israël actualités n°241

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GRATUIT - Numéro 241 - Edition du Mercredi 16 janvier 2013 Journal Israélien en langue française

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Toute l'Actualité en Provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°241

GRATUIT - Numéro 241 - Edition du Mercredi 16 janvier 2013 Journal Israélien en langue française

Page 2: Israël Actualités n°241
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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :

Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol

Tel : 06 66 70 09 96

Dimanche 27 Janvier, aura lieu comme tous les ans le Gala au pro-fit des Magav . Nous aurons la pos-sibilité, pour ceux qui soutiennent Israël envers et contre tout, surtout les media en ce moment, d’appor-ter notre soutien aux Magav, les Gardes frontières qui surveillent notre pays du Nord au Sud et d’Est en Ouest.

Ces gardes frontière, au risque de leur vie, protègent nos enfants, nos familles installées en Israël, ou bien, nous-mêmes, lorsque nous partons en vacance en Israël …Encore une fois, il faut apporter notre soutient quoi qu’il arrive à Israël et à son armée que l’on soit pour ou contre le gouvernement en place car il est important, comme depuis la création de l’état d’Israël, qu’il y ait un consensus entre tous les partis et toutes les tranches de la population que l’on soit de gauche ou de droite, religieux ou laïque, de couleur de peau différente … Seule la sécurité d’Israël est importante, aussi bien pour Israël que pour la diaspora

… Des hommes comme David Bitan, en France, il n’en existe pas beaucoup … Depuis plus de 20 ans, cet homme infatigable pour la cause d’Israël a mis tous les moyens en œuvre pour mener à bien cette mission malgré la haine de nos ennemis qui ont fait en sorte plus d’une fois de lui barrer la route. Aujourd’hui, apportons notre soutien à cette association « Migdal » et par la même occasion aux Magav. Venons nombreux soutenir l’associa-tion, remercier tous les bénévoles et surtout tous les donateurs qui n’hési-teront pas, je l’espère, à être généreux pour les Magav qui, à la fleur de l’âge, risquent leur vie tous les jours pour la sécurité d’Israël alors qu’ils devraient penser à d’autres choses comme le font tous les jeunes de leur âge … Venez nombreux soutenir l’as-sociation « Migdal » Dimanche 27 Janvier 2013. Je vous garantis que nous passerons une très bonne soi-rée entre nous. Ensemble soutenons Israël ! Ensemble soutenons Migdal !

Alain Sayada

Tous ensemble, soutenons les Magav de Migdal !

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Le second mandat accordé au Pré-sident Obama va se révéler une très lourde erreur que l’état d’Israël mais aussi toutes les démocraties occidentales vont devoir porter. Ba-rack Hussein va enfin pouvoir faire ce qu’il veut de ses 4 prochaines an-nées à la tête du pays le plus puis-sant de la planète. par Nina

Si effectivement, il s’est senti obligé de freiner ses ardeurs en matière de grands projets concernant le moyen-orient, il peut, puisqu’il ne peut être réélu une 3è fois, donner une bonne ruade, à ces israéliens « arrogants » et surtout son premier ministre B. Netanyaou. Obama a déjà donné le ton : Hagel au Pentagone, Brennan à la CIA et Kerry, sont un trio de choc qui ont toujours claironné qu’ils sont pour une remise en question de l’indéfectibilité amicale à l’endroit d’Israël.

Certains éditorialistes américains ten-tent depuis de nous faire croire que le trio de choc est composé d’hommes de paix, et blablabla...et « qu’il serait temps de donner un avenir à la feuille de route ». En regardant de près leurs antécédents, ils sont surtout tour-nés vers la Mecque. On fait vite en Occident. On est pressés parce que le mythe : « si la guerre entre Israël et les arabes palestiniens, s’achève, tout ira mieux dans le meilleur des mondes possibles ».

Être con à ce point là, c’est remar-quable ! Ce n’est du reste pas seu-lement stupide, c’est adhérer à cet immonde sondage d’il y a quelques années venant des instances de l’Union Européenne et qui avait donné comme principal fauteur de trouble pour la paix mondiale, Israël. (57 % de sondés brrrrr...j’en frissonne encore!).

LE MYTHE A DE BEAUX JOURS DEVANT LUI

Aujourd’hui, sous l’impulsion oba-manienne à n’en pas douter, revoici l’Union Européenne, encline à s’émouvoir à nouveau de l’état de Palestine qu’elle a aidé à se hisser au rang d’état non-membre à l’ONU. Revoici cette Union Européenne qui a tant de soucis financiers et éco-nomiques dans ses états membres, s’inquiéter encore et encorer pour son état chéri de Palestine. La relance de la feuille de route, qui mettrait selon ces doux rêveurs, un point final au conflit israélo-arabe et qui selon les croyances de l’Occident, augurerait d’un paix juste et durable DANS LE MONDE, est à nouveau d’actualité. Le postulat ?

RETOUR AUX FRONTIERES DE 67 ET PARTITION DE JERUSA-LEM AU PROFIT D’UN FUTUR ETAT PALESTINIEN QUI EN FERAIT SA CAPITALE.

La concordance des temps n’est pas une création de mon esprit sioniste. Obama dispose d’un boulevard de-vant lui pour mettre à mal « l’amitié indéfectible américano-israélienne ». Ce type est un revanchard de la pire espèce. Son inimitié à l’égard de Netanyaou, le fait que ce dernier ait triomphé devant le Congrès, qu’il parle un américain parfait et connait les rouages du pays qui l’a vu grandir, en fait une victime de choix.

Il est vrai que les ennemis d’Obama ont toujours remis en question son honnêteté vis à vis de sa conversion au christianisme par le pasteur anti-sémite Jérémiah Wright et le parfum entêtant d’ancien mahométan qu’il fut dans sa jeunesse en Indonésie. Pousser l’UE à faire pression sur Israel en ce moment est parfaitement dans les possibilités d’Obama.

N’a-t-il pas en sous-main, organiser les votes en faveur de la votation des pays européens d’un état de Palestine à l’ONU ? Qui ne sait pas que l’Eu-rope est un partenaire privilégié d’Is-raël pour ses exportations ? Personne.

Obama le sait, l’UE le sait, l’Iran le sait très bien et les pays arabes fanati-sés à l’extrême grâce aux révolutions, le savent tout autant. 1973 – 2013 Les instances européennes devraient en toute logique s’occuper fébrilement des problèmes économiques qui se sont abattus sur son territoire. On évalue à près de 12 % le nombre de chômeurs dans l’UE.

Et pourtant...Non...Le bien être des arabes ne doit prendre aucun retard. C’est ainsi que l’UE vient d’octroyer 5 milliards de dollars à l’Egypte de l’islamiste Morsi. Dans la foulée, elle accède à la demande américaine de relancer la fameuse « feuille de route » insensée, criminelle, mettant en danger la sécurité d’Israël. Pour faire

court, l’Occident vient de baisser son froc encore une fois devant la menace des fascistes qui déclament le Coran à tout bout de champ et veulent élimi-ner les juifs. Les verts-de-gris d’hier portent des keffieh et bouffent halal aujourd’hui.

La solution finale est en route ? En 1973, la guerre de Kippour donnait une idée de ce que l’Europe vendue à l’OPEP, aux keffiehs du Golfe, pou-vait faire comme mal absolu contre les juifs d’Israël. Qui se souvient aujourd’hui de la lâcheté des pays de l’Union Européenne ? Pas grand monde. Alors que la guerre faisait rage après l’attaque monstrueuse de pays arabes coalisés contre Israel, Tsahal avait besoin de munitions.

C’est donc tout naturellement, que le gouvernement israélien de l’époque, se tourna vers son allié américain.

AUCUN PAYS D’EUROPE SOUS LE DICKTAT DES PAYS ARABES N’A LAISSE D’AVI-ONS CHARGES D’ARMES EN DIRECTION D’ISRAEL, SE PO-SER AFIN DE RENOUVELER LE CARBURANT NECESSAIRE.

C’est aux forceps que les Etats-Unis ont obtenu l’aide du Portugal...un aéroport bien planqué pour ne pas être trop repéré par les autres...les européens et les arabes. Cela n’aura même pas suffit à l’Europe d’avoir été couarde et complice dans cette guerre qui coûta la vie de plus de 3 000 soldats. L’OPEP organisa un choc pétrolier, augmentant le prix du baril de 70 %.

L’Europe complice à nouveau d’un massacre des juifs ? OUI. Les mar-chés financiers, les bons rapports avec les dictatures islamistes, valaient bien la mort de ce petit état juif. Ce pays de «parenthèses» comme disait Vil-

lepin.

En 2013, cette Europe unie ou non, décide d’étrangler l’état juif pour plaire aux monarchies et nouvelles dictatures islamiques en s’occupant de faire appliquer ce qu’on appelle pudiquement « l’initiative saou-dienne ». Cette belle Europe reverra à la baisse ses échanges commerciaux si ces juifs à la nuque raide osent se rebuffer à l’établissement d’un état arabe sur ses terres. On est en plein dans le chantage au boycot. Pres-sions, chantages, kif-kif...

Les arabes se sentent partout chez eux et dans toutes les chancelleries du monde. Non seulement, ils détiennent les énergies mais aussi les troupes avancées. Plus de 50 millions en Eu-rope, il est évident, que la paix civile passera par la case Israël.

L’Amérique d’Obama, l’Amérique latine suivant Obama ou très amie avec l’Iran et sa révolution isla-mique, l’Europe et sa lâcheté devant les épreuves, tout ceci ressemble à un scénario que les juifs connaissent par cœur. Seuls contre tous ? Beau-coup de nos gentils-juifs-de-gauche, se foutaient de nous (et continuent de le faire), car nous serions paranos. Parano, je veux bien assumer..

.Tant que je suis vivante...tant qu’Is-raël reste vivant, je me fous des quo-libets. C’est à nous de voir. C’est à nous, en diaspora d’apporter non pas un soutien mais de fournir un travail qui paiera. Nous connaissons la mala-die : apportons les médicaments ou à tout le moins, travaillons rapidement à son élaboration.

Nina

Boulevard Obama

Un missile balistique à courte portée a été tiré à l’intérieur de la Syrie mercredi, suivant des lance-ments similaires la semaine der-nière, a déclaré jeudi un respon-sable de l’OTAN. Le responsable a condamné des tirs de missiles «irresponsables», que les autorités américaines appellent une escalade après 21 mois de guerre civile en Syrie.

Leur utilisation a été découverte une première fois le mois dernier. «L’uti-lisation de ces armes aveugles montre un mépris total pour la vie du peuple syrien,» a-t-il dit. Le responsable a

déclaré que l’OTAN avait détecté le lancement d’un missile balistique à courte portée mercredi à l’intérieur de la Syrie, suivant des lancements similaires les 2 et 3 janvier.

Tous ces missiles ont été tirés à l’in-térieur de la Syrie, exposant dans le nord du pays. La description des missiles correspond à celle des mis-siles Scud qui sont dans l’arsenal de l’armée syrienne, mais le responsable de l’OTAN n’a pas confirmé le type de missile utilisé.

Le rapport de l’OTAN fait suite à un autre rapport, d’un militant de l’oppo-

sition syrienne vivant près de la base de Qaldoun, à 50 kilomètres au nord de Damas, qui a dit que quatre larges missiles, apparemment des Scuds, ont été tirés de la base durant la nuit. L’OTAN a accepté d’envoyer des bat-teries anti-missiles Patriot pour proté-ger la Turquie, membre de l’Alliance, des possibles attaques de missiles syriens.

La semaine dernière, l’armée sy-rienne a tiré au moins quatre missiles balistiques de fabrication iranienne, selon le Wall Street Journal, soule-vant des inquiétudes que le régime d’Assad se mette à utiliser des armes

plus destructrices pour se maintenir au pouvoir.

Selon le rapport, l’armée syrienne a augmenté son utilisation de missiles Fateh 101 de fabrication iranienne, ce qui suggère que la dictature islamique intensifie son soutien au dictateur sy-rien Bachar Assad.

«Cela montre certainement une action plus agressive de la part du régime syrien, aidé par les iraniens,» a dé-claré un haut responsable américain cité par le Wall Street Journal. «Cela pourrait être un signe de désespoir ou de nouvelles tactiques,» a-t-il dit.

L’OTAN détecte de nouveaux tirs de missiles en Syrie

Page 5: Israël Actualités n°241

Une association humanitaire alle-mande a envoyé 50 000 CD de chants de Noël, affichant en fait des titres de chansons des jeunesses hitlériennes sur les écrans d’ordi-nateur lors de la lecture, selon la radio publique régionale NDR.

L’antenne allemande de SOS Vil-lages d’enfants, qui vient en aide à des orphelins ou à des enfants sépa-rés de leurs parents, ainsi que la mai-son de production du CD ont déposé une plainte à Munich pour soupçons d’incitation à la haine, selon la même source.

Lors de la lecture de «Mon beau sapin» ou d’»Ave Maria», ce sont les titres de chants des jeunesses hitlériennes qui sont apparus sur les écrans d’ordinateurs. L’antenne alle-mande de SOS Villages d’enfants, qui vient en aide à des orphelins ou

à des enfants séparés de leurs parents, ainsi que la maison de production du CD ont déposé une plainte à Munich (sud de l’Allemagne) pour soupçons d’incitation à la haine, selon la même source.

Le CD avait été expédié en octobre à quelque 50.000 foyers. Lors de la lec-ture de «Mon beau sapin» ou d’»Ave Maria», ce sont les titres de chants des jeunesses hitlériennes qui sont apparus sur les écrans d’ordinateurs.

Dès la mi-décembre l’organisation a informé par courrier les destinataires du CD, soulignant ne pas pouvoir encore expliquer les raisons de la présence de ces titres de la propa-gande du IIIe Reich. Les Jeunesses hitlériennes étaient une organisation paramilitaire du parti nazi NSDAP, destinée à former des soldats prêts à servir le IIIe Reich.

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Allemagne : des chansons des jeunesses hitlériennes sur des CD de chants de Noël

Un groupe d’hommes armés du Fa-tah du camp de réfugiés (…) de Ba-lata, à Naplouse, ont annoncé mer-credi la création de «l’armée des combattants libres». Les membres du groupe terroriste ont célébré l’occasion en tenant une marche dans le camp durant laquelle ils ont tiré en l’air.

Les forces de sécurité de l’autorité palestinienne sont engagées dans une mission de grande envergure pour confisquer les armes illégales à Jénine et Balata ces derniers mois. Les raids ont souvent impliqué des échanges

de tirs avec des hommes armés, dont certains sont d’anciens membres de l’aile «militaire» du Fatah, les bri-gades des martyrs d’al-Aqsa.

L’opération a été lancée suite a l’at-taque de la maison du gouverneur de Jénine, Kadoura Moussa. Moussa n’a pas été blessé dans l’incident, mais est mort d’une crise cardiaque le soir même. Parmi les suspects arrêtés au cours des raids se trouvait Zakaria Zoubedi, le chef des brigades des martyrs d’al-Aqsa à Jénine.

Les hommes armés semblent mainte-

nant réaffirmer leur autorité en Judée Samarie. Lors d’une conférence de presse, le groupe a déclaré : «nous appelons le président Abou Mazen (Mahmoud Abbas) à former une commission d’enquête sur le fonc-tionnement des forces de sécurité qui ont ciblé des centaines d’hommes du Fatah en Judée Samarie.»

Le groupe terroriste a souligné qu’il soutient Abbas comme le président du peuple palestinien et ne retournera ses armes que contre les ennemis du président et du Fatah.

Des terroristes du Fatah forment un nouveau groupe

Pendant notre retour d’une visite journalistique au village de Surif, près d’Hebron, j’ai remarqué, de loin, un opulent palace près du vil-lage de Kharas. Nous nous sommes arrêtés, et avons découvert que le palace appartenait à l’un des habi-tants du village, Mohamed Abdel Hadi, dit Bachina, un homme d’af-faire qui possède une entreprise de construction et qui a fait sa fortune en Israël.

La propriété est construite sur un terrain de deux hectares, a mis 6 ans à se construire, et son design, d’ins-piration chinoise selon son proprié-taire, veut refléter sa culture de chef de tribu, son goût pour la « nouvelle élégance », et son affiliation reli-gieuse en raison des versets du coran qui sont incrustés en de nombreux endroits.

Nous avons croisé le fils du proprié-taire, qui était en train de tailler des arbustes dans le jardin. Il refusa de se laisser prendre en photo, mais ré-pondit à nos questions et nous laissa prendre le palace en photo.

Il nous indiqua que le palace avait des circuits de caméra de surveillance, une immense salle de conférence, et que sa famille utilisait uniquement des emplacements spécifiés, et non la totalité des lieux.

Il nous montra les tableaux peints à même les murs, et nous indiqua que l’artiste est resté pendant un an pour peindre ses œuvres. Quand nous lui avons demandé combien de pièces avait la propriété, il nous a répondu qu’il ne les avait pas compté !

© Ibrahim Mizher

En Palestine, où règne la misère, Ibra-him Mizher, journaliste , a fait une bien étrange découverte

Page 6: Israël Actualités n°241

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Barack Obama est-il antisémite ?

Un chroniqueur de The Ameri-can Spectator, magazine améri-cain conservateur, Quinn Hillyer, l’affirme : Obama est antisémite. Il note, à l’appui de son affirma-tion, les vingt années passées par Barack Obama auprès de Jeremiah Wright, le pasteur indéniablement antisémite de la Trinity United Church of Christ de Chicago qui a été son « guide spirituel » pendant plus de vingt ans, et qui ne pouvait prononcer un sermon du dimanche sans s’en prendre au « pouvoir juif » ou aux « hymies ».

Il note aussi l’amitié de Barack Oba-ma pour des gens tels que Rashid Khalidi, Ali Abunimah ou Louis Far-rakhan, le dirigeant de The Nation of Islam, un homme qui déclarait, voici quelques années que Hitler était l’un des plus grands et des plus admirable personnages politiques du vingtième siècle.

Il répondait d’emblée à ceux qui ci-taient la présence de Juifs de gauche au sein de l’entourage d’Obama, qu’être Juif n’empêchait pas l’antisé-mitisme : une longue lignée de Juifs antisémites peut se trouver tracée qui commence avec Karl Marx, se pour-suit avec Bernard Lazare en France (avant que celui-ci prenne conscience de certaines choses lors de l’affaire Dreyfus), et avec des gens tels que Norman Finkelstein ou Shlomo Sand aujourd’hui.

On pourrait ajouter à la liste des Juifs qui, sans être antisémites, sont mépri-sants vis-à-vis des autres Juifs, tels Hannah Arendt qui, en son temps, s’est révélée l’une des plus perni-cieuses ennemies d’Israël et a beau-coup œuvré pour les gauchistes « anti-sionistes ».

Je n’affirmerai pas quant à moi qu’Obama est antisémite, et je préfé-rerai dire qu’il a beaucoup d’affection pour les Juifs antisémites, qui lui per-mettent de dire qu’il n’est pas antisé-mite, et qu’il a par exemple, nommé à la Cour Suprême une personne juive (Elena Kagan), qui se trouve par ailleurs être une antimilitariste très à gauche et très hostile à Israël, et eu pour Chief of Staff à la Maison Blanche un homme qui a vécu en Is-raël, Rahm Emanuel, qui n’en est pas moins un apparatchik sans scrupules du parti démocrate, sans plus aucun lien avec Israël.

C’est cette affection pour un certain type de Juifs qui anesthésie les Juifs américains qui votent Obama et ne voient absolument pas en quoi Oba-ma est dangereux. Dès lors qu’ils ne voient pas en quoi Obama est dan-gereux, ils ne devraient pas voir le moindre signal de danger dans les nominations qu’Obama est en train d’effectuer pour composer l’équipe de politique étrangère de sa deuxième administration.

Cette composition est, pourtant très intéressante. Keith Ellison, premier musulman élu au Congrès, a deman-dé à prêter serment sur le Coran La première personne nommée a été John Kerry, qui va devenir Secrétaire d’Etat en remplacement d’Hillary Clinton.

Et John Kerry semblera un simple dé-mocrate bon teint, jusqu’au moment où on regardera ses activités passées concernant le Proche-Orient ces der-nières années. John Kerry a travaillé régulièrement depuis 2009 avec Keith Ellison, membre de la Chambre des représentants venu du Minnesota, premier musulman élu au Congrès, et première personne à avoir demandé de prêter serment sur le Coran lors de son entrée en fonction (il n’a pu le faire, mais a posé ensuite pour les photographes, la main sur un Coran relié cuir).

John Kerry et Keith Ellison se sont rendus ensemble à Gaza, après l’opé-ration Plomb durci aux fins d’exami-ner les « dégâts provoqués par Israël » d’évaluer la « situation humani-taire ». Ils ont, bien sûr, rencontré des représentants du Hamas. Les déclarations de Kerry et Ellison à leur retour aux Etats-Unis ont été dévas-tatrices pour la réputation d’Israël, et ont fait l’objet de louanges de la part de la branche américaine des Frères musulmans, le Council on American Islamic Relations.

John Kerry a aussi, à partir de 2009, noué des relations étroites avec le régime Assad en Syrie, s’est déclaré « admirateur des accomplissements » de Bachar Al Assad, ce, jusqu’en avril 2011, puisque l’expression figure dans un discours prononcé devant le Carnegie Endowment for Internatio-nal Peace à ce moment.

En 2010, Kerry a adressé une lettre d’appui au mouvement gauchiste « pro-palestinien » Code Pink qui vou-

lait se rendre à Gaza et rencontrer lui aussi des dirigeants du Hamas, et cette lelttre a été utilisée pour facili-ter le voyage de Code Pink vers Gaza depuis Le Caire.

Je pourrais ajouter diverses activités de Kerry en faveur du Pakistan, de l’Iran ou du régime Chavez au Ve-nezuela, mais je n’entends pas écrire une biographie détaillée de ce brave homme. Je dirai juste que John Kerry sera pire, bien pire qu’Hillary Clin-ton, et qu’il est porteur de sympathies certaines, qui ne sont pas des sympa-thies envers Israël, et pas vraiment des sympathies envers la liberté.

La deuxième personne nommée est John Brennan, un ancien de la CIA, qui va devenir, précisément, direc-teur de la CIA, et avec lui, l’agence de renseignement américaine sera en de bonnes mains, aux yeux du CAIR tout au moins, dont John Brennan est très proche. John Brennan a été le tsar d’Obama pour les questions de terro-risme ces quatre dernières années.

C’est un homme qui n’a cessé de trouver toutes les qualités à l’islam à chaque fois qu’on lui en a parlé, qui lorsqu’on lui a demandé quelle était sa ville préférée parmi toutes les villes du monde musulman qu’il avait visitées a répondu Al Quds (le nom islamique de Jérusalem).

C’est grâce à lui aussi que les auteurs de tentatives d’attentats islamiques ou d’attentats islamiques réalisés aux Etats-Unis ont pu être considérés non pas comme des terroristes mais comme des criminels de droit com-mun, et c’est grâce à lui, par exemple que la tuerie de Fort Hood, commise au cri de « Allahu Akbar » par le ma-jor Hasan a été qualifiée d’ « accident sur le lieu de travail ».

Je pourrais ajouter divers détails, mais je ne veux pas accabler cet autre brave homme. Je dirai juste que John Brennan sera pire, bien pire que ses prédécesseurs, et qu’il est lui aussi porteur de sympathies certaines. Je ne sais s’il se tourne cinq fois par jour vers La Mecque, mais il doit en avoir la tentation, et je doute qu’il ait la moindre sympathie envers Israël. La troisième personne est, bien sûr, Chuck Hagel. Celui-ci a été sénateur jusqu’en 2009. Il siégeait alors sur les bancs républicains.

Il appartenait à l’aile paléoconserva-

trice du parti républicain, aile heureu-sement minoritaire, très minoritaire, porteuse de tentations isolationnistes et de discours empreints d’hostilité envers Israël et, plus largement en-vers les Juifs. Si Chuck Hagel n’est, lui-même, pas antisémite, disons qu’il s’y est très bien pris pour frôler l’antisémitisme depuis plus de vingt ans et pour faire des remarques déso-bligeantes sur les « Juifs », sur leur poids financiers, sur leur emprise sur la politique américaine.

Chuck Hagel a, par ailleurs, pris des positions très régulièrement favo-rables aux groupes terroristes isla-miques et à la république islamique d’Iran, et très défavorable à Israël. Quelques échantillons : en 2000, Chuck Hagel a été l’un des quatre seuls membres du Sénat, démocrates et républicains confondus, à avoir refusé de signer une lettre de soutien à Israël, et le seul à clamer alors qu’il était sénateur des Etats-Unis et pas d’Israël. En juin 2004, il a été le seul sénateur à ne pas signer une déclara-tion commune incriminant les activi-tés nucléaires iraniennes et deman-dant des sanctions contre l’Iran.

En aout 2006, il a fait partie des douze sénateurs qui ont refusé de contresigner un courrier, signé par tous les autres sénateurs, républicains ou démocrates, demandant à l’Union Européenne de placer le Hezbollah sur la liste des organisations terro-ristes, et il a été le seul sénateur à faire une déclaration disant que le Hezbollah était aussi un mouvement politique légitime au Liban.

En 2007, il a été le seul sénateur ré-publicain à avoir refusé de voter une motion de soutien à Israël au sein du Congrès, et il a déclaré alors que le problème n’était « pas le terrorisme », mais le fait que « les Palestiniens avaient été enchaînés par les Israé-liens ».

En juin 2008, il a signé avec John Kerry une tribune publiée dans le Wall Street Journal dans laquelle ils affirmaient tous deux leur appui au régime Assad. En mars 2009, il a été à l’initiative d’une lettre signée par neuf autres éminences au passé suspect, telles Brent Scowcroft ou Zbignew Brzezinski, demandant à Barack Obama de reconnaître le Ha-mas et d’entamer, sans préalable, des négociations avec celui-ci.

Je pourrais en ajouter des pages et des pages encore. Mais je ne veux pas accabler un homme qui a tout à fait sa place dans la Maison Blanche d’Oba-ma. Dois-je dire que si sa nomination est entérinée, il sera pire, bien pire que ses prédécesseurs, et qu’il est lui aussi porteur de sympathies certaines ? Et il veut maintenant se présenter comme un ami d’Israël ? Il devrait se reconvertir dans l’humour noir, il y aurait une carrière prometteuse, et il aura l’avantage d’y être moins nui-sible.

Quelques Juifs américains voient du danger dans les nominations effec-tuées par Obama. Certains, même, parmi ceux qui ont appelé à voter Obama (ainsi Alan Dershowitz et Ed Koch), mais la plupart ne voient toujours pas en quoi Obama est dan-gereux. Certains, mêmes, tels Tho-mas Friedman, du New York Times,

et Jeffrey Goldberg, de The Atlantic Monthly, appuient ces nominations, tout en se disant amis d’Israël !

Avec des amis comme ceux-là, qui a vraiment besoin d’ennemis, n’est-ce pas ? Thomas Friedman et Jeffrey Goldberg devraient envisager un voyage à Téhéran, ils rencontreraient d’autres gens qui se réjouissent des nominations effectuées par Obama, et je suis certain que le régime se ferait un plaisir de leur offrir le billet d’avion.

Que lire dans ces nominations, si on garde les yeux ouverts ? Une orientation accentuée en faveur de l’islam radical, une quasi certitude que l’administration Obama accepte la nucléarisation de l’Iran, une quasi certitude que les pressions sur Israël vont s’accentuer et, ajouterai-je, une certitude absolue que des coupes drastiques dans les budgets militaires américains vont avoir lieu, ce qui donnera le champ libre à diverses dic-tatures et divers régimes autoritaires.

Reproduction autorisée avec la men-tion suivante : © Guy Millière pour www.Dreuz.info PS Une note récon-fortante pour finir. Obama vient de nommer une économiste française, Esther Duflo, pour prendre la tête du Global Development Council, ins-titution chargée de veiller sur les « politiques des Etats-Unis en faveur du développement » dans les pays sous-développés.

Elle fait partie de la mouvance d’éco-nomistes socialistes grâce auxquels nous avons en France le merveilleux gouvernement présent, et on com-prend que, voyant prises des mesures qui multiplient les pauvres, Obama, qui entend lui aussi multiplier les pauvres, soit intéressé. Esther Duflo mène, grâce à ses idées, une brillante carrière aux Etats-Unis depuis des années, et elle a eu bien raison de ne pas choisir la pensée libérale clas-sique, qui lui aurait assuré moins de débouchés.

Ce qui a sans aucun doute intéressé Obama est aussi autre chose : Esther Duflo s’occupe du Poverty Action Lab, fondé au Massachusetts Insti-tute of Technology, avec Abdul Latif Jameel, grâce à l’argent du père du monsieur, Mohammed Abdul Latif Jameel, un Saoudien multimilliar-daire, et, accessoirement, financier, grâce à de soigneux montages, de la Benevolence International Foun-dation, l’une des organisation qui finance al Qaida. C’est excellent d’avoir des amis bien placés, et qui ont tout pour faire qu’Obama s’inté-resse à vous.

Plus réconfortant encore : le prochain Secrétaire au Trésor sera Jack Lew, aujourd’hui Chief of Staff de Barack Obama : un homme très à gauche, qui a conduit toutes les manœuvres contre les Républicains au cours des négociations concernant la falaise fiscale, « fiscal cliff » : les dépenses et les déficits ne vont plus courir, ils vont galoper, les hausses d’impôts aussi. Le socialisme est en marche aux Etats-Unis. Ceux qui imaginent que l’Europe échappera au cata-clysme peuvent continuer à rêver…

par: Guy Millière

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Alors que les Américains cherchent à trouver une alternative au choix difficile et peu réjouissant, consis-tant soit à accepter que le lea-dership enragé de l’Iran possède des armes nucléaires ou bien, pour empêcher cela, bombarder ses ins-tallations nucléaires, un analyste propose une troisième voie possible à laquelle on peut croire.

par Daniel PipesThe Washington Times

Fait intéressant, c’est inspiré par une politique qui ne date pas d’hier et qui visait un ennemi différent – il s’agis-sait de moyens utilisés par l’admi-nistration Reagan pour manipuler l’Union soviétique - mais ce modèle, que l’on jugera démodé et peu pro-bable aujourd’hui, offre un prototype utile.

Abraham D. Sofaer, un ancien juge de district et conseiller juridique du Département d’Etat, maintenant «se-nior fellow*» [directeur de recherche (NDLT)] à la Hoover Institution, sou-tient dans Taking On Iran : Strength,

Diplomacy and the Iranian Threat Se battre contre l’Iran: la force, la diplo-matie et la menace iranienne (Hoover Institution, 2013) que depuis la chute du shah durant l’administration Car-ter, Washington «a répondu à l’agres-sion iranienne par des sanctions inef-ficaces et des avertissements et des condamnations vaines.»

Jamais, depuis 1988, note-t-il, le gou-vernement américain n’a concentré son attention sur la force militaire iranienne qui protège tout particuliè-rement l’ordre islamique du pays et le plus souvent fomente des attaques à l’étranger, force diversement appelée les Pasdaran ou Sepah en persan et le Corps des Gardiens de la Révolution iranienne CGRI, ou IRGC en anglais. Cette force d’élite d’environ 125.000 hommes, créée en 1980, joue un rôle démesuré dans la vie politique et éco-nomique de l’Iran. Elle possède sa propre armée, sa propre marine et ses propres unités de forces aériennes, elle contrôle les programmes de mis-siles balistiques, et elle participe au contrôle sur le programme nucléaire

du pays.

Elle utilise les Basijis[une force paramilitaire iranienne fondée par Khomeyni (NDLT)], qui veille à l’application stricte de la morale isla-mique à la population iranienne. Ses forces militaires sont plus importantes que les forces armées régulières.

Sa force Qods [littéralement Jeru-salem Force (NDLT)] d’environ 15.000 agents propage la révolution de Khomeiny à l’étranger via l’infil-tration et l’assassinat. Son personnel possédant des titres universitaires occupe maintenant des postes clés au sein du gouvernement iranien. Abra-ham D. Sofaer de la Hoover Institu-tion.

Le Corps des Gardiens de la Révo-lution iranienne (CGRI) a joué un rôle de premier plan dans l’attaque contre des Américains, leurs alliés et leurs intérêts, surtout si l’on inclut les substituts et partenaires classiques du CGRI, tels que le Hezbollah, le Ha-mas, le mouvement Moqtada al-Sadr, même les talibans et Al-Qaïda.

Les hauts faits du CGRI comprennent le bombardement en 1983 contre la caserne des Marines et contre l’ ambassade des USA au Liban, les bombardements de 1992 et 1994 des cibles juives en Argentine, le bombar-dement en 1996 des casernes Khobar en Arabie Saoudite, la tentative de 2011 pour tuer l’ambassadeur saou-dien à Washington, et l’approvision-nement du Hamas avec des missiles pour sa guerre de 2012 avec Israël (qui sont déjà en cours de réapprovi-sionnement).

Dans l’ensemble, les attaques du CGRI ont causé la mort de plus de 1.000 soldats américains , de nom-breux membres de plusieurs autres forces armées et de non-combat-tants. Le gouvernement américain a condamné le CGRI comme un soutien d’Etat du terrorisme et l’a désigné comme un responsable de la prolifération d’armes de destruction massive.

Sofaer prône une approche souple à deux volets vis-à-vis de Téhé-ran: «Faire face à l’agression du CGRI directement et négocier avec l’Iran.» Par confrontation il entend que Washington exploite «l’éven-tail complet des options disponibles pour mettre un frein aux attaques préventives du CGRI sur les sites nucléaires.»

Il soutient que les forces américaines en ont le droit et devraient le faire, à savoir cibler les usines et les instal-lations de stockage pour les armes, les installations liées au CGRI (bases, ports, camions, avions, navires), les livraisons d’armes sur le point d’être exportées, et les unités du CGRI.

L’objectif de Sofaer n’est pas seule-ment de stopper la violence du CGRI, mais aussi de «saper la crédibilité et l’influence de ce CGRI, et aider à convaincre l’Iran de négocier sérieu-sement» sur son programme d’arme-ment nucléaire. Par négociations il veut dire de parler à Téhéran à propos des questions en suspens, plutôt que d’essayer de le punir en gardant une réserve distante.

Sofaer cite James Dobbins, ancien envoyé spécial américain en Afgha-nistan, qui exprime un point de vue semblable: «Il est temps d’appliquer à l’Iran les politiques qui ont gagné la guerre froide, ont libéré du Pacte de Varsovie, et ont réuni l’Europe: la détente et l’endiguement, la commu-nication chaque fois que c’est pos-sible , et la confrontation en cas de besoin. Nous avons parlé à la Russie de Staline.

Nous avons parlé à la Chine de Mao. Dans les deux cas, une plus grande dénonciation publique mutuelle a changé leur système, pas le nôtre. Il est temps de parler à l’Iran, sans

condition, et complètement. « Plus largement, avec Chester A.Crocker, un autre ancien diplomate américain, Sofaer voit la diplomatie comme «le moteur qui convertit l’énergie brute et la puissance tangible en résultats significatifs en politique.»

Le CGRI a coordonné le bombarde-ment des casernes de Khobar Towers de 1996 en Arabie saoudite, tuant 19 militaires américains.

Se confrontant et négociant simulta-nément, Sofaer s’attend à ce que ceci arrivera [à faire ce que nous voulons, à savoir] à mettre beaucoup de pres-sion sur Téhéran afin d’améliorer son comportement en général (par exemple, en matière de terrorisme) et éventuellement que cela l’amènera à arrêter le programme nucléaire, tout en gardant disponible l’hypothèse d’une frappe préventive «si tout le reste échoue.

« L’ancien secrétaire d’Etat George P. Shultz, dans sa préface à Taking on Iran, qualifie l’idée de Sofaer «une alternative qui aurait dû être mise en place il y a longtemps.» En effet, il est bien trop tard pour répondre aux atrocités du CGRI avec le langage de la force, le seul langage que les dirigeants iraniens comprennent - et laquelle idée a l’avantage supplémen-taire d’éviter éventuellement de plus grandes hostilités.

Employer la tactique de la guerre froide pour s’attaquer à l’Iran

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Arafat n’avait pas le sida. C’est une mauvaise nouvelle. Mais ce qui ressort du rapport médical que nous publions (ci dessous) ne vous déplaira pas… Il s’agit du dossier authentique remis à son épouse et au neveu d’Arafat, Nasser al-Qid-wa, constitué d’un compte-rendu d’hospitalisation de 13 pages, ainsi que d’un rapport d’analyses, visant à détecter des traces de produits médicamenteux ou de métaux qui pourraient le cas échéant signaler un empoisonnement.

par: Jean-Patrick Grumberg

De quoi est mort Arafat ? Le rapport détruit la thèse sur l’empoisonnement au polonium, avancée par sa veuve. Il détruit aussi, hélas, l’hypothèse sida. On aurait tant aimé que Arafat soit mort d’avoir trop tripoté des jeunes garçons. Pas le sida, pas le polonium, les causes de la mort d’Arafat sont en fait très banales pour un occidental. Beaucoup moins pour un islamiste…

Arafat est en effet décédé de troubles graves de la coagulation liés à une chute des plaquettes (des cellules du sang impliquées dans la coagulation) associée à une perturbation impor-tante des fonctions hépatiques et des troubles digestifs. Or l’empoison-nement au polonium provoque des symptômes différents.

« L’intoxication au polonium pro-voque une irradiation générale, avec des troubles précis que l’on connaît bien », explique au Figaro le pro-

fesseur Roland Masse, membre de l’Académie de médecine, spécialiste de la radioactivité. « Les premiers symptômes surviennent en moyenne une semaine après l’intoxication et se traduisent par une ulcération de la muqueuse de l’intestin avec des pertes d’eau et des diarrhées san-glantes ». ajoute-t-il.

L’autre signe majeur de l’irradia-tion, c’est la destruction de la moelle osseuse, qui fabrique les cellules du sang : « L’irradiation interne atteint la moelle osseuse et provoque alors une anémie, avec une chute précoce du taux des globules blancs dans le sang », complète le professeur Roland Masse. Les examens biologiques ne montrent pas d’anémie ni de chute des globules blancs.

Par ailleurs, une ponction de moelle osseuse effectuée ne met pas en évi-dence d’aplasie médullaire (chute du nombre de cellules de la moelle osseuse qui sont les précurseurs des globules blancs et rouges). De plus, le polonium est une substance radioac-tive qui se désintègre rapidement avec le temps.

« Si les faibles doses retrouvées sur ses effets personnels sont la trace d’une contamination d’il y a dix ans, il faudrait que la dose administrée à l’époque ait été massive de l’ordre de 500.000 fois supérieure, pour qu’elle soit encore détectable aujourd’hui », explique le professeur André Au-rengo, chef du service de médecine nucléaire à l’hôpital Pitié-Salpêtrière. «Or une dose massive aurait donné des anomalies hématologiques que l’on ne retrouve pas dans son dossier. », conclut-il.

Comment expliquer les traces de polonium sur ses effets personnels ?

En supposant qu’il n’a pas été déposé après sa mort, « le polonium est par-tout à faibles doses dans l’environ-nement, dans la terre, la fumée de cigarettes. Quand on les cherche, on en retrouve facilement », précise le professeur Masse. Ivrogne, vous avez dit ivrogne ? Les médecins consultés

penchent vers une grave atteinte du foie qui aurait été fatale au chef ter-roriste.

Le dossier médical met en évidence d’importantes anomalies biologiques au niveau hépatique, « ces anomalies pourraient expliquer la thrombopénie et les troubles de la coagulation qui ont été relevés dans le dossier », sug-gère le professeur Stanislas Pol, chef de service d’hépatologie à l’hôpital Cochin, à Paris. Officiellement, per-sonne n’a pris le risque de délivrer un diagnostic, mais en privé, beaucoup évoquent une cirrhose.

On comprend mieux alors le refus de l’entourage de publier le diagnostic médical, en 2004 : il serait mort des conséquences de son alcoolisme. Et l’on comprends encore mieux, cette cause de mort étant scandaleuse pour un leader musulman, on comprend mieux donc, l’insistance de sa veuve pour l’inhumation et les nouveaux tests, afin de tenter d’officialiser le scénario de l’empoisonnement au polonium par les services secrets is-raéliens, qui permettra au delà de la mort de l’ivrogne supposé de focali-ser toutes les haines contre les juifs.

Les experts de l’agence fédérale médico-biologique russe espèrent livrer les premiers résultats de leurs examens des restes d’Arafat en février. Ils semblent maintenant concentrer leurs efforts pour savoir si la dose de polonium retrouvée – qui nous le savons maintenant, n’a pas pu provoquer sa mort, était assez forte pour l’envoyer se taper des vierges (mâles).

Dépouille d’Arafat : il n’avait pas le sida, mais ce qu’on a découvert n’est pas mal …

Qui ne s’est pas retrouvé devant une personne inanimée sans savoir quoi faire? Qui ne s’est pas retrou-vé face à un bébé ou un enfant qui ayant inhalé un objet, devient bleu? Et ne s’est pas retrouvé seul avec son téléphone, ne sachant que faire d’autre qu’appeler les secours?

Ihoud Hatzala a décidé de parer à ce véritable manque de formation.

Depuis le lundi 7 janvier dernier, la campagne Moi aussi je sauve des vies! a débuté dans plusieurs lycées d’Ile de France. Pendant 10 jours, plusieurs secouristes francophones d’Ihoud Hatzala spécialement venus pour l’occasion, ont expliqué aux

élèves les gestes de premiers secours.

Equipé d’une poupée de démonstra-tion et de tout le matériel d’interven-tion, Aharon, un de nos formateurs secouristes, a montré et détaillé tous les gestes, puis les a fait refaire par les élèves.

Les élèves étaient ravis, les profes-seurs satisfaits.

Cette première session pilote s’étant révélé un véritable succès, Ihoud Hat-zala va mettre en place très prochai-nement une deuxième session.

En parallèle, des cours étaient dis-pensés le soir et le dimanche dans certaines communautés, afin de for-mer le maximum de personnes à ces gestes qui sauvent.

En attendant la prochaine formation, l’association vous donne rendez-vous le mercredi 6 février dans les salons du Plateau de Gravelle pour un diner gala au profit d’Ihoud Hatzala.

Vous pouvez confirmer votre présence dès maintenant au-près de Mickael ZAFRAN au 06.14.61.40.00, ou Caroline CHEMLA au 06.62.21.09.09.

Campagne je sauve des vies !

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Cette paracha exprime la délivrance du peuple hébreu .On y découvre ce peuple quittant à jamais l’Egypte, et commencer la marche vers la liberté qui l’amènera au pied du Mont Sinaï pour entendre la voix d’HM et rece-voir la Thora qui fera de lui, le Peuple d’Israël. Pour atteindre ce sommet historique, il aura fallu d’abord pas-ser par les dix plaies. Les premières sont contenues dans la paracha Vaéra, et les trois dernières dans cette para-cha, dans laquelle sont mentionnées la plaie des sauterelles, celle des ténèbres et celle des premiers nés égyptiens qui ferons céder définitive-ment Pharaon. Le verset dit : « Moise leva sa main vers le ciel et d’épaisses ténèbres recouvrirent tout le pays d’Egypte » Rachi contrairement à d’autres commentateurs ne s’inter-roge pas sur la raison des plaies, du reste, il ne le fait qu’une seule fois, à l’occasion de cette plaie des ténèbres : « Pourquoi HM a-t-il recouvert l’Egypte de cette plaies? Il répond : « Il y avait parmi les hébreux, des mécréants qui ne voulaient pas quitter l’Egypte (trop content du confort que leur procurait la Galout…disait sou-vent le Rav Emanuel Chouchena zal ) En fait, Ils sont morts pendant les trois jours de ténèbres, de manière à ce que les Egyptiens ne soient pas témoins de leur mort et ne disent qu’après tout ces hébreux ont eux aussi, subi le même sort qu’eux!. Le Kéli Yakar revient sur ce com-mentaire de Rachi : Etant donné que pour les autres plaies, Pharaon avait la possibilité de se repentir, dans ce cas là pourquoi HM a-t-il ainsi infligé

une plaie qui l’empêcha de faire cette repentance? En effet devant cette obscurité exceptionnelle, et même si Pharaon désirait faire Téchouva, il se trouvait totalement immobilisé et donc incapable de faire le moindre mouvement. Par conséquent, on comprend mieux Rachi sur la raison de cette plaie des ténèbres. Il s’avère donc bien que cette plaie ne fut des-tinée que pour les mécréants vivant au sein du peuple hébreu!. D’ailleurs ceci est confirmé dans la paracha Béchallah où Rachi commente le ver-set « Hamouchim alou béné Israël mi misraïm » : Un cinquième du peuple est sorti d’Egypte, quatre cinquième étant dessimé pendant les trois jours des ténèbres!» En d’autres termes et aussi surprenant que cela puisse pa-raître : Quatre vingt pour cent des Hé-breux se refusèrent à quitter l’Egypte ! Et donc, les six cent mille qui sor-tirent, ne constituaient en réalité que le cinquième de ce peuple!.Le Ibn Ezra explique quant à lui que ce refus de quitter l’Egypte était du en grande partie à la peur qui paraly-sait les Hébreux : en effet, ce peuple asservi et maltraité durant 210 ans ne pouvait concevoir l’idée d’être libéré ! De la même manière ceux qui sortirent du pays étaient tétanisés et n’osaient à peine s’affranchir de leur maîtres. Cette peur ils l’exprimèrent au moment même où ils reçurent l’ordre d’immoler l’agneau pascal, qui était l’idole de tout le peuple égyptien ! Le Prophète Ezéchiel rap-porte la parole d’HM et dit : «le mo-ment était arrivé pour le serment que j’avais fait à Abraham de délivrer ses

enfants ! ». Or, ils n’avaient aucun commandement à accomplir pour mériter d’être délivrés, ainsi qu’il est dit : «Tu étais nue, entièrement découvert » Alors HM leur a donné deux commandements : le sang de l’agneau pascal et celui de la circon-cision. Comme il est dit : « Je te vis t’agiter dans tes sangs et je te dis, Vis grâce à ton sang (celui de l’agneau), Vis grâce à ton sang (celui de la Brith Mila).. « Vous n’en laisserez rien au matin!» tel fut l’ordre divin à propos du sacri-fice pascal. Ce sont donc ces mesures strictes qui seront imposées aux en-fants d’Israël, pour extirper la peur et le doute de leur cœur. Par cet acte, les voila libérés de toutes les servitudes. Désormais, les Egyptiens ne sont plus leurs maîtres. Mais pour parvenir à apprécier la délivrance, il faut qu’ils parviennent à «sortir» également de leur passivité, en un mot, il faut qu’ils participent activement à leur propre libération. Ce n’est que lorsqu’ils auront prouvé par des actes concrets leur totale confiance en D-ieu que la bienveillance divine se manifestera et qu’ils seront délivrés à jamais. En fait, nous constaterons plus tard dans désert que dés les premières difficul-tés, les Béné Israël exprimèrent leur mécontentement en ces termes : « Il vaudrait mieux pour nous de vivre as-servis par les égyptiens, que de mou-rir dans ce désert! » . Mais le Talmud nous révèle que ceux qui ont tenu de tels propos, étaient en réalité ce qu’on appelle les «Erev rave» ces égyptiens qui se sont convertis par opportunité à la foi juive ou encore tout simple-

ment infiltrés parmi le peuple…Le verset dit : « l’Eternel avait ins-piré pour son peuple de la grâce aux des égyptiens qui lui prêtèrent ». Rachi, nous dit : Même ce qu’ils ne demandaient pas, les égyptiens le leur donnaient. Tu dis un seul ! Prends en deux et va-t-en! On nous enseigne également dans le Midrach Raba, que du temps d’Alexandre de Macédoine, de nombreuses familles égyptiennes étaient venues réclamer d’Israël la restitution de l’or et de l’argent dont ils avaient dépouillées à la sortie. En réponse, Israël réclama le salaire de 600.000 hommes employés par l’Egypte 210 années durant!Une Mékhiltha de Rabbi Eliezer nous enseigne également : La grâce que l’Eternel avait suscitée à son peuple chez les Egyptiens n’était autre que l’esprit saint dont ils étaient inspirés, de sorte qu’ils étaient en mesure de préciser à l’Egyptien, la nature de l’objet qu’ils désiraient lui emprunter et l’endroit précis où il était caché. Impressionné, l’Egyptien s’empres-sait d’accéder à la demande. Il faut beaucoup de temps en effet à ce peuple «à la nuque raide» pour extir-per ses craintes et ses doutes et cela durera des siècles…C’est dans ce sens qu’il faut comprendre les innom-brables commandements de la fête de Pessa’h-la Pâque juive. Nous avons notamment l’obligation de consom-mer des Matsot et du Marôr, (du pain azyme et de la laitue) de boire quatre coupes de vin, de réciter des prières bien spécifiques et de faire le récit de la sortie d’Egypte.La question que nous pourrions nous

poser serait : pourquoi avons-nous besoin de tant de symboles pour nous souvenir de cette sortie d’Egypte? Un seul d’entre eux ne serait-il pas suffisant, comme pour d’autres fêtes ? Certes, la Guemara argumente que cette sortie d’Egypte, préfigure toutes les autres, jusqu’à la dernière!.Mais le Sépher Hakhinouh du Ram-bam explique de cette façon : « Ne cherche pas mon fils à demander pour quelle raison il faut autant de signes pour nous rappeler du miracle de la délivrance. Ne crois pas qu’un seul serait suffisant! Ce serait une pensée puérile, car sache que la nature de l’homme est forgée par ses actes…Son cœur et ses pensées sont intime-ment liées aux actions qui sont les siennes, que ce soit pour le bien ou pour le mal. Même un mécréant s’il décide de commencer à faire et à re-faire de bonnes actions, il ressentira clairement que ses actes influents sur sa nature, et progressivement rede-viendra un bon croyant. (c’est en for-geant que l’on devient…f..)De la même manière, une personne juste et intègre qui s’est consacrée à diverses reprises à des exercices douteux, verra sa nature influen-cée par ses actes répréhensibles, et finira inéluctablement par devenir méchante.D-ieu dans son infinie bon-té, nous a demandé d’accomplir plu-sieurs Mitsvots pour nous souvenir de la sortie d’Egypte, car il a voulu que ces Mitsvots forgent notre âme et notre nature et nous aide à devenir des hommes meilleurs».Yvan Lellouche

Parachat Bô : Le long chemin vers la Liberté !

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

De quoi peuvent parler un jour-naliste, un juge et un prédicateur lorsqu’ils se rencontrent ? Voire même lorsque des centaines de kilomètres les séparent ? A croire l’Institut de Recherche des Medias du Moyen-Orient (MEMRI), et nulle raison existe de douter au vu des preuves fournies, ils causent de leur obsession atavique et congéni-tale fédérant une très large partie de la communauté musulmane.

A savoir, du sort des juifs et du de-venir de leur état refuge, bien sûr !

Tout quidam imaginant que le sujet est traité impartialement par le jour-naliste supposé informer ses lec-teurs, par l’imam censé conforter les croyants dans l’amour, la tolérance et la paix tirés de sa religion et par le juge disant le droit sera dans l’erreur. Adnan Al-Rousan est journaliste au site jordanien Donianews.net.

Au vu du titre de son article écrit le 12 septembre 2012, il est, apparemment, un spécialiste de la médecine : « Les juifs sont une maladie qui se propage à travers le monde ».

En conséquence, pour ce ‘’profes-sionnel médical’’ « le monde ne se reposera que lorsqu’il aura extrait cette maladie à la racine ». Le remède qu’il préconise est donc de chasser les Juifs « (…) de Palestine, de toute la Palestine... (…) ils partiront parce qu’Allah l’a promis ». Mahmoud Al-Masri est un Imam égyptien.

Dans une vidéo publiée sur Al-Nas TV le 16 novembre 2012 il assure que lorsque le Mahdi viendra, « il ne restera plus un seul Juif sur la sur-

face de la Terre ». « Un petit groupe de juifs restera, mais pas les juifs qui vivent en Palestine. Un groupe de juifs d’Ispahan survivra, et ils sui-vront l’Antéchrist, mais par la suite, ils seront également tués, ainsi que l’Antéchrist ».

« En fin de compte, il ne restera plus un seul juif sur la surface de la Terre. La victoire est en route, si Allah le veut ». Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publica-tions du blog. Tayseer Al-Tamimi est un haut juge islamique de l’Autorité palestinienne. Il appelle, quant à lui, dans une interview diffusée sur Azha-ri TV le 31 décembre 2012 à « restau-rer le Califat » :

« Il est impératif d´éveiller la nation à son devoir de libérer la terre de Jé-rusalem et de Palestine - la terre du voyage nocturne du prophète Maho-met - en utilisant toutes ses capacités. (…) Par conséquent, nous, au Parti de la Libération et de l´Indépendance, envisageons sérieusement de dépo-ser plainte contre la Grande-Bre-tagne. Nous sommes en contact avec l´Union des avocats arabes et des experts en droit international, dans le but de déposer plainte contre la Grande-Bretagne auprès des tribu-naux internationaux pour un crime qui dure depuis le 2 novembre 1917 ».

Si l’on ajoute à ces trois là, parmi des centaines de milliers d’autres, une vidéo d’un autre ‘’humaniste’’ devenu depuis Président de l’Egypte,

le tableau sera complet ! Mohamed Morsi, dans cette vidéo diffusée le 23 septembre 2010 par Al-Quds TV, assure, parmi d’autres joyeusetés tels les Juifs sont « des suceurs de sangs descendants de singes et de porcs », que « Les sionistes n’ont aucun droit à la terre de Palestine. Il n’y a pas de place pour eux sur la terre de Pales-tine.

Ce qu’ils ont pris avant 1947-8 consti-tue un pillage, et ce qu’ils font main-tenant, c’est une continuation de ce pillage. En aucun cas, nous ne recon-naissons leur ligne verte. La terre de Palestine appartient aux Palestiniens, et non aux sionistes » Cet état d’esprit antisémite est évidemment connu des Israéliens de par les différents médias qu’ils ont à leur disposition.

Le 22 janvier 2013 vont se tenir des élections législatives devant désigner leur nouveau gouvernement. Peut-on douter que, forts du constat concer-nant cet environnement frontalier, les Israéliens nommeront une admi-nistration qui tiendra compte de cette hostilité quitte à se brouiller avec les ‘’faiseurs de Paix’’ du Quartet, de l’U.E, voire avec celui qui occupe la Maison Blanche, dès lors qu’ils demanderont des « concessions israé-liennes » ? Seuls les simplets doute-ront ! Quant à la Paix juste et durable si espérée pour cette région…Elle at-tendra que cette population, élevée au biberon de l’antisémitisme, se soigne.

Publié par Victor PEREZvictor-perez.blogspot.com

Haine musulmane ordinaire

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

« La direction palestinienne ne peut pas s’en foutre davantage que des objections israéliennes quant à la fabrication de nos nouveaux pas-seports et de nos nouvelles cartes d’identité » a affirmé un officiel du Fatah lundi. Le porte-parole de l’organisation au pouvoir à Ramal-lah a déclaré que « nous avons tous les droits puisque l’ONU a accepté notre présence en son sein… »

« Depuis quand l’occupant doit per-mettre à l’occupé de faire ce qu’il veut » a t-il scandaleusement affir-mé… Niant par la même occasion les accords d’Oslo qui interdisent aux palestiniens d’agir de manière uni-latérale. Il a poursuivi: « Le monde entier nous soutient alors qu’Israël est politiquement isolé, et si c’est néces-saire, nous irons à l’ONU et à la Cour pénale internationale et dans d’autres organismes. »

«Le train palestinien a commencé a roulé et ne s’arrêtera pas jusqu’à ce qu’il arrive à sa destination: Un Etat palestinien indépendant avec Jéru-salem comme capitale » Dimanche, Mahmoud Abbas a publié un décret donnant au cabinet deux mois pour commencer à délivrer de nouveaux papiers d’identité avec l’entête « Etat de Palestine. » Passeports, cartes d’identité, visas, cartes grises, permis de conduire, timbres postes…

Tout est inclu dans le décret. Le bu-reau du Premier ministre israélien a réagi en appelant la mesure «dépour-vu de tout sens politique et ne créant aucun incidence pratique sur le ter-rain. »

« Un Etat palestinien ne sera créée que dans le cadre d’un accord de paix avec Israël », poursuit le communi-qué. Oui mais voilà, l’histoire semble donner raison à Israël… La mise au rebut de l’ancien titre «Autorité pa-lestinienne» ne peut-être que par la parole pour l’instant…

Et pour cause, avec les nouveaux pas-seports, les palestiniens ne pourront plus entrer en Israël, ils ne pourront plus y circuler, ils n’auront plus le droit d’y conduire… Etc… Changer la papeterie officielle palestinienne ne pourra donc se faire réellement sans l’accord d’Israël.

D’ailleurs, les palestiniens sont bien au courant de cette réalité: «À la fin de la journée, l’Autorité palestinienne ne va pas causer des ennuis à son peuple », affirme Nour Odeh, un porte-pa-role de Abbas. Depuis la reconnais-sance de l’ONU, Abbas a manoeuvré entre l’évitement d’une confrontation avec Israël et de belles paroles pour tenter de changer les choses.

A Washington, le porte-parole du département d’Etat Victoria Nuland a exprimé l’opposition américaine à l’utilisation du terme «État de Pales-tine». »

Vous ne pouvez pas créer un État par la rhétorique et avec des étiquettes et des noms», affirment les américains. « Vous ne pouvez créer un état, dans ce contexte, sans des négociations bilatérales. » « Si cela se faisait à tra-vers des passeports, ce serait une dan-gereuse provocation palestinienne » a ajouté Nuland. Certains pays, comme le Brésil, le Costa Rica, le Nicaragua et le Honduras, ont adopté le nouveau nom « Etat de Palestine ».

D’autres, comme la Norvège, la Suède et l’Espagne, s’en tiennent à l’expression Autorité palestinienne, même si ils ont soutenu la reconnais-sance de l’ONU. D’ailleurs, éton-namment ou non, les habitants de Gaza n’auront pas le droit aux nou-veaux passeports palestiniens (ni à rien d’autre d’ailleurs) dans la mesure ou le Hamas refusent que Gaza fasse partie de l’actuel « Etat de Palestine. »

Par Eva Senders

Que du blabla: pourquoi Abbas ne peut pas imprimer des passeports « Etat de Palestine »…

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

L’Iran a établi plusieurs stations de renseignement électromagnétiques dans différentes régions du Moyen Orient, y compris sur la côte de la mer Méditerranée, a déclaré le journal américain World Tribune.

Le ministère de la défense a indiqué que l’une des stations de renseigne-ment a été créée dans le plateau du Golan, près de la frontière entre la Syrie et Israël, dit le rapport. Le bureau de support anti-terroriste du Pentagone a déclaré que les stations ont été établies par les gardiens de la révolution avec l’allié principal de Téhéran, la Syrie.

«Deux stations (de transmission de renseignements) financées par les gardiens de la révolution sont active depuis 2006, une dans la région d’Al Jazirah, dans le nord de la Syrie, et l’autre sur le plateau du Golan», dit le rapport, intitulé «ministère iranien

des renseignements et de la sécurité : un profil».

Le rapport, publié le mois dernier et préparé par la bibliothèque du Congrès, dit que les gardiens de la révolution avaient l’intention d’éta-blir d’autres stations d’écoute dans le nord de la Syrie. Les stations étaient destinées à fournir des informations sur Israël au Hezbollah, le plus im-portant groupe terroriste mandataire de l’Iran.

La guerre civile en Syrie a débordé à plusieurs reprises en Israël, sur le plateau du Golan. Les incidents ont inclus des tirs d’obus de mortier sur la ville d’Alonei Habashan, à un kilo-mètre de la frontière, ainsi que des véhicules de Tsahal touchés par des balles tirées depuis le territoire syrien pendant les combats entre les deux parties. L’armée israélienne a changé les règles d’engagement le long de la

frontière syrienne après le déborde-ment de combats vers Israël.

Les nouvelles règles ordonnent aux soldats de répondre si les tirs depuis la Syrie sont dangereux et persis-tants. Israël suit également l’arse-nal chimique de la Syrie. Le stock d’armes chimiques de la Syrie, qui remonte aux années 1970, est le plus grand du Moyen Orient, mais sa por-tée reste incertaine, selon les ana-lystes.

Le pays a des centaines de tonnes d’agents chimiques divers, y compris du sarin et des agents neurotoxiques VX, ainsi que des agents plus vieux comme le gaz moutarde, dispersés dans des dizaines de sites de produc-tion et de stockage, selon les experts.

Des responsables américains ont récemment déclaré qu’il y avait des preuves que les troupes d’Assad ont non seulement déplacé du gaz sarin qui pourrait être utilisé contre les rebelles, mais également que ses composants binaires, habituellement stockés séparément, ont été groupés et placés dans des bombes pour uti-lisation.

Des médecins ont déclaré que les forces d’Assad ont probablement déjà utilisé l’agent 15, qui cause la paralysie. Les Etats-Unis et leurs alliés, dont Israël, ont à plusieurs reprises exprimé la crainte que les stocks de la Syrie, considérés comme les plus importants au monde, pour-raient être volés et tomber dans les mains d’extrémistes ou transféré au groupe terroriste Hezbollah.

L’Iran espionne Israël depuis la Syrie

Plus de 100 personnes, y compris les rebelles et des soldats gouverne-mentaux ont été tués au Mali lors des frappes aériennes françaises à Konna, selon des sources militaires maliennes et des témoins. Un offi-cier de la junte militaire au Mali à Bamako a déclaré que près de 30 véhicules transportant des combat-tants islamistes avaient été bom-bardés et « plus de 100″ rebelles avaient été tués dans les combats.

« Nous les avons chassés, nous sommes effectivement dans Konna, » a déclaré le lieutenant-colonel Diaran Koné, porte-parole du ministère de la Défense malien. « Nous ne savons pas s’ils ont planté des mines ou des pièges, alors nous nous dirigeons avec prudence.

Il y a eu beaucoup de morts des deux côtés. » Un habitant de Konna a dit avoir compté 148 corps dans quatre endroits différents de la ville. Parmi les morts se trouvaient plusieurs di-zaines de soldats du gouvernement en uniforme. D’autres portaient des robes et turbans traditionnels.

Les combattants de la coalition isla-miste qui contrôle actuellement le nord du Mali ne portent pas d’uni-formes. Un résident de la ville de Gao, le fief du groupe islamiste MU-JWA, a déclaré que les combattants ont commencé à revenir avec leurs morts. « L’électricité est disponible à la morgue, ce qui n’est pas toujours le cas. Et les islamistes ont acheté beau-coup de tapis de sépulture».

148 morts suite aux frappes aériennes française à Konna au Mali

La nomination du nouveau secré-taire d’État américain à la Défense, Chuck Hagel, ne rassure pas Israël et on le comprend. Chuck Hagel est un adversaire farouche de tout engagement militaire américain contre l’Iran et même un opposant aux sanctions contre la République islamique.

M.Hagel s’en est aussi pris au «lobby juif» et ne veut même pas qualifier de terroristes les redoutables Gardiens de la Révolution islamique d’Iran

(Les Pasdarans) .Tout cela nous donne une bonne idée de la personna-lité du bonhomme et de ses intentions en tant que futur Secrétaire d’État à la défense de la plus puissante armée du monde .

Évidemment si la nomination de M.Hagel est confirmée, elle serait un signe fort envoyé par le président Obama prouvant que rien ne sera réellement fait par le gouvernement américain pour stopper l’Iran dans sa course folle en vue de l’obtention de

l’arme atomique.

Quoiqu’il arrive, nous voyons clai-rement (pour ceux qui en doutaient encore) que le président Obama ment quand il dit que les États-Unis feront tout pour que la République Islamique d’Iran ne possède jamais la Bombe. Israël a cru depuis l’époque de George W. Bush que l’Amérique ferait le «boulot» mais ce qui n’a pas été fait sous W. Bush le sera encore moins sous le gouvernement de l’ac-tuel président américain.

Dès lors, Israël sait aujourd’hui clairement que M.Barack Hussein Obama n’aidera pas son grand allié proche-oriental à se défendre contre la menace existentielle qui pèse sur ses épaules. Au moins , les doutes sont totalement levés : l’Amérique jouera la carte de l’isolationnisme dans cette affaire iranienne.

Dès lors le sort de l’État juif est clai-rement entre les mains de ce dernier (s’il plaît à Dieu). La nomination de Chuck Hagel pourrait donc avoir l’ef-fet escompté inverse et pousser Israël à frapper l’Iran afin de défendre ses intérêts stratégiques, voire tout bon-nement son existence.

par:Frédéric Sroussi

La nomination de Chuck Hagel pourrait enfin convaincre Israël de frapper l’Iran

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Alain SAYADA : Vous êtes le direc-teur de l’OSE France, vous organi-sez, le 17 Janvier 2013, un colloque à l’occasion du centenaire de votre association sous le Haut Patronage du Président de la République François Hollande. Pouvez-vous nous en dire plus sur le déroulement de ce col-loque ? Il y aura trois thèmes … dont le premier sera la réflexion sur l’étude sociologique engagée par l’ OSE ?Roger Fajnzylberg : Effective-ment, ce colloque est le colloque de clôture de fin d’année du centenaire de notre association qui nous a fait développer toute une série d’ini-tiatives depuis décembre 2011 à la fois à Paris, dans les régions et dans un certains nombre de pays étran-gers. Cette manifestation de clôture est conçue comme une synthèse de l’histoire de l’OSE et d’une ouver-ture vers l’action de l’OSE pour la période qui vient. Notamment parce qu’il y a de nombreuses souffrances traditionnelles que l’on connait et sur lesquelless nous intervenons. Mais aussi l’apparition de nouvelles pro-blématiques qui amènent l’OSE à réfléchir sur la manière d’adapter son action pour répondre aux besoins du monde tel qu’il est et de nos compa-triotes tel qu’ils vivent aujourd’hui en France avec des problèmes à la fois particuliers mais aussi des problèmes généraux de la société Française. Ce colloque a été conçu comme une table ronde, une émission de télévi-sion,… une grande émission de télé-vision comme on a pu connaitre dans le temps. Les grandes émissions politiques avec une présentation de sujet, des personnes qui débattent et puis un grand témoin qui donnera son opinion et qui tirera un certain nombre de conclusions. La chance que nous avons d’avoir comme grand témoin pour cette manifestation trois personnalités importantes : le Pr

Boris Cyrulnik, Neuropsychiatre et professeur à l’Université de Toulon, Mr Luc Ferry, ancien Ministre de la jeunesse, de l’Education Nationale et de la recherche ainsi que le Pr Jean Claude Ameisen, Président du Co-mité Consultatif National d’Ethique. Les trois tables rondes correspondent à trois sujets qui nous semblent des sujets importants pour l’OSE. Le premier sur lequel vous m’interrogez concerne une étude que nous avons lancé voilà maintenant deux ans sur ce que sont devenus les enfants pla-cés à l’OSE. Si vous voulez, l’OSE est connue comme une association qui a accueilli des enfants dans ses maisons et dans ses services, sans parler de la période de la seconde guerre Mondiale où l’OSE a sauvé, caché des enfants pendant cette pé-riode. Ensuite l’OSE a pris en charge leur éducation dans les années 1950 et s’est occupée des enfants arrivés avec leur familles d’Afrique du Nord. Encore une fois, l’OSE a répondu présent et les a pris en charge aussi. La question qui se pose : est-ce que nous faisons bien notre travail ? Qu’est ce que deviennent les enfant qui nous ont été confiés ? Est ce que le fait de nous confier des enfants est quelque chose positif ou au contraire, est-ce que l’OSE ne réussit pas la mission qui est la sienne ? Nous avons de nombreux contacts avec d’anciens enfants et nous voyons ce que les uns et les autres sont devenus. Mais ils nous manquait une analyse, une étude scientifique. C’est ce que nous avons voulu faire….. A S : La deuxième concernera l’iden-tité et la laicité ?Roger Fajnzylberg : Oui, parce que c’est un des grands sujets auquel nous sommes confrontés aujourd’hui. L’OSE est une association qui affirme son appartenance à la communauté juive et se présente comme une asso-ciation de la communauté. En même temps, nous travaillons avec les pouvoirs publics, nous exerçons une mission de service public, d’accueil d’enfants de toute origine. Comment faisons nous vivre cette dualité, iden-tité forte et respect de la laïcité et des origines de chacun ? Vous savez bien que cela fait partie des grands débats de société aujourd’hui et nous, nous apportons un réponse à laquelle nous continuons d’affirmer qu’en France, dans le cadre de la République, l’identité propre et la laïcité ne sont

Interview deRoger FajnzylbergDirecteur Général de L’OSE(Oeuvre de Secrous aux Enfants)

pas incompatibles. A S : La Troisième table ronde concernera tout le secteur médico-social. Pouvez-vous nous en dire plus et quels sont les projets prévus dans l’avenir ?Roger Fajnzylberg : Oui, Innovation médico-sociale mais pas seulement. Innovation médico-sociale, d’abord, ça veut dire que l’OSE, au cours de ses 100 ans d’activité, a été une associa-tion importante car elle a su s’adapter à chaque instant au contexte dans le-quel elle devait intervenir. En Russie, en Biélorussie, dans les années 20, en Pologne, en France pendant la guerre, au Maroc, en Tunisie et encore plus récemment, aujourd’hui, l’OSE a su s’adapter, aux besoins. Aujourd’hui, l’OSE, par exemple, intervient non seulement dans le domaine de l’en-fance mais a développé une activité dans le secteur des personnes âgées et la maladie Alzheimer. Elle a dévelop-pé une activité forte dans le domaine du Handicap et du poly-handicap. Tout cela sont des problématiques nouvelles que nous n’avions pas en charge dans le passé. Dans la maladie d’Alzheimer, non seulement nous tra-vaillons pour ce qui est des personnes âgées atteintes de cette maladie mais nous faisons aussi partie de ceux qui ont mis l’accent sur le fait que c’est également une maladie qui pouvait toucher et atteindre des personnes dès l’âge de 45 ans, voir même 40 ans. Il y a une manière différente de traiter une personne de 50 ans atteinte de la maladie d’Alzheimer et une per-sonne de plus de 85 ans. Donc il y a des innovations que nous mettons en œuvre à chacun de ces moments. Il y aussi des sujets que nous n’abor-dions pas jusqu’à présent. Je pense, par exemple, à la prise en charge d’enfants handicapés dont aucun trai-tement jusqu’à présent n’est couron-né de succès et que le Pr Firestein en Israël a réussi à faire avancer, à faire progresser. Nous entendons en France

mettre en œuvre aussi la méthode Firestein et l’importer dans notre activité professionnelle. Tout cela, ce sont des innovations dans ces do-maines et dans bien d’autres encore. Et puis, il y a d’autres innovations dont nous voulons parler à l’OSE. La première, c’est une innovation dans notre relation avec nos donateurs et nos amis. Nous sommes depuis 2 ans membres du comité de la charte du don en confiance. C’est un comité qui réunit 70 associations nationales et nous sommes la seule dans la com-munauté juive à en faire partie. Nous avons un code de conduite que nous devons respecter pour donner à nos donateurs toutes les informations sur l’utilisation que nous faisons des fonds qu’ils nous donnent : venant des dons, des legs, de tout ce qui provient de la participation du privé. Cela fait partie aussi d’une façon de changer notre manière de travailler, de fonctionner. Et puis, nous avons mis en place, il y a quelques mois, un comité d’audit interne qui, à coté du conseil d’administration, à coté de nos experts comptables et autres, vérifie nos comptes, regardent la manière de fonctionner pour nous permettre de travailler encore mieux. Plus récemment, il y a un an, nous avons mis en place un conseil scien-tifique composé de 20 personnalités imminentes du monde de la science qui vient nous apporter son expertise et son aide pour nous aider à aller de l’avant. Voilà un certains nombre d’innovations que nous mettons en avant.

A S : Qui seront les intervenants à ce colloque ?Roger Fajnzylberg : Chacune des tables rondes est conçue avec une pré-sentation extrêmement courte par un membre du conseil d’administration de l’OSE. Puis, un certain nombre d’intervenants sur la première table ronde parleront : Ce sont l’Université de Paris 10 et nos professionnels qui

ont participé à cette étude. Dans la seconde table ronde, nous avons fait appel à un débat entre les représen-tants de plusieurs associations catho-liques, protestantes, musulmanes ain-si qu’à l’OSE. Parmi ces associations : les apprentis d’Auteuil, le comité d’action sociale des protestants, le Conseil Français du Culte Musulman pour dialoguer et discuter du sujet. Puis sur les innovations, nous avons fait appel aux deux directeurs de pôle de l’OSE : le pôle médical et le pôle enfance. Thierry Gozlan et Marc Cohen, représentant du comité de la charte et du professeur Jean-Claude Ameisen qui est le Président du Co-mité Consultatif National d’Ethique.

A S : Votre colloque est soutenu par le Président Hollande, Président de la République ?Roger Fajnzylberg : L’ensemble de notre centenaire, depuis un an, a été soutenu par le Président de la Répu-blique et je dirai même par les Prési-dents de la République puisque nous avons obtenu le patronage de part la décision du Président Nicolas Sarko-zy qui a été confirmé par le Président François Hollande depuis son arrivé e et sa prise de fonction en Mai 2012.

A S : Ou se déroulera le colloque ?Roger Fajnzylberg : Il se dérou-lera au salon de l’Hôtel de Ville de Paris, donc Jeudi 17 Janvier 2013 tout l’après-midi, de 14 heures à 17 heures 30. Il sera conclu par le Maire de Paris Bertrand Delanoë. A S : Tout le monde pourra venir ?Roger Fajnzylberg : Tout ceux qui s’inscrivent sur notre site Internet d’ici jeudi pourront venir. A S : L’entrée est gratuite, payante ?Roger Fajnzylberg : C’est gratuit.

Interview réalisée par Alain SAYADA

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Lettre ouverte à Monsieur Fran-çois Hollande Président de la République française. Monsieur le Président de la République Des otages français sont entre les mains de groupes terroristes en Afrique. C’est insupportable. Un autre otage, franco-israélien celui-là, fût échangé par Israël contre 1000 isla-mistes.

Pourquoi ne pas suivre l’exemple, et échanger chacun de nos otages contre 1000 islamistes enfermés dans les prisons françaises.

Quand ces islamistes commencent à mettre en péril l’équilibre politique de l’Afrique en cherchant à prendre le pouvoir au Mali, c’est « la région, la France et même l’Europe qui se trouvent en danger » selon Monsieur Le Drian. Il est vrai que la vie des 6 000 Français vivant au Mali est en danger… Ces combattants de l’islam radical ne doivent pas vaincre. Ni au Mali, ni en Seine-Saint- Denis.

Mais pour la Seine-Saint-Denis on verra plus tard… Vous avez donc pris la décision d’engager la France dans une intervention militaire en Afrique, et vous avez bien fait. Voir s’installer au Mali un régime politique fondé sur l’application de la charia est bien plus préoccupant, pour le gouvernement, que de voir la Seine-Saint-Denis être gangrénée par d’autres islamistes, français, qui n’hésitent pas à insul-ter le drapeau tricolore et à vouloir, là aussi, instaurer la charia. Les deux sont importants, les deux sont liés.

L’un fait le lit de l’autre, vous le sa-vez. Les premières frappes aériennes françaises ont fait en une seule jour-née plus de dix victimes civiles, et l’opération militaire est programmée pour durer plusieurs mois.

Peut-être pourriez-vous nous dire, Monsieur le Président, combien de victimes civiles vous avez décidé de tolérer, et combien d’enfants vous acceptez de faire mourir sous vos bombes ?

Les 150 000 Français qui vivent en Israël connaissent mieux que qui-conque le danger que représentent les mouvements islamistes, fanatiques et djihadistes. Il y a moins d’un mois, ils étaient eux aussi sous le feu continu d’un groupe terroriste, le Hamas.

Rien ne différencie les terroristes Chébab, de l’AQMI, d’Ansar Dine, ou du Hamas. Rien ne distingue les islamistes qui menacent le Mali de ceux qui lancent sur les villes israé-liennes des milliers de missiles. Ceux là menacent le Mali, et par voie de conséquence la France et même l’Eu-rope, ceux-ci menacent l’existence d’un autre pays dans lequel nous vivons. Les 150 000 Français qui vivent en Israël ne jugeront pas votre action militaire disproportionnée.

Les 150 000 Français qui vivent en Israël ne vous diront pas que la res-ponsabilité française est autant enga-gée que celle des islamistes que vous combattez, comme le déclarait Mon-sieur Fabius lors de sa visite en Israël.

Les 150 000 Français qui vivent en Israël ne vont pas manifester pour obtenir du « Machin » une résolution condamnant votre intervention. Et les 150 000 Français qui vivent en Israël ne crieront pas au génocide par la France du peuple malien. Mais ils vous demandent pourquoi les 6 000 Français du Mali ont plus de valeur que les 150 000 français d’Israël.

Ces 150 000 Français qui vivent en Israël veulent savoir pour quelles raisons la France s’autorise en toute légitimité à se protéger d’un danger qui, disons-le clairement, se situe à plusieurs milliers de kilomètres de son sol, alors qu’Israël n’aurait pas, lui, le droit de se protéger du même danger qui encercle ses frontières ? Ces 150 000 Français qui vivent en Israël vous rappellent que les isla-mistes du Mali ne menacent pas la France, n’attaquent pas la France, et ne lui font courir aucun danger.

Ceux de Gaza menacent directement Israël, lui envoient des missiles, et le menace de destruction. Israël est-il l’os à ronger laissé aux islamistes dans l’espoir qu’ils vous épargnent ?

C’est avec un sentiment de curiosité mélangé à une forme d’intérêt que nous attendons, Monsieur le Prési-dent, vos réponses. Veuillez agréer, Monsieur le Président de la Répu-blique, l’assurance de la considéra-tion distinguée des 150 000 Français qui vivent en Israël

© [email protected]

Monsieur Hollande, 150 000 Français en Israël ont-ils moins d’importance que 6 000 Français au Mali

Les médias français affirment – un peu vite – que la tuerie de trois femmes kurdes à Paris a un lien avec les négociations de paix entre le gouvernement islamiste turc et les kurdes de Turquie. Des extrémistes kurdes ou turcs isolés auraient donc tué les trois femmes pour torpiller le processus de paix avec les kurdes turcs voulu par le Premier ministre islamiste turc Er-dogan. par: Michel Garroté

La France cherche-t-elle à ménager la Turquie ? Et si c’étaient justement des agents du gouvernement turc qui avaient tué les trois femmes kurdes à Paris ? Des groupes armés kurdes syriens ont formé un Etat de fait dans le nord de la Syrie. Ces groupes armés kurdes ont pris le contrôle de plusieurs provinces syriennes près de la frontière avec la Turquie. Des drapeaux kurdes flottent sur les bâti-

ments dans diverses villes du « Kur-distan Occidental » (le nord de la Syrie).

Le Premier ministre turc Erdogan accuse le président syrien Assad de permettre aux groupes armés kurdes d’avoir les mains libres dans le nord de la Syrie. La Turquie a averti qu’elle n’hésitera pas à affronter la Syrie sur ce point. Les autorités turques et syriennes ont perdu le contrôle de diverses zones près de la frontière sy-rienne avec la Turquie. Erdogan veut l’implosion du régime syrien, mais il ne veut pas la libération du Kurdistan.

Il est donc possible que l’axe syro-ira-nien facilite la domination de fait des Kurdes dans des provinces syriennes près de la frontière turque, voire en territoire truc. Et, dans ce cas, il est possible que des agents turcs aient tué à Paris les trois femmes kurdes, Sakine Cansız (co-fondatrice et membre du PKK), Fidan Doğan (acti-viste kurde indépendante du PKK) et Leyla Söylemez (membre du Congrès National Kurde basé à Bruxelles).

Le processus de paix avec les kurdes turcs voulu par le Premier ministre islamiste turc Erdogan est une chose. La guerre déclarée par la Turquie à l’axe syro-iranien en est une autre. Laquelle, de ces deux choses, est-elle la plus importante ?

Des agents turcs ont-ils tué les trois femmes kurdes à Paris ?

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21L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Le premier ministre Benyamin Ne-tanyahou a déclaré lundi qu’il ne croit pas que le président de l’auto-rité palestinienne, Mahmoud Ab-bas, est sérieux au sujet de parvenir à un accord de paix avec Israël.

« Dans la réalité du Moyen Orient,

toute zone de laquelle nous sortirions serait prise en charge par l’Iran, » a dit Netanyahou dans une interview donnée à la deuxième chaîne de télévision. « Plus nous serons forts, plus nous serons en mesure d’assu-rer notre avenir et faire la paix avec nos voisins. Je ferai la paix si je parle

avec quelqu’un qui n’embrasse pas le Hamas et ne donne pas crédit a des gens qui font pleuvoir des roquettes sur l’état d’Israël, » a-t-il ajouté, cri-tiquant la réunion de réconciliation de la semaine dernière entre Abbas et le chef du groupe terroriste Hamas, Khaled Mashaal, après que ce dernier ait déclaré qu’Israël devait être rayé de la carte.

Il a ajouté : « si Abbas vient a la table des négociations sans conditions pré-alables, il me trouvera de l’autre côté de la table. »

Depuis 2009, Abbas refuse de venir à la table des négociations avec Israël et tente d’imposer des conditions pré-alables aux pourparlers.

Une de ses revendications est qu’Is-raël accepte les lignes d’avant 1967 comme frontières définitives. Il de-mande également à Israël de libérer tous les terroristes arabes de ses pri-sons, et la fin de la construction juive en Judée, Samarie et Jérusalem Est pour la seconde fois avant que les né-gociations reprennent. Dans le même temps, il refuse de reconnaître le droit

d’Israël à exister.

Pendant l’interview, Netanyahou a également une nouvelle fois rejeté les accusations de l’ancien premier ministre Ehoud Olmert qui dit que Netanyahou a gaspillé 11 milliards de shekels dans les préparatifs d’une at-taque contre l’Iran qui ne s’est jamais matérialisée.

« Pas un seul shekel n’a été dépensé en vain. Nous avons investi dans la sécurité d’Israël, » a dit Netanyahou.

Il a ajouté : « en plus de cela, nous avons créé des capacités offensives pour Tsahal qui ont également été reflétées lors de l’opération Pilier de Défense, ainsi que dans d’autres domaines, et dans la capacité d’Israël à se défendre contre ceux qui veulent nous détruire. Je pense que ces apti-tudes sont essentielles. »

Interrogé pour savoir si il a l’inten-tion d’augmenter les impôts après les élections, suite à un rapport paru dimanche disant que le déficit bud-gétaire d’Israël était deux fois plus important que prévu, Netanyahou a

répondu : « je ne vois pas la nécessité de le faire parce que nous avons pris ces choses en considération. Peut-être que les marchés se rétabliront et que les exportations croîtront. Le déficit était beaucoup plus grand en 2009, donc nous avons supprimé un grand nombre de dépenses. Cela ne nous empêche pas d’offrir une éducation gratuite à partir de trois ans, la gra-tuité des soins dentaires et l’augmen-tation du salaire minimum. »

Dans le même temps, Netanyahou a refusé de dire explicitement qu’il n’augmentera pas les imports.

« Nous allons augmenter le budget, contrairement à ce que les gens pen-sent, » a-t-il dit. « Vous devez pen-ser à ce que vous augmentez et ce que vous diminuez. Afin de renfor-cer l’économie, nous avons créé des emplois pour que le taux de chômage en Israël soit aujourd’hui parmi les plus faible en Occident. Je ne veux pas augmenter les impôts, ce n’est pas mon inclination naturelle, et je ferai tout mon possible pour l’éviter. Nous allons faire des coupes et des augmentations. »

Netanyahou : « pas de négociations avec ceux qui embrassent le Hamas »

Lundi 14 janvier, Tsahal a décou-vert l’entrée d’un tunnel creusé en territoire israélien.

C’est au cours d’une opération de routine, menée dans la partie de sud de la clôture de sécurité de la bande de Gaza, que les soldats de Tsahal ont fait cette incroyable découverte.

Ce tunnel est le même que ceux uti-lisés par le Hamas pour kidnapper le soldat Gilad Shalit en 2006, et il devait permettre aux terroristes de s’infiltrer en plein cœur du ter-ritoire israélien pour exécuter des attaques contre des civils et des sol-dats de Tsahal.

L’incident a été considéré comme sérieux par l’état major de l’armée.

Une enquête pour déterminer la date et les circonstances dans les-quelles le tunnel a été construit est actuellement en cours.

tsahal.fr

Tsahal découvre un tunnel terroriste reliant Gaza à Israël

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Les chutes de neige qui ont com-mencé sur la capitale d’Israël mer-credi devraient durer jusque jeudi après-midi, alors que les habitants de Jérusalem se sont réveillés sous 10 centimètres de neige.

La neige a laissé sa marque dans tout le centre ville, mais les quartiers les plus élevés, comme Givat Tsarfatit ou le Mont Herzl ont connu la plus grande quantité d’accumulation. La municipalité de Jérusalem a ouvert une salle d’opération spéciale pour régler les problèmes de transport qui pourraient survenir en raison de la météo.

Afin de réduire le nombre de voitures dans la ville et d’éviter de glisser, les résidents ont été invité à s’appuyer sur les transports publics, et la ville a annoncé aux habitants qu’ils seraient en mesure d’utiliser le bus ou le tram-way gratuitement jusqu’à 14h, heure à laquelle toutes les routes devraient être dégagées. Toutefois, en raison de la forte accumulation et de la pour-suite des chutes de neige, les autobus et le tramway ne sont pas en fonction ce matin.

La compagnie d’autobus Egged a déclaré qu’elle redémarrera ses ser-vices sur les routes principales avant midi. Les cours ne sont pas tenus au-

jourd’hui dans toute la ville, donnant aux enfants la possibilité de profiter de la neige. Le ministère de l’éduca-tion a ouvert un centre pour aider à obtenir des informations concernant la fermeture des écoles.

La division de la circulation a déclaré qu’a la suite de fortes chutes de neige à Jérusalem, la route 1 a été fermée à la circulation dans les deux sens, entre Jérusalem et Latrun, mais a rou-vert quatre heures plus tard et connaît depuis un trafic très intense dans les deux sens.

La route 443 a également été fermé pendant la nuit en raison d’une accu-mulation de glace, mais a rouvert quelques plus tard. Elle est main-tenant fermée à la circulation entre la jonction Shilat et Jérusalem. Le conseil du Goush Etzion a annoncé que tous les accès aux routes de la région étaient bloqués suite à l’accu-mulation de neige et sont maintenant fermées jusqu’à nouvel ordre. Toutes les écoles de la région sont également fermées.

La neige a également couvert une grande partie du Golan et de la Gali-lée. 1,2 mètre de neige sont tombé sur le mont Hermon, perturbant les opérations du téléphérique. Il n’est pas encore clair si le site sera ouvert aux visiteurs ce week-end. De nom-breuses écoles du nord du pays sont fermées ce jeudi. Des chutes de neige ont même été signalées dans le désert du Néguev tôt jeudi matin, à Mitzpé Ramon, Sdé Boker et Dimona.

Jérusalem se réveille sous la neige

Voilà bien longtemps que les pays européens, les États-Unis et l’ONU ne s’étaient sentis aussi détendus. Enfin un peu de repos, sans mi-graine, sans réveil brutal en pleine sieste.

Rien à signaler, rien à critiquer, à déplorer ou à condamner : le monde se porte bien, les peuples aiment leurs dirigeants, les dirigeants le leur rendent bien, tous chantent en cœur sur les places publiques, les loups gambadent auprès des agneaux… Bref, les temps messianiques ap-prochent !

Et pour cause : le peuple élu, source de tous les conflits du monde est occupé ailleurs ! Si vous désirez le joindre, trois possibilités : un- lais-ser un message dans la boite vocale (oups, elle est déjà pleine !), deux- envoyer un texto, qu’une standardiste pas trop dépassée lira (peut-être), trois- rappeler après le 22 janvier.

Et pour toute condamnation, adres-sez-vous au nouveau gouvernement, droite gauche ou droite droite, le temps qu’il se mette en place, et vous obtiendrez un peu d’attention. Les pays occidentaux profitent patiem-ment du cessez-le-feu pour ressortir quelques vieux dossiers poussiéreux qu’ils peinent à jeter aux archives, ou à brûler.

À l’instar de certains chefs politiques en Israël, qui ont du mal à admettre que la réalité change, disons que notre gouvernement est prêt à enga-ger des discussions diplomatiques avec chacun de ses voisins. Mais voi-la, ceux-ci doivent simplement savoir

que la situation a beaucoup évolué, aussi bien pour la majorité des Israé-liens revenus du voyage sur la lune d’Oslo, que pour les ‘’Palestiniens’’ dont même le chef le plus modéré, Abou Mazen, privilégie une alliance avec le Hamas.

Le problème avec les Européens, c’est qu’ils n’ont toujours pas chan-gé de disque, ils en sont encore à la machine à écrire alors que tout le monde est passé au virtuel. Sur le ter-rain tous savent, Juifs comme Arabes, que la véritable solution reste un État, un seul, où chacun vivra en sécurité, selon les lois démocratiques. Cet État d’Israël pourra-t-il ou non vivre en paix à côté d’un deuxième État, celui déjà existant - du Hamas, à Gaza ?

Ce qui est sûr, c’est qu’il ne reste pas de place pour un troisième État dans cet espace juif déjà très limité, de la taille d’un département français ; et personne ici, de Tel Aviv à Jérusalem, n’est intéressé par les missiles au départ de Judée-Samarie. Heureuse-ment, l’enjeu le plus séduisant de ces élections, c’est qu’après les joies de la neige, nous aurons droit à une nou-velle journée de vacances en famille, mardi 22 janvier.

Donc, quand nous irons tous voter, et sauf surprises de dernière minute, la droite, majoritaire en Israël et chez les Francophones, devrait l’emporter. Comment composera-t-elle son gou-vernement ? Cela, à part D- ieu bien sûr, personne ne le sait encore, mais quoi qu’il en soit, Yihiyé tov !

Par:Avraham azoulay

Dernière ligne droite

La Kinneret (lac de Tibériade) a gagné près de 15 centimètres de-puis jeudi, depuis que la pluie et la neige ont cessé de tomber, alors que les eaux des précipitations de la semaine dernière continuent de s’écouler vers le lac.

Le lac d’eau douce est actuellement à un niveau de moins 211,07 mètres au-dessous du niveau des mers. Depuis le début de la période des pluies, le lac de Tibériade a gagné 84 centi-mètres, l’une des plus forts hausse de son histoire enregistrée. Le lac est actuellement à 1,93 mètres au-dessus de sa ligne d’alerte annonçant une sécheresse, et à 2,27 mètres en des-sous de sa ligne rouge supérieure, qui signale que le lac de Tibériade est

plein.

Le niveau du lac est déjà plus élevé qu’il ne l’était à la fin de l’hiver der-nier, et l’autorité de l’eau s’attend à ce qu’il soit en bonne forme au moment où la saison des pluies se terminera. Cependant, il n’y aura probablement pas besoin d’ouvrir le barrage Dega-nya, comme cela avait été le cas en 1992. Aucune pluie n’est malheureu-sement attendue dans les prochains jours en Israël.

Le lac de Tibériade gagne 15 centimètres pendant Shabat

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Alors que les factions palestiniennes rivales du Fatah et du Hamas sont réunies mercredi au Caire pour discuter d’une réconciliation, le premier ministre Benyamin Neta-nyahou a déclaré qu’il ne cèderait plus aucune terre aux palestiniens.

Plus tôt ce mois-ci, Netanyahou a indiqué qu’il croyait que le Hamas pourrait renverser l’autorité palesti-nienne dirigée par le Fatah en Judée Samarie. Le président de l’AP, Mah-moud Abbas, et le chef du groupe

terroriste Hamas, Khaled Mashaal, devaient se rencontrer au Caire mer-credi pour discuter de la fin du dif-férend de longue date entre les deux groupes terroristes rivaux.

«Nous voyons les dangers clai-rement,» a dit Netanyahou. «Au-jourd’hui, Abou Mazen (Abbas) est au Caire avec le chef du Hamas. Ils sont à la recherche d’un accord d’uni-té entre le Fatah et les terroristes qui ont essayé d’anéantir l’état d’Israël, et qui ont tiré des roquettes sur nos

villes.»

Il a poursuivi : «nous savons que tout territoire que nous évacuons sera saisi par le Hamas et l’Iran, et nous ne lais-serons pas cela se produire.» Des res-ponsables du Hamas et du Fatah ont déclaré que les pourparlers du Caire se concentreront sur les moyens de mettre en œuvre les accords de récon-ciliation antérieurs intervenus entre les deux groupes, d’abord et avant tout la formation d’un gouvernement palestinien d’union nationale et la tenue attendue de longue date d’élec-tions présidentielles et législatives en Judée Samarie et dans la bande de Gaza.

Après le sommet Abbas-Mashaal, des responsables du Hamas et du Fatah auront des entretiens séparés au Caire pour poursuivre les efforts pour mettre fin au conflit, selon des responsables.

La délégation du Hamas a également prévu de tenir des entretiens avec des responsables du renseignement égyp-tien pour discuter des moyens pour consolider l’actuel cessez-le feu dans la bande de Gaza.

Netanyahou fait le voeux de ne pas céder plus de terres

Le chef des manuscrits de la mos-quée al-Aqsa, Najeh Bkeirat, a accusé Israël de tenter de «judaï-ser» le Mont du Temple par la construction d’un nouveau Temple. S’exprimant le 4 janvier au journal Palestine, affilié au groupe terro-riste Hamas, Bkeirat a affirmé que «la construction du faux Temple est plus proche que jamais.»

Bkeirat revendique dans l’interview que l’analyse des plans de dévelop-pement de Jérusalem prouve qu’il y a une intention de judaïser la mosquée al-Aqsa, et construire dans son péri-mètre le Temple sur ses ruines pour ensuite réduire le nombre de résidents arabes de la ville.

Afin de faire face au «danger» d’une telle démarche, il a appelé a accroître la présence musulmane dans la mos-quée al-Aqsa et organiser des pro-grammes d’éducation (…) en son sein, en plus d’activités de relations publiques sur l’importance de la mos-quée et d’autres «lieux saints isla-miques» de Jérusalem.

Les arabes accusent en permanence Israël de «judaïser» le Mont du Temple, recourant parfois à la pro-pagande ridicule qu’Israël utilise des produits chimiques pour éroder les fondations de la mosquée afin de pro-voquer son effondrement. Quelques faits réels maintenant.

Le Waqf, laissé en charge du Mont du Temple après la réunification de Jéru-salem en 1967, a supprimé tous les signes de la présence juive sur le lieu le plus saint du judaïsme. La décision de laisser le Mont du Temple entre les mains du Waqf a été prise par l’ex-ministre de la défense, Moshé Dayan.

A l’entrée du Mont du Temple, un signe du Waqf dit : «l’esplanade de la mosquée al-Aqsa et tout ce qu’elle contient est la propriété islamique.» La police, dans une tentative de plaire aux arabes, discrimine les juifs. Elle limite le nombre de fidèles juifs auto-risés sur le Mont du Temple en même temps afin d’éviter tout conflit avec les arabes.

Elle ferme régulièrement le Mont du Temple aux juifs en réponse à des émeutes musulmanes, en dépit des preuves que les émeutes musul-manes aient été planifiées à l’avance dans le but spécifique de mettre les juifs dehors. Un récent rapport publié par des archéologues constate que le Waqf continue à détruire les antiqui-tés juives sur le Mont du Temple en violation directe d’une décision de la cour suprême.

AP : «Israël envisage de construire le Temple»

L’armée israélienne a décidé de renforcer ses systèmes de sécurité après avoir enregistré une forte hausse des cyber-attaques. De nou-velles technologies de pointe ont été installées pour protéger le système informatique et pour empêcher les fuites d’informations.

L’unité responsable de la sécurité de l’information de Tsahal a multiplié le nombre de contrôles. L’unité a démontré que cette dernière année fut un réel succès dû notamment à la for-mation que suivent les officiers et sol-dats travaillant avec des informations sensibles. Cette formation est dispen-sée en collaboration avec l’Agence de Sécurité d’Israël (Shin Beth).

Le nombre de tests polygraphes a augmenté de 25% par rapport à l’an-née passée. Il devrait encore doubler dans les quatre prochaines années. ”Le nombre de fuites d’informations sensibles est en nette baisse et la plu-part s’effectuent involontairement“, déclare une source au sein de l’unité de sécurité de l’information. “Cepen-dant, le nombre d’infractions est en-core grand et nous avons donc décidé d’étendre nos entrainements.“L’unité de sécurité de l’information

La source ajoute que les risques de fuite d’informations grandissent et que de nouvelles menaces appa-raissent tous les jours.

“L’ennemi et les services secrets étrangers font de nombreux efforts pour collecter des informations à propos de la sécurité d’Israël et particulièrement de Tsahal. De nom-breux instruments sont utilisés pour récolter des informations. Au cours des dernières années, nous avons identifié de nombreuses tentatives de cyber-attaques et des efforts d’écoute téléphoniques sur le réseau de Tsa-hal. Il est certain que ces efforts vont s’intensifier cette année.”

Ces derniers mois, l’unité a lancé un nouveau système d’identification des incidents de fuite d’informations sur internet. Ce système a une capacité phénoménale de localisation de fuites potentielles sur le web, analysant de nouveaux sites internet et les réseaux sociaux, comme Facebook ou Twit-ter, Dès qu’un incident se produit, le système alerte l’unité de sécurité de l’information qui agit dans les plus brefs délais.

Tsahal renforce sa défense contre les cyber-attaques

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25L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

Le vice-premier ministre Moshé Yaalon (Likoud) a écarté la pos-sibilité d’établir un état palesti-nien aux côtés d’Israël, lors d’un discours à un événement culturel Shabat après-midi. «En ce qui me concerne, l’autorité palestinienne peut se faire appeler l’empire pa-lestinien,» a-t-il dit.

«Les objectifs du président de l’AP, Mahmoud Abbas, sont similaires à ceux du Hamas,» a-t-il ajouté. Tzipi Livni a quant a elle appelé à la reprise du processus de paix. «La décision des Nations Unies n’était que l’ou-verture,» a dit Livni, chef du parti politique du même nom.

«Nous sommes assis sur un volcan dont l’éruption est prévue en mars, quand le monde jettera un plan di-plomatique sur la table,» a-t-elle dit. «Soit ils nous imposent un plan, soit nous lançons notre propre plan.» Se-lon une directive émise par Abbas la semaine dernière, dans les deux mois, les palestiniens recevront des permis de conduire, des passeports et des cartes d’identité estampillés avec le titre «Etat de Palestine».

Les nouveaux documents remplace-ront les documents précédents, exis-tants depuis 1993 lorsque les accords d’Oslo ont été signés, et portant le timbre de l’autorité palestinienne. Vendredi dernier, l’autorité palesti-nienne a officiellement changé son nom en «état de Palestine», et Abbas a officiellement signé son premier décret portant ce nom.

Selon les décisions d’Abbas, ces nou-veaux documents seront non seule-ment disponibles pour les résidents arabes de Judée et Samarie, mais aussi pour les «réfugiés palestiniens» à travers le monde et les habitants de Gaza.

Un seul problème pour Abbas, ces nouveaux documents ne seront, espé-rons-le, pas reconnus par Israël. Ce qui empêchera de fait les détenteurs de ces nouveaux documents de se rendre en Israël, un problème pour les dizaines de milliers d’arabes qui travaillent chaque jour en Israël. Il est donc fort probable qu’une importante partie de la population arabe de Judée et Samarie refuse tout simplement de recevoir les nouveaux documents en question.

Yaalon : «pas de place pour un état palestinien aux côtés d’Israël»

Shimon Peres a toujours été un grand visionnaire. Lorsqu’Israël s’est retiré de Gaza en 2005, il a contacté le président français Jacques Chirac et lui a suggéré d’installer un Club Med à Gaza, en lui garantissant que la bande deviendra une magnifique station balnéaire…

Dans une interview au New York Times publiée aujourd’hui, il ex-plique, en évoquant les sites nu-cléaires iraniens : « Israël ne peut pas résoudre le problème seul ». « Il y a une limite à ce que nous pouvons

faire. » Se référant à la persistance des tensions entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président Barack Obama, il déclare :

« Je ne peux pas vous dire ce que les considérations de Bibi sont au sujet de l’Iran. Je ne suis pas son porte-parole, ni [le ministre de la Défense Ehud] Barak. Ce n’est pas mon tra-vail. Je ne suis pas à la recherche de confrontations avec eux. Je ne pense pas que je puisse expliquer le modèle américain.

L’Amérique sait comment lancer un coup de poing quand il le faut, afin de maintenir l’équilibre du monde. Mais les coups de poing suivent une procédure définie. Ils ne commencent pas par les armes. Les Etats Unis essaient tous les autre moyens – les sanctions économiques, les pressions politiques, la négociation, tout est possible. »

« Mais à la fin, » at-il ajouté, « si rien ne fonctionne, alors le président Oba-ma utilisera sa puissance militaire contre l’Iran. J’en suis sûr. » Si ses certitudes sont comme le Club Med de Gaza, nous savons ce qui n’arri-vera pas.

Shimon Peres: « si je vis encore 10 ans, je suis sûr que je verrais la paix »

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 16 janvier 2013

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