info risk le mag · 2011. 4. 21. · pran douvan avan douvan pran’w 4 mensuel n° 09 février...

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sur internet. A contrario, la LOPPSI2 prévoit l’assouplissement du permis à points en ré- duisant les délais nécessai- res pour récupérer les points perdus. Dans le cas où le conduc- teur a commis une infrac- tion entrainant le retrait d’un seul point, la restitu- tion de celui-ci aura lieu dans un délai de 6 mois (au lieu de 1 an) à condi- tion qu’aucune infraction n’ai été constatée durant cette période. La totalité des 12 points sera restituée dans un dé- lai d’un an (au lieu de 3 ans) dans les mêmes conditions. Cette mesure a pour but de contribuer à réduire l’échange de points entre membres d’une même famille et la conduite sans permis. Adoptée le 8 Février der- nier, LA LOPPSI 2 com- prend un volet sécurité routière qui modifie sensi- blement les dispositions antérieures. En effet, elle prévoit : - D’étendre la confiscation du véhicule, à condition que l’auteur du délit soit le propriétaire. Elle sera désormais automatique pour la conduite sans per- mis, pour les grands excès de vitesse, la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiant, le refus de se soumettre au test de dé- pistage d’alcool ou de stu- péfiant, ces infractions étant commises en récidi- ve. Actuellement, le juge peut décider de confisquer le véhicule mais cette mesure est rarement appliquée. Avec cette loi, le juge de- vra motiver sa décision de ne pas confisquer le véhi- cule. - De mettre en place une peine complémentaire d’interdiction de conduire un véhicule non équipé d’un dispositif d’anti- démarrage par éthylotest électronique en cas de conduite en état d’alcoolé- mie, et ce pendant cinq ans ou plus. - De réprimer le trafic de points en sanctionnant la mise en vente, mais égale- ment l’incitation { vendre des points. La loi prévoit une peine pouvant aller jusqu’{ 6 mois de prison et 15.000 euros d’amende et plus si le trafic est organisé On en parle : la LOPPSI 2 (Loi de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure) Dis papa, c’est quoi un sismographe? Un sismographe, c’est un appareil qui mesure les mouvements du sol et l’enregistre sur un support visuel. Ce tracé est appelé sismogramme. A l’origine les sismogra- phes sont composés d’une masse très lourde placée sur une barre fixée à une de ses extrémités et qui pivote dans un plan hori- zontal ou dans un plan Direction Générale Adjointe chargée des Equipements, de l’Eau, des Affaires Economiques et des Transports INFO RISK LE MAG Dans ce numéro : On en parle : la LOPPSI2 1 Dis papa , c’est quoi un sismographe ? 1 La Caravane de la Préven- tion : retour sur le séisme du Chili 2 Le conseil du mois : l’entre- tien des pneumatiques 2 Sécurité Routière : 2 roues, une nouvelle réglementation 2 Le recyclage des batteries automobile 3 Le Plan Séisme Départemen- tal : exercice 3 Informations utiles 3 Calendrier de la Caravane Pran douvan avan douvan pran’w 4 Février 2011 Mensuel N° 09 déroulant . Aujourd’hui, le réseau de surveillance à la Martini- que est composé d’une trentaine d’accéléromètres implantés sur le patrimoi- ne départemental, et dont les signaux transmis par ondes radio sont centrali- sés { l’ Observatoire du Morne des Cadets et auto- matiquement traités par informatique. vertical. La masse est reliée au bâti par un ressort. Un aimant, fixé au bâti, entou- re le bas du ressort, afin de stabiliser la masse après les secousses. La masse, en raison de son inertie, ne bouge pas alors que le bâti de l'appareil, fixé au sol, accompagne les mouve- ments du séisme. La barre pivotante est reliée à un crayon qui enregistre les mouvements sur un papier Le sismographe QUEVRAIN-PICCARD toujours en place à l’Observatoire du Morne des Cadets

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  • sur internet. A contrario, la LOPPSI2 prévoit l’assouplissement du permis à points en ré-duisant les délais nécessai-res pour récupérer les points perdus. Dans le cas où le conduc-teur a commis une infrac-tion entrainant le retrait d’un seul point, la restitu-tion de celui-ci aura lieu dans un délai de 6 mois (au lieu de 1 an) à condi-tion qu’aucune infraction n’ai été constatée durant cette période. La totalité des 12 points sera restituée dans un dé-lai d’un an (au lieu de 3 ans) dans les mêmes conditions. Cette mesure a pour but de contribuer à réduire l’échange de points entre membres d’une même famille et la conduite sans permis.

    Adoptée le 8 Février der-nier, LA LOPPSI 2 com-prend un volet sécurité routière qui modifie sensi-blement les dispositions antérieures. En effet, elle prévoit : - D’étendre la confiscation du véhicule, à condition que l’auteur du délit soit le propriétaire. Elle sera désormais automatique pour la conduite sans per-mis, pour les grands excès de vitesse, la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiant, le refus de se soumettre au test de dé-pistage d’alcool ou de stu-péfiant, ces infractions étant commises en récidi-ve. Actuellement, le juge peut décider de confisquer le véhicule mais cette mesure est rarement appliquée. Avec cette loi, le juge de-vra motiver sa décision de ne pas confisquer le véhi-

    cule. - De mettre en place une peine complémentaire d’interdiction de conduire un véhicule non équipé d’un dispositif d’anti-démarrage par éthylotest électronique en cas de conduite en état d’alcoolé-mie, et ce pendant cinq

    ans ou plus. - De réprimer le trafic de points en sanctionnant la mise en vente, mais égale-ment l’incitation { vendre des points. La loi prévoit une peine pouvant aller jusqu’{ 6 mois de prison et 15.000 euros d’amende et plus si le trafic est organisé

    On en parle : la LOPPSI 2 (Loi de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure)

    Dis papa, c’est quoi un sismographe?

    Un sismographe, c’est un

    appareil qui mesure les

    mouvements du sol et

    l’enregistre sur un support

    visuel. Ce tracé est appelé

    sismogramme.

    A l’origine les sismogra-

    phes sont composés d’une

    masse très lourde placée

    sur une barre fixée à une

    de ses extrémités et qui

    pivote dans un plan hori-

    zontal ou dans un plan

    Direction Générale Adjointe chargée des Equipements, de l’Eau, des Affaires Economiques et des Transports

    INFO RISK LE MAG

    Dans ce numéro :

    On en parle : la LOPPSI2 1

    Dis papa , c’est quoi un

    sismographe ?

    1

    La Caravane de la Préven-

    tion : retour sur le séisme

    du Chili

    2

    Le conseil du mois : l’entre-

    tien des pneumatiques

    2

    Sécurité Routière : 2 roues,

    une nouvelle réglementation

    2

    Le recyclage des batteries

    automobile

    3

    Le Plan Séisme Départemen-

    tal : exercice

    3

    Informations utiles 3

    Calendrier de la Caravane

    Pran douvan avan douvan

    pran’w

    4

    Février 2011 Mensuel N° 09

    déroulant .

    Aujourd’hui, le réseau de

    surveillance à la Martini-

    que est composé d’une

    trentaine d’accéléromètres

    implantés sur le patrimoi-

    ne départemental, et dont

    les signaux transmis par

    ondes radio sont centrali-

    sés { l’ Observatoire du

    Morne des Cadets et auto-

    matiquement traités par

    informatique.

    vertical. La masse est reliée

    au bâti par un ressort. Un

    aimant, fixé au bâti, entou-

    re le bas du ressort, afin de

    stabiliser la masse après les

    secousses. La masse, en

    raison de son inertie, ne

    bouge pas alors que le bâti

    de l'appareil, fixé au sol,

    accompagne les mouve-

    ments du séisme. La barre

    pivotante est reliée à un

    crayon qui enregistre les

    mouvements sur un papier

    Le sismographe QUEVRAIN-PICCARD

    toujours en place à l’Observatoire du

    Morne des Cadets

  • Connu pour son séisme de

    Valdivia (22 mai 1960) d’une

    magnitude de 9,5 (la plus

    forte jamais enregistrée), le

    Chili a vécu un tremblement

    de terre majeur d’une ma-

    gnitude de 8,8 il y a un an.

    Le 27 février 2010 à 3h34

    (heure locale), un tremble-

    ment de terre, dont l’épicen-

    tre était situé à 115 km de la

    ville de Concepcion et le

    foyer à environ 30 km de

    profondeur, fit plus de 500

    morts, plusieurs milliers de

    blessés, près de 2 millions de

    sinistrés et 30 milliards de

    dollars de dégâts.

    Ce bilan aurait pu être plus

    lourd si une culture du séis-

    me n’existait pas au Chili

    depuis près d’un siècle. En

    effet, suite aux séismes

    meurtriers de Talca en 1928

    et de Chillán en 1939, ont

    émergé le génie parasismi-

    que chilien et une politique

    stricte en matière de cons-

    truction. Mais c’est surtout

    après le séisme de 1960 que

    le pays s’est lancé dans une

    importante politique de

    prévention du risque sismi-

    que concernant aussi bien

    les bâtiments que la prépara-

    tion des populations. Les

    premières normes parasimi-

    ques NCh 433 furent officia-

    lisées en 1972 et révisées en

    1993 et 1996. Moins d’un an

    après le séisme du 27-F

    (surnom donné), le 15 février

    2011, ces normes ont été dur-

    cies avec une douzaine de

    modifications portant no-

    tamment sur l’approfondis-

    sement des études de sol en

    terrain mixtes, l’augmenta-

    tion de la distance entre les

    bâtiments, l’accroissement

    de la demande sismique

    pour les bâtiments élevés via

    l’augmentation de béton et

    d’armatures en fer selon leur

    architecture... Cela constitue

    un des enseignements ma-

    jeurs de cette catastrophe.

    trois roues, suivent une for-mation obligatoire de 7 heu-res, dispensée par une école de conduite ou une associa-tion certifiée.

    Cette formation se décom-pose en :

    - Un module théorique de 2 heures

    - Un module de 2 heures consacré à la maîtrise du véhicule hors circulation, sur site.

    Depuis le 1er Janvier 2011 une nouvelle réglementation est entrée en vigueur. Elle est destinée à lutter contre la mortalité qui est passée de 9 à 28% en dix ans, chez les conducteurs de scooters, au plan national.

    Elle exige que tous les

    nouveaux conducteurs d’un deux roues de 50cm3 à 125cm3 ou d’un scooter à

    - Un module de 3 heures consacré au déplacement du véhicule en circulation.

    Cette formation de 350 eu-

    ros est sanctionnée par une attestation.

    Les nouveaux conducteurs qui ne seraient pas en posses-sion de cette attestation, s’exposent { une amende de 135 euros.

    La Caravane de la prévention : retour sur le séisme du Chili

    Sécurité routière : 2 roues, une nouvelle réglementation

    L’usure est un facteur de danger mais également d’in-fraction. Contrôlez la pression des pneus au minimum tous les mois. Egalement avant un long trajet, si vous n’avez pas utilisé votre véhicule pendant une longue période ( 15 jours et plus) ou si vos pneus crissent. Changer les en cas d’u-sure ou de lésion. Les pneus se changent par 4 ou par 2. Les deux pneus sur un mê-me essieu doivent avoir le même niveau d’usure. Faites vérifier l’état de vos

    pneus si : Vous ressentez des vi-brations, la direction flotte ou le véhicule glisse dans les virages Vous avez bloqué les roues dans un freinage d’ur-gence Vos pneus ont subi un choc ( trottoir, nid de poule) Des boursoufflures, cra-quelures ou lésions apparais-sent sur les flancs ou la bande de roulement Vos pneus se dégonflent plus rapidement que d’habi-tude Si votre consommation est anormalement élevée.

    Le conseil du mois : l’entretien des pneumatiques

    Les pneus sont le seul contact du véhicule avec la route et ils jouent un rôle important dans le freinage, il est donc primordial qu’ils soient adaptés et en bon état. Choisissez des pneus homologués, adaptés à votre véhicule et à votre conduite. Vérifier régulièrement l’usure des pneus en contrô-lant les témoins d’usure qui apparaissent quand la pro-fondeur des sculptures n’est plus que de 1,6 mm (repérable par un sigle sur le coté du pneu).

    Page 2 INFO RISK LE MAG

    Bâtiment de 5 étages, couché au sol.

  • Les batteries sont de grosses piles électriques qui stoc-kent l’énergie nécessaire au véhicule. Elles sont compo-sées d’un bac en plastique contenant du plomb et un mélange d’eau et d’acide. Si elles ne sont pas collec-tées sélectivement, il y a un risque de libération de plomb. Une batterie aban-donnée pollue 1 m3 de terre pour 100 ans. Cette contami-nation se transmet aux eaux souterraines et entre ainsi dans la chaine alimentaire jusqu’{ l’homme, chez qui le plomb peut provoquer des atteintes du système ner-veux, des reins et du sang. La filière de récupération des batteries usagées est organisée, à la Martinique, par l’association TDA (Traitement des Déchets Automobiles) à travers un réseau d’environ 80 points de collecte, chez les conces-sionnaires, les distributeurs, les garagistes, dans les dé-chèteries, les centres nauti-ques et certaines stations services.

    Les batteries ainsi collec-tées, dans des bacs étanches, sont ensuite regroupées sur un site industriel répondant aux normes réglementaires en vigueur, avant d’être conditionnées et achemi-nées par containers en Fran-ce hexagonale pour y être recyclées en usine. Le recyclage se passe en 3 étapes : 1. Cassage séparation

    Les batteries sont broyées

    afin d'en extraire :

    - La pâte de plomb qui pro-

    vient de la matière active de

    la batterie

    - Le plomb métallique

    contenu au niveau des gril-

    les et des connexions

    - Le polypropylène

    (plastique) du boîtier de la

    batterie qui sera recyclé

    - L'électrolyte (acide sulfuri-

    que + eau) qui sera régéné-

    rée

    2. Fusion-réduction

    La seconde étape du procé-

    dé consiste à traiter les dé-

    chets métalliques et les pâtes

    venant du broyeur, en les

    fondants à une température

    d'environ 1000°C pour obtenir

    du plomb d'œuvre.

    3. Affinage

    Le plomb d'œuvre est ensuite

    épuré, enrichi de certains

    métaux puis coulé en lingots

    qui seront utilisés par les fa-

    bricants de batteries.

    Une batterie est recyclée à 95%. Il est également possible de régénérer les batteries. Ce procédé permet aux batteries en fin de vie de retrouver des rendements proches de ceux d’origine tout en conservant la puissance. Chaque année environ 1400 tonnes de batteries sont mises sur le marché local. En 2006, 705 tonnes ont été collectées sur 9 mois. En 2007, 705 tonnes, en 2008 1005 ton-nes, en 2009, 1040 tonnes et pour le premier semestre 2010, 585 tonnes ont été col-lectées.

    ASTREINTES

    Conseil Général 05 96 59 65 00

    SME 05 96 56 99 20

    ODYSSI 06 96 25 41 77

    SAUR/ SMD 05 96 61 15 45

    EDF 0 810 333 972

    URGENCES

    SAMU 15

    Police 17

    Pompiers 18

    CROSS Antilles 05 96 71 92 92

    SITES DE REFERENCES

    www.cgste.mq / www.cg972.fr

    www.meteo.gp

    www.securiteroutiere.gouv.fr

    www.martinique.equipement.gouv.fr

    /risques

    Le recyclage des batteries automobiles

    Informations Utiles

    Plan Séisme Départemental

    Page 3 Mensuel N° 09

    PROCHAINES SORTIES

    SECURITE ROUTIERE

    Le 19 Mars - Séminaire Collège

    Exercice d’évacuation des bâtiments en cas de séisme :

    Phase 1 : Protection sous une table, dans l’encadrement d’une porte, dans un angle à

    l’abri des chutes d’objets

    Phase 2 : Evacuation dans le calme à la fin de la secousse , en suivant les itinéraires

    adéquats

    Phase 3 : Regroupement sur la zone prévue à cet effet pendant au moins 45 minutes

    REGLEMENTATION

    Depuis 2001, la collecte des batteries

    par les professionnels est obligatoire.

    Les vendeurs et distribu-teurs

    doivent les reprendre et les fabricants

    sont tenus d’assurer leur valorisation

    s’il existe une filière de recyclage

    économiquement viable. Par ailleurs, tout particu-

    lier se débarrassant d’une batterie

    en pleine nature enfreint la loi et

    risque une amende de 460 €.

    Liste des points de collecte : http://www.naturilonline.fr/resources/annexe2_points_de_collecte_batteries.pdf

    http://www.cgste.mqhttp://www.cg972.frhttp://www.meteo.gp/http://www.securiteroutiere.gouv.fr/http://www.martinique.equipement.gouv.fr/risqueshttp://www.martinique.equipement.gouv.fr/risqueshttp://www.naturilonline.fr/resources/annexe2_points_de_collecte_batteries.pdf

  • Hotel du Département

    Avenue des Caraïbes

    97200 FORT DE FRANCE

    Téléphone : 05 96 55 26 00

    Télécopie : 05 96 70 19 20

    .

    Conseil Général de la Martinique

    Direction Générale Adjointe chargée des

    équipements, de l’Eau, des Affaires

    Economiques et des Transports

    Service des Actions de Sécurité

    Immeuble Roger Albert

    Rue Victor Hugo

    97200 Fort de France

    Tel : 05 96 59 84 98

    Fax : 05 96 58 85 05

    Pôle Sécurité Routière

    Route des Religieuses

    97200 Fort de France

    Tel : 05 96 59 66 86

    Fax : 05 96 59 66 63

    www.cg972.fr / www.cgste.mq

    Le simulateur de séisme

    DGA2 - Service des Actions de Sécurité - Communication : Isabelle JOUYE de GRANDMAISON - Poste : 05 96 59 84 97

    En Mars, la caravane « Pran douvan avan douvan pran’ w » près

    de chez vous

    Le 15 - Lycée Néris au Marin

    Le 19 - Gamm’vert au Lamentin

    Les 21, 22 et 24 - écoles de Rivière-Pilote

    Les 23 et 25 - Mairie de Rivière-Pilote ( per-

    sonnel)

    Le 28 - Ecole primaire de Redoute à Fort

    de France

    Le 29 - Résidence les Madrépores aux

    Anses d’Arlet

    (

    http://www.cg972.frhttp://www.cgste.mq