impact économique des sports de nature

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation Inventaire, analyse critique et typologie des travaux d’étude, d’ingénierie et de recherche relatifs à l’évaluation des retombées économiques et sociales des sports de nature. Rapport final Juin 2006 Sous la direction de Pascal Mao Travail réalisé à l’attention de : CERMOSEM Domaine Olivier de Serres Le Pradel 07170 Mirabel Téléphone ++33 (0)4 75 36 76 52 Télécopie ++33 (0)4 75 36 76 84 E-Mail : [email protected] http://iga.ujf-grenoble.fr/cermosem/

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes

d’évaluation

Inventaire, analyse critique et typologie des travaux d’étude, d’ingénierie et de recherche relatifs à l’évaluation des retombées économiques et sociales des

sports de nature.

Rapport final Juin 2006

Sous la direction de Pascal Mao Travail réalisé à l’attention de :

C E R M O S E M Domaine Olivier de Serres • Le Pradel • 07170 Mirabel

Téléphone ++33 (0)4 75 36 76 52 • Télécopie ++33 (0)4 75 36 76 84 E-Mail : [email protected]

http://iga.ujf-grenoble.fr/cermosem/

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Etude réalisée sous la direction de Pascal Mao Maître de conférences en Géographie et Aménagement du Territoire de l’Université Joseph Fourier – Institut de Géographie Alpine, Grenoble – CERMOSEM, Le Pradel – Ardèche. Une équipe pluridisciplinaire à l’interface entre sciences économiques, du territoire et du sport (par ordre alphabétique et type de contribution des auteurs au rapport final) Philippe Bourdeau Professeur de Géographie, Institut de Géographie Alpine, l’Université Joseph Fourier (co-rédaction de l’introduction et de chapitres de la partie II du rapport) Jean Corneloup Maître de Conférences de sociologie des pratiques sportives et management de projets territoriaux - STAPS, Université de Clermont-Ferrand (auteur du texte intitulé « Place du marché dans le fonctionnement des loisirs sportifs de nature ») Christopher Hautbois Maître de Conférences, Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, Université d’Orsay, Paris-Sud 11 (auteur du texte intitulé « Mesures d’impact économique des sports de nature : apports et limites » et co-rédaction de chapitres de la partie II du rapport) Marc Langenbach Etudiant en Master 2 recherche - Tourisme durable et dynamiques territoriales, UJF (constitution de la base de données bibliographique et contribution à la rédaction du rapport) Gilles Rotillon Professeur de sciences économiques, Université Paris 10-Nanterre (auteur du texte intitulé « Economie des sports de nature »)

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Sommaire détaillé du rapport

Introduction générale .................................................................................................................. 7

1. Rappel du cahier des charges de l’étude............................................................................. 7

2. Présentation succincte du plan du rapport.......................................................................... 8

3. Synthèse, bilan et perspective ............................................................................................. 8 3. 1. Quelques réflexions ou considérations préalables à l’observation économique des sports de nature ................................................................................................................... 8

3.1.1. Le progressif rapprochement du monde des sports nature et de celui de la sphère touristique ....................................................................................................................... 8 3.1.2. La question de l’évaluation de l’impact économique des sports de nature à l’épreuve du tourisme diffus – regards critiques ............................................................ 9 3.1.3. Quelques éléments à prendre en considération dans l’évaluation de l’impact économique et territorial des sports de nature .............................................................. 10

3. 2. Quelques recommandations et éléments de synthèse pour mettre en œuvre une observation économique des sports de nature .................................................................. 12

3.2.1. Les réflexions préparatoires à l’observation économique des sports de nature . 12 3.2.2. Les différentes méthodes mobilisables pour l’observation économique des sports de nature ............................................................................................................. 13

Partie I : regard croisé sur l’économie des sports de nature ..................................................... 18

1. Economie des sports de nature ......................................................................................... 20 1.1. L’économie du sport .................................................................................................. 21 1.2. L’économie des sports de nature en France .............................................................. 22 1.3. L’escalade dans l’économie du tourisme .................................................................. 24 1.4. Les marchés professionnels de l'encadrement ........................................................... 26 1.5. L’accès aux sites de pratique ..................................................................................... 29 1.6. En guise de conclusion provisoire sur l’économie des sports de nature ................... 31

2. Place du marché dans le fonctionnement des loisirs sportifs de nature ........................... 32 2.1. Le marché dans les pratiques sportives de nature ..................................................... 32 2.2. Les secteurs du loisir et du tourisme sportifs de nature............................................. 36

2.2.1. La part relative du marché .................................................................................. 37 2.2.2. La force d’action territoriale............................................................................... 41

2.3. La dynamique des styles de pratique ......................................................................... 44 2.4. Conclusion................................................................................................................. 46

3. Mesures d’impact économique des sports de nature : apports et limites ......................... 49 3.1. Economie des sports de nature : un champ de recherche en gestation...................... 49

3.1.1. Facteurs de développement et freins .................................................................. 49 3.1.2. Quatre orientations de recherche en économie des sports de nature .................. 54

3.2. Mesures d’impact économique : « dettes et critiques »............................................. 57 3.2.1. Origine et apports de cet outil ............................................................................ 57 3.2.2. Les limites de l’outil ........................................................................................... 59

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Partie II : Revue de littérature, typologie, analyse et mise en perspective des méthodes d’évaluation de l’impact économique des sports de nature ...............Erreur ! Signet non défini.

1. Les études de fréquentation touristique et / ou sportive de nature ....... Erreur ! Signet non défini.

1.1. Etudes de fréquentation « a priori »................................... Erreur ! Signet non défini. 1.2. Etudes de fréquentation « in situ » ..................................... Erreur ! Signet non défini.

1.2.1. Analyse directe de la fréquentation d’un Espace, Site ou Itinéraire touristique et / ou sportif de nature ..............................................................Erreur ! Signet non défini. 1.2.2. Evaluation indirecte de la fréquentation d’un bassin touristique .. Erreur ! Signet non défini. 1.2.3. Données de cadrage sur la fréquentation globale d’un bassin touristique .Erreur ! Signet non défini. 1.2.4. Méthodes des flux, BET François Marchand ..............Erreur ! Signet non défini.

1.3. Etudes de fréquentation « a posteriori » ............................ Erreur ! Signet non défini. 1.3.1. Les enquêtes démographiques, d’image et de consommation relatives aux populations touristiques .........................................................Erreur ! Signet non défini. 1.3.2. Appréhender les styles de vie et de pratiques touristiques ou sportives dans leur diversité .................................................................................Erreur ! Signet non défini. 1.3.3. Approche spatio-temporelle de la fréquentation des espaces naturels ......Erreur ! Signet non défini.

2. Impact socio-économique des sports nature et développement territorial .. Erreur ! Signet non défini.

2.1. A l’échelle de l’équipement sportif local : l’approche « comptable » . Erreur ! Signet non défini.

2.1.1. Fiche signalétique socio-économique d’un équipement ou aménagement sportif...............................................................................................Erreur ! Signet non défini. 2.1.2. Un bilan comptable simplifié d’un équipement ou aménagement sportif.Erreur ! Signet non défini. 2.1.3. Un bilan comptable consolidé d’un espace sportif et de son impact territorial...............................................................................................Erreur ! Signet non défini. 2.1.4. Effets secondaires et facteur multiplicateur des dépenses locales. Erreur ! Signet non défini. 2.1.5. Travaux d’expertise et d’observation développant des comptes territoriaux liés à des pratiques touristiques et sportives ...................................Erreur ! Signet non défini.

2.2. A l’échelle du bassin sportif micro-régional : l’approche « économétrique » .Erreur ! Signet non défini. 2.3. A l’échelle du canton ou du « pays » : l’approche « territoriale » Erreur ! Signet non défini.

2.3.1. Vers une approche territoriale, sociale et culturelle ....Erreur ! Signet non défini. 2.3.2. Vers une approche territoriale, spatiale et structurelle ........... Erreur ! Signet non défini.

3. Méthodes d’évaluation de l’impact économique et territorial de l’événementiel sportif de nature .............................................................................................Erreur ! Signet non défini.

3.1. Quelques questions préalables aux études d’impacts économiques des événementiels sportifs .......................................................................................Erreur ! Signet non défini.

3.1.1. Les différentes temporalités de l’évaluation de l’impact économique de l’événementiel sportif ............................................................Erreur ! Signet non défini. 3.1.2. Les différentes échelles géographiques de l’évaluation de l’impact économique de l’événementiel sportif .......................................................Erreur ! Signet non défini.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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3.1.3. Les différents types d’événementiel sportif de nature............ Erreur ! Signet non défini.

3.2. Les différents types d’impact économique de l’événementiel sportif.. Erreur ! Signet non défini.

3.2.1. Les différents types d’effet sur l’économie du territoire d’accueil de l’événementiel sportif ............................................................Erreur ! Signet non défini. 3.2.2. Les différents types de questionnements - problématiques liés à l’impact économique de l’événementiel sportif...................................Erreur ! Signet non défini.

3.3. Les différentes méthodes d’évaluation des impacts économiques des évènementiels sportifs .......................................................................................Erreur ! Signet non défini.

3.3.1. Etude d’opportunité et de pré-faisabilité d’un événementiel sportif .........Erreur ! Signet non défini. 3.3.2. Méthode coûts - bénéfices – Calcul d’impact localisé via des indicateurs micro-économiques ..........................................................................Erreur ! Signet non défini. 3.3.3. Etude d’impact macro-économique à court terme d’un événementiel sportif...............................................................................................Erreur ! Signet non défini. 3.3.4. Impact macro – économique à long terme et impact sur l’aménagement du territoire régional ou national................................................Erreur ! Signet non défini. 3.3.5. Impact en terme d’attractivité du territoire d’accueil de la manifestation.Erreur ! Signet non défini.

3.4. Deux exemples de méthodologies innovantes d’évaluation des impacts économiques des évènementiels sportifs .........................................................Erreur ! Signet non défini.

3.4.1. Méthode MEETS – Processus analytique hiérarchisé ............ Erreur ! Signet non défini. 3.4.2. Processus d’Analyse Hiérarchique ou « Analytic Hierarchy Process » :..Erreur ! Signet non défini.

4. L’impact et la structuration de la filière économique des sports de nature appréhendés via l’emploi et les entreprises ..............................................................Erreur ! Signet non défini.

4.1. Diagnostics territoriaux et statistiques des filières professionnelles et sportives de nature .........................................................................................Erreur ! Signet non défini.

4.1.1. Les populations licenciées comme indicateur de la demande potentielle ou de la sportivité des territoires .........................................................Erreur ! Signet non défini. 4.1.2. Les établissements sportifs de nature, analyse statistique et répartition géographique .........................................................................Erreur ! Signet non défini. 4.1.3. Les diagnostics de l’emploi sportif, analyses quantitatives et problèmes d’évaluation...........................................................................Erreur ! Signet non défini.

4.2. Etudes de synthèse et diagnostics territoriaux de la filière professionnelle sportive de nature .........................................................................................Erreur ! Signet non défini.

4.2.1. La pluri- et multi-activité des professionnels du loisirs sportifs de nature...............................................................................................Erreur ! Signet non défini. 4.2.2. La saisonnalité du marché de la prestation de service des loisirs sportifs de nature .....................................................................................Erreur ! Signet non défini. 4.2.3. Les profils de poste représentés dans le marché de la prestation de service des loisirs sportifs de nature.........................................................Erreur ! Signet non défini.

4.3. Analyse micro-économique des entreprises représentées dans le marché des sports de nature ....................................................................................Erreur ! Signet non défini.

5. Economie et marketing des pratiques sportives de nature.........Erreur ! Signet non défini. 5.1. Les consommations sportives en matière de pratiques sportives de nature .....Erreur ! Signet non défini.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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5.1.1. Les approches socio-démographiques de la consommation sportive ........Erreur ! Signet non défini. 5.1.2. Les approches socio-culturelles et typologiques de la consommation sportive...............................................................................................Erreur ! Signet non défini.

5.2. Le marché des produits sportifs traditionnels et de nature............ Erreur ! Signet non défini. 5.2. Le marché des produits sportifs traditionnels et de nature............ Erreur ! Signet non défini.

5.2.1. Les réseaux de distributions et de commercialisation des produits sportifs...............................................................................................Erreur ! Signet non défini. 5.2.1. Les entreprises du marché sportif, formes entrepreneuriales et structuration...............................................................................................Erreur ! Signet non défini.

5.3. Innovation et dynamique du marché sportif .......................Erreur ! Signet non défini.

Partie III : Présentation de la bibliographie « impact économique des sports de nature »...........................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

1. Présentation de la base de données bibliographique .................Erreur ! Signet non défini. 1.1. Méthode de collecte et de sélection des ouvrages référencés........ Erreur ! Signet non défini. 1.2. Principales sources et réseaux documentaires utilisés........Erreur ! Signet non défini. 1.3. Présentation statistique de la base de données bibliographique .... Erreur ! Signet non défini.

2. Bibliographie thématique relative à l’impact économique des sports de nature.....Erreur ! Signet non défini.

2.1. Bibliographie relative au développement local et territorial......... Erreur ! Signet non défini. 2.2. Bibliographie relative à l’économie générale et du sport, au management, marketing et à l’impact des activités sportives de nature ...........................Erreur ! Signet non défini. 2.3. Bibliographie relative à l’analyse de l’emploi et des filières entrepreneuriales dans les domaines touristiques et sportifs ..........................................Erreur ! Signet non défini. 2.4. Bibliographie relative aux enquêtes quantitatives et qualitatives de fréquentation des espaces touristiques et sportifs ..................................................Erreur ! Signet non défini. 2.5. Bibliographie relative à l’impact économique des événementiels sportifs et culturels...................................................................................................Erreur ! Signet non défini. 2.6. Bibliographie relative à la géographie du sport, des pratiques récréatives de nature et à l’aménagement des territoires .................................................Erreur ! Signet non défini. 2.7. Bibliographie relative aux questions de politiques, de sport et de collectivités territoriales.................................................................................Erreur ! Signet non défini. 2.8. Bibliographie relative à la sociologie des pratiques sportives et récréatives et aux modes de consommation. ..........................................................Erreur ! Signet non défini. 2.9. Bibliographie relative au développement touristique .........Erreur ! Signet non défini.

3. Bibliographie relative à l’impact économique des sports de nature (classée par ordre alphabétique) .................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Tables des cartes, figures et tableaux ................................................Erreur ! Signet non défini. Table des cartes .........................................................................Erreur ! Signet non défini. Table des figures........................................................................Erreur ! Signet non défini. Table des tableaux .....................................................................Erreur ! Signet non défini.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Introduction générale

Ce document correspond au rapport final d’une étude commandée au CERMOSEM

(UMR PACTE, Laboratoire Territoires – CERMOSEM, Le Pradel, Ardèche – Institut de

Géographie Alpine de l’Université Joseph Fourier de Grenoble) par ODIT France, Secrétariat

d’Etat au Tourisme avec l’appui du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie

Associative (MJSVA).

1. Rappel du cahier des charges de l’étude

L’objet central de ce travail consiste en l’inventaire et l’analyse critique des travaux

d’études, expérimentations et mises en œuvre opérationnelles relatives à l’évaluation des

retombées économiques et sociales, en particulier en terme d'emplois, sur les territoires des

sports de nature et plus largement des activités de loisirs dans lesquelles le touriste est plus

« acteur » que « spectateur », telles qu'elles sont prises en compte dans le volet 2 du Plan

Qualité France.

Trois grands attendus de l’étude peuvent être distingués :

- réaliser un état des lieux des travaux déjà effectués sur ce thème en France, avec si

possible un regard sur des expériences étrangères ;

- décrire les différentes méthodologies employées (résultats, outils utilisés, partenariats

constitués, pérennité…), établir une typologie des méthodologies mises en place ;

- dégager des recommandations sur les principaux critères de réussite d’une analyse

opérationnelle des retombées économiques et sociales (taille pertinente des territoires

d'études, organisation locale, type d’activités, volume des hébergements, niveau de

fréquentation, etc.). Ces recommandations serviront de base de travail aux réflexions

ultérieures devant mener à l'élaboration et l'expérimentation de méthodologies

transposables sur des territoires variés.

Tout au long de l’étude, un comité de pilotage a suivi et validé les différentes étapes

du travail. Il est constitué de représentants d’ODIT France, de la Direction du Tourisme, du

Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, de la Fédération Française de

Randonnée Pédestre, du Comité National Olympique du Sport français, des Directions

Régionales Jeunesse et Sports de Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées et de Picardie.

Ce travail a été réalisé de fin décembre 2005 à début juin 2006.

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2. Présentation succincte du plan du rapport

Ce rapport final est présenté en trois parties.

La première offre un regard croisé et pluridisciplinaire sur les approches économiques

des sports de nature. Elle montre la complexité du champ d’analyse et propose différentes

pistes méthodologiques et bibliographiques pour appréhender cet objet particulier.

La seconde s’attache à détailler de manière thématique les différentes méthodes

d’évaluation de l’impact économique des sports de nature. Cinq thèmes sont privilégiés :

1. les études de fréquentation touristique et / ou sportive de nature,

2. l’impact socio-économique des sports nature et le développement territorial,

3. l’évaluation de l’impact économique de l’événementiel sportif de nature,

4. l’impact et la structuration de la filière économique des sports de nature appréhendés via

l’emploi et les entreprises,

5. le marketing et l’économie des pratiques sportives de nature.

La troisième partie présente la base de données bibliographique.

3. Synthèse, bilan et perspective 3. 1. Quelques réflexions ou considérations préalables à l’observation économique des

sports de nature

3.1.1. Le progressif rapprochement du monde des sports nature et de celui de la sphère

touristique

Après une période d’expansion, de diversification et de diffusion spatiale des pratiques

sportives de nature durant les décennies soixante-dix et quatre-vingt, les années quatre-vingt-

dix se caractérisent par une socialisation et une « économisation » croissantes de ces activités.

Ces dynamiques se sont largement affirmées ces dernières années. De manière quelque peu

schématique, cette évolution peut être analysée selon une double dynamique socio-spatiale :

- le passage d’une marginalité géographique, sociale et sportive (peu d’activités de

nature, peu de pratiquants, sociabilité confidentielle et « tribale », sites « rares ») à une

intégration aux modèles sportifs et sociétaux dominants (diversification des pratiques,

diffusion géographique et démographique, médiatisation, compétition…). Certaines activités

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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comme l’escalade, le canyoning ou le parapente sont particulièrement représentatives de cette

évolution ;

- une révolution culturelle faisant évoluer le statut de pratiquant sportif vers celui

d’usager et de consommateur d’activités, d’espaces et de services sportifs. Ainsi, les

comportements traditionnels d’anti-consommation (resquille, camping sauvage, « culte » de la

gratuité…) et de refus des normes sont devenus minoritaires. Le pratiquant recherche

aujourd’hui majoritairement un accès rapide et non contraignant aux activités, sans projet

d’autonomie. De sportif, le pratiquant devient usager, client, passager, etc. La frontière entre

tourisme et sport s’efface ainsi progressivement (émergence des notions de « vacances

actives » et de « touristification » des pratiques sportives). Le statut même de la nature évolue

à mesure que celle-ci devient un espace récréatif majeur, un support aménagé et

fonctionnalisé au sein duquel balisages, normes, labels, marques commerciales apparaissent

ou se généralisent.

Ces évolutions convergent avec de nouveaux enjeux liés au développement

économique des territoires ruraux et montagnards : recherche systématique de diversification

saisonnière de l’offre touristique suite à la crise du marché des sports d’hiver (1986-1989) ou

suite au déficit chronique d’enneigement dans certains domaines skiables de faible altitude ;

recherche de vecteurs de relance économique et identitaire pour les zones rurales frappées par

la déprise agricole et la disparition des industries et artisanats traditionnels. Dans de tels

contextes, la réorientation volontariste des espaces concernés vers un développement

touristico-sportif plus ou moins diffus apparaît comme un palliatif incontournable à leur

marginalisation progressive.

3.1.2. La question de l’évaluation de l’impact économique des sports de nature à

l’épreuve du tourisme diffus – regards critiques

En préalable aux détails des méthodologies d’évaluation de l’impact économique des

sports de nature détaillées dans ce rapport, il paraît indispensable d’intégrer une lecture

critique des ambiguïtés politiques et structurelles du rôle des pratiques touristico-sportives

dans le développement des territoires ruraux. Les travaux récents de deux chercheurs

apportent une précieuse contribution à cette démarche en remettant en question un certain

nombre d’évidences.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

11

Dans un article intitulé, « Le tourisme en espace rural : le territoire à l’épreuve »,

Pierre Vitte constate ainsi que « le tourisme s’insère dans un mode de développement

dépendant, piloté de l’extérieur », qui est largement instrumenté pour légitimer les territoires

locaux. Pour cet auteur, la singularité des initiatives et des conditions de la créativité

s’impose, et « les réussites ne sont pas reproductibles », notamment dans un secteur au sein

duquel la banalisation de l’offre est une tendance dominante et un risque permanent. Par

ailleurs, il observe qu’en étant fondamentalement intégré au modèle centre-périphérie

dominant, « le tourisme ne peut pas corriger l’évolution des périphéries rurales » (Vitte,

1998).

De même, dans sa thèse de doctorat sur « Réalité économique et perception sociale du

tourisme en milieu rural fragile », Pascal Desmichel montre que le tourisme sous ses

différentes formes sert généralement de dernier recours à des acteurs locaux « impuissants et

désemparés », parmi lesquels figurent en bonne place des élus qui utilisent le tourisme pour

« servir leur image et leur carrière (…) même s’ils ne sont pas dupes sur les apports réels de

ce secteur économique ». Cet auteur souligne aussi qu’« une majorité des acteurs du tourisme

n’a pas de préoccupations économiques » –mais plutôt des objectifs de qualité de vie ou

d’identité sociale– d’où une relative rareté de « vrais entrepreneurs » et de réussites

économiques probantes. Il remarque enfin que « la concurrence est de plus en plus vive entre

les territoires », et que les statistiques officielles ne traduisent guère la croissance du tourisme

de nature (Desmichel, 2000)…

3.1.3. Quelques éléments à prendre en considération dans l’évaluation de l’impact

économique et territorial des sports de nature

L’ensemble des chercheurs et observateurs confronté à la problématique de

l’évaluation des impacts socio-économiques des sports de nature se heurte à l’incapacité

durable de l’appareil statistique de l’État ou des collectivités territoriales (observatoires

départementaux et régionaux) à mesurer le poids économique du tourisme en général, et du

tourisme diffus en particulier. Cette lacune tend à minimiser l’importance de cette filière

d’activité et son rôle dans la structuration des territoires ruraux et montagnards. De fait, un

diagnostic territorial doit s’appuyer sur une large gamme d’impacts définis par leur diffusion

spatiale et économique, notamment au regard de deux caractéristiques contradictoires des

espaces de pratiques sportives de nature : une omniprésence d’aménagements et

équipements aux retombées économiques indirectes (balisages, signalétiques, équipements

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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de sécurité et de confort - toilettes, accès, parking, etc.) et un large et croissant usage de

services marchands :

- acquisition de biens durables : équipements et accessoires sportifs, cartes, topoguides,

etc. ;

- perception de droits de redevances d'accès : domaines nordiques, via ferrata, parcours

acrobatiques en forêt, parcours d’eau vive ;

- location de matériels (raquettes à neige, VTT, kayak, etc.) ;

- rémunération de prestations d’animation et d'encadrement (Brevetés d’État, stages, etc.)

- services induits (hébergements, commerces, etc.).

Dans ce contexte, et quelque soit le type d’approche retenue pour l’évaluation

(comptable, économétrique, territoriale), les travaux de Pierre Moreau montrent que toute

approche financière du marché touristique local se doit de prendre en compte trois types de

flux (Moreau, 1997) :

- dépenses directes de chaque consommateur (touriste) : hébergement, services, activités, etc.

- flux redistributifs infra-territoriaux : recettes de la fiscalité locale qui alimentent le budget de

la collectivité ou sont redistribués sous forme de subventions ;

- flux redistributifs d'origine extra-territoriale : dotations et aides de l'État, de l'Europe et des

autres collectivités territoriales.

On remarquera enfin que deux tendances lourdes semblent caractériser les dynamiques

actuelles des espaces sportifs, et ne manquent pas de peser sur la nature et la forme des

impacts économiques considérés, mais aussi sur la manière dont ces impacts sont attendus et

intégrés à des projets individuels et/ou collectifs, commerciaux et/ou territoriaux :

- tout d’abord, l’affirmation d’un modèle de développement hybride et reposant

sur un large partenariat public – privé qu’il s’agit de prendre en compte via l’association de

logique territoriale (collectivités locales, financements publics) et logique commerciale

(financements et acteurs privés) ;

- ensuite une conception et une gestion croissante des sports de nature dans des

cadres spatiaux et territoriaux construits, délimités et labellisés (marques déposées), à

différentes échelles géographiques (site, vallée…), dans différents contextes (station

touristique, zone rurale montagnarde) ; la multiplication et l’hybridation des équipements

sportifs innovants (Parcours Acrobatiques en Forêt, via ferrata, station de VTT, stade d’eau

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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vive, Unité Touristique de Pleine Nature©, Retrouvance©, Fantasticable©, etc.) illustrent

parfaitement ce repositionnement local de l’offre.

3. 2. Quelques recommandations et éléments de synthèse pour mettre en œuvre une

observation économique des sports de nature

Malgré l’importance quantitative et qualitative des travaux référencés dans la base de

données bibliographique présentée à la fin de ce rapport, il faut bien admettre qu’il n’existe

pas de méthodes transférables in extenso à tous contextes territoriaux, toutes pratiques ou

filières sportives de nature. La richesse et la diversité des contributions permettent pourtant

d’imaginer divers transferts et adaptations de différentes méthodes issues de champs

d’analyse connexes : économie / observation / marketing / management territorial, du

tourisme, culturel, sportif, de l’environnement, etc.

3.2.1. Les réflexions préparatoires à l’observation économique des sports de nature

La clé de l’observation est la définition claire et précise de la problématique et des

objectifs (attendus) de l’évaluation. Cette étape préparatoire va ensuite dicter comme le

présente le Tableau 1 ci-après le choix de la méthode économétrique, comptable ou

territoriale utilisée ainsi que le type de phénomène ou filière sportive de nature appréhendé et

l’échelle géographique d’observation à laquelle va être mise en œuvre la méthodologie.

Ce triptyque (questionnement, type d’objet et échelle géographique) influencera

ultérieurement directement les résultats de l’observation. Pour éviter une trop grande partialité

et pouvoir valider le protocole d’observation, ces choix doivent être posés et justifiés en

amont de l’étude (ainsi que les biais, limites et approximations identifiés et discutés, car de

fait inhérents à toute forme d’évaluation - observation).

D’un point de vue de la problématique, 6 questionnements principaux peuvent être

distingués dans les multiples protocoles d’évaluation. Il peut s’agir :

- d’une étude de marché, d’opportunité ou de (pré-) faisabilité pour un entrepreneur

privé de création ou d’implantation d’une entreprise, d’un nouvel équipement ou

événementiel. Ce premier type de questionnement concerne plus particulièrement le secteur

commercial ou de la prestation de services ;

- d’une étude d’opportunité par une collectivité territoriale, un acteur public ou fédéral,

de soutien et de développement d’une activité ou d’une filière sportive de nature. Ce

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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deuxième questionnement concerne l’évaluation de l’impact d’une aide financière publique

ou de politique publique ;

- d’une étude de l’impact d’une activité, filière ou évènement sur un territoire particulier

durant une période donnée afin de justifier a priori ou a posteriori du bien fondé d’une aide

financière publique par une entreprise, un représentant de filière ou un acteur fédéral ;

- de la mise en place d’un protocole de suivi et d’observation sur le long terme des

évolutions et impacts d’une activité ou filière sur un système territorial particulier à l’attention

de grandes collectivités ou organisations publiques – para-publiques à une échelle

départementale, régionale ou nationale ;

- d’une étude d’impact des sports de nature en terme d’attractivité d’un territoire par des

acteurs publics et collectivités territoriales cherchant à évaluer l’image, la notoriété et la

qualité d’une offre de pratique sur un territoire – une destination sportive ou touristique ;

- une étude d’impact des sports de nature sur l’aménagement du territoire d’un bassin

sportif à l’échelle nationale par des acteurs publics ou fédéraux.

3.2.2. Les différentes méthodes mobilisables pour l’observation économique des sports

de nature

Les méthodes d’évaluation de l’impact économique sont développées dans la partie 3

de ce rapport. Ne sont retenus ici que quelques éléments clés de synthèse et applicables de

manière transversale aux différentes thématiques traitées ultérieurement (à savoir un territoire

de pratique ou un équipement / aménagement sportif particulier, un évènementiel, une filière

sportive, etc.). Les quatre tableaux présentés ci-après ont pour fonction de présenter :

1. selon la question posée et les objectifs attendus de l’évaluation, quelles

sont les méthodes utilisables ;

2. selon les échelles géographiques d’observation, quelle est la pertinence des

méthodes choisies ;

3. selon les types et formes de tourisme sportif de nature observés (dont on

peut différencier trois types principaux – un tourisme diffus, un équipement

ou aménagement particulier et une filière sportive spécifique), quelles sont

les possibilités ou adaptation des méthodes applicables ;

4. enfin, le dernier tableau permet de synthétiser les principaux avantages et

inconvénients des méthodes proposées.

Page 15: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

15

Tableau 1 : Relation entre « problématique », « domaine d’application », « échelle

territoriale » et « méthode » dans les études d’impact économique des sports de nature

Type de questionnement ou de problématique d’étude

Maîtres d’œuvre principalement

représentés

Echelle territoriale ou type d’espace

Type de méthode à mobiliser pour répondre

aux attentes initiales

Etude d’opportunité pour un entrepreneur privé de création ou d’implantation d’une entreprise, d’un nouvel équipement, aménagement ou événementiel

L’Entrepreneur privé du secteur commercial ou de la prestation de services

Un site, lieu ou destination ou réseau de site

Calcul de la rentabilité financière d’un nouvel équipement ou aménagement, approche comptable et prévisionnelle, étude de marché ou d’opportunité, (pré)faisabilité du projet

Etude d’opportunité par une collectivité territoriale de développement d’une activité ou évaluation de l’impact d’une aide financière publique

Collectivités locales, acteurs publics, acteurs fédéraux

Toutes, mais cette méthode est dé-territorialisée car elle vise à évaluer l’impact d’un phénomène sur le système économique global et non pas uniquement et directement sur un territoire

Analyse Coûts - Bénéfices

Etude de l’impact d’une activité, filière ou évènement sur un territoire particulier sur une période donnée, justification d’une aide financière publique

Entreprise, représentant de filière ou acteur fédéral

Toutes avec une prédisposition pour des échelles locales (meilleure maîtrise des données et facilité de collecte, homogénéité du système économique)

Impact macro – économique à court terme, injections et fuites régionales, estimation de multiplicateurs

Approches quantitatives et économétriques

Suivi et observation sur le long terme des évolutions et impacts d’une activité ou filière sur un système territorial

Grandes collectivités et organisations publiques – para-publiques

Echelles intermédiaires et nationale

Impact macro – économique à long terme, modélisation économétrique, observatoire

Impact des sports de nature en terme d’attractivité d’un territoire

Acteurs publics et collectivités territoriales

Destination sportive et / touristique

Enquête de notoriété, communicationnelle ou d’image

Approches qualitatives et territoriales Impact des sports de

nature sur l’aménagement du territoire

Acteurs publics, fédéraux et collectivités territoriales

Du bassin sportif à l’échelle nationale

Approche qualitative : diagnostic territorial des infrastructures et équipements structurants, géo-marketing « sportif »

(Source : librement adapté, remanié et complété de Weinmann G., Monnin P., 1999 ; P. Mao, 2006)

Page 16: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

16

Tableau 2 : Compatibilité des méthodes d’évaluation de l’impact économique des sports de

nature avec les échelles géographiques d’observation

Type de méthode Echelle locale

Echelle départementale -

régionale Echelle nationale

Calcul de la rentabilité financière d’un nouvel équipement ou aménagement

OK ˜ Ø

Analyse Coûts - Bénéfices ˜ méthode dé-

territorialisée visant à évaluer l’impact d’un

phénomène sur le système économique

global et non pas uniquement et

directement sur un territoire

˜ idem

˜ idem

Impact macro – économique à court terme, injections et fuites, estimation de multiplicateurs OK

˜ plus l’échelle diminue,

plus le nombre d’approximations et

d’extrapolations risque d’être important

Ø

Approches quantitatives et économétriques

Impact macro – économique à long terme, modélisation économétrique, observatoire OK OK

˜ nombre de données et

d’informations difficiles à mobiliser à petite échelle

Enquête de notoriété, communicationnelle ou d’image

OK

l’échelle n’influence que peu la

méthodologie mise en oeuvre

OK idem

OK idem

Approches qualitatives et territoriales

Approche qualitative : diagnostic territorial, des infrastructures et équipements structurants, géo-marketing « sportif »

˜ approche comparative

difficile

OK OK

(Source : P. Mao, 2006)

Légende du tableau :

Méthode inadaptée Ø

Méthode moyennement adaptée ˜

Méthode adaptée OK

Page 17: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

17

Tableau 3 : Adaptation des méthodes d’évaluation de l’impact économique avec les formes

d’implantation géographique des sports de nature

Type de méthode à

mobiliser pour répondre aux attentes initiales

Tourisme sportif (multi-activité) traditionnel et

diffus

Implantation sportive

théâtralisée(unité de lieu, de temps et

d’activité)

Une filière sportive dans un territoire

particulier

Exemple type

Une destination, bassin – espace sportif – toutes

pratiques confondues

Un aménagement, équipement, un événementiel

particulier et localisé

Analyse du couple pratique – activité –filière et un espace

défini

Calcul de la rentabilité financière d’un nouvel équipement ou aménagement

Sans objet OK ˜

Analyse Coûts - Bénéfices ˜ difficulté de récolte des informations nécessaires à la mise en œuvre méthodologique

OK

OK

Impact macro – économique à court terme injections et fuites, estimation de multiplicateurs

˜ difficulté de récolte des informations nécessaires à la mise en œuvre méthodologique

OK

OK

Approches quantitatives et économétriques

Impact macro – économique à long terme modélisation économétrique, observatoire OK OK OK

Enquête de notoriété, communicationnelle ou d’image

OK OK OK

Approches qualitatives et territoriales

Approche qualitative : diagnostic territorial des infrastructures et équipements structurants, géo-marketing « sportif »

OK OK OK

(Source : P. Mao, 2006)

Légende du tableau :

Méthode inadaptée Ø

Méthode moyennement adaptée ˜

Méthode adaptée OK

Page 18: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

18

Tableau 4 : Synthèse des avantages et limites des méthodes d’évaluation de l’impact

économique des sports de nature

Type de méthode Avantages Limites

Calcul de la rentabilité financière d’un nouvel

équipement ou aménagement

S’appuie sur des méthodes comptables et d’études de marché connues et éprouvées

Ne s’applique que dans le cas d’un équipement – aménagement – événement particulier et localisé

Analyse Coûts - Bénéfices

Etablissement d’une balance « comptable » permettant d’évaluer l’impact global d’un phénomène sur le système économique (et non pas sur un espace localisé et délimité)

Permet une évaluation d’une politique ou aide financière publique

Difficile évaluation de certains Coûts - Bénéfices et tout particulièrement ceux non-marchands impliquant certaines approximations et partialités dans le bilan final.

Impact macro – économique à court terme

Injections et fuites, estimation de

multiplicateurs

Etude localisée de l’impact économique d’un phénomène, analyse des effets directs (consommations), indirects et induits

Permet la justification d’une aide financière publique

Demande une rigueur dans les choix méthodologiques (échelle, publics, choix du multiplicateur, etc.). Ne prend pas (ou que très indirectement ou partiellement) en considération des coûts (fonctionnement et investissement) externes aux activités mais nécessaires à leur présence (coûts environnementaux, sécurité, aménagement et gestion locale, etc.).

Approche quantitative et économétrique

Impact macro – économique à long terme

modélisation économétrique,

observatoire

Permet un suivi (tableau de bord) des évolutions et dynamiques du secteur d’activités observé

Protocoles d’observation coûteux en moyens humains et financiers et nécessitant une mise en œuvre sur le long terme

Enquête de notoriété, communicationnelle ou

d’image

Approche en terme d’attractivité territoriale, facilité de mise en œuvre et éventuellement de suivi

Approche reposant sur des enquêtes d’opinion ou médias dont l’impact réel et territorial est à utiliser avec précaution

Approche qualitative et territoriale Approche qualitative :

diagnostic territorial des infrastructures et

équipements structurants, géo-marketing « sportif »

Possibilité de mobiliser, interroger, mettre en perspective et spatialiser de nombreuses informations touchant à différents secteurs d’activités ou thématiques, capacité de suivi et d’interrogation des informations

Mobilise des outils de traitement de données et savoir-faire spécifiques.

Repose sur des faisceaux d’indicateurs dont l’analyse implique diverses interprétations

(Source : P. Mao, 2006)

Page 19: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

19

Partie I : regard croisé sur l’économie des sports de nature

Page 20: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

20

Cette première partie regroupe trois contributions permettant un regard croisé et une

mise en perspective de différentes façons d’appréhender la question du marché et de l’impact

économique et/ou territorial des sports de nature. Elles démontrent la complexité de cet objet

d’étude, principalement quand il est abordé sous l’angle économique. Ces trois perspectives

ouvrent de nombreuses pistes d’analyse et de réflexion et illustrent la possible

complémentarité d’analyses économétriques, comptables et socio-géographiques.

Gilles Rotillon, Professeur d’économie de l’Université Paris 10-Nanterre propose une

approche académique de la question de l’impact des sports de nature, fortement influencée par

l’économie de l’environnement. Après une revue critique de littérature scientifique existante,

il montre comment les sciences économiques peuvent apporter des outils et méthodes adaptés

à ce questionnement. Il illustre ses propos par une possible application des protocoles

développés aux sports de nature et montagne (escalade et alpinisme principalement).

Jean Corneloup, Maître de Conférences HDR de l’Université Blaise Pascal de

Clermont-Ferrand, sociologue du sport et spécialiste des approches marketing et managèriales

des sports de nature, s’intéresse à la structuration du marché et aux différents agents

intervenant dans le système sportif. Il démontre que derrière l’apparente unicité du marché

des sports de nature, il existe une grande diversité d’agents économiques, de dynamiques

sociales et culturelles régissant et animant ce secteur d’activité. L’évaluation même

spécifiquement économique se doit de prendre en compte ces singularités pour saisir les

règles de fonctionnement de ce marché particulier.

Christopher Hautbois, Maître de Conférences de l’Université d’Orsay, spécialisé dans

les questions des filières économiques des sports de nature. Il propose une relecture des

travaux relatifs aux mesures d’impact économique des sports de nature, tout en questionnant

les apports et limites de chacun d’eux. Il démontre la complexité du système sportif dans son

ensemble et de celui des sports de nature en particulier, principalement quand ils sont abordés

sous l’angle économique. Mis en perspective avec les deux approches précédentes (Rotillon,

Corneloup), son texte permet d’affiner les enjeux, résultats attendus et contextes socio-

territoriaux d’applications de méthodologies d’évaluation des effets économiques des sports

de nature.

Page 21: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

21

1. Economie des sports de nature

par Gilles Rotillon, Professeur de sciences économiques, Université Paris 10-Nanterre

Certains économistes, comme Gary Becker, considèrent l’économie comme LA

science des comportements humains, quels qu’ils soient, (on pourra consulter sur ce point

Becker, 1976), donnant ainsi naissance à une multitude de sous-champs disciplinaires, comme

l’économie du mariage ou du crime. A l’opposé, il existe aussi une conception de l’économie

qui ne serait licite qu’appliquée aux activités de production et de consommation telles qu’elles

sont prises en compte dans la comptabilité nationale.

Pour ma part, je pense que le champ d’application de l’analyse économique n’est pas

borné a priori, mais qu’il existe des limites à ses capacités explicatives, limites qui ne doivent

pas être définies par principe, ouvrant ainsi à une guerre disciplinaire stérile, mais jugées à

l’aune des résultats produits.

Dans cette optique, l’analyse économique se donne pour objectif d’expliquer un

certain nombre de comportements d’acteurs à partir d’une part, de leurs préférences et, d’autre

part, des informations qu’ils reçoivent et du cadre institutionnel existant. Les préférences sont

généralement considérées comme données, leur mode de formation renvoyant davantage à la

sociologie ou à l’histoire qu’à l’économie. Les informations, quant à elles, sont bien

évidemment quantitatives, comme des prix, qui restent encore le signal principal que

l’économiste prend en considération ; mais elles peuvent être aussi qualitatives, comme la

possession (ou pas) d’un diplôme ou la perception d’une qualité. Enfin, le cadre institutionnel

renvoie à la structure des marchés, à l’Etat, aux lois, aux réseaux… Les acteurs sont supposés

être rationnels (éventuellement de manière limitée), au sens où ils cherchent à atteindre au

mieux un objectif représentant leurs préférences. C’est une rationalité dite instrumentale,

puisqu’il s’agit de trouver les meilleurs instruments (stratégies, moyens) qui leur permettront

de réaliser leur but (obtenir un profit maximum pour une entreprise sous des contraintes

technologiques, dépenser un budget donné de manière à avoir le plus grand bien-être possible

pour un consommateur). Enfin, l’approche économique se fonde majoritairement sur

l’individualisme méthodologique. Ceci implique que les comportements agrégés ne peuvent

être expliqués qu’en partant des comportements individuels. On doit toujours distinguer trois

niveaux : celui des décisions individuelles (niveau micro), celui de leur coordination

(transition micro-macro) et le résultat agrégé de cette coordination (niveau macro). Le

Page 22: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

22

chômage, par exemple n’a pas « d’être propre », mais résulte de multiples comportements

individuels en interaction qu’il s’agit de décrypter. Et bien entendu, le chômage lui-même,

une fois qu’il est présent, contraint ces mêmes comportements conduisant à le renforcer ou au

contraire à le réduire par des mécanismes que l’analyse à pour objet de décrire.

Il en découle que la base du raisonnement est microéconomique et que la grande

distinction entre un niveau micro et un niveau macro qui répondraient à des logiques

différentes est largement remise en question. Dans les vingt dernières années, le

développement de ce que l’on a appelé la nouvelle microéconomie, avec la prise en compte

des problèmes d’information, le recours à la théorie des jeux, puis la construction de la théorie

des contrats est venu profondément renouveler l’approche économique. Au point même de

remettre en cause l’hypothèse fondatrice d’une rationalité instrumentale complète, ouvrant par

là à de nouveaux développements.

Il reste qu’une des grandes leçons de l’économie, c’est que beaucoup de

comportements individuels sont très sensibles aux incitations, c’est à dire aux signaux, (qui

peuvent prendre de multiples formes : un message, une amende, un règlement, une norme

sociale,…) qui poussent ou pas les gens à agir dans telle ou telle direction.. Et celles-ci n’ont

pas toujours les effets prévus. Ainsi, pour donner un exemple typique d’un raisonnement

économique, quand le gouvernement français a décidé de supprimer le service militaire, un

grand nombre de jeunes ont cessé de prolonger leur scolarité, parce que la seule raison qui les

y incitait, c’était justement de retarder leur incorporation. Résultat : une augmentation du

chômage des jeunes garçons les moins diplômés.

1.1. L’économie du sport

Le sport est l’un des champs d’application de l’analyse économique. Et l’économie du

sport est maintenant partie intégrante de la discipline, avec ses revues spécialisées, ses

manuels et ses formations universitaires. On pourra s’en faire une idée générale en consultant

par exemple Bourg, Gouguet (1998), Leeds, von Allmen (2002) ou Andreff, Szymanski

(2006). Ses thèmes principaux concernent l’organisation industrielle du sport professionnel, le

financement du sport, le sport et l’emploi (rapport salarial dans le sport professionnel,

segmentation du marché du travail sportif), le sport et sa médiatisation et les impacts

économiques du sport. On peut y ajouter la question du dopage sportif, de la corruption et de

la discrimination sexuelle et/ou raciale.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

23

Les sports de nature ont également été analysés dans ce cadre et la publication récente

du livre de Hanley, Shaw et Wright (2003) en donne un certain nombre d’exemples. On y

trouve notamment des modélisations de la demande d’activités sportives comme le ski, la

randonnée, l’escalade ou la pêche à l’aide de la méthode des coûts de déplacement ou de

l’évaluation contingente, maintenant très utilisées en économie de l’environnement. Ces

méthodes sont aujourd’hui devenues routinières grâce au faible coût et au développement des

capacités de traitement des ordinateurs de bureau, qui ont permis un recueil de nombreuses

données individuelles spécifiques et l’utilisation de techniques économétriques sophistiquées.

On y trouve aussi des modèles de fréquentation de sites, qui prédisent le nombre de

visites à un site et calculent le surplus du consommateur correspondant à une visite et des

modèles d’utilité aléatoire (Random Utility Model) s’intéressant à la répartition d’une quantité

fixe de visite parmi des sites substituts en fonction des changements de qualité des sites et

calculant les effets de bien-être associés.

1.2. L’économie des sports de nature en France

Si ce type de travaux est en pleine expansion dans de nombreux pays comme les Etats-

Unis, le Royaume-Uni ou les pays scandinaves, ils sont encore peu développés en France, une

exception étant l’étude déjà ancienne de Bourdeau, Rotillon (1999). La raison principale de

cet état de fait tient à mon avis au petit nombre d’économistes spécialisés dans ce domaine à

cause du peu de débouchés offerts aux concours de recrutements à l’université ou dans les

grands organismes de recherche (encore une question d’incitations, ici insuffisantes). Tous les

économistes français en poste aujourd’hui qui publient sur l’économie du sport (mais pas sur

les sports de nature), ont d’abord valorisé une autre spécialité avant d’éventuellement

s’investir pleinement dans ce champ de recherche1.

Une bonne photographie de cette situation est donnée par Hautbois (2006) qui propose

une bibliographie sur le sujet et présente quatre axes de recherches censés structurer le

domaine. Sur les 96 références bibliographiques citées, on ne trouve aucun article écrit par un

français dans des revues à comité de lecture qui seraient prises en considération lors d’un

recrutement en économie. La majorité des travaux recensés sont en effet dus à des membres

du réseau sportsnature.org qui est majoritairement composé de sociologues, de géographes et

1 Pour ma part, je suis spécialisé en économie de l’environnement et je ne fais quelques rares travaux sur l’analyse économique de l’escalade et de l’alpinisme que pour ne pas devenir schizophrène : économiste au bureau et alpiniste en vacances.

Page 24: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

24

de membres d’UFR de Staps2. La conséquence de cette situation est, pour l’essentiel, une

réduction de l’économie à l’analyse des prestations de services marchandes et aux enjeux du

développement local qui font que la plupart des études existantes sont plus proches des

travaux de bureaux d’études que de recherches universitaires. Ainsi, les quatre axes définis

par Hautbois concernent le tourisme sportif et le développement local, l’économie politique

du tourisme et des loisirs sportifs, le marketing du tourisme et des loisirs sportifs et l’impact

économique du tourisme et des loisirs sportifs.

Un autre éclairage de la situation de l’étude des sports de nature envisagée d’un point

de vue économique est fourni par l’article de Corneloup (présenté ci-après) qui se donne pour

objectif de « présenter (…) les limites à cette entrée économique concernant ce secteur de

pratique, à partir du moment où le plein air n’est pas qu’un produit, que les pratiquants ne sont

pas tous des clients et que les données d’observation ne peuvent se réduire à une connaissance

commerciale ». Et un peu plus loin il indique : « Bref, la vision économiste de la filière des

loisirs sportifs de nature reste bien réductrice pour en comprendre les principes de

fonctionnement ». En réalité, c’est plutôt cette vision de l’économie qui est réductrice en la

cantonnant à ne tenir compte que de données commerciales et à ne voir que des produits et

des clients. Le marché qui est critiqué dans l’article est très éloigné des marchés qu’étudient

les économistes. Comme on l’a dit plus haut, l’économie peut aussi analyser les jeux d’acteurs

ou prendre en compte les problèmes de qualité, les rapports entre marchand et non-marchand,

payant et gratuit, formel et informel… Le point de vue de Corneloup est celui d’un sociologue

qui cherche à analyser les sports de nature pour en comprendre la logique de fonctionnement

en les examinant de plus en plus près. Ainsi, par exemple, il convoque les concepts de

territoire et de filière censés permettre une analyse plus fine des effets en cause, « les effets

territoriaux (venant) ainsi bousculer la logique du marché par secteur de pratique ». Le point

de vue de l’économiste est bien différent et n’oppose pas une logique de territoire à une

logique de marché. Pour lui, il n’y a pas de différence entre une multinationale dans la

mondialisation qui cherche à conquérir des parts de marché et une région qui cherche à se

développer en s’appuyant sur ses atouts spécifiques. Les deux questions sont susceptibles

d’être analysées avec les mêmes concepts et les mêmes méthodes.

Compte tenu du constat présenté ci-dessus, il ne faut pas s’attendre à un fort

développement d’analyses économiques innovantes dans les prochaines années et l’essentiel

de la production restera sans doute des mesures d’impacts économiques, elles-mêmes souvent

2 Seuls trois membres sont recensés en « économie-marketing » dont deux maîtres de conférences en Staps et un professionnel du tourisme.

Page 25: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

25

réduites aux impacts directs et indirects, négligeant ainsi les externalités3, justement si

importantes dans ces activités. La suite de cet article se propose d’illustrer, à partir de mes

préoccupations personnelles et sans prétention d’exhaustivité, l’approche économique décrite

ci-dessus4.

1.3. L’escalade dans l’économie du tourisme

Le développement des marchés de la montagne est un phénomène relativement récent

qui est lié d’une part à l’augmentation du temps libre (condition nécessaire objective pour

pratiquer d’une manière suffisamment intensive) et, d’autre part, aux transformations des

pratiques elles-mêmes (distinction alpinisme/escalade) (condition nécessaire subjective pour

la création d’un réel marché de masse, même si ce n’est pas le golf).

Il existe deux types de marchés de la montagne, aux caractéristiques très différentes et

pourtant très liés : le(s) marché(s) des équipements et celui de l’encadrement. Pour en

comprendre les évolutions, il faut les replacer dans le mouvement dit de mondialisation qui

marque aujourd’hui les rapports entre pays.

Pour l’essentiel, la mondialisation désigne la mobilité de plus en plus grande des

marchandises, des capitaux et des informations codifiables. En revanche, les hommes sont

largement liés à l’endroit où ils vivent. Ce mouvement met en concurrence les entreprises à

l’échelle du monde et la concurrence se fait par les prix, obligeant les firmes les moins

performantes, soit à disparaître, soit à se délocaliser pour chercher des conditions plus

favorables. Ce mouvement détruit évidemment des emplois dans les pays qui sont soumis à

cette concurrence, ce qui implique que des créations d’emplois viennent, si possible,

compenser les disparitions (c’est le même phénomène que le progrès technique). Il y a deux

possibilités, soit on arrive à créer des emplois dans d’autres secteurs soumis à la concurrence

au niveau mondial, soit il faut en créer au niveau national (ou régional, ou local). Ce type

d’emplois est celui qui est lié à l’administration (donc limité du fait des possibilités

budgétaires) ou aux services de proximité. Dans cette seconde catégorie, il y a tous les

services liés aux loisirs. 3 On désigne par externalités les situations où les actes d’un agent ont des conséquences sur le bien-être d’autres agents, sans que les prix relatifs en soient modifiés. De telles situations apparaissent quand le coût (le bénéfice) perçu par l’agent des conséquences de ses actes est différent du coût (du bénéfice) supporté par la société. Dans ces cas, les prix ne jouent pas leur rôle informatif habituel. 4 Il s’agit d’ailleurs plutôt de pistes de recherche dont on explicite la problématique que de travaux achevés. Je me permet de renvoyer pour d’autres exemples à une communication écrite avec Olivier Aubel et présentée au colloque 2005 de l’Association Française de Sciences Economiques sous le titre « Pour une approche économique de l’alpinisme et de l’escalade ».

Page 26: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

26

Schématiquement, il existe donc deux types de marché : ceux soumis à la concurrence

internationale et où les hommes sont en concurrence avec d’autres hommes situés dans

d’autres pays, et ceux qui sont protégés de cette concurrence. Les marchés de la montagne

offrent un exemple d’école de cette double situation. D’un côté, les marchés de l’équipement,

et de l’autre, celui de l’encadrement.

L’explosion des services touristiques, en particulier dans le secteur des loisirs, et la

diversification des pratiques (tout particulièrement le zapping) doivent être reliés à la création

d’emplois de substitution aux emplois perdus dans les secteurs compétitifs exposés à la

concurrence internationale. Des régions entières n’ont aujourd’hui d’autre choix que de vivre

du développement de cette offre multiple de services liés aux loisirs. Au niveau individuel, de

nombreux jeunes pratiquants tentent de vivre de leur passion en professionnalisant leur

activité. Mais cette forme d’emploi, proche de l’artisanat, cède de plus en plus la place à une

logique de développement régional s’appuyant sur des politiques d’aménagement du

territoire. Les loisirs sportifs deviennent ainsi un facteur d’aménagement et de valorisation de

la région, créateur d’emplois et de développement économique qui ne risquent pas la

délocalisation puisque les services proposés sont attachés à un patrimoine naturel fixe.

C’est pourquoi, alors que les premiers sites sportifs ont été créés par des pratiquants,

d’abord pour leur usage privé, puis, après la diffusion de l’information, pour la communauté

des grimpeurs, la création actuelle de sites sportifs (et leur entretien) s’insère de plus en plus

dans des plans d’aménagement financés par les pouvoirs publics.

Initialement, dans l’optique alpine de l’escalade, il revenait essentiellement à l’ascensionniste

d’équiper lui-même son parcours sans se soucier de la pérennité du matériel mis en place

(pitons, coins de bois…). Au début des années 1980, l’avènement et le succès de l’escalade

moderne repose sur une politique d’équipement systématique des falaises de hauteur limitée.

Le saut quantitatif en matière d’offre d’itinéraires d’escalade est le résultat de l’action

d’associations particulièrement actives dans l’équipement des falaises mais aussi de

l’avènement d’une conception plus « marchande » de cette activité.

Cette conception des instances gestionnaires de l’escalade rencontre la préoccupation de

l’Etat et des collectivités territoriales à la recherche de nouveaux gisements d’emplois, d’une

part, et de formes économiques pérennes et ancrées dans des territoires, d’autre part. C’est dans

cette perspective que l’Etat dans une conjoncture marquée par un chômage persistant touchant

les jeunes plus que d’autres catégories voit dans le développement des pratiques sportives, un

gisement d’emploi potentiel (Leroux, Camy, 2002). L’évolution du nombre de diplômés

Brevetés d’Etat d’Educateurs sportifs option escalade s’inscrit dans cette politique : il passe de

Page 27: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

27

d’environ 120 en 1989 à 750 en 2000. C’est aussi dans cette perspective qu’un certain nombre

de collectivités territoriales, envisagent désormais les caractéristiques physiques de leur

territoire (falaises, rivières…) comme autant de ressources pour reconstruire, maintenir ou

développer une économie.

Même si les données sont à la fois parcellaires et anciennes, la contribution de ces

collectivités territoriales au financement d’équipements sportifs naturels à vocation touristique

est repérable. Elle prend la forme de plans départementaux ou régionaux d’aménagement des

sites d’escalade. Un de ces premiers plans est celui qui a été élaboré en Ardèche. De 1990 à

1994, le Conseil Général subventionne à hauteur de 900 000 francs l’aménagement de 26 sites

naturels et artificiels. De la même manière, le comité FFME de l’Isère bénéficiera de près de

300 000 francs pour effectuer les mêmes travaux. Enfin, la région Provence Alpe Côte d’Azur

subventionna pendant trois ans (90-93) le rééquipement des sites locaux.

Certaines communes, comme celle d’Orpierre, investissent délibérément dans

l’aménagement des affleurements rocheux se trouvant sur leur territoire pour recréer la

dynamique économique perdue de leur commune.

Les sites d’escalade viennent donc allonger la liste des équipements sportifs dont les

collectivités territoriales puis l’Etat sont les principaux bailleurs de fond en France. Il devient

alors nécessaire de s’interroger sur le statut de la falaise d’escalade dans une perspective

économique.

La collecte de données actualisées et exhaustives est un enjeu relatif à la clarification

nécessaire de ce statut comme bien économique et plus spécifiquement comme ressource

commune ou bien public. C’est en particulier important pour comprendre et éventuellement

anticiper le fonctionnement des marchés de l’encadrement.

1.4. Les marchés professionnels de l'encadrement

Jusqu'en 1986, les seuls professionnels étaient des guides, selon des modes de formation

qui différaient suivant les pays, mais dont la qualification était reconnue par l'Union

Internationale des Associations d'Alpinisme (UIAA). L'essentiel de leur activité se déroulait en

haute montagne, sur un terrain d'accès libre, non aménagé et caractérisé par de nombreux

paramètres aléatoires (météo, qualité de la neige, chutes de pierres...) qui ne pouvaient être

maîtrisés que grâce à une expérience acquise par une longue pratique. Aussi, le bien qui

s'échangeait sur ce marché était le savoir-faire du guide, garantie de sécurité et perçu comme tel

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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par les clients (Rotillon, 1991). A l’origine ce marché était piloté par la demande (les clients

cherchait un guide pour réaliser un objectif et dans « l’âge d’or » de l’alpinisme, c’était le client

qui attachait son nom à une voie réalisée pour la première fois) mais il tend de plus en plus à

être piloté par l’offre, où les professionnels, organisés en syndicats, proposent des « produits »

(le stage Mont-Blanc, la via ferrata, le canyoning…) qui s’adressent à tous (en principe).

Mais surtout, le développement de l'escalade sur des terrains de jeu spécifiques, le plus

souvent hors de la montagne, sites eux aussi d'accès libre, mais aménagés selon des normes de

plus en plus précises, a profondément modifié la situation en conduisant en 1986 à la création

en France d'un nouveau diplôme professionnel, le Brevet d'Etat Escalade (BEE). Dès leur

mise en place, ces nouveaux professionnels ont dû se positionner face au corps constitué des

guides de haute montagne avec lesquels ils apparaissaient en concurrence. De fait, si un guide

peut encadrer les mêmes activités qu'un breveté d'Etat escalade, l'inverse n'est pas vrai et la

définition de leur champ de compétence a donné lieu à d'âpres débats. La solution retenue

(interdiction d'exercice au-dessus de 800m, portée ensuite à 1500m ou si l'accès au site

nécessite de traverser des zones enneigées), si elle permet bien de marquer deux types de

territoires, ne rend pas compte de la profonde différence de nature entre le ''vieux'' marché de

l'encadrement en alpinisme et celui que vient consacrer la création du BEE.

A cause de la nature nouvelle du terrain de pratique, où tout est fait pour éliminer les

risques objectifs (purge de la paroi, scellements de prises instables, mise en place de points

d'assurage proches et solides rendant la chute peu risquée...), le savoir-faire de l'encadrement

est très réduit. En une séance, un débutant peut apprendre à s'encorder, assurer et grimper en

tête de cordée une voie d'escalade équipée suivant les normes actuelles. Ensuite, une pratique

régulière peut lui assurer une progression rapide et valorisante, sans avoir recours à un

professionnel. Le marché de l'escalade souffre d'ailleurs de plus en plus de ce que les falaises

soient en accès libre autorisant ainsi une pratique ''sauvage''. Et ce d'autant plus que

l'équipement moderne intègre le savoir-faire, dans la mesure où les voies sont ouvertes après

préparation, en imaginant les mouvements qui devront être réalisés permettant ainsi

l'assimilation de gestes techniques spécifiques par « learning by doing ». Ainsi, ce qui essaye

de se vendre sur ce marché de l’encadrement en escalade, c’est un produit joint, falaise +

savoir-faire et il devient souvent superflu de faire appel à un encadrement spécialisé, qu'il soit

bénévole ou professionnel, ce que prouve le développement de la pratique hors-club. Et ce

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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constat est encore renforcé quand on observe la pratique en SAE, qui se fait majoritairement

en moulinette.5

Aussi, les brevetés d'Etat escalade peuvent beaucoup plus difficilement que les guides

prétendre apporter la sécurité à leurs clients, ce qui les conduit à mettre plutôt l'accent sur le

progrès sportif, censé être plus rapide avec eux que sans eux. Et bien que leur public potentiel

soit incomparablement plus vaste que celui des guides, ils ont en réalité plus de mal à

développer une clientèle privée et leur activité est surtout concentrée sur l'encadrement des

collectivités où les contraintes législatives redonnent de la valeur à la sécurité.

Encore faut-il souligner que ces contraintes sont le plus souvent dictées au législateur

par une assimilation de l'escalade à l'alpinisme que toute l'évolution de ces deux activités tend

à rendre obsolète.

On vient rapidement de décrire le contexte général qui doit être pris en considération

pour une analyse économique de ces marchés. Un des problèmes qui me semble le plus

important dans cette optique, est celui de la concurrence qui s’exerce aujourd’hui entre les

professionnels. Celle-ci est très particulière en ceci que la « qualité » des biens offerts n’est

connue avec précision ni par ceux qui les fournissent, ni par ceux qui les consomment. Avec

une information parfaite, il y aurait deux marchés bien distincts, celui de l’alpinisme où les

clients achèteraient la sécurité procurée par les guides, et celui de l’escalade où le BEE

vendrait du progrès sportif. En réalité, il y a de multiples asymétries d’information, tant du

côté de l’offre que de celui de la demande. Finalement, le pratiquant ne sait jamais très bien ce

qu’il achète et le guide n’est pas toujours très sûr de ce qu’il vend. Récemment, la présidente

du syndicat national des BEE nous en offrait une magnifique illustration, dans une lettre au

ministre à l'occasion des débats sur la loi sur le sport, où elle revendiquait la « dangerosité »

de l'escalade pour mieux justifier l'existence de ses mandants (Grimper, n° 45, mai 2 000).

Quant aux clients, ils ne connaissent pas toujours très clairement leurs préférences, voulant

pratiquer de l’escalade et achetant de l’alpinisme ou réciproquement. Etudier les équilibres

qui peuvent se produire sur deux marchés en interaction présentant ces caractéristiques est de

l’ordre de l’analyse économique. Une autre question intéressante, toujours liée à la nature des

biens proposés, est celle de l’accès aux sites d’escalade.

5 Mode de pratique qui consiste à gravir une voie assuré du haut par une corde préalablement placée en haut de la voie, ce qui élimine tout risque de chute et rend les manœuvres techniques réduites à un minimum.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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1.5. L’accès aux sites de pratique

En Europe, la plupart des activités récréatives en extérieur sont en accès libre. Cette

situation fait des sites sportifs d’escalade des biens publics. La croissance du nombre de

pratiquants crée cependant des risques de congestion et de dommages environnementaux.

Comme l’introduction de droits d’entrée n’est pas possible, à la fois pour des raisons

culturelles et pratiques, Hanley & alii., 2002, (repris dans Hanley & alii., 2003) comparent

des politiques de gestion alternatives, l’une consistant à rendre payant le stationnement à

proximité et l’autre à augmenter le temps d’accès en fermant les parkings proches et les routes

menant aux sites. Aux USA, les droits d’entrée aux parcs sont une longue tradition, mais ils

sont peu élevés et n’empêchent ni la congestion des sites les plus populaires, ni les dommages

environnementaux. Aussi des suggestions ont été faites par des gestionnaires fédéraux d’en

créer de nouveaux ou d’augmenter les anciens, qui se sont heurtées à de vives protestations de

la part des usagers. Les problèmes sont donc de même nature et peuvent se rattacher à toute la

littérature sur la tragédie des biens communs.

Il existe toutefois des spécificités intéressantes dues au fait que le bien commun

demandant à être géré est lui-même produit et que les comportements classiques de passager

clandestin peuvent y prendre des formes nouvelles.

Ainsi, une gestion possible de la ressource peut-être de jouer sur le degré de protection

en place qu’offre la falaise ou sur le niveau des voies proposées. La première solution a été

envisagée par des responsables des parcs nationaux américains, suggérant de supprimer tout

équipement fixe, ce qui revient à transformer les sites sportifs en terrains d’aventure.

L’essentiel du développement de l’escalade s’étant produit grâce à l’invention des falaises

protégées éliminant tout risque objectif, il est clair qu’une telle solution serait particulièrement

efficace pour supprimer la congestion et les dommages environnementaux, en supprimant de

fait les pratiquants, du moins tous ceux qui, ne voulant pas assumer les risques inhérents à

l’alpinisme, s’étaient tournés vers cette nouvelle activité. Il en résulte toutefois une perte de

surplus importante pour les grimpeurs. Aux Etats-Unis, l’U.S. Forest Service a proposé de

supprimer tout équipement fixe de protection dans les zones sauvages. Grijalva & alii (2002)

évaluent la perte économique pour les grimpeurs résultant de cette proposition. Si cette

évaluation est confirmée par de nouvelles études, elle permettrait d’empêcher le

déséquipement au titre d’une loi fédérale. C’est ce type de menaces qui ont aussi conduit des

groupes de grimpeurs à chercher à acheter leur falaise (encore les incitations), pérennisant

ainsi l’existence du bien, mais en supprimant sa nature de bien public. Tous ces problèmes de

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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gestion et les solutions qui ont été proposées pour y faire face sont pour l’instant très peu

étudiés et mériteraient davantage d’attention.

En particulier, il serait intéressant de faire le lien avec les Commons Pool Resources

(CPR) étudiées par E. Ostrom et son équipe. S’il existe des sites d’escalade de réputation

mondiale et qui devraient plutôt être classés comme des biens publics mondiaux (Le Yosemite

aux USA, les gorges du Verdon ou Fontainebleau en France), la plupart des sites sont des

biens publics locaux et peuvent être apparentés à des CPR. Les gestions réussies de CPR

semblent toutes faire appel aux mêmes principes : élaboration de règles d’usages et sanctions

(Ostrom, 1990, 1994) alors qu’il ne semble pas que ce soit le cas pour de nombreux sites

sportifs d’escalade.

Ainsi, une analyse économique de ces questions renvoie, à la théorie des jeux

(Fudenberg, Tirole, 1991 ; Owen, 1982), outil classique pour étudier les problèmes engendrés

par les biens communs en accès libre et à la théorie des contrats (Laffont, Martimort, 2002,

Bolton, Dewatripont, 2005) pour ceux liés à la régulation (ou pas) de l’accès, éléments

nécessaires au calcul de variation de bien-être (prix d’option, surplus compensatoire ou

équivalent).

Figure 1 : Structure du financement des sites d'escalade

(Source : Gilles Rotillon, 2006)

Usagers/grimpeurs

Collectivités territoriales

Etat

Associations et groupement fédéraux, équipeurs

Commerces de détail (services et biens)

Sites de pratique

Consommationsdirectement ou indirectement liées

Taxes et impôts locaux et nationaux

Consommation

Prise d’une licence

Achat du topo guide

Dotations au titre

de l’organisation du sport du développement économique, du tourisme.

Subventions générales et dédiées à l’équipement

Equipement

Taxes et impôts locaux et nationaux

Flux monétaires

Flux « physiques »

Usagers/grimpeurs

Collectivités territoriales

Etat

Associations et groupement fédéraux, équipeurs

Commerces de détail (services et biens)

Sites de pratique

Consommationsdirectement ou indirectement liées

Taxes et impôts locaux et nationaux

Consommation

Prise d’une licence

Achat du topo guide

Dotations au titre

de l’organisation du sport du développement économique, du tourisme.

Subventions générales et dédiées à l’équipement

Equipement

Taxes et impôts locaux et nationaux

Flux monétaires

Flux « physiques »

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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1.6. En guise de conclusion provisoire sur l’économie des sports de nature

Je voulais montrer que l’alpinisme et l’escalade pouvaient fournir un champ d’étude

intéressant pour les économistes. J’y ai surtout présenté quelques-unes de mes propres pistes de

recherche, dont une part importante repose sur la construction de bases de données encore

aujourd’hui très fragmentaires.

Parmi d’autres pistes possibles, on peut mentionner le rôle économique des alpinistes

professionnels, vecteurs d’images et représentants de commerce de produits de nombreux

marchés dérivés, l’influence des médias spécialisés sur le développement de ces activités ou

l’analyse du comportement des associations qui contribuent à équiper les sites sportifs. En

France, (mais le même constat est faisable dans de nombreux autres pays), les grimpeurs

adhérents d’une association sont environ 150 000 alors que les estimations du nombre total de

pratiquants oscillent entre 800 000 et un million. Or l’équipement des sites sportifs, comme

on l’a noté plus haut, fait de plus en plus partie de politiques régionales d’équipement,

financés par des fonds publics et mises en oeuvre par des associations. On peut donc

s’interroger sur la rationalité du comportement des associations qui cherchent à fédérer les

grimpeurs, puisque l’accès libre aux sites permet une pratique « sauvage », c’est à dire

n’incitant pas les pratiquants à adhérer. Dès lors, et puisque l’accès payant aux sites n’est pas

une solution envisagée, pourquoi continuent-elles à équiper des sites qui ne leur rapportent

que peu d’adhérents tout en mobilisant des moyens humains non négligeables ?

S’y ajoute un autre constat, concernant la difficulté moyenne des voies d’escalade

offertes par ces sites sportifs. Les difficultés en escalade sont cotées en pratique de 3 à 9, le 3

correspondant à un niveau facile et le 9 à la difficulté maximum réalisée actuellement (il

n’existe qu’une vingtaine de voies de 9 dans le monde). Or, contrairement à l’image qu’en

donne les revues spécialisées, la majorité des grimpeurs n’a qu’une pratique occasionnelle de

faible niveau (entre le 3 et le 5), alors que la majorité des voies sont d’un niveau supérieur au

5. On pourrait donc y voir une autre forme d’irrationalité, puisque les associations s’évertuent

à proposer des voies trop difficiles à un public peu spécialiste, ne facilitant pas la pratique

régulière et de nouveau ne créant pas d’incitation à adhérer.

J’espère avoir montré à travers ces exemples qu’on est loin ici d’une économie réduite

à un marché uniquement composé de clients et de prestataires de services et que l’économie,

avec sa propre démarche et son appareillage conceptuel peut apporter un éclairage sur « les

principes de fonctionnement » des activités de nature complémentaire d’autres approches.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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2. Place du marché dans le fonctionnement des loisirs sportifs de nature

par Jean Corneloup, MCF HDR Clermont-Ferrand, UMR Pactes, CNRS, Grenoble

A une époque où la notion de marché semble s’imposer dans l’approche des activités

sociales et culturelles, il apparaît judicieux d’interroger cette notion dans l’étude des loisirs

sportifs de nature. Notre exposé se donnera pour objectif de présenter au préalable les limites

à cette entrée économique concernant ce secteur de pratiques à partir du moment où le plein

air n’est pas qu’un produit, que les pratiquants ne sont pas tous des clients et que les données

d’observation ne peuvent se réduire à une connaissance commerciale. Dès lors, la manière

d’aborder la relation avec le pratiquant ne se définit pas de la même façon selon les acteurs

engagés dans la gestion et le développement des pratiques sportives de nature et la conception

qu’ils ont de l’observation et du plein air. Une autre approche de l’économie est présente que

l’entrée par le territoire permet par exemple d’observer. De même, la lecture des pratiques du

public permet de montrer la diversité des secteurs de pratique dans lesquelles ils sont engagés.

On observe aussi une modification temporelle de leur culture de consommation qui produit un

impact dans la manière de penser les aménagements et les prestations. Il importe aussi de

prêter attention aux valeurs à partir desquelles ils observent d’une certaine façon les biens de

consommations et définissent la pratique légitime. Bref, la vision économiste de la filière des

loisirs sportifs de nature reste bien réductrice pour en comprendre les principes de

fonctionnement.

2.1. Le marché dans les pratiques sportives de nature

Le développement des sports de nature progresse dans le monde. Nombreux sont les

indicateurs qui nous permettent d’observer ce phénomène. Au niveau de l’offre, l’équipement

de la nature est exponentiel, la création d’associations se multiplie, les distributeurs de

matériels sont de plus en plus nombreux et leurs chiffres d’affaires augmentent constamment.

Pour prendre un autre exemple, on dira que les prestataires en loisirs sportifs ne sont pas en

reste de cette dynamique. En parallèle, on observe un engouement des citadins pour la vie en

milieu rural, un attrait pour les pratiques sportives de nature durant le temps du loisir et un

succès remarquable des rencontres sportives en plein air (informelles et formelles) que ce soit

en tant que spectateurs ou pratiquants. Bref, le temps semble loin où ce secteur était accaparé

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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par quelques passionnés, aventuriers, guides et institutionnels. Les enjeux sont aujourd’hui

considérables aussi bien au niveau économique pour de nombreuses entreprises, au niveau

institutionnel pour les différentes fédérations du plein air que territorial pour la plupart des

régions. La marchandisation forte des sports de nature est bien dans l’air du temps. Elle a

commencé avec la mise en place des différents plans neige et mer dans les années 60 en

France ; elle se poursuit aujourd’hui avec les nombreux aménagements et créations de

produits qui émergent ici ou là. La valeur économique des espaces de nature a connu un

transfert (dans certains cas) et une bonification (dans d’autres cas) par la mise en marché des

sports de nature en ces lieux.

Fort de ce constat, on pourrait raisonnablement penser que toutes les pratiques

sportives de nature sont entrées dans l’univers du marché et qu’elles se présentent comme des

produits comme dans bien d’autres secteurs. On consomme la nature, on achète une

prestation, on vend une destination, on crée de nouveaux services pour satisfaire une clientèle

de plus en plus exigeante. Cependant, il faut bien apporter une correction à cette lecture à

partir du moment où cette mise en marché reste bien relative. Si l’on peut penser que les

grands gagnants de cette marchandisation sont les fabricants et les distributeurs de matériel, à

partir du moment où toute pratique nécessite du matériel, on est loin d’une marchandisation

totale de la pratique. Pour prendre quelques exemples, on dira que globalement l’espace de

nature reste libre et non-payant et que l’accès à de nombreux sites reste gratuit : la mer, les

lacs, les canyons, les chemins de randonnée, les voies vertes, les falaises d’escalade

permettent une pratique libertine et libertaire soit en tant que passager clandestin (par refus de

payer une licence fédérale) soit par libre disposition des lieux de pratique. Ajoutons que ces

pratiques libres ne sont pas pour autant absentes d’enjeux autour des multiples petits défis,

prises de risque, compétitions que se livrent les pratiquants entre eux…

En observant d’une focale encore plus fine l’univers des pratiques, on peut facilement

se rendre compte que les activités les plus pratiquées en nature s’inscrivent en dehors de

toutes prestations. Les différentes formes de randonnée estivales et hivernales, les activités

aquatiques (baignade, planche à voile, surf,…) la spéléologie, l’alpinisme, le parapente, les

cyclo-pratiques, les pratiques de courses à pied (trail, cross, jogging), les activités

motorisées,… sont réalisées en toute liberté et sans avoir à payer une quelconque prestation

financière. Elles constituent la majorité des activités de loisirs sportifs de nature. Elles

génèrent sans nul doute des retombées indirectes au niveau de l’hôtellerie et de la restauration

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

35

lors des déplacements dans le cadre de courts et longs séjours, mais au regard du temps de

pratique global réalisé à proximité de son domicile ou sur sites touristiques, la part marchande

reste insignifiante. Bref, le propos consiste ainsi à soutenir l’idée que le marché n’occupe

qu’une faible part par rapport à l’ensemble des pratiques réalisées au quotidien ou sous forme

touristique. Les pratiques en stations sportives de montagne proposant un produit global en

hiver se présentent de ce fait comme une exception qui n’a pas son équivalent durant la saison

estivale et les autres saisons. De nombreux opérateurs dans les grandes stations de ski ferment

ou souhaitent interrompre leurs activités durant l’été par manque de retombées financières.

Bref, la dynamique du loisir s’inscrit dans son ensemble sur un espace non-marchand si l’on

prend comme élément d’étude la fréquentation des lieux d’activité par le pratiquant.

Si ce constat permet de relativiser la place du marché dans l’univers des loisirs sportifs

de nature, a contrario il apparaît évident que le chiffre d’affaires généré par ces

consommations sportives et activités associées est en nette croissance. Les études réalisées par

B. Michon et F. Ohl (1989) sur le coût des pratiques chez les français montrent bien que les

loisirs sportifs de nature coûtent chers et que l’achat de matériels et le déplacement sur les

sites occasionnent des dépenses importantes. La tendance ne va pas en s’inversant si l’on

observe la prodigieuse progression du marché des équipements sportifs de nature, la

technologisation exponentielle des pratiques et la tendance à la multi-pratique qui nécessitent

à chaque fois du matériel adapté et spécifique. De même, les aménagements induisant des

pratiques payantes sont de plus en plus nombreux (via ferrata6, parcs sportifs de nature,

espaces ludiques, événementiels, bassin d’eaux vives), les locations de matériels progressent

(kayak, VTT, matériels de canyon et de via ferrata,…) et l’offre de produits proposés par les

prestataires ne diminue pas.

A cela, il faudrait ajouter la transformation des logiques territoriales qui modifient le

rapport aux espaces. Si jusque dans les années 1980, le loisir sportif de nature concernait le

plein et le grand air, le fait marquant de ces 20 dernières années est la forte augmentation des

pratiques de proximité sur les territoires de pratique. Ph. Bourdeau (2002) a bien montré ce

processus en montagne estivale au niveau des relations entre la haute montagne et la vallée

lorsqu’il observe une descente progressive des pratiques vers le bas des vallées à l’exemple du

secteur de la Vallouise dans le Briançonnais. Il semble ainsi possible de spatialiser la pratique

6 Randonnées aériennes sur grande falaise équipées de câbles ferrés pour la sécurité.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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en quatre cercles concentriques autour d’un site touristique de nature : l’indoor, l’aroundoor,

l’outdoor et le wildoor7. Le phénomène marquant étant la forte excroissance des pratiques in

(à l’intérieur du site) et aroundoor (à la périphérie) caractérisées par leur marchandisation. La

poursuite de « l’urbanisation » des pratiques au sein des espaces de nature est d’actualité

modifiant par-là les usages de la nature sur les lieux de vacances et les pratiques

professionnelles. La station des Arcs en France est un bel exemple parmi d’autres de cette

situation où l’activité commerciale générée par ces pratiques (cirque, escalade, activités de

forme, piscine, golf, tennis,…) est largement dominante produisant un effet géographique8

remarquable sur l’identité de ce site de nature.

Tableau 5 : Les formes de rapport à la nature des sites touristiques sportifs

Indoor Aroundoor Outdoor Wildoor Caractéristiques A l’intérieur de la

cité A la périphérie de la cité (entre ville et nature)

Dans les profondeurs de la nature (loin de

la ville)

Dans les grandes profondeurs de la nature

Rapport à la nature

La nature en spectacle

La nature domestiquée La nature sauvage La nature extra-sauvage

Rapport au temps A l’heure ou à la demi-journée

A la demi-journée A la journée Sur plusieurs jours

Aménagement Fortement aménagé

Peu aménagé

Rapport sécurité / risque9

Sécurité passive, aseptisation (1° niveau)

Sécurité active, dangers multiples (6° niveau)

Exemples de pratique

Cirque, formes, sports classiques, piscine,…

VTT station, parc aventure, P. R., hors-piste, canoying ludique,....

Alpinisme, G. R., Randonnées à ski, aventure lointaine, treck, camp nature,

bivouac,…

Alpinismes en hima-laya, extrême polaire, tour du monde à la voile, Amazonie, camps grande nature, bivouac lointain,….

(Source : Corneloup, 2004)

Enfin, si on aborde le secteur des centres de vacances structuré par de nombreux

opérateurs10 (UCPA, Club Med, Val, VVF, UFCV, centres aérés, C.-E.,…11) et de toutes les

formes collectives de pratiques encadrées (séminaires d’entreprises, événementiel,

compétitions fédérales, stations voile, écoles de ski, clubs de sport,…), on ne peut qu’observer

7 Nous empreintons cette notion à Ph. Bourdeau (2003) qui a prolongé le tryptique pour spécifier le degré d’engagement dans la grande nature. 8 Au sens de Debarbieux (1997) 9 cf article jean Corneloup (2002) sur les risques 10 Pour prendre un exemple canadien, il apparaît que ces centres de vacances sont extrêmement nombreux au Québec ainsi que dans d’autres pays. 11 Union ces centres de plein air (UCPA), club méditerranée (Clud med), Villages, vacances, familles (VVF), Union française des centres de vacances (UFCV), comité d’entreprise (C. E.).

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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la place centrale occupée par le marché des loisirs sportifs. C’est dans ce secteur que la

marchandisation des pratiques est la plus forte au niveau des prestations proposées ; il

constitue la forme la plus intégrée du management de l’action sportive autour duquel se joue

la réussite des structures et le développement des territoires de pratique.

Pour conclure cette partie, le propos consiste à montrer que la dynamique du plein air

fonctionne sur cette ambiguïté perpétuelle construite sur cette interface entre le formel et

l’informel, le marchand et le non-marchand, le payant et le gratuit. Si la part des pratiques

instituées et marchandes progressent, il en est de même des pratiques sauvages, réalisées en

autonomie, en dehors des formes institutionnelles. La multiplication des types de pratique se

généralise aujourd’hui permettant ce passage entre ces deux univers en fonction des pratiques,

des moments de l’année et des formes sociales d’activité (seul (e), en groupe, en famille,…).

Cette logique du mixage est d’autant plus présente dans ces espaces de l’entre-deux, à

l’exemple des stations de sports d’hiver et autres stations sportives de nature en devenir, qui

laissent une forte place à l’action autonome de l’individu dans sa pratique12. En échange d’une

prestation de remontées mécaniques (par exemple), le pratiquant est libre de son activité et de

composer lui-même sa territorialité sportive… Bref, se pose la question de la capacité à

construire une lecture globale qui intègre les spécificités du loisir sportif de nature.

2.2. Les secteurs du loisir et du tourisme sportifs de nature

Pour dépasser les approches globales qui ne permettent pas une analyse affinée et

diversifiée, on peut envisager de considérer la filière des loisirs sportifs de nature comme

étant composée de secteurs qui participent à spécifier la relation à la nature, au marché et à

l’institution. Des variables telles que l’accès libre ou payant, l’encadrement ou non et

l’organisation territoriale faible ou forte permettent de qualifier les secteurs de pratique qui

composent l’espace des loisirs sportifs de nature. Le ski de randonnée en individuel s’inscrit

ainsi dans le secteur des pratiques libres, gratuites et faiblement aménagées à la différence

d’une prestation en via ferrata qui s’inscrit dans le secteur des pratiques encadrées, payantes et

fortement aménagées. Bien souvent, la caractéristique de ces secteurs dépend de la présence

ou non des acteurs du loisir sportif qui oeuvrent à son organisation et à son développement

12 On a ici une spécificité française qui ne se retrouve pas dans d’autres pays où une gestion plus forte des pratiques est présente avec l’existence de patrouilles des pistes par exemple.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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(fabricant, fédération, collectivités, association, prestataires,…). Pour synthétiser la lecture de

cette filière, on peut présenter différents secteurs qui illustrent cette segmentation (tableau 2).

Tableau 6 : Quelques secteurs de la filière du loisir et du tourisme sportif de nature

Secteur Caractéristiques Exemple d'activités Exemple de lieux Acteurs impliqués

1 Pratiques libres et gratuites dans un lieu de nature

Kayak, rando multiples, VTT, voile, aventure out-door, parapente.,…

Mer, lacs, forêts, chemins ruraux,…

Fabricants, distributeurs, médias (hôtellerie, commerçants, fédération en option) (1)

2 Pratiques libres et gratuites sur site aménagé

Escalade, via ferrata, canyon, rando, canyon, plage,…

La plupart des falaises, des via ferrata, des aménagements nature, bord de plage ouverts à tous…

Fabricants, distributeurs, médias (hôtellerie, commerçants, fédération, collectivités territoriales en option) (1), éco-acteurs

3 Pratiques libres et payantes sur site faiblement aménagé

Golf, parc sportif ou ludique, « via ferrata »

Multiples sites 1 + Prestataires d’équipements ± communes

4 Pratiques libres et payantes en station sportive

Ski, surf, VTT,… pratiques in et around door

Les stations de ski, stations balnéaires et rurales en émergence

1 + Prestataires d’équipements ± communes

5 Prestations encadrées et payantes (pluri-nature)

Pratiques in, around et out-door.

Multiples prestataires 1 + Guides, moniteurs, autres B. E….

6 Activités encadrées en club, centre local et école

Pratiques around et out-door.

CAF (club alpin français), FFME (fédération française de l’escalade et de la montagne), FFS…

1 + Clubs de loisirs locaux et autres + fédérations en option, éducateurs, enseignants, éco-acteurs.

7 Produits intégrés en centres touristiques

Pratiques in, around et out-door

UCPA, Club med, Maeva, VVF, UFCV,…

1 + centre de loisir spécialisé + 5 en option

8 Pratiques compétitives en club fédéral

Toutes pratiques fédérales

Les différentes fédérations sportives de nature 1 + Clubs et fédérations

2.2.1. La part relative du marché

Pour approfondir le propos, il serait possible de présenter l’histoire et la dynamique

intra et inter-secteur en observant les caractéristiques de ce développement. Chaque secteur a

sa propre autonomie, sa réalité et ses formes de fonctionnement. Dans bien des cas, une

organisation globale par secteur n’existe pas mais des liens inter-acteurs, des syndicats, des

partenariats ou encore des fédérations participent à les structurer. A l’exemple du secteur

fédéral (fédérations de plein air), des prestations sportives (syndicats des brevetés d’Etat). ou

des fabricants (fédérations des industries du sport), on observe une organisation sectorielle.

Des liens intra-sectoriels existent aussi entre, par exemple, les fédérations, les opérateurs

touristiques et les fabricants. De même, il est possible de noter la présence de liens inter-

sectoriels participant à la construction de réseaux d’acteurs comme par exemple les liens

existants entre les secteurs 4 et 5 dans les relations entre les prestataires d’équipements

(services des remontées mécaniques) et les prestataires de services sportifs (Ecoles de ski).

Page 39: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Tableau 7 : Participation d’acteurs de la filière dans la gestion de secteurs du loisir sportif

SecteurCaractéristiquesFabricants

DistributeursHôtellerie

RestaurationPrestataires

d'équipement B. E.Centres intégrés

Fédé- rations

Collectivités territoriales

Enseignants Educateurs Eco-acteurs

1

Pratiques libres et gratuites dans un lieu de nature

2

Pratiques libres et gratuites sur site aménagé

3

Pratiques libres et payantes sur site faiblement aménagé

4

Pratiques libres et payantes en station sportive

5

Prestations encadrées et payantes (pluri-nature)

6

Activités encadrées en club, centre local et école.

7

Produits intégrés en centres touristiques

8

Pratiques compétitives en club fédéral

L’affinement de la notion de filière pourrait être poursuivi pour arriver à mieux

identifier la valeur financière de ces secteurs, leur poids en termes de fréquentation et leur

organisation. En allant plus loin, on pourrait montrer la présence de cultures sectorielles qui

participent à définir le produit, l’activité, les services ou encore la vision du client et de

l’usager… Dans la continuité avec la partie précédente, on peut faire l’hypothèse que les

secteurs 1 et 2 sont sûrement les plus fréquentés par le public. Au niveau des acteurs, le

tableau 3 permet d’observer que leur poids n’est pas uniforme par secteur. Des différences

seraient ainsi à prendre en compte pour relativiser l’importance donnée à certains acteurs par

rapport à d’autres dans la dynamique du plein air et pour évaluer plus finement la place des

différents acteurs politiques, territoriaux, fédéraux ou économiques dans la gestion de cette

filière. Il serait intéressant par exemple d’évaluer la place des acteurs issus de l’institution

publique, des associations et des collectivités locales dans la gestion des secteurs et d’une

manière plus générale dans la gestion globale de la filière.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

40

Dans la poursuite du propos, il est possible de noter une différence entre les acteurs

fortement investis dans l’aménagement et le développement et ceux qui proposent des

prestations sur les aménagements publics, associatifs et fédéraux réalisés dans un secteur

donné. L’entretien des chemins de randonnée, la construction de routes d’accès,

l’aménagement des bords de lacs, l’équipement de sites (escalade, via ferrata, canyon,…), le

développement d’animations locales, la gestion des refuges sont quelques exemples

d’activités d’aménagement en fonctionnement ou en investissement réalisées par des acteurs

institutionnels, associatifs ou individuels qui profitent à des professionnels du tourisme et du

loisir sportifs. Les logiques d’action des acteurs en loisir sportif ne se réduisent donc pas à une

entrée par le marché pour en comprendre la valeur. Des intérêts et des modes de gestion

divergentes sont observables qui participent à produire des écarts intra et inter-secteur et, des

externalités géographiques et sectorielles (positives ou négatives). Celles-ci sont aujourd’hui

l’enjeu de multiples tensions à l’image du financement des secours ou de certains

équipements et accès sportifs qui produisent des controverses sociales.

Cette lecture de cette filière via les secteurs de pratique permet de relativiser la place

du marché défini sous la forme d’un jeu d’échanges libres et uniformes entre une offre et une

demande13. Des économies divergentes et des jeux complexes de liens et de régulation

apparaissent qui nous éloignent d’une approche fordiste et instrumentale de cette filière. Les

références à la sociologie économique permet de montrer la présence d’une « économie de

qualité » (Chiffoleau, Laporte, 2004) qui participe à organiser les échanges marchands autour

d’un flou créé par l’incertitude de la valeur des biens Dans le cadre d’une économie de biens

immatériels (prestations touristiques par exemple) et matériels (équipements sportifs divers),

la définition de la valeur du bien s’inscrit dans un jeu social au sein duquel intervient de

multiples intermédiaires, médiations, codes professionnels et évaluation différentielle du bien

par le pratiquant en fonction de son positionnement dans l’activité14. La notion de champ

(Bourdieu, 1987) se présente ainsi comme étant extrêmement pertinente pour montrer le rôle

de l’espace des positions sociales, des réseaux sociaux, des cultures professionnelles et des

13 L’approche par la théorie néo-classique de l’entreprise (Guerrien, 2002) et par la théorie de l’agence (Jokung et al, 2001) permet de prendre ses distances avec une vision simplifiée du marché construite sur la modèle de la micro-économie classique de la firme. Dans le cadre de la filière du loisir sportif, de nombreuses relations asymétriques, des pratiques associatives, fédérales et solidaires viennent remettre en cause la vision d’une construction de la filière par le marché. 14 Cochoy (1999) montre très bien l’impact de la médiation marchande et du marketing sur le fonctionnement du marché.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

41

effets de statut (Polanyi, 1993) dans la manière dont se construisent les secteurs sportifs. Sous

un autre angle, les travaux de Bouhaouala (2002) permettent de montrer comment

s’organisent les jeux professionnels dans une région de montagne nous éloignant d’une vision

économiste du marché et de la prestation. Une organisation sociale du jeux d’acteurs participe

largement à bouleverser la vision parfaite de celui-ci que l’étude des micro-mentalités permet

d’observer. La détermination du prix, du rapport commercial à la pratique et du produit ne se

comprend pas par rapport à une logique de marché mais bien en fonction de la forme de

développement entrepreneuriale et territoriale au sein de laquelle le professionnel veut se

situer. On observe ainsi un encastrement de l’économique dans le social (Polanyi, 1993) et

dans l’univers des cultures professionnelles (Corneloup, 2002a) en fonction des préférences

sportives, marketing, écologiques ou encore managériales affichées.

L’économie plurielle pour reprendre les propos de différents auteurs (Passet, 2000 ;

Loquet, 2004) est aussi une des caractéristiques de cette filière au sein de laquelle, en plus des

logiques institutionnelles, fédérales et informelles multiples que l’on peut observer, s’élabore

une économie sociale et solidaire qui participe à repenser la vision du marché (Laville, 2005),

du tourisme et du loisir (Espaces, 2004). Le développement des P. N. R. (parc naturel

régional) en France, le tourisme associatif, les pratiques libertines, le tourisme solidaire et

responsable sont quelques exemples de ces variations économiques qui viennent limiter

l’entrée standard par l’économie de marché pour comprendre le fonctionnement de cette

filière.

Ajoutons à cela la nécessité de noter que derrière les échanges économiques et

institutionnels se profilent les cultures sportives qui possèdent leurs propres logiques et leurs

propres forces d’action pour structurer cet ensemble. A la différence de certaines pratiques

sportives organisées par le marché et l’institution (le football, le tennis, le ski,…), le loisir

sportif de nature reste marqué par un « effet culturel analogique » propre aux nouvelles

pratiques funs (Loret, 1995), par des jeux de recomposition culturelle et stylistique en

fonction de la dynamique des groupes sociaux (Hoibian, 2000) et locaux (De Léséleuc, 2004)

et enfin par une dynamique d’innovation et de changements culturels (Bourdeau, Mao, 2003).

Le marché contrôle que partiellement la dynamique des loisirs sportifs de nature ; il est

immergé dans l’espace des cultures sportives de nature qui possède sa propre logique d’action

et de fonctionnement. Les pratiques de l’escalade sont ainsi traversées par des univers

culturels (les alpins-cafistes, les californiens, les hédo-sportifs, les néo-aventuriers,…) qui

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

42

participent à organiser les jeux de sens et les logiques sociales au sein de cette filière avec

pour effet de produire un marquage culturel des biens de consommation (Corneloup, 2003).

Les cultures sportives de nature s’approprient les biens de consommation pour en faire des

biens culturels et des objets-signe en fonction des logiques sociales engagées. Le détour par le

marketing culturel (Corneloup, 2004) s’impose ainsi aux acteurs économiques parce que le

marché n’est qu’un élément d’intermédiation entre l’usager et l’espace des loisirs sportifs de

nature. Une autre entrée permet de montrer que l’acte de consommation dans les loisirs

sportifs de nature ne peut se réduire à un simple échange marchand que ce soit dans le cadre

d’une prestation avec un guide de montagne (Bourdeau, 1991), un vendeur chez Décathlon

(Ohl, 2004) ou dans le cadre des marchés intermédiés de l’occasion à l’image des trocs de

matériels sportifs (Chantelat, 2004). Bref, ces auteurs positionnés en sociologie économique

tentent de montrer la manière dont les actes et les objets de consommation s’inscrivent dans

des interactions sociales en référence à l’interactionnisme symbolique de Goffmann (1974)

pour dépasser la lecture instrumentale de l’échange marchand.

2.2.2. La force d’action territoriale

C’est aussi au niveau territorial que s’observe cette réalité sectorielle quand territoire

et marché combinent leur action dans le développement du loisir sportif de nature. Là encore,

le marché n’est pas la seule entrée possible pour analyser le fonctionnement de cette filière.

Le territoire, pensé comme un système touristique local (Marcelpoil, 1999), participe à

structurer le ou les secteurs qui se développent sur les sites de pratique. Des effets territoriaux

viennent ainsi bousculer la logique du marché par secteur de pratique. Les enjeux se

compliquent évidemment lorsque plusieurs secteurs sont présents sur un même espace de

pratique (pratiques libres, libres et payantes, encadrées sur parcours aménagé,…). Dès lors se

pose la question des liens existants entre les différents acteurs agissant sur un même territoire

permettant de définir l’espace commun partagé autour duquel se construit la régulation des

échanges entre les différentes parties prenantes. A l’exemple des stations de sports d’hiver

régies par une SEM (société d’économie mixte), une combinaison des actions publiques /

privées est observable sans que soit clairement définie la construction financière et politique

de cet « édifice touristique ». La question de la gouvernance (Gerbaux, Paillet, 1999) est ainsi

évoquée dans la manière d’envisager la gestion des secteurs de pratique en fonction de

l’ancrage territorial envisagé.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

43

Sans doute, on peut penser que la présence de plusieurs formes de développement

(Corneloup et al, 2002b) défendus par les acteurs (qui n’ont pas le même poids) sur un

territoire de pratique rend délicate la définition de cet espace commun légitime sur un

territoire donné. Ce qui est en jeu ce n’est pas seulement le jeu des secteurs entre eux mais la

manière de concevoir le développement de ces secteurs. Des questions d’ordre écologique,

économique, sportive et politique sont posées qui ne s’inscrivent pas dans le même univers de

conception du loisir sportif de nature et dans le même champ des valeurs en fonction des

secteurs et des acteurs et des publics présents localement (Tableau 4). La diversité des

territoires de pratique est bien une caractéristique de cette filière. Dans les années à venir, la

combinaison territoire, marché et secteur deviendra de plus en plus pertinente à cause de la

transformation des logiques territoriales, professionnelles, institutionnelles ou encore

économiques qui s’inscrivent de plus en plus dans des configurations complexes de liens

(Debarbieux, Vanier, 2002). Mais à suivre les propos de Pecqueur (2004), on peut penser que

le détour par une géographie économique et culturelle attentive à ces effets territoriaux est de

circonstance pour mieux saisir les dynamiques culturelles qui viennent bousculer la vision

rationnelle du marché des loisirs sportifs de nature.

La transmodernité en émergence induit de savoir gérer transversalement les

dynamiques territoriales et de s’inscrire dans des territoires de projet au sein desquelles le

marché n’apparaît pas comme l’unique principe de construction des liens et des échanges.

Dans ces configurations en émergence, la part du patrimoine immatériel et matériel, des

ressources culturelles et des jeux socio-politiques autour desquelles se définissent les identités

territoriales et les logiques d’action des entrepreneurs (Bouhaouala, 2002) ne peuvent être

sous-estimés dans la manière dont s’élabore l’orientation économique d’une destination

touristique. La valeur des produits et des prestations proposés sur un site par un acteur

économique dépend pour une part de cette valeur territoriale locale avec laquelle celui-ci est

lié ; valeur située qui dépend de ce bien collectif partagé entre les différentes parties prenantes

d’un lieu.

A la prise en compte de tous ces éléments (pratiques libertines, dynamique socio-

culturelle, organisation sociale du marché et effet territorial) qui viennent perturber la vision

marchande de ces pratiques et de cette filière, on pourrait en ajouter deux autres :

Page 44: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

44

- d’une part, il faut reconnaître la présence d’un secteur scolaire, éducatif (les

mouvements de jeunesse) et social qui participe largement à la dynamique du plein air que

l’on aurait tort de sous-estimer. En relation avec le développement d’une autre conception de

l’économie (culture économique et sociale, tourisme diffus, culture écologique et alternative

du plein air,…), ce secteur qui s’inscrit dans l’ombre de la dynamique conjoncturelle

développe une autre vision des loisirs, de la nature et de l’autre en relation avec différentes

associations de nature (FRAPNA, Wilderness association, mouvement d’éducation à

l’environnement,…). Epousant les thèses du développement durable, une remise en cause de

la logique classique du marché et des territoires est perceptible qui pourrait dans les années à

venir s’imposer comme une force de développement importante. Le monde des éducateurs,

des acteurs en éco-loisirs et des enseignants participent largement à la socialisation et à la

construction de cette filière. Ajoutons que selon les pays, le poids des secteurs n’est pas

identique à l’image de la gestion du plein air au Québec où l’on s’aperçoit que le secteur

éducatif est fortement présent et visible à la différence de la France avec cette volonté de

transmettre une forte éducation au plein air.

– d’autre part, cette relation filière-marché peut se trouver bousculer par la résurgence

de la dynamique institutionnelle et étatique en France qui se perçoit par exemple au niveau

des collectivités territoriales (conseil général, CROS, DDJS, CDT,…15) via la mise en place

des CDESI16, la labellisation des produits, l’attribution de subventions, la définition de

normes,… qui peut participer à réorganiser le jeu des acteurs dans le développement des

loisirs sportifs de nature. Sans doute, on ne peut sous-estimer l’effet produit par l’adhésion en

force des acteurs institutionnels, territoriaux et étatiques à la Charte du développement

durable en France qui par diffusion risque de modifier les règles de fonctionnement du

marché.

De cette configuration en gestation, des intérêts divergents émergeront redonnant de

l’importance à la régulation dans une perspective communicationnelle (Habermas, 1989).

Celle-ci redevient centrale aujourd’hui en invitant les différentes parties prenantes à participer

à la définition de règles communes partagées qui prendront des orientations particulières en

fonction des territoires et secteurs de pratique et à partir du jeu des acteurs engagés dans la

négociation et la définition de la pratique légitime. Pour limiter les prises de décision

15 Comité régional olympique du sport français (CROS), comité départemental touristique (CDT), direction départementale de la jeunesse et du sport (DDJS). 16 Les Comités départementaux des espaces, sites et itinéraires (CDESI) ont été pensés dans la perspective de participer fortement à la décentralisation des différents services de l’Etat français.

Page 45: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

45

hasardeuses, la mise en place de scènes dialogiques (Callon, 2002) et la démocratisation des

procédures décisionnelles s’imposent en favorisant la participation du public à la gestion des

loisirs sportifs (Corneloup, 2002c). Mais cette participation publique ne va pas de soi ; elle est

bien souvent contournée. Cependant, on peut penser que les enjeux de demain se situeront à

ce niveau pour éviter de confier aux seuls experts (considérés comme légitimes) la définition

des orientations politiques de cette filière et des espaces de pratique.

2.3. La dynamique des styles de pratique

Pour renforcer la teneur des propos précédents, notre approche consiste à montrer que

les pratiquants, en plus de représenter une force culturelle d’action sur le marché (cf supra),

constituent une force politique que l’on ne peut sous-estimer dans la gestion de la filière des

loisirs sportifs de nature. En prenant l’exemple des pratiques sportives de montagne, on a pu

élaborer l’espace des opinions sportives. Les lieux de pratique sont l’objet d’une appropriation

différente en fonction des usagers et des formes de rapport aux pratiques, à l’autre, à la nature

et aux symboliques référentielles. Un jeu d’opposition est ainsi perceptible entre pratiquants

qui ne partagent pas tous la même vision de la nature, ne sont pas tous demandeurs des

mêmes rapports à l’ailleurs, à la sécurité, à l’engagement corporel… Au-delà de ces

marquages, il semble nécessaire de concevoir la nature comme un espace de tension où les

opinions sportives divergent dans la manière de définir la pratique légitime et l’orientation

culturelle, économique et sportive de cet univers. L’étude réalisée durant l’été 200217 permet

de visualiser les structures de l’opinion sportive en montagne (figure 2). Entre ceux qui

demandent plus d’aménagement, de pratiques ludiques et festives et ceux qui souhaitent que

la nature reste un espace sauvage, engagé et peu aménagé, des zones de tension sont

perceptibles. Des structures émergent qui représentent les méta-symboles organisant les jeux

d’opinion autour de deux axes : dramatisation / normalisation et ludisme / tradition. L’enjeu

ne consiste pas seulement à observer les jeux d’opinions entre usagers de la nature mais de

modifier la logique procédurale dans la manière de prendre des décisions. En effet, la nature

est l’objet de multiples discussions concernant sa gestion. Bien souvent, on considère que

seuls les experts ont les compétences pour prendre les bonnes décisions et définir les

orientations pertinentes.

17 L’approche théorique et méthodologique de cette enquête a été présentée dans une revue de sociologie (Corneloup, 2004a).

Page 46: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

46

Figure 2 : Les structures de l’opinion sportive en montagne

LUDISME - CHANGEMENT

Plus de lieux de fêtes • • Plus de pratiques culturelles et ludiques

• Pour des activités plus riantes

• La montagne, une poubelle • Les étrangers se croient tt permis • • Groupes envahissants

• Trop de monde Axe 1 (varimax)

• Trop de bruit ••

TRADITION – REPLI Axe 2 (Varimax)

Sexe (89) • • Guides de montagne (92) Sports sur struct.. artificielle (34) • Alpinisme (77) •

Sports classiques intensément (30) • Extrême (200) • • Prise de risque(123) VTT régulièrement (168) • • Centre Est (398) • Odlo (105) Entre 15 et 24 ans (200) • • North Face (162) Jeu (249) • • Employés, ouvriers (98) • VTT bcp (27) Post -matérialiste (354) • • Etudiants (150) Débutants (158) • • Célibataire (352) Très bon niveau (181) • • Bcp pratiques jeune (194) VTT : un peu (349) • Escalade régulièrement (139) • • Multipratique (59) • Autres (155)

Elévation (108) • Marié (354) • • Confirmé (207) Professions intermédiaires (133) • • Cadres supérieurs et professions libérales (115) Jamais pratique jeune (114) • • Matérialiste (96) • Dieu (71) Trois enfants et plus (128) • • Aigle (92) • Région parisienne (109) Enseignants (107) • • Quechua • Commerçants, patrons de l’industrie et du commerce (22) • Entre 45 ans et plus (197) • Rando (103)

• Ecologie et protection (74)

Contre la marchandisation (45) •

Les sites pas assez sécurisés •

Pour des parcs loisirs-aventure • Free ride, culture active • Sensations, sans effort et contrainte • • Gens prudents et responsables

• De plus en plus d’accidents • Pour des refuges austères

Stop à l’urbanisation de la montagne •

DRAMATI-

SATION

NORMA-LISATION

Pas assez d’épopées et d’aventure •

• Just do it

• La montagne trop réglementée • Trop de contraintes

Faire payer les secours •

1

2 3

4

2 3

On peut en quelques mots présenter la manière de lire cette A. C. P (analyse en composantes principales). autour des deux graphiques qui la composent : le ciel (graphique supérieur) présente le cercle de corrélation au sein duquel va se répartir les symboles portés par les affirmations proposées dans l’enquête ; la terre (graphique inférieur) correspond aux variables du signalétique dans la perspective de préciser les liens avec le ciel p ar rapport à la distribution des symboles et avec les différentes variables (et indicateurs) présentés sur la terre. Schématiquement, on dira que les affirmations du quadrant 1 sur le ciel (définissant les symboles) correspondent aux positions des individus situés dans le quadrant 1 de la terre (les valeurs). Idem pour le quadrant 2…

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

47

Cependant face aux multiples incohérences politiques et techniciennes et pour favoriser

la participation du public à la gestion des lieux de pratique qu’ils affectionnent, il semble

nécessaire de modifier la façon de concevoir la décision et la démocratie. Le détour par ces

enquêtes d’opinion permet d’observer le point de vue du pratiquant sur la gestion de la

montagne mais surtout de favoriser la présence des différentes familles politiques lors de la

mise en place de procédures consultatives et dialogiques dans le cadre de discussions sur la

définition de la nature d’aujourd’hui et de demain. Le développement de ce type d’enquête

dans la gestion des pratiques sportives de nature serait à poursuivre dans la perspective de

renforcer la véritable « démocratisation » de ces pratiques au sens politique du terme.

En référence à notre interrogation sur la place du marché dans l’approche de cette

filière, ce détour permet de montrer que le pratiquant n’est pas qu’un « simple »

consommateur des produits proposés par l’offre. Il représente une force d’action qui engage le

marché dans une vision plus large de la filière à partir du moment où les biens de

consommation deviennent des biens politiques18. Le pratiquant en opinant exprime ses valeurs

et sa vision de la pratique légitime redonnant de la présence à l’espace publique dans la

manière de penser le développement de cet univers de pratique et des objets de

consommation. Des jeux d’opposition apparaissent et des conflits émergent entre pratiquants

qui interrogent sans cesse le marché, sa place et sa légitimité. A une époque où la question de

la responsabilité sociétale des acteurs économiques est posée, il apparaît réducteur de

considérer le marché comme étant autonome et indépendant de la sphère politique et d’un

consommateur-citoyen de plus en plus actif et réactif aux désordres éthiques.

2.4. Conclusion

Aujourd’hui, le marché se présente comme un important noyau activateur dans le

développement des loisirs sportifs de nature. Si cette vision instrumentale du marché irradie

l’ensemble des secteurs, il ne faudrait pas pour autant réduire cette lecture à une vision

simplifiée de l’économie. Des éthiques, des valeurs, des cultures professionnelles et des

intérêts divergents participent à complexifier la lecture du marché et ceci d’autant plus lorsque

se combine l’action des grands opérateurs avec les petites entreprises et structures en loisir

18 Le positionnement des marques Quechua, Aigle, North Face, Odlo sur l’espace des styles de pratique permet de montrer les relations qui peuvent exister entre la consommation de biens sportifs et les valeurs exprimées. Le marché des biens de consommation s’inscrit dans un espace social plus large où se jouent d’autres jeux que les seuls jeux de la distinction et du marketing commercial.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

48

sportif de nature qui ne s’inscrivent pas dans le même univers d’action. A cela, il faut ajouter

la force d’action du public qui participe à la production de ce marché, se joue de lui à certains

moments et n’en épouse que certaines facettes. D’un autre côté, le propos a consisté à montrer

que l’approche par le marché est insuffisante à partir du moment où le territoire est un acteur

et un régulateur sectoriel qui produit une autre logique de développement. Les effets

territoriaux produits s’observent lorsque émerge un marquage territorial qui impulse un style

local autour d’une identité affichée mais aussi en fonction de l’histoire des mentalités,

alliances, tensions et résistances locales qui agissent sur la logique du marché (Mao, 2003).

Dès lors, face à une concurrence de plus en plus forte et à une demande sociale en

transformation, la gestion territoriale des différents acteurs, parties prenantes de ce

développement local, devient un enjeu pour favoriser la production d’un capital local durable

(Corneloup, 2004). Ces deux logiques (marché et territoire) sont donc sans cesse en

mouvement dans la mise en forme de la filière des loisirs sportifs de nature dans une tension

perpétuelle entre le global et le local, le particulier et le général dans une configuration

rhizoïde. Dans cette conjoncture, nous avons montré que face à la montée de ces tensions et

de l’idéologie managériale (Gasparini, 2004) et pour tendre vers des décisions de meilleure

qualité, la prise en compte du public et de l’opinion sportive se présentait comme une

démarche nécessaire dans les années à venir pour renforcer la gouvernance des territoires de

pratique. Cette ouverture est d’autant plus judicieuse que les parties prenantes dans la gestion

de ces pratiques et de la filière se recomposent et doivent aussi être impliquées dans la

réflexion.

Sur un autre plan, si la conjoncture de ces 20 dernières années a été marquée par la

force d’action du marché, on peut penser que le mouvement associatif autour de l’émergence

de ce que Rifkin (2002) nomme le « tiers secteur » (économie sociale associative, coopérative

et mutualiste) est un secteur en recomposition. Il pourrait participer largement à la production

d’une force d’action fortement active dans les années à venir, à côté des multiples acteurs du

monde fédéral engagés sur la voie de la réforme. Cette dynamique est liée à l’émergence du

mouvement écologique et alternatif, des pratiques de développement personnel et des valeurs

communautaires et d’une autre approche de la responsabilité sociétale de certains acteurs de la

société (Capron, 2004 et Attac, 2003). Sans doute à cela, il faut noter que la culture du plein

air est de retour après le temps de la performance, de la compétition et du ludisme qui a

marqué les deux décennies de la fin du XX° siècle. On en revient à une approche globale des

pratiques de nature où l’épreuve retrouve des vertus, ainsi que la contemplation, l’esthétisme,

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

49

l’immersion dans la nature et toutes les pratiques d’éco-développement sans pour autant

remettre en cause les principes culturels des pratiques sportives de demain (Corneloup, 2004).

Après la vague du fun, des pratiques ludiques, des loisirs actifs de nature et des raids en tout

genre, voici revenir le temps des centres et des pratiques de plein air, ces vieilles notions qui

semblaient destinées à l’histoire et à l’oubli.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

50

3. Mesures d’impact économique des sports de nature : apports et limites par Christopher Hautbois, Maître de Conférences, Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, Université d’Orsay, Paris-Sud 11 3.1. Economie des sports de nature : un champ de recherche en gestation

3.1.1. Facteurs de développement et freins

A. Les facteurs d’émergence

L’emploi du terme de système pour décrire le sport en France se justifie par la

diversité des activités observées. Ce système sportif mêle en effet plusieurs types d’acteurs et

de publics (associatifs, publics, privés, professionnels, amateurs, jeunes, seniors, femmes,

handisport…) aux modalités de pratiques et aux logiques de fonctionnement différentes. C’est

cette diversité qui fait du sport un objet de recherche à la fois riche mais également complexe

car en constante évolution.

Elément à part entière de ce système, les sports de nature présentent des

caractéristiques propres tant du point de vue des logiques internes des activités pratiquées

(moindre importance des notions de victoire, d’adversaire et, à l’inverse, recherche accrue de

plaisir ou de découverte de l’environnement) que de leur structuration (l’essentiel de la

pratique se faisant de manière auto-organisée, hors du cadre fédéral). Néanmoins, les sports

de nature accompagnent aussi les grandes tendances d’évolution du sport en général.

L’accroissement de la dimension économique du fait sportif est l’une d’elles. Hérité de la

culture coubertinienne, le déni de l’argent dans le sport a longtemps prévalu, de manière

parfois contradictoire. Très tôt en effet, les sportifs ont gagné de l’argent par le sport ou ont

donné lieu à des paris. A aucun moment de l’histoire, le sport n’a donc pu être vu que comme

un « sanctuaire de vertu » exempt de toutes considérations économiques ou financières.

Aujourd’hui, la réalité de cette dimension économique du sport, admise par la majorité, ne fait

plus débat. Dire cela ne conduit cependant pas à confondre systématiquement sport et argent.

Autrement dit, le fait que ces termes se superposent parfois implique que tout le système

sportif peut être envisagé à travers le prisme de l’économie. Les milliers de bénévoles qui tous

les week-ends oeuvrent en faveur d’un sport amateur en sont le plus bel exemple. Reste que

l’essor de cette dimension économique constitue une évolution récente du sport et qui touche

aujourd’hui les sports de nature.

La structuration progressive des sports de nature s’est ainsi accompagnée de réflexions

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

51

nouvelles portées par des acteurs différents mais qui témoignent toutes de la pénétration de

cette logique économique :

- les acteurs du sport fédéral (club, ligues, comités régionaux, fédérations) souhaitent

connaître l’importance économique des sports de nature sur le territoire dont ils ont la

charge,

- les collectivités territoriales (départements ou régions principalement) souhaitent

mesurer l’impact économique d’une pratique ou d’une catégorie de pratiques - filière

(activités nautiques, équestres…) sur leur territoire veulent faire des sports de nature

un facteur de promotion du territoire et de développement (économique, social,

culturel…) local,

- les professionnels ou futurs professionnels du secteur s’interrogent sur les conditions

d’employabilité (question de la saisonnalité, de la bi-qualification…),

- les prestataires de tourisme et de loisirs sportifs souhaitent connaître les perspectives

d’évolution des marchés sur lesquels ils sont implantés et celles de développement de

leur activité à moyen terme.

L’une des premières finalités des travaux en économie des sports de nature est donc de

répondre à ces préoccupations. Mais aujourd’hui, la question porte sur la possibilité d’une

convergence de ces réflexions permettant d’envisager une analyse économique globale de ces

pratiques. Toutefois, plusieurs éléments freinent directement ou indirectement cette

convergence.

B. Les freins au développement d’une économie des sports de nature

Le premier est lié à la relative nouveauté du champ. Bien qu’il soit difficile de le dater

précisément, les sports de nature se développent à partir du début des années 1980. Ces

pratiques sont donc en soit relativement récentes. C’est d’ailleurs en partie ce qui explique

aujourd’hui le dynamisme des recherches dont les sports de nature font l’objet. Mais l’étude

des sports de nature sous l’angle économique est encore plus récente. En effet, si on excepte

le cas des stations de sport d’hiver qui, très tôt, ont été confrontées à des logiques de

concurrence, de saisonnalité, de durabilité des emplois, de qualité d’accueil…, c’est

seulement à partir de la deuxième moitié des années 1990 que la lecture économique de ces

activités de nature émerge véritablement. Faisant le lien avec ce qui a été évoqué

précédemment, on peut ainsi supposer que le schéma selon lequel l’analyse économique s’est

introduite tardivement dans le sport se reproduit à l’échelle des sports de nature : finalement,

si les travaux liés à l’économie des sports de nature sont récents, c’est parce que les sports de

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

52

nature eux-mêmes sont récents. Il est donc sans doute trop tôt pour dire avec précision quels

sont les apports et les limites d’une analyse économique des sports de nature. Reprenant la

phrase de Rotillon (2006) : l’économie des sports de nature sera jugée à l’aune des résultats

produits. Mais si le faible nombre de travaux s’explique par cette relative jeunesse, il

s’explique aussi parce que les références culturelles associées aux sports de nature sont jugées

peu compatibles avec l’analyse économique.

En effet, la persistance d’un « frein culturel » à envisager les sports de nature sous

l’angle économique constitue un second élément d’explication. Cet élément renvoie à l’idée

partagée par nombre d’acteurs qui repose sur l’importance de la dimension non-marchande

des pratiques de plein air. Ceci est particulièrement vrai pour les pratiques ne nécessitant pas

une technicité importante, ni de risques particuliers et donc d’encadrement… Les sports de

nature sont ainsi synonymes de découverte, de plaisir, d’immersion dans un environnement

naturel préservé, partie prenante de l’activité. Cette conception de la pratique est partagée par

de nombreux acteurs. En outre, c’est ce désir de pratiquer un sport autrement qui explique

que, chaque année, plusieurs millions de personnes s’adonnent à ces activités de nature

contribuant ainsi à leur succès. Pour certains des acteurs qui évoluent dans le domaine des

sports de nature, cette conception de la pratique rend impossible la volonté de soumettre les

sports de nature à une quelconque analyse économique. Au risque de forcer un peu le trait,

appliquer le filtre économique reviendrait pour ces acteurs à dénaturer ces activités. On admet

bien volontiers que les sports de nature présentent des spécificités qu’il importe de préserver.

Il semble toutefois qu’une meilleure compréhension des logiques économiques propres à ce

secteur permette de répondre à certaines préoccupations d’acteurs de terrain et ne soit pas de

nature à « pervertir » ces pratiques. S’engager dans une telle analyse ne revient pas non plus à

militer pour un développement inconsidéré des sports de nature (se traduisant par exemple par

une modification durable de l’environnement, à un « bétonnage de l’espace ») dont le but

serait de séduire un nombre sans cesse croissant de clients (effets pervers du tourisme de

masse)…

Un troisième élément opposé à l’analyse économique des sports de nature concerne le

potentiel explicatif de cette discipline. Corneloup (2006) souligne ainsi qu’adopter un point de

vue strictement économique revient à avoir une vision réductrice des logiques qui sous-

tendent les sports de nature. Cela va sans dire… Il est évident que les logiques spécifiques aux

sports de nature ne peuvent être appréhendées par le seul prisme économique (surtout si

l’analyse économique se limite à la seule notion de marché, comme le dit justement Rotillon

(2006)). Mais cette remarque vaut également pour les autres. En effet, adopter un point de vue

Page 53: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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strictement géographique, sociologique, historique, psychologique ou

ethnographique…conduirait également à une vision réductrice de ces pratiques. Corneloup

(2006) rappelle par ailleurs que l’entrée par le territoire est pertinente pour comprendre et

expliquer la structuration des sports de nature. Oui. Il estime également que l’approche

économique ignore des aspects sociologique et culturel qui président à la conduite de son

activité par un professionnel. Encore oui. Mais à l’inverse, l’approche sociologique ou

historique (ou une autre) ne permet pas de comprendre les paramètres (connaissance de la

demande, localisation de la demande, localisation de la concurrence), la capacité à proposer

une offre intégrée (pratique sportive, hébergement, restauration, activités extra-sportives,

double-activité professionnelle) en fonction desquels les professionnels développent une

activité pérenne. Que les professionnels des sports de nature aient prioritairement envie de

vivre de leur passion avant de gagner de l’argent est une chose, qu’ils n’intègrent pas a

minima les contingences économiques dans la manière dont ils gèrent leur activité au risque

de la voir disparaître en est une autre. Autrement dit, c’est aussi concourir à la compréhension

des sports de nature que de saisir les spécificités économiques de ce secteur. En outre, on peut

aujourd’hui se réjouir que nombre d’espaces de pratiques aient un accès gratuit. Mais cela ne

signifie pas pour autant que tous ces espaces se positionnent en dehors de toute forme de

marchandisation. De nombreux territoires qui se positionnent sur ce secteur des sports de

nature souhaitent créer les conditions d’accueil susceptibles de séduire les pratiquants :

homogénéité et complémentarité de l’offre d’hébergement, de restauration, capacité à

proposer d’autres prestations que celles liées aux sports de nature, implication des acteurs

économiques locaux (artisanat…). Ainsi, si l’accès même aux sites est souvent gratuit, la

pratique est entourée d’un ensemble de prestations qui intègrent pour partie les sports de

nature dans une logique marchande. En somme, on peut dire que « l’économique » n’est pas

tout, loin s’en faut, mais renoncer à fournir une analyse économique d’un phénomène aussi

vaste que les sports de nature conduit à prendre le risque de se priver d’une partie des clés de

leur compréhension. En réalité, l’enjeu n’est pas tant de savoir qu’elle est la meilleure

discipline susceptible d’éclairer le champ de sports de nature (cela n’a sans doute pas

beaucoup d’intérêt) que de permettre à chacune d’entre elles d’alimenter une analyse globale

de ces pratiques.

Enfin, un dernier élément participe à la réflexion autour de l’économie des sports de

nature. Cet élément pose la question des fondements même de cette discipline ou de ce champ

(le terme devrait d’ailleurs être précisé). Deux manières d’envisager l’économie des sports de

nature sont possibles. La première consiste à considérer l’économie des sports de nature

Page 54: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

54

comme une simple « application » des outils théoriques de l’économie à un secteur spécifique

(ici les sports de nature). La seconde privilégie une économie des sports de nature qui

s’affranchirait progressivement de la tutelle d’une discipline-mère (l’économie) pour gagner

en autonomie. Sans entrer dans des considérations épistémologiques, il semble que cette

réflexion soit finalement similaire à celle encore développée aujourd’hui en sciences et

techniques des activités physiques et sportives (STAPS) : cette section universitaire est-elle

un « simple » agrégat de disciplines prenant le sport pour objet de recherche ou présente-t-elle

des spécificités favorisant son autonomie ? S’agissant des sports de nature, bien que les

références aux théories économiques apparaissent indispensable, il semble que

l’autonomisation progressive de l’économie des sports de nature soit une étape importante et

constructive. En effet, la seule déclinaison des connaissances économiques aux sports de

nature apparaît réductrice et postulerait surtout que seuls les économistes (c’est-à-dire les

chercheurs appartenant à la 5ème section universitaire) peuvent produire des travaux d ans

ce domaine. C’est ce que souligne Rotillon (2006). Mais si c’était le cas, pourquoi cette

question ne se pose-t-elle pas pour les autres approches ? Les géographes (appartenant à la

23ème section) ne sont pas les seuls à produire des travaux liés à la géographie des sports de

nature, les historiens (22ème section) ne sont pas les seuls à publier des articles sur l’histoire

des sports de nature, etc. Réfléchir en ces termes ne permet sans doute pas de créer les

conditions à un développement accru des travaux portant sur les sports de nature et ce

d’autant qu’ils constituent un objet de recherche mineur pour ces sections universitaires.

L’examen de la littérature fait dire à Rotillon (2006) qu’aucun article portant sur les sports de

nature ne permettrait d’être qualifié et recruté en 5ème section. N’est-ce pas justement là le

signe que les enseignants-chercheurs travaillant sur les sports de nature et sur l’économie des

sports de nature en particulier n’ambitionnent pas d’être considérés comme des « économistes

purs » mais visent plutôt à construire un corpus de connaissances spécifiques ? Car si on

arrive à inverser le point de vue, on peut reconnaître qu’il existe des revues francophones et

anglophones permettant de publier des recherches dans le domaine des sports de nature et

d’être qualifié et recruté en géographie, en STAPS, en sociologie… La non-reconnaissance de

ces revues en économie n’est peut-être pas le premier indicateur permettant de conclure que

les travaux en économie des sports de nature sont peu nombreux (même si par ailleurs, on ne

peut qu’espérer à l’avenir un accroissement du nombre de recherches dans ce domaine).

On voit bien là que la constitution d’une économie des sports de nature n’est pas chose

aisée. La constitution d’un tel corpus semble toutefois utile afin notamment de répondre aux

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

55

interrogations des acteurs. Mais cette dimension de recherche appliquée (ou recherche-action)

ne constitue pas (ou ne peut pas constituer) la seule motivation. Conduire une recherche plus

« théorique » constitue un objectif à part entière. Il s’agit dès lors d’élaborer un socle sur

lequel fonder ces recherches. Or, aujourd’hui, si les références théoriques (sociologie de

Bourdieu, du sensible, approche interactionniste…) semblent relativement bien identifiées

pour l’analyse sociologique de la pratique sportive de nature (Corneloup, 2002) par exemple,

il semble que ce support théorique ne soit pas aussi mûr en ce qui concerne l’approche

économique. Il reste donc à poursuivre et à renforcer cette réflexion…Quatre orientations

principales de recherche (non-exhaustives) peuvent être distinguées et peuvent servir de cadre

préalable à cette réflexion.

3.1.2. Quatre orientations de recherche en économie des sports de nature

Distinguer 4 orientations de recherche au sein de cette problématique présente

plusieurs intérêts :

- tout d’abord rappeler qu’en adoptant un point de vue économique dans l’analyse des

sports de nature, on ne limite pas la réflexion aux seuls aspects marchands (chiffres

d’affaires, bénéfices, parts de marché, offre/demande…). Nous avons vu que cette

conception était trop restrictive

- cette distinction offre également une grille d’étude plus fine de l’économie des sports

de nature. Elle clarifie dès lors les orientations et facilite le positionnement des

différents travaux réalisés

- elle souligne enfin la diversité des thématiques pouvant être abordées et par

conséquent la richesse de ce champ

A. Sports de nature et développement local

La première orientation de recherche pouvant être distinguée concerne les relations

existant entre les sports de nature et le développement local. Cette première approche

n’adopte pas un point de vue strictement quantitatif. Elle regroupe l’ensemble des travaux

analysant les sports de nature comme un levier du développement social, économique d’un

territoire et/ou de son image. Ces activités sont envisagées comme une ressource territoriale

spécifique pouvant servir de base à la construction d’une stratégie de développement des

territoires. On considère ici que les territoires sont inscrits dans une logique de concurrence et

qu’il leur appartient d’identifier leurs propres facteurs de leur développement (resource-based

Page 56: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

56

view). Cette logique de développement par le bas (Pecqueur, 2000) fondée sur des éléments

propres au territoire (endogènes) s’oppose au modèle plus ancien de développement territorial

basé sur des ressources extérieures au territoire (paradigme du développement par le haut

caractérisé entre autres par une intervention importante de l’Etat). Selon ce modèle de

développement par le bas, chaque territoire doit tenir compte de ces propres caractéristiques

(forces/faiblesses) et d’un environnement qui lui est spécifique (menaces/opportunités) afin de

construire sa propre stratégie. A l’heure actuelle, la constitution d’un véritable socle théorique

sur lequel fonder une recherche appliquée aux sports de nature reste largement à développer.

Pour cela, on pourra s’inspirer des travaux analysant de manière plus générale les conditions

du développement local : Baptista, Peter Swann (1999), Belleflamme, Longhi, Spindler

(2000), Benko, Lipietz (2000), Demazière (1996), Englmann, Walz (1995), Greffe (1992),

Morvan, (2004), Picard, Thisse (2000), Vachon (2000), Zimmermann (2002) sont quelques

pistes. Plusieurs travaux en matière de tourisme et de loisirs sportifs s’inscrivent dans cette

réflexion : Augustin (1997), Augustini, Bessy (2004), Baconnier, Savy (2004), Bessy, Naria

(2004), Bouhaoula, Corneloup, Vachée, Soulé (2003), Corneloup (2003), Richez, Richez-

Battesti (2004)…

B. Economie politique des sports de nature

La deuxième orientation proposée envisage l’économie politique des sports de nature.

Elle pointe plus précisément le rôle de la sphère publique (Etat et collectivités territoriales)

dans le développement des sports de nature. Cette deuxième réflexion s’inscrit dans un débat

majeur qui mobilise la plupart des sociétés développées. Elle vise à situer l’action publique

par rapport à deux doctrines opposées : d’une part, une doctrine interventionniste qui

considère que la sphère publique doit jouer un rôle central dans l’encadrement des activités

humaines ; d’autre part, une doctrine plus libérale estimant que les pouvoirs publics doivent

favoriser l’auto-organisation des acteurs, notamment économiques, d’une société. Dans le

domaine sportif, la question de la régulation de la sphère publique est pour le moment

largement posée en ce qui concerne le sport professionnel (quelle intervention des instances

fédérales et des commissions de régulation pour maintenir son intérêt sportif et/ou

économique ?) : Bourg (2001), Dermit-Richard (2004), Frison-Roche (2004), Keating (1999),

Neale (1964), Rouger (2000), Staudohar (1996) entre autres. En ce qui concerne les sports de

nature, il s’agit d’étudier les caractéristiques de l’intervention publique (comment se

manifeste l’action de l’Etat et des collectivités territoriales ? l’intervention publique se

manifeste-t-elle comme un élément moteur du développement des sports de nature ?), sa

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

57

légitimité (cette intervention est-elle souhaitée par les différents acteurs ?, se fonde-t-elle sur

des valeurs partagées ?), sa légalité (cette intervention est-elle réalisée dans un cadre juridique

établi ?), son efficacité (l’intervention publique permet-elle d’atteindre les objectifs fixés ?) et

son efficience (rapport entre l’efficacité de l’action publique et son coût). Voir notamment

Bayeux, Chazaud (1997, 1998), Boudières, Gerbaux, George-MarcelPoil (2004), Gerbaux

(1999), Gerbaux, Boudières, Marcelpoil (2004), Hautbois (2004)…

C. Marketing des sports de nature

La troisième orientation s’intéresse plus spécifiquement au marketing des sports de

nature. Elle consiste à étudier les stratégies marketing mises en œuvre par les entreprises

prestataires de produits touristiques et de loisirs sportifs. On postule ici que ces professionnels

ne sont plus uniquement animés par une forte passion pour les sports de nature mais qu’ils

tendent à intégrer progressivement les outils classiques de gestion et de développement d’une

activité économique. Ces recherches doivent permettre d’analyser les moyens utilisés par ces

acteurs, positionnés dans un environnement concurrentiel, pour fixer les prix, élaborer des

produits innovants, communiquer à destination des segments de marchés identifiés et assurer

la distribution de leurs produits. Plusieurs exemples illustrent ainsi la prise en compte, par les

professionnels, de l’évolution de l’environnement et de la demande dans l’offre liée aux

sports de nature : part croissante des seniors, demande d’hébergements non standardisés,

complémentarité de l’offre d’un territoire (plusieurs pratiques sportives proposées mais aussi

l’existence d’une offre culturelle, éducative sur le territoire), utilisation des sports de nature

comme produits d’appel pour un territoire, labellisation des circuits, construction progressive

d’une image du territoire qui soit favorable à la venue de pratiquants sportifs de nature… La

volonté des professionnels d’adapter leur offre à la demande marque le franchissement d’un

cap dans la construction de leur stratégie de développement. Mais les travaux relatifs au

marketing des sports de nature conduisent aussi à s’intéresser aux conséquences plus

négatives de cette évolution : on note ainsi que certaines structures associatives proposant la

pratique de sports de nature s’adressent désormais plus directement à une clientèle possédant

un fort pouvoir d’achat (seniors, les CSP+ et les pratiquants âgés de plus de 40 ans) en

délaissant parfois la clientèle de départ : les jeunes. Ce constat a notamment été fait pour

certaines structures présentes en Corse. Au-delà de ces éléments, les réflexions marketing liés

aux sports de nature existent déjà : Baldié (2004), Beauchard (2004), Belliard (2004),

Bouchet, Bouhaouala (2003), Bouchet, Lebrun (2004), Bouhaouala (2000a, 2000b), Chazaud

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

58

(1993a, 1993b, 1994a, 1994b, 1995, 1997, 1998, 2001, 2004, 2005), Corneloup (2005),

Fontugne (2004), Hillairet (2003), Noiret (2004), Peaudeau, Richebé (2002), Perrin (2005)…

D. Mesure de l’impact économique des sports de nature

Enfin, le dernier volet de l’économie des sports de nature, celui qui apparaît comme la

« partie émergée de l’iceberg » tant il semble au cœur de la plupart des travaux, est relatif à

leur impact économique. Ce dernier volet est développé dans le point 3.2.

3.2. Mesures d’impact économique : « dettes et critiques »

3.2.1. Origine et apports de cet outil

A – Une origine à chercher dans le sport professionnel nord-américain.

Le sport professionnel nord-américain s’est structuré à partir de la fin du XIXème siècle

et du début du XXème siècle. Les ligues professionnelles de base-ball, de basket-ball, de

hockey et de football américain se sont ainsi respectivement créées en 1876, 1898, 1912 et

1920. Ces « 4 majors » se développent jusque dans les années 1950, période à laquelle ils

doivent faire face à de graves crises de croissance : disparition de clubs pour raisons

financières, désintérêt du public, baisse d’audience (le sport à la TV est remplacé par des jeux

des séries ou des films) et des recettes liées aux droits TV (moins 50% entre la saison 1958-

1959 et 1959-1960). Ces crises profondes conduisent les propriétaires des clubs et la ligue à

remettre en cause leur système d’organisation. Ces turbulences donnent également lieu aux

premiers travaux en économie du sport publiés par des universitaires américains qui cherchent

à comprendre l’origine de ces maux. Parmi ces travaux vont apparaître les premières mesures

d’impact économique du sport professionnel. Ce dernier étant dès l’origine considéré comme

une activité économique à part entière, l’objectif de ces mesures est de tenter d’évaluer ses

effets d’entraînement économique local. Il faut rappeler que les clubs sportifs nord-américains

accèdent aux championnats non pas sur critères sportifs (principe d’accession/relégation

comme en Europe) mais sur critères économiques : ils achètent le droit de participer aux

compétitions, d’où l’emploi du terme de franchise pour désigner ces clubs. Partant du principe

qu’un club ne peut se développer que s’il dispose d’un nombre important de clients, les clubs

sont implantés au sein des plus grands bassins de population du pays considérés dès lors

comme leur zone de chalandise (5 des plus grandes aires métropolitaines nord-américaines

regroupent le 1/3 des franchises appartenant aux 4 majors). À partir de cette période, les

mesures d’impact économique ont notamment pour objectif d’évaluer la pertinence de cette

Page 59: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

59

localisation géographique à l’aune de l’activité économique produite. Finalement,

l’émergence et le développement des mesures d’impact économique accompagnent le

développement du sport professionnel nord-américain et s’expliquent par la volonté de

disposer d’outils d’analyse de ce phénomène. Aujourd’hui, de nombreux travaux portant sur

l’impact économique du sport sont régulièrement publiés : Baade (1996), Chema (1996),

Coates Humpreyhs (1997), Crompton (1995), Kurscheidt (2000), Noll, Zimbalist (1997),

Porter (1999), Rosentraub (1996), Siegfried, Zimbalist (2000)…

B – la mesure d’impact économique ou la volonté des acteurs publics de quantifier un

phénomène

Mais l’une des principales raisons qui expliquent l’essor des mesures d’impact reste la

volonté des pouvoirs publics d’évaluer l’importance et les répercussions économiques de cette

activité. En effet, reprenant le cas des Etats-Unis, et contrairement à ce qu’on pourrait penser

du fait de la prégnance de la doctrine libérale dans ce pays, la sphère publique a massivement

financé le sport professionnel tout au long de son développement. Selon R-J. Keating, les

clubs des quatre ligues majeures auraient reçu plus de 1 470 milliards de dollars de

subventions gouvernementales durant le 20ème siècle, dont au moins 520 milliards depuis

1989. Cet investissement public se fait principalement en faveur des enceintes sportives dont

près des ¾ sont publiques :

Tableau 8 : La proportion d’infrastructures sportives publiques et privées dans les grandes

ligues sportives états-uniennes

(Source : R-J. Keating, 1999)

Ce soutien apporté au sport professionnel s’inscrit dans le cadre d’une négociation de

type « donnant-donnant » entre les autorités publiques locales et les représentants du club : la

sphère publique accepte de financer un équipement sportif, de le mettre à disposition dans le

Nombre d'enceintes publiques privées Total % public

Ligue de Base-ball (MLB) 24 4 28 82 %

Ligue de Football (NFL) 26 3 29 90 %

Ligue de Basket (NBA) 20 9 29 69 %

Ligue de Hockey (NHL) 19 7 26 73 %

Totaux 89 23 112 79 %

Page 60: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

60

cadre d’une convention et le club s’engage à maintenir localement son activité et à la

développer. Dans ce contexte, les pouvoirs publics ont très tôt voulu connaître les retombées

économiques du sport professionnel et souhaité mettre en rapport cet impact avec

l’importance de financement qu’ils supportaient. Plus simplement, les pouvoirs publics

souhaitaient savoir si l’effort consenti se justifiait au regard des retombées. Ce souci de

justification allait même au-delà puisqu’il s’agissait de légitimer auprès des

électeurs/contribuables l’utilisation des finances publiques. Les mesures d’impact

économiques sont apparues comme un instrument de cette légitimation. De nombreuses

études ont donc été réalisées par des universitaires ou des cabinets privés, souvent à la

demande des pouvoirs publics. Aujourd’hui, ce recours par la sphère publique aux mesures

d’impact économique pour justifier leur action s’observe partout dans le monde (mais en

Europe principalement) et principalement pour les grands évènements sportifs : étude du

Ministère de l’économie allemand pour la Coupe du Monde de football 2006, Ministère de

l’économie italien et chambre de commerce pour les JO de Turin 2006 pour ne parler que de

l’actualité…

3.2.2. Les limites de l’outil

Les mesures d’impact économique constituent un outil important dans les stratégies de

développement du sport. Ils présentent toutefois plusieurs limites.

A – qui mesure ?

La première de ces limites peut provenir du statut de celui qui réalise les études

d’impact économique. La très grande majorité des études sont réalisées soit par les acteurs

publics eux-mêmes, soit par des structures privées (cabinets) à qui la sphère publique a

commandité l’étude, soit par des équipes universitaires (sur commande ou non des pouvoirs

publics). Or, toutes ces structures n’ont pas les mêmes modalités de fonctionnement, ni les

mêmes objectifs. Sans présenter les choses de manière trop manichéenne, dans le cas où ce

seraient des cabinets qui réalisent la mesure d’impact, ces derniers se situent dans une relation

client-prestataire de services. C’est donc la capacité de ce cabinet à répondre à la demande qui

permet le développement de son activité et qui nourrit l’espoir d’obtenir de futurs contrats.

Les expériences menées en matière de mesures d’impact économique montrent que cette

relation de dépendance financière n’est pas sans conséquence sur la nature des résultats

obtenus. Ce fut par exemple le cas pour l’étude sur l’impact économique des Greenbaypakers

(football américain) réalisée par le cabinet PricewaterhouseCooper ou celle de l’Olympique

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

61

de Marseille. Ce peut-être également le cas lorsque des pouvoirs publics se portent candidats à

l’accueil de grands évènements sportifs et qu’ils souhaitent utiliser les chiffres de l’impact

économique de ce futur évènement afin de fédérer les partenaires et de convaincre les

décideurs comme ce fut le cas récemment en France.

Le positionnement de la sphère publique peut également avoir une importance dans la

mesure où c’est elle qui fournit parfois certaines données utilisées ensuite par celui qui réalise

l’étude. Ainsi, pour les JO de Los Angeles en 1984, ce sont les structures publiques (par

ailleurs commanditaire) qui avait fourni les chiffres quant aux effets sur l’emploi des JO. Cela

pose ainsi la question de la nature des données utilisées qui peuvent être soit de première ou

de seconde main.

B – quelle méthodologie ?

La nature même de la méthodologie influence le résultat. Mener une étude d’impact

revient à faire une succession de choix qui sont tous discutables : la mesure d’impact

économique évalue-t-elle l’impact économique brut ou net (c’est-à-dire l’impact économique

brut auquel on a retranché les fuites) ? Tient-elle compte des effets d’éviction (cas de touristes

qui ont renoncé à venir sur un territoire en raison d’un évènement sportif) ? Doit-on prendre

en compte les dépenses de tous les spectateurs à un évènement ou uniquement celles des

spectateurs qui viennent de l’extérieur du territoire (seul ce second cas correspond à une

augmentation de richesses du circuit économique local…) ? Quelle est la période la plus

pertinente pour réaliser la mesure d’impact ? Doit-on intégrer les effets multiplicateurs ? Si

oui lequel : multiplicateur d’offre de type Leontiev ou de demande de type keyneysien ? Et

avec quelles données ? Pour une pratique ou un évènement donné, il n’existe donc pas une

seule manière de procéder mais au contraire une diversité d’approches différentes. C’est ainsi

cette diversité qui explique que deux études différentes concernant un même évènement

sportif n’aboutissent pas toujours au même résultat. Ainsi, le ministère allemand de

l’économie évalue les retombées économiques de la Coupe du monde de football 2006 en

Allemagne à 3 milliards d’euros alors que la chambre de commerce les chiffre à 2,2 milliards

d’euros.

C – le mythe du chiffre et la complémentarité des analyses

On perçoit donc bien là qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant les résultats

chiffrés obtenus grâce à une étude d’impact économique : le chiffre ne dit pas tout…et à

l’inverse, on peut lui faire dire beaucoup de choses. Cette remarque vaut donc pour les études

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

62

d’impact économique mais plus généralement pour toutes celles qui visent à cerner un

phénomène en le quantifiant. Bien qu’utiles, les études d’impact économique ne doivent être

que l’un des instruments de décision ou de gestion. Ils ne doivent pas se substituer à d’autres

approches plus fines

Conscients de ces limites, certains experts couplent leur mesure d’impact économique

avec une approche de nature un peu différente : les analyses coûts-avantages. Il ne s’agit plus

ici de quantifier les choses mais de mettre en rapport l’intérêt et les contraintes liées à

l’accueil d’un évènement ou au développement d’une pratique sportive au sein d’un territoire.

Cette approche complémentaire présente le mérite de pondérer les données chiffrées des

études d’impact économique en apportant une lecture plus qualitative et en permettant par

exemple de donner la parole aux différents acteurs concernés par un projet.

En conclusion, nous avons proposé l’une des lectures possibles du champ de

l’économie des sports de nature. L’origine ainsi que les spécificités des mesures d’impact

économique ont également été soulignées. Sans nier l’intérêt d’une telle démarche, le propos

consister aussi à démystifier cette approche souvent présentée comme garante de la rationalité

des actions menées. S’agissant des sports de nature, très peu de mesures d’impact économique

liées ont été menées : on notera toutefois Bourdeau, Rotillon, (1999), Bessy (1999), Gerbaux,

Echevin (1999), Hautbois (2003), Tuppen (1993)… Cela s’explique sans doute par la

dimension économique encore relativement modeste des sports de nature. Cela s’explique

peut-être aussi par les limites, notamment méthodologiques, qui semblent intrinsèques à ce

type d’approches et qui ont été évoquées Néanmoins, on peut souhaiter qu’un plus grand

nombre d’acteurs (professionnels du secteur, acteurs publics, universitaires…) s’impliquent

dans cette démarche. Tout l’enjeu sera sans doute réfléchir aux conditions permettant de

décliner à ce secteur l’analyse d’impact économique. Ces mesures sont à n’en pas douter un

outil pertinent dans la conduite de politiques publiques mais en aucun cas le sésame contenant

toute la « vérité ».

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Partie II : Revue de littérature, typologie, analyse et mise en perspective des méthodes d’évaluation de l’impact économique des sports de nature

Page 64: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2

1. Les études de fréquentation touristique et / ou sportive de nature

Ce chapitre présente un panel de méthodes d’évaluation de la fréquentation. Il s’agit

d’analyses quantitatives (nombre et répartition des pratiquants, usagers, consommateurs ou

clients pouvant être associés à leurs origines géographiques) et / ou qualitatives (types et

styles de pratiques, attentes et représentations, utilisations et besoins en termes de services,

prestations, équipements ou aménagements et degrés de satisfaction) des flux de fréquentation

au sein de territoires touristiques et / ou sportifs. Des rapports de synthèse traitent et mettent

en perspective différentes méthodes d’évaluation de la fréquentation (analyses de résultats

d’enquête, analyses critiques des protocoles d’évaluation, récits d’expériences, biais à éviter,

propositions d’outils transférables, etc.). L’initiative de ces travaux est principalement le fait

d’espaces protégés :

- Réserves Naturelles de France – Evaluation de la fréquentation dans les Réserves

Naturelles : Phase 1 – analyse d’expériences antérieures ou en cours dans 6 RN ; Phase 2 –

appui conseil auprès des gestionnaires de Réserves tests ; Phase 3 - synthèse nationale (EOLE

– ECOTONE, 2002) ;

- Fédérations des Parcs Naturels Régionaux de France : Méthodologie d’évaluation

des déplacements touristiques, vers un outil de suivi (F. Decoupigny, 1996), Analyse et

validation du système d’évaluation de la fréquentation touristique des espaces naturels (C.

Blin, 1997) et Le guide méthodologique de l’observation touristique (PROTOURISME,

2000) ;

- Atelier Technique des Espaces Naturels : Etudier la fréquentation dans les espaces

naturels (G. Delcourt, N. Guichard, 1999).

Le schéma ci-après présente les trois grands types de méthodes - a priori – in situ – a

posteriori - qui peuvent être mis en œuvre pour évaluer la fréquentation d’un espace :

Figure 1 : Les trois types d’étude de fréquentation applicable aux pratiques et territoires touristiques et /ou sportifs de nature

(Source : Marc LANGENBACH, CERMOSEM, 2006)

« a priori » « in situ » « a posteriori »

Cadrages méthodologiques Relevés quantitatifs, comptages sur site estimation des flux

touristiques

Etudes qualitatives, traitement d’enquêtes par

questionnaire et par entretien, analyses approfondies du profil

des usagers

Page 65: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3

Le premier type d’étude de fréquentation, appelé « a priori », présente les travaux situés

en amont de la phase d’observation et d’étude des différentes pratiques touristiques et/ou

sportives. Ces travaux fournissent des cadres méthodologiques aux enquêtes de fréquentation.

Ils mettent en avant certaines modalités d’observation ainsi que les écueils à éviter. L’objectif

attendu est un meilleur ajustement de ces études.

Le second type concerne les travaux qui proposent des études de la fréquentation suite à

des enquêtes dites « in situ » ou « sur site ». Il s’agit de travaux effectués lors de manifestations

ponctuelles ou sur des territoires touristiques et/ou sportifs. Ces études sont généralement de

type quantitatif.

Le dernier type concerne les travaux effectués « a posteriori ». Ces études présentent

les résultats plus qualitatifs, grâce à des traitements statistiques, spatiaux ou sociologiques des

enquêtes par questionnaires ou par entretiens semi-directifs réalisées préalablement. Elles

viennent compléter les études de fréquentation dites « in situ ».

1.1. Etudes de fréquentation « a priori »

Tableau 1 : Exemples représentatifs de méthodes d’évaluation « a priori » de la fréquentation

Méthode Avantages Inconvénients Exemples de références

Photo-interprétation et étude de cartes, relevés topographiques

Rapidité/facilité de mise en place, échantillonnage limitant le nombre d’enquêtes ultérieures

Imprécision (résolution limitée), mesure de surface parfois difficile (carroyage), se limite à des espaces ouverts (végétation)

AFIT, 2000, « Fréquentation touristique des plages, étude de clientèle »

Système d’Information Géographique

Précision, possible actualisation et suivi des données, test de scénarii

Lourdeur et coût de mise en œuvre (logiciel, personnel compétent, achat et saisie des données)

T.J. Tyrell, 2005, « How many tourists were there ? » C. Pellorce, 1999, « Fréquentation touristique et impact sur le milieu naturel : estimation grâce au SIG de l’espace perturbé »

Certains travaux proposent, en amont des études de fréquentation en tant que telles,

différents protocoles visant à identifier et échantillonner des espaces où seront ensuite menées

des enquêtes sur site. Ces études ont un caractère expérimental et restent peu développées.

Sont retenus ci-après quelques exemples significatifs de ce type de travaux.

L’étude de l’AFIT (2000), intitulée « Fréquentation touristique des plages », propose

une méthode d’évaluation de la fréquentation à partir de l’étude de photographies aériennes

afin d’évaluer la surface potentiellement fréquentable par les touristes. L’étude de

fréquentation est ensuite réalisée par des comptages sur un échantillon de sites afin

Page 66: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

4

d’extrapoler la fréquentation globale des espaces littoraux. Plus récemment, T.J. Tyrell

(« How many tourists were there ? », 2005), en s’appuyant sur des Systèmes d’Information

Géographique (SIG) et des outils de photo-interprétation, montre dans un contexte urbain,

l’applicabilité de ces méthodes. Cette approche peut, bien entendu, être transposée à d’autres

types d’espaces (montagnard, rural, etc.). L’ouvrage de A. Guillot (1997), intitulé « Test

d’une méthode d’évaluation de la fréquentation touristique », propose des pistes afin

d’étendre et de généraliser ce type de protocoles.

Il est aussi possible d’associer la question de l’impact environnemental à celle de la

fréquentation. C. Pellorce (1999, « Fréquentation touristique et impact sur le milieu naturel :

estimation grâce au SIG de l’espace perturbé ») propose une méthode associant cette double

approche. Il définit, grâce au SIG, des corridors biologiques de part et d’autre des linéaires de

sentiers, auxquels sont associées des données relatives aux volumes de fréquentation. Il

développe ainsi un indicateur de vulnérabilité du milieu naturel et réalise des scénarii

d’impact environnemental en faisant varier ou en diffusant les volumes de fréquentation.

1.2. Etudes de fréquentation « in situ »

Le tableau ci-après distingue ces travaux selon les méthodes utilisées pour quantifier

les flux de fréquentation à différentes échelles territoriales.

Tableau 2 : Synthèse des différents protocoles ou outils d’évaluation quantitatifs de la fréquentation touristique ou sportive

Méthode Avantages Inconvénients Echelle d’appréciation du phénomène et type d’information ou

d’indicateur

Comptages visuels sur site (par enquêteurs)

Rapidité et facilité de mise en œuvre

Coût et importance de la main d’œuvre, ponctualité des observations

Echelle micro-locale (un site, un espace ou un itinéraire) Nombre de visiteurs sur une période donnée

Enquêtes « parkings » Rapidité, facilité de mise en œuvre

Coût et importance de la main d’œuvre, ponctualité des observations

Echelle micro-locale (un accès routier à un espace, site ou itinéraire) Nombre (uniquement si on connaît le nombre moyen d’individus par véhicule) et origine géographique des visiteurs sur une période donnée

Eco compteur ou comptages automatiques

Pérennité du système de comptage, peu de frais de fonctionnement

Coût d’investissement, vandalisme ou détérioration possible, marge d’erreur difficilement estimable

Echelle d’un itinéraire Nombre d’individus utilisant cet itinéraire entre deux relevés

Page 67: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Méthode Avantages Inconvénients Echelle d’appréciation du phénomène et type d’information ou

d’indicateur

Comptages routiers automatiques (type cordon DDE)

Pérennité, pas de frais de fonctionnement

Ne différencie pas les types de trafic (local et touristique)

Echelle d’une route – d’un accès Nombre de véhicules par heure et / ou par journée selon les types de relevés ou d’enregistrements

Sites ou espaces à entrée payante

Données facilement mobilisables, exhaustivité des informations

Ne concerne qu’un nombre limité d’espaces ou sites

Espace ou lieu culturel, naturel ou sportif payant, remontées mécaniques Nombre de visiteurs parfois associé à l’origine géographique (si la question est posée au visiteur)

Indicateur ou indices de la fréquentation d’un espace touristique (ex : volume d’ordures ménagères collecté, consommation de farine, retraits aux distributeurs, etc.)

Facilité de collecte et de suivi des informations, prise en compte des hébergements marchands et non-marchands

Extrapolation nécessaire, marge d’erreur inconnue, non prise en compte des évolutions des types de consommation

Espace touristique – échelle communale ou intercommunale Indicateur du volume global des nuitées (marchandes et non marchandes)

Capacité d’accueil (enquêtes locales auprès d’opérateurs)

Facilité de diffusion de l’enquête, possibilités d’intégration de questionnements spécifiques

Taux de retour aléatoires des enquêtes, contrôle difficile des déclarations, dépassement fréquemment non déclaré des capacités d’accueil autorisées, service uniquement marchand

Massif ou bassin touristique Indicateur du volume global des nuitées marchandes par type de structure d’hébergement

Enquêtes INSEE Diverses enquêtes hébergements SDT Consommation et entreprises de services

Suivi et comparaison possible des informations (conventions pluriannuelles entre l’INSEE et des partenaires publics ou touristiques), extractions départementales ou régionales possibles

Données générales permettant rarement des études spécifiques relatives à des sous-populations

Bassin touristique, Département ou Région Données de cadrage et de suivi des grands flux de fréquentation et des grands types de consommation

Méthodes des flux BET François Marchand

Méthodes adoptées par de nombreuses collectivités ayant fait ses preuves ; suivi journalier des flux de fréquentation

Coût de mise en œuvre et de pérennisation du système

Bassin touristique ou vallée, Département ou Région Nombre de nuitées réalisées quotidiennement par l’ensemble de la clientèle (fréquentation marchande et non marchande, française et étrangère)

Page 68: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

6

1.2.1. Analyse directe de la fréquentation d’un Espace, Site ou Itinéraire touristique et /

ou sportif de nature

De nombreuses méthodes ont été créées afin de comptabiliser le nombre de visiteurs

d’un espace, site ou itinéraire particulier. Peuvent être cités les comptages visuels sur site par

enquêteurs, les enquêtes « parkings », l’utilisation d’éco-compteurs ou autres dispositifs de

comptage automatique, les comptages routiers automatiques (type cordon DDE) ou enfin le

dénombrement des entrées dans le cas de sites ayant une entrée payante. De nombreux

travaux présentés dans la base de données bibliographiques utilisent plusieurs de ces

protocoles afin de réaliser une étude globale de la fréquentation d’un espace (qui est souvent

complétée par des enquêtes par questionnaire ou entretien semi-directif menées auprès des

visiteurs).

Tableau 3 : Quatre exemples de protocoles d’évaluation directe de la fréquentation sur différents sites touristiques ou sportifs

Comptages

visuels sur site Enquêtes

« parkings »

Eco compteur ou comptages

automatiques

Comptages routiers

automatiques

Sites ou espaces à

entrée payante

Espaces naturels

sensibles – Forêt de Saou

– Conseil Général 26 -

2001

2 enquêteurs, 4 sites et 3 demi-

journées par site

4 comptages Ø Ø Ø

Espace Mont-Blanc, Détente consultants,

2001

12 jours d’enquête 12 jours d’enquête

7 éco-compteurs (données

relevées sur 60 jours)

7 postes de comptage

automatiques (données

relevées sur 60 jours)

7 remontées mécaniques et 17 refuges sur

la saison estivale

Parc National de la Vanoise, COFREMCA,

1996

10 comptages sur chacun des 22 sites définis entre 8h et 18 h

22 accès enquêtés chaque jour durant l’heure de pointe (14 à 15 heures)

Ø 14 postes de

comptage automatiques

10 refuges enquêtés

Mont Gerbier de Jonc –

CERMOSEM – CG 07, 1998

18 journées d’enquête

(comptage + diffusion de

questionnaires)

10 journées de relevé des plaques d’immatriculation (1 enquêteur pour

chacun des 3 accès)

Ø

3 postes de comptage

automatiques (1 par accès au

site)

Ø

Page 69: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

7

Ce tableau présente la diversité des protocoles utilisés selon les espaces naturels et

touristiques concernés et, par conséquent, l’écart entre les moyens à mobiliser (humains,

financiers ou en terme d’équipement) pour la réalisation de telles évaluations. Une enquête de

type Parc National (Vanoise, Ecrins ou Pyrénées in G. Delcourt, N. Guichard, 1999) est

estimée, pour une étude complète sur la période estivale (cf. tableau ci-dessus), à plus de

100 000 euros. Certains Parcs Nationaux réitèrent ce type de travaux tous les deux à quatre

ans.

Si ces méthodes s’appliquent à des espaces touristiques ou naturels dans leur ensemble

(tous types de fréquentation confondus), de nombreuses études ne concernent qu’une activité

ou pratique. Pour ne prendre que quelques exemples représentatifs, les randonneurs dans les

Aiguilles Rouges de Chamonix sont étudiés par T. Collomb-Clerc en 2002 ; les pratiques de

l’escalade et de la promenade sont analysées au sein de la forêt de Fontainebleau et des Trois

Pignons (in Institut d’Observation et de Décision, 1996) ; la fréquentation des refuges de

montagne dans le massif du Mont-Blanc (B. Haie, 1995) ou des Ecrins (Y. Reboul, 1992), la

fréquentation et l’aménagement des cavités spéléologiques (C. Gauchon, 1990), etc.

1.2.2. Evaluation indirecte de la fréquentation d’un bassin touristique

Dans de nombreux bassins touristiques, les taux d’occupation sont appréhendés par

des enquêtes régulières auprès des opérateurs d’hébergements touristiques. Ces sondages,

réalisés par les CRT, CDT (parfois en s’appuyant sur les enquêtes INSEE présentées ci-

après), OTSI ou observatoires locaux, visent à distinguer la capacité d’accueil (nombre de lits

marchands disponibles localement) avec les populations touristiques présentes localement sur

une période donnée et ayant recours à ce type de prestations.

Pour compléter cette donnée, de nombreux indicateurs (volume de farine livré chez les

boulangers, retraits bancaires, suivi de divers types de consommation, etc.) ont été testés pour

suivre, via une information facilement connue du gestionnaire, les évolutions des flux au sein

d’un espace touristique. Parmi ceux-ci, le plus communément employé est le volume

d’ordures ménagères collecté. Par exemple, l’Observatoire Touristique de Chamonix (B.

Prud’homme, Actes des sommets du Tourisme, 1999, 2000, 2001) utilise cette information

pour suivre le nombre de nuitées réalisées dans la vallée. Ce protocole permet d’estimer les

parts relatives des hébergements marchands (appréhendés grâce à une enquête auprès des

Page 70: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

8

prestataires, cf. paragraphe précédent) et non-marchands (résidences secondaires et accueil

chez des amis - forme de villégiature majoritaire dans de nombreux espaces touristiques).

1.2.3. Données de cadrage sur la fréquentation globale d’un bassin touristique

Tableau 4 : Rappel des principales enquêtes touristiques de l’INSEE

Source : site de l’INSEE, d’ODIT France, www.tourisme.gouv.fr et www.statistique-publique.fr

Enquête suivie de la demande touristique des Français (SDT) : enquête mensuelle menée auprès d’un panel de 20 000 Français de 15 ans et plus. Le SDT renseigne sur les déplacements touristiques (donc comportant au moins une nuitée) des Français et sur leurs séjours dans les régions françaises ou les pays étrangers. Cette enquête est réalisée par TNS-SOFRES depuis 1990. Des volets complémentaires d’enquêtes sont menés périodiquement : sur les dépenses des touristes français en France, sur les dépenses des touristes français à l’étranger. Réalisé mensuellement par la TNS-SOFRES, auprès de 8000 personnes, un volet complémentaire a été mis en place en avril 2002 sur les allers-retours effectués dans la journée (ne comprenant pas de nuitée) à plus de 100 kilomètres du domicile. Le SDT fournit la base essentielle à l’établissement des comptes du tourisme.

Enquêtes sur la fréquentation hôtelière : ce groupe comprend deux enquêtes menées par l’INSEE en partenariat avec la Direction du tourisme et les partenaires régionaux :

- Enquête « hôtellerie » : enquête mensuelle menée toute l’année auprès d’un échantillon d’hôtels classés représentatif au niveau régional, voire enquête exhaustive dans les régions où les partenaires financent des compléments d’échantillon. Cette enquête renseigne sur les séjours, les nuitées et les taux d’occupation journalière. Un sous-échantillon de cette enquête donne également des résultats par grandes nationalités. Depuis 2003, les hôtels de chaîne non classés sont également enquêtés.

- Enquête « hôtellerie de plein air » : enquête mensuelle menée de mai à septembre auprès de la totalité des terrains de camping. Cette enquête renseigne sur les séjours et les nuitées. Des résultats sont fournis par grandes nationalités.

Enquête auprès des visiteurs venant de l’étranger (EVE) : cette enquête a pour but de connaître les touristes étrangers ayant voyagé en France. Menée avec le partenariat de la Banque de France pour fournir une estimation du poste recettes de la ligne « voyages » de la balance des paiements cette enquête succède aux enquêtes aux frontières dont les dernières ont été réalisées en 1992, 1994 et 1996. Les voyageurs sont interrogés, au moment de quitter le territoire français, sur leurs voyages, leurs séjours et leurs dépenses en France. Cette enquête est menée par échantillonnage spatio-temporel sur tous les modes de transports (route, air, fer, mer). Elle innove en particulier sur la route, la collecte devant s’effectuer non plus aux points frontières, où il n’est plus possible d’arrêter les véhicules, mais sur les aires de service des autoroutes. L’enquête, démarrée en mars 2004, doit s’effectuer en continu, pour obtenir des résultats mensuels.

Page 71: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

9

Enquête « vacances » : enquête réalisée tous les 5 ans par l’INSEE dans le cadre des enquêtes permanentes « conditions de vie des ménages », auprès d’un échantillon de 8 800 ménages, soit 20 000 individus. Par rapport à 1999, le questionnaire a été modifié. L’enquête portait essentiellement sur les séjours de longue durée (au moins 4 nuitées) et distinguait séjours d’été et d’hiver. L’enquête de 2004 porte sur les déplacements d’au moins deux nuits pour raison d’agrément. Elle renseigne également sur les causes de non-départ en vacances. Avant 1999, cette enquête était réalisée tous les ans en mai et en octobre. Elle a été remplacée par le SDT dans cette fonction de suivi conjoncturel.

Balance des paiements : établi par la Banque de France mensuellement et annuellement, le poste « voyages » de la balance des paiements renseigne sur l’importance de l’apport des touristes étrangers dans l’économie française, ainsi que sur les dépenses effectuées par les Français voyageant à l’étranger. Depuis la mise en circulation des billets en euros en 2002, ce poste est établi par la Banque de France sur la base de données comptables portant sur des échanges monétaires induits par les voyageurs.

Enquête annuelle d’entreprises dans les services : menée annuellement par l’INSEE dans le cadre général des enquêtes auprès des entreprises, cette enquête renseigne sur la structure des entreprises et leur activité économique (chiffre d’affaires…).

Les résultats de ces enquêtes sont régulièrement communiqués dans différentes

publications. Chaque année paraissent le « ?Memento du tourisme : l’essentiel des chiffres du

tourisme », les « ?Chiffres clefs du tourisme » et les « ?Comptes satellites du tourisme ». Les

résultats d’études thématiques sont valorisés dans deux collections : « Les essentiels du

tourisme » et les « ?Analyses et perspectives du tourisme ». Mensuellement sont publiés la

« Note de conjoncture de la Direction du tourisme » et le « ?Bilan de la fréquentation

hôtelière ».

Certaines de ces enquêtes bénéficient d’extraction infra-départementale,

départementale ou régionale comme, par exemple, celles relatives à la fréquentation hôtelière

traditionnelle ou de plein air. Elles sont ainsi intégrées aux protocoles d’observation à

l’échelle d’un bassin touristique ou de massif (exemple des travaux menés par les Agences

Touristiques Départementales Savoie-Haute Savoie qui les utilisent en complément de la

méthode des flux présentée ci-après).

1.2.4. Méthodes des flux, BET François Marchand

Source de la présentation de la méthode des flux : http://www.flux-touristiques.com

La méthode des flux correspond à une étude de la fréquentation globale d’un territoire

donné. L’objectif est de quantifier quotidiennement les nuitées réalisées par l’ensemble de la

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

10

clientèle (fréquentation marchande et non marchande, française et étrangère). La méthode des

flux s'appuie sur le recensement au jour le jour des mouvements de voyageurs et de véhicules

entrant et sortant d'un espace touristique, et permet d'estimer un volume global de nuitées. Les

données recueillies concernent le trafic routier, ferroviaire et aérien, et l'estimation tient

compte du taux de départ en vacances de la population résidente.

Cette courbe de variation, elle-même calée sur celle des résidents présents, illustre

l’évolution de la présence totale de population (résidents et touristes) sur le territoire défini.

L’évaluation des nuitées touristiques est déduite des précédentes courbes par simple

différence. Les résultats journaliers ainsi obtenus permettent d’analyser la fréquentation

touristique selon toute période jugée pertinente (périodes de vacances scolaires, d’avant-

saison, dates de grands évènements ou mois par mois).

Figure 2 : Exemples de graphiques réalisés à partir de la méthode des flux « BET François

Marchand » - Département du Var

(Source : http://www.flux-touristiques.com)

Cette méthode est utilisée par de nombreux Observatoires du Tourisme à l’échelle

départementale ou régionale (Aquitaine, Bretagne, Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon,

Provence-Alpes-Côte-d’Azur, etc.).

A titre d’exemple, les Agences Touristiques Départementales Savoie / Haute-Savoie réalisent

une extraction par vallée ou massif. Ainsi, l’hiver, les « périmètres à neiges » bénéficient

d’une attention particulière (Tarentaise, Maurienne et Beaufortain Val d'Arly en Savoie, Pays

du Mont Blanc, Haut-Chablais/Portes du Soleil, Grand Massif et Aravis en Haute-Savoie).

Toute l'année, les territoires départementaux sont appréhendés dans leur globalité, ainsi que

certains secteurs touristiques participant à la démarche : Pays du Mont-Blanc, Pays du Léman

Page 73: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

11

et Grand Massif en Haute-Savoie ; Tarentaise, Maurienne et Beaufortain-Val d'Arly en

Savoie. Cette méthode quantitative peut être complétée par des enquêtes qualitatives (cf.

Chapitre suivant) s’attachant à évaluer les caractéristiques, modes de consommation et

comportements des touristes.

Une méthode innovante est en cours d’expérimentation par le bureau d’études BET

François Marchand. Elle s’appuie sur l’analyse d’informations fournies par les opérateurs de

téléphonie mobile permettant d’évaluer les flux de fréquentation et de suivre spatialement les

déplacements touristiques (pour plus d’information cf. http://www.flux-touristiques.com ; une

publication présentant cette méthodologie sera prochainement diffusée dans la revue Espace).

1.3. Etudes de fréquentation « a posteriori »

1.3.1. Les enquêtes démographiques, d’image et de consommation relatives aux

populations touristiques

Il s’agit d’un complément fréquent des études quantitatives de fréquentation

touristique. L’objectif n’est plus de connaître le nombre et l’origine géographique des flux de

fréquentation, mais de définir les types ou les caractéristiques de la clientèle observée. Menée

à partir d’enquête par questionnaire ou grâce à des entretiens semi-directifs, ces protocoles

abordent majoritairement les questions suivantes :

o qui est ce visiteur ? le profil démographique de l’individu (âge, CSP, lieu d’habitation, etc.) ;

o que fait-il comme activités ? les types de pratiques touristiques et/ou sportives ;

o que consomme-t-il ? les modes et habitudes de consommation (hébergements, commerces,

services, etc.) ;

o pourquoi vient-il ou revient-il ? les images, représentations et taux de fidélisation à la

destination ;

o qu’attend-t-il de sa visite du lieu ? Est-il satisfait ? enquête qualité / service

o dans le cas d’espaces protégés ou de formes de gestion particulières (opérations « grands

sites » par exemple), questions permettant d’évaluer la pertinence, la connaissance et le

rapport des visiteurs avec les modes ou stratégies de gestion, préservation ou protection des

milieux ;

o puis d’éventuelles questions complémentaires liées à la problématique spécifique à chacune

des enquêtes de ce type, etc.

Page 74: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

12

L’ouvrage de G. Delcourt et N. Guichard (1999) propose un certain nombre

d’exemples d’enquêtes réalisées par des Parcs nationaux, le SEATM et la COFREMCA. Les

mêmes trames d’enquêtes sont utilisées après adaptation et ajustement dans de nombreux

travaux : enquête fréquentation PN Guadeloupe (1995), Réserves Naturelles de Haute-Savoie

et Espace Mont-Blanc (2001), Mont-Gerbier-de-Jonc (1999), mais aussi au préalable de la

mise en place de plans de gestion associés à des Espaces Naturels Sensibles, des projets

Natura 2000 ou diverses Opérations « Grands Sites ».

1.3.2. Appréhender les styles de vie et de pratiques touristiques ou sportives dans leur

diversité

L’analyse des styles de vie a trouvé diverses applications dans le domaine marketing

et économique (ces modèles ont été principalement réalisés par le Centre de Communication

Avancée - Groupe Havas et la COFREMCA). G. Mermet propose une « Francoscopie, 1985 »

basée sur une typologie distinguant les individus par rapport à leurs logiques et formes de

consommation. Il définit une segmentation de la population française en cinq grands styles

de vie, eux-mêmes subdivisés en 14 socio-styles :

- les cinq grands styles de vie des Français sont « les Matérialistes », « les Ego-

centrés », « les Rigoristes », « les Décalés », « les Activistes » ;

- subdivisés en 14 socio-styles que sont « les profiteurs », « les dilettants », « les

libertaires », « les frimeurs », « les vigiles », « les entreprenants », « les militants », « les

exemplaires », « les utilitaristes », « les attentistes », « les conservateurs », « les

moralisateurs », « les responsables » et « les défensifs ».

Il oppose les individus par rapport à deux axes (références implicites aux valeurs et

normes culturelles et aux processus distinctifs) :

- le Conservatisme (Tradition) s’opposant à l’Aventurisme (évasion, [post- ?] modernisme) ;

- la Rigueur (matérielle et morale) s’opposant à la Jouissance (consommation, matérialisme)

Même si ces analyses ont donné lieu à différentes critiques (Valette-Florence, 1994),

elles permettent d’associer aux seules variables socio-démographiques, de multiples autres

« indicateurs » afin de catégoriser les individus.

Plus proche du champ sportif de nature, la même méthode a été appliquée en 1996 aux

pratiques touristiques des Français. Six styles de vie structurent les consommations des

individus durant leurs congés :

- les « nouveaux itinérants » curieux d’aventure, d’espace et de nature ;

Page 75: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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- les « sans surprise », tournés vers l’organisation de leurs vacances ;

- les « débrouillards » et surtout les « épicuriens » (les bons moments) attestant

d’une avancée continue de l’individualisme ;

- les « authentiques » et les « sélects » renforçant leur position (commentaires

proposés par C. Pigeassou, 1997).

Ces deux analyses montrent la segmentation importante des formes de consommation

des Français. L’analyse des styles de vie va également trouver un terrain d’application fécond

dans le champ sportif et tout particulièrement dans celui des sports de nature . Dans la

continuité des travaux d’A. Lapierre (1981), diverses approches sectorielles par activités ont

été réalisées. D’un point de vue méthodologique, les deux outils indissociables de cette

perspective de recherche sont le questionnaire et l’entretien. Ils tendent à définir des groupes

stylistiques homogènes révélateurs des différentes cultures représentées au sein des activités

sportives. Divers traitements statistiques, principalement qualitatifs (Analyse Factorielle des

Correspondances), permettent de distinguer plusieurs groupes.

Figure 3 : Exemple de définition de socio-types grâce à l’utilisation d’une A.F.C. suite à une

enquête par questionnaire (les pratiquants français de vol-libre en 1994)

(Source : D. Jorand, 1995)

Page 76: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

14

A la suite des travaux de C. Pociello (1981) sur les approches socioculturelles des

pratiques sportives, cette grille d’analyse a été utilisée pour appréhender de nombreuses

activités : pour les pratiques d’eau vive (A. Lapierre, 1981), pour l’escalade (J. Corneloup,

1991 et 1995 puis P. Bourdeau, 1995), pour la multi-activité montagne (P. Mao, 2002) ;

pour l’alpinisme (B. Lefèvre, 2002) ; pour le vol-libre (D. Jorand, 1995 et 2000), dans la

pratique du V.T.T. et plus largement le vélo (J. Gamond, 1995 et D. Boichut, 1997) ; dans le

tourisme équestre (L. Mory-Lassus, 1995) et pour le canyoning (M-F. Rigolet, 1995).

Tableau 5 : Les variables socioculturelles et sociosportives utilisées dans la définitions des

styles de pratiques sportives

Dans toutes ces approches, deux groupes d’informations distinctes sont recherchés afin de caractériser le profil type des sportifs enquêtés : variables socioculturelles et socio-sportives. L’objectif de l’enquête est de mettre en perspective ces deux types de modalités, en recherchant les variables structurantes dans l’analyse des styles de vie. Les variables socioculturelles tentent de déterminer l’environnement social de l’individu. Il s’agit principalement des Catégories Socioprofessionnelles (C.S.P.) des pratiquants, mais aussi leurs lieux de résidence (urbain / rural), leurs âges, leurs situations de famille, leurs niveaux d’étude, les professions de leurs parents, leurs autres loisirs etc. Cela permet de dresser une fiche d’identité du pratiquant. Les variables socio-sportives s’intéressent ensuite aux modalités de pratiques sportives de nature. Différentes entrées sont fréquemment privilégiées :

- temporalité et « circularité » de pratique ; part du « temps non contraint » réservé aux pratiques sportives de nature, pratique d’une ou de plusieurs activités et temps consacré à chacune d’elles, ancienneté de pratique, évolution temporelle des modalités de pratiques ;

- pratique communautaire : pratique individuelle ou tribale, pratique en club ou association, encadrement, responsabilité fédéral ;

- implication dans l’activité : capacité à s’inscrire dans la règle de la (ou des) pratique(s), implication personnelle dans les structures fédérales, pratiquant imprégné de la « culture », de l’éthique, de l’histoire de(s) l’activité(s), compréhension du jargon de chaque pratique ;

- connaissance du milieu : maîtrise des éléments naturels entourant les pratiques (météo, qualité du support physique, gestion des risques objectifs…) ;

- connaissance technique : maîtrise du maniement du matériel adapté à la pratique (cela est surtout vrai pour les activités les plus instrumentées) et compréhension des vecteurs d’information (topo-guides, signalétique, etc.) ;

- capacité physique et niveau technique : entraînement spécifique ou non en vue de la (ou des) pratique(s), amateurisme ou pratique professionnelle, participation

Page 77: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

15

ou non à des compétitions, niveau technique relatif à chaque pratique ;

- image et représentation envers les pratiques sportives : attentes du pratiquant envers ses pratiques (différenciation sociale, recherche ordalique, hédonisme, « régénérescence »…) ;

- rapport au système compétitif, modalité souvent structurante dans un certain nombre d’approches ;

- utilisation des infrastructures commerciales et de services des sites de pratiques : recours ou non à des infrastructures d’hébergement, de restauration, commerciales ou de services du site, fréquence d’utilisation et retombées économiques pour le local ;

- relation du pratiquant avec les autochtones : développement de liens sociaux avec les locaux, implication personnelle dans la dynamique du (ou des) site(s), conflits d’usages potentiels ;

- achat de prestation de service : pratique autonome ou encadrement par un professionnel de (ou des) activité(s), participation à des sorties associatives ;

- représentation de la nature : du simple support de pratique à une dimension spirituelle ;

- définition du site idéal pour le pratiquant : caractéristiques socio-spatiales du site « idéal », attentes du pratiquant en terme d’aménagements consacrés à sa (ou à ses ) activité(s) ;

- territorialité de pratique : panel plus ou moins étendu de sites ou d’espaces de pratique, espaces de prédilection pour les différentes pratiques.

1.3.3. Approche spatio-temporelle de la fréquentation des espaces naturels

Enfin, il faut noter l’émergence d’une méthode innovante, conçue par S. Chardonnel et

A. Mignotte (2004). Cette méthode tente d’apporter une réponse adéquate aux trois enjeux

propres à l’observation des sports de nature dans le cas d’espaces protégés (G. Delcourt, N.

Guichard, 1999) :

§ mieux connaître les visiteurs en terme de nombre de pratiquants, de temporalités de

pratiques, d’attentes, de motivations, de niveaux de pratique, etc. ;

§ comprendre cette fréquentation dans ses modalités concrètes de réalisation et

d’organisation dans l’espace afin d’anticiper sur ses évolutions possibles, sur les

tendances à venir ;

§ inscrire l’espace protégé dans son environnement socio-économique , dans le sens

où l’espace naturel protégé, par sa connaissance des pratiques sportives, va chercher à

s’affirmer comme un acteur du territoire à part entière.

Page 78: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

16

L’étude comporte une partie quantitative, avec le comptage des pratiquants via

l’utilisation de tapis compteurs, estimation corrigée suite à des comptages visuels.

La seconde partie est d’ordre qualitative avec

- d’une part, la réalisation d’une enquête par questionnaires sur les motivations,

les représentations et modes de consommation des usagers liées à leur pratique

de la randonnée dans les espaces protégés ;

- d’autre part, l’établissement d’un carnet de bord, agrémenté d’une carte du

réseau , rendant compte de la trajectoire (datée et spatialisée) de la randonnée

(c’est-à-dire de l’emploi du temps et de l’espace de la personne interrogée). Ceci

est ensuite traité grâce à un logiciel informatique appelé CDV-TimeSpace

(Cartographic Data Visualization for Time Space Data) afin d’obtenir une

visualisation cartographique dynamique des itinéraires utilisés.

-

Carte 1 : Exemple de cartographies spatio-temporelles illustrant l’évolution de la

fréquentation durant une journée d’un réseau de sentiers dans un espace protégé

(Source : S.CHARDONNEL, A.MIGNOTTE, 2004)

Page 79: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

17

2. Impact socio-économique des sports nature et développement territorial1

Pour appréhender l’impact économique des pratiques sportives de nature sur un

territoire particulier, trois approches complémentaires d’ordre comptable, économétrique et

territoriale sont à la disposition de l’observateur. Elles offrent une double gradation dans

l’échelle géographique et économique des phénomènes pris en compte (de l’équipement

sportif au bassin de pratique et au territoire valléen ou cantonal d’une part ; d’une dynamique

strictement économique à une dynamique territoriale globale d’autre part) et reposent sur des

méthodologies à la complexité variable, du simple cumul d’indicateurs quantitatifs aux

protocoles économétriques beaucoup plus sophistiqués et aux indicateurs qualitatifs.

Ces travaux ou recherches revêtent aujourd’hui encore un caractère exploratoire. Il

n’existe pas, en tant que telle, de méthodologie générique et transférable in extenso à tous les

contextes territoriaux. C’est pourquoi cette synthèse ou mise en perspective s’attachera à

l’analyse de cas d’étude ou de recherche concrets dont certains éléments peuvent être

combinés afin d’élaborer un outillage méthodologique adapté à une problématique ou un

espace particulier.

2.1. A l’échelle de l’équipement sportif local : l’approche « comptable »

Cette approche est développée à l’échelle d’opérateurs privés ou publics exploitant un

espace récréatif, un équipement ou aménagement particulier dont la fréquentation peut être

mesurée (cf. chapitre fréquentation touristique et sportive) : centre, parc ou espace de loisir,

via ferrata, parcours acrobatique en forêt, etc. Trois niveaux de complexification peuvent être

distingués : de la mise en perspective d’indicateurs socio-économiques à un bilan comptable

et territorial d’une infrastructure ou d’un projet de développement.

2.1.1. Fiche signalétique socio-économique d’un équipement ou aménagement sportif

Cette approche est basée sur des indicateurs socio-économiques simples et descriptifs.

Les informations présentées dans le tableau ci-après ont été rassemblées via l’analyse de

bilans d’activités complétée par différents entretiens semi-directifs menés auprès des porteurs

de projets ou des gestionnaires de sites.

1 Chapitre co-rédigé par Pascal Mao, Philippe Bourdeau et Christopher Hautbois

Page 80: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

18

Tableau 6 : Eléments de caractérisation socio-économique de 5 espaces sportifs de nature

Espace d’eau vive Via ferrata

Parcours acrobatiques

en forêt

Espace de randonnées

Unité Touristique de Pleine Nature

Exemples pris en compte

9 sites labellisés F.F.C.K. en 1999

57 parcours en janvier

2000

46 parcours en 2000

la Retrouvance

(résultats 1998)

U.T.P.N. Chassezac

Activités sportives

proposées

Canoë-kayak, nage en eau

vive, raft Via ferrata

Acrobranche, parcours aventure

Randonnées pédestres et

V.T.T.

Canyonisme, escalade,

randonnées Modalité de

pratique De l’initiation à la compétition récréative Ludique et

récréative Récréative et

sportive Récréative et

sportive

Investissement

(global et pluriannuel)

Aménagement rivière naturelle

de 105 à 225 K.Euros, rivière artificielle - 750 à 1500 K.Euros

De 7,5 à 145 K.Euros

De 15 à 375 K.Euros 600 K.Euros 450 K.Euros

Frais de fonctionnement annuel de la structure

Autour de 7,5 K.Euros pour

une rivière naturelle

De 0,75 à 5,5 K.Euros

De 1,5 à 23 K.Euros

Pas de budget prévu

Pas de budget prévu

Fréquentation

annuelle

De 3 000 à 35 000 journées

/ année

En 1997, 4300 aux

Vigneaux – 2150 au Caire

3000 la Féclaz 15 000 Talloire 20 000

Autrans

36 groupes soit plus de

400 personnes

3000 pers. pour le canyon,

fréquentation globale

inconnue

Prix d’entrée (moyen adulte)

4,5 euros / pers, réductions pour

les membres F.F.C.K.

Souvent gratuit

ou de 2,5 à 3 euros / per

s

3 Euros

Gratuit, commercialisa

tion restauration, hébergement

et encadrement

gratuit

Chiffre d’affaires

annuel estimé

De 150 à 300 K.Euros

8 K.Euros pour les

Vigneaux en 1996

De 245 à 381 K.Euros

(estimation 2000)

150 K.Euros Pas d’estimation

Emplois induits

De 1 à 3 permanents, saisonniers, + emplois

induits

Guichetier (pour VF payantes), professionnels (guides

et BE)

Brevets d’Etat ou guides

pour l’encadrement

, accueil et entretien

Commerces et services

touristiques et sportifs locaux

Commerces et services

touristiques et sportifs locaux

Initiateur des projets

d’équipement ou

d’aménagement

Collectivités territoriales appui FFCK Participation fréquente de

l’E.D.F. ou de la C.N.R.

Collectivités,

professionnels (guides, moniteurs)

Sociétés privées O.N.F. Syndicat

intercommunal

(Sources : Ph. Bourdeau – P. Mao : références bibliographiques et entretiens, 2001 – Bourdeau, Mao, 2002)

Page 81: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

19

Les études de cas rassemblées dans ce tableau présentent aussi bien des lieux ayant

une emprise spatiale réduite, délimitée et dédiée à une activité ludo-sportive spécifique

comme :

- les stades d’eau vive, rivières naturelles aménagées ou rivières artificielles

proposant un panel d’activités d’eau vive (voir exemple du parc Hunningue -

Aubagne, Tilly, 1994) ;

- via ferrata, itinéraires tracés dans une paroi rocheuse, équipés d’éléments

spécifiques -échelons, rampes, câbles, etc.- et destinés à faciliter la

progression et à optimiser la sécurité des pratiquants (voir données

économiques in Bourdeau, 1998) ;

- parcours acrobatiques en forêt, espaces de loisirs en milieu boisé comportant

différents agrès permettant de cheminer d’arbre en arbre (voir analyse de la

filière in Rosay, 2000) ;

que des espaces ayant une large emprise spatiale, ouverts et permettant une multi-activité

sportive :

- espace de randonnées de type « Retrouvance », concept initié depuis 1996

par le service départemental des Hautes-Alpes de l’Office National des

Forêts, dans les vallées des Préalpes du Buëch et du Dévoluy, qui consiste en

la création d’un produit touristique reposant sur la réhabilitation et la mise en

réseau de cinq gîtes d’étapes reliés par des sentiers de randonnées (sources :

plaquettes de promotion du projet réalisées par l’ONF, bilans d’activité

annuels et site Internet http://www.retrouvance.com) ;

- ou encore d’Unité Touristique de Pleine Nature du Chassezac. Le concept

d’UTPN définit un cadre d’action qui a pour ambition de devenir un modèle

de gestion pour des espaces ruraux basant leur développement sur les

pratiques sportives de nature. L’aménagement en Lozère, dans le canton de

Villefort, de « l’Espace Aventure des Gorges du Haut-Chassezac » a servi

d’opération pilote à ce projet.. (voir pour une analyse complète du projet et

ses retombées économiques et territoriales - Fontugne, 2000 et Ribot, 2000).

Cette approche est potentiellement reproductible à de nombreux équipements sportifs.

Ce faisant, les acteurs touristiques et sportifs peuvent ainsi cerner l’ordre de grandeur des

impacts directs liés à l’aménagement d’équipements sportifs de nature sur leur territoire.

Page 82: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

20

2.1.2. Un bilan comptable simplifié d’un équipement ou aménagement sportif

Cette deuxième approche de type comptable repose sur un nombre restreint

d’indicateurs quantitatifs (retour sur investissement, amortissement, frais de fonctionnement,

emplois induits, recettes directes et indirectes…), dont la compilation et la comparaison ont

pour but de calculer un bilan chiffré de type « recettes-dépenses ». A titre d’illustration, le

tableau ci-après présente l’exemple de la via ferrata de « La Balme-Le Colombier » située sur

la commune des Vigneaux.

Tableau 7 : Étude de cas communale chiffrée : la via ferrata des Vigneaux en 1996

Recettes annuelles à l’échelle de la commune

Dépenses annuelles

à l’échelle de la commune

Recettes directes - droit d’accès / 4104 passages) : 8 010 euros

- activité du bureau des guides Azimut :

3 048 euros

Recettes indirectes (séjours dans la commune)

12 958 euros

Amortissement de l’équipement : 1 524 euros (12 112 euros d’investissement total pour la commune amorti sur 8 ans) Frais annuel de vérification technique de l’itinéraire 809 euros Frais pour la perception du droit d’accès :

6 194 euros (2 emplois saisonniers à temps partiel)

24 016 euros (recettes totales à l’échelle du secteur touristique : 112 050 euros)

8 527 euros

Bilan annuel : Recettes – dépenses = + 15 489 euros

(Source : extrait de l’étude AFIT via ferrata - Bourdeau et al. 1998)

En s’appuyant sur des approches marketing des produits sportifs, il est possible

d’appliquer ce même type d’approche à de nombreux espaces sportifs commerciaux.

L’analyse de G. Lacroix (2002) sur les Structures Artificielles d’Escalade (SAE)

commerciales en est un bon exemple.

Page 83: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

21

2.1.3. Un bilan comptable consolidé d’un espace sportif et de son impact territorial

La troisième et dernière approche de type comptable permet d’approcher non

seulement le bilan comptable d’une infrastructure sportive, mais aussi sont impact sur le

territoire. Elle s’appuie sur les travaux de C. Hautbois (2003 et 2004) sur le tourisme sportif et

le développement économique local. L’étude de cas détaillée ci-après concernant le Centre

Régional de Nautisme de Granville (CRNG) a été présentée au Colloque « Observation des

sports de nature et montagne », Sportsnature.org – CERMOSEM, CG 26, les 29 et 30

novembre 2001 (Hautbois, REMS, n°9, 2003). L’objectif de la méthodologie portant sur le

cas du CRNG est de déterminer les masses financières injectées dans le circuit économique du

territoire considéré, pour une période donnée et dont l’existence est directement ou

indirectement imputable au centre de nautisme. Le protocole mis en place pour l'étude peut se

schématiser de la manière suivante :

Figure 4 : Schéma de mesure de l’impact économique du CRNG sur le territoire granvillais :

connaître A et B pour déterminer C

(Hautbois, 2003)

Cadrage méthodologique proposé par C. Hautbois : les montants ont été obtenus à l'aide

du compte de résultat du CRNG pour l'exercice 2000 mais aussi essentiellement par l'examen

des 9 000 factures du Centre pour cette même année (environ 4 500 factures clients et 4 500

factures fournisseurs). Au cours de l'analyse, les factures ont été partagées en deux groupes :

Charges – Produits. Puis à l’intérieur de chacune de ces catégories, elles ont été répertoriées

selon les différents postes préalablement définis. Ce traitement des factures par nature s'est

accompagné d'un traitement par origine géographique. L'indicateur de cette variable « origine

Territoire considéré

A : Flux monétaires entrant (injection brute)

C (différence entre A et B) : Injection nette réelle dans l’économie granvillaise

CRNG

B : Flux monétaires sortant (fuites)

Page 84: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

22

géographique » a été fourni par l'adresse postale du participant mentionnée en tête de chaque

facture. Cette analyse conjointe a permis de connaître l'origine géographique des différents

flux monétaires imputables au CRNG, c'est-à-dire de déterminer parmi ces flux quels sont

ceux constituant soit une injection, soit une fuite pour le territoire.

Présentation simplifiée des différentes étapes de la méthode

1. Détermination d’une année comptable sur laquelle va porter l’analyse

2. Définition de la délimitation du territoire d’étude (afin de pouvoir distinguer les flux

financiers entrant –injection- et sortant –fuite- du territoire).

3. Schématisation « systémique » du fonctionnement du système économique étudié (agents et

marchés, liens et relations, flux).

Figure 5 : Schématisation « systémique » du fonctionnement du système économique du

CRNG sur le territoire granvillais

(Hautbois, 2003)

4. Calcul des différentes injections (entrées de flux financiers dans le territoire liées à l’activité

de l’infrastructure *) ;

5. Calcul des différentes fuites (sorties de flux financiers dans le territoire liées à l’activité de

l’infrastructure ; les différents éléments pris en compte sont présentés dans le tableau ci-après ) ;

R.D.M.

� C.R.N.G.

� MENAGES - extérieurs à la

CCPG

- appartenant à la CCPG

Marché de la pratique sportive

transfert de ressources

frais d'inscription

fuites

� SOCIETES ET ENTREPRISES INDIVIDUELLES (fournisseurs de

biens et de services du CRNG)

- appartenant à la CCPG

- extérieures à la CCPG

retombées indirectes

Marché des C.I.*

salariés du CRNG

Marché de l'emploi

répercussions sur l'emploi pour les fournisseurs extérieurs au territoire (non pris en compte

retombées sur l'emploi induites par l'augmentation de l'activité des fournisseurs du CRNG

C.C.P.G

SPHERE PUBLIQUE

- ville de Granville

- Conseil Général

- Etat

- Fédérations de tutelle

fiscalité

« Marché » des participations financières publiques

subventions

cotisations / licences

* consommations intermédiaires

N.B Pour chacun des marchés, la flèche en trait plein symbolise la relation de l'Offre vers la Demande

impact éco. induit : dépenses locales des ménages

� C.R.N.G.

Page 85: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

23

6. Réalisation du tableau de valeur ajouté (bilan mettant en perspective les injections et fuites

durant un exercice comptable de la structure pour le territoire étudié) permettant de dégager le

poids financier injecté par CRNG dans le circuit économique local.

Tableau 8 : Valeur ajoutée du CRNG sur le territoire granvillais

INJECTIONS FUITES

POSTE MONTANT (en Francs)

POSTE MONTANT (en Francs)

Frais d'inscription des différents participants aux stages extérieurs à la CCPG

3 895 100 Fuites liées aux achats pour les stages nautiques

1 005 000

Injection liée aux résidents 57 500 Fuites liées aux charges patronales et salariales 457 000

Injection liée aux vente du bar du CRNG 57 250

Injection liée à la vente de matériel 71 300

Injection liée aux espaces promotion du catalogue 17 000

Injection liée aux aides publiques 366 437

Fuites liées aux autres prélèvements et charges

1 166 360

TOTAL 4 464 587 TOTAL 2 628 360 (Hautbois, 2003)

Ainsi, les activités nautiques du CRNG, au cours de l'année 2000, ont engendré une

injection financière d’environ 1 836 227 F (279 900 €) au sein de la Communauté de

Communes du Pays Granvillais.

En conclusion, En référence au Schéma de mesure de l’impact économique du CRNG sur le

territoire granvillais :

A = 4 464 587 francs

B= 2 628 360 francs

Donc C = A – B = 1 836 227 francs

Cette méthode permet d’intégrer dans le bilan de l’infrastructure différentes formes de

flux financiers au-delà de ceux directement liés à l’activité économique de la structure

(recettes et dépenses commerciales). Ainsi, les partenariats publics - privés via les aides

Page 86: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

24

publiques, les diverses entrées – sorties indirectes ou induites par l’activité sont prises en

compte. En outre, cette approche est facilement adaptable à d’autres contextes ou structures

sportives (territoire, filière sportive dans son ensemble, etc.) ; le seul frein étant la capacité de

l’observateur à rassembler l’ensemble des informations comptables nécessaires à l’analyse.

Ainsi, des variantes de ce protocole d’évaluation existent comme celle appliquée à la

collectivité territoriale de Saint-Gervais-les-Bains par J. Tuppen et T. J. James en 1993

(« modèle de calcul de l’impact du tourisme dans l’économie locale »).

2.1.4. Effets secondaires et facteur multiplicateur des dépenses locales

Un dernier indicateur peut être pris en compte dans une approche comptable afin

d’appréhender les effets induits ou secondaires des dépenses touristiques ou sportives sur un

territoire : le concept de multiplicateur des dépenses touristiques et son impact sur l’emploi

local. Ces notions sont détaillées dans l’article de J. Tuppen et T. J. James en 1993.

De manière simplifiée, les dépenses touristiques comptabilisées dans le bilan

comptable génèrent, pour partie (certains prestataires réinvestissent leurs recettes en

dehors du territoire étudié), de nouvelles injections dans le système économique local

(réinvestissement local des recettes touristiques créant ce que C. Hautbois appel « des

vagues successives de dépenses par le biais des entreprises et commerces locaux »). Le

facteur multiplicateur correspond à la valeur qui multiplié par l’injection initiale (nette)

fournit l’impact total sur le territoire du phénomène étudié. Ainsi, l’effet multiplicateur

implique que l’injection dans l’économie locale d’une dépense initiale abouti à un

accroissement du revenu supérieur à la somme initiale (le même type de calcul permet de

saisir l’impact de la variation des injections touristiques sur l’emploi local).

2.1.5. Travaux d’expertise et d’observation développant des comptes territoriaux liés à

des pratiques touristiques et sportives

De nombreux travaux d’observation ou d’expertise mobilisent des outils ou méthodes

issues d’approches comptables. Une sélection d’approche est présentée dans le tableau ci-

après. Elles ont été choisies au vu de leur représentativité et de la diversité des objets et

protocoles d’études mobilisés.

Page 87: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

25

Tableau 9 : Synthèse de sept études à dominante comptable de l’impact économique et territorial des sports de nature

Référence bibliographique

Type d’activité et de lieu sportif et

touristique analysé

Objectif de l’étude ou de l’expertise

Type de protocole mis en oeuvre

Type de résultat obtenu

P.Y. Bochaton, (1996), rapport d’étude, l’entreprise Verticale, Etoile.

« Station » sportive de nature multi-sport

analyse fine de l’activité escalade

Définir l’impact économique et la place des sports nature dans le développement communal

Evaluation des politiques publiques

Approche comptable par poste de dépenses et de recettes

Bilan comptable territorial

(entrée – sortie)

G. Pailheiret, icefall.com

Canton de montagne, Pays des Ecrins

Activité hivernale liée à la cascade de glace

Définir l’impact d’une activité touristico-sportive, justifier des investissements publics

Enquêtes retombées économiques prestataires professionnels et de service, hébergement et restauration, commerçants

Approche comptable par secteurs d’activité et par entité géographique

Bilan territorial global

De Bermond C. (2004), L’escalade en Ariège : impacts économiques et méthodologie

Département de l’Ariège

Activité escalade

Evaluation de l’impact économique global d’une activité sportive à l’échelle départementale,

Enquêtes pratiquants et professionnels (consommations et motivations)

évaluation croisée des approches comptables, économétriques et territoriales

Bilan des impacts économiques directs et indirects, profils socio-démographiques, représentation et motivations des pratiquants, approche et synthèse territoriale globale

M. Archambault, 2003, chaire de tourisme de l’école des sciences de gestion de l’UQAM – Montréal, Québec

Cyclotourisme et voie verte au Québec

Marché du cycle

Analyse d’une filière sportive et de ses retombées économiques à l’échelle régionale

Etude de marché

Etude clientèle (consommation et profil)

Cadrage et retombée économiques brutes de l’industrie et des voies vertes pour le territoire québécois

European Rivers Cycle Route, progtrans – projet INTERREG IIIB, 2005

Enquête voie verte de Givry à Cluny, Altermodal, CG Saône et Loire, application de la méthode, op. cit.

Voie verte Créer une méthodologie d’évaluation de l’impact économique des voies vertes

Application de la méthode – approche monographique

Enquête fréquentation (comptage manuel et automatique)

Enquête consommation (différents entretiens semi-directifs)

Analyse et évaluation du trafic et l’impact

Protocole d’évaluation transférable de l’impact économique sur des linéaires de randonnées

Page 88: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

26

Référence bibliographique

Type d’activité et de lieu sportif et

touristique analysé

Objectif de l’étude ou de l’expertise

Type de protocole mis en oeuvre

Type de résultat obtenu

Godard P., Torrente P. (1999), Etude sur l’impact économique de la randonnée sur le massif pyrénéen

Pratiques de la randonnée

Massif pyrénéen

Définition d’une méthodologie et son application afin de définir l’impact économique des activités de randonnée et d’itinérance dans un massif ou une région

(Cf. schéma ci-dessous)

Enquête pratiquants et consommation

Enquête structures d’hébergement

Etude des flux d’investissement et de fonctionnement de la part des collectivités locales et autres partenaires public - privé

Calcul du taux de retour sur investissement de la part des collectivités locales

Calcul de l’impact économique global et approche marketing

Analyse du potentiel image

Figure 6 : Schéma de présentation de la méthodologique proposée par P. Godard pour

l’évaluation de l’impact de la randonnée dans les Pyrénées

(Godard P., 1999 ; http://www.univ-tlse2.fr/erit/cifth/impeco)

Page 89: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

27

2.2. A l’échelle du bassin sportif micro-régional : l’approche « économétrique »

Cette deuxième approche peut être développée à l’échelle d’une ou plusieurs filières

sportives dans des « bassins » de pratique qui rassemblent de fait plusieurs dizaines de sites

fédérés par des logiques de proximité et mobilité basées sur des déplacements « réduits » au

sein d’une même destination sportive et touristique. L’exemple présenté ci-après est issu

d’une recherche sur l’impact économique de l’escalade dans le Briançonnais, réalisée en

1994-1996 par Ph. Bourdeau et G. Rotillon dans le cadre du programme « aménagement et

environnement » de la DATAR (Bourdeau, Rotillon, 1999). Il repose sur un bilan coûts-

bénéfices intégrant des indicateurs quantitatifs organisés selon une méthodologie dérivée de

l’économie de l’environnement et des transports (méthode des coûts de déplacement).

Tableau 10 : Le bilan coûts-bénéfices de l’escalade dans le Briançonnais en 1996

Analyse des bénéfices Analyse des coûts Bénéfices directs liés à la pratique (comptages sur

sites et entretiens + protocole économétrique) 3 350 000 Frs

Pratique libre a) estimation d ’un « surplus du consommateur »

3 000 000 Frs Pratique encadrée b) estimation du bénéfice lié au secteur marchand de l’encadrement professionnel 350 000 Frs

Coûts d’équipement et d’entretien (montant total des sommes investies (poste d’investissement et de fonctionnement) par les collectivités locales)

760 000 Frs

Bénéfices indirects liés aux dépenses d ’hébergement et de restauration des pratiquants (recette et bénéfice net pour 8700 journées de pratique par an)

230 000 Frs

Coûts « environnementaux » (mesure des dépenses de prévention nécessaires pour éviter les dommages liés à la pratique de l’escalade (abris poubelles, signalétique, parkings…) 600 000 Frs

3 580 000 Frs 1 360 000 Frs

Bilan coûts-bénéfices : + 2 220 000 Frs

(Source : Bourdeau, Rotillon, 1999)

La mise en œuvre d’une telle démarche est évidemment beaucoup plus complexe que

la réalisation d’un simple bilan chiffré (approche « comptable ») à l’échelle d’un équipement

particulier, dans la mesure où elle s’appuie sur de très nombreux indicateurs et procédures

économétriques. En revanche, son apport est indéniable en termes d’évaluation de l’impact

économique global des politiques de développement des sports de nature par les collectivités

territoriales. Contrairement à l’approche de C. Hautbois présentée préalablement, cette

Page 90: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

28

expérimentation vise à évaluer l’impact économique non pas d’une infrastructure sur son

territoire, mais l’impact global d’une activité associée à une destination.

Analyse des indicateurs utilisés

a) les bénéfices

Bénéfices directs liés à la pratique sportive sur le territoire d’étude.

Cette méthode a l’avantage d’associer l’ensemble des pratiques sportives sur un territoire,

qu’elles soient libres ou encadrées. L’évaluation des pratiques encadrées est la plus

classique. Il repose principalement sur les déclarations (volontaire via enquête ou fiscale via

bilan comptable annuel) des prestataires de services sportifs liés ici à l’encadrement

professionnel (recette et bénéfice net calculés à partir du volume d’activité annuel).

Pour les pratiques libres, G. Rotillon propose une estimation d’un « surplus du

consommateur » ; c’est-à-dire la disponibilité du consommateur à payer pour pratiquer

l’escalade. Cette estimation est réalisée à partir de la construction d’une « courbe de

demande » obtenue par la méthode des coûts de déplacement (taux de visite par zones

géographiques de provenance).

Bénéfices indirects liés aux consommations touristiques traditionnelles.

L’analyse des bénéfices est complétée par une enquête pratiquant pour évaluer leurs modes de

consommations touristiques (hébergement, restauration et service annexe). Une enquête

parking fournie des éléments d’estimation de la fréquentation sportive. Le volume global de

fréquentation est ensuite multiplié par la dépense journalière moyenne par pratiquant.

b) les coûts

En terme d’évaluation des politiques publiques et de l’analyse de l’impact des investissements

ou frais de fonctionnement consentis par les collectivités locales, la méthode intègre les coûts

d’équipement et d’entretien liés aux sites sportifs. Il s’agit des amortissements annualisés

des investissements réalisés qui sont associés aux frais d’entretiens des ESI concernés et des

aménagements – équipements associés (accès, sécurisation, etc.).

La méthode intègre de plus, les coûts « environnementaux » via l’estimation des dépenses

de prévention nécessaires pour éviter les dommages au milieu naturel liés à la pratique

sportive. Sont comptabilisés à titre d’exemple les abris poubelles et les coûts induits par la

gestion des déchets, les aménagements de protection de l’impact, certains éléments de

signalétique, etc.

Page 91: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

29

En guise de synthèse, les deux approches (comptable consolidée par C. Hautbois et

économétrique par P. Bourdeau, G. Rotillon) mettent l’accent sur le fonctionnement des

marchés touristiques locaux via la prise en compte de trois grands types de flux financiers.

Figure 7 : Le tourisme diffus en montagne ; système d’acteurs et gestion touristique d’après

P. Moreau, 1997

(Source : P. Moreau et Al., 1997)

(1) les dépenses directes de chaque consommateur que la pratique soit libre ou encadrée

(habitant, excursionniste, touriste - sportif) : hébergement, services, activités…

(2) les flux redistributifs intra-territoriaux : recettes de la fiscalité locale qui alimentent le

budget de la collectivité ou sont redistribués sous forme de subventions

(3) les flux redistributifs d'origine extra-territoriale : dotations et aides de l'État, de l'Europe et

des autres collectivités territoriales

Page 92: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

30

2.3. A l’échelle du canton ou du « pays » : l’approche « territoriale »

Cette troisième approche utilise les méthodes et outils du diagnostic territorial utilisés

à une échelle communale et intercommunale. Les indicateurs mobilisés sont multiples et

prennent en considération l’ensemble des phénomènes liés au développement économique,

mais aussi social, culturel et environnemental d’un espace donné : logiques et indicateurs de

fréquentation, emploi direct et induit, pluriactivité, activités de commerces et de services,

démographie locale, évolution de la saisonnalité touristique, urbanisme, identité locale, image

de marque, communication, pratiques résidentielles principales ou secondaires, etc. Ce

faisant, c’est bien le système touristico-sportif territorial qui est approché via un faisceau

d’indicateurs aussi bien qualitatifs (logiques, projets, images et représentations du système

touristique local ; approche territoriale, sociale et culturelle) que quantitatifs (données de

cadrage, d’évolution – analyse des dynamiques ; approche territoriale, spatiale et structurelle).

2.3.1. Vers une approche territoriale, sociale et culturelle

L’apport de ce type d’approche peut être illustré par les premiers résultats d’une

recherche de P. Bourdeau sur l’impact des « nouvelles » pratiques sportives estivales dans le

repositionnement du système géo-touristique territorial du canton de l’Argentière-la-Bessée

(05). Au sein de cette zone, le développement des sports de nature au cours de la dernière

décennie relève d’un double processus :

- d’une part la diversification estivale de l’offre touristique de la Vallouise, haut lieu de

l’histoire de l’alpinisme dauphinois et principale vallée touristique du massif Oisans-Ecrins :

aménagement et fréquentation croissante de sites d’escalade, de parapente, de trois via ferrata,

d’un parcours acrobatique en forêt, d’un itinéraire de canyoning, de plusieurs parcours d’eau

vive ;

- d’autre part le recours aux « nouvelles pratiques sportives de nature » comme vecteur

de reconversion économique et de requalification territoriale suite à la désindustrialisation

brutale du chef lieu de canton, l’Argentière-la-Bessée, à la fin des années 80 : aménagement et

fréquentation croissante de sites d’escalade, d’un stade d’eau vive, de deux via ferrata, d’un

itinéraire de canyoning… Incitation à l’installation de professionnels de la montagne,

organisation d’événements sportifs (compétitions nationales et internationales d’eau vive et

d’escalade).

Page 93: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

31

En ajoutant à ce double processus le fait que la réglementation de la zone centrale du

Parc National des Ecrins induit un certain nombre de restrictions qui tendent à rejeter en zone

périphérique –et donc vers l’aval du secteur– des activités comme le parapente, le vtt, voire

l’escalade (convention portant sur l’équipement de voies nouvelles), il est possible de mettre

en évidence une très forte dynamique de repolarisation vers l’aval du système géotouristique

local (voir figure ci-dessous).

Cette tendance est confirmée par un ensemble d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs :

implantation des résidences secondaires, structuration locale des métiers sportifs de la

montagne, production de nouveaux espaces de pratiques sportives. Elle illustre, au-delà d’une

étude de cas locale, le fait que le développement des pratiques sportives de nature en

périphérie des massifs (par double effet d’accessibilité et de « rejet » de la part des espaces

protégés), leur recentrage par rapport aux stations de sports d’hiver et aux villages de vallée

(recherche d’animation et de diversification de l’offre), tout comme le repositionnement

stratégique de bourgs-centres longtemps restés en dehors du jeu touristique apparaissent

comme de nouvelles figures de la touristification qui se fait jour depuis le début des années

1990.

Figure 8 : L’impact des sports de nature dans la repolarisation vers l’aval d’un système

géotouristique estival ; Esquisse de modèle graphique du cas de la Vallouise

Une repolarisation vers le bas des vallées touristiquesEsquisse de modèle graphique inspiré du cas de la Vallouise

Station de ski

Haute montagne

vallée

Bour

g -ce

ntre

Sens du développement pratiques - espaces -structuresItinéraire de canyoning

+

-

[Ph. Bourdeau 2001]

Parc National

Site d’escalade

Via ferrataEau vive

Site de parapente

valléevallée

Bour

g -ce

ntre

Sens du développement pratiques - espaces -structuresItinéraire de canyoning

+

-

[Ph. Bourdeau 2001]

Parc National

Site d’escalade

Via ferrataEau vive

Site de parapente

« Bureau des guides »

Av. 1985

1990

1990 1995

(date de création)

(Source : Ph. Bourdeau 2001)

Page 94: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

32

Cet exemple, succinctement présenté, montre la complémentarité des approches

comptables ou économétriques avec une analyse territoriale de l’impact du phénomène sportif

ou touristique. L’objectif est ici d’analyser et de comprendre la place et le rôle de ces activités

dans les processus de développement territorial ou les perpétuelles reconfigurations –

restructurations des systèmes touristiques localisés.

2.3.2. Vers une approche territoriale, spatiale et structurelle

Il est possible de porter un regard plus quantitatif sur les processus de développement

territoriaux via la saisie, le traitement et la valorisation d’informations géographiques. Les

données statistiques spatialisées (informations associées à une entité géographique –

découpages administratifs, espaces protégés ou de projets, etc.) sont multiples et diversifiées ;

elles permettent de saisir un large éventail de thématiques (entres autres - historique,

environnement, paysage, entreprise – activité, construction, patrimoine, service –

accessibilité, social et démographique, sport et tourisme, etc.). Ces informations émanent

d’organisations publiques (INSEE, Services déconcentrées, etc.), parapubliques (chambres

consulaires, organismes paritaires, etc.) ou privés (institut de sondages, etc.). L’utilisation de

ces informations dans le cadre d’un diagnostic territorial nécessite l’utilisation d’outils

statistiques plus ou moins complexes parfois associées à des outils d’analyse spatiale tels que

les Systèmes d’Informations Géographiques. Pour démontrer l’apport de ces méthodes, sera

proposé ci-après des extraits d’un diagnostic territorial mené sur le bassin sportif des Gorges

du Verdon (P. Mao, 2003 - 2004).

Ce travail permet d’interroger la place de ces activités comme vecteur de

développement territorial dans un espace rural-montagnard en « voie de marginalisation ».

Pour cela, l’exemple de la Palud-sur-Verdon peut être utilisé. Cette commune est classée

comme une collectivité très touristique et sportive.

A l’ouest de la Palud-sur-Verdon (Cf. carte ci-après), les communes de Moustiers-

Sainte-Marie (chef-lieu de Canton) et d’Aiguines bénéficient d’un point de vue touristique de

la présence du lac de Sainte Croix. Moustiers, bourg – chef-lieu de Canton, possède un

patrimoine architectural, naturel (site sous un escarpement rocheux au débouché des gorges

du Riou), et artisanal (faïences) reconnu. D’un point de vue des commerces et services, la

commune de Riez polarise l’ensemble des populations du plateau de Valensole entre le lac de

Sainte Croix et la vallée de la Durance. Au nord-est des Gorges du Verdon, Castellane (autre

Page 95: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

33

chef-lieu de Canton) constitue le pôle attractif et la « commune porte » de la haute vallée du

Verdon. Elle représente, de plus, un pôle touristique important caractérisé par des

hébergements diversifiés et une concentration importante de prestataires de services sportifs.

Carte 2 : La Palud-sur-Verdon et son environnement socio-territorial en 2003

(Source : B.D. Sport – Nature – M.E.D.E.F. ; I.N.S.E.E. et inventaires personnels 1998-1999, réalisation et traitement P. Mao, 2003)

En dehors de ces communes, les espaces limitrophes sont marqués par une très faible

densité de population. Ces « communes de poche » pour reprendre l’expression de

S. Passeguè (1996) dominent dans cet espace d’arrière-pays. Elles se caractérisent par un

faible nombre d’habitants et une quasi-absence de commerces et services. A titre d’exemple,

près d’un tiers des communes des Alpes de Haute Provence a une population inférieure à

20100

kilomètres

CASTELLANE

ROUGON

BLIEUX

LA PALUDSUR

VERDON

MOUSTIERSSAINTE-MARIE

MAJASTRES

AIGUINES

k

Typologie des communes de la zone M.E.D.E.F.

Communes non sportives et touristiques Principaux centres émetteurs de pratiquants Communes très sportives et touristiques Communes touristiques mais peu sportives Communes pas sportives, hébergements en gîte Communes touristiques et émettrices de pratiquants Communes touristiques et sportives

RIEZ

Durance

FREJUS St RAPHAEL

DRAGUIGNAN

Gorges du Verdon

Page 96: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

34

100 habitants en 1999 (64 communes sur les 200 collectivités du département). Depuis

l’optimum démographique du milieu du XIXème siècle, le Haut-pays a perdu, comme le

présente M. Marié (1982), de 65% à 83% de sa population entre 1836 et 1962 (cette

hémorragie est maximale sur le canton de Moustiers-Sainte-Marie, sa population passant de

4480 à 739 habitants).

Figure 9 : Évolution de la population de 1936 à 1999 de la Palud-sur-Verdon et de quelques

communes environnantes

(Source : Recensements Généraux de la Population Française, 1936, 1954, 1962, 1968, 1975, 1982, 1990, 1999, I.N.S.E.E., traitement et réalisation P. Mao, 2002 - 2003)

Dans ce « Haut-pays » devenu « arrière-pays », trois types d’évolutions

démographiques sont à distinguer. Moustiers-Sainte-Marie, comme certains autres « bourgs

centres », va connaître un renversement de la tendance d’évolution de sa courbe

démographique dès l’après seconde guerre mondiale. Cette inversion s’explique par deux

facteurs agissant de manière concomitante : une immigration italienne (« l’immigrant

piémontais manque d’enthousiasme pour reprendre ces terres abandonnées, les immigrés

cherchent à se regrouper dans les bourgs les plus vivants » MARIE, 1982) associée à une

touristification précoce de cet espace. Pour d’autres communes, le point d’inflexion date du

recensement de 1975. Le rôle des pratiques sportives de nature et du tourisme dans cette

évolution est indéniable. Pour La Palud-sur-Verdon, elle fait suite à l’appropriation des

Gorges par les grimpeurs et à l’arrivée de néo-ruraux transformant leur espace récréatif ou de

travail (guides et ensuite éducateurs sportifs) en lieu de vie. La population de cette commune

0

100

200

300

400

500

600

700

POP36 POP54 POP62 POP68 POP75 POP82 POP90 POP99

LA-PALUD-SUR-VERDONMOUSTIERS-SAINTE-MARIEROUGON

MAJASTRES

BLIEUX

AIGUINES

Nbre d’habitants par commune

Recensements

Page 97: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

35

va ainsi être multipliée par deux en 24 ans (de 155 habitants en 1975 à 300 en 1999). A

Aiguines, il s’agit principalement du développement conjoint d’un tourisme balnéaire et

récréatif sur les bords du lac de Sainte Croix (mis en eau en 1973-1974).

Parallèlement, les communes restant presque totalement en marge des phénomènes

sportifs et touristiques comme Majastres et Blieux (respectivement 8 et 58 habitants)

continuent lentement leur déclin démographique.

Outre la variable population, la commune de la Palud-sur-Verdon illustre, à travers un

niveau élevé de commerces et services, la capacité d’un espace à résister à la marginalisation

via les pratiques sportives de nature.

Tableau 11 : Niveau d’équipement en commerces et services à la Palud-sur-Verdon en 1998

Communes de même tranche de population équipées en % en 1998 Commerces et services implantés à la Palud-

sur-Verdon

Dans le Département des Alpes de Haute-

Provence

Dans la Région Provence-Alpes-Côte-

d’Azur En France

Distribution de carburant

21,5 % 19,9 % 12,6 %

Supérette 13 % 11,1 % 3 %

Boulangerie, pâtisserie 36 % 46,2 % 21,1 %

Bureau de poste 40 % 48,5 % 16,1 %

Librairie, papeterie 19 % 13,5 % 1,2 %

Bureau de tabac 46 % 52,6 % 38,6 %

Office du tourisme ou Syndicat d’Initiative

22 % 24,6 % 4,9 %

Bibliothèque fixe 38 % 46,2 % 22,5 %

Groupe ou association culturelle

21,5 % 13,5 % 17 %

(Source : Communoscope – 1998 ; I.N.S.E.E. – S.C.E.S.S., traitement et réalisation P. Mao, 2002 - 2003)

Comme le montre E. Grasset (1999), la présence des commerces et services aux

populations est l’une des conditions sine qua non du maintien des populations dans ces

arrière-pays méditerranéens. La commune de la Palud-sur-Verdon a un niveau d’équipement

très élevé et diversifié. Elle surclasse même, que se soit au niveau départemental, régional ou

national, l’ensemble des communes de sa classe de population. Avec une population de 300

Page 98: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

36

habitants, celle-ci possède un bureau de poste, une boulangerie, une supérette (seules 3% des

collectivités de même taille possèdent ce type d’équipement à l’échelle nationale), un

Syndicat d’Initiative, une station-service, etc. Cette singularité s’explique par une démarche

volontariste d’acteurs locaux mobilisant autour d’un projet de développement local divers

autres partenaires (Département, Région, Etat, Europe). La Palud-sur-Verdon est donc perçue

comme un (le) pôle structurant et fonctionnel au sein d’un espace plus large. C’est dans cette

logique que peut être constituée et appréhendée la notion de bassin sportif. Il doit reposer sur

les potentialités aussi bien touristiques que sportives des territoires en mettant en réseau des

lieux affectés de fonctions distinctes (centres émetteurs, espaces sportifs, espaces touristiques

d’accueil, lieux professionnels, espaces protégés pour leurs patrimoines environnementaux,

espaces de production basée sur des activités rurales plus traditionnelles, etc.).

Page 99: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

37

3. Méthodes d’évaluation de l’impact économique et territorial de l’événementiel sportif de nature

Les manifestations sportives de nature de tous types (compétitions, rassemblements,

animations, festivals ou spectacles culturels, etc.) sont de plus en plus nombreuses. En effet, la

multiplication des pratiques sportives de nature conjuguée au renouvellement des types de

pratique et au besoin de promotion de certains territoires sportifs de nature a favorisé leur

développement. Ces événementiels bénéficient fréquemment de financements diversifiés

(collectivités territoriales, mouvement sportif, partenariats privés, etc.). Ainsi, dans un soucis

d’évaluation ou de justification des investissements consentis, quelques travaux portant sur

l’analyse des retombées territoriales de ces manifestations ont vu le jour.

Si de nombreux travaux d’évaluation portent sur l’événementiel sportif, ils

s’intéressent très majoritairement à l’impact économique et territorial des évènements liés aux

sports traditionnels et d’une renommée nationale et surtout internationale (Jeux Olympiques,

Coupe du Monde de Football, Championnats continentaux des sports collectifs, etc.). A

contrario, peu d’ouvrages traitent spécifiquement des manifestations sportives de nature. Face

à ce constat, d’un point de vue des méthodes d’évaluation de l’impact économique, il semble

possible d’établir des passerelles en terme de savoir – faire entre ces deux champs

d’application ; même si à bien des égards, les évènementiels sportifs de nature se distinguent

des autres grandes manifestations (aménagements plus restreints, fréquentations et modes de

consommation diffus, effets induits plus difficilement identifiable, etc.). Cela implique

immanquablement de nombreux ajustements dans les protocoles d’évaluations utilisés.

Sont retenues ci-après quelques études s’attachant à présenter et détailler les méthodes

ou protocoles d’évaluation de l’impact de l’évènementiel sportif en général :

- Weinmann G., Monnin P., 1999, L’impact économique des manifestations sportives,

Bilan des connaissances, Office fédéral du sport, IRER Université de Neuchatel – Bâle ;

Cet ouvrage propose un état des lieux très complet des connaissances liées à

l’évaluation de l’impact économique des manifestations sportives. Il présente et analyse

plus d’une centaine d’études internationales (Suisse, France, Etats-Unis, Canada,

Allemagne, Angleterre principalement) et propose une description précise, documentée

et surtout critique de l’ensemble des méthodes utilisées. Une place importante est

Page 100: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

38

donnée aux grands évènementiels sportifs – Jeux Olympiques, Coupe du Monde,

championnats continentaux et manifestations internationales – mais certaines méthodes

détaillées sont directement applicables aux sports de nature. La rédaction de cette

partie s’appuie très largement sur cet ouvrage incontournable (accessible gratuitement

sur internet à l’adresse suivante : http://www.unine.ch/irer/macolin.pdf)

- Sebastiani J., 2003, « Approche méthodologique multicritère pour l’analyse d’un

évènement ponctuel dans une logique temporelle longue, Application à l’évolution des

infrastructure et équipements des jeux olympiques d’hiver dans l’arc alpin », 6ème

rencontres de Théo Quant, Besançon. Cet article porte un regard géographique sur

l’événementiel sportif ; dimension souvent négligée voire totalement absente des

analyses purement économiques ou comptables. Il pose les bases d’indicateurs ou

variables à prendre en compte dans une approche de l’impact des manifestations

sportives sur l’aménagement d’un territoire à différentes échelles (locales, bassin de

vie, régionale ou nationale).

- E. Barget, J-J. Gouguet, « Impact économique du spectacle sportif : analyse critique de

la littérature. Reflets et perspectives : sports et mondialisation, quel enjeu pour le XXème

siècle ? », DeBoeck Université, 2000 et E. Barget, « Méthodologie du calcul d’impact

économique des spectacles sportifs », Cahiers Espaces n°52, p164-176, Paris, 1997. Ces

contributions portent un regard critique sur les méthodologies d’impact économique des

manifestations sportives. Elles mettent en perspective un certain nombre d’éléments

récurrents dans les études d’impact, détaillent diverses méthodes et identifient des biais

à éviter dans leur mise en œuvre.

- J-J Gouguet, J-F. Nys, « Sport et développement économique régional : analyse

théorique et cas pratiques », Dalloz, Paris, 1993. Ouvrage à vocation théorique et

bibliographique qui propose une approche générale de la place du sport dans

l’économie. L’évènementiel sous différentes formes (manifestations, clubs sportifs,

ligues, etc.) a une place importante dans l’analyse, permettant ainsi de resituer la

thématique au sein d’un système économique sportif plus englobant.

Page 101: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

39

3.1. Quelques questions préalables aux études d’impacts économiques des événementiels sportifs

De nombreux auteurs réalisent diverses distinctions dans les modalités d’appréciation

des impacts économiques des évènementiels sportifs. Il semble indispensable de s’accorder

sur ces quelques éléments au préalable de toute évaluation, ceux-ci dictant ou influençant

directement les choix de méthode ultérieurs.

3.1.1. Les différentes temporalités de l’évaluation de l’impact économique de l’événementiel sportif

E. Barget (Cahiers Espaces n°52, 1997) propose de distinguer deux types d’approches :

les impacts à court terme et ceux à long terme . Les premiers (à court terme) mesurent lors

d’un évènement sportif particulier, les modifications qui vont intervenir dans les grands

« agrégats économiques » principalement entre la date du succès de la candidature et la date

de clôture de la manifestation. Les seconds (dits à long terme) s’intéressent aux modifications

de l’économie locale ou régionale qui générées, une fois la cérémonie de clôture passée (effets

indirects sur le tourisme, sur les créations d’emplois, localisation de nouvelles entreprises,

etc.).

J-L. Chappelet (2004) définit un cadre général d’identification des impacts d’un

évènement sportif à court terme. Il considère que la mesure de l’impact consiste à la

comparaison de la situation territoriale après l’événement avec la situation préalable. Il

distingue dans son approche à court terme, 4 phases principales : conception, préparation,

opération et enfin clôture de la manifestation.

Figure 10 : Les différentes étapes de l’organisation et de l’analyse de l’impact d’un événementiel sportif

(Source : J-L. CHAPPELET, « Evénements sportifs et développement territorial », 2004)

Page 102: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

40

Un des apports de cette approche est de distinguer dans le travail d’évaluation, les

impacts imputables directement à la manifestation et ceux qui relèvent des autres activités ou

dynamiques territoriales (présentes sur le territoire sans lien direct ou indirect avec

l’organisation de l’événementiel).

3.1.2. Les différentes échelles géographiques de l’évaluation de l’impact économique de l’événementiel sportif

J. Sebastiani (2003) apporte un questionnement géographique dans l’évaluation de

l’impact économique des grands évènementiels sportifs, en l’occurrence ici les Jeux

Olympiques. Par une approche qualitative, il montre comment, le choix de l’échelle

géographique choisie (micro-locale, locale, régionale ou internationale) pour l’analyse,

influence directement les indicateurs utilisés.

Figure 11 : Quatre niveaux d'analyse des effets des Jeux olympiques sur l'organisation spatiale des villes hôtes

(Source : J. Sebastiani, 2003)

Ainsi, dans une problématique d’aménagement d’un territoire en relation avec

l’organisation d’une manifestation sportive, différents indicateurs vont gagner ou perdre en

pertinence ou validité. Cette même réflexion doit être appliquée à des approches quantitatives

(comptables ou économétriques). C. Hautbois aborde cette question dans l’analyse comptable

de l’impact territorial du Centre Régional de Nautisme de Granville (Hautbois, 2003). Ainsi,

par un calcul des flux entrants (injections) et sortant (fuites) du territoire, la délimitation

spatiale de ce dernier va directement influencer les volumes des injections nettes permettant

d’évaluer la valeur ajoutée de l’activité de l’équipement pour le territoire. Ces même principes

sont directement transférables à une problématique de l’impact économique d’une

manifestation.

Page 103: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

41

Tableau 12 : Niveaux d’analyse spatiaux et temporels des indicateurs utilisés

(Source : J. Sebastiani, 2003)

Cette réflexion croise en outre l’échelle spatiale (micro – macro) et temporelle (court

et long terme) et montre les multiples combinaisons possibles dans les protocoles

d’évaluation.

3.1.3. Les différents types d’événementiel sportif de nature

La dénomination générique d’évènementiel sportif recoupe en réalité une grande

diversité de manifestation. Le tableau ci-après tente de synthétiser les diverses distinctions

opérées par les auteurs.

Page 104: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

42

Tableau 13 : Approche typologique des combinaisons possibles pour caractériser un évènementiel sportif de nature

Eléments de cadrage Sous élément de cadrage Distinctions possibles

Type de manifestation - manifestation – événementiel - méga – manifestation - hallmark events Type de manifestation, d’activité

sportive et de milieu Type d’activité et d’espace support

- activité terrestre, - activité aquatique, - activité aérienne, - multi-activités et / ou multi-supports

Cadre institutionnel lié à l’organisation de la

manifestation

- compétition organisée par une fédération, - compétition autorisée par une fédération,

- autre compétition ou manifestation (hors champ fédéral)

Type d’organisateur (certains distinguent la maîtrise

d’ouvrage et d’œuvre de la manifestation)

- fédération, - collectivité territoriale, - association, - opérateur privé - partenariat public-privé

Cadre d’organisation

Type de public et de participant

- participants, - accompagnateurs - spectateurs - organisateur - média

Attractivité et accessibilité des publics à la manifestation

« zone de chalandise »

- internationale, - nationale, - régionale, - départementale, - locale

Rayonnement, diffusion –médiatisation, partenariat

- international, - national, - régional, - départemental, - local

Cadre spatial ou échelle territoriale

Type d’implantation - mono-site, espace ou itinéraire - sites, espaces ou itinéraires en réseau

Périodicité

- permanente, - annuelle, - bi-annuelle, - mensuelle, - ponctuelle (qui n’a pas pour fonction

d’être réitéré), Cadre temporel

Durée de la manifestation

- court (journée), - moyenne (deux à quatre jours – WE ou

long WE), - longue (1 ou plusieurs semaines), - permanente

(Source : Bd bibliographique, tout particulièrement : Liaudat C. 2001,Weinmann G., Monnin P., 1999 ; E. Barget, 1997 ; Ritchie, 1984 – 1987)

Page 105: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

43

Ritchie (1984 – 1987) distingue trois grands types d’événementiel sportif :

- les manifestations à caractère local ou infra-régional, peu étudiées (bien que fortement

représentées dans les sports de nature) mais qui peuvent avoir un impact économique à une

échelle micro-locale, si on questionne l’impact à court terme de son organisation.

- les Méga – manifestations (les plus connues et étudiées – JO, Coupe du Monde,

Championnats continentaux, etc) pouvant avoir un impact durable (à court et long terme) sur

l’activité économique d’une agglomération et de sa région. L’étude peut aussi bien s’attacher

à évaluer les flux financiers (injection) que l’impact en terme d’emploi, d’attractivité

touristique ou de notoriété, d’aménagement du territoire régional, etc.

- et les Hallmark events (Ritchie, 1984) : il s’agit d’événements touristiques ou sportifs

destinés en premier lieu à améliorer la connaissance et l’attrait d’une destination touristique.

La manifestation est mise sur pied dans le but d’accroître la demande touristique dans la

région organisatrice. Pour les plus importants, peuvent être cités comme exemple divers

festivals ou carnavals de renommée internationale (Nice, Rio, Venise, etc.). Les études

d’impact à long terme et à une échelle régionale s’imposent, en questionnant une diversité

d’indicateurs (dynamique de fréquentation, injections et emplois, image, attractivité ou

notoriété, etc.).

C. Liaudat (2001), dans son approche des grandes manifestations, fait le lien entre une

approche en terme de flux ou de mobilité (cf. partie consacrée aux études de fréquentation) et

l’organisation ou emprise géographique d’une manifestation. Il propose d’appréhender les

flux ou trafics selon trois types distincts (les spectateurs, les flux logistiques ou accrédités et le

trafic de base non associé à la manifestation). Sa typologie repose sur trois indicateurs

distincts que sont le volume moyen journalier de participants ; le site de la manifestation :

mono-site ou multi-site et le type d’événement ou de manifestation : à capacité prédéterminée

ou ouvert. Il note que du point de vue du volume de participants, il importe de différencier

l’attractivité totale de l’affluence journalière moyenne et celle de pointe. Les estimations des

valeurs moyennes et de pointe définissent les valeurs de dimensionnement normales et

exceptionnelles. Ces informations sont ensuite primordiales dans l’évaluation économique des

consommations dites touristiques (commerces et services) liées à la manifestation bien que

cette question ne soit pas souvent débattue par les auteurs (cf. analyse de l’impact indirect

développé ultérieurement).

Page 106: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

44

Figure 12 : Typologie des manifestations sportives et culturelles : approche en terme de flux

et de sites

(Source : Liaudat C. 2001)

3.2. Les différents types d’impact économique de l’événementiel sportif

E. Barget (1997) segmente l’analyse selon trois grands types d’impact pouvant être

appréhendée dans une approche à court terme. Les travaux d’évaluation pouvant prendre en

considération un ou plusieurs de ces éléments. Notons que les études relatives aux sports de

nature se concentrent majoritairement sur l’impact touristique au détriment (faute de données

ou d’informations pertinentes) des deux autres.

Tableau 14 : Les trois principaux types d’impact économique de l’évènementiel sportif

Type d’impact Type de flux financiers

Impact touristique Dépenses effectuées par les visiteurs non-résidents (participants à la manifestation, accompagnateurs et spectateurs – visiteurs)

Impact industriel ou lié aux infrastructures sportives

Dépenses de construction (nouveaux équipements, infrastructures ou aménagements structurants ou sportifs) associées à l’organisation (analyse particulièrement pertinente dans le cas de grandes manifestations internationales de type Jeux olympiques ou coupe du monde de football par exemp le)

Impact sur les services lié à l’organisation de la manifestation

Résultant principalement des dépenses du comité d’organisation de l’évènementiel (sans lien avec les dépenses touristiques appréhendées ci-dessus)

(D’après E. Barget, 1997)

Page 107: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

45

3.2.1. Les différents types d’effet sur l’économie du territoire d’accueil de l’événementiel

sportif

D’une manière plus générale, Weinmann G. et Monnin P.(1999) distinguent les

différents effets ou impacts sur l’économie du territoire accueillant la manifestation. En plus

de la distinction - étude à court et long terme - déjà détaillée, ils opposent les effets réels

(matériels versus immatériels) aux pécuniaires et ceux privés aux externes.

Tableau 15 : Effets réels ou pécuniaires sur l’économie d’un territoire accueillant une

manifestation sportive

réels : relative au gain de bien être de la collectivité. Cet effet peut être : - matériel ou tangible (lié à un nouvel aménagement améliorant la qualité de vie des populations locales) - ou immatériel ou intangible via un gain d’attractivité du territoire dynamisant le système touristique et donc les activités économiques (gain estimé dans ce cas via les dépenses qui auraient du être engagée par la collectivité, sans la présence de la manifestation, pour attendre le même résultat)

Effets – impacts sur

l’économie du territoire d’accueil ou pécuniaires : injections monétaires (injections d’argent neuf dans le territoire)

directement imputables à l’organisation de la manifestation ; effet redistributif distinguant le gain de certain individus du territoire imputable à la perte (associée à la consommation de visiteurs lors de la manifestation) de personnes extérieures à ce même territoire

(Source : d’après Weinmann G. et Monnin P., 1999)

Tableau 16 : Effets privés ou externes sur l’économie d’un territoire accueillant une

manifestation sportive

privés : tous les coûts ou bénéfices pouvant être intégré à la comptabilité d’un agent économique sont considérés comme privé (par exemple : salaires, achats de matière première, de services, etc.). Notons que même le plaisir que prend le spectateur quand il assiste au spectacle, peut être comptabilisé car il s’agit dans le cas d’une manifestation payante de la contrepartie de l’achat de son billet d’entrée. Effets – impacts sur

l’économie du territoire d’accueil externe : tout ce qui ne donne pas lieu à une compensation financière. Les

coûts environnementaux par exemple sont des effets externes car la dégradation du milieu naturel n’est pas compensée par l’agent économique responsable du projet. Mais il peut aussi s’agir d’avantage : exemple d’un individu qui profiterait d’un équipement à l’issu d’une manifestation sans voir contribué à son financement.

(Source : d’après Weinmann G. et Monnin P., 1999)

Page 108: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

46

3.2.2. Les différents types de questionnements - problématiques liés à l’impact

économique de l’événementiel sportif

Le choix de la méthode utilisée sera comme le propose G. Weinmann, P. Monnin, 1999,

directement dicté par le type de questionnement ou de problématique de l’étude d’impact

économique d’un événementiel sportif. Ainsi, selon la question posée (ou la commande dans le

cas d’une prestation), le choix de la méthode semble s’imposer de lui-même. Comme pour

l’approche territoriale de l’impact économique, il semble possible de distinguer des approches

purement quantitatives (à dominante comptable et économétrique) de celles plus qualitatives.

Avant de détailler les méthodes dans la partie suivante, il faut reconnaître la complémentarité de

ces deux regards, tout particulièrement dans le cas d’une entrée territoriale.

Tableau 17 : Relation entre « problématique » et « méthode » dans les études d’impact

économique de l’événementiel sportif de nature

Type de questionnement ou de problématique d’étude

Type de méthode à mobiliser pour répondre au questionnement initial

Etude d’opportunité pour un entrepreneur privé

Calcul de la rentabilité financière, approche comptable et prévisionnelle, préfaisabilité de projet

Etude d’opportunité pour une collectivité territoriale

Analyse Coûts - Bénéfices

Evaluation d’une aide financière publique

Analyse Coûts - Bénéfices

Impact macro – économique à court terme, justification d’une aide financière publique

Injections et fuites régionales, estimation de multiplicateurs

Approches quantitatives et économétriques

Impact macro – économique à long terme

Modélisation économétrique, observatoire

Impact en terme d’attractivité du territoire

Enquête de notoriété, communicationnelle ou d’image

Approche qualitative Impact sur l’aménagement du

territoire régional ou national Approche qualitative : diagnostic territorial, des infrastructures et équipements structurants

(Source : d’après Weinmann G., Monnin P., 1999 pour les approches quantitatives et P. Mao, 2006)

Page 109: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

47

3.3. Les différentes méthodes d’évaluation des impacts économiques des évènementiels

sportifs

3.3.1. Etude d’opportunité et de pré-faisabilité d’un événementiel sportif

Il s’agit de méthodes classiques en management de projet. Elles visent à définir la pré-

faisabilité du projet d’événementiel afin de juger de l’opportunité de son organisation par un

opérateur privé (ou dans certains cas, public). Sont présentées ci-après les étapes habituelles

constitutives d’une étude d’opportunité d’un projet territorial appliqué à un événementiel

sportif.

Tableau 18 : Les quatre étapes d’une étude de pré-faisabilité d’un projet d’événementiel

sportif

Etape 1 : définition du concept d’événementiel sportif Cette première étape doit répondre sommairement à quatre questions distinctes :

1. Quel est le projet d’événementiel ? (type et caractéristiques de la manifestation et de l’organisation, positionnement concurrentiel face aux manifestations existantes, etc.)

2. Existe-t-il un marché pour un tel évènement ? (attentes ou besoins exprimés, taille et caractéristique de la clientèle et du marché, dynamique et spécialisation du secteur d’activité, type et nombre d’événementiels concurrents, part de marché envisagée, etc.)

3. Le projet est-il pertinent d’un point de vue territorial ? (existe t’il un (des) territoire (s) pouvant accueillir ce type d’événement, adéquation du concept avec les cadres législatifs et réglementaires, etc.)

4. Le projet peut-il être viable économiquement ? (capacité de financement du projet, retombées directes ou indirectes, estimation du coût global de l’organisation de la manifestation, type de co-financement mobilisable ou des partenariats possibles, etc.) Etape 2 : réalisation d’un pré-projet sommaire (dans l’hypothèse d’une réponse positive aux quatre questions de l’étape 1) La réalisation du pré-projet a pour fonction de dimensionner le concept de l’événementiel (dossier de pré-financement, échéanciers prévisionnel, proposition de portage juridique - maîtrise d’ouvrage et d’œuvre de l’opération – possibilité de localisation, interlocuteurs et partenariats pressentis, types d’agréments ou habilitations nécessaires et de cibler les interlocuteurs potentiels, etc.). Il s’agit d’un document de présentation afin de démarcher l’ensemble des acteurs qui sont pressentis pour l’organisation de la manifestation.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

48

Etape 3 : étude d’opportunité ou de pré-faisabilité de projet (dans l’hypothèse d’une déclaration d’intérêt portée au pré-projet par un certain nombre d’acteurs territoriaux). Cette étape pré-opérationnelle vise à définir un concept d’événementiel, son positionnement territorial et d’image avec des réponses à l’ensemble des choix stratégiques, organisationnels et financiers contenus dans le pré-projet (étape 2). Sur un volet économique, elle s’apparente à une étude de marché et débouche sur le montage d’un dossier de financement. Elle doit faire la preuve de la viabilité et de l’opportunité de la réalisation de l’opération. L’objectif est de permettre à l’ensemble des partenaires du projet de valider leur participation au montage de la manifestation. Etape 4 : étude de faisabilité du projet (ou dossier de mise en œuvre de l’opération). Cette dernière phase vise à présenter le dossier technique de mise en œuvre de l’opération en présentant l’ensemble des modalités d’organisation (partenariales, organisationnelles, la planification des tâches, la localisation géographique, les montages financiers, etc.) devant conclure la phase de conception de l’opération.

(Source : P. Mao, 2006)

Ce type d’étude d’opportunité et de pré-faisabilité d’un événementiel sportif est

courant, mais ne donne que très rarement lieu à publication (hormis pour de grandes

manifestations de type JO - Jeanrenaud C., Stritt M.-A., Voillat F. (1998), l’impact

économique des Jeux olympiques de Sion 2006 ou la coupe du monde de football -

Kurscheidt, M. et Rahmann, B. (1999) exemple de la World Cup 2006 en Allemagne). Il est

pourtant possible d’intégrer ces éléments aux évaluations économiques ultérieures afin

d’apprécier les différences entre la pré-faisabilité du projet (prévisionnel financier) et les

résultats réalisés ou obtenus (évaluation économique et bilan comptable ex-ante de la

manifestation).

3.3.2. Méthode coûts - bénéfices – Calcul d’impact localisé via des indicateurs micro-

économiques

Comme pour une approche territoriale (cf. chapitre Impact socio-économique des

sports nature et développement territorial), cette méthode permet de dresser un inventaire des

coûts et des bénéfices résultant de la mise en œuvre d'un projet pour un territoire particulier.

Cette analyse est principalement conçue comme une méthode d'aide à la décision à l’attention

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

49

des collectivités territoriales. Elle permet d’évaluer l’opportunité de réaliser (ou de réitérer) un

projet déterminé (préfaisabilité de projets et évaluation des politiques publiques, justification

a priori ou a posteriori du bien fondé de la démarche). Divers auteurs ont montré la possible

application de ce protocole aux évènementiels de tous types (pour les grands évènementiels

sportifs cf. Weinmann G., Monnin P., 1999 ou Carrier R., 2005 ; pour ceux liés aux sports de

nature, F. Naudin, 2005 ; M. Langenbach, 2005 ; G. Pailheiret, 2005, etc.).

Afin d’évaluer l’ensemble des coûts et bénéfices liés à l’organisation d’un

événementiel, il s’agit comme le préconisent Weinmann G., Monnin P. (1999) de distinguer

trois sous bilans comptables distincts : organisateurs, visiteurs et territoire d’étude. Seuls

quelques éléments clés sont ici présentés (se référer à leur étude pour de plus amples

développements).

Figure 13 : Modèle d’analyse coûts et bénéfices appliqué aux manifestations sportives

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

- Coûts et bénéfices des organisateurs : recettes et frais directement liés au

déroulement de la manifestation : fonctionnement et frais d’infrastructure.

- Coûts et bénéfices des visiteurs : somme des surplus à consommer individuel

des visiteurs. « La différence entre le montant maximal qu'un individu est prêt à payer pour

acquérir un bien et le montant effectivement payé (ticket d’entrée) est appelée surplus du

consommateur et correspond à un gain net pour celui-ci ».

- Coûts et bénéfices pour le territoire d’étude ou la société : ici il faut distinguer

ce qui est de l’ordre des coûts et bénéfices marchands (frais d’infrastructure supporté par la

collectivité, augmentation de la productivité des facteurs) et non marchands (effet d’image

et de notoriété, impact environnemental, congestion, etc.).

Page 112: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

50

Figure 14 : Synthèse et mise en perspective des coûts et bénéfices d’une manifestation

sportive

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

Quelques études ont tenté partiellement d’appliquer cette méthode à des évènementiels

sportifs de nature. C’est le cas par exemple, des travaux de M. Langenbach pour le CDFFME

Ardèche (2005) sur l’impact économique de Joueurs de Blocs en Ardèche (territoire de Berias

et Casteljau).

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Figure 15 : Impacts économiques et territoriaux de Joueurs de Blocs 2005

(Source : M. Langenbach, CERMOSEM - UJF, 2005)

Le même type d’approche est développé par F. Naudin (2005) sur le raid du Pic Saint

Loup. Ces deux études montrent la difficulté de développer cette méthode dans son ensemble.

Si l’approche coûts - bénéfices est facile à mettre en œuvre pour les postes comptables liés à

l’organisation, ils deviennent beaucoup plus aléatoires dans l’analyse des postes « visiteur » et

« territoire d’accueil » (cf. tableau page précédente). Même si divers outillages économétriques

existent (cf. Weinmann G., Monnin P., 1999), l’évaluation de certains coûts – bénéfices et tout

particulièrement ceux non-marchands restent sujets à de grandes approximations. Ainsi, certains

auteurs préfèrent lister les différents postes comptables sans pour autant les quantifier. Cette

approche perd dès lors une grande partie de son intérêt en n’offrant qu’un bilan partiel (et

parfois partial) de l’impact économique de la manifestation.

Page 114: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

52

3.3.3. Etude d’impact macro-économique à court terme d’un événementiel sportif

Cette méthode a pour hypothèse initiale que l’organisation d’une manifestation

sportive influence directement l’économie de la région qui l’accueille. Ainsi, le déroulement

de l’événement s’accompagne d’une hausse de l’activité économique locale dynamisée par

l’arrivée de nouvelles sources de revenus (appelées injections ou « argent neuf » dans les

études canadiennes).

Calcul de l’injection initiale

Ces injections monétaires sont de deux types. Les premières relèvent de

l’organisation elle-même de la manifestation qui va avoir un impact direct sur le circuit

économique régional (subventions, prestations de services, salaires, recettes fiscales, etc.).

Comme le développent J-J. Gouguet et J-F. Nys (1993), l’étude d’impact économique de

court terme suit le chemin suivant : les flux financiers nés hors du territoire analysé et

bénéficiant à des agents résidants constituent une injection monétaire qualifiée de brute (E.

Barget, 1997). En effet, si les sommes versées en traitement et salaires bénéficient

directement à la région, pour ce qui concerne l’achat des biens et des services, il est nécessaire

de déduire les fuites de consommation intermédiaire (si le produit est acheté à l’extérieur,

seule la marge du revendeur constitue une injection nette). Dans l’optique d’identifier les flux

à l’œuvre, il paraît indispensable de schématiser les échanges entre le territoire et l’extérieur,

par la construction d’un circuit économique régional du spectacle sportif (constitué

schématiquement d’entreprises et de ménages).

Figure 16 : Représentation

schématique du circuit économique

régional et des injections liées à

l’organisation d’un évènementiel

sportif.

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

Page 115: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

53

Cette approche peut bien évidemment être complexifiée avec une délimitation

territoriale multiple. Dans l’exemple de l’impact économique du club de basket-ball du

Limoges C. S. P. développé par X. Bonnafy, V. Riffaud, (1988), il est possible de distinguer

le circuit économique « ville de Limoges » et celui plus englobant du « Limousin » et de

multiplier les relations – liens (flux monétaires à l’intérieur du système, entrants – sortants ;

injections et fuites) entre les divers agents économiques régionaux. L’évaluation de l’impact

économique va de fait connaître des variations importantes selon le périmètre du territoire

définit par l’observateur.

Figure 17 : Schématisation du circuit économique de la Région de Limoges

(Source : Bonnafy X., Riffaud V., 1988)

Le second type d’injection est lié aux visiteurs (participants, accompagnateurs et

spectateurs) qui participent ou assistent aux épreuves et vont effectuer des dépenses de

consommation dans la région auprès des

commerces et services locaux.

Figure 18 : Part des dépenses des

spectateurs incluses dans l’injection

initiale

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

Page 116: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

54

Parfois qualifiées d’impact indirect de la manifestation, les dépenses des participants

ont une place centrale dans nombreuses méthodes d’évaluation. C. Maurence (2005)

concentre même son attention sur cet indicateur pour évaluer l’impact d’un évènementiel (se

référer à sa contribution pour une analyse fine et critique des modalités d’évaluation de

l’impact indirect d’un événementiel sportif de nature). Il justifie cette entrée privilégiée par

deux raisons principales :

- les impacts directs liés à l’organisation de l’événementiel sont facilement

identifiables (faible nombre d’interlocuteurs, méthodologies comptables connues, circuit

économique peu complexe). Dans le cas des manifestions liées aux sports de nature, ces

retombées primaires semblent secondaires pour un territoire, du fait que l’organisation repose

fréquemment sur un fort recours au bénévolat (pas ou peu de salariat), un faible niveau et une

réversibilité des équipements ou d’aménagements mis en place associé à un faible nombre

d’injections issu de l’externalisation des dépenses commerciales ou de prestations de service

de l’organisation (conséquence directe de la faible structuration des systèmes économiques

locaux où se déroulent les manifestations) ;

- la nature de la commande ou les attendus de l’évaluation économique d’un

événementiel portent essentiellement sur les retombées du déroulement de la manifestation

pour son territoire d’accueil. Ainsi, les élus, techniciens ou organisateurs (cf. propos

développés précédemment) cherchent à justifier ou légitimer leur participation ou l’ancrage

territorial de l’événement ; et donc visent à estimer l’impact de ce dernier sur l’économie

(commerces, services, emplois, etc.) locale.

Il existe trois façons principales d’estimer l’impact indirect associé aux dépenses des

participants :

1) l’utilisation de données de cadrage caractérisant la consommation touristique globale

(données macro-sociologiques définissant les consommations touristiques) ou spécifique

(enquête par filière ou par territoire) servant de multiplicateur au nombre de spectateurs pour

définir par approximation les impacts indirects. Cette méthode a le mérite de simplifier

l’estimation, elle est d’ailleurs fréquemment utilisée dans le secteur touristique (CDT, CRT,

Observatoires locaux) pour estimer globalement le chiffre d’affaires d’un espace particulier.

Dans le cas présent, vu les spécificités locales et des publics, cette méthode semble ne pouvoir

offrir que des ordres de grandeur difficilement justifiables, méthodologiquement parlant.

Page 117: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

55

2) la réalisation d’enquêtes auprès des socioprofessionnels du secteur touristique afin

d’identifier le surplus de consommation locale pouvant être directement imputable à

l’organisation de la manifestation. Cette approche est fréquemment réalisée lors de l’analyse

de grands événementiels sportifs de type Jeux Olympiques (Brönnimann, M., 1982 ;

Government of Canada, 1986 ; Government of Canada, 1986 ; Brunet, F. 1993 et 1996 ;).

Différents protocoles d’enquête sont envisageables : enquêtes directes par questionnaires

auprès des prestataires de services, comparaison des recettes des commerces et services durant

l’événementiel avec celles d’une période similaire antérieure, évaluation des capacités

d’accueil et taux d’occupation avant – pendant – après permettant une analyse de l’impact à

court et long terme, évolution des dépenses ou retraits bancaires, etc.

Figure 19 : Etude des retombées indirectes du festival « Visa pour l’Image », 2002 par

enquête auprès des structures d’hébergement touristique

(Source : E. Maurence 2002 - 2005)

E. Maurence (2005) présente l’exemple de l’étude d’impact du festival « Visa pour

l’image » menée en 2000 et 2003. Un échantillon représentatif de 360 structures (hôtels,

restaurants et commerces) a été enquêté lors du déroulement de la manifestation. Il note que si

pour les hébergeurs, ces données sont directement exploitables, celles des consommations

courantes restent partielles et imparfaites (il est, de plus, difficile de dissocier celles qui

peuvent être directement associées aux publics de la manifestation pouvant encore être

Page 118: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

56

segmentées en sous-catégories –organisateurs, participants, accompagnateurs, publics, etc. et

celles liées à d’autres phénomènes de consommation sans lien avec l’événementiel se

déroulant sur le territoire – excursionnisme, tourisme, résidents, etc. ; cf. J-L. Chappelet,

Evénements sportifs et développement territorial, 2004).

3) la réalisation d’enquêtes de consommation directement auprès des participants (cf.

distinction réalisée ci-après). Il s’agit de la méthode la plus fréquemment mise en œuvre.

Selon les auteurs, une diversité de publics est prise en compte. Weinmann G., Monnin P.

(1999) analyse l’incidence de ces choix méthodologiques sur le calcul de l’injection nette.

Une approche transversale permet d’identifier certains choix méthodologiques, qui

immanquablement possèdent tous, certains avantages, inconvénients ou limites.

Tableau 19 : Quelques exemples d’estimations des dépenses de consommation et des choix des publics pris en compte

Références des travaux et type d’événementiel

Choix méthodologiques liés à l’évaluation des

consommations de type touristique des publics

Type de biais pouvant être identifiés dans le calcul de l’injection nette (pour le territoire)

E . Maurence (2005), 100 Km de Millau

Dépenses des coureurs, accompagnateurs (dépenses effectuées avec ou sans les coureurs) et visiteurs

N’intègre pas les dépenses des organisateurs (salariés et bénévoles) ; ne distingue pas les visiteurs venus spécifiquement pour la manifestation et ceux en villégiature temporaire dans le territoire

R. Carrier (2005), course de masse

Coureurs et accompagnateurs N’intègre pas les dépenses des organisateurs (salariés et bénévoles), ni les spectateurs. Ne distingue pas les publics locaux et non locaux

URBSFA (1994). Effets du championnat d’Europe de football sur l’économie belge

Spectateurs Distingue les spectateurs étrangers et belges dans l’enquête de consommation, mais intègre les deux dans le calcul de l’injection initiale

KPMG Peat Marwick Impact économique des JO de Sydney Olympics

Analyse des consommations touristiques dans la Région de Sydney

Associe indifféremment les publics venus spécialement pour les JO en Australie et les vacanciers profitant de leurs séjours pour participer comme spectateur à une ou plusieurs épreuves

Scherly F., Breiter M. (2002), Athletissima Lausanne, 2001

Segmentation très importante des publics : médias, spectateurs, athlètes, bénévoles, « hôtes », excursionnistes, indigènes, etc.

La consommation de chaque sous population est étudiée et décrite Mais toutes les consommations (locaux – extérieurs ; organisation – participants - visiteurs) sont ensuite cumulées pour évaluer les effets économiques directs de la manifestation

Ces quelques exemples montrent la complexité du calcul des injections initiales liées

aux consommations « touristiques » et la difficulté malgré toute les précautions

méthodologiques posées par les auteurs (qui explicitent en outre très clairement dans les cas

cités leur protocole) de différencier les flux entrants (associés spécifiquement à la

manifestation étudiée) et les ré-investissements internes au système économique étudié.

Page 119: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

57

L’ensemble de ces choix vise fréquemment à sur-évaluer le volume de l’injection nette (voire

distinction brute et nette proposée préalablement in J-J. Gouguet et J-F. Nys, 1993 et E.

Barget, 1997) d’un point de vue territorial.

Quel que soit le protocole choisi, il s’agit d’opérer une segmentation des publics qui

seront ensuite enquêtés via des enquêtes de consommation spécifiques détaillant leurs

différents postes de dépenses (hébergement, alimentation, services, etc.). Le tableau précédent

présente les différents types de publics enquêtés selon les études : il est possible de distinguer

les organisateurs (salariés et bénévoles), les médias (journalistes, équipes techniques, etc.), les

spectateurs (parfois classés selon leur origine géographique – locaux, régionaux, nationaux,

étrangers par exemple ou encore « hôtes », excursionnistes, indigènes dans les études suisses),

les athlètes et les accompagnateurs, etc. E. Maurence (2005) propose une analyse fine de

l’échantillonnage et des techniques d’enquête.

Figure 20 : Analyse des retombées globales des « 100 Km de Millau » et segmentation des

populations étudiées

(E. Maurence, 2005)

Calcul de l’impact total et de l’impact induit

Une fois l’injection initiale définie (organisation + consommations des publics au sens

large), il est possible de calculer l’impact total à court terme de la manifestation sur le

Page 120: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

58

territoire étudié par l’utilisation d’un multiplicateur (même démarche que celle présentée dans

les effets secondaires et facteur multiplicateur des dépenses locales dans l’impact territorial

des sports de nature - J. Tuppen et T. J. James,1993 ; Hautbois, 2003)

L’impact induit est ensuite défini par déduction de l’impact primaire (injection

initiale nette) à l’impact total. Il correspond aux diverses rondes de dépenses et de revenus au

sein du territoire via des vagues successives de redistributions internes par le biais des

entreprises et commerces locaux (salaires et dépenses de consommation confondus).

Ainsi, le processus de multiplication va se mettre en œuvre à partir de l’injection

initiale nette. En effet, cette injection va donner naissance à des revenus pour des agents

économiques locaux, qui vont à leur tour réaliser des dépenses ; ainsi s’amorce un mécanisme

de création de revenus et de dépenses. Ce processus va s’amortir via des fuites (dépenses hors

du territoire étudié) intervenant lors de chaque ronde. L’amortissement (nombre de rondes ou

de période de ré-investissement local) sera d’autant plus rapide que l’économie est ouverte sur

l’extérieur, ce qui sera d’autant plus le cas que le territoire est de petite taille, et sa structure

économique peu diversifiée (E. Barget, 1997).

Figure 21 : Schéma de présentation du mécanisme du multiplicateur régional

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

Weinmann G., Monnin P. (1999) montrent qu’il existe 3 formes principales de

multiplicateur. Ils soulignent en référence à Crompton (1995) que seul le multiplicateur total

Page 121: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

59

est à même d’évaluer l’impact territorial global d’une manifestation car il traduit « qu’un

investissement de X francs entraîne une hausse de revenu de kX francs pour la collectivité ».

Tableau 20 : Les trois formules de calcul du multiplicateur territorial

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

E. Barget, 1997 décrit en outre les trois modèles principaux de calcul du

multiplicateur. Chaque modèle a ses propres spécificités (dépendant principalement des

éléments pris en compte dans le calcul – type d’injection, de fuite et de redistribution) .

Tableau 21 : Les trois modèles de calcul du multiplicateur régional

Modèles de multiplicateur

Principe Références

Multiplicateur de Leontief

Ou input-output

Multiplicateur d’offre, spécifique à chaque circuit économique reposant sur l’identification des échanges interindustriels. Lourd à mettre en œuvre d’un point de vue statistique et des données nécessaires.

KPMG Peat Marwick (1993) Burns J P et Mules T J (1989) Schaffer W A, Jaffe B L et Davidson L S (1994) Miller H. J, Jackson R W (1988)

Multiplicateur de la base économique

Multiplicateur de demande. Met l’accent sur l’arrivée d’argent neuf dans la région qui constitue pour elle la source de croissance. Deux secteurs identifiés : basique (provoquant un afflux exogène de capitaux) et non basique (entreprises et services répondant principalement aux besoins de la population résidente). Le plus facile à mettre en œuvre avec des données facilement mobilisables.

W A Shaffer, L S Davidson (1975) Gouguet J-J et Nys J-F (1994)

Multiplicateur keynésien

Multiplicateur de demande. Met l’accent sur les fuites hors du circuit régional Solution intermédiaire d’un point de vue de la mise en œuvre entre les deux multiplicateur pré-cités (si certaines données sont disponibles à l’échelle du territoire étudié)

Benezis O., 1995 Sanroma J-C, Heughebaert S et Ledgard F (1996) Stritt M-A, Voillat F (1998)

(D’après E. Barget, 1997)

Page 122: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

60

En guise de synthèse, il est possible de schématiser l’ensemble des démarches suivies

pour une étude d’impact macro-économique à court terme d’un événementiel sportif grâce à

la figure ci-après et les principaux types d’informations à collecter (tableau ci-dessous).

Figure 22 : Les différentes étapes d’une étude macro-économique à court terme d’une manifestation sportive

Tableau 22 : Les différentes informations nécessaires pour mener une étude macro-économique à court terme d’une manifestation sportive

(D’après E. Barget, 1997)

Etudes « ex-ante » Dépenses de construction

Investissements publics et privés liés à l’organisation de la manifestation

Dépenses de fonctionnement

Recettes et dépenses de fonctionnement du comité d’organisation de la manifestation

Fréquentation de la manifestation

Dénombrement des spectateurs et détermination de la proportion de visiteurs extérieurs ; Distinction des grandes catégories de visiteurs (participants, accompagnateurs et visiteurs)

Etudes « ex-post » Enquête auprès des visiteurs

Enquête de consommation touristique ; calcul de la consommation locale pour les catégories de visiteurs choisies selon les postes de dépenses.

Enquête auprès des commerces et services bénéficiaires

Analyse comptable des retombées indirectes de la manifestation, et de injections ou fuites liées aux différentes rondes de ré-investissement local, évaluation de la durée d’amortissement

(Source : Stritt, M.-A. et Voillat, F. (1998). L’Impact économique des Jeux

Olympiques Sion 2006, CIES, Neuchâtel)

Page 123: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

61

Tableau 23 : Essai de mise en perspective de la méthode coûts – bénéfices avec l’évaluation de l’impact macro-économique à court terme d’un événementiel sportif

Méthode Avantages Inconvénients

Etude d’impact à dominante micro-économique

Coûts -

bénéfices

Calcul de l’impact

économique de la

manifestation

Réalisation d’un bilan comptable permettant d’évaluer directement l’impact économique global et consolidé d’une manifestation. Approches comparatives possibles Intégration des impacts marchands et non marchands

Complexité méthodologique et difficultés de la mise en œuvre de l’évaluation de certains postes comptables. Nombreuses approximations possibles ; marges d’erreurs difficilement estimables (surtout pour les impacts non-marchands) Mode d’évaluation pas directement applicable à un territoire particulier

Etude d’impact à dominante macro-économique

Calcul de l’injection nette

Ou Impact primaire

Calcul de l’impact

économique de la

manifestation sur le territoire

d’accueil

Relative simplicité de mise en œuvre méthodologique (enquêtes de fréquentation et de consommation associées à un bilan comptable lié à l’organisation de la manifestation) Facilité de recueil des informations liées aux financements extérieurs de la manifestation Seule méthode directement applicable à un contexte territorial donné

Biais classiques liés à des techniques d’enquête quantitatives (échantillon, segmentation éventuelle des publics, extrapolation nécessaire, méthode de passation de l’enquête, etc.) nombreux autres biais identifiés in Barget, 1997 et Weinmann G., Monnin P., 1999 Selon les études de cas : n’intègre pas obligatoirement de dimension locale ou micro-locale dans l’analyse de l’impact (question relative aux dépenses totales du consommateurs – spectateurs ; déplacement et séjour confondus) et autres injections dans le système économique régional ou national (évite les problèmes liés à une délimitation trop fine du territoire)

Calcul de l’impact total

via la détermination

d’un multiplicateur

local ou régional

Impact total = injection nette

* facteur multiplicateur

Donne une estimation globale et totale de l’impact généré par la manifestation à court et moyen terme pour le territoire d’étude

Impose un certain nombre d’approximation dans le calcul du multiplicateur et dans l’échelle de temps prise en compte Complexité méthodologique selon les formes et types de multiplicateurs utilisés

Détermination de l’impact

induit

Impact induit = Impact total – Injection nette

De fait, l’impact induit cumule les avantages et inconvénients des impacts primaire et total

idem

(Source : P. Mao, 2006)

Page 124: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

62

3.3.4. Impact macro – économique à long terme et impact sur l’aménagement du

territoire régional ou national

Ces deux types d’impact (macro – économique à long terme et impact sur

l’aménagement du territoire régional ou national) sont ici cités à titre indicatif afin de

compléter le panel de méthodes applicables aux manifestations sportives. Ces approches

s’appliquent presque exclusivement aux grands évènementiels de renommée internationale

qui impliquent par l’intermédiaire d’une importante planification et plan d’aménagement ou

d’équipement, une modification durable de la structuration du système économique et

géographique régional ou national. Dans le champ thématique des sports de nature traité ici,

cette perspective semble, à bien des égards, inopérante dans son ensemble (certaines idées

peuvent pourtant être retenues dans le cas de la construction d’une infrastructure structurante

et pérenne associée à l’organisation d’une manifestation).

Les effets à long terme des manifestations sont appréhendés par les économistes sous

l’angle de l’impact des infrastructures et nouvelles installations sportives ou à vocation

collective (transports, commerces et services nouveaux, etc.) sur le territoire, une fois que les

effets à court terme sur le système économique localisé (injection directe – indirecte,

processus de redistribution lié au multiplicateur) se sont estompés.

Figure 23 : Cadre d’analyse des impacts économiques à long terme d’une manifestation ou infrastructure sportive

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

Page 125: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

63

Les impacts à long terme sont donc de deux types :

- les effets additifs ou génératifs qui tendent à évaluer le gain de productivité du

territoire d’accueil suite au déroulement de la manifestation. Les indicateurs utilisés sont

associés à l’emploi (création, compétence - qualification et savoir-faire), à l’organisation,

l’accroissement (qualitatif et quantitatif ) et la diversification de la production ou encore à la

capacité du territoire à attirer de nouvelles entreprises.

- les effets peuvent aussi être redistributifs, c’est-à-dire provoquer un transfert et une

mise en concurrence liés à l’organisation d’un évènementiel, des flux de fréquentation, des

agents productifs ou encore des fonds d’investissement ou dotations de fonctionnement issus

des échelons territoriaux supérieurs. Ainsi, le développement du territoire d’accueil de la

manifestation se fait au détriment d’autres espaces, impliquant un impact négatif sur d’autres

systèmes économiques localisés.

L’ensemble des protocoles économétriques et d’observation sont largement développés

par G. Weinmann, P. Monnin (1999) ; s’y référer pour de plus amples informations.

Les conclusions de leur synthèse bibliographique montrent que si ces méthodes sont

opératoires dans l’analyse de l’impact des grandes infrastructures territoriales (autoroutes,

aéroports, universités, pôles technologiques, etc.), leur application au domaine du sport donne

des résultats peu ou non significatifs (faible place du sport dans l’économie en générale,

simple substitution des dépenses des individus affectés aux loisirs, etc. - Rosentraub M. S.

(1997) ; Euchner C. C. (1993) ; Baade R. A. et Dye R. F. (1988) ; Baade R. A. et Dye R. F.

(1990) ; Baade R. A. et Sanderson, A. R. (1997)). Ces limites rendent très hypothétiques le

transfert de ces protocoles aux sports de nature dont le développement reposent sur des

équipements bien moins structurants (à l’échelle régionale ou nationale) que ceux des sports

collectifs et traditionnels.

L’impact sur l’aménagement du territoire régional ou national peut aussi être

appréhendé d’une manière plus qualitative (sans protocole d’évaluation économétrique).

J. Sebastiani (2003) montre l’intérêt de cette approche dans l’analyse de l’évolution des

infrastructures et équipements des jeux olympiques d’hiver dans l’arc alpin et leurs effets en

terme d’aménagement régional. En rassemblant de multiples indicateurs, il est possible

d’approcher le rôle et la place de la manifestation dans les recompositions et dynamiques

territoriales, d’évaluer les politiques sportives et publiques mises en oeuvre ; tout en

développant des approches comparatives. Cette perspective d’évaluation est pour sa part

Page 126: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

64

directement applicable et ouvre des pistes de recherche fécondes dans le champ des sports de

nature.

Figure 24 : Approche comparative de la part du budget des Jeux Olympiques d’hiver

consacrée aux équipements sportifs – des JO de Chamonix, 1924 à ceux de Turin, 2006

(Source : J. Sebastiani, 2003)

3.3.5. Impact en terme d’attractivité du territoire d’accueil de la manifestation

Le dernier type d’effet pouvant être intégré dans les protocoles d’évaluation de

l’impact d’une manifestation sportive concerne le gain d’attractivité du territoire d’accueil de

la manifestation. Car comme l’illustre l’atelier des Rencontres de l’AFIT 2004,

l’événementiel devient un des éléments centraux dans les stratégies de positionnement ou de

repositionnement des territoires. Cette notion d’attractivité recoupe différentes dimensions

qu’il s’agit de distinguer. Elle concerne simultanément la capacité de la manifestation :

- à attirer et faire revenir différents publics ;

- à influencer et valoriser l’image et les représentations du territoire d’accueil ;

- à dynamiser localement le tissu social ou associatif et à devenir un vecteur

identitaire, d’animation et de cohésion communautaire locale.

De nombreux travaux approchent cette question d’un point de vue qualitatif, tout

particulièrement dans le domaine des événementiels culturels (voir à ce sujet les différents

Page 127: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

65

numéros des Cahiers Espaces, le n°31 – festival, création, tourisme et image (1993) ; le n°37

– tourisme et culture (1994) ; n°74 – événements, tourisme et loisirs (2002).

Dans les études d’impacts économiques des événementiels sportifs au sens large, ces

effets sont très fréquemment cités et identifiés comme paramètres à prendre en considération

dans l’évaluation globale (J. Sebastiani 2003 ; M.-A. Stritt, et F. Voillat, 1998 ; J-J. Gouguet

et J-F. Nys, 1993 ; pour ne prendre que quelques exemples), mais considérés comme des

externalités (c’est-à-dire effets bénéfiques mais qui échappent au marché des fonctions

d’utilité ou de production ; et donc de fait, ne peuvent être quantifiés).

D’un point de vue quantitatif, seuls quelques travaux sur les effets à long terme sur le

secteur touristique semblent exister. G. Weinmann et P. Monnin (1999) en proposent une

synthèse. Ces travaux s’intéressent au gain d’attractivité d’une destination (station, bassin

touristique ou région) en terme de fréquentation suite à l’organisation d’un grand

événementiel sportif. Les résultats s’appuient sur une étude des capacités d’accueil menée sur

un période de 5 à 25 ans (avant – pendant et surtout suite à la manifestation en analysant les

courbes de tendances et leurs différentes inflexions) . Le tableau ci-dessous présente les

principales conclusions de ces démarches.

Tableau 24 : Impact à long terme des manifestations sportives sur le secteur touristique

(Source : Weinmann G., Monnin P., 1999)

Page 128: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

66

3.4. Deux exemples de méthodologies innovantes d’évaluation des impacts économiques

des évènementiels sportifs

Quelques méthodes innovantes ont vu le jour ces dernières années. Elles sont basées

principalement sur des outils informatiques ou sur des modèles économiques de plus en plus

précis (mais aussi complexes) et développés. Il est ainsi difficile d’apprécier la pertinence de

telles méthodes du fait d’un effet « boite noire » des protocoles d’évaluations mis en œuvre.

3.4.1. Méthode MEETS – Processus analytique hiérarchisé

Le Modèle d'évaluation économique du tourisme sportif (MEETS) : Source de la présentation

de la méthode MEETS : http://www.veilletourisme.ca/fr (extraits ci-après de la présentation de

la méthodologie issus du site internet)

L'Alliance canadienne du tourisme sportif (ACTS) a mis au point un outil

informatique (traitement des données) et internet (interface utilisateur) pour évaluer l'impact

économique des événements sportifs canadiens sur les territoires d’accueil. Il a été créé en

partenariat avec Sport Canada, la Commission canadienne du tourisme (CCT), l'Institut

canadien de recherche sur le tourisme (ICRT) du Conference Board du Canada et

l'Association canadienne des bureaux de tourisme et de congrès. Cet outil permet d'évaluer

l'impact économique des événements sportifs, depuis les compétitions internationales

jusqu'aux tournois « intercommunautés ». MEETS fonctionne sur la base d'une méthodologie

d'intrants / extrants (injections / fuites) et de techniques économétriques de modélisation

(analyse a priori assez proche des études micro-économiques à court terme détaillées

précédemment, mais automatisant la démarche en intégrant des indicateurs ou variables

macro-économiques). Il utilise les dernières données disponibles de Statistique Canada, en

plus d'incorporer la structure de taxation locale et provinciale de la communauté.

Entre 2002 et 2005, cette méthode a été appliquée à de nombreux événementiels

sportifs : Viessmann FIS World Cup 2005 ; 2006 IIHF World Junior Championship ; XIes

Championnats du monde de la FINA ; 2005 Bell Capital Cup ; 2004 Nokia Brier ; 3es

Championnats du monde d’athlétisme jeunesse de l’IAAF – Sherbrooke 2003 ; Championnats

du monde de cyclisme sur route de l’UCI 2003 ; North American Indigenous Games ; Jeux du

Canada d’hiver 2003 et enfin Skate Canada International MasterCard 2002.

Les rapports d’évaluation de l’impact économique sont accessibles sur le site internet

http://www.canadiansporttourism.com

Page 129: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

67

3.4.2. Processus d’Analyse Hiérarchique ou « Analytic Hierarchy Process » :

Communication écrite de M. Scaglione au Colloque de Nice Sofia-Antipolis (8 et 9 Décembre

2005)

Extraits choisis de la communication de M. Scaglione : lorsque l’on doit comparer

des alternatives, dans notre cas les événements sportifs, en vue d’une prise de décision, soit

les variables à disposition sont très nombreuses, soit le problème est très complexe. Il est donc

approprié de les analyser en les décomposant en classe et en sous classe d’éléments liés dans

une hiérarchie. Le Processus d’analyse hiérarchique (PAH) proposé par Saaty permet ce type

d’approche. Le but de notre recherche est de trouver un ordonnancement et une pondération

des événements sportifs selon leur type d’impact. Cependant, cette notion ainsi exposée reste

encore vague. Pour qu’elle ait toute sa valeur, il faut admettre que tout processus de décision

tient compte des objectifs préétablis ainsi que de leur poids ou de l’importance relative des

uns sur les autres. Le terme « processus », dans le nom de la méthode, indique que le résultat

de l’analyse n’est pas figé : le poids des objectifs peut être changé et ceci en permettant aux

décideurs de suivre les changements, soit dans l’ordonnancement, soit dans la pondération des

événements, selon les différents scénarios.

La figure ci-après montre une simplification de la hiérarchie de l’impact économique dans le

but d’établir un exemple. En fonction de cet exemple, nous allons montrer les étapes du PAH.

On voit qu’il y a trois types de niveaux différents. Le plus haut (Racine) représente notre

objectif : pondérer l’impact économique. Le deuxième niveau (Objectifs ou branches de

l’arbre) montre la structure hiérarchique selon laquelle nous avons décomposé le problème.

Dans le troisième niveau (Alternatives ou feuilles) se trouvent tous les événements sportifs,

objet de notre étude.

Figure 25 : Simplification de la hiérarchie de l’impact économique d’un événementiel sportif d’après M. Scaglione, 2005

(Source : M. Scaglione, 2005)

Page 130: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

68

Chacun des objectifs (branches) est considéré comme ayant un poids total de 1, à

répartir entre les feuilles appartenant au niveau immédiatement inférieur de la hiérarchie. Le

PAH consiste donc en la décomposition de cette valeur totale de 1 en fonction des poids des

feuilles liées par des calculs de moyennes pondérées. Forman & Selly (2001, p. 50) décrivent

très bien le modèle du PAH. On part d’un « camembert » qui représente l’objectif de la racine

(l’impact économique de la figure). Chaque part du « camembert » représente un des objectifs

qui contribuent à la racine ; le PAH sert à déterminer l’importance de chaque part. Chaque

part peut, à son tour, se décomposer en d’autres plus petites parts, qui représentent les sous

objectifs.

Finalement, chaque part peut se décomposer en « alternatives », représentant combien

chaque alternative contribue au sous objectif. En additionnant les priorités des alternatives

dans les parts, on peut déterminer combien chacune des alternatives contribue à la

composition des objectifs.

Le PAH accepte deux types de stratégies différentes : descendante (top-down) ou

ascendante (bottom-up), selon si l’analyse commence par la racine ou par les feuilles de

l’arbre (alternatives). Le cas qui nous concerne est très propice pour la seconde stratégie étant

donné la richesse d’information contenue dans les données sources des scorecard.

La stratégie descendante est plus pertinente quand la connaissance des alternatives est

moins claire. Il faut souligner que le PAH accepte l’évaluation des alternatives non seulement

en fonction des données quantitatives, comme c’est le cas de cette recherche, mais aussi

basées sur des données qualitatives ou basées sur des jugements d’experts. Ce dernier cas peut

se présenter lorsque les alternatives sont des possibilités concurrentes dans une planification.

Imaginons une multinationale qui doit délocaliser sa production en ayant comme option

quatre pays. Souvent, dans ce type de cas, des aspects importants dans la décision doivent être

estimés puisque les données empiriques n’existent pas encore.

Page 131: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

69

4. L’impact et la structuration de la filière économique des sports de nature

appréhendés via l’emploi et les entreprises

Ce quatrième chapitre traite des contributions portant sur l’impact des activités

sportives de nature sur l’emploi et l’entrepreneuriat dans les divers territoires. La structuration

d’un secteur marchand au sein des pratiques sportives de nature s’affirme durant les décennies

1970 puis 1980. Le Ministère de la jeunesse et des sports par l’intermédiaire des Centres

Régionaux de l’Education Populaire et Sportive (C.R.E.P.S.) assure la formation des Brevets

d’Etat d’Educateur Sportif (B.E.E.S.). Ces professionnels du loisir peuvent encadrer de façon

autonome et contre rémunération, une ou plusieurs activités sportives selon leurs

spécialisations. Hormis les diplômes de guide de haute montagne et de moniteur de ski

bénéficiant d’un cadre réglementaire depuis 1948, il faut attendre la fin des années 1970 pour

voir apparaître des diplômes spécifiques aux activités sportives de nature. Le B.E.E.S.

d’équitation est créé en 1976, l’accompagnateur moyenne montagne (A.M.M.) en 1978, celui

d’escalade en 1984. Des spécialisations telles que le Vélo Tout Terrain et la spéléologie

verront le jour au cours des années quatre-vingt-dix.

Cette offre diversifiée de prestation de service (encadrement et location de matériel) va

dynamiser le secteur marchand et commercial des pratiques sportives de nature. Elle va rendre

accessible ces pratiques à un plus large public. Pourtant, selon les activités sportives, la part

de la pratique encadrée est très variable. Si elle est faible en escalade, elle devient importante

en canyonisme et représente la quasi-totalité de la pratique en rafting par exemple. Le

développement et la rapide diffusion de ces activités commerciales vont permettre

l’affirmation et la reconnaissance de ces pratiques dans la sphère du tourisme. Le sport

touristique ou le tourisme sportif trouve son essence dans la progressive marchandisation de

ces activités. Depuis, l’offre commerciale s’est progressivement affirmée et diffusée dans les

territoires sportifs de nature. De nombreuses prestations marchandes sont aujourd’hui

proposées, phénomène justifiant le passage de l’individu du statut de pratiquant à celui de

consommateur. Le système associatif n’est pas resté en marge de cette dynamique.

« L’exemple de l’U.C.P.A. est remarquable pour illustrer cette mutation de l’offre puisque

d’association sous tutelle ministérielle et à vocation éducative, le prestataire est devenu une

véritable entreprise de type commercial offrant une gamme de services comparable à celle de

Page 132: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

70

ses concurrents marchands (Desbordes M., Ohl F., Tribou G., 1999) ». Cette multiplication

des offres sportives révèle une diversité de logiques managériales et marketing comme l’ont

montré M. Bouahouala (1999) pour les petites entreprises du Vercors et A. Loret (1993) pour

le monde sportif en général.

La création d’un secteur économique à part entière (avec ses propres règles de

fonctionnement, ses agents ou acteurs, ses dynamiques et singularités) lié aux pratiques

sportive de nature a suscité la réalisation de nombreuses études à l’initiative de diverses

structures publiques - ou parapubliques (Conseils Généraux et Régionaux, services

déconcentrés de l’Etat, Chambres Consulaires, etc.). Parallèlement, de nombreuses

contributions proposent des pistes de recherches et de réflexions sur l’emploi dans le tourisme

rural ou sportif, comme vecteur possible de re-dynamisation ou requalification de ces espaces

en voie de marginalisation d’un point de vue économique. Peuvent être citées quelques

références d’ouvrage proposant une approche transversale de cette thématique :

- C. Revéret, « Analyse comparative des études « emploi » en sports de nature ».

Note pour le comité de pilotage BPJEPS, 2006 ; rapport final de synthèse en cours

de finalisation ;

- Cabinets CO & Sens et EMC, « Analyse et conditions de développement des

entreprises et des emplois de la filière pleine nature sur le Massif Central », 2005

- Montagnes Méditerranéennes, « Les métiers du sport et du tourisme dans les

espaces ruraux et montagnards. Emploi – Formation - Professionnalisation », n°13,

2001, CERMOSEM, Université Joseph Fourier, Grenoble, Mirabel

- Montagnes Méditerranéennes, « Tourisme sportif et territoires. Développement et

gestion des espaces de pratiques sportives de pleine nature », n°11, 2000,

CERMOSEM, Université Joseph Fourier, Grenoble, Mirabel

- « Ressources humaines et tourisme », Cahiers Espaces, n°65, Juin 2000

- « Tourisme rural, la voie du tourisme durable », Cahiers Espaces, n°42, Juin 1995

- B. Biche, F. Gerbaux, J. LeMonnier, J. Perret, « Créer son emploi en milieu rural.

Les chemins de traverse de la pluriactivité », L’Harmattan, 1996

Page 133: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

71

4.1. Diagnostics territoriaux et statistiques des filières professionnelles et sportives de

nature

Dans le cadre des diagnostics territoriaux et statistiques de la filière professionnelle et

sportive de nature, les statistiques officielles représentent un des matériaux le plus utilisé. Une

lecture transversale des contributions présentées lors des rencontres de Vallon-Pont-d’Arc en

Octobre 2005 sur « l’emploi formation dans les sports de nature » permet d’illustrer ce

constat.

Tableau 25 : Diagnostics par filière de emploi formation dans les sports de nature (CRNSN –

Vallon-Pont-d’Arc, Oct. 2005)

Pratique Données « pratiquants »

utilisées

Données « professionnels »

utilisées

Auteur

Ski alpin Licenciés (taux régionaux, nombres, répartition)

Diplômés (évolution, types) A. Pinguet

VTT Licenciés (types, répartition) Répartition des brevetés d’état T. Bedos

Vol libre / Glisses aéro-tractées

Licenciés (évolution, types) Brevet d’état (chiffres annuels) M. Darras

Voile Licenciés (catégories, évolution, répartitions)

Brevet d’état (répartition, taux de syndicalisation)

F. Beauchard

Activités

équestres

Intérêt du public pour les différents sports

Qualifications (type, nombre, répartition spatiale)

J.-P. Cosneau

Spéléo-escalade -

canyoning

Fédérations de référence (nombre de licenciés)

Brevet d’état (spéléo) M. Catusse

Aviron Licenciés (nombre et types) Qualifications (nombre et situations)

M. Letienne

(Sources : documents téléchargeables sur le site internet http://www.sportsdenature.gouv.fr)

4.1.1. Les populations licenciées comme indicateur de la demande potentielle ou de la

sportivité des territoires

Les populations licenciées dans les fédérations sportives de nature bénéficient d’un

protocole annuel de recensement par le service statistique du Ministère de la Jeunesse et des

Sports. Ces données fréquemment agrégées et représentées cartographiquement à l’échelle

départementale (ou régionale, ou des ligues, etc.) permettent d’estimer la demande potentielle

ou la sportivité des territoires. D. Mathieu et J. Praicheux avaient montré, dans l’atlas du Sport

Page 134: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

72

en France publié en 1987, l’apport de ces informations pour comprendre l’organisation

géographique du sport fédéré à l’échelle nationale. Associées avec des méthodes d’analyse

spatiale (Système de gestion de bases de données spatialisées, Système d’Information

Géographique), la valorisation de ces informations permet aisément de créer des outils d’aide

à la décision, de communication et de sensibilisation (Mathieu, Praicheux, 1992 pour les

pratiques sportives en général ; Mao, 2001, 2002, 2003, Mao et Dupuy, 2004 pour les sports

de nature).

Carte 3 : Répartition départementale des licenciés de la Fédération Française d’Aviron en

2003

(Source : M. Letienne, 2005, données MJSVA – 2003, Réalisation P. Mao – CERMOSEM, 2005)

Il est possible d’affiner cette approche via un certain nombre de sélections selon le

type de licence (compétition ou loisirs, par exemple), des critères démographiques (l’âge ou le

sexe des adhérents, etc.), par famille ou type de pratiques (« famille », « free ride »,

« pratique cyclo-sportive » pour le Vélo tout-terrain par exemple), etc.

Une approche diachronique de ces informations permet en outre d’évaluer les

dynamiques internes de chaque pratique sportive et de saisir sur le moyen et long terme les

tendances d’évaluations de chaque « discipline ».

k

Page 135: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

73

Figure 26 : Evolution du nombre de pratiquants des glisses aéro-tractées adhérents à la FF de

Vol-Libre entre 1998 et 2004

(Source : M. Darras, 2005)

Malgré la facilité d’accès à ces informations et de valorisation graphique ou

cartographique, il faut bien reconnaître les limites de tels traitements statistiques, tout

particulièrement concernant les sports de nature. La figure ci-après montre que les pratiques

fédérées (toutes pratiques confondues) ne représentent en 2000 que 22,7% des sportifs (au

sein desquels les hommes sont très largement sur-représentés, contrairement aux pratiques

sportives non-licenciées ou occasionnelles qui connaissent une certaine parité).

Figure 27 : La distribution des français de 15 à 75 ans selon le niveau d’intégration

institutionnelle de leurs pratiques sportives en 2000

Licenciés compétiteurs 12,35 %

Licenciés 10,33 %

Sportifs

Non-licenciés 37,34 %

Pratiques d’agrément,

occasionnelles 23,02 %

Non-pratiquants 16,96 %

Hommes Femmes

(Source : Enquête « pratiques sportives 2000, Ministère de la jeunesse et des sports in STAT-Info,

Bulletin de statistiques et d’étude, n°01-01, Mars 2001, Mission statistique MJS, Paris, réalisation P. Mao, 2003)

Lic

enci

és

Pra

tiqu

ants

Les statistiques proposées concernent la pratique sportive hommes et femmes

Page 136: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

74

Dans de nombreuses disciplines sportives traditionnelles, un pratiquant sur deux est

licencié (tous les sports collectifs, golf ou arts martiaux par exemple) ; l’accès aux

équipements, infrastructures et compétitions imposant souvent la prise d’une licence. Dans de

nombreuses pratiques sportives de nature, ce taux est souvent inférieur à 5 % : autour de

3,50% pour la pratique de l’escalade, les activités de montagne et les sports de neige ; 1,70 %

pour le vélo et le V.T.T. par exemple.

Figure 28 : Variation des taux de pratiques fédérées selon les activités sportives en 2000

(Source : Enquête « pratiques sportives 2000 », Ministère de la jeunesse et des sports in STAT-Info, Bulletin de statistiques et d’étude, n°02-02, Mars 2002, Mission statistique M.J.S., Paris, réalisation P. Mao, 2003)

Outre cette faible représentativité des pratiquants fédérés au sein de chaque discipline,

d’autres problèmes d’ordre méthodologique peuvent être identifiés :

• même si différentes enquêtes sont réalisées depuis 1949, leurs modes de collecte

divergent, rendant certaines comparaisons délicates ;

• il existe une sur-évaluation de ces données pour deux raisons principales :

- bien que diverses précautions aient été prises dans la collecte des données depuis

1998 et 1999, certaines fédérations ne font toujours pas de distinction entre les

licences sportives et les licences temporaires ainsi qu’entre celles des cadres,

entraîneurs, dirigeants ou autres, etc.

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100%

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Pratiques fédérées

Pratiques "libres"

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Type de pratiques sportives

Pourcentage du nombre total de pratiquants

Page 137: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

75

- un pratiquant peut adhérer à différentes associations sportives. Si ce phénomène de

multi-licences est connu, il est difficile à évaluer. Le Ministère propose un taux de

redondance de 1.3 en 2000, J. Praicheux et D. Mathieu de 1.6 en 1987.

Pour une analyse complète des biais liés à l’utilisation de ces informations, il est

possible de se référer à l’article de C. Louveau : « Enquêter sur les pratiques sportives des

Français : tendances lourdes et problèmes méthodologiques » (in INSEP, Ministère des

Sports, 2002) ou à la synthèse de P. Irlinger (1989) suite à l’enquête INSEP – MJS de 1987.

4.1.2. Les établissements sportifs de nature, analyse statistique et répartition

géographique

En complément des études démographiques (sportives et fédérales), les études

« filières » tendent à valoriser les diverses statistiques officielles liées aux structures

économiques. Ces informations émanent d’organisme divers et bénéficient de modes de

collectes ou de recensements spécifiques.

Tableau 26 : Principales sources d’informations relatives aux établissements sportifs nature

utilisées dans les diagnostics territoriaux et de filière

Organisation centralisant ou

collectant l’information

Type de déclaration ou de recensement Type d’information

Directions Départementales de la Jeunesse et des Sports

Déclaration d’activité des éducateurs sportifs et des personnes en formation désirant enseigner, animer ou encadrer une ou des activités physiques ou sportives ou entraîner des pratiquants contre rémunérations (en vue de l’obtention d’une carte professionnelle)

Etat civil et qualifications de l’Educateur sportif

Directions Départementales de la Jeunesse et des Sports

Déclaration légale d’ouverture d’un établissement d’activités physiques et sportives

Fiche « d’identité » de l’établissement – personne morale et physique

INSEE

Recensement des entreprises et des établissements centralisant les informations émanant des Préfectures, Rectorats, Chambres de Commerces et d’Industrie, Greffes de tribunaux de Commerces, Chambres des Métiers, URSSAF, Centres des Impôts, Chambres d’Agriculture, Mutuelle Sociale Agricole

Entreprises et établissements classés par code APE attribué par l’INSEE en référence à la nomenclature NAF

UNEDIC - ASSEDIC

Statistiques annuelles des établissements affiliés (concernant les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins un salarié en vertu d’un contrat de travail et ce quelle que soit la branche d’activité)

Type de localisation géographique, activité économique principale et taille de l’établissement

Chambres de Commerces et

D’Industrie – Chambres des métiers

Annuaire des Entreprises de France (inscrites au Registre du Commerce et des Sociétés)

Fiches d’identité complètes des entreprises

Page 138: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

76

Une analyse de ces données sur le moyen et long terme permet de saisir les évolutions

de différents secteurs d’activités que ce soit en terme de nombre d’établissements que

d’emplois salariés.

Figure 29 : Evolution du nombre d’établissements sportifs et d’emplois dans le secteur sportif en France entre

1977 et 2003

(Source : UNEDIC, statistiques annuelles des établissements affiliés (UNISTATIS), Chiffres clés du sport, Service Statistique, MJSVA 2005)

La mobilisation et le traitement de ces informations ne vont pas sans poser différents

problèmes méthodologiques. Différentes limites sont fréquemment citées :

- la distinction parfois (ou souvent selon les activités analysées) floue entre les

structures associatives et commerciales, n’ayant pas les même obligations

déclaratives (cf. l’enquête de M. Chauveau, 2005, sur l’étude socio-économique

relative à la plongée subaquatique de loisir en 2004 – 2005) ;

- la multiplicité des statuts (SA, SARL, EURL - Travailleur Indépendant, Sociétés

Coopératives, divers statuts associatifs à but lucratif ou non, etc.) dont certains

échappent à certains recensements ou obligations déclaratives ;

- le mode de déclaration et des protocoles de mise à jour des bases de données qui

cumulent de nombreux biais, pour ne citer que quelques exemples : obligation de

déclaration d’ouverture d’un établissement et non de fermeture de ce dernier ;

double compte de certains professionnels et établissements ayant plusieurs statuts

ou activités et pouvant être inscrits dans différents départements ; code APE

affecté lors de la création de l’entreprise et restant identique lors d’une

diversification ou requalification des activités ; ou encore, non déclaration dans le

Page 139: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

77

cas d’une activité sportive de nature considérée comme complémentaire, par

exemple, dans le cas de gîtes proposant un accompagnement randonnée dont la

prestation d’encadrement serait comprise dans celle de l’hébergement touristique,

etc.

Pour palier à ces différentes limites et proposer une photographie la plus juste possible

de l’entrepreneuriat sportif, de nombreuses études territoriales proposent le développement

d’enquêtes spécifiques. L’échantillonnage des établissements, entreprises ou prestataires est

réalisé via un recoupement du plus grand nombre de sources d’information disponibles

associant données « officielles » - fichiers DDJS, INSEE, structures consulaires, paritaires et

fiscales – avec des informations issus d’inventaires terrains types documentations touristiques

(OT/SI) ou « pages jaunes » par exemple. Les études relatives aux filières pleine nature

Massif-Central et Midi-Pyrénées pour la CRTPN Millau (Cabinet CO-Sens, EMC, 2005 et

CADRE, 2000) offrent des méthodes d’enquête particulièrement claires et développées à ce

sujet (échantillonnage, techniques d’enquête, type de traitement, redressement et précisions

statistiques, etc.).

Figure 30 : Présentation de la méthodologie d’observation de la filière sportive de nature

dans le Massif-Central

(Source : CRTPN Millau - Cabinet CO-Sens, EMC, 2005)

Page 140: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

78

Figure 31 : Courbe d’évolution annuelle des créations d’entreprise sportives de nature dans le

Massif Central entre 1960 et 2004 (en %)

(Source : CRTPN Millau - Cabinet CO-Sens, EMC, 2005)

Il apparaît, en examinant l’historique des structures d’encadrement en sports de nature

(d’après C. Revéret, 2006) :

- une progression générale du nombre de structures liées aux sports de nature, notamment

depuis le début des années 1990 (majoritairement créées depuis 1980 pour la Picardie,

avec 40% des créations entre 1990 et 2000) pour toutes les régions ;

- des disparités dans cette progression selon les secteurs géographiques et

leur « historique » en matière de sports de nature, mais également selon les activités

(l’étude Midi-Pyrénées de 1999 pointe ainsi des créations majoritairement récentes, 2/3

des entreprises créées depuis 1990, mais avec une antériorité du phénomène très marquée

en Aveyron, 1/4 des entreprises créées avant 1982, ou pour les prestataires

« montagne »,1/3 créées depuis 1996) ;

- une tendance assez logique à la stabilisation, avec un ralentissement de l’augmentation du

nombre de structures (l’étude Languedoc-Roussillon évoquait déjà une « maturité

positive » avec le passage d’un rythme annuel de création de 11% entre 1970 et 1980 à un

rythme annuel de 8% entre 1991 et 1997).

Page 141: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

79

Dans les diagnostics « filières », une des informations clés repose sur l’évaluation des

volumes d’affaire des entreprises. C. Revéret (2006) indique la possibilité d’étudier les

Chiffres d’Affaires des différentes structures liées aux sports de nature. En Corse (ICSOS

consultants, 2004), le CA global de la filière s’élèverait à 16 millions d’euros. « Ces

informations doivent être utilisées avec prudence sans point de comparaison et de vision dans

le temps, à l’échelle de plusieurs années » (Revéret, 2006). De plus, ce type d’estimation

réalisé via des déclarations légales ou fiscales masque fréquemment une économie

« souterraine ». Comme le montre M. Chauveau (2005) au sujet de la filière plongée

subaquatique de loisir, « Sur la base de l’étude de l’ANMP sur ce sujet (Enquête interne

ANMP - Emploi/Profession – 2001) datant de 2001, en appliquant les éléments communiqués

aux 323 structures commerciales déclarées aux services des DDJS, on obtient un chiffre

d’affaire global actualisé en 2004 de 6,3 millions d’euros. Cette estimation, à prendre

néanmoins avec réserves, constitue certainement un minimum qui masque une réalité

supérieure de 30 ou même 50%, selon les avis de certains professionnels ».

Sur la base d’enquêtes spécifiques, il est pourtant possible d’obtenir des ordres de

grandeurs ou des moyennes par types de structure. L’étude relative aux activités de pleine

nature en Midi-Pyrénées, propose ainsi quelques données de cadrage (CADRE – CRTPN

Millau, 2000).

4.1.3. Les diagnostics de l’emploi sportif, analyses quantitatives et problèmes

d’évaluation

L’emploi et les différentes problématiques qui peuvent y être associés (formation -

qualification, professionnalisation, insertion, requalification, etc.) sont au cœur des enjeux de

la structuration et du développement de la filière économique des sports de nature. Pourtant,

comme pour le recensement des pratiquants et des entreprises, les informations disponibles

relatives à l’emploi sont sujettes à critiques. L’analyse de M. Mouton (2005) sur l’emploi des

moniteurs de plongée permet d’illustrer les difficultés à évaluer quantitativement le

phénomène.

Page 142: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

80

Tableau 27 : Analyse des données relatives à l’emploi dans la filière plongée sub-aquatique

de loisir selon les sources ou types d’information

Type de Source Nombre d’emplois recensés

par type de statuts ou pratiques

Nombre total d’emploi pour la filière

Syndicat de moniteurs professionnels

869 moniteurs actifs pour l’ANMP 141 pour le SNMP

1010 professionnels syndiqués (chiffre minimum des professionnels en exercice dans le secteur de la prestation de service)

Données DDJS, professionnels déclarés

1628 BEES premier degré 135 BEES deuxième degré

1763 professionnels déclarés (certains ont potentiellement arrêté leurs activités) dont 654 exercent à plein temps

Enquête filière spécifique via un « expert »

M. Mouton, 2005

Nombre de personnes diplômées ou non, rémunérées officiellement, officieusement, défrayées ou non-rémunérées 1 000 équivalents temps pleins et 3 500 saisonniers

4500 personnes travaillant dans la filière Les données officielles concernent dans ce cas précis moins de 22 à 40 % du fonctionnement de la filière Idem pour le Chiffre d’Affaire Global dont 30 à 50 % appartient à une économie parallèle

(Source : P. Mao d’après M. Chauveau, 2005 et M. Mouton, 2005)

La donnée la plus communément employée est issue des fichiers « Educateurs

sportifs » gérés par les DDJS. Une représentation cartographique de ces informations permet

d’appréhender la répartition spatiale de la filière, d’évaluer les spécificités territoriales et

régionales et les hétérogénéités en terme de diffusion. Les contributions présentées lors des

rencontres de Vallon-Pont-d’Arc en octobre 2005 sur « l’emploi formation dans les sports de

nature » s’appuient très largement sur ces données.

Les principales critiques qui peuvent être formulées au sujet de ces bases de données

reposent sur le fait que certains éducateurs :

• sont inscrits dans plusieurs départements du fait à leurs déplacements pour exercer

leurs activités ou à l’inverse, sont déclarés dans des départements où ils résident

habituellement pour l’obtention de leur carte professionnelle sans pour autant y

travailler ;

• disposant de plusieurs diplômes, certains sont inscrits dans différentes disciplines (ils

génèrent donc de multiples doublons dans la base de données) ;

Page 143: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

81

• ont arrêtés leurs activités professionnelles sans pour autant l’avoir déclaré aux services

compétents.

Carte 4 : Répartition départementale des BEES – Canoë-Kayak et disciplines associés en

2004

(Source : PRNSN – MJSVA, 2005)

Une analyse sur plusieurs années des dynamiques de chaque filière d’activité permet

de saisir les évolutions du marché de l’emploi sportif et les éventuels secteurs porteurs en

terme de création d’activité. L’étude relative à l’opportunité de la création d’un Brevet

Professionnel spécialité nautisme (MJS, CNOSF, Amnyos, 2001) constatait un volume global

de 11000 emplois, avec une progression de + 26% entre 1995 et 2000 (les trois premiers

secteurs ayant contribué à la création d’emploi étant la voile, 1400 emplois en 5 ans, le

motonautisme avec 380 emplois, et le canoë-kayak avec 300 emplois).

Ce volume est passé de 7700 emplois à 10700 en 5 ans, avec 3000 emplois créés (soit

une augmentation de 39%) auxquels on peut retrancher 1000 emplois-jeunes afin d’éviter un

Page 144: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

82

éventuel effet d’opportunité ; on aboutit ainsi à une création nette de 2000 emplois hors

dispositif emploi-jeune. Les emplois-jeunes n’existant plus actuellement, il semble difficile de

continuer à utiliser une telle méthodologie dans le futur. De plus, certaines personnes,

qualifiées avec un brevet d’état sont comptabilisées aussi comme un emploi-jeune puisqu’ils

sont embauchés dans une association, comme c’était possible il y a quelques années (Revéret,

2006).

Mais l’analyse de l’emploi sportif reste confronté à l’ambiguïté résidant dans la

fréquente association, volontaire ou non, entre un emploi, un statut, une qualification, un

poste et un temps de travail. A titre d’exemple, l’étude sur « Le tourisme actif dans l’espace

rural » par le MJS de 1998 évoque par extrapolation une fourchette allant de 89803 à 94387

emplois en quantifiant des temps complets et partiels. Pour tenter d’affiner les estimations,

certaines études comptabilisent le volume global d’emplois exprimé en ETP (Equivalent

Temps-Plein).

Des études régionales montrent une différence de 1 à 2 entre le nombre d’emplois et le

nombre d’ETP (cf. analyse de la pluriactivité et multiactivité ci-après) permettant certaines

comparaisons et affinant les approches en terme d’employabilité.

Tableau 28 : Approche comparée des estimations en terme d’emploi et d’ETP dans les études

régionale Massif-Central, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

Espace régional étudié Maître d’œuvre de l’étude Nombre d’emploi Nombre d’ETP

Massif-Central CRTPN Millau, 2005 6200 emplois à 3000 ETP

Midi-Pyrénées CRTPN Millau, 2000 3000 emplois à 1575 ETP

Languedoc-Roussillon OREQF L-R 3600 emplois à 1700 ETP

(d’après C. Revéret, 2006)

4.2. Etudes de synthèse et diagnostics territoriaux de la filière professionnelle sportive de

nature

Une synthèse et mise en perspective des divers indicateurs quantitatifs présentés

précédemment (base de données et enquêtes populations fédérées, entreprises - prestataire et

emplois) permet la réalisation d’analyses territoriales et socio-économiques de la filière

professionnelle des sports de nature. Outre les questions d’organisation de la filière en temps

Page 145: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

83

que telle, ces diagnostics permettent d’approcher les problématiques de la multiactivité, de la

saisonnalité, de la structuration et des dynamiques internes de la filière. La synthèse de C.

Revéret (2006) permet une approche critique des sources et méthodes utilisées.

4.2.1. La pluri- et multi-activité des professionnels du loisirs sportifs de nature

Dans les espaces ruraux fragiles et les territoires montagnards, la pluriactivité (le fait

d’avoir plusieurs activités ou emplois simultanément ou successivement ou au cours de

l’année, F. Gerbaux, 1996) ou multiactivité sportive ou récréative (le fait, d’avoir plusieurs

qualifications sportives permettant au moniteur d’intervenir dans plusieurs disciplines) reste

une réalité des secteurs économiques marqués par une très forte saisonnalité. Celles-ci

peuvent associer de multiples secteurs d’activités dans le champ du tourisme, de l’agriculture,

du bâtiment, etc. Bien organisées et soutenues, elles peuvent même être génératrices

d’emplois (Voir les travaux des économistes du CEMAGREF de Grenoble dont B. Biche, F.

Gerbaux, J. LeMonnier, J. Perret, 1996, Créer son emploi en milieu rural. Les chemins de

traverse de la pluriactivité).

L’étude sur « les activités de pleine nature en Languedoc-Roussillon » (OREQF

Languedoc-Roussillon, 1998) montre que les prestataires proposent en moyenne deux à trois

activités à leurs clients, 65% des prestataires en proposent deux ou plus en Midi-Pyrénées.

Dans l’étude Massif-Central, les offres liées à la randonnée ou à l’itinérance (randonnée avec

ânes, randonnée pédestre, VTT, raquettes, course d’orientation, etc.) se retrouvent

majoritairement parmi d’autres activités. A l’inverse, les structures spécialisées dans la

randonnée équestre, le parachutisme et l’ULM privilégient une mono-activité sportive (idem

pour des secteurs d’activité tels que la plongée M. Mouton, 2005).

Tableau 29 : Nombre d’activités proposées dans les structures d’encadrement et de prestation

de service sportifs du Massif Central en 2005

(Source : CRTPN Millau, 2005)

Page 146: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

84

Mais outre une multiactivité dans l’offre des structures, il est possible d’observer la

pluriactivité – multiactivité des entrepreneurs eux-mêmes. Là encore, il est essentiel de faire

la distinction entre ce que nous pouvons appeler une multiactivité « interne » (ou

multifonctionnalité) et une multiactivité « externe » (ou poly-activité ou pluri-activité selon

les auteurs).

Figure 32 : Approche comparée de la multi-activité et pluri-activité dans les structures

d’encadrement et de prestation de service sportifs du Massif Central en 2005

La multiactivité « interne » est ici le fait de cumuler plusieurs postes au sein de la

même structure proposant des activités sportives de nature. Un peu plus de la moitié des

personnes travaillant dans ce secteur dans le Massif-Central n’occupe qu’une seule et unique

fonction dans leur structure, mais près de 20% occupent de 4 à 6 fonctions distinctes dans

l’entreprise. Cette multi-activité permet en complément de l’activité d’encadrement qui reste

la compétence centrale des structures observées, d’associer des activités d’entretiens,

d’organisations, d’administration et de commercialisation – promotion permettant de

pérenniser et parfois d’annualiser l’activité.

La pluriactivité concerne près de 70% des structures. Les autres activitées sont

majoritairement dans le domaine touristique (hébergement, restauration) ; même si

Source : CO& Sens, EMC « Analyse et conditions de développement des entreprises et des emplois de la filière pleine nature sur le Massif Central », 2005

Page 147: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

85

l’agritourisme sportif a une place non négligeable avec 22% des structures. Cette approche

démontre d’une part l’interconnexion entre diffèrents secteurs d’activité, et d’autre part la fait

que les enjeux économiques se situent plus à l’échelon territorial qu’à celui de la filière

sportive stricto sensu.

4.2.2. La saisonnalité du marché de la prestation de service des loisirs sportifs de nature

La saisonalité reste une des spécificité du secteur touristique. Cette particularité est

encore plus marquée dans le marché professionnel des sports de nature et de montagne (sauf

exception telle que l’équitation par exemple). Les acteurs des sports de nature sont soumis aux

fluctuations de la demande en matière d’activités sportives et donc de charge de travail. Les

employés (salariés) sont les plus touchés par ce phénomène de saisonnalité (76% des actifs

salariés). De manière globale, dans le cadre de l’étude « Massif Central », 62% des individus

(tous statuts confondus) travaillant dans les structures interrogées possèdent des emplois

saisonniers. Cette proportion varie très peu en fonction des territoires d’études (Languedoc-

Roussillon, Midi Pyrénées, etc.).

Figure 33 : La saisonnalité dans la filière professionnelle des sports de nature dans le Massif

Central en 2005

Source : CO& Sens, EMC « Analyse et conditions de développement des entreprises et des emplois de la filière

pleine nature sur le Massif Central », 2005

Page 148: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

86

4.2.3. Les profils de poste représentés dans le marché de la prestation de service des

loisirs sportifs de nature

Afin de développer une approche plus qualitative des emplois sportifs de nature,

l’étude Massif Central (2005), propose une approche typologique des divers profils de postes

représentées dans la filière sportive de nature.

Tableau 30 : Les profils de poste identifiés dans la filière sportive de nature du Massif-

Central en 2005

Profils de

poste

Age /

Type Fonction

Type de

contrat Périodicité

Type de

structure

Le saisonnier

d’encadrement

Très jeune, 83% ont moins de 30ans et 31% moins de 30ans

Une seule fonction au sein de la structure, 70% font de l’encadrement

Majoritairement employé en CDD

Il travaille à temps plein pendant une saison complète, généralement 2 mois

Structures importante, 10 personnes et plus

Le saisonnier

technicien

Les deux tiers ont entre 20 et 30 ans

Très spécialisé, il participe principalement à des tâches d’entretien

Majoritairement employé en CDD ou fait des vacations

Il travaille durant la haute saison

Il travaille dans des structures moyennes, de 5 à 10 emplois

Le polyvalent

non qualifié

Il occupe des fonctions de gestion, de promotion ou d’organisation

Il est employé en emploi jeune ou en CDI

Il est employé à l’année

Il travaille dans des structures de plus de 10 employés généralement en croissance

Le polyvalent

technicien

40% ont entre 30 et 40 ans

Assume des fonctions d’encadrement

Il est en CDD majoritairement et parfois en CDI

Il est saisonnier quasiment intégralement

Il à tendance à travailler dans des structures de taille importante (plus de 10 personnes)

L’Alter ego Il est le « second » dans la structure, et gère généralement la structure, mais encadre rarement

Il est principalement employé en CDI ou en emploi jeune

Il est employé à l’année

Il travaille dans des structures de plus de 10 employés depuis plus de 4 ans en moyenne

L’assistant

gestionnaire

Il est le plus âgé de tous les profils

Il est l’adjoint du responsable

Les types de contrats sont variés et parfois non rémunérés

Il travaille principalement à l’année

Sa structure est de taille relativement importante, plus de 10 employés.

Source : CO& Sens, EMC « Analyse et conditions de développement des entreprises et des emplois de la filière

pleine nature sur le Massif Central », 2005

Page 149: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

87

L’Analyse Factorielle des Correspondances permet de visualiser les divers critères

explicités dans le tableau précédent. Il peut être distingué les deux principaux axes autour

desquels les profils de poste s’articulent. L’un varie en fonction de l’importance de la

structure alors que l’autre varie en fonction de la durée du contrat, des fonctions

administratives exercées, de la polyvalence des emplois et de l’âge des salariés.

Figure 34 : L’AFC permettant d’identifier les profils de poste de la filière sportive de nature

du Massif-Central en 2005

(Source : CO&Sens, EMC Consultant, 2005)

Ce type de traitement présente l’intérêt d’intégrer une réflexion sur les compétences et

savoir-faire attendus dans les différents métiers de la filière. Il permet alors d’élargir la

question de l’emploi à celles de l’ingénierie de formation et de la professionnalisation

(formations initiales et continues, requalification).

Ces questions sont, elles aussi, abordée dans les études de préfaisabilité de nouvelles

qualifications ou brevets d’état (cf. l’étude de P. Bourdeau, 1991, la pratique de l’escalade et

les débouchés professionnels, étude d’opportunité de création du BEES d’escalade et ses

Page 150: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

88

complémentarité avec les diplômes existant – guides de haute montagne principalement, mais

aussi accompagnateurs moyennes montagnes).

Cette thématique emploi – filière doit aussi être positionnée au cœur des diagnostics et

des stratégies de développement des territoires sportifs, et tout particulièrement dans les

études préalables à la mise en place des CDESI et PDESI (voir à ce sujet les études réalisées

par le CERMOSEM (ss. la dir. de P. Mao à une échelle régionale : Rhône-Alpes, 2001 et

Champagne-Ardenne, 2004 ou départementale : Ardèche, 2002 – 2005, Isère, 2003 ou

Essonne, 2005). Il s’agit d’un des éléments clés de mobilisation des élus et partenaires

sociaux dans les démarches participatives de gestion, d’aménagement et de développement

des espaces sportifs de nature.

4.3. Analyse micro-économique des entreprises représentées dans le marché des sports

de nature

Une autre entrée pour appréhender la filière sportive de nature consiste à développer

une approche organisationnelle via les acteurs ou agents économiques. Ce secteur d’activité

est très majoritairement structuré autour de Petite Entreprises (PE) ou la Très Petite Entreprise

(TPE). L’objectif de ce type d’approche est de saisir l’entrepreneur en terme de trajectoires

individuelles et collectives, des fonctions et des profils de postes. M. Bouhaouala (1999)

montre que dans une perspective de « sociologie économique wéberienne, que la PE ou la

TPE est avant tout l’affaire de son dirigeant et souvent créateur ». Il ajoute que

« contrairement à la grande entreprise, son fonctionnement peut être mis en relation avec la

vision du monde, les objectifs sociaux et le rapport du dirigeant au territoire. A partir de ce

point de vue, il s’agit de mettre en évidence le rôle du territoire, en termes d’espace

géographique de pratiques sportives, économiques et sociales dans la détermination du

fonctionnement des petites entreprises et la régulation de l’offre locale des services sportifs de

nature.». Il propose un modèle d’analyse fondé sur les micro-mentalités des dirigeants. Celui-

ci vise à analyser et décrypter les règles de fonctionnement des marchés sportifs de nature

localisés et de comprendre les logiques internes spécifiques liés aux processus - dynamiques

de création d’activités, d’emploi, de produits – prestations, de commercialisation, de

promotion, etc.

Page 151: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

89

Figure 35 : Cadre d’analyse des micro-mentalités des entrepreneurs sportifs de nature

(Source : M. Bouhaouala, 2000)

Ce modèle a été appliqué aux dirigeants d’entreprises réparties sur trois vallées du

massif du Vercors. D’un point de vue de la méthode, il s’appuie principalement sur des

entretiens semi-directifs menés auprès d’acteurs économiques. Ces enquêtes ont permis de

reconstruire des ensembles de « significations partagées au sein de groupes d’entrepreneurs»

(M. Bouhaouala). Ce schéma montre comment sa conception et ses objectifs (issus de sa

trajectoire de vie individuelle) vont conduire l’entrepreneur à s’identifier (à travers son

territoire ou sa profession par exemple) et à se positionner dans un type de gestion et d’action

(professionnelle). En effet, il va agir de manière à faire correspondre son emploi ou sa

fonction avec l’identité qu’il va dégager. La pratique (les pratiques sportives de nature dans

cette étude) va donc être au centre des orientations qu’il va donner à son activité et donc à

l’architecture de la structure qu’il va créer ou au sein de laquelle il va évoluer.

Cette approche territoriale (à l’échelle d’un massif) peut aussi s’appliquer à une filière

sportive particulière comme le montre M. Bouhaouala (2005) dans son analyse du tourisme

équestre à l’échelle nationale. En s’appuyant sur une campagne d’entretien et de questionnaire

auprès des établissements, il décrit la structure et les caractéristiques des entreprises, une

analyse multi-critère lui permettant ensuite de dresser une typologie des centres équestres. Par

un traitement statistique secondaire, il produit un bilan global en terme aussi bien de chiffre

d’affaire que d’emploi de la filière à l’échelle du territoire national.

Page 152: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

90

Figure 36 : Typologie des formes entrepreneuriales sportives de nature dans le Massif du

Vercors (M. Bouhaouala, 2000)

La micro firme de l’indépendant passionné

L’agence de l’outdoor de l’entrepreneur indépendant :

L’organisation du manager gestionnaire :

L’entreprise familiale du conservateur patrimonial :

Page 153: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

91

5. Economie et marketing des pratiques sportives de nature

Les pratiques sportives de nature, comme de nombreuses autres activités touristiques

ou industrielles, sont amenées à développer des structurations économiques spécifiques. La

structuration peut être définie comme l’organisation et la segmentation du marché, des

modèles de consommation et des attentes des clientèles (en complément des types spécifiques

d’établissements sportifs et de produits présentés dans le chapitre précédent). Quelques

ouvrages s’attachent à traiter de l’économie et du marché sportif dans son ensemble, avec une

place plus ou moins importante consacrée aux sports de nature. Il faut bien reconnaître le

poids économique relatif des activités de nature dans le marché global du sport, dominé par

les sports d’équipe et compétitifs – médiatiques et professionnels. Cela confère aux sports de

nature un statut de sous-marché au sein de l’économie du sport, même si ce « sous-champ »

n’échappe pas pour autant à certaines de ses règles générales de fonctionnement.

L’économie du sport est riche en approches et publications. Les quatre ouvrages (cf.

ci-après) visent chacun, en privilégiant des entrées particulières, à comprendre les principes

généraux du fonctionnement du marché du sport dans son ensemble. Ils constituent chacun à

leur manière (entre ouvrage de synthèse, état des lieux de la connaissance et manuel

pédagogique à l’attention des étudiants avancés) une revue de littérature des travaux et

recherches scientifiques menés dans ce domaine.

- W. Andreff, 1986, L’économie du sport, Que sais- je ?, PUF, Paris.

- B. Halba, 1997, Economie du sport, Economica, Paris.

- M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, 2001, Marketing du sport, Economica, Paris.

- F. Ohl, G. Tribou, 2004, Les marchés du sport. Consommateurs et distributeurs, A.

Colin, Paris.

Le tableau ci-après propose une lecture transversale des principales thématiques

abordées.

Page 154: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

92

Tableau 31 : Mise en perspective thématique de quatre ouvrages portant sur l’économie, le

marketing et le marché du sport (M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, 2001 ; F. Ohl, G. Tribou,

2004 ; W. Andreff, J-F. Nys, 2001 ; B. Halba, 1997)

Ouvrages Approche

Critères d’analyse

M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, Marketing du sport, 2001

F. Ohl, G. Tribou, Les marchés du sport, Consommateurs et distributeurs, 2004

W. Andreff, J-F. Nys, Economie du sport, 2001

B. Halba, Economie du sport, 1997

Données utilisées

Données socio-démographiques et économiques, issues des fédérations, de l’INSEE ou l’INSEP

Variables socio-démographiques et culturelles influençant les formes de consommations possibles (groupes de pratiquants, classes sociales)

Sujet non développé ou traité

Revenu – niveau de vie, intensité de la pratique et temps disponible (non contraint), population sportive

Mise en œuvre

Croisement des données socio-démographiques et économiques

Etude des types de consommation, des goûts sportifs et des phénomènes de massification des consommations

Sujet non développé ou traité

Exposé des données et établissement de corrélations entre ces différentes variables

Résultats

Etablissement des dépenses liées aux sports par ménage, par CSP, par âge, etc.

Mise en évidence de dimensions propres aux objets sportifs : dimensions immatérielles, symboliques et émotionnelles

Sujet non développé ou traité

Corrélation entre les temps de travail des ménages et leurs temps de loisirs, d’où l’obtention d’une sorte de « surplus » horaire permettant une pratique sportive (variable en intensité) et donc une consommation associée

Con

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Transfert aux sports de nature

Comme toutes autres activités sportives, les sports de nature possèdent leurs propres spécificités socio-démographiques et donc génèrent des modes ou types de consommations particuliers

Le cheminement suivi par l’auteur pour l’étude des consommations sportives inhérentes aux sports « traditionnels » peut être appliqué aux sports de nature

Sujet non développé ou traité

Approche économétrique lourde visant à quantifier les consommations sportives. Prise en compte secondaire de variables qualitatives d’ordres sociales, culturelles, etc.

Données utilisées

Démographiques et socio-démographiques

Types de consommateurs

Dépenses sportives des ménages

Heures de travail et heures de loisir

Con

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Mise en œuvre

Etudes critiques des structures et sources de données, regroupements en catégories de consommateurs

Etablissement de modèles et d’une typologie. Facteurs influençant les décisions motivant les choix de consommation (l’achat d’un produit)

Etude de tous les postes de dépenses sportives inhérentes aux ménages et donc aux groupes sociaux

Arbitrage entre travail et revenu selon une approche néoclassique traditionnelle

Page 155: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

93

Résultats

Etablissement de modèles de référence : « cocooning », « zending », etc.

Exposé des typologies des consommateurs mises en place par le CREDOC et la FPS (Fédération des Professionnels du Sport)

Données de synthèse en fonctions de différents postes de consommation (services, vêtements, équipements ou articles de sport)

Etablissement de variable pour définir les heurs de loisirs et les heures consacrées au travail

Transfert aux sports de nature

Aisé, possibilités d’établir des modèles avec les pratiquants des sports de nature

Socio-styles et typologies déjà développées dans les sports de nature, cf. approches socio-culturelles, Etude de la structuration des dépenses publicitaires des entreprises et des stratégies de communication

Aisé suite à des enquêtes de consommation croisées aux données démographiques sociales et socioprofessionnelles

Approche économétrique et statistique. Modèles conceptuels et de calculs transférables à toutes pratiques

Données utilisées

Données sur l’offre (marchand - non-marchand, privé – public) et sur la demande de services sportifs (compétitions, loisirs, spectacles, éducatif)

Sujet non développé ou traité

Sujet non développé ou traité

Types d’organisation des « prestataires » sportifs (clubs, associations, etc.)

Mise en œuvre

Segmentation de l’offre et études des stratégies marketing des entreprises

Sujet non développé ou traité

Sujet non développé ou traité

Etude des logiques économiques de ces structures grâce à des modèles économiques

Résultats

Etudes des dépenses et des types de dépenses de ces segments

Sujet non développé ou traité

Sujet non développé ou traité

Etablissement de modèles/points de vue : « within club », « total economy », « non game-theory », « game theory »

Mar

ketin

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ortif

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Transfert aux sports de nature

Des enquêtes de consommations couplées à des recueils de données socio-démographiques et socioprofessionnelles appliquées aux pratiques sportives de nature permettent d’utiliser ce type d’approche

Sujet non développé ou traité

Sujet non développé ou traité

Modèle économique lourd. Démarche scientifique mobilisant une instrumentation mathématique importante

Page 156: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

94

Données utilisées

technologies des produits (matériaux, techniques, prix), tendances de l’industrie, Cycles de vie des produits sportifs

Marché des articles de sport, méthodes de vente, circuit de distribution et stratégie marketing

Sujet non développé ou traité

Sujet non développé ou traité

Mise en œuvre

Comparaison entre les pratiques et les familles de pratiques

Etude approfondie de ces marchés, des filières et des chiffres d’affaires

Sujet non développé ou traité

Sujet non développé ou traité

Résultats

Evolution des matériaux ou des techniques en fonction de la situation dans le cycle de vie d’un produit sportif

Type de localisation des entreprises, stratégies de positionnement des enseignes (par le prix, le service, l’assortiment ou encore par l’image)

Sujet non développé ou traité

Sujet non développé ou traité

Mar

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bien

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Transfert aux sports de nature

Les sports de nature et les produits, technologies, etc. associés sont déjà fortement représenté dans ces approches

Difficulté à identifier le sous-marché des sports de nature au sein du marché sportif global ; hors entreprises ou filières spécifiques

Sujet non développé ou traité

Sujet non développé ou traité

Données utilisées

Impact du spectacle sportif dans les choix de consommation (facteurs déclenchant l’achat)

Sujet non développé ou traité

Audience, parts de marché du sport à la télévision (audience et temps d’antenne), montant des droits, part du sport dans le marché des supports publicitaires

Données sur les sommes investies dans la retransmission des sports à la télévision

Mise en œuvre

Etude d’impact du type de spectacle et comparaison des motifs de choix

Sujet non développé ou traité

Analyse chronologique et comparaison avec d’autres secteurs économiques

Stratégie des chaînes de télévision et étude du marché que cela représente

Résultats

Influence des « prescripteurs » sur les facteurs déclenchant la consommation

Sujet non développé ou traité

Le temps d’antenne consacré au sport à la télévision est en constante augmentation depuis deux décennies 70% des supports publicitaires sont en lien direct avec le champ du sport

Les droits de retransmission télévisée représentent plus de 75% du financement de certains grands événements sportifs (Jeux Olympiques d’Hiver, Mondiaux de Boxe, par exemple)

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Transfert aux sports de nature

Difficile à cause de la médiatisation très limitée des sports de nature

Sujet non développé ou traité

La faible médiatisation télévisée des sports de nature rend cette approche difficile, voire peu pertinente

idem cf. faible médiatisation

Page 157: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

95

Données utilisées

Evaluation de la place du spectacle sportif dans ce processus de prise de décision (achat)

Sujet non développé ou traité

Liens entre le secteur industriel et productif (grandes entreprises, marques, etc.) avec le marché du sport et plus particulièrement avec celui du spectacle sportif

Contribution financière des sponsors aux grands événements sportifs

Méthodes

Etude d’impact du type de spectacle et comparaison des motifs des choix

Sujet non développé ou traité

Comparaison des investissements par an et par secteurs

Etude de la structuration des dépenses publicitaires des entreprises

Résultats

Influence des « prescripteurs » sur le choix du consommateur

Sujet non développé ou traité

Evolution et positionnement des secteurs économiques en période pré et post événementiel

Place de l’événementiel dans les stratégies de promotion des entreprises

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Transfert aux sports de nature

La médiatisation très limitée des évènementiels des sports de nature rend difficile ce type d’approche

Sujet non développé ou traité

Approches axées sur les très grands évènementiels, les sports de nature restent peu (pas) concernés par ce type d’approche

Idem approches axées sur les très grands évènementiels, les sports de nature restent peu (pas) concernés par ce type d’approche

Commentaire général

Ouvrage proposant un panorama de l’économie du sport, tourné vers les formes et types de consommations sportives

Ouvrage axé sur le marketing du sport (services ou biens sportifs, formes de consommations)

Ouvrage principalement tourné vers la gestion et le financement (public ou privé) du sport

Ouvrage axé sur l’application des théories économiques néoclassiques et économétriques au champ du sport

5.1. Les consommations sportives en matière de pratiques sportives de nature

Sans revenir sur l’ensemble des entrées développées dans les autres chapitres de cette

seconde partie, ne seront détaillés ici que quelques éléments clés qui, au sein de l’économie

du sport, peuvent être pris en considération dans une évaluation de l’impact économique des

pratiques récréatives de nature.

5.1.1. Les approches socio-démographiques de la consommation sportive

L’ensemble des enquêtes statistiques « lourdes » (INSEE, SOFRES, INSEP-MJSVA,

etc.) ayant pour objet l’analyse des pratiques sportives des français démontrent les profils

socio-démographiques particuliers des pratiquants dans leur ensemble ou par type ou forme

de pratiques (type d’activités pratiquées, pratique libre, licenciée ou compétitive, etc. ).

Page 158: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

96

Diverses variables sont mobilisées (âge, CSP, niveau d’étude, revenu, etc.) afin de définir un

profil type du pratiquant et donc du consommateur sportif.

Tableau 32 : Analyse du profil socio-démographique des sportifs, des licenciés et des

compétiteurs français en 2000

(Enquête pratiques sportives de français – MJS – INSEP, 2000)

Chaque pratique sportive de nature possède un marquage social particulier s’illustrant

par une sur-représentation de certaines classes sociales au sein de sa population de

pratiquants. En mettant en perspective différentes enquêtes de démographie sportive, il est

alors possible de suivre l’élargissement et le resserrement de « l’aire » de recrutement d’un

point de vue social d’une pratique dans la société.

Page 159: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

97

Tableau 33 : Evolution de la part des différentes CSP dans la population des « escaladeurs »

français entre 1967 et 1985

(Enquête INSEP – 1967 et 1985, in Aubel, 2005)

Ces éléments sont bien entendus à mettre en perspective avec les coûts variables selon

les disciplines correspondant à la part du budget que consent un pratiquant pour accéder à une

activité sportive donnée.

Figure 37 : Coût global moyen de chaque pratique sportive (en francs et par an)

(Source : Michon B., Ohl F. (1989), Aspects socio-économiques du prix de la pratiques sportive in Andreff W., Economie Politique du sport, Dalloz, Paris)

Page 160: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

98

5.1.2. Les approches socio-culturelles et typologiques de la consommation sportive

Les styles de vie et les socio-types ont été abordés précédemment dans le chapitre

consacré à la fréquentation. Ces approches trouvent dans le champ marketing un terrain

d’application fécond pour saisir dans leur diversité les modes de consommation de produits

sportifs (achat de matériels et de services correspondant le mieux à chaque style - type de

pratique). Sont présentés ci-après deux exemples de segmentation des acheteurs d’articles de

sport reposant sur un traitement statistique quantitatif-qualitatif d’enquêtes clientèles.

Figure 38 : Typologie des acheteurs de matériels sportifs d’après le Centre de Recherches

pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC)

Consommateur sportif

Les exigeants (33%) :

-Achats en magasins de sport traditionnels (50%) et

GSS (Grandes Surfaces Spécialisées)

-Importance accordée aux qualités techniques, à la

marque, à la sécurité et au confort.

-Deux segments dans ce groupe : -les jeunes (25-34

ans), pratiquent en club, font de la compétition, sont

sensibles aux marques, aux qualités techniques et aux

conseils d’éducateurs. -les plus âgés, pratique

d’entretien physique, sensible au confort et à la sécurité

des produits.

Les désintéressés (23%) :

-Achètent en GSS (Grandes Surfaces

Spécialisées) (80%)

-Importance accordée au prix, à la marque et aux

caractéristiques techniques des produits.

-Achats « au hasard » dans 50% des cas.

-Hommes, jeunes de 14 à 25 ans, revenus du

foyer et diplômes élevés, habitats urbains.

Forte technicité

Les contraints (30%) :

-Forte proportion d’achats en hypermarché (61%)

-Importance accordée au prix, à la publicité et au

look

-Plus de la moitié choisit sur place « au hasard »

-Hommes, peu diplômés, revenus faibles, ouvriers

ou employés résidant dans des petites villes ou des

communes rurales.

-Peu sportifs, non licenciés, lorsqu’ils pratiquent

font de la marche ou de la bicyclette

Les loisirs (14%) :

-Achat en club, par une association, en VPC (vente

par correspondance) et magasins divers.

-Importance accordée au prix, au confort et au plaisir.

-Prise en compte des conseils d’un éducateur.

-Femmes de 35 à 49 ans, revenus assez élevés, cadres

professions intermédiaires et indépendante, milieu

urbain.

Achats « guidés » ou « au hasard »

(Enquête CREDOC, d’après Salles, 2001 et Ohl F., 2004)

Page 161: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

99

Figure 39 : Typologie des français et de leur consommation de matériels sportifs d’après la

Fédération Professionnelle des Entreprises du Sport et des Loisirs

Les sélectifs (17%) :

-Hommes, de plus 40 ans, catégories socio-

professionnelles supérieures à la moyenne

-Motivation : détente, convivialité, entretien, nature

-Pratiques : golf, ski alpin, voile, ...

-Recherche de qualité, de confort et de technicité

-La marque comme gage de qualité

-Soucieux des services : sensibles à l’accueil dans les

magasins, à la compétence et la disponibilité des

vendeurs, au SAV.

-Magasins spécialisés ou multisports.

Les sports-addicts (14%) :

-Hommes de moins de 30ans, toutes classes socio-

professionnelles.

-Motivation : se défouler, jouer, se dépasser,

partager.

-Pratiques : toutes sauf randonnée pédestre.

-Hyper consommateurs d’articles de sport.

-Recherche de marque, qualité, esthétique, mode et

confort.

-Sensibles à la notoriété des marques et des

enseignes et à la modernité des magasins.

-Magasins multisports et de marque.

Les autocentrées (19%) :

-Femmes, 30-39 ans

-Professions intermédiaires

-Villes de plus de 200 000habitants

-Motivation : se détendre, entretien du corps, se

défouler.

-Pratiques : fitness, danse, jogging, gym.

-Hyper consommateurs d’articles de sport.

-Sensibles au rapport qualité-prix, à l’esthétique et à la

mode.

-Sensibles à l’ambiance des magasins et à la

compétence des vendeurs. Magasins mutlisports,

Décathlon, Grande Surface à dominante Alimentaire.

Les pères tranquilles (20%) :

-Hommes, 30-39 ans.

-Catégories socio-professionnelles moyennes et

inférieures à la moyenne.

-Habitat : communes de moins de 20 000habitants.

-Motivation : jouer, partager, se détendre, profiter de la

nature.

-Pratiques : pétanque, chasse, pêche.

-Sensibles au prix des produits, au rapport qualité-prix

des enseignes, aux promotions et à l’accès à la

distribution.

-GSA (grandes surfaces à dominante alimentaire) et catalogues.

Consommateur sportif

Pratique sportive intense – Importance donnée à la marque, la qualité et la technique du produit

Pratique sportive dans un état d’esprit « loisir » - Importance donnée au rapport qualité/prix d’un produit

(à partir de FPS, 2002, Ohl F., 2004)

Page 162: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

100

5.2. Le marché des produits sportifs traditionnels et de nature

Il semble possible de distinguer deux façons d’appréhender la question du marché

sportif, une par les produits et leurs réseaux de distribution (articles, secteurs d’activités, etc.),

la seconde par les entreprises (productives, de service, d’encadrement, etc.).

5.2.1. Les réseaux de distributions et de commercialisation des produits sportifs

Le marché des articles et équipements reste une entrée privilégiée pour saisir

(quantifier et qualifier) celui du sport dans son ensemble.

Le poids économique des grands groupes de distributeurs (Décathlon dominant le

secteur, devant Intersports, Sport 2000, GO sport, etc.) est connu grâce aux rapports annuels

des entreprises et aux différentes publications de synthèse réalisées annuellement (Lettre de

l’économie du sport par exemple). Un certain nombre d’indicateurs (CA, nombre de salariés

et de points de vente, etc.) permettent de suivre les dynamiques et positionnement de chaque

entreprise, dans ce secteur hyper-concurrentiel. Il est pourtant difficile de saisir la place de ces

grands groupes de distributeurs spécialisés par rapport aux autres commerces (grande

distribution classique et magasins indépendants). Un autre biais provient de la difficulté à

évaluer la part de ces articles (et de fait, du CA global) destinés à un usage sportif.

Les analyses menées par activité ou pratique s’attachent donc à rassembler de

multiples indicateurs afin d’estimer le marché d’un type d’équipement sportif. L’exemple

développé ci-dessous, relatif à l’étude de la filière plongée sub-aquatique de loisir (M.

Chauveau, 2005), montre les différentes précautions d’usage dans ce type d’analyse.

Pour ce qui est du marché français des ventes d’équipement de plongée, les chiffres

sont difficiles à obtenir, mais après plusieurs consultations et recoupements, il est possible

d’estimer ce marché aux environs de 80 millions d’euros annuels.

La part du marché français serait d’environ 5 à 6 % du marché international, et nos

voisins annoncent des chiffres en euros bien plus importants (130 millions en Allemagne, 150

millions en Italie, 500 millions aux USA et 200 millions au Japon). La distribution de ce

marché s’opèrerait à 35 % par les grandes enseignes spécialisées (Décathlon, Go-sport,

Vieux-Campeur …), 10 % par des hypermarchés (Leclerc, Auchan, Carrefour …), 5 % en

direct dans les centres de plongée, et 50 % chez les revendeurs spécialisés (1/3 dans une

trentaine de magasins en réseau, 2/3 dans une centaine de magasins indépendants).

Page 163: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

101

Les meilleures ventes de matériels en volume se concentreraient sur les ensembles PMT

(1 million par an), les vêtements (100.000 par an, dont 15.000 spécifiquement « chasse »), les

détendeurs (25.000 par an), mais aussi les ordinateurs de plongée 32 (10 % du marché), la

bagagerie et les accessoires (15 %).

(extraits de l’étude « filière plongée sub-aquatique de loisir », M. Chauveau, 2005)

Cette première approche peut être recoupée avec les enquêtes nationales de

consommation des ménages (INSEE, Fédération Professionnelle des Entreprises du Sport,

etc.). Celles-ci permettent de segmenter le marché selon les grandes familles d’articles de

sport.

Tableau 34 : Evaluation du marché des principales familles d’articles de sport

(Source : M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, 2001)

Page 164: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

102

Cette approche comparative menée par M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou (2001)

montre les grandes variations dans les différentes estimations selon les enquêtes (rapport

supérieur de 1 à 2 entre les chiffres d’affaire annoncés).

Certains marchés très spécifiques offrent pourtant l’opportunité d’études statistiques

précises pouvant être renouvelées annuellement pour suivre les évolutions d’un ou plusieurs

produits.

Figure 40 : Le Marché du Cycle en France en 2003

(chiffres FPS 2004, P. Mao, 2004)

Cette approche peut, bien entendu, être mise en perspective avec des études clientèles

ou de styles de pratique afin de différencier les différents types et formes d’activités.

Figure 41 : La segmentation de la clientèle Vélo en France en 1996-1997 (études AFIT)

VTC14%

VTT 20 et 24''19%

Vélo de ville5%

BMX et bicross4%

Vélo enfant et jouet hors VTT

21%

VTT Adulte32%

Vélo de course5%

VTT Adulte36%

VTT 20 et 24''11%VTC

16%

Vélo enfant et jouet hors VTT

7%

BMX et bicross3%

Vélo de ville4%

Vélo de course23%

En % du nombre de cycles vendus 3 258 200 vélos

En % des ventes de cycles réalisées

793 millions d’euros T.T.C.

(Observation du tourisme – Jura, lettre d’intervention n°8, 2002 d’après dossier AFIT)

Page 165: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

103

5.2.1. Les entreprises du marché sportif, formes entrepreneuriales et structuration

Contrairement à d’autres secteurs économiques secondaires ou tertiaires, le marché du

sport se caractérise par une grande diversité d’agents économiques. M. Desbordes, F. Ohl, G.

Tribou (2001) proposent de différencier différents types et statuts d’entreprises ; chacun d’eux

ayant leurs propres logiques d’intervention, d’action et de développement. Un travail

d’évaluation doit prendre en compte ces particularismes du marché sportif. Cette approche de

l’offre de services sportifs est à mettre en perspective avec les travaux de M. Bouahouala

présentés précédemment (chapitre consacré à l’emploi sportif).

M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou (2001) font la distinction entre le secteur marchand et

le secteur non marchand ; la théorie économique classique voulant que le « non-marchand

n’ait pas de prix » (et donc devrait échapper aux règles du marché).

Dans le cas des entreprises marchandes, trois options d’action sont identifiées :

- action de gestion pour réduire les prix de revient et, par conséquent, réduire les prix de

vente et être plus compétitif,

- actions marketing pour relancer la demande (actions de communication notamment),

- et pour réduire la concurrence (actions promotionnelles et de merchandising sur les

lieux de vente).

Ces actions tendent à réduire tout déséquilibre à court terme entre offre et demande

grâce à une variation des prix. A plus long terme, l’équilibrage devient structurel, les offreurs

modifiant la nature de leur offre de produits et les demandeurs modifiant leurs comportements

de consommation.

Les secteurs non-marchands publics et privés correspondent à des associations à

statut privé qui se créent afin de répondre à une demande non satisfaite, ni par l’offre

marchande, ni par l’offre des administrations publiques. Le mode de gestion de ces structures

est à mi-chemin entre la gestion commerciale et la gestion publique.

Le non-marchand monopolistique et concurrencé fait référence à une structure ou à

un équipement sportif (publique, associatif, etc.) jouissant d’un monopole local, c'est-à-dire

dont le positionnement économique n’est pas à assurer puisqu’il est le seul sur son secteur.

Les actions marketings lui sont alors restreintes puisqu’elles se bornent à informer sur l’offre.

Le consommateur déçut n’a alors comme autre choix que de changer de pratique ou d’activité.

Par secteur non marchand concurrencé, il est fait référence à des organisations dont le

positionnement au sein du tissu économique local est à définir. Elles sont en concurrence avec

d’autres structures proposant le même service mais à des conditions différentes (associations

Page 166: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

104

ou club de pratiques sportives similaires). M. Desbordes ajoute que la concurrence peut porter

sur un produit identique (faire de la voile dans un Club ou au Club Med) ou plus largement

substituable (le produit VTT peut être concurrencé par la voile dans la mesure ou ils

répondent au même besoin d’occuper le temps libre en plein air).

Tableau 35 : Fonctionnement des secteurs non-marchands privés et non-marchands publics

dans le marché sportif

(Source : M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, 2001)

5.3. Innovation et dynamique du marché sportif

L’analyse des stratégies de l’offre sportive de nature doit intégrer la question de

l’innovation qui a une influence directe et permanente sur les dynamiques du marché. Il peut

s’agir de nouveaux espaces, sites ou itinéraires (Bourdeau, Mao, 2002), de nouvelles pratiques

(Cf. l’impact des sports de nature apparus durant les années 1970-1980 puis 1990 – VTT, vol-

Page 167: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

105

libre, nouvelles glisses puis via ferrata, PAF, etc. sur le marché du plein air) associées ou non

à des innovations technologiques multiples (Dévalkart, Trottinerbe, Hydrospeed, etc.).

Dans l’analyse des évolutions du marché, de nombreux auteurs (entres autres, Vernon,

1966 ; W. Andreff, 1989 ; Le Bas, 1991 ; Hillairet D., 1999-2002) font références au concept

de cycle de vie du produit. Certaines variantes existent dans l’utilisation du modèle. Le Bas

(1991) arrive à la conclusion qu’il peut exister au moins quatre configurations atypiques de la

courbe du cycle de vie du produit ; cela tendrait à démontrer la relative autonomie des firmes

vis-à-vis du déroulement inéluctable des phases : l’introduction d’une nouvelle génération de

produits substituables, la prolifération, d’innovations mineures qui étendent le cycle, la

relance de la demande par les technologies nouvelles qui accroissent la productivité et la

stabilisation de la maturité par internationalisation. L’analyse de D. Hillareit (1999) permet de

faire le lien entre le concept d’innovation et celui de cycle de vie du produit.

Figure 42 : Relation entre le processus d’innovation et le cycle de vie du produit sportif

(Source : Hillairet D. (1999), L’innovation sportive, Entreprendre pour gagner, Economie et Innovation, L’harmattan, Paris)

Page 168: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

106

W. Andreff (figure suivante) considère que les ventes d’un produit sportif suivent une

évolution classique, malgré certaines spécificités dues à la pratique sportive qui vont par

exemple modifier les changements de phases.

Figure 43 : Le cycle de vie du produit sportif d’après W. Andreff (1989)

Source : M. Desbordes, d’après W. Andreff (1989) 2001

Les produits sportifs sont loin d’être « simples » (M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou,

2001) et leurs durées de vies ont tendance à raccourcir de façon importante, engendrant ainsi

une difficulté dans l’appréhension de ces marchés avec une grille d’analyse transférée

d’autres « industries ». Ces approches s’appliquent aussi bien à des produits qu’à des ESI. La

figure ci-après illustre la rapide entrée du VTT dans le marché du cycle en France.

Figure 44 : Evolution du nombre de VTT vendus annuellement en France entre 1983 et 2003

0

500000

1000000

1500000

2000000

2500000

1983

1984

1985

1986

1987

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

Nbre de VTT vendus

Années

(P. Mao, 2004)

Page 169: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

107

Entre 1983 et 2003, plus de 26 millions de VTT ont été commercialisés en France. Ce

graphique illustre parfaitement les diverses phases du cycle de vie du produit VTT. Celles-ci

peuvent schématiquement être qualifiées comme suit :

- une phase de lancement entre 1983 et 1989 ;- une phase de croissance 1990 à 1993, pour

atteindre près de 2,3 millions d’unités vendues annuellement ;- une phase de maturité entre

1993 et 1995 ;

- une phase de décroissance 1996 et 1997 ;- une 2ème innovation : le VTC qui va redynamiser

le marché entre 1998 et 2000 et 2ème phase de croissance puis de maturité ;

- en terme de perspective, peut être posée la question de la maturité du marché et de sa future

décroissance, voire de l’obsolescence du produit ou de l’arrivée de nouvelles innovations ?

Ce même type d’analyse peut être mené sur des équipements ou espaces innovants.

L’évolution quantitative de l’offre nationale de via ferrata de 1989 à 2004 en offre un bon

exemple. De 1988 à 1995, quelques équipements audacieux et innovants apparaissent. Cette

période de lancement est relativement courte. A partir de 1998, une phase de croissance très

rapide est amorcée et s’accompagne de l’édition d’un « guide de savoir-faire » par l’Agence

Française de l’Ingénierie Touristique (BOURDEAU, 1998). L’optimum de la distribution est

atteint entre 1997 et 1999 avec 13 à 14 nouveaux équipements annuels. Depuis 2000, la

courbe de tendance connaît une certaine régression avec la création de 10 à 12 équipements

supplémentaires par an. Le produit via ferrata semble avoir atteint une phase de maturité.

Figure 45 : Le cycle de vie du produit « via ferrata » en France de 1989 à 2004

0

2

4

6

8

10

12

14

16

1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004____ Courbe de tendance (moyenne mobile calculée sur une période de 3 années)

Nbre de Via ferrata

Années

(Inventaire et traitement : P. Mao, 2005)

Page 170: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

108

De plus, la diffusion spatiale des nouveaux équipements masque la saturation du

marché dans les stations des Alpes françaises. La courbe de croissance de l’offre nationale

connaît un point d’inflexion à partir des années 1999 et 2000.

Figure 46 : Evolution du nombre de via ferrata en France de 1989 à 2004

(Source : Inventaire et traitement : P. Mao, 2005)

C’est donc l’ouverture de nouveaux marchés (logiques urbaines, d’arrière-pays et

pyrénéennes) qui permet le maintien d’une dynamique de l’offre ; jusqu’à saturation de ces

nouveaux segments.

0

20

40

60

80

100

120

1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 Années

Nbre de Via ferrata

Page 171: Impact économique des sports de nature

Partie III : Présentation de la bibliographie « impact économique des sports de nature »

Page 172: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

2

1. Présentation de la base de données bibliographique

La base de données bibliographique présentée dans cette partie constitue la revue de

littérature réalisée dans ce travail et sert de fondement aux synthèses méthodologiques

d’évaluation de l’impact économique des pratiques sportives de nature proposées dans la

deuxième partie du rapport.

1.1. Méthode de collecte et de sélection des ouvrages référencés

La méthode de collecte des contributions peut être qualifiée de « remontée des filières

bibliographiques ». Celle-ci consiste, à partir d’un corpus d’ouvrages récents et centrés sur la

problématique générale de l’étude (thématiques générales ou sous-thèmes abordés

successivement dans la Partie II), à identifier les références utilisées (en privilégiant celles qui

sont mobilisées dans la démonstration, l’état des connaissances ou la justification de la

méthodologie), puis de réitérer la démarche via ces nouvelles contributions et ceci jusqu’au

« tarissement » de nouvelles sources.

La base de données rassemble volontairement un large panel de publications dans les

champs scientifiques, du conseil, de l’expertise ou de l’ingénierie :

- ouvrages et articles scientifiques ;

- actes de colloques et de séminaires universitaires et professionnels ;

- rapports d’études et de recherches émanent d’un large panel d’organisations

(consultants ou bureaux d’études, organismes publics ou para-publics, laboratoires de

recherches, etc.) ;

- revues et articles de la presse spécialisée ;

- mémoires d’étudiant de tous niveaux (Licence, Master, Doctorat) et de toutes

disciplines ou filières (économie, sciences de gestions, management, marketing,

géographie et sciences du territoire, STAPS, etc.) ;

- etc.).

La base de données n’a pas la prétention d’être exhaustive. De nombreux choix ont été

effectués tout au long du processus de recherche et d’inventaire des contributions. Ces choix

ont été dictés par trois éléments principaux :

- la disponibilité ou l’accessibilité des contributions (accès public, quel que soit le

support, papier ou informatique, publié ou reprographie, présence sur les réseaux de

Page 173: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

3

documentations ou internet, référencement multiple dans les bibliographies, etc. ; elle

exclut donc les documents confidentiels non publiés et diffusés ou diffusables) ;

- que les contributions possèdent une dimension ou portée méthodologique (méthode

clairement explicitée ou identifiable, source des données définies, protocole d’étude,

etc.) ;

- qu’elles soient représentatives d’un panel le plus large possible de méthodes

d’évaluation de l’impact économique. Ainsi, certaines contributions utilisant des

méthodes similaires ont été sélectionnées ; à l’inverse, d’autres contributions par leur

caractère singulier ou semblant innovantes, ont été retenues, même si l’objet ou le

champ d’analyse est parfois assez éloigné de celui des sports de nature au sens strict

(en espérant ouvrir certaines pistes de recherches ou de transfert de connaissances).

1.2. Principales sources et réseaux documentaires utilisés.

Dans le cadre de ce travail d’inventaire, de nombreuses bases de données

documentaires ont été interrogées, avec autant que possible une large ouverture à

l’international (près d’un tiers des contributions est anglophone). Sont présentés ci-après les

principaux réseaux ou systèmes interrogés :

• SUDOC (Système Universitaire de Documentation) : http://www.sudoc.abes.fr/

• BNF (Bibliothèque Nationale de France) : http://catalogue.bnf.fr/

• RUGBIS (Réseau Universitaire Grenoblois des Bibliothèques d'Informations

Scientifiques) : http://bus-cyberpac.ujf-grenoble.fr/cyberpac/default.asp

• ATEN (Atelier Technique des Espaces Naturels) : http://www.espaces-naturels.fr/site/

et http://www.documentation.espaces-naturels.fr/

• CIRET (International Center for research and study of tourism – Encyclopedia of

Worldwide Tourism Research), http://www.ciret-tourism.com/

• Revues.org (Edition électronique scientifique, Fédération de revues en sciences

humaines et sociales), http://www.revues.org

• Presses de l’Université du Québec, http://www.puq.uquebec.ca

• Centre de documentation de l’université de Genève, portail sur le réseau inter-

universitaire de documentation suisse, http://www.unige.ch/cyberdocuments/

• Pôle de Ressources National « Sports de Nature » – MJSVA,

http://www.sportsdenature.gouv.fr

Page 174: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

4

• Sportsnature.org (Réseau de chercheurs et experts en sports de nature et montagne),

http://www.sportsnature.org

Il faut noter l’appui à ce travail du centre de documentation du secrétariat d’Etat au

Tourisme et d’ODIT France (qu’ils en soient ici remerciés), ainsi que de l’ensemble des CDT

– CRT français enquêtés par voie postale au cours du printemps 2006.

1.3. Présentation statistique de la base de données bibliographique

La base de données bibliographique rassemble 803 contributions. Celles-ci peuvent

être classées dans dix thématiques principales (Cf. figure ci-dessous) permettant des

éclairages particuliers sur la question de l’impact économique des sports de nature.

Figure 1 : Répartition par thématique des contributions de la base de données bibliographique

« impact économique des sports de nature ».

0

20

40

60

80

100

120

140

Politique, sport et

collectivitésterritoriales

Em

ploi et filièreentrepreneuriale

Géographie et

aménagem

ent duterritoire

Sociologie des

pratiques, modes de

consomm

ations

Tourism

e

Organisation etim

pacts desévénem

entiels

Développem

ent localet territorial

Enquête de

fréquentation

Econom

ie du sport

Econom

ie

(CERMOSEM, 2006)

Nombre de contributions

Page 175: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

5

Tableau 1 : Classement thématique de la base de données bibliographique et descriptif

succinct des sous-thèmes

Classement thématique de la base de données

Contenus et mots clés dans le champ de l’impact économique

Politique, sport et collectivités territoriales

Politiques publiques et économiques, sport, pratiques sportives de nature et collectivités territoriales, gestion et interventions de la sphère publique, stratégies d’intervention

Emploi et filière entrepreneuriale

Emploi, formation, professionnalisation, employabilité, établissements et structures économiques, prestations et prestataires de services, filière économique

Géographie et aménagement du territoire

Géographie du tourisme, du sport et des pratiques sportives de nature, aménagement, gestion et planification territoriale, processus de construction territoriale

Sociologie des pratiques, modes de consommations

Sociologie des pratiques sportives et touristiques, mode et styles de pratiques et de consommation, segmentation des clientèles, mode de diffusion des pratiques

Développement touristique

Tourisme sous toutes ses formes, tourisme sportif, éco-tourisme, observatoire du tourisme et des pratiques récréatives, secteurs d’activités et filières spécifiques – hébergements et prestations de service, dynamique de ce secteur d’activité

Organisation et impacts des événementiels

Evénementiel sportif, culturel, organisation et évaluation des manifestations, typologie formes et types de consommations connexes

Développement local et territorial

Processus de développement territoriaux, jeux d’acteurs, logiques d’interventions, structuration des systèmes économiques locaux, dynamiques économiques localisées

Enquête de fréquentation

Présentiel, Analyse des déplacements, mobilités, flux touristiques et récréatifs, approches quantitatives et qualitatives, analyse - observation des clientèles, type d’usage, enquête qualité, image et notoriété des destinations

Economie du sport Economie, marketing et management de projets sportifs, type et formes de consommations sportives, approche produit

Economie Economie générale, méthode et outils d’évaluation, concepts théoriques et opérationnels

(CERMOSEM, 2006)

Page 176: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

6

La revue de littérature a privilégié une approche multi-scalaire et territoriale de la

question de l’impact économique des sports de nature. Ainsi, toutes les échelles d’observation

sont représentées, des plus micro-locales (un site, un équipement ou aménagement, une

destination) aux plus macro visant à appréhender une pratique, une filière, un secteur

d’activité à une échelle nationale voire internationale.

Tableau 2 : Echelles territoriales d’observation et d’évaluation représentées dans la base de

données bibliographique « impact économique des sports de nature »

(CERMOSEM, 2006)

Seulement 17 % des contributions sont non territorialisées. Il s’agit principalement

d’ouvrages théoriques ou méthodologiques ne faisant pas référence à des études de cas ou

applications locales.

La grande majorité des contributions analysées et recensées ont été éditées entre 1995

et 2005. Cela marque la relative nouveauté de ce champ d’analyse principalement dans la

thématique des sports de nature. Les publications publiées avant 1990 s’intéressent

principalement aux questions touristiques, des espaces protégés, culturelles et sportives dans

leur ensemble. Les études ultérieures concernant plus spécifiquement les espaces et pratiques

sportives de nature s’appuient pour certaines d’entre-elles sur les acquis et méthodes

développés dans ces travaux.

Nationale38%

Intermédiaire (bassin,

département, région)

25%

Locale (destination, lieu,

commune, canton)

20%

Analyse non territorialisée

17%

Page 177: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

7

Figure 2 : Année d’édition des contributions de la base de données bibliographique « impact

économique des sports de nature ».

N.B. : pour compléter le graphique ci-dessus, 63 contributions référencées ont été éditées entre 1932 à 1986.

(CERMOSEM, 2006)

La revue de littérature s’est attachée à rechercher les contributions les plus

significatives et diversifiées aussi bien dans la littérature francophone, qu’anglophone. Elles

se répartissent comme suit :

- 72 % de contributions francophones (France, Québec, Suisse Romande et Wallonie

par ordre d’importance décroissant) ;

- 28 % de contributions anglophones (Etats-Unis, Angleterre, Australie, Nouvelle-

Zélande, Canada principalement) ;

- et de manière anecdotique une contribution en allemand, une en italien, une en

espagnol, etc.

Outre une large ouverture à l’international des contributions recensées, l’analyse

bibliographique s’est intéressée à questionner diverses méthodes appliquées dans des champs

thématiques connexes à celui des sports de nature (tourisme et sport principalement, approche

justifiée par le caractère d’interface de ces activités) mais aussi parfois éloignés afin de tenter

ou tester la faisabilité de divers transferts méthodologiques (question de l’impact économique

appliquée à des lieux ou espaces culturels ou industriels - patrimoine, musées, festivals, salles

de spectacle et d’autres secteurs productifs, fonctionnels ou territoriaux, etc.).

01020304050607080

1986

1987

1988

1989

1990

1991

1992

1993

1994

1995

1996

1997

1998

1999

2000

2001

2002

2003

2004

2005

2006

Nombre de contributions

Page 178: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

8

Figure 3 : Champ d’application des méthodologies d’évaluation de l’impact économique

recensées dans la base de données bibliographique

(CERMOSEM, 2006)

Tableau 3 : Présentation des champs renseignés dans la base de données bibliographique

« impact économique des sports de nature »

Nom du champ Description

Numéro Numéro d’indexation de la référence dans la base de données

Prénom Initiale(s) du prénom de l’auteur principal (positionné en première position)

Nom Nom complet de l’auteur principal (positionné en première position)

Autres noms et prénoms

Prénom et nom des autres auteurs

Titre Titre de la contribution

Sous titre Sous-titre de la contribution

Année Année d’édition de la contribution

Thématique Thématique principale abordée dans la contribution

Domaine d’application Domaine d’application des contributions classées par thématique (sociologie du sport, économie du tourisme, etc.)

Type d’approche Type d’approche utilisée dans l’ouvrage référencé (méthodologique, théorique, pratique, etc.)

Pratique étudiée Objet ou « pratique » observés dans l’ouvrage (escalade, culture, industrie, etc.)

Echelle Echelle d’observation de la méthode utilisée(locale, régionale, nationale ou analyse non territorialisée)

Revue Nom de la revue

Volume/Date Numéro de volume, de l’exemplaire de la revue, du tome ou autres numéros servant à référencer l’ouvrage dans une collection.

Pages Nombres de pages de la contribution

Editeur Editeur de l’ouvrage ou de la revue

Lieu d’édition Lieu – ville d’édition de l’ouvrage ou de l’éditeur

Langue Langue d’édition principale utilisée dans la référence

Territoire étudié Terrain d’application de la méthode utilisée (CERMOSEM, 2006)

020406080

100120140160180

Industrie Culture Sport denature

Sport Tourisme

Nombre de contributions

Page 179: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

9

Dans la base de données bibliographique, 19 renseignements distincts permettent de

caractériser les contributions recensées. Suivant le contenu, format et type de publication de

ces dernières, certains champs ont un caractère obligatoire ou optionnel.

Pour faciliter l’utilisation de la base de données, celle-ci sera présentée à la fin de ce

rapport de deux façons distinctes :

- dans un premier temps via un classement thématique des contributions (thèmes pré-

cités) ;

- puis dans un second temps grâce à une présentation classique par ordre alphabétique.

Un exemplaire de la base de données est en outre joint au rapport sous forme

informatique sur support Cd-Rom.

Figure 4 : Illustration d’un extrait de la base de données bibliographique « Impact

économique des sports de nature » exportée en format tableur

(CERMOSEM, 2006)

Page 180: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

10

2. Bibliographie thématique relative à l’impact économique des sports de nature 2.1. Bibliographie relative au développement local et territorial

Amin A., Robins K. (1992), Le retour des économies régionales? La géographie mythique de l'accumulation flexible. Les régions qui gagnent de G. Benko et A. Lipietz, Presses Universitaires de France, Paris.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Tables des cartes, figures et tableaux Table des cartes

Carte 1 : Exemple de cartographies spatio-temporelles illustrant l’évolution de la

fréquentation durant une journée d’un réseau de sentiers dans un espace protégé .Erreur ! Signet non défini.

Carte 2 : La Palud-sur-Verdon et son environnement socio-territorial en 2003 . Erreur ! Signet non défini.

Carte 3 : Répartition départementale des licenciés de la Fédération Française d’Aviron en 2003 ...........................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Carte 4 : Répartition départementale des BEES – Canoë-Kayak et disciplines associés en 2004...................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Table des figures

Figure 1 : Structure du financement des sites d'escalade ..................Erreur ! Signet non défini. Figure 2 : Les structures de l’opinion sportive en montagne ............Erreur ! Signet non défini. Figure 3 : Les trois types d’étude de fréquentation applicable aux pratiques et territoires

touristiques et /ou sportifs de nature..........................................Erreur ! Signet non défini. Figure 4 : Exemples de graphiques réalisés à partir de la méthode des flux « BET François

Marchand » - Département du Var ............................................Erreur ! Signet non défini. Figure 5 : Exemple de définition de socio-types grâce à l’utilisation d’une A.F.C. suite à une

enquête par questionnaire (les pratiquants français de vol- libre en 1994) .. Erreur ! Signet non défini.

Figure 6 : Schéma de mesure de l’impact économique du CRNG sur le territoire granvillais : connaître A et B pour déterminer C ..........................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 7 : Schématisation « systémique » du fonctionnement du système économique du CRNG sur le territoire granvillais .............................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 8 : Schéma de présentation de la méthodologique proposée par P. Godard pour l’évaluation de l’impact de la randonnée dans les Pyrénées .....Erreur ! Signet non défini.

Figure 9 : Le tourisme diffus en montagne ; système d’acteurs et gestion touristique d’après P. Moreau, 1997.............................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 10 : L’impact des sports de nature dans la repolarisation vers l’aval d’un système géotouristique estival ; Esquisse de modèle graphique du cas de la Vallouise.......Erreur ! Signet non défini.

Figure 11 : Évolution de la population de 1936 à 1999 de la Palud-sur-Verdon et de quelques communes environnantes ..........................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 12 : Les différentes étapes de l’organisation et de l’analyse de l’impact d’un événementiel sportif ..................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 13 : Quatre niveaux d'analyse des effets des Jeux olympiques sur l'organisation spatiale des villes hôtes...........................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 14 : Typologie des manifestations sportives et culturelles : approche en terme de flux et de sites ...................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 15 : Modèle d’analyse coûts et bénéfices appliqué aux manifestations sportives...................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Figure 16 : Synthèse et mise en perspective des coûts et bénéfices d’une manifestation sportive ......................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 17 : Impacts économiques et territoriaux de Joueurs de Blocs 2005 ....... Erreur ! Signet non défini.

Figure 18 : Représentation schématique du circuit économique régional et des injections liées à l’organisation d’un évènementiel sportif. ...............................Erreur ! Signet non défini.

Figure 19 : Schématisation du circuit économique de la Région de Limoges .... Erreur ! Signet non défini.

Figure 20 : Part des dépenses des spectateurs incluses dans l’injection initiale . Erreur ! Signet non défini.

Figure 21 : Etude des retombées indirectes du festival « Visa pour l’Image », 2002 par enquête auprès des structures d’hébergement touristique .........Erreur ! Signet non défini.

Figure 22 : Analyse des retombées globales des « 100 Km de Millau » et segmentation des populations étudiées ..................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 23 : Schéma de présentation du mécanisme du multiplicateur régional.. Erreur ! Signet non défini.

Figure 24 : Les différentes étapes d’une étude macro-économique à court terme d’une manifestation sportive ...............................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 25 : Cadre d’analyse des impacts économiques à long terme d’une manifestation ou infrastructure sportive................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 26 : Approche comparative de la part du budget des Jeux Olympiques d’hiver consacrée aux équipements sportifs – des JO de Chamonix, 1924 à ceux de Turin, 2006...................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 27 : Simplification de la hiérarchie de l’impact économique d’un événementiel sportif d’après M. Scaglione, 2005 .......................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 28 : Evolution du nombre de pratiquants des glisses aéro-tractées adhérents à la FF de Vol-Libre entre 1998 et 2004 ....................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 29 : La distribution des français de 15 à 75 ans selon le niveau d’intégration institutionnelle de leurs pratiques sportives en 2000.................Erreur ! Signet non défini.

Figure 30 : Variation des taux de pratiques fédérées selon les activités sportives en 2000...................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 31 : Evolution du nombre d’établissements sportifs et d’emplois dans le secteur sportif en France entre 1977 et 2003.....................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 32 : Présentation de la méthodologie d’observation de la filière sportive de nature dans le Massif-Central .......................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 33 : Courbe d’évolution annuelle des créations d’entreprise sportives de nature dans le Massif Central entre 1960 et 2004 (en %).................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 34 : Approche comparée de la multi-activité et pluri-activité dans les structures d’encadrement et de prestation de service sportifs du Massif Central en 2005 ......Erreur ! Signet non défini.

Figure 35 : La saisonnalité dans la filière professionnelle des sports de nature dans le Massif Central en 2005..........................................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 36 : L’AFC permettant d’identifier les profils de poste de la filière sportive de nature du Massif-Central en 2005 ........................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 37 : Cadre d’analyse des micro-mentalités des entrepreneurs sportifs de nature Erreur ! Signet non défini.

Figure 38 : Typologie des formes entrepreneuriales sportives de nature dans le Massif du Vercors (M. Bouhaouala, 2000) ................................................Erreur ! Signet non défini.

Figure 39 : Coût global moyen de chaque pratique sportive (en francs et par an) ..........Erreur ! Signet non défini.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Figure 40 : Typologie des acheteurs de matériels sportifs d’après le Centre de Recherches pour l’Etude et l’Observa tion des Conditions de vie (CREDOC)........ Erreur ! Signet non défini.

Figure 41 : Typologie des français et de leur consommation de matériels sportifs d’après la Fédération Professionnelle des Entreprises du Sport et des Loisirs..... Erreur ! Signet non défini.

Figure 42 : Le Marché du Cycle en France en 2003 .........................Erreur ! Signet non défini. Figure 43 : La segmentation de la clientèle Vélo en France en 1996-1997 (études AFIT)

...................................................................................................Erreur ! Signet non défini. Figure 44 : Relation entre le processus d’innovation et le cycle de vie du produit sportif

...................................................................................................Erreur ! Signet non défini. Figure 45 : Le cycle de vie du produit sportif d’après W. Andreff (1989) .. Erreur ! Signet non

défini. Figure 46 : Evolution du nombre de VTT vendus annuellement en France entre 1983 et 2003

...................................................................................................Erreur ! Signet non défini. Figure 47 : Le cycle de vie du produit « via ferrata » en France de 1989 à 2004 ...........Erreur !

Signet non défini. Figure 48 : Evolution du nombre de via ferrata en France de 1989 à 2004 . Erreur ! Signet non

défini. Figure 49 : Répartition par thématique des contributions de la base de données

bibliographique « impact économique des sports de nature »............................................ 4 Figure 50 : Année d’édition des contributions de la base de données bibliographique « impact

économique des sports de nature ». .................................................................................... 7 Figure 51 : Champ d’application des méthodologies d’évaluation de l’impact économique

recensées dans la base de données bibliographique ........................................................... 8 Figure 52 : Illustration d’un extrait de la base de données bibliographique « Impact

économique des sports de nature » exportée en format tableur .......................................... 9 Table des tableaux

Tableau 1 : Relation entre « problématique », « domaine d’application », « échelle

territoriale » et « méthode » dans les études d’impact économique des sports de nature...................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 2 : Compatibilité des méthodes d’évaluation de l’impact économique des sports de nature avec les échelles géographiques d’observation..............Erreur ! Signet non défini.

Tableau 3 : Adaptation des méthodes d’évaluation de l’impact économique avec les formes d’implantation géographique des sports de nature ....................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 4 : Synthèse des avantages et limites des méthodes d’évaluation de l’impact économique des sports de nature ...............................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 5 : Les formes de rapport à la nature des sites touristiques sportifs ...... Erreur ! Signet non défini.

Tableau 6 : Quelques secteurs de la filière du loisir et du tourisme sportif de nature.....Erreur ! Signet non défini.

Tableau 7 : Participation d’acteurs de la filière dans la gestion de secteurs du loisir sportif...................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 8 : La proportion d’infrastructures sportives publiques et privées dans les grandes ligues sportives états-uniennes ..................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 9 : Exemples représentatifs de méthodes d’évaluation « a priori » de la fréquentation...................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

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Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Tableau 10 : Synthèse des différents protocoles ou outils d’évaluation quantitatifs de la fréquentation touristique ou sportive .........................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 11 : Quatre exemples de protocoles d’évaluation directe de la fréquentation sur différents sites touristiques ou sportifs ......................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 12 : Rappel des principales enquêtes touristiques de l’INSEE....... Erreur ! Signet non défini.

Tableau 13 : Les variables socioculturelles et sociosportives utilisées dans la définitions des styles de pratiques sportives ......................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 14 : Eléments de caractérisation socio-économique de 5 espaces sportifs de nature...................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 15 : Étude de cas communale chiffrée : la via ferrata des Vigneaux en 1996 ...Erreur ! Signet non défini.

Tableau 16 : Valeur ajoutée du CRNG sur le territoire granvillais ...Erreur ! Signet non défini. Tableau 17 : Synthèse de sept études à dominante comptable de l’impact économique et

territorial des sports de nature ...................................................Erreur ! Signet non défini. Tableau 18 : Le bilan coûts-bénéfices de l’escalade dans le Briançonnais en 1996 .......Erreur !

Signet non défini. Tableau 19 : Niveau d’équipement en commerces et services à la Palud-sur-Verdon en 1998

...................................................................................................Erreur ! Signet non défini. Tableau 20 : Niveaux d’analyse spatiaux et temporels des indicateurs utilisés.. Erreur ! Signet

non défini. Tableau 21 : Approche typologique des combinaisons possibles pour caractériser un

évènementiel sportif de nature...................................................Erreur ! Signet non défini. Tableau 22 : Les trois principaux types d’impact économique de l’évènementiel sportif

...................................................................................................Erreur ! Signet non défini. Tableau 23 : Effets réels ou pécuniaires sur l’économie d’un territoire accueillant une

manifestation sportive ...............................................................Erreur ! Signet non défini. Tableau 24 : Effets privés ou externes sur l’économie d’un territoire accueillant une

manifestation sportive ...............................................................Erreur ! Signet non défini. Tableau 25 : Relation entre « problématique » et « méthode » dans les études d’impact

économique de l’événementiel sportif de nature .......................Erreur ! Signet non défini. Tableau 26 : Les quatre étapes d’une étude de pré-faisabilité d’un projet d’événementiel

sportif.........................................................................................Erreur ! Signet non défini. Tableau 27 : Quelques exemples d’estimations des dépenses de consommation et des choix

des publics pris en compte.........................................................Erreur ! Signet non défini. Tableau 28 : Les trois formules de calcul du multiplicateur territorial........ Erreur ! Signet non

défini. Tableau 29 : Les trois modèles de calcul du multiplicateur régional........... Erreur ! Signet non

défini. Tableau 30 : Les différentes informations nécessaires pour mener une étude macro-

économique à court terme d’une manifestation sportive...........Erreur ! Signet non défini. Tableau 31 : Essai de mise en perspective de la méthode coûts – bénéfices avec l’évaluation

de l’impact macro-économique à court terme d’un événementiel sportif ... Erreur ! Signet non défini.

Tableau 32 : Impact à long terme des manifestations sportives sur le secteur touristique...................................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 33 : Diagnostics par filière de emploi formation dans les sports de nature (CRNSN – Vallon-Pont-d’Arc, Oct. 2005) ..................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 34 : Principales sources d’informations relatives aux établissements sportifs nature utilisées dans les diagnostics territoriaux et de filière...............Erreur ! Signet non défini.

Page 273: Impact économique des sports de nature

Impact économique des sports de nature revue de littérature et mise en perspective des méthodes d’évaluation.

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Tableau 35 : Analyse des données relatives à l’emploi dans la filière plongée sub-aquatique de loisir selon les sources ou types d’information .........................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 36 : Approche comparée des estimations en terme d’emploi et d’ETP dans les études régionale Massif-Central, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. ... Erreur ! Signet non défini.

Tableau 37 : Nombre d’activités proposées dans les structures d’encadrement et de prestation de service sportifs du Massif Central en 2005...........................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 38 : Les profils de poste identifiés dans la filière sportive de nature du Massif-Central en 2005 ......................................................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 39 : Mise en perspective thématique de quatre ouvrages portant sur l’économie, le marketing et le marché du sport (M. Desbordes, F. Ohl, G. Tribou, 2001 ; F. Ohl, G. Tribou, 2004 ; W. Andreff, J-F. Nys, 2001 ; B. Halba, 1997) ..Erreur ! Signet non défini.

Tableau 40 : Analyse du profil socio-démographique des sportifs, des licenciés et des compétiteurs français en 2000 ...................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 41 : Evolution de la part des différentes CSP dans la population des « escaladeurs » français entre 1967 et 1985........................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 42 : Evaluation du marché des principales familles d’articles de sport. Erreur ! Signet non défini.

Tableau 43 : Fonctionnement des secteurs non-marchands privés et non-marchands publics dans le marché sportif................................................................Erreur ! Signet non défini.

Tableau 44 : Classement thématique de la base de données bibliographique et descriptif succinct des sous-thèmes .................................................................................................... 5

Tableau 45 : Echelles territoriales d’observation et d’évaluation représentées dans la base de données bibliographique « impact économique des sports de nature ».............................. 6

Tableau 46 : Présentation des champs renseignés dans la base de données bibliographique « impact économique des sports de nature »...................................................................... 8