou,également président de l'Union

maghrébine des huissiers de jus-tice (UMHJ). Pour rappel, quatreateliers thématiques ont été aumenu de cette rencontre de deuxjours, intitulés «L'huissier de jus-tice et les exigences écono-miques et sociales de l'Etat», «Laprofession d'huissier de justiceface aux défis de la modernisa-tion dans l'espace de l'exécutionsans frontières», «Entre la consécration du droit àl'exécution et l'humanisation,quel avenir pour la professiond'huissier de justice ?», et «L'huis-sier de justice indépendant ga-rant de l'indépendance de la jus-tice». Il est à noter qu’à partir demars prochain, l’UMHJ sera pré-sidée par le président de laChambre nationale algérienne,Brahim Bouchachi.

N. H.

Les participants recommandent la consolidation de leurrôle aux plans économique et social

actue l La NR 5471 - Dimanche 14 février 2016

4

Page 5: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

La NR 5471 - Dimanche 14 février 2016

5é c h o s Khemis-MilianaDeux individus arrêtéspour détournement de mineurAgissant sur la base d'une plaintedéposée par une mineure, leséléments de la police judiciairede la deuxième sûreté urbainerelevant de la sûreté de daïra deKhemis Miliana, dans la wilaya deAïn Defla, ont réussi à déterminerl'identité de deux individus, âgés19 et 25 ans, impliqués dans uneaffaire de détournement demineur et incitation à ladébauche. La genèse de l’affaire remonte au6/ janvier dernier quand la fillemineure âgée de 16 ans a étédétournée par les deux mis encause. La victime a déposée une plaintecontre l’accusé principal. Les investigations menées par lespoliciers ont permis d’identifierl’accusé principal en un tempsrecord, soit 24 heures. Ses aveuxont conduit les enquêteurs àarrêter son acolyte. Aussitôt, les mis en cause ont étéprésentés devant la justice. Ilsseront poursuivis et jugés pourdétournement d’un mineur.

R. R.

Bou IsmaïlUn trafiquant de drogue écrouéRécemment, la cellule decommunication de la police deTipasa a rendu public uncommuniqué dans lequel elle aannoncé la mise hors d’état denuire d’un dealer, qui activait àBou Ismaïl, ville située à 30 kmde Tipasa et à 40 km d’Alger. Eneffet, il est fait état dans ledocument de l’arrestation d’unindividu, DJ. H., âgé de 35 ans etrésidant dans la ville de BouIsmaïl, qui avait été signalé pardes citoyens comme s’adonnantà la revente de psychotropes auniveau de cette ville. La police,qui a procédé à l’exploitation desinformations recueillies, aprocédé à des recherches auniveau du quartier où habitait lesuspect et a tendu une souricièreau mis en cause. Après une surveillance stricte etappuyée, la police à embarqué lesuspect DJ. H., âgé de 35 ans, auniveau du quartier où il réside àBou Ismaïl.Malgré les preuves formellesobtenues par la police,notamment 293 pastilles depsychotropes détenues par lesuspect, la moto, qui servait à lalivraison de la marchandise, ledélinquant s’acharnait à nieravec force les faits qui lui sontreprochés, malgré les preuvesdétenues par les éléments de labrigade de la police urbaine deBou Ismaïl. Le délinquant appréhendé a étéprésentée au procureur de laRépublique près le tribunal deKoléa qui l’a placé sous mandatde dépôt et en détentionprovisoire à la prison de Koléa ,

Mohamed El-Ouahed

Près de 800 fusils de chasse, saisis durant les années 90 dans la wilaya deLaghouat par les services sécuritaires compétents, ont été restitués à leurspropriétaires, a-t-on appris, lundi dernier, des responsables de la wilaya.

(Photo > D. R.)

Tlemcen : saisie de 47,325 kg de kiftraité provenant du Maroc

Les éléments de la sûreté de daïra de Sidi Djillali (Tlemcen) ont saisi mardisoir 47,325 kg de kif traité provenant du Maroc, a-t-on appris, mercredi dernier,auprès de la direction de la sûreté de wilaya. (Photo > D. R.)

Sensibilisation sur l’usage du gaz butane à travers 4 wilayas du Centre

Une campagne de sensibilisation sur la sécurité dans l’usage du gazbutane sera organisée à partir d’aujourd’hui à travers quatre wilayas ducentre du pays. (Photo > D. R. )

Laghouat : 800 fusils de chasse restitués à leurs propriétaires

Connaissez-vous la dernière «blague»saoudienne ? Les Saoudiens sontévidemment paniqués de la tournure

que prend le conflit syrien et tentent dejouer leur va-tout afin de soutenir leurspetits protégés qaédistes et peser surl'après-guerre. Seul problème pour lesgrassouillets cheikhs, plusieurs Etatsmembres de la fameuse alliance des 34pays ne sont apparemment pas au courant ! Liban, Pakistan Indonésie,Malaisie... la liste est longue des pays prisde court par l'initiative saoudienne et quise retrouvent inclus d'office dans unecoalition dont ils n'avaient même pasentendu parler. Pour l'Indonésie parexemple, c'est niet. Une pitrerie nevenant jamais seule, l'alter ego de lamaison des Seoud, la républiquebananière de Turquie, est obligée demanger son chapeau. Nous avonsmentionné précédemmentl'incursion/invasion du nord de l'Irak parune colonne militaire turque. La réactionoutrée de l'Irak et sa saisie du Conseil desécurité de l'ONU menaçait de faireencore perdre aux Etats-Unis un alliédans la région. Que les Américainsopposent leur veto, ils perdentdéfinitivement l'Irak. Qu'ils votent pourou s'abstiennent, ils lâchent la Turquie,décrédibilisent l'Otan et envoient unsignal très négatif à tous leurs alliés.Apparemment, Washington a vitecompris le danger. Les appels se sontmultipliés —Biden y est aussi allé de sonpetit couplet — appelant les Turcs à retirerleurs troupes. Encore un désaveu pour lesultan qui a finalement dû accéder à ces

demandes pressantes. On imagine sonaigreur ; après le fiasco syrien, encore unplan néo-ottoman qui tombe à l'eau. Iln'a plus que ses yeux pour pleurer... Parailleurs, comme chaque année, la séancemarathon de questions/réponses dePoutine avec la presse a donné lieu àforce commentaires, yeux écarquillés ourires d'incrédulité. On s'attendait à ceque la Turquie soit à l'honneur et on n'apas été déçus. Si le sultan a regardé leshow dans l'hypothétique espoir d'unmot d'apaisement, il en est ressortisonné... Premier direct du droit : « LaTurquie voulait lécher une partie du corpsaméricain, je ne sais pas si c’était unebonne idée. La mâchoire d'Erdogan a dûse décrocher de stupeur.» Il sembled'ailleurs que la presse turque n'ait pasrapporté ces paroles fleuries afin de ne pasporter atteinte à l'image du grand leader.Pour être tout à fait honnête, Vladimirovitchexagère peut-être un peu ici ; il n'est eneffet pas du tout sûr que les Etats-Unis ysoient pour quelque chose dans cetteaffaire, témoin leur réaction plus quemitigée vis-à-vis de leur allié otanien.L'uppercut suit peu après : les avions turcsviolaient sans cesse l'espace aérien syrien.Qu'ils viennent maintenant...L'avertissement est on ne peut plus clair. LesS-400 sont en place et couvrent la majoritédu territoire syrien. Est-ce un hasard si lesbombardements turcs (et américains !) sesont soudain arrêtés en Syrie ? Plaignonsl'avion turc qui dépasserait d'un millimètrela frontière.

(A suivre)C. A.

La dernière blague (II)

Découverte d’un réseau de trafic de voitures

L E C H RO N I Q U E D E

Chérif Abdedaïm

I N F O SE X P R E S S

De nouveaux établissements scolaires, en construction dans la wilaya deSkikda, seront prêts pour la prochaine rentrée scolaire, a appris l’APS,lundi dernier, auprès de la Direction de l’éducation. (Photo > D. R.)

Skikda : de nouveaux établissementspour la prochaine rentrée scolaire

La brigade de la policejudiciaire de la SW deBlida a lancé une enquêteapprofondie et discrètequi lui a permis d’identi-fier, dans un premiertemps, le principal insti-gateur de ce trafic, em-ployé au service de tran-sit des véhicules au seinde la daïra d’El Affroun.Les 36 dossiers falsifiésont donné lieu à la déli-vrance de cartes grises

pour véhicules et cer-tains ont obtenu la fichede contrôle pour être im-matriculés dans d’autreswilayas du territoire na-tional. Quatre des voi-tures dont les documentsont été falsifiés ont étévolées à l’étranger et fai-saient l’objet de re-cherches par Interpol.Ces véhicules volés àl’étranger sont rentrés enAlgérie grâce à de fauxdossiers comportant desactes de naissance, descertificats de résidence,des factures et divers do-cuments falsifiés, puisont été vendus. Selon lacellule de communica-tion de la sûreté de la wi-laya, l’identification duprincipal instigateur deces trafics a été arrêté etconfondu par les preuvesdécouvertes contre lui

par les enquêteurs, il aavoué son forfait etdonné le nom de soncomplice qui a été arrêtélui aussi. La brigade cri-minelle a réussi à récu-pérer 8 véhicules dont 1Audi Q5, 1 Audi A5, 1Mazda, 1 Toyota, 1 Jeep,1 BMW, 1 camion Shack-man et 1 bus de marqueToyota. Ces véhicules ontété récupérés au niveaudes wilayas d’Alger, deMascara, de Batna, deBoumerdès et d’El Oued.Dix autres complices ontensuite été arrêtés et lesdouze mis en cause ontété présentés en fin desemaine à la justice qui amis deux d’entre eux endétention préventivealors que les dix autresont été placés souscontrôle judiciaire.

A.-B. M.

DUn simplecontrôle de routineau niveau de ladaïra d’El-Affroun(Blida) a permis dedécouvrir 36 dos-siers pour la fabrica-tion de cartes grisesfalsifiées. Les dos-siers comprenaientde faux documentsofficiels dont despermis de conduireet des cartes d’iden-tité qui compor-taient la photo d’unmême individu avecchacune un nomdifférent pourchaque dossier.

Blida

Page 6: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

monde La NR 5471 – Dimanche 14 février 2016

6

La reconquête de tout le ter-ritoire syrien, aujourd'hui di-visé entre des portionscontrôlées par le régime,des rebelles et des jiha-distes, "est un but que nouschercherons à atteindresans hésitation", a déclaréM. Assad dans une interviewexclusive à l'AFP depuisDamas.Une position qui pourraitfragiliser la mise en oeuvred'une cessation des hostili-tés censée entrer en vigueurd'ici une semaine en vertud'un accord âprement négo-cié à Munich (sud de l'Alle-magne) entre les Etats-Unis,la Russie et leurs principauxalliés sur ce dossier -en de-hors des parties syriennes.Si elle se confirmait sur leterrain, cette trêve consti-tuerait un premier pasconcret pour faire taire lesarmes dans cette guerre quia fait 260.000 morts depuis2011 et poussé des millionsde personnes à l'exil.A Munich, les parties ontaussi convenu d'intensifierles livraisons d'aide humani-taire pour les villes assié-gées par le régime de Damasou le groupe jihadiste Etat is-lamique (EI).Après une réunion vendredides 17 pays membres duGroupe international de sou-tien à la Syrie (ISSG), l'ONUveut livrer de l'aide aux po-pulations de ces villes "sanstarder"."Des dizaines de milliers depersonnes ont désespéré-ment besoin d'aide humani-taire et le pays tout entier aurgemment besoin de paix",a insisté le secrétaire géné-ral de l'ONU Ban Ki-Moonlors d'une visite au Canada.La trêve négociée à Munichexclut les groupes jihadistestels que l'EI et al-Nosra -branche locale d'Al-Qaïda -et donc l'arrêt des bombar-dements occidentaux etrusses visant ces groupes.Un porte-parole du Penta-gone a confirmé vendredique les opérations de la coa-lition anti-EI menées par lesEtats-Unis "vont continuer"inchangées. Le chef de la di-plomatie américaine JohnKerry a souligné ne pas sefaire d'"illusions" sur la diffi-culté à faire mettre en ?uvre

cette trêve par les rebelles etles forces gouvernementalessyriennes.

«Longs combats»"Depuis le début de la crise,nous croyons totalementaux négociations et à l'ac-tion politique. Cependant,négocier ne signifie pasqu'on arrête de combattre leterrorisme", a ainsi soulignéM. Assad pour qui le combatcontre les rebelles risqued'être "long". Le régime sy-rien désigne par "terroriste"tous ses opposants armés,qu'ils appartiennent à unetendance modérée ou jiha-diste. Il s'agit de la premièreinterview de M. Assad à unmédia depuis l?échec lemois dernier des pourpar-lers de Genève et le lance-ment par son armée audébut du mois d?une vasteoffensive militaire dans larégion d?Alep (nord) ap-puyée par les bombarde-ments de l?aviation russe.Cette offensive qui viseselon M. Assad à "couper laroute" d'approvisionnementdes rebelles depuis la Tur-quie a poussé des dizainesde milliers de Syriens à fuirles combats, suscitant l'in-quiétude des Occidentauxface à un nouveau dramehumanitaire. Les Occiden-taux reprochent depuis desmois aux Russes, principaux

soutiens de Bachar al-Assadavec l'Iran, de frapper sansdiscrimination groupes ex-trémistes et rebelles modé-rés, susceptibles d'être despartenaires de négociations.Ils craignent que cela necontinue malgré l'accord deMunich. La Turquie, mêmesi elle a salué cet accordcomme un "pas importantsur la voie d'un règlementde la crise", a d'ailleurs ac-cusé la Russie d'avoir tué 16civils dans des bombarde-ments vendredi matin enSyrie, juste après l'annoncedu projet de trêve. "Al-Nosraest actif à Alep et plusieursgroupes ont des liens aveccette organisation. C'est unfeu vert donné aux Russespour poursuivre leurs ac-tions militaires tout en fai-sant semblant de respecterl'accord", commente JulienBarnes-Dacey, expert à l'Eu-ropean Council on ForeignRelations à Londres. "Nouscontinuerons, de même quela coalition conduite par lesEtats-Unis, à combattre" lesgroupes "terroristes", a mar-telé le chef de la diplomatierusse, Sergueï Lavrov. Ducôté de l'opposition sy-rienne, on s'est montré cir-conspect, sur une trêvedans ce contexte. "Le pro-jet de cessation provisoirees hostilités sera examinépar les factions rebelles sur

le terrain", a déclaré GeorgeSabra, un membre du Hautcomité des négociations(HCN), organe constitué dereprésentants des princi-paux partis d'opposition etmouvements rebelles.De son côté, l'Iran, un desprincipaux soutiens du ré-gime syrien, a estimé pou-voir "travailler" avec sonrival l'Arabie saoudite quiaide les rebelles, notammentdans la lutte contre l'EI enSyrie. En annonçant ce pro-jet de cessation des hostili-tés, John Kerry a espéré queles pourparlers de paix entrerégime et opposition repren-nent "dès que possible". Desdiscussions indirectes inter-syriennes, sous l'égide del'ONU avaient avorté en fé-vrier alors que le régime lan-çait l'offensive sur Alep. L'op-position syrienne réclametoujours des signes concretsau plan humanitaire et l'arrêtdes bombardements avantde s'asseoir à la table desnégociations, officiellementreportées au 25 février.Moscou de son côté refusede faire du départ de Bacharal-Assad un préalable alorsque les Occidentaux esti-ment qu'avec lui aucune so-lution durable n'est possible.L'ONU a accusé dans plu-sieurs rapports le régimeAssad de crimes de guerreet contre l'humanité. Des ex-perts de l'ONU se sont ditsvendredi "très préoccupés"par la pratique des dispari-tions forcées en Syrie. "Lesinstitutions onusiennes (...)sont essentiellement domi-nées par les puissances oc-cidentales et la plupart deleurs rapports sont politi-sés", a rétorqué M. Assad.La guerre en Syrie a débutéaprès la répression dans lesang par le régime de mani-festations pacifiques deman-dant davantage de démo-cratie. Elle s'est transforméeen conflit complexe impli-quant une multituded'aceurs syriens et interna-tionaux.

R. I./Agence

Assad prêt à de longs combats,incertitudes autour d'une trêve

Syrie Armes chimiques

,Un groupe d'experts man-datés par l'ONU a recensécinq "cas potentiels" d'at-taques chimiques graves enSyrie mais n'a pas encoreidentifié les coupables, selonson premier rapport trans-mis vendredi au Conseil desécurité. Ce groupe, mandatéen août 2015 par le Conseilpour nommer les respon-sables d'attaques menées no-tamment au gaz de chlore,va poursuivre ses investiga-tions, entamées en no-vembre. "Le processusd'identification des per-sonnes impliquées dans l'uti-lisation de produits chi-miques comme armes estune tâche complexe", souli-gnent les enquêteurs qui ré-clament "le soutien et la co-opération continue de tousles Etats". Le rapport donneune première liste de cinqcas d'attaques chimiques pré-sumées à examiner en prio-rité, dont trois dans la pro-vince d'Idlib: à Talmenes le21 avril 2014 et à Qmenas etSarmin le 16 mars 2015.Deux autres "cas potentielsidentifiés" concernent les lo-calités de Kafr Zita (gouverno-rat de Hama, 11 et 18 avril2014) et Marea (gouvernoratd'Alep, le 21 août 2015). Selonle porte-parole de l'ONU Sté-phane Dujarric, les expertsvont désormais "finaliser laliste des cas sur lesquels en-quêter" et mener ces en-quêtes, "y compris sur le ter-

rain", afin d'identifier ceuxqui ont "perpétré, organiséou parrainé" les attaques chi-miques. Les enquêtes de ter-rain devraient commenceren mars. Le mandat de cegroupe de 24 enquêteurs,baptisé Joint InvestigativeMechanism (JIM, missiond'enquête conjointe), est d'unan mais il pourrait être pro-longé. Il avait été mis en placeen août, après des attaquesau chlore contre trois villagessyriens qui avaient fait 13morts. L'Organisation pourl'interdiction des armes chi-miques (OIAC), qui a déjàmené précédemment desmissions d'enquête, a recenséau total 116 incidents qui se-raient liés à l'utilisation deproduits toxiques, indique lerapport. Mais le statut del'OIAC ne lui permet pas dedésigner des coupables,contrairement au JIM."Tous les individus, groupes,entités et gouvernements"qui ont joué un rôle dans l'uti-lisation d'armes chimiquesen Syrie "doivent com-prendre qu'ils seront identi-fiés et devront rendre descomptes", menace le rapport.Mais même si les enquêteursparviennent à établir une listeexhaustive, il faudra une réso-lution du Conseil pourprendre des mesures. La Rus-sie, qui dispose d'un droit deveto, pourra toujours bloquerle texte.

R. I./Agence

,Le groupe jihadiste malienAnsar Dine a revendiquédans un communiqué diffusévendredi par l'agence depresse privée mauritanienneAl-Akhbar l'attaque meur-trière contre l'ONU à Kidal,dans le nord-est du Mali.Le groupe dirigé par l'ex-chefrebelle touareg devenu jiha-diste, Iyad Ag Ghaly, affirmeavoir fait "exploser son véhi-cule chargé d'explosifs au seinde la base appelée Kandi, aucoeur de Kidal, siège des Fran-çais et de la Minusma", la forcede l'ONU au Mali, et fait "des di-zaines de morts et de blessés"lors de cette opération. Cebilan n'est toutefois pasconfirmé par les sources au

Mali où un responsable ducontingent guinéen de la Mis-sion de l'ONU au Mali (Mi-nusma), touché par cet assaut,a affirmé à l'AFP que sixcasques bleus guinéensavaient été tués lors d'une at-taque vendredi contre uncamp de la Minusma à Kidal.Ce bilan de six tués a égale-ment été confirmé à l'AFP parune source militaire guinéenneà Conakry.L'attaque de vendredi a étémenée par "un vaillant jiha-diste mauritanien" et l'assautest "un message aux agres-seurs croisés et à tous ceux quiles soutiennent", selon le com-muniqué du groupe jihadiste.

R. I./Agence

L'ONU recense des cas suspectsmais ne donne pas de noms

MaliUn groupe terroriste revendiqueune attaque contre l'ONU

? Entre 35.000 et 40.000 réfugiéssupplémentaires ont été installés dansdes camps en Syrie à la frontière turqueen conséquence des combats qui fontrage dans la région d'Alep, a annoncévendredi le vice-Premier ministre turcYalcin Akdogan. Dans ce cadre, il fautcréer à la frontière une zone d'accueildes civils, a-t-il ajouté, alors qu'il setrouvait au camp de réfugiésd'Oncupinar. Il s'exprimait aprèsl'accord de cessation des hostilités enSyrie conclu dans la nuit de jeudi à

vendredi entre les grandes puissances.Cet accord est une "étape importante"vers la résolution du conflit, a estimé leministre turc des Affaires étrangèresMevlut Cavusoglu sur son compteTwitter. L'accord conclu à Munichprévoit un acheminement rapide del'aide humanitaire aux personnesprises au piège par le conflit, sans pourautant parvenir ni à un cessez-le-feucomplet ni à la fin de la campagne debombardements russe.

R. I./Agence

n Le président syrien Bachar al-Assad. (Photo > D. R.)

nConseil de l’organisation des Nations unies (Photo > D. R.)

,Le président syrienBachar al-Assad aaffirmé vouloirreconquérir toute laSyrie, quitte à menerde "longs" combats, àquelques jours del'entrée en vigueurespérée d'une trêvenégociée entre lesgrandes puissances.

La Turquie annonce 40 000nouveaux réfugiés dans des camps

Page 7: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

Car si rééquilibrage du marché ily a, à en croire les poids lourds dusecteur, ce sera davantage àmettre sur le compte d'une régu-lation naturelle du marché, et no-tamment d'une hausse de la de-mande, que sur des réductionsconcertées de production.Bod Dudley, le directeur généralde BP, a ainsi jugé "qu'un équi-libre journalier entre l'offre et lademande au niveau mondial" allaitintervenir à un moment donnédans la seconde partie de l'année,au troisième ou quatrième tri-mestre, quand "chaque réservoirde stockage et chaque piscinedans le monde seront remplis (depétrole)"."Je pense que nous allons (alors)commencer à voir les fondamen-taux reprendre le dessus", a-t-ilajouté, soulignant que même s'ilne s'attendait pas à ce que le pé-trole s'échange de nouveau à 100dollars le baril de sitôt, "le cycledes matières premières (n'était)pas terminé" pour autant.Ainsi, pour M. Dudley, l'annula-tion ou le report de quelquequatre cents milliards de dollarsde projets dans le secteur pétro-lier en raison de la faiblesse descours "va provoquer une nouvelleréaction (du marché)".Même son de cloche du côté dePatrick Pouyanné, le PDG de Total,pour qui la volatilité actuelle desprix est inhérente au marché desmatières premières: "nous avonsdes cycles et les cycles se pro-duisent parce que quand les prixsont élevés, nous sur-investissons(...) et nous avons un impact surla demande. Quand les prix sontbas, nous sous-investissons" et lademande devient positive, a ex-pliqué le patron du géant pétrolierfrançais.Igor Setchine, le directeur généraldu géant pétrolier russe Rosneft,a pour sa part estimé que le désé-quilibre du marché allait se ré-duire cette année et qu'un déficitde 500.000 barils par jour pourraitintervenir d'ici fin 2017 même si,selon lui, ce processus de ré-équilibrage est susceptible d'êtreralenti par deux facteurs clés:"d'un côté, une potentielle aug-mentation de l'offre de pétrole del'Opep et de l'autre une augmen-tation des livraisons de pétroledes États-Unis".Ainsi, le déclin naturel de la pro-

duction des champs de pétroleexistants, couplé à une hausse dela demande, créeront le besoind'un million de barils par jour sup-plémentaires chaque année d'ici2020, a détaillé le PDG de Total.Cela signifie que "25 millions debarils par jour de nouvelles ca-pacités doivent être lancées entreaujourd'hui et 2020" dans uncontexte où les investissementssont quasiment à l'arrêt, a pour-suivi M. Pouyanné, estimant quele déficit d'offre d'ici 2020 devraitatteindre entre 5 et 10 millions debarils par jour. "Si nous conti-nuons comme cela, nous prépa-rons le prochain rebond" des prixdu pétrole, a-t-il assuré. Mais cecalcul pourrait toutefois s'avérerdangereux, a jugé Roberto Casula,

le chef du développement d'ENI,car si l'industrie pétrolière réduittrop drastiquement ses investis-sements, sur fond de chute desprix du brut, elle court le risquede ne pas pouvoir faire face à lacroissance de la demande.Le cours de l'or noir a en effetfondu de 47% en 2015 par rapportà l'année précédente, atteignant52 dollars en moyenne, et de plusde 70% depuis juin 2014, victimed'une offre excédentaire alimentéepar la guerre de parts de marchéentre le pétrole de l'Organisationdes pays exportateurs de pétrole(Opep), Arabie saoudite en tête, etles hydrocarbures de schiste amé-ricains. "L'effet général (de lachute des cours) est que les dé-penses d'investissements en

amont ont été réduites à des ni-veaux dangereux", a relevé M. Ca-sula, précisant qu'après unebaisse de 20% en 2015, ils de-vraient être encore réduits de 50%cette année.On pourrait justifier la baisse desinvestissements par le fait que lademande est plus faible, a arguéM. Casula, mais elle a augmentéen 2015 et est à son plus haut ni-veau depuis 2010."Si nous ne sommes pas capablesde faire mieux correspondre lastructure des coûts aux prix etde maintenir un niveau raison-nable d'investissements, nous ris-quons de compromettre la struc-ture (même) de l'industrie", a-t-ilprévenu.

R. E.

économiePétrole

La NR 5471 – Dimanche 14 février 2016

7

Wall Street se reprendavec les banques etl'énergieLa Bourse de New York a fini ennette hausse vendredi grâce àun rebond des valeursfinancières et des pétrolières,après cinq séances consécutivesde baisse sur fond de craintespour la santé de l'économiemondiale et la solidité dusecteur bancaire.L'indice Dow Jones, quiregroupe 30 des principalesvaleurs de la cote, a gagné313,66 points, soit 2%, à15.973,84. Le Standard &Poor's-500, plus large etprincipale référence denombreux gérants, a pris 35,70points (+1,95%) à 1.864,78 et leNasdaq Composite a progresséde 70,68 points (+1,66%) à4.337,51. Neuf des dix grands secteurs duS&P ont fini dans le vert, avecen tête les financières, qui ontrepris 4%. Parmi les valeurs bancaires,principales victimes dumouvement brutal d'aversionau risque qui a secoué lesmarchés mondiaux ces derniersjours, JPMorgan a rebondi de8,33%, de loin la meilleureperformance du Dow, aprèsl'annonce de l'achat de500.000 actions par son PDG,Jamie Dimon, pour plus de 25millions de dollars.Le secteur a égalementbénéficié de l'annonce parDeutsche Bank d'une offre derachat d'obligations pour prèsde cinq milliards d'euros, qui aen partie rassuré sur sasituation financière.n

Crise financièreLes banqueseuropéennes scrutéesde prèsDepuis le 1er janvier 2015, lesvaleurs boursières des banquesfrançaises sont en chute libre.La crise économique de 2008est encore dans tous les esprits,et les clients des banquess'inquiètent. "Oui cela metraverse l'esprit, ça peutramener encore plus de misèreen France", indique unpassant.

En meilleure santé qu'en 2008Les valeurs bancairesdégringolent et entraînent avecelles la bourse. Le Cac 40 étaitau plus bas vendredi 12 février,alors les petits actionnairespréfèrent se débarrasser deleurs avoirs. "En tant qu'investisseur, j'aivendu mes actions bancaires(Société générale, BNP), et j'aiaussi vendu mes actions dans ledomaine du pétrole", LoïcDuval, investisseur particulier.Mais à Bruxelles, les instanceseuropéennes se veulentrassurantes, elles assurent queles banques du continent sonten bien meilleure santé qu'en2008. n

I N F O SE X P R E S S

,Les dirigeants del'industrie pétrolière,réunis cette semaine àLondres pourl'International Petroleum(IP) , se sont montrésglobalement confiantsdans un rebond descours d'ici la fin del'année, même s'il a pourcorollaire une baissedrastique desinvestissements.

L'industrie, confiante dans la reprise des prix, craint pour ses investissements

Europe

La Banque centrale européenne (BCE)est en discussions avec le gouverne-ment italien sur l'achat éventuel deportefeuilles de créances douteusesdans le cadre de son programmed'achats d'actifs et sur l'acceptation deces titres comme garantie desbanques dans ses opérations de refi-nancement, a déclaré le Trésor ita-lien.Une telle démarche pourrait donnerun élan important à la mise en oeuvrede l'accord conclu récemment entreRome et la Commission européennepour tenter de libérer les banques ita-liennes d'une partie de leurs 200 mil-liards d'euros de créances douteuses,afin de leur permettre d'augmenterleurs prêts aux entreprises et aux mé-nages. Elle risquerait néanmoins d'ali-menter, dans d'autres pays de la zoneeuro, le débat sur les risques que

prendrait la BCE en achetant des titresadossés à des actifs (asset-backed se-curities, ABS) intégrant des prêts ensituation d'arriérés.Des responsables du Trésor italienont déclaré à des journalistes que laBCE pourrait acheter de tels ABS dans

le cadre de son programme d'achatsd'actifs, d'un montant global prévud'environ 1.500 milliards d'euros, ouqu'elle pourrait accepter que desbanques italiennes les apportentcomme garantie dans ses opérationsde refinancement. Une source de laBCE avait déclaré en novembre quel'achat de créances à risque pourraitêtre une option de dernier recourspour la banque centrale si la situa-tion économique de la zone euro de-venait "vraiment mauvaise".Depuis novembre 2014, selon les don-nées de Datastream, la BCE a achetéen moyenne pour 1,19 milliard d'eurosd'ABS par mois, la grande majoritéde ses achats se portant sur des titresadossés à des prêts de qualité.n

VoirsurInternetwww.lnr-dz.com

La BCE envisage l'achat de créancesdouteuses italiennes

Page 8: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

Selon le rapport de la commissiondu logement, de l’équipement etde l’aménagement urbain de l’As-semblée populaire de la wilayad’Aïn Témouchent, cette wilaya abénéficié de 14.684 unités de loge-ment durant les deux plans quin-quennaux : 5.000 unités(2005/2009) et 9.684 unités(2010/2014). Pour le premier planlancé en 2005, un ensemble de4.798 habitations a été achevédont le plus important quota de1.206 habitations rurales mode in-dividuel a été érigé dans la daïra deOulhaça car les bénéficiaires ontconstruit sur leurs terres person-nelles ou familiales, 202autres sonten cours de réalisation. En général,le taux de consommation de ceprogramme dépasse les 90% à l’ex-ception de la daïra d’Aïn Témou-chent où le taux est inférieur à 70%car des problèmes émaillent l’opé-ration de réalisation. Concernant lesecond plan quinquennal, son tauxde réalisation se situe à 62%, soitseulement 6.032 unités ont étéachevées contre 3.313 en cours deconstruction. Cependant, la duréede ce plan tire à sa fin, et il reste 313autres habitats non encore lancés.Selon le même rapport de cettecommission, plusieurs contraintessont à l’origine du retard de réali-

sation du second plan quinquen-nal. Pour l’habitat rural individuel,il est conçu pour être construit surune terre appartenant directementau postulant ou faisant l’objet d’hé-ritage, ce qui est le cas dans ladaïra d’Oulhaça. Quant à l’habitatrural groupé sous condition quel’assiette du terrain affectée ne dé-passe pas 50 lots dont la superficied’un lot est égale à 120 m2, la com-mission technique de la wilaya aégalement été exposée au pro-blème de la nature juridique desterres dont la majorité relève dufoncier agricole auquel s’ajoutel’incompatibilité des plans de ca-dastre avec la réalité du terrain.Au niveau local, l’itinéraire pourl’obtention d’un habitat rural estlong et émaillé de bureaucratie.Au commencement, la demandedu postulant est déposée au ni-veau de l’APC de sa résidence puissurfge à travers le labyrinthe desdifférentes administrations de ladaïra, de la CNL, la wilaya, la

Conservation foncière, la Directionde logement, le fichier national. Lalenteur dans le traitement de la de-mande est située au niveau de la di-rection de la Conservation foncièrechargée de la vérification de la pos-session du postulant ou non d’unepropriété foncière. En cas d’erreur,elle ne répond pas immédiatementaux recours des postulants s’esti-

mant lésés. Après un long tempsécoulé, certaines administrationsredemandent aux postulants derenouveler les pièces administra-tives déjà jointes dans le dossier.Revenant aux causes d’ordre tech-nique, elles ont insérées commesuit : les agents des APC effectuentdes descentes sur le terrain pourle choix du terrain sans consulterles différents services des autres di-rections concernées telles queceux de la Direction des servicesagricoles, de l’hydraulique, de l’ur-banisme, des domaines de l’état, lemauvais choix des bureauxd’études et la défaillance et la mau-vaise foi de certaines entreprises.Après étude des dossiers, il s’estavéré que 222 sites d’habitat ruralsont érigés à travers le territoire dela wilaya qui accueillent 7.242 ha-bitations rurales dont la plupartsont édifiés sur des terres agri-coles. Le coût de l’aménagementexterne d’un seul habitat atteintle seuil de 418.000 DA dans cer-tains sites.

S. Djelloul

Aïn Témouchent

Cette mort subite decette innocent enfanta mis en émoi la po-pulation de ce paisiblevillage et égalementles élèves et le per-sonnel dudit CEM. Les faits selon lesproches de la défuntesont les suivants :Ghoufrane a eu un ma-laise mercredi aux en-

virons de 15h50 du-rant la séance del’éducation physiqueet sportive en pré-sence de ses cama-rades de la classe de1re année moyenne etleur professeur de lamatière. En pleine action, lajeune collégiennetomba évanouie sur leterrain. Ni l'oxygéna-tion via le bouche-à-bouche et encoremoins d'autres mou-vements de bras ef-fectués par son ensei-gnant ainsi que par lessecouristes de la Pro-tection civile n'ont pului rendre le souffle. Évacuée par les élé-ments de la Protectioncivile aux urgencesmédico-chirurgicalesde l’établissement pu-

blic hospitalierAhmed- Bouras deTénès, la collégiennerendit l’âme quelquesinstants après son ad-mission des suitesd’un malaise car-diaque. Tout cela s’estpassé en l’absence dudirecteur de l’établis-sement qui n’a apprisla nouvelle que le len-demain, soit jeudipassé, selon lesmêmes sources.Notons que les ser-vices de sécurité com-pétents ont ouvert uneenquête pour déter-miner les circons-tances ayant entraînécette mort subite.Immense était alors ledésarroi de la famille,du voisinage, des amiset également des en-seignants du CEM

lorsque la jeune fille aété enterrée jeudiaprès la prière d’El-Asr, au cimetière deChâarir. L'enterrementa eu lieu en présenced’une foule nom-breuse composée es-sentiellement de sescamarades de classequi ont tenu à l'ac-compagner à sa der-nière demeure. La jeune victime jouis-sait d'une bonne ré-putation au sein dansson collège. Il faut savoir que lescollégiens aussi bienque les enseignantsdudit CEM ont été au-torisés, pour cette ter-rible circonstance, parla direction à assisterà l'enterrement de leurcamarade.

Z. M.

Aïn DeflaDestruction de cinq casematespar l'ANP Selon des sources bieninformées, cinqcasemates ont étéanéanties, la semainedernière, par l’arméeau cours d’uneopération de fouille etde ratissage menéedans le territoire de lawilaya d’Aïn Defla. Eneffet, les casematesdétruites étaientaménagées et servaientde refuges à desterroristes. Les élémentsde l’Armée nationalepopulaire y ont trouvédes produitsalimentaires et desobjets divers.L’opération de fouille etde ratissage a été,signalons-le, menéepar les détachementsdes forces de l’ANPrelevant du secteurmilitaire opérationnelde Aïn Defla (1re Régionmilitaire). Cetteopération rentre dans lecadre de la lutteantiterroriste. Les vastesopérations de ratissageont ciblé les maquis etles forêts de la régionsud du territoire de lawilaya dans le butd’étouffer les terroristeset de mettre un terme àleurs mouvementssuspects. L'armée est làaussi entrée en actionen vue de nettoyer cesmaquis de la présencede terroristes qui y ontélu refuge.

Zakarya M.

I N F OE X P R E S S

,L’habitat rural est le typede logement le plus solli-cité au niveau de la wilayad’Aïn Témouchent . Il va depair avec la vocation agri-cole de la région, le statutde logement individuel etle facteur socioculturel dela population.

Ténès

,Une collégienned'à peine 11 ans ré-pondant aux ini-tiales T. Gh. est dé-cédée, mercredidernier, en pleineséance de sport auCEM Mâamar-Laâ-ribi de Chaârirdans la communecôtière de Ténès, à57 km au nord-ouest de Chlef.

SkikdaLe directeur des impôtscondamné à 5 ans de prison fermeLe tribunal correctionnel près la cour deSkikda a condamné, mercredi après-midi, à 5 ans de prison ferme et à uneamende de un million de dinars, ledirecteur de wilaya des impôts, N. B. (54ans), pour «demande et acceptation

d’un avantage indu». Le procureur de laRépublique avait auparavant requis,dans son réquisitoire, une peine de 8ans d’emprisonnement à l’encontre dumis en cause qui a été innocenté del’accusation «d’abus de position».L’affaire remonte à la semaine dernièrelorsque ce responsable a été arrêté lorsd’une souricière tendue par les policiersà la suite d’une plainte déposée par unentrepreneur à qui il avait demandé unesomme d’argent contre la régularisationd’un dossier fiscal en instance depuis2013.

R. R.

B R È V E

régionsLa NR 5471 — Dimanche 14 février 2016

8

Retard dans la réalisation de l’habitatrural

Des citoyens s’insurgent contre le plan de circulation

Relizane

,Plusieurs citoyens de la ville s'in-surgent et affirment que l'actuel plande circulation de la ville de Relizaneest en inadéquation totale avec lespréoccupations citoyennes et tou-ristiques. Cette ville de passage parexcellence, qui est un véritable muséeà ciel ouvert, souffre d'une insuffi-sance cruciale de voirie, mais aussid'absence de parkings et d'aires destationnement. A l'extrême-ouest dela ville, certains arrêts de bus ont vuleurs plaques de signalisation sup-primées par des citoyens, que cesarrêts semblent indisposer. Mieux,une ville de près de 60.000 habitantsa vu la disparition brutale d'un mar-ché hebdomadaire, presque cente-naire. Ce marché délocalisé à plu-sieurs reprises, qui s'appelait suc-cessivement «Souk El-Khemis», puis«Souk Sidi Khettab», vient d'être ra-dicalement supprimé, bien qu'ilconstitue un lieu de brassage cultu-rel et économique entre citadins et fel-lahs, mais aussi une source de re-cettes importantes pour la mairie.Quelques principales rues et voies dela ville sont fermées lors des grandsévénements. Mieux, certaines voies

sont interdites au stationnement parle biais de gros rochers disséminés aucœur de la ville. Les citoyens frustrésde ce manque de respect, voire de ci-visme en leur direction, s'interrogentet se parlent en catimini : «Ce sontpourtant les impôts qu'on verse quialimentent les budgets des planscommunaux de développement etnos élus doivent y veiller.» Les élus yrépondent : «Oui, nous veillons à leurutilisation rationnelle et judicieusepour l'intérêt de nos électeurs, cettedifficulté de circuler est spécifiqueen été.» Pourtant, les citoyens viventle problème quotidiennement. A cetitre, ils nous affirment : «Pour par-courir la seule voie qui traverse laville, on doit quelquefois passer prèsd'une heure particulièrement en été.Une ville touristique dites-vous ? Il se-rait judicieux que les véritables tou-ristes admirent nos incohérencesd'un environnement où semble pré-valoir des décisions de circonstancesadaptées au gré du moment.

N.-Malik

Voir surInternetwww.lnr-dz.com

Une collégienne décède en pleine séance de sport

Page 9: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

Laghouat Tiaret : relogement de familles du quartier Khaldaoui ce semestre

Pas moins de 419 familles résidant dans des habitationsprécaires dans le vieux quartier Khaldaoui-Abdelwahabde Tiaret seront relogées au courant du semestre en cours.

(Photo > D. R.)

rég ionsLa NR 5471 - Dimanche 14 février 2016

9

Oran : réglementation des activitésmaritimes de loisirs

Les services de la marine marchande se penchentactuellement sur l’élaboration d’un dispositif réglementairepour encadrer toutes les activités maritimes de loisirs, aindiqué, mercredi dernier, à Oran. (Photo > D. R. )

Médéa : le traitement des rejetsdomestiques entravé

L’avancement du projet de traitement des rejetsdomestiques qui menacent de polluer le barrage de Ladrat,dans la commune de Sidi-Naâmane (50 km à l’est de Médéa)est entravé par les fellahs. (Photo > D. R.)

Céréaliculture à Aïn Témouchent : des kits d’aspersion pour les fellahs

Quelque 83 kits d’aspersion ont été distribués par les deuxantennes de la Coopérative de céréales et de légumes secs(CCLS) de la wilaya d’Aïn Témouchent dans le cadre del’irrigation de parcelles céréalières et pour pallier les déficitsen pluviosité marquant cette saison agricole.

(Photo > D. R. )

Port d’Annaba

Démantèlement d’un réseau de trafiquants

Evalués à plus de 30 mil-liards de centimes, les 3 vé-hicules camionnettes quiles transportaient avaientété admis à la sortie aussi-tôt débarqués sur le quaià partir du bateau voya-geurs El Djazaïer II. Maisc’était compter sans la vi-gilance des inspecteurs dedouane de la direction ré-gionale déterminés à effec-tuer un contrôle plus ap-profondi suite à un ciblagedesdits véhicules. Cettemission a porté ses fruitsen dépit de la résistancedes trois conducteurs.Constatant que leur tenta-tive a été éventée, les troiscontrebandiers ont pris lafuite, abandonnant conte-nus et contenants sur le ter-minal. Ce qui a imposé auxdouaniers de faire appel àdes engins pour les dépla-cer sur le hangar de fouilleet pouvoir effectuer uncontrôle approfondi. C’estdire que quelques jours àpeine après sa mise enroute, la nouvelle stratégiede lutte contre la corrup-tion par la Direction géné-rale des Douanes (DGD)pour une plus grande ri-gueur et efficacité dans lasauvegarde de l’économienationale a montré déjà sonefficacité. Elle a permis auxdouaniers de la DRA des’illustrer en mettant unterme à un trafic où se mê-

lent les produits prohibésdont les stupéfiants avecla saisie de quelque 300 kgd’argent massif, 7.000 pla-quettes de psychotropes(Subitex), d’un lot de di-verses pièces de rechangeusagées, des camescopes,des caméras de sécurité,des bombes fumigènes etmême des talkies walkiesde dernière génération. Au-delà de l’importance de lasaisie, il y a ce comporte-ment autoritaire des troisconducteurs paraissantagir en terrain conquis avecleurs grosses voitures im-matriculées en Allemagne.Les mêmes sources ont af-firmé que les trois indivi-dus avaient la certitude detraverser les postes decontrôle le doigt dans lenez. Apparemment, ils n’ont paseu du flair puisqu’ils ontété contraints de fuir sansdemander leurs restes.Cette opération intervient48 heures avant la visite dudirecteur général desdouanes à Annaba. C’est-à-dire durant la période oùles effectifs de la DRAétaient concentrés sur lapréparation de cet événe-ment. Les trafiquants et

leurs complices avaient cruque leur traque allait êtresuspendue et qu’ils pou-vaient agir à leur guise. Cequi n’était pas de l’avis dela DRA qui a réactivé sesréseaux de renseignement.Il faut rappeler que la struc-ture a une compétence surplusieurs wilayas de l’ex-trême est du pays. Elle peutintervenir sur simple ren-seignement d’un citoyenlambda. C’est apparem-ment ce qui s’est passé cedernier jeudi. Il faut croireque l’actuel patron de laDRA est entouré de colla-borateurs de grande com-pétence en matière d’in-vestigations. Ce qui lui a permis d’être in-formé à temps et de lancerl’alerte quelques heuresavant l’arrivée du bateaudes voyageurs Tarek IbnZiad. La démarche avait étéconfirmée lors du récentpassage d’un haut cadre dela DGD. Il avait eu pour mis-sion de mener la nouvellestratégie de contrôle desdouanes aux frontières.«Nous voulons ensemble,dans une démarche inclu-sive et participative, mettrele paquet sur la préventionavec une plus grande com-

munication pour faireconnaître la volonté affi-chée par notre hiérarchiequant à agir sur les com-portements», avait affirméce même responsable. L’af-faire du port d’Annaba enregistrée cedernier jeudi par les doua-niers de la direction régio-nale est un signal fort. Il estdestiné à ceux qui, assurésde l’impunité grâce à dessoutiens politiques, pour-suivent leurs actes préju-diciables à l’économie na-tionale. C’est dire que, dé-sormais, la traque contreles contrebandiers, les cor-rupteurs et les corrompusfait partie des priorités desdouaniers de la directionrégionale d’Annaba. Tout autant que la DGD,cette structure décentrali-sée des gardiens de l’éco-nomie nationale a faitsienne la lutte contre la cor-ruption active et passivedes fonctionnaires, les tra-fics d’influence, le favori-tisme, l’abus de pouvoir etd’autorité, l’enrichissementillicite, le blanchiment decapitaux, le recel et l’en-trave au bon fonctionne-ment de la justice.

A. Djabali

,Sous l’impulsion deleur directeur, La-mine Nabti qui aconfirmé l’informa-tion, les douaniers dela Direction régionaled’Annaba (DRA) ontréussi tôt le matin dece dernier jeudi, àfaire échouer unetentative d’introduc-tion à partir du portd’Annaba de produitsprohibés.

Installation d'un centre d’appui à la technologieet à l’innovation à l’université, Un centre d’appui à la techno-logie et à l’innovation (CATI) a été ins-tallé jeudi à Laghouat en vertu d’uneconvention signée entre l’UniversitéAmar-Thelidji de Laghouat et l’Institutnational algérien de la propriété in-dustrielle (INAPI). Ce centre, le 32e àêtre installé à l’échelle nationale, entredans le cadre du programme du mi-nistère de l’Industrie et des Mines,lancé en 2012, pour la mise en placed’un réseau de structures du type re-groupant les universités, les entre-prises économiques et un incubateurd’entreprises, a indiqué le directeur

général de l’INAPI, Abdelhafid Bel-mehdi, en marge de la cérémonie designature tenue à l’Université de La-ghouat. L’installation de ce centre viseà rapprocher l’université de l’entre-prise économique, à permettre auxprojets innovateurs d’obtenir la pro-priété industrielle et à créer des en-treprises privées en rapport avec cesprojets innovateurs, a-t-il expliqué.L’opération d’installation des CATI,qui prennent en charge la formationet la vulgarisation, sera suivie par lacréation de bureaux de transfert detechnologie, chargés, entre autres

missions, de la commercialisation destravaux de recherche et inventionspour une exploitation effective de cesrecherches scientifiques.Belmehdi a fait part, en outre, dudépôt d’une centaine de demandesde brevet d’invention, dont près de80% émanant de chercheurs indé-pendants au niveau de l’INAPI durantl’année 2015. La convention d’instal-lation du CATI a été signée par le rec-teur de l’Université de Laghouat, Dja-mel Benbartal, et le directeur généralde l’INAPI, Abdelhafid Belmehdi.

R. R.

Page 10: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

reportageLa NR 5471 – Dimanche 14 février 2016

10

L’absence de civisme est totale. Elle se ca-ractérise avec l’utilisation abusive dansles bureaux des administrations de l’Etat.Ces abus concernent l’usage du téléphone,la consommation de l’eau et de l’électricité,le refus d’emprunter les passerelles pourtraverser la route, le vol et la dégradationdes lampadaires de l’éclairage public desartères de la ville, des avaloirs et lesplaques d’égouts. Le tout forme un vécuquotidien de tout un chacun des citoyenscensés être encadrés par des associations.A l’exception des rencontres officielles pré-sidées par le wali, ces dernières qui béné-ficient de subventions, sont pratiquementinexistantes à l’exception de quelques-unes. Telle celle nationale pour le déve-loppement de la société civile et la Ci-toyenneté. Elle est intervenue récemmentpour dénoncer la dégradation des ascen-seurs, des pompes de distribution de l’eaupotable, l’éclairage dans les bâtiments nonentretenus depuis 2005 à la cité BoukhadraIII (El Bouni) . Du côté de la ville chef-lieude wilaya, aux ordures déposées n’importequand, n’importe où n’importe comment,s’ajoute le comportement de certains.Ceux-ci n’hésitent pas à uriner dans undes couloirs de bâtiment ou, pour les gé-rants des locaux commerciaux, jeter devantleur propre devanture des bouteilles enplastique pleines d’urine. C’est dire que l’incivisme érigé en règlegénérale coûte cher aux communes auplan socioéconomique. L’image du paysest foulée aux pieds. Les dégâts sont im-menses. Tout est matière à chaparder entermes de biens publics y compris lesplaques en acier des avaloirs et desbouches d’égout. Pour éviter des acci-dents, la commune est contrainte de parerau plus pressé aux frais du contribuable.Chaque jour apporte son lot d’interven-tions. Celles-ci rythment la vie des collec-tivités locales. Les élus parlent de cetteproblématique avec préoccupation. «Aus-sitôt remplacées, les couvercles de bouched’égouts disparaissent le lendemain»,constate un de ces élus de la commune deAnnaba. Cette situation est à l’origine de ladégradation ou l’usure rapide des cardanset de la suspension des voitures. Nom-breux sont les piétons «nez en l’air », àfaire connaissance avec le service trau-matologie des urgences des hôpitaux, leplâtre et les journées d’immobilisationpour n’avoir pas vu à temps la bouchebéante de l’avaloir ou de l’égout. Incivismeaidant, ils sont plusieurs personnes adultesà déverser leurs ordures dans les conduitesd’évacuation des eaux usées. Sur la placepublique. « Ce sont des comportementsqu’il faut dénoncer» estime un père de fa-mille du quartier de Mont-plaisant. Ici, onest unanime à dire que Annaba est devenueune école de l’incivisme. En certains lieux,

le passant est parfois obligé de se boucherles narines. L’odeur de l’ammoniac qui sedégage des urines déposées un peu par-tout, mélangé à la fumée des échappe-ments de bus, alourdit l’atmosphère etrend ainsi la respiration difficile. La gareroutière Kouch Nourredine et celle El Hat-tab forment de véritables centres où serejoignent les saletés, grossièretés, agres-sions, vols et le non-respect d’autrui . Maisil y a pire avec les accidents de la route. No-tamment sur les routes nationales ou l’in-souciance voire simplement la fainéantisepousse les piétons à ne pas, au péril de leurvie, emprunter les passerelles aménagéesà leur intention le long des routes natio-nales. Ainsi, profitant du fait que la voie soitmomentanément dégagée, plusieurs per-sonnes des deux sexes et de tout âge, dé-fiant les bolides et les poids lourds, tra-versent la route en courant. « Je suis té-moin, au moins, de plusieurs accidentsmortels qui se sont produits à cet endroit.Les victimes avaient tenté de traverser laroute en courant lorsqu’un véhicule arri-vant à vive allure les a mortellement per-cutées», a indiqué un des gérants d’unestation d’essence.

Dégradation et gaspillage A lui seul, le secteur du transport des voya-geurs représente un véritable baromètre duniveau d’incivisme des usagers. Nombreuxsont ceux qui ont été saccagés par les usa-

gers y compris des étudiants. Combien defois, pour montrer leur mécontentement,ces derniers s’en sont pris aux bus qui lestransportent gratuitement. Universitaires,ils n’ont pas conscience que la détériora-tion des moyens roulants dont ils se ren-dent auteurs, réduit l’offre, cause un défi-cit financier, hypothèque l’avenir de l’en-treprise et précarise l’emploi. Et dire quechaque bus fait vivre au moins sept fa-milles et que saccagé, il entraîne d’impor-tants coûts de mobilisation et de répara-tion, cause une baisse des recettes et pro-longe les temps d’attente aux arrêts. Desactes de dégradation volontaire des lam-padaires sont enregistrés en centre urbain,sur les routes nationales, dans les cités, lo-calités et agglomérations. Ce qui contri-bue à rendre la zone ciblée par ces dégra-dations très dangereuse la nuit du fait desagressions, pillages, vol. Il n’est pasconseillé de tomber en panne sur la routeà certaines heures. Nombreux sont les au-tomobilistes dont les voitures en panne àêtre agressés et dépouillés de leurs biens.Sur la RN 44 comme sur la 16, les lampa-daires installés, n’ont jamais fonctionné.Les voleurs de câbles sont passés. Ils ontdémonté tout le matériel permettant auxcandélabres d’éclairer la voie. En plus ducuivre, tout le matériel de commande estemporté pour être revendu sur le marchénoir avec pour conséquence, plusieursrues et places publiques de la 4ème ville

d’Algérie plongées dans le noir. Parallèle-ment à l’éclairage public, la nouvelle équipecommunale a injecté une enveloppe deplusieurs millions DA pour l’installationde feux de signalisation. Plusieurs ne fonc-tionnent toujours pas ou, non conformes,ils sont tombés en panne au lendemain deleur installation. Temple du savoir, l’uni-versité Badji Mokhtar est aussi un lieu oùle gaspillage de l’eau potable et de l’élec-tricité. Des étudiants, des agents de l’ad-ministration et des services s’y adonnentsans retenue. A ce niveau, le mauvais usagedes biens publics est considéré commeune pratique normale. D’où la nécessitéd’une gestion rigoureuse pour rationali-ser les dépenses publiques. Dans les cou-loirs et les chambres des résidences uni-versitaires, les robinets ne sont presque ja-mais fermés, les lampes restent alluméesà longueur de journée avec utilisation abu-sive de réchauds et fers à repasser estl’état des lieux du campus social et péda-gogique. «Il suffit d’entrer dans les pavillonsd’hébergement pour constater les dégâts.Les chasses et les robinets sont ouverts etlaissés en l’état. Dans certaines chambres,l’électricité fonctionne en continue, parcequ’il s’y trouve des machines de toutessortes», soutient un des responsables de lalogistique. Il y a aussi les fuites d’eauconstatées et signalées mais jamais répa-rées.

A. Djabali

Ecole de l’incivismeAnnaba

,Au plan environnemental, An-naba, à l’instar des autres wilayasdu pays vit, depuis quelques an-nées, le non-respect flagrant deslois de la République. Au-delà dumarché parallèle, de la majora-tion sauvage des produits de pre-mière nécessité, des fruits et lé-gumes et l’anarchie dans la circu-lation automobile, lesstationnements, les infractions aucode de la route, il y a aussi lesdétériorations volontaires desbiens publics.

L’image du pays est foulée aux pieds. Les dégâts sont

immenses. Tout est matière à chaparder en termes de biens

publics y compris les plaques en acier des avaloirs

et des bouches d’égout.

Page 11: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

détenteLa NR 5471 — Dimanche 14 février 2016

11

N° 110

Mots fléchés Mots croisés

HORIZONTALEMENT

I.Recherchés par les bouddhistes. II. Comme une plante riche en lipides.III.Traverse de fenêtre. IV. Mère d'Ariane. Lettres de l'Allemagne. V. Entre I etD. Il est bien connu du laboureur. VI. Mettre au point. Il fut adoré à Mem-phis. VII. Qui a franchi le rubicond. VIII. C'est l'alu. Le riz y vaut du blé. IX.Veulent avoir à l'usure. X. Bison. Duchesse de Bretagne. XI. Telles de vieillesbrioches.XII. Avant la spécialité. Cité près de Dijon. Lettres pour le patron.

VERTICALEMENT

1. Entrée dans le dico. 2. Terres encerclées. La souris en est piquée.�Sans rienqui dépasse. 3. Rechigne à la tâche. Marque une�appartenance. 4. Son trainse calcule. Pliai sous le poids. Ça�permet de faire travailler l'imagination. 5.Gars de Djibouti. Cinéaste français (Alain). 6. Non éprouvés. Apparais. 7.Nous fait revenir au point de départ. Éthérées. 8. Donne l'occasion de renvoyerla balle. Protecteur des Bergers. Protection sous la mer.

III

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

XXI

XII

1 2 3 4 5 6 7 8Gravé à jamaisPeintre russe

Basse courLe grand je

PilastreDiaprant

RuminantEntrée deservice

Plantesarbores-centes

Spécialité dupoitouRéa

Abri de pucesBourgeons de

soja

ConsommasAu milieu de

rien

Brise-glace...Cérium

Genre de tortillaA gagné enfinesse

Pique unléger fard

Chanteur delégendesafricaines

Vont au charbonDemeuremarocaine

Point du midiOblige àchoisir

Elle grise deslondoniens

Coursd’autrichienBelle nappe

Montagne degrèce

Vieux disque

Pas sans mal-maison

Acienneprise debénéfice

Petite bonnefemme

Mot mystère : FETES ET REJOUISSANCE

Dans la citation suivante, un mot a été supprimé :

« Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont ..................................................»(Proverbe Sénèque)

Est-ce le mot : A : Convaincantes ? B : Faciles ? C : Difficiles ?

Solutions du numéro 109

Mot mystère

SŒUR

Mots fléchésHorizontalement : E - B - S - A - NUTRITIVE - REELIRAI - BOIT - PAN - LATENTE - VOLGA - ISO- CANCRE - N - LEGE - ANA - LE - PINUP - KO - AI - ENA - TNT - USER.

Verticalement : N - B - V - L - K - EURO - OCELOT - TEILLAGE - N - BRETAGNE - AT - IL - TAC- PI - STIPE - RAI - U - IRANIENNES - AVANTS - AUNE - EI - EON - PAR.

Mots croisésHorizontalement : UNANIMES - RACOLAGE - SIC - LION - ISOREL - T - D - UE - LAI - EMPEREUR - SOL-DATS - REIN - SC - SA - TIBIA - ALAISE - S - N - IO - NOE - AULNAIES.

Verticalement : URSIDES - SANA - NAIS - MORAL - U - ACCOUPLE - AIL - NO - REEDITION - ILLE -RANIS - A - MAILLET - BENI - EGO - AUSSI - OE - SENTIR - CASES.

Le mot manquant

«La jeunesse a cela de beau qu'ellepeut admirer sans comprendre.»

(Proverbe Anatole France)

Le mot manquant

Page 12: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

05.30 Reportages 06.30 TFou10.20 Automoto11.00 Téléfoot12.00 Les douze coups de midi13.00 Le journal13.30 Grands reportages 14.45 Reportages découvertes 16.00 Vétérinaires, leur vie

en direct 17.10 Sept à huit19.00 Journal19.30 Du côté de chez vous19.45 Météo20.55 G.I. Joe : conspiration23.05 Esprits criminels

08.30 La source de vie09.00 Présence protestante09.30 Le jour du Seigneur11.05 Tout le monde veut

prendre sa place12.00 Journal14.05 Secrets d'histoire 15.20 Grandeurs nature15.45 Championnats d'Europe

2014 17.45 Pyramide18.20 Pyramide19.00 Journal19.40 Parents mode d'emploi19.45 La délicatesse21.40 Non élucidé

06.00 M6 Music07.00 Absolument stars09.20 M6 boutique11.20 Turbo 12.45 journal13.15 Recherche appartement

ou maison14.40 Maison à vendre17.15 66 minutes19.40 66 minutes: grand

format19.45 Le journal20.10 E = M620.55 Zone interdite23.00 Enquête exclusive

06.00 EuroNews08.15 Dimanche Ludo08.20 Scooby-Doo et les

extraterrestres08.55 Scooby-Doo et les

extraterrestres11.12 Expression directe11.25 Dans votre région12.55 Dans votre région13.30 Les enquêtes de

Murdoch14.20 Les enquêtes de

Murdoch 15.10 Les enquêtes de 16.10 Du côté de chez Dave

17.15 Personne n'y avait

pensé !

17.55 Le grand Slam

19.30 Journal

20.00 Tout le sport

20.25 Zorro

20.45 Les enquêtes de Vera :

Le baptême du sang

22.25 Les enquêtes de Vera :

Le piège à corbeaux

23.54 Météo

12.45 Friends 13.40 Friends 14.55 Friends 15.20 Super Nanny17.10 Super Nanny 19.00 Confessions intimes20.55 Animaux & Cie22.50 Docteur Dolittle 3

12.40 Les animaux de la 8 13.30 Passions sous la neige15.15 Le miracle du coeur19.35 Le journal20.30 Pawn Stars, les rois

des enchères21.00 Un secret 23.00 En quête d'actualité

11.35 Génération Top 5013.30 Cauchemar en cuisine 16.20 Cauchemar en cuisine 17.10 Soda 20.45 Météo21.40 Body of Proof 22.30 Body of Proof 23.25 Body of Proof

16.55 Stéphane Rousseau brise la glace

19.45 Un gars, une fille20.55 Cold Case, affaires classées 21.35 Cold Case, affaires

classées 23.05 Cold Case, affaires

classées

14.30 La semaine des Guignols15.10 L'effet papillon16.15 Championnat de France

Top 14 18.10 Canal Rugby Club19.35 Canal Football Club 21.00 Championnat de France

Ligue 1 22.55 Canal Football Club23.15 L'équipe du dimanche

13.05 Battle Invasion14.20 Outpost 3715.50 Projet Lazarus17.30 Marvel Univers 19.10 Blitz20.45 Le flingueur22.15 Crazy Joe

17.00 This is Comedy 18.00 Les 3 frères, le retour20.00 Tous cinéma20.45 Rien à déclarer22.30 Alexandre

14.45 Décollage pour l'Amérique

15.40 Sur les toits de Paris16.40 Venise, récit d'un

naufrage annoncéu

18.30 Rolando Villazón présente les stars de demain

19.45 Arte journal20.45 Raison et sentiments 23.00 La femme du ferrailleur

14.35 A la recherche de l'homme idéal

16.20 La voix du coeur18.05 Une femme d'honneur 19.50 Les mystères de l'amour 20.55 Les experts : Miami 21.50 Les experts : Miami

15.45 Coupe du monde 2015/2016

18.00 Coupe du monde 2015/2016

20.00 Demain, je m'y mets 21.00 Coupe du monde

2015/2016 21.45 Coupe du monde

2015/2016 23.05 Coupe du monde

2015/2016

Programme

té lév is ion

Sélection

AU NOM DE LA LOI !

Il y’a quelques jours, ungénéral en retraite a été remis àl’ordre par les autoritésfrançaises. Le ministre del’Intérieur a déclaré quel’officier en retraite en question,le général Piquemal, n'avait pasà « s'ériger au-dessus des loisde la République », revenantsur la présence du généralPiquemal lors de lamanifestation anti-migrantsqui a eu lieu à Calais il y’a unesemaine… « Aussi longtempsque je serai ministre del'Intérieur, cela ne se produirapas », a ajouté BernardCazeneuve. « L'autorité de l'Etatet le respect du droit, c'est pourtout le monde », a-t-il assené. Le général Piquemal, patron dela Légion étrangère de 1995 à1999 et qui n'est plus en serviceactif, avait participé,mégaphone à la main, à unrassemblement anti-migrantsorganisé par des militants del’ultra-droite. Le général enquestion risque une peine dedeux ou trois mois de prisonferme.Il y’a quelques jours, deuxgénéraux en retraite ontdébarqué dans une citémilitaire à Dely-Ibrahim et ontcommencé à mesurer un espacevert. Les résidents de la cité,attirés par le comportementassez curieux de ces deuxindividus, ont essayé de leurdemander des explications.Echanges de mots, nervosité depart et d’autre, le ton s’élève deplusieurs crans, les riverainss’énervent, insultes,bousculades et…les deuxgénéraux en retraite sortent desflingues…des flingues ? Est-cequ’on a le droit de garder unearme de service ? Les deuxgénéraux étaient prêts àappuyer sur la détente et c’estles agents de la sûreté enservice devant une résidencediplomatique qui sont obligésd’intervenir en attendantl’arrivée des gendarmes. Lesdeux généraux voulaientcarrément annexer un terrain etprévoyaient d’y bâtir deuxvillas, certainement…mais àl’heure actuelle, ils n’ont pasété inquiétés et personne n’aosé leur demander descomptes. Ils se sont érigés au-dessus des lois de laRépublique, bafouant ainsid’un revers de main l’autoritéde l’Etat… Normalement, leslois sont faites pour êtrerespectées et par tout le monde,pas uniquement par lecommun des mortels…Existe-t-il une catégoried’Algériens qui ne sont pasconcernés par les lois de laRépublique ? De toute façon,après cette affaire, je n’ai pasentendu notre ministre del’Intérieur dire que « l’autoritéde l’Etat et le respect des lois,c’est valable pour tout lemonde ».

C H RO N I Kp a r H e r b é

La NR 5471 — Dimanche 14 février 2016

12

TF1 - 20.55G.I Joe : ConspirationFilm d’action avec Channing Tatum

,Après avoir été trahie et décimée par une orga-nisation terroriste, l’équipe des GI Joe réalise quele gouvernement a été infiltré et que notre mondeest au bord de la destruction. Sans alliés, sans ren-forts et sans personne à qui se fier, Roadblock et sesGI doivent identifier l’ennemi pour tenter de sauvernotre civilisation. Ils font alors appel à celui qui adonné son nom à leur corps d’élite : Joe Colton….Les jeux et les jouets adaptés au cinéma

,Le tueur parfait est celui dont le crimepasse pour un accident. Pour ce genre dejob, Arthur Bishop est le meilleur. Chacunde ses contrats impossibles lui rapporteune fortune.

Ciné Frisson - 20.45Le flingueur Film d’action avec Jason Statham

,La vie d'Alexandre le Grand, narrée par Ptolémée : deson enfance à sa mort, des cours d'Aristote auxconquêtes qui firent sa légende, de l'intimité aux champsde bataille. Fils du roi Philippe II, il soumit la Grèce ré-voltée, fonda Alexandrie, défit les Perses...

Ciné Premier - 22.30Alexandre Film historique avec Colin Farrell

Page 13: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

L e Moad (Museum of African De-sign) met d’ores et déjà à l’hon-neur une kyrielle d’artistes al-gériens qui comptent dans notre

paysage culturel. Treize designers pourune exposition qui se voulait d’abordmaghrébine et qui, pour des raisons pra-tiques, sera résumée à la participationd’une exposition essentiellement algé-rienne avec les remerciements au sensdu lobbying du sieur Hellal Zoubir, desi-gner et plasticien de renommée interna-tionale qui sera le fer de lance de cettegrande exposition. Il en est d’ailleurs lecommissaire principal, assisté en cela parle commissaire-adjoint et designer gra-phique Mourad Krinah. L’exposition s’estréalisé avec le partenaire en titre de toutesles aventures artistiques extérieures enl’occurrence l’AARC qui n’a pas ménagéses moyens financiers et techniques, misà disposition pour le succès de cettemonstration qui sort de l’ordinaire parl’aspect éclectique de sa présentation.Au menu, simplicité, épure, sens pratique,beauté absolue et formes parfaites pourcertains. Quelques visages sont connus,d’autre le sont moins mais activent depuisbelle lurette en assurant le succès du de-sign algérien un peu partout entre Dubaïet Paris, en attendant vaillamment les édi-teurs, financiers, mécènes et grandsclients pour en assurer la diffusion et lamise en production de ces échantillons,prototypes qui fatiguent leurs créateurset amateurs de se voir ainsi limité souventà des exemplaires uniques. Le choix desplasticiens présents à Johannesburg a étéréalisé dans un souci d’efficacité, de re-présentativité mais aussi de témoignage

éloquent, pertinent de l’existence effectived’un design pluriel en Algérie, avec desnotes ironiques, humoristiques ou sati-riques qui sortent de l’ordinaire, à tra-vers les œuvres installées de Walid Bou-chouchi qui entre Arts plastiques et créa-tion graphique entonne les écritures lesplus diverses. Mourad Krinah, laisse sesrécurrences graphiques prendre les che-mins discursifs de paroles éminemmentpolitiques, il s’affirme d’un pop art mo-derne, novateur, mais la société deconsommation a dans ce cas bien chan-gée dans le regard de cette nouvelle gé-nération d’artistes aux expressions d’unepertinence graphique et thématiques re-doutable. Avec aussi des notes de pré-sentation originales sachant que lescaisses et les indications « taguées » surles éléments de transports ont fait officede cubes de présentation et de cartelssortant de l’ordinaire pour s’accommoderainsi des lieux qui ne sont pas à la pointede la technologie avec des néons, dessols en béton brut et l’absence quasi-to-tale de normes standards pour les expo-sitions en Afrique du Sud. Cela dit, l’in-géniosité reste l’apanage des designers,cette fois aussi, elle a bien joué son rôleet l’exposition « D’zaïr and craft » (pro-noncer Dizayer and Craft) reste un belévènement malgré cette loi absurde quiempêche par exemple la vente ou la dif-fusion sous le motif fallacieux de protec-tion patrimoniale, une loi qui déclenchele fou-rire quand on voit les éminence ar-tistiques japonaises par exemple com-ment elles sont considérées, puisque jus-tement élues patrimoine national…C’estainsi que les œuvres d’Amine Belkebir,Hamida Benmansour, Walid Bouchouchi,Samir Hamiane, Saïd Issadi, Leïla Mam-meri, Mourad Krinah, Jamel Matari, IdirMessaoud, Neila Rahil, Yamo et Radia Zi-touni, laissent la part belle à du design tex-tile, des notes traditionnalistes déclinéessous des formats immenses, des formesorganiques avec matériaux high tech. Un

retour aux sources pour le lumineux Yamoqui apprivoise la lumière et la transformeen magie cuivrée. L’élément marin trans-crit dans la forme d’une queue de Ba-leine, décliné sur des chaises, nomméesuavement « Hout », formes fluides et épu-rées du brillant Jamel Matari qui use dematériaux divers pour nous inscrire aussidans le 21e siècle, Radia Zitouni et sonmonde vite oublié de l’enfance, gardantjuste les traces diffuses graphiquement in-terprêtées sur le monde des « buchettes», Leïla Mammeri se gardant de trop des-siner, gardant l’essentiel des formes, lais-sant au pratique l’essentiel de son talent.Samir Hafiane, élégance au pouvoir, designde la noblesse de l’expression. Deuxièmehommage aux sources « Sedjra » de Ha-mida Benmansour, design décomplexé,formes aussi souples que complexe, unconfort à l’algérienne dont la sincéritéd’expression peut nous faire dire sanshonte du concept, nous avons un designalgérien, typique, atypique, paradoxal,mais qui existe en la forme, nous avonsadoré cette exposition qui nous change

des habituels noms du design ultérieur, ilmontre ici une génération différente, di-versifiée même si elle fait grincer desdents d’autres designers non choisis, celamontre en fait l’existence de nombreux ar-tistes, et c’est tant-mieux. Pour des as-sises sur le design algérien dans toute sasplendeur, dans l’attente d’un réel réveildes allants industriels qui ont la manne leveux pieux se transformera peut-être enréalité visible dans les endroits adéquats.Pour cette grand-messe de « D’zaïr andcraft », le retour sur Alger et peut-êtreailleurs en Algérie nous édifiera sur laqualité vraiment intense de cette équipede talents divers qui sont allés vers lesud montrer une part de nous-mêmes àl’esthétique faite de lignes sobres, bienconçues et à la qualité affirmée, une bienbonne exposition, à regarder…avec lesmains.

Jaoudet GassoumaExposition «D’zaïr and craft», au Museum

of African Design Johanesburg, (Moad),Afique du Sud, exposition de designers al-

gériens, jusqu’au mai .

Eclectisme algérien en Afrique du SudDesign

culture La NR 5471 - Dimanche 14 février 2016

13

kCent vingt-neuf (129) CD gravés de cen-taines d’oeuvres musicales du patrimoineclassique constantinois ont été éditésdans le cadre de la manifestation«Constantine, capitale de la culturearabe», a indiqué mardi la responsable dudépartement patrimoine immatériel etArts vivants. Un travail «colossal» de re-cherche, de collecte, de classification etd’organisation des différents genres mu-sicaux (Malouf, Zdjel, Mahdjouz et chantsmystiques) a été effectué, a précisé MmeHalima Ali-Khodja, soulignant que desacadémiciens, des chercheurs et des pro-fessionnels du patrimoine musicalconstantinois ont encadré ce «chantier»avant les phases d’enregistrement etd’édition. Affirmant que le principe di-recteur de cette mission de recherche etd’enregistrement était «la préservationd’un héritage musical séculaire» de laville de Constantine et de sa région, MmeAli-Khodja a fait savoir que l’enregistre-ment des CD a été confié à des chan-teurs-interprètes représentant trois gé-nérations d’artistes et dont le dénomi-nateur commun est «la voix et uneparfaite maîtrise des textes et des mélo-

dies». La responsable du départementPatrimoine immatériel et Arts vivants del’événement culturel arabe a expliquéque les noubas Sika, H’sin, Mezmoum,Raml maya, Gharnati et tant d’autres ontété «excellemment servies» par des ar-tistes talentueux dont Abbas Righi,Ahmed Aouabdia, Tedjeddine Me-ghouache et des associations musicalesparmi lesquelles Balabel Al Andalous etNadjm Kortoba. Elle a ajouté que l’enre-gistrement des grands textes lyriques(Qissa) comme «Ya Dalma», «Fadfh elOuahch Aâliya», «El Boughi» et «Ya Achi-kine» a été confié aux artistes DjamelBensemar, Mohamed-Salah Ghazal etIssam Kracha. Les 20 CD voués au Zdjel,une forme d’expression poétique enarabe dialectal, spécifique à l’antiqueCirta, ont été enregistrés par les chan-teurs Badreddine Bouchama, MustaphaLamsameri, Cherif Reguig, et MouradLaïb. Mme Ali-Khodja a précisé, dans lemême ordre d’idées, que les deux bellesvoix féminine de Constantine, SorayaZbiri et Meriem Soltane ont contribuédans la préservation du patrimoine mu-sical, en enregistrant des CD de Hawzi,

des CD de chants féminin, Fkiret (en-semble musical féminin, s’appuyant surles percussions, bendir et tar, se produi-sent, exclusivement pour un public fé-minin), et Benoutate (formation musi-cale féminine utilisant des instruments àcordes et à percussion) ont été égale-ment édités, a-t-on encore noté.

Patrimoine musical des chouyoukhsde Constantine Le grand chantier du département Patri-moine immatériel et Arts vivants, lancé àl’occasion de l’année culturelle arabe, aété élargi à la collecte du patrimoine mu-sical des chouyoukhs de l’antique Cirta,a précisé Mme Ali khodja.«Nous avons pu récupérer auprès de mé-lomanes et de familles constantinoises,sur des bandes sonores, des concertsenregistrés par une quinzaine dechouyoukhs lors de fêtes de mariage etautres cérémonies», a déclaré avec en-thousiasme la responsable du départe-ment. Affirmant que le département pa-trimoine et Arts vivant a atteint avec «unegrande marge de satisfaction» les objec-tifs tracés, la même responsable a révélé

que cette musique citadine récupérée aété transposée sur d’autres supportsdans des studios d’enregistrement, et setrouve actuellement en phase de classi-fication en vue d’être gravée sur CD. PourMme Ali-Khodja, ce patrimoine «peutconstituer un support pédagogique detout premier plan» et «une précieuse ré-férence» pour tout chercheur ou musi-cologue. Abordant le volet de la trans-cription de la musique citadine constan-tinoise, Mme Ali-Khodja a estimé qu’ilétait temps de franchir «l’étape de l’ex-cellence» dans la transcription du patri-moine musical. «Avec la faculté de la cul-ture et de l’art de l’université de Constan-tine 3, une chance inouïe se présentepour transcrire le patrimoine musical deConstantine et de sa région sur des basesméthodologiques universelles», a souli-gné la même source. La transcription dece patrimoine à dimension universelle«ouvrira la voie vers sa classification au-près de l’Unesco et l’Alecso (Organisationarabe pour l'éducation, la culture et lessciences)», a conclu la responsable dudépartement patrimoine et Arts vivants.

R. C.

Près de 130 CD sur le patrimoine classique édités«Constantine, capitale de la culture arabe»

kDu nord au sud et vice-versa, le design algérien se fait voiraujourd’hui à Johannesburg pourune session extraordinaire qui vadurer jusqu’au 4 mai prochain.

Page 14: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

RIZ À LA VIANDE HACHÉE ET À LA TOMATE

INGRÉDIENTS- 500g de viande hachée- 1 bol de riz - 6 tomates- 1 cuillère à soupe de tomates concentrées- 1 gousse d'ail hachée

- 2 oignons- 1 cuillère à soupe de persil haché - 1 boîte de maïs en grains- 1 boîte de champignon- 1 boîte de thon égoutté - 4 cuillères à soupe d'huile- Sel, poivre, cannelle en poudre, gingembre,piment doux, piment fort

PRÉPARATIONLaver le riz et bien l’égoutter, mettre dansune casserole l’eau salée le riz, faire cuire15 minutes à feu doux sans le remuer,égoutter et laisser refroidir, éplucher lesoignons, coupez-les en petits morceaux.Éplucher les tomates, coupez-les en petitsmorceaux, mettre la viande hachée dansun saladier, ajouter la cannelle, le poivre,le gingembre, le piment doux et fort, bienmélanger. Faire chauffer l'huile dans unepoêle, y faire revenir les oignons jusqu'àce qu'ils soient légèrement dorés, ajouterles tomates, le concentré de tomates, lepersil haché et l'ail haché, saler et poivrer,ajouter la viande hachée et leschampignons coupés en morceaux, laissermijoter sur feu doux jusqu'à ce que laviande soit cuite. Mettre dans un saladierle riz, le thon et le maïs, bien mélanger.Mettre le riz dans un plat de service etplacer le mélange de viande hachée aumilieu.

vie pratique

HORAIRESVALABLES

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, 11h30, 12h00Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00Aman, 16h00Beyrouth, 16h00Francfort, 10h30Moscou, 16h20Niamey, 20h50Nice, 08h10Nouakchott, 21h15

DÉPARTS

Oran vers

Alicante, 1445Bruxelles, 09h00Casablanca, 07h45Djeddah, 1700Lyon, 08h50Marseille, 09h00,12h45Oujda, 8h00, 18h25Paris Orly, 08h30Toulouse, 09h00

DÉPARTS

Annaba vers

Lyon, 11h00Marseille, 08h00Paris, 23h00

DÉPARTS

Sétif vers

Lyon, 09h30, 14h40Paris Orly, 07h 55,19h25

DÉPARTS

Batna vers

Marseille, 10h30Paris, 10h15

DÉPARTS

Béjaïa vers

Marseille, 08h30Paris, 09h20Lyon, 13h30

DÉPARTS

Biskra vers

Paris, 10h10

DÉPARTS

Constantine vers

Marseille, 08 h 0012 h 30Paris, 13h00Nice, 07h55Mulhouse, 10h15Lyon, 07h50

Tunis, 16h00

DÉPARTS

Chlef vers

Marseille, 13h00

DÉPARTS

Tlemcen vers

Paris Orly, 08h45

DÉPARTS

Tamanrasset vers

Paris Orly, 02h45

LIGNESINTÉRIEURES

Alger vers

Annaba, 09h30,15h50, 16h00, 17h30Constantine, 06h00,13h10, 14h50, 17h30,20h00, 21h45, 22h10Oran, 06h00, 11h00,11h30, 17h45, 19h30,20h50Sétif, 08h00, 15h45Ghardaïa, 07h0018h30Jijel, 08h10, 09h00In Salah, 13h00H.Messaoud, 06h45,07h40, 18h00, 19h00, 20h45

DÉPARTS

Alger vers

Paris (Charles DeGaulles), 07h35Lille, 08h45Lyon, 09h 50Marseille, 11h30Bamako, 18h30 Dakar, 20h45Genève, 18h11Istanbul, Londres, 10h05Genève, 10h00Rome, 10h40Barcelone, 16h45Madrid, 09h55Montréal, 14h45Le Caire, 09h30Dubaï, 16h30Casablanca, 09h45Tunis, 16h00Damas, 20h00

DÉPARTS

Rome versAlger, 13h40

Rimini versAlger, 11h00

DÉPARTS

Madrid vers

Alger, 13h00, 12h30,13h00

Barcelone versAlger, 19h05

Alicante versOran, 16h45

DÉPARTS

Caire vers

Alger, 15h30

DÉPARTS

Paris vers

Alger, 08h05, 1h55,

19h10

Paris vers

Annaba, 15h55, 16h50

Paris vers

Béjaïa, 12h55

Paris vers

Constantine, 16h35

Paris vers

Oran, 12h55

Bordeaux vers

Alger, 18h40

Marseille vers

Alger, 14h15

Marseille vers

Annaba, 10h30

Marseille vers

Batna, 13h00

Marseille vers

Béjaïa, 11h00

Marseille vers

Constantine, 10h30,15h15

Marseille vers

Oran, 11h45, 15h40

Metz vers

Alger, 12h25, 15h30

Nice vers

Alger, 10h50

Nice vers

Constantine, 10h20

Lille vers

Alger, 12h30

Lyon vers

Alger, 13h00

Annaba, 13h50

Béjaïa, 10h40

Constantine, 16h15

Oran, 12h05

Sétif, 12h15

DÉPARTS

London vers

Alger, 14h05

DÉPARTS

Casablanca vers

Alger, 11h40

Casablanca vers

Oran,09h10

DÉPARTS

Oujda vers

Alger, 18h15, 18h35

Dubaï vers

Alger, 03h05

Djeddah vers

Alger, 03h40

Djeddah vers

Oran, 01h45

DÉPARTS

Tunis vers

Alger, 10h20, 15h50,

18h20

Constantine, 17h35

Horaires des prières

SANTÉ

Samu :021.67.16.16/67.00.88

CHU Mustapha :

021.23.55.55

CHU Ben Aknoun :

021.91.21.63

CHU Beni Messous :

021.93.11.90

CHU Baïnem :

021.81.61.13

CHU Kouba :

021.58.90.14

Ambulances :

021.60.66.66

Dépannage gaz :

021.68.44.00

Dépannageélectricité :

021.68.55.00

Service des eaux :

021.58.32.32/58.37.37

SÉCURITÉ

Protection civile :

021.61.00.17

Sûreté de wilaya :

021.63.80.62

Gendarmerie :

021.62.11.99/62.12.99

ADRESSES UTILES

Aéroport Houari-Boumediene

021.54.15.15

Air Algérie

(Réservation)021.28.11.12

Air France :

021.73.27.20/73.16.10

ENTMV :

021.42.33.11/12

SNTF :

021.76.83.65/73.83.67

SNTR :

021.54.60.00/54.05.04

Hôtel El-Djazaïr :

021.23.09.33/37

Hôtel El-Aurassi :

021.74.82.52

Hôtel Hilton :

021.21.96.96

Hôtel Sofitel :

021.68.52.10/17

Hôtel Sheraton :

021.37.77.77

Hôtel Mercure :

021.24.59.70/85

n u m é r o su t i l e s

R e c e t t e d u j o u r

MétéoI N F O SV O L S

La NR 5471 – Dimanche 14 février 2016

14

Dimanche 14 février : 18°C

,Dans la journée :OragesMax 18°C ressentie 18°CVent modéré de sud-ouest

,Dans la nuit :Averses orageusesmin 7°C ressentie 4°C

Alger : Lever du soleil : 7h38Coucher du soleil : 18h26

Dimanche 5 djumada al-oula 1437 :14 février 2016

Dhor ................13h10Asser ...............15h59Maghreb ..........18h22Icha .................19.45

Lundi 6 djumada al-oula 1437 :15 février 2016

Fedjr ....................06h21

,Le concombreLe mode d’emploi de cetraitement au concombrepour éliminer les pochessous les yeux est exactementsimilaire à celui des pommesde terre. Notre légume vertpossède des propriétés anti-inflammatoires.Les glaçonsUn peu plus contraignant, ceremède anti-poche nenécessite que quelquesglaçons. Si en hiver cela n’est

pas très tentant, en périodede canicule ce remèdedevrait en satisfaire plusd’une ! Obligatoirementallongée, appliquez desglaçons sur vos poches et surles paupières pendant vingtminutes. Munissez-vous d’unmouchoir pour éviter devous retrouver trempée. Le thé vert ou la camomilleUne astuce écolo etéconomique qui permet

d’enlever les poches sous lesyeux sans dépenses, pasmême de l’eau. Il faut doncfaire la récup’ de vos sachetsde thé une fois utilisés. Unefois refroidi, vous appliquezun sachet de thé vert sousvos yeux pendant un bonquart d’heure. Les propriétésmédicinales du thé vert fontvite disparaître les pochessous les yeux !La vitamine E Ce remède interessera àcoup sûr les addicts desmasques visage maison,celles qui ont forcément de lavitamine E sous la main !L’usage est simple : vous enversez quelques gouttes à del’eau bien froide. Vousimbibez ensuite deuxdisques en coton de cemélange puis laissez agir survos paupières une vingtainede minutes.

(Suite et fin)

Santé :

Comment enlever les cernes ?

Page 15: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

courr ier La NR 5471 – Dimanche 14 février 2016

15

Lettre ouverte

A monsieur le président de l’APC de Timezrit proférant des injures à l’égard d’un citoyen Cela fait plus presque un an que vousm’avez proféré des insultes et injures àl’égard de ma personne accompagnéesd’un acte diffamatoire qui ne reflète à au-cune preuve et ni à la réalité.Et j’attendais toujours vos excusesconcrètes et refusant vos excuses par lesintermédiaires puisqu’il s’agit d’une in-sulte et diffamation publique. Malheu-reusement, à présent vous n’avez faitaucun acte de sagesse, ni de tolérancemalgré la plainte que j’ai déposée à votreencontre auprès de monsieur le procureurde la République près le tribunal pénal deSidi-Aich pour injure et diffamation et quiest toujours en cours d’instruction. Alors,les faits remontent aux divers articles depresse dérangeant qui ont paru dans lequotidien national « la Nouvelle république», le premier article dénonce que le conseilcommunal des sports de Timezrit fonc-tion en violation du décret exécutif N 91-413 du 2 novembre 1991 fixant la compo-sition, l’organisation et le fonctionnementcommunal du Sport dont il est intitulé. Lapreuve notre source révélatrice est baséesur deux procès-verbaux de réunion d’ins-tallation du conseil communal du sportde Timezrit qui ont été élaborés successi-vement le 06/07/2013 et le deuxième endate du 27/09/2013. Cette composante estconstituée de la présidente de la commis-sion des affaires sociales sportives et de lajeunesse qui est également élue à l’APCde Timezrit avec M. KEDDADOUCHE Mo-hamed Membre du conseil communal dusport est élu à l’APC. Ces deux élus à l’APCde Timezrit ont bien prouvés leurs signa-tures et fonctions sur ce procès verbal.Donc, cela prouve la violation concrète dudécret exécutif N 91-413 du 2 novembre1991 fixant la composition, l’organisationet le fonctionnement communal du sport.

Notamment, son article 4 qui stipule quel’assemblée générale est l’organe souveraindu conseil communal des sports se com-pose d’un seul représentant de l’assem-blée populaire communale. Egalement, unautre article paru dans le même journal laNR intitulé « certaines associations envi-sagent de réclamer le départ immédiat dela présidente de la commission sociale etsport de l’APC de Timezrit ». Pour rappe-ler, qu’il a été rapporté par la presse quele secrétaire général de l’APC Timezrit M.Ait Dahmane reproche à la présidente dela commission sociale et du sport l’erreurde ne pas avoir émise de décisionsconcrètes aux rejets des dossiers de sub-ventions à l’égard des associations dé-chues. Ensuite, le P/APC nous a invité dansson bureau nous remettant un procès-ver-bal de l’assemblée N 19/2014, qui a eu lieuen session ordinaire le 28/09/2014 qui aété adopté par les élus présents. Celaprouve que le Maire prétend de camou-fler les erreurs commises par la secrétairede la commission sociale qui n’a pas rendude décisions de refus motivées pour exer-cer le droit de recours. Particulièrement, ceP.V ne justifier en aucun cas que la prési-dente avait rendu des décisions motivéesà l’égard des présidents des associationsdéchues au bénéfice de la subvention com-munale 2014. Donc, cela prouve que le pré-sident de l’APC ayant son attention pos-sible de protéger cette présidente qui acommis des infractions administrativesde ne pas rendre de décision de rejet mo-tivée. C’est hallucinant, uniquement cinq 5associations locales ont bénéficié des sub-ventions 2014 parmi les 13 treize postu-lantes dont huit associations ont été reje-tées en bloc au bénéfice de ces subven-tions. Cela prouve le dysfonctionnement enviolation du décret exécutif N 91-413 du 2

novembre 1991 qui stipule que la prési-dente est tenue notamment « d’élaborer enrelation avec les associations sportives lo-cales, d’établir un plan de développementsportif et de veiller à sa réalisation ». Ega-lement, suite au dernier article paru aumême journal intitulé le Président de l’as-semblée populaire communale de Timez-rit avait répartis des subventions au mon-tant de 770.732.67 Da de l’année 2014 en fa-veur de cinq associations locales.Conformément au décret exécutif minis-tériel (Article 663). Il s’est avéré que ces ar-ticles dérangent le président de l’APC de Ti-mezrit qui prétend que tous ces articlessuscités ont discrédité son assemblée com-munale mise en cause. La preuve que dans une mise au pointadressé par ce maire proférant des termesinjurieux à notre personne (hypocrite),plus loin il nous reproche des actes gravespour (escroquerie) à tort et qui ne reflètepas à la réalité. Ces injures diffamatoires re-prochées à ma personnalité ne confirmentaucun fait réel, simplement cela exprime lemépris du premier magistrat communalenvers son concitoyen et à la liberté d’ex-pression. En réponse, je vous confirmemonsieur le Maire que l’organisation in-ternationale de défense de la liberté de lapresse RSF avait reconnus ma qualité depersonne digne de confiance et de jour-naliste fort d’une expérience profession-nelle de huit ans pour divers quotidiens na-tional d’information national. Cela est cer-tifié en ma faveur par attestation signée parSéverine Cazes-Tchann, à Paris le27.08.2003. Également, je suis agréé en ma

qualité d’écrivain public reconnu par lacaisse régionale d’Assurance Maladie etde sécurité sociale CRAM de Marseille, le14.02.2002, cet agrément est signé par le Di-recteur NEGREL Yves. Notamment, je suistitulaire d’une médaille de civisme et dé-vouement « palme de bronze » décerné enma faveur sous N° 1142, le 21.11.2006m’ayant accordé une preuve de recon-naissance pour ma qualité de conseiller ad-ministratif agréé par le Président de l’ANT-TRN française, M. Alain COUPERIE. Et ce,conformément au décret N° 81-1103 du04.12.1981. Ces honorables titres et médaille dont jesuis titulaire prouvent que je suis une per-sonnalité digne de confiance et de civismepar lesquels j’ai honoré ma patrie sur lascène internationale c’est ce qui désin-culpe vos reproches portantes atteinteviolement à ma personnalité, monsieur leMaire. Alors, que vous avez la possibilitéd’exercer vos droits de réponse et consti-tutionnel mais vous n’avez aucun droitd’insulter et d’injurier par mépris vos conci-toyens publiquement sous prétexte d’unemise au point. Alors, vous avez la qualitéd’officier publique, cela est une infractionà la loi pénale. Donc, cela prouve le délit dediffamation publique est prouvée par lapublication d’une mise au point publiantdans la presse nationale des fausses ac-cusations portant atteinte envers ma per-sonne morale et physique à l'honneur, à laréputation, à la considération de ma per-sonne en ma qualité d’écrivain public etcollaborateur de presse.

Rabah Bendali

Lettre de sensibilisation aux dangers de la route

Stop aux accidents routiersSuite à mon article public le mercredi 30décembre 2015, par le quotidien enlangue nationale « El Ahdat » Je saisiscette occasion pour y apporter les pré-cisions suivantes :En effet lors du regrettable accident de laroute qui a eu lieu le 07 décembre 2015,sur l’axe Blida à Chiffa, mon véhicule a étéen pleine file percuté violemment à l'ar-rière en raison que le conducteur du vé-hicule adverse n'a pas respecté la dis-tance réglementaire entre les deux véhi-cules. Le choc avait été tellement puissant

que mon véhicule a été projeté vers le vé-hicule se trouvant devant moi. Le conduc-teur responsable et fautif, s'est tout sim-plement excusé en me signifiant qu'il y afort heureusement l'assurance pour cou-vrir les dégâts et que dans le cascontraire, je devais aller me plaindre au-près des tribunaux. Devant pareil com-portement, je souhaiterais que les assu-reurs interviennent directement de façonà réduire le nombre d'accidents de route.Je citerais à titre d'exemple les agencesd'assurance en Angleterre, ces dernières

accordent des bonus et des réductionssur la prime d'assurance en faveur desconducteurs qui n'auraient pas commisd'accidents ou rendus responsablesdurant la période couverte par la policed'assurance. En outre, les frais d'obten-tion du permis de conduire devront êtrerévisés à sa hausse. Cet accident a immobilisé mon véhiculependant 40 jours et sans ma voiture je nepeux me déplacer. Vu mon âge et l'état dema santé (sujet de 4 maladies chro-niques) et ayant subi trois interventions

chirurgicales (carte invalide à 100%). Afinde mettre un terme à ces accidents meur-triers de la circulation routière qui en-deuillent les familles, je souhaiterais queles conducteurs de véhicules attachent laplus grande considération et respect auxdispositions du code de la route, malgréles messages de sensibilisation a traversles médias télévisés et aussi aux larges en-vergures de la Dgsn et de la Gendarmerienationale.

Benali amarWilaya de Blida

Monsieur le ministre,

J’ai l’honneur de solliciter toute votre attention concernant une requête ausujet de ma demande de logement. Moi, Saida Rahmani, femme au foyer,divorcée ayant à la charge deux enfants.

Je tiens à porter à votre excellence à votre connaissance, que j’ai déposé mondossier pour avoir un droit au logement au secteur social, le 30 juin 2010, maismalheureusement je n’ai reçu aucune réponse favorable, soit-elle ou un refusà ma requête tandis que d’autres ont bien bénéficié d’un logement social. Jeme considère victime et marginalisée par les responsables concernés.En attendant votre réponse que j’espère favorable, veuillez accepter, Monsieurle ministre, mes sincères salutations.

Rahmani SaïdaTel :

Adresse : Cité Zouaoui Sidi Moussa, Beraki Alger

A Monsieur le ministre de l’HabitatLettre ouverte

Monsieur le Premier ministre,Je vous ai envoyé à maintes reprises des requêtes par l’intermédiaire de ce jour-nal et par courrier, pour vous mettre au courant de ma situation difficile. Il fautque vous sachiez , Monsieur le Premier ministre, que je suis un homme avec unejambe amputée, qui voit avec un seul œil (4/10) diabétique et marié. J’ai déposéune demande de logement depuis l’année 2000, mais sans suite favorable, maisdepuis lors et en raison de problèmes familiaux, j’ai loué une maison de fortune(3,5/3,5 m2) et une cour 25/25 m2, et maintenant je suis en train de souffrir parceque les conditions de vie dans cette maisonnette ne conviennent pas à une per-sonne handicapée. Et pour subvenir aux besoins de ma famille, je me déplacequotidiennement jusqu’au marché communal de Baraki pour travailler au com-merce informel, et gagner quelques dinars pour payer mon loyer. A cause de cesconditions lamentables, ma santé se détériore de plus en plus et je ne sais pasquoi faire ni à qui dois-je demander au secours.Il se trouve qu’en Algérie de 2015,il y a un handicapé qui prend son bain aux toilettes (WC). J’espère que vous allezexaminer ma situation et la prendre en charge le plus tôt possible car ma vie res-semble à un calvaire. Comptant sur votre compréhension, je vous prie d’agréer,Monsieur le Premier ministre,à l’expression de mes salutations distinguées.

M. Daoud SmainLot n° - Baraki – Alger

Lettre ouverte

A monsieur le Premier ministre

Page 16: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

Dans la capitale économiquebéninoise, les responsablesde l'UNICEF et de l'Organi-sation mondiale de santé(OMS) au Bénin, ont inten-sifié les mesures d'urgenceafin d'éviter une propaga-tion de la maladie.Les autorités gouverne-mentales sont également enétat d'alerte depuis débutjanvier, lorsqu'une femmeenceinte, qui présentait dessignes de la maladie, estmorte et six membres dupersonnel du même hôpitaldans le centre du Bénin ontprésenté des symptômessemblables.Avec le soutien de l'OMS, del'UNICEF et d'autres parte-

naires humanitaires, les au-torités béninoises ont prisdes mesures d'urgence faceà l'épidémie, notamment : lamise en place d'unités dequarantaine dans les zonesaffectées pour isoler et soi-gner les victimes, l'établis-sement d'un système de tra-çage pour retrouver les per-sonnes qui ont pu êtreexposées à la maladie et lamobilisation d'un réseau deprès de 200 employés dusecteur de la santé à traversle pays afin d'enregistrer lescontacts.Outre ces mesures, l'OMS,l'UNICEF et d'autres parte-naires humanitaires, les au-torités béninoises, ont aussi

prépositionné le Ribavirine,un médicament réputé effi-cace contre la maladie, dansla capitale, à Cotonou, etdans les zones affectées, ets'investissent dans la distri-bution d'équipements deprotection aux personnelsde santé, ainsi que des pro-duits de décontamination.

A travers le pays, précise lemême communiqué, le pu-blic est encouragé à se fairesoigner dès qu'apparaissentles premiers symptômes. Ilest également informé surles précautions à prendrepour éviter la contamina-tion, notamment en se la-vant les mains au savon et

en limitant les contacts avecles personnes présentantdes symptômes.La fièvre de Lassa, causéechez les humains par lecontact avec les excrémentsde rongeurs contaminés, setransmet par les fluides cor-porels tels que le sang,l'urine, la salive ou lesperme. Les personnes tou-chées présentent des symp-tômes divers dont la fièvre,la fatigue, des vomisse-ments, des diarrhées, desmaux de tête et des dou-leurs abdominales. Dans saforme la plus grave, la ma-ladie, si elle n'est pas soi-gnée, peut entraîner lamort.n

santéFièvre de Lassa

La NR 5471 - Dimanche 14 février 2016

16

Les enfants têtusréussissent plusdans la vieprofessionnelle

Les enfants têtus ont plusde chance de mener unebelle carrière. Cetteconclusion nous vientd'une enquête américainemenée au long coursauprès de 700 enfants. Ilsont été suivis de l'âge de 12ans jusqu'à 52 ans.Dans la revueDevelopmental psychology,les chercheurs expliquentleur démarche. Ils ont voulusavoir si les comportementsen pré-adolescence avaientun impact sur la réussiteprofessionnelle à l'âgeadulte. Pour cela, ils ont examinél'influence du statut socio-économique des parents,l'intelligence des enfantsainsi que certains traits depersonnalité au travers deplusieurs critères en classeou à la maison : patience,attention, sentimentd'infériorité ou non,rapport à l'autorité, respectdes règles, responsabilité,obéissance aux parents,etc.

Enfants têtus,enfants plusambitieux ?Les résultats mesurés à l'âgede 12 ans démontrent uneinfluence directe etindirecte des traits decaractère pendant l'enfancesur la vie professionnelle etla réussite à l'âge adulte.Paradoxalement, lesenfants qui respectaient lemoins les règles et les plustêtus ont eu tendance àavoir une carrièredavantage couronnée desuccès que les enfants lesplus obéissants.n

,17 personnes dont deux travailleurs sanitaires sont mortes sur 52 cas de suspects enregistrésde l'épidémie de la fièvre de Lassa qui sévit actuellement au Bénin, ont annoncé vendredi dansun communiqué conjoint des représentants des agences onusiennes au Bénin.

I N F O E X P R E S S

AzorubineUne substancecancérigène dans leDolipranepédiatrique ?

Une montée de fièvre, desdouleurs dentaires, un étatgrippal... A chaque fois quebébé se sent mal, le réflexe estle même chez tous les parents :un peu de paracétamol pourque bébé se sente mieux.Problème, selon NathalieBernard, créatrice de la pétition« SANOFI, retirez du marché lesmédicaments contenant unadditif cancérigène », avec cegeste, on intoxiquerait en faitnos enfants. A ce jour, lapétition a recueilli plus de 107000 signatures. En cause, la présence parmi lesnombreux ingrédientscomposant le Dolipranepédiatrique de l'azorubine,également appelé carmoisineou E122. Or, toujours selon la pétition,l'azorubine serait « présuméecancérigène » et favoriserait lerisque d'hyperactivité chezl'enfant.

Cancérogène ou pasl'azorubine ?Que veut dire « présuméecancérigène » ? En fait, il fautsavoir qu'un organismedépendant de l'Organisationmondiale de la santé (OMS), leCentre international derecherche sur le cancer (CIRC ouIARC en anglais), est chargé declasser les substances enfonction du risque et du niveaude preuves dont il dispose :Groupe 1 : l'agence estcancérogène pour l'hommeGroupe 2A : L'agent estprobablement cancérogènepour l'HommeGroupe 2B : L'agent est peut-être cancérogène pourl'HommeGroupe 3 : L'agent estinclassable quant à sa n

N O T E Z - L E

17 décès sur 52 cas suspectsenregistrés au Bénin

?Doliprane, Dafalgan,Actifed, Efferalgan, Fer-vex, Humex, Tramadol,Migralgine... Les médi-caments contenant duparacétamol sontnombreux. Mais depuis mainte-nant quelques années,les chercheurs met-tent en garde lesfemmes enceintescontre les effets se-condaires de cette mo-lécule anti-douleur (un"analgésique de palierI", selon la classifica-tion de l'OMS) sur lebébé.On savait déjà quecette substance activepouvait nuire à la fer-tilité des filles et des

garçons en agissantsur les sécrétions hor-monales, voire engen-drer des troubles de lamotricité et du lan-gage en perturbant ledéveloppement du foe-tus. Voilà maintenantque, selon une nou-velle étude menéeconjointement par deschercheurs britan-niques et suédois, l'ex-cès de paracétamolpourrait aussi provo-quer de l'asthme chezl'enfant.Le plus prudent : évi-ter l'automédicationpendant la grossessePour en arriver à cetteconclusion, les scien-tifiques ont travaillé à

partir de données mé-dicales concernant 114500 enfants : celles-cidétaillaient les condi-tions de la grossesse,l'état de santé des en-fants à 3 et à 7 ans etl'état de santé de lamère pendant la ges-tation et après l'ac-couchement. 5,7 % desenfants avaient del'asthme à 3 ans, 5,1 %à 7 ans. Après analyse, les cher-cheurs ont découvertun lien statistique entrela consommation de pa-racétamol pendant lagrossesse et le déve-loppement de l'asthmeà partir de l'âge de 3ans.

B O N À S A V O I R

Une femme âgée de 59 ans a besoin en toute urgence d’une aide pour effectuer uneintervention chirurgicale auniveau du cou.

Pour toute aide, veuillezcontacter le : 540.41.67.93

SOSLe paracétamol pendant la grossessefavoriserait l'asthme chez l'enfant

Page 17: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

1.-Créé en 1964, le dinar algérien étaitcoté avec le franc jusqu’en 1973, 1 dinarpour 1 franc, et par rapport au dollar 1dinar pour 5 dollars. Depuis 1974, la va-leur du dinar a été fixée suivant l’évolu-tion d’un panier de 14 monnaies avecune dépréciation entre 1986/1990 de 4,82à 12,191 (cours USD/DZD), de 150% suivid’une seconde dépréciation, de l’ordre de22% en 1991. Avec la cessation de paie-ment en 1994 et suite au rééchelonne-ment et aux conditionnalités imposéespar le FMI, il y a eu une nouvelle déva-luation, de plus de 40% par rapport audollar américain suivi dès 1995/1996d’une convertibilité commerciale de lamonnaie algérienne. Le 11 février 2016 lacotation du dinar est de 119, 2516 pour uneuro et 106/8050 dinars un dollar aucours officiel. Ce dérapage, depuis uneannée pour ne pas parler de dévaluationaccentue le coût des matières premières,des équipements et des biens de consom-mation importés accentuant l’inflationimportée. La cotation sur le marché pa-rallèle fluctue entre 190/193 dinars uneuro, s’orientant vers les 200 dinars uneuro, 168/170 dinars un dollar, ce marchénoir jouant comme assouplisseur à uncontrôle des changes trop rigide. C’estque 70% des besoins des ménages et desentreprises publiques et privées dont letaux d’intégration ne dépasse pas 10/15%provient de l’extérieur. En cas de baissedes recettes de Sonatrach hydrocar-bures, l’Etat ne pourra plus généraliserles subventions et les transferts sociauxqui représentent presque un tiers du PIB.Il existe en Algérie depuis des décenniesdes distorsions entre le taux de changeofficiel du dinar et celui sur le marché pa-rallèle. Le square Port Saïd à Alger, cer-taines places à l’Est et à l’Ouest sontconsidérées comme des banques paral-lèles à ciel ouvert fonctionnant commeune bourse où le cours évolue de jour enjour selon l’offre et la demande et les co-tations au niveau mondial du dollar et del’euro. Bien que les données soient sou-vent contradictoires, certaines sourcesestiment environ entre deux et trois mil-liards de dollars qui se seraient échangés,annuellement, sur le marché parallèle al-gérien, montant certainement sous es-timé (voir suite de notre contribution).Car le montant est extrêmement faible encomparaison avec les sorties de devisespar le canal officiel: pour preuve en 2014plus de 71 milliards de dollars de bienset services et environ 65 milliards dedollars en 2015. La compression des im-portations décidées récemment affai-blira l’offre du fait que les activités pro-ductives sont très faibles en Algérie , lesecteur industriel représentant moins de5% du PIB et 83% de la superficie éco-nomique étant dominée par les petitscommerce et services. Le taux de crois-sance à 80% est tiré directement et in-directement par la dépense publique viala rente des hydrocarbures en nette di-minution. Ce qui risque d’accélérer ledérapage du dinar sur le marché paral-lèle. C'est que la valeur du dinar, est cor-

rélée à 70% aux réserves de change pro-venant des hydrocarbures et non du tra-vail, ce qui accentuera la méfiance et leprocessus inflationniste du fait qu'existeencore une importante thésaurisationaccumulé par le passé, grâce pour par-tie aux subventions et pour une autrepartie aux transfert de rente. Mais cettesituation atténuant les tensions socialesn'est que provisoire car si le fonds de ré-gulation des recettes fonds en 2017,n'existant plus d’amortisseurs sociaux,cela amplifiera les tensions inflation-nistes. Par ailleurs, si les réserves dechange tendaient vers zéro horizon2018/2019, en cas de non relèvement dela production et productivité , et si lecours du pétrole se maintint à moins de40/50 dollars, l’euro sur le marché officielsera coté à 200 dinars et à plus de 300 di-nars sur le marché parallèle. 2.- La baisse du dinar de 5 dinars un dol-lars en 1974 à 107 dinars un dollarcontredit les lois élémentaires de l’éco-nomie où toute dévaluation en principedevrait dynamiser les exportations. En Al-gérie le dérapage du dinar a produit l’ef-fet contraire montrant que le blocage estd’ordre systémique et que les mesuresmonétaires sans les synchroniser à lasphère réelle seront sans effets, d'où l'im-portance d'un grand ministère de l’éco-nomie couplé avec un grand ministèrede l'éducation et de la recherche, pouréviter des dysfonctionnements. Les in-vestisseurs tant étrangers que locaux seméfient d’une monnaie administréefaible. La valeur réelle de la monnaie,n’est qu’un signe, un moyen d’échange(les tribus d’Australie utilisaient lesbarres de sel comme monnaied’échange).Posséder du capital argentn'est pas synonyme de création de ri-

chesses ( c'est une illusion rentière) , de-vant différencier les marchands et en-trepreneurs créateur de richesses. C’estsavoir par le travail et l’innovation conti-nue, s’adaptant à ce monde de plus enplus interdépendant, turbulent et en per-pétuel bouleversement qui est la sourcede la richesse d’une Nation. L’histoireéconomique montre que nous sommespassés de la monnaie métallique, auxbillets de banques, aux chèques et en-suite à la monnaie électronique. En fait,l’essence de cette situation réside dansles dysfonctionnements des différentesstructures de l’Etat du fait de l’interven-tionnisme excessif de l’Etat qui fausseles règles du marché ce qui contraint lesménages et opérateurs à contourner leslois et les règlements. Ainsi lorsque lesautorités publiques taxent (fiscalité ex-cessive) et réglementent à outrance ou endéclarant illégal les activités du libremarché, il biaise les relations normalesentre acheteurs et vendeurs. En réac-tion, les acheteurs et vendeurs cherchentnaturellement les moyens de contour-ner les embûches imposées par les gou-vernements. Attention de ne pas se trom-per de cibles, les crédits octroyés relè-vent à plus de 85% des banquespubliques, les banques privées malgréleurs nombres étant marginales. Lors-qu’un gouvernement veut imposer desrègles et des lois qui ne correspondentpas à l’état réel de la société, cette der-nière enfante ses propres lois qui lui per-mettent de fonctionner. La valeur de lamonnaie dépend de la confiance en ledevenir de l’économie et du politique,de la production et de la productivité,comme nous l’ont montré les analysesdes classiques de l’économie sur la va-leur. Le fondement d’un contrat doit re-

poser sur la confiance sans laquelled’ailleurs aucun développement réel nepeut se réaliser renvoyant à la crédibilitédes institutions et la moralité des per-sonnes chargées de gérer la Cité. Au ni-veau de la sphère informelle existe descontrats informels plus crédibles queceux de l’Etat car reposant sur laconfiance entre l’offreur et le demandeur.Que l’on visite l’Algérie profonde et onverra des milliers de contrats établis pardes notables crédibles au niveau de dif-férentes régions du pays en présence detémoins. Devant le fait accompli, l’Etat officiel asouvent régularisé ces contrats (notam-ment dans le domaine du foncier et del’immobilier). L’Etat doit se cantonnersans son rôle de régulateur stratégique etnon fausser les règles de libre concur-rence. Dans les pays à économie admi-nistrée, on délivre des autorisations quipermettent à ceux qui ont des relationsde les vendre mais au cours du marchés’alignant sur le cours du marché paral-lèle donnant à ces personnes qui ont desrelations donc des rentes sans contre-parties productives. Le marché parallèlede devises n’échappe pas à ces règlesgénérales avec la cotation administra-tive du dinar. On constate paradoxalement que lorsquele cours du dollar baisse et le cours del’euro hausse, la banque d’Algérie faitglisser le dinar (évitant de parler de dé-valuation) pour des raisons politiques àla fois le dinar par rapport tant au dollarque vis-à-vis de l’euro alors que le dinardans une véritable économie de marchédevait s’apprécier par rapport à la mon-naie dévaluée.

(A suivre)Dr Abderrahmane Mebtoul

Monnaie

contributionLa NR 5471 - Dimanche 14 février 2016

17

Les raisons du dérapage du dinar sur le marché parallèle,coté à 190/193 contre un euro le 11 février 2016,Le problème du dérapage du dinar sur le marché parallèle ne s’est pas amélioré, au contraire il s’est détérioré, contrairement aux discours de cer-tains ministres déconnectés de la réalité. Je pense que les dernières mesures bureaucratiques sans vision stratégique, l’illusion tant monétaire quemécanique, dont j’avais mis en garde le gouvernement sur leur manque de cohérence, de certains membres du gouvernement, ont eu les effets in-verses et accru la méfiance vis-à-vis de la monnaie nationale, les lois économiques étant insensibles aux slogans politiques. L’économie algérienneétant une économie fondamentalement rentière et dépend du cours du pétrole qui a été coté le 11 février 2016 à 27,29 dollars pour le WIT et 31,09dollars pour le Brent.

Page 18: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

1- Les prix de gaz et de pétrole sont auplus bas, actuellement, est-ce vraiment né-cessaire de se lancer dans l’exploitationdu gaz de schiste sachant que les réservesen gaz conventionnelles sont bien loind’être épuisées ?2- L’Algérie, dispose-t-elle d’une technolo-gie moderne et adéquate pour procéder àces types de forage verticaux et horizon-taux allant à des profondeurs de l’ordrede 3 000 à 4 000 m ?3-Les managers algériens, même formés auplus haut niveau de la technologie, sont-ilslibres de leurs initiatives et des engage-ments à prendre sans risque de se retrou-ver en prison puisque la dépénalisation del’acte de gestion n’a pas été votée malgréles bonnes orientations en ce sens et labonne foi du président de la République,Abdelaziz Bouteflika?4- Doit-on, au nom de l’addiction aux hy-drocarbures, prendre le risque de mettre enpéril les ressources en eau de l’albien ? 5- A-t-on les moyens de notre politique demener un programme environnementalambitieux et à la hauteur des risques quenous prenons dans l’exploitation du gazde shiste ? 6- Les enjeux et les perspectives liés à l’ex-ploitation du gaz et pétrole de schiste sont-ils si importants par les temps qui courent?7-Et, enfin, eu égard à toutes ces opérationscomplexes liées aux forages et l’extraction,l’exploitation du gaz de schiste est-elle vrai-ment une opération rentable ? Là est toutela question et voici quelques éléments deréponses qui pourraient apaiser les es-prits.

Evaluation des hydrocarbures dans lemarché mondial et opportunités pourl’AlgérieLa consommation annuelle mondiale encombustibles s’élève à 10 milliards de Tepet devrait atteindre 14 milliards de Tepvers 2020. Une grande partie de cette nou-velle demande est formulée par les pays envoie de développement sans omettre laChine et l’Inde mais aussi la Corée du Sudet le Japon qui sont également de grandsconsommateurs. L’augmentation rapidedes populations, notamment, celle du Tiers-monde, rend, ce problème plus crucial enmatière de besoins énergétiques, d’où la né-cessité évidente du développement du gazet pétrole de schiste. Donc, l’opportunité dedéveloppement du gaz et pétrole de schisteest apparemment fondée.

Impact du développement du gaz etpétrole de schiste sur l’environnement

Il est clair que la dépendance aux énergiesfossiles restera toujours de mise et pourlongtemps. Une récente étude fiable, a évo-qué que l’avenir énergétique d’un bonnombre de pays, dont l’Algérie, est au gazet pétrole de schiste. Les réserves sont siénormes qu’il y a de quoi alimenter et sa-tisfaire presque tous les pays du monde du-rant plusieurs décennies mais ce seraithélas au détriment de l’environnement.C’est pourquoi, ce point doit être abordéavec beaucoup de précaution. D’ailleurs, ons’est aperçu qu’une grande partie des po-pulations mondiales sont montées au cré-neau pour dénoncer avec fermeté l’ex-ploitation du gaz et pétrole de schiste et denombreux gouvernements ont même remisen cause leurs propres décrets de mora-toires sur la prospection dont la Francequi, pourtant, évoquait la présence de 3 000milliards m3 de gaz de schiste sur son sol,de quoi s’alimenter et s’auto-satisfaire du-rant plusieurs décennies.

Avantages et inconvénients du développement du gaz et pétrole de schiste Contrairement au gaz conventionnel, lestechniques de libération du gaz de schistesont beaucoup plus complexes. Il faut frac-turer l’argile compacte qu’il emprisonne àgrands jets d’un cocktail consommant énor-mément d’eau, à une moyenne, de 15 mil-lions de litres par puits chargés des pro-duits chimiques polluants. Autrement dit,le gaz de schiste, au lieu d’être concentrédans une seule grande poche, le gaz natu-rel est disséminé dans de petites bullescontenues dans de l’argile, jusqu’ici dé-laissé à cause d’une exaction difficile etcoûteuse. Cette ressource non conven-tionnelle peut se trouver dans bien des for-mations géologiques. Mais le grand pro-blème réside dans la libération du gaz deschiste. Pour être plus précis, pour pouvoirextraire le gaz de schiste, il faut fracturer laroche en injectant sous très haute pres-sion des jets d’eau chargés de produitschimiques pour élargir les fissures. Un puitsvertical foré à plus de 2 000 m exige plu-sieurs forages à l’horizontal pouvants’étendre sur 3 km, voire plus, et rayonnantsur toutes les directions. Et, selon l’expé-rience de la grande firme Total, 15 à 20puits peuvent être installés sur une seuleplateforme de forage. Or, par suite desfuites, les nappes phréatiques peuvent êtrefacilement contaminées. L’exploitation bou-leverse aussi tout le paysage car cela nousimpose de forer de très nombreux puitscontrairement au gaz dit conventionnel.L’aspect esthétique environnemental nepose peut-être pas de problème si cela sepasse au Sahara, loin des oasis ou des ag-glomérations rurales mais la pollution desnappes phréatiques et la consommation

excessive posent problème. Et, y-a-t-il vrai-ment, urgence et à quel prix s’effectue untel investissement ? Il est, donc, clair queson exploitation présente beaucoup plusd’inconvénients que d’avantages.

Spécificité de l’Algérie La géologie européenne est assez diffé-rente de celle de l’Amérique du nord ou del’Algérie. Les bassins sont beaucoup plusfragmentés en dehors de la Russie et del’Ukraine. De plus, la densité de la popula-tion y est plus forte, les régimes fiscaux etréglementaires plus sévères et la préoccu-pation de protection de l’environnementplus présente. Tous ces facteurs combi-nés laissent penser que le développementde gaz non conventionnels en Europe ne de-vrait pas suivre ni l’exemple américain nicelui de l’Algérie. La production de gaz nonconventionnel en Europe ne pourra quedifficilement compenser le déclin des pro-ductions domestiques de gaz convention-nel. Mais l’enjeu du gaz non conventionnelest différemment ressenti en Algérie. Lepaysage ou la nature ne risque pas d’êtredéfiguré si les forages sont effectués auxpoints les plus reculés du désert et si lamême eau destinée à la fracturation pour-rait être recyclée. Restent les coûts d’in-vestissement liés aux forages et l’extractionqui sont excessifs et l’exploitation du gazde schiste est loin d’être rentable pour lemoment.

Mise en confiance des managersalgériens et diversification énergétiques Avec la baisse des prix des hydrocarburesà la vente et les coûts d’investissement fa-ramineux, il n’est pas du tout judicieux dejouer la carte des schistes, du moins, pour

le moment. Et, le vent de la colère qui s’estde nouveau répandu un peu partout en Al-gérie pour combattre l’exploitation des gazdes schistes est fondé. Ces manifestationsdoivent être prises au sérieux, à défautd’avoir écarté les meilleurs cadres, et l’Etatdoit geler toute délivrance de permis d’ex-ploitation. Dans l’attente de voir plus clair,l’Algérie devrait se consacrer à la recherchescientifique et technique pour le dévelop-pement et la maîtrise des énergies propres,indispensables à l’économie du futur. Pourcela, l’Algérie doit s’assumer et admettrequ’elle est capable d’assurer son dévelop-pement, autrement, que grâce aux expor-tations des hydrocarbures, sur la base d’unplan de travail ingénieusement élaboré, ré-parti à moyen et à long termes avec obli-gation de résultat, et qu’on cesse, surtout,de persécuter injustement les meilleurscadres algériens sous le sceau de la soi-di-sant main propre liée à la lutte contre la cor-ruption qui ne touche, malheureusement,que les hommes intègres avec preuves àl’appui. C’est pourquoi, l’acte de dépéna-lisation des actes de gestion doit inélucta-blement être approuvé et voté par le Par-lement à l’effet de libérer les managers al-gériens de l’épée de Damoclès situéeau-dessus de leur tête et par la même, re-lancer l’outil de production si vital à l’éco-nomie nationale. Avec l’harmonie d’une Al-gérie réactivée et des managers remis enconfiance, nous assisterons inéluctable-ment à un développement plus accru dansla diversification des programmes énergé-tiques hors hydrocarbures.

Transfert technologique Pour rappel, beaucoup de pays, dont leCanada, et surtout, les Etats-Unis, qui grâceà l’exploitation du gaz de schiste, ont réussià réduire considérablement leur dépen-dance à l’égard des approvisionnements ex-térieurs. Cette entreprise n’est valable quepour une consommation nationale, maispas pour un commerce extérieur. Hormisles aspects liés à la pollution, il y a d’abord,le bas prix actuel du gaz naturel pratiquépar l’Algérie qui incite à renoncer à l’ex-ploitation excessive de cette ressource nonconventionnelle. Ensuite, il y a lieu de noterque le prix de revient de l’extraction coû-terait beaucoup plus cher, et enfin, il y a latechnologie à mettre en œuvre et qui n’estpas tout à fait mise au point par les moyenspropres de Sonatrach.

Mustapha Douaidia Directeur général des droits de l’Homme

universel, Ficodun

Voir sur Internetwww.lnr-dz.com

énerg ie La NR 5471 – Dimanche 14 février 2016

18

Enjeux et perspectives liés à l‘exploitation du gaz et pétrole de schiste,Les ressources en gaz de schistesont très répandues dans lemonde, y compris dans les payshabituellement importateurs deshydrocarbures. L’Algérie estparmi ces pays et certains or-ganes spécialisés ont même spé-cifié que la palme revenait ànotre pays qui se placerait appa-remment au deuxième rang mon-dial en matière de réserves fos-siles non conventionnelles. Onsait aussi que leurs exploitationsgénèrent, certes, des profits àcondition de maîtriser les nou-velles techniques de forage etd’extraction mais qui ont, aussi,pour conséquence d’importantsdégâts environnementaux. Et là,de vrais débats politiques sontnécessaires et des questions s’im-posent.

AVIS DE DÉCÈSLA FEMME DU CHAHID L’IMAM CHEIKH TAHAR

MEZIANI N’EST PLUSElle s’est éteinte jeudi dernier à l’âge de 86 ans à l’Hôpital Aïn Naâdja. C’est grâce à elleque le peuple algérien a appris, à la faveur d’une émission que son fils Abdelhakimproduisait et animait pour le compte de Canal Algérie, que la guillotine de Serkadji a dûêtre actionnée à trois reprises pour avoir raison du chahid Ahmed Zabana. C’est elle quiapprendra à ce même peuple, toujours par cette chaîne que le chahid Fernand Yveton esttombé au champ d’honneur après avoir fait la chahada. Dotée d’une mémoire prodigieuse,elle ne ratait jamais l’occasion de raconter la bataille d’Alger dont elle proposait quelquesfacettes inédites, surtout qu’elle eut l’insigne honneur de cacher chez elle le chahid DebihChérif, plus connu sous le nom de guerre de Si Mourad, et Abderrahmane Benhamida.Lettrée en langue française, c’est elle qui aidait son mari dans son action au service de laRévolution nationale, l’Imam Cheikh Tahar Meziani ayant reçu sa formation à la Zitounade Tunis et à el Quaraouiyine de Fès. Madame Vve Tahar Meziani née FatmaMazari a été inhumée ce vendredi au cimetière d’Elkettar aux côtés de son défunt mari.La Veillée du 3ème jour est prévue aujourd’hui, dimanche 14/2/2016, au LotissementScotto Nadal, n° 16, non loin du Triolet.

A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.

Page 19: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

Le choc ASO-OM, considéré comme lematch au sommet de cette 20e journée,entre le 4e qui accueillait le leader, s'est fi-nalement soldé par un score vierge, aprèsune fin houleuse, ayant obligé l'arbitre dela rencontre à brandir trois cartons rouge :Namani et Kara du côté de l'ASO et Bou-bekeur du côté de l'OM.Des expulsions qui ont influé négative-ment sur le rendement offensif des deuxantagonistes, ayant fini par se contenter delimiter les dégâts.Un nul qui fait l'affaire des premiers pour-suivants de l'OM au classement, le CABatna et l'USM Bel-Abbès, ayant réduitl'écart à un et deux points, après leur vic-toire contre l'Amel Boussaâda et le MC ElEulma.Le CAB, bien que réduit à dix après l'ex-clusion de Djerboua a réussi à l'emportergrâce à un penalty de Boukhenchouche àla 28e minute, alors que l'USMBA avaitcueilli les Eulmis à froid, grâce à Bennaï(2e).L'US Chaouia et le MC Saïda ont réussi lamême bonne affaire dans le bas du ta-bleau, en remportant d'importantes vic-toires dans la course au maintien.Les «Chaouis» d'Oum El Bouaghi ont dis-

posé de l'OM Arzew (2-0) grâce à Derbal(46e) et Saïghi (90e), au moment où le MCSa réussi l'exploit du jour, en allant sur-prendre un des ténors de la Ligue 2 Mo-bilis, la JSM Béjaïa (1-0) sur son propre ter-rain grâce à Bakhtaoui (32').Une première décevante pour le nouvel en-traîneur de la JSMB, Ali Fergani ayant dé-claré après la fin de la rencontre qu'il setrouve devant «un grand chantier» et qu'ila «beaucoup de travail à faire pour re-dresser la situation» du club, ayant chuté

à la 6e place après ce revers inattendu àdomicile. A l'instar de l'USC et du MCS, leCRB Aïn Fekroun continue à lutter pourson maintien, en revenant avec un pré-cieux point de son périlleux déplacementchez la JSM Skikda (1-1). Les locaux avaientouvert le score par Amrous (23e) et c'estBellalem qui a offert l'égalisation au CRBAF,à la 65e.Tout comme le CRBAF, l'AS Khroub est re-venu de loin face au Paradou AC, contre le-quel il a arraché l'égalisation (2-2) alors

qu'il était mené par deux fois au score.Mansouri (32e) et Benoueddah (55e)avaient donné l'avantage par deux foisaux Algérois, mais les Khroubis ont trouvéle moyen de revenir à chaque fois, toutd'abord par Belhamri (45'+2), puis Dib(72e).Le dernier match au programme de cette20e journée a mis aux prises le CA BordjBou Arréridj à l'USMM Hadjout et l'avan-tage a tourné en faveur des locaux, l'ayantemporté (1-0) grâce à Bouflih (10e).Un succès qui permet aux Criquets de re-venir à neuf points du podium, au mo-ment où l'USMMH reste bon dernier, avec15 points et huit longueurs de retard surl'AS Khroub, le premier club non relégable.

R. S.

Résultats complets :USM Bel Abbes 1 – 0 MC El EulmaUS Chaouia 2 – 0 OM ArzewJSM Skikda 1 – 0 CRB Ain FekrounAS Khroub 2 – 2 Paradou ACASO Chlef 0 – 0 O MédéaJSM Béjaia 0 – 1 MC SaidaCA Batna 1 – 0 A Bou SaâdaCA Bordj Bou Arreridj 1 – 0 USMM Hadjout

Classement Pts J 1). O. Médéa 38 202). CA Batna 37 203). USM Bel-Abbès 36 20 4). Paradou AC 30 20--). ASO Chlef 30 206). JSM Béjaïa 28 207). CABB Arréridj 27 208). JSM Skikda 26 20 --). MC Saïda 26 2010). MC El Eulma 25 20--). US Chaouia 25 2012). A. Boussaâda 24 2013). AS Khroub 23 2014). OM Arzew 20 2015). CRB Aïn Fekroun 19 2016). USMM Hadjout 15 20

Ligue 2 Mobilis

sport La NR 5471 – Dimanche 14 février 2016

22

n L'OM a réussi à ramener un point de Chlef. (Photo > D. R.)

,Le leader de la Ligue 2 Mobilisde football, l'Olympique Médéa,auteur d'un nul en déplacementcontre l'ASO Chlef (0-0) vendredilors de la 20e journée, a conservésa première place en tête duclassement, mais cède du terraindevant ses poursuivants directs, leCA Batna et l'USM Bel-Abbès,revenus à un et deux points, aprèsleur succès contrerespectivement l'A Boussaâda etle MC El Eulma, sur le même score(1-0).

L'O Médéa reste leader, mais cède du terrain

,La 10e journée du championnat nationalde handball, division Excellence, jouée cevendredi n’a rien apporté de nouveau. Comme annoncée auparavant, cette 10e

manche a été à la faveur des grosses cy-lindrées de la compétition. Mise à part l’O.

El Oued, les six autres formations consti-tuant la première partie du classement sesont imposées sans surprise.En effet, la sensation de la journée a été réa-lisée par le WAB Ouargla, lanterne rouge,qui a réussi à s’imposer à domicile face à

l’O. El Oued, (25-22), dans le derby du Sud. En revanche, rien ne va plus pour l’ES AïnTouta. Le départ de l’entraineur Noured-dine Henni semble avoir fait beaucoup demal à l’ESAT qui ne gagne plus depuis la 5e

journée où elle occupait la première placeau classement.Les gars des Aurès flanchent pour la 4e

fois de suite, la 3e à domicile, battus par leMC Saïda (24-22).Suite à cette nouvelle déconvenue, l’ESTA

continue sa dégringolade au classement etrecule à la 8e position (9 pts). n

Résultats :GS Pétroliers - C Cheghoum Laïd 32 - 27CRB Baraki - CRB Mila 26 - 20CR Bordj Bou Arréridj - GS Boufarik 21 - 15JSE Skikda - MB Tadjenanet 27 - 20IC Ouargla - MC Oran 37 - 21ES Aïn Touta - MC Saïda 22 - 24WAB Ouargla - O. El Oued 25 - 22

HandballLe statu quo par excellence

,Le CRB Dar El Beïda a réussi à préserversa deuxième place au classement du cham-pionnat national de basketball, Super Di-vision A, à l’issue de la 19e journée dispu-tée ce vendredi.Annoncée comme l’affiche de la journée, larencontre CRB Dar El Beïda-IRB Bordj BouArréridj a tenu toutes ses promesses avecà la clé une victoire sur le file des Beïdaoui(92-90). Alors que le CRBDB a dominé lesdeux premiers quarts temps, les visiteursont réussi à revenir dans le match en se-conde période.Toutefois, l’expérience de la formation dela capitale a fait la différence dans le moneytime en réussissant à l’emporter avec seu-lement deux points de différance. Dans les autres rencontres, le GS Pétro-liers, leader au classement, s’est baladédans la ville des roses face à l’USM Blida

(81-45). Le NA Hussein Dey (3e, 33 pts) a faitde même face COBB Oran (78-50).Le NB Staouéli a dominé le WA Boufarik (72-63), tandis que l’O. Batna a eu toutes lespeines du monde pour dominer le PS ElEulma (81-80).La suite de cette 19e manche aura lieu sa-medi à 15h00 avec le match AB Skikda - USSétif.Concernant la rencontre, RC Constantine- OMS Miliana, elle a été reportée au mardi 16 fé-vrier prochain.n

Résultats des matches :O. Batna - PS El Eulma 81 - 80 NB Staouéli - WA Boufarik 72 - 63NA Hussein-Dey - COBB Oran 78 - 50CRB Dar El Beïda - IRB Bordj Bou Arréridj 92 - 90USM Blida - GS Pétroliers 45 - 81

Basket-ball

Le CRBDEB solide dauphin

,L’EF Aïn Azel a réussi à prendre lemeilleur dans le derby des Hauts-Plateauxface à son voisin, le NRBB Arreridj à l’oc-casion de la 6e journée (groupe A) de la 2e

phase du championnat national de vol-leyball, division Une A, disputée vendredi.Comme lors de la 5e journée de la pre-mière phase, jouée le 5 décembre der-nier, l’EF Aïn Azel a dominé le NRBB Ar-reridj sur le score 3 sets à 2. Grâce à cesuccès l’EFAZ gagne une place au classe-ment et remonte à la 5e position avec untotal de 7 points.Pour sa part, le NRBB Arréridj quitte la

troisième place du podium (4e, 11 pts) auprofit du MB Béjaïa vainqueur de l’O. ElKseur sur le score de 3 sets à 0.Dans les deux autres rencontres, pas desurprises également, le GS Pétroliers s’estimposé face à l’OMK El Milia et l’Etoile deSétif a fait de même en déplacement faceau PO Chlef n

Résultats des rencontres :GS Pétroliers - OMK El-Milia 3-0 PO Chlef - Etoile Sétif 1-3MB Béjaïa - O. El Kseur 3-0EF Aïn Azel - NRBB Arréridj 3-2

Volley-ball

L’EFAA s’impose face au NRBBA

Page 20: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

Limogé par la Fédération royalemarocaine (FRMF) pour des résul-tats insuffisants, le sélectionneurBadou Zaki aurait été isolé depuisbien longtemps. C’est un peu lemal qui ronge les instances de cegrand sport. Le résultat est lacondition imposée pour garder sachambre d’hôtel ou alors prendreses valises. Selon quelques médias,l’ancienne gloire locale, gardien desLions de l'Atlas, n’a pas trouvé lebonheur chez les joueurs del’équipe nationale. Ils ont débran-ché toute relation avec cet hommequi avait milité en faveur d’une or-ganisation parfaite à même de per-mettre aux lions de gagner lesmeilleurs sommets. «Ils avaient pré-féré le laisser… Ils ne croyaient pasen ses méthodes, sa tactique etson management, jugés d'un autretemps», et qui «n'étaient pas heu-reux de venir en sélection» commele confie un proche de la sélectionà France Football. Pour le rempla-cer ? La page est vite tournée, unautre est où sera très vite écriteavec Hervé Renard, libre depuisson départ de Lille au mois de no-vembre dernier. Selon ce journal,tout commença après sa défaiteface aux Tunisiens (2-1). C’était ensomme, la fin d’un débat mal en-

tamé avec le Marocain. Cette nou-velle arrivée, semble être saluéepar la majorité des supporters etmembres de la Fédération quivoient en ce technicien la clé de laréussite. Tout le monde espère ré-écouter les rugissements de leurslions lors des prochaines compé-titions africaines et internationalesde football. La promesse est faitepar cet entraîneur qui compte s’im-poser sur les différents terrainsafricains, qu’il connaît fort biend’ailleurs. «Maintenant, nous pen-sons espérer des résultats et re-trouver notre couronne celle de lameilleure équipe africaine»…, es-time un membre de la Fédération.«Après l’accident industriel et fi-nancier Eric Gerets (235 000 eurosnet par mois, villa à Rabat, 4x4Hyundaï Santa Fé avec chauffeuretc…), l’échec des solutions lo-cales avec Rachid Taoussi et BadouZaki, Hervé Renard est attenducomme le messie par les suppor-

ters marocains. Pourquoi l'arrivéede cet homme pourrait-elle enfinaider le Maroc à retrouver le Mon-dial, 20 ans après la dernière par-ticipation en France en 1998 ? On arecensé trois raisons majeures quinous permettent de croire quel'homme à la chemise blanche estcelui qui va redonner le sourire aux34 millions d'habitants et à toute sadiaspora passionnée», rapporteFrance Football. Les avis se multiplient, se bouscu-lent et chacun y va de son analyse.Hervé sera la barrière pour leséquipes africaines. Ils se voient déjàparmi les grosses batteries du foot.On ne recule devant aucune hypo-thèse «il n’est pas seulement consi-déré comme un gros CV. Hervé Re-nard est une légende. Le techni-cien français a remporté deuxCoupes d'Afrique des nations (avecla Zambie en 2012 et la Côte d’Ivoireen 2015). C’est le seul entraîneur àavoir réussi cette prouesse dans

l'histoire de la compétition conti-nentale. Il l'a fait au Gabon en 2012avec les Chipolopolo (surnom es-tampillé de la Zambie) où dans lapeau d'un outsider, il a terrassétous les grands favoris de la com-pétition avec un succès finalecontre la Côte d'Ivoire (8 tab à 7)»,rapporte le journal sportif. Pourles Marocains, Renard fera très pro-chainement sa première réalisa-tion qui ferait douter ses poursui-vants. Il resterait pour les uns et lesautres l’homme de la providence,l’homme qui sait comment fairefreiner les grandes équipes. «C’estun Monsieur, mais aussi un expertqui sait faire gagner ses joueurs.Vous verrez bientôt ses premierssignes qui ne trompent pas… Ex-coach de l'USM Alger (2011-2012),il a également permis à la Côted'Ivoire de remporter un trophéequ’il espérait 1992», souligne unobservateur. Une référence est si-gnalée dans les divers commen-taires celle de faire rappelerqu’Hervé a réussi «sans DidierDrogba, mais avec des starscomme Yaya Touré, Gervinho ouWilfried Bony, l'ancien coach deCherbourg prouve à tout le mondequ'il est aussi capable de gérer unvestiaire des plus compliqués».La question qui est posée est cellede savoir s’il réussirait à construireune belle famille sportive avec desjoueurs issus de la diaspora fran-cophone, belgeophone, néerlan-dophone et de joueurs du cru. Ledéfi est déjà en cours.

H. Hichem

Football

sport La NR 5471 – Dimanche 14 février 2016

23

Volley-ballBonne entame desAlgériennes

La sélection nationaleféminine de volley-ball aremporté son premiermatch au tournoiqualificatif aux Jeuxolympiques de Rio 2016,en s'imposant face auBotswana sur le score de3 sets à 0, en matchcomptant pour lapremière journée dugroupe B disputévendredi à Yaoundé(Cameroun).Les Algériennes ontremporté les deuxpremiers sets sur lemême score (25-22),avant de décrocher ledernier set sur le score de25 à 10.L'autre match du groupeB, a vu la victoire del'Egypte devantl'Ouganda sur le score de3 sets à 0 (25-12, 25-18,25-19). Le groupe A estconstitué de trois équipesseulement, le Cameroun(pays organisateur), laTunisie et Kenya.L’équipe vainqueur de cetournoi se qualifieradirectement aux JeuxOlympiques de Rio deJaneiro, tandis que ledeuxième et le troisièmeauront une deuxièmepossibilité de se qualifieren disputant un tournoimondial.n

E ND E U X M O T S

,Hervé Renard sur les terrainsde football marocains ? Il pilo-terait à la place de Badou Zaki,la sélection royale dans les pro-chains jours. Son expériencedans le sport africain est uneaubaine pour les professionnelsdu foot marocain.

nRenard réussira-t-il où Badou a échoué ?(Photo > D. R.)

Hervé Renard au Maroc ?

Quotidien national d’in-formation. Edité par la SarlSEDICOM au capital socialde 100 000 DA.Rédaction - Direction -Administration : Maison de laPresse. 1, rue Bachir Attar, Place du 1er-Mai - Alger.Tél. : 021 67.10.44/67.10.46 Fax : 021 67.10.75.Compte bancaire : CPA 103 40008971.1 . 114, rue Hassiba-BenBouali, agence Les Halles.Membres fondateurs :Gérant, directeur de la publication:Abdelwahab Djakoune. Comité de coordination :Radia Zerrouki, Amar KhelifiDirecteur commercial :Ouahid Kouba. Composition PAO La NouvelleRépublique Impression Alger :SIMPRAL.Oran : SIO. Constantine : SIE.Diffusion centre : SEDICOM.Ouest : SPDO. Est : El Khabar. Sud :Trag diffusion Publicité : LaNouvelle République, Maison dela Presse. Tél. : 021 67.10.72. Fax : 02167.10.75. E-mail :[email protected]/E-mail pub :[email protected] - ANEPSpa : 1, avenue Pasteur, Alger. Tél. :021 73.76.78 - 021 73.71.28. Fax : 02173.95.59 - 021 73.99.19.Conception : Studio Baylaucq,Paris, France. Tél. : +331 44.90.80.40Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation.

,Le représentant algérien, le MOBéjaïa, affrontera aujourd’hui àObuasi la formation ghanéenned'Ashanti Gold (15h algérienne) avecl'intention de réussir ses grands dé-buts sur le plan continental, à l'oc-casion du match aller du tour préli-minaire de la Ligue des championsd'Afrique. Le MOB, vice-championd'Algérie et détenteur de la Couped'Algérie, qui manque d'expérienceà ce genre de rendez-vous, va croiserle fer avec un adversaire qui a les fa-veurs des pronostics. «Je n'ai au-cune idée sur cette équipe. Une foissur place, nous allons visionnerquelques matches qui nous seront

transmis par l'ambassade d'Algérieà Accra. Le plus important est d'évi-ter de perdre, en attendant la se-conde manche chez nous», a affirmél'entraîneur béjaoui, Abdelkader Am-rani. Même si la mission des co-équipiers de Zahir Zerdab s'annoncedifficile, il n'en demeure pas moisque les Crabes ont des atouts dequoi leur permettre de revenir avecun résultat probant de ce déplace-ment. «Nous allons jouer dans desconditions extrêmement difficilesavec un avec un thermomètre quipourra atteindre les 38 degrés, doncil faudra être costaud sur tous lesplans pour tenir le coup», a ajouté

Amrani. Côté effectif, le MOB devracomposer sans son défenseur Ab-delkader Messaoudi empêché d'ef-fectuer le voyage avec ses coéqui-piers à cause d'un problème admi-nistratif.De son côté, le gardien debut Chamseddine Rahmani, victimed'une contusion au tibia, contractélors du dernier match du cham-pionnat face à l'ES Sétif (0-0), sera fixésur sa participation ou non samedi.En cas de forfait, les cages du MOBseront gardées par Amara Daif. Cetterencontre sera dirigé par un trio duBurkina Faso composé de Jean Ouat-

tara, assisté de ses deux compa-triotes Max Philippo et Drissa Mo-deste Sessouama. La manche retourse jouera le 28 février au stade del'unité maghrébine de Béjaïa (18h00).En cas d'un exploit face aux Gha-néens, les Béjaouis devront rencon-trer le vainqueur de la doubleconfrontation entre les Tunisiens duClub Africain et les Ivoiriens de l'ASTanda. L'ES Sétif, second représen-tant algérienne dans cette presti-gieuse compétition des clubs, estexemptée de ce tour préliminaire.

R. S.

Les Crabes pour réussir leurs grands débuts Ligue des champions - Ashanti Gold - MO Béjaïa

,L'USM Alger (Ligue 1 Mobilis defootball) a reçu une suite défavo-rable à sa demande d'affronter enamical la sélection olympique pa-lestinienne, actuellement en Algé-rie, a appris l'APS hier auprès de ladirection du club algérois. «Nous n'avons pas pu nous en-tendre sur une date, donc le matchamical face à la sélection de Pa-lestine n'aura pas lieu», a indiquéle manager général de l'USMA, Ma-hieddine Meftah. La direction du club algérois a

émis le vœu de jouer lundi après-midi alors que les responsablespalestiniens ont proposé di-manche, ce qui a contraint lesdeux parties à annuler cette ren-contre. La sélection de Palestineest arrivée jeudi après-midi à Algerpour affronter l'équipe nationaledes U23 en amical, mercredi austade du 5-Juillet d'Alger (17h). Cette rencontre entre dans lecadre de la préparation des deuxéquipes aux prochaineséchéances. n

Pas de match amical avec l’USMA Palestine Blessée, Ibbou abandonne en demi-finale

Tennis

,La joueuse de tennis algérienneInès Ibbou, blessée à un genou, aperdu par abandon en demi-finaledes championnats d'Afrique «ju-niors», organisée du 8 au 13 févrierà Tunis (Tunisie) contre la tunisienneChiraz Bechri. L'Algérienne de 17ans s'était blessée d'entrée de jeu àun genou et il a fallu l'intervention dukiné pour l'aider à terminer le pre-mier set, dans lequel elle s'est fina-lement inclinée (7-5).Se tordant de douleur, la cham-pionne d'Afrique en titre a sollicitéune nouvelle fois l'aide du kiné, maissans succès, puisqu'elle a dû aban-

donner à l'entame du 2e set, alorsque le score était de (1-0) en faveurde la tunisienne.Une double décep-tion pour la sociétaire de la presti-gieuse académie de Valence (Es-pagne) qui, outre la perte de sontitre continental, a raté l'occasiond'intégrer le Top10 mondial.Ibbou (24emondiale) obligée de fairel'impasse même sur la finale dudouble à cause de cette blessure augenou, ne devrait pas récolter unnombre suffisant de points pour in-tégrer le cercle réduit des dix ac-tuelles meilleures «juniors» aumonde.n

Page 21: La Accidents de la route - lnr-dz.com · La LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE Qu o ti de n’ f rm aép -° 5471 Dimanche -14 février 2016 Prix : 10 DA NR Accidents de la route : baisse de

Bien avant la rencontre, les Rouge et Noirsavaient qu'ils allaient aborder un matchdifficile face à une équipe en forme depuisplusieurs journées. Les Algérois étaientdans l'obligation de résultat, surtout aprèsleur défaite concédée devant le MC Oran,le week-end dernier (1-2). Mais leshommes de Miloud Hamdi ont compristrès vite que leur match ne sera pas unepartie de plaisir, car malgré quelques oc-casions, le score est resté vierge au coupde sifflet de la mi-temps. Mais dès la re-prise de la seconde période, les visiteursprofitent du manque de concentrationde leur adversaire pour ouvrir la marque.A la suite d'un bon travail, Bezzaz dé-marque Voavy ne se fait prier pour ouvrirla marque (47'). L'USMA était sous uneforte pression. Les coéquipiers de Ferhatse sont rués vers l'attaque pour revenir auscore. Après avoir touché le poteau parl’intermédiaire de Koudri à la 56e minutede jeu, les gars de Soustara ne sont re-venus au score qu'en fin de match. Onjouait la 82e minute de jeu, sur un centrede Koudri, Bedbouda saute plus haut queles défenseurs constantinois et remet lespendules à l'heure. Le score ne bougeraplus. C'est un bon point de pris pour leCSC. Par contre, il ne changera pas grand-chose pour l'USMA, car cette dernièregarde toujours dix points d'avance surle CR Belouizdad. Ce dernier a, encoreune fois, enregistré une contre-perfor-mance à domicile en se contentant dupartage des points avec le MC Oran aprèsle nul (2-2). Les Belouizdadis sont passéscarrément à côté de leur sujet en pre-mière période. Ce dont en profite les pou-lains de Fouad Bouali. Après une belleaction collective, Larbi place le cuir horsde portée du gardien Asselah. Le tableauaffichait 1 à 0 en faveur de MCO à la 24e

minute de jeu. Le Chabab était sans ré-

action. Ceci a encouragé les Oranais àpousser. Ils ont fini par doubler la misegrâce à Dahar, consécutivement à uncentre parfait de Ogbi (40e). Dès le retourdes vestiaires, Alain Michel opère deuxchangements en faisant entrer en jeu Ben-cherifa et Bouazza à la place de N'gomoet Derrag. L'effet a été immédiat. Nek-kache a réussi à réduire la marque à la 53e

minute de jeu. Le pressing de Chabab acontinué de plus belle et en fin de matchla formation locale a obtenu un penalty.Rebih a remis les pendules à l'heure à la90e minute de jeu. Le match s’achève surle score de parité comme lors de la ren-contre aller sur le score de 3 à 3. La JSSaoura a fait la bonne affaire en se rap-prochant du podium à la faveur de salarge victoire acquise devant le NA Hus-sein Dey. Le club sudiste a humilié son ad-versaire, en s'imposant sur le score de 4buts à 0. Djallit a été le héros de cette par-tie. C'est lui qui avait ouvert la marque àla 20e minute de jeu sur penalty. Le mêmejoueur a doublé la mise douze minutesplus tard, après un bon service de son co-équipier de Hamar. Zaïdi ajoute un troi-sième but à la 42e minute de jeu. En se-conde période, la pression est restée enfaveur de l'équipe locale. Djallit a inscritun quatrième but à la 90e minute de jeu.Le NAHD a concédé sa plus large défaitede la saison une semaine seulement aprèsavoir dominé des pieds et des épaulesl'USMH (3-0). Le dernier match de la jour-née a vu le MC Alger revenir avec un nulprécieux de son difficile déplacement àBouakeul, où il avait affronté le mal-classé,l'ASM Oran. Le gardien Chaouchi a été lehéros du club algérois, puisque c'est luiqui a tout stoppé dans cette partie etévité ainsi à sa formation une défaite.

Khaled M.

Résultats : ASMO – MCA 0-0CRB – MCO 2-2USMA – CSC 1-1JSS – NAHD 4-0

A voirn Canal + : Nice-Marseille à 21hn Canal + : L’équipe du dimanche à 23h15

,Le leader du championnatde la Ligue 1 Mobilis profes-sionnelle de football, l'USMAlger a calé une nouvelle fois,à l'occasion de la 20e journée,en concédant le nul devant leCS Constantine au stade Bo-loghine (1-1)

n Le CRB et l’USMA perdent des points à domicile. (New Press)

Football Hervé Renard au Maroc ?

Ligue 2 MobilisL'O. Médéa reste leader,mais cède du terrain

en direct le match à suivre

sportLa NR 5471 – Dimanche 14 février 2016

Palestine Pas de match amicalavec l'USMA

football

La

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE

­NR

Tant que nos clubs sont gérés de la manière dont ils le sontaujourd’hui, il ne faut pas s’attendre à voir notre footballreprendre son lustre d’antan. Quand des dirigeants bénévoles, désintéressés, sansmoyens conséquents, ont propulsé ce football sur le devantde la scène internationale. Autres temps, autres mœurs, cesdirigeants forcés à quitter le milieu pour des raisons quetout le monde connaît, ce football a progressivement som-bré dans le bricolage ne donnant plus de talents ni dejoueurs de haut niveau. On ne trouve malheureusementplus des Khabatou dans un football où toutes les vertus ontdisparu laissant la voie à des hordes de dirigeants ne

connaissant rien du football mais inexplicablement para-chutés d’on ne sait où pour le travestir et le rendre mécon-naissable. Le malheur, c’est qu’ils ont réussi dans leurœuvre avec la complicité avérée des pouvoirs publics et detous les responsables qui se sont succédé à la tête des ins-titutions dirigeants de la discipline. Plus rien n’est pluscomme avant où la rigueur dans le travail et la formationétaient sans faille et où ces bénévoles se donnaient à fondpour rendre service au football et à des générations en-tières qu’ils ont eues entre les mains. Dans les années 80,ceux-ci ont cueilli les fruits d’un travail de longue haleineentamé au début des années 70 et consacré en 1982 en Es-

pagne quand l’Algérie a ébloui le monde en battant la re-doutable RFA et le Chili dans un Mondial qu’elle a marquéde son empreinte. Les clubs d’aujourd’hui, atteints par lafolie de l’argent, n’alimentent plus nos équipes nationalesni ne le feront tant que ce mode de gestion persiste et queles dirigeants d’aujourd’hui continuent à chapeauter cefootball. Il ne faut surtout pas se leurrer ni se nourrir de faux espoirscar les dés sont jetés et que seul un changement radicalpeut sauver les meubles. Sinon, ce football restera à toutjamais à la traîne.

Assem Madjid

La Der Une complicité avérée

Ligue 1 Mobilis

L'USMA et le CRB tenus en échec