israël actualités n°273

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GRATUIT - Numéro 273 - Edition du 2 au 8 Octobre 2013 Journal Israélien en langue française

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°273

GRATUIT - Numéro 273 - Edition du 2 au 8 Octobre 2013 Journal Israélien en langue française

Page 2: Israël Actualités n°273
Page 3: Israël Actualités n°273

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :

Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol

Tel : 06 66 70 09 96

Que faut-il voir et comprendre de la conversation téléphonique entre le président américain Barack Obama et le président iranien sur le fait que cet appel est le premier depuis plus de 34 ans entre les deux pays ?

Alors que la tension dans la région reste très chaude et que les relations entre les deux états étaient dans une impasse, quel jeu le président iranien joue-t-il avec le président américain ? Depuis son élection au poste de président de la république islamique iranienne, le Président Rohani n’ar-rête pas de faire du charme à l’occi-dent avec une première déclaration qui reconnaissait l’holocauste. Par la suite, Rohani a effectué un jeu de séduction aux Nations Unies, avec notamment cette poignée de main avec le président français, François Hollande et maintenant cet appel à Obama ... Quel est vraiment le poids et quelles sont les responsabilités de ce président nouvellement élu ? Sur la politique étrangère, elles sont qua-siment nulles.

Le vrai pouvoir est détenu par le guide suprême de la révolution isla-mique, l’ayatollah Kamanei et par les gardes de la révolution. Qui se sou-cie aujourd’hui de l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad ? Personnes ! Aux oubliettes celui qui criait sur tous les toits à la destruction

prochaine d’Israël. Aujourd’hui, le président Obama sait avec qui il traite : un second couteau qui n’a aucune responsabilité sur le programme nucléaire iranien car ce dossier est la chasse gardée du guide suprême. Malgré le fait que le président iranien fasse du charme aux occidentaux, Obama ne se fera certainement pas amadouer par crainte qu’il ne perde la face vis-à-vis de ses alliés, l’Arabie Saoudite et Israël ...

La méthode de va t’en guerre de son prédécesseur n’est pas passée ou n’a pas été vendeur ... Le nouveau prési-dent essaye de nous faire passer la pilule avec son coté charmeur et ou-vert ... Le président Obama a encore raison de laisser les portes ouvertes pour trouver une solution au dossier nucléaire car une solution diploma-tique à cette crise serait la meilleure pour tous les protagonistes et surtout pour l’Iran. Une chose est sure, c’est que le gouvernement israélien ne laissera pas le choix à ses ennemis de choisir pour eux ... Mais comme le dit le proverbe, « il faut bien suivre le voleur jusqu’à la porte ». Laissons une chance au président américain d’éviter le 2-0 en subissant une nou-velle défaite diplomatique après celle concédée face à Vladimir Poutine dans le dossier syrien.

Alain Sayada

Eviter le 2 - 0

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Cette semaine a été riche en évé-nements dont nous devons tirer quelques enseignements.

L’ actualité nous a conduit à l’ONU pour la valse des déclarations lors de l’assemblée générale.Les prises de paroles de certains chefs d’états, n’ont fait que confirmer la faiblesse de la diplomatie interna-tionale.

Ainsi, a-t-on vu le nouveau maître de Téhéran, le soi disant modéré Hassan Rohani, multiplier les entretiens avec les médias occidentaux.A chaque fois qu’il était interrogé sur l’holocauste, il condamnait les crimes nazis.

Ces mots, dans la bouche de Rohani, ont résonné dans la presse comme la preuve d’une avancée extraordinaire.L’ampleur de l’écho à ces quelques mots est ridicule !70 ans après la Shoah, comment peut-on se réjouir de ce type de déclara-tions alors que le négationnisme est un crime ?

Les instances internationales montrent une fois de plus leur incapa-cité à faire appliquer le droit et la loi !L’ONU, le machin, comme l’appelait le Général De Gaulle, s’est toujours montré plus réactif et mobilisable face aux petits et faibles que face aux tyrans.

Les hypocrites du monde entier vou-draient qu’Israel et le peuple juif soient heureux de cette mascarade !Aussi, nous devons réaffirmer, avec force et sans complexe, que n’avons pas besoin de l’accord d’un monde qui se prosterne devant des assassins, pour connaître notre Histoire et les drames qui l’ont jalonnée.

Nous n’avons pas besoin du consen-tement des nations pour soutenir Is-raël et son peuple !Nous n’attendons pas de Téhéran le droit de vivre, ni des USA celui de choisir notre avenir et de nous dé-fendre.

En ces temps perturbés que traverse l’humanité, nous devons réaffirmer haut et fort notre refus de la compro-mission et notre engagement à nous battre contre tous les extrémismes.Nous devons œuvrer afin de réunir et réveiller les démocrates de tous les pays, de stopper cette descente infernale vers l’obscurantisme et la médiocrité.Nous devons refuser le silence et les manipulations afin de faire triompher la Vérité, la liberté et le droit.Les tyrans islamistes terrorisent le monde libre, massacrent leur peuple, asservissent les femmes, assassinent les chrétiens d’orient et refusent aux musulmans modérés le droit de vivre leur foi dans le respect des lois.

Cette semaine, alors que le coup de téléphone entre Obama et Rohani était qualifié d’historique, je crains pour la paix du monde et la sécurité de l’Occident et d’Israël !

Mais, «le pessimisme étant un luxe que le peuple juif ne peut se per-mettre», comme le disait Golda Meir, je me suis rendu, pour Simha Thora, dans plusieurs synagogues.La foi, la force, le bonheur et l’opti-misme que j’y ai rencontrés, m’ont rappelé le destin irrationnel du peuple juif !

Des images de fêtes provenant de toutes les communautés juives de par le monde et d’Israel, m’ont redonné confiance.Alors que certains cherchent à obs-curcir le ciel, l’optimisme juif et son désir de vivre en paix est un véritable feu d’artifice qu’aucune déclaration ne peut étouffer.

Mais la vie a aussi ses réalités, sa-medi 29 au soir, un Homme, qui tout au long de sa vie, a œuvré pour la France, pour le peuple Juif et pour Israël, notre ami, notre frère, Jean Pierre Pierre Bloch, nous a quittés !Il est parti rejoindre les siens, ses frères de combats et de conviction.Il nous manque déjà !

Qu’il repose en paix.Je veux dire à sa famille notre frater-nité.

C’est un Mench qui a quitté la terre et qui va maintenant briller dans le ciel étoilé.

Gil TAIEB

Nous n’attendons pas de Téhéran le droit de vivre, ni des USA celui de choisir notre avenir et de nous défendre

On n’en finit plus de compter les horreurs qui se produisent sur le sol de ce petit royaume richissime.

Non seulement, les bédouins du pétrole rachètent massivement en France, en Europe et aux USA tout ce qu’ils peuvent mais ce qui se passe dans leurs frontières est TRÈS CLAIREMENT CRIMI-NEL.

Personne ne trouve à y redire. Sur-tout pas la France !

Sarko et son léchage de cul du Cheikh ? Pas seulement. Hollande fait mine de ne rien voir et rien entendre à pro-pos des exactions commis dans cet émirat et imite son prédécesseur.

L’ex Émir qui a refilé les rennes du pouvoir à son fiston n’a pas cru juger bon de lui demander de changer la façon de diriger les affaires du pays. Au contraire ! La soupe est bonne et tant pis si le monde critique, le monde a besoin du fric et du gaz Qatari.

On n’a pas finit d’en apprendre de bonnes au sujet de ce petit royaume aux grandes visées internationales.

Le fait qu’il ait obtenu que la coupe du monde de foot ait lieu chez lui en 2022 est non pas suspecte, la fraude est avérée. Le système des enveloppes au plus haut niveau est prouvée.

Aujourd’hui, le Guardian (presse d’extrême-gauche britannique) a momentanément cessé d’observer son ennemi intime : ISRAËL pour se tourner vers le Qatar.

Misère ! Il n’y a pas de check-points et pas de Palestiniens mais des ca-davres de Népalais qui s’amoncellent dans les morgues.

Ces infidèles, déjà ignorés par le monde au profit uniquement des arabes de Judée-Samarie, meurent par dizaines tous les jours sur les chantiers qatariens pour l’édification des stades de coupe du monde de foo-teux en 2022.

« Selon des documents récupérés auprès de l’ambassade du Népal « au moins 44 travailleurs sont décédés entre le 4 juin et le 8 août »

Des milliers d’autres doivent eux faire face à des conditions de travail inhumaines, notamment à Lusail City, une ville créée de toutes pièces qui accueillera la finale de la Coupe du monde 2022, dans un stade de 90 000 places. L’enquête parle ainsi de « travail forcé », ou de « non-paiements de salaires et de retenue de salaires », tandis que certains travailleurs se sont vus confisquer leur passeport, et n’ont pas eu de papiers d’identités, faisant d’eux des travailleurs illégaux. Enfin, certains se voient également privés d’eau potable, alors même qu’ils tra-

vaillent dans le désert, par plus de 50 degrés. »

« Nous travaillons avec l’estomac vide durant 24h. Douze heures de travail, et après on mange avant de dormir, raconte notamment Ram Kumar Mahara. Et si je me plains, mon manager m’attaque, me vire du camp dans lequel je vis, et refuse de me payer. Je dois mendier de la nour-riture auprès des autres travailleurs. »

Ah mais ça mes pauvres infidèles Népalais, vous n’êtes pas en Israël à bosser chez les juifs n’est-ce pas ?

En pays sioniste, les pseudo-occupés ne veulent bosser qu’avec l’occupant. Les permis de travail s’achètent à prix d’or.

Bosser chez les arabes est une autre paire de manches.

L’esclavage est une constante que la communauté internationale refuse de prendre en compte parce que c’est CULTUREL ET CULTUEL. Tant pis pour les morts. Tant pis pour les affamés et surtout tant pis si ces gros porcs fous d’Allah et de football s’en mettent encore plus dans la djellabah.

Il paraîtrait aussi que les bédouins Qataris comptent bien investir quelque chose comme 100 milliards de dollars pour faire de leur coupe du monde une fête réussie.

Quand on aime on ne compte pas.

Si, après avoir pris connaissance de tous ces petits arrangements avec les morts, l’esclavage et les conditions de travail, le Comité de la FIFA laisse courir, qu’y pouvons-nous ?

C’EST CULTUREL QU’ON VOUS DIT ! MERDE VOUS COMPRE-NEZ PAS ???

par Ninazakhor-online

LES CADAVRES DU QATAR

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Il n’y a pas qu’Israël et les états sunnites de la région qui voient d’un œil suspicieux le contact his-torique entre le président amé-ricain et le « président » iranien. Hassan Rouhani aurait du éviter de parler au président américain Barack Obama, a déclaré lundi le commandant des Gardiens de la Révolution.

Rouhani et Obama se sont parlé ven-dredi, peu avant que le président ira-nien quitte New York pour retourner à Téhéran après un voyage de quatre jours pour assister à l’assemblée gé-nérale de l’ONU.

Mohammad Ali Jafari a déclaré que la conversation téléphonique aurait dû suivre des « changements concrets dans l’attitude de Washington envers l’Iran », reprenant en fait la même

critique qu’Israël et plusieurs autres états ont pu faire à Obama.

« Compte tenu du fait que la répu-blique islamique d’Iran a démontré sa bonne volonté, en particulier par les positions et remarques formulées lors de la 68e session de l’assem-blée générale de l’Organisation des Nations Unies, c’est maintenant à l’Amérique de bâtir la confiance avec des mesures concrètes et prouver sa sincérité dans la pratique, » a-t-il dit.

« La Maison Blanche devrait lever les sanctions contre la nation iranienne, libérer les actifs gelés de l’Iran, arrêter les hostilités et les complots contre la nation iranienne et admettre son droit à la technologie nucléaire pacifique pour restaurer la confiance de l’Iran, » a-t-il ajouté.

Les Gardiens de la Révolution critiquent le contact entre Rouhani et Obama

Les balades dans la nature et les nuits à la belle étoile nous ont per-mis de mieux aborder le retour à la réalité. Nous voilà donc déjà remon-tés dans l’arche, en pleine mer de l’actualité, essayant de déchiffrer à travers le hublot, les codes des per-sonnages qui nous entourent. Noé s’est transformé en Cap’tain Israël, qui oriente son bateau sur une mer déchaînée, en évitant le très grand nombre d’écueils.

Notre quotidien, il faut l’avouer, est à peine affecté par ce qui se déroule au-delà de nos frontières, sur nos écrans et même sur la place publique de l’ONU. Notre pays a su transmettre à ses ennemis une ligne rouge, ceux-ci ne s’aventurent en général pas à la franchir. Le trio de choc actuel, Assad, Rouhani et Mazen s’en prend donc à des proies plus faciles, en de-hors du quartier proche-oriental, afin de satisfaire cet appétit pernicieux et grandissant. Et la vie continue pour

Assad, qui, par une simple approba-tion de chasse au trésor par les gentils inspecteurs, sur ses sites chimiques, a su faire oublier les plus de cent milles meurtres perpétrés sous ses ordres et sous son regard consentant. Rouhani l’Iranien, au sourire ravageur, a réussi lui, à faire fondre tous les soupçons de course au nucléaire apocalyptique. Même sa complicité, entre autres, dans la dernière action de son ami Bashar, n’intéresse personne. Quant à Abou Mazen, ses larmes de croco-diles ne cessent d’émouvoir le monde occidental, qui s’acquitte à coup d’euros et de dollars.

Le vrai travail de Bibi dans cette cour d’illusionnistes ne consiste plus à se battre contre les méfaits isla-mistes plus monstrueux chaque jour. La vraie mission des représentants d’Israël ne devrait consister qu’à maintenir les yeux ouverts à l’ami Obama pour qu’il ne glisse pas, une énième fois, sur le tapis rouge persan

qui se déroule déjà sous ses pieds. La nouvelle mission de notre premier ministre : rappeler à l’Amérique, à chaque période d’amnésie, qui lui veut du bien et qui ne cherche que son mal. Le monde occidental, comme les populations sous le joug des tyrans qui les maltraitent, n’attendent en fait qu’une chose. Même s’ils expriment le contraire, ils espèrent qu’Israël prendra les rennes et refixera les règles dans le Far-West proche-orien-tal. Cette façon d’oublier au premier souffle, de repousser les problèmes en les contournant, n’a entraîné depuis le 11 septembre qu’une violence conta-gieuse et barbare, un diktat meurtrier d’une ‘’religion’’ sans nom.

Le seul remède à ce fléau qui se ré-pand sur toute la planète s’appelle la clairvoyance. Saupoudrez-la d’une pincée de courage afin de rester des Hommes, à l’instar de Noé dans sa génération.Par Avraham Azoulay

Les Aventuriers de l’Arche perdue

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Il y a neuf mois, l’Iran avait 90 milliards de dollars en réserve de change, selon le Fonds Monétaire International (FMI) et le Wall Street Journal. Aujourd’hui, les experts estiment que l’Iran n’a pas plus de 70 milliards de dollars.

Mark Dubowitz, de la Fondation pour la Défense des Démocraties, affirme que sur le papier, l’Iran se retrouve avec 50 milliards de dollars, mais que dans la pratique, l’Iran peut avoir ac-cès à pas plus de 15 milliards de dol-lars, qui « peuvent couvrir seulement trois mois d’importations. »

Dans tous les cas, l’Iran est à quelques mois de perdre tout accès aux devises étrangères, ce qui expliquerait les efforts du nouveau président Hassan Rouhani, avec l’approbation d’Ali Khamenei, de promouvoir un accord avec les Etats-Unis et l’Occident.

Alors que le premier ministre Benya-min Netanyahou a déclaré au prési-dent américain Barack Obama et aux responsables de l’administration que les sanctions contre l’Iran doivent être augmentées, vu que seul un

effondrement économique conduira l’Iran à mettre fin à son programme nucléaire, la Maison Blanche craint que la pression économique crois-sante pourrait affaiblir Rouhani et renforcer la ligne dure à Téhéran.

Le New York Times a également écrit sur la détresse de l’Iran en matière de devises étrangères, à la suite des sanctions dures posées par l’adminis-tration Obama. Le journal a publié des entretiens avec des hommes d’affaires iraniens découragés, et a cité des économistes occidentaux qui croient que le point de rupture est plus proche que prévu jusqu’ici, dans seulement quelques mois.

Les medias iraniens ont fait rapport que le gouvernement doit des mil-liards de dollars à ses contacteurs, aux banques et aux municipalités à travers le pays. A la lumière des sanc-tions, les bénéfices provenant du pé-trole, qui représentent 80% des reve-nus du gouvernement, ont été réduits de moitié.

Des recherches effectuées par le Rou-bini Global Economics basé à New

York et la Fondation pour la Défense des Démocraties basée à Washing-ton, ont révélé que les réserves de monnaies étrangères de l’Iran ont été réduites l’été dernier à 80 milliards de dollars. Mais les trois quarts de ce montant sont déposés dans des comptes de pays tiers qui achètent du pétrole iranien. En raison du dur-cissement des sanctions américaines, qui ont pris effet en février, l’argent ne peut être utilisé que pour ache-ter des produits dans ces pays, et ne peut être utilisé pour rembourser des dettes envers l’Iran.

Selon le New York Times, même accéder aux 20 milliards restants est difficile, ceux-ci devant être déplacés physiquement en espèces en raison de l’exclusion de l’Iran du réseau bancaire mondial connu sous son acronyme Swift, qui permet à l’argent d’être transféré électroniquement. « Ils ne peuvent pas rapatrier l’argent en Iran, » a déclaré Mark Dubowitz.

Le résultat : les hommes d’affaires iraniens ne peuvent pas effectuer de transactions par les banques, et son obligés de transférer des valises d’ar-gent comptant via les changeurs d’ar-gent de rues et des banquiers louches à l’étranger. Ce n’est pas seulement coûteux, avec des intermédiaires exi-geant des frais à chaque étape du pro-cessus, mais c’est également dange-reux, l’argent étant une cible tentante pour les voleurs.

Le New York Times écrit que les fonctionnaires de niveau inférieur et les hommes d’affaires sont plus alarmés encore que les dirigeants, certains affirmant que l’économie de l’Iran est déjà sur le point de s’effon-drer.

Experts : « l’Iran est au bord de l’effondrement »

Des chercheurs israéliens et suisses découvrent la meilleure structure moléculaire, écologique et peu coû-teuse, pour synthétiser de l’hydro-gène à partir de la lumière du soleil : la rouille.

Dans la course à la recherche d’éner-gies propres, l’hydrogène est sans doute l’une des sources les plus pri-sées à ce jour, et l’apparition de véhi-cules fonctionnant avec ce gaz se fait de plus en plus visible. Récemment, la ville de Tel-Aviv s’est équipée d’un bus fonctionnant seulement à l’hydrogène, ce qui est une avancée par rapport aux moteurs hybrides déjà existants sur le marché.

Sa synthèse n’est néanmoins pas encore maitrisée et plusieurs cher-cheurs se penchent sur la question, privilégiant la voie dite “de sépara-tion”, qui consiste à séparer électro-chimiquement les molécules d’eau en molécules d’oxygène et d’hydrogène. Les cellules photo-électrochimiques (PEC) sont utilisées pour effectuer

cette séparation grâce à l’énergie solaire.

Des chercheurs israéliens et suisses du Technion et de l’Ecole

Polytechnique Fédérale de Lausanne, ont découvert la structure moléculaire qui procurerait au PEC le meilleur rendement et la synthèse la moins coûteuse, et ce, en utilisant un maté-riau très abondant, stable et peu oné-reux : la rouille. En observant à l’aide d’un microscope à transmission élec-trique le chemin parcouru par les électrons sur la structure d’oxyde de fer, les chercheurs ont pu comprendre en profondeur le processus de sépa-ration qui constitue la synthèse d’hy-drogène et ainsi créer la meilleure structure moléculaire possible. Si la synthèse de cellules photovoltaïques actuelles pour produire de l’hydro-gène coûte environ 15 euros le kilo, la nouvelle structure moléculaire dont la découverte vient d’être publiée dans la prestigieuse revue Nature coûte moins de 5 euros le kilo produit.

Cette découverte constitue une avan-cée fondamentale dans la recherche sur les énergies du futur.

Yonathan AflaloVolontaire international chercheur au Technion

Crédits photo : Ian Britton

Technion R&D: Produire de l’hydrogène solaire à partir de la rouille

A ce jour très peu de personnes sont dans le secret. La compagne du Président Hollande se rendra t-elle en Israël à la mi-novembre 2013 pour son voyage officiel ? Ce qui est certain : si elle décidait de dire oui, ses tenues seront très photographiées par la presse israé-lienne qui n’a pas oublié la visite de Carla Sarkozy.

Selon (1) : «Valérie Trierweiler, la compagne du Président François Hol-lande, a remisé au placard son style bobo pour le nouveau “chic patrio-tique”, très haute couture française avec brushing impeccable, un style immortalisé par la haute bourgeoi-sie de la côte Est dans les feuilletons hollywoodiens. Le style bobo – terme qui signifie bourgeois-bohème –, au-trement dit décontracté, casual, était celui de cette journaliste divorcée et mère de trois garçons lors de son arrivée à l’Elysée, le 6 mai 2012, au moment de l’élection de son parte-naire de cœur.

Un an et demi plus tard, Valérie Trie-rweiler confessait : “Carla Bruni m’a donné de précieux conseils. Tout ce qu’elle m’avait dit à ce moment-là s’est révélé vrai.” Des conseils qu’on peut résumer ainsi : “Pas de mari-nières idiotes et autres mièvreries. L’épouse du président français doit être la première ambassadrice de la mode et de la haute couture fran-çaise.”

La première dame a mis près d’un an à assimiler la leçon. Et c’est seule-ment au printemps dernier qu’elle a fait sa première apparition à un défilé de haute couture (Chanel/Karl Lager-feld), dans une tenue à la hauteur des circonstances : escarpins Dior et tail-leur en soie Chanel.

Il faut dire que, lors des premiers voyages officiels du couple Hol-lande-Trierweiler, elle avait autant d’allure qu’une maîtresse de maison de la bourgeoisie. Et c’est d’ailleurs habillée comme une riche provinciale qu’elle a fait son entrée à la Maison-Blanche pour rencontrer les Obama. Une image bien terne à côté des photos éblouissantes de Carla Bruni en visite officielle à Londres, où elle avait affiché la beauté insolente d’une femme à l’allure exceptionnelle.

La première dame a pris acte de ces erreurs monumentales dues au manque d’expérience et essaie de les corriger. Elle a commencé par faire

un régime, puis, en bonne patriote, a eu recours à l’arme stratégique de la haute couture française.

La nouvelle Valérie Trierweiler a récemment porté ses nouvelles armes à Tokyo, lors d’une réception donnée par l’empereur Akihito et sa femme, l’impératrice Michiko. Face à la rigu-eur de l’étiquette impériale japonaise, la compagne du chef de l’Etat n’était pas vraiment à l’aise, mais au moins était-elle en Chanel. Herr Lagerfeld a beau vendre des fanfreluches, il sait également faire preuve d’une rigueur toute prussienne.

A Paris, de retour à l’Elysée pour recevoir le président allemand Joa-chim Gauck et sa compagne Daniela Schadt, Valérie Trierweiler a définiti-vement imposé son nouveau look et dit adieu aux erreurs du passé grâce à un ensemble en soie noire de chez Dior.

Un changement qui n’a pas échappé à Laurent Cotta, chargé de la création contemporaine au musée Galliera : “Il était temps ! commente-t-il avec une pointe d’ironie. Aujourd’hui on dé-couvre enfin cette volonté d’incarner le chic parisien traditionnel, confor-mément aux codes du classicisme français.” Patriotisme, quand tu nous tiens…» Juan Pedro Quiñonero

Source: http://www.courrierinter-national.com

Valérie Trierweiler, habillée en“chic patriotique” en Israël ? La start-up israélienne MySiteApp vient de lancer son nouveau pro-duit phare Brow.si , qui vise à amé-liorer le contenu mobile pour les éditeurs Web.

Sur les smartphones, il est courant que la lecture d’articles soit laborieuse et que le partage sur les réseaux sociaux soit inaccessible ou compliqué, Brow.si apporte des solutions concrètes à ces problèmes du web mobile.Installer Brow.si est d’une grande simplicité. Quel que soit le système de gestion de contenu (CMS) utilisé pour son propre site internet, il suf-fit de se rendre sur le site internet de Brow.si, de cliquer sur Get Brow.si et de se laisser conduire.

L’adaptation est immédiate et une fois Brow.si intégré au site mobile, la barre d’outil Brow.si apparaît uni-quement pour les utilisateurs mobile, sans interférer avec l’expérience uti-lisateur de l’ordinateur. Il propose de nombreuses options comme le partage de la page sur les nombreux réseaux sociaux, l’enregistrement de l’article pour le lire plus tard, l’ajus-tement instantané de la taille du site pour rendre la lecture plus confor-table, la recherche sur Google ou l’actualisation des lecteurs et abonnés à chaque publication de contenu.

La barre d’outil permet également d’avoir accès aux Mini-Apps qui

fournissent toutes sortes de services et peuvent être personnalisées ou crées par l’utilisateur. Grâce à Brow.si, la navigation est beaucoup plus aisée que sur Safari mobile, Chrome ou tout autre navigateur actuellement disponible.

Alors que l’utilisation du web mobile est plus laborieuse que celle d’une application spécialement conçue pour les smartphones, l’apport de Brow.Si au web mobile change la donne en apportant de nouvelles fonctionnali-tés sous une présentation standardisée et un confort d’utilisation exception-nel.

Le modèle économique est le suivant : une fois Brow.si installé, les revenus générés par les bannières ou le rich media sont partagés entre brow.Si et l’éditeur du site. Depuis le lancement de la version Beta au mois de mai 2013, plus de 1 million d’utilisateurs ont utilisé Brow.si.

Brow.si vient également de lever 1 million de dollars de la part d’inves-tisseurs. Au total, MySiteApp a levé à ce jour, environ 3 millions de dollars. Après avoir lancé Uppsite en 2012, produit qui permettait de transformer un site internet mobile en application en 2 minutes chrono, le nouveau pro-duit de la maison mère MySiteApp, dénommé Brow.si, permet de trans-former le web mobile.

Ofer Graitzer , Directeur Commer-cial-Director of Sales- de Brow.si a été présent à Paris du 24 au 26 sep-tembre pour participer au salon E-COMMERCE Paris , le plus grand salon européen de e-commerce.

Source: http://siliconwadi.fr

La technologie israélienne qui apporte la viralité à votre contenu web

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Se rebellant contre la voix de son maître, Abdelkrim Harouni, mi-nistre du Transport et membre du Conseil de la Choura du mou-vement Ennahdha, a lancé, lors d’un meeting avec ses partisans à Mnihla, samedi, que le gouverne-ment ne va pas démissionner mal-gré l’acceptation par son parti de l’initiative émanant du Quartette (ensemble de parties qui étudient une sortie de crise).

Il a expliqué sa position par le fait que le pouvoir leur a été confié par le peuple et ne sera restitué qu’après réalisation de la mission pour laquelle il les a élus. Versets coraniques à l’ap-pui, il a ajouté que le gouvernement a dirigé le pays avec loyauté et rien ne peut justifier la cessation du mandat avant son terme. Il s’agit, d’après le

ministre, de «l’exécution d’un l’ordre de D-ieu qui transcende la constitu-tion, les lois et tout consensus».

Abdelkrim Harouni a évité de cri-tiquer la direction de son parti qui a acquiescé à l’initiative du Quartette probablement, pour ne pas mettre à nu les conflits qui prévalent au sein d’Ennahdha. Mais, il ne s’est pas empêché de mettre au défi l’UGTT en soulignant que les Nahdhaouis n’ont pas peur des mouvements que menace de déclencher l’importante Centrale syndicale.

Bref,Il a promis des ripostes à ces mouvements pour préserver la légiti-mité et empêcher tout ce qui pourrait perturber l’action du gouvernement. Il n’a pas précisé le genre de ripostes auxquelles il a fait allusion dans son discours…

Ce discours prononcé après les dé-clarations émises par le conseiller de presse de la présidence du gou-vernement, Abdessalem Zbidi, qui a démenti l’existence d’un communi-qué annonçant l’intention du gouver-nement de démissionner, confirme les appréhensions affichées dans certains milieux où l’on a mis en garde contre la réaction des vautours d’Ennahdha. Cas promet !.

H.Perez

Tunisie : Le ministre du Transport, déclare au cour d’un meeting : «Au nom de D-ieu, nous ne lâcherons pas le pouvoir..»

Le Grand Rabbin Ephraim Mirvis a récemment été intronisé 11ème Grand Rabbin du Royaume-Uni et du Commenwealth, succédant au Grand Rabbin Lord Jonathan Sacks qui a occupé ce poste durant 22 ans. Lors de l’une de ses pre-mières interventions, il a insisté sur l’importance pour la communauté juive d’être sensible aux problèmes sociaux qui frappent la société et de participer activement à les com-battre.

Ce message nous rappelle, si besoin était, le nécessaire attachement que la communauté juive doit avoir avec la société qui l’entoure et que ces liens font partie intégrante de ce judaïsme ouvert, authentique et fort qui est le nôtre.

Pourquoi ?Il y a tout d’abord l’apport du ju-daïsme à nos sociétés occidentales. Celui du message de la Torah, de ses principes et de ses valeurs. Du mono-théisme, aux règles d’organisation des rapports humains, en passant par la primauté des valeurs morales et de la vie. Le judaïsme délivre à la cité un message éthique et universel qui

constitue le fondement du vivre-en-semble.

Il y a ensuite l’apport des juifs à la société. Combien de personnalités juives ont marqué les décennies et siècles écoulés par leurs contribu-tions décisives dans les domaines de la science, de la culture, des arts, de la pensée, ou de l’économie ? La liste serait trop longue pour l’énumé-rer ici. Cette contribution historique trouve son origine dans les valeurs juives elles-mêmes, qu’il s’agisse de l’étude, de la transmission, du respect d’autrui. L’histoire souvent difficile des juifs au milieu des nations, leur condition de minorité, leurs craintes ancestrales d’un avenir incertain, leur besoin de résister et de survivre, leur regard sur le monde, ont fait des juifs une composante intégrante et structurante de nos sociétés. Aucun juif n’oublie qu’il a été esclave en Egypte, avec les inquiétudes qui y sont associées, et en retire toute la force et l’énergie nécessaires pour aller de l’avant.

Il y a enfin l’apport de la société aux juifs. De l’octroi de la citoyen-neté après la révolution française, à

l’émancipation dans les principales sociétés occidentales au 19ème siècle, en passant par la liberté reli-gieuse renforcée en France avec la loi sur la laïcité au début du 20ème siècle (dont l’esprit semble aujourd’hui menacé dans de nombreux pays euro-péens), les juifs ont bénéficié d’envi-ronnements sociétaux favorables et stimulants qui les ont impliqués dans la vie de la cité.

Pour autant, comme l’histoire nous l’a montré, il convient de gérer au mieux le rapport subtil entre l’atta-chement nécessaire à la société et la défense de notre spécificité. D’une part, il s’agit de ne pas se fondre dans la société en y perdant notre âme, notre culture et nos valeurs, c’est à dire de ne pas succomber à une assi-milation destructrice. D’autre part, il s’agit de ne pas rejeter cette société qui fait partie de notre vie, c’est-à-dire de ne pas céder à un repli sur soi tout aussi néfaste. Faisons tout pour éviter de tomber dans ces deux écueils qui font perdre au message juif ce qu’il a de plus beau et de plus fort. Le judaïsme est à la fois attaché à ses racines et à ses valeurs, et ouvert sur la société.

A une époque où la mondialisation incite à l’homogénéisation et à l’égo-ïsme, la défense de nos spécificités juive demeure un combat majeur. Dans le même temps, notre responsa-bilité de juif dans la cité nous oblige à nous préoccuper du monde envi-ronnant. La fierté d’être juif et d’être citoyen a de tout temps fait la richesse et l’apport du judaïsme français. Ne l’oublions pas.

Ni assimilation, ni repli sur soiDiscrètes et filles de l’ombre, il est rare que des missions diplo-matiques fassent la une des jour-naux. Pourtant, comme on vient de le voir à deux reprises avec des membres de son personnel hauts en couleur, le consulat général de France à Jérusalem est l’exception à la règle. À deux mois de la visite de François Hollande en Israël et en Palestine, deux affaires embar-rassantes éclatent au moment où le nouveau consul général, Hervé Magro, prend ses fonctions, succé-dant à Frédéric Desagneaux, dont le départ laisse indifférents les Is-raéliens.Après l’expulsion d’André Masson, arrêté au pont Allenby avec passeport de service et plaques consulaires, alors qu’il transportait une cargaison inhabituelle (152 kilos d’or en lin-gots, 500 kilos de tabac, des chèques pour plus de 2 millions de dollars et des centaines de téléphones portables neufs), la France aura l’élégance de rappeler le plus vite possible Marion Fesneau-Castaing, attachée de coopé-ration humanitaire qui s’était rendue à Khirbet Makhoul avec un convoi humanitaire et a également fait preuve d’un comportement peu adé-quat. Ces deux agents peu conformes ont attiré l’attention sur le mode de recrutement du personnel diploma-tique, ainsi que sur la façon dont le consulat général conçoit sa mission.Lille, Dunkerque, Calais, Boulogne, Cherbourg et Naplouse, Bethléem, Qusra, Awarta… combien de villes françaises sont jumelées avec des villes palestiniennes, voire des vil-lages ? Le consulat général de Jéru-

salem compte aujourd’hui plus de 100 agents inscrits avec une trentaine de véhicules pour le corps diploma-tique. Ces agents sont des militants salariés ou en CDD, proposés par des municipalités dans le cadre de ces jumelages, ou des ONG, et le Quai d’Orsay se contente d’entériner. Ils reçoivent un passeport de service qui les identifie comme coopérants auprès de l’Autorité palestinienne ou agents consulaires auprès du consulat général. Ils n’ont pas de bureau au consulat, où ils n’ont rien à faire. Ce sont donc des militants qui résident souvent à Ramallah et dont les provo-cations extrémistes font les délices de la presse. Pourquoi Israël accepte-t-il leur présence ? « Depuis les accords de Washington (dits accords d’Oslo), précise un haut fonctionnaire des Af-faires étrangères d’Israël, nous nous sommes astreints à ne pas entraver l’activité des experts dans les terri-toires. »Si l’ambassade de France à Tel Aviv est chargée des relations avec Israël, le consulat général de Jérusalem, qui est responsable des relations avec l’Autorité palestinienne, donne vo-lontiers l’impression d’une certaine désinvolture à l’égard du pays d’ac-cueil — Israël. Le consul jouit d’une grande autonomie ; il ne répond qu’au Quai d’Orsay. L’ambassade de France à Tel Aviv, qui gère les rela-tions entre la France et Israël, n’a au-cune autorité cette représentation. Ce qui n’a pas manqué de créer quelques conflits…Par Edith OchsCauseur

Pour quelles raisons le Consulat de Jérusalem compte 100 agents et 30 véhicules diplomatiques ?

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

«L’Eternel dit à Avraham. Va-t’en de ton pays, de ta patrie et de la maison de ton père, vers le pays que je montrerai» Genèse 12:1-3

L’Ordre «va-t’en de ton pays» ! est le premier ordre qui éclaire le lien entre le Peuple d’Israël et son pays : Erets Israël.

Cette année encore l’Organisation Sioniste Mondiale a choisi de com-mémorer ce Chabath et de le dédier au lien avec Erets Israël et de hisser haut l’acte d’Alyah.

Tout au long de ce Chabath (Zayin-Heth be H’echvan 5774 – 11-12 Octobre 2013) et les jours mitoyens l’Organisation Sioniste Mondiale entreprendra des activités parmi les

communautés, les mouvements de jeunesse et les écoles.

Les activités se dérouleront dans le monde entier Et bien entendu en France également.

L’Organisation Sioniste Mondiale enverra de nombreux émissaires d’Is-raël qui feront passer le message dans les Communautés, les Synagogues et l’expliqueront de façon significative

OdedFEUER Directeur de la Promotion de l’Alyah Simcha FELBER Délégué en France

ORGANISATION SIONISTE MONDIALE

PROJET MONDIAL – CHABATH «LEKH – LEKHA»

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Parmi les nouveautés mises en place par le nouveau régime ira-nien, qui reste malgré tout une théocratie autoritaire, la libération prévue de 80 prisonniers politiques arrêtés pendant les émeutes de 2009. Une « bonne chose » selon Kooshyar Karimi, un juif iranien de 44 ans aujourd’hui en exil, qui a subi des tortures de la part des mi-lices islamistes. Il est aujourd’hui en asile en Australie et il dit tout dans son nouveau livre (en anglais) « I confess » (je le confesse).

Selon lui, la vie d’un juif en Iran est semblable à celle « d’un oiseau dans une cage à chats. »

« J’ai appris que j’étais juif à l’âge de 5 ans. C’est ma mère qui me l’a dit. Jusque là, mes parents et ma famille gardait le secret. »

Karimi décrit la difficulté d’être « un juif en Iran », quelqu’un qui « vit sous la peur constante, qui essaye de vivre une double vie et de faire dis-paraître ses affiliations religieuses. C’est comme marcher dans un champ de mines. »

Mais « c’est la foi qui m’a maintenu en vie. » « J’ai conservé une grande foi en Dieu. J’entendais parler d’Is-raël mais chacun à une destinée à part. Et je voulais devenir médecin. »

La mère de Karimi a épousé un mu-sulman qui était déjà marié à deux autres femmes. Quand elle est tom-bé enceinte, elle a déménagé dans un studio où elle a élevée seule son enfant. Au vu de la situation écono-mique de la mère, Karimi a trouvé un premier emploi à l’âge de 5 ans: il fal-lait gagner de quoi acheter du pain !

Pendant ce temps, sa mère a trouvé un nouvel homme, qui permettait à la famille de vivre un peu mieux.

Le secret de sa mère l’a mit dans « une affaire délicate » puisque l’adul-tère est passible de la peine de mort en Iran. Selon lui, « ce qu’elle a fait, elle l’a fait pour moi. Cela symbolise la persévérance d’une mère juive. »

Finalement, il est parti apprendre la médecine, se spécialisant dans les urgences. Il y a rencontré une femme, enceinte. Violée. « J’ai du faire au moins 200 interruptions de grossesse et recoudre des hymens beaucoup de ces femmes » dit-il.

En 1998, il est arrêté et torturé pen-dant 2 mois. Il a finalement « craqué » et est devenu un « espion au service du gouvernement contre la commu-nauté juive. »

« Je devais tout rapporter, même ce que faisaient les membres de ma famille. C’est là que je suis parti en Turquie… »

« Je n’était pas le seul dans ce cas là. Beaucoup de juifs iraniens sont forcé à faire de même, à dire qui boit, qui a des relations sexuelles. Il fallait tout dire… »

Son livre est dédié à la mémoire de Habib Elghanian, le premier juif a été exécuté avec l’arrivée de la dictature de 1979.

En 2000, après 13 mois en Turquie, Karimi a reçu le document faisant de lui un réfugié aux yeux des Nations Unis et a obtenu un visa pour Sydney, où il est aujourd’hui médecin.

Par Bahman A. – JSSNews

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Confession d’un espion juif, contre les juifs, au service de la dictature iranienne…

La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) a demandé aujourd’hui le retrait de passages qu’elle juge antisémites dans cinq livres datant du XIXe et XXe siècle et une anthologie, réédi-tés par Alain Soral, devant le tribu-nal de Bobigny.

Les éditions Kontre Kulture étaient attaquées devant le juge des référés pour avoir republié La France juive, d’Edouard Drumont, Le salut par les juifs de Léon Bloy, Le juif interna-tional d’Henry Ford, La controverse de Sion de Douglas Reed et Antho-logie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme de Paul-Eric Blanrue.

«Alain Soral fait partie de ces per-sonnes qui sont connues (…) comme pouvant être des vecteurs de haine», a déclaré l’un des cinq avocats dépê-chés par la Licra, Me David-Olivier Kaminski. Avec ces rééditions, «nous sommes dans la provocation, dans la volonté d’attiser les tensions», a-t-il ajouté, redoutant que ces livres «n’endoctrinent une partie de la po-pulation» pour commettre ensuite des actes antisémites.

«Ce sont des livres condamnables du point de vue de la morale, mais pas du point de vue du droit», a fait valoir

de son côté l’avocat de Alain Soral, Me Lahcène Drici, soulignant que ces livres avaient déjà été à plusieurs reprises réédités, sans que la Licra ne saisisse la justice. «Ce sont des livres vendus sur internet à un public averti, achetés dans le cadre d’une recherche historique ou autre», a-t-il défendu.

Dans un avis écrit, le procureur de la République a estimé que l’affaire relevait du juge du fond et non d’une procédure en référé, et que «de nom-breux passages incriminés (par la Licra, ndlr) n’apparaissaient pas comme étant constitutifs de propos injurieux, diffamant ou provoquant à la haine raciale», au grand dam des avocats de l’association.

Ces réquisitions reviennent à «dire que l’on ne peut pas parler de ces questions délicates ici» dans un département de Seine-Saint-Denis, «dont on dit qu’il est un territoire perdu de la République», s’est insur-gé Me Kaminski. «C’est un message grave et cela doit être fermement condamné», a-t-il ajouté.

La Licra a aussi demandé 20.000 euros de dommages et intérêts par ouvrage. Le jugement en référé doit être rendu le 13 novembre.

Source: cicad.ch

Antisémitisme: la Licra attaque 5 livres

Fars ( Persepolis ) était la capi-tale officielle de l’Empire perse, construit à l’époque de Cyrus le Grand, vers 560 avant notre ère. Une farce est aussi une comédie . Le discours du président iranien Hassan Rouhani à l’ONU a réussi à lier les deux.

La farce iranienne bénéficie d’une audience d’idiots qui y croit. Même le président américain Barack Obama est en train de changer de ton envers l’Iran . Obama choisit, une fois de plus, de donner à la diplomatie une chance. Et encore une fois – comme il le faisait il y a cinq ans – il a fait ce lien particulier entre la question

palestinienne et la menace nucléaire, même si la réalité a prouvé que les deux ne sont pas connectés.

Dans son discours, Obama a chargé le secrétaire d’État américain John Kerry à poursuivre le dialogue avec l’Iran. Les ministres des Affaires étrangères des six puissances mon-diales se réuniront avec le ministre iranien des Affaires étrangères jeudi. Cette fois , nous n’allons pas assis-ter à la poignée de main impromptu que nous avons vu entre le secrétaire d’Etat Colin Powell et son homo-logue iranien à l’Assemblée générale en 2001 – cette fois la poignée de main sera officielle.

Le Ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a rencontré les ministres des Affaires étrangères de l’Italie, de Grande-Bre-tagne et desPays-Bas mercredi, ainsi qu’avec la responsable de la politique étrangère de l’UE , Catherine Ashton , qui a été très enthousiaste au sujet du ministre iranien : «L’énergie et la ténacité. » C’est le même Ashton qui a été tout aussi enthousiaste par le prédécesseur de Zarif , Saeed Jalili , et qui est à la tête des négociations nucléaires entre l’Iran et l’Occident depuis Octobre 2009. La dernière réu-nion a eu lieu en avril, au Kazakhstan. Seul Borat manquait à la fête. Mais les Américains sont enthousiastes .

Le discours d’Obama à l’ONU était moins passionnant. La réalité a prou-vé à chacun que les belles paroles ne changent pas le monde. Obama, au passage, a déclaré qu’il ne croit pas que «l’Amérique ou toute nation devrait déterminer qui dirigera la Syrie. » La délégation égyptienne à l’Assemblée générale à New York a dû être désolé d’apprendre qu’il n’en pense pas moins à propos de leur pays.

Stupides diplomates à la mémoire courte.

Par Avi Retschild

La Fars de Rouhani

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Qu’ils nous haïssent, pourvu qu’ils nous craignent

Le site JerusalemPlus.tv nous a souvent montré des vidéos pré-sentant des soldats ou des gardes-frontières israéliens se faire gifler ou agresser par toutes sortes d’ac-tivistes occidentaux appartenant à des ONG dont le seul but est de soutenir les terroristes «palesti-niens » du Hamas ou du Fatah.

La dernière activiste pro-palesti-nienne en date à avoir osé gifler un garde-frontière israélien s’appelle Marion Fesneau-Castaing (c’était en début de semaine) : cette chrétienne intégriste hystérique est « détachée auprès du consulat de France et por-teuse d’un passeport diplomatique temporaire…» ( Helene Keller-Lind) .

Ces attaques humiliantes contre les défenseurs d’Israël ne peuvent être tolérées plus longtemps : ces actions mettent à mal l’image du soldat israé-lien, qui perd ainsi aux yeux des ô combien nombreux ennemis de l’État juif la force de dissuasion que l’uni-forme de Tsahal exerçait jadis sur les Arabes et leurs thuriféraires occiden-

taux.

Il est évident que les activistes pro-palestiniens profitent du fait que les soldats ne peuvent pas vraiment répliquer (ce qui leur serait pourtant aisé) car les apologistes du terrorisme arabe savent parfaitement que l’ordre donné aux combattants israéliens est de ne pas répondre aux pires provo-cations . C’ est là que le bât blesse : l’exécutif israélien ainsi que l’état-major de Tsahal sont tombés dans le piège du « bourbier médiatique ».

En effet, ils préférent montrer une image de faiblesse «acceptable» aux yeux des médias plutôt que montrer leur force alors que l’État hébreu risque à chaque instant son existence, ce qui n’est pas le cas des Arabes. Comme le soulignait avec une grande pertinence Raymond Aron dans un texte de 1974: « Israël ne se donne pas, pour fin politique, la destruction des États arabes….

En revanche les États arabes ont pour objectif la destruction de «L’État sioniste ». Le célèbre philosophe et

sociologue français ajoutait : « Les Arabes manifestent plus de passion haineuse et en éprouvent davantage que les Israéliens désireux d’arriver à une cœxistence pacifique… » (La guerre est un caméléon , Contrepoint, 1974»). Le laxisme israélien, les images de soldats ne répondant pas aux coups donnés ainsi que les batailles dans lesquelles Israël a fait preuve de re-tenue ont-ils pour autant amélioré la «côte d’amour» d’Israël ? Non seulement la réponse est totalement negative, mais en plus l’armée juive a perdu de son aura et de sa capacité de dissuasion.

La faiblesse des réactions israéliennes depuis la première «Intifada» (1987) n’a pas engendré moins de haine (ir-rationnelle) du côté des Arabes et des antisémites en tous genres mais au contraire les a encouragés à frapper encore plus fort en commettant plus d’attentats et d’enlèvements de mili-taires israéliens.

Les autorités israéliennes devraient apprendre l’adage que le célèbre tra-gédien romain Lucius Accius (170-86 avant l’ère chrétienne) mit dans la bouche d’Atrée, roi de Mycènes : « Qu’ils me haïssent, pourvu qu’il me craignent ».

Les Israéliens sont toujours, si ce n’est plus encore, haïs mais ne sont plus craints. C’est donc du « perdant/perdant » pour l’État hébreu qui doit au plus vite revoir sa stratégie de dis-suasion.

Frédéric Sroussi

L’autorité palestinienne ne permet-tra pas une intifada contre Israël en Judée Samarie, ont déclaré di-manche des sources sécuritaires de l’AP à Ramallah.

Les sources ont dit au journal londo-nien Asharq Al Awsat que la Judée Samarie « ne sera pas la scène de cha-os pour servir des agendas privés. »

Les sources ont souligné que, mal-gré les appels lancés par le Hamas et le Djihad Islamique, « il n’y a pas d’orientation vers une nouvelle inti-fada en Judée Samarie. »

Le journal précise que l’autorité palestinienne et le Fatah voient les appels des deux groupes terroristes « avec méfiance et suspicion ».

Selon le rapport, les appels lancés par le Hamas et le Djihad Islamique le week-end dernier pour le lancement d’une troisième intifada n’ont pas eu d’écho en Judée Samarie, en dépit d’un certain nombre d’incidents vio-

lents qui ont eu lieu à Jérusalem Est et dans certaines parties de la Judée Samarie.

Les adversaires du Hamas ont ac-cusé le groupe terroriste islamiste à chercher à déclencher une troisième intifada comme un moyen de se dé-barrasser de sa crise suite à la chute du régime des Frères Musulmans en Egypte.

Les opposants ont déclaré que le Ha-mas cherche également à embarrasser la direction de l’AP en Judée Samarie en appelant les palestiniens à déclen-cher des violents affrontements avec Israël.

Les sources ont indiqué que le Hamas veut une intifada en Judée Samarie alors qu’il tente d’empêcher les atten-tats terroristes contre Israël depuis la bande de Gaza. « Les israéliens sont assis dans les environs de la bande de Gaza, et si le Hamas le veut, il pour-rait commencer une intifada là-bas, » ont souligné les sources de l’AP.

L’AP affirme qu’elle ne permettra pas une nouvelle intifada

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Si effectivement le racisme n’est pas une valeur du judaïsme, on ne peut pas dire qu’elle n’est pas une valeur de l’islam.Or, en France, ce ne sont pas les mosquées ou les musulmans qui sont visés depuis des décennies sous le prétexte fallacieux d’une guerre au moyen-orient.

Quel est le juif, même de Kippour, qui n’en a pas eu assez de se sentir assiégé par ces pauvres français ara-bo-musulmans qui pouvaient à tout moment déraper en se sentant d’abord « palestinien ».

La rapidité avec laquelle l’Union des Étudiants Juifs de France s’est pré-cipité dans une bataille judiciaire et dénoncer une dérive islamophobe du journal « Valeurs actuelles » est on ne peut plus contestable.

Je n’ai pour ainsi dire JAMAIS vu ou entendu l’UEJF dénoncer avec force les dérives antisémites des trop nom-breux arabo-musulmans de France ou d’ailleurs.

Qu’est ce que ce besoin de faire le tra-vail d’une autre organisation comme SOS Racisme ou ces chers Tribu-naux Russel qui n’avaient pas pour vocation première d’intervenir uni-quement en faveur des Palestiniens à l’origine.

L’UEJF a-t-elle besoin de se refaire une petite santé « à gauche toute » ?

Ne sont-ce pas ces « étudiants » (?) qui investissent les plateaux télé pour le vivre ensemble mais sont infichus de dénoncer que ce vœu pieux n’a de sens que chez les juifs et jamais des musulmans.

S’en prendre au Journal « Valeurs actuelles » tandis que le Nouvel Obs, le Monde, l’Express et le Point sans compter l’inénarrable Haski pour Rue89 éditent à longueur de temps des incongruités et des mensonges aussi ineptes que « des bébés colons assassinés en Cis-Jordanie » (pour ne parler que du meilleur)…ou encore laisser passer des photos truquées pour mieux assouvir leur haine d’Is-raël et de Tsahal.L’UEJF voudrait laver plus blanc ?

MAIS QUI A QUELQUE CHOSE A LAVER SINON CETTE PSEU-DO MINORITÉ MUSULMANE QUI SE TAIT CONSTAMMENT DEVANT LES HORREURS ICI, EN FRANCE OU DANS LE RESTE DU MONDE ?Le mépris et rien d’autre. Ces « pauvres musulmans » sont parait-il les premiers à souffrir du fondamen-talisme musulman. A D’AUTRES !!!

Ils sont majoritaires dans bien des cas mais laissent faire, se taisent ou mieux encore se gargarisent entre eux de ce que viennent de subir les infi-dèles qu’ils soient chrétiens, juifs ou autres.

Le mépris de l’UEJF est le même que celui qui règne dans les rédactions de la presse française qui ne voient chez les musulmans que de pauvres choses sans défense alors que JUSTEMENT les pays les ayant accueillis leur ont donné le droit de s’exprimer.

QU’EN ONT ILS FAIT ????

Rien sinon demander le droit à la dif-férence dans tous les secteurs de la vie sociale et économique.

Rues, quartiers et maintenant villes entières soumis au diktat des chances pour la France et nos vies à nous, bouleversées à jamais sans qu’on puisse rien y faire.

L’UEJF A-T-IL VU LES FOULES ARABO-MUSULMANES A LA SUITE DES CRIMES DE MERAH ? DE FOFANA ? DES SYNAGO-GUES INCENDIÉES ? DES EN-FANTS JUIFS OU CHRÉTIENS MOLESTES ????L’UEJF n’a rien vu. L’UEJF a une réaction purement esthétique qui ne regarde que les vagues militants qui la composent.

Le respect est affaire mutuelle et il semblerait que les musulmans de France ne comprennent pas ce mot.

Derrière chaque juif, et Hayoun (le président de l’UEJF) le sait parfaite-ment, les arabo-musulmans mais aus-si les musulmans issus de l’Afrique sub-saharienne, voient un soutien à Israël. Si nous l’admettons pour beau-coup d’entre nous (et c’est heureux), nous ne devrions pas pour autant de-venir des cibles. La République nous l’autorise complètement.

Si nos compatriotes chrétiens ou athées veulent pourvoir bouffer au-tant de jambon qu’ils veulent, l’UEJF, devrait par simple mesure d’égalité, comprendre que faire désormais 20 km pour en acheter peut en énerver certains.

Rendre halal les cantines et mainte-nant les quartiers, de petites villes entières, n’est pas un moyen pour se faire apprécier. Revendiquer encore plus de place pour l’islam n’est pas dans l’identité française. La France s’est battue contre la calotte ce n’est certainement pas pour se figer dans le Minaret !

Encore une fois, l’UEJF se perd dans des combats ineptes. Pourquoi n’aurait-il pas procédé à une mani-festation contre les bombardements des universités syriennes ou les arres-tations massives d’étudiants Iraniens par la mollahcratie ?

Trop vaste. Pas assez porteur…Pas assez de gauche ?

Personnellement, j’espère que les étu-diants juifs de France, s’il en reste (et j’avoue qu’il me serait plus agréable de les savoir ailleurs) se désolidarise-ront de l’UEJF pour cette action en justice contre « Valeurs actuelles ».

Le jour est encore loin où des étu-diants arabo-musulmans se mobilise-ront contre la haine antisémite. PRE-NONS DONC NOTRE TEMPS.

D’autre part, sans s’en référer à notre appartenance au judaïsme, montrons un peu plus de solidarité envers nos compatriotes non-juifs ici même en France : pour le coup nous sommes tous dans le même bateau dès que l’islam radical s’installe à grande vitesse dans notre pays.par Nina

L’UNION DES ETUDIANTS JUIFS DE FRANCE SE TROMPE

Un tribunal de Ratisbonne, dans le sud de l’Allemagne, a confirmé lundi en appel la condamnation de l’évêque inté-griste britannique Richard William-son à une amende de 1.800 euros pour négationnisme. Il s’agit du cinquième round judiciaire dans cette affaire. Dans un entretien accordé à une télé-vision suédoise, et diffusé début 2009, Mgr Williamson, 73 ans, avait nié l’exis-tence des chambres à gaz et contesté le nombre de Juifs morts dans les camps de concentration.

L’affaire s’était soldée par la condamnation de l’évêque par le tribunal de Ratisbonne à 10.000 euros d’amende en première ins-

tance en 2010. Le montant de l’amende avait été légèrement revu à la baisse à 6.500 euros en appel en 2011. Mais en février 2012, la justice allemande avait annulé ces décisions, évoquant une erreur de procédure. En janvier 2013, le tribunal de Ratisbonne (sud) avait donc rejugé le prélat en première instance, l’estimant à nouveau coupable et le condamnant à une amende de 1.800 euros. Lors des procès, Mgr Williamson a admis avoir nié l’Holo-causte, mais argumenté qu’il pensait que son intervention ne serait diffusée qu’en Suède, pays qui ne poursuit pas ce genre de discours.

Le tribunal de Ratisbonne avait estimé que

le délit était constitué, dans la mesure où cette interview était visible grâce à internet et la télévision satellitaire en Allemagne. La séquence avait été diffusée alors même que le Vatican levait une excommunication à l’encontre de Mgr Williamson et de trois autres évêques intégristes de la Fraternité Saint-Pie-X. Elle avait provoqué un tollé dans la patrie du pape d’alors, l’Allemand Benoît XVI, qui n’était toutefois pas reve-nu sur sa décision. Après l’éclatement du scandale, la chancelière allemande Angela Merkel avait publiquement appelé le pape Benoît XVI à condamner Mgr William-son. Plus tard, le pape a exprimé sa « pleine et indiscutable solidarité » avec les Juifs et a condamné la négation de la Shoah.

Peine confirmée pour l’évêque négationniste Williamson

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Déjà vingt ans que les dramatiques accords d’Oslo fut signé entre les représentants israéliens et les as-sassins de l’OLP. Le seul résultat tangible fut que pour la première fois de l’histoire un arabe a reçu le Prix Nobel !

Difficile d’imaginer scenario plus catastrophique. Mr Rabin piégé (fa-cilement) par Shimon Peres signe à Washington les accords d’Oslo donnant sa légitimité au successeur du Mufti nazi de Jérusalem. D’une simple signature, il renie les droits du peuple juif sur ce qui reste de la Déclaration Balfour et de la Palestine mandataire reconnue par les accords de San Remo. D’une poignée de main, il accorde à un assassin sangui-naire le statut d’homme d’état. Alors que la conquête par Josué de la Terre d’Israël passe par Jéricho, c’est la première ville remise à l’ennemi.

“Puisque nous ne pouvons pas battre Israël par la guerre, nous le faisons par étape. Nous prenons tout et chaque territoire que nous pouvons de la Palestine, et nous y établissons notre souveraineté, et nous l’utilisons comme tremplin pour prendre davan-tage. Quand le moment viendra, nous pourrons avoir les nations arabes nous rejoindre pour le coup final contre Israël ». Telle est la déclara-

tion de Yasser Arafat le 13 septembre 1993 à la télévision jordanienne, le jour même où ij signait les accords sur la pelouse de la Maison Blanche. M. Rabin ne l’avait il pas entendu? N’avait-il pas eu vent des paroles du sinistre Arafat dans la mosquée de Jo-hannesburg promettant la fin d’Israël ? N’avait-il pas compris les expli-cations concernant sa tactique sem-blable à celle de Mohamed à Kureish déterminant qu’un accord de paix n’est qu’une trêve à briser dès que l’on peut vaincre ? Le vote concer-nant ces maudits accords ne sont passés que grâce aux voix arabes et à la veulerie de deux députés achetés à coup de nomination ministérielle, de bureaux et voitures de fonction. Contre la majorité juive, contre la volonté populaire, les signataires des accords d’Oslo engagèrent le pays vers la catastrophe. Des centaines de morts tués par les fusils fournis par le duo Rabin-Peres à des « policiers palestiniens », des milliers de blessés, des actes de terrorisme par bombes « inhumaines », des clauses jamais respectées par la partie arabe qui engrange sans rien donner. C’est cer-tainement pour services rendus ainsi à cette paix que M. Shimon Peres est devenu Président de l’Etat ! Il est vrai que nos victimes étaient désormais désignées sous le vocable apaisant de « victimes de la paix ».

Mahmoud Abbas continue la même tactique que celle suivie avec succès par Arafat. Tout comme le mensonge est érigé en principe directeur par les mollahs iraniens pour tromper un Obama qui ne demande qu’à céder.Mais pour quelles raisons le gouver-nement israélien comme ses prédé-cesseurs continue la politique suici-daire sur la route d’Oslo. Retenons trois raisons essentielles.

Tout d’abord l’arrivée d’une géné-ration « qui n’a pas connu Joseph ». Une génération qui n’ayant pas connu l’Exil, estime devoir vivre comme tout autre pays et aimerait que Tel Aviv sot un autre New York. Une génération qui n’a pas connu Joseph à tel point que la tombe ramenée par le peuple d’Egypte a été transférée à l’autorité des terroristes « pales-tiniens » à Sichem tout comme les autres lieux sacrés, comme la tombe de Josué, l’autorité sur le Mont du Temple ou la présence historique-ment tout aussi inepte des arabes sur la tombe de Isaac à Hébron. Une gé-nération pour qui le rêve sioniste est certes constitué par l’histoire récente mais qui place le hamburger dégusté en toute sérénité comme l’accomplis-sement de la présence juive en Israël. « Chez ces gens là » la révolution sioniste, la libération de la Terre d’Is-raël, l’édification d’une société basée sur les valeurs de nos prophètes et la confiance dans le fait que « l’éternité d’Israël ne se démentira pas », ne signifient qu’une vague nostalgie qui n’est pas de mise. Alors que le peuple juif maintient sa foi et sa fidélité dans son destin, c’est cette génération qui prend les rênes des medias et de l’ad-ministration politique.

La seconde raison majeure est le fait

que nous n’avons jamais terminé une guerre. Nous avons effective-ment gagné des batailles successives mais sans jamais atteindre la victoire réelle. Les pressions de nos « amis » et de nos ennemis nous ont toujours empêché de terminer la guerre en le démontrant sur le terrain. Les ces-sez-le-feu à répétition dans l’histoire des guerres menées contre l’ennemi arabe permettent encore aujourd’hui la présence en Egypte de musées « de la victoire » célébrant la glorieuse épopée des troupes déchaussées de Nasser. Mais la raison principale est notre propre manque de certitude en notre juste combat, notre concep-tion erronée que la guerre ne résout aucun problème, notre vision naïve et stupide que l’arabe accorde à la vie une valeur suprême. Les récents évé-nements donnent une fois de plus la preuve du contraire et de la manière dont les masses musulmanes com-prennent l’histoire. Ces foules arabes et musulmanes dans leur comporte-ment donneraient raison à la théorie darwinienne de l’évolution mais en sens contraire, ramenant l’humain à l’ère animale.

Enfin, le langage et la pensée uniques ont obstrué le bon sens et la claire vi-sion des faits. Il est désormais évident que le seul problème qui empêche le bonheur universel est le conflit « is-raélo-palestinien », que le seul «pro-cessus » est sa résolution et que les seuls territoires occupés sont ceux libérés par Israël. Tout comme il est évident que les concessions « doulou-reuses » doivent être assumées par les Juifs. Les preuves de « bonne volonté » doivent être émises par Israël en libérant des assassins terroristes et les seuls « civils innocents » sont des arabes. Il est également évident que les terres « palestiniennes » doivent

être « Judenrein » mais que les arabes doivent continuer à jouir des droits démocratiques de l’Etat d’Israël et pouvoir continuer à vivre en parasites privilégiés des fonds internationaux. Et si nous réfléchissions à une autre solution du conflit.

Et si nous déclarions « caduques » les accords d’Oslo ! Si dans la fou-lée nous établissions la souveraineté juive sur toute la Terre déjà libérée d’Israël et que nous déclarions pour tous les arabes vivant chez nous un droit à l’autonomie culturelle pour des résidents étrangers mais pas notre citoyenneté israélienne. Si nous dé-clarions que les échanges de popula-tion si fréquents en Europe y compris lors des derniers conflits dans l’ex-Yougoslavie, étaient applicables en Israël. Si nous faisions les comptes des richesses volées par les états arabes à leurs anciennes communau-tés juives pour rétablir les compensa-tions qui nous restent dues. Si nous assurions l’entière liberté de quitter nos terres juives aux arabes désireux de vivre parmi leurs états frères !

Impossible ? Seuls les juifs devraient être transférés (pour ne pas utiliser le terme que certains aimeraient en-tendre)?

La seule chose qui nous manque pour parvenir à cette solution est un véritable leader, à la nuque raide, à la colonne vertébrale inflexible, aux genoux qui ne ploient pas. Un chef fidèle au rêve sioniste et si nous le voulons, ce sera une réalité.

Le syndrome de Stockholm nous a conduit aux accords d’Oslo. Les an-nuler nous guérira.

Jacques Kupfer

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

LA TRAGEDIE D’OSLO : 2O ANS…

Une haut fonctionnaire du minis-tère de l’Agriculture, cadre au dé-partement vétérinaire, surnommée « Hajja Kenza », a été arrêtée pour prostitution.

Il lui est reproché d’être à la tête d’un énorme réseau de prostitution dans les quartiers chics de Rabat.

Hajja Kenza - elle est célibataire et âgée d’une cinquantaine d’années, est tombée dans les filets de la brigade des mœurs de la police judiciaire de Rabat qui a reçu plusieurs plaintes de ses nombreux voisins.

Nombreux voisins, car la proxénète du ministère de l’Agriculture louait « une douzaine d’appartements et des villas à Hay Ryad au profit de clients étrangers ».

La prévenue, ainsi que trois de ses

clients, a été présentée jeudi au pro-cureur du roi auprès du tribunal de première instance de Rabat, qui l’a accusée de proxénétisme et d’entre-tien d’un large réseau de prostitution de luxe, car elle contrôlait un nombre important de jeunes femmes qu’elle ramènait des quatre coins du Maroc pour en faire des prostituées de luxe.

Ses résidences étaient fréquentées par de riches clients arabes du Moyen-Orient et du Golfe. Elle a reconnu devant la police que chacune de ses travailleuses du sexe recevait, pour chaque passe, la somme de 4000 Dhs, et que ses clients payaient, pour les « garçonnières » qu’elle leur louait, entre 2.000 et 3.000 DH par jour – à condition bien entendu qu’ils soient fournis en prostituées.

© Jean-Patrick Grumberghttp://www.dreuz.info/

Maroc : un réseau de prostitution démantelé au gouvernement

TEHERAN, 01 oct 2013 (AFP) – Le ministre iranien des Affaires étrangères,Mohammad Javad Zarif, a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de « menteur », réagissant aux propos de ce dernier sur le pro-gramme nucléaire iranien.

« Nous n’avons rien vu d’autres de la part

de Netanyahu que des mensonges et des actions pour tromper et effrayer l’opinion publique internationale mais celle-ci ne laissera pas sans réponse ces mensonges », a déclaré M. Zarif à la télévision iranienne depuis New York.Lors de son entretien avec le président américain Barack Obama, M. Netanyahu, a demandé à ce que « l’Iran démantèle complètement son programmenucléaire militaire » en réclamant aussi le maintien des sanctions actuelles pendant les négociations.

« Depuis 22 ans, le régime sioniste ment en répétant sans cesse que l’Iran aura la bombe atomique dans six mois. Le monde doit comprendre après toutes ces années la réalité de ces mensonges et éviter qu’ils se

reproduisent », a ajouté M. Zarif.

Israël accuse l’Iran de chercher à fabriquer l’arme atomique, une accusation rejetée par l’Iran qui affirme que son programme est purement pacifique.

M. Netanyahu a également dénoncé « l’of-fensive de charme » du président iranien Hassan Rohani, affirmant avoir « l’inten-tion de dire la vérité face à l’offensive de belles paroles et de sourires ».M. Zarif a estimé à ce propos que « Neta-nyahu était l’homme le plus isolé au sein de l’ONU », alors que le Premier ministre israélien doit s’exprimer mardidevant l’Assemblée générale des Nations unies.

Iran: Zarif accuse le Premier ministre israélien de « menteur »

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

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Nous voici à nouveau replongés dans une relecture du Sepher Thora. Le livre de Bérechit com-mence par nous relater la création du monde et de l’homme en parti-culier. «Berechit Bara Elokhim » Au commencement D-ieu créa…Le Kéli Yakar s’interroge sur la formulation de la première phrase de la Thora et nous dit qu’il aurait mieux valu écrire : « D-ieu créa au commencement le ciel et la terre… ». Mais ceci n’est pas la manière de voir du Créateur nous rappelle le Keli Yakar!.

«Berechit bara…Elokhim » fait allu-sion à Israël et à la Thora que l’on appel aussi «Réchit». Ainsi l’Eternel a fait précéder le nom d’Israël au sien qui est la preuve de son grand atta-chement. Voilà pourquoi le Roi David écrira : «Véanvétékha tarveni » «Ta bienveillance fait ma supériorité».

Contrairement à l’homme qui aime se mettre en valeur, D-ieu dans sa

grande modestie préfère se mettre en retrait. Nous le voyons à l’occasion de la création de l’homme : «Naasé Adam bétsalménou, Bétsélem élokim bara oto» «Faisons l’homme à notre image» dit D-ieu aux anges. Rabi-nou Bahyé attire notre attention sur l’humilité profonde qui animait le Créateur à la conception de l’homme. Cette manière de prendre conseil parmi ses subordonnés, nous donne ici une grande leçon de modestie. Même si nous avons le pouvoir de «tout décider» voir de «tout régenter» il est capital d’avoir l’avis des autres et surtout d’en tenir compte!.

Rabbinou Bahyé explique également que le mot « béTsélem » à l’image de D-ieu, n’est pas conforme puisque nul ne peut en effet ressembler au Créateur…Cependant l’homme-Adam, renferme en lui tout l’univers de la création, de part la conception de son corps et de l’autre ce qui le distingue de toutes les autres créa-tures : sa Néchama –Son âme qui

émane directement de D-ieu!. Il est écrit dans le verset : «D-ieu bénit le septième jour et le déclara saint parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre..» Pour bien comprendre le sens de cette bénédiction nous devons encore une fois faire appel à Rabinou Bahyé qui cite un verset du prophète Isaïe : «Si tu cesses de fouler aux pieds le Chabat, de vaquer à tes af-faires en ce jour «Kodchi» Saint, que j’ai distingué de tous les autres jours : l’Eternel bénira le septième jour en le réservant aux pluies favorables et bienfaisantes, comme il est dit dans le livre des Lévitique : «Je donnerai selon vos mérites, vos pluies en leurs temps» (au moment où les hommes n’ont pas l’habitude de sortir, no-tamment les chabat). A une certaine époque à Paris, les rabbins Rahamim Naouri et Emmanuel Chouchena zat-sal incitaient les commerçants qui ne faisaient pas encore le chabat à fer-mer boutique ce jour là, contre la pro-messe d’une bénédiction. Au bout de quelques mois, ils étaient convaincus de l’importance du respect du Chabat.

Dans le Zohar on nous enseigne que la bénédiction accordée à la journée du Chabat est appelée à se répandre sur les six jours qui l’encadrent de part et d’autre, si bien que les trois premiers jours de la semaine tirent pour ainsi dire «leur substance» du samedi passé et les trois derniers, du samedi qui les suit. Ainsi donc, Achême bénit le septième jour afin que cette bénédiction rejaillisse sur tous les autres jours de la semaine, grâce au fait qu’il se reposa le sep-tième jour de toute son œuvre. Dans les Traités Taanit et Arakhim du Talmud, Rabbi Yossi nous enseigne que la bénédiction qui repose sur les jours ouvrables provient justement de la bénédiction accordée au saint jour du Chabat, journée consacrée au repos et à l’étude de la Thora. Car le Chabat, il ne s’agit pas seulement de bien manger, c’est également le jour qui nous permet de renforcer nos connaissances en Thora!. Dans un autre verset il est écrit : «L’Eternel dit : «il n’est pas bon que l’homme soit isolé, je lui ferai une aide-«kénegdo», qui lui convienne». Pour répondre à la question de savoir dans quel do-maine il n’est pas bon que l’homme soit isolé et justifié l’utilisation du mot «kénégdo», il faut rappeler l’enseignement du Talmud Sota qui affirme que c’est en fonction des actes d’un homme que sa partenaire lui est attribuée.. Comme l’explique Rachi : une femme pudique pour le Juste, une débauchée pour le mé-chant..(Kol éhad ou mazalou…disait mon Maître). Le terme kénégdo peut également se traduire par «contre lui

ou encore, qui lui soit opposé». Ain-si dit l’Eternel, il n’est pas bon que l’homme soit seul, sans une femme à ses cotés. D’autre part, le fait qu’elle sera à ses cotés, va éveiller en lui le «Yétser ara» à propos duquel il est dit : Sans lui l’homme ne prendrait pas de femme et ne ferait pas d’enfant…ce qui entrainerait à l’évidence la dis-parition du monde !.

Il reste que si le «mauvais pen-chant» est parfaitement bien dans ce domaine… comme l’explique le Midrach Tehilim puisqu’il permet la procréation, il n’est pas moins néfaste lorsqu’il incite aux transgres-sions de toute nature, comme il est dit : «L’Eternel vit que les méfaits de l’homme se multiplier sur la terre et que les penchants de leurs cœurs étaient mauvais!». C’est dans ce monde totalement dépravé que Noé va émerger, dix générations seule-ment après la Création.

Devant la bestialité des hommes et des bêtes, D-ieu décide de tout effa-cer et de tout reconstruire à partir de l’Arche de Noé, seul juste de sa génération à ses yeux. La décision de la construction de cette arche nous interpelle sur sa portée symbo-lique, notion que nous retrouverons à plusieurs reprises au cour du récit biblique, comme par exemple pour Moise sauvé des eaux du Nil grâce à son Arche, ou encore le Zohar assi-milé à une Arche ou l’Arche Sainte.

La raison du déluge est clairement énoncée par la Thora : « C’est parce que la débauche sexuelle et le vol, prévalaient sur toutes les créatures de la Terre (à l’exception notable des espèces marines..). Si la colère de D-ieu s’enflamma à un tel point c’est notamment parce que l’homme n’était pas capable de respecter son prochain.

Le Midrach décrit le vol qui régnait à l’époque et contre lequel on ne pouvait pas se plaindre au tribunal puisque tout était corrompu. Les hommes de cette génération avaient donc joint au vol la fourberie juri-dique qui empêchait ainsi toute pos-sibilité de «Téchouva» de repentir. Il n’y avait donc personne parmi eux pour les inciter à rectifier leur comportement dépravé. L’homme est acculé à assumer la responsabi-lité de sa faute : c’est pourquoi D-ieu promet de ne plus maudire la terre, à cause des péchés de l’homme ; ce dernier porte l’entière responsabilité de ses fautes, c’est donc lui qui doit être chatié. Comme dit le verset : « Je ne maudirait plus la terre à cause de l’homme, car le penchant de l’homme

est mauvais dès son enfance !. Nous voyons que le «Yétser Ara, le mau-vais penchant, se trouve en l’homme dès sa venue au monde ; par contre les deux premières créatures, Adam et Hava, qui avait été façonnées par la main de D-ieu, n’avaient pas du moins au départ de Yétser Ara. A par-tir du moment où l’homme est déclaré entièrement responsable de ses actes, il est aussi reconnu comme porteur du mauvais penchant : il doit choisir de le combattre ou se laisser vaincre par les forces négatives, dans ce cas là, il sera le seul responsable de sa chute. Par contre s’il est âpres au combat, s’il n’abandonne pas la partie tant que « l’ennemi » le tenaille, alors, il triomphera et c’est lui et lui seul, arti-san de la victoire, qui en récoltera les fruits. Noé était bien un juste, comme le dit le verset, mais il n’avait pas en lui les ressources nécessaires pour faire changer le comportement des hommes, à l’instar d’Abraham ou de Moïse, qui eux parmi tant d’autres surent amener les hommes de leur génération à reconnaitre Achêm et à leur faire accepter le joug divin. C’est également là le rôle de tout leader spi-rituel qui se respecte!. Notre Maitre Rebbi Fraji Uzan zal disait souvent: «Tu as le devoir d’ouvrir les yeux de ton prochain…Ne le laisse pas sombrer dans l’obscurité! Si tu t’en détourne tu risques un châtiment».

L’homme doit guider son corps et ses pulsions par l’appel à la spiritualité, qui se manifestera par le respect des mitsvots et surtout par une recherche incessante de la proximité de D-ieu à travers l’étude de la Thora. Le verset nous dit : «Chêm et Yafêt recouvrir la nudité de Noé..» C’est grâce à cela raconte le Talmud Sota, que les des-cendants de Chêm que nous sommes, eurent le mérite de porter les «Tsisit» qui les protégera de la tentation du «Znout» l’immoralité, comme l’ex-plique Rachi. Si l’homme ne laisse parler que ses pulsions, il arrivera hé-las à un état de dépravation où toute trace de Lumière Divine aura disparu de son comportement. C’est exac-tement ce qui arriva à la génération du déluge. C’est donc pourquoi, dans un monde où parfois la parole divine ne peut être entendue, il n’y a pas d’autre alternative que de se bâtir une «Arche» d’où rejaillira la Lumière di-vine. Cette Arche de survie ressemble un peu à la Souka que nous venons de célébrer il y a quelques jours et qui reste une demeure dérisoire par rap-port à l’immensité du Monde, mais qui nous fait prendre conscience de notre petitesse et nous incite à nous confier totalement au Tout Puissant.

Yvan LELLOUCHE

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Parachat Noah : Le mérite d’un sage

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Des chercheurs danois ont découvert que pratiquer 30 minutes de sport par jour était plus efficace que d’en faire une heure quotidiennement. Non seu-lement le moral serait meilleur, mais la perte de poids plus conséquente.

Qui dit rentrée dit souvent reprise du sport. Zumba, footing, boxe… autant d’activi-tés aussi bonnes pour la santé que pour le moral, surtout lorsqu’elles nous permettent de perdre quelques kilos superflus. Mais saviez-vous qu’il était plus efficace de pra-tiquer 30 minutes de sport par jour, plutôt qu’une heure ?

Pour arriver à cette conclusion, des cher-cheurs danois de l’Université de Copen-hague ont réalisé une étude portant sur soixante personnes de sexe masculin. Pendant treize semaines, ces hommes ont été soumis à des exercices physiques quo-

tidiens. Le premier groupe devait faire une heure de sport par jour quand le deuxième ne devait en faire que 30 minutes. Grâce à cela, les chercheurs espéraient en décou-vrir un peu plus sur l’impact des différents rythmes sportifs sur l’organisme. Et le résultat est des plus surprenants. Contrai-rement à ce que l’on pourrait croire, les scientifiques ont découvert que les 30 minutes d’exercice étaient plus bénéfiques pour la remise en forme et la perte de poids. Ce rythme permettrait également d’éviter les coups de mou.

30 minutes de sport par jour : 3,6 kg en moins

« Les sujets de ce groupe test qui font moins d’exercice parlent d’une recru-descence d’énergie et d’une plus grande motivation pour faire du sport et pour poursuivre leur mode de vie équilibré

», explique le Dr Astrid Jesperson, qui a mené cette expérience. « Ils prennent les escaliers, emmènent leur chien pour une promenade supplémentaire, vont au travail à vélo. » A l’inverse, ceux qui font plus de sport (1h pour jour) et que l’on pourrait croire encore plus en forme « se sentent en-suite épuisés, démotivés, et moins enclins à faire des efforts pour leur santé ».

D’après les observations des chercheurs, les individus ayant fait 30 minutes d’exer-cice par jour ont perdu en moyenne 3,6 kilos au bout des treize semaines, alors que les personnes ayant pratiqué une heure de sport par jour n’ont perdu « que » 2,7 kilos. Si les deux méthodes ont permis aux « cobayes » de fondre, les chercheurs ont clairement constaté qu’en faire un peu moins était meilleure pour la santé.

Pour perdre du poids, 30 min de sport, pas plus !

Intel va reprendre une usine fer-mée par le producteur américain de micro-puces Micron à Kiryat Gat dans le sud d’Israël, sauvant 800 emplois, a annoncé dimanche l’entreprise.

Intel et Micron ont signé un accord selon lequel Intel continuerait de produire les mêmes mémoires flash actuellement fabriquées par l’usine, et les vendra à Micron. Intel conti-nuerait également d’employer 800 des 1000 employés travaillant actuel-lement dans l’usine, a annoncé Intel dans une déclaration.

L’accord doit être conclu dans les trois prochains mois. Il fait partie d’un ensemble d’avantages pour une valeur d’un milliard de shekels (près

de 280 millions de dollars) que le gouvernement israélien concède à Intel en échange de dépenses d’opé-rations du géant américain des semi-conducteurs en Israël.

Source: http://french.cri.cn

Intel engage des discussions avec le gouvernement israélien concernant un projet d’investissement de 10 mil-liards de dollars. Intel investit 10 mil-liards de dollars en Israël.

Le groupe américain Intel a engagé des discussions avec le gouverne-ment israélien sur un projet d’inves-tissement de 10 milliards de dollars (7,7 milliards d’euros), a déclaré un haut responsable gouvernemental au quotidien Yedioth Ahronoth.

Intel va reprendre une usine de Micron en Israël et sauver 800 emplois

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

La Marine israélienne va recevoir des vaisseaux Super Dvora III.

La société Israël Aerospace Indus-tries (IAI), propriété de l’Etat, a emporté un contrat pour fournir à la Marine israélienne trois navires patrouilleurs rapides de nouvelle génération, a indiqué dimanche la société dans une déclaration.

IAI, le plus important fournisseur de la défense israélienne, a expliqué que le Super Dvora III, doté d’un équi-page de 12 personnes, développé et fabriqué par sa division Ramta, dis-posait d’un système de propulsion avancé qui permet des manoeuvres rapides et précises, de capacités de défense et d’attaque, et d’une autono-mie de croisière de 1.000 miles nau-tiques, selon la déclaration.

Les détails sur le montant du contrat et la date de livraison n’ont pas été révélés.

La Marine israélienne déploie à l’heure actuelle quatre Super Dvora dans des patrouilles de sécurité de routine le long des côtes du pays et des frontières maritimes avec le

Liban et la bande de Gaza, dans le cadre d’opérations anti-terrorisme et anti-infiltration. Ces navires ont également pour mission de prévenir la contrebande ou toute autre activité illégale mettant en danger des avoirs stratégiques, tels que les gisements de gaz naturel découverts récemment, a indiqué IAI.

L’entreprise a décrit le vaisseau de quatrième génération inclus dans le contrat comme “un des plus avancés au monde” dans la catégorie d’attaque rapide du fait de sa vitesse excep-tionnelle, sa robustesse et détection avancée, sa navigation, ses communi-cations, ses missiles de défense et ses mesures pour des tirs de précision, expliquant qu’il est adapté pour avoir la supériorité en cas de combat rap-proché.

La division Ramta de IAI, dont le quartier général est situé dans la ville de Beersheba, au milieu du désert, a déjà vendu plus de 120 Super Dvora des générations précédentes aux dif-férentes Marines du monde entier.

Source: http://french.peopledaily.com.cn

IAI à Bersheeva va livrer trois patrouilleurs de nouvelle génération

Chypre et Israël ont signé hier deux accords sur la coopération de défense et de l’échange d’infor-mations classifiées. Deux accords « sensibles » qui ne devraient pas faire plaisir à la Turquie.

Les accords ont été signés durant la visite officielle en Israël du ministre de la Défense chypriote Eliades De-metris. Lors de sa rencontre, dans la capitale Jérusalem, avec le Ministre de la Défense israélien, Ehud Barak, Demetris a expliqué que le point fort

de l’accord entre les deux pays sont « les valeurs communes que nous par-tageons : notre envie de faire la paix avec nos voisins. »

Barak a approuvé cette déclaration, puis a également exprimé la volonté israélienne d’étendre la collaboration israélo-chypriote dans le domaine de « la paix régionale ». Pour Barak, « 2012 sera une année historique pour les décisions stratégiques. »

Les relations entre les deux pays se

sont considérablement améliorées ces derniers temps, aidées par la détério-ration des relations entre la Turquie et Israël, et des réserves d’hydrocar-bures partagées entres par Chypre et Israël. Du gaz et du pétrole que la Turquie aimerait volontiers spolier, tout ne semble pas si simple pour Ankara qui fore dans toute la médi-terranée sans rien trouver de très inté-ressant.

Lors d’une visite à Chypre du Pré-sident israélien, Shimon Peres, l’au-tomne dernier, les deux pays avaient signé quatre accords bilatéraux sur les énergies renouvelables, la recherche et le développement industriel, les télécommunications et l’archéologie.

Eliades, qui sera de retour à Chypre ce soir, a également rencontré le Pre-mier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, le Ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman et le Patriarche de Jérusalem.

Elyes Kahn – JSSNews

Chypre et Israël renforcent leur coopération sécuritaire face à la Turquie

L’Egypte a finalement rappelé son ambassadeur en Tunisie samedi, après que le président tunisien ait appelé à la libération du président islamiste déchu Mohamed Morsi.

L’annonce officielle a été faite par la télévision d’Etat basée au Caire.

Le ministère des Affaires étran-gères a rappelé le diplomate pour des «consultations», a précisé la télévision.

Moncef Marzouki, un laïc allié aux islamistes d’Ennahda au pouvoir en Tunisie, a appelé les autorités égyp-tiennes à libérer l’ancien dictateur Mohamed Morsi, détenu au secret

depuis sa destitution par l’armée le 3 juillet et accusé d’«incitation au meurtre».

En juillet, Ennahda avait appelé à des manifestations pour protester contre l’arrestation et la détention du prési-dent égyptien.

Mais l’affaire va encore plus loin :

Le professeur de droit international, Taoufik Bouachba, a déclaré dans le journal Chourouk du samedi 28 sep-tembre 2013 que le genre de déclara-tions de Marzouki à propos de la libé-ration de Morsi, est considéré comme une ingérence dans les affaires inté-rieures d’un autre pays.

En appelant à la libération de Morsi, Marzouki s’immisce dans une affaire qui ne regarde que l’Egypte. Une affaire où des poursuites judiciaires ont été lancées contre l’ex-président égyptien.

« L’Egypte regrette que le président tunisien ne saisisse pas la réalité de la situation en Egypte », souligne un communiqué de la présidence égyp-tienne, rendu public vendredi, et relayé par Almasry Alyoum. Il ajoute que « le peuple égyptien a voulu à tra-vers la révolution du 30 juin remettre la révolution du 25 janvier sur son processus en concrétisation de ses aspirations et ses ambitions ».

« Nous souhaitons que la Tunisie qui avait l’honneur d’inaugurer le prin-temps arabe tire profit de l’expérience égyptienne, ayant prouvé le refus du peuple de se laisser imposer un mo-dèle bien déterminé, ne reflétant pas sa nature tolérante », ajoute le com-muniqué.

Par Nisso Amzar

Crise ouverte entre Tunis et Le Caire

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23L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Le Premier Ministre Benjamin Netanyahu aurait suggéré la créa-tion d’une présence militaire forte de 20.000 hommes à Chypre pour protéger les intérêts pétroliers et gaziers de l’île. C’est ce que pense savoir l’agence d’information turque « Anatolie ». En Israël, per-sonne ne confirme ou ne dément pour l’instant.

Selon la dépêche, Netanyahu a ren-contré le dirigeant chypriote grec Christofias Démétrius en février et a offert d’assumer toutes les dépenses de construction pour une usine d’ex-traction de gaz. En échange, les Israé-liens enverraient 10.000 travailleurs et leurs familles vivre à Chypre pour s’occuper des installations sur la par-tie grecque de l’île.

Les 20.000 soldats seraient là pour « protéger le personnel civil et membres des familles », selon une source proche du gouvernement chypriote grec. Les soldats seraient stationnées à Limassol, explique Anatolie.

Christofias aurait également demandé Netanyahu de convaincre les chefs d’entreprise israéliens de stopper tous les investissements israéliens dans la

partie de Chypre occupé illégalement par la Turquie (nord de l’île).

Le Bureau du Porte-parole de Tsahal n’a fait aucun commentaire sur le rap-port. Le ministère des Affaires Etran-gères, joint par JSSNews, se refuse pour l’heure à tout commentaire.

La Turquie contrôle illégalement la partie nord de l’île depuis 1974, bien que leur souveraineté n’est pas recon-nue par aucun autre pays.

Plusieurs entreprises en provenance d’Israël et du monde entier auraient investi dans un appel d’offres pour développer un champ gazier au large de Chypre, un geste qui a provoqué la colère en Turquie. Vendredi, Ankara a menacé les sociétés qui investissent à Chypre de ne plus pouvoir investir en Turquie.

En Février, la Gazette du Famagouste (quotidien turc de Chypre) a indiqué qu’Israël allait demander au gouver-nement chypriote pour l’autorisation de créer une base aérienne sur l’île. Israël n’a, encore une fois, ni confir-mé, ni démenti.

Philippe Lévy – JSSNews

Selon la Turquie, Israël pourrait envoyer 20.000 soldats protéger Chypre

Le Gouvernement libanais a publié un appel d’offres pour l’explora-tion et la recherche de gaz ou de pétrole dans ses eaux territoriales.Toutefois, selon les experts, une des zones de recherche se trouve, en partie en Israël.

Selon les experts contactés par JS-SNews, « la zone 9″ est la plus au sud des eaux libanaises. C’est aussi la plus prometteuse. Malheureusement pour Beyrouth, elle se situe à cali-fourchon sur la frontière avec Israël.

Un problème d’autant plus impor-tant que cette zone pourrait avoir des réserves de 12.000 milliards de pieds cubes de gaz, une quantité suffisante, une fois exploitée, pour satisfaire pendant 99 ans la demande du Liban en électricité.

C’est pour éviter ces soucis qu’Israël à, jusqu’à présent, toujours évité de délivrer des permis de recherche de pétrole et de gaz près de la frontière avec le Liban. Mais il semble que les précautions de l’Etat Juif ne soient pas vraiment les mêmes du côté du Liban.

Il y a peu, de nouvelles réserves de pétrole ont été découvertes au large du littoral libanais près de la frontière maritime avec l’île de Chypre et la Syrie, selon la société d’étude Beicip-Franlab, filiale de l’Institut français du pétrole-Energies nouvelles. Ces réserves peuvent produire entre 440 et 675 millions de barils de pétrole ce qui pourrait rapporter plusieurs milliards de dollars au pays, selon un rapport de la compagnie française cité par le journal libanais an-Nahar. Ces nouvelles réserves contiendraient également 15 trillions de mètres cube de gaz naturel, toujours selon le rap-port.

Le Liban et Israël sont toujours tech-niquement en guerre, n’ont pas de frontières formelles et sont en désac-cord sur le tracé de la frontière mari-time.Par Greg Sulin – JSSNews

Gaz / Pétrole: le Liban veut forer dans les eaux israéliennes…

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Ce que vous devriez lire, Monsieur Hollande, avant d’aller en Israël

François Hollande devrait en prin-cipe se rendre en Israël les 18 et 19 novembre prochains. A cet égard, rappelons que depuis une quaran-taine d’années, la majorité des poli-ticiens et des journalistes français – sans même s’intéresser à l’opinion publique israélienne – font une fixa-tion obsessionnelle sur la Judée Sa-marie, dite Cisjordanie. A les lire et à les entendre, on croirait que la prio-rité de la planète la plus urgente se concentre, essentiellement, pour ne pas dire exclusivement, sur ce petit bout de terre disputé qu’est la Judée Samarie, dite Cisjordanie ; et non pas sur la Russie, la Chine, la Corée du Nord, le Pakistan, l’Iran, la Syrie, la Turquie, l’Irak, l’Asie centrale, le Mexique, le Venezuela, le Nigeria, le Kenya, le Soudan, l’Indonésie, la Somalie etc.

LES « PALESTINIENS » SONT TOUJOURS DIVISESShraga Blum, sur ACTU.CO.IL, dans un article intitulé Pressions arabes pour une « réconciliation » inter-pa-lestinienne, écrivait notamment, il y a un certain temps déjà (extraits adaptés) : Parmi les nombreux éléments qui rendent impossible la création d’un Etat palestinien, il y a la scission au sein du mouvement palestinien, entre les « terroristes modérés » du Fatah et les « terroristes extrémistes » du Hamas. Hormis des inimitiés et des rivalités personnelles, le nœud de la discorde entre ces factions se situe dans la tactique à adopter envers Israël, et qui remonte à de nombreuses années : avancer pas à pas et masqué dans la « libération » de toute la Palestine histo-rique, ou se montrer « jusqu’au-boutiste » dès le début.

LA PALESTINE HISTORIQUE C’EST ISRAEL ET LA JORDANIESur JCPA Lecape, dans un article inti-tulé « La Jordanie est-elle l’Etat palesti-nien de demain ? », Benjamin Lachkar écrivait, il y a un certain temps aussi (extraits adaptés) : « Une des princi-pales critiques contre la droite israé-lienne est son absence de contre-propo-sitions aux plans de paix proposés par la gauche. La droite a souvent su avertir des dangers des accords passés avec les Palestiniens, et se complaire dans une pose semi-prophétique, mais parait in-capable de répondre à la question : que proposez-vous à la place ? Cette inca-pacité semble prendre fin ces derniers temps avec le retour sur le devant de la scène d’une vieille idée : la Jordanie est l’Etat palestinien, et il n’y a pas lieu de créer un deuxième Etat palestinien en terre d’Israël ».

« En effet, à l’origine, le territoire actuel de la Jordanie faisait partie du mandat britannique sur la Palestine officialisé par la Société des Nations. En 1921

cependant, le Royaume-Uni décida de retirer les territoires à l’est du Jourdain, représentant 76% de la Palestine man-dataire, et de les donner au dirigeant Hachémite Abdallah en compensation de son échec à prendre le contrôle de la Syrie. Ce nouveau royaume fut ap-pelé Transjordanie, puis Jordanie en 1949 après l’annexion de la Cisjorda-nie, qu’il perdit enfin en 1967 au profit d’Israël. En même temps, le royaume accueillit la plus grande partie des réfu-giés palestiniens fuyant la guerre et qui devinrent la majorité de la population du pays. Ces Palestiniens représente-raient aujourd’hui de 70 à 80% de la population jordanienne ».

« Ainsi explique-t-on à droite, 76% de la Palestine a déjà été donnée aux Arabes en violation du mandat de la SDN. Et la Jordanie étant constituée essentiellement de Palestiniens, elle est donc un Etat palestinien. Il n’y a donc pas de raisons de donner des parties de la terre d’Israël pour la création d’un troisième Etat sur l’ancienne Palestine mandataire. Ce raisonnement se heurte cependant à deux problèmes, même en excluant la question de la bande de Gaza : d’abord cela ne règle pas la question des Palestiniens dans les ter-ritoires : s’agit-il de restituer les terri-toires à la Jordanie ? De les annexer en expulsant vers l’est les Arabes y vivant ? Ou d’annexer les territoires et de considérer les Palestiniens qui y vivent comme des citoyens jordaniens avec une dose d’autonomie locale ? ».

« L’autre problème, c’est que la Jorda-nie a officiellement abandonné toute revendication sur la Cisjordanie et ses habitants en 1988. La Jordanie refuse non seulement de récupérer ces terri-toires, mais surtout d’être considérée comme un Etat palestinien. Et elle jouit sur ce point du soutien de toute la com-munauté internationale. C’est bien pour cela qu’en 1970, lors des événements de Septembre Noir au cours desquels l’OLP avait tenté un putsch en Jordanie, Ariel Sharon avait été partisan de les laisser prendre le pouvoir. Le gouver-nement de Golda Meir avait préféré ap-porter son soutien au roi hachémite qui l’avait finalement emporté en écrasant dans le sang la révolte palestinienne » (fin des extraits adaptés de l’article de Benjamin Lachkar).

LA FRANCE DOIT-ELLE SE MÊ-LER DES AFFAIRES D’ISRAEL ?Dans un article intitulé « Pour qui les Français se prennent-ils ? », article publié par The Jerusalem Post, Michael Freund écrivait, également il y a un cer-tain temps (début des extraits adaptés de l’article de Michael Freund) : « Cela fait plus de 240 ans…et la Corse est toujours occupée par la France. En mai 1769 les troupes françaises vainquirent les Corses à la bataille de Ponte Novu,

mettant fin à 14 ans de République corse indépendante. La France est inter-venue après que la Corse ait été trahie par ses maîtres génois, qui l’avaient cédée à Paris, l’année précédente, par le traité de Versailles. Les Français se décidèrent vite à écraser la liberté durement acquise par les Corses, sou-mettant les séparatistes afin d’annexer l’île. Elle sert aujourd’hui de destina-tion touristique populaire et c’est l’une des 26 régions de France. En quoi cela concerne-t-il Israël, pouvez-vous de-mander ? Eh bien, j’ai pensé à la Corse après que Paris eut proféré quantité de condamnations d’Israël, formulées sur un mode acéré, ces derniers jours, en particulier pour fustiger l’absence de volonté d’Israël de céder les ‘territoires occupés’ aux Palestiniens ».

« Malgré toutes ses indignations légi-times sur les questions d’autodétermi-nation, quand on en vient aux territoires occupés de la France elle-même, Paris semble chanter une tout autre chanson. Mais pour qui les Français se prennent-ils ? Même quand ils font la leçon à Israël à propos de présumés droits lé-gitimes, ils se gardent de les pratiquer dans leur arrière-pays ».

« De fait, au cours des trois dernières décennies, divers mouvements corses ont cherché à obtenir plus d’autonomie, ou même l’indépendance par rapport à la France. Paris a, de façon têtue, refusé de renoncer à sa souveraineté sur leur territoire. Le maire du village de pê-cheurs de Galeria s’est vu rappeler de manière déplaisante qui commande sur l’île. Après que Daniel Rossi eut décidé qu’une réunion du conseil municipal de Galeria, sur deux, aurait lieu en langue corse, il a essuyé une réprimande pu-blique du gouvernement français. La langue française est la langue des ins-titutions de la République, a grogné un bureaucrate français, ajoutant que les actions de Rossi étaient illégales et vio-laient même la constitution française. Qu’est-il arrivé à Liberté, Egalité, Fra-ternité ? Et la Corse, bien sûr, n’est pas le seul exemple du deux poids – deux mesures, pratiqué par la France ».

« Demandez aux Basques, ou aux habitants du nord de la Catalogne (Roussillon) comment l’Etat français traite leurs revendications historiques, ou leurs droits à l’autodétermination. Il n’est pas question de permettre à la France cette attitude hypocrite, ni de la laisser sans réponse. Suivons l’exemple de la France, et mettons-nous à tem-pêter contre elle à toute occasion. Nous devrions proposer d’envoyer des contrôleurs des droits de l’homme pour examiner la situation en Corse, fournir une aide au développement à la région basque, et financer les ONG de Cata-logne qui veulent maintenir vivante leur culture en péril. Ou peut-être de-vons-nous rédiger quelques projets de résolutions à l’ONU et proposer des solutions à ces conflits interminables. En tant que Juifs et Israéliens, levons la bannière de la liberté pour ceux qui vivent encore sous occupation fran-çaise, et répondons vivement et ferme-ment à chaque cri de ‘Vive la Palestine’ par trois mots brefs : Vive la Corse Libre. Cela paraît idiot ? Peut-être. Mais plutôt que d’être constamment la cible de la critique française, inversons enfin les rôles en faisant goûter à Paris son propre remède » (fin des extraits adaptés de l’article de Michael Freund).

ET SI LES JUIFS ETAIENT LES

VRAIS PALESTINIENS ?On peut également lire ou relire, sur Golaniwarrior, cet article qui a l’in-croyable audace, la souveraine imperti-nence de donner un éclairage différent. Par goût de la provocation, je me fais un plaisir de publier ci-dessous cet ar-ticle de Golaniwarrior.

Golaniwarrior : Une erreur typique que même les Israéliens commettent et qu’il faudrait rectifier est d’appeler les Arabes locaux « Palestiniens ». C’est donner aux Arabes des munitions qui sont alors utilisées pour délégitimer Israël. Cela correspond à dire : « Oui, nous sommes d’accord avec vous. Vous étiez ici avant nous. C’est votre pays et nous vous l’avons volé ». Car c’est en fin de compte ce que dit la légende arabe et si le monde et Israël continuent à définir les Arabes comme « Palesti-nien », nous jouons leur jeu.

Golaniwarrior : Il est temps de faire une mise au point et d’arrêter de définir les Arabes comme « Palestiniens ». Beau-coup d’Arabes qui vivent en Israël et aux environs, voudraient faire croire au monde qu’ils sont les descendantes des Cananéens et/ou des Philistins (pour l’instant, ils ne se sont toujours pas mis d’accord quant à leur origine). Mais en fait, peu importe. Même s’ils venaient à descendre d’une de ces deux racines : ces deux tribus n’existent plus depuis environ 5 000 ans.

Golaniwarrior : Ensuite, il est intéres-sant de noter que la plupart des Arabes de la région sont musulmans. Quand on sait que le judaïsme a existé depuis plus de 5700 ans (c’est un fait, pas exacte-ment sous sa forme actuelle), le chris-tianisme est vieux de 2000 ans, mais l’Islam n’a fait son apparition qu’au VIIe siècle. Il est alors juste de se poser la question : mais qui sont ces Palesti-niens ?

Golaniwarrior : Si les Arabes ont com-mencé à se définir comme Palestiniens, c’est tout simplement, car ils n’ont absolument aucune identité par rap-port à cet endroit. Ils sont originaires de la Jordanie, de l’Égypte, du Liban et autres, mais pas de cet endroit précis. On n’a pas besoin de faire beaucoup de recherches avant de constater que la lettre « P » n’existe pas dans l’alphabet arabe et encore moins le mot « Pales-tine ». Et que le nom « Palestine » a été créé par l’Empire romain. Les Ro-mains ont donné ce nom au pays après l’avoir conquis, environ en 75 et donc au moins 600 ans avant la naissance de l’Islam. Le nom de Palestine s’est sur-tout généralisé après la défaite de Bar Kokhba en 132.

Golaniwarrior : Le mot « Palestine » est inspiré des philistins qui étaient un peuple qui existait dans la région à l’âge de fer (environ 1175 avant notre ère) et qui a envahi la Judée. Les mau-vaises langues disent que si les Arabes ont choisi ce nom, ils ont fait là un choix tout à fait adapté. « Avant 1967 il n’y avait aucun article de journaux ou autre qui parlait des Arabes comme “palestiniens”. Le conflit au Moyen-Orient était tout simplement connu sous le nom de conflit israélo-arabe et non comme conflit israélo-palestinien ».

Golaniwarrior : Avant la renaissance de l’État d’Israël, en 1948, le seul peuple qu’on appelait « palestinien » était le peuple juif. Pas le peuple arabe. Qui de plus est, les Arabes ne voulaient

pas qu’on les appelle « Palestiniens », car ils ne voulaient être associés ni aux juifs ni à l’État britannique de la Pales-tine. C’était une insulte. Si on appelait un Arabe « Palestinien », on se voyait répondre un truc du genre : « Du calme, je suis Arabe ! Je ne suis pas Juif ! ».

Golaniwarrior : Les Arabes qui vivaient dans la région sont devenus « palesti-niens » après la guerre des Six Jours en 1967. Avant cette période, lorsque la Judée, la Samarie et Jérusalem étaient occupés par la Jordanie et que Gaza était occupé par l’Égypte, aucun Arabe ne se voyait « Palestinien ». Même Yas-ser Arafat, le si fameux « Palestinien » et ancien leader de l’OLP n’est pas né « Palestinien ». Il se définissait comme « réfugié palestinien » alors qu’il était né au Caire et a parlé toute sa vie l’arabe avec un accent égyptien.

Golaniwarrior : Il a fait son service dans l’armée égyptienne, a étudié à l’université du Caire où il a habité jusqu’en 1956. Il n’a jamais été réfugié de quoi que ce soit et il n’était même pas originaire de la région en question. Le nom complet d’Arafat était Mo-hammed Abdel Rahman Abdel Raouf Arafat al-Qudwa al-Husseini. Le nom de famille Al-Husseini indique que sa famille venait à l’origine de la Jordanie.

Golaniwarrior : Avant la fin des années soixante, le terme « palestinien » était utilisé par le monde entier pour définir les juifs. Pour tout le monde, tous les médias, tous les politiciens, Palestine était un autre mot pour désigner Israël, tout comme Kemet est un autre mot pour désigner l’Égypte. Jusqu’en 1950, le journal Jerusalem Post s’appelait tout bonnement Palestine Post.

Golaniwarrior : Le périodique pour l’Organisation Sioniste d’Amé-rique (Zionist Organization of Ame-rica) s’appelait « New Palestine ». La banque israélienne Leumi s’appelait « Anglo-Palestine Bank ». La compagnie d’électricité d’Israël s’appelait : Pales-tine Electric Company. On trouvait « Palestine Foundation Fund » et « Pales-tine Symphony Orchestra ». Toutes ces entreprises, toutes ces organisations étaient dirigées par des Juifs. Aux États-Unis, la Jeunesse Sioniste chantait « Palestine, my Palestine », « Palestine Scout Song » et « Palestine Spring Song ». Les Arabes savaient pertinem-ment que « palestinien » voulait dire « Juif », tout simplement. C’est bien pour cette raison qu’ils ne voulaient pas qu’on les appelle comme ça.

Golaniwarrior : Puis tout d’un coup, après la guerre de 1967, les Arabes se sont dits Palestiniens. L’idée est venue des experts en relations publiques du KGB de l’ex Union Soviétique. Le plan et la campagne ont été préparés et or-chestrés par l’Institut d’État des Études Orientales dont le leader était Levgueni Primakov. Primakov était espion, par-lait très bien l’arabe. Il avait travaillé dans différents pays arabes en se faisant passer pour un journaliste pour le jour-nal soviétique Pravda.

Golaniwarrior : Les médias du bloc soviétique ont donc commencé à pleu-rer les « pauvres palestiniens » et « les méchants juifs qui ont volé le pays de ces pauvres palestiniens ». L’idée des « pauvres palestiniens » fut rapidement reprise par les médias de gauche, sur-tout pendant la période des années 68, période propice à ce genre de propa-

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gande, et après trois ans de matraquage médiatique, l’égyptien Yasser Arafat fit un discours passionné dans les univer-sités européennes et à l’ONU en expli-quant comment lui, un « Palestinien d’origine » s’était vu voler son pays et être humilié par ces « khazars de juifs ».

Golaniwarrior : Le « peuple palestinien », venu de nulle part s’est petit à petit installé dans le vocabulaire et dans la compréhension européenne. Soyons honnêtes : tout ceci a bien marché tout simplement, car cela allait contre les juifs. Si l’Union Soviétique et les Arabes avaient essayé d’expliquer au monde que les « Spaniards » avaient volé l’Andalousie aux indigènes. Tout le monde en aurait ri. Mais quand il s’agit des juifs…

Golaniwarrior : Ne nous leurrons pas. Les Européens n’ont jamais aimé les juifs et ils ont donc rapidement accepté cette histoire du « pauvre peuple pales-tinien éjecté par les juifs ». Israël s’est lancé dans une campagne d’explica-tion, mais n’avait pas les moyens de faire face à la machine de propagande arabo-soviétique bien épaulée par les médias de gauche et par la mentalité des années 68. Surtout qu’il leur fallait travailler dur pour développer ce nou-veau pays tout en étant en guerre. Israël ne pouvait pas se faire entendre.

Golaniwarrior : Donc aujourd’hui, nous avons des Arabes qui se définissent comme « Palestiniens » et qui pleurent, car « les juifs ont volé leur terre ». Et donc, lorsque je vous dis que : « Les juifs ont volé la Judée aux Palesti-niens », c’est une phrase qui a un sens, pour vous ? Ça ne vous fait pas tiquer quelque part ? Vraiment ? Mais alors, pourquoi continue-t-on à appeler les Arabes « palestiniens » ? Tout simple-ment parce que, encore une fois, Israël et les juifs ont choisi le compromis pour avoir la paix, pour calmer les choses.

Golaniwarrior : 51 attaques terroristes sur Israël pour le seul mois d’août 2012 nous donnent une idée du succès de cette politique du compromis. Vous aussi, apprenez à vos amis à utiliser les mots justes : les Juifs sont les Pa-lestiniens, les Arabes sont les Arabes, conclut Golaniwarrior.

ISRAEL VICTIME D’UNE EF-FROYABLE IMPOSTUREMaintenant pour ce qui me concerne, je note que depuis 65 ans, Israël est vic-time d’une effroyable imposture, celle du paradigme inversé. La Terre des Hébreux est juive depuis 5’000 ans. Alors que l’islam ne compte que 1’400 ans d’histoire. Et alors que les Arabo-musulmans de la Péninsule arabique, dès le VIIe siècle, ont envahi et occupé militairement la Terre des Hébreux et d’autres terres encore, où ils n’avaient pourtant pas leur place et où ils ont im-posé l’islam par la force du sabre.

Le Proche et le Moyen Orient consti-tue un territoire immense qui, avant d’être devenu, par la conquête armée et la colonisation religieuse, un territoire musulman, a été, pendant plusieurs millénaires, un territoire juif et chrétien.

La vraie raison pour laquelle les Arabes ont quitté la Terre des Hébreux, lors des guerres arabo-israéliennes du 20e siècle, c’est que les Nations arabes leurs ont dit de quitter la Terre des Hé-breux que ces Nations arabes voulaient anéantir.

Et la vraie raison pour laquelle les Arabes qui ont quitté la Terre des Hébreux sont devenus des « réfugiés palestiniens », c’est que les Nations arabes qui leurs ont dit de quitter la Terre des Hébreux et qui les ont par-qués chez eux dans des camps d’inter-nement ne leur ont jamais donné – pas même en 2013 au bout de 65 ans – la possibilité d’acquérir la nationalité de leur nouveau pays de résidence.

Les Arabes de la Terre des Hébreux sont ainsi devenus des « réfugiés pales-tiniens » ; et dans cette même logique dépourvue de bon sens, ils sont suppo-sés « revenir » en « Palestine ».

Depuis 1948, la majorité des médias européens et israéliens prennent la défense de la « cause palestinienne ». Pendant 65 ans et encore aujourd’hui, la majorité des médias européens et israéliens se sont rangés – et se rangent toujours, systématiquement – du côté de l’OLP, du Fatah et du Hamas.

Et encore aujourd’hui, la majorité des médias européens et israéliens re-

prennent à leur compte la propagande de l’OLP, du Fatah et du Hamas. Une propagande qui constitue un véritable révisionnisme et un véritable néga-tionnisme de la vérité géographique et de la réalité historique. C’est cela que j’appelle l’effroyable imposture du pa-radigme inversé.

Ainsi, Mahmoud Abbas, à la télévision de l’Autorité palestinienne, « autorité » qu’il « préside », a raconté, sans rire et sans rougir : « Quant à la [reconnais-sance par les Palestiniens] d’un Etat juif, elle n’a jamais été un thème. Tout au long des négociations, entre les Is-raéliens et nous, de 1993 à aujourd’hui, nous n’avons jamais entendu les mots « Etat juif ». Maintenant, ils commencent à en parler et notre réaction a été : « Al-lez à l’ONU vous appeler comme bon vous semble. Ce n’est pas à nous qu’il faut en parler. Et ce n’est pas tout : nous refusons de reconnaître un Etat juif. Es-sayez de soutirer [cette reconnaissance] de l’ONU ou de quelqu’un d’autre ».

Mahmoud Abbas : « Pourquoi Israël insiste-t-il pour obtenir cela de nous et de nous seulement ? Il ne l’a demandé ni aux Arabes, ni à l’Egypte, ni à la Jor-danie, ni à aucun autre pays avec qui il a mené des négociations. Nous savons pourquoi et notre réponse est : non, nous refusons ».

Le charabia de Mahmoud Abbas s’appuie sur l’effroyable imposture du paradigme inversé. Israël est l’Etat du peuple juif. Israël n’est pas un Etat de religion juive. Mais Israël est l’Etat du peuple juif. Au 21e siècle Israël est na-turellement l’Etat du peuple juif. Aupa-ravant l’on utilisait la formule « Foyer juif », « Terre d’Israël » ou « Royaume de David ». Les Britanniques, jusqu’en 1948, utilisaient les mots « Palestine » et « palestinien » pour qualifier les entités juives palestiniennes, en clair, les Juifs ; les autres étaient qualifiés « d’arabes locaux ».

Dans toutes ces formules, il est implicite et explicite qu’Israël était et demeure l’Etat du peuple juif. A ce propos, Mah-moud Abbas prétend que la Judée et la Samarie seraient un « Etat palestinien » et il veut que cet « Etat palestinien » soit vidé de toute présence civile juive.

Lui qui ne supporte pas qu’Israël était et demeure l’Etat du peuple juif veut un « Etat palestinien » Judenrein, purifié de toutes personnes juives, femmes juives et enfants juifs inclus. C’est encore l’effroyable imposture du paradigme inversé.

Force est de constater, une fois encore, que « l’autorité palestinienne » est un panier de crabes (subventionné par nos impôts depuis 65 ans). Et que dans ce panier de crabe, l’on trouve, comme toujours, une kyrielle de clans qui opèrent à travers l’OLP, le Fatah et le Hamas, sans que l’on sache ce qu’ils veulent vraiment.

Mis à part, bien sûr, leur volonté d’en-tretenir l’image d’Epinal de la « cause palestinienne » (avec notre argent) auprès de l’opinion publique occiden-tale. Tout en continuant d’adresser, sans relâche, à l’opinion publique arabo-musulmane, ses messages de haine des Juifs, tant prisés en terre dite d’islam ; islam lui-même qualifié de religion de paix, toujours selon le paradigme inversé.

Aucun doute, le peuple israélien est victime d’une effroyable imposture, celle du paradigme inversé. L’impos-ture dure depuis plus de 65 ans. Il fau-dra donc, sans doute, 60 ans ou plus, pour remettre le paradigme à l’endroit, dans le bon sens. Dans ce cadre, il se-rait bon de continuer à défendre, sans peur et sans complexe, la société libre et laïque de culture judéo-chrétienne. Car l’enjeu global s’étend bien au-delà d’Israël, l’Etat du peuple juif.

Rappelons aussi que les intentions de Mahmoud Abbas sont plus que dou-teuses. L’incitation à la haine contre Israël, contre ses citoyens et contre les Juifs, ne fait qu’empirer, dans les écoles, les médias et les sites Internet contrôlés par Mahmoud Abbas.

Ce qui se dit et s’écrit dans les livres d’écoles de Mahmoud Abbas, c’est qu’un jour Israël disparaîtra et que les Palestiniens retourneront à Haïfa, à Jaffa, à Beersheva, à Tibériade, Safed, Eilat, Beit Shéan et Ashdod. Les livres d’écoles de Mahmoud Abbas éduquent les jeunes palestiniens à la haine d’Is-raël, à l’idée que les Juifs seront éli-

minés de Palestine, du Proche-Orient ou éliminés tout court. Ce n’est pas un extrémiste palestinien isolé qui dit et écrit cela. C’est l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas qui dit et écrit cela.

La source du conflit israélo-arabe, ce n’est pas les implantations ou la fron-tière parce que ce conflit a commencé il y a 100 ans, alors qu’il n’y avait pas d’implantations en Judée-Samarie. Dans les années 1930, le grand mufti de Jérusalem, le leader palestinien do-minant d’alors, soutenait ouvertement les nazis, affichait la croix gammée à Jérusalem, avait voyagé à Berlin pour rencontrer Hitler. Après le procès de Nuremberg, on a appris qu’ils avaient même évoqué l’extermination des Juifs lors de cette rencontre et que le mufti avait encouragé Hitler dans cette voie.

L’antisémitisme et le refus de recon-naître les droits fondamentaux des Juifs ont commencé bien avant l’« occupa-tion » de 1967. Les Palestiniens ont refusé de reconnaître l’existence d’Is-raël dès le plan de partage de 1947 et il y a eu de nombreux actes terroristes jusqu’en 1967. La question est surtout de savoir si Mahmoud Abbas et le peuple palestinien sont prêts à un com-promis historique. Compromis où ils reconnaîtraient non seulement Israël, mais aussi le droit d’Israël à exister.

On ne peut reconnaître ce droit sans reconnaître l’existence du peuple juif et son droit à posséder un pays qui lui est propre. A l’heure actuelle, Abbas ne re-connaît pas le droit d’Israël à exister. Il reconnaît que l’Etat existe, à la manière des Iraniens. Même ceux qui veulent exterminer Israël sont bien obligés de reconnaître qu’Israël existe, puisqu’on ne peut pas détruire ce qui n’existe pas.

Mais Abbas reconnaît-il le peuple juif ? Non. En général, il ne dit même pas le mot « juif » ou « peuple juif ». Si on le pousse dans ses retranchements, en an-glais, il dira qu’il y a une religion juive ou des gens qui pratiquent la religion juive. Car s’il reconnaissait le peuple juif, alors ce dernier aurait peut-être les mêmes droits que le peuple palestinien.

M. Garroté

Ce que vous devriez lire, Monsieur Hollande, avant d’aller en Israël

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Tel Aviv : un appartement 2 pièces vendu à 4.7 millions de shekels

La bulle de l’immobilier en Israël at-teint de nouveaux records. Combien seriez-vous à payer pour un appar-tement de deux chambres à Tel Aviv, mesurant 60 mètres carrés ?

Et bien, un appartement situé au 16ème étage de la Tour Blanche de Tel Aviv , en bordure du sud-ouest du quartier de Neve Tzedek, a été vendu récemment pour 4,7 millions de NIS ( environ 1 millions d’euros ) , ou 15. 800 euros le mètre carré .

L’acheteur est un artiste de Nouvelle-Zélande , qui a demandé de concevoir l’appartement sans murs afin de « lais-ser la vue de la mer dans l’appartement ». Les seuls murs , qui seront trans-parents, se trouveront dans la salle de bains donnant sur la mer.

Aujourd’hui, pratiquement tous les ap-partements de cette tour ont été vendus, mis à part les étages penthouse conçus par Giorgio Armani qui offrent une vue extraordinaire sur le paysage urbain de la ville et sur la mer.

Les espaces publics comprendront un spa luxueux, un gymnase, une piscine extérieure avec un solarium, un hall, un salon, une salle de conférence, une salle

de cinéma, et plus encore.

Jusqu’à présent, un total de 136 appar-tements ont été vendus, pour plus de 700 millions de NIS ( 146 millions d’euros). La moitié des acheteurs sont des israéliens vivant dans le pays et le reste sont des résidents étrangers, dont certains envisagent de faire leur Aliyah dans les années à venir.Le marché du luxe n’a pas réellement progressé au cours des derniers mois, mais de temps en temps, nous enten-dons parler d’un accord majeur, parfois irrationnel.

Par exemple, un groupe d’acheteurs di-rigé par un homme d’affaires canadien, Moti Maximoff, a récemment finalisé un accord pour l’achat de 12 apparte-ments d’une valeur totale de plus de 100 millions de shekels ( 20,84 mil-lions d’euros ) avec les développeurs de la Tour Meir à Rothschild. Un étage entier a été acheté pour 44 millions de shekels ( 9.17 millions d’euros ).

La transaction la plus chère au mètre carré était un immense appartement de 612 mètres carrés, divisé en 10 chambres et situé au 17e étage.

L’appartement a été vendu pour

81,46 millions de NIS ( 16.88 mil-lions d’euros ), un prix record pour un appartement en Israël, ce qui reflète une valeur d’environ 133.100 shekels (environ 28 000 euros) par mètre carré.Dans la pratique, des dizaines de pro-jets de luxe sont construits à Tel-Aviv et ses environs, avec des prix qui com-mencent à 5 millions de NIS .

Le marché du luxe est également par-venu à Netanya ( 8,5 millions de NIS pour un appartement ) , Ashdod (NIS 30 millions) , et même à Haïfa, où un appartement a été récemment mis sur le marché pour NIS 18 millions.

Jeremy Gozlan

Pour plus d’informations sur l’im-mobilier israélien, la société Icube est une plate-forme professionnelle incontournable de l’immobilier et de l’investissement en Israël pour le public français.

Créée en 1990 par des Olim Hada-chim de France et répondant au besoin grandissant de structurer l’investissement en Israël, Icube est devenu l’ambassadeur de l’immobi-lier israélien auprès des investisseurs et des particuliers français qui sou-haitent acquérir un bien immobilier en Israël et ce, peu de temps après la mise en application de la loi Balladur qui permet à tout citoyen français d’acquérir un bien à l’étranger sans limite de plafond.

Présente plusieurs fois par an à Paris et en Province depuis 25 ans, elle organise un salon Dimanche 13 oc-tobre 2013, à l’hôtel Hilton, 70 quai Charles de Gaulle de 11h à 19h.

Français d’Israël, vérifiez votre feuille d’imposition, il pourrait y avoir des anomalies diverses…

De nombreuses personnes s’étant adressées à moi et de nombreux cas m’ayant été signalés, je tiens à atti-rer l’attention des Franco-Israéliens résidents en Israël et fiscalement non résidents en France sur le point suivant : dans l’avis d’impôts de 2013 sur les revenus immobiliers en France apparaissent des prélève-ments sociaux.

Cet avis précise : « Les personnes physiques fiscale-ment domiciliées en France au sens de l’article 4B du code général des impôts sont assujetties : - à la CSG au taux de 8,2%, - à la CRDS au taux 0,5%, - au prélèvement social au taux de 4,5%, - à la contribution additionnelle au taux de 0,3%, - au prélèvement de solidarité au taux de 2%. »

Or l’article 4B du code général des impôts précise : Article 4 B 1. Sont considérées comme ayant leur domicile fiscal en France au sens de l’article 4 A : a. Les personnes qui ont en France leur foyer ou le lieu de leur séjour prin-cipal ; b. Celles qui exercent en France une activité professionnelle, salariée ou non, à moins qu’elles ne justifient que cette activité y est exercée à titre acces-

soire ; c. Celles qui ont en France le centre de leurs intérêts économiques.

2. Sont également considérés comme ayant leur domicile fiscal en France les agents de l’État qui exercent leurs fonc-tions ou sont chargés de mission dans un pays étranger et qui ne sont pas sou-mis dans ce pays à un impôt personnel sur l’ensemble de leurs revenus.

Donc, les personnes fiscalement domi-ciliées hors de France ne sont assujet-ties a aucune des conditions mention-nées dans l’article 4B du CGI qui ne s’applique donc pas a leur cas et ne doivent pas être assujetties a des prélè-vements sociaux.

Cette question a été soulevée lors de la session de septembre de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE), en commission des Finances et il est im-portant d’être vigilant.

Si on vous a réclamé ces prélèvements sociaux, il pourrait y avoir anomalie et c’est pourquoi je vous convie a vous adresser a moi pour vérification.

Yigal Dawidowicz ([email protected])Yigal Dawidowicz est Conseiller a L’Assemblee des Francais de l’Etranger, Membre de la Commis-sion des Finances et des Affaires Eco-nomiques

Pour la première fois, un Egyptien reconnu « Juste parmi les nations »Un Egyptien a été reconnu pour la première fois « Juste parmi les na-tions », distinction décernée par Is-raël à ceux qui ont sauvé au péril de leur vie des Juifs pendant la Shoah, a annoncé ce lundi le mémorial de Yad Vachem.

Le mémorial, consacré au souvenir et à l’étude de la Shoah, indique dans un communiqué avoir accordé cette dis-tinction à titre posthume au Dr Moha-med Helmy, médecin égyptien installé à Berlin, et sa fiancée puis épouse alle-mande Frieda Szturmann pour « avoir œuvré ensemble au cœur de l’Alle-magne nazie à sauver une famille juive au plus fort de l’Holocauste ».

« Le Dr Helmy est le premier Egyptien à être reconnu Juste parmi les nations », selon le texte, précisant que Yad Vachem est à la recherche de sa famille pour lui remettre sa médaille et son diplôme.

A Berlin, il a aidé une famille à se cacher Installé en Allemagne depuis 1922, le médecin égyptien a été embau-ché par l’Institut Robert Koch à Berlin jusqu’en 1937, date à laquelle il a été

licencié par le régime nazi. « N’appar-tenant pas à la race aryenne, le Dr Hel-my était victime de discriminations et n’avait pas le droit de travailler dans le système public de santé ni d’épouser sa fiancée allemande », précise le mémo-rial, ajoutant qu’il a été arrêté en 1939 avec d’autres Egyptiens, mais relâché en 1940 pour raisons médicales.

Mohamed Helmy et Frieda Szturmann, respectivement décédés en 1982 et 1962, ont aidé quatre membres d’une famille juive à se cacher et à survivre au génocide, selon la même source.

Après la guerre, les membres de cette famille, émigrés aux Etats-Unis, ont écrit au Sénat allemand pour signaler le rôle du couple. Ces lettres, diffusées par les Archives de Berlin, ont récemment été communiquées à Yad Vachem, ex-plique le mémorial.

L’Égypte, engagée dans quatre guerres avec Israël de 1948 à 1973, est devenue en 1978 le premier pays arabe à signer un traité de paix avec l’Etat hébreu, mais les relations bilatérales sont res-tées froides.

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Sans aucun doute le Ministre Valls aura à Jérusalem, Capitale de l’Etat Hébreu, un accueil à la hauteur de ses talents. Les israéliens l’appré-cient. N’ayant pas la langue de bois le Ministre va, à sa manière, renforcer les liens France-Israël. Sa mission en Israël se tiendra 15 jours avant la ve-nue du Président Hollande et d’une

délégation composée de plusieurs Ministres.

BIO EXPRESS.Manuel Carlos Valls, né le 13 août 1962 à Barcelone (Espagne), est un homme politique français. Il est ministre de l’Intérieur depuis le 16 mai 2012. Auparavant maire d’Évry de 2001 à

2012 et député de la première circons-cription de l’Essonne de 2002 à 2012, il a été candidat à la primaire socialiste d’octobre 2011, puis directeur de la communication du candidat socialiste François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012. Le 16 mai 2012, il est nommé à la tête du ministère de l’Intérieur dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault I, poste qu’il conserve dans le second gouvernement Ayrault.

Il est l’une des rares personnalités poli-tiques, avec Eva Joly ou Jean-Vincent Placé, à avoir acquis la nationalité fran-çaise par naturalisation, en 1982.

Il est le fils de Xavier Valls, artiste peintre catalan (1923-2006), et de Lui-sangela Galfetti, originaire de Suisse italienne, sœur de l’architecte Aurelio Galfetti. Son grand-père, rédacteur en chef d’un journal républicain et catho-lique, a caché des prêtres persécutés par les trotskistes et les anarchistes. Un cousin de son père, Manuel Valls i Gorina, a composé l’hymne du FC Bar-celone, dont il est un fervent supporter.

Il parle catalan, espagnol et italien. Il rencontre à l’université Paris 1 Pan-théon-Sorbonne, où il étudie l’histoire, Nathalie Soulié, qu’il épouse en 1987, et avec qui il a quatre enfants. Divorcé, il est remarié depuis le 1er juillet 2010 à la violoniste Anne Gravoin, pre-mier prix de violon et de musique de chambre du Conservatoire de Paris, et entrée en 2012 dans l’équipe des musi-ciens de l’émission Chabada présentée par Daniela Lumbroso, dont le mari Éric Ghebali est un proche de Manuel Valls.

28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Manuel Valls sera en Israël début Novembre Projet de détection à fibre optique entre Acorn Energy et l’Université de Tel-Aviv

DSIT Solutions Ltd., une filiale d’Acorn Energy, Inc. , a révélé que la société et Ramot, la société de trans-fert de technologie affiliée à l’univer-sité de Tel-Aviv (Tel Aviv University), ont reçu conjointement une subven-tion du MEIMAD.

Le MEIMAD est un programme de collaboration entre le ministère israé-lien de la Défense, le Bureau du direc-teur scientifique en chef du ministère de l’Économie et du ministère des Finances, qui promeut conjointement de nouvelles idées et de nouvelles technologies pouvant être utilisées commercialement ou pour des besoins militaires.

Le MEIMAD fournit des capitaux de financement aux projets d’innovation et de développement conjoints entre des entreprises industrielles et des univer-sités israéliennes. Cette subvention a été attribuée pour un projet de 30 mois pour le développement conjoint d’une nouvelle génération d’interrogateur de système de sécurité de périmètre utili-sant la fibre optique.

Le montant total de la subvention est d’environ 650 000 USD, un montant approximatif de 260 000 USD sera versé au cours des 12 prochains mois. L’interrogateur, le coeur optique/élec-tronique de tout système de détection à fibre optique utilisera la technologie avancée de réflectométrie optique dans le domaine des fréquences dynamiques (D-OFDR) développé par le professeur Avishay Eyal de l’université de Tel-Aviv.

Le Professeur Avishay Eyal de la facul-té d’ingénierie de l’université de Tel-Aviv a déclaré que : « Je suis vraiment ravi d’avoir l’occasion de collaborer avec la DSIT. Nos efforts de recherche et de développement au cours de la

dernière décennie ont été axés sur le développement de capteurs distribués et quasi distribués qui transforment les signaux acoustiques et vibratoires sur de longues distances en données numé-riques. Toutefois, ces données sont inu-tiles si elles ne sont pas correctement traitées. Les scientifiques et les ingé-nieurs de la DSIT sont les principaux experts mondiaux pour la conversion de ces données en informations pré-cieuses et utiles ».

Meir Hahami, le VP du département technologie de la DSIT, a fait remar-quer que : « L’interrogateur D-OFDR, ainsi que d’autres technologies d’inter-rogateur, vont permettre à la DSIT de proposer des solutions sur mesure aux clients impliqués dans la sécurité et la défense et recherchant des systèmes de sécurité de périmètre à faible coût hau-tement sensible ».

Benny Sela, le PDG de la DSIT, a déclaré que : « L’obtention conjointe de la subvention MEIMAD avec le Ramot de l’université de Tel-Aviv est une étape importante pour l’entrée de la DSIT dans le monde des applications de détection à fibre optique. Durant ce programme de développement, la DSIT apportera son expertise unique dans l’analyse du signal acoustique qui permet de distinguer les bruits de fond des alertes opérationnelles utiles reçues par le réseau de fibres optiques D-OFDR hautement sensible ».

La subvention MEIMAD est conçue pour couvrir 50 % des coûts de déve-loppement du projet sur une période de 30 mois. La subvention prévoit la signature d’un accord de coopération et de partage de PI entre la DSIT et l’uni-versité de Tel-Aviv.

Source: http://www.generation-nt.com/

Charles Aznavour, le chanteur de tous les temps, âgé de 89 ans, donne-ra son premier concert en Israël, au Nokia de Tel Aviv, le 23 Novembre. L’objectif du concert : “le processus de paix et à accroître son soutien au-près du public“.

Le contrat entre les représentants des producteurs d’Aznavour et la société Helicon vient d’être signé cette se-maine. “La visite d’Aznavour est pour

son implication dans le processus de paix et à accroître le soutien du public” ont avisé les organisateurs au public.

Aznavour, de famille arménienne, appelé le “Frank Sinatra Français”, a officié aussi en tant qu’ambassadeur honoraire de France en Arménie, tout en servant d’ambassadeur d’Arménie en Suisse, où il vit.

Tout au long de sa longue carrière, qui

a débuté dans les années 40, Charles Aznavour a chanté des milliers de chansons, dont de grands succès. De nombreuses chansons de son répertoire sont déjà chantées en hébreu.

En 1967, Aznavour avait interprété “Yerushalaim”.

Muriel Bensimon – © Le Monde Juif .info

Charles Aznavour en concert en Israël. 23 novembre à Tel-Aviv

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 au 8 Octobre 2013

Netanyahou à Obama : « l’Iran doit prendre des mesures significatives »

Les récents propos conciliants de l’Iran doivent être assortis de « mesures transparentes, vérifiables et significatives », a déclaré lundi le premier ministre Benyamin Neta-nyahou au président américain Ba-rack Obama.

« L’Iran est déterminé à la destruction d’Israël, donc pour Israël, le test ultime d’un futur accord avec l’Iran est de sa-voir si l’Iran démantèle son programme nucléaire militaire, » a déclaré Neta-nyahou après sa rencontre avec Obama.

« A cet égard, je tiens à vous exprimer ma gratitude pour l’énorme travail qui a été fait pour avoir un régime de sanc-tions mis en place pour contrecarrer la quête iranienne de l’arme atomique,

» a-t-il ajouté. « Je crois que c’est la combinaison d’une menace militaire crédible et la pression de ces sanctions qui ont amené l’Iran à la table des négo-ciations. »

« Je crois également qui si la diploma-tie doit travailler, ces pressions doivent être maintenues en place, » a dit Neta-nyahou a Obama. « Et je pense qu’elles ne devraient pas être réduites jusqu’à un succès vérifiable. Et en fait, c’est la ferme conviction d’Israël que si l’Iran continue à avancer son programme nucléaire au cours des négociations, les sanctions devraient être renforcées… Je pense que c’est toujours la seule for-mule qui peut arriver à une résolution pacifique de ce problème. »

Obama a déclaré plus tôt que Washing-ton n’allègera pas ses sanctions contre l’Iran à moins que, et jusqu’à ce que Téhéran arrête son programme d’arme-ment nucléaire.

Lors de la rencontre entre les deux diri-geants, le premier ministre a discuté de l’avancement du nucléaire iranien, pré-sentant des documents montrant que l’Iran était plus loin dans son dévelop-pement nucléaire que le soupçonnent les inspecteurs internationaux.

Netanyahou a également présenté à Obama les points clés qu’il entend exposer dans son discours à l’assem-blée générale de l’ONU mardi. Entre autres choses, Netanyahou devrait dire qu’il n’exclut pas un dialogue diploma-tique avec le nouveau président iranien, à condition que les pourparlers pro-duisent de vrais résultats.

Obama a dit qu’il était clair que, malgré l’offensive de charme de Rouhani, les Etats-Unis ne prendraient pas l’Iran au mot, et s’attendent à voir des actions, en particulier une réduction du niveau d’enrichissement d’uranium comme exigée par la communauté internatio-nale, qui peuvent être vérifiées.

Les Etats-Unis, a-t-il dit, négocieront avec l’Iran « avec leurs yeux grands ouverts » et en étroite consultation avec Israël sur les développements. Il a sou-ligné que les Etats-Unis n’écartaient pas d’options concernant l’Iran, y com-pris l’option militaire.

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